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Laëtitia Danae

Extraits

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Théâtre - Pièces

Déraisonnable suivi de Mon mal en patience

Déraisonnable Un soir, alors qu'elle joue Marie Tudor de Victor Hugo dans un théâtre parisien, une actrice disparaît. Elle part en mission. Elle erre entre Paris, le bois de Vincennes et la banlieue pendant quarante-huit heures, avant que la police la retrouve, épuisée, hagarde. Florence souffre d'un trouble bipolaire, mais elle ne le sait pas encore. Ce trouble vient néanmoins d'abîmer sérieusement sa carrière. Dans Déraisonnable, Florence explore son histoire. Chemin faisant, elle replonge dans son enfance tourmentée, revisite les traumatismes qui ont pu concourir à la fragiliser. Elle dissèque avec une grande acuité son rapport au monde de la psychiatrie, soignants et institutions. Sur la scène, une actrice livre son histoire d'actrice et de femme, elle incarne tous les personnages qui ont joué un rôle important dans sa vie, personnages de fiction imaginés par des dramaturges mais aussi parents et psychiatres. Ce faisant, elle s'incarne elle-même, jusqu'au vertige. Mon mal en patience Un auteur observe la vie quotidienne dans différentes unités psychiatriques. Il s'intéresse tout autant aux équipes de soignants qu'aux patients séjournant à l'hôpital. Il assiste aux entretiens entre psychiatres et patients, aux réunions d'équipe pendant lesquelles le responsable d'unité fonctionnelle, les internes, externes, infirmières, aides-soignants et agents hospitaliers discutent ensemble de l'état des personnes hospitalisées dans le service, de son évolution, tentent d'établir un diagnostic pour les nouveaux. . . L'auteur suit les ateliers de pratique artistique, danse et théâtre, il s'entretient avec eux en tête dans leur chambre. Alors qu'il cherche à saisir tous les aspects de la pathologie schizophrénique, un monde s'ouvre à lui.

06/2022

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Etudes de lettres

Agrégation de Lettres. Tout le programme du Moyen Age au XXe siècle en un volume, Edition 2022

Ce manuel propose un cours complet sur chacune des oeuvres de littérature française inscrites au programme de l'agrégation de Lettres modernes 2022, du Moyen Age au XXe siècle. Les cours, entièrement rédigés par des spécialistes, offrent tous les éléments utiles à la connaissance de la genèse des oeuvres, à leur analyse factuelle, ainsi qu'à la compréhension des enjeux littéraires propres à chacune d'entre elles. Chaque partie est suivie d'une bibliographie sélective de référence et de sujets de dissertation. Par la richesse et le sérieux de son contenu, cet ouvrage constitue une aide indispensable pour la préparation à l'agrégation de Lettres modernes.

08/2021

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Beaux arts

Surréalismus N° 5, été-automne 2018 : Le surréalisme italien

Ce cinquième opus de Surréalismus nous initie au surréalisme italien sous la plume de Giovanni Lista, son éminent spécialiste. Un surréalisme toujours empreint de mythologie greco-romaine. De Dante, le visionnaire et Arcimboldo, le peintre de l’étrange aux Scapigliati ; de l’art métaphysique de De Chirico et du futuriste Marinetti jusqu’à s’établir par petits groupes au sein de revues assez diverses. Deux autres pays sont à l’honneur dans ce numéro. Le surréalisme suisse, objet d’une importante exposition itinérante ouvrant fin août au Aargauer Kunsthaus d’Aarau avant de s’achever en juin 2019 au Museo d’arte delle Svizzera italiana à Lugano. Le commissaire de l’exposition Peter Fischer a accepté un entretien et dresse un véritable panorama de l’histoire du mouvement en Suisse, jalonné par les Giacometti, Oppenheim, Brignoni, Seligmann, Vulliamy ou Walberg. Le surréalisme égyptien, dont l’exposition phare consacrée au groupe Art et Liberté et débutée il y a deux ans au Centre Pompidou à Paris s’achève cet été au Moderna Musset de Stockholm. L’occasion de dresser le bilan de cette aventure courageuse, inédite et originale avec les deux monteurs de ce projet, Sam Bardaouil et Till Fellrath. Deux dossiers explorent des figures sudistes à la lisière du surréalisme. Le discret Lucien Coutaud, objet d’une très belle exposition qui vient de s’achever au musée villa Montebello de Trouville (voir notre entretien avec Karl Laurent) et de deux nouvelles publications signées Jean Binder et Christophe Dauphin. Ce dernier chronique le premier et retrace pour nous la longue épopée artistique du peintre nîmois. L’émouvant poète carcassonnais Joë Bousquet, signataire du Second manifeste, grand ami d’Eluard et Gala, dont Serge Bonnery dresse des portraits à juxtaposer : son rapport à la guerre et à la blessure puis ses relations avec les surréalistes parisiens. En complément, un entretien avec Eric Edwards, collecteur émérite du peintre Maurice Rapin, personnage iconoclaste qui a mené de front carrière artistique et scientifique.# cinquième opus de Surréalismus nous initie au surréalisme italien sous la plume de Giovanni Lista, son éminent spécialiste. Un surréalisme toujours empreint de mythologie greco-romaine. De Dante, le visionnaire et Arcimboldo, le peintre de l’étrange aux Scapigliati ; de l’art métaphysique de De Chirico et du futuriste Marinetti jusqu’à s’établir par petits groupes au sein de revues assez diverses. Deux autres pays sont à l’honneur dans ce numéro. Le surréalisme suisse, objet d’une importante exposition itinérante ouvrant fin août au Aargauer Kunsthaus d’Aarau avant de s’achever en juin 2019 au Museo d’arte delle Svizzera italiana à Lugano. Le commissaire de l’exposition Peter Fischer a accepté un entretien et dresse un véritable panorama de l’histoire du mouvement en Suisse, jalonné par les Giacometti, Oppenheim, Brignoni, Seligmann, Vulliamy ou Walberg. Le surréalisme égyptien, dont l’exposition phare consacrée au groupe Art et Liberté et débutée il y a deux ans au Centre Pompidou à Paris s’achève cet été au Moderna Musset de Stockholm. L’occasion de dresser le bilan de cette aventure courageuse, inédite et originale avec les deux monteurs de ce projet, Sam Bardaouil et Till Fellrath. Deux dossiers explorent des figures sudistes à la lisière du surréalisme. Le discret Lucien Coutaud, objet d’une très belle exposition qui vient de s’achever au musée villa Montebello de Trouville (voir notre entretien avec Karl Laurent) et de deux nouvelles publications signées Jean Binder et Christophe Dauphin. Ce dernier chronique le premier et retrace pour nous la longue épopée artistique du peintre nîmois. L’émouvant poète carcassonnais Joë Bousquet, signataire du Second manifeste, grand ami d’Eluard et Gala, dont Serge Bonnery dresse des portraits à juxtaposer : son rapport à la guerre et à la blessure puis ses relations avec les surréalistes parisiens. En complément, un entretien avec Eric Edwards, collecteur émérite du peintre Maurice Rapin, personnage iconoclaste qui a mené de front carrière artistique et scientifique.

