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Ryôko Asuka

Extraits

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12 ans et +

Durarara !! Tome 1

Une plongée dans un monde contemporain, et pourtant des plus étranges... Les éditions Ofelbe proposent un titre plus axé mystère et thriller fantastique que fantasy, mais qui se déroule tout de même à notre époque ! Dans Durarara!!, on ne suit pas la vie d'un seul héros, mais de plusieurs personnages aux caractères bien trempés pour certains ! Si le point de départ de l'histoire est l'arrivée d'un jeune lycéen, celle-ci va vite être éclipsée par des événements et des individus extraordinaires. Tissant un complexe réseau relationnel entre les habitants d'Ikebukuro, Ryôgo Narita s'amuse ainsi à nous balader de personnage en personnage, mais aussi aux quatre coins d'un quartier qui cache bien des secrets ! En effet, nul n'ignore la légende urbaine qui fait parler d'elle dans le coin : une certaine motarde sans tête qui rôde sur les routes... En parallèle, l'auteur n'hésite pas à aborder certaines dérives d'Internet à travers le gang des Dollars, ce groupe formé sur le web, aux membres anonymes et utilisé par certains pour commettre des actions plus ou moins répréhensibles dans la vraie vie. On y voit là des ressemblances avec le collectif des Anonymous, mais cantonnées aux guerres entre bandes rivales à Ikebukuro. Derrière cet immense puzzle relationnel et social qu'est Durarara!! se cache une histoire actuelle, agrémentée d'une petite touche de surnaturel vue à la sauce japonaise !

10/2016

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BD tout public

Kingdom Hearts. A la croisée des mondes

POUR TOUT SAVOIR SUR LES MONDES DE KINGDOM HEARTS ! Au début, le crossover s'annonce comme le plus improbable jamais offert par l'industrie du divertissement. D'un côté, l'empire tout puissant de l'animation pour enfants avec ses univers colorés, vertueux et chaleureux ; de l'autre, le maître incontesté du jeu de rôle japonais et ses quêtes sombres, âpres et complexes. Deux géants du divertissement que tout oppose et pourtant, l'alliance devient réalité à l'aube des années 2000 pour offrir aux joueurs un titre hybride à bien des niveaux. Si Kingdom Hearts premier du nom laisse les critiques perplexes, le public en redemande, ravi par ce mariage détonnant entre Disney et Square. Et pendant dix ans, une équipe de magiciens menée par l'emblématique Tetsuya Nomura renouvelle le pari d'un gameplay efficace et rythmé, associé à des mécaniques de mondes toujours plus riches et profondes. Aujourd'hui, Kingdom Hearts revient en force avec son troisième épisode. Rarement un jeu vidéo aura été aussi attendu. Voici un retour sur la saga, avec illustrations, analyses et états des lieux couvrant l'ensemble des facettes des multiples jeux. Entrez avec nous dans l'univers de Kingdom Hearts, pour un voyage à la croisée des mondes, notre hommage... Avec les entretiens exclusifs de Takeshi Arakawa (game designer), de Kazushige Nojima (scénariste) et de Yokô Shimomura (compositrice) !

01/2019

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Rock

The Beatles. One, two, three, four

Bob Dylan leur a fait découvrir les drogues. La duchesse de Windsor les a adorés. J. R. R. Tolkien les a snobés. Les Rolling Stones les ont copiés. Leonard Bernstein les admirait. Muhammad Ali les a traités de "petites mauviettes". Les Premiers ministres successifs leur ont fait de la lèche. Personne n'est resté insensible à la musique des Beatles. Mélange kaléidoscopique d'histoire, d'étymologie, de journaux intimes, d'autobiographie, de lettres de fans, d'essais, de vies parallèles, de listes de fêtes, de tableaux, d'interviews, d'annonces et d'histoires, One Two Three Four retrace la fusion fortuite des quatre éléments clés qui composaient les Beatles : le feu (John), l'eau (Paul), l'air (George) et la terre (Ringo). Il raconte également les histoires étranges et souvent malheureuses des personnes disparates et colorées qui se trouvaient dans leur orbite, parmi lesquelles Fred Lennon, Yoko Ono, le Maharishi, Tante Mimi, Helen Shapiro, l'escroc Magic Alex, Phil Spector, leur dentiste psychédélique John Riley et leur ennemi juré, le sergent Norman Pilcher. Lauréat du Baillie Gifford Prize 2020 dans la catégorie Non-Fiction " J'ai adoré chaque mot de ce livre. " The Sunday Times " One Two Three Four est de loin le meilleur livre que l'on ait écrit sur les Beatles et le plus proche de la vérité. " The Literary Review " Un chef-d'oeuvre. " Alexander Armstrong, BBC

06/2022

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Light novel

Durarara !! Tome 6

A Ikebukuro, les gangs, les gens étranges et les légendes urbaines sont monnaie courante... et l'amour rend fou ! Une plongée dans un monde contemporain, et pourtant des plus étranges... Les éditions Ofelbe proposent un titre plus axé mystère et thriller fantastique que fantasy, mais qui se déroule tout de même à notre époque ! Dans Durarara !! , on ne suit pas la vie d'un seul héros, mais de plusieurs personnages aux caractères bien trempés pour certains ! Si le point de départ de l'histoire est l'arrivée d'un jeune lycéen, celle-ci va vite être éclipsée par des événements et des individus extraordinaires. Tissant un complexe réseau relationnel entre les habitants d'Ikebukuro, Ryôgo Narita s'amuse ainsi à nous balader de personnage en personnage, mais aussi aux quatre coins d'un quartier qui cache bien des secrets ! En effet, nul n'ignore la légende urbaine qui fait parler d'elle dans le coin : une certaine motarde sans tête qui rôde sur les routes... En parallèle, l'auteur n'hésite pas à aborder certaines dérives d'Internet à travers le gang des Dollars, ce groupe formé sur le web, aux membres anonymes et utilisé par certains pour commettre des actions plus ou moins répréhensibles dans la vraie vie. On y voit là des ressemblances avec le collectif des Anonymous, mais cantonnées aux guerres entre bandes rivales à Ikebukuro. Derrière cet immense puzzle relationnel et social qu'est Durarara !! se cache une histoire actuelle, agrémentée d'une petite touche de surnaturel vue à la sauce japonaise !

