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Gennaro Toscano

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Europe

LES PLUS BELLES VILLES D'Italie

Dans de nombreux villages en Italie, la tranquillité, le silence et l'Histoire semblent avoir, comme par miracle, traverse le temps, inchangés : ce sont les plus beaux villages du "Belpaese" disséminés un peu partout sur le territoire italien, depuis les Alpes jusqu'à la Sicile. A travers un texte plongeant le lecteur dans l'Histoire et dans la culture, au gré d'une prose précise et inspirée, l'auteur nous accompagne dans une promenade inoubliable à travers les plus beaux villages d'Italie, à travers des lieux mondialement célèbres en Toscane ou en Ligurie, mais aussi de petits villages encore méconnus, du Val d'Aoste à la Vénétie, de la Lombardie au Piémont, des Pouilles à la Sicile. Le visiteur ne peut qu'être émerveillé par l'harmonie subtile de lieux au charme insoupçonné où se conjuguent le passé et l'avenir, où la modernité trouve sa place dans des paysages immuables depuis des siècles, où les richesses, humaines et culturelles, n'ont rien à envier à celles des grandes villes réputées plus avancées, parce que plus développées. L'Italie ne cessera jamais de surprendre le visiteur, conquis par ce mélange vivant d'histoire et de progrès qui en fait un pays unique au monde, ancré dans son passé antique, mais en même temps, étonnement tourné vers l'avenir. Un ensemble de cartes permettra au lecteur de localiser les villages les plus isolés et les moins connus.

11/2022

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Italie

Protéger, libérer, assujettir. L’expansion territoriale de la commune de Florence au XIVe siècle

Quand Florence partait à la conquête de la Toscane Au milieu du XIVe siècle, la commune de Florence, qui ne contrôlait jusqu'alors qu'un petit territoire au-delà des murs de la cité, le contado, réussit à assujettir les six principaux centres urbains voisins : Colle Valdelsa, San Gimignano, Prato, Pistoia, Volterra et San Miniato. Pour mener à bien cet assujettissement, le pouvoir florentin ne pouvait cependant se contenter d'une pure et simple conquête militaire : l'issue en aurait été non seulement incertaine mais surtout très difficile à consolider dans le temps. Car même s'ils n'avaient pas atteint l'importance démographique des grandes cités de la région, les centres convoités étaient parvenus à maintenir leur autonomie depuis plus d'un siècle. Ils avaient par conséquent développé une identité politique et culturelle propre, en vertu de laquelle ils auraient pu, une fois conquis, refuser la soumission et constituer partant des foyers permanents de révolte. D'où la nécessité pour les Florentins d'élaborer des instruments en mesure de légitimer leur domination et d'en assurer ainsi la pérennité. Quels furent les mécanismes explicites et implicites de cette entreprise de légitimation ? A partir d'une étude approfondie des actes juridiques qui formalisèrent la soumission et du discours produit sur celle-ci par les chroniques contemporaines, cet ouvrage en analyse les ressorts politiques et culturels. Il permet ainsi de comprendre comment et pourquoi cet assujettissement fut paradoxalement pensé comme la condition nécessaire au maintien de la libertas.

10/2023

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Histoire internationale

Ils y ont cru. Une histoire intime de l'Italie de Mussolini

A quel point les Italiens ont-ils été fascistes ? La question du soutien de la population allemande au régime nazi est depuis longtemps travaillée et débattue : étrangement, elle n'a jamais été posée aussi clairement pour l'Italie fasciste. Pour v répondre. Christopher Duggan s'est plongé pour la première Bris dans des fonds d'archives inexploités: une mine d'écrits intimes rédigés, entre 1920 et 1915, par des Italiens venant de tous les horizons de la société. Du la lecture de centaines de journaux intimes, de milliers de lettres, il tire un portrait fascinant de l'Italie fasciste, vue de l'intérieur. Comment un hôtelier florentin, un jeune Napolitain appelé sous les chapeaux, une institutrice toscane, ont-ils vécu, au jour le jour, les événements de la grande Histoire - la marche sur Rome, les campagnes militaires en Afrique, la Seconde Guerre mondiale ? Comment ont-ils compris, espéré. jugé le régime incarné par Mussolini ? Ce qui frappe, à entendre les voix de ces gens ordinaires, c'est l'immense engouement suscité dans tout un peuple par le Duce, qui perdura alors même que le pays s'effondrait dans la guerre. Derrière, une question essentielle, qui résonnera en chacun : comment ces hommes et ces lemmes, que l'on sent si humains et si proches, ont-ils pu s'aveugler à ce point ? Qu'est-ce que vivre, simplement vivre, en des heures sombres et troubles ?

01/2014

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Roman d'amour, roman sentiment

Mariages inoubliables. La vengeance d'une nuit de noces ; Le mariage oublié ; Le mariage du désert

La vengeance d'une nuit de noces, Michelle Smart Helena n'en revient pas. Le client mystère pour lequel elle travaille n'est autre que Theo Nikolaidis, son ex-fiancé. Cet homme, elle l'a abandonné le jour même de leurs noces ! Or, il semble résolu à lui faire payer sa désertion et il a trouvé l'arme fatale : la séduction. Contrainte de séjourner auprès de Theo sur l'île grecque où ils se sont follement aimés, Helena sent renaître pour lui un désir aussi irrépressible que dangereux... Le mariage oublié, Lynne Graham Victime d'un accident, Brooke n'a plus aucun souvenir... pas même celui de son mariage ! Aussi est-elle choquée de découvrir à son chevet un homme qui lui révèle être son époux. Au fil des jours qu'ils passent dans leur luxueuse villa toscane, et malgré l'alchimie qui la lie à Lorenzo, Brooke sent un malaise l'envahir. Se pourrait-il qu'on lui dissimule la vérité ? Le mariage du désert, Jane Porter Il a huit jours pour la séduire, ou il devra la laisser rentrer chez elle. Jemma n'avait jamais entendu parler de termes de mariage aussi fous. Cependant, elle est rassurée : au moins pourra-t-elle échapper au plus vite à cette union forcée avec le cheikh Mikael Karim. Pourtant, après une seule journée de cohabitation, elle comprend qu'il sera peut-être au-dessus de ses forces de résister à la beauté de son époux...