06/2018

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Thèmes picturaux

Aux temps du sida. Oeuvres, récits et entrelacs

Le catalogue de l'exposition " Aux temps du Sida, oeuvres, récits et entrelacs " explore les répercussions de l'épidémie de VIH/sida dans l'art. Explorez des décennies de création et de militantisme à travers des oeuvres percutantes et les voix d'une multitude d'auteur·ices, artistes, militant·es : un voyage émotionnel et informé dans l'histoire de la lutte contre le VIH/sida. A partir des années 1980, le Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH) et son stade ultime, le sida, explosent de manière incontrôlable aux Etats-Unis, en France et bientôt partout dans le monde. Cette crise sanitaire va aussi se révéler être une crise des représentations qui occasionne, jusqu'à aujourd'hui, l'apparition de nouvelles formes dans la création. Le virus emporte une génération de créateurices, d'écrivaines, de chorégraphes, de cinéastes, de plasticiennes... tandis que la maladie s'insinue, de façon manifeste ou en filigrane, dans les oeuvres. On voit éclore chez les artistes des prises de parole engagées voire militantes tandis que les luttes pour plus de tolérance, de visibilité et de droits pour les minorités s'organisent, et ce, aussi par le truchement de l'oeuvre d'art. L'exposition " Aux temps du sida " et son catalogue parlent d'un temps encore non révolu où l'épidémie n'est pas surmontée en dépit d'importantes avancées médicales, y compris tout récemment. Les quarante dernières années ont vu s'entremêler des moments de peur, de deuil, de courage, de solidarité, d'espoir, tous adossés à des formes de créations dont on regarde aujourd'hui encore la force avec fascination, sinon admiration. Exposition pluridisciplinaire, " Aux temps du sida " présente quatre décennies de création où les arts plastiques, la littérature, la musique, le cinéma, la danse rencontrent la recherche scientifique, la culture populaire et l'action décisive de personnalités engagées, d'associations déterminées, de chuchotements qui, réunis ensemble, sont devenus un cri. Conçu comme un voyage chrono-thématique, le catalogue s'ouvrira sur une retranscription du " couloir du temps " introduisant l'exposition. Ce voyage temporel à travers les quatre dernières décennies mettra en évidence la présence du VIH/sida dans les médias, les arts, la culture populaire, les sphères politique et médicale, permettant de replacer l'ensemble des oeuvres présentées dans un contexte plus large et de visualiser comment l'épidémie a façonné et influencé notre société. Le catalogue prend ensuite la forme d'un abécédaire thématique qui offre une entrée variée dans ce vaste sujet, sans prétendre à l'exhaustivité. Chaque notice est dédiée à un artiste, une oeuvre ou un grand thème lié à la lutte contre le VIH/sida (tels Danse, Soin ou encore Voix). De nombreux contributeurs et contributrices ont accepté de participer à la rédaction de ces notices, garantissant une pluralité des voix et des points de vue situés : le catalogue donne la parole à des historiennes de l'art mais aussi à des artistes, des médecins, des militantes, des écrivaines, etc. Ces textes sont illustrés des oeuvres présentées dans l'exposition. Le livre capture l'urgence vécue par les personnes touchées par le virus, en particulier celles qui ont été diagnostiquées à une époque où aucun remède n'existait. Les oeuvres exposées témoignent de leur engagement, de leur lutte, de leurs peurs mais aussi de leurs espoirs et de leur désir d'être entendues et comprises. A travers les oeuvres et les voix d'artistes telles que Maurice Béjart, Sophie Calle, Guillaume Dustan, General Idea, Nan Goldin, Felix Gonzales-Torres, Hervé Guibert, Keith Haring, Klaus Nomi, Jean-Michel Othoniel, Bruno Pelassy, Bill T. Jones, Barthélémy Toguo ou encore David Wojnarowicz, on découvrira comment l'art et la création peuvent sensibiliser, provoquer des débats, exprimer un engagement et des ressentis complexes, mais aussi être les catalyseurs d'un changement social nécessaire puisqu'en 2023, l'épidémie est toujours là.

10/2023

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Musique, danse

Chokebore. Days of Nothing

Si Chokebore fait partie du fourre-tout "groupe indépendant américain" , la presse musicale, ayant toujours besoin de sous-genres et d'étiquettes qualifie leur musique de "SadCore" , un genre qui se distingue par des paroles tristes, des mélodies mélancoliques et des tempos lents, une étiquette pas si éloignée que ça du "Shoegaze" émergeant au même moment de l'autre côté de l'Atlantique, en Angleterre. "Nous n'avons jamais eu l'impression d'appartenir à une scène" déclare son charismatique leader Troy Von Balthazar "Nous faisons une musique beaucoup trop bizarre pour ça... même si j'aurais aimé que l'on soit plus proches d'autres groupes" . Car le seul groupe à faire de la musique comme Chokebore, c'est Chokebore lui-même. Aller à un concert de Chokebore, à l'instar d'un My Bloody Valentine ou plus récemment d'un A Place To Bury Strangers, se voulait une expérience au bord de la rupture, un raz de marée, un monstre émouvant et destructeur de tympans. Entre lyrisme et violence. En 1989, Troy sort en autoproduction un premier enregistrement avec la formation précédant Chokebore, Dana Lynn. Trente ans plus tard, en 2019, sa discographie solo devient aussi importante que celle avec Chokebore (cinq albums entre 1993 et 2002), avec la sortie de son cinquième album en tant que Troy Von Balthazar. L'occasion de marquer le coup et de célébrer trente ans d'écriture par un livre qui rendrait hommage à lui et à son groupe culte pour toute une génération.

02/2019

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Suspense romantique

Retour à Silverhill ; A la recherche de Jordan ; Une mère en danger

Retour à Silverhill, Carol Ericson L'homme s'avance vers elle et Dana sent son coeur se serrer. Souriant, il l'enveloppe de son regard bleu, et elle tente malgré tout de rester impassible. Si elle est de retour à Silverhill, c'est seulement le temps d'une enquête au pays de ses ancêtres. Et tant pis si le hasard a voulu que le shérif de la ville soit Rafe. Rafe dont elle a eu un enfant : une adorable fillette nommée Kelsey et dont il ignore tout... A la recherche de Jordan, Rita Herron Il a volé Jordan ! D'une main ferme, Ryder désarme la femme qui menace de tuer son ex-mari. De toute évidence, Tia se trompe de coupable. En effet, l'enlèvement de son bébé est lié à un trafic d'enfants. Ryder le devine car lui-même a été victime d'un réseau de ce genre et il va tout faire pour retrouver Jordan. Et rendre le sourire à cette mère dont le regard le trouble au plus haut point... Une mère en danger, Marie Ferrarella En apprenant qu'un tueur qu'elle traque depuis des années vient de frapper à nouveau, Christine Jones est ébranlée. Non seulement elle ne pourra pas participer à l'enquête car elle est enceinte de huit mois, mais la mission sera confiée à Byron Warrick. Byron, son coéquipier. Byron qui, depuis que le père de son bébé l'a abandonnée, se montre un peu trop protecteur à son égard. Romans réédités

