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Angélique Villeneuve, Marta Orzel

Extraits

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Littérature étrangère

L'Empereur aux mille conquêtes

Sous ses airs de mauvais garçon, cheveux en bataille et visage tanné par le soleil de Rio, le prince Pedro descend d'une longue lignée : les Bragance. Il a vécu à Lisbonne jusqu'à l'âge de huit ans, en 1807, date à laquelle Napoléon finit de terroriser la péninsule ibérique en marchant sur la capitale portugaise. Acculé, son père décida d'embarquer avec femme et enfants vers la principale colonie du royaume, le Brésil, pour sauver la monarchie. Pedro se souvient encore de cette nuit-là, tandis que les matelots chargeaient en toute hâte les quelques caisses sauvées de la débâcle et qui, pour la plupart, resteraient à quai. Il revoit les membres de sa famille monter à bord du navire, sous le regard accusateur de la foule : sa grand-mère, la reine Maria, sénile ; son père Joao, le régent craintif ; Carlota Joaquina, sa mère toujours hargneuse ; son frère cadet Miguel, éternel soumis... C'est ainsi que la cour du Portugal s'était installée en 1808 à Rio de Janeiro, devenue la capitale de l'empire portugais et, pour Pedro le royaume de son enfance, désormais affranchie de tout protocole européen. Cet enfant qui n'aime rien tant que monter à cheval et jouer à la guerre, qui grandit comme un faune heureux, entouré d'esclaves et de serviteurs attentifs à ses moindres désirs, de femmes et de maîtresses prêtes à se pâmer devant lui, ne peut imaginer qu'un jour il sera appelé à régner dans des circonstances exceptionnelles. Secondé par la remarquable Leopoldine, l'archiduchesse autrichienne qu'il épousera en premières noces, il deviendra l'homme qui changea non seulement le destin du Brésil, mais aussi du Portugal, celui qui fit de leur peuple deux nations libres et modernes. Dans ce roman-feuilleton historique parfaitement maîtrisé, Javier Moro raconte un pays et un destin hors du commun. Devenu à vingt-quatre ans l'un des plus jeunes empereurs de l'ère moderne et d'un des plus grands territoires au monde, Pedro Ier est mort à trente-six ans, épuisé. Il fait partie des météorites qui traversent le ciel politique de leur époque et agissent en héros, voués à devenir des mythes.

05/2014

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Poches Littérature internation

La Fille du capitaine ; La Dame de pique. Edition bilingue français-russe

Ouvrez une porte sur l'univers de la Russie du XIXe siècle et son atmosphère envoûtante. Grâce à cette collection de textes bilingues, découvrez les plus grands auteurs de la littérature russe au plus près de leur talent, en savourant leurs textes originaux, annotés et expliqués en français. Les traductions françaises, qui retranscrivent fidèlement les spécificités de l'époque et du style de l'auteur, offriront à tous les amoureux de la culture russe l'occasion de profiter pleinement de l'oeuvre et de la langue. Découvrez l'oeuvre en prose du plus brillant des poètes russes, Alexandre Pouchkine, une plume incontournable qui ne manquera pas de vous faire voyager et de vous émouvoir, en mélangeant exaltation et suspens, les ingrédients d'une alchimie unique et magnifique. LA FILLE DU CAPITAINE. Passion amoureuse sur fond historique - voici le sujet de ce roman captivant dont l'action est située au coeur des insurrections durant le règne de Catherine la Grande. Le jeune Petr Grinief est envoyé par ses parents dans la forteresse de Biélogor pour défendre l'Empire russe contre le chef de la révolte cosaque, Emelian Pougatchof. Alors que le jeune homme se rêvait à Saint-Pétersbourg, il se retrouve dans l'Oural. Mais cette retraite militaire ne semble finalement pas être si désagréable que cela. Accueilli par le capitaine Ivan Kouzmitch, qui se trouve être un homme aimable et chaleureux, et par sa femme, Vassilissa Iégorovna, Petr se fond dans sa nouvelle vie. Mais c'est Maria Ivanovna, la fille du capitaine, qui va bouleverser le jeune officier et éveiller en lui un amour vif et sincère, vite troublé par la prise de la forteresse par les rebelles de Pougatchof... LA DAME DE PIQUE. Cette nouvelle est, selon Fiodor Dostoïevski, un chef-d'oeuvre de l'art fantastique. Dans l'un de ses rêves, le jeune Herman voit apparaitre une vieille comtesse qui lui fait miroiter succès au jeu et richesse. Obnubilé par le gain, Herman décide de suivre ses conseils et tombe dans le piège de la dépendance, jusqu'à se perdre complètement...

02/2019

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République

Caton l'Ancien et l'hellénisme. Images, traditions et réception

Marcus Porcius Cato, dit Caton l'Ancien ou Caton le Censeur (234-149 av. J. -C.), présente dans nos sources l'image sévère du Romain intransigeant, fidèle aux valeurs traditionnelles. L'une des facettes essentielles de cette image est son attitude à l'égard des Grecs et de leur culture, si bien que Caton passe habituellement pour un adversaire acharné de l'hellénisme et de son influence jugée néfaste pour la culture et les valeurs romaines. Ce topos véhiculé par les sources antiques a été abondamment repris par l'historiographie moderne qui souligne volontiers l'"antihellénisme" de Caton. C'est ce lieu commun et les débats qu'il a engendrés que cet ouvrage collectif ambitionne d'explorer. Les rapports entre Caton et l'hellénisme sont en fait complexes et n'ont rien à voir avec un simple "antihellénisme primaire". Son attitude à l'égard de l'hellénisme est d'abord un fait d'histoire sociale et culturelle qui exprime le système de valeurs non d'un individu isolé, fût-il exceptionnel, ni d'une classe sociale ou d'un groupe politique particulier, mais d'une large partie du corps civique romain. L'image d'un Caton viscéralement opposé à l'hellénisme ou à l'hellénisation de la société romaine de son temps fut partiellement construite par Caton lui-même et fut nourrie par la suite d'un regard sur le passé qui opposait la République "aux moeurs pures" des IVe-IIIe siècles à la République "dégénérée" du dernier siècle av. J. -C. Les moralistes et l'historiographie modernes, en préservant, en partie inconsciemment, cette perception de l'histoire romaine, contribuèrent à faire de Caton l'ennemi irréductible d'une culture grecque qui aurait contribué à mener la République romaine à sa perte. Cet ouvrage s'efforce de déconstruire cette image simplificatrice, produit d'une maturation pluriséculaire et d'une vision morale de l'histoire, pour redonner à Caton l'Ancien la profondeur et la complexité qui caractérisent tout homme politique de son envergure. Les huit contributions sont dues à Clément Bur, Gualtiero Calboli, Chiara Carsana, Martine Chassignet, Michel Humm, Sylvie Pittia, Maria Teresa Schettino, Christian Stein et Eliane Stoffel.

06/2022

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Sciences historiques

La Vasconie. Tome 1

Né en 1842 à Ossas, petit village souletin, Jean de Jaurgain appartient à une famille noble du Pays Basque mais modeste. Passionné d'histoire, c'est le journalisme, la généalogie et l'héraldique qui lui donnèrent les moyens de subsister. A partir de 1864, il ne cessera pas de publier : livres, plaquettes, articles. En 1870 il s'engage dans la guerre contre la Prusse. Envoyé à Pampelune en 1875 comme journaliste pour couvrir la troisième guerre carliste, il en profite pour travailler sur les archives de Navarre. En 1885 il fera paraître une étude sur Arnaud d'Oihenart (1592-1667) et sa famille. Son ouvrage : " Troisvilles, d'Artagnan et les trois mousquetaires " (1910) fut traduit en plusieurs langues, et maintes fois réédité. Bien que profondément attaché au Pays Basque, il vécut principalement à Paris avant de se retirer à Ciboure où il finit ses jours en 1920. La Vasconie, son œuvre principale, publiée en 2 tomes (1898 et 1902) est la première partie d'une œuvre plus importante une " Histoire du Pays Basque nord " en 7 parties qu'il ne termina pas. Le sous-titre : "Etude historique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava, et de Biscaye, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne " définit clairement la zone géographique analysée. Oeuvre de référence, elle s'appuie sur les textes romains les plus anciens, sur les chroniques et cartulaires médiévaux, sur les travaux des historiens XIXe siècle (dont Jean-François Bladé) et de leurs prédécesseurs (dont Pierre de Marca), mais aussi sur des documents aujourd'hui disparus pour étudier ce territoire et ceux qui le gouvernèrent durant le Moyen Age. Jaurgain s'incrit dans la suite de " Notitia Utriusque Vasconiae " d'Arnaud d'Oihenart, " une histoire des Basques ", ouvrage en latin paru en 1638. Dans cette forme d'histoire factuelle et événementielle, généalogie et filiations des élites revêtent une grande importance, et sont très détaillées dans la " Vasconie ". Livre incontournable, cet ouvrage a marqué une étape essentielle de l'historiographie basque.