06/2024

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Romans historiques

Belloc

Un roman historique qui met en lumière les grandes flottes du XVIIe siècle en Méditerranée " Peu importe votre religion. Ici vous serez libres de vivre, de prier et d'aimer comme vous l'entendez, du moment que vos intentions sont pacifiques. Soyez les bienvenus à Livourne ! " Août 1683. A la faveur du deuxième bombardement d'Alger par la Marine de Louis XIv, Guilhem Roques et ses compagnons parviennent à s'enfuir et à rejoindre Livourne. Grâce aux édits de tolérance promulgués, à la fin du XVIe siècle, par le grand-duc de Toscane, Ferdinand Ier de Médicis, ce port connaît alors un extraordinaire développement et une prospérité sans égale. S'y pressent des hommes et des femmes venus de tous les horizons et notamment une importante communauté juive sépharade expulsée de la péninsule ibérique un siècle plus tôt. Guilhem trouve rapidement sa place de corsaire-armateur dans cette " cité idéale " où tout semble possible. Les nécessités du commerce lui font parcourir la Méditerranée et fréquenter le port rival de Marseille, alors immense cité pénitentiaire, ainsi que celui de Gênes. Jusqu'au jour où l'amour et le grand-duc semblent vouloir le ramener à ses racines paysannes. Autour de lui, Amghid, Raymond Roudil, Aïcha, Adjib mais aussi bientôt Leandro Soro et Pierre Fabre, leur femme et leurs enfants nous font vivre les drames et les joies d'un homme qui est à la fois un riche armateur, un défenseur des humiliés de la vie et... un propriétaire terrien. Un tour haletant des rivages de la Méditerranée.

10/2019

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Littérature érotique et sentim

Scandaleuses unions Intégrale : Une héritière sous contrat ; L'héritier des Sandrelli ; Une proposition irrésistible

Pour sauver leur réputation, Amira, Julia et Lainey sont prêtes à tout. Y compris à franchir les limites... Une héritière sous contrat. Quand elle propose à Brent Colby de l'épouser, Amira sait que cet homme qu'elle a abandonné au pied de l'autel, huit ans plus tôt, n'acceptera pas sans contrepartie. Mais qu'importe : pour hériter la fortune de sa grand-mère, elle doit absolument être mariée avant ses trente ans. Et, pour toucher cet argent qui lui permettra de sauver la fondation pour enfants dont elle s'occupe, elle est prête à tout. Même à supplier son ex-fiancé... L'héritier des Sandrelli. Enceinte ? Julia est effondrée. Jamais elle n'aurait imaginé que son aventure sans lendemain avec Draco Sandrelli - lors d'un séjour en Toscane - aurait une telle conséquence ! A présent, tout a changé, mais il est hors de question qu'elle abandonne sa vie pour s'installer en Italie. Or, elle sait bien que Draco n'acceptera jamais que l'héritier des Sandrelli naisse loin des terres de sa puissante famille... Une proposition irrésistible. Lorsque Adam Palmer, son patron, lui propose de passer le week-end en sa compagnie moyennant une exorbitante somme d'argent, Lainey comprend que celui-ci la prend pour une call-girl. Profondément blessée, elle n'a pourtant d'autres choix que d'accepter. Car, pour le détromper, il faudrait qu'elle lui explique les véritables raisons de sa présence dans ce casino, vêtue de cette robe si sexy, si peu conforme à son habituelle discrétion...

08/2019

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Critique littéraire

Le conte et la nouvelle

Apparue en Toscane au milieu du XIVe siècle, la nouvelle est intimement liée à l'évolution de la littérature narrative en Occident. Contrairement aux autres pays où elle jouit d'un statut de premier plan, on a trop tendance à la considérer en France comme le parent pauvre du roman. Elle en a pourtant souvent défriché les pistes, contribué à réformer les modalités et les thèmes. Mais elle assume aussi, dès sa naissance officielle avec le Décaméron de Boccace, l'héritage ancestral du conte, et en premier lieu la situation de communication qui met face à face un conteur et son public. À partir du moment où s'impose la littérature écrite, le genre du conte et celui de la nouvelle se conjuguent donc jusqu'à se confondre bien souvent. C'est pourquoi, au-delà d'une distinction parfois artificielle entre conte et nouvelle, cet ouvrage veut proposer une étude à la fois historique et poétique du récit bref, pour en cerner les évolutions, les techniques et les ressources. N'entendant toutefois pas ignorer la permanence d'une dualité dont témoigne le vocabulaire, il suggère aussi quelques critères qui permettent d'en rendre compte. Nourrie de plus d'une centaine de références et d'analyses, qui empruntent aussi bien aux littératures d'expression anglaise, allemande, italienne, espagnole qu'au patrimoine français, cette étude se veut réflexion sur un genre, mais aussi invitation à relire un type de récit que notre enseignement de la littérature a trop longtemps négligé, voire à redécouvrir certaines oeuvres victimes d'un oubli injustifié.

06/1997

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Policiers

Le mystère de roccapendente

Toscane, juin 1895. Pellegrino Artusi est invité au château du Baron de Roccapendente, réputé pour sa bonne table. L'arrivée du célèbre gastronome est loin de réjouir tous les occupants des lieux. Le Baron vit entouré de sa vieille mère et de ses trois enfants : Gaddo, jeune homme paresseux et poète médiocre ; Lapo, un bon à rien ; et Cécilia, la spirituelle cadette qui reve de pouvoir étudier à une époque où les femmes peinent à s'émanciper. Le premier soir, tous les habitants des lieux se réunissent autour d'un succulent dîner à l'issue duquel, épuisé tant par son voyage que par ses agapes, Artusi part directement se coucher. A son réveil, il trouve le château sans dessus dessous : Teodoro, le fidèle majordome, vient d'être retrouvé mort, empoisonné, dans la cave qui était pourtant fermée à clef de l'intérieur... Le lendemain, quelqu'un tire un coup de fusil sur le Baron, le blessant grièvement. Chacune des personnes présentes est alors interrogée par l'auxiliaire de la police locale appelé pour enqueter sur ces crimes. L'irruption de ce policier qui se réjouit un peu trop ouvertement de s'être enfin vu confier une affaire digne d'intérêt dans l'enceinte confinée du château et ses questions dérangeantes irritent profondément la famille du Baron. Les soupçons ne tardent pas à se porter sur Agatina, la fiancée du défunt Teodoro. C'est sans compter l'intervention de Pellegrino Artusi, grand amateur de romans policiers à ses heures perdues, qui va diriger l'enquêteur dans la bonne direction.