07/2023

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Thèmes photo

Revue Epic Vol. 9

Il y a deux ans désormais qu'existe revue EPIC. C'est tout petit, à l'échelle d'une vie. N'empêche. Notre souhait, au moment de nous lancer, était de penser une revue qui nous ressemble, une revue comme la vie, comme une boîte de chocolats : où l'on ne saurait jamais à quoi s'attendre ni sur quoi tomber. Une revue simple. Pour notre neuvième numéro, nous nous sommes encore laissés toucher et surprendre - par la simplicité. Car c'est un des langages de l'image. Ainsi en est-il de la manière qu'ont Cyprien Clément-Delmas et Lindokhule Sobekwa de nous raconter le quotidien de cette banlieue blanche d'Afrique du Sud, écrasée par le poids de ses peurs. De son côté Allan Salas nous ouvre les pages de son journal intime en images, où s'illustre l'impérieuse nécessité d'évasion dans une nature généreuse ou hostile quand un deuil survient. Sam Ferris nous parle quant à lui de son besoin de lumière - crue, directe, rasante et délicate, de petit jour calme ou de fou crépuscule - dans les rues de Sydney. Simplicité toujours, dans l'envie de Dana Cojbuc de nous raconter des histoires comme des rêves, dans des paysages de neige, comme pour nous ramener en enfance. Tout cela nous parle avec simplicité et profondeur. Et c'est un sacré défi d'être simple, or la photographie y arrive, elle. Alors voilà ce que nous vous souhaitons pour cette année 2023 qui démarre : une année simple et belle. - Jean-Matthieu Gautier & Ambroise Touvet

02/2023

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Comptabilité

Zasada Petera. Powiedz NIE niekompetencji w pracy

Zrozum podstawy zasady Petera w zaledwie 50 minut dzieki tej praktycznej i zwiezlej ksiazce. Zasada Petera rodzi wazne pytania dotyczace kompetencji, efektywnosci i awansu wewnetrznego : sugeruje ona, ze "kazdy pracownik ma tendencje do podnoszenia sie do poziomu swojej niekompetencji", co oznacza, ze im wyzej spojrzymy w hierarchii firmy, tym wieksze prawdopodobienstwo, ze stanowiska beda zajmowane przez niekompetentnych pracowników. Jesli ta hipoteza jest sluszna, ma to oczywiscie powazne konsekwencje dla efektywnosci i wydajnosci pracy. Ta ksiazka zapewni Ci poreczne wprowadzenie do zastosowan zasady Petera w zarzadzaniu zasobami ludzkimi i zarzadzaniu wydajnoscia. Zawiera równiez fascynujace badanie symulacji obliczeniowej sluzacej do testowania tej hipotezy, omówienie ograniczen koncepcji, w tym jej nadmiernej prostoty, oraz wprowadzenie do modeli pokrewnych, takich jak Prawo Parkinsona i Zasada Dilberta. O zasadzie Petera : Zasada Petera mówi, ze jesli pracownik pracuje wydajnie na danym szczeblu hierarchii, to zostanie awansowany na nastepny szczebel w hierarchii i tak dalej, az osiagnie poziom, na którym jest nieefektywny. Jesli nie moze zostac zdegradowany, oznacza to, ze wszystkie struktury naturalnie ewoluuja w kierunku równowagi wiekszej nieefektywnosci. Rodzi to szereg waznych pytan dotyczacych awansu wewnetrznego i zarzadzania zasobami ludzkimi. Z tej ksiazki dowiesz sie o zalozeniach lezacych u podstaw zasady Petera, o powodach, dla których niekompetentni pracownicy bywaja awansowani, a takze o oznakach, ze dana osoba doszla do "ostatniego miejsca", kiedy nie radzi sobie juz w swojej roli. Jasne wyjasnienie pozytywnych i negatywnych aspektów tej koncepcji, omówienie jej dzialania w praktyce oraz wprowadzenie do pokrewnych modeli da ci narzedzia potrzebne do stwierdzenia, czy zasada Petera ma zastosowanie w twojej sytuacji.

01/2023

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Littérature érotique et sentim

Biker Girls Tomes 1 et 2

L'univers des bikers est ici parfaitement décrit, des personnalités fortes, des hommes et des femmes libres, mais aux valeurs immuables. Gare à ceux qui passent les limites. TOME 1 : BIKER BABE Le premier tome, Biker Babe, nous plonge dans l'univers des bikers. Nous faisons connaissance avec un club de bikers de l'Oregon, dirigé d'une main de fer par Riot. Riot a une fille Shay, la prunelle de ses yeux, mais aussi dotée d'un gros caractère et la princesse des Hero's Pride. C'est l'histoire de Shay que nous allons suivre dans le premier opus de la série. Shay et son tout nouveau magasin d'articles pour bikers, Shay la passionnée au tempérament de feu. Son univers est bousculé par l'arrivée de Rex, transfuge du club des bikers de Californie. Il vient prendre la place de vice-président des Hero's Pride. Grand, sexy et avide de liberté, Rex ne laissera pas Shay indifférente. Mais la loi des Hero's Pride est sans appel, pas de fraternisation entre frères et soeurs... TOME 2 BIKER BELOVED Shane, le frère jumeau de Shay, vit seul avec sa fille Shayna. Comme tous les pères célibataires, il doit mener de front son rôle de papa, son boulot et ses obligations liées au club. Il ne souhaite rien tant que de trouver sa bien aimée, son âme soeur. Anya, la professeure de la danse de Shayna, se débat avec un passé douloureux et une blessure qui l'a empêchée de réaliser son rêve de devenir danseuse étoile. Ces deux êtres, que tout éloigne, seront-ils rapprochés par leur solitude ou grâce à l'intervention d'une petite ballerine.

01/2021

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Littérature française

Déneiger le ciel

Déneiger le ciel. Cette nuit lui paraissait être une porte. S'il la franchissait, il serait libre d'aller et venir n'importe où. Dans le présent, les souvenirs, partout, tant que ses jambes le soutiendraient. A. B. David a soixante ans et vit dans une ferme isolée, sur les hauteurs. Pour la première fois en vingt-six ans, il a décidé de ne pas déneiger la commune. Le soulagement est vite effacé par la culpabilité en ce 23 décembre glacial quand son vieil ami Pierre, inquiet de sentir venir la tempête, l'appelle à l'aide et qu'Antoine, son " fils de rechange ", lui annonce qu'il est en rade à trente kilomètres de là. David n'y tient plus, son tracteur est en panne, il part à pied. Commence alors pour lui une nuit hallucinée. Pour résister au froid qui l'anesthésie et à l'ivresse de la neige omniprésente, il se grise de ses souvenirs, chante et danse. Dans cette veille subconsciente au pays des ombres, là où la frontière entre ciel et terre a disparu, la nature déchaîne les sentiments de David comme les éléments, convoquant les fantômes du passé et les ombres du présent. L'image de sa femme, tuée par un chauffard, celle de sa fille, venue lui annoncer son divorce, Muriel encore, qu'il voudrait savoir aimer, le fantôme de Martine, mystérieuse disparue que charrie la rivière... mènent autour de David un bal étrange. En entraînant une fois de plus son lecteur dans ce décor qu'il décrit si bien, en disant l'errance nocturne d'un homme trouvant son chemin à travers la neige mais en proie à la détresse intérieure, André Bucher explore un univers âpre et poétique qui remet l'homme au cœur de la nature, et laisse la place aux croyances païennes et panthéistes.

