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Littérature érotique et sentim

Libertà - Tome 1. La perle corse

Le poids des traditions sera-t-il plus fort que sa soif de liberté ? Dans la Corse des années 20, les femmes ne connaissent pas encore la liberté et l'autonomie. Lisandra, jeune femme pleine de passion, rêve pourtant d'y avoir accès. Son talent extraordinaire pour la musique lui permettra de quitter son île natale. Durant ce court voyage, elle rencontrera Uguet et aura l'occasion de jouer une première fois face à un public. A son retour au domaine familial, le désir de revoir Uguet et le besoin de vivre de sa passion s'allieront et rien ne l'arrêtera dans la conquête de cette liberté. Deux passions, deux familles, deux terroirs et deux métiers ancestraux et toujours vivants... Eloise Casbert nous fait voyager de manière surprenante grâce à son sens du détail poussé et ses personnages attachants. EXTRAIT Tous sortent alors sur le pas de la porte. Il y a Bertoun et Vittori , les parents, Marie, la veuve de Giloun, et le petit Tonin et enfin Uguet. Ce dernier s'avance vers la carriole pour saisir les rênes de Blandine. La carriole s'immobilise. Uguet remet les rênes à Tonin qui les tient fièrement. Uguet embrasse sa soeur qui se penche vers lui. Puis il serre la main d'Yvoun. Enfin ses yeux se portent sur les deux passagers. Le jeune homme lui tend la main en souriant mais Uguet sent de la méfiance dans son regard et de la retenue dans sa poignée de main. Il ne comprend pas pourquoi mais il répond chaleureusement malgré tout. - Battistu Leccia, bâtisseur à Corte, annonce-t-il, et voici ma soeur Lisandra. Uguet tourne la tête et rencontre deux yeux noirs pétillants de vivacité et de curiosité. Il lui tend la main à son tour. Battistu intervient sous le regard gêné de la jeune fille. - Un jeune célibataire ne touche pas à une jeune fille. Il comprend le message et le prend avec bonne humeur. - Eh bien, bonjour et bienvenue à la demoiselle intouchable. Lisandra reçoit le sourire franc et radieux comme une lumière dans le sombre tunnel de sa vie. Heureusement Battistu, occupé à descendre de la carriole, n'a pas vu les échanges de regard entre les deux jeunes gens. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "C'est un roman qui parle de quête de liberté, de musique et de réalisation de ses rêves". - La Bibliothèque de Bichette sur Babelio "Le livre fait passer un beau message de liberté, d'indépendance et d'égalité". - Les Chroniques d'Océane Instagram A PROPOS DE L'AUTEURE Proche de la nature et adorant voyager, Eloise Casbert met aujourd'hui ses deux passions au service de l'écriture qu'elle pratique "à tâtons" depuis l'adolescence. Originaire du Var, elle s'exprime au travers de romances dans lesquelles elle met en scène les métiers, les familles, les paysages de son terroir. Son premier roman La perle corse ouvre la trilogie Libertà dont le deuxième tome Le réseau Drake est à paraître.

05/2020

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Beaux arts

Résonances ; Kandinsky et la nécessité intérieure. Coffret 2 livres, Edition bilingue français-allemand

Klänge est le titre de l'album mythique que publia Kandinsky en 1913 à Munich, à 300 exemplaires. C'est d'abord le recueil des poèmes écrits pendant sa période que l'on a qualifiée de « géniale ». Mais en outre, l'album était illustré par des gravures sur bois constituant une récapitulation de ses découvertes picturales : au total trente-huit poèmes accompagnés de cinquante-six bois gravés dont douze en trois ou quatre couleurs. Cet ensemble, du propre aveu de Kandinsky, donne la clef du passage du figuratif à l'abstrait autour des principaux thèmes qui habitent sa peinture. Cette réédition, réalisée avec le plus grand soin, vise à mettre entre les mains du lecteur l'équivalent de l'œuvre originale accompagnée des éléments de son interprétation. Le livre comprend une annexe destinée à éclaircir l'intention de Kandinsky, les thèmes complémentaires des poèmes et des gravures qui correspondent aux expériences fondatrices dont l'artiste veut rendre compte et qu'il s'attache à rendre perceptibles dans la représentation graphique et poétique. À travers cette étude et par la confrontation aux textes et aux images d'une rare beauté, le lecteur est introduit au cœur de l'aventure créatrice de Kandinsky. Il se révèle ici le grand inspirateur de Dada et de la poésie zaoum, mais aussi de la pensée russe de son époque dont il annonce et met en œuvre les principaux thèmes que l'on retrouve chez Vladimir Soloviev, Pavel Florensky ou Serge Boulgakov (cousin de l'artiste) — ou encore chez Fiodor Dostoïevski. C'est ce que montre l'analyse qui accompagne cette réédition en soulignant l'importance de la pensée de Kandinsky et de son invention poétique. Les gravures de Kandinsky, par ailleurs, parachèvent des thèmes préalablement explorés dans des esquisses, aquarelles, fixé-sous-verre ou huiles sur toile que reproduit l'illustration de cette seconde partie. La richesse de la vie, de l'œuvre et de la pensée de Kandinsky en font un des tout premiers acteurs de la modernité artistique. Ses théories et son action en tant que fondateur du Blaue Reiter ont influencé les acteurs de presque tous les mouvements ou écoles artistiques de son époque, de Dada au Bauhaus, en passant par De Stijl et le constructivisme russe. Admiré par André Breton, ami de Marcel Duchamp, de Paul Klee et de Hugo Ball, il eut aussi des échanges exemplaires avec les musiciens de son temps comme Arnold Schönberg ou Thomas von Hartmann.

10/2015

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Histoire internationale

Le martyr de Daniel Awong Ango et la gestion de son héritage au Cameroun (1946-1966). Un pan de l'histoire politique et sociale du Cameroun contemporain revisité

La colonisation européenne s'est accompagnée de révoltantes atteintes aux droits des peuples en Afrique. Le Cameroun se hisse au sommet des territoires ayant payé le prix le plus élevé des crimes et des forfaitures commis par les hérauts de la citadelle coloniale. Dans le Sud-Cameroun, les noms des commandants Malsen et Günther Von Hagen rappellent les moments les plus forts des massacres des populations par les forces coloniales du 2e Reich. Les Français, qui chassent les Allemands en 1916, ont continué dans la même logique. Les peuples du Sud-Cameroun ont aussitôt compris qu'au lieu d'être libérés, ils étaient tout simplement tombés sous le joug d'un autre colonisateur, à la seule différence que ce que les sujets du Kaiser faisaient avec brutalité, les maîtres venus de l'Hexagone le firent avec perfidie. Ce livre revient sur les pages les plus glorieuses certes, mais aussi les plus sombres et les plus tragiques du combat mené par les Ekang du Sud-Cameroun pour sortir le Cameroun du joug colonial à travers la Réunification et l'Indépendance. Le leader de cette dynamique, Daniel Awong Ango, trouva la mort dans les conditions les plus ignobles le 15 octobre 1949 à la prison d'Ebolowa. Cette mort fit de lui le tout 1er martyr de la Réunification et de l'Indépendance du Cameroun. De même, elle donna lieu à un sursaut clanique de la part de ses frères yeminsem qui, derrière le notable David Mvondo Medjo, se mobilisèrent pour pérenniser l'oeuvre d'Awong Ango à travers la vitalité de l'Efulameynh, l'héritage légué par le défunt à tous les Ekang du Sud-Cameroun. Pendant près d'une décennie, l'Efulameyon marqua le Sud-Cameroun par son combat social, culturel et économique. Mais dès la seconde moitié des années 50, les évolués, menés par Charles Assa'ale Mbiam, l'ancien cégétiste et l'un des fondateurs de l'UPC historique, se lancèrent à l'assaut de l'Efulameyon pour leur positionnement sur la scène politique camerounaise. Une fois à la tête de cette puissante fédération tribale, ils n'hésitèrent pas à la sacrifier en 1962 à l'autel des privilèges personnels, des prébendes républicaines et, surtout, au profit de l'Union camerounaise (UC) du président Ahmadou Babatora Ahidjo. La dissolution forcée de l'Efulameyon, pour permettre à l'UC de s'implanter dans l'espace qui constitue l'actuelle Région du Sud, fut en ces premières années de l'Indépendance et de la Réunification, le point de départ de la "descente aux enfers" des masses dans cette partie du Cameroun.

03/2017

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Sciences politiques

J'aurais voulu être français

Au départ de ce livre, une indignation. Quand, en 2015, les réfugiés du Proche-Orient se sont présentés aux portes de l'Europe, nous avons entendu pour ne pas les accueillir les mêmes arguments que ceux qui furent opposés en son temps au propre père de l'auteur. Guy Sorman se livre ici à un exercice inédit : le tressage serré de l'autobiographie et de l'essai. Fils d'un loueur de chevaux de Varsovie, son père a fui la Pologne en 1916 pour échapper à l'enrôlement dans l'armée russe, puis l'Allemagne en 1933 pour échapper aux hordes nazies, puis Paris en 1940 pour échapper aux Allemands, puis le Lot-et-Garonne en 1942 pour échapper aux gendarmes français : une vie dans le siècle, pourchassé par les séides de Lénine, Hitler et Pétain, à courir plus vite que les idéologies totalitaires. Le fils Guy aussi, à sa manière, rencontre la grande histoire : son cousin Herschel Grunspan (Grynspan) a tué Ernst Von Rath, secrétaire de l'Ambassadeur d'Allemagne à Paris, servant de prétexte au déclenchement le lendemain de la Nuit de Cristal. Il passe son adolescence à Sartrouville où opère le bon docteur Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline ? Le " N " de trop du patronyme Sormann (décret de naturalisation de ses parents en 1947) va-t-il le poursuivre toute son existence, rappelant une Odyssée commencée en 1492, passant par Istanbul, Varsovie, Berlin, Paris, New York ? Ce père voulut être américain mais n'y parvint pas. Le fils, lassé de n'être que français, ou plutôt de découvrir à 46 ans qu'il était demeuré apatride aux yeux de la loi française (pas recensé en 1947, tous ses efforts pour " faire un bon français " : études brillantes, ENA, Légion d'honneur, élu local, épouse et enfants catholiques, cabinet d'Alain Juppé, initiation à la franc-maçonnerie, échoueront devant un fonctionnaire de police de Boulogne-Billancourt au moment de renouveler sa carte d'identité) a opté pour la double nationalité. Il raconte ici avec entrain et cocasserie les épisodes les plus marquants d'une vie à cheval entre deux nations : le plus américain des français et le plus français des américains n'est-il pas le mieux placé pour décrire de l'intérieur ce qui distingue profondément ces deux pays aux prétentions universelles ? Pas seulement la nature de leur vision du capitalisme, mais plus profondément, leurs relations respectives au corps, à l'espace, à la religion, à la charité, à autrui, à la vérité, à la transcendance... Et à l'ego : ses portraits sans concession des grands de ce monde en " pompeux cornichons " réjouiront tous les lecteurs !