03/2014

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Littérature française

Le périple

A peine l'âge de la puberté atteint, à quinze ans, Masuama osa refuser de se soumettre à ce qui lui avait été imposé, comme s'il s'agissait de son salut. Le manifeste de cette femme était peut-être un appel au réveil des membres de sa famille, à sortir de leurs moeurs face à un système annihilant pour la personne concernée. Avaient-ils compris le message de cet appel ? Dans tous les cas, le nom de cette vaillante femme hante encore l'esprit de ses petits-enfants et des générations actuelles du Congo Central à Kinshasa. Dans cette partie de territoire, le mariage fut l'affaire de femmes ; autrefois c'était elles qui choisissaient l'épouse de leurs fils. La coutume a perpétué le système de mariage arrangé et le principe culturel très strict. Née avant 1900 Masuama était encore ce qu'on appelle aujourd'hui, une adolescente, elle avait tout juste quinze ans lorsqu'elle rejeta la tradition qui lui avait fait, jusqu'alors, porter un lourd fardeau. Elle était la cadette d'une fratrie de trois enfants. Son frère aîné décéda jeune ainsi que sa soeur, elle aussi, pendant sa nuit de noces. Une semaine après la mort de sa soeur, suivant la coutume, Masuama dut la remplacer. Dans le village, elle fit connaissance avec une vieille femme, sa voisine proche, où elle déversa ses doléances pendant la journée. Du jour au lendemain, elle quitta cet homme, sa famille et elle se reconstruisit une autre vie, dans un autre village. A l'âge de dix huit ans, Masuama se maria avec un homme de son choix et la dot fut versée à la famille qui l'éleva. Le couple eut sept enfants et plusieurs petits enfants. Mais au fil du temps, le nom de Masuama devint âpre dans la bouche de ses propres enfants. L'histoire sera rangée et oubliée dans la malle d'histoires de la famille. A la mort de celle-ci, quatre décennies plus tard, la famille sort de son amnésie traumatique. Thérèse l'une des petites filles de Masuama entreprit des recherches. Elle découvrit l'histoire, les racines égarées et retrouva le village natal de Masuama.

10/2020

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Littérature française

L'amour n'est jamais un fleuve tranquille

Dans le petit village de Ntimbé II, une jeune fille se marie avec un riche commerçant venant de Yaoundé, d'après les prédictions d'une voyante vivant dans la grotte de Sils maria. Rêvant pour elle et pour son village une sortie de la misère et un bonheur exceptionnel, la jeune épouse arrive à Yaoundé où les illusions de la vie de couple vont la rendre malheureuse. Incapable de supporter la misère affective que lui fait subir son époux, plus porté à ses activités lucratives et ludiques hors du foyer, la jeune épouse va tomber amoureuse d'un jeune peintre. Infiltré de la relation adultérine, l'époux va passer le marché avec le jeune peintre pour assassiner son épouse. Mais le coeur du jeune peintre est incapable de poser un tel crime. Il s'allie les services d'un tueur à gage qui malheureusement ne parviendra pas assassiner la jeune épouse. Se rendant compte que le coup a échoué, l'époux va se retourner contre le jeune peintre à qui il demande de lui restituer son argent mis en gage pour l'assassinat de son épouse. Se confondant dans les prétextes, le jeune peintre sera abattu par l'époux. Soupçonnant son époux du meurtre du jeune peintre, la jeune épouse finit par démasquer son époux par l'arme qu'elle retrouve dans un sac qu'elle a dissimulé dans une commode. Débute une bagarre où l'époux comme à ses habitudes frappe son épouse avec sa grosse ceinture. Pour se défendre, elle va sortir l'arme et finira par abattre son époux. Cette mort va déchaîner le courroux de la belle famille qui, pour sanctionner leur belle soeur lui retire tous ses biens matériels. Les membres de la famille du défunt se réunissent pendant plus d'une semaine pour les cérémonies d'inhumation ; celles-ci s'achèvent avec la tentative d'assassinat de la jeune épouse, sauvée de justesse par les chauves-souris de Ntimbé II et certaines femmes prises de compassion pour la jeune épouse. Retournant à Yaoundé, en compagnie de ses beaux frères et belles soeurs qui lui sont restés fidèles, elle va reprendre une nouvelle vie, rythmée par les sonorités de Dalila

09/2015

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Maternelle parascolaire

Mon année Montessori de Grande Section

Le cahier d'activités Montessori le plus complet ! Destiné aux enfants de 5 à 6 ans, il applique la pédagogie Montessori et suit les Programmes officiels de l'école maternelle. Vous y trouverez des activités ludiques et variées à faire tout au long de l'année de Grande Section pour éveiller l'intelligence de votre enfant : lire, écrire, compter, classer, expérimenter et découvrir. Vous trouverez dans ce cahier : DE NOMBREUX AUTOCOLLANTS : 4 planches d'autocollants avec tout l'alphabet en lettres rugueuses grand format, les chiffres rugueux de 1 à 10 ainsi que de nombreux autocollants images pour compléter les activités. DES ACTIVITES POUR " LIRE ET ECRIRE " Le matériel sensoriel conçu par Maria Montessori est directement intégré au cahier. Des lettres rugueuses autocollantes à toucher servent de support aux activités de reconnaissance des lettres et des sons. L'enfant suit la lettre avec ses doigts pour une meilleure mémorisation. DES ACTIVITES POUR " COMPTER ET CLASSER " Des activités ludiques pour compter, classer, dénombrer, trier, reconnaître les principales formes et les chiffres à l'aide des autocollants rugueux. DES ACTIVITES POUR " EXPERIMENTER " Des ateliers sont proposés afin de favoriser l'autonomie de votre enfant en lui permettant d'exécuter seul des gestes de la vie quotidienne (boutonner, verser, etc.) selon les principes de la pédagogie Montessori. Facilement réalisables à la maison, ils ont été conçus de manière à ce que leur mise en place soit très simple et ne nécessite pas de matériel difficile à se procurer. DES ACTIVITES POUR " DECOUVRIR " Des activités de découverte du monde pour éveiller la curiosité de votre enfant par l'intermédiaire de belles photos ou d'oeuvres d'art incontournables. Le vocabulaire employé est volontairement soutenu afin de donner à votre enfant un bagage langagier précis et étendu. Des activités de développement du langage sont proposées en bas de page. EN PLUS : QUELQUES POSTURES DE YOGA ! Nous avons souhaité proposer quelques postures de yoga afin que votre enfant développe sa concentration et la maîtrise de son corps. Les bénéfices du yoga sont multiples : les enfants sont plus calmes, dorment mieux et ont une meilleure concentration. BELLE ANNEE DE GRANDE SECTION AVEC MONTESSORI !

06/2017

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Critique littéraire

Europe N° 1034-1035, juin-juillet 2015 : Pierre Klossowski

Ecrivain, peintre et traducteur, Pierre Klossowski est né à Paris en 1905 dans une famille d'artistes. Frère aîné de Balthus, il a fréquenté dès ses jeunes années Rainer Maria Rilke et André Gide, puis Georges Bataille auprès duquel il participa au Collège de sociologie et à la revue Acéphale. Dans les années trente, sa rencontre avec les écrits de Sade marqua une étape déterminante dans son cheminement placé à la fois sous le signe de la discrétion et de l'excès. Pierre Klossowski apparaît comme l'une des figures capitales de la culture française du XXe siècle. Celui qui affirmait n'être «ni un écrivain, ni un penseur, ni un philosophe - ni quoi que ce soit dans aucun mode d'expression», aura tout de même laissé derrière lui une oeuvre considérable : des textes littéraires comme Les Lois de l'hospitalité, Le Bain de Diane et Le Baphomet, des études sur Sade et sur Nietzsche, mais aussi quelques scénarios, de nombreuses traductions du latin et de l'allemand (Virgile, Nietzsche, Kafka, Wittgenstein...), ainsi qu'une abondante production de dessins de grand format. Autour du concept de «simulacre», son oeuvre traite autant de la mythologie que de la théologie antique, de l'érotisme ou de l'économie générale. De Gilles Deleuze à Michel Foucault, de Giorgio Agamben à Jean-François Lyotard, plusieurs penseurs contemporains se sont intéressés de près à ses travaux. Les études réunies dans ce numéro d'Europe, ainsi que les nombreux inédits qui ont été recueillis, témoignent de l'extraordinaire diversité de l'oeuvre de cette figure atypique dont Georges Perros disait : «Cet homme semble venir de très loin. Pas seulement d'Europe centrale, pas seulement de la Rome impériale, pas seulement de Tübingen. Sous ce drôle de crâne, au front plus haut que nature, se battent, s'étreignent, se haïssent, font l'amour et la mort, comme nuages dans un ciel en difficulté, une multitude de cibles des héros de la mythologie aussi bien que ceux de Kafka, de Nietzsche, d'Hofmannsthal, de Rilke, tous véritables habitants de l'aujourd'hui des siècles et des siècles. Nous ne sommes pour cet homme hanté, cet homme d'extase, que contemporains de hasard.»