01/2007

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Droit

Règlement de sécurité incendie commenté des ERP. Volume 2, Dispositions particulières, 6e édition

Le recueil Règlement de sécurité incendie commenté des ERP présente en trois volumes les exigences applicables aux établissements en construction et les obligations des exploitants des établissements en activité. Le règlement de sécurité incendie des établissements recevant du public, créé par l'arrêté du 25 juin 1980, connaît des évolutions régulières. Ainsi, cette 6e édition intègre deux arrêtés en date du 10 mai 2019, qui traitent de l'emploi possible, sous conditions, de certains fluides frigorigènes inflammables, et qui modifient les articles REF encadrant les refuges de montagne. Par ailleurs, l'instruction technique n° 249 relative aux façades est complétée par une nouvelle version du document relatif aux façades bois et à la propagation du feu par les façades. Ce deuxième volume rassemble les dispositions particulières pour les différents types de bâtiments : structures d'accueil pour personnes âgées et personnes handicapées (type J), salles à usage d'audition, de conférences, de réunions, de spectacles (type L), magasins et centres commerciaux (type M), restaurants et débits de boissons (type N), hôtels et pensions de famille (type 01, salles de danse et de jeux (type P), établissements d'enseignement (type R), bibliothèques, centres de documentation et de consultation d'archives (type S), salles d'expositions (type TI, établissements de soins (type U), établissements de culte (type V), administrations, banques, bureaux (type W), établissements sportifs couverts (type X), musées (type Y). Les articles du règlement sont commentés et illustrés de nombreux schémas.11s sont regroupés dans des fiches et classés par chapitres reprenant la structure générale du règlement. Les maîtres d'ouvrage, les concepteurs et les exploitants trouveront dans ce livre l'ensemble des obligations qui leur incombent et les solutions à mettre en oeuvre. Les professionnels de la prévention et du contrôle s'y référeront pour réaliser leurs vérifications réglementaires.

11/2019

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Histoire ancienne

Alexandre le Grand. Un philosophe en armes

Alexandre est né en 356 av. J.-C., à Pella, en Macédoine. Il est mort, en 323, à Babylone. De son père, Philippe II, le méthodique stratège aux décisions fulgurantes et de sa mère, Olympias, la reine aux serpents inquiétants, qui connaît la fièvre et l'ivresse que procure la pratique de la musique et de la danse dans les rites dionysiaques, Alexandre reçoit une richesse étrange : le sens lumineux de l'action et de la guerre, la volonté de puissance, l'idée de l'infini et de la démesure, la violence et une cruauté raisonnée, la certitude que la force de son Empire est dans son audace et dans sa grandeur d'âme, sa vertu. Alexandre est bien double, Apollon et Dionysos. La nuit, près de lui, son épée et une édition de l'Iliade commentée par Aristote. Pour Plutarque, la véritable force d'Alexandre est la philosophie. Alexandre est, selon Onésicrite, "le philosophe en armes". Par l'union de la philosophie et de l'action – Aristote, son maître, lui a révélé le "discours homérique de la guerre" –, il est le plus grand des capitaines. Tout cela est dans le tableau de Rembrandt, Aristote contemplant un buste d'Homère. Le philosophe a la main droite posée sur la tête du "maître de toute poésie". Sa main gauche caresse, avec une secrète élégance – comme pour faire signe – une chaîne dont l'or a l'éclat du feu et d'où pend un médaillon à l'effigie d'Alexandre le Grand, dans l'ombre, presque invisible. Ce qui est caché est souvent le plus important. C'est ce tableau et son énigme qui nous guideront dans notre essai, qui se fonde sur les sources grecques et latines nouvellement traduites par Anne Sokolowski, agrégée de lettres classiques.

11/2018

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Religion

FREDERIC OZANAM. le bienheureux

La récente béatification du fondateur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, Frédéric Ozanam, est l'occasion de redécouvrir une de ces personnalités d'hier dont le message reste toujours actuel. Né à Milan en 1813, au hasard de l'affectation de son père, médecin au service des armées de Napoléon, Frédéric Ozanam passa son enfance à Lyon puis vint à Paris pour faire ses études. Dès sa prime jeunesse, il fut marqué par la foi intense de ses parents, par la bonté de son père qui soignait gratuitement les indigents, et par la vocation sacerdotale de son frère aîné. Homme de prière, Frédéric eut très tôt l'intuition que la charité pratiquée par des hommes de foi profonde était le vecteur de toute action sociale efficace. Il mit cette idée en oeuvre dès 1833 en lançant avec quelques compagnons les Conférences de charité. Celles-ci devinrent rapidement la Société de Saint-Vincent-de-Paul, dont le développement fut extraordinaire dans toute l'Europe. Car Ozanam avait perçu avec acuité les enjeux fondamentaux de son époque, plongée dans le bouillonnement social de la révolution industrielle naissante : la réconciliation du catholicisme et de la société moderne, la protection des plus faibles face à l'indifférence des riches et à l'activisme des extrémistes. Ce précurseur du catholicisme social et de la démocratie chrétienne fut également un brillant intellectuel. Professeur à la Sorbonne, spécialiste de littérature médiévale italienne et d'histoire du Moyen Age allemand, cet historien à la vaste culture et à l'ambition philosophique élevée fit redécouvrir Dante et les poètes franciscains du XIIIe siècle à ses contemporains. Près de quarante ans après sa mort, survenue en 1853, ce sont les idées de Frédéric Ozanam qui inspirèrent l'encyclique Rerum novarum (1891), lesquelles demeurent aujourd'hui encore un des éléments clés de toute pensée sociale ennemie des extrêmes.

08/1997

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Religion

Il ne s'est jamais rien passé. Le Guru et le disciple

Tout au long de ce magistral livret d'enseignement, H. W. L Poonja, Poonjaji pour ceux qui le rencontrèrent, Papaji pour ses disciples, répond aux questions pointues de David Godman, hagiographe passé maître dans l'art de cerner les différents aspects de la quête du Soi. Ses questions multiples, précises et poussées sont en réalité celles que tout épris de vérité songe ou brûle de poser, avec une soif de comprendre, d'absorber l'indicible, le grand Mystère. " Le Guru est celui qui vous montre que vous êtes la lumière même et que l'obscurité n'a jamais existé. Par sa grâce, il supprime l'idée erronée de l'existence d'un état de non-éveil dont on devrait venir à bout. " H. W. L Poonja. Peu avant sa disparition et pendant plusieurs semaines, Papaji lut ce même livre à ses disciples qu'il rencontrait quotidiennement. Il ne s'est jamais rien passé est un ouvrage qui traduit l'essence de l'enseignement de Papaji et décortique cet amour incompréhensible qu'est la relation entre le Guru et le disciple. A travers une danse ininterrompue de questions et de réponses se reflètent l'éternel questionnement du mental, la profonde insatisfaction du chercheur qui pressent ou a " aperçu " l'essence du Soi, le désir fou d'une Révélation qui mettra fin à la grande illusion du monde. " Dans ce monde de rêve que je me suis moi-même créé à partir de toutes mes croyances et idées, je me suis réincarné. Aujourd'hui, je n'écoute personne ni ne crois à quoi que ce soit de ce que quiconque me raconte [...] Je sais qu'en vérité il ne s'est jamais rien passé. " H. W. L Poonja.

