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Princesse Maïma

Extraits

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Histoire de France

Marie-Antoinette

Que l'on s'attache à la jeune, fraîche et frivole archiduchesse d'Autriche donnée pour épouse au futur Louis XVI, à la reine insouciante et inconséquente ou à la victime d'un procès inique, Marie-Antoinette suscite l'attendrissement. C'est pourquoi beaucoup des travaux qui lui ont été consacrés sont fortement empreints d'émotion. On ne saurait certes passer sous silence la fête perpétuelle que fut sa vie de reine, ni la tragédie que fut la fin de son existence, mais on ne doit pas pour autant négliger le poids spécifiquement historique de ses faits et gestes. L'échec de son mariage a-t-il eu un rôle aussi anodin qu'on a bien voulu le dire dans le comportement politique d'un roi peu sûr de lui ? Les folles amitiés (masculines et féminines) entretenues par la reine n'ont-elles pas isolé la cour de l'opinion éclairée et du peuple ? L'affaire du collier ne fut-elle qu'une vulgaire histoire d'escroquerie sans conséquences ou a-t-elle choqué au point de discréditer davantage une monarchie déjà confrontée à de difficiles problèmes ? Les pamphlets orduriers et calomnieux écrits sur Marie-Antoinette n'ont-ils pas puissamment fortifié un dégoût de plus en plus prononcé pour le régime et monté les esprits contre lui ? Enfin, la docilité de cette princesse aux volontés de sa famille viennoise et son défaut d'intelligence politique n'ont-ils pas contribué à perdre le trône dans l'opinion ? Il était nécessaire qu'on entreprit sur la dernière reine de France une biographie renseignée aux meilleures sources, ne négligeant ni la femme, à la fois séduisante et inquiétante, ni la reine dépourvue d'expérience qui, par la force des choses, se vit poussée à se mêler directement des affaires de l'Etat et multiplia les erreurs.

11/1996

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BD tout public

Les Fleury-Nadal Tome 3 : Benjamin. Tome 2

Benjamin, le Caire, 1834. Jeune polytechnicien fasciné par les aventures égyptiennes de son oncle Eugène, Benjamin Fleury fait partie des nombreux ingénieurs français enrôlés par Méhémet-Ali pour moderniser son pays. Alors qu'il participe à la construction du barrage d'Al-Qanater, il retrouve une jeune femme qu'il a naguère connue dans ses rêves et sous les traits d'une princesse de l'Ancien Empire ! La belle se nomme Aurore et se passionne pour l'Antiquité, qu'elle fait revivre à travers de singuliers récits. Récits de fiction que vient brusquement percuter le réel : un jour, en effet, un archéologue lui parle d'un pharaon inconnu dont l'histoire recouperait étrangement celle qu'elle est en train d'écrire. Sa nécropole se trouve à Wadi-Souf, mais le savant a dû en abandonner les fouilles à cause de l'insécurité qui règne dans la région. A l'insu de tous et au mépris du danger, Aurore quitte aussitôt Le Caire à destination du site mystérieux. Benjamin, que la jeune romancière intrigue autant qu'elle l'attire, rassemble quelques hommes et se lance peur après sur ses traces. Lorsqu'il relit le Décalogue à l'envers, le lecteur s'aperçoit que tous les personnages appartiennent à une même famille : celle des Fleury-Nadal. La série éponyme, constituée de récits autonomes traités en un ou deux albums maximum, nous conte donc quelques aventures marquantes dans l'existence de ces personnages. Dans Benjamin, dessiné par Daniel Hulet, on découvre ce qui conduit le fils de Ninon en Egypte et ce qui l'amène à y faire souche, mystère à peine évoqué à la fin des Conjurés. Chaque album est scénarisé par Frank Giroud, mais la mise en images revient tantôt au dessinateur qui a crée le personnage, tantôt à un " invité " de marque.

02/2009

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Histoire de France

Mon journal. Tome XI, 26 septembre 1877 - 22 juin 1878

C'est bien ennuyeux que le petit prince soit si pauvre. Je puis compter sur 40 000 francs de rente tout de suite et lui 25 000, vous voyez que c'est maigre. Etre princesse de Bourbon me plairait assez, mais l'argent, la Fayet dit qu'il a 40 000 francs avec cela ce serait mieux et sa coquine de mère lui donnerait bien quelque chose en plus, et après sa mort on dit qu'il aura 200 000 francs de rente. Et puis on irait en Italie et on demanderait à cette infâme Marguerite et à cet excellent Humbert de donner suite au projet émis quelque temps avant la mort de Victor-Emmanuel de rendre une partie de leurs biens aux Bourbons de Naples. Le petit a trente-deux ans, une mâchoire qui paraît disloquée et des moustaches qui semblent balayer on ne sait quoi. Mais cela peu importe. Ecoutez, ce qu'il y a de plus horrible au monde c'est le mariage sans amour... Ce doit être épouvantable... dégradant, affreux. Pourtant si on l'accompagnait de 2 000 ou 300 000 francs de rente je m'y ferais parce qu'alors il y aurait le luxe qui... éloigne toujours un peu et toutes sortes de consolations mondaines. Quant à avoir un amant, il ne faut pas y songer avec un caractère comme le mien. Je serais si humiliée, si tourmentée, je souffrirais tant. La première moi ne dirait peut-être rien, mais la seconde, celle qui se souvient d'Epictète et qui ne ressent rien pour elle mais a mis tout son bonheur dans la première serait honteuse de faire mal. Et puis, je détesterais au lieu de l'aimer l'homme qui consentirait comme cela à manger dans la même assiette avec un autre.

01/2003

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Littérature étrangère

Rose (L'aubépine)

" Elle sent l'aneth, la citronnelle, la lavande et la menthe, auxquels s'ajoutent la poussière et des odeurs moins plaisantes, et elle reconnaît l'odeur de son enfance : les ajoncs mêlés d'herbes aromatiques qui jonchaient le sol du grand hall, où elle était souvent restée à jouer sous les tables à tréteaux pendant que les adultes mangeaient. Qu'elle entend à présent au-dessus d'elle, riant à gorge déployée. Elle ouvre les yeux et voit le singe debout sur sa poitrine, entre ses seins, il lui fait une grimace de sous la couronne miniature retenue sous le menton par un lien. Il pince un mamelon rose avec ses doigts minces et osseux, le soulève et le secoue comme une cloche, tandis que ses lèvres s'écartent en une grimace sardonique, et elle en ressent les ondes jusqu'au plus profond de son ventre, où réside une douleur sourde et lancinante. Sa mère et son père et tous leurs amis et leurs chevaliers et les domestiques du château sont rassemblés autour d'elle, ils dominent le spectacle, le plaisir se lit sur leurs visages graisseux, ils s'esclaffent et rient et se tapent les cuisses. " Sur le thème éternel de la princesse endormie, la Belle au Bois dormant, Robert Coover brode de subtiles variations langagières, selon un principe qui présidait déjà à l'élaboration de La Bonne et son maître (1984) : tout manquement au rituel (ou à la rhapsodie) appelle une punition répétée, le désir est un champ d'aubépines, les caresses de l'élue impliquent toiles d'araignée et ossements cliquetants - et le rêve, peuplé de singes, de sorcières et de pères incestueux, est peut-être un viol.