05/2012

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Beaux arts

Masaccio

" Nous avons subi une grande perte ! " Par ces mots Brunelleschi prend acte de la mort prématurée de Masaccio, en 1428. Le jeune peintre, né en Toscane en 1401, vient de révolutionner la peinture occidentale en plaçant sous son pinceau trois composantes inconnues des peintres du Moyen Age : mouvement, perspective et lumière. Ce que Vasari commente en ces termes : " Si les œuvres de ses prédecesseurs peuvent être appelées peintures, les siennes en comparaison sont la vie, la vérité et la nature mêmes. " Dans le sillage de Masaccio, les peintres italiens vont emprunter la voie de la Renaissance : ils seront bientôt appelés dans toutes les cours d'Europe. Le rayonnement de leur œuvre sera le rayonnement posthume du précurseur Masaccio. Première monographie d'importance sur Masaccio, cet ouvrage rassemble - comme tous les livres de cette collection - un essai, la reproduction exhaustive, l'analyse détaillée et un catalogue complet des œuvres, une bibliographie chronologique, un index topographique et un index des noms. Toutes les peintures récemment restaurées - dont bien entendu les fresques de la chapelle Brancacci - ont été à nouveau photographiées : elles sont reproduites en couleurs dans cet ouvrage qui présente des détails jamais publiés auparavant. John Spike développe une étude approfondie du parcours artistique de Masaccio, par une mise en perspective des liens qui rattachent ce dernier à Donarello et à Brunelleschi. En ce qui concerne la chapelle Brancacci, beaucoup d'éléments nouveaux sont mis en lumière, établis grâce aux récents travaux de restauration intervenus dans la chapelle. L'ensemble constitue l'ouvrage le plus complet publié à ce jour sur Masaccio.

09/1995

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Critique

Une journée avec Tabucchi. Suivi d'une interview de Carlos Gumpert

En 2012 mourait Antonio Tabucchi, écrivain italien au long cours, partagé entre sa Toscane de sang et son Portugal de coeur, vivant à cheval entre Lisbonne, Paris et Vecchiano. Tabucchi, l'écrivain cosmopolite, le traducteur de Pessoa, le penseur, le voyageur, le fumeur impénitent, découvert en France avec Femme de Porto Pim et devenu, depuis, l'un des plus solides repères de la littérature étrangère. Quatre auteurs italiens, deux femmes et deux hommes, de 28 à 76 ans, racontent le privilège de l'avoir connu. Car Tabucchi était l'un de ces auteurs qui se donnent, ou plutôt se laissent avoir, à la faveur d'une interview, d'une lettre d'admiratrice, d'un premier roman prometteur. Ainsi, au gré d'une nouvelle, d'une oraison, d'un témoignage plus ou moins fictionnel, ses quatre amis, ou protégés, ou disciples, disent le rôle décisif qu'Antonio et son charisme ont joué dans leur vie. Et nous en livrent un portrait polyphonique et intime. Hommage aux livres autant que livre-hommage, Une journée avec Tabucchi salue l'héritage d'un romancier lu, admiré et abondamment étudié en France, et offre aux nostalgiques de Pereira prétend et Nocturne indien de nouvelles voies pour approcher la nébuleuse Tabucchi. Mais au-delà de la révérence littéraire - prise en charge dans un entretien final avec Carlos Gumpert, traducteur espagnol de Tabucchi et spécialiste de son oeuvre -, ce pêle-mêle de souvenirs dessine quatre amitiés électives, quatre relations fondées sur la tendresse et l'admiration, et se lit comme autant de déclarations d'amour.

02/2015

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Histoire internationale

Margaret Stonborough-Wittgenstein

Margaret Stonborough-Wittgenstein (1882-1958) est une figure de la Vienne bouillonnante où, à l'aube du XXe siècle, s'est inventée notre modernité. Quelques noms signent cette époque : Sigmund Freud, Gustav Klimt, Arnold Schönberg, Adolf Loos, Ludwig Wittgenstein... Margareth Stonborough-Wittgenstein était une intime de Freud, dont elle fut tardivement la patiente ; Klimt a peint son portrait, à l'époque de ses fiançailles, comme un idéal de la beauté fin de siècle ; quant à Ludwig Wittgenstein, son petit frère, il lui est redevable d'une ouverture précoce à tous les domaines de la culture, dans leurs expressions les plus novatrices. Collectionneuse avisée et téméraire, elle fut pour les artistes de la Sécession viennoise (Wiener Secession) un irremplaçable mécène. Fascinée par les formes nouvelles de l'architecture, elle passa commande de bâtiments désormais célèbres : la Villa Toscana, à Gmunden, rebâtie par Rudolf Perco, et le Palais Wittgenstein de Vienne, dessiné par Paul Engelmann, un élève d'Adolf Loos. Margaret Stonborough possédait le talent rare de créer un environnement propice à l'activité des chercheurs, des artistes et des intellectuels. Recrutée au lendemain de la Première Guerre mondiale par Herbert Hoover (futur président des Etats-Unis), elle coordonna le programme d'aide américain pour l'Autriche. Ensuite, elle s'impliqua notamment dans la réinsertion des jeunes criminels, visitant les prisons et s'efforçant d'y promouvoir certaines découvertes de la psychanalyse. À ses yeux, la fortune n'allait pas sans devoirs et son engagement social fut à l'image de sa personne : énergique, intelligent, novateur.