11/2004

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Musique, danse

L'Afrique en musiques. Tome 4, Contexte urbain

Loin d'être un simple voyage de plaisance dans les labyrinthes de la musique africaine, ce livre est une vraie occasion de rencontres. Rencontre avec un continent aux multiples facettes musicales, qui sont autant d'accents d'une forme d'expression culturelle bigarrée. Rencontre avec autant de pavillons hissés au-dessus d'une nappe musicale tramée de toutes formes de bruits : bruits de villages et de villes, bruits de savanes et de forêts, bruits de désert et bruits insulaires, bruits sacrés et profanes, bruits rituels et bruits ludiques, bruits de fontaines et bruits de vents, bruits pour danser et bruits pour réfléchir, bruits de tambours et bruits des battements de mains, rires et pleurs, plaintes et murmures... Bruits qui à travers une cartographie des différences identifie, enfin, l'âme profonde de l'Afrique. Entre ciel et terre. Ainsi, après avoir parcouru la carte musicale africaine, pays par pays, sied-il de constater l'essentiel : toute l'Afrique est musicale ; toute l'Afrique chante. prie et danse ; toute l'Afrique bruit de plaisir. Mais il s'agit d'une Afrique, une et plurielle à la fois, qui ne s'exprime pas forcément à travers une musique homogène. Car l'Afrique est secouée par une hybridation d'éléments musicaux d'origines ethniques différentes, portée par un bicontextualisme lancinant, entre le moderne et la tradition, entre hier et aujourd'hui, entre la ville et le village, entre le contexte local et le contexte mondial. A l'intersection de plusieurs disciplines (histoire, ethnomusicologie, organologie, etc.), ce livre empreint d'une admirable érudition et riche d'illustrations, dit, conte et raconte l'histoire de l'Afrique à travers un passionnant survol de ses multiples expériences nationales et transnationales.

06/2012

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Beaux arts

La Boîte de Pandore. Les métamorphoses d'un symbole mythique

"Pandore est la première femme, le beau mal ; elle ouvre une boîte défendue ; en sortent tous les maux dont héritera l'humanité ; seule demeure l'espérance." D'Hésiode à Paul Klee, soit sur la totalité de l'arche de temps de l'art occidental, le mythe de Pandore accomplit son chemin. C'est ce parcours, avec ses longs silences, ses reprises, ses transformations, que le livre de Dora et Erwin Panofsky retrace. De la Délie de Maurice Scève ("Et de moy seul fatale Pandora") aux dessins et aux peintures du néo-classicisme, de l'inquiétante et très belle Eva Prima Pandora de Jean Cousin à la femme fatale peinte par Dante Gabriel Rossetti, à travers livres d'emblèmes, textes savants, poèmes, compilations et grande peinture, ce sont non seulement les transformations d'un mythe, mais aussi la façon dont les époques qui le reprennent se projettent en lui, qui deviennent explicites. S'il sert bien tout d'abord à coudre très finement ensemble les pièces détachées dont se compose l'histoire de l'art, le fil conducteur des avatars du mythe de la boîte de Pandore, dégagé de l'ensemble du tissage culturel par une érudition à la fois extraordinaire et délicate, et comme tendu invisiblement par une sûreté théorique tout aussi déconcertante, vient ici fonctionner comme une sorte de révélateur. Le long de cette enquête si riche en pièces à conviction, le lecteur se retrouve, pour sa joie la plus grande, dans la posture de celui qui avance au sein d'une fiction : ce qui s'échappe de la boîte de Pandore ouverte par Erwin et Dora Panofsky, c'est la matière fictionnelle même, dans une pureté quasi originelle. Un nouvel essai du grand historien de l'art Erwin Panofsky, qui s'ajoute aux trois succès dans la collection Bibliothèque Hazan : Dürer, Titien et Les primitifs flamands.

01/2014

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Histoire de France

Marie-Antoinette racontée par ceux qui l'ont connue

Cette anthologie rassemble exclusivement des textes écrits par des personnes qui ont connu la plus célèbre des reines de France. Les auteurs en sont, entre autres, sa portraitiste officielle, Elisabeth Vigée Le Brun, le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de Louis XV, le duc de Choiseul, certaines de ses plus proches amies, comme la princesse de Lamballe, sa femme de chambre madame Campan ou la gouvernante des enfants de France, la duchesse de Tourzel. Ces témoins de première main racontent Marie-Antoinette comme personnage privé tout autant que comme personnage public. Ils révèlent son intimité, sa parole, ses goûts, mais aussi la nature de ses rapports avec le roi, ses enfants, et ses passions amicales comme celle qu'elle a eue pour la duchesse de Polignac. On découvre comment elle a réagi aux scandales qui l'ont touchée, en particulier la fameuse affaire du collier. On aimait la qualifier de reine sotte et indigne du prestige Versailles ? On la voit défendre la monarchie avec courage et habilité. C'est aussi l'occasion de découvrir des anecdotes rarement relatées, comme sa toute première danse dans la Galerie des glaces, après son mariage avec Louis XVI, ou encore son opiniâtreté lors des interrogatoires par les révolutionnaires, avant son procès, à la prison du Temple. Et nous la suivons dans son calvaire jusqu'à la guillotine. Voici Marie-Antoinette charmante et irritante, frivole et appliquée, ingénue et déterminée, souvent naïve, parfois calculatrice, toujours attachante. En annexe, et pour la première fois en volume, on trouvera les deux lettres décryptées en 2016 de Marie-Antoinette à Axel de Fersen : " Je vous aime à la folie et (...) jamais, jamais je ne peux être un moment sans vous adorer ".

11/2016

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Vins, alcools, boissons

Le vin et la musique. Accords et désaccords

Bacchus est le dieu de l'ivresse, des plaisirs sensuels, de la fertilité comme de l'inspiration. Son cortège est animé par des satyres et des ménades dont les activités sont associées à la danse, à l'amour et la musique. L'allégorie de la musique est elle aussi fréquemment associée à l'amour, à la sensualité et au vin. Depuis l'Antiquité, cette double inspiration mythique et symbolique est au coeur d'innombrables oeuvres plastiques et visuelles, mais aussi d'objets utilitaires au décor festif, d'oeuvres musicales ou chorégraphiques et d'instruments de musique. A toutes les époques, la fête, le banquet et la taverne ont associé le vin et la musique dans tous les milieux, qu'ils soient princiers, bourgeois ou populaires. Des grands décors de palais à la peinture de cabinet ou à l'imagerie, des ballets de cour à l'opéra, des chansons à boire aux airs à danser, les évocations du vin et de la musique sont omniprésentes sous des formes renouvelées de la Renaissance à la fin du XIXe siècle. A travers une centaine d'objets et d'oeuvres d'art, musicales et littéraires, le présent ouvrage aborde des thématiques tantôt mythiques ou historiques, tantôt profanes, tantôt épicuriennes ou élégiaques, souvent sociales et parfois moralisantes. Les recueils de chansons imprimés, les livrets de ballets et d'opéras, leurs projets de décors et de costumes ainsi que leurs accessoires de scène, les manuscrits musicaux préparés pour la bibliothèque du roi ou recueillis par des amateurs passionnés font écho aux oeuvres visuelles comme aux objets dans toute leur variété et montrent l'expression multiple de cette rencontre entre le vin et la musique dans la civilisation occidentale.