03/2021

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Light novel

Durarara !! Tome 7

A Ikebukuro, les gangs, les gens étranges et les légendes urbaines sont monnaie courante... et l'amour rend fou ! Une plongée dans un monde contemporain, et pourtant des plus étranges... Les éditions Ofelbe proposent un titre plus axé mystère et thriller fantastique que fantasy, mais qui se déroule tout de même à notre époque ! Dans Durarara !! , on ne suit pas la vie d'un seul héros, mais de plusieurs personnages aux caractères bien trempés pour certains ! Si le point de départ de l'histoire est l'arrivée d'un jeune lycéen, celle-ci va vite être éclipsée par des événements et des individus extraordinaires. Tissant un complexe réseau relationnel entre les habitants d'Ikebukuro, Ryôgo Narita s'amuse ainsi à nous balader de personnage en personnage, mais aussi aux quatre coins d'un quartier qui cache bien des secrets ! En effet, nul n'ignore la légende urbaine qui fait parler d'elle dans le coin : une certaine motarde sans tête qui rôde sur les routes... En parallèle, l'auteur n'hésite pas à aborder certaines dérives d'Internet à travers le gang des Dollars, ce groupe formé sur le web, aux membres anonymes et utilisé par certains pour commettre des actions plus ou moins répréhensibles dans la vraie vie. On y voit là des ressemblances avec le collectif des Anonymous, mais cantonnées aux guerres entre bandes rivales à Ikebukuro. Derrière cet immense puzzle relationnel et social qu'est Durarara !! se cache une histoire actuelle, agrémentée d'une petite touche de surnaturel vue à la sauce japonaise !

05/2023

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Biographies

De saigon a orsay

Nguyên Công Hoan est né à Dalat en 1943. Issu d'une famille de 10 frères et soeurs où il est septième. Son père, Nguyên Van Minh est ingénieur des Travaux Publics. Sa mère Dô Thi Bông. Après 3 années de préparation aux concours d'entrée aux Grandes Ecoles souhaités par son père, il n'a réussi à entrer dans aucune mais a obtenu son Doctorat troisième Cycle de Physique (spécialité Mécanique du Solide) en 1972 sous la direction du Professeur Robert Mazet, professeur de Mécanique à la Faculté des Sciences d'Orsay et Correspondant de l'Académie des Sciences de Paris. 1974-1976 : Participation aux calculs, CEA. Le professeur Mazet était sur le point de prendre sa retraite et il lui a réservé un bureau au Laboratoire de Mécanique du Solide Bât 405 à Orsay pour la préparation d'une thèse de Doctorat d'Etat. C'est à ce moment-là que plusieurs prétendants à sa succession, Roland Roche chef du Laboratoire de Mécanique et Thermique au Commissariat à l'Energie Atomique (CEA Saclay) et Alain Hoffmann, polytechnicien et pilier du laboratoire ont trouvé l'intérêt pour le garder au service de Calcul CASTEM, en le faisant embaucher comme Ingénieur d'Etude 2A à la CISI (filiale du CEA). 1976-1982 : Calculs des Structures, CISI. Des études de résistance des matériaux dans diverses industries : études mécanique et thermique, calculs aux séismes en statique ou dynamique utilisant des programmes français au CEA (CASTEM) ou étranger (ASKA, PIPESTRESS...). Cela exige de bien connaitre la technique de calcul par éléments finis qui consiste à modéliser le système en maillage d'éléments triangulaire, rectangulaire ou volumique et définir les conditions aux limites et des efforts extérieurs, ensuite visualiser le résultat en déplacement et contrainte de telle sorte que le système soit en sécurité.

07/2022

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Musique, danse

Et les Beatles montèrent au ciel. Le concert du Rooftop

Qu'ils soient en costume ou en jeans, tous sont les témoins accidentels de l'écriture d'un des chapitres de l'Evangile des Beatles selon Michael Lindsay-Hogg. Ayant investi les toits, ils sont aux premières loges de l'ultime apparition des Beatles. Ils croient puisqu'ils voient. Au contraire de saint Thomas qui avait exigé des preuves de la résurrection et s'était retrouvé comme un couillon à devoir passer son doigt à travers les trous des mains de Jésus crucifié, ils n'ont rien demandé. Ils sont juste au bon endroit au bon moment, juste un petit peu plus chanceux que ceux qui, de la rue, croient sans voir. C'est leur dernier concert et les Beatles ne le savent pas encore. Après deux ans d'absence scénique, les Fab Four choisissent de se produire sur un toit terrasse dans un vent furibond, sans filles hystériques, devant un public clairsemé. De ce mythique concert du Rooftop donné en janvier 1969, Valentine del Moral tire un récit décalé. Elle pose un regard vif, informé, parfois drôle sur ces quarante-deux minutes de légende aux allures bibliques. Ringo y apparaît en Saint-Esprit, George en Fils, John et Paul en Pères. Les fidèles lèvent la tête, les femmes au tombeau - Yoko en tête - s'exposent. Producteurs-évangélistes, apôtres-roadies, centurions-bobbies s'unissent pour que les Beatles nés dans une Cavern de Liverpool achèvent leur carrière en montant au ciel.

06/2019

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Décoration

Bijoux sculptures. L'art vous va si bien

Les bijoux d'artiste sont signés des plus grands noms de l'art moderne et contemporain. Mais les artistes, peintres ou sculpteurs, n'ont conçu des bijoux que depuis le début du XXe siècle. Destinés à l'origine à leur entourage, ces bijoux sculptures restent les témoins de la part intime de leurs créateurs. Dans les années 20, François-Hugo, petit-fils de Victor Hugo, commence à transposer sous forme de bijoux les dessins que lui confient les artistes de son entourage : Picasso, Ernst, Arp. L'orfèvre Heger de Lowenfeld donne forme aux visions de Braque. Par la suite, les artistes eux-mêmes se sont souvent mis à l'œuvre et ont produit ces bijoux sculptures qui allient la force de leurs idées créatrices à la richesse ou à la simplicité des matériaux employés. De Picasso à Rauschenberg, de Fontana à Anish Kapoor, de Chilida à Yoko Ono, de Calder à pol Bury, de César à Tunga, une cinquantaine d'artistes européens, américaines, sud-américains ont créé des bijoux sculptures to wear en or, en argent, en acier, en plastique, aujourd'hui encore méconnus de ceux-là même qui connaissent leur œuvre peinte sculptée. Les collectionneurs de bijoux d'artistes sont peu nombreux et, pour cette exposition présentée au musée de La Piscine de Roubaix, ce sont quelques uns d'entre eux qui ont bien voulu porter leurs œuvres à la connaissance du public.

