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Maisons de mémoires

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Littérature française

L'arpenteur de mémoire

Un lieu clos. Cellule ? Asile ? Bibliothèque intérieure ? Ou ventre maternel dont le liquide amniotique serait une connaissance livresque ? En sortir, pour le narrateur, c'est naître personnage d'un livre, celui-là même que nous lisons : L'Arpenteur de mémoire. Il entreprend alors un voyage des plus singulier, puisqu'il s'en va droit devant lui, en plein Moyen Âge, à la recherche de Dieu. Un écuyer l'accompagne. Munis chacun d'un araire, ils parcourent le monde en restant à égale distance l'un de l'autre, afin de tracer deux sillons strictement parallèles. Mais ce parcours est moins géographique qu'historique. C'est la mémoire de l'humanité qu'ils arpentent. Souvenir ou prescience, au siècle de Saint-Louis se superpose étrangement le nôtre, qu'ils ne manquent pas d'interpréter selon les normes de la culture médiévale ! Prise au sérieux, l'autobiographie fictive ne conduirait-elle pas à la schizophrénie ? L'alibi de la folie aidant, L'Arpenteur de mémoire se caractérise par une grande liberté d'imagination et de ton. L'humour n'hésite d'ailleurs pas à tirer sur la farce. Les merveilles succèdent aux merveilles, comme dans les anciens récits de voyage, à ceci près qu'Alfred Jarry s'ajoute ici à Marco Polo.

04/2002

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Poésie

Filles de la mémoire

Fidèle à sa manière de mêler poèmes et prose poétique, Gérard Macé a composé ce recueil dédié aux "Filles de la mémoire" , c'est-à-dire, littéralement, les Muses. Un recueil consacré au souvenir et à l'oubli, à la mémoire et à l'amnésie, tout au long de ces six parties successives : Filles de la mémoire - L'invention des souvenirs - Les anges de l'oubli - Face cachée - Vues de l'esprit - Etoiles filantes.

03/2007

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Sociologie

De mémoire d'éléphant

" A jouer, pour ce livre, le rôle du chroniqueur, je m'aperçois que j'ai toujours aimé cette place : spectateur de ma vie, témoin en même temps qu'acteur et gardant une certaine distance par rapport aux personnages que j'interprétais, comme à ceux que je rencontrais. Est-ce d'avoir souvent pris le risque de m'exposer en première ligne, d'être incompris, voire rejeté ? J'ai pris de plus en plus goût au bonheur. Sans passer d'Epictète à Epicure, car je n'ai jamais été un ascète, je me suis rallié progressivement aux plaisirs de la vie. Trahison des rêves de ma jeunesse ? Je me le demande parfois. Il est certain que le tranchant de mes convictions s'est émoussé peu à peu au contact du réel [...]. J'ai traversé des moments de total isolement, et d'autres où j'étais très entouré, des moments de doute, et d'autres où j'étais trop sûr de moi, des moments de courage, coupés d'instants de lâcheté ou de résignation. Et j'ai probablement une nature double, deux visages, entre lesquels j'oscille, soutenant l'un par l'autre, agissant d'instinct... " A travers les Mémoires d'Hervé Bourges, c'est un demi-siècle d'histoire de la France que l'on revit, de " Témoignage chrétien " à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, de l'Algérie à l'Afrique, de Radio France Internationale à TF1 puis France 2 et France 3, de l'UNESCO au CSA. On comprend mieux, à lire ces rencontres et ces souvenirs, ces portraits des leaders algériens et des présidents africains, des compagnons de la première heure et des complices de toujours, des inconnus et des illustres, la trajectoire atypique d'un homme né dans une famille catholique traditionnelle de Bretagne et que ses convictions ont peu à peu affranchi des certitudes de son milieu d'origine.

10/2000

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Littérature française

Mémoire de l'Aube

Tous les spécialistes, aussi bien les anthropologues que les généticiens, s'accordent à dire que de nos jours tous les humains forment une seule et même race. Il suffit pourtant de différences minimes pour créer méfiance, rejet, ou bien pire dans toutes les catégories de population. Cette tendance nous vient de très loin puisque nombre de mammifères la partagent vis-à-vis de congénères dissemblables. Et si la véritable caractéristique d'un être humain était de passer au-dessus de notre crainte instinctive de celui qui n'est pas " comme nous " ?