03/2010

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Beaux arts

Un "souvenir d'enfance" par Piero della Francesca

A mi-chemin entre l'hommage et la satire, à la fois proche et lointain de " l'homme Léonard " de Freud, Hubert Damisch oublie " l'homme Piero " pour analyser une oeuvre d'art construire comme un souvenir d'enfance qui met en scène la plus vieille question de l'humanité : d'où venons-nous ? Et, d'abord, d'où viennent les enfants ? De la légende d'Odipe au mystère chrétien de l'Incarnation, d'innombrables mythes racontent l'énigme de la conception et de la naissance comme un récit des origines de la mémoire humaine. Pour dire Un souvenir d'enfance par (et non de) Piero della Francesca, Hubert Damish envisage une fresque au motif singulier : la Vierge, vêtue d'une longue robe bleue déboutonnée sur le devant et les côtés, a la main gauche posée sur la hanche ; des doigts de la main droite, elle effleure la longue fente qui s'ouvre sur un ventre bombé. Ce geste sans exemple est celui de la Madonna del parto de Monterchi, non loin de Borgo San Sepolcro où Piero naît en 1406. L'auteur nous invite à le suivre dans le silence de cette chapelle toscane. A la compréhension historique de la " Vierge de l'enfantement " dans l'oeuvre d'un Piero à la fois peintre et mathématicien, alliant l'intuition au concept, Hubert Damisch joint une dimension anthropologique. Par-delà la fiction sacrée du mystère chrétien, l'image de cette vierge entrevue n'a rien perdu de ses pouvoirs : elle renoue avec la mémoire archaïque de la " toujours jeune humanité ".

08/1997

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Littérature érotique et sentim

La pension Manzotti

« Après avoir raccroché, elle resta le portable à la main, et se remémora comme un film au ralenti son entrevue avec David à l'hôpital... Livio avait raison, elle avait ressenti quelque chose quand il s'était adressé à elle. Il l'avait regardée, leurs yeux s'étaient... comment dire, noués, liés, quelque chose d'insondable, profond... Peut-être avait-elle rêvé ? Elle avait du mal à définir l'impression étrange que lui donnait cet inconnu entré dans son existence par la force des événements, d'une manière si inattendue. Elle se sentait attirée par lui, depuis le moment précis où ils s'étaient rencontrés dans le hall de la pension, elle n'avait plus pensé qu'à lui, à ses grands yeux bruns, à ses dents qui ressortaient dans son visage hâlé, à son sourire triste qui se voulait gai, cependant. » Faire retour vers le passé ne signifie pas nécessairement régression... Il peut être aussi synonyme de rebond, de renaissance, de révélation... Et c'est ce que vivra Anne, qui porte le deuil de sa mère, en passant quelques jours en Toscane, à la pension Manzotti... Un lieu-cocon où s'offriront à elle, en quelque sorte, une nouvelle famille et une nouvelle vie... mais seulement au prix d'un dévoilement total des secrets de ceux qui l'entourent : Suzanne, Sam... De l'Italie à l'Angleterre, de retrouvailles en surprises, d'amitiés nouvelles en amour évident, Carole Coriat trace pour son héroïne un chemin vers le bonheur de plus en plus lumineux.

11/2014

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Récits de voyage

Notre vagabonde liberté - . A cheval sur les traces de Montaigne

De Bordeaux à Rome, Gaspard Koenig a retracé, à cheval, le parcours de Montaigne, 440 ans plus tard A la lueur de ce voyage initiatique, le philosophe livre ses pensées et son traité pour un nouvel humanisme européen. Suivant les notes laissées par Montaigne dans son Journal de Voyage, Gaspard Koenig a retracé le trajet du philosophe pour le parcourir à son tour, à dos de cheval. Il a ainsi traversé tout au long de l'été 2020, la France et l'Italie passant par le Périgord, le Val de Loire, la Champagne, les Vosges, le Rhin, la Bavière, la plaine du Pô, les Appenins et la Toscane. Au-delà de cette véritable épopée, il s'agissait pour le philosophe d'aller à la rencontre des Européens, dans les pas d'un humaniste qui ignorait les frontières et qui aimait voyager pour " frotter et limer sa cervelle contre celle d'autrui " Sur le même modèle, Gaspard Koenig est ainsi allé au devant des rencontres hasardeuses, des discussions improbables et des aventures imprévues, qui sont le quotidien du voyage à cheval et qui manquent cruellement à notre société trop ordonnée, afin de faire renaître de ses cendres l'humanisme européen, l'incarner en chair, en os (et en sabots). Mais il s'agit avant tout d'un voyage philosophique, entrepris afin de confronter notre monde contemporain à son passé, et, plus encore, à son avenir, en prenant le temps d'observer ses contemporains, pour dessiner, à 440 années et 2 500 kilomètres de distance, un nouvel humanisme européen.

01/2023

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Ouvrages généraux

Annales Histoire, Sciences Sociales N° 1, janvier-mars 2021 : Histoire et fiction à l'âge des révolutions ; Mondes ottomans et turcs

Ce numéro est composé de deux dossiers. Le premier explore les rapports entre histoire et fiction dans les dernières années du XVIIIe siècle. Un premier article étudie les tensions sociales et politiques qui accompagnèrent l'émancipation des Juifs à la fin de l'Ancien Régime, à travers l'analyse fouillée d'une pièce de théâtre oubliée de François Gariel, Les esclaves livournais à Alger (1786) : l'analyse met en lumière les facettes ambivalentes de la tolérance dans la Toscane des Lumières. Un second article s'intéresse à la figure de l'explorateur Lapérouse sous la Révolution, alors que l'on est sans nouvelles de son expédition autour du monde depuis 1788 : l'illustre navigateur devient alors une figure publique instable, ouverte à toutes les appropriations et propre à de multiples usages politiques, scientifiques et philosophiques. Le second dossier est centré sur les mondes ottomans et turcs. Une première étude s'interroge sur la difficile diffusion de l'imprimerie dans l'Empire ottoman. Au lieu d'insister sur les échecs de la modernisation culturelle, il met en avant les facteurs techniques et typographiques et, à travers le cas de la ponctuation, invite à engager une histoire conjuguée de l'imprimé et du manuscrit. Une seconde étude porte sur les tensions entre sunnites et alévis en Turquie contemporaine. Un retour sur l'institution alévie des "couples conjoints" ("musahip"), dans une perspective ethnographique et historiographique, permet de saisir comment, en Turquie, la sexualité est sollicitée pour reproduire une différence confessionnelle. Le numéro est accompagné d'un ensemble de comptes rendus intitulé "Economie, production et marchés" .