05/1998

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Romans historiques

Le Taj Mahal au clair de lune

Agra, 1633. Depuis son balcon du Fort rouge, l'empereur Shah Jahan contemple le chantier au-delà de la Jamuna. Les premiers murs s'élèvent peu à peu, bientôt recouverts de frises de marbre blanc incrusté de pierres fines. Ouvriers, artisans, sculpteurs venus des quatre coins du pays et même de l'étranger, ils sont des milliers à travailler dans le bruit et la poussière. De cette incessante activité doit naître le Taj Mahal, fabuleux tombeau que Shah Jahan destine à la dépouille de son épouse. Mais le jour où le dôme immaculé scintillera au clair de lune n'est pas encore arrivé. Car si l'amour de l'art anime les uns, le mécontentement gagne les autres. Dans les campagnes, la pauvreté règne et le bruit court que toute la fortune de l'empire sera bientôt engloutie par le mausolée. Il n'en faut pas plus au bandit Amritlal pour gagner à sa cause de nombreux paysans affamés. Avec eux, il prépare un coup d'éclat qui les rendra tous riches. C'est une jeune princesse rajpoute, Sanjana, qui s'efforcera de déjouer les plans du brigand. Aidée par Fleur de lune, sa fille adoptive sourde et muette, et par une ribambelle d'enfants facétieux mais rusés, elle tentera aussi de retrouver la trace de son mari Austin de Bordeaux, dont le rôle primordial dans la construction du tombeau semble désormais oublié... Aventures, voyages, intrigues galantes et politiques se mêlent ici pour composer une vaste fresque de l'Inde à l'époque de la dynastie des Moghols, une civilisation raffinée et complexe dont le joyau demeure aujourd'hui le symbole du pays: le Taj Mahal, véritable chant d'amour taillé dans le marbre.

05/2006

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Critique littéraire

Madame de Krudener 1764-1824. Romantisme et Sainte-Alliance

Héritière du siècle des " lumières ", et surtout de Jean-Jacques Rousseau, Julie de Vietinghoff, baronne de Krüdener, aborda le seuil du XIXe siècle avec une sensibilité toute romantique. Sa passion des lettres et son amour pour la France l'incitèrent à écrire en notre langue des " Pensées et Maximes " (1802) et un roman, " Valérie " (1803), qui se situe entre " René " et " Corinne ". Elle fut l'amie de Bernardin de Saint-Pierre, Mme de Staël, Chateaubriand, Benjamin Constant et Ducis. Outre Rhin, elle rencontra Jean-Paul Richter, Achim von Arnim, Schenkendorf et Zacharias Werner. Le contact avec les Frères moraves et le spectacle de la boucherie d'Eylau firent d'elle une militante du " Réveil " religieux dès 1807. Elle eut alors une influence spirituelle sur la reine de Prusse, la reine Hortense, la princesse Stéphanie et l'impératrice de Russie. Au moment des Cent-Jours, elle demanda au tsar Alexandre, son souverain, d'assumer le rôle d'" Elu de Dieu " et, comme tel, de prendre la direction d'une nouvelle Eglise chrétienne régénérée et lavée des atrocités de la Révolution et de l'Empire. Elle le convainquit de la nécessité d'appliquer les préceptes chrétiens à la politique, et l'incita à former une " Sainte-Alliance ", qu'elle baptisa elle-même de ce nom (1815). La partie industrielle de la Suisse était alors victime des méfaits du blocus continental. Mme de Krüdener s'y rendit pour soulager la misère de tant d'affamés. Cette pieuse mission fut dénoncée par Metternich comme dangereuse, et Julie de Krüdener fut reconduite de police en police jusqu'en Russie. Lors du soulèvement de la Grèce, elle prêcha à Saint-Pétersbourg la croisade contre les Turcs, mais le tsar s'opposa à ses vues et l'exila. Elle alla mourir en Crimée dans une petite colonie chrétienne qui venait d'y être fondée.

09/2005

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Histoire de France

Yvonne et Charles

"Ma petite femme chérie", c'est ainsi qu'il l'appelle. Et elle l'appelle Charles. A voir Yvonne de Gaulle, figée dans l'image de "la discrète", Charles de Gaulle, dans son rôle de "monument à l'égal de Napoléon", on oublie que, derrière la légende, ils sont un homme et une femme, indissolublement liés. Entre bonheurs et douleurs — la mort de leur fille Anne — les séparations, les victoires, les instants cachés... On connaît les étapes de leur odyssée : la France libre, Londres, l'Algérie, l'Elysée, Colombey. Ce qu'on sait moins c'est que Charles est l'homme des départs. Yvonne est une Princesse de Clèves du XXe siècle, gel à l'extérieur, feu à l'intérieur. Soutien indéfectible contre vents et vagues d'attentats, jusqu'à ce que Charles, le -rebelle, révéré de Paris à Washington, Londres et Pékin, refuse en 1968 d'endosser le rôle de président en désamour pour "tout plaquer". Quand il quitte la scène définitivement, leur histoire personnelle, si méconnue, l'histoire de tous les jours, habitée jusqu'à la fin par l'amour, rejoint la grande histoire. Et voguent les rumeurs : "Marianne fut-elle vraiment l'unique passion du Général ? " Yvonne n'a jamais levé le voile sur le mystère qui les entoure. Et la question qu'on se pose aujourd'hui est toujours neuve. Qui sont vraiment Charles et Yvonne de Gaulle ? Un visionnaire, un artiste, un mythe ? Une héroïne venue des tragédies classiques, une amoureuse consumée par un feu ardent ? A explorer leur destin où se mêlent l'amour, la solitude, la trahison, la douleur et l'humour, et les témoignages inédits des proches et des derniers Compagnons de la Libération, c'est un fragment de notre rapport au monde, une part de notre culture que livre ici Jocelyne Sauvard. Un travail unique de recherche, mené avec tendresse et liberté.