05/2018

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Littérature française

La mémoire de Saghir

La Mémoire de Saghir raconte le quotidien du peuple marocain, des contreforts de l'Atlas jusqu'aux rivages de l'océan Atlantique. Sous la forme d'un voyage initiatique, le lecteur est entraîné à la suite de Saghir, le " petit ", et découvre autant de personnages singuliers que de souvenirs teintés de nostalgie et issus de la mémoire d'un père bien-aimé. Au fil d'un récit à tiroirs dans lequel chaque rencontre donne lieu à une nouvelle histoire étonnante et mouvementée, le lecteur traverse un pays et une époque, et comprend un peu mieux le peuple marocain, dans toute sa truculence, ses traditions et son originalité.

04/2019

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Littérature française (poches)

Géographies de la mémoire

On peut se raconter en prenant appui sur les grandes étapes d'une vie, l'enfance, l'adolescence, les années de formation, la maturité, l'âge qui vient. Le parti pris par Philippe Le Guillou dans Géographies de la mémoire est différent : on retrouve certes ces phases capitales d'une existence dont le cheminement affectif et intellectuel se place sous le signe des mots et des livres, mais c'est un parcours à travers les territoires et les lieux d'une vie qui sous-tend ce récit autobiographique. Plutôt que de centrer le regard sur lui, l'auteur l'ouvre aux espaces aimés et inspirateurs : la Bretagne, les bords de Loire, l'Irlande, Rome, Paris. Géographies de la mémoire modifie la perspective autobiographique : il s'agit de se dire à travers les paysages et les villes, dans la pudeur et les intermittences de la mémoire, il s'agit aussi de faire revivre quelques présences essentielles, figures familiales, anonymes capitaux, écrivains admirés, témoins des sutures décisives d'une existence. Passent ainsi les veilleurs ancestraux des confins du Finistère, quelques intercesseurs lus puis rencontrés - Mohrt, Gracq, Déon, Fernandez, Grainville - , des religieux et des artistes ; défilent surtout les paysages qui, depuis L'inventaire du vitrail, ne cessent d'inspirer l'écrivain : la rivière du Faou, les grèves de l'Aulne, quelques sanctuaires élus, les berges de la Loire, les quais de la Seine et du Tibre, les tourbières d'Irlande et les proues basaltiques, Paris et son royaume intérieur. Géographies de la mémoire est un livre de souvenirs et de confessions, mais dans lequel la première place revient aux lieux et à ceux qui les habitent.

11/2017

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BD tout public

Une mémoire de roi

Bienvenue au royaume de la mémoire. Deux petites semaines, c'est le temps dont dispose le roi de Léthésie, jeune monarque inculte et écervelé, pour se préparer à une rencontre internationale où il entend bien éblouir la belle princesse Angéline de Monaco... La réputation du royaume est en jeu. Le délai semble intenable. C'est sans compter sur un certain Simonide, précepteur loufoque tout droit venu de l'Antiquité. Sa mission : transformer le plus ignare des hommes en sage disposant d'une mémoire d'éléphant. Pour le roi comme pour le lecteur commence alors une fabuleuse plongée dans l'art de la mémoire. A l'issue de cette aventure, tous connaîtront les techniques de mémorisation déjà utilisées par nos ancêtres grecs et romains. Personne n'a une "mauvaise mémoire" : il suffit, pour la mobiliser, de l'apprivoiser. Et alors elle ne connaît plus aucune limite.

09/2018

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Littérature française

Carnets de la mémoire

Je suis dans mon bureau comme il y a près d’un demi-siècle, dans la salle d’études du lycée Mignet. Dehors, la nuit tombe et confère à cette soirée une douce mélancolie que je ressentais déjà puissamment alors, à l’aube d’une vie désormais largement épuisée. Je n’ai jamais éprouvé avec force le besoin d’écrire ; je le fais pour évoquer un certain nombre de souvenirs, comme un fleuve qu’il me plaît de remonter, en toute liberté. C’est mieux ainsi. Ma seule ambition se résume à cette évocation de souvenirs, à ce récit fragmenté d’une existence. Je ne les évoquerai pas dans l’ordre mais simplement comme ils me viennent, avec l’incohérence de la vie et de la mémoire, les partialités du souvenir et de l’humeur.