03/2018

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Histoire de France

Joséphine Baker. Du music hall au Panthéon

2 octobre 1925, sur la scène du théâtre des Champs-Elysées, le public, venu en nombre, découvre Joséphine Baker dans La Revue nègre. Elle a 19 ans, c'est un triomphe. Elle danse le charleston, vêtue de sa seule peau brune, portant sa nudité comme une panthère noire sa fourrure. En 1931, elle chante J'ai deux amours. Une star internationale est née. Gérard Bonal, dans une approche personnelle et presque sentimentale, liée à ses souvenirs d'enfance, livre un portrait par touches de la "Vénus noire" . Il nous entraîne sur ses traces, de l'enfance pauvre à Saint-Louis, Missouri, jusqu'à la lutte pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King. On embarque avec elle en 1925 sur le paquebot qui l'emmène vers l'Europe, dans un voyage qu'elle espère sans retour, pour fuir la misère et la ségrégation. On l'escorte dans le Paris nocturne des Années folles, celui des théâtres de music-hall, le Casino de Paris, les Folies Bergère, des night-clubs de Pigalle, au bras de ses amants, Georges Simenon ou Giuseppe Abatino, dit Pepito, son impresario et mentor pendant dix ans. Dès 1941, l'icône des Années folles rejoint les services secrets de la France libre. Militant inlassablement pour la fraternité universelle, elle adoptera après la guerre douze enfants venus du monde entier, sa fameuse "tribu arc-en-ciel" , qu'elle installera dans le château des Milandes, en Dordogne. A sa mort, le 12 avril 1975, une vague d'émotion submerge le pays, des funérailles nationales sont décrétées. Aujourd'hui, la petite danseuse de Saint-Louis qui a conquis Paris en une soirée sera la première femme noire à reposer au Panthéon.

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Critique littéraire

Cahier. Ivry, janvier 1948

C'est en 1945, alors qu'il est encore enfermé à l'hôpital psychiatrique de Rodez, qu'Antonin Artaud commence à écrire chaque jour dans de petits cahiers de brouillon que lui fournit l'administration. Sur ces fragiles supports, il réinvente un nouveau corps d'écriture, entre texte et dessin, entre théâtre vocal et danse rythmée de coups de couteaux qui transpercent la feuille. Artaud lui-même parle de " cahiers de notes littéraires, poétiques, psychologiques, physiologiques, magiques, magiques surtout ". Magiques en effet ; l'écriture sous ses doigts est vivante, les pages bougent, les dessins sortent de la feuille : pratique conjuratoire, exorcisme. Souvent il écrit dans plusieurs cahiers à la fois, au hasard des pages ouvertes, déployant ainsi les scènes plurielles et éclatées que cherchaient à penser dans les années trente ses théories théâtrales. Jour après jour et jusqu'à sa mort, le 4 mars 1948, il poursuivra ainsi inlassablement la même pratique effrénée d'écriture infinie où il remet en scène, dans un espace qu'il nomme " sempiternel ", son dernier Théâtre de la Cruauté. 406 de ses petits cahiers - la quasi intégralité - sont aujourd'hui conservés à la Bibliothèque nationale de France. Certains contiennent les esquisses des derniers grands textes : Suppôts et Suppliciations. Pour en finir avec le jugement de dieu, Van Gogh le suicidé de la société. Tous sont emplis de fragments de poèmes et de dessins au crayon ou à l'encre. Une bonne partie d'entre eux sont encore inédits. C'est le cas du cahier publié ici en fac-similé, l'un des derniers, datant de janvier 1948. D'une page à l'autre, dans l'entrelacs des textes et des dessins, on y voit se déployer la " machine de souffle ", comme disait Artaud, où s'opère " la matérialisation corporelle et réelle d'un être intégral de poésie ".

11/2006

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Gestion

Communiquer et coopérer avec les Scandinaves. Danois, Islandais, Norvegiens, Suédois

Qui n'a pas dans son appartement un meuble ou un ustensile de cuisine acheté dans une enseigne suédoise ? Dans les années 70 et 80, qui ne rêvait pas d'acheter une voiture suédoise car elle était la garantie de la qualité et de la durée ? Enfin, qui n'a jamais dansé sur une chanson d'ABBA, que ce soit lors d'un mariage, d'un anniversaire ou d'une fête entre amis ? Ces quelques exemples ne constituaient que le début d'un " soft power ", désormais bien plus installé. La culture scandinave fait aujourd'hui partie intégrante de notre environnement : les romans noirs scandinaves, les séries policières scandinaves, les séries sur les Vikings, la consommation version lagöm, le slow-food, le bonheur version hygge, le respect de l'environnement, l'énergie verte, les innovations technologiques qui nous connectent à chaque instant... Que d'inspirations venues du Nord ! Mais qui sont ces peuples du Nord, ces Scandinaves qui influencent tant notre quotidien ? Danois, Islandais, Norvégiens et Suédois, s'ils partagent un certain nombre de valeurs communes comme la proximité de la nature, présentent également des spécificités culturelles qu'il faut absolument connaître dès lors qu'on est amené à travailler avec des Scandinaves. Comme tous les ouvrages de cette collection, ce livre est parsemé de témoignages et de retours d'expérience de professionnels travaillant en milieu interculturel avec la Scandinavie, montrant à quel point il est important, pour bien travailler avec les Scandinaves, de les connaître et de les comprendre. A ceux qui s'attendent à trouver la Finlande, souvent assimilée à la Scandinavie mais qui n'en est pas partie intégrante, nous donnons rendez-vous dans un ouvrage à venir : La Finlande et les pays baltes.

10/2018

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Religion

LA RELIGION DES PAUVRES. Les sources du christianisme moderne, XVIème-XIXème siècles

Comment s'est constitué le catholicisme moderne ? En étudiant les missions qui ont parcouru les campagnes européennes du XVe au XIXe siècle, Louis Châtellier apporte des éléments de réponse à cette question. Après avoir analysé le phénomène missionnaire qui devait diffuser les principes du Concile de Trente, et souligné son amplitude en Europe, principalement aux XVIIe et XVIIIe siècles, il montre comment les récits des jésuites et autres Bons Pères révèlent des croyances, des comportements, des traditions de piété et de vieilles hantises qui forment une première approche d'une ethnologie religieuse européenne. Si les missionnaires prirent en compte ce qu'ils observaient sur place pour adapter leur enseignement aux besoins spirituels et à la sensibilité religieuse des populations, celles-ci, de leur côté, ne restèrent pas passives. Elles infléchirent la religion non seulement en ce qui concerne les dévotions, les rapports entre l'homme et Dieu (sacrements) mais aussi parfois dans son contenu théologique (notion de Dieu, problème du salut). Ainsi s'est constituée "la religion des pauvres" dont est issue, en grande partie, le catholicisme contemporain. L'auteur a eu accès à des sources de première main en Allemagne, en Espagne, en Italie, en France, en Irlande et même en Pologne. Il a pu ainsi suivre sur une vaste échelle comment le message de la Contre-Réforme avait affronté les traditions médiévales persistantes, rencontré le Mal omni-présent (sorcellerie, danse, carnaval) et avait dû composer avec les religions populaires. On observera avec intérêt que l'Eglise rencontre le même problème aujourd'hui avec le Tiers-Monde, où se situe désormais la majorité du peuple catholique. C'est dire tout l'intérêt de cette riche étude, passionnante contribution à l'histoire culturelle de l'Europe moderne.