10/2016

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Sciences de la terre et de la

Géochronique N° 118, juin 2011 : Terres rares

Les "Terres rares" sont à la mode. Cet ensemble de 16 éléments chimiques aux noms peu connus du grand public (cérium, dysprosium, erbium, europium, gadolinium, holmium, lanthane, lutécium, néodyme, praséodyme, prométhium, samarium, terbium, thulium, ytterbium, yttrium) sont devenus de véritables sujets médiatiques, car leurs applications industrielles sont très nombreuses, à part le prométhium dont il n'existe pas d'isotope stable. Elles symbolisent le génie technologique de l'être humain, leur utilisation individuelle étant indispensable à de nombreuses technologies de pointe, dans des domaines aussi divers que l'aéronautique, l'automobile, la défense, l'éclairage, l'énergie et notamment l'énergie éolienne, l'espace, la santé ou l'industrie du verre... voire même la protection des billets de banque contre la contrefaçon ! Dans la longue histoire de l'humanité et de son lien avec la géologie et les ressources minérales, les premières applications industrielles des terres rares ne datent que de la fin du XIXe siècle avec l'invention des manchons à gaz modernes au thorium et au cérium en 1891 par le chimiste Carl Auer von Weisbach. Ce fut la première révolution technologique due aux terres rares, car elle rendit possible l'éclairage urbain à grande échelle. Cette technologie est toujours utilisée dans les lampes de camping à gaz ou au naphte. Auer inventa également la pierre à briquet, contenant 30 % de cérium, une terre rare. Son invention est toujours présente dans les briquets actuels. Leurs multiples applications en font des éléments indispensables à la compétitivité de nos économies modernes, par exemple pour la production des éoliennes les plus performantes ou des véhicules électriques et hybrides. A l'heure où 97% de la production de terres rares vient de Chine, les enjeux géopolitiques liés aux terres rares sont considérables, faisant de cet ensemble d'éléments de véritables vedettes médiatiques. Ce numéro de Géochronique vous invite à découvrir l'univers fascinant des terres rares à travers leur histoire, leurs gisements, leurs applications, les enjeux économiques et stratégiques qui y sont liés. Il est le résultat du travail de trois experts en ressources minérales, dont deux anciens collaborateurs du BRGM aujourd'hui à la retraite et un encore en activité. Il illustre fort bien les relations intimes et complexes existant entre géologie, ressources minérales, économie, stratégie et compétitivité, ainsi que les défis considérables auxquels l'homme se trouve confronté, l'utilisation raisonnée des ressources minérales étant l'un des moteurs du développement durable, au même titre que leur recyclage ou la conception de produits et de services plus économes en ressources. .

06/2011

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Généralités

Le roman des damnés. Ces nazis au service des vainqueurs après 1945

Tout a été dit sur les complices d'Hitler jugés à Nuremberg (Göring...), rattrapés dans leur fuite (Eichmann, Barbie...) ou morts dans la clandestinité (Mengele). Mais on ne s'est guère intéressé à ceux qui, non content d'avoir échappé à la corde, ont entamé, à l'ombre des vainqueurs, une seconde carrière d'envergure. La plus spectaculaire est celle de Kurt-Georg Kiesinger, devenu chancelier de la République fédérale d'Allemagne de 1966 à 1969 après avoir été surnommé, entre 1940 et 1945, le " Goebbels de l'étranger ". Et les plus honteuses celles de Reinhard Gehlen, Adolf Heusinger et Ernst Achenbach. Le premier prit la tête, en 1956, des services secrets ouest-allemands et le second, de 1960 à 1964, du comité militaire de l'Otan. Sous les ordres d'Hitler, ils avaient pourtant planifié l'invasion de la Russie et son cortège de massacres. Quant au troisième, il fut le principal collecteur de fonds du NSDAP avant d'organiser le pillage de l'économie française, ce qui ne l'empêcha nullement de devenir président de la Commission des Affaires étrangères du Bundestag... puis candidat de l'Allemagne à la Commission de Bruxelles en 1970 ! A leurs côtés, voici le SS Walter Schellenberg, principal collaborateur d'Heydrich puis d'Himmler, cité à Nuremberg comme simple ''témoin'', alors qu'il jeta les bases de la Shoah par balles en Union soviétique ; Friedrich Paulus, le vaincu de Stalingrad, devenu un ardent propagandiste soviétique... ; Rudolf Diels, le premier chef de la Gestapo (1933-34), qui se transforma en chasseur de communistes pour le compte de l'armée américaine. Voici encore Albert Speer et Wernher von Braun, deux assassins aux mains propres qui ne réussirent respectivement comme ministre de l'armement d'Hitler et concepteur des premiers missiles balistiques de l'histoire, que grâce aux dizaines de milliers d'esclaves sacrifiés dans les usines du Reich ; et aussi " le sorcier " Hjalmar Schacht, qui mobilisa l'industrie et la finance en faveur du IIIe Reich avant de se reconvertir en conférencier international... Sans oublier Otto Skorzeny, le ''James Bond du Führer'', qu'on retrouve dans tous les coups tordus de l'Après-guerre, au service de la CIA comme du Mossad ! Et voici l'exception qui confirme la règle : Hanna Reitsch, héroïne de l'aviation, dont l'erreur fatale fut de croire en Hitler et de mettre son prestige de pilote d'essai au service d'un régime criminel. Continuant, jusqu'en 1977, à battre records sur records, elle osa regarder en face les horreurs qu'elle avait provoquée. Une galerie passionnante de portraits portée par un rare sens du récit.

05/2021

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Histoire de l'art

Le réalisme. "Pourquoi réalisme il y a"

LE LIVRE Loin de se limiter a la description du réel, les artistes réalistes ont eu a coeur de l'interpréter, afin d'offrir au public de nouvelles clés de lecture du monde. Si ce mouvement, né dans les années 1830- 1840, avant de prendre son essor sous la Révolution de 1848, paraît aujourd'hui bien sage, Courbet et d'autres peintres - Honoré Daumier, Jean-François Millet, Rosa Bonheur... - le pensèrent comme une opération de transgression ostensible et scandaleuse. C'est au début du xIxe siècle qu'apparaissent, marquéees notamment par la découverte de l'art espagnol, les premières peintures réalistes dépeignant les habitants des provinces françaises (Bretagne, Vendée, Pyrénées, etc.) dont certains peintres s'attachent a représenter tant les costumes que les coutumes. Admiré ou critiqué pour sa capacité à montrer sans détour et parfois avec brutalité le monde qui nous entoure, cet art éminemment social et politique s'intéresse en effet aux sujets "ordinaires" (paysans, blanchisseuses, etc.). Face à une société en pleine industrialisation et confrontée à un exode rural important, la vie domestique, le monde paysan, les pratiques religieuses et communautaires proposaient ainsi des sujets rassurants empreints d'harmonie et de calme. A contrario, à la fin du siècle, la peinture réaliste mettra en lumière la modernisation industrielle de l'Europe et les conflits sociaux et politiques liés aux droits des travailleurs. Loin de se cantonner à la France, Bertrand Tillier s'attelle également à démontrer le rayonnement de ce mouvement à l'échelle internationale dans les années 1860-1870, que ce soit en Angleterre, en Allemagne (Hans Thoma, Adolph von Menzel, Wilhelm Leibl, etc.) ou encore en URSS (Ilya Répine) et aux Etats-Unis (Thomas Eakins ou Winslow Homer). Rédigé par l'un des spécialistes les plus éminents de l'art du xIxe siècle et comprenant pas moins de 320 illustrations, l'ouvrage propose une analyse captivante sur cette esthétique subversive qu'est le réalisme. L'AUTEUR Bertrand Tillier est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est également directeur des Editions de la Sorbonne et co-directeur du Centre d'histoire du XIXe siècle. Ses travaux interrogent plus précisément les rapports entre les arts et la politique aux xIxe et xxe siècles, dans la perspective d'une histoire culturelle et sociale des imaginaires et des sensibilités. Il est l'auteur de nombreuses publications, dont L'Art du xIxe siècle (Citadelles et Mazenod, 2016), La correspondance de Courbet - 20 ans après (Les Presses du Re el, 2018) et Dérégler l'art moderne, De la caricature au caricatural (Hazan, 2021).

04/2024

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Théâtre - Pièces

On ne badine pas avec l'amour

Publié en 1834, On ne badine pas avec l'amour mérite bien son appellation de "proverbe" . Au sortir de brillantes études, le jeune et fringant Perdican rentre chez son père, se heurte à la froideur de Camille, sa cousine, à qui il était destiné, courtise une jeune paysanne, ce qui précipite la catastrophe. La leçon est cruelle mais sans appel : si la jeunesse ne croit pas à l'amour, elle n'a plus rien à espérer. Une édition spéciale pour cette oeuvre de Musset qui vient d'entrer au programme du bac !

03/2024

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Histoire de France

La grande histoire des Français sous l'Occupation. Volume 1, Le peuple du désastre

Cet ouvrage, Le peuple du désastre, est le premier livre d'une série de onze ouvrages dédiés à La Grande Histoire des Français sous l'Occupation. Du 3 septembre 1939, date de la déclaration de la guerre à l'Allemagne, au 22 juin 1940, date de la signature de l'Armistice avec le IIIe Reich, la France allait entrer dans l'une des plus sombres périodes de son Histoire. Jusqu'au 10 mai 1940, tout se passa comme si les responsables militaires français s'étaient installés "confortablement" dans une Drôle de Guerre pour laquelle il semblait urgent de ne rien faire. Drôle, cette guerre l'a été par certains de ses aspects lorsque l'on songe au cas du lieutenant Lacombe, un pilote français de Morane 406, qui écopa d'un blâme sévère pour avoir attaqué l'aérodrome de Sarrebruck, détruit un Messerschmitt 109 ainsi qu'un hangar. Ce ne fut malheureusement pas un isolé. Ce manque de combativité (à quelques exceptions près) laisse-t-il supposer que les responsables militaires français étaient en attente d'un règlement pacifique du conflit ? Le 10 mai 1940, lorsque l'armée allemande passe à l'offensive en envahissant la Belgique et les Pays-Bas, on réalise qu'au manque d'initiative s'ajoute un manque de réactivité. Il est impossible de contrer la ruée des panzers conjuguée aux bombardements des Stukas de la Luftwaffe qui sèment la terreur chez les militaires comme chez les civils. La Blitzkrieg élaborée par le général von Manstein et validée par Hitler donne alors un avantage décisif aux forces allemandes. La mise en oeuvre de cette audacieuse stratégie n'avait pu être imaginée par les stratèges français. Cette carence dans l'anticipation fit que l'armée française ne sut profiter des quelques périodes de faiblesse que traversa la Wehrmacht lors de sa rapide progression et qui auraient pu entraîner un retournement de situation. Seule la volonté d'Hitler d'en découdre militairement donna la victoire à l'Allemagne. Cette même volonté belliqueuse allait l'amener plus tard à sa perte. Pour les civils, c'est l'exode. Pour les militaires, c'est la débâcle. Pour les politiques c'est la fuite vers Bordeaux. C'est un désastre dans lequel la France et ses élites se trouvèrent complétement dépassées par les événements. Grâce à son talent de journaliste et d'historien Henri Amouroux, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, sait mieux que quiconque nous faire partager l'intensité dramatique de cette période où l'héroïsme le plus pur côtoya la veulerie la plus sordide. Dans ses analyses minutieuses, le facteur humain reste toujours omniprésent et facilite la compréhension de cette terrible période d'où émergera la France moderne, mais aussi l'Europe en tant qu'entité économique et politique en devenir.