10/2018

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Littérature étrangère

Fils de la mémoire

La mémoire et l'histoire aident à structurer le passé et à affronter l'avenir. Mais que se passe-t-il quand la mémoire est absente et que l'histoire ne parvient pas à lever le doute qui la corrode ? Dans Fils de la mémoire, le parcours vital d'un père biologique jamais connu, qui a subi la guerre et l'exil au-delà des Pyrénées, va conduire Francesc à s'impliquer, non sans hésitation, dans la reconstitution de son passé. "Si tu ouvres la boîte, ne te plains pas du tonnerre" a dit à Francesc le professeur Delclos le jour de leur rencontre. Ouvrir la boîte, en apparence vide de souvenirs, pour la remplir des lambeaux d'une nouvelle mémoire faite de données éparses pas toujours exactes, de sensations et d'intuitions, comme autant de cicatrices laissées par des biographies sciemment dissimulées. Et c'est précisément au cours de cette recherche, par l'élagage des mensonges et des silences, et par le tissage des copeaux de l'histoire, que l'effort déployé pour trouver ses racines fera grandir son nouveau moi – plus authentique. Excellent connaisseur de l'histoire de la guerre d'Espagne et de l'exil républicain, aussi bien en Espagne qu'en France, Antoni Cisteró nous livre ici l'aboutissement de sa démarche qui veut que la mémoire aide à comprendre le passé et à mieux vivre le présent.

01/2019

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Policiers

En mémoire de Fred

Baer Crichton est un cul-terreux fruste et macho obsédé par le Bien et le Mal. Depuis que, gamin, son grand frère Larry a essayé de l'électrocuter, il reçoit une décharge chaque fois que quelqu'un lui ment. Ou alors il voit une lueur rouge dans les yeux du menteur. Un don fort utile, mais est-ce suffisant maintenant qu'il faut venger Fred ? Le pitbull, son seul ami dans les bois de Caroline du Nord où il vit pas très loin des personnages de Ron Rash, a été kidnappé. On le lui a rendu en piteux état, victime d'un des impitoyables combats de chiens clandestins qu'organise l'abominable Joe Stipe, le caïd de la région. Quand il ne soigne pas Fred devenu quasi aveugle, Baer distille une gnôle si sublime que tout le monde lui en achète, le shérif compris. Ca lui donne du courage pour mûrir son plan. Non qu'il en manque, mais, en face, l'ennemi surarmé est en nombre et la lutte semble inégale. "Oeil pour oeil, dent pour dent", tel est le code de l'honneur hérité des pionniers. Baer l'appliquera jusqu'au bout. Voire plus loin.

03/2017

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Policiers historiques

Les voleurs de mémoire

Une enquête dans le Marseille des années quatre-vingt et celui de la Seconde Guerre mondiale. Avec ce roman, Jean Contrucci renoue avec le polar historique... peut-être le plus personnel de tous... Pierre Désautel, journaliste à Marseille dans les années quatre-vingt, vient d'hériter de la maison de ses grands-parents où il a vécu toute son enfance. Alors qu'il décide d'y entreprendre quelques travaux, il fait une découverte qui va changer le cours de sa vie. Son père n'est peut-être pas le héros mort au combat qu'il croyait être et sa mère n'a pas non plus disparu dans les bombardements... Qui sont-ils vraiment ? Une enquête dans Marseille durant la Seconde Guerre mondiale et après, alors que chacun va prendre sa part dans l'Histoire. Et elle n'est pas toujours aussi glorieuse qu'on voudrait le croire. Et Jean Contrucci, avec son écriture toujours aussi maîtrisée et généreuse, nous fait passer du rire aux larmes, et on ne peut pas lâcher le livre...

