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Laurence Estienne

Extraits

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Musique, danse

Route du jazz. Afrique(s), Amérique(s), Caraïbe(s)

ROUTE DU JAZZ Samuel Nja Kwa, Préface de Manu Dibango Editions DUTA, 174 pages, 54 photos noir et blanc, 27 photos couleur, 45 euros ISBN : 978-2-9542391-0-1 Distribution : DAGAN Distribution (info@dagandiffusion. com) ROUTE DU JAZZ raconte l'histoire musicale des Africains. Un point de départ, l'Afrique ; plusieurs territoires au-delà des mers : Les Amériques, les Caraïbes. Ré¬sultat ? Le rythme se multiplie et prend des formes nouvelles là où il renait. Produit d'une synthèse entre la tradition africaine et la création européenne, rendue possible sur le sol américain, le jazz porte en lui les stigmates de l'Histoire. A travers des portraits et entretiens, le photographe Samuel Nja Kwa retrace le voyage du rythme. Des anecdotes, des témoignages personnels, un hommage aux acteurs de cette épopée. LES MUSICIENS QUI FONT LA ROUTE DU JAZZ AFRIQUES Ali Farka Touré, Cheick Tidiane Seck, Doudou Ndiaye Rose, Etienne Mbappé, Femi Kuti, Francis Bebey, Guem, Hugh Masekela, Ibrahim Abdullah, Jean-Jacques Elangué, Lionel Louéké, Malia, Manu Dibango, Miriam Makeba, Ray Lema, Richard Bona, Sandra Nkaké, Seun Kuti, Somi, Tony Allen Toumani Diabaté et Taj Mahal, Zim Ngqawana. AMERIQUES Abbey Lincoln, Ahmad Jamal, Antoine Roney, Archie Shepp, Bennie Maupin, Carlinhos Brown, Cassandra, Wilson, Christian Scott, Danilo Perez, David Murray, Dianne Reeves, Elvin Jones, George Clinton, Gil Scott Heron, Gregory Porter, Herbie Hancock, James Carter, Jimmy Scott, Kenny Garrett, Liz McComb, Maceo Par¬ker, Macy Gray, Mal Waldron, Marcus Miller, Nicholas Payton, Nile Rodgers, Olu Dara, Orlando Poleo, Pharoah Sanders, Randy Weston, Ravi Coltrane, Ray Charles, Rhoda Scott, Ron Carter, Roscoe Mitchell, Sam Rivers, Shirley Horn, Stanley Clarke, Susana Baca, Trombone Shorty, Wallace Roney, Wayne Henderson, Wayne Shorter, Yusef Lateef. CARAÏBES Alain Jean-Marie, Calypso Rose, Courtney Pine, Franck Nicolas, Jacques Coursil, Michel Sardaby, Omar Sosa, Roberto Fonseca.

03/2014

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Droit

La loi de réforme pour la justice

Moins de trois ans après la réforme pour la justice du XXIe siècle, la loi n°2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice est publiée au Journal officiel. Cette réforme vise à offrir une justice plus rapide, plus efficace et plus moderne au service des justiciables. Elle poursuit 3 objectifs : renforcer l'accessibilité et la qualité de la justice pour les justiciables ; améliorer le quotidien des professionnels du droit et de la justice ; renforcer l'efficacité de la procédure pénale et de l'exécution des peines. Les principales mesures sont étudiées au travers de six volets : - Volet civil (divorce et séparation de corps, obligation d'entretien, autorité parentale, changement de régime matrimonial, droit des personnes) - Volet procédure civile (fusion des tribunaux de grande instance et des tribunaux d'instance, organisation judiciaire, règlement alternatif des différends, procédures civiles d'exécution, référé) - Volet pénal (organisation judiciaire, mise en état, police judiciaire, poursuite, instruction, sursis probatoire avec mise à l'épreuve, peines) - Volet notarial (nouvelles missions du notaire, conséquences sur la pratique notariale, habilitation familiale, tarif) - Volet administratif (services en ligne, simplifications des procédures) - Volet social (médiation judiciaire, représentation devant le Conseil de prud'hommes, saisie sur rémunérations) LES AUTEURS Ouvrage collectif issu de contributions rédigées par Nathalie Baillon-Wirtz, Younes Bernand, Jean-René Binet, Julien Boisson, Philippe Bonfils, Sylvain Bottineau, Alain Bouilloux, Jacques Buisson, Loic Cadiet, Anne-Sophie Chavent-Leclère, Jacques Combret, Hervé Croze, Valérie Depadt, Alain Devers, Alioune Djigo, Vincent Egéa, Michel Farge, Hugues Fulchiron, Thibault Lahalle, Christian Laporte, Hélène Pauliat, Virginie Peltier, Nathalie Peterka, Lois Raschel, William Roumier, Yves Strickler, Alex Tani, Jean-Baptiste Thierry, Sarah Torricelli-Chrifi, Etienne Verges, Laura Weiller.

11/2019

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Histoire de la philosophie des

Le Bulletin des Belles Lettres 2022 (n°3). Science si humaine

Le Bulletin des Belles Lettres revient avec un nouveau numéro, composé de trois volets comme les précédents : l'un consacré à l'histoire de la maison et l'importance des sources indiennes que nous y publions depuis des décennies, mises à l'honneur dans la "toute première saison de podcasts diffusée à l'automne (Lien -> https : //www. lesbelleslettres. com/podcasts). Aux neuf épisodes que compte notre podcast, répondent dans notre bulletin de nombreux textes issus de notre catalogue et autant d'articles inédits qui les commentent, écrits à quatre mains par le physicien Etienne Klein et le théologien François Cassingena, le mathématicien David Bessis et le philosophe Denis Kambouchner, ou encore le botaniste Marc Jeanson et la spécialiste d'Aristote Anne Merker, pour ne citer que ces derniers. Tous sont illustrés par de talentueux étudiants de l'école d'art de La Cambre, à Bruxelles. Comment la science se pense-t-elle aujourd'hui et pourquoi ? Dans quelle histoire s'inscrit-elle et pourquoi s'est-elle tant appliquée à se couper de son versant "humain" ? Et enfin, disposons-nous d'une bonne culture scientifique ? Avec cette double parution, nous invitons les lecteurs de tous horizons à prendre conscience de l'entrelacement historique de la science avec d'autres disciplines, en particulier la philosophie, et de la nécessité de maintenir un dialogue fécond entre les différents domaines du savoir, levant les distinctions éculées entre "sciences molles" ou "sciences dures", connaissance "imaginative" ou "rationnelle", "positiviste" ou "sensible". Ce bulletin aimerait faire souffler un vent nouveau sur l'enseignement et la perception que nous pouvons avoir de la science aujourd'hui. La variété des sujets abordés au coeur de ce numéro s'adresse à un large public.

