Recherche

Amazonia

Extraits

ActuaLitté

Littérature étrangère

Tupinilândia

Au coeur de l'Amazonie, loin de tout, Tupinilândia est un parc d'attractions construit dans le plus grand secret par un riche industriel, admirateur de Walt Disney, pour célébrer le Brésil et le retour de la démocratie à la fin des années 80. Le jour de l'inauguration, un groupe armé boucle le parc et prend 400 personnes en otages. Silence radio et télévision. Trente ans plus tard, un archéologue, qui ne cesse de répéter à ses étudiants qu'il faut abandonner toute idée de devenir un jour Indiana Jones, revient sur ces lieux avant qu'ils ne soient recouverts par le bassin d'un barrage. Il découvre à son arrivée une situation impensable : au milieu des vestiges du parc dévorés par la nature vit une colonie fasciste orwellienne. A la tête d'une troupe de jeunes gens ignorant tout du monde extérieur qu'ils croient dominé par le communisme, il va s'attaquer aux représentants d'une idéologie qu'il pensait disparue, avec une conviction et une habileté tirée de son addiction aux films d'aventures des années 80. Avec humour, intelligence et une imagination foisonnante, l'auteur renverse les clichés des romans d'aventures et des films d'action tout en réfléchissant sur l'ambiguïté de la nostalgie et les dangers du nationalisme. Une magnifique preuve que le plaisir de raconter une histoire extraordinaire servi par un talent littéraire remarquable peut se mettre au service d'une réflexion politique sur la mémoire, le populisme et la nostalgie.

ActuaLitté

Littérature française

Un ethnologue disparaît

Pierre, un anthropologue déjà confirmé, retourne sur son terrain en Amazonie péruvienne à la suite de circonstances troublantes. Jean-Marc, un jeune anthropologue rattaché au même Institut d'Etudes Supérieures Structuralistes, est parti il y a déjà plusieurs semaines. La famille de ce jeune homme est sans nouvelles et s'inquiète de cette longue absence dans un pays si lointain et si vaste. Pierre va devoir remonter l'Ucayali, affluent géant de l'Amazone, qui descend des Andes péruviennes et rejoint l'Amazone après avoir parcouru des milliers de méandres. Il suit Jean-Marc toujours plus haut dans la vallée du fleuve. Il y croise des extracteurs de bois, depuis les plus modestes bûcherons qui coupent les bois blancs des rives, jusqu'aux grands entrepreneurs qui accaparent les bois précieux avec la complicité des trafiquants de drogue. Il passe dans un village où il évite de peu d'être battu par le maire, et gros commerçant local, qu'il a humilié en déclinant une partie d'échecs. Dans l'affluent de la "Tête du Tigre", qui descend de la frontière avec le Brésil, il arrive chez les indigènes Sinanahuas, qui vont s'affronter aux ouvriers bûcherons d'une grande entreprise venue de Pucallpa. Qu'est donc devenu le jeune chercheur ? L'histoire dérive vers un scénario policier, où se confirme peu à peu la piste d'une séquestration neurochimique du jeune anthropologue afin de le détourner des projets menés par son propre Institut de recherche en collaboration avec des gestionnaires de multinationales.

01/2018

ActuaLitté

Beaux arts

Frans Krajcberg. Un artiste en résistance

Des feux de la Seconde Guerre mondiale à ceux de la déforestation en Amazonie, la vie de Frans Krajcberg s'inscrit au croisement des grands combats du XXe siècle. Juif polonais, il doit fuir devant l'invasion de son pays par les nazis. C'est le début d'une longue errance qui le mène de Pologne en Biélorussie, puis l'URSS, le Kazakhstan, la libération des camps et l'horreur de la découverte des cadavres calcinés. La paix le pousse vers l'ouest, Stuttgart puis Paris où prend forme sa vocation artistique. Mais c'est son arrivée au Brésil à partir de 1947, et surtout sa découverte de la forêt amazonienne qui va définitivement asseoir sa vocation en le confrontant au "grand impact de la nature", selon ses propres termes. Celle-ci devient sa première source d'inspiration, et bientôt le sens même d'un art qui se fait combat pour la défendre avec acharnement. La prise de conscience de la déforestation par le feu sous la pression agricole, la dépossession des Indiens qui s'ensuit sont autant de moments fondateurs. Bientôt, il ne conçoit plus son art qu'en proximité directe avec la nature : que ce soient ses peintures qui prennent pour support des éléments végétaux, ses pigments tous naturellement issus de la terre brésilienne, ou ses sculptures réalisées à partir des bois brûlés récupérés dans les forêts calcinées, l'art pour Frans Krajcberg s'inscrit au coeur même de sa relation à la nature et des outrages qu'elle subit quotidiennement.

06/2017

ActuaLitté

Témoins

Dans les forêts du paradis

Faisant le bilan de trente années de voyages, Tristan Savin découvre le but qu'il a toujours poursuivi : retrouver le paradis perdu. Cette quête spirituelle l'a conduit au Mexique, en Asie du Sud-Est, en Amazonie, à Bornéo, à Madagascar et dans les îles du Pacifique. Chacun de ses périples dans les dernières forêts vierges de la planète lui a permis de retrouver l'émerveillement de l'enfance. Conquis par la beauté d'un monde sauvage où chaque créature a sa place, il a entretenu une passion secrète pour les arbres mais aussi pour les peuples et la faune qu'ils abritent. Ce jardin des premiers temps de l'humanité, le voyageur l'a également cherché dans ses propres racines. Né dans un massif boisé des Vosges, au milieu des lacs et des rivières, il s'est installé en Bretagne pour retrouver cette complicité avec les arbres. Outre une méditation sur nos rapports à la nature, il nous offre ici le récit d'un parcours initiatique de toute une vie, à la recherche d'un paradis à reconquérir. Préface de Jean-Christophe Rufin, de l'Académie française Chemins partagés par Julien Blanc-Gras, Jean Lavoué et Marc Nagels AUTEUR Tristan Savin, grand reporter, chroniqueur littéraire et écrivain, dirige la revue de voyage Long Cours. Ses articles ont été publiés dans L'Express, Géo, Lire, Jeune Afrique. Il est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages parmi lesquels Dictionnaire des mots savants (Omnibus), Esprit des lieux (La Table Ronde), Au milieu de nulle part... et d'ailleurs (Arthaud poche).