12/2021

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Littérature étrangère

L'argent des autres

A son décès, Sir Harry Trevelyan-Tuhal laissera derrière lui la banque privée Tubal & Co., fondée par son ancêtre en 1671, de somptueuses demeures à Chelsea, à Antibes et en Toscane, un yacht de luxe et une précieuse collection de Matisse et de Cézanne. Victime de plusieurs AVC, il ne sait pas que le yacht est déjà vendu à un oligarque russe. Ni que son épouse Fleur entretient une relation avec son professeur de gym. Ni que son fils Julian s'apprête à vendre la banque, plombée par les créances douteuses, et se livre à des tours de passe-passe comptables afin d'embellir la mariée. Victime collatérale de ces manipulations, le folklorique Artair MacCleod, un auteur dramatique aux ambitions déçues qui vivote en montant des pièces pour enfants dans un coin des Cornouailles, ne reçoit plus la rente que Sir Harry lui avait accordée à vie en échange de la promesse de ne plus jamais entrer en contact avec Fleur. Lorsqu'il s'en ouvre à une jeune blogueuse venue faire un reportage sur l'activité culturelle locale, il ignore qu'il va précipiter la fin de toute une époque... Avec drôlerie et intelligence, Justin Cartwright livre dans ce roman le subtil portrait d'un monde, d'une classe, et use de toute la palette de la satire sociale pour dépeindre les travers d'un siècle où certains tiennent le haut du pavé grâce à l'argent des autres. Tragicomédie éclairée par un humour féroce, L'Argent des autres est, au plus haut point, un roman de son temps.

01/2014

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Histoire de France

Napoléon et Sarzane. Les origines italiennes des Bonaparte

Les premiers ancêtres de Napoléon Ier ? Des Italiens. Émigrés de Florence, suite aux guerres entre Guelfes et Gibelins, les Bonaparte ou Buonaparte (littéralement, " ceux qui sont du bon parti, du bon côté ") s'installent à Sarzane, à l'extrême nord de la Toscane. Nous sommes à la fin du XIIe siècle. À Sarzane, fortifiée par Laurent le Magnifique, les Bonaparte vont vite occuper d'importantes charges, au point de se lier familialement avec le pape Nicolas V, le fondateur de la Bibliothèque Vaticane, lui aussi originaire de la ville. Joseph Bonaparte, l'aîné - ou le " généalogiste " comme l'appellera son frère Napoléon -, mènera plus tard l'enquête, trouvera des preuves : ce n'est qu'à la fin du XIVe siècle que les ancêtres de l'Empereur se sont implantés en Corse. Sarzanais de souche, Federico Galantini ne se borne pas ici à raconter cette aventure généalogique, presque inconnue du public. Preuves à l'appui (elles sont toutes réunies dans l'ouvrage), il nous explique les dessous du Concordat de 1801, dont le premier artisan est encore un Sarzanais, le cardinal Spina. Sarzane, où se dresse encore aujourd'hui la maison-tour des Bonaparte, est aussi le théâtre de la mort romantique de Charlotte, nièce de Napoléon, confidente de Leopardi mais impossible amour du peintre Léopold Robert qui s'égorgea pour elle, à Venise... Napoléon et Sarzane met pour la première fois en lumière la " sarzanité " de ces Bonaparte qui ont changé l'Europe. La préface de l'italianiste Bertrand Levergeois en souligne toute l'importance.

09/2004

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Littérature française

Villa des orangers

Un Bleu Klein parisien. Et puis un jaune américain à la Newman. Une touche de vert à la Chagall vu depuis une fenêtre sur l'île de Bréhat. C'est étrange de retrouver naturellement ces couleurs tout au long d'une vie. Puis d'une autre... Le temps passe, les siècles laissent leurs témoignages et les hommes voyagent. Pour des femmes et des idées, pour l'art et la beauté. Pour Claudia et Maria-Maddalena, la rencontre qui bouleversera leurs vies se fera aussi autour de l'art. Claudia est conservatrice et restauratrice d'art au musée des Offices. Elle travaille sur une toile du peintre anglais préraphaélite, Anthony Frederick Sandys. Maria-Maddalena est une descendante de ce peintre. Dans un camaïeu riche de sentiments, de petites touches de couleurs en aplats magistraux, les deux femmes nouent une amitié hors norme dans la belle Toscane de la Villa des Orangers. De là, de verres de gin en éclats de rire, de larmes en souvenirs, elles voyageront pour des hommes, pour l'art et la beauté. Maria-Maddalena, dans une phase dépressive inconsciente va puiser en Claudia son élan de vie et son aptitude au bonheur. Quant à Claudia, que dire de cette femme, sinon, qu'elle est elle-même une invitation au voyage ? Ce livre parle d'art, d'art de vivre et de bien vivre. Il parle aussi d'amour, de tolérance et de fraternité. C'est un livre hédoniste, un livre qui prend son temps, une sorte d'hymne à la vie...

11/2020

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Histoire de l'art

Temps modernes. XVe-XVIIIe siècles

METHODOLOGIE - Commenter une peinture : question de méthode - Commenter une peinture : le sens - Commenter des sculptures - L'art du buste - Analyser une gravure - L'image et la lettre de l'estampe - Lire l'architecture - Lire une façade. A L'AUBE DES TEMPS MODERNES- La singularité florentine - Le nouveau cours de la peinture toscane - La diffusion de l'art nouveau - L'art des cours - Du nord au midi - Au temps de Laurent de Médicis - Renaissance en Italie du nord. LA RENAISSANCE ACCOMPLIE- L'Europe séduite - La question du classicisme à Venise et à Florence - "Roma Instaurata" - La Renaissance nordique - La "manière parfaite" et le maniérisme - D'une école de Fontainebleau à l'autre - Triomphe des ordres d'architecture - Maniérismes et Renaissance tardive - Luxe, faste et intimité - Une culture de l'image - L'Europe du nord et le maniérisme. RHETORIQUE CLASSIQUE^prg>- Autour de 1600 : réforme et rénovation de la peinture - Rome, capitale européenne des arts - Paris : aux sources du classicisme - Les écoles du nord - Foyers et artistes - Les genres - Rhétorique architecturale - Dévotions - Espaces publics, espaces privés - Paris, nouvelle Rome - L'architecture à la française. L'EPOQUE DES LUMIERES- Tradition et "goût moderne" - Crise et métamorphoses de la peinture - Scénographie urbaine et espaces paysagers - Rome, académie de l'Europe - L'Antiquité et le renouveau classique - Les arts et le citoyen : la théorie des Lumières - L'hégémonie de la nature - Le sentiment mis en scène - Les arts au service de l'Histoire - La révolution et l'ordre, la raison et l'ombre.