05/2022

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Notions

Politiques de la mémoire

Un humoriste qui multiplie, jusqu'au négationnisme, les mauvaises blagues sur la Shoah ; des activistes qui le soutiennent en invoquant le passé esclavagiste ; des candidats à la présidentielle qui tiennent à faire connaître leur jugement sur l'histoire coloniale de la France ; des ministres et des éditorialistes qui appellent à "retrouver" un âge d'or républicain ; des musulmans qui se comparent aux Juifs de l'entre-deux guerres pour alerter sur leur oppression ; des statues de Colbert déboulonnées, dégradées ou simplement contestées... Le passé n'en finit pas de ne pas passer. C'est aux "guerres des mémoires" qui ont scandé la dernière décennie qu'est consacré ce livre. La question mémorielle est une question sociale et politique à part entière. A rebours des rappels à l'ordre, qui délégitiment toute "revendication mémorielle" , tout dissensus, toute liberté prise avec le "récit national" , il s'agit de penser avec les mémoires "illégitimes" - celle des Noirs, des Arabes, des Asiatiques, des Arménien. ne. s, des Juifs, mais aussi des femmes, des classes ouvrières, des minorités sexuelles et de tous les groupes opprimés. Il s'agit enfin de déboulonner des "grands hommes" et des "gros mots" ("moralisme" , "manichéisme" , "ressentiment" , "victimisation" , etc.) dont la fonction est d'intimider, d'empêcher de penser les rapports entre passé et présent. Au fil de ces pages, la pensée reprend ses droits, et avec elle le fondement de toute politique : le principe d'égalité.

05/2021

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Déportation

Le devoir de mémoire

Primo Levi, survivant des camps de concentration, rappelle la force et la nécessité du témoignage face à la barbarie. L'auteur de Si c'est un homme raconte l'univers concentrationnaire, "la perte de la dignité humaine" , mais évoque aussi l'après, les stigmates qui rongent : quel rapport à l'avenir, aux enfants, à la religion ? "Dire et redire" , pour ne jamais oublier et élever le souvenir en arme politique. Traduit de l'italien par Joël Gayraud

05/2021

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Sciences historiques

Luberon. Traces de mémoire

En un quart de siècle, le Luberon est devenu terroir d'exception et terre d'adoption pour des vacanciers pas comme les autres. Écrivains, cinéastes, musiciens, chorégraphes, chanteurs, politiques, ils ont tous adopté le Luberon, ses couleurs et ses valeurs. Évelyne Jouval, ainsi que nous la présente le Goncourt Raymond Jean, est allée à la rencontre de ceux qui, de villages en petites villes, conservent le patrimoine le plus précieux de tous : la mémoire. Elle a su faire parler les protagonistes d'une aventure incroyable mais authentique, celle du Luberon. De Gordes à Saint-Saturnin, de Ménerbes à Lacoste, de Bonnieux à Reillane, voici les voix d'un terroir d'âmes et de lumière. Au-delà de l'anecdote régionaliste, une fabuleuse leçon de simplicité, de poésie et d'amour.

02/2005

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Littérature française

Chaleur – Patio de mémoire

Ce magnifique ouvrage poétique et philosophique explore la langue et plus précisément les langues, celles qui parlent et se parlent, en rémanences, ressentis et rêveries méditatives. Le fil de la pensée, de la langue parlée ou écrite, comme celui des souvenirs, métaphore du fil de l'eau qui de la source à l'océan est transformation permanente. Ces langues tracent les chemins de traverse des unes aux autres, comme des cours d'eau tumultueux qui s'alimentent de multiples ruisseaux.