10/2018

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Littérature érotique et sentim

Jusqu'à ce que le divorce nous sépare

Je m'appelle Julia, j'ai 38 ans, un mari, deux adorables enfants, un appart sur plan et même un monospace mais, à ce stade de ma vie de couple, j'ai plus de chances de finir pendue à la rambarde de l'escalier avec un tuyau de douche que de devenir un jour quadra. Pourtant, le mariage, c'était le rêve de ma vie ! Je me revois, petite fille, découpant les modèles de robes façon meringue dans des catalogues pour les coller dans mon journal intime à côté de la liste des prénoms de mes futurs enfants. Innocente, insouciante, je rêvais secrètement du jour où, après avoir glissé une superbe bagouse dans un écrin de velours rouge, mon mec se roulerait par terre en costard dans un resto ultra-chicos pour que j'accepte de l'épouser... Mais ça ne s'est pas exactement passé comme ça. Ma vie s'est transformée en pauvre remake de Cendrillon version moderne et, par un beau matin d'été, j'ai pété les plombs et j'ai claqué la porte de mon château de princesse. Me voilà donc au seuil du premier jour du reste de ma vie, avec une smala à temps quasiment plein sur les bras, un job qui paie les factures et mes premiers cheveux blancs. A moi le retour aux sources dans une maison meublée sur le Bon Coin, à moi la liberté, mais aussi les galères de maman solo, les sites de rencontres, les vacances pas chères, le quotidien en mode foldingue et les love-story foireuses. Autant vous dire que ma nouvelle vie version 2.0 n'est pas de tout repos mais... elle vaut le détour !

04/2019

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Littérature française

Contes et nouveau recueil de conte de fées. 2 volumes

Les contes des années 1730-40 relèvent d'une esthétique rococo en plein essor à la même époque. L'ouvrage a l'avantage de réunir un ensemble de contes majeurs de cette période et de cette esthétique : Moncrif, Pajon, Saint-Hyacinthe. Il regroupe un ensemble de titres parus entre 1715 pour le plus ancien (Moncrif, Histoire de Zéloïde et Amanzarifdine) et 1747 pour le plus récent (Pajon, Histoire du Roi splendide et de la Princesse Hétéroclite), avec une majorité de textes composés dans une décennie allant des années 1735 à 1745 : celles qui couvrent précisément ce que les historiens de l'art appellent " la génération 1700 ", qui arrive à maturité dans ces années. On y rencontre tous les traits caractéristiques d'un rococo littéraire : le goût pour l'ornement, les " glaces " et les stucs, l'art des jardins, avec parfois, fait rare dans les contes, de longues ekphrasis, mais aussi la surenchère de fictionnalité, le second degré, une " métaphysique du coeur ", l'estompage des contours génériques, l'entremêlement des formes, vers et prose, lettres insérées, roman, théâtre et conte, etc. Chaque conte et conteur infléchit bien entendu plutôt tel ou tel trait : Moncrif réinvente la veine orientale (Les Ames rivales, Histoire des trois fils d'Hali Bassa), tandis qu'un texte inconnu, Funestine de Beauchamps, combine raffinements décoratifs, subtilités du sentiment amoureux et parodie, voire mise à mort, de la féerie. Enfin, sont donnés à lire, réédités pour la première fois depuis le XVIIIe siècle, quelques raretés, énigmatiques comme le Nouveau recueil de contes de fées, anonyme, qui est un exemple particulièrement intéressant de réécriture ; le seul conte du célèbre peintre rococo Charles-Antoine Coypel, Aglaé ou Nabotine ; enfin, le conte-roman souvent cité et étudié comme le premier exemple d'un despote éclairé, mais jamais réédité, Le Prince Titi de Thémiseul de Saint-Hyacinthe.

11/2018

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Romans historiques

Animarex

"Un roman historique, quel enfer. Quelle idée à la con. Tout a été dit sur Quatorze." Eh bien non : en cette année de tricentenaire, qui sera marquée par de nombreuses célébrations, Jean-François Kervéan, à sa manière iconoclaste et insolente, réinvente la jeunesse du roi en explorant la passion amoureuse qu'il vécut, à vingt ans, avec Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin et soeur d'Olympe, sa favorite officielle. Pour Marie et pour la seule fois de son long règne, Louis voulut abdiquer. C'est aussi à cause d'elle qu'il plongea dans l'unique dépression de sa vie. Et par amour pour elle qu'il lança avec la munificence que l'on sait les grands travaux qui firent de son siècle le Grand Siècle et de son règne, en même temps que la naissance de "l'esprit français", le symbole suprême de la monarchie à la française. Raconter un amour aussi grand que celui de Louis et Marie, princesse insoumise éprise de belles lettres et de sentiments vrais là où la cour n'était qu'ambitions, calculs et trahisons, c'est traquer l'or du temps dans ce qu'il a de plus précieux, sauter par-dessus les siècles parfois à la hussarde pour approcher, ne serait-ce que fugacement, l'âme d'un homme, fût-il roi. Fût-il le Roi-Soleil. Anima rex, l'âme du roi. Quête irrévérencieuse de la vérité intime de Louis XIV, irradiée de désir autant que de solitude, Animarex dépoussière avec une vitalité contagieuse les figures figées et convenues du monarque absolu le plus célèbre de l'Histoire. Un roman détonant, flamboyant, comme ce Grand Siècle dont il ranime sans prendre de gants toute la splendeur et la férocité.

08/2015

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Histoire littéraire

Les 100 héroïnes de la littérature

Vous connaissez leurs noms, vous les avez aimées, admirées, détestées aussi. Et peut-être même un peu... oubliées. Replongez-vous donc dans vos souvenirs ! Le Figaro littéraire a sélectionné pour vous 100 inoubliables héroïnes de la littérature française et étrangère du XVIIe à nos jours. Le choix fut difficile tant leur personnalité, leur tempérament, souvent complexes, ont marqué les esprits. L'histoire de ces femmes, de leurs amours contrariées ou de leur descente aux enfers, vous donnera une irrésistible envie de lire ou relire les classiques dont elles sont les protagonistes. Il est temps de faire à nouveau connaissance avec la marquise de Merteuil, Scarlett O'Hara, Emma Bovary, Elizabeth Bennet et tant d'autres. De mesurer à quel point, sans ces personnages mythiques, les romans manqueraient cruellement de saveur. Découvrez le Portrait des 100 héroïnes qui ont marqué la littérature française. Une formidable épopée de 300 ans de littérature glorifiant des femmes qui ont fait rêver tous les lecteurs du monde De la Princesse de Clèves à Lisbeth Salander, Laurence Caracalla dresse le portrait de ces 100 héroïnes qui ont marqué la littérature française et étrangère. Des héroïnes dont tous les lecteurs se souviennent et dont tous les non-lecteurs ont entendu parlé. Sous la plume de Laurence Caracalla et la caution du Figaro littéraire, cet opus reprend le contexte, rappelle l'histoire, dresse le portrait de ces 100 héroïnes inoubliables. Certaines d'entre elles seront subtilement illustrées de telle sorte que l'imaginaire descriptif de l'auteur rejoigne la plume du dessinateur. Cette publication sera une belle occasion de retracer l'épopée de 300 ans de littérature glorifiant des femmes qui ont fait rêver tous les lecteurs du monde. Et une nouvelle occasion pour les lecteurs de savoir les resituer dans leur oeuvre d'origine.