12/2019

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Histoire de France

Chantres maudits de l'Europe nouvelle ! Conférences du Groupe Collaboration

Le Groupe Colla­bo­ration, autorisé en février 1941 et forte­ment soutenu par l'ambassadeur Otto Abetz, continue l'oeu­vre du Comité France-Allemagne d'avant la guerre et tra­vaille en liaison étroite avec l'Institut allemand, émana­tion des ser­vi­ces cultu­rels de l'ambassade. Le président est Alphonse de Château­briant, directeur de l'heb­do­­ma­­daire La Gerbe. Son comité d'honneur com­prend le physi­cien Geor­ges Claude, le cardinal Baudrillard, les écrivains Abel Bon­­nard et Abel Hermant, Fernand de Brinon. Un groupe de jeunes est fondé par Marc Augier (le futur écri­vain Saint-Loup), bientôt rem­­­pla­cé par l'avocat Jacques Schweit­­­zer : Les Jeunes de l'Europe nou­velle (JEN). D'abord limité à la zone occupée, le groupe Colla­bo­ra­tion est autorisé en zone libre dès la fin de 1941 et orga­nise à tra­vers toute la France une soixantaine de sous-comités. L'association veut plus culturelle que politique et se tourne vers la diffusion d'appels en faveur de l'unité du continent euro­­­péen ; Drieu en est le chantre et compte sur le iiie Reich pour réaliser cette unité : "L'Allemagne est en train de se faire euro­péenne, de pren­dre cons­cience de toutes les éten­dues et de tou­tes les limites de l'Europe par une dou­ble expé­rience extérieure et intérieure dont nous ne soup­çonnons pas l'am­pleur. " En dépit de tous ces efforts, l'organisation de Cha­teau­­briant ne tarde pas à entrer en léthargie, la seule activité notable en devient la tenue régu­­lière de conférences en faveur de la politique d'en­tente franco-allemande". Sont réunies dans ce premier volume quatre conférences du Grou­pe Collaboration, données en 1941 à la Maison de la Chi­mie à Paris : "Vers une nouvelle Europe" ; "La Révo­lu­tion technique et ses conséquences" ; "L'avenir de la quali­té française dans la protection européenne" ; "Notre rôle européen" ! Sommaire La Révolution technique et ses conséquences - Jean Maillot, préambule de Jacques Duboin Conférence données le 5 avril 1941 sous les auspices du Groupe "Collaboation" à la Maison de la Chimie à Paris Vers une nouvelle Europe - Baron Werner von Rheinbaben Conférence données le 19 avril 1941 sous les auspices du Groupe "Collaboation" à la Maison de la Chimie à Paris L'avenir de la qualité française dans la protection européenne - Henri-Marcel Magne, préambule de Jean Weiland Conférence données le 10 mai 1941 sous les auspices du Groupe "Collaboation" à la Maison de la Chimie à Paris Notre rôle européen - Jacques de Lesdain Conférence données le 1er juin 1941 sous les auspices du Groupe "Collaboation" à la Maison de la Chimie à Paris

08/2014

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Musique, danse

Revue de musicologie Tome 104 N° 1-2 (2018)

Introduction. Ecrire une histoire intellectuelle de la Revue de musicologie modifier / Yves Balmer , Hervé Lacombe Partie IV. Tropisme historien et goût du document modifier Un nouveau mot pour la nouvelle discipline. Enquête sur le terme "musicologie" et les modalités de son invention modifier / Hervé Lacombe Dix ans d'histoire de la musique (1917-1926). Un regard historien sur les débuts d'une revue modifier / Jean-Claude Yon Les sources musicales des bibliothèques publiques parisiennes dans la Revue de musicologie (1917-2016) / Laurence Decobert L'application des techniques de l'histoire du livre à la musicologie. L'apport de la Revue de musicologie / Laurent Guillo Les terrains de l'écriture. François Lesure et la Revue de musicologie (1947-1962) / Xavier Bisaro Définir l'espace d'une discipline. La musicologie face aux chantiers de l'histoire / Karine Le Bail Les échos de la province dans la Revue de musicologie. Enjeux spécifiques d'un champ de recherche spécifique / Guy Gosselin Partie V. Compositeurs et compositrices : penser des figures singulières Berlioz dans la Revue de musicologie / Jean-Pierre Bartoli Liszt dans la Revue de musicologie (1920-2013). Un compositeur cosmopolite vu au prisme français / Nicolas Dufetel Les études debussystes dans la Revue de musicologie. Une place paradoxale / Denis Herlin Comment la Revue de musicologie construit-elle l'image du musicien avant 1939 ? Un aperçu des conditions de la biographie / Joël-Marie Fauquet Ecrire sur les musiciennes, une question de genre ? Les recherches sur les musiciennes à la Société française de musicologie et dans sa revue / Catherine Deutsch Partie VI. Périodes et périodisations : penser des corpus Entre le monument et la voix. La Revue de musicologie et la musicologie médiévale au XXe siècle / John Haines La Renaissance dans le premier siècle de la Revue de musicologie. Réflexion historiographique à l'ère des humanités numériques / David Fiala Une guerre sans batailles. Le champ de la musique dite "baroque" dans la Revue de musicologie / Thierry Favier Les années 1760-1830 : une "période creuse" ? / Michel Noiray Le "grand dix-neuvième siècle" dans la Revue de musicologie (1917-2016). Thématiques et typologie des articles / Jean-Christophe Branger Partie VII. Du compte rendu d'ouvrage à l'historiographie critique Autour du manuel de paléographie grégorienne de Gregori Maria Sunyol. Polémiques politiques et musicologiques/ Christelle Cazaux-Kowalski Décentraliser l'Europe musicale du xve siècle. Autour de la recension par Christian Meyer de The Rise of European Music : 1380-1500 de Reinhard Strohm (1993) / Benoît Haug "Restons maîtres de Notre terminologie lorsque nous avons à juger notre patrimoine". Lecture françaises de James R. Anthony / Louis Delpech "C'est [... ] lorsqu'il nous parle des exceptions qu'il est le plus séduisant". Lecture de Die Musik des 19. Jahrhund

11/2018

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Cinéma

Hawks. Biographie

Peu de cinéastes ont été aussi acclamés qu'Howard Hawks. On a célébré sur tous les tons ses westerns fabuleux (Rio Bravo, La Rivière Rouge), ce chef-d'œuvre du film de gangsters qu'est Scarface, ses deux films noirs mythiques (Le Grand Sommeil, Le Port de l'angoisse) et ses comédies étourdissantes comme L'Impossible Monsieur Bébé. Grâce à lui, Lauren Bacall et Rita Hayworth sont devenues des stars. Son œuvre a inspiré les cinéastes du monde entier, de Jean-Luc Godard à Bernardo Bertolucci, de Martin Scorsese à Brian De Palma. Lorsqu'on lui demande comment il passera les quinze dernières minutes de sa vie, Quentin Tarantino déclare que ce sera en regardant Rio Bravo, ajoutant : " Quand je deviens sérieux avec une fille, je lui montre Rio Bravo et, elle a intérêt a l'aimer ! " Parce que Hawks fût l'un des cinéastes les plus interviewés et qu'il a longuement commenté ses films, on croyait tout connaître de lui. Erreur. Cette biographie prodigieusement documentée montre que cette œuvre et cette vie recelaient bien des secrets. Le regard admiratif, chaleureux mais lucide de Todd McCarthy détruit de nombreuses légendes, rétablit une vérité souvent malmenée. On découvre dans ce livre qui fera date que les récits de Hawks - dans lesquels il était au centre de tout, voyait toujours juste, donnait de judicieux conseils à Humphrey Bogart, John Wayne et Josef von Sternberg, remettait à leur place Jack Warner, Harry Cohn et Darryl Zanuck - n'étaient que le fantasmatique et extravagant reflet de l'imagination qui nourrissait ses films. La réalité se révèle autrement complexe : Hawks est le genre d'homme pour qui le mot énigme semble avoir été inventé. Ainsi, le livre fourmille de révélations sur le mystère de la double version de La Rivière Rouge ou sur l'acharnement des censeurs contre Scarface. On apprend de manière irréfutable qui écrivit et tourna vraiment La Chose d'un autre monde. On découvre enfin quelle part prit William Faulkner dans l'élaboration des scénarios qu'il écrivit pour Hawks. Howard Hawks fut le premier à produire ses propres films et à marquer vigoureusement son indépendance face aux studios. Associé d'Howard Hughes et ami d'Ernest Hemingway, il fut aussi le cofondateur du "gang des motards hollywoodiens", un joueur invétéré poursuivi par les bookmakers, un gentleman, un séducteur... et un fieffé, menteur ! Robert Capa disait à son sujet : "Il y a deux sortes de mythomanes : ceux qui le sont parce qu'ils n'ont jamais rien fait de leur vie et ceux qui en ont tellement fait qu'ils restent perpétuellement insatisfaits. Lui est le prototype de la seconde catégorie. "Mais quand, vers la fin, Hawks déclara : J'ai eu une vie formidable", pour une fois, il n'exagérait pas.

11/1999

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Philosophie

Morale. Edition revue et corrigée

INTRODUCTION Bibliographie 1. - Phénoménologie du repentir comme accès à la connaissance de la réalité morale 2. - Nature et objet de la morale 3. - Légitimité de la morale philosophique 4. - Philosophie morale et théologie 5. - Division de l'éthique Première Partie. - L'ACTE HUMAIN DANS SON ETRE ET SON CONDITIONNEMENT PSYCHOLOGIQUES Chapitre I. - L'ACTE HUMAIN DANS SON ETRE PSYCHOLOGIQUE I. - Volonté et liberté II. - Structure de l'acte volontaire Chapitre II. - CONDITIONNEMENT PSYCHOLOGIQUE DE L'ACTE HUMAIN I. - Principes métaphysiques du conditionnement bio-psychique de l'acte humain II. - Les éléments principaux du conditionnement psychologique III. - Les obstacles à la liberté IV. - Rémanence de l'intention passée. - Conséquences des actes librement posés Chapitre III. - LE CONDITIONNEMENT SOCIOLOGIQUE DE L'ACTE HUMAIN Deuxième Partie. - LA VALORISATION DE LA CONDUITE HUMAINE Chapitre I. - LA VALEUR MORALE I. - Caractères de la valeur en général, de la valeur morale en particulier II. - La valeur morale à travers quelques théories 1. - Le naturalisme psychologique de Von Ehrenfels 2. - Hédonisme et valeur morale 3. - Le naturalisme altruiste d'A. Smith 4. - Le positivisme sociologique de Dürkheim 5. - Le conventionnalisme de Hobbes 6. - Le cr6ationnisme de Polin 7. - La théorie sartrienne des valeurs 8. - L'idéalisme existentiel des valeurs de Le Senne III. - Valeur et être Chapitre II. - FIN DERNIERE ET BEATITUDE 1. - La fin dernière et la béatitude en général II. - La béatitude objective III. - La béatitude subjective IV. - Valeur morale et fin dernière. - Moralité et bonheur Chapitre III. -LA DROITE RAISON, NORME PROCHAINE DE LA MORALITE Chapitre IV. - LES SOURCES DE LA MORALITE Chapitre V. - LA LOI MORALE I. - Nature de la loi morale 1. - Définition 2. - La loi, ordinatio rationis 3. - La loi, ordinatio rationis ad bonum commune 4. - Loi et autorité 5. - La promulgation de la loi 6. - La valeur analogique de la notion de loi II. - Les différentes espèces de loi 1. - La loi éternelle 2. - La loi naturelle 3. - La loi humaine Chapitre VI. - L'OBLIGATION MORALE 1. - L'obligation selon Kant Il. - L'obligation selon Bergson III. - Nature de l'obligation Chapitre VII. - LA CONSCIENCE MORALE 1. - Nature de la conscience morale Il. - La conscience morale, norme subjective de la moralité Troisième Partie. - L'EXISTENCE VERTUEUSE Chapitre I. - LA VERTU EN GENERAL I. - L'habitus II. - Nature et définition de la vertu III. - Vertus intellectuelles IV. - Nature et définition de la vertu morale V. - Vertu et juste milieu VI. - L'organisation de l'existence vertueuse Chapitre II. - LA VERTU DE PRUDENCE I. - Prudence et art II. - La prudence, vertu intellectuelle Ill. - La prudence, vertu morale IV. - Prudence et connexion des vertus Chapitre III. - LES VERTUS DE L'APPETIT SENSIBLE : VERTUS COURAGEUSES ET VERTUS TEMPERANTES I. - La vie passionnelle II.