06/2015

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Italie, Florence, Toscane

Explorez Florence et la Toscane

Guide Ulysse Florence et la Toscane, l'outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum de votre séjour : attraits, activités, restaurants, boutiques, bars, hôtels. Le guide Ulysse Explorez Florence et la Toscane est l'outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum d'un séjour dans cette superbe région du nord de l'Italie. Tout en couleurs et en photos, le guide de voyage Explorez Florence et la Toscane est aussi agréable à consulter qu'ultra-pratique grâce à son format de poche et sa structure facile à comprendre en un clin d'oeil. La première section, intitulée " Le meilleur de Florence et la Toscane ", met en lumière à l'aide de listes thématiques ce que la destination a de mieux à offrir et facilite l'organisation générale de son séjour selon ses envies, tout en ciblant les incontournables. Le chapitre " Découvrir Florence et la Toscane " propose ensuite une série d'itinéraires clés en main pour ne rien manquer des villes et villages de la région : Florence, avec son célèbre Duomo (Santa Maria del Fiore), les oeuvres d'art de sa Piazza della Signoria, ses Palazzo et Ponte Vecchio et ses fabuleux musées tels que la Galleria degli Uffizi (galerie des Offices), la Galleria dell'Accademia et le Palazzo Pitti ; Sienne, avec sa magnifique Piazza del Campo et son splendide Duomo, et ses environs incluant San Gimignano et Volterra ; Le Chianti et ses vignobles légendaires ; Arrezzo, le Val d'Orcia et le Val di Chiana ; Pise et le nord-ouest de la Toscane ; La côte centrale et l'île d'Elbe ; La Maremme et le sud de la Toscane. Pour chaque itinéraire, un plan double-page clair et précis permet de se repérer dans le secteur couvert, avec localisation des attraits, activités, boutiques d'artisans, restaurants, bars, boîtes de nuit et lieux d'hébergement. Impossible de louper quoi que ce soit ! Qui plus est, un système d'étoiles et les coups de coeur d'Ulysse guident le lecteur vers les adresses qui se démarquent. Le chapitre " Florence et la Toscane pratique ", bourré de renseignements utiles pour mieux voyager, complète l'ouvrage. Cartes additionnelles en couvertures : vues générales de la Toscane et de Florence.

03/2022

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Ecrits sur l'art

Inachever Cacher

En accord avec la notion même de création, les pratiques artistiques et les discours sur l'art privilégient le plus souvent la présence, la production et l'exposition d'objets nouveaux et achevés, destinés à enrichir et augmenter l'expérience du spectateur. Mais qu'en est-il de ces pratiques autres qui, à l'inverse, suppriment, détruisent, caviardent, dissimulent, s'abstiennent de perfectionner, de construire tout à fait, ou même de paraître, comme en retrait délibéré par rapport à ce régime généralement partagé de la production parfaite ? Et que nous disent ces pratiques apparemment marginales ou à contre-courant de ce qu'est fondamentalement la démarche artistique, de ses questionnements, de la place qu'elle accorde au spectateur ? En explorant, pour ainsi dire expérimentalement, les usages et les pratiques possibles du verbe inachever, inusité à la forme active, mais aussi en examinant le rôle des pratiques artistiques de la dissimulation et du camouflage, ce volume présente une approche diverse de ce que pourrait être ce versant opposé de la création, orienté non pas vers l'ajout au monde d'objets finis, mais plutôt vers le suspens, le retrait, l'offuscation, voire la disparition. Se joue là, indéniablement, tout une esthétique, la conception d'un art engagé dans un processus qui se constitue et se nourrit de son propre inachèvement et de sa propre occultation. Or cette esthétique négative ou soustractive peut ou doit être perçue, non comme le contraire, mais comme le versant le plus souvent caché, masqué ou tu de ce que sont les pratiques artistiques. Il apparaît en effet que la dimension soustraite (inachevée ou cachée) d'oeuvres délibérément inabouties, obscurcies ou occultées dans leur projet même, constitue un enjeu fondamental de la pratique artistique, de sa réception et de sa théorisation esthétique. A travers la relecture des Romantiques allemands, la réinterprétation d'oeuvres de Rodin, Boulez, Klein, Rauschenberg, Johns, Matta-Clark, Buren, Kapoor, Viola, Jenkins, ou même en envisageant les problématiques de la cosmétique animale, les auteurs ici réunis se sont attachés à explorer le potentiel de ces deux pratiques apparemment paradoxales en art : inachever et cacher.

01/2023

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Critique littéraire

Pierre et Blanche. Souvenirs sur Pierre Jean Jouve et Blanche Reverchon

Blanche Reverchon tient dans l'œuvre d'Henry Bauchau un rôle majeur. Elle est la double initiatrice, celle qui le mène à la psychanalyse et à l'écriture. C'est en 1948 qu'Henry Bauchau, traversant une période de difficultés (il vit avec Laure, mais sa première femme ne consent pas à divorcer ; son affaire d'édition et de distribution de livres périclite), entre en analyse avec elle. Dès La déchirure (1966), elle apparaît sous les traits de la Sybille, deviendra un personnage récurrent de bien des poèmes, et, au moins en partie, inspirera d'autres figures (Diotime, Véronique dans L'enfant bleu...). Au-delà de sa première psychanalyse, Bauchau restera toute sa vie dans une relation d'amitié avec Blanche, et dans une profonde reconnaissance pour son don de l'écoute. Blanche Reverchon est également la seconde épouse de Pierre Jean Jouve, l'auteur de Paulina 1880, écrivain admiré par Bauchau. Entre 1956 et 1971, le couple Bauchau va à plusieurs reprises retrouver les Jouve pour un séjour d'été à Sils Maria, ou recevoir leur visite à Montesano. En 1971, pour un Cahier de l'Herne, Bauchau consacre un long article à Jouve. Il a par la suite évoqué Jouve ou son œuvre dans diverses circonstances, mais c'est bien la figure de Blanche qui demeure prépondérante à ses yeux, malgré la discrétion et le silence qui la caractérisent. Anouck Cape mène ici à bien un projet déjà ancien de Bauchau qui, dès le milieu des années 1980, souhaitait évoquer sa rencontre avec la Sybille, puis les moments où il a côtoyé le couple Jouve. Le livre débute par un entretien (juin 2011) avec Bauchau, puis propose, dans sa version intégrale inédite (celle du Cahier de l'Herne était incomplète), l'étude consacrée à "Pierre Jean Jouve en Engadine", ainsi que divers documents, souvenirs, notes, interventions, et s'achève par une correspondance. Ces divers éléments composent un "dossier", un ensemble d'archives variées dont Pierre Jean Jouve est le sujet le plus visible, et dont Blanche Reverchon est bien évidemment aux yeux de Bauchau, l'élément le plus essentiel.