04/2021

ActuaLitté

Littérature portugaise

Tupinilândia

Au coeur de l'Amazonie, loin de tout, Tupinilândia est un parc d'attractions construit dans le plus grand secret par un riche industriel, admirateur de Walt Disney, pour célébrer le Brésil et le retour de la démocratie à la fin des années 80. Le jour de l'inauguration, un groupe armé boucle le parc et prend 400 personnes en otages. Silence radio et télévision. Trente ans plus tard, un archéologue, qui ne cesse de répéter à ses étudiants qu'il faut abandonner toute idée de devenir un jour Indiana Jones, revient sur ces lieux avant qu'ils ne soient recouverts par le bassin d'un barrage. Il découvre à son arrivée une situation impensable : au milieu des vestiges du parc dévorés par la nature vit une colonie fasciste orwellienne. A la tête d'une troupe de jeunes gens ignorant tout du monde extérieur qu'ils croient dominé par le communisme, il va s'attaquer aux représentants d'une idéologie qu'il pensait disparue, avec une conviction et une habileté tirée de son addiction aux films d'aventures des années 80. Avec humour, intelligence et une imagination foisonnante, l'auteur renverse les clichés des romans d'aventures et des films d'action tout en réfléchissant sur l'ambiguïté de la nostalgie et les dangers du nationalisme. Une magnifique preuve que le plaisir de raconter une histoire extraordinaire servi par un talent littéraire remarquable peut se mettre au service d'une réflexion politique sur la mémoire, le populisme et la nostalgie.

03/2024

ActuaLitté

Brésil

Brésil. 11e édition. Avec 1 Plan détachable

Un guide entièrement repensé, en phase avec les nouvelles tendances du monde du voyage pour découvrir le Brésil : abondamment illustré pour offrir un avant-goût de la destination, clair et synthétique pour construire facilement son itinéraire, riche en conseils et astuces pour des expériences au plus près des habitants. Un guide de référence sur la destination, avec 9 auteurs mobilisés pour couvrir rien de moins que le plus grand pays tropical au monde. De sanctuaires faunistiques comme l'Amazonie et le Pantanal à des villes futuristes ou coloniales comme Brasília et São Luis, en passant par des contrées vouées corps et âme à la musique comme Rio de Janeiro et les plages de rêve émaillant le territoire : le Brésil dans ses moindres recoins. Des pages spéciales consacrées à la très riche culture afro-brésilienne, avec des focus sur le carnaval, le candomblé (la religion polythéiste afro-brésilienne) et la capoeira. Des pages entières sur les activités de plein air, l'un des points forts du pays, un spectaculaire terrain de jeux qui ravira les amateurs de sports nautiques (coup de projecteur sur le surf), de randonnée et d'escalade notamment, autant que les naturalistes en herbe. Des pages spéciales pour préparer son voyage (conseils de lecture, faire coïncider son voyage avec un grand rendez-vous culturel, que mettre dans sa valise, des suggestions d'itinéraires sur deux à trois semaines...). Un chapitre entier dédié aux délices culinaires du pays. Des conseils indispensables sur la santé et la sécurité dans le pays.

01/2024

ActuaLitté

Récits de voyage

La vie que j'ai voulue

Aventurier corse et écrivain français - prix Goncourt de la nouvelle 2015 - Patrice Franceschi est aussi aviateur, marin et philosophe politique. Depuis l'âge de dix-huit ans, il s'efforce "d'aventurer" la vie dans ses livres comme dans son existence. Ses romans, récits, nouvelles, poésies ou essais sont indissociables de son existence engagée, libre et tumultueuse, qui l'a mené dans le monde entier, d'expéditions scientifiques en équipées maritimes, et de guerres d'indépendances en révolutions populaires. Il s'est engagé de longues années dans les rangs de la résistance afghane combattant l'armée soviétique et a été un farouche défenseur des Kurdes de Syrie au cours de leur combat contre l'Etat islamique. Il a aussi vécu parmi les peuples indigènes des contrées les plus reculées, Pygmées du Congo, Papous de Nouvelle-Guinée, Indiens d'Amazonie, Nilotiques d'Afrique ou Saa du Vanuatu, et mené de nombreuses missions humanitaires dans les pays en guerre, de la Bosnie a la Somalie et du Rwanda au Soudan. En tant qu'aviateur, il a été le premier pilote à accomplir le tour du monde en U.L.M. dans les années 1980. Comme marin, il a été le capitaine de la jonque La Boudeuse puis du trois-mâts du même nom avec lesquels il a effectué une vingtaine d'expéditions autour du globe. Président d'honneur de la Société des explorateurs français et membre de la Société de philosophie des sciences, il est également officier de réserve et appartient au groupe prestigieux des écrivains de Marine. La vie que j'ai voulue est le récit en images de ce long parcours mouvementé parmi les hommes.

11/2019

ActuaLitté

Mer

Patrice Franceschi et la Boudeuse. 15 ans d'aventure autour du monde

La première image de la mer qu'ait retenue Patrice Franceschi est associée à celle d'un paquebot, quelque part sur la côte occidentale de l'Afrique. En 1998, il découvre celle qu'il a patiemment attendue : une jonque chinoise qui s'abîme d'ennui dans un port délabré du Cambodge. Deux années d'aventure sur les mers vont s'ensuivre. La Jonque sera baptisée La Boudeuse, du nom porté au XVIIIe siècle par la frégate de Bougainville. Elle cinglera les mers d'Asie et d'Océanie et mènera son équipage au service de la science : entomologistes, anthropologues, botanistes, ethnologues, géologues, volcanologues, géographes, spéléologues... se succèderont à bord. Mais c'était sans compter sur les fortunes de mer : en 2001, la Jonque fait naufrage. Patrice Franceschi ne baisse jamais pavillon. Il va, malgré les difficultés financières, se mettre immédiatement en quête d'un nouveau navire. Le Vida, grand voilier traditionnel fin et élancé, construit il y a près d'un siècle en Hollande, est rebaptisé : les aventures de La Boudeuse peuvent reprendre... A l'été 2004, l'équipage s'embarque pour un tour du monde de trois années à la rencontre des peuples de l'eau, tribus et communautés parmi les plus isolées sur terre. Depuis, La Boudeuse poursuit ses aventures. A l'automne 2009, elle a traversé l'Atlantique pour rejoindre l'Amazonie française et sillonné les espaces inexplorés de Guyane. Ce livre parcourt ces quinze années d'aventures à bord de deux navires qui n'en sont qu'un. Une vaste odyssée habitée par l'âme de cet équipage atypique, menée par un capitaine hors normes.

10/2015

ActuaLitté

Récits de voyage

Alexandre de Humboldt, l'eau et le feu

1799 : deux trentenaires européens quittent l'Espagne pour l'Amazonie, les Andes et le Mexique et en reviennent, quatre ans plus tard, après avoir rencontré Thomas Jefferson, président des Etats-Unis. Alexandre de Humboldt, géologue de métier, né à Berlin et Aimé Bonpland, médecin botaniste de La Rochelle ont réalisé l'une des plus extraordinaires explorations scientifiques de l'histoire. Ces deux naturalistes ont collecté une somme considérable de données physiques de la Terre, rapporté des milliers de plantes et d'échantillons de roches. Humboldt réfute l'idée que la nature est une horloge réglée au profit des humains. Il la considère comme une "entité animée par une même impulsion" . Il change le regard sur le monde autant que Galilée et Copernic au XVIe siècle et Einstein il y a cent ans. Précurseur de l'anthropocène qu'il a théorisé dans Cosmos, Humboldt était "l'homme le plus connu de son époque après Napoléon" . Il a vécu le tiers de sa vie à Paris, alors capitale scientifique du monde, puis il est tombé dans l'oubli comme si ses idées s'étaient imposées par osmose, selon sa biographe Andrea Wulf. De fait, il est considéré comme l'un des fondateurs de la géophysique, de l'anthropologie, de l'économie politique et de la géographie. "Aristote des temps modernes" , il a laissé une oeuvre considérable qui a inspiré les grands théoriciens de l'écologie. Sur l'eau des océans et des fleuves, et avec le feu des volcans et des montagnes, Humboldt donne avec ce voyage une leçon qui résonne plus que jamais dans l'actualité du changement climatique.