02/2008

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Design

Chess Design

Véritable miroir de la création du XXe siècle, Chess Design présente une documentation exceptionnelle sur les jeux d'échec réalisés par des artistes, designers, architectes et artisans : échiquiers eux-mêmes, mais également dessins d'artiste, plans d'exécution et photographies d'archives. En présentant de manière chronologique près de 300 de ces échiquiers, l'auteur offre un point de vue nouveau sur l'histoire de l'art et son évolution. Art nouveau, sécession, surréalisme, Fluxus, Pop art, la plupart des grands mouvements qui naissent et se succèdent dans les Beaux-Arts trouvent un écho avec ces échiquiers et les 16 forme-sculptures qui les animent. Ces jeux sont également le reflet de l'évolution des techniques et des matériaux utilisés pendant cette période : le bois, le verre, la céramique vont céder la place, dès les années 50, à l'acier, au plastique et aux matériaux composites. A la frontière entre les arts plastiques et les arts décoratifs, ces échiquiers sont réalisés par des grands noms de la scène de l'art, du design ou de l'architecture - Alexandre Rodtchenko, Jean-Michel Frank, Man Ray, Marcel Duchamp, Alexander Calder, ou, plus récemment, Yoko Ono, Robert Filliou, Yayo Kusama, Victor Vasarely, Zaha Hadid, Frank Ghery ou Damian Hirst - comme par des anonymes. La synthèse offerte par l'auteur constitue un travail d'historien précieux et novateur, soutenu par une iconographie à la fois riche et souvent inédite.

11/2022

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Critique littéraire

Entre femmes. Tome 2, 250 oeuvres lesbiennes résumées et commentées

Après la publication d'Entre femmes en 2015, Paula Dumont a continué de rechercher des livres mettant en scène des lesbiennes. Dans le tome 2 d'Entre femmes, elle publie le résultat de ce travail en résumant et commentant 250 ouvrages édités de 1902 à 2018. Elle a découvert l'ancêtre de la littérature de pensionnat, Clemence Dane, autrice de Régiment de Femmes (1917), ainsi que la traduction française (1936) du drame de Lillian Hellman The Children's Hour. Elle a découvert également des écrivains d'Italie, d'Irlande, d'Ecosse, de Grande-Bretagne, du Canada et des Etats-Unis, qui ont mis en scène des femmes qui aiment les femmes. Enfin, elle s'est ouverte à d'autres cultures avec la romancière franco-camerounaise Léonora Miano, les Japonaises Kyoko Nakajima et Ito Ogawa, la Mauricienne Ananda Devi et l'Iranienne Négar Djavadi. A l'exception de quelques biographies, ces livres ont des femmes pour autrices, même si elles ne sont pas toutes lesbiennes. Les notices de ce dictionnaire de littérature lesbienne peuvent être consultées soit en vue de choisir un titre en toute connaissance de cause, soit pour découvrir une suaire dont on ignorait jusque-là l'existence, soit afin d'étudier de manière approfondie la littérature lesbienne. Sachant combien il est vital de pouvoir s'identifier à des personnages imaginaires pour construire sa personnalité, il est important que les lesbiennes disposent d'ouvrages qui les aideront à prendre conscience de leur orientation et où elles trouveront des héroïnes à qui s'identifier. C'est avec un tel objectif que Paula Dumont contribue à la mémoire lesbienne.

03/2019

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Musique, danse

Guitar army. Rock, révolution, Motor City, MC5 et White Panthers

Fin des années soixante. Toute une jeunesse bouscule l’Amérique puritaine de l’époque et s’oppose avec de plus en plus de violence à la guerre du Vietnam. L’heure est à la radicalisation. Dans la grande ville industrielle de Detroit, aux côtés des Stooges d’Iggy Pop, un groupe de rock extrême proclame, dans un déluge de décibels et d’injures que « Motor City is burning » : le MC5 annonce la révolution à grands coups de guitares saturées. Derrière eux, un homme s’active en coulisses : poète, musicien, théoricien, journaliste, provocateur né, révolutionnaire acharné… John Sinclair, manager du MC5, crée le White Panther Party, calqué sur les très radicaux Black Panthers, et s’impose vite comme un des principaux porte- paroles de la contre-culture américaine de l’époque. Arrêté par la police pour possession de marijuana après de nombreuses provocations en tous genres, il purgera deux ans de pénitencier, malgré une fervente campagne de soutien appuyée entre autre par John Lennon et Yoko Ono.Ce livre historique aux allures de manuel révolutionnaire pour freaks déjantés raconte, à partir de textes pour moitié rédigés en prison, cette aventure hors du commun. Véritable bible « sex, drugs & rock’n’roll » invoquant dans un bruyant tourbillon Fanon, Burroughs, Mao, le free jazz, Dylan, Castadena, Fender et Gibson, Guitar Army constitue un formidable témoignage plein de folie, d’idéalisme et sans doute - avec le recul - de douce naïveté, sur une contre-culture bouillonnante… tous amplis à fond ! Un classique de la culture rock.« Le rock’n’roll est une arme de la révolution culturelle »John Sinclair

09/2010

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Architecture

L'Architecture d'aujourd'hui AA n°453 : Construire local - Fev 2023

Que signifie "construire local" à l'heure d'une pénurie généralisée des ressources et matériaux de construction ? C'est sans doute l'un des termes les plus galvaudés aujourd'hui : local et, plus encore, l'expression "construire local" est de toutes les lèvres et de tous les projets. Car c'est entendu : pour diminuer un bilan carbone, réduire les émissions de gaz à effet de serre, bref lutter contre le réchauffement climatique, il convient de construire au plus près de ressources choisies, dans le cadre de circuits courts. Cela étant dit, est-ce que "construire local" est toujours le meilleur calcul en matière de bilan écologique ? Comment distinguer les entreprises réellement vertueuses des chantiers d'apparence ? AA propose une enquête aux quatre coins du monde sur l'architecture dite "locale". Au sommaire : hommage à l'architecte Balkrishna Vithaldas Doshi, Pritzker Prize 2018 ; les conseils lecture du Centre Canadien d'Architecture ; plongée dans les archives d'AA avec Jean-Philippe Hugron ; retour sur l'histoire du mythique Grand Rex avec Jean-Claude Raspiengeas ; le 13e opus des carnets du réemploi, par Vincent Laureau et Victor Meesters ; les récentes réalisations de HEMAA, Christophe Hutin et Civic Architects ; entretien avec l'écologue et botaniste Audrey Muratet à propos de ses recherches sur la biodiversité des villes, par Christelle Granja ; appropriation culturelle et localisme dans le secteur de la mode, une notion interrogée par Anastasia de Villepin ; pérégrinations photographiques en Haute-Saône avec Luc Boegly ; entretien avec l'auteure japonaise Ryoko Sekiguchi à propos du "local" en gastronomie, par Emmanuelle Borne ; portrait de l'architecte thaïlandais Boonserm Premthada dressé par Marie-Hélène Contal, directrice de l'Ecole spéciale d'architecture ; essai d'Eric de Thoisy, directeur de la recherche de l'agence SCAU, à propos de localisme à l'échelle globale de la Terre ; l'architecture loin des grands centres urbains racontée par Valérie de Saint-Do ; l'origine des matériaux de construction étudiée par le collectif (in)visible ; entretien avec l'architecte Morgan Moinet, à propos du réemploi des matériaux de construction, par Amélie Pouzaint ; AA sur les ondes, une nouvelle rubrique en partenariat avec France Culture et l'Esprit des lieux ; les constructions locales de Joly Loiret, Anatomies d'Architecture, Wallmakers, AAU Anastas et Atelier png ; l'expertise de l'architecte Sophie Brioul pour la transformation des matières naturelles en matériaux de construction présentée par Christine Desmoulins ; une matériauthèque sur le thème du recyclage et du réemploi présenté par Lisa Agostini.