10/2012

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Italie

Calabre

Un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir la Calabre. Un guide entièrement consacré à cette destination du grand sud de l'Italie, qui occupe la pointe de la Botte, baignée à la fois par la mer Tyrrhénienne et la mer Ionienne. Un vaste choix de plaisirs balnéaires et aquatiques : la côte des Dieux (Costa degli Dei) et ses plages parmi les plus belles d'Italie ; Scilla et son charmant village de pêcheurs ; le sud de la côte ionienne (Costa dei Gelsomini), la plus sauvage de Calabre ; la plage d'Arcomagno à Saracena ; Capo Colonna au sud de Crotone... Les plus beaux sites culturels d'une région marquée par une succession de civilisations : la grotte du Romito, une mystérieuse grotte préhistorique gravée, les fabuleux bronzes grecs de Riace conservés à Reggio Calabria, les vestiges romains de Scolacium, l'église byzantine de Santa Maria delle Armi, l'emblématique Fortezza di Le Castella, une forteresse construite sur un îlot par les Aragonais, la charmante ville côtière de Tropea. Un guide nature sur un terroir généreux et encore assez sauvage : une péninsule au relief prononcé, trois parcs nationaux (Aspromonte, Pollino, Sila), des forêts aux arbres rares ou vénérables, des rivières tumultueuses, un cadre privilégié pour la randonnée, la canyoning et autres activités de plein air. Un florilège d'adresses gourmandes pour goûter les bons produits calabrais et savourer une "cuisine du pauvre', sans chichis mais pas sans caractère : piment de la 'nduja (une saucisse à tartiner), charcuterie de montagne, fromages variés, oignon doux de Tropea, réglisse, cédrat et bergamote, crème glacée de Pizzo. Tous les bons endroits pour rencontrer les Calabrais autour d'un verre. Des pages culturelles pour mieux connaître l'histoire mouvementée, la culture et les traditions d'un terroir où l'on parle l'italien, le calabrais, un dialecte albanais, un dialecte grec et même une variante de l'occitan. Des propositions d'itinéraires pour organiser son séjour et profiter au mieux de la région, le meilleur de la randonnée sur le Cammino Basiliano, des promenades à pied ou en voiture pour découvrir la province plus intimement en se laissant guider. Des cartes détaillées et des plans des villes principales

03/2023

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Littérature française

J'ai péché, péché dans le plaisir

Téhéran, 1955. A la suite d'une lecture de ses poèmes, le regard de Forough Farrokhzad (1934-1967), égérie des milieux littéraires iraniens qui n'a que vingt ans, est accroché par celui d'un jeune homme. Elle s'apprête à repousser les avances de Cyrus, ou la Tortue, comme elle le surnomme, et ignore qu'il va bouleverser son existence. Erudit, francophile, Cyrus lui traduit en persan les poèmes de Pierre Louÿs tout en lui racontant la vie du poète et celle de son grand amour, Marie de Régnier. A travers celle de Marie, Forough entrevoit la vie dont elle aurait rêvé. Grâcieuse, intelligente, perverse, la fille du grand poète José-Maria de Heredia est une des reines de la très libre Belle Epoque, tout Paris se l'arrache. Elle collectionne amants et maîtresses, publie sans cesse et s'amuse dans les salons les plus prestigieux. La poétesse iranienne, elle, mariée à 16 ans à un artiste sans fantaisie, est bridée par sa famille, son militaire de père et les moeurs de son pays. Tout le monde s'épie, tout se sait. Mais Forough ne sait qu'être libre et provoque scandale sur scandale au fil de la parution de ses recueils. Elle célèbre la chair, la vie, l'émancipation et ne se renie pas. Toute son existence, Forough cheminera avec l'histoire de Marie de Régnier et de Pierre Louÿs au coeur, au point de venir à Paris avec Cyrus, sur les traces des deux amants et de leur cohorte d'amis, Claude Debussy, Marcel Proust, Léon Blum, Liane de Pougy et Nathalie Clifford-Barney. Sa mort tragique, à 32 ans, mettra un terme à son oeuvre d'une immense intensité, qui en fait sans aucun doute la plus grande poétesse de l'Iran contemporain. Dans ce roman puissant et subtil, au rythme effréné, Abnousse Shalmani met en regard les vies extraordinaires de ces deux écrivaines qui firent toujours le choix de la passion, amoureuse, poétique ou purement sensuelle, au risque de s'en brûler les doigts. Une ode très contemporaine à la liberté artistique et à celles qui ne renoncent jamais, en Occident comme en Orient.

01/2024

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Contes et nouvelles

Refusons l'inhumain ! Les écrivains aux côtés des migrants

Un livre qui nous appelle à l'hospitalité, à demeurer humains " Comment rester sourd aux voix du monde, quand elles crient à nos portes, agitent nos sociétés dans leurs tréfonds, nous interpellent sur nos valeurs ? Rien ne change dirait-on, l'histoire se répète, comme prise dans un enchaînement fatal, sous l'indifférence croissante d'un système médiatique avide de nouveautés tandis que des enfants, des femmes, des hommes, sombrent par milliers en Méditerranée. S'impose l'évidence : nous entrons chaque jour un peu plus dans une zone de tempêtes. A quel avenir nous préparons-nous, quand par milliers les scientifiques nous annoncent que notre planète se meurt ? Que par centaines de milliers, sinon par millions, des réfugiés climatiques demain afflueront ? Il nous faut dès maintenant choisir : la guerre de tous contre tous, le chacun pour soi généralisé - ou l'invention de solidarités nouvelles ? Face au désastre humanitaire qui accompagne les migrations humaines, nous avertit Mireille Delmas-Marty, juriste, professeur émérite au Collège de France, la philanthropie n'y suffira pas : s'impose l'exigence, d'un droit universel à l'hospitalité, opposable aux Etats. Nous avons vécu grâce à la mobilisation de tous une belle aventure éditoriale et humaine traduite par l'édition en 2018 du livre collectif Osons la fraternité ! Les écrivains aux côtés des migrants. De nos échanges est né le désir de poursuivre l'aventure par un nouveau recueil qui prendra pour titre : Osons l'hospitalité, refusons l'inhumanité. Les écrivains aux côtés des migrants. Ce recueil s'inscrit dans la continuité de l'esprit du précédent, tout en étant différent. Il est constitué de deux parties : une première consacrée au récit d'expériences particulières d'inhumanités ; une seconde affirmant qu'au-delà de ce qui meurt, chaque jour un peu plus, en nous et autour de nous, se pose face à ces drames la question de ce que nous sommes prêts à accomplir ou à refuser pour demeurer des êtres humains. " Patrick Chamoiseau et Michel Le Bris Ouvrage publié sous la direction de Patrick Chamoiseau et Michel Le Bris, et avec le soutien du festival Etonnants Voyageurs

05/2022

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Littérature étrangère

Les jeunes mortes

Andrea Danne avait 19 ans quand elle a été assassinée chez elle à San José, dans la province de Entre Ríos. L'assassin est entré dans sa chambre une nuit d'orage et l'a poignardée, sa mère l'a découverte le matin suivant. L'assassin n'a jamais été trouvé. María Luisa Quevedo avait 15 ans quand elle a été tuée en 1983 dans la petite ville de Presidencia dans le Chaco. Elle a été violée et étranglée, son corps a été retrouvé dans un terrain vague quelques jours après. Le coupable n'a pas été identifié. Sarita Mundín a disparu le 12 mars 1988 et ses restes ont été découverts en décembre de la même année sur la rive du Tcalamochita près de Córdoba. On n'a pas retrouvé le coupable. Le dénominateur commun entre ces crimes est qu'ils ont eu lieu dans des petits villages de province, qu'ils n'ont jamais fait la une des journaux, qu'ils n'ont jamais été résolus et qu'ils posent la question de savoir ce qui se serait passé si on était intervenu à temps. Les années 80 ont vu la mort de centaines de très jeunes femmes. L'auteur ressuscite la mémoire de ces affaires oubliées qui ne sont qu'une partie des nombreuses histoires de femmes battues, violées, maltraitées, effrayées, menacées - comme elle l'a été elle-même -, confrontées à la violence, des femmes sans voix et des villages qui se taisent ou murmurent. A l'origine de cette situation, la société féodale et une éducation qui ne fait que reproduire ce patriarcat. Parfois il s'agit de choses bénignes, mais elles s'accumulent et reproduisent une structure misogyne. L'enquête nous raconte l'indifférence et l'inaction dues au fait que les victimes sont des femmes pauvres. Selva Almada met tout son immense talent littéraire au service de cette enquête, car, dit-elle : "J'ai quarante ans maintenant mais, à la différence de toutes ces femmes assassinées, je suis en vie. Et je pense que c'est que parce que j'ai eu de la chance."