04/2022

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Histoire de l'art

Alfredo Müller et le japonisme

Alfredo Müller, jeune peintre aux origines toscanes, se rend a Paris en 1888 et y découvre la vogue japoniste. Vingt ans plus tôt, le pays du Soleil levant s'est ouvert aux échanges avec l'Occident. Sans qu'il n'y ait trace d'une adhésion formelle au mouvement, l'examen de son histoire et de son oeuvre dévoile de multiples connexions avec l'art de l'estampe japonaise et son admiration pour les choix esthétiques des maitres et la philosophie qui les détermine. Quand il est de retour à Paris en 1895, son statut a changé. Emigré économique, il travaille comme graveur et lithographe pour les grands marchands parisiens. Pierrefort est l'un d'eux, il lui commande l'affiche publicitaire annonçant la venue de la seule actrice de Kabuki autorisée au Japon, attendue à Paris en juin 1900 à l'occasion de l'Exposition Universelle : Sada Yacco. Quelles que soient les qualités du lithographe, le choix de Pierrefort interroge. L'enquéte conclut que sa prédilection pour le monde de la scène a joué en sa faveur. Amoureux de la Commedia dell'Arte de son enfance, passionné par le théâtre d'avant-garde de son ami Lugné-Poe, anglophone et lecteur de la presse américaine, Alfredo Müller s'est intéressé à la troupe japonaise de Kawakami Otojiro et de son épouse Sada Yacco dès sa tournée new-yorkaise, avant Londres, avant Paris, Cette mise en perspective induit un éclairage inattendu de la série des Arlequinades qu'il peint ultérieurement en Toscane.

04/2021

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Beaux arts

Comment l'art devient l'Art . Dans l'Italie de la Renaissance

L'extraordinaire développement des arts qui commence en Toscane autour de 1300 va de pair avec la création, dans les marges du fait artistique proprement dit, de textes, d'images, de monuments et d'institutions qui contribuent à la prise de conscience et à la reconnaissance de la spécificité de l'art. C'est ce phénomène, la transformation de l'art en Art, dont Édouard Pommier écrit l'histoire. Annoncé par les intuitions de Dante, il se manifeste d'abord par la promotion des artistes à un statut élevé, celui des hommes illustres, qui les fait entrer dans l'histoire ; par les premiers discours que les artistes tiennent sur leur propre activité, donnant naissance à la théorie des arts ; par la création de portraits, d'allégories, de maisons où s'invente leur image et qui célèbrent leur carrière, leur culture et leurs aspirations ; par la désignation d'œuvres exemplaires qu'ils vont contempler en une sorte de pèlerinage les consacrant comme chefs-d'œuvre ; par la fondation, enfin, d'institutions comme les musées et les académies qui donnent à la création artistique la dimension d'un héritage légué dès l'Antiquité, un patrimoine. Avec la maîtrise et la clarté d'un savoir consommé, l'approche profondément originale de ce sujet souvent abordé, mais jamais de manière si exhaustive, à la fois dans le temps, dans l'espace et sous tous les aspects, fait de cet ouvrage une synthèse remarquable. Accessible à quiconque s'intéresse à l'art, il constitue aussi une contribution importante à l'histoire de l'esthétique.

05/2007

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Littérature française

Le chat noir laqué

Qu'est- ce qui a amené Bernard, un architecte français, à tuer Claudia, sa jeune maîtresse italienne, dans la nuit du 22 mars 1992 à Sabaudia, station balnéaire située entre Rome et Naples ? Sous le choc, pris de panique, il rentre précipitamment à Paris. En accord avec Jessica, sa femme, il décide de se réfugier dans une villa près de Florence, la Villa B, mise à sa disposition par une amie du couple. Il y restera plus de quatre mois, tenant un journal où il tentera de comprendre son geste criminel. En contrepoint du désordre intérieur où il se trouve, on perçoit les désordres du monde : l'Histoire continue. Durant cet été toscan, le narrateur déconstruit le processus qui les enfermait, sa maîtresse et lui, dans une passion mortelle. Sur ce long chemin tissé de remords et de culpabilité, le doute sape lentement ses certitudes : a-t-il vraiment tué Claudia ? Pourquoi n'a-t-on pas retrouvé son corps ? Comment se fait-il que sa disparition n'inquiète personne ? On ne saura probablement jamais quelle est la part du réel et celle du fantasme dans cette affaire. Le narrateur s'aperçoit, dans sa recherche de la vérité, que la mort a un double visage : ce crime sans cadavre en cacherait un autre, commis autrefois dans le Bordeaux de sa jeunesse. Un exilé grec, amateur de boxe, se liera d'amitié avec lui et, sous les non-dits, devinera des secrets inavouables, ces secrets que chacun porte en soi.

12/1996

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Romans historiques

Pétrarque. Vagabond amoureux

Le livre que vous avez entre les mains n'est pas une biographie universitaire. C'est le récit du parcours exceptionnel d'un homme à l'âme agitée, d'un littérateur qu'on appellerait aujourd'hui un humaniste. Né un an avant l'arrivée des papes dans Avignon, mort deux ans avant que la papauté ne revienne à Rome, François Pétrarque (1304-1374) est le premier des géants de la littérature moderne. Il a vécu à une époque charnière de notre civilisation ; le Moyen Age s'achevait, la Renaissance s'annonçait. François Pétrarque a su se retourner sur le passé, mais aussi regarder vers l'avenir. Trois siècles avant Luther et Calvin, il a voulu préserver l'Eglise de ses dérives. Par la pensée, cet admirateur des Anciens a été avant l'heure un Réformé. Comme beaucoup de ses contemporains, comme - hélas - quelques-uns des nôtres, il n'aimait guère les juifs. C'était, avec l'Inquisition, dans l'air du temps. Ne se souvenir de ce Toscan que pour sa passion amoureuse avec Laure, plus Muse qu'amante, serait fâcheux. S'il a souffert des tourments de l'Amour, il fut aussi un diplomate avisé. Cette biographie volontairement romanesque n'a d'autre but que de faire sortir François Pétrarque, l'un des plus délicats esprits de toute l'aventure humaine, du cercle restreint des érudits, de le placer à l'écart aussi du mercantilisme touristique qui pollue aujourd'hui sa retraite solitaire de Fontaine-de-Vaucluse. Le septième centenaire de sa naissance était une excellente occasion pour ce faire.