11/2022

ActuaLitté

Littérature française

Eygues ou le clocher fêlé

Eidge 54 est natif de l'Eure plus précisément de Gisors, porte du Vexin Normand. Après des études laborieuses, il montra son savoir-faire dans un domaine des métiers de bouche, et plus particulièrement en cuisine. Après un CAP, et quelques concours plus loin dont celui du MACF, il se retrouve cuisinier d'un 5 galons panachés sur le pacifique, dans la royale. La vie s'enchaine avec les voyages et son intérêt pour les marchés du monde. De Tahiti à Singapour, ou encore de Mandalay à Johannesburg, d'Iquitos à Bangkok, de Santarem à Nairobi, de Los Angeles à Chichicastenango, de Manilles à Bora bora, de Colombo à Sao Paulo, de Taiwan a Nuku Hiva, de New Dehli à Lima, de Manaus à Amman, de Cape Town à Kuala Lumpur etc etc... Les marchés sont une richesse pour la découverte du cuisinier !!! Une vie trépidante derrière les pianos, avec cette volonté de ne pas rester au même endroit. Institutions politiques, Sénat, Cercle républicain, un passage en gérance, puis des postes comme chef de club au service des dirigeants du CAC 40, des missions chez les grands traiteurs, Lenôtre ou encore Potel et Chabot. De Roland Garros au Bourget, sur des missions pointues ou des mariages dans divers châteaux, des missions plus emblématiques les unes que les autres, mais toujours avec l'engouement de satisfaire le client. Et puis des voyages à l'autre bout du monde, une vie de cuisinier bien remplie. L'auteur est au crépuscule de Sa carrière, restant toutefois acossoldahors.... Eidge 54 pour les Indiens Alter-do-Chão en Amazonie.

06/2022

ActuaLitté

Généralités

Mes aventuriers excentriques. De Marie Laveau, reine vaudou, au véritable Dracula

Mes aventuriers excentriques, tout est dit dans le titre ! En effet, dans son nouvel ouvrage, Michel de Grèce peint ses personnages historiques chéris, figures connues et moins connus, mésestimées par les historiens et la mémoire collective. Certains sont des ancêtres de l'auteur, mal jugés, comme Ferdinand Ier roi des Deux-Siciles, Louis-Philippe roi des Français ou des souverains méconnus, tels Rodolphe II Empereur du Saint Empire, protecteur d'Arcimboldo et de Tycho Brahe, ou Gustave III de Suède. Mes aventuriers excentriques c'est aussi le charme, la poésie des explorateurs oubliés, tels Perry Fawcett le premier explorateur de l'Amazonie, László Almásy, le héros du film Le patient anglais, mais aussi de ces femmes extraordinaires comme Marie Laveau, prêtresse vaudou vengeresse, Zoé Porphyrogénète, impératrice byzantine aux multiples époux, ou La Palatine dont l'auteur évoque avec empathie et fantaisie la forte personnalité. Au carrefour de l'Orient et de l'Occident, de l'Ancien et du Nouveau monde, de la cruauté et du sens politique, chacun de ses personnages séduit par sa liberté, son indifférence aux coups bas du destin et sa faculté visionnaire. Mes aventuriers excentriques c'est avant tout la personnalité piquante de Michel de Grèce. Avec un brin d'humour et d'émotion, chaque portrait révèle petit à petit des souvenirs d'enfance de l'auteur : les anecdotes personnelles se mêlent aux voyages et aux rencontres, laissant ainsi deviner une vie consacrée à la quête des origines et à l'amour des fantômes. Michel de Grèce rend ses couleurs au temps et en conteur si personnel de l'Histoire, il nous emporte avec lui au fil de ces destins individuels.

11/2021

ActuaLitté

Colombie

Colombie. Edition 2023-2024

Nouvelle mise à jour du Routard, le guide de voyage n°1 en France ! Avec la paix retrouvée, tout est réuni pour faire de la Colombie une des plus belles destinations d'Amérique du Sud : cimes à 5 000 m, plages des Caraïbes, Amazonie mythique, faune et flore d'une grande richesse, plaines infinies et déserts... Sans oublier les cités coloniales et l'histoire de ce peuple chaleureux. Dans Le Routard Colombie, mis à jour par nos spécialistes, vous trouverez : - Une première partie en couleurs pour découvrir le pays à l'aide de photos et de cartes illustrant les coups de coeur de nos auteurs ; - des itinéraires thématiques et géographiques, avec toutes les infos et astuces dont vous avez besoin pour réussir et profiter pleinement de votre voyage ; - des activités (à Bogotá, se balader dans La Candelaria, quartier d'époque coloniale, s'initier au rafting, à l'escalade, au kayak, au parapente, à San Gil, capitale des sports d'aventure...), des visites (au Museo del Oro, le plus grand musée de l'or au monde, admirer les magnifiques trésors d'époque précolombienne, tomber sous le charme de Barichara, petite ville coloniale classée parmi les plus jolies de Colombie...), à partager en famille, entre amis ou en solo ; - plus de 40 cartes et plans avec toutes les bonnes adresses du Routard positionnées ; - et, bien sûr, le meilleur de la destination et des pas de côté pour découvrir la Colombie hors des sentiers battus... Merci à tous les Routards qui sont solidaires de nos convictions depuis 50 ans : liberté et indépendance d'esprit ; découverte et partage ; sincérité, tolérance et respect des autres.

05/2023

ActuaLitté

Littérature française

Les ambitions désavouées

Comment vivre ambitieusement le désaveu que la société vous manifeste, alors que vous refusez avec tant d'obstination les apparences de la réussite qu'elle aurait tant voulu vous imposer ? C'est ce paradoxe qui va pousser le jeune Léo Tigerman, promis à une brillante carrière, à n'accepter qu'un obscur poste d'attaché culturel au Pérou. Il y rencontrera un écrivain d'origine hongroise, réputé mort depuis dix ans, Deszö Krauss, qui vit sous un faux nom et qui tient un hôtel louche, le Transylvania, au cœur de l'Amazonie, en amont d'Iquitos. Avec Krauss, Léo aura, en pleine jungle, trois conversations décisives : sur la mort et le pourrissement, sur la toute-puissance de la nature contre la vanité des entreprises humaines, sur l'amour ou le commerce des femmes, et l'usage qu'on doit en faire. Ce sont désormais le reniement des ambitions sociales et le goût pour la déchéance qui vont gouverner sa vie. En effet, Miss Fawcett, la petite Indienne Aya, Marika - son seul amour de jeunesse, qu'il contraindra, pour la dégoûter de lui, à de sinistres débauches -, puis, de retour à Paris, Isa, la jeune prostituée, ne seront que les facettes intempestives du grand jeu qui se dessine : la quête inassouvie du roman des origines, qui liera à nouveau Léo à sa sœur Mina, pour le pire, disons... Dans ce roman d'apprentissage à la profusion baroque, qui prend les grandes espérances à contresens, la fascination du naufrage implique l'existence d'un îlot salvateur : mais Léo saura-t-il à temps y prendre pied ?