11/2022

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Guides gastronomiques

Guy Savoy cuisine les écrivains du XVIe siècle

Qui n'a jamais eu l'eau à la bouche en lisant la description d'un festin, dans un roman, un conte, un poème ? Guy Savoy, trois étoiles au Michelin, présente ici le premier volume d'un cycle où littérature et cuisine s'entremêlent pour le plus grand plaisir de nos papilles. Feuilletant les poèmes de Ronsard, les essais de Montaigne, les romans de Rabelais, et bien d'autres classiques du XVIe siècle, le chef français en revient avec des anecdotes sur la cuisine de l'époque, et surtout : avec les incroyables recettes décrites dans ces chefs-d'oeuvre, et adaptées à notre époque. A vous la tarte au sucre de Marguerite de Navarre, le saucisson en brioche de Louise Labé, la pastilla de faisan de Montaigne, ou le fraisier de Ronsard ! Déjà auteur aux éditions Herscher d'un cycle de quatre livres sur les soupes de saison (10 000 ex GFK en moyenne), Guy Savoy revient en librairie dans un livre original et savoureux. Son restaurant, à la Monnaie de Paris, vient d'être élu en 2022 Meilleur restaurant au monde. Quelques recettes du livre : marmite de légumes à la truffe noire / saucisson en brioche, poêlée de chou à la pistache / oursin chaud, crosnes au jus, moelle et épinards / langue de boeuf en croute de sel et d'algue, poutargue, caviar / marmite de gibiers (palombe, colvert, faisan) / homard rôti en papillote de feuilles figuier éclatée, coulis du fruit, bouillon des pinces / fromage de chèvre, pollen, jeunes fleurs et pousses façon prairie / poires pochées au vin chaud, granite vin chaud / fraisier à la rose. Listes des auteurs : BRANTÔME CLEMENT MAROT LOUISE LABE BERNARD PALISSY JACQUES AMYOT FRANCOIS RABELAIS BERTRAND DE COMMYNES AGRIPPA D'AUBIGNE ETIENNE TABOUROT HELISENNE DE CRENNE MICHEL DE MONTAIGNE RONSARD MARGUERITE DE NAVARRE JOACHIM DU BELLAY

11/2022

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Linguistique

Pour des sciences en français et en d'autres langues. Colloque international organisé par le ministère de la Culture - Délégation générale à la langue française et aux langues de France - Institut de France, 15 novembre 2019

Pourquoi revenir sur la question du multilinguisme des sciences quand l'anglais s'y généralise et permet une mondialisation réelle de la conversation scientifique ? L'ambition de ce colloque est d'envisager la place du français et des autres langues de savoir dans la réalité des activités scientifiques et de transmission des connaissances. La question du régime linguistique de la recherche ne relève pas tant de la science que de son management : la condition d'existence d'une conversation scientifique qui s'universalise n'est pas d'adopter l'idiome dominant des échanges économiques mondiaux, mais de trouver des dispositifs de communication efficaces et équitables. Où l'on retrouve la traduction avec ses outils contemporains et l'appel à "plus d'une langue ! " En se concevant comme une activité sociale, et pas seulement un dialogue entre pairs, la science contemporaine prend en compte d'autres publics et contributeurs. Se dessine alors la perspective d'une pratique scientifique plurilingue, engagée dans une émulation internationale, mais inscrite dans les conceptions du service public et de l'intérêt général au bénéfice des populations de toutes les aires linguistiques. Pour la Francophonie, il s'en déduit l'exigence - portée devant les organismes de politique linguistique de ses différents Etats et territoires - que soit préservé et continue de s'enrichir, dans ses registres scientifique et technique, ce bien commun qu'est le français. Ont participé au colloque : Jean-Claude Ameisen, Jean-Christophe Bonnissent, Yap Boum II, Catherine Cano, Barbara Cassin, Isabelle Charest, Françoise Combes, Monique Cormier, Pascale Cossart, Sandrine Crouzet, Marin Dacos, Xavier Darcos, Frédéric Dardel, Gilles Falquet, Ginette Galarneau, Jean-Paul de Gaudemar, Esther Gaudreault, François Grin, Philippe Hambye, Rainer Enrique HAMEL, Pierre Judet de La Combe, Etienne Klein, Jean-Marie Klinkenberg, Natalie Kübler, Laurent Lafforgue, Gaël de Maisonneuve, Franck Riester, Thomas Römer, Yves Saint-Geours, Paul de Sinety, Claudine Tiercelin, Lionel Zinsou.

08/2021

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Pédagogie du sport

Le sport à l'école médiateur de culture scientifique. Une mallette "Sciences & Sport" pour quoi faire ?