03/1993

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Philosophie

Propos sur la nature

" Le thème de la nature est la toile de fond de toutes mes pensées. Autant que je pouvais deviner la situation de ceux qui pensent subjectivement, je les voyais enfermés dans des rêves et séparés du monde et développant une existence sans fenêtres, à peu près comme les monades de Leibniz, existence où il y avait pourtant une sorte de monde au-dehors. Et je ne crois pas avoir jamais fait autre chose, quand je décrivais, que nettoyer ce monde de toute la buée humaine, et le voir comme il serait sans nous. Ce qui me semblait digne de remarque, en ces pensées sur le monde, c'est qu'elles n'effaçaient nullement la beauté du monde. Bien au contraire, me semblait-il. L'homme recherche la nature nue ; il s'appuie sur l'océan ou sur le glacier, assuré alors, par l'imminence même du danger, qu'il n'est plus question de bonne ou mauvaise chance, et que la chose suivra seulement son poids et sa pente, sans aucun égard à l'homme. Ces solitudes sont belles, et elles prouvent que Dieu n'est pas par là. On sait que le sauvage sur la terre ferme craint à chaque pas d'offenser le génie de l'arbre ou le génie des pierres. Une telle vie peut sentir pourtant la beauté de l'heure ; car l'homme s'accorde aux saisons, et danse au soleil comme le moucheron. Mais une telle vie ne peut pas penser la beauté du monde ; car la pensée n'y a jamais ce mouvement libre par lequel elle respire. La crainte d'offenser quelqu'un est une pensée qui gâte la plus belle aurore. "

09/2003

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Sociologie

Le sociographe Hors-série N° 13 : Fernand Deligny, lignes et ricochets

Variée, étrange, protéiforme, obsédante, l'oeuvre de Deligny est un travail, le travail d'une vie. Œuvre écrite tout d'abord, tant Deligny a écrit pendant près de soixante ans, des textes de tous registres : contes, romans, nouvelles, pièces de théâtre, scénarios, articles, essais ou autobiographie. Œuvre visuelle ensuite, parce que le cinéma l'accompagne dans chacune de ses tentatives, et sa réflexion sur l'image s'étoffe au fil des ans. Ouvre graphique ensuite, articulée autour de pratiques qui visent à faire trace, du dessin au tracé des cartes, jusqu'au travail sur les objets dans le quotidien du réseau des Cévennes. Parler d'oeuvre lorsque l'on parle du travail de Deligny, c'est aussi faire signe vers l'oeuvre d'art. La tentative en partage la matérialité, la valeur esthétique et parfois conceptuelle sans jamais s'y résumer. En combinant les outils : la photo, le dessin, le film, la calligraphie, la danse des mots, la musique, la rythmique des phrases et des idées, elle possède à la fois les vertus d'une oeuvre éphémère et d'une oeuvre durable. Elle s'entend autant qu'elle se voit, qu'elle se sent, et possède sa part d'ombre et de mystère, ses évidences et ses incohérences, ses logiques et ses intuitions. Pour Deligny, la tentative est oeuvre d'art, tout autant qu'elle est un "fait politique", et c'est à cette jonction que peut se voir la manière dont son travail est intrinsèquement lié à sa pratique avec les enfants en marge, de l'asile d'Armentières aux collines des Cévennes. Comme cette pratique, cette oeuvre déborde, elle sort du cadre, s'affranchit des limites institutionnelles. Elle se pense au-dehors en même temps qu'elle pointe férocement les limites du dedans de l'institution : clôture idéologique ou enfermement des pratiques.

01/2021

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Esotérisme

Humains en chemin. Un parcours vers la Lumière

"Chacun de nous a sa personnalité, son environnement et son vécu qui lui sont propres. Parmi toutes ces différences, un élément pourtant nous réunis tous : notre âme. Cette même âme venue expérimenter de manière individuelle la matière, l'espace et le temps que régit notre réalité. Que vous soyez dans un début d'ouverture de conscience, que vous ayez déjà expérimenté avec le monde spirituel, que vous soyez fermé aujourd'hui à tout ceci mais en sentant un appel de l'intérieur, la motivation qui vous habite est similaire : la reconnection avec vous-même. Ce livre est une invitation à la joie, à la liberté dans une authenticité et une simplicité les plus totales. Faire le choix de l'union dans le sacré plutôt qu'à travers nos croyances et nos conditionnements. Par cet ouvrage, je m'adresse à l'être humain que vous êtes, en quête de réponse, de compréhension, tout comme moi. Je ne détiens pas la réponse, je suis passée de la nuit au jour en suivant cette Lumière, cette dernière m'a sauvé la vie et depuis on ne se quitte plus. Nous sommes tous capables de percevoir ce monde invisible étant donné que nous sommes un "esprit", une âme dans un corps physique. Vous y trouverez mes expériences avec le monde spirituel et toute la conscience qui en découle. Nul besoin de croire, ni d'avoir des connaissances spirituelles ou religieuses. C'est une invitation à accueillir les compromis, les challenges que nous offre cette expérience terrestre, afin de voir la beauté cachée qui s'y trouve. Laisser la Vie nous traverser dans une danse sans fin pour permettre à cet humain en chemin la plus belle façon de créer son bonheur."

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Romans historiques

Suzanne Valadon Tome 1 : Les escaliers de Montmartre

Cette gamine qui dessine sur le trottoir du boulevard Rochechouart, personne n'y prête attention. Personne, si ce n'est un artiste déjà célèbre : Puvis de Chavannes ; il a deviné en elle des dons évidents. Il ne l'oubliera pas : il en fera son modèle, et sa maîtresse. Dans ces années-là - les années 1880 -, entre le Moulin de la Galette, Blanche et Pigalle, sur le flanc de cette butte Montmartre encore champêtre, vit tout ce que la peinture française compte de vrais peintres : les impressionnistes et, parmi les plus grands, Renoir, Toulouse-Lautrec, Degas. Des uns et des autres, Maria (elle n'a pas encore choisi Suzanne pour prénom), qui grandit en beauté et en hardiesse, est tour à tour le modèle et l'amante. Elle est de toutes les fêtes, de toutes les folies ; elle se brûle à toutes les passions. Elle danse, elle chante, elle boit au Lapin agile, au Chat noir, au Moulin-Rouge. D'un jeune Catalan de passage, Miguel Utrillo, elle a un fils : ce sera Maurice Utrillo. Quand elle s'assagit, ce n'est pas pour longtemps : elle est faite pour flamber. Cependant, elle ne cesse de dessiner, magnifiquement puis, poussée par ses maîtres, découvre la peinture. A la fin du siècle - elle a trente-cinq ans - , elle est devenue Suzanne Valadon. Autour de cette jeune femme qui n'avait peur de rien, c'est toute une époque, toute une société - et la plus libre qui fût alors -, que Michel Peyramaure fait revivre. Ce temps légendaire de la Butte, celui des " peintres du bonheur ", quand le génie courait les rues, le roman de Suzanne Valadon l'illustre merveilleusement. Mais ce n'est pas fini : avec le siècle nouveau, Modigliani, Picasso et les autres conquièrent Montmartre. Et Utrillo a commencé à peindre. Et Suzanne Valadon s'impose. A suivre...