08/2021

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Poésie

Nos éclats de memoire

Par-delà les astres, J'irai me trouver, Même au bout de l'univers

05/2023

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Littérature sud-américaine

Trahisons de la mémoire

Trahisons de la mémoire est une sorte de suite ou de supplément à L'oubli que nous serons (Gallimard, 2010), dont les trois récits qui le composent sont étroitement liés aux circonstances de la mort du docteur Abad, le père de l'auteur, telle qu'elle nous est racontée par l'auteur dans son précédent livre. Le premier récit revient ainsi sur la polémique lancée par la fin de L'oubli que nous serons. Abad racontait avoir trouvé dans la poche de son père, le jour de l'assassinat, un poème inédit de Borges. Accusé d'avoir menti pour attirer l'attention, il mène une enquête minutieuse pour faire la lumière sur cette affaire littéraire. C'est ainsi que débute un long voyage qui le mène de Bogotá à Buenos Aires et de Buenos Aires à Paris, puis à Berlin, un voyage au cours duquel il rencontrera des éditeurs, des libraires, des bouquinistes, des critiques littéraires, des amis et des ennemis de Borges. Plusieurs versions du poème vont apparaître ici et là, des deux côtés de l'Atlantique - les récits sur sa genèse et sa diffusion vont bifurquer et se multiplier d'une manière vertigineuse - et les versions inédites vont souvent se confondre avec des apocryphes. L'investigation prend fin à Paris. Le poète français Jean-Dominique Rey apporte à Abad la preuve dont il avait besoin pour valider l'authenticité du poème et pour expliquer pourquoi il n'avait pas été inclus dans les oeuvres de l'Argentin. Mais au-delà de l'enquête, Héctor Abad livre une belle méditation sur l'oubli et la mémoire : " Je suis une tête en l'air, un distrait ", écrit-il, " mais je peux néanmoins dire que grâce à mon désir de ne pas oublier cette ombre, mon père, il m'est arrivé quelque chose d'extraordinaire : cet après-midi-là sa poitrine n'était protégée que par un fragile morceau de papier, un poème qui n'a pas empêché sa mort. Mais il est beau de penser que quelques lettres tachées par les dernières gouttes de sa vie aient sauvé un poème oublié de Borges sur l'oubli ". Les deux autres récits décrivent les premières années de l'exil d'Héctor Abad en Italie, après l'assassinat de son père. Rappelons qu'il a lui-même été menacé par les escadrons de la mort après le meurtre et qu'il a dû quitter la Colombie avec sa famille. Le dernier récit prolonge notamment cette mélancolie sous la forme d'une réflexion littéraire sur ce qu'il appelle les " ex futurs moi ", les chemins que l'on aurait pu prendre dans la vie mais également ceux que l'écrivain trace à travers ses personnages.

02/2016

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Réalistes, contemporains

Une mémoire de roi

Bienvenue au royaume de la mémoire. Deux petites semaines, c'est le temps dont dispose le roi de Léthésie, jeune monarque inculte et écervelé, pour se préparer à une rencontre internationale où il entend bien éblouir la belle princesse Angéline de Monaco... La réputation du royaume est en jeu. Le délai semble intenable. C'est sans compter sur un certain Simonide, précepteur loufoque tout droit venu de l'Antiquité. Sa mission : transformer le plus ignare des hommes en sage disposant d'une mémoire d'éléphant. Pour le roi comme pour le lecteur commence alors une fabuleuse plongée dans l'art de la mémoire. A l'issue de cette aventure, tous connaîtront les techniques de mémorisation déjà utilisées par nos ancêtres grecs et romains. Personne n'a une "mauvaise mémoire" : il suffit, pour la mobiliser, de l'apprivoiser. Et alors elle ne connaît plus aucune limite.

05/2024

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Littérature française (poches)

Mémoire de la ville

"La ville où le moindre passant est un centaure, toute ombre une sirène et le plus banal amour celui de la hautaine licorne n'est pas facile à trouver sur la carte. Elle date pour chacun de nous de la naissance du monde. Ses pierres connaissent la défaite, mais ses hommes non. Ils ont la fraîcheur de l'herbe".

03/1991

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Littérature française

De mémoire d'homme

Inspirée de faits réels, "De Mémoire d'Hommes" est une saga familiale dont le fil rouge est le coffret confié à mes grands-parents, témoin muet des grands bouleversements qui ont marqué l'Europe et le Moyen-Orient de la fin du XIXe siècle jusqu'au début du XXIe siècle. De l'émergence du sionisme à la création d'Israël, des exploits sportifs des nageurs de l'Hakoah à l'Anschluss, de l'exil à la guerre, du questionnement identitaire à la réhabilitation, Yakov, Alma, Karl et enfin Manu vous emmèneront dans les méandres de l'Histoire à travers leurs quêtes respectives. En quête d'appartenance à une terre, à une communauté ou à une famille disparue, ils vivent des déchirements, des exils et des errances. Gardien de la mémoire d'une famille, garant de la pérennité d'un peuple, instrument de la rédemption, le coffret transcende sa simple matérialité pour devenir l'incarnation même de la conscience universelle de l'humanité.