10/2015

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Revues

Europe N° 1118-1119-1120 juin-juillet-août 2022 : Ecrivains et reporters dans la guerre d'Espagne ; Georg Lukács

Déclenchée à la suite de la tentative de coup d'Etat des 17 et 18 juillet 1936, la guerre d'Espagne opposa les forces nationalistes dirigées par une junte militaire aus forces du gouvernement légitime de la République, soutenu par le "Freite popular". Bientôt, des milliers d'hommes et de femmes affluèrent du monde entier pour rejoindre les Brigades internationales. Ces volontaires considéraient que se battre pour la République espagnole, c'était se battre pour la survie de la démocratie et de la civilisation contre l'assaut du fascisme. Des écrivains, des cinéastes, des photographes s'engagèrent dans ce combat. Ils le firent par le biais de leur art, par leur soutien apporté aux réseaux d'entraide et parfois en prenant les armes. Des centaines de journalistes et de reporters se rendirent eux aussi en Espagne. En raison de ce qu'ils virent sur place, même ceux qui étaient arrivés sans engagement prédéterminé en vinrent à embrasser la cause de la République assiégée. L'histoire des reporters étrangers en Espagne est fondamentalement une histoire d'hommes et de femmes courageux et compétents. La redécouverte de leurs écrits est hautement significative dans l'histoire de la guerre d'Espagne. Grâce à eux, des millions de gens qui ne connaissaient que peu de choses sur l'Espagne ont senti dans leurs coeurs que la lutte de la République espagnole pour la survie était, d'une certaine manière, leur bataille. Ce numéro d'Europe met en lumière de multiples aspects de ce drame et de nombreuses figures connues ou méconnues qui épousèrent, selon les mots du poète Luis Cerrada, une cause "noble et si digne de lutter pour elle". On voit se faire jour dans ces pages une conception de la culture indissociable d'un sens de la solidarisé humaine. Comme l'écrivait María Zambrano, figure majeure de la pensée contemporaine qui prit le chemin de l'exil en janvier 1939 et refusa de revenir en Espagne du vivant de Franco : "Il ne sert à rien de renoncer à toute action qui modifie l'histoire ou à à prendre une part active ; nul ne nous déchargera d'avoir à la subir"

06/2022

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Etudes de lettres

Littérature générale et comparée. Littérature générale et comparée. Fictions animales. Edition 2022-2024

Ce manuel propose un éclairage complet sur la question de littérature comparée au programme de l'agrégation de Lettres Modernes 2022-2023. Une première partie pose les problématiques et les enjeux soulevés par la question et vous permettra de situer les oeuvres dans l'histoire littéraire et théorique. Chaque oeuvre est ensuite présentée en lien étroit avec la question au programme à travers des analyses précises qui vous donneront la possibilité de cerner la spécificité de chacune des oeuvres. Pour vous aider dans votre préparation aux épreuves écrite et orale, chaque partie est complétée par des pistes de réflexion développées, destinées à nourrir des commentaires ou des explications de texte. Par la richesse et le sérieux de son contenu, cet ouvrage constitue une aide précieuse à la préparation à l'agrégation de Lettres Modernes.

08/2021

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Costa-Rica

Costa Rica. 9e édition

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir le Costa Rica Un guide tout en couleurs avec des photos illustrant les sites les plus spectaculaires et les curiosités de chaque région : les tortues des Caraïbes, la forêt de nuages de Monteverde, la péninsule de Nicoya, le volcan Arenal... Paysages et biodiversité séduiront les passionnés d'aventure, les biologistes en herbe, les surfeurs et tous ceux que les merveilles de la nature enthousiasment. Une sélection très pratique d'itinéraires pour découvrir le pays selon ses envies, quel que soit le temps ou le budget disponible. Une couverture approfondie de la riche vie sauvage et des beautés naturelles du Costa Rica. Un chapitre entièrement consacré aux activités en plein air : randonnées, observation de la faune, surf, kayak, plongée, snorkeling, circuits dans la canopée, rafting, tyrolienne... Des cartes précises et une couverture approfondie des moyens de transport pour se repérer plus facilement et être autonome dans ses déplacements. Un chapitre très complet et pratique pour organiser un voyage en famille au Costa Rica. Une couverture élargie des options de logement et de restauration dans le pays. Un focus sur la cuisine costaricaine.

04/2022

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Littérature étrangère

Le choix de Martin Brenner

A la mort de sa mère Maria, Martin Brenner ressent certes de la douleur mais s'interroge aussi : il ne s'est jamais vraiment senti très proche d'elle. Il procède à la dispersion des cendres en suivant ses dernières volontés, met sa maison en vente, puis il compte reprendre le cours de sa vie, entouré par son épouse Cristina et sa fille Sara. Brenner est généticien et directeur d'un laboratoire, un homme discret et plutôt solitaire. Il s'estime heureux dans la vie. Mais lorsqu'un avocat l'appelle pour lui annoncer que sa mère était juive et survivante des camps, sa vie prend un tournant imprévu. Petit à petit, les révélations contenues dans une lettre laissée par sa mère et les informations que lui fournissent l'avocat et le rabbin de la ville où il habite le poussent à faire des recherches sur l'identité juive. Il croise ses lectures personnelles sur le sujet avec les recherches en génétique qu'il mène - touchant à la question de l'appartenance religieuse et ethnique, vue par la science. Il décide de n'en parler à personne - pas même à son épouse - avant de parvenir à une décision quant à sa judéité : il refuse l'idée qu'il doive assumer le fait d'être juif seulement parce que sa mère l'avait été. Mais lors d'un colloque scientifique à Montréal, il est pris à parti dans un débat et alors qu'on l'accuse d'antisémitisme, il révèle sa judéité... Le piège s'est renfermé sur lui, et le château de cartes qu'était devenu sa vie s'effondre : sa femme Cristina, ignorant tout de sa réflexion, se sent trahie, puis quand lui et sa fille deviennent la cible d'ignobles attaques antisémites, son épouse le quitte. Il perd son travail, son meilleur ami se détourne de lui, seul le rabbin Golder maintient le contact. Il fait alors appel à un écrivain célèbre et lui demande de raconter son histoire... Le choix de Martin Brenner nous fait vivre de l'intérieur la descente aux enfers d'un homme aux prises avec la question identitaire. Le roman nous propose ainsi une interrogation sur le libre-arbitre. Comment savoir qui nous voulons être dans notre vie intime et aux yeux de la société ? Comment rester libre dans ce choix ? Traduit du suédois par Hélène Hervieu

11/2020

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Romans historiques

Fenia, ou l'Acteur Errant dans un siècle égaré

A la fin de XIXe siècle, les Doukhobors, secte chrétienne communiste et pacifiste, sont persécutés par le tsar. Lev Tolstoï finance leur émigration vers le Canada, qu'organise son disciple Leopold Soulerjitski. Lors d'une escale, une fillette égarée d'un autreexode est adoptée par l'infirmière du bord et prend le nom de Fenia Koralnik. Pour échapper aux pogroms qui se multiplient, nombre de juifs fuient l'Empire russe. Parmi eux, Jacob "?Yankele?" Adler, le Grand Aigle du théâtre yiddish d'Odessa, qui s'en ira aux Etats-Unis constituer le socle de ce qui deviendra le théâtre de Broadway. Constantin Stanislavski et Vladimir Nemirovitch Dantchenko ont fondé le Théâtre d'Art de Moscou, au rayonnement international. Mais à théâtre nouveau, il faut un acteur nouveau, répondant à des exigences professionnelles autant qu'éthiques. Ainsi naît le Premier Studio, sous la houlette de Stanislavski et Soulerjitski. Une épopée fabuleuse pour ces jeunes studistes, au nombre desquels Fenia Koralnik. Ils vont connaître les prémices de la célébrité, traverser la révolution de 1905, la Première Guerre mondiale et la Révolution d'Octobre, accrochés à leur idéal. Les uns resteront en URSS et subiront la glaciation stalinienne? ; les autres entrelaceront leurs errances, Constantinople, Berlin, Paris, Londres, Riga ou Prague, souvent à la limite de la misère. Plusieurs émigreront aux Etats-Unis, où, à travers l'American Theatre Lab, le Group Theatre et l'Actors Studio, ils donneront naissance au prototype de l'acteur moderne et formeront nombre de monstres sacrés du théâtre et de l'écran. L'auteur, à travers le regard de Fenia, retrace le parcours erratique des plus importants, Jacob Adler et sa fille Stella, Richard Boleslavski, Michaël Chekhov, Maria Ouspenskaïa... Nous croisons et recroisons Maxime Gorki, Isadora et Lisa Duncan, Evgueni Vakhtangov, Vsevolod Meyerhold, Lénine et son Commissaire à la Culture Lounatcharski, Olga Tschekowa, star adulée par les dirigeants nazis et sans doute espionne de Staline, Louis Jouvet, Max Reinhardt, Lee Strasberg, Bobby Lewis, Lev Theremin, génial inventeur de la musique électronique et "?hôte?" du premier cercledu goulag, Elia Kazan, Yul Brynner, Marlon Brando, Marilyn Monroe et bien d'autres... D'Odessa à Broadway et Hollywood, une traversée épique du siècle et des continents, une lecture, par cet Acteur Nouveau, d'un monde et de ses utopies devenues souvent cauchemars. Unesaga passionnante? ; enrichissante aussi, tant l'idéal de ces acteurs et pédagogues tranche sur les aspects égotique et commercial sur lesquels se focalisent les médias.