11/2004

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Histoire de l'architecture

Histoires d'ordres. Le langage européen de l'architecture

Tout amateur d'architecture le constate : les grands monuments dans le monde, du Parthénon d'Athènes à la Maison Blanche de Washington en passant par le palais du Louvre à Paris ou l'Amirauté de Saint-Pétersbourg, parlent un langage ornemental commun, celui des cinq " ordres " d'architecture, trois d'origine grecque (dorique, ionique et corinthien) et deux romains (toscan et composite), auxquels, au début du XVIIe siècle, la fameuse " Tower of the Five Orders " de la Bodleian Library à Oxford rend un hommage explicite en les superposant. L'ouvrage étudie ce langage universel de l'architecture, des origines antiques et des réemplois ou copies du Moyen Age aux relectures de l'époque moderne (XVIe-XVIIIe siècle) et de la période plus contemporaine (XIXe-XXe siècle) dans l'espace géographique européen, voire de ses dépendances outre-mer. En fournissant de nouvelles clés de lecture et de compréhension des monuments, il renouvelle le regard que tout un chacun porte sur ces fragments de magnificence qui élèvent les édifices au statut d'oeuvres d'art. En intégrant les notions et les démarches propres à chaque époque et à chaque aire géographique, en étudiant la littérature théorique consacrée aux ordres depuis le traité antique de Vitruve, il a pour ambition d'éduquer le regard du public, du simple particulier à l'architecte, en lui permettant d'apprécier les protocoles de copie et d'imitation mais aussi les démarches de transgression qui participent à la création, à travers la circulation des modèles et des idées, et à l'exportation des formes, leurs transformations ou leurs hybridations.

02/2021

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Poésie

Prémices du désert. Poésie 1932-1957

Ce volume reprend les six premiers recueils de poèmes publiés par Mario Luzi (1914-2005), de La Barque (1935) à Honneur du vrai (1957), dans la version définitive que l'auteur en a donnée en 1960. C'est par la volonté du poète que ces six livres forment un tout, qui correspond à la première période de son oeuvre : celle qui a fait de lui le chef de file de la génération de poètes nés autour de 1914 et qui ont assuré la relève de la génération d'Ungaretti et de Montale. On peut suivre ici l'itinéraire d'un jeune poète né dans un milieu rural encore traditionnel, en Toscane, dans une campagne demeurée pratiquement inchangée depuis Virgile, élevé sous le signe d'une foi religieuse représentée par la figure familière et bienveillante de la mère. A cet univers "idyllique" de La Barque succèdent rapidement des poèmes plus âpres, plus sombres, où se lisent les années de fascisme, l'angoisse de la guerre, une crise existentielle violente qui vient ébranler la confiance dans les cadres religieux. Pour restaurer sans naïveté une forme d'harmonie avec le monde, Mario Luzi s'engage alors sur une voie qui l'éloigne de la relative obscurité de certains de ses textes des années 40 pour l'amener à une poésie plus simple, de forme plus ouverte, soucieuse avant tout de trouver le ton juste pour dire la noblesse des humbles, la beauté des gestes quotidiens et, selon le mot de Rilke dont il est souvent si proche, pour "apprendre à voir", avec pour modèle l'art des peintres siennois du Moyen Age.

05/2005

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Littérature française

La Vie d'un héros

Une vieille femme meurt dans une villa de Côte d'Azur. Réunis autour d'Alma Schlutter, une douzaine de très vieux messieurs, venus du monde entier, et son fils Xavier Sallement, 45 ans, étranger parmi les siens, qui éprouve soudain un curieux sentiment de solitude, bientôt de désespoir. La mère morte, pourquoi, dans le sillage de cette femme autrefois belle et frivole, ce silence qui a duré toute une vie, sur un père, Antoine Sallement, chef d'orchestre français de génie et héros ambigu mort en 1945 à Hambourg, sous les bombes américaines ? Va commencer alors une quête à travers le monde, de vieillard en vieillard, parmi tous ceux qui ont connu Antoine et qui pourraient être un peu lui. Et peu à peu, tandis qu'un "héros" différent se profile derrière les portraits convenus qu'on fera de lui, le voyage du fils vers le père prendra, d'Angleterre en Toscane, du fond de l'Amérique en Bavière, une allure initiatique. Mais, arrivé au terme de sa quête, dans un monastère baroque, très loin en Autriche, est-ce bien vers la lumière que le fils du musicien renié par tous ses amis est arrivé ? Voulant se découvrir un père, n'est-ce pas au contraire une mère retrouvée qu'il a gagnée ? Face aux lois de la raison que d'étape en étape on a voulu lui imposer, n'est-il pas des forces plus obscures, plus souterraines et plus généreuses ? Comme si, dans La Flûte enchantée de Mozart, c'était la Reine de la Nuit, puissance qu'on dit maléfique qui détenait pourtant la vérité...