02/2023

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Beaux arts

Artistes et ateliers

Cet ouvrage reprend la plupart des entretiens que Philippe Dagen a menés avec des artistes d'aujourd'hui pour Le Monde. Comme explique l'auteur, être critique d'art du principal quotidien français lui a permis de rencontrer plus aisément de nombreux artistes en France, aux Etats- Unis, en Allemagne, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Philippe Dagen les a choisis " hors de toute considération d'actualité immédiate ", mais en cherchant à aller voir dans toutes les générations et toutes les directions. C'est donc sa curiosité d'historien et de critique qui donne le ton de cet itinéraire au fil duquel apparaissent plus de soixante interlocuteurs. Certains ont disparu depuis lors, comme Bacon, Balthus, Louise Bourgeois ou Lichtenstein, mais la plupart sont vivants - et pour beaucoup très largement reconnus, de Christian Boltanski à Yoko Ono, d'Annette Messager à Gerhard Richter, de David Hockney à Bettina Rheims. Ne manquent à l'appel aucune des " stars " de l'époque, Jeff Koons, Maurizio Cattelan ou Ai Weiwei. Mais des créatrices et créateurs plus jeunes, moins connus - et tout aussi intéressants que les plus célèbres - sont là aussi. Philippe Dagen les a, chaque fois que cela a été possible, rencontrés chez eux, dans leur atelier, qu'il décrit tout en rapportant leurs conversations, souvent impromptues. Ils parlent d'eux, de leurs trajectoires, de l'actualité, de leur art - et de l'art en général. L'auteur, qui est parvenu à faire parler des artistes parfois réticents, a réuni ainsi une galerie de portraits qui est aussi un paysage instantané de l'art contemporain La réunion de ces entretiens est un document passionnant sur ce monde peu accessible.

10/2016

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Policiers

1980

Après l'été caniculaire de 1977, voici Leeds sous la pluie en 1980. A la radio, Yoko Ono dit : " Ce n'est pas la fin d'une époque. Les années quatre-vingt seront tout de même belles... " Sauf dans l'ouest du Yorkshire où les gens, ont peur. Plusieurs années ont passé et les meurtres attribués à l'Eventreur continuent. Les femmes n'osent plus sortir le soir. La psychose grandit et la police demeure impuissante. Pis encore, le mal rôde au sein même des forces dites de l'ordre. La corruption est partout. Y a-t-il un flic honnête dans le comté du Yorkshire ? II y a Peter Hunter, l'homme qui va enquêter sur les enquêteurs. Creuser à mains nues et ramener la boue. Creuser la tombe de ses collègues pourris ou la sienne ? Comme dans les deux précédents volumes du Red Riding Quartet, David Peace confie la narration à un personnage, ici Peter Hunter, le directeur adjoint de la police de Manchester. Cette façon d'intérioriser le point de vue lui permet de brosser à petites touches sèches un tableau palpitant, écorché, violent, empreint de tout le poids de la subjectivité et, pourtant, parfaitement maîtrisé. Plus encore que dans 1974 et 1977, David Peace nous donne ici la mesure du choc qui secoua l'opinion publique dans le nord de l'Angleterre pendant ces années où sévissaient une crise économique, politique et morale... et le véritable Eventreur du Yorkshire. C'est à un exorcisme littéraire que se livre l'auteur dans cette tétralogie dont il reste encore un tome à publier.

04/2004

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Littérature scandinave

Lame de feu. Tome 1 Chants de l'Arctique

Une saga scandinave au succès international portée par un personnage féminin inoubliable. 1859. Brita Caisa doit partir. Tombée en disgrâce, la guérisseuse de Sodankylä quitte sa Finlande natale pour se rendre à Vadso, sur les côtes sauvages du Finnmark. Sur son traîneau, ses deux fils âgés de trois et onze ans : des enfants du scandale, nés hors mariage. C'est à l'extrême nord de la Norvège que Brita espère trouver un père pour eux et les mettre à l'abri de la famine. La route vers le nord est semée d'embûches, mais la guérisseuse ne se contente pas d'affronter les éléments, elle apporte son aide à tous ceux qui en ont besoin. Lorsqu'elle rencontre Mikkel Aska, Brita sait au fond d'elle qu'elle est arrivée à destination. Mais il est marié à une autre ; une autre qui n'a pas l'intention de laisser cette étrangère la déposséder de ce qu'elle a de plus précieux. Une somptueuse odyssée scandinave, librement inspirée de faits réels, dont le style puise ses racines dans la force brute des éléments. " Un roman envoûtant, d'une poésie et d'une sensualité remarquables. " Klassekampen " Cette saga poignante a tout pour plaire : un cadre historique solide, des personnages bien campés, un amour interdit et des territoires sauvages, imprégnés de superstitions. On n'en fait qu'une délicieuse bouchée. " Dagbladet " Dévoilant un pan méconnu de l'histoire commune des Norvégiens, des Sami et des Kven, ce roman captivant est servi par une écriture merveilleuse, et donne à voir des paysages d'une beauté époustouflante. " Aftenposten " La passion adultère qui lie Brita Caisa à Mikkel est d'une telle intensité qu'elle triomphe de tous ceux qui voudraient leur jeter la première pierre. " Stavanger Aftenbladet " Les forces de la nature sont à l'oeuvre entre ces pages, et Arvola décrit à merveille les efforts que les hommes déploient pour s'y adapter. La nature sauvage et la passion sont évoquées avec la même intensité. La romancière met en lumière les cultures kven et sámi et restaure la place de ces peuples nomades dans notre mémoire collective. " Jury du Prix Brage - Prix Brage 2022 - Sélection du Nordic Council Literature Prize