04/2024

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Histoire internationale

Mémoires de guerre d'un Tourangeau

Tourangeau de naissance, Jacques Minot (1904-1982), a été mobilisé à Nevers en 1939. Lors de la drôle de guerre, il a pris la mesure du patriotisme de certains de ses camarades, mais aussi de l'impréparation de l'armée. Il a été capturé, placé dans un Stalag, s'en est évadé. Il a rejoint à Tours le Réseau F. F. I. Tour d'Auvergne. Jacques Minot n'a mis au propre ses souvenirs qu'en 1968 ; il y a joint des photos et divers documents dans un classeur qu'il a, beaucoup plus tard, confié à son neveu et filleul, Pierre Nougaret.

12/2019

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Policiers

Mémoires d'un tas de charbon

Tiphaine, six ans, est enlevée à sa mère un soir de Fête nationale. Une brochette de personnages atypiques et inquiétants gravite autour de cette disparition : quatre adolescents désoeuvrés et assoiffés d'aventures, Adam Rose, marginal habité par des fantômes, Elodie, jeune infirmière égocentrique et sans scrupules, Lorenzo, ouvrier benêt et énamouré ou encore Payen, mari éconduit... De l'ombre d'un terril aux corons du pays minier, Thierry Declercq embarque le lecteur dans un univers de non-dits et de destins croisés où se mêlent mystère et suspense jusqu'au final complètement déroutant.

08/2019

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Religion

Mémoires d'un curé de France

René Negré retrace quarante années de sacerdoce. Une existence passée à tenter de faire vivre l'Evangile, avec peu de moyens, mais humour et volonté. Entre la rencontre de François Mauriac et une descente du FLN, il raconte comment il a été confronté aux premiers immigrés, à la pauvreté, à la désaffection de l'Eglise, dont il fustige le manque de charité.

02/2014

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Sciences politiques

La passion de l'Etat. Mémoires

Né à Libenge le 22 mai 1935, Léon Kengo wa Dondo a suivi ses études primaires et secondaires à Libenge, puis à Coquilhatville, au "Groupe scolaire" (1941-1958). Recruté commis au parquet de district de Léopoldville à la fin de ses études secondaires (1958), il se rend à Bruxelles pour y effectuer un stage de perfectionnement sur la criminologie (1961). En 1967, il décroche un diplôme de doctorat, puis une licence spéciale en droit des espaces, maritime et aérien à l'Université libre de Bruxelles. Depuis son retour au pays - où une longue carrière au service de l'Etat devait finalement l'y attendre - il n'a jamais quitté les arcanes du pouvoir d'Etat. Tour à tour conseiller au collège juridique et administratif du cabinet du président Mobutu (1967-1968), procureur général près la Cour d'appel de Léopoldville (1968), procureur général de la République (1968-1979), ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès des trois monarchies constitutionnelles du Benelux (1979-1982), "Premier commissaire d'Etat" (1982-1986), commissaire d'Etat aux Affaires étrangères et à la Coopération internationale (1986-1987), Premier président de la Cour des comptes (1987-1988), "Premier commissaire d'Etat" (1988-1990), Premier ministre de la Transition démocratique (1994-1997), sénateur et président du Sénat (2007-2011, puis 2012-2019), Léon Kengo wa Dondo est le seul Congolais à avoir dirigé les trois pouvoirs traditionnels de l'Etat : le Judiciaire, l'Exécutif et le Législatif. Au total, plus d'un demi-siècle de commandement des hommes et des institutions ! Au-delà du prestigieux parcours familial, scolaire, académique et politique du personnage - parcours atypique dont on chercherait en vain à trouver un équivalent contemporain dans son pays -, c'est l'histoire de l'Etat congolais qui se lit en trame à travers ces Mémoires. Son long parcours et sa réputation d'homme de conviction et de rigueur lui ont valu, de la part de sa mère, le surnom de "Léon l'Etat". C'est fort de cette expérience et de ces qualités qu'il n'a pas voulu dissimuler sa passion envers sa patrie. Il veut que ses Mémoires, ponctués de savoureuses anecdotes côtoyant en même temps de dures vérités historiques, soient destinés avant tout à la jeunesse, pour inspirer cette dernière dans sa quête du "mieux-Etat" et du "mieux-être".