01/2003

ActuaLitté

Récits de voyage

Bienvenue à Tchernobyl. Un tour du monde des lieux les plus pollués de la planète

Comment éviter les foules de touristes qui gâchent bien souvent nos vacances ? En partant à la découverte des villes oubliées des guides touristiques, des lieux ignorés des voyagistes, des endroits honteusement cachés par les gouvernements ou trop tristement célèbres. Tel est le projet insolite d'Andrew Blackwell qui, avec pour toutes armes sa curiosité et son sens de l'humour, part à l'assaut des zones les plus polluées de la planète : Tchernobyl et ses environs, les villes pétrolières nord-américaines (Fort McCurray en Alberta ; Port Arthur au Texas), le quartier de Brooklyn à New York, la Grande Plaque de déchets du Pacifique nord, le Las Vegas wash, qui recueille les eaux usées de la ville, les plantations de soja en Amazonie, la ville minière de Linfen en Chine, la rivière Yamuna en Inde, ou encore la région de Fukushima… Désolation radioactive, eaux fétides des rivières sacrées, déchets électroniques, pollution pétrolière ou déforestation, l'auteur veut comprendre (comment fonctionne la fission nucléaire ? comment procède-t-on au forage du pétrole ?), juger par lui-même, sortir de l'abstraction et du politiquement correct les discours écologistes, expérimenter en direct l'urgence de la situation. L'enquête mondiale se double d'un journal de voyage, très personnel, empli d'anecdotes, de doutes, et d'humour grinçant : la leçon de ce voyage n'est-elle pas de nous apprendre à regarder la planète comme elle est désormais : sale ? La dégradation de notre environnement ne serait pas la fin du monde, mais la création d'un bien étrange nouveau monde… et les débuts d'un éco-tourisme d'un genre totalement inédit.

02/2013

ActuaLitté

Littérature portugaise

Ce qui m'appartient

José, alias Didi, est chauffeur de poids lourd à la retraite. Lorsqu'on lui diagnostique un cancer, son fils décide de recueillir ses paroles pour mettre à l'écrit sa vie, celle d'un père qui a contribué à construire le Brésil moderne en arpentant les routes du pays. Né en 1940 dans une famille d'origine italienne, il a grandi au milieu d'une fratrie de neuf enfants. Il devient routier à l'âge de 20 ans et va traverser toute la seconde moitié du XXème siècle au volant de son camion : les dictatures militaires, l'explosion économique du Brésil, mais aussi la destruction progressive de l'Amazonie. Sur la route il y a la grande solitude, la camaraderie, les dangers de la fatigue, et puis les siens qu'on abandonne pendant des semaines entières. Chez lui, l'attendent sa femme et son fils - José Henrique. En entrelaçant le récit ému d'un fils inquiet par la maladie de son père et les histoires d'un chauffeur transportant les marchandises nécessaires à la modernisation du Brésil, l'auteur de Ce qui m'appartient nous livre un témoignage bouleversant sur son père et son pays. En partant d'un projet intime, c'est en réalité à un voyage beaucoup plus ample que nous assistons - le difficile ascenseur social dans un régime autoritaire et raciste, la violence faite aux forêts ainsi qu'aux peuples autochtones, et puis le cancer. Ce qui m'appartient est la déclaration d'amour d'un fils, d'un citoyen, un magnifique récit en cours de traduction dans le monde entier. Traduit du portugais (Brésil) par Keylla Barbosa et Pierre Marlière

04/2024

ActuaLitté

Poésie

Femme, je t'aime - Poésie

Coincés entre passé et oubli, les souvenirs ressemblent à ces rushes que les cinéastes abandonnent au fond d'un tiroir. Et pour cause. La nostalgie qui les véhicule appelle en général le lyrisme de la résignation et de grands lamentos sentimentaux. Léo Mira, lui, ne cède pas à cette facilité. Il nous émeut d'autant plus qu'il parvient, au détour de chaque poème, à faire surgir les rues et la forêt de notre idéale Guyane, ses cours inondées d'eau et ses squares assommés de soleil. Mieux. Sur les pas de la déambulation, il va croiser le destin qui distribue le bonheur amoureux. Parfois, Léo Mira intervient entre les vers, pour les prolonger, à la manière toute introspective de Pablo Neruda. Mais ici l'intervention dépasse toujours le simple commentaire, et fait dévier l'attention du lecteur vers un point très éloigné, un détail matériel, un souvenir, une idée. Toujours ce contre-pied, ce contrechamp qui nous avait tant séduit dans - Le Petit Prince d'Amazonie - ou - La Sirène d'Awala. Dans ces deux livres, Léo Mira avait beau brider son émotion, freiner ses mots, on sentait bien que le pari était gagné et que le fameux style, fait de phrases courtes, d'adjectifs incisifs, de paragraphes brefs et de mots d'auteur, était là. Ce style, dans - Femme je t'aime -, explose littéralement. C'est d'ailleurs grâce à lui que Léo Mira peut, sans coup férir, chalouper entre passé et présent, subjectif et objectif, ton soutenu et ton ordinaire, action et introspection et surtout travestir la position du narrateur, auquel il donne alternativement le rôle de confident, de juge, d'allié, d'adversaire, de témoin neutre ou engagé. Lisez séance tenante ce petit livre raffiné, peuplé de sublimes silhouettes féminines. René Ladouceur, Journaliste, Responsable de la communication à la CCI Guyane

06/2018

ActuaLitté

Mer

Avant la dernière ligne droite

Patrice Franceschi mène plusieurs vies de front...Corse né à Toulon en 1954, il commence ses premiers voyages à l'âge de trois mois dans les bagages de son père, un jeune officier parachutiste qui part pour l'Afrique. C'est le début d'une longue série d'aventures. Son père lui avait dit : " Aventurier ? Ce n'est pas un métier ! " A vingt ans, il fugue en Guyane. Il ne revient que pour monter une expédition au Congo, où il manque mourir. Il descend le Nil à pied, s'attaque aux pentes de l'Everest, s'aventure en Amazonie. Et trois décennies durant, tout en écrivant et en réalisant des documentaires, il effectue des dizaines d'expéditions, et autant de missions humanitaires. Il participe au sauvetage des boat people sur L'Ile de Lumière en mer de Chine. Et dans les années 1980, il s'engage auprès des guérilleros afghans. Il réalise le premier tour du monde en ULM (1984-87). À partir de 1999, il mène à bord de sa jonque La Boudeuse de longues campagnes d'exploration dans l'esprit des voyages du siècle des Lumières. Après avoir perdu son navire dans un naufrage, il rachète un trois-mâts suédois et repart avec son équipage autour du monde, à la découverte des peuples de l'eau. En 2009, avec une lettre de mission officielle, La Boudeuse et son capitaine se lancent dans de nouvelles expéditions vers l'Amérique du Sud et les îles du Pacifique... Entretemps il a entamé de longues études de philosophie, parce qu'être aventurier, " ce n'est pas un travail musculaire mais cérébral ". Il est l'auteur de plus de vingt livres récits, romans, recueils de poésies, nouvelles, essais et signe là son autobiographie.