09/2023

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Histoire de la BD

Walthéry le facétieux

Si certains auteurs sont tombés dans la marmite de la bande dessinée dès leurs plus jeunes âges, rares sont ceux qui l'ont débuté aussi tôt que François Walthéry. A 15 ans, il assiste déjà le dessinateur Mitteï, et à 17 ans, il quitte son village liégeois pour devenir le premier collaborateur de Peyo, alors dépassé par le succès grandissant des Schtroumpfs. Pendant dix années passées à Bruxelles, le jeune François Walthéry réalise bien entendu des albums qui marqueront plusieurs générations (Natacha, Les Schtroumpfs, Benoît Brisefer, Johan et Pirlouit, etc.), mais il vit surtout avec quelques-uns des plus grands auteurs de l'époque. Non seulement, il travaille avec Peyo (Les Schtroumpfs), Derib (Yakari), Gos (Le Scrameustache), Roger Leloup (Yoko Tsuno) et Marc Wasterlain (Docteur Poche), mais toutes ses sorties se déroulent auprès des figures marquantes des Editions Dupuis : Franquin (Gaston et Spirou), Will (Tif et Tondu), Roba (Boule et Bill), Tillieux (Gil Jourdan), Yvan Delporte et les autres. Témoin privilégié de leurs soirées délurées, Walthéry revient en détails sur des moments importants, comme la création de Natacha ou le choix du repreneur de Spirou, ainsi les tours pendables que ces grands enfants se sont joués les uns aux autres. Et avec les années, l'esprit facétieux de Walthéry ne l'a jamais quitté. Il a par la suite réalisé les 400 coups dans les festivals de bande dessinée, aux côtés de Cauvin et Lambil (Les Tuniques bleues), lorsqu'il ne réunissait pas tous ses confères à la Police de Liège pour apprendre à tirer avec de vrais revolvers sur des cibles qu'ils avaient peintes. Sans oublier ses aventures avec le chanteur Renaud, ainsi que d'autres hauts faits (et méfaits) haut en couleur !

09/2021

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Littérature française

Sans départir

"J'avais 21 ans, j'étais seule avec Andy Warhol à la Factory. Il me lance : ''Diane, tu dois te mettre à écrire ton journal'', je le regarde : ''Je n'ai que 21 ans, j'ai déjà un pied dans la tombe, tu veux que j'y mette les deux ? '' Réponse de Andy : ''Just do it. ''" Quitter le luxe de l'avenue Foch, les dorures des châteaux lorrain et portugais, les jardins à l'anglaise, les dizaines de domestiques, les robes à smocks et autres excentricités aristocratiques familiales ? Il en faudrait plus pour effrayer Diane, la petite dernière des princesses Beauvau-Craon, qui débarque dans un New-York en pleine effervescence artistique. Bien décidée à mener une existence hors du commun, elle devient à 18 ans, en 1973, l'apprentie de Roy Halston, le Yves Saint Laurent américain, avant de créer elle-même sa collection de vêtements. Très vite, elle est l'une des plus étonnantes figures du milieu underground new-yorkais. Ivre de vin blanc et de cocaïne, elle écume les boîtes de nuit en compagnie de Warhol et Mapplethorpe, avec qui elle se lie d'amitié. De la Factory au Studio 54, en passant par les grands défilés de mode, elle côtoie tous les artistes mythiques des années 1970-1980 : Mick Jagger, John Lennon et Yoko Ono, Margaux Hemingway, Diana Vreeland, Timothy Leary... Dans cet univers de paillettes et d'acide, Diane vit à cent à l'heure. De rencontres exceptionnelles en péripéties romanesques, des affres de la dépendance aux années sida, Diane de Beauvau-Craon dresse le portrait d'une époque libre. Sans départir sont des mémoires généreux où le faste ne va pas sans légèreté. Une ode à la vie, pleine d'humour et de tendresse pour un monde aujourd'hui disparu.

05/2022

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Photographes

Private Scenes

Une de ses dernières séries, intitulée Private Scenes, qui met en avant les photographies prises par l'artiste, pendant un an, en 1989, à différents endroits du monde et sur lesquelles il s'est lui-même inclus. Figure parmi les plus radicales et les plus originales de sa génération, Masahisa Fukase est un photographe japonais mondialement connu, notamment grâce à son livre paru en 1986, The Solitude of Ravens, dans lequel les corbeaux photographiés par l'artiste deviennent les véritables symboles de sa tristesse et de son amour perdu alors que son mariage avec sa femme Yoko s'effondre. Cette nouvelle publication montre l'une de ses dernières séries, intitulée Private Scenes, qui met en avant les photographies prises par l'artiste, pendant un an, en 1989, à différents endroits du monde (Paris, Londres, Bruxelles, etc.) et sur lesquelles il s'est lui-même inclus, se prenant en photo devant son sujet, interrogeant ainsi la relation qui se noue entre celui qui photographie et celui qui est photographié. Il peint ensuite sur ces clichés des lignes de couleurs, créant des effets visuels surprenants. Plus tard, dans cette même série, il photographiera des scènes de la vie quotidienne, à Tokyo cette fois, changeant d'appareil et ajoutant la date sur ses photographies, mais en continuant de se représenter sur l'image. Cet ouvrage fait le choix de l'exhaustivité en reproduisant, pour la première fois, l'intégralité des photographies composant cette série originale où l'on peut voir une nouvelle dimension du travail de Fukase, celle de l'artiste aux prises avec son médium. Les photographies sont accompagnées d'un texte de Masako Toda, spécialiste japonaise de la photographie, qui permet de redécouvrir l'ultime série de l'artiste, qui déclarait lui-même dans les dernières années de sa carrière ne pas pouvoir " [s]'empêcher de [se] mettre sur la photo ".