07/1967

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Montagne

L'Alpe N° 82, automne 2018 : Les Alpes vues d'ailleurs

Comment se représente-t-on les Alpes à l'autre bout du monde ? Quel regard les artistes, écrivains, scientifiques, voyageurs japonais, sud-africains, canadiens, papous portent-ils sur l'arc alpin ? En quoi leur vision " géo-décentrée " peut-elle enrichir nos propres connaissances ? Au sommaire de ce numéro : - Dix-neuf mois de voyage à travers les Etats-Unis et l'Europe en bateau et en train, dix-neuf mois de visites d'usines, d'hôpitaux, d'écoles, dix-neuf mois de réceptions : de 1871 à 1873, la délégation japonaise conduite par le prince Iwakura ne ménage pas ses efforts pour comprendre l'Occident afin de moderniser le Japon et renégocier les traités commerciaux. Avec un grand sens de l'observation, le jeune Kume Kunitake consigne le détail de ce voyage officiel qui passe aussi... par les Alpes suisses. - La Canadienne Harriet Rosenberg, anthropologue et historienne, n'est qu'une jeune étudiante quand elle parcourt les Hautes-Alpes en autostop dans les années 1970 à la recherche du village qui deviendra l'objet de sa thèse. Ce sera Abriès dans le Queyras. - Avec le photographe Marc Dozier, le Papou Mundiya Kepanga fait son tour de France, découvrant l'étrange tribu des Français. Dans son livre Au pays des Hommes blancs, à la façon de Montesquieu et de ses Lettres persanes, l'agriculteur pose un regard plein d'humour et de philosophie sur notre monde et ses contradictions. - La Coréenne Ji-Young Demol Park s'est installée dans les Alpes après avoir étudié, dans son pays natal, les grands maîtres européens du paysage. A quoi ressemblent les montagnes suisses ou savoyardes vues par l'oeil d'une artiste orientale ? Réponse en mots et en images. - La Sud-Africaine Lavonne Bosman, après s'être longtemps immergée dans la vie quotidienne de l'ethnie amaXhosa, a posé ses valises à des milliers de kilomètres de son pays natal pour y photographier les habitants de deux villages des Grisons (Suisse). Les uns sont installés là depuis des générations, les autres sont des demandeurs d'asile. Un travail photographique lumineux sur les migrants d'hier et d'aujourd'hui. - " Etage alpin ", " alpinisme ", " Alpes australiennes ", " Alpes néo-zélandaises " : la terminologie alpine s'est imposée à la plupart des régions montagneuses du monde. Ce n'est qu'au cours du xxe siècle que le modèle alpin longtemps dominant a été bousculé et que la nécessité d'une diversité de regards s'est imposée pour rendre compte de la singularité de chacun des massifs, Alpes comprises. Et aussi : - Le musée de l'Ancien Evêché (Grenoble) fête ses vingt ans... comme L'Alpe dans quelques mois ! - Felix von Cube, un pionnier de l'alpinisme en Corse. - D'une rive à l'autre. Voyage autour du Léman, la nouvelle exposition du musée du Chablais (Thonon-les-Bains).

09/2018

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Littérature française

L'arbre blanc dans la forêt noire

Premier roman de Gérard Adam, publié en 1988, âL'Arbre blanc dans la Forêt noireâ s'est vu décerner le prestigieux prix NCR (AT&T), qui a installé d'emblée l'auteur parmi les écrivains en vue de la Belgique francophone. Un jeune médecin belge, Ghislain Desaive, débarque à Vonzo, petite agglomération de Kalibie (Afrique centrale), pour y prendre la tête d'un hôpital missionnaire dans le cadre de la coopération belgo-kalibienne. Il va y découvrir l'Afrique et ses sortilèges par l'intermédiaire de personnages fascinants, Dyana, la jeune religieuse noire, Malu dont il fera sa compagne, Gakuba, le politicien en disgrâce, Binda Pasi, le sculpteur, Lemmie et Sebas, les musiciens errants, Marcel, le coopérant-poète dont les oeuvres, jamais montrées, disparaîtront dans la tourmente... Roman de prise de conscience et de découverte de l'autre. Roman d'aventures aussi, avec la révolte du Bas-Fleuve contre un pouvoir dictatorial reposant sur une corruption institutionnelle et la mise en coupe des richesses nationales. Une révolte à laquelle met fin une intervention des parachutistes français et belges sous des prétextes humanitaires, en fait pour maintenir le régime en place. Vaste fresque aux multiples résonances, ce roman est une méditation sur un continent accablée de tous les maux mais immensément riche d'avenir, en même temps qu'un plaidoyer pour l'enrichissement par la découverte et l'acceptation de l'autre. Complété d'une lecture de Jean-Claude Kangomba, écrivain et essayiste congolais. On sent qu'il s'agit là d'un écrivain qui n'en est plus à ses débuts, à l'intérieur même de son premier livre, que ce roman a été longuement porté. Ce qui l'atteste, c'est une qualité d'écriture qui ne vient jamais nuire à l'efficacité du récit, lequel est très rythmé, très passionnant, avec un très grand art du suspense, mais le style vient toujours étayer l'entreprise. Ce qui nous a convaincus, c'est la conjonction de la sincérité absolue d'un propos, de la charge d'humanité et d'un extraordinaire travail sur l'écriture. C'est aussi la qualité polyphonique de ce livre qui ne sacrifie pas un seul instant au pittoresque ou à la couleur locale, mais sait mêler adroitement des réalités parfois très difficiles à affronter et la charge du fantasme. (Pierre MERTENS, RTBF, émission "âParoles et musiqueâ") Un livre qui soulève les questions les plus fondamentales [... ] J'ai lu ce livre d'une seule traiteâ ; c'est un roman de 450 pages, qui se lit avec un plaisir, une fébrilité extraordinaires [... ] Il s'agit d'un des romans les plus importants de ces derniers mois... (Jean-Pol HECQ, RTBF-émission "âRencontresâ") C'est un gros roman, touffu, avec beaucoup d'événements et de personnages, mais le lecteur ne se perd pasâ ; il est pris par l'intrigue, et la progression dramatique. [... ] C'est un livre très critique, mais jamais manichéen [... ] Il y a toute une part de réflexions sur les relations Nord-Sud, bien sûr, mais ces questions viennent comme naturellement, dans les dialogues, etc. Il n'y a jamais de passage théoricien [... ] Un roman initiatique, où l'on trouve beaucoup de réflexions sur le sens à donner à sa vie, mais introduites habilement, insérées tout naturellement dans le texte. Peut-être est-ce entre les lignes qu'on trouve des réponses. C'est un livre ouvert, qui offre au lecteur des possibilités de s'interroger lui-même. (Anne-Marie LA FERE, RTBF - émission "âActuel 3â") Ce qui est passionnant dans ce livre, c'est que l'Afrique est vraiment ressentie. L'auteur en a une perception, une découverte toujours très neuve, très vive [... ] Des personnages extraordinaires jalonnent le récit. (Marie-Eve STEVENNE, RTBF - émission "âL'échappée belgeâ") [Trad. du néerlandais]. La décision [du jury NCR] a été unanime, parce que ni moi ni les autres membres n'avaient jamais rencontré un tel cas d'un auteur que l'on voit accoucher de son talent au fur et à mesure de la lecture. C'est vraiment un livre extraordinaire et je ne me souviens que d'une seule expérience semblable avec un auteur néerlandophone [... ] celle-là était restée pour moi comme une sorte de petit diamant. "L'Arbre Blanc dans la Forêt Noire" n'est pas un petit diamant, c'est un grand et lourd diamant. Une lecture passionnante. (SEMPER) Je vous conseille de lire le roman de ce "âdrôleâ" d'Européen (Robert EKOFO - TAM-TAM) Un témoignage exceptionnel [... ] Parmi les centaines de livres parlant de la coopération, voici à mon avis le premier livre vrai, qui vous envoûte totalement. (Marcel PERREAUX - Arlon-Carrefour) Un témoignage privilégié. (Eddy PRZYBYLSKI - LA DERNIERE HEURE) Un récit foisonnant, une épaisseur végétale et romanesque (Michel LAMBERT - TELE-MOUSTIQUE) Un très beau souffle, un livre musclé, aux dialogues percutants, qui se lira comme une fresque. Un récit traversé par une sorte de fièvre. (Francis MATTHIJS, LA LIBRE BELGIQUE) Une plume magique [... ] un film somptueux [... ] un récit profondément humain [... ] un magnifique plaidoyer en faveur de la complémentarité des races [... ] un ouvrage d'une rare densité [... ] un premier roman exceptionnel. (Henry LAGNEAUX - INDICATIONS) En plus du plaisir de nous offrir des descriptions colorées et des paysages qui nous plongent dans une atmosphère tout à fait particulière, ce roman qui nous propose de nombreux éléments de réflexion sur le devenir d'un continent "âqu'il faut aimer pour y survivreâ" (C. MEERT - NEGRISSIMO) Auteur d'une vingtaine de romans et recueils de nouvelles, Gérard Adam a été médecin militaire. Il été coopérant au Zaïre, a participé à l'Opération Kolwezi en 1978 et a été Casque bleu en Bosnie-Herzégovine en 1994. Il dirige à Bruxelles la maison d'édition M. E. O.