01/2018

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Histoire de France

1789. La révolution qui a changé notre histoire !

«Quand s'ouvrent à Versailles, par une procession du Saint-Sacrement, le 4 mai 1789, les états généraux, nul ne se hasarderait à prédire l'avenir, mais tout le monde sait plus ou moins que la monarchie absolue de droit divin, telle que l'avait portée à son apogée Louis XIV, est condamnée. Dans la nuit du 4 août 1789,1 noblesse doit renoncer à l'ensemble de ses prérogatives. En six heures, s'opère une révolution sociale qui fait table rase de l'Ancien Régime en abolissant les distinctions d'ordre et en proclamant l'égalité entre les Français». 1789. Un régime vieux de mille ans s'effondre. Un monde nouveau va naître, apportant de grands et beaux principes : liberté, égalité, droits de l'homme et du citoyen. Un immense espoir envahit les coeurs ! Mais avant même la proclamation de la République et l'exécution de Louis XVI, des coalitions contre la France se sont nouées. A l'intérieur aussi, le soulèvement des provinces et surtout les haines entre les partis et les ténors de la Révolution mettent le pays en danger. A l'espoir succèdent les heures sanglantes et meurtrières de la guerre et de la Terreur. Des mois tragiques s'écoulent suivis, en 1795, par la période sans gloire du Directoire, avant que le destin de la France ne passe aux mains de Bonaparte, Premier consul, et futur Empereur... Grâce à ce livre richement illustré, revivez les grandes étapes de la Révolution française (le serment du Jeu de paume, la prise de la Bastille, la fuite à Varennes, la bataille de Valmy, l'instauration de la République, la mort du roi, l'assassinat de Marat...), découvrez ses principaux protagonistes (Louis XVI, Marie-Antoinette, Mirabeau, Robespierre, Danton...) et les avancées qu'elle nous a léguées (la Déclaration des droits de l'homme, l'invention du système métrique, la reconnaissance du divorce, la création des départements...). Avec plus de 300 illustrations et des fac-similés parmi lesquels l'extrait d'un cahier de doléances, une motion de La Fayette sur les droits de l'homme, le projet de Constitution de 1791 annoté de la main de Robespierre, le décret de la Convention nationale proclament l’abolition de la royauté, une affiche rédigée par Olympe de Gouges, la condamnation à mort de Louis XVI, le lettre d’adieu de Marie-Antoinette, l’ordre d’arrestation de Danton, etc.

10/2015

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Ethnologie

Maladie et santé selon les sociétés et les cultures

À l'origine de cet ouvrage dirigé par Maurice Godelier, anthropologue de réputation internationale, il y a deux hypothèses : la première postule que les réactions des populations à diverses épidémies ou pandémies, tel le sida, dépendent assez étroitement des représentations culturelles que ces populations se font de l'origine et des causes des maladies qui les affectent ; la seconde que les gouvernements de ces sociétés doivent prendre en compte ces représentations dans les politiques de santé qu'ils mettent en place pour lutter contre ces maladies. Pour éclairer la complexité de cette recherche, quatre textes ouvrent ce livre : de Jean-Pierre Dozon, Le sida en Afrique subsaharienne : problème culturel ou problème de politique publique ? ; de Francis Zimmermann, Du phlegmon à l'azadirachtine. Représentations indiennes des maladies et bioprospection ; d'Elisabeth Hsu, Expériences de la personne, de la santé et de la maladie en Chine ; de Sylvie Fainzang, La culture, entre représentations de la personne et politiques de santé. Mises en perspective avec quelques données occidentales. Sous la rubrique " Contrepoints ", Claudine Attias-Donfut, Marie-Odile Bertella Geffroy, Xavier Carpentier-Tanguy, Jean-Marc Ferry, Joseph Maïla, Serge Marti débattent des analyses proposées. Préalablement à ces réflexions, Maurice Godelier propose une définition en quatre points de ce qu'il entend par " représentations culturelles " ; ce qui le conduit à faire la part de l'imaginaire et du symbolique. Il insiste également sur un autre préalable théorique : ne pas coller sur toutes les formes d'individualité sociale et historique les attributs de la personne humaine tels que l'Occident les pense. Apparaissent alors en filigrane dans cet ouvrage les premiers traits d'esquisse d'un Manifeste de l'anthropologie. Prendre en compte et analyser chacun des facteurs qui entrent dans un processus en développement est une exigence scientifique qui impose la mobilisation et la coopération d'un grand nombre de disciplines des sciences sociales et des sciences médicales. Toutes doivent se décentrer et se distancier par rapport aux stéréotypes et préjugés que nos sociétés nourrissent contre les autres sociétés, leurs cultures et leurs pratiques. L'anthropologie pratiquée par un Occidental avec cette rigueur, cette érudition et cette vigilance critique n'est pas une description au service de la domination occidentale sur le reste du monde. Cette anthropologie-là produit un savoir partagé qui bénéficie aussi bien aux partenaires indiens ou africains qu'à leurs collègues européens. Ni arrogance, ni auto-flagellation.

08/2011

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Histoire internationale

Nicolas II et Alexandra de Russie. Une tragédie impériale

Il y a près d'un siècle, le massacre de la famille impériale de Russie, dans la nuit du 16 au 17 juillet 1918, a horrifié le monde. Aujourd'hui, le dernier tsar, Nicolas II, son épouse Alexandra, leurs filles, les quatre grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria, Anastasia et leur fils le tsarévitch Alexis, que l'Eglise orthodoxe a canonisés en 2003 en raison de leur "comportement chrétien", sont l'objet d'un culte et d'une vénération populaires. On oublie souvent que le couple impérial, très amoureux, avait vécu, dans leurs jeunesses respectives, des traumatismes familiaux les ayant marqués à vie. Même leur mariage, maladroitement célébré en plein deuil de la Cour après le décès prématuré d'Alexandre II, fait coïncider leur bonheur avec la lourde charge de l'Empire russe. Dans leur intimité, la tsarine vit dans la terreur des crises menaçant la vie de son petit garçon hémophile et la culpabilité d'être la responsable de sa maladie. Dès son avènement, le nouveau tsar déçoit. Après l'autoritarisme affirmé de son père, on espérait de cet homme de 26 ans un certain libéralisme, un intérêt envers les souffrances du peuple. La déception sera grande. Nicolas II est un autocrate, fidèle à la rigueur politique d'Alexandre III, pour le meilleur et pour le pire. Le pire arrive bientôt : en 1904, la catastrophique guerre contre le Japon est suivie de la "première Révolution" de 1905 qui l'oblige à des concessions. Le meilleur est sa vie personnelle et familiale n'était la santé du tsarévitch qui permettra à Raspoutine de gagner la confiance des souverains jusqu'à exercer une influence désastreuse. Au même moment, la Russie se modernise et hisse l'Empire au rang des grandes puissances mondiales. Malheureusement, le déclenchement de la guerre à l'été 1914 conduit l'Europe dans une hécatombe dont personne n'avait mesuré l'ampleur ni la durée et qui pousse le tsar à abdiquer. Pour la famille impériale, le calvaire commence : de la résidence surveillée de Tsarskoïe Selo jusqu'au transfert en Sibérie, de Tobolsk à Ekaterinbourg, la fin des Romanov est programmée. Leur exécution sonne le glas définitif de l'Empire. Mais nul, alors, ne pouvait supposer que cette fin elle-même serait la condition de leur future réhabilitation.