05/2023

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12 ans et +

Bakemonogatari - Légendes chimériques Tome 2

Vofan, de son vrai nom Dai Yuan Heng, est un artiste et illustrateur taïwanais. Tout d'abord tenté par le métier de mangaka, il se dirige finalement vers celui d'illustrateur dès l'université, où son talent lui vaut d'être repéré par des entreprises qui lui passent de nombreuses commandes. Inspiré par l'univers coloré du réalisateur Makoto Shinkai (Voyage vers Agartha, Your Name., Weathering with You, etc.), Vofan est principalement connu pour ses somptueuses illustrations caractérisées par une abondance de couleurs pastel, une absence de contours et des jeux d'ombre et de lumière très doux. C'est avec ce style unique qu'il décide de devenir chara designer et, dès 2008, marque de sa patte graphique inimitable la saga des Monogatari de Nisioisin. Nishio Ishin, plus connu sous le nom de plume et palindrome "NISIOISIN"", est un auteur de romans et scénariste de mangas japonais né en 1981. En 2002, il remporte à seulement 20 ans le 23' Prix Méphisto grâce à son premier roman : Kubikiri Cycle. Puis, il rédige deux suites à ce roman : la série Zaregoto et celle de Bakemonogatari, premier opus de la série Monoga-tari qui deviendra un tel succès qu'elle sera finalement adaptée en anime. Nisho Ishin est aussi l'auteur de The Memorandum of Kyoko Okitegami, premier titre de la série The Forgetful Detective, ainsi que de nombreux autres ouvrages. En 2006, Nishio Ishin enrichit les univers de mangas mondialement connus tels que xxxHolic (des CLAMP, les reines du manga) ou Death Note (de Tsugumi Oho et Takeshi Obata) par le biais de deux autres romans : Death Note Another Note : The Los Angeles BB Murder Cases et xxxHolic, Another Holic — Landolt-Ring Aerosol. Et, depuis 2008, la série Bakemonogatari a été adaptée en manga par Oh ! Great et a remporté un franc succès, Aujourd'hui inscrit comme une figure majeure du roman japonais, Nishio Ishin se dédie à présent plus que jamais à sa passion pour l'écriture. Son dernier titre en date, Veiledman Hypothesis, publié chez Kôdansha, marque la centième publication de sa carrière.

11/2019

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Histoire des femmes

Le Japon des femmes. 60 vies extraordinaires

Les légendes de la société matriarcale du Japon ancien sont peuplées de reines et d'impératrices, de prêtresses et de déesses. Le shintoïsme compte de nombreuses divinités féminines importantes, à commencer par la déesse du soleil Amaterasu, dont on dit que la famille impériale descend. Mais à partir du Ve siècle environ, avec l'introduction du bouddhisme et de la pensée confucéenne, les femmes ont été progressivement confinées à un rôle subalterne, bien que de nombreuses aristocrates aient réussi à préserver leur prestige. Au cours des siècles suivants, compte tenu de l'importance accordée aux oeuvres littéraires traitant de sujets amoureux, les femmes ont atteint l'excellence dans le domaine de l'écriture grâce à leur sensibilité, apportant une contribution fondamentale au développement de la littérature japonaise. On y trouve des auteurs célèbres de romans, de journaux intimes, de récits et de poèmes : au début du XIe siècle date le Genji monogatari, selon certains le premier roman moderne, écrit par une dame de la cour, Murasaki Shikibu. A l'époque féodale, les femmes samouraïs qui se distinguaient par leur courage et leur habileté au combat ne manquaient pas ; à l'époque suivante, celle des Tokugawa (1603-1867), nous trouvons d'autres figures de proue dans divers domaines. Avec la période Meiji (1868-1912), la tendance à réduire la figure féminine dans une position d'infériorité n'a pas empêché à certaines femmes de se rebeller contre les règles imposées, gagnant un espace dans des domaines qui leur étaient jusqu'alors fermés, comme certaines formes de théâtre. Plus récemment, des artistes comme Yayoi Kusama ou Yoko Ono, des stylistes d'avant-garde comme Rei Kawakubo, des écrivains comme Natsuo Kirino et Banana Yoshimoto, sans oublier les nombreux mangaka à qui l'on doit certaines des bandes dessinées les plus réussies de ces dernières décennies, ont interprété au mieux l'esprit du temps ; et, enfin, les deux dernières impératrices, d'origine bourgeoise, ont sanctionné au siècle dernier une nouvelle ère pour le Japon et la maison régnante.

10/2021

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Photographie

Annie Leibovitz. The early years, 1970-1983, Edition français-anglais-allemand

Depuis plus d'un demi-siècle, Annie Leibovitz est l'auteur de photos qui décrivent la culture de leur époque. Ses portraits de politiciens, d'artistes, d'athlètes, d'entrepreneurs et de têtes couronnées composent une galerie de notre temps, imprimée dans notre conscience collective autant par la singularité de ses sujets que par le style inimitable de Leibovitz. Catalogue de l'installation présentée par la Fondation LUMA, à Arles, Annie Leibovitz : The Early Years, 1970-1983 revient sur les origines de Leibovitz. Il commence par une révélation artistique : un cliché pris sur le vif, celui qui lui a donné à penser qu'elle pourrait étudier la photographie plutôt que la peinture au San Francisco Art Institute. Ce recueil, composé personnellement et avec le plus grand soin par Leibovitz, présente ensuite des planches contact et des Polaroid qui racontent de façon saisissantune époque charnière et la formation d'une jeune artiste. Les séries de photos presque documentaires que Leibovitz publie dans Rolling Stone, où elle commence à travailler alors qu'elle est encore étudiante, rendent compte d'événements politiques, culturels et contre-culturels aussi exaltants que les manifestations contre la guerre du Vietnam, le lancement d'Apollo 17, la campagne présidentielle de 1972, la démission de Richard Nixon en 1974 ou la tournée des Rolling Stones en 1975. A cette période, comme encore aujourd'hui, Leibovitz gagne la confiance des célébrités et des puissants, si bien que les pages du livre s'animent de visages connus, parmi lesquels Mohammed Ali, Mick Jagger, Keith Richards, Ken Kesey, Patti Smith, Bruce Springsteen, Joan Didion et Debbie Harry qui côtoient John Lennon et Yoko Ono, immortalisés dans une étreinte devenue iconique, quelques heures à peine avant l'assassinat de Lennon. D'un bout à l'autre du livre, portraits et reportages sont ponctués d'images de voitures, de ses trajets et même d'une série sur les patrouilleurs d'autoroutes en Californie. A bien des égards, il s'agit d'une célébration de la vie nomade, avec ses cadences effrénées, ses rencontres impromptues, ses fenêtres méditatives. Elles forment aussi des archives précieuses témoignant d'une époque révolue et montrant la maturation d'une jeune photographe au sein d'une culture elle-même en transition.