02/2021

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Poésie

Roland furieux - Tome II. Poésies et poèmes d'Arioste

Orlando furioso (ou Roland furieux) est un poème épique en italien composé par Ludovico Ariosto, dit "l'Arioste" , au début du xvie siècle. Il comporte 46 chants en ottava rima, comptant 38 736 vers. L'oeuvre et son contexte : Le poème, dont la rédaction a commencé en 1505, a connu une première publication en 1516, puis a été repris et développé en 1521 et achevé en 1532. D'abord rédigé dans le dialecte italien utilisé à Ferrare, il a été adapté par l'auteur en toscan littéraire. L'Arioste a conçu son chef-d'oeuvre comme une suite du Roland amoureux de Matteo Maria Boiardo. Il prend comme trame de fond la guerre entre Charlemagne et les Sarrasins, lesquels sont sur le point d'envahir l'Europe. Parmi les héros, on retrouve ceux des chansons de geste du Moyen Age, tels Renaud de Montauban, Merlin et Roland dont la fureur est causée par la fuite d'Angélique, une princesse païenne qu'il aime et cherche à délivrer. L'ouvrage traite aussi des aventures du Sarrasin Roger (Ruggero) (it), ensorcelé par la magicienne Alcina et de son amante chrétienne, la guerrière Bradamante, un couple que l'auteur présente comme les ancêtres de ses protecteurs, le duc de Ferrare et son frère le cardinal Hippolyte Ier d'Este. Lorsque le poète remit à ce dernier la première version de son poème, le cardinal lui aurait dit : "Messire Louis, où diable avez-vous pris toutes ces sottises ? " Cet ouvrage est considéré "comme le résumé de toute une littérature, le dernier roman de chevalerie, celui où se condensent toutes les qualités du genre, qui n'en a aucun des défauts et qui, enfin, est écrit par un grand poète" . Il a connu un succès constant durant plus de trois siècles et a inspiré de nombreuses adaptations au théâtre, à l'opéra et dans la peinture.

01/2023

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CD K7 Littérature

La Prisonnière du roi

Le destin hors du commun de la belle Ingeburge au coeur des secrets de la cour royale et des grands faits du royaume de France au XIIe siècle. Une vie tragique, romanesque, liée pour le pire à son époux, le roi Philippe Auguste, mais qui révèle une personnalité pleine de force, et qui sera transcendée par un amour impossible avec un chevalier troubadour. Ingeburge, princesse danoise de grande beauté, devient reine de France le 15 août 1193. Or, dès le lendemin, le roi Philippe Auguste la répudie et la place sous la protection de Guilhem de Ventadour, colosse tonitruant, chevalier troubadour maniant aussi bien l'épée que la vielle. Ainsi commence un amour insensé entre le chevalier et la reine sans trône, enfermée dans des couvents successifs. Bientôt le pape s'en mêle et exige de Philippe Auguste qu'il reprenne son épouse. Refus du roi qui pousse l'affront jusqu'à se remarier avec Agnès de Méranie. En 1200, le pape décrète " l'interdit " sur le royaume de France : plus de messe, églises fermées à la prière, sacrements interdits... . A la mort d'Agnès, Philippe fait revenir Ingeburge près de lui. Mais il l'a fait enfermer dans le fort d'Etampes où elle demeurera treize longues années, très mal traitée. Durant tout ce temps, Guilhem et Ingeburge se rapprochent. N'écoutant que son sentiment, le chevalier trahit le roi pour rejoindre la prisonnière. Leur cavale amoureuse, courte, sera d'une grande intensité. Guilhem est condamné au billot. Mais le roi lui fait grâce et Guilhem se cloître dans un monastère au bord de la Dordogne. Ingeburge elle, retrouve son sort de prisonnière jusqu'en 1213 où le roi la reprend près de lui, à sa place de reine. Mais jamais, il ne partagera sa couche. A

04/2021

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Correspondance

"Mon petit Antoine". Correspondances et conversations avec Marcel Proust

Antoine Bibesco fut l'un des amis les plus proches et les plus fidèles de Proust depuis la jeunesse jusqu'à la mort de ce dernier. Pour lui, Marcel c'était Lecram. Pour Marcel, il était Ocsebib... Ils s'étaient liés par un pacte secret : tout se dire de ce qu'ils entendaient sur l'un et l'autre. "Une seule personne me comprend, Antoine Bibesco ! " écrivait Marcel Proust à Anna de Noailles en 1902. Et à son ami lui-même : "Je t'ai toujours considéré comme le plus intelligent des Français". C'est là l'intérêt exceptionnel des correspondances et conversations qu'a publiées Antoine Bibesco en 1949 : Proust ne se confie à nul autre comme à lui. Et pourtant ce livre, couronné par l'Académie française, publié à 5300 ex. n'a jamais depuis lors été réédité. Les Bibesco habitaient au 69, rue de Courcelles. Les parents de Proust étaient au 45. La mère d'Antoine Bibesco, la princesse Hélène avait un des salons les plus brillants de Paris fréquenté aussi bien par Bonnard que par Debussy, par Maillol que par Loti. C'est là que Proust fit la connaissance d'Antoine Bibesco et de son frère Emmanuel, qui se donna la mort à Londres en 1917. En 1912, quand Swann est terminé, c'est à son ami Bibesco que Proust confie son manuscrit pour le présenter à la N. R. F. Le livre ne sera pas accepté, mais la lettre qu'adresse Proust à son ami demeure un passionnant manifeste esthétique : "Le style n'est nullement un enjolivement, comme croient certaines personnes, ce n'est même pas une question de technique, c'est comme la couleur chez les peintres, une qualité de vision, une révélation de l'univers particulier que chacun de nous voit et que ne voient pas les autres".