12/2023

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Histoire de France

La haine et le pardon. Le déporté

Jean Mialet a 23 ans quand, sur le point de rejoindre le général de Gaulle, il est arrêté par les Allemands et déporté à Buchenwald, puis à Dora. Aujourd'hui encore, ce nom demeure méconnu du grand public. C'est pourtant là qu'ont commencé les recherches qui, dans les années 1950, ont permis les progrès de la conquête spatiale. Ce camp de concentration abritait en effet une usine souterraine dans un immense tunnel où les prisonniers, traités comme des esclaves, fabriquaient à la chaîne des missiles V2, armes terrifiantes qui s'abattraient sur Londres et Anvers, mais qui – fait  plus surprenant – furent aussi les ancêtres du Spoutnik et du lanceur du module lunaire Apollo. Entre 1943 et 1945, Jean Mialet expérimente à Dora un quotidien insoutenable : la faim, le froid, l'épuisement, la maladie, les coups, la terreur des exécutions sommaires, mais aussi la bassesse et la cruauté des kapos. Des années d'humiliations et de dépérissement infligées à plus de 60 000 déportés, dont ce jeune officier de Saint-Cyr qui rêvait de combattre aux côtés des Alliés. C'est la haine qui maintiendra en vie cet idéaliste, pourtant catholique convaincu. En 1945, lorsque les Américains libèrent enfin Dora,  ils prennent conscience de la valeur inestimable des découvertes qui y ont été effectuées. Les scientifiques allemands de ce camp sont alors secrètement exfiltrés aux États-Unis, échappant ainsi à un procès. Les années suivantes, ils poursuivent leurs travaux qui vont permettre aux Américains de faire leurs premiers pas sur la Lune.  Une des chevilles ouvrières de cette réussite est l'ingénieur Wernher von Braun, qui n'est autre qu'un des anciens hauts dignitaires de Dora. Pourtant, en 1969, il est promu administrateur adjoint de la Nasa, et considéré par le monde entier comme un héros. Tout le monde semble avoir oublié les 20 000 vies humaines sacrifiées à Dora, qui ont, par leur force de travail, contribué, bien malgré elles, à cette prodigieuse avancée de la recherche scientifique. Jean Mialet, qui pesait 38 kg à son retour en France, mettra  sept ans à se remettre physiquement de sa déportation. Moralement, il sera sauvé par ce récit qu'il jettera sur le papier en 1945  pour ne plus avoir à en parler. Ce qu'il fera jusqu'en 1981, date de la publication de ce livre. Il n'aura alors de cesse que toute la lumière soit faite sur le rôle joué par le camp de Dora dans l'histoire contemporaine. Mais peut-on pardonner l'abomination ? Ce récit bouleversant tente d'apporter des réponses à cette question : il faut témoigner pour ne pas oublier la barbarie ; mais aussi pardonner au nom de la dignité humaine et de l'idéal de réconciliation entre les peuples. Jean Mialet pardonnera aux Allemands, qui feront de lui le citoyen d'honneur de Nordhausen, la ville la plus proche de Dora. Ses représentants viendront s'excuser à son enterrement, en 2006, devant son cercueil à la chapelle de l'École militaire.

03/2015

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Musique, danse

Images de femmes. Avec 1 CD audio

La place des femmes dans la société : un thème d'une brûlante actualité... depuis des siècles !! Il est de telles évidences, si profondément ancrées dans nos cultures et dans nos comportements, qu'on a parfois du mal à les reconnaître, à les discerner ou, tout simplement, à les admettre. Ainsi, malgré une pléiade de lois autour de la parité hommes-femmes, force est de constater que les inégalités persistent toujours dans de nombreux domaines et que les bonnes intentions sont rarement suivies d'effets. Dès lors, la prise de conscience de cette situation, condition nécessaire pour faire réellement évoluer les choses, passe par des chemins bien plus efficaces que l'action politique, autrement dit par l'éducation. L'objectif de ce nouvel opus consiste à faire de l'art, de la musique et de l'histoire les vecteurs d'une approche différente pour sensibiliser les nouvelles générations à l'importance des rôles et fonctions que la femme a occupé aussi bien dans les mythologies des mondes antiques qu'au XXIe siècle. Agrémenté de nombreuses illustrations, tant graphiques que sonores, ce large survol apporte une autre regard sur l'histoire de l'humanité qui a trop souvent fait de la femme un "homme partiel", voire "un être invisible". Bref, qu'elles soient sainte, sorcière, chef de guerre, philosophe, maître à penser ou stratège politique, diverses figures exceptionnelles sont ainsi abordées (Hypathie d'Alexandrie, Cléopâtre, Jeanne d'Arc, Christine de Pisan, Yennenga, Isabelle d'Este, Louise Labbé, Olympe de Gouge, Anna Zingha, Kimpa Vita, Lalla Fatma N'soumer, Marianne, Louise Michel, Mary Shelley, Ada Lovelace, Victoria, Tarenorer, Joséphine Baker, Alexandra David-Néel, Rosa Parks, Aung San Suu Kyi, Mère Térésa, Soeur Emmanuelle...). Par ailleurs, Jérôme Dorival s'attache à présenter les vies et oeuvres de quelques rares compositrices qui ont jalonné l'histoire de la musique : Hildegard von Bingen, Francesca Caccini, Elisabeth Jacquet de La Guerre, Louise Farrenc, Fanny Hensel-Mendelssohn, Clara Schumann, Germaine Tailleferre, Yi-Xu... et Hélène de Montgeroult (indépendamment de la qualité de son oeuvre, trop méconnue, il faut découvrir l'histoire de sa rocambolesque traversée de la Révolution française !! ). De plus sera proposé un dossier consacré à la portraitiste Elisabeth Vigée La Brun et à la présence de la musique dans son oeuvre... De son côté, Claude Dietrich décrypte les parcours atypiques de plusieurs femmes qui se sont illustrées dans les domaines de la chanson (Edith Piaf, Marlène Dietrich...), du cinéma (Marilyn Monroe, Greta Garbo...) ou du jazz (Bessie Smith, Billy Holiday, Ella Fitzgerald) ainsi que l'écoute d'oeuvres marquantes. Enfin, Phalika Ngin nous entraînera dans le sillage de deux reines (Indradevi et Jayarajadevi) qui, au cours du XIIe siècle, ont marqué par leurs initiatives diverses tout le royaume khmer (Cambodge) alors à son apogée. Un grand pan de l'histoire trop souvent ignoré par l'Occident nous est ainsi révél

02/2016

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Sciences historiques

Sire, de grâce, une Particule Tome C

Conjointement avec Etienne Chapelain de Seréville TOME C : 6 250 NOTICES Premier nom : de Cabanac Dernier nom : Czadkes (de Chollet), Variante Czadkes-Chollet Exemples de notices figurant dans le Tome C : CASABIANCA (de) : Corse (Bastia, Venzolas). Extraction. Maintenue par le conseil souverain de Corse, les 4 juin 1771 et 27 avril 1772. Preuves pour les Ecoles Militaires en 1772. Erection, en septembre 1776, de la seigneurie d'Aléria en vicomté, pour Joseph (1742-1806), député de la noblesse de Corse en 1789. Titre éteint avec le premier titulaire. Comte de l'Empire le 26 avril 1808 avec Raphaël (1738-1825), confirmé le 24 mars 1815, titre également éteint avec le premier titulaire. Comte le 5 novembre 1859 par décret, pour François Xavier (né en 1797), ministre et sénateur de l'Empire. CAUDRON de COQUEREAUMONT : Haute Normandie. Ancienne bourgeoisie. Acquisition de la terre de Coqueréaumont, le 14 mai 1763 (Saint Georges-sur-Fontaine, près de Rouen), dont ils prirent le nom, de leur propre chef. Alliances : BRAY (de) en 1866, SUZANNE (de), LUCAS de LESTANVILLE 1891, La BUNODIERE (de), PAIN d'ETANCOURT, POMMARE (des), FERRON du CHESNE (de), en 1907, PARENT de LANNOY 1871, PANTHOU (de) 1900, BOISBAUDRY (de), QUINTIN de KERCADIO. CERTAIN de BELLOZANNE : Normandie (Mortain), Ile de France (Paris). Un membre, mort sans postérité, François Paul CERTAIN, pourvu de la charge anoblissante de conseiller secrétaire du Roi, le 8 juillet 1776. Noblesse inachevée pour les autres membres, par charge de conseiller à la cour des aides de Normandie, pour Charles, Jean CERTAIN, acquéreur de la terre de Bellozanne. Baron héréditaire, le 2 avril 1822, comte le 9 janvier 1826. Famille éteinte, avec Marguerite, Eve (née en 1830), épouse en 1861 du Général vicomte PUJOL (U en 1888, à Bellozanne). CHABOT de L'ALLIER, olim CHABOT de SAINT MAMET, CHABOT : Bourbonnais (Néris, Allier). Bourgeoisie, car adoption (transmission du nom, mais pas de la qualité - voir annexes du tome I) par Camille CHABOT de L'ALLIER, dernière du nom (U le 23 mai 1909), de Marie, René CHABOT (branche cadette), le 9 mai 1906 adoption régularisée par le tribunal de Cusset (Allier), le 27 février 1974, puis inscription du titre de chevalier, par le même tribunal, le 25 juillet 1975, malgré son incompétence dans ce domaine. (Cette décision relèverait du "Sceau de France" , et hautement improbable dans ce cas). Alliances : SCHIERENBECK de VELARDE (von), PAULO (de) en 1969, La CHAPELLE (de) en 1971, CORDEX 1973, NIVELON, SOUCHON d'AUBIGNON 1798, FRAPPIER de SAINT MARTIN 1831, FERLUC (de), TARDIF de SALLENEUVE 1906. CHALOPIN de COUBERTIN, olim CHALOPIN : Bourgeoisie. Décret de changement de nom, du 16 avril 1997, pour trois membres de la famille CHALOPIN : Edouard (né le 16 mars 1977, à Angers), Arnaud (né le 11 avril 1979, à Paris), et Grégoire (né le 1er mai 1982, à Paris). Ils furent autorisés à reprendre une partie du nom de leur mère, Madame Pierre CHALOPIN, née M

03/2002

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Beaux arts

Pour une histoire du regard. L'expérience du musée au XIXe siècle

Les institutions muséales qui désirent repenser leurs missions confèrent une profondeur supplémentaire à leur réflexion en revisitant leur propre histoire. L'histoire institutionnelle des musées, cependant, ne suffit pas à combler leur attente. Une histoire culturelle du regard sur l'art semble plus appropriée, puisqu'elle seule est capable de saisir les modalités qui affectent radicalement la contemplation artistique, et par conséquent les objets contemplés à une époque donnée. Une telle approche peut être conçue dans la ligne des travaux de Francis Haskell, mais sa mise en oeuvre doit reposer sur des bases théoriques nouvelles. Les enjeux de ce type d'étude réclament de nouvelles méthodes ; il suffit de songer à l'immense impact d'internet, de l'image digitale et de la téléphonie contemporaine sur la perception actuelle de l'oeuvre d'art. Cette histoire du regard, Pascal Griener ambitionne de l'appliquer à une époque essentielle pour la compréhension de notre modernité : le XIXe siècle. En effet cette période voit s'affirmer, pour la première fois, la programmation d'une contemplation publique globale et immédiate à l'ambition démocratique. Les grands musées anglais de l'ère victorienne inventent, dès les années 1840, la statistique mensuelle des visiteurs, index certifié d'une popularité de masse ; les grandes institutions nationales ouvrent leurs portes gratuitement. Programmé par des politiques contrastées en Europe, le regard sur l'art se construit de manière complexe, mais sur des bases radicalement nouvelles. La reproduction en deux ou en trois dimensions connaît alors un développement sans précédent ; la photographie remplace graduellement la gravure de reproduction, et les musées de copies en plâtre assument un rôle majeur dans presque toute l'Europe. La littérature artistique se propose d'accompagner la visite au musée comme événement cognitif et émotionnel, à l'aide de nouvelles formes. L'architecture muséale propose une mise en condition du visiteur par la vertu de programmes iconographiques éloquents, mais surtout la programmation spatiale de la rencontre d'une conscience avec les oeuvres. Le marché de l'art, pour la première fois, est contraint de se positionner par rapport au musée et au système de valeurs qu'il sanctionne. Certains conservateurs, comme Wilhelm von Bode, tentent d'explorer ce lien entre marché de l'art et musée jusqu'à ses dernières conséquences. La typologie des oeuvres d'art "muséalisables" devient alors un enjeu majeur - commercial et scientifique - qui n'a pas encore été étudié. Dans les grands empires européens, les musées nationaux entrent en concurrence directe ; cette concurrence, avivée par l'impact des expositions universelles, dessine un paysage muséal commun parcouru d'échanges, d'emprunts, mais aussi de refus ou de conflits. Les institutions muséales les plus importantes tentent de produire un tableau universel de l'art. Seule une approche globale, comparative des politiques propres à ces musées permet à l'historien de saisir l'ampleur de tous ces phénomènes comme leur articulation. Tous ces phénomènes modifient la littérature artistique, tant dans ses contenus que dans ses formes, et jusque dans sa matérialité.