04/1998

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Littérature française (poches)

Oeuvres. Tome 2

Alors que l'oeuvre proprement poétique s'était refermée en 1926 avec les "Fragments du Narcisse" laissés inachevés, le deuxième tome de cette édition atteste un certain retour du vers dans des oeuvres destinées à la scène : après le livret d'Amphion en 1931, Valéry écrit celui de Sémiramis en 1934. Mais cette époque, surtout, demeure celle des commandes : de plus en plus sollicité, Valéry en effet multiplie conférences et discours officiels — à l'occasion, par exemple, du centenaire de la mort de Goethe en 1932 — qui le conduisent à se peindre avec humour comme le "Bossuet de la IIIe République". Ces différents textes continuent d'être rassemblés dans les volumes de Variété, et sa figure de représentant éminent de la culture française, dans son pays comme à l'étranger, s'en trouve confortée. Cette figure tient aussi à la réflexion novatrice qu'il poursuit sur la littérature, et le terme de poétique qu'il choisit pour la chaire du Collège de France qu'il occupe à partir de 1937 s'imposera. Il eût été aussi reconnu comme poète en prose s'il était parvenu à donner aux pièces d'Alphabet la forme définitive qu'il eût souhaitée ; mais il laisse le recueil inachevé, et c'est une oeuvre posthume qu'on lira dans ce volume. Ces poèmes, eux aussi, étaient une commande et, à cet égard, Degas Danse Dessin, où se découvre largement un portrait du peintre que Valéry a bien connu, fait figure d'exception. C'est un livre très personnel et, tandis que Valéry avait jusqu'ici toujours enfoui l'intime au plus profond, on le voit maintenant se livrer davantage : par exemple, en 1932, le dialogue de L'Idée fixe marque assurément un tournant, qui est aussi celui d'une écriture plus spontanée.

04/2016

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Sciences historiques

Femmes d'exception, femmes d'influence. Une histoire des courtisanes au XIXe siècle

Puissante figure de l'imaginaire, la courtisane est une actrice essentielle de l'histoire du XIXe siècle. Le Paris de cette époque, en pleine croissance, offre un cadre idéal à ces femmes, dont la journée s'organise autour des cafés, restaurants, bals, casinos, courses hippiques, promenades au Bois et, à la belle saison, des escapades en Normandie ou sur la Côte d'Azur. Financées par des clients richissimes issus de la noblesse, de la haute bourgeoisie, des milieux d'affaires et de la presse. elles parviennent à amasser des fortunes considérables et vivent avec une liberté et une indépendance exceptionnelles dans un XIXe siècle qui cantonne encore 1a plupart des femmes à la maternité, à des tâches domestiques ou à des positions subalternes. Comment ces prostituées "insoumises", grisettes, lorettes ou filles passées par des maisons closes sont-elles devenues des courtisanes millionnaires, des femmes d'influence et de pouvoir qui ont dominé leur époque ? Issues le plus souvent de milieux pauvres ou travaillant dans le monde artistique du théâtre, de la danse ou du café-concert, comment ont-elles opéré leur métamorphose pour devenir des icônes de leur génération, des femmes qui envahissent la presse et les images de leur temps ? Intelligentes et audacieuses, libres dans leur art de vivre, leur manière de s'habiller ou de se maquiller mais aussi de voyager de par le monde ou de tenir salon à leur guise, elles apparaissent comme des pionnières en matière d'émancipation et de droits de la femme. A travers le parcours des plus célèbres horizontales du XIXe siècle, Catherine Authier nous ouvre les portes de ce monde mystérieux dans un ouvrage abondamment illustré et fourmillant d'anecdotes. Elle fait revivre avec bonheur ce mythe qui continue encore à fasciner notre société moderne.

10/2015

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Philosophie

Qu'est-ce que la fête ?

Qu'est-ce qu'une fête ? Quel en est le sens ou la signification ? Dans l'existence en régime de quotidienneté, soucieuse des travaux quotidiens, sereine, prise dans un système d'interdits, toute de précaution où la maxime . il ne faut pas mettre en mouvement ce qui est en repos maintient l'ordre du monde, s'oppose l'effervescence de la fête. Celle-ci, si l'on considère des éléments extérieurs, présente des caractéristiques identiques à n'importe quel degré de culture. Elle suppose un grand concours de peuple agité et bruyant. Ces rassemblements massifs impliquent éminemment la naissance et la contagion d'une exaltation qui se dépense en cris et en gestes désordonnés, qui incite à s'adonner sans contrôle aux impulsions les plus irréfléchies. Même aujourd'hui, où cependant les fêtes appauvries ressortent si peu sur le fond de grisaille qui constitue la monotonie de la vie ordinaire et y apparaissent dispersées, émiettées, presque englouties, on distingue encore en elles quelques vestiges du déchaînement collectif qui caractérise des anciennes frairies. En effet, les déguisements et les audaces permises au carnaval, les libations et les bals du 14 Juillet, attestent de la même nécessité et la continuent. Il n'y a pas de fête, même terne par définition, qui ne comporte au moins un commencement d'excès et de bombance : il n'est qu'à évoquer les repas d'enterrement à la campagne. De jadis ou d'aujourd'hui, la fête se laisse définir toujours par la danse, le chant, l'ingestion de nourritures copieuses, de beuveries. Il faut s'en donner tout son soûl, jusqu'à s'épuiser, jusqu'à se rendre malade. C'est l'essence même de la fête.

10/2019

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Théâtre

Paris capitale mondiale du théâtre. Le Théâtre des Nations

Au début des années cinquante, les déchirures provoquées par la Seconde Guerre mondiale étaient encore mal cicatrisées. Il y avait peu de tournées internationales, on ignorait généralement en France ce qui se passait au-delà des frontières dans le théâtre et dans les arts. S'inspirant de la Société universelle du théâtre fondée par Firmin Gémier à la fin des années vingt pour réconcilier les peuples par leur culture, A. M. Julien et Claude Planson décidèrent de rassembler des artistes de tous les pays, de révéler les expériences dramatiques, lyriques et chorégraphiques les plus neuves, ainsi que les cultures, les traditions du monde entier. Un dotant Paris d'un Festival international, ils voulurent lui donner un rayonnement sans précédent. Le Festival international d'art dramatique de la Ville de Paris qui devint le célèbre Théâtre des Nations fit venir à Paris tous les théâtres du monde, de 1954 à 1965. Des artistes d'Europe de l'Est franchirent le rideau de fer. Brecht pulvérisa la convention théâtrale et Béjart révolutionna la danse académique. Brook décapa Shakespeare. L'Amérique diffusa ses avant-gardes des années soixante. L'opéra de Pékin déploya sa magie. Dans l'alambic du Théâtre des Nations bouillonnèrent les prémisses de Mai 68. Une expérience fondamentale aujourd'hui oubliée. Elle avait pourtant valu à Paris le titre de « capitale mondiale du théâtre ». En 1963, apparut en province un jeune théâtre plus radical, dans le cadre d'un Festival initié par Jack Lang. Nancy disputa alors à Paris son titre de capitale du théâtre. Cet ouvrage abondamment illustré retrace une entreprise qui allait réveiller la créativité endormie. Il dévoile un pan occulté de l'histoire du théâtre à travers des spectacles-chocs, des révélations et des subversions qui servirent de catalyseur au renouvellement des arts de la scène au cours des décennies suivantes.

05/2009