10/2018

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Littérature française

Métamorphose

Pour célébrer la métamorphose, thème choisi cette année par la maison du Faubourg-Saint-Honoré, Actes Sud et Hermès publient un nouvel ouvrage dont la forme évoque celle du grimoire ou du livre de contes. Précédés d'une contribution d'Alberto Manguel qui installe le décor, dix textes de fiction, inédits pour certains, abordent la métamorphose sur le mode du rêve ou du fantastique, de l'anticipation, de l'humour et de l'extravagance. De l'inquiétante étrangeté poétique des romanciers japonais, Yoko Ogawa, Akiyuki Nosaka et Akutagawa Ryûnosuke, à l'univers captivant du maître du suspense fantastique José Carlos Somoza, au conte satirique et cauchemardesque de Mikhaïl Boulgakov, en passant par les aventures délectables et joyeusement déroutantes des nouvelles inédites d'Agnès Desarthe, de Véronique Bizot et de Cécile Ladjali, ou encore dans la fantaisie cruelle des short stories d'Aimee Bender, chacun de ces textes explore une facette différente du phénomène que la poésie d'Ovide a introduit dans la littérature. Douze photographies, réalisées par Sarah Moon, photographe et cinéaste qui transforme le monde en matériau de ses contes, se déploient en très grand format comme autant de métamorphoses du livre lui-même. Elles apportent un réjouissant contrepoint visuel à ces récits fantasques, pour ne pas dire fantastiques. L'artiste a sélectionné certains objets de la collection "Petit h", en eux-mêmes inspirés par une poésie de la métamorphose. A une théière poussent ainsi des ailes de bois, un carré de soie se mue en collier d'air, un Kelly déconstruit se fait tabouret... Les chutes, bris et surplus des ateliers Hermès forment en effet la matière des détournements opérés depuis 2010 par Pascale Mussard et son équipe pour la ligne "Petit h". Renversant le "Ceci n'est pas une pipe" de La Trahison des images de Magritte (1929), Sarah Moon propose à son tour "Ceci est ? ", un jeu et un rêve autour des choses, des lettres et de leurs ombres. Contradictions et paradoxes alternent avec des juxtapositions à la littéralité réjouissante. Sarah Moon use d'un arsenal de décalages spirituels, souvent métonymiques, hérité du surréalisme. Sa façon douce, presque cotonneuse, s'accompagne d'une espièglerie inattendue. Le dialogue surprenant du récit et de l'image reflète finalement de manière saisissante et décuple pour le plus grand plaisir de l'oeil et de l'imagination la puissance créative de la métamorphose.

10/2014

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Rock

The Beatles. Get Back

Le premier livre officiel des Beatles depuis Anthology, et sans doute le dernier... Ultime célébration et testament sublime. Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de " L'Album blanc ", en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, " M. Epstein ", a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : " La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention "rires' est indiquée entre parenthèses. " Hanif Kureishi, renchérit : " Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. " Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.

10/2021

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Beaux arts

Jean-Jacques Lebel

Jean-Jacques Lebel est une figure incontournable du paysage artistique français et international de la seconde moitié du XXe siècle. Il est partout, prolifique, touche à tout : artiste, auteur, traducteur (de la Beat Generation notamment), performeur, éditeur, animateur, toujours aux avant-gardes artistiques et politiques. Il échappe à toute étiquette, à tout enfermement dans un quelconque mouvement artistique, abandonne toute forme de hiérarchie pour mieux brouiller les pistes et s'affranchir des institutions et des idéologies. Né à Paris en 1936, Jean-Jacques Lebel fit très tôt 3 rencontres décisives : Billie Holiday, Marcel Duchamp et André Breton. Il publia Front unique, sa première revue (art, poésie, politique) à Florence, où eut lieu en 1955 sa première exposition. Après un passage turbulent mais décisif chez les surréalistes, il exposa à Milan, à Paris (Iris Clert, Simone Collinet), puis dans de nombreux musées et galeries à travers le monde. Auteur en 1960 du premier happening européen puis de plus de 70 happenings, performances et actions sur plusieurs continents parallèlement à ses activités picturales, poétiques et politiques, il travailla de plus avec Allan Kaprow, Tetsumi Kudo, Erró, Carolee Schneemann, Yoko Ono, Daniel Pommereulle ou encore Robert Filliou. En 1960 et 1961, il organisa avec Alain Jouffroy l'Anti-Procès à Paris, Venise et Milan, manifestation et exposition internationales itinérantes regroupant une soixantaine d'artistes, prenant position contre la guerre d'Algérie et la torture. Il prit l'initiative du Grand Tableau Antifasciste Collectif, auquel participèrent Baj, Dova, Crippa, Erró et Recalcati. Il inventa, en 1964, le Festival de la libre expression puis, en 1979, le Festival international de poésie Polyphonix, ouverts à des centaines d'artistes, poètes, cinéastes et musiciens de dizaines de pays. Ces manifestations, nomades et autonomes, ont présenté de la poésie directe, des concerts, de l'art-action, des expositions, des projections de films ou vidéos. En 1966, il traduisit en français et publia entre autres ses amis William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac dans La Poésie de la Beat Generation (Denoël, 1966). En 1968, il prit part aux activités du Mouvement du 22 mars, puis du groupe anarchiste Noir et Rouge et à Informations et correspondances ouvrières. Il suivit l'enseignement du philosophe Gilles Deleuze à la faculté de Vincennes et à la faculté de Saint-Denis. Il produisit des émissions à France Culture consacrées à Allen Ginsberg, Pierre Clastres, le Comité d'action LIP, John Giorno, Jayne Cortez, Bernard Heidsieck... Dans les années 1970, il dirigea avec Daniel Guérin la collection "Changer la vie ! " (éd. Belfond) qui réédite plusieurs textes historiques du mouvement anarchiste international. Dès 1988, au retour d'un long exil méditatif, Jean-Jacques Lebel recommença à exposer publiquement son propre travail pictural dans des galeries et musées, en Europe, aux USA et au Japon. Sa manifestation itinérante - l'installation polymorphique et évolutive Reliquaire pour un culte de Vénus, commencée en 1998, composée de plus de 3 000 éléments collectés à travers l'Europe - a été exposée dans plus de 23 musées, centres d'art, galeries ou lieux alternatifs en Europe. En 2016, Jean-Jacques Lebel fut le co-commissaire d'une importante exposition rétrospective prolongeant les précédentes consacrée à la Beat Generation (Centre Pompidou, Paris).