04/2022

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Littérature érotique

La croqueuse d'hommes

Initiée aux plaisirs charnels par Virgile, son premier amour, Violaine se révèle à elle-même dans sa course effrénée à la jouissance. Elle assume tous les fantasmes que lui édicte son imaginaire, se fait un devoir -et une joie ! - de satisfaire les caprices de ses partenaires, repousse les limites de ce que son corps peut endurer... Mais au fond, que cherche-t-elle ? Cette quête ne serait-elle pas celle d'une liberté absolue, aussi bien sexuelle que sentimentale ? Et si cette lueur intense dans ses prunelles immenses cachait des secrets inavouables... Je m'autorise un verre de grand vin de Bordeaux tandis que sur la platine glisse un album de musique électro-jazz. Alanguie et bien au chaud, je pose mon verre et entreprend, entièrement nue, de ranger mes achats du jour : escarpins rouges, chaussures de ville blanc cassé, bottes de cuir à hauts talons, ensemble de lingerie haut de gamme brodé de dentelle... Je ne résiste pas et revêt le bel objet qui effleure ma peau en me donnant des frissons, contemple le résultat dans un grand miroir d'angle : plutôt pas mal... Mon pied de princesse glisse à l'intérieur des bottes, dont l'encolure vient jusqu'à l'arrière de mes cuisses. Je savoure le toucher extraordinaire de ma seconde peau, au noir luisant, au niveau de la cheville, admire sa façon de sublimer avec élégance le galbe de mes jambes... Mon front est brûlant, je sens la chaleur du désir rayonner dans mon ventre, embraser lentement tout mon corps ; je marche un peu, féline, devant le miroir et la caméra, faisant légèrement craquer la matière. J'ignore si je le dois au vin, mais oui, je suis d'humeur chasseresse... Sensuel, crû, brûlant, fantasque ou poétique, un hymne à l'amour sous toutes ses formes.

07/2021

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Littérature française

Le sacré livre de Proutto. Suivi de Sacré Jean-Paul

Naufragé sur une île, un certain "Gisou" devient le Dieu vivant de la tribu des Zoas, qui se livre bientôt à un suicide collectif sur son ordre. Tous périssent, sauf un : le récalcitrant Proutto, qui finit pourtant par s'incliner devant la puissance de son Dieu. Ce dernier va alors exercer une domination totale sur l'existence de son esclave souffre-douleur : ses rites, son alimentation, sa sexualité... Mais l'arrivée d'une princesse que Proutto souhaite épouser va bientôt bouleverser les rapports du duo. Critique radicale de la crédulité religieuse, de la colonisation des esprits et de la soumission volontaire, cette robinsonnade drôle et féroce de Topor, parodie sadienne du Vendredi de Michel Tournier, parvient à nous faire rire du pire. Postface d'Alexandre Devaux, suivie de Sacré Jean-Paul par Topor. Roland Topor (1938-1997) : peintre, dessinateur, écrivain, dramaturge, poète, chansonnier, cinéaste, acteur, photographe, etc. Remarqué très tôt pour ses étranges dessins au graphisme original (dans Arts, Bizarre et Hara-Kiri), il reçoit le prix de l'Humour noir dès 1961 et crée le mouvement d'avant-garde Panique avec Arrabal et Jodorowsky. Son premier roman, Le Locataire chimérique, sera adapté au cinéma par Roman Polanski ; son deuxième, Joko fête son anniversaire, recevra le prix de Flore en 1970 ; il écrira aussi des recueils de nouvelles, des pièces de théâtre et des livres concepts. Du long-métrage d'animation La Planète sauvage (avec René Laloux, prix spécial du Jury à Cannes en 1973) au meilleur film sur Sade, l'étonnant Marquis (avec Henri Xhonneux), en passant par les émissions télévisées Merci Bernard, Palace et Téléchat, Topor marquera également de son empreinte le cinéma et l'audiovisuel. Certaines de ses images (affiches pour Amnesty International ou les films L'Empire des sens et Le Tambour) ont fait le tour du monde, toujours relevées d'un humour noir féroce.

04/2022

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Généralités

Eloge des moches

Le grand, c'est le laid. S'il avait été grand et beau, Toulouse-Lautrec aurait-il poursuivi la même carrière de peintre ? Madame Palatine, si elle avait ressemblé à une princesse de contes de fées, aurait-elle regardé la Cour de son beau-frère Louis XIV avec une telle liberté ? Danton, doté d'une apparence répulsive, se serait-il ménagé la même position dans le Paris révolutionnaire ? Face à la tentation de minimiser l'importance de la disgrâce physique dans les itinéraires historiques, Pierre-Louis Lensel propose d'en étudier le rôle, à travers onze récits surprenants, du procès en annulation de mariage imposé à Jeanne de France par le roi Louis XII aux tours de force scéniques du chanteur " extraterrestre " Klaus Nomi, au début des années 1980. La laideur, trop souvent insultée paresseusement, regardée avec une pitié stérile ou effacée dans un déni hypocrite, s'inscrit heureusement dans un ensemble qui la dépasse, et de loin : l'individualité, capable dans bien des cas de transcender, voire de transfigurer, ce qui la mine et la fait douter. Avec un rare brio dans l'écriture, Pierre-Louis Lensel dresse une dizaine de portraits d'anthologie d'individus d'exception qui ont su faire un atout de leur handicap et forcer l'admiration de leurs contemporains. Une leçon d'histoire et d'espérance. Sommaire : - Sainte-Beuve, la séduction du crapaud - Madame Palatine, la force de rester soi-même - Albert Jugon, au nom des " gueules cassées " - Mickey Rooney, l'adieu au charme - Jeanne de France, la mariée était trop laide - Toulouse-Lautrec, la vie comme antidote - Georges Danton, une tête qui en vaut la peine - Charles II, le corps ensorcelé - Jane Barnell, à la barbe du monde - Anne de Clèves, la laide et la bête ? - Klaus Nomi, l'extraterrestre - Conclusion : les bagnards de Dostoïevski, disgrâces et grâce