Selon Etienne Klein, philosophe des sciences, "Pour donner le goût des sciences, il faut donner du goût aux sciences" . Ainsi, dans l'espoir d'accrocher l'intérêt des adolescents, l'analyse pluridisciplinaire d'un phénomène du quotidien est encouragée dès le collège ; le thème retenu concerne souvent le sport. Or un collège ne dispose pas d'outils spécifiques d'analyse d'un geste sportif ; de plus, les collégiens considèrent a priori l'EPS comme une discipline à part, synonyme de pause intellectuelle. La démarche proposée dans ce livre est différente. Elle se veut répondre à des questions d'adolescents à propos de leurs prouesses athlétiques. L'accroche proposée consiste à les initier à la démarche scientifique en étudiant quelques-uns de leurs propres gestes, ce qui a du sens pour eux. La mécanique newtonienne s'avère alors indispensable pour exploiter les mesures cinématiques 2D et les acquisitions sur plate-forme biomécanique biaxiale, réalisées avec les outils de notre mallette "Sciences et Sport" , issue de nos recherches. Pour associer l'éducation physique, les mathématiques, la physique, l'informatique, SVT sans oublier la technologie, il nous faut donner à ces enseignants un langage commun et les mêmes bases théoriques concernant les systèmes mécaniques poly-articulés Nos mallettes pédagogiques valorisent ainsi l'activité physique et sportive comme un thème de convergence pédagogique efficace pour réduire les inégalités sociales habituellement constatées. Enfin, suite à l'appel à projets du COJO plaçant l'innovation au coeur de la candidature de Paris aux JO, 2024, notre proposition de déploiement des mallettes à plus grande échelle a été retenue comme la seule opération éducative d'envergure car "elle répond à la volonté de l'inscrire dans une dynamique d'héritage" , Les partenaires habituels du CRITT Sport Loisirs ont pris l'engagement de donner à cet objectif une dimension internationale.

09/2021

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Histoire régionale

Histoire de Dijon

De Divio au destin incertain, à l'actuelle métropole régionale, Dijon a connu bien des métamorphoses au fil des siècles. Cité des clercs au Haut Moyen Age, grâce au rayonnement des abbayes de Saint-Bénigne et de Saint-Etienne ; ville, du XIe au XVe siècle, des ducs et des duchesses de Bourgogne qui la marquent durablement de leur empreinte, elle devient à partir du XVIe siècle capitale provinciale, concentrant les principales institutions royales et obtenant au XVIIIe siècle une université et un siège d'évêché. Elle est alors dominée par les parlementaires et les gens de justice qui la parent de somptueux hôtels, passent commande aux artistes et animent une vie intellectuelle intense dont l'Académie, au souvenir associé à tout jamais à celui de Jean-Jacques Rousseau, est sans doute la manifestation la plus éclatante au siècle des Lumières. Elle est aussi ville des vignerons et des artisans, composantes majeures et parfois turbulentes d'un peuple qui la fait vivre au quotidien. A partir du XIXe siècle, Dijon s'impose comme un carrefour ferroviaire de première importance, ce qui permet l'implantation d'industries variées qui font sa réputation jusqu'à aujourd'hui, avant qu'elle ne redevienne, en quelque sorte, "une ville de robe et de plume" dominée par l'activité tertiaire, une ville d'art et d'histoire, à l'italienne, qui séduit des milliers de touristes. Cette Histoire de Dijon s'efforce, par le texte et l'image, de restituer les diverses facettes, politique, militaire, économique et sociale, intellectuelle, religieuse et artistique de cette transformation, en prenant en compte aussi les jeux de la mémoire qui sont mobilisés pour construire une identité urbaine, répondre aux défis d'aujourd'hui et préparer l'avenir.

10/2023

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Elevages domestiques

Les races d'animaux domestiques en France. Etude générale et inventaire

Les animaux domestiques nous paraissent familiers, et pourtant, on connaît mal l'immense diversité de races que chaque espèce englobe. Cette variété est le fruit de différences géographiques, puis d'un long travail de sélection et de croisements à travers l'histoire, visant à améliorer les aptitudes ou les qualités esthétiques des animaux. Ce livre englobe quasiment toutes les races d'animaux domestiques élevés en France, puisqu'il en retient près de 660, appartenant à une quinzaine d'espèces : bovins, ovins, caprins, Porc, Cheval, Ane, Poule, autres volailles (Oie, Canard, Dindon, Pintade, Caille, Pigeon), Lapin, Cochon d'Inde, Chien, Chat. Chaque espèce est traitée d'un point de vue général, puis une courte monographie décrit ensuite chacune des races de cette espèce présentes en France : les races françaises, quelle que soit leur importance numérique, et les races étrangères, reconnues officiellement ou non, à l'exception en principe de celles dont les effectifs sont confidentiels dans notre pays. Cet inventaire écrit par deux vétérinaires zootechniciens est un ouvrage de référence pour quiconque s'intéresse aux races d'animaux domestiques : non seulement étudiants et chercheurs en zootechnie et ethnozoologie, mais aussi tous les amateurs, amis des animaux de plus en plus nombreux, soucieux de contempler et de faire vivre la biodiversité animale domestique. Bernard DENIS est professeur honoraire de l'Ecole nationale vétérinaire de Nantes, membre de l'Académie d'Agriculture de France, président d'honneur de la société d'Ethnozootechnie. Docteur-vétérinaire, Jean-Pierre VAISSAIRE est ancien assistant de zootechnie à l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort et auteur du Memento de zootechnie (2018). Préface d'Etienne VERRIER, professeur à AgroParisTech, Membre de l'Académie d'Agriculture, président de la Société d'Ethnozootechnie.

11/2021

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Aquitaine

Docteur, un cheval vous attend. Mémoires d'un médecin du Pays Basque, 10e édition

Voici un témoignage exceptionnel, un livre très simple, beau comme une évidence. Composé d'une suite de "petits faits vrais" comme les appréciaient aussi bien Giono que Stendhal, il retrace quelques étapes de la vie d'un jeune médecin qui, en 1937, sous-lieutenant démobilisé, choisit pour y accomplir sa vocation une région de montagne reculée, la vallée de Saint-Etienne-de-Baïgorry, au Pays Basque. Les visites aux malades, les accouchements, l'assistance à ceux qui vont mourir de tuberculose, tout cela et beaucoup d'autres faits quotidiens, nous font découvrir un Pays Basque inconnu, à la vie rude et austère mais furieusement belle. "Il m'arrivait souvent, seul avec mon cheval, sur les hauteurs de la vallée, perdu dans le silence et le blanc de la neige, ou grillant de chaleur sous un soleil intense, de ressentir une sorte d'ivresse. J'avais subitement conscience de l'étendue de mon fief ; celui-ci ne s'arrêtait même pas aux crêtes, puisque j'allais de l'autre côté, jusqu'aux premières maisons d'Espagne. Je dépassais les limites naturelles de cet immense ravin qu'était la vallée des Aldudes. J'éprouvais en même temps le sentiment de ma responsabilité à l'égard de tous ces foyers qui me faisaient confiance et qui ressentaient une sécurité du fait de ma présence. Quels que soient l'heure, la distance ou le temps, ils savaient que je répondrais à leur appel et que je me battrais pour eux. Pendant sept ans, les plus durs du fait de la guerre civile en Espagne, puis de la guerre 39-45 sous l'occupation allemande, je fus le seul médecin de cette vallée de montagne. Quatre mille cinq cents habitants y vivaient, répartis en quatre villages et dispersés dans des maisons isolées...