10/2017

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Critique littéraire

Hommage à Jacques Rivière

Souvenirs : Anonymes, Note biographique André Waltz, Souvenirs d'un ami d'enfance André Lacaze, Souvenirs (1905-1908) Gabriel Frizeau, Souvenirs sur Jacques Rivière A. Lauriol, Septembre 1914 Jacques Copeau, Souvenirs d'un ami A. Mayrisch de Saint-Hubert, Souvenirs Marcel Jouhandeau, Jacques Rivière devant la mort L'homme : Paul Valéry, Hommage Saint-John Perse, Lettre sur Jacques Rivière André Maurois, Comment rattraper... François Mauriac, Anima naturaliter christiana Jacques de Lacretelle, Portrait Henri Ghéon, Souvenirs Jean Cocteau, Lettre Jean Schlumberger, La Sincérité de Jacques Rivière Georges Duhamel, Lettre Henriette Charasson, Les rendez-vous spirituels Benjamin Crémieux, Ce que n'était pas Rivière Le directeur de revue et l'écrivain : André Gide, Jacques Rivière Valery Larbaud, Témoignage Jules Romains, Jacques Rivière parmi nous Paul Morand, Adieu à Jacques Rivière Michel Arnauld, Jacques Rivière et la vocation de sincérité Emma Cabire, Deux rencontres Guy de Pourtalès, Jacques Rivière Henri Deberly, Reconnaissance Henri Pourrat, Jacques Rivière, écrivain pur Jean Prévost, Jacques Rivière et les jeunes Jean Cassou, Péguy et Rivière Jean Paulhan, Les espoirs et les projets Joseph Delteil, L'homme de barre Le romancier : René Boylesve, Hommage Jacques Boulenger, Note sur Aimée Edmond Jaloux, Jacques Rivière et Marcel Proust Robert Honnert, Le Romancier Henri Rambaud, De l'esprit d'analyse dans Aimée François de Roux, La méthode objective et réaliste de Jacques Rivière Gil Robin, Jacques Rivière et la psychiatrie Guy Velleroy, Jacques Rivière et la passion de vérité Ramon Fernandez, In Memoriam L'essayiste, le politique : Charles Du Bos, Jacques Rivière et la "Perfection abstraite" Louis Artus, Jacques Rivière et "La Foi" Marcel Arland, L'évolution de Jacques Rivière Gabriel Marcel, Constantes Bernard Groethuysen, Jacques Rivière interprète de Fénelon André Lhote, Jacques Rivière critique d'art et ami Boris de Schloezer, Jacques Rivière et la musique Paul Desjardins, Le bon sens de Jacques Rivière Albert Thibaudet, L'Européen Alfred Fabre-Luce, Jacques Rivière politique Pierre Drieu la Rochelle, Expériences Félix Bertaux, Jacques Rivière et l'Allemagne Victor Llona, Jacques Rivière et les littératures étrangères Témoignages étrangers : T. S. Eliot, Rencontre D. S. Bussy, Souvenir Harrison, Le Roman d'Aventure S. Hudson, Lettre W. Frank, L'artiste en Jacques Rivière E. Fitzgerald, Hommage H. von Hofmannsthal, Hommage L. Chestov, Dernier salut E. Cecchi, Esprit de finesse G. Ungaretti, Gratitude W. Schuermans, L'esprit clinique de Jacques Rivière F. Hellens, Impressions sur Jacques Rivière P. Fierens, Jacques Rivière et la Belgique O. -J. Périer, Jacques Rivière vivant J. Tielrooy, Témoignage d'un étranger J. Fransen, Hommage R. de Traz, Souvenir R. Grosjean, Hommage du lecteur inconnu C. Simon, Jacques Rivière à Zurich C. Clerc, Rivière et Genève A. François, Souvenir Inédits Alain-Fournier, J. Rivière, Correspondance J. Rivière, Lettres à André Gide - Extraits d'un Journal de captivité - Marcel Proust Divers H. Massis, "Nous tenons à détacher, du témoignage sur Jacques Rivière, qu'Henri Massis. ". . J. Rivière,

01/1992

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Poésie

Mémoire vocale. 200 poèmes allemands du huitième au vingtième siècle stockés et modérés par Thomas Kling, Edition

En 2001, l'éditeur DuMont Verlag pose à Thomas Kling la question suivante : "De quels poèmes en langue allemande avons-nous besoin en ce début de siècle ? " C'est en tant que réponse à cette question qu'il faut lire le choix présenté ici : une sélection de poèmes indispensables pour le poète qu'est Thomas Kling, non une anthologie de plus. Mémoire vocale a valeur de programme poétologique : des formules magiques de Mersebourg aux poètes et poétesses d'aujourd'hui, sont présentés ici des textes destinés à mettre en valeur toutes les ressources qu'offre l'allemand sur une dizaine de siècles, dans la diversité de ses registres : langue incantatoire, jargons et hybridations telles que le rotwelsch, l'argot des classes marginalisées, mêlé d'allemand, de néerlandais et de yiddish et parlé surtout dans l'ouest de l'Allemagne, qui a toujours fasciné le Rhénan qu'était Kling. Si la plupart des noms attendus sont présents (Bachmann, Brecht, Celan, Goethe, Hölderlin, Jandl, Nietzsche, Novalis, Rilke...) Il s'agit là d'un choix singulier, à contre-pied du canon littéraire, notamment par la place limitée faite à la tradition classique et romantique, mais qui offre une part belle à la poésie du Moyen Age, aux audaces de la poésie "baroque" , à la diversité inventive des écritures modernes et contemporaines. Celui pour qui le poème est "instrument optique et acoustique de précision qui provient et se met au service de la perception, la perception exacte de la langue" assume ici la subjectivité d'un choix moins de poètes que de textes admirés, ce qui peut expliquer les surprises que réserve Mémoire vocale : la poétesse d'origine juive Gertrud Kolmar, morte en déportation, est placée dans l'immédiat voisinage de Josef Weinheber, un poète autrichien controversé en raison de sa collaboration avec le régime nazi ; Hans-Magnus Enzensberger, dont Thomas Kling n'a jamais fait mystère du peu d'intérêt qu'il portait à sa poésie de "gardien de musée" , est représenté, alors que Nelly Sachs, lauréate du Prix Nobel de littérature en 1966, ne l'est pas. De même l'Autrichien Hugo von Hofmannsthal, qui a été un représentant important du symbolisme allemand, est absent de cette anthologie, Kling lui préférant son ami Rudolf Borchardt, un strict formaliste, théoricien d'une "Restauration créatrice" nourrie d'Antiquité et de classicisme. Si "mémoire vocale" n'échappe pas au statut de "haie hégémonique" propre à toute anthologie, en ce qu'elle fixe et valorise un corpus par délimitation d'un jardin clos dans lequel s'épanouit un choix de fleurs, il importe de replacer ce florilège dans le contexte de la poétique de Kling qui considère que "la poésie procède du flux de données, elle est - si elle réussit, si elle fonctionne -, un flux dirigé de données et déclenche un tel flux chez le lecteur" . C'est à la reconfiguration d'un tel flux dynamique que travaille mémoire vocale.

02/2023

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Sports

GUIDE KAYAK CASKABOULONS : ALPES-DAUPHINE. 97 parcours classe N-V-VL et 40 parcours faciles, Edition multilingue

Véritable carnet de route des Caskaboulons de Briançon, ce guide kayak présente d'une manière originale et totalement subjective une sélection de 97 parcours sportifs (cl. IV, V, V), des plus marginaux aux plus grands classiques en passant par quelques spots de rodéo. 97 parcours réservés aux amateurs confirmés de navigation alpine désireux d'explorer les rivières autour de Grenoble et Briançon. A True logbook of the Caskaboulons of Briançon, this kayak guide presents in an original and subjective way a selection of 97 white water descents (grade IV, V, VI), from the most marginal to the big classics while not forgetting a few rodeo spots. 97 descents reserved for kayakers with alpine river experience to discover the rivers around Grenoble and Briançon. Dieser Kajakführer der Caskaboulons aus Briançon beschreibt auf sehr originelle Weise 97 sportliche Flissabschnitte (WW4-WW6). Darunter sind sowohl die grossen Klassiker als auch nur sehr selten befahrbare Flüsse und einige Rodeo spots. Die 97 Flussbeschreibungen sind für im Wildwasser erfahrene Kajakfahrer gedacht, die Flüsse in der Nähe von Grenoble und Briançon erkunden wollen. Verdadero carnet de ruta de los Caskaboulons de Briançon, esta quia de Kayac presenta, de una manera original y totalmente subjetiva, una seleccion de 97 descensas deportivos (clase IV, V, VI) de los mas marginales a los grandes clasicos, pasando par algunos tipo rodeo. 97 descensos reservados a los amantes confirmados de la navegacion alpina, deseosos de explorar los rios alrededor de Grenoble y Briançon. Deze kajakgids, het enige echte en onvervalste road-book van de Caskaboulons, laat de gebruiker op een hoogst originele en totaal subjectieve manier kennis maken met een selectie van 97 trajecten (variërend van WW IV tot VI), gaande van onbekende trajecten tot klassiekers met onderweg nog enkele rodeo-speelplaatsen. 97 Trajecten voorbehouden aan de ware liefhebber van alpine-rivieren in de buurt van Grenoble en Briançon. Un vero diario di viaggio dei Caskaboulons questa guida di canoa presenta in modo originale e totalmente personale una selezione di 97 percorsi tecnicamente agonistici (di IV, V e VI grado), dalle discese più particolari alle più classiche passando per qualche onda rinomata per il rodeo. 97 percorsi riservati agli amatori specialisti in discese alpine e desiderosi di esplorare i fiumi nei dintorni di Grenoble a Briançon. Verdadero mapa de estrada dos Caskaboulons de Briançon, este topo-guia apresenta d'uma maneira originale e totalamente subjectiva, uma seleçao de 97 percursos esportivos de classes 4,5 e 6. Apresentaçao dos rios mais marginais os mais grandes classicos, sem esquercer-se de algums spots de rodeo. 97 percursos para os especialistas de kayak em aquas bravas de tipo alpin que desejam viajar a volta de Grenoble e Briançon. Ta kalakski vodnik, dnevnik Caskaboulons iz Briançona, na izviren in subjektiven nacin predstavlia izbor 97-ih divjevodaskih spustov (DV IV, V, VI); od povsem obrobnih do velike klasike, ne pozabljajoc na odseke rek, primerne za rodeo. 97 spustov, primernih za kajakase z izkusnjami alpskih rek, ki zelijo odkrivati reke v okolici Grenobla in Briançona.