10/2015

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XVIIIe siècle

Robespierre

L'entrée dans la prestigieuse "Bibliothèque des Illustres" de "l'homme qui nous divise le plus" (Marcel Gauchet). " Aucun nom ne restera de cette époque, excepté Robespierre. Il n'était cependant, ni plus habile, ni plus éloquent que les autres, mais son fanatisme politique avait un caractère de calme et d'austérité qui le faisait redouter de tous ses collègues. " Plus de deux siècles après sa mort, le jugement de Germaine de Staël demeure d'actualité. Si tous les protagonistes de la période sont parfaitement connus des historiens, et si l'on sait que la décennie révolutionnaire fut particulièrement féconde en personnalités hautes en couleur - qu'il suffise d'évoquer Danton, Marat, Hébert ou Mirabeau -, c'est sans conteste la figure de l'Incorruptible qui surgit d'emblée lorsqu'on interroge la mémoire collective des Français. Bien davantage que dans la puissance qui lui fut conférée par les institutions, la fascination exercée par Robespierre réside dans son exceptionnel pouvoir d'incarnation. Nul autre révolutionnaire ne personnifia davantage la défense des droits et l'homme et l'exigence de la démocratie. Ses combats pour le suffrage universel masculin ou la liberté de la presse, ses prises de position contre la loi martiale ou la peine de mort en matière judiciaire, ses innombrables interventions en faveur du " peuple bon, patient et généreux " le créditèrent progressivement d'une popularité sans égale dans une large fraction de l'opinion. Personnification d'un peuple en quête de sa souveraineté, "l'Incorruptible" porte tout autant le poids d'une Terreur dont la véritable nature répressive et fanatique n'a jamais cessé de faire débat. Sa dénonciation permanente des " traîtres " et des " conspirateurs " trouva dans la situation dramatique de l'an II l'occasion de se déployer au plus haut sommet de l'Etat. Sa froideur, son dogmatisme et son intransigeance, nourries d'un sentiment de persécution attesté par de nombreux contemporains, contribuent plus encore à noircir son image. A la fois défenseur des droits du peuple et théoricien d'une Terreur fanatique, Robespierre demeure donc le symbole achevé d'une révolution à la fois fraternelle et fratricide qui ne cesse de faire débat depuis deux siècles. C'est bien cette double identité qu'entend restituer la présente biographie, inspirée des travaux les plus récents et servie par une iconographie rare issue des prestigieuses collections de la Bibliothèque nationale de France.

08/2022

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Essais

Penser la perception

Ce nouvel ouvrage de Jean Daive, recueillant essais mais surtout entretiens avec des artistes et écrivains réalisés pour France Culture, est le troisième volet d'un polyptique composé de : L'Exclusion (éditions Jean Fournier, 2015), Pas encore une image (L'Atelier contemporain, 2019) (A paraître en 2023 : Le Dernier mur, L'Atelier contemporain.). Le premier livre posait et étudiait le constat : ce que je regarde n'est pas ce que je vois ; le second : l'image n'est plus à regarder, mais à lire et l'écriture n'est plus à lire mais fait image. Penser la perception aborde la question du film, de la photographie et de l'écriture. Ce livre, je l'ai conçu (construit) comme un roman où les épisodes interviennent, se suivent dans une dramatisation qui transforme la parole de chaque artiste selon un programme et ses intentions. Montrer des artistes à des moments différents, montrer des artistes en des endroits différents, poser presque les mêmes questions ou poser des questions différentes, montrer ce qui existe et montrer ce qui change comme par exemple une manière de montrer un transitoire malgré l'invariant des questions posées qui n'exclut pas une discipline – tel est l'enjeu du livre : il raconte les vies du mouvement. Ces réflexions, souvenirs, entretiens, écoutes et paroles, ces silences et ces rires, sont aussi le symptôme d'une animation magique de l'image et de l'écriture qui se nourrit des énergies parmi les plus farouches et les plus obscures. La parole est mystérieuse et obscure. L'écoute est mystérieuse et obscure. Un homme, une femme ou bien deux hommes, l'un parle l'autre écoute, se trouvent dans cette situation de l'échange et de l'attente, ils émettent une succession d'ondes permanentes, ils apaisent la peur, ils s'aident à parler des énigmes de l'univers, ils s'aident à l'injonction. Ils excédent toujours la pensée et la signification. Entretiens avec : Jean-Marie Straub et Daniel Huillet, Jean-Luc Godard, Roberto Matta et Alain Jouffroy, Betty Goodwin, Patrick Tosani, Georg Baselitz, Chantal Akerman, Gérard Garouste, Nathalie Sarraute, Jana Sterbak, Gisèle Freund, Francis Ponge, Marguerite Duras, Jean-Luc Moulène, Jean-Michel Alberola, Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, Joris Ivens, Antoine d'Agata, Pierre Tal Coat, André du Bouchet, Pipilotti Rist, Jean-Pierre Bertrand, Helmut Newton et Alice Springs, Raoul de Kayser...

02/2022

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Littérature française

In-finis terrae Tome 1 : Villa Belga. Echos d'une émigration dans le Sud du Brésil (1904-1910)

1904. On émigre pour les "pays neufs". On court vers la fortune, comme ces ingénieurs des chemins de fer belges. On fuit la justice, les lois anticléricales. Ou la terreur, comme ces Juifs de Russie. Un contrat en poche, on embarque sur un steamer, on s'installe dans une cabine de première classe. Sans rien dans les mains, on s'agglomère sur l'entrepont, on sera colon, emportant ce qu'on a de plus cher : une scrupuleuse droiture, un acharnement à réussir dans l'adversité, une fierté de la besogne accomplie, un sens de la fraternité. Le Brésil, jeune république, peuple ses territoires incultes. La Belgique exporte sa révolution industrielle. La petite ville de Santa Maria da Boca do Monte, au coeur de l'état du Rio Grande do Sul, où viennent de s'implanter les grands ateliers d'une compagnie ferroviaire belge, et, non loin, une colonie agricole juive, est un point de convergence de cette révolution, de cette immigration. C'est là que s'érige la "Villa Belga", cité calquée sur les corons, qui donne lieu, ici, à une évocation imaginaire de ce passé perdu de vue. S'y heurtent espoirs, utopies, et sombres desseins de passagers qui ont vu leurs sorts se lier à bord du Paranaguá. Emigre-t-on impunément ? A peine ont-ils débarqué, que Yakov, ses frères et soeurs, et une bande de jeunes Israélites se rendent, en ribambelle, au marché public. Malgré l'abondance de tubercules, de sacs de farines et de fèves, ils ne voient que les fruits, des monticules de fruits, des pyramides de fruits. Leur étonnement devant les étals amuse verduriers et fruitiers, habitués au défilé des immigrants. Un marchand aux oreilles décollées se met à tailler la carapace -comme celle d'une tortue ! s'exclame la petite Ida -d'un fruit insolite qui a la forme d'un obus surmonté d'un chardon. Ça s'appelle abacaxi, soit "ananas", précise l'homme qui, du bout de son couteau, leur en tend de petits morceaux à goûter. Décortiquer une orange ? Non, le plus simple est de faire comme les gamins des docks qui viennent chaparder au marché : un coup de dent pour arracher la pelure à l'une des extrémités, et ensuite en sucer le jus tout en pressant le fruit. Les petits Russes en ont plein les doigts et le menton.

08/2013

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Beaux arts

Le droit à la beauté. Chroniques de L'Express (1960-1992)

Pierre Schneider (1925-2013) a écrit chaque semaine dans L'Express, des années 1950 jusqu'aux années 1990, parallèlement à son activité d'écrivain et d'historien d'art. Qu'ils soient courts ou qu'ils prennent la forme de véritables dossiers, ses articles sont à la fois de vrais morceaux de littérature et des réflexions d'histoire de l'art. Ils accompagnent aussi bien les grandes expositions internationales (en France, en Suisse, aux Etats-Unis, etc.) que les orientations de politique culturelle ou les réalisations marquantes d'architecture et d'urbanisme dans le monde occidental.Qu'il s'agisse de cinéma ou de littérature, d'urbanisme ou d'art contemporain, de Baudelaire ou des trésors et curiosités des églises parisiennes, de l'hôpital Santa Maria della Scala à Sienne ou de la coupole de Jules Hardouin-Mansart à Paris, du scandale des biens juifs spoliés en Autriche, de la chasse aux sorcières aux Etats-Unis ou de la beauté des graffitis à New York, Pierre Schneider aborde les sujets les plus divers. Ses prises de position, ses engagements et ses jugements se signalent par leur verve et leur liberté égales à celles de ses grands livres. Il se méfie, par exemple, à son ouverture en 1977, du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou (alias Beaubourg), « dosage habile de cours du soir et de parc d'attractions », il critique le soutien d'Etat à la création, à partir de 1981, il se moque amèrement de la dévastation des paysages par la politique publique du bâtiment, il s'enflamme pour la sauvage beauté des métros taggés, où « les trois-quarts des wagons sont aussi somptueusement illustrés qu'un manuscrit du Moyen Âge ».La réunion d'un choix de ces textes, répartis sur une trentaine d'années, permet de restituer une histoire parallèle et subjective de la vie artistique pendant cette période. Hommage est ainsi rendu à un pan méconnu de l'œuvre d'une figure aussi singulière qu'influente de l'histoire de l'art et de la critique artistique au cours de la seconde moitié du xxe siècle.L'anthologie est introduite par une préface de Rémi Labrusse. Elle est accompagnée de textes d'hommage par René Binet, Yves Bonnefoy, Itzhak Goldberg, Jean-Claude Lebensztejn et Richard Shiff, ainsi que d'une bio-bibliographie rédigée par Tamara Préaud.