06/2021

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Epistémologie

Bulletin d'histoire et d'épistémologie des sciences de la vie Volume 29 N° 1/2022 : Maladies, médecine, société en histoire des sciences

L'équipe rédactionnelle a décidé de consacrer le numéro 29-1 à un certain nombre de présentations données lors du Congrès de la Société d'Histoire d'Epistémologie et des Sciences de la Vie qui s'est tenu en partenariat avec la Société Française d'Histoire des Sciences et des Techniques, en visioconférence, compte tenu du contexte pandémique, en avril 2021. Ces difficultés n'ont pas empêché de passionnants débats d'avoir lieu autour de thématiques épistémologiques et historiques liées aux concepts de "Maladies, médecine, société en histoire des sciences" . Ainsi, Olivier Perru nous parlera des rapports entre "Descartes et Gassendi : la maladie est-elle naturelle ? " ; puis Yacouba Kone abordera la "Maladie et notion du changement de fonction des microzymas chez Antoine Béchamp (1816-1908)" et nous permettra d'approfondir les travaux d'un auteur parfois méconnu. Sylvie Hello nous amènera à réfléchir aux liens entre l'aliénisme et la justice dans l'oeuvre de "Etienne-Jean Georget (1795-1828), un aliéniste face aux magistrats" ; tandis que Yann Craus approfondira l'articulation entre l'autisme conçu par Asperger et l'élargissement de ce trouble en spectre dans un article intitulé "Du syndrome d'Asperger au spectre autistique : médecine, société, histoire d'une maladie de la sociabilité" ; Pierrot Seban nous proposera de nous pencher sur certains aspects de la médecine thaumaturgique dans "Soigner par magie. Repenser le rôle du sens dans le soi" . Pour clore ce dossier consacré aux liens entre médecine et société, Céline Cherici nous emmènera suivre "Le cheminement de l'électricité au coeur du système nerveux, 1746-1803 : entre explorations et thérapeutiques" . Enfin dans un article dit de varia, Elodie Rubio-Lopez finira ce volume sur une réflexion liée aux liens entre cerveau et apprentissages dans "Du cerveau à la salle de classe : un voyage tant scientifique qu'éthique" .

06/2022

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Photographie

Photographies à l'oeuvre. Enquêtes et chantiers de la reconstruction. 1945-1958

À la Libération, le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (MRU) fut chargé de remédier aux destructions de la guerre autant qu'à la vétusté de l'habitat. Dès 1945, un service photographique interne documente l'état du bâti et surtout les constructions nouvelles. Plus de trente-six mille clichés sont ainsi réalisés jusqu'en 1958, date à laquelle le terme de "reconstruction" disparaît de l'intitulé du ministère. Le livre raconte cette histoire en mettant l'accent sur quelques chantiers et enquêtes remarquables, issus de ce fonds en grande partie inédit. Dans l'immédiate après-guerre, le MRU engage des"chantiers d'expérience" ; parmi ceux-ci, divers types de maisons préfabriquées à Noisy-le-Sec, et la vaste reconstruction du centre-ville d'Orléans. Vues générales, ouvriers au travail, phases de construction illustrent ici l'urgence de rebâtir. Les "chantiers d'Etat" répondent, eux, au besoin de loger mieux et davantage une population qui s'accroît. Du Havre à Marseille, les opérateurs du ministère photographient les premiers grands ensembles. Parallèlement, des "enquêtes sur l'habitat" accompagnent, au début des années 1950, des études sociologiques soutenues par le MRU. Elles décrivent des quartiers populaires à Rouen et Petit-Quevilly, en Normandie, au Chambon-Feugerolles, près de Saint-Etienne, à Montreuil-sous-Bois et à Pantin, en région parisienne. La plupart sont dues à Henri Salesse, photographe au MRU pendant près de trente ans. On y découvre les logements insalubres mais aussi les habitants et la vie de rue. Les images du MRU rendent sensibles les enjeux urbains, et plus largement sociaux, de la France d'après-guerre. Elles constituent aussi un exemple de cette production "grise" (administrative ou industrielle) que l'histoire de la photographie commence à étudier.

03/2012

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Sciences historiques

La Révolution des auteurs. Naissance de la propriété intellectuelle (1773-1815)

Auteur et argent font ménage difficile. Au premier ne revient que l'honneur, jusqu'à ce que madame Du Deffand écrive à Voltaire : " Savez-vous, monsieur, ce qui me prouve la supériorité de votre esprit et ce qui fait de vous un grand philosophe ? C'est que vous êtes devenu riche. " Ce changement de mentalités doit beaucoup au théâtre, seul lieu, au XVIIIe siècle, de controverse possible au sein d'un régime qui ne le permet pas. La Révolution des auteurs est en marche. L'idée de les associer à la fortune de leurs œuvres fait son chemin ; le triomphe du Mariage de Figaro la fait éclater au grand jour. Beaumarchais, investi porte-parole, se bat contre les comédiens et contribue à ce que les Etats-Généraux dramatiques provoqués par la censure du Charles IX de Chénier établissent une véritable Constitution des auteurs. Brillant disciple de Voltaire, il fonde, avec Nicolas-Etienne Framery, la première Société d'auteurs, douée d'une double dimension : la défense de ses membres et, grâce à un bureau de perception, l'administration de leur répertoire. Cette naissance ne se poursuit pas sans douleur. La crise politique qui sévit dans le pays perturbe la vie économique et culturelle, favorisant les divisions et les résistances. L'esprit de système de Bonaparte le conduira à légiférer en tous domaines. Les germes d'une protection internationale des créateurs sont semés : Montalivet formule le concept de l'assimilation de l'auteur étranger à l'auteur national, fondement de la Convention de Berne. Ainsi voit le jour et se renforce la revendication au droit à la propriété intellectuelle - reconnu comme droit fondamental de l'homme depuis 1948 -, plus que jamais d'actualité à l'heure où les biens culturels incarnent, par l'industrie et le commerce qu'ils engendrent, un instrument stratégique au cœur des échanges internationaux.