05/2012

ActuaLitté

Royaume-Uni

Roger, héros, traître et sodomite

En 1903, alors consul britannique, Roger Casement enquête sur les atrocités commises dans le Congo du roi Léopold de Belgique. Le rapport qu'il en tire le rend célèbre. En 1910, il débarque en Amazonie pour dénoncer les exactions contre les Indiens. Anobli par le roi, il est considéré comme l'un des plus grands héros du Royaume-Uni. Coup de tonnerre en 1914. Il est à Berlin. Devenu militant de la cause irlandaise, il y négocie l'appui militaire de l'Allemagne à l'indépendance de son île natale. Aux yeux des Anglais, le héros est désormais un traître. Quand elle réussit à le capturer, en 1916, la police britannique est prête à tout pour le salir, y compris à utiliser contre lui de mystérieux documents : cinq agendas où il a noté avec force détails ses centaines de rencontres avec des jeunes hommes... Adulé en Irlande, longtemps haï au Royaume-Uni, Roger Casement est quasiment inconnu en France. Quelle erreur ! Il n'y a pas de destin plus en prise avec les préoccupations de notre XXIe siècle, hanté par le bilan de la colonisation, la question de l'identité nationale ou celle de l'orientation sexuelle. Avec Roger, héros, traître et sodomite, récit historique haletant où tout est vrai, François Reynaert signe un formidable livre sur le sens de l'engagement. François Reynaert est journaliste et écrivain. De Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises (2010), une histoire de France antinationaliste, jusqu'à Voyage en Europe (2019), il s'est imposé comme le passeur, auprès du grand public, des recherches historiques les plus récentes. Dans ce nouveau livre, il nous fait comprendre l'Histoire en nous racontant une histoire.

09/2021

ActuaLitté

Ethnologie

LA PRODUCTION DU CORPS. Approches anthropologiques et historiques

Jusqu'à quel point le corps fait-il l'identité d'un être humain ? Et pour combien de temps si quelque chose survit de lui, après sa mort, et qui n'est plus tout à fait son corps ? Dans toutes les cultures il semble que l'humanité, sous des formes diverses, fut amenée à se représenter l'être humain comme composé de deux parts: une part périssable et une part qui continue d'agir bien au-delà de la mort, même si elle n'est pas immortelle. Ces deux parts ne se réduisent pas nécessairement à "un" corps et "une" âme. Chez les Yanomami d'Amazonie tout individu a deux corps, son corps visible et un double animal, invisible, mais qui meurt quand l'autre meurt. Chez les Maenge de Nouvelle-Guinée l'individu a deux âmes, même s'il n'a qu'un seul corps. Comment comprendre ce qui est divisible et indivisible dans l'individu ? Et qui fabrique le corps des humains ? Suffit-il d'un homme et d'une femme, et quel est l'apport de chacun dans la composition d'un troisième ? Beaucoup de sociétés pensent qu'il faut plus de deux êtres humains pour faire un être humain. Il faut que l'esprit d'un ancêtre, ou l'action d'un dieu viennent sinon animer ce corps, du moins le rendre complet, l'achever. Chacun naît donc, avec inscrit à l'intérieur de soi, formant comme une sorte d'intimité impersonnelle, un ensemble d'idées, d'images, de valeurs, par lesquelles s'impriment dans son corps l'ordre ou les désordres qui règnent dans sa société. Seize anthropologues et historiens ont exploré ces réalités culturelles dispersées dans l'espace et dans le temps.

01/1998

ActuaLitté

Biodiversité, nature

Une zad au xixeme siecle. La forêt de Fontainebleau et George Sand

Les Parisiens déconfinés profitant des charmes de la forêt de Fontainebleau ignorent souvent qu'ils la doivent à une sorte de ZAD constituée, au XIXe siècle, par les peintres de Barbizon et la célèbre romancière George Sand. Dès 1840 en effet, l'Etat décide d'y abattre des arbres centenaires et de planter à leur place des pins, de meilleur rapport. Des jeunes gens s'élèvent alors contre cette décision et entendent bien lutter, au nom de l'art, pour préserver la forêt. Tout comme les actuels faucheurs de maïs OGM, ils vont la nuit arracher les pieds de pin ! S'ensuivent un procès et une habile campagne de presse menée par les activistes, qui, à la stupéfaction générale, l'emporteront ! Le premier parc naturel au monde est né à Fontainebleau, bien avant celui de Yellowstone aux Etats-Unis (1872). En 1872, l'Etat est de nouveau prêt à abattre la forêt pour payer les dommages de la guerre de 1870. C'est au tour de George Sand de se mobiliser. Dans une magnifique tribune de douze pages parue dans le journal Le Temps, elle écrit le premier texte résolument écologique en France. Elle annonce que la déforestation assèche la planète, elle pointe (déjà) la surexploitation des ressources, la déforestation en Amazonie... La forêt, à ses yeux, est un bien incessible, propriété de l'humanité, non de l'Etat ou des riches. Elle obtiendra gain de cause au terme de ce combat qui fait d'elle la première des écoféministes. Patrick Scheyder revient sur cette histoire méconnue capable d'inspirer les jeunes générations (et les moins jeunes), qui trouveront dans cette ZAD du siècle romantique les racines d'une conscience sensible de la nature.