11/1999

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Autres

Philosophie N° 149, mars 2021 : Raymond Ruyer

Ce numéro est tout entier consacré au philosophe français Raymond Ruyer (1902-1987). Il s'ouvre sur une lettre de Ruyer à Piaget du 16 octobre 1965. Elle fait suite à la sévère critique que Piaget avait faite de ses Eléments de psycho-biologie où, tout en reconnaissant dans l'ouvrage un certain effort d'information, celui-ci opposait une fin de non-recevoir aux explications des faits par une métaphysique du potentiel et condamnait le recours, jugé purement verbal, à des notions telles que "finalité", "potentiel", "psychisme". On y lira les arguments que Ruyer oppose à la thèse selon laquelle la philosophie n'apporte aucune connaissance véritable, ce privilège étant réservé à la science expérimentale. Dans "Ruyer et les leçons de l'instinct", André Conrad s'attache au problème de la différence anthropologique. Pour l'éthologie compréhensive (Fabre, von Uexkiill, Buytendijk), l'instinct est une embryologie continuée selon une action thématique, et non selon le mécanisme à "déroulements autonomes" (Lorenz, Tinbergen) ou des "comportements régulés". Si l'homme est séparé de l'animal par l'originalité de la fonction symbolique (Cassirer, Langer), l'action thématique ne sépare pm l'embryologie sociale (culture et politique) du mystère de la vie, ce qui fait à la fois comprendre 1a différence et la communauté des vivants. Dans "Etre ou avoir son corps : à propos de trois genres de multiplicités chez Ruyer", Benjamin Berger s'attache à éclaircir le statut du corps dans la philosophie de Raymond Ruyer. Ce dernier se situe au carrefour de deux axes cruciaux, celui de la manifestation et celui des multiplicités, et constitue le lieu de connexion entre la phénoménologie et l'ontologie, de même qu'entre une philosophie de l'incarnation et une philosophie du corps vivant. Dans "Raymond Ruyer et la cybernétique", Alix Veilhan s'intéresse à la lecture ruyerienne des théories rybemétiques, notamment à la façon dont le dialogue avec les thèses formulées par Norbert Wiener permet à Ruyer de soutenir l'hypothèse d'une origine "transspatiale" de l'information et de démontrer l'inadéquation du mécanisme pour élaborer une pensée du vivant. Ruyer invite alors à l'établissement d'une cybernétique renouvelée, en accord avec "éo-finalisme". Dans Rayer, Leibniz et l'unité des corps o, Bertrand Vaillant s'attache à un problème que Rayer hérite de Leibniz, celui de l'unité des corps, et examine à la lumière de cet héritage lebniziu sa résolution au sein de la métaphysique panpsychiste de Ruyer, conçue par ce dernier comme une "monadologie corrigée". L'auteur cherche à montrer que cette philosophie, pensée pour échapper aux difficultés de la monadologie leibnizienne, n'y parvient pas réellement. Dans "Le rapport de Rayer à Whitehead", Fabrice Colonna cherche à établir quelle est la présence exacte de Whitehead dans l'oeuvre de Ruyer. Les points de rapprochement incontestables entre les deux penseurs concernant l'importance de la métaphysique, la critique du schème matérialiste et la pertinence d'un platonisme renouvelé ne doivent pm faire oublier les différences d'accent, qui se manifestent tant au sujet de la question des composés que de certains principes de la théologie spéculative, à laquelle l'un et l'autre auront frayé des voies originales. D. P.

03/2021

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Géopolitique

La revue internationale et stratégique N° 122, été 2021 : Une Europe géopolitique ?

L'Union européenne (UE) a d'abord constitué une intégration économique parce qu'il fallait parvenir à instaurer une paix durable et oublier les guerres du passé, réconcilier et reconstruire les pays, puis en intégrer et soutenir d'autres libérés des dictatures. Diverses crises, notamment au cours des dix dernières années, sont venues rappeler à ce projet à visée d'abord interne qu'il ne pouvait toutefois faire l'impasse sur le monde extérieur. Aussi cette intégration, qui s'est avant tout pensée comme la fin de puissance, ne peut-elle faire l'économie des rapports des forces. En outre, malgré les divisions et les limites qu'elle connaît, et au fil des crises et des aléas, l'Union européenne s'est montrée particulièrement résiliente. Au point que d'aucuns avancent que la construction européenne n'avance précisément qu'en temps de crise. Vu de l'extérieur, par certains aspects, l'UE peut aussi être perçue comme un tout et un acteur-clé des relations internationales : un marché important donc attractif, une puissance économique et financière, un modèle social et une zone où la liberté de l'individu et le respect de sa vie privé sont parmi les plus aboutis au monde. Elle dispose de réels atouts pour se positionner, voire s'affirmer dans une perspective géopolitique. La récente crise du Covid l'a une fois de plus montré, même si elle a également souligné les divisions habituelles entre Etats membres. Lors de son discours au Forum de Paris sur la Paix en novembre 2019, la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, expliquait qu'elle souhaitait construire une "Commission géopolitique" . Elle faisait ainsi suite au changement de cap déjà amorcé par les Européens depuis 2016, et la combinaison du Brexit et de l'élection de Donald Trump aux Etats- Unis, conduisant à questionner des thématiques jusque-là quasiment taboues comme l'autonomie stratégique, la souveraineté et /ou la défense européennes. Si la première année d'exercice de cette Commission aura donc été traversée par la pandémie, elle a aussi été marquée par une posture et des initiatives européennes novatrices, à commencer par la communication de la Commission publiée le 13 mars et invitant les Etats membres à renforcer leurs propres mécanismes de filtrage des investissements étrangers dans le domaine de la santé, de la recherche médicale et des biotechnologies. Le plan de relance et la possibilité offerte à la Commission de contracter ellemême des dettes et le fait même que les Européens soient restés relativement unis face aux représentants britanniques dans le cadre des négociations sur la relation future avec le Royaume- Uni sont autant d'éléments allant dans ce sens. Sur le plan extérieur, l'élection de Joe Biden comme président des Etats-Unis conduit déjà certains en Europe à penser que la parenthèse pourrait se refermer très vite - comme en témoigne l'entretien accordé par Annegret Kramp-Karrenbauer à Politico début novembre 2020. Mais les difficultés n'ont pas disparu pour autant. Les pays européens restent encore divisés sur de nombreux sujets : quelle position européenne face aux Etats-Unis ou à la Chine et dans leur compétition de puissance ? Quelles menaces pour quelle défense européenne ? Comment définir une souveraineté européenne ? Quelle politique migratoire ?

06/2021

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Histoire internationale

La décomposition des nations européennes. De l'union euro-Atlantique à l'Etat mondial, 2e édition revue et augmentée

" La deuxième moitié du XXe siècle aura été fondée sur un paradoxe. Des générations d'hommes politiques ont parlé de la " construction européenne " mais il semble s'agir d'un objectif qui, comme l'horizon, s'éloigne au fur et à mesure que l'on avance. En fait, avec les années qui passent, on assiste à la déconstruction, à la destruction des nations, sans que rien ne vienne les remplacer. Et l'on peut même se demander, hypothèse encore plus terrible, mais vraisemblable, si " faire l'Europe " ne consiste pas, en fait, à détruire les nations. L'historien allemand Rudolf von Thadden l'avait dit sans prendre de gants : " Pour faire l'Europe, il faut défaire un peu la France ". La construction européenne fut fondée, dès l'origine, sur l'idée d'une renonciation à l'exercice de la souveraineté, sous prétexte que certains pays européens, l'Allemagne, en particulier, avait cédé, entre 1914 et 1945, au vertige de la puissance. On avait libéré les nations mais pour, aussitôt, les démanteler à nouveau. Confondant la puissance et la souveraineté, on s'imaginait que l'équilibre des puissances passait désormais par l'abolition des souverainetés. Comme le montre Pierre Hillard, jeune et brillant connaisseur de l'Allemagne et des affaires européennes, on a, par cette politique de gribouille, permis à des forces fascistes et impériales de revenir sur le devant de la scène. Son nouvel ouvrage est l'occasion, pour lui, d'élargir le champ de son enquête : derrière le morcellement territorial des Etats, on ne retrouve pas seulement des organisations héritières du national-socialisme et des mouvements ethno-racistes, largement décrits dans son Enquête sur le plan allemand qui va bouleverser l'Europe : on recense, en fait, de multiples courants qui, de la droite à la gauche, militent pour la destruction des nations et, quelquefois consciemment, font le jeu de la mondialisation économique et politique, qui est, en fait, le produit du basculement des Etats-Unis d'Amérique dans l'impérialisme, comme l'avouent ouvertement les idéologues du gouvernement Bush. Pierre Hillard montre comment l'atlantisme, qui n'avait plus de raison d'être après la fin de la guerre froide, est devenu l'instrument de ce " mondialisme " que prônait, dès son élection à la présidence de la République, le père de l'Europe actuelle, Valéry Giscard d'Estaing. Chercheur scrupuleux, Pierre Hillard reconstitue un certain nombre de réseaux et identifie les fondations qui, en Europe et aux Etats-Unis, s'emploient à saper les principes mêmes de la souveraineté des Etats, au nom des droits des minorités et au service du capitalisme prédateur qui caractérise notre époque, toutes ces tendances faisant le jeu de l'hégémonie américaine. Une hégémonie que Zbigniew Brzezinski décrivait, en 1997, dans un cadre spenglerien : la vocation américaine est désormais de contrôler l'Eurasie, pour réaliser l'empire occidental. C'est la logique mortifère d'une Europe carolingienne à la fois impuissante diplomatiquement et ravagée par les désordres économiques qu'engendre l'ordre américain pour détruire la seule Europe possible, celle des souverainetés pleinement exercées par des Etats nationaux, coexistant dans la paix et la prospérité. L'auteur de ce livre s'affirme de plus en plus, en effet, comme un observateur très précieux de la politique internationale. La clarté et la précision de ses analyses sont le meilleur antidote aux tours de passe-passe idéologiques dont se servent les manipulateurs de la démocratie. "