06/2018

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Littérature étrangère

Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines

Manhattan, été 1944. Autour de Will, la trentaine, serveur dans un bar, et de Mike, 19 ans, les deux narrateurs du roman, gravite toute une constellation d’amis sans le sou, qui errent dans la chaleur de la ville et font le va-et-vient incessant entre les appartements des uns et des autres, où s’improvisent des soirées improbables. Parmi eux il y a surtout Phil, un gamin de 17 ans à la beauté insolente, qui essaie désespérément d’échapper aux assiduités de Ramsay Allen, dit Al, la quarantaine un peu pathétique, éperdument amoureux de lui depuis ses 13 ans. Partout où va Phil, Al le suit comme son ombre, jamais découragé par les refus du garçon. Pour lui échapper, et par goût de l’aventure, Phil accepte la proposition de son ami Mike : s’embarquer, dès que possible, sur un navire de la marine marchande. L’objectif est d’arriver en France, et de filer vers Paris, la ville des poètes et des artistes qui aura sûrement été libérée d’ici là. Mais le départ tant attendu est chaque jour reporté pour des retards et tracasseries administratives ; et le roman suit la longue attente des deux garçons, leurs errances nocturnes toujours renouvelées, et la tension qui monte avec Al, constamment pendu aux basques de Phil. Alors qu’ils ont un jour enfin trouvé un bateau, ils en sont congédiés au dernier moment. Dépités, ils retrouvent la terre ferme, mais, au petit matin, Phil est introuvable. Il raconte alors à Will puis à Mike que, la veille au soir, excédé par l’insistance d’Al, dans un accès de folie, il l’a tué d’un coup de hachette, avant de jeter son corps au bas d’un immeuble. Le roman se conclut sur la dernière beuverie de Mike et de Phil, qui s’apprête à solliciter l’aide de son oncle haut placé, pour qu’il l’aide à échapper à la justice. Et les hippopotames ont bouilli vifs dans leurs piscines est le premier roman de William Burroughs et Jack Kerouac. Ecrit en collaboration, il se base sur l’histoire vraie d’un de leurs jeunes amis qui, comme Phil, a tué son prétendant. Kerouac et Burroughs, dans la peau de leurs avatars Will Dennison et Mike Ryko, semblent y peaufiner chacun leur style, leur ton, leurs thèmes de prédilection. Burroughs en figure paternelle désabusée, s’occupant de ces jeunes gens irresponsables tout en s’adonnant à ses penchants pour la morphine, Kerouac en jeune homme épris d’aventure, au style faussement familier, en réalité très précis, très écrit. Le charme du roman tient surtout à l’atmosphère légère et grave à la fois de ce New York de l’été 44, peuplé de marins, de soldats en transit, de jeunes gens désoeuvrés, où le temps est suspendu à la fin de la guerre. Dans ces personnages encore indéterminés, animés du désir vague de faire quelque chose, s’embarquer dans une aventure ou écrire un livre – dans ce goût des beuveries et de la marginalité, on retrouve la matrice des oeuvres des deux romanciers de la Beat Generation. Il s’agit d’un document passionnant, qui montre deux écrivains en devenir et évoque un entre-deux qui est à la fois la fin d’un monde et le début d’un autre.

05/2012

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Histoire internationale

Dans l'ombre de l'Occident et autres propos / Les Arabes peuvent-ils parler ?

Avec Yasser Arafat et Mahmoud Darwich, Edward W. Saïd est sans doute l'un des trois palestiniens les plus célèbre du XXe siècle. Bien que la plupart de ses textes soient traduits en français, la pensée de ce Palestinien de nationalité américaine, dont Tzvetan Todorov disait qu'il était l'un des intellectuels les plus influents du monde, est encore peu connue du public non académique francophone. À l'heure où éclatent les révolutions arabes, où les nationalismes s'affirment sans fard un peu partout en Europe, où la France est en proie aux polémiques sur « l'identité nationale », la pensée d'Edward Saïd s'impose dans toute sa puissance, son acuité politique, et permet de porter un regard critique sur l'actualité occidentale ; manière, en somme, de regarder sous le tapis d'un occidentalo-centrisme décadent. Blackjack éditions publie ainsi Dans L'ombre de l'Occident, titre générique d'un recueil de trois entretiens, inédits en français (extraits du recueil Power, politics and culture, interviews with Edward W. Saïd, publié en 2004 par Bloomsbury) qui offrent une approche transversale de l'univers d'Edward Saïd et permettent de comprendre comment le statut d'exilé est intrinsèquement lié au développement de cette réflexion originale. Edward Saïd parle depuis l'exil, sa parole est « entre mondes ». Et c'est de cette position qu'il critique les systèmes de représentations, la manière dont l'Occident construit des images de l'Orient, du Moyen-Orient. Il discerne, par extension, la manière dont l'Occident construit son rapport à l'Autre. Ces constructions se révèlent radicalement politiques, directement dominatrices. Edward Saïd montre ainsi comment la culture, dans son ensemble, est travaillée par les rapports de forces et d'instrumentalisation. Émanciper l'altérité au sein même des représentations, introduire la parole d'un Autre qui ne serait pas réductible ou manipulable, tel est sans doute l'enjeu majeur de l'oeuvre de Saïd dont il est question dans ces entretiens. « Pris entre “salamalecs” et “charabia”, les Arabes n'intéressent pas “le monde”. Les musulmans non plus. Si l'islam retient politiquement l'attention, le “monde arabe” est décor et paysage ». À travers ce texte au titre provocateur, Seloua Luste Boulbina, philosophe et politiste, ne se demande bien sûr pas si les Arabes sont, dans l'absolu, en capacité de parole, mais cherche des territoires où les paroles des Arabes peuvent trouver des résonances singulières dans une culture occidentale historiquement dominatrice. « Les frontières coloniales, écrit-elle encore, ne sont pas géographiques, elles sont avant tout humaines ». Dès lors, les « entre-mondes », concept forgé par Edward Saïd, ces lieux de l'art et de la littérature, deviennent un fil conducteur pour dire les déplacements et les migrations qui permettent de construire un langage commun et d'instaurer une réelle esthétique de la parole. Dans Les Arabes peuvent-ils parler ?, Seloua Luste Boulbina engage des dialogues, met en écho des voix aussi diverses que celles de Frantz Fanon, Sigmund Freud, Joseph Conrad, Edward Saïd, Hannah Arendt, Henri Michaux, Mallarmé, Arjun Appaduraï, Jean Josh Rabearivelo, Victor Segalen, Jacques Derrida, Frantz Kafka, Yoko Ogawa, Theodor Adorno, René Descartes, Samuel Beckett, Michel Foucault, Gilles Deleuze, Mahmoud Darwich, Sayed Kashua, Marcel Detienne, Amin Maalouf, Nietzsche, Joyce, Clément Rosset, Edgar Poe, Charles Baudelaire, Alexis de Tocqueville, Roland Barthes ou encore d'Ovide. La diversité des figures de l'exil met alors en question anciennes divisions coloniales et stéréotypes contemporains. Ici, les Arabes sortent de l'ombre, trouvent place dans l'expérience commune. Les philosophes, écrivains, poètes, artistes, exilés dans leur propre langue, seraient-ils tous des Arabes se demandant en français s'ils peuvent parler ? Entre esthétique et politique, le texte de Seloua Luste Boulbina est comme une respiration, au style précis, organique : il nous invite à tendre l'oreille.

11/2011