02/1992

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Policier-Espionnage

Les enquêtes de Machiavel Tome 1 : La voie du mal

L'avènement du Prince. 1498, Florence. Machiavel est un jeune idéaliste, plein d'insouciance insolente, travaillant aux archives de l'Etat où il s'ennuie à classer des documents. Il voudrait voir, sentir et toucher le monde, plutôt que de l'appréhender au travers de ces innombrables parchemins... Alors, quand le cadavre d'un inconnu est retrouvé dans l'Arno, il saisit l'opportunité de quitter la salle des archives pour devenir le secrétaire de Piero Soderini, personnage central de l'administration de la cité. Commence alors une enquête pleine de surprise pour le jeune homme, alors que l'atmosphère en ville est lourde des prêches du frère dominicain Savonarole, autour duquel se rassemblent chaque jour davantage de disciples fanatisés. Le rôle grandissant de ce personnage inquiète et gêne une partie de l'élite florentine. D'autant que Savonarole aurait fait acte de trahison. Partout sur les murs de la cité italienne, une lettre du Roi de France est affichée : elle promet le trône papal à Savonarole et expose son alliance avec la couronne française. Bientôt la ville sera à feu et à sang. Construite comme un polar-historique, la série des Enquêtes de Machiavel présente le fameux intellectuel sous un jour nouveau. Grand connaisseur de la Renaissance italienne, Jean-Marc Rivière raconte l'homme d'action, humain et encore naïf de la réalité du pouvoir ; un être en devenir dont chaque aventure est l'occasion de forger l'esprit brillant du rédacteur du Prince. Gabriel Andrade met la précision de son dessin réaliste pour sublimer la cité toscane dans une ambiance rappelant le Nom de la Rose.

09/2021

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Moyen Age

Odile d'Alsace, Sainte d'Europe. La dimension européenne de sainte Odile de Hohenbourg à travers sa mémoire dans les sources liturgiques non alscaciennes antérieures à l'an 1200

Encore un livre sur sainte Odile ? Que nenni ! Ce travail traite un aspect rarement aborde? par la litte?rature odilienne : le culte de la sainte. Les restrictions adopte?es – sources e?trange?res a? l'Alsace et ante?riorite? a? l'an 1200 – peuvent surprendre. Elles s'expliquent toutefois par le but ave?re? que se fixe l'enque?te : e?tayer d'un fondement the?orique l'envergure europe?enne prise, a? travers les sie?cles, par le culte de sainte Odile. Le livre de Philippe Nuss invite a? un voyage a? la fois dans le temps et dans l'espace dans lequel les aspects religieux, institutionnels et politiques se compe?ne?trent. Il explore les cinq sie?cles qui se?parent la vie terrestre d'Odile de l'anne?e 1200, et parcourt un espace compris entre la Toscane et les Pays-Bas, entre l'Angleterre et la Moravie. A? l'issue de sa lecture, une conclusion s'impose : de?s l'an 1200, Odile d'Alsace me?rite pleinement le brevet de sainte d'Europe. Philippe Nuss est mathe?maticien, professeur a? l'Universite? de Strasbourg et auteur de plusieurs publications historiques. Sa pe?riode de pre?dilection s'e?tend de l'Antiquite? tardive au Moyen-A?ge central avec une pre?fe?rence marque?e pour le Haut Moyen-A?ge. Il s'aventure volontiers dans les the?matiques de l'histoire religieuse et de l'hagiographie scientifique. On lui doit des monographies sur les origines et les activite?s en Alsace de la Maison de Habsbourg, du Xe sie?cle a? l'an 1273.

09/2021

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Beaux arts

Armand Point. De l'orientalisme au symbolisme 1861-1932

Successivement orientaliste, puis symboliste, Armand Point est un artiste épris de beauté. Né à Alger, en 1861, il est durant une décennie en Afrique du Nord un peintre de genre et un luministe, qui se fait un nom dans l'école algérienne. Son talent de portraitiste témoigne de sa technique et de sa sensibilité. Son installation à Paris, en 1888, marque un tournant dans sa vie et dans son oeuvre. Il fréquente alors les célébrités du mouvement symboliste, dont Stéphane Mallarmé est la figure tutélaire. Sous l'influence idéaliste et mystique du " Sâr " Josephin Péladan, l'art d'Armand Point se transforme. La découverte en Italie des maîtres toscans et vénitiens complète cette transition. Idéal et tradition s'unissent désormais dans son oeuvre. En 1892, il s'installe à Marlotte, une commune située à la lisière de la forêt de Fontainebleau. Le domaine de Haute-Claire voué à l'art devient le siège d'un cénacle auquel se joignent, entre autres, Oscar Wilde, Odilon Redon, Jean Moréas, Stuart Merrill, Pierre Loups, Paul Fort, les frères Margueritte ou encore Elémir Bourges. Avec ses émailleurs, ses peintres, ses sculpteurs et ses doreurs, la colonie d'artistes-artisans de Haute-Claire, héritière de celle des préraphaélites et du mouvement Arts and Crafts, est un temple de l'art idéaliste à la charnière des XIXe et XXe siècles. Ce livre, qui retrace l'itinéraire artistique et intellectuel de celui qui fut le maître de ce lieu, Armand Point, reproduit pour la première fois plus de cent oeuvres importantes de l'artiste conservées dans les musées et dans des collections particulières.

11/2010

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Généralités médicales

Le roman de la vie

La nouvelle tombe sur les téléscripteurs et affole les gouvernements du monde entier. De New York à Paris, de Rome à Rio, la communauté scientifique est en émoi. Une épidémie, inconnue jusqu'alors, se répand à travers la planète, et menace l'équilibre de l'humanité. Chaque jour de nouveaux cas apparaissent : certains hommes ne meurent plus, comme frappés par une maladie de l'immortalité. Les autorités sanitaires des grandes puissances, les consortiums pharmaceutiques, les sociétés de bio-technologie se lancent clans la bataille. En France le professeur Philippe Deyrolle, accompagné par un candide internaute, mène les recherches. Mais il trouve en face de lui, aux Etats-Unis, un adversaire de taille, le professeur Thomas Wilson. Leurs deux équipes vont s'affronter clans une course contre la montre qui les mènera des collines de Toscane au Brésil en passant par les vastes plaines sioux du sud Dakota, et jusqu'à la vérité... Voyage initiatique vers l'infiniment petit autant qu'odyssée dans les sphères de la médecine et de la science, Le Roman de la vie guide le lecteur vers des réponses simples et précises aux questions que nous nous posons tous : qu'est-ce que l'évolution ? Quelle est la vie d'une cellule ? Peut-elle mourir ? A-t-elle une sexualité ? Quel est le rôle des enzymes ? A quoi sert l'ADN ? De quelle étoffe les tissus sont-ils composés ? Quelle est la fonction des gènes ? A travers les champs de la biologie, Le Roman de la vie nous entraîne dans un tourbillon romanesque, instructif et poétique où se dévoile le sens profond de notre vie.

10/1999