05/2024

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Littérature française

Contes des sages cuisiniers

A travers les continents et les époques, gourmets profonds, émouvants et drôles, Pascal Fauliot et Patrick Fischmann nous entraînent dans un tourbillon de contes savoureux revisités ou créés pour fêter l'imagination, le savoir-faire, la finesse et l'amour qui mijotent dans les cocottes des sages cuisiniers. Des tables princières aux camps nomades, de la cuisine royale au village de brousse, de l'auberge au saloon, et de la simple chaumière au monastère zen, on croise des chefs poètes, des maîtres et des apprentis, des dieux et des esprits gourmands, des rôtisseuses, des princesses, des vagabonds, des mères nourricières. Une assemblée généreuse qui fait du "Grand Art" une offrande. Les auteurs livrent ainsi les clés d'un monde d'une profondeur insoupçonnée où les leçons de vie sont à déguster. Une iconographie riche et éloquente ajoute au menu de saveurs, de sauces et de sages, une présentation délectable et raffinée. En 1981, Pascal Fauliot rejoint le CLIO de Bruno de la Salle, le pionnier du renouveau du conte avec Henri Gougaud. Il collabore aux nuits des contes musicaux créées au Festival d'Avignon et diffusées sur France Culture. Il fonde avec Martine Salmon la Cie HAMSA où ils créent des spectacles de récits musicaux et gestuels programmés dans les plus grands festivals du conte et sur les scènes nationales. Pascal Fauliot publie ici son 10ème volume dans la collection "Contes des sages".

03/2014

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Histoire de France

C'était la fronde

Plusieurs France l’une contre l’autre, un pays en pleine implosion, un pouvoir sans légitimité... Dans le registre des grandes passions françaises, la Fronde (1648-1652) occupe une place clé. Alors que Louis XIV n’est encore qu’un enfant, sa mère Anne d’Autriche règne avec le cardinal Mazarin, un Premier ministre trop puissant aux yeux de l’opinion outrée par la pression fiscale et les dépenses continuelles pour financer les guerres. Une situation explosive qui met le feu aux poudres dans la France entière. La colère soulève les Parisiens mais aussi les princes de sang et les parlements en région... Qui sont ces frondeurs qui voulaient changer la France ? Jean-Marie Constant reprend le fil des événements à la recherche des esprits pensants de ce moment de l’histoire française. La Rochefoucauld, le prince de Condé, les grandes princesses, les juges, tous entendent agir pour le bien public. Les idées fusent. Inspirés par une intense volonté d’action, les Frondeurs prennent les armes contre le pouvoir. Quel fut le sens de cet engagement ?, interroge l’historien. Son enquête le mène sur des chemins de traverse où la littérature vient guider le pas des insurgés. Nourris d’aventures livresques, ils vivent la Fronde comme un roman ou une tragédie de Corneille, tout en jouant avec la mort sous les regards terrifiés de l’enfant roi. A la fin, la France ne sera pas réformée mais plus rien ne sera comme avant.

02/2016

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sociologie du genre

Au NON des femmes. Libérer nos classiques du regard masculin

Rien ne semble plus incongru que de prendre appui sur la société d'Ancien Régime pour penser le refus féminin. Assignées au devoir de "réserve" par les traités de civilité et au silence ou à la "feinte résistance" par les codes de séduction, les héroïnes de la littérature classique n'auraient rien à nous transmettre, surtout pas le pouvoir de dire "non" . On aurait pu croire l'affaire pliée sans la sagacité de Jennifer Tamas. Car, à leur manière, les femmes du Grand Siècle ont résisté, elles ont désobéi, et de ces combats à bas bruit il demeure des traces. Sous les images de princesses endormies célébrées par l'industrie du divertissement se cachent de puissants refus, occultés par des siècles d'interprétations patriarcales. Jennifer Tamas les exhume avec courage et subtilité, elle traque l'expression du féminin sous le regard masculin et tend savamment l'oreille vers le bruissement des voix récalcitrantes. Conviant les figures dissidentes des siècles anciens, du Petit Chaperon rouge à Bérénice, elle vivifie le discours féministe et trouve chez Marilyn Monroe le secret d'Hélène de Troie. Elle révèle ainsi, non sans un brin d'irrévérence, un magnifique matrimoine, trop longtemps séquestré dans les forteresses universitaires. Jennifer Tamas est agrégée de lettres modernes et enseigne la littérature française de l'Ancien Régime aux Etats-Unis à Rutgers University (New Jersey). Elle a notamment publié Le Silence trahi. Racine ou la déclaration tragique (Droz, 2018).

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Littérature française

Il était minuit cinq à Bhopal

Minuit cinq dans la nuit de 2 au 3 décembre 1984. Un foudroyant nuage de gaz toxique s'échappe d'une usine américaine de pesticides construite au cœur de l'ancestrale ville indienne de Bhopal. Il fait entre seize et trente mille morts et cinq cent mille blessés. C'est la plus meurtrière catastrophe industrielle de l'histoire. Ce livre raconte la poignante aventure humaine et technologique qui a conduit à cette tragédie. Une famille de paysans indiens chassée de sa terre par des hordes de pucerons assassins - Trois entomologistes new-yorkais qui inventent un pesticide miracle - Un géant de la chimie qui trouve un gaz mortel pour le fabriquer - De jeunes ingénieurs occidentaux déterminés à, sauver le tiers-monde de ses famines - Une usine " aussi innocente qu'une fabrique de chocolats " - Les fêtes et les joies des damnés d'un bidonville - Des eunuques et des princesses qui ensorcellent les ingénieurs venus d'Amérique - Un ouvrier fou de poésie qui déclenche l'apocalypse - D'héroïques médecins qui meurent en ranimant les victimes au bouche-à-bouche - Une jeune mariée qui échappe aux flammes du bûcher grâce à la petite croix qu'elle porte autour du cou... Des centaines de personnages, de situations, de drames se télescopent dans cette fresque bouillonnante d'amour, d'héroïsme, de foi et d'espérance. Une tragédie vraie au cœur de notre temps qui est aussi un avertissement à tous les apprentis sorciers qui menacent l'avenir de notre planète.

03/2001

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Littérature française

Strange

Il y a des choses que l'on écrit parce qu'on n'a pas pu les dire. Nora envoie une longue lettre à son père, qui vit dans une autre ville. Cette ville, elle l'a quittée pour apprendre le chant à Bruxelles. Mais aussi pour autre chose. " Ma vie n'est pas exactement comme je te l'ai racontée. " L'enfant que connaît ce père était un " il " . Il se prénommait Raphaël. Tout ce que le père ignore, le voici, depuis l'enfance, la mort de la mère. Les déguisements que portait le petit garçon. Les princesses qu'il dessinait. Les brutalités subies dans la cour du collège. Les mensonges. La douleur. Et puis, un jour, une lumière : le chant. Et le départ. Et ce que Nora est devenue, sa nouvelle vie. Voici un sens inédit ajouté au " Je est un autre " de Rimbaud. Loin d'être une lettre d'amertume, de vengeance ou de règlement de comptes, la lettre de Nora est une lettre d'amour. Lettre d'amour à un père, dans l'espoir qu'il comprendra. Lettre pour s'aimer soi-même, aussi, enfin. Un roman bouleversant, et d'autant plus qu'il évite les excès de la plainte comme de la caricature, sur l'identité, mais aussi sur le passage à l'âge adulte, le perfectionnement d'un art, le renouement avec l'acte d'aimer.