06/2010

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Histoire internationale

Le Golgotha arménien. De Berlin à Deir es-Zor : Mémoires en deux tomes

Dans les mois qui précèdent l'éclatement de la Première guerre mondiale le 28 juillet 1914, Grigoris Balakian assiste à l'université de Berlin aux cours de théologie du professeur Adolf von Harnack. Il y sera l'observateur attentif des préparatifs à l'entrée dans la guerre de l'Allemagne aux côtés de l'Autriche-Hongrie, auxquelles se joindra début novembre l'empire ottoman gouverné par les Jeunes-Turcs du parti panturquiste Ittihad-ve-Terakki. A l'époque déjà membre du haut clergé de l'Eglise arménienne de Turquie, il occupe au patriarcat à Constantinople des fonctions politiques importantes, qui l'amènent à rencontrer tant des personnalités officielles turques qu'étrangères de passage et en poste dans les ambassades. Ces fonctions en font l'une des figures éminentes arméniennes les mieux informées de ce qui se trame dans les coulisses de la politique depuis l'arrivée au pouvoir des Jeunes-Turcs en août 1908. Rentré en Turquie fin septembre, il sera l'un des premiers représentants politiques et intellectuels arméniens, environ 230 personnes, à être arrêté dans la nuit du 23/24 avril 1915, date qui sera le signal de la déportation et de l'extermination de plus de deux millions d'Arméniens sur les trois millions de l'empire ottoman, et qui symbolise le début de leur génocide perpétré par le gouvernement jeune-turc à la faveur de la Première guerre mondiale. Deux jours plus tard, ces 230 hommes sont transférés d'abord par train, puis à bord de dizaines de charrettes vers deux localités au coeur de l'Anatolie : Ayache et Tchanghiri. Le groupe déporté à Ayache, essentiellement des activistes politiques considérés par le régime comme les plus dangereux, sera exterminé dans les mois suivants ; du groupe, le plus nombreux, exilé à Tchanghiri certains survivront, les autres connaîtront le sort du premier groupe. Grigoris Balakian réussira à retarder jusqu'en février 1916 la déportation vers les déserts de Syrie, tombeau à ciel ouverts de plus de 500000 déportés réduits à l'état d'épaves, des rares compagnons qui lui restent et de la population masculine de Tchanghiri. Arrivé à Islahiyé au nord de la Syrie au terme d'une marche harassante de deux mois, jalonnée de périls mortels, il s'enfuira du convoi de déportés sur lequel il avait veillé en permanence mais qu'il sait désormais condamné. Jusqu'à la fin de la guerre en novembre 1918, comme il le raconte dans le second tome, il travaillera sous de fausses identités et grâce à sa parfaite connaissance de l'allemand sur les chantiers de percement des tunnels dirigés par les ingénieurs-géomètres allemands, suisses, autrichiens, dont certains ne lui ménageront pas leur aide afin qu'il échappe aux poursuites des autorités jeunes-turques. Ces Mémoires comblent un vide et sont précieux à plus d'un titre ; d'abord l'auteur en a entrepris la rédaction dès 1919-1920, ensuite le langage dur, souvent virulent, qu'il emploie tant à l'égard des assassins que des victimes pour leur naïveté, confère un crédit incontestable à son témoignage. Enfin par la richesses de révélations, notamment sur le rôle d'inspirateur que l'Allemagne joua dans l'anéantissement de la nation arménienne sur son sol ancestral.

07/2018

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Football

How the Red Army conquers Europe. Les glorieuses victoires internationales des Reds de Liverpool de Bill Shankly à Jurgen Klopp 1973-2019

Avec 3 Coupes d'Europe de l'UEFA et surtout 6 Ligues des Champions conquises, les Reds de Liverpool sont l'un des cinq clubs les plus titrés d'Europe avec le Real Madrid, le FC Barcelone, le Milan AC et le Bayern Munich. Sur la scène anglaise, les Reds virent d'abord s'affirmer des formations comme Sheffield Wednesday, Newcastle United, Sunderland, Aston Villa, Arsenal et leur rival local les Blues d'Everton. Bill Shankly posa les bases de l'hégémonie des Reds sur le football anglais, ses successeurs, Bob Paisley, Joe Fagan et Kenny Dalglish, bénéficiant de son excellent travail. Le période 1973-1990 fut l'âge d'or des Reds, qui sur 18 éditions du championnat d'élite anglais, remportèrent 11 titres, terminèrent six fois deuxième, le plus mauvais classement étant une cinquième place. Cette période correspondit également à l'âge d'or de Liverpool sur la scène européenne. Les Reds conquirent 2 Coupes d'Europe de l'UEFA en 1973 et 1976 et surtout 4 Coupes d'Europe des clubs champions en 1977, 1978, 1981, 1984, en moyenne une tous les deux ans, l'exclusion durant six années de Liverpool des compétitions européennes (1985-1991), consécutivement à la tragédie du Heyzel à Bruxelles le 29 mai 1985, empêchant peut-être les Reds de garnir encore plus leur salle de trophées d'autres victoires européennes. Cet âge d'or sportif des Reds est d'autant plus paradoxal qu'il intervint dans un contexte où l'économie des clubs anglais était plus pauvre que ses concurrents italiens, espagnols et allemands, et que la ville de Liverpool connut une très grave crise économique consécutive aux profondes mutations économiques que connut le Royaume-Uni. La Grande-Bretagne se désindustrialisa en raison de la très forte concurrence des nouveaux pays industriels, la Chine et les pays d'Asie, le Brésil, ainsi que de l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher qui, inspirée par les dogmes économiques ultra-libéraux de Friedrich Von Hayek et de Milton Friedman, mena une guerre à mort à la classe ouvrière britannique afin de mettre en place une nouvelle économie dominée par la finance dont le symbole est sa place forte : la City de Londres. Liverpool connut un très fort déclin économique et industriel, un très fort chômage, une tentative d'éradication par l'establishment et l'amie du général Pinochet de sa culture industrielle et ouvrière. Entre 1990 et 2020, Liverpool perdit l'hégémonie du football anglais au bénéfice de son grand rival le Manchester United d'Alex Ferguson, mais également des Gunners d'Arsenal de George Graham et Arsène Wenger, du Chelsea de José Mourinho, Carlo Ancelotti et Antonio Conte, du Manchester City de Pep Guardiola, les Reds se contentant de plusieurs victoires en FA Cup et en Coupe de la League. Cependant, sur la scène européenne, les Reds maintinrent leur statut. Avec l'arrivée à l'automne 2015 de l'excellent et charismatique coach allemand Jurgen Klopp, les Reds aspirent à rétablir leur hégémonie sur le football anglais et continental. Après trente années d'attentes, les Reds ont enfin remporté le dix-neuvième championnat de leur histoire avec brio au cours de la saison 2019-2020 malgré la Covid-19. Sur la scène internationale, le Liverpool de Jurgen Klopp a atteint la finale de la Ligue Europa en 2016, la finale de la Ligue des Champions en 2018, a conquis la sixième Ligue des Champions de l'histoire du club, la Supercoupe d'Europe de l'UEFA, la Coupe du monde des clubs devant le Flamengo de Jorge Jesus. Avec Jurgen Klopp sous contrat jusqu'en 2024, les Reds aspirent à conquérir plusieurs championnats et au moins une ligue des champions.

05/2021

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Livres-jeux

Mission EuGénia. Une enquête à énigmes pour explorer les grandes découvertes mathématiques

"Mission EuGénia" : c'est une exploration de notions mathématiques essentielles à travers 16 énigmes à résoudre. Un livre ludique avec une roue à tourner pour trouver la solution, et un voyage dans le temps pour mener l'enquête. Depuis son ordinateur, EuGénia, une intelligence artificielle, mémorise l'histoire des grandes découvertes scientifiques. Elle est aidée par les Gardiens qui veillent sur elle, mais un bug a coincé Mathéo, le responsable de la section mathématiques. Il a disparu. A nous, lecteurs, de le retrouver ! Un voyage dans le temps et dans l'espace L'horloge temporelle, en fin d'ouvrage, va nous permettre d'explorer 16 grandes scènes liées à 16 dates importantes dans l'histoire des mathématiques : de - 4000 av. J. -C. en Mésopotamie pour finir en 1089 en Italie, où s'est perdu le Gardien ; on s'arrête entretemps à Pise en 1198, Guizeh en - 600, Alexandrie en - 270, Ogaki (Japon) en 1865, Ujjain (Inde) en 628, au Massachusetts en 1968, à Babylone en - 1750, Arles en 100, Rouen en 1643, Crotone en -490, Paris en 1177, Brest en 1975, Florence en 1415, Glostrup (Danemark) en 1962. Au fil de la lecture, nous allons déambuler en Mésopotamie, à Babylone, dans la Rome antique, en Italie de la Renaissance, en Inde et au Japon, rencontrer des pythagoriciens et des bâtisseurs de cathédrales, échanger avec Archimède, avec Thalès et même Blaise Pascal, visiter une fabrique de ballons de foot et monter dans un simulateur de vol ou pique-niquer sur les falaises bretonnes. Et pour synthétiser ce grand voyage, une frise chronologique récapitule, en fin d'ouvrage, toutes les dates abordées. Une découverte de grands concepts mathématiques Ce livre mêle donc savoir et jeu d'enquête. Sur chaque double page, le lecteur doit résoudre une énigme en lien avec des infos documentaires pour poursuivre sa quête : infos sur les dates et les personnages cités, explications sur les notions mathématiques abordées. Il doit aussi manier des chiffres et faire appel à son sens de l'observation. Ainsi, il va se frotter à l'étude de la symétrie des frises, à la découverte des nombres babyloniens, à la mesure de la pyramide de Khéops avec son ombre, à la représentation géométrique des nombres, aux probabilités, aux différents rôles du zéro, au système de mesure des bâtisseurs de cathédrales, aux suites exponentielles, à l'application du nombre d'or en peinture, à l'ancêtre de la machine à calculer, aux relations entre cercle, carré et triangle dans les sangaku, à l'utilisation du solide de Platon dans un ballon de foot, aux algorithmes, aux objets fractals et au flocon de von Koch... pour finir avec le chiffre magique. Une lecture ludique et joyeuse Comment ne pas être intimidé par les mathématiques ? Cet ouvrage vise à montrer qu'il peut être amusant de manipuler les nombres, de chercher des indices, de faire fonctionner son sens de l'observation, d'utiliser sa logique pour résoudre un problème et trouver la clé de l'énigme. Pour avancer dans le récit à la recherche de Mathéo, le lecteur doit donc répondre à une question en bas de chaque double page contenant une grande illustration : "vrai" ou "faux" sont les deux seules options possibles pour faire tourner la roue nichée dans un rabat (en dernière page). Et c'est grâce à ce système que la circulation dans le livre est possible. La lecture n'est pas linéaire mais faite d'allers-retours dynamiques et immersifs. Peu à peu, le lecteur se rendra compte que les maths sont plus proches de lui qu'il n'y paraît : dans la décoration des fresques, dans le jeu de dés, dans la fabrication du ballon de foot, dans la reproduction des lapins... Et que leur maniement peut être amusant. Un ouvrage pour les récalcitrants et les passionnés... et tous ceux qui aiment réfléchir.

03/2024

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Enseignement secondaire 1er cy

Maths 4e Cycle 4 Mission Indigo. Edition 2020

Un découpage des notions conforme aux nouveaux repères de progression. Deux pages d'exercices supplémentaires dans chaque chapitre pour plus de progressivité. Des problèmes motivants avec trois niveaux de difficulté pour faciliter la différenciation et l'AP ; des défis et des énigmes. Un renforcement du calcul mental et davantage de questions flash. Une partie révision des prérequis étoffée. Un accent mis sur l'algorithmique et les outils numériques dont un chapitre dédié à Scratch et des activités pour travailler en "branché " ou en "débranché". De nombreuses ressources à télécharger pour gagner du temps avec les élèves.

05/2020