12/2019

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Beaux arts

Les chances de ma vie. Mémoires

Romancier et dramaturge, Patrick White (1912-1990) est issu d'une famille de propriétaires terriens australiens. Après une enfance australienne, il fait ensuite ses études en Angleterre, Werner Spies, natif de Tübingen en Allemagne, a passé sa vie en France tout en écrivant d'abord pour un public allemand, auquel il a fait découvrir pendant un demi-siècle la littérature et l'art qui se faisaient à Paris. Ce texte est à la fois une autobiographie littéraire, historiographie de l'art du XXe siècle, réflexion sur la vie comme perception. Werner Spies a fait travailler pour la radio et la télévision de nombreux auteurs dont Marguerite Duras, Claude Simon et Jean Tardieu. C'est en quelque sorte l'atelier secret de celui qui a pénétré tous les ateliers de ce siècle, ateliers d'artistes - de Picasso à Max Ernst, de Anselm Kiefer à David Lynch -, d'écrivains - de Beckett à Nathalie Sarraute et Peter Handke -, soit des centaines de personnalités qui constituent toute la culture européenne. Dévoilant sa propre vie, Werner Spies ne renonce à aucun moment à ce qui a été la mission de son existence : débusquer les secrets de la modernité, l'actualité vivante de l'invention dans notre siècle, les enjeux contemporains de l'oeil et du mot. Werner Spies est un passeur, la culture française lui est aussi familière que la culture allemande et il a compris mieux que quiconque comment l'une et l'autre s'interpénètrent, s'interrogent et se répondent. Ses mémoires constituent un document essentiel et historique sur les rapports entre l'Allemagne et la France.

09/2014

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Littérature française

Mémoires de prison d’un anarchiste

Très tôt engagé dans les luttes pour l'émancipation humaine, l'anarchiste russe Alexandre Berkman émigre en 1888 aux Etats-Unis. Il y rencontre celle qui sera sa complice d'une vie : Emma Goldman. Elle en fera l'un des personnages les plus attachants de sa formidable autobiographie Vivre ma vie, publiée à L'échappée en 2018. Le succès de ce livre a permis de (re)découvrir celui qui, un jour de juillet 1892, tenta d'assassiner le magnat de l'acier Henry Clay Frick. Malgré son échec, Berkman purge quatorze années de prison, où il survit grâce à son refus de céder devant l'ennemi et à la solidarité de ses codétenus. C'est eux qui lui dessillent les yeux sur les amours masculines, sujet alors tabou qu'il n'hésitera pourtant pas à aborder. A sa sortie, il entreprend un long processus de reconstruction qu'il appelle sa "résurrection". La rédaction de ses mémoires en constitue un passage obligé : son récit foisonnant mêle horreur du présent, rêveries du passé et espoir d'un avenir révolutionnaire. Cette première traduction intégrale en français constitue une fresque bouleversante où se côtoient lyrisme de la littérature russe et parlers populaires des bas-fonds américains, où se croisent des prolétaires opprimés et des révolutionnaires acharnés, où se combinent colère individuelle et grands desseins collectifs.