08/2023

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Littérature française

Netsuké

Si Renée Vivien est surtout connue, sous ce nom français - elle qui est anglaise, mais écrit en français - pour l'inspiration qu'elle trouve dans les œuvres poétiques de la Grèce antique (essentiellement Sapho), Netsuké, paru fin 1904, montre qu'elle a aussi puisé sa matière dans l'Orient si prisé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, pour écrire en prose des contes et nouvelles. Tout ce qui flatte son sens de la beauté, de l'idéal et du spleen, l'inspire : elle donne ici une correspondance littéraire des netsukés, miniatures japonaises ciselées que l'on suspendait à la ceinture des kimonos, en adaptant ou créant, à partir de sa propre bibliothèque ou d'ailleurs, des contes qui, parfois sous une apparence enfantine, s'adressent à des lecteurs adultes. Le public curieux découvrira la façon personnelle dont Vivien répond au goût de l'époque pour l'Extrême-Orient (cf Loti par exemple) et pour les contes fantastiques ou féeriques. Elle fait même totalement sien ce goût, en parvenant à insérer dans son recueil ses préférences saphiques, qui l'ont rendue célèbre jusqu'à nos jours. Les princes charmants, ou plutôt les samouraïs charmants, chez elle peuvent tout simplement être des princesses ! Un siècle plus tard, cette autre facette de Vivien, auteure nouvelliste, dans une prose d'une remarquable simplicité, méritait d'être à nouveau offerte au public, avec une préface de la spécialiste Melanie Hawthorne, professeure d'université américaine.

05/2014

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Photographie

Beauté nomade

Les régions du Kham et de l'Amdo sont deux provinces du Tibet historique. Les paysages désertiques dominés par des monastères-forteresses et traversés par la lumières glaciale de l'hiver servent de décor aux populations nomades, parées dans d'extraordinaires costumes. Chaque année, les fêtes tibétaines donnent lieu à de grands rassemblements qui sont l'occasion, pour les voyageurs qui s'y retrouvent, de rivaliser d'élégance, à l'aide de tenues et de bijoux hérités de leurs aînés. Les lourds manteaux en peau de mouton bordés de fourrure de loup ou de léopard des neiges symbolisent la force et le courage tandis que les bijoux et amulettes en argent, corail ou turquoise, renseignent sur la richesse et la puissance du clan. Ce sens inné de l'élégance et de la sophistication, associé à un goût prononcé pour la liberté et la spiritualité, donne une nouvelle dimension à notre vision traditionnelle de la culture tibétaine. Cavaliers aux chapeaux bordés de fourrure de renard, princesses en habit de fête, prières jetées au vent sont autant d'images qui servent de toile de fond à ce conte auquel nous convient Hyppolyte et Yann Romain. Un conte où le spirituel se mêle au profane, où les brigands-gentilshommes séduisent les jeunes filles et où le désir d'être unique prime dans un univers religieux dominé par les lamas. Les photos de ce magnifique ouvrage célèbrent une civilisation tibétaine méconnue, celle de la sagesse et de la beauté.

09/2006

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Littérature française

Contes de Birmanie

Il existe mille manières d'approcher une culture, un peuple, une civilisation. L'une des plus anciennes est le conte, qui plonge ses racines au plus profond de l'âme humaine. Récit au-delà des âges, il transmet l'essentiel des valeurs d'un peuple, dans un langage simple et accessible, porté par un imaginaire poétique souvent plein de charme. Les contes présentés dans cet ouvrage démontrent l'attachement du peuple birman aux valeurs morales enseignées par le bouddhisme. Ils proposent, avec une fraîcheur et une naïveté vivifiantes, des repères aux personnes aux prises avec les inévitables rivalités, les conflits de loyauté et autres tracasseries du quotidien. Le rythme, les images utilisées, leur simplicité, sont autant d'aspects qui donnent à ces histoires leur force et leur capacité à émouvoir, et qui enchantent l'esprit. L'ouvrage dont sont tirés ces textes est le Thoudamma Sâri Dammazat, l'un des nombreux recueils de décisions plus ou moins fabuleuses, attribuées à des rois, des juges ou des princesses du temps passé. Ces contes étaient encore utilisés à la fin du 19e siècle par les tribunaux pour rendre leurs verdicts; les juges devaient alors "s'inspirer de la plus pure équité". Quant aux nat, ces êtres surnaturels, bienfaisants ou cruels, très familiers des Birmans et qui apparaissent souvent dans ces fables, ils sont l'une des nombreuses survivances des cultes animistes. Les illustrations originales de ce livre sont l'oeuvre d'Amélie Strobino, une jeune et prometteuse dessinatrice genevoise.

03/2012

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Littérature française

Les Folies Kúnigsmark

Quel roman, la vie des Knigsmark ! Durant un grand siècle, de la guerre de Trente Ans, en 1618, à la bataille de Fontenoy, en 1745, ces soldats venus du Nord font le coup de feu sur toutes les scènes de la tragédie européenne. De Riga à Athènes, ces étincelants guerriers avancent la torche à la main, au service du roi de France ou de l'empereur germanique, du roi de Pologne ou de celui de Suède. Ils pillent Prague, incendient la Flandre, coulent des galères barbaresques et font sauter le Parthénon. Ils courent les femmes dans les boudoirs de la Régence, les bals de Venise, les châteaux de Hanovre ou les chambres ombreuses du Kremlin. A leur tonitruante panoplie de soldat, les Knigsmark ajoutent tous les ingrédients des amours folles, dagues et poisons, masques et travestis. Le dernier guerrier de la lignée, le maréchal de Saxe, fils bâtard d'Aurore de Knigsmark et du roi de Pologne, Auguste le Fort, naît en Allemagne, se bat contre Louis XIV avant de sauver Louis XV, manque de devenir tsar, roi de Madagascar, prince de Courlande ou de Corse, aime des princesses et des chimères, des comédiennes et des paysannes. Ce maréchal romantique meurt dans le château de Chambord. On ne sait rien de sa mort. Le roman commence... Journaliste et critique littéraire, Gilles Lapouge a déjà publié plusieurs ouvrages dont La Bataille de Wagram qui reçut en 1986 un accueil enthousiaste de la critique et du grand public.