04/2022

ActuaLitté

Histoire de France

André Bach . Carnets de guerre (1914-1916)

Né à Paris le 30 octobre 1888, André Bach entra tôt dans la vie active et fut un autodidacte. Passionné de sport, il fit son service militaire aux 3èmes zouaves et participa à la pacification du Maroc. Il en revint sergent et décoré de la Médaille du Maroc. Employé de commerce, il voyagea en Amérique latine, jusqu’en Amazonie, en Angleterre, au Portugal ; il parlait et écrivait l’anglais, l’allemand, l’espagnol, le portugais. En 1914, il rejoint les 4èmes zouaves, régiment d’élite et participe aux durs combats de l’Aisne. Il connut les tranchées inondées, le froid glacial, les rats… A Douaumont, il reçoit sa troisième blessure et fut amputé du bras gauche. Il finit la guerre lieutenant, Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre avec palmes. Rendu à la vie civile, il se tourna vers le journalisme et devient dans les années Trente le Rédacteur en Chef de L’Indépendant des Basses Pyrénées. En dépit de son invalidité, il poursuit une carrière sportive au Cyclo-Club de Béarn, s’illustrant dans l’ascension des cols pyrénéens. A la veille de la Seconde Guerre Mondiale, il demanda à nouveau à servir la France et se proposa comme interprète auprès du Corps expéditionnaire Anglais. Révolté par l’armistice, anglophile, il n’est pas invraisemblable qu’il ait été un agent de l’Intelligence Service et entra en Résistance dès 1940 : d’abord passeur de courriers, puis passeur d’hommes. Il fit deux voyages, de Pau en Savoie, à bicyclette, pour exfiltrer vers la Suisse des Israélites et des Résistants. Dénoncé, arrêté par la Gestapo, il fut déporté à Buchenwald en 1943. A la veille de la Libération du camp il subit le calvaire d’une "marche à la mort". Il décéda le 10 mai 1945, en Lorraine, terre de ses lointains ancêtres.

10/2013

ActuaLitté

Policiers historiques

Les Feux du Talion

En ce printemps de l'année 1971, un inconnu venu des forêts lointaines de l'Amazonie sème la mort aux quatre coins de la France. Ses crimes semblent toujours obéir à un même rituel car ses victimes, de jeunes adolescents, périssent toutes par le feu : tel supplicié trouvera une fin horrible sur une barque embrasée dérivant sur la Seine, un autre grillera entre des grumes de bois exotiques sur un môle du port de La Pallice, un troisième mourra entre les boiseries d'un confessionnal, au coeur d'une abbaye médiévale... L'inspecteur Abel Heme, secondé par son vieil ami Alberto Amatt, est chargé de l'enquête. Les deux hommes doivent découvrir l'identité du tueur afin de l'empêcher de finir son oeuvre funeste. Pour cela, ils devront remonter le temps et interroger le passé sanglant de l'année algérienne de 1962. En effet, les racines de ce drame remontent aux derniers soubresauts de la lutte entre les nationalistes français et le FLN aidé par l'Etat français. La tâche sera ardue car Helme et Amatt seront confrontés à un génie du crime qui semble avoir tout prévu jusque dans les moindres détails. Et la mission est d'autant plus complexe que le criminel ne paraît pas animé par de vils desseins, son objectif est au contraire teinté par la puissance d'une vision idéale de la justice... Né à Oran en 1948 dans une famille espagnole, Andrès Serrano a connu l'exode de 1962 avant de s'installer en France avec sa famille. Musicien professionnel, il est devenu professeur d'histoire à 38 ans. Son premier roman, In fine mundi, a reçu le prix Historia du polar historique en 2022.

05/2023

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

Les forêts du bassin du Congo et l'adaptation aux changements climatiques

En Afrique centrale, le Bassin du Congo représente le deuxième espace forestier du monde après l’Amazonie. Bien que les forêts et les communautés forestières soient d’une grande sensibilité aux variations climatiques, très peu d’attention a été portée aux formes de l’adaptation en cours. Les services (conservation de biodiversité, stockage du carbone, recyclage de l’eau) et les produits, en particulier non ligneux, sont délivrés par la forêt au rythme des saisons pour le bien des communautés locales, nationales et internationales. La production de ces biens et services n’est pas à l’abri des aléas du climat. Il serait donc illusoire de penser que l’on peut gérer durablement la biodiversité forestière et stocker le carbone forestier sans penser à l’adaptation aux variations du climat. Dans la mise en oeuvre de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, cet ouvrage met l’accent sur l’adaptation à un moment où la réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts ainsi que l’augmentation des stocks de carbone forestier (REDD+) ont pris une place importante dans l’agenda de la sous-région. À partir de l’exemple de l’Afrique centrale, ce livre réunissant les meilleurs spécialistes des disciplines concernées est fondateur, initiant la réflexion et l’action dans le domaine de la forêt et de l’adaptation au changement. En révélant les variabilités passées et les enjeux de la prévision climatique, il souligne l’urgente nécessité d’une intégration résolue et concertée des forêts dans les politiques d’adaptation aux changements du climat et aussi d’une intégration de l’adaptation dans les politiques forestières. Denis Jean Sonwa est chercheur au Centre pour la Recherche forestière internationale (CIFOR), Programme « Forêts et environnement ». Ses travaux portent sur l’écologie forestière, les forêts et les changements climatiques. Johnson Ndi Nkem est conseiller au programme « Changement climatique & développement », CCDARE « Climate Change Adaptation & Development Initiative », du PNUD, Nairobi.

01/2014

ActuaLitté

Thèmes photo

Sebastiao Salgado. Territoires et vies

" Sebastiao Salgado nous livre un portrait de notre monde qui parle de la voix la plus rare qui soit, cette voix qui nous dit des choses que nous ne voulons pas savoir, des choses, peut-être, que nous ne savons pas appréhender, mais qui, lorsqu'on nous les dit, s'imposent instantanément comme vraies " (Salman Rushdie, préface). Les cent trente-six images sélectionnées pour l'exposition que la Bibliothèque nationale de France consacre à ce grand photographe dans le cadre de l'année du Brésil, témoignent de l'action de l'homme sur son milieu naturel ou, au rebours, de l'adaptation de ce dernier aux données d'un environnement en mutation. Qu'il s'agisse de la vie simple et rude des paysans d'Amérique latine ou des Indiens d'Amazonie, de la condition des orpailleurs de la Serra Pelada, du prolétariat urbain issu d'un exode rural massif, de la difficile survie des populations d'Afrique menacées par la guerre et décimées par la famine, jusqu'à cette nature originelle et intacte que donnent à découvrir ses récents travaux, le photographe affirme avec force son souci d'informer et d'inciter à la prise de conscience. Ayant exploré tous les continents, et revenant sur son enfance dans un entretien exclusif avec le Brésilien Joaquim Marçal de Andrade, Sebastiào Salgado évoque en effet son propre rapport au " territoire " : " Il y a une chose très importante pour moi et qui, parfois, n'est pas bien comprise : c'est la question de la dimension de mes projets, le vaste territoire qu'ils couvrent. C'est parce que je viens d'un pays qui est grand comme l'Europe. Je m'y suis habitué... Si l'on va de Paris en Russie, c'est comme d'aller du Minas Gerais jusqu'à São Paulo, c'est un peu comme d'aller de ma ville jusqu'à Bahia. Ces grandes dimensions je les connais depuis que je suis tout enfant. "