10/2020

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Littérature française

Mémoires d'un enfant de vaincu

La Deuxième Guerre mondiale. L'immédiat après-guerre. Le regard acéré et curieux d'un enfant... Dieu merci, il ne s'agit pas ici de mémoires, tout au moins dans le sens convenu, chronologique et conventionnel. Car, sauf destin vraiment exceptionnel, ce genre d'ouvrage se révèle en général particulièrement soporifique. Non. Certes, les anecdotes sont réelles et les situations véridiques ; mais la contribution de ce récit à la Grande Histoire s'arrête là. Mémoires d'un enfant de vaincu est à la fois un récit intime, existentiel et critique, sur une époque et le gouffre qui la sépare de la nôtre. Il aborde, sans ménagement, sur un ton plaisant, sarcastique et vivant, le problème des religions, des élucubrations politiques, et pose un regard particulier sur la Résistance. En bref : il ne s'agit pas d'un livre politiquement correct ! Qui s'en plaindrait ?...

06/2011

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Poches Littérature internation

Mémoires de Mosby et autres nouvelles

Ces trois nouvelles de Saul Bellow suggèrent toute la pathétique absurdité de la condition humaine, en dépeignant des personnages excentriques et marginaux. C'est Hattie, dont les mésaventures tiennent à une combinaison exceptionnelle d'ivrognerie pleurnicharde, d'attachement à sa " maison jaune " et d'incapacité à prendre la moindre décision. C'est un savant juif, qui, dans Le vieux système, décrit les savoureuses querelles de sa famille et cherche à en expliquer les causes par de simples réactions biochimiques. Enfin, c'est l'ancien diplomate des Mémoires de Mosby qui, étourdi par le soleil mexicain, trace le bilan de sa vie à travers ses engagements politiques, et se montre plus attentif au tourbillon vertigineux de ses souvenirs qu'aux propos de ses compagnes d'excursion. En spectateur lucide et désenchanté, Saul Bellow, avec un humour caustique et incisif, met en relief les aspects burlesques de l'existence. Elle demeure, à ses yeux, " la fable à jouer par tous " de Shakespeare.

05/2004

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Littérature française

Mémoires de Léonard, ancien garçon maçon

La mère coquette, ou Les amans brouillez , comédieDate de l'édition originale : 1666Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

08/2017

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Histoire de France

Retours de mémoires sur l'Algérie

Les écrits sur l'Algérie privilégient inévitablement les acteurs de premier plan, politiques ou militaires, qui donnent habituellement des repères à l'Histoire ... Absents de cette Histoire ou relégués dans l'anonymat des masses, des Pieds-Noirs ont cru utile de vouloir y faire leur place en survalorisant leurs mérites ou leurs souffrances, ou en rabâchant les moments où ils avaient fait parler d'eux ; par leur exagération, certains n'ont fait que ternir l'image favorable qu'ils prétendaient répandre. Les populations civiles auraient mérité d'être considérées pour ce qu'elles étaient. Il est vrai que nous allions au travail, au marché, à la plage ; il y avait des dimanches, des fêtes, des fiançailles, des mariages, des enterrements bien sûr. On célébrait des anniversaires, les familles se retrouvaient, et surtout, surtout : . . malgré la guerre et les tueries, Pieds-Noirs et Algériens continuaient à vivre côte à côte ; les femmes de ménage allaient au travail, les ouvriers se côtoyaient à l'atelier ou dans les exploitations. Certains jours, l'insouciance du quotidien reprenait son cours, donnant l'impression d'une certaine passivité. En réalité, beaucoup vivaient en silence un bouleversement intérieur. Il n'était pas possible d'être confronté au séisme d'un tel divorce violent, sans conséquence sur la perception que chacun avait de son monde immédiat. Selon les cas, nous en sommes sortis aigris, révoltés, avec des convictions raffermies ou relativisées, ou avec une maturité nouvelle. Ce sont ces transformations que Bernard Zimmermann a voulu faire émerger. Et puisque je me sentais incapable de l'écrire, il m'a proposé que nous procédions par entretiens. Ceux-ci se sont étalés sur un an, et chaque fois dans l'intimité d'un face à face. Il ne s'agissait pas de reconstituer une tranche de vie dans sa chronologie qui n'aurait que peu d'intérêt, mais de se mettre en recherche d'une évolution en remontant s'il le fallait dans ses racines et de façon plus générale de tout ce qui avait pu y contribuer ou la compliquer. Michel Laxenaire

11/2003