01/2017

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Critique littéraire

Correspondance 1917-1949. Avec Marc Allégret

Le pasteur Élie Allégret, ancien précepteur d'André Gide, eut six enfants. Entre sa nombreuse famille et le couple Gide (" Oncle André " et " Tante Madeleine " pour les jeunes Allégret), s'établit, très tôt et continûment, une grande proximité. Quand, en 1917, Élie repartit seul comme missionnaire en Afrique, Gide se rapprocha plus encore de ce foyer ami. Son attention se porta sur les deux adolescents qu'étaient alors André et Marc Allégret. Soucieux de leur avenir et avide de leurs confidences, il fut leur guide et leur compagnon sur la voie de l'émancipation, aussi compréhensif qu'exigeant à l'égard de cette jeunesse ardente. Se révèle auprès d'eux un Gide fidèle à sa devise première, qui prescrivait à chacun de s'atteindre, " de suivre sa pente pourvu que ce soit en montant ". Au vrai, cette mission pédagogique se doubla d'une grande histoire d'amour clandestine. Car Gide se prit de passion pour Marc, sentiment qui devint partagé en mai 1917. Dans les lettres que Gide adressa dès lors à son jeune disciple et amant voisinent les conseils scolaires, les recommandations morales (" Je voudrais que tu n'admettes en toi rien de ce qui enlaidit ") et les déclarations enflammées, parfois marquées de jalousie. Cette relation, à plus d'un titre répréhensible, ne pouvait s'épanouir qu'à distance du Paris familial. Assistant aux préparatifs des séjours en Suisse et en Angleterre comme à ceux du célèbre voyage au Congo qui décida de la vocation cinématographique de Marc, nous suivons également le récit des virées amoureuses et studieuses, à l'abri des regards. Les années passant, le caractère et les talents de Marc s'affinent et le jeune homme s'affranchit peu à peu de la tutelle de son mentor sans rien renier de ces années d'apprentissage. À l'égard de ce qui fut le plus grand bouleversement affectif de la maturité de Gide, entraînant pour lui une cascade de conséquences au plan conjugal, mais aussi moral et intellectuel, nous ne disposions jusqu'alors que du témoignage de Maria Van Rysselberghe, dite la Petite Dame. Cette correspondance est en quelque sorte l'envers de ses Cahiers, et leur complément : du récit d'un témoin, nous passons à la confidence des acteurs, tandis qu'au plan littéraire, la relation nourrit la création de Gide (Les Faux-Monnayeurs, notamment) par de très subtiles transpositions qui appellent la perspicacité du lecteur.

11/2005

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Musique, danse

Lettres des jours ordinaires. 1756-1791

Mozart a partagé sa vie entre deux écritures : celle de la musique et celle des lettres. Des centaines de milliers de notes sur la partition, des centaines de milliers de mots sur le papier ; de l'une à l'autre et de l'autre à l'une, toute une vie, la plume court. Sur la scène épistolaire des personnages s'animent, croqués sur le vif ; des villes défilent, au rythme des auberges, des palais, des églises, des théâtres ; toute l'Europe musicale des Lumières s'agite sous la plume mozartienne ; et toute sa musique, à la lettre : symphonies, concertos, messes, opéras... l'Opéra !... N'oubliez pas mon désir d'écrire des opéras. J'envie quiconque en compose un... Et lorsque l'opéra vient à Mozart, la lettre s'enchante, car l'œuvre se trame aussi sur le fil des mots ; ainsi dans cette correspondance de 1780 échangée entre un fils très obéissant à Munich et un vieux père fidèle à Salzbourg. Nous voici dans l'atelier où, en duetto, s'élabore le premier grand opéra mozartien, l'Idomeneo. Mais c'est aussi la petite musique des jours ordinaires qui nous retient et nous touche ; la vie comme elle va, ou ne va pas, griffonnée à la hâte, je me dépêche... Je suis pressé... le quotidien tissé des petits riens que l'on échange pour que perdure le lien, J'ai bien reçu le colis, et j'espère que vous aurez aussi déjà le portrait et les rubans... Sur le papier s'inscrit la suite des jours, des années, s'écrivent les amitiés, les amours, les épousailles, les naissances et les morts... Parfois, de devoir tant parler, la plume se lasse ; le silence creuse les mots,... Je n'ai rien de nouveau ni de nécessaire à écrire... De cette foisonnante correspondance, des quelques 1196 lettres que comporte l'édition allemande, 163 ont été choisies pour composer ce livre. Traduites par la plume vive de Bernard Lortholary, elles font résonner non seulement la voix de Mozart, mais toutes les voix familiales et familières qui l'ont entouré ; voix de basse de Léopold, le père, l'interlocuteur privilégié, soprano de la mère, Anna Maria, de la sœur, Nannerl, de Constanze, l'épouse. Et l'on entend, ensemble et pourtant distinctes, comme à l'opéra, toutes les voix.

11/2005

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Critique littéraire

Histoire du Parnasse

Aucune histoire du Parnasse n'avait été tentée depuis 1929. Cette singulière école poétique, illustrée par Leconte de Lisle, José-Maria de Heredia, Théodore de Banville, François Coppée, Sully Prudhomme et d'autres encore, n'était pas sortie du purgatoire de la critique. Pourtant, situé au confluent des grands mouvements du XIXe siècle, le Parnasse a joué un rôle essentiel dans l'évolution littéraire. Il a renouvelé le romantisme, préparé le symbolisme, résisté au réalisme. D'une radicalité audacieuse, son esthétique, fondée sur la théorie de l'art pour l'art, a ouvert la voie à la modernité : Mallarmé, Verlaine, Villiers de l'Isle-Adam ont eu des affinités avec les Parnassiens. Il serait injuste de nier la valeur d'une doctrine à laquelle on doit Émaux et camées et les Poèmes barbares, Les Exilés et Les Trophées. Il est donc temps d'en finir avec les préjugés qui occultent la portée de l'école parnassienne. L'exploration méthodique des fonds d'archives, le dépouillement systématique des petites revues, la mise à contribution de la correspondance des Parnassiens, l'établissement d'éditions critiques de leurs oeuvres ont permis de porter un regard neuf sur le mouvement. À la fin du Second Empire, le Parnasse représentait l'avant-garde poétique. Grâce à ses recueils individuels et collectifs, ses cénacles, ses revues, ses réseaux d'influence, il était devenu un modèle pour de nombreux poètes. Mais la guerre, l'émergence d'une nouvelle génération de poètes et l'affaire du Parnasse contemporain de 1876 effritèrent l'unité du mouvement. Le déclin de l'école intervint au moment même où ses principaux membres allaient enfin connaître la consécration. À l'Académie française comme dans les salons, les revues et l'enseignement, les Parnassiens exercèrent une influence de plus en plus importante. L'apparition du symbolisme réactiva leur esprit de corps : le conflit de générations qui s'ensuivit eut le tort de masquer les liens profonds entre les jeunes poètes et leurs aînés. Le rayonnement du Parnasse a été considérable. Des poètes comme Paul Valéry ou Francis Jammes, des compositeurs comme Debussy ou Fauré, des écrivains étrangers comme Wilde ou D'Annunzio en sont les témoins. Le Parnasse a toujours suscité l'intérêt comme représentant d'un cas-limite de poésie. C'est ce mouvement méconnu et cependant central dans l'histoire de la littérature du XIXe siècle que cet ouvrage invite à redécouvrir.

09/2005