10/2005

ActuaLitté

Littérature française

D'une Guyane. Le Singe rouge & La Biche Blanc

L'Amazonie française, qui ne se résume pas au mythique "enfer vert" de la forêt et des fleuves, alimente un imaginaire souvent fantasmatique. L'homme, ce chasseur, y a entamé un voyage, exploration également littéraire de la forêt originelle qui semble le happer en sa solitude au fil d'un itinéraire dont nous finissons par nous demander, presque envoûtés, s'il a jamais un jour réellement été tracé. Dans la forêt guyanaise vit ainsi le marcheur, subsistant de pêche et de chasse, d'aliments prélevés au hasard de ses tribulations. La verdure s'élance, se soulève, puis verse, décroît, décline, choit au long cours de vastes cycles. Le souvenir d'une inconnue faisant bientôt corps avec la selve s'évanouit, tandis que la marche est lente et que la forêt se livre dans ses moindres détails. Ou bien devrait-on parler d'une lente perambulation au cours de laquelle la marche devient divagation, le désir toujours plus inassouvi, la mémoire, toujours plus défaillante et l'expédition, une traversée poétique ? "C'est ainsi qu'on lui proposa un jour d'emmener une seule personne, mais pour un long périple sur la Mana, cette magnifique rivière qui conserve encore intacts nombre de ses sortilèges. N'ayant rien de plus attrayant en vue, il accepta, décidant de ne prendre aucun de ses coéquipiers d'occasion, le Boni Titou, le Hmong Tcho ou Basilio l'Indien brésilien ; la coque d'aluminium suffirait à un équipage si réduit, même si le petit hors-bord rendrait les premières journées fastidieuses sur les eaux encore vastes et fréquentées — ce qui lui importait personnellement était d'être sur l'eau, et tant pis si le vacancier en quête d'aventure en pâtissait. C'était en fait une excellente occasion de vadrouille, essence payée, dans les hauts du fleuve : pourvu que son client ne soit point trop pénible à vivre, il pourrait même, sous prétexte d'excursion, faire cette reconnaissance projetée depuis longtemps sur certaine branche perdue des mémoires, et où cependant l'épopée de l'or avait culminé autrefois. Jusqu'à ce que, la date du départ lui ayant été précisée, il apprît que ce passager était une femme."

06/2021

ActuaLitté

Thèmes photo

Congo. Une lutte sublime, Edition bilingue français-anglais

Créé en 2009 par la Fondation Carmignac, le Prix Carmignac du photojournalisme a pour mission de soutenir, chaque année, la production d'un reportage photographique et journalistique d'investigation dans une région où "les libertés et droits fondamentaux sont menacés" . En 2020, le 11e Prix a été remis au photojournaliste canadien Finbarr O'Reilly pour son projet de reportage en République démocratique du Congo. Entamé en 2020 mais vite interrompu par l'irruption de la pandémie du coronavirus, le reportage a repris au premier semestre 2021. Le projet soutenu se propose d'explorer les défis humains, sociaux et écologiques que le Congo affronte aujourd'hui, en documentant les dures réalités et les immenses défis qui freinent l'essor d'un pays exploité depuis des générations. Grand comme quatre fois la France, la RDC est un pays-continent irrigué par le fleuve Congo. Il concentre d'immenses richesses naturelles et minérales : plus grande forêt pluviale après l'Amazonie, premier producteur de cobalt et de coltan (métaux stratégiques de nos équipements électroniques), deuxième producteur de diamants... Mais le pays, déchiré par des conflits intercommunautaires et politiques récurrents, accumule misères, épidémies et affrontements sanglants. La République démocratique du Congo présente l'un des indices de développement humain (IDH) les plus faibles au monde. Son alphabétisation est en hausse mais sa santé publique à l'abandon, et les violences faites aux femmes et aux enfants y sont endémiques. Le pays possède les plus grandes ressources en eau douce d'Afrique mais a le plus faible taux d'accès à l'eau potable. C'est aussi le moins bien loti en matière d'infrastructures de transport de la planète et un des tristes champions de la déforestation et de l'accaparement des terres et des matières premières. Ce projet fait également entrevoir des raisons d'espérer pour les 90 millions d'habitants de la République démocratique du Congo, dont 60 % ont moins de 20 ans : initiatives dans l'éducation et la santé, actions de préservation de la faune, et luttes contre les trafics, la corruption et la mainmise de quelques individus et des multinationales sur les exploitations minières.

06/2022

ActuaLitté

Brésil

Cauchemar brésilien. Histoire d'un grand pays et de son dictateur

" Palmito " , " Gros Cheval " , " le Mythe " " Trump des tropiques " , on ne compte plus les surnoms dont les Brésiliens ont affublé leur président. Elu en 2018 à la suite d'une campagne marquée par la violence, la haine des élites et une tentative d'assassinat, Jair Bolsonaro, est le premier président d'extrême droite à s'installer à Brasilia. C'est la stupeur, le peuple brésilien se déchire, doute, s'interroge. Comment un homme qui voue un tel culte à la dictature militaire, clame haut fort son ignorance de la chose publique et de l'économie, qui méprise les femmes, les institutions, la nature, l'écologie et insulte sans vergogne les homosexuels, les noirs et les métisses, a-t-il pu triompher ? De la pandémie de covid-19 qui a fait plus de 600 000 victimes au Brésil aux immenses brasiers qui ont dévasté l'Amazonie, des tentatives de coup d'Etat aux coups de sang à répétition, jamais dans l'histoire moderne une grande démocratie n'avait porté pareil personnage au pouvoir. En quatre ans d'un mandat furieux et ubuesque, Jair Bolsonaro aura été l'homme de toutes les outrances, de toutes les transgressions. En comparaison, des personnalités aussi polémiques que Viktor Orban, Nigel Farage, Eric Zemmour Matteo Salvini ou Donald Trump prennent des airs de pâles nationalistes. Mais qui est Jair Bolsonaro ? Un clown triomphant manipulé par l'armée ou un autocrate qui décime son propre peuple ? De quoi est-il le nom ? Et que dit-il sur le Brésil, sur notre époque, sur l'état des médias et des démocraties ? Bruno Meyerfeld, franco-brésilien et correspondant du journal Le Monde au Brésil, a mené l'enquête et retrace les grands évènements de son mandat ainsi que l'itinéraire de ce personnage haut en couleurs, depuis son enfance jusqu'à son arrivée au pouvoir. Il dévoile le quotidien de ce président insomniaque et paranoïaque au sein du palais de l'Aurore, résidence des chefs de l'Etat brésilien. Une plongée dans la folie au pouvoir et la découverte d'un pays hors du commun. Entre lumière et ombre.

09/2022

ActuaLitté

Réalité virtuelle

Métavers. Et s'il avait toujours existé ?