12/1989

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Sciences politiques

Klop Ustinov. Le plus ingénieux des espions britanniques

Klop Ustinov fut sans doute l'agent secret le plus ingénieux du Royaume Uni. N'ayant jamais reçu le fameux "permis de tuer", il devint maître dans l'art de raconter des fables, déroutant ses ennemis et les amenant à lui révéler leurs secrets les plus sombres. De l'accession des nazis au pouvoir à la guerre froide, il parvint à s'insinuer dans la confiance de ses adversaires les plus redoutables, chefs de la Gestapo, commissaires soviétiques et autres espionnes venues du froid . Dans Klop Ustinov, le plus ingénieux des espions britanniques, Peter Day fait revivre Jona von Ustinov, un homme né à Jaffa, en Palestine, dont la famille mêlait aristocrates russes et princesses éthiopiennes, orthodoxes et juifs convertis au protestantisme, et qui se croyait, pour sa part, le parfait Anglais. De nom de code U35, il fut surtout connu par son surnom, Klop, qui en russe signifie "punaise des lits", un sobriquet que lui avait donné son épouse, compréhensive, à cause de son extraordinaire capacité à sauter du lit d'une femme à l'autre – au service de Sa Majesté. Fréquentant les assemblées mondaines de toute l'Europe sous l'apparence d'un simple bon vivant, il y faisait preuve d'un incomparable talent d'amuseur (un trait dont son fils, l'acteur Peter Ustinov, a sans aucun doute hérité). Klop était un virtuose pour débusquer la vérité en racontant des histoires ; voici la sienne.

04/2017

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Beaux arts

Eugène Lami. Peintre et décorateur de la famille d'Orléans

Ce catalogue accompagne la première exposition consacrée à Eugène Lami (1800-1890). Formé par Horace Vernet, puis par le baron Gros, Lami apprit l'aquarelle auprès de l'Anglais Bonington et voyagea outre-Manche. Louis-Philippe l'engagea pour réaliser des tableaux au futur musée de Versailles à partir de 1832, ce qui lui permit de se lier aux enfants du roi et de travailler à leur service. "Peintre du dandysme officiel" selon Baudelaire, il sut décrire avec verve les loisirs aristocratiques et la modernité des princes d'Orléans et représenta avec excellence les fêtes et les fastes du régime. Eugène Lami fut un décorateur de talent. C'est aux Tuileries, pour les fils du roi et leurs épouses, puis à Chantilly, pour le duc et la duchesse d'Aumale, qu'il créa des décors d'un historicisme précurseur, annonçant ceux du Second Empire. Après la chute de la monarchie de Juillet, il conçut pour les Rothschild, à Ferrières ou à Boulogne, des décors baroques à la théâtralité affirmée. Alors que les seuls appartements décorés par Eugène Lami encore conservés de nos jours, ceux du duc et de la duchesse d'Aumale a Chantilly, sortent d'une ambitieuse restauration, ce catalogue offre l'occasion de découvrir un artiste virtuose, entre projets de décors novateurs, portraits enlevés des princes et princesses d'Orléans. scènes familiales où l'intime rejoint l'Histoire, et loisirs de l'élégante société de la monarchie de Juillet.

03/2019

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Sciences politiques

Dealer du tout-Paris. Le fournisseur des stars parle

Dernier survivant des grands voyous qui ont tenu le haut du pavé dans les années 1970-1980, Gérard Fauré a décidé de parler. Le film de sa vie dépasse toutes les fictions. Né au Maroc d'un père officier français et d'une mère berbère, il s'initie au trafic sur le port de Tanger et devient contrebandier. En Espagne, il s'associe avec des anciens de l'OAS pour commettre hold-up et trafic de drogue. Il côtoie la French Connection et développe une organisation criminelle aux Pays-Bas avec le parrain marseillais Gaëtan Zampa. A Paris, il devient dans les années 1980 le "prince de la cocaïne" , fournisseur préféré du show-biz, qu'il reçoit dans un hôtel particulier pour des fêtes nocturnes très privées. Sa chute en 1986 provoque bien des angoisses et tractations en coulisses dans le Bottin mondain. Actrices vedettes, mannequins, princesses, animateurs télé, stars d'Hollywood : Gérard Fauré porte avec le recul un regard cruel sur les vices des stars dont il fut le fournisseur privilégié et le compagnon des nuits parisiennes et cannoises. Il évoque également les politiques de haut niveau qui furent ses clients, tout en réclamant publiquement que l'on durcisse la lutte contre la drogue. Il avoue enfin les liens troubles du Milieu avec le SAC (Service d'Action civique) de l'époque Pasqua et les "contrats" d'assassinats réalisés sur commande pour des objectifs politiques. Un témoignage unique et détonant !

10/2018

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sociologie du genre

Au non des femmes. Libérer nos classiques du regard masculin

Rien ne semble plus incongru que de prendre appui sur la société d'Ancien Régime pour penser le refus féminin. Assignées au devoir de "réserve" par les traités de civilité et au silence ou à la "feinte résistance" par les codes de séduction, les héroïnes de la littérature classique n'auraient rien à nous transmettre, surtout pas le pouvoir de dire "non" . On aurait pu croire l'affaire pliée sans la sagacité de Jennifer Tamas. Car, à leur manière, les femmes du Grand Siècle ont résisté, elles ont désobéi, et de ces combats à bas bruit il demeure des traces. Sous les images de princesses endormies célébrées par l'industrie du divertissement se cachent de puissants refus, occultés par des siècles d'interprétations patriarcales. Jennifer Tamas les exhume avec courage et subtilité, elle traque l'expression du féminin sous le regard masculin et tend savamment l'oreille vers le bruissement des voix récalcitrantes. Conviant les figures dissidentes des siècles anciens, du Petit Chaperon rouge à Bérénice, elle vivifie le discours féministe et trouve chez Marilyn Monroe le secret d'Hélène de Troie. Elle révèle ainsi, non sans un brin d'irrévérence, un magnifique matrimoine, trop longtemps séquestré dans les forteresses universitaires. Jennifer Tamas est agrégée de lettres modernes et enseigne la littérature française de l'Ancien Régime aux Etats-Unis à Rutgers University (New Jersey). Elle a notamment publié Le Silence trahi. Racine ou la déclaration tragique (Droz, 2018).

03/2024