02/2002

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Religion jeunesse

Les belles poupées de Julia prient à Sainte Geneviève de Paris. Les belles poupées de Julia n° 11

"Les Belles Poupées de Julia" ce titre désigne une Collection internationale culturelle et socio-éducative qui permet de développer l'éducation, le multilinguisme et les échanges culturels pour une éducation de PAIX. Cette Collection est écrite en langue française, en anglais et en espagnol. Dans le COFFRET N° 11, Julia raconte son temoignage de vie depuis qu'elle est arrivée en France, les immenses grâces qu'elle a reçu grâce à la prière, à la méditation, les retraites spirituelles, la prière et l'assistance aux messes célébrés pour Sainte Genevieve dans l'eglise Saint Etienne du Mont à Paris 5. Les livres sont accompagnés d'un CD audio, un jeu de cartes et un DVD pour que les enfants puissent apprendre à prier à Sainte Géneviève et en plusieurs langues, en lissant l'ouvrage et un regardant le DVD pédagogique. Afin que les ouvrages puissent exister, Madame Julia JOSEPHA PATRICIA SANCHEZ ARELLANO Veuve DE RUIZ a travaillé à la recherche dans les "Sciences Linguistiques, Sciences Humaines, Sciences de l'Art, Sciences de l'Education de la petite enfance et Sciences de l'Anthropologie" . Pour le développement de sa Collection, Julia travaille depuis la création de sa société en 2008 pour pouvoir écrire, traduire et publier ses ouvrages. L'année 2011, Madame SANCHEZ s'est présentée au prix "Le goût des sciences" au Ministre de l'Education, de la Recherche et de l'Enseignement Superieur de France et pour manque de communication, elle n'a pas eu le prix ! Dans chaque coffret, il y a un petit livret avec le mode d'emploi de la méthode linguistique et pédagogique pour l'apprentissage de la langue française et l'apprentissage de la religion catholique !

08/2019

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Histoire internationale

Les exclus en Europe. 1830-1930, [actes du colloque, Paris VIII, 22-24 janvier 1998

En Europe, les années 1830 à 1930, marquées par l'industrialisation, l'urbanisation et la démocratisation, modifièrent considérablement le statut et le sort des individus rejetés de la société. Pauvres et vagabonds, migrants et chômeurs, vieillards et handicapés, mais aussi femmes, criminels, déviants ou marginaux, constituèrent des bataillons d'exclus. L'étude de cette période pose la question de la validité de la notion d'exclusion. Que recouvre ce terme utilisé par la sociologie depuis une vingtaine d'années ? Est-il opératoire pour des historiens qui cherchent à rendre compte de la diversité des trajectoires des rejetés de la société ? Les auteurs de cet ouvrage, chercheurs parmi les meilleurs spécialistes internationaux, nous dévoilent les procédures par lesquelles les sociétés européennes ont relégué des millions d'individus. Cet ouvrage est issu du Colloque international de Paris qui s'est tenu sous l'égide de la Commission européenne, du Comité d'Histoire de la Sécurité sociale et de la MIRE (Mission de Recherche au Ministère du Travail et des Affaires sociales). Les différents chapitres de ce livre regroupent les contributions d'André GUESLIN, de Dominique KALIFA Philippe ARTIÈRES, Henriette ASSÉO, Robert CASTEL, Christophe CHARLE, Evelyne COHEN, Pamela COX, Sophie DELAPORTE, Bernard DELPAL, Bernard DESMARS, Régine DHOQUOIS, Michel DREYFUS, Vincent DUCLERT, Bruno DUMONS, Nicole EDELMAN, Joao FATELA, Julie FETIE, Vinzia FIORINO, Elisabeth GAUDIN, Jacques GIRAULT, Angela GROPPI, Marie-Claire HOOCK-DEMARLE, Olivier IHL, Martine KALUSZYNSKI, Claude LIAUZU, Jean-Noël LUC, Maria MALATESTA, Yannick MAREC, Jean-Clément MARTIN, Catherine MAURER, Gérard NOIRIEL, Didier NOURRISSON, Gilles PÉCOUT, Christine PIETTE, Michel PORRET, Antoine PROST, Pascale QUINCY-LEFEBVRE, Madeleine REBÉRIOUX, Ann-Louise SHAPIRO, Jean-Claude SCHMITT, Étienne THÉVENIN, Christian TOPALOV, Nicolas VEYSSET, Nadine VIVIER, Stuart WOOLF, Jean-Jacques YVOREL.

03/1999

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Littérature française

L'épistolier d'autrefois

Etienne, le héros de ce roman, peine à se reconnaître dans la France de son temps. Réduit par sa destinée à une existence solitaire, il se réfugie dans le monde merveilleux de la culture française où il baigne depuis son enfance. Epistolier convaincu, à une époque où l'art épistolaire est en perdition, il écrit des lettres imaginaires à de grands artistes, en se cachant lui-même derrière des identités prestigieuses. On découvre ainsi des lettres de Jean-Philippe Rameau à Claude Monet, ou d'Hector Berlioz à Jean-Jacques Rousseau. Les voix et les temps se mêlent, s'enrichissent en un dialogue singulier. Loin d'être coupé de son époque, l'Epistolier témoigne d'une inquiétude et d'une révolte qui ne cessent de la remettre en question. Les lettres imaginaires alternent avec les évocations réalistes d'un pays en crise. En jouant avec les époques diverses de l'histoire de France, ce roman met en perspective les problèmes les plus actuels. En un temps de doute et de relativisme, il rappelle que la culture pleinement vécue et aimée est un monde où la vie prend enfin un sens, et dont la porte peut s'ouvrir à tout instant, alors même qu'il paraît un paradis perdu, un rêve inaccessible. C'est toute la réalité sensible et inimitable de la civilisation française qu'on retrouve dans ces pages, à travers ses oeuvres d'art mais aussi son art de vivre le plus quotidien. Le désarroi de l'Epistolier n'a pas trop de tout cet héritage enchanteur pour trouver un réconfort devant la fragilité du monde. Mais montrer ce qui est menacé, c'est aussi montrer ce qui peut et doit être sauvé.

09/2018

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Littérature française

Sur le bord d'un volcan éteint

Un collège de ZEP où règne la violence. Des jeunes qui rackettent leurs camarades et s'acharnent tout spécialement sur Benoît… Et, pour finir, une bagarre qui tourne mal et fait la une des médias, en pleine campagne électorale : Tabassé, par qui, tu dis ? Des moutards de sa classe. Un groupe de cinq dont un bougnoul et un négro. Mais c'est bon ça. Essaie d'en savoir plus. Les politiques, bien sûr, s'emparent de l'événement. Cela pourrait-il renverser les tendances, on n'a pas encore de sondages… Puis le soufflé retombe et tout le monde oublie – sauf ceux que le drame a touchés de près : la mère de Benoît (qu'est-elle devenue, après plus de douze ans ?) ; deux de ses profs, Geneviève et Etienne ; et Laurent, son copain de classe, que le passé et le remords vont rattraper. Une histoire, des personnages si justes qu'on les dirait vrais. Peut-être le sont-ils ? Ils résonnent dans les mémoires. L'écriture n'y est pas pour rien. Elle est même tout dans ce roman généreux. Un auteur qui bouscule en douceur et n'hésite pas à côtoyer les grands mots, même s'il ne les impose pas à ses lecteurs : la chute et la régénération, le remords, la foi, la grâce et la puissance de l'amour. Car Jean-François Mézil est un homme de ce monde. Il visite, avec gravité et tendresse, les grandes failles de notre société, qui nous touchent, de loin, de près, la violence adolescente, la solitude, le poids des ans et des vies pas drôles. Et pourtant, que d'humour, de drôlerie, d'émotion, de charme, dans ce troisième roman publié aux Editions Feuilles !

07/2017

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Religion

Le bon Dieu sans confession. Mélanges offerts à Yvon Tranvouez

Yvon Tranvouez occupe une place à part dans l'histoire religieuse contemporaine. Cela tient autant de sa position – brestoise ! – que de sa patte – une écriture historique personnelle, précise, polie par le sens de la formule. Et des idées, toujours des idées… Ses collègues et amis, en lui offrant ce Bon Dieu sans confession, s'en remettent volontiers à la photographie de couverture pour expliquer ce titre tranvouezien. Qu'y voit-on ? Eté 1967, à Keraudren. Le chanoine Elard, supérieur du petit séminaire, décide de capter et de fixer un entracte. Le cliché, exclusivement ecclésiastique, hésite entre le portrait de groupe et la scène de genre. On active la fin d'une session d'extérieur. On pose devant l'objectif. On sourit sans trop regarder. Entre soi, la scène est parfaitement modeste, bonhomme et bienveillante. Soleil trompeur ? La sagesse finistérienne impose de remiser le mobilier extérieur en prévision du futur grain ou de l'humidité de la nuit. Mais les chaises qu'on range annoncent tout autant la prochaine fermeture du petit séminaire brestois qui, aux portes de "la Terre de prêtres", devait pourtant constituer une vitrine attirant le Léon. Cette photographie appartient bien à l'univers Tranvouez, historien du "moment 68", selon Etienne Fouilloux. Ce dernier le désigne comme le meilleur expert de la transition du catholicisme français et breton entre le temps long de la tradition qu'il n'oublie jamais et celui de la rupture qui le passionne. Les vingt-trois contributions de ces Mélanges entendent rendre hommage à cette oeuvre. Elles ont pour cadre le Finistère, la Bretagne ou le concile. Elles parlent aussi bien de cinéma ou de photographie que de littérature. Culture et religion coexistent sans mal avec le politique. Bref, la curiosité du lecteur ne sera pas épuisée, puisqu'il lui suffit de suivre celle – insatiable – d'Yvon Tranvouez.

05/2017

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Photographes

La ruine de sa demeure

Dans son livre La ruine de sa demeure, qui accompagne l'exposition éponyme à la fondation Henri Cartier-Bresson en février 2021, Mathieu Pernot s'approprie la tradition du voyage romantique du XIXe siècle pour remonter aux sources de son histoire familiale. Tout commence par le voyage de son grandpère, en 1926. Celui-ci effectue alors " Le grand tour ", expédition contemplative et touristique des ruines du Moyen-Orient par les occidentaux. Il y réalise alors un album photo, souvenir de son parcours. En 2019, Mathieu Pernot part à son tour, sur les traces de son aïeul, suivant le même chemin, presque cent ans plus tard. L'aventure commence donc à Beyrouth, au Liban, à la recherche de l'appartement dans lequel a séjourné son grand-père. La ville est maintenant détruite par la récente explosion du port, mais l'appartement est bel et bien toujours là. Pernot va traverser le Liban, l'Irak et la Syrie, passant par Tripoli, Baalbek, Homs ou encore Mossoul pour photographier ce que sont devenus ces régions qui fascinaient tant. Ce livre est la trace de cette ruine moderne dans laquelle sont désormais plongés les habitants. Les villes, si magnifiques sur l'album familiale, sont maintenant détruites par les conflits ou les catastrophes. Pernot suit les vestiges de ce qu'était cette région, avec son ancienne voie de chemin de fer qui la traversait, et ses monuments démolit. Le livre se termine avec des photographies de famille trouvées dans les ruines de Mossoul, qui constituent l'album moderne, en regard de celui du grand-père, comme une mémoire du présent. Textes : - Hala Kodmani, Journaliste spécialiste du Moyen-Orient - Entretien entre Mathieu Pernot et Etienne Hatt, journaliste à Artpress

03/2022

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Critique

Bonnefoy et la philosophie

Penseur, mais non pas philosophe, si Bonnefoy l'a été avec plus de fécondité qu'aucun des grands poètes de langue française, c'est parce qu'il a élaboré dans une oeuvre exactement monumentale les noyaux de problèmes par lesquels l'esprit de la poésie européenne depuis Shakespeare est parvenu à sa conscience de soi. Le présent livre examine d'abord "L'héritage philosophique chez Bonnefoy" ? : à savoir les dettes que le poète a contractées avec les philosophes qu'il a cités comme appuis de son travail (Platon, Plotin, Hegel, Kierkegaard, Wahl, Chestov, Bachelard, Nygren) ainsi qu'avec ceux dans l'horizon desquels il a réfléchi (Lucrèce, Rousseau, Bergson, Jaspers). Cette première section s'achève avec l'examen de l'héritage théologique dans l'invention des poèmes. Puis viennent les "Rencontres et confrontations" ? : d'abord la reprise des questions premières telles que le poète les a posées (la question du philosophique, celle de la métaphysique, celle de la présence), ensuite l'explication des relations et parfois des différends de sa pensée avec celle de grands contemporains (Blanchot, Bataille, Sartre, Levinas, Derrida, Barthes, Girard). L'ensemble trouve sa fin par l'analyse des rapports entre poème et musique. Ce livre d'études, qui donne à lire un important inédit de Bonnefoy sur Derrida, vise à élargir le champ de la recherche philosophique par la pensée de la poésie. T. Avec les contributions de Teddy Balandraud, Etienne Bimbenet, Sara Bonanni, Dominique Combe, Matthieu Contou, Natalie Depraz, Jeanne Dorn, Michèle Finck, Georges Formentelli, Ramona Fotiade, Jérôme de Gramont, Yvon Inizan, José Kany-Turpin, Sébastien Labrusse, François Lallier, Baptiste Loreaux, Jean-Philippe Milet, Patrick Née, Ahmet Soysal, Michel Terestchenko, Jérôme Thélot, Bernard Vouilloux, Patrick Werly et un inédit d'Yves Bonnefoy.

04/2023

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Art contemporain

Voir en peinture. La jeune figuration en France

Longtemps considéré comme le parent pauvre de la création contemporaine, la peinture est actuellement un médium choisi et revendiqué par nombre de jeunes artistes qui en renouvellent l'attrait. Dans les dernières décennies, alors que peu de centres d'art, de FRAC ou de musées lui consacraient leurs cimaises, quelques institutions - parmi lesquelles le MASC des Sables d'Olonne, le musée des Beaux-Arts de Dole et le musée Estrine de Saint-Rémy-de-Provence figurent en bonne place - ont su défendre des peintres de différentes générations. Au sein des écoles des Beaux-Arts, qui pendant longtemps n'ont eu que peu de peintres dans leurs corps professoraux, c'est grâce à quelques "outsiders" que cet art continue à être enseigné. Autour de ces artistes, tels Denis Laget à Saint-Etienne, Jean-Michel Alberola, Philippe Cognée, François Boisrond et Nina Childress à Paris, Laurent Proux à Toulouse, Marc Desgrandchamps à Lyon ou Jean François Maurige, François Perrodin et Guillaume Pinard à Rennes, de nouvelles générations viennent de nouveau enrichir le langage pictural. L'ouvrage met en lumière ces pratiques, qui revendiquent une nouvelle peinture d'histoire ou tissent des liens avec la littérature ou l'histoire de l'art, autour du travail d'une trentaine de peintres nés dans les années 1980. Leurs oeuvres, fraîchement réalisées et choisies par la commissaire directement dans le secret de l'atelier, portent la marque de la "physicalité" de la peinture, medium qui implique bien entendu une "cosa mentale" mais aussi une présence physique, tributaire d'éléments intrinsèques (tels que les dimensions, le support, la matière ou les couleurs de l'oeuvre) mais aussi de facteurs extérieurs qui déterminent ses conditions de présentation sur la cimaise et son rapport à l'espace environnant.

02/2023

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Science-fiction

Les Socialistes au Pouvoir

Nous sommes à la fin du XIXe siècle et la Démocratie devient "sociale" . Joseph Martin, un Français moyen pétri d'idées socialistes nous conte l'aventure de l'arrivée tant attendue de ce régime, et ses péripéties concrètes vécues par lui-même et sa famille. Mais la belle aventure finira-t-elle comme il l'espère, et tant d'autres avec lui l'avaient espéré ? Au fil du récit, nous voilà pris par la promesse ; elle est belle, on y croit, on veut y croire. Tableau après tableau, la logique implacable pourtant se déroule, qui conduit à un tout autre type de rêve, au cauchemar. Dans cette dystopie d'avant l'heure, l'auteur reprend point par point l'argumentaire de la société de pure égalité, porté par les Bebel et autres, pour le mettre en scène dans la vie quotidienne de la famille Martin. L'écriture est celle de tous les jours, mais Hippolyte Verly a su y glisser la dose d'ironie qui garde son récit au-dessus du tragique des événements. Cette capacité à prendre la doctrine socialiste au mot, avec recul et lucidité, contribue largement à la richesse de la lecture. Y contribue également beaucoup l'actualité du propos et de l'analyse. Ouvrir "Les Socialistes au Pouvoir" dans la France des grèves chroniques et de l'égalitarisme omniprésent ne peut qu'interpeller le lecteur sur la similitude. C'est précisément notre motivation à publier ce texte oublié que d'aider à entrevoir un avenir bien trop probable, tout en tirant plaisir à sourire du ridicule des scènes. L'auteur préfère sourire, suivons-le ! Hippolyte Verly (1838-1916) fut journaliste, patron de presse et homme politique. Très populaire de son vivant, il s'oppose à "La Sociale" . Auteur prolixe, il écrivait aussi en tant que Van Ryvel et Etienne Durand.

01/2023

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Design

En attendant les barbares

Nous sommes à l'orée des années 80, une décennie qui connait un flamboiement d'excentricité. Les Barbares se hasardent dans l'arène, en 1983. Ils ouvrent la voie à une écriture évocatrice et poétique, marquant le retour d'un nouvel artisanat avec des meubles et des objets décoratifs Nous sommes à l'orée des années 80, une décennie qui connait un flamboiement d'excentricité. Les Barbares se hasardent dans l'arène, en 1983. Ils ouvrent la voie à une écriture évocatrice et poétique, marquant le retour d'un nouvel artisanat avec des meubles et des objets décoratifs. Le duo Elizabeth Garouste & Mattia Bonetti, intervient dès les premières collections, suivis de Marie-Thérèse et Christian Migeon créateurs de bijoux, Catherine Grimaldi styliste, Jean Neuville décorateur, Eric Schmitt musicien, Jean-Philippe Gleizes... une bande hétéroclite et créative. La galerie dirigée par Frédéric de Luca & Agnès Kentish ouvre son premier show-room rue du faubourg Montmartre en 1987, puis rue Etienne Marcel en 1989, au coeur d'un quartier bouillonnant d'activités, fréquenté par les afficionados de mode. Plus tard c'est Rive Gauche en 1996, que se réinstalle la galerie dirigée par Agnès Kentish. Sous son impulsion, l'équipe s'enrichit de nouveaux designers : Christian Ghion, Eric Jourdan, Matt Sindall, Mathilde Bretillot, Eric Robin. Dans une haute tradition française, le style développé depuis les années 80 jusqu'à aujourd'hui dans la galerie, atteste d'une esthétique précieuse, cultivée et engagée qui n'a jamais connu la temporalité de la mode, la création est pérenne et transmissible et la réalisation de haute qualité est fidèlement assurée par le ferronnier de Diego Giacometti, M. Pierre Basse et de remarquables artisans fidèles à cette " institution " de l'histoire des arts décoratifs, plus actuelle que jamais !

09/2022

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Autres troubles du comportemen

Symptôme et subjectivité

A bien des égards, la pratique médicale commence par et dans la mise en crise de ce sujet parfaitement autonome dont elle ne cesse pour autant de requérir en même temps, et peut-être plus que jamais, le consentement libre et éclairé. En lieu et place de ce sujet introuvable se présente plutôt une subjectivité souffrant d'un ou de plusieurs symptômes, et qui par là-même s'en trouve affectée. Au coeur du paradoxe de cette subjectivité-patiente se trouve ainsi le symptôme, ce fait clinique qui est l'objet premier de l'attention médicale puisque toute étiologie part de lui, mais qui n'en demeure pas moins un vécu irréductiblement subjectif. Par lui, quelque chose de la subjectivité du patient se donne à entendre, a fortiori dans les cliniques psychiatrique et psychanalytique. Cet ouvrage collectif se propose d'interroger le statut paradoxal du symptôme en le réinscrivant d'emblée dans cette ambivalence par laquelle s'y nouent pour le meilleur et pour le pire la nécessité subjective et la nécessité médicale. Il réunit ainsi un ensemble de contributions de psychologues, psychiatres, psychanalystes, philosophes et épistémologues (Marion Bourbon, Jean-Pierre Cléro, Alain Ehrenberg, Philippe Cabestan, Emmanuelle Tron, Natalie Depraz, Thomas Fuchs, Etienne Bimbenet, Nicolas Guérin, Kim Sang Ong Van Cung, Frédéric Le Blay, Valéry Laurand). Tous questionnent le statut du symptôme du côté des sujets qui le vivent et des cliniciens qui se trouvent confrontés avec lui à un fait qui ne peut être réduit à une objectivation nosographique qu'au prix d'une dimension fondamentale du soin. Ils montrent combien le statut du symptôme, qui est au coeur de la réorganisation actuelle des politiques de santé mentale, n'engage rien moins que la place que la clinique accorde à la vie psychique et, avec elle, aux subjectivités.

01/2022

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Histoire de France

Poitiers, 19 septembre 1356

Ce 19 septembre 1356, aux environs de Poitiers, les 12 000 Français du roi Jean II le Bon affrontent 8 000 Anglo-Gaxons sous les ordres du prince de Galles, fils d'Edouard III d'Angleterre, surnommé le "Prince Noir". S'en suivent cinq heures de mêlée furieuse et de charges folles des chevaliers français qui sont décimés par les archers anglais et contraints à une fuite éperdue. Surtout, véritable désastre, le roi de France est fait prisonnier. Au soir de la bataille, près de la moitié de l'armée française a été anéantie : 2 500 hommes ont été tués, 3 000 ont été faits prisonniers. Vainqueurs, les Anglais ont à déplorer des pertes bien moindres. Dix ans après Crécy (1346), qui a révélé la terrible efficacité des archers anglais, Poitiers, c'est déjà la routine de la défaite. Pourtant, la bataille de Poitiers est plus qu'une simple péripétie de la guerre de Cent Ans, cet interminable conflit ouvert en 1337 et qui va durer jusqu'en 1453. Elle vient conclure une course poursuite haletante d'un mois entre le roi de France et le Prince Noir en août-septembre 1356. Elle marque aussi un tournant dans la guerre de Cent Ans. A la suite de la capture de Jean le Bon, le royaume se trouve dirigé par le dauphin, tout juste âgé de dix-huit ans. Le pays est alors déchiré entre les ambitions du roi de Navarre Charles le Mauvais et la démagogie d'Etienne Marcel, le prévôt des marchands, écrasé d'impôts pour acquitter le montant de la gigantesque rançon exigée par les Anglais et confronté à une terrible jacquerie. Ultime conséquence de la bataille de Poitiers : le traité de Brétigny en 1360 ampute le pays du quart de son territoire.

02/2014

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Intelligence artificielle

Collectifs cyber-physiques. Journées francophones sur les systèmes multi-agents (JFSMA'21) Bordeaux

Les Journées Francophones sur les Systèmes Multi-Agents (JFSMA) sont un moment privilégié d'échanges scientifiques transversaux. Chaque année