Le cinéaste Jan Kounen et Romuald Leterrier, tous deux grands spécialistes du chamanisme, co-signent ici une réflexion pour une harmonisation entre sciences, technologies et spiritualités. Pourquoi un ouvrage sur le Métavers coécrit par deux fervents défenseurs de la cause écologique, deux amoureux de la protection de la biodiversité, des peuples natifs et de leurs savoirs traditionnels ? Le cinéaste Jan Kounen et Romuald Leterrier, tous les deux grands spécialistes du chamanisme, co-signent ici une réflexion pour une harmonisation entre sciences, technologies et spiritualités. A travers ce livre, ils démontrent les liens entre technologie et nature, loin de toute pensée binaire. Ils se sont intéressés à la façon dont une technologie matérialiste pourrait contribuer à faire advenir un paradigme idéaliste-spirituel donnant une place centrale à la conscience. Au fil de leurs propos, nous verrons combien il est urgent de réinvestir les outils numériques avec de la conscience, de l'éthique, de l'altruisme, de la coopération. Tout au long de cet ouvrage se déploie une analyse des liens entre les technologies informatiques et les univers du chamanisme. Les auteurs nous emmènent dans une vertigineuse exploration allant des jungles de l'Amazonie aux derniers développements de l'IA, aux méandres de l'inconscient collectif et de l'âme du monde, à la rencontre des esprits et des archétypes. Par cette mise en perspective, entre spiritualité et technologie, ils tentent de faire entrevoir un nouveau monde numérique dans lequel la conscience serait centrale. Alors, bien sûr, leur vision du métavers n'est pas celle des GAFA ou du transhumanisme ! Les auteurs sont convaincus qu'il est important de ne pas tourner le dos à la technologie. L'enjeu et la perspective de ce livre sont d'offrir une résistance aux ambitions toujours plus mercantiles d'une certaine minorité dominante. Critiquer la technologie ou lui tourner le dos est une erreur. Nous devons collectivement utiliser les outils du matérialisme pour mettre clairement en évidence ses limites. Notre proposition est de concevoir ce que serait la quintessence de la technologie au service d'un monde plus conscient, dans une société post-matérialiste. C'est dans cet état d'esprit emprunt des savoirs issus des peuples natifs, que se dessine le métavers du futur. Un futur idéal où fusionnent la technologie et les pensées multiples de notre humanité en reliance avec le vivant dans son unité.

11/2023

ActuaLitté

Seinen/Homme

The Big Wall

Il a fait du style alpin son art de grimper et le solo sa voie de prédilection. Le destin incroyable de Yasushi Yamanoi, plus grand alpiniste japonais contemporain, auteur de nombreuses premières, Piolet d'or pour l'ensemble de sa carrière en 2021, a inspiré l'écriture de ce manga signé Yöji Kamata et Kunihiko Yokomizo, maîtres du genre. The Big Wall, dans la même veine que le célèbre Sommet des Dieux de Jirõ Taniguchi, suit les aventures de Senju, jeune peintre et alpiniste de renom, mandaté pour retrouver les effets personnels d'un homme de 25 ans, fils illégitime d'un homme de pouvoir, qui a disparu sur les pentes de l'Everest C'est la première fois qu'il retourne à l'Everest depuis le drame... . Trois ans plus tôt, après une tentative avec le grand alpiniste Fukada, il reviendra seul... Hanté par ses démons, il comprend qu'il n'a d'autre choix que de dire oui. Cette autofiction nous plonge au coeur de l'hiver himalayen. Les destins s'y croisent et parfois s'y retrouvent, la vie et la mort s'y défient en permanence et la passion dicte les règles d'une pratique où l'engagement est sans concessions. Seul chemin pour tutoyer Le Big Wall, cette montagne au-delà de 8000 mètres... Yasushi Yamonoi a partagé ses souvenirs, ses anecdotes mais aussi son savoir-faire technique pour que les descriptions, les actions et les émotions soient retranscrites de façon la plus réaliste. Pour lui, ce travail est aussi une manière d'éclairer " la pensée philosophique et la motivation des hommes et des femmes à se confronter aux montagnes. " Une opportunité de découvrir le destin de ce grand alpiniste trop peu connu et d'interroger des valeurs comme l'engagement, le renoncement, la prise de risque... Une récit palpitant plein d'humanité. Bio Né en avril 1965, à Tokyo. Yasushi Yamanoi grandit se passionne pour les aventures solitaires de l'explorateur Naomi Uemura au pôle Nord, en Amazonie ou au Denali. Il commence à grimper seul, sur les murs d'une vieille bâtisse près de chez lui : un pompier lui donne un baudrier, un ouvrier du bâtiment, un casque. Excellent rochassier, avec de belles premières aux Drus et au Yosemite, Yasushi Yamanoi ne résiste pas longtemps à l'envie de découvrir les plus hauts sommets du monde et vite le parti du style alpin dans lequel il excelle. Il devient dans les années 1990 l'un des principaux ambassadeurs, aux côtés de Voytek Kurtyka et Erhard Loretan. En 2021, il a reçu un piolet d'or pour l'ensemble de sa carrière.

10/2023

ActuaLitté

Musique, danse

Les chemins du baroque dans le nouveaumonde. De la Terre de Feu à l'embouchure du Saint-Laurent

Qui savait, il y a seulement quelques années, que les chemins du baroque musical s'étaient prolongés jusqu'au coeur de l'Amérique latine ? Si les réalisations architecturales ou sculpturales du temps des colonisations espagnole et portugaise sont bien connues, seule une poignée de musicologues gardait en mémoire les musiques de cette époque englouties par les turbulences de l'histoire. C'est à la ténacité de ces chercheurs que l'on doit le sauvetage des partitions de ce patrimoine musical des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles demeurées, jusqu'à un passé tout récent, enfouies au fond d'archives inexplorées ou, pis, retrouvées à l'abandon dans le recoin d'églises reculées d'Amazonie. Témoins des fastes de ce qui fut le plus vaste empire que le monde ait connu, supports idéaux d'une évangélisation forcée, ces musiques à caractère sacré sont nées dans les intenses foyers créatifs que furent aussi bien les orgueilleuses cathédrales de Mexico ou de Lima que les humbles missions jésuites du Paraguay. Faut-il voir en cette activité musicale l'arme idéale pour toucher le coeur des populations indiennes et faciliter leur édification spirituelle en même temps que la destruction de leurs anciennes cultures inca et aztèque ? Doit-on n'y distinguer qu'un instrument d'oppression doctrinale ? Ne peut-on déceler également les vestiges d'un rêve dans les sublimes illusions de ces missionnaires franciscains ou jésuites qui tentèrent de bâtir avec les Indiens l'utopie d'une société directement inspirée des Evangiles ? Parallèlement à ces interrogations, on découvrira ce que fut, dans le cadre de cette épopée colonisatrice, l'étonnant âge d'or de la musique au Mexique, née de la collaboration de disciples de Josquin des Prés avec les religieux et poètes aztèques. On verra surtout comment derrière ce qu'on peut appeler la " légende dorée " de Zipoli, le plus célèbre compositeur du continent sud-américain de cette époque, se cache sans doute la seule école indigène de composition au monde. De la Terre de Feu à l'embouchure du Saint-Laurent, cet ouvrage nous ouvre enfin aux dimensions de ce que fut la grande fête du baroque universel propagée à l'autre bout de la planète par les conquérants venus d'Europe. Journaliste et animateur, créateur puis directeur artistique du festival de musique ancienne de Saintes, Alain Pacquier est actuellement éditeur discographique. Passionné par ce qu'il appelle les " mémoires actives ", il sillonne depuis plus de dix ans les " Chemins du baroque " en Amérique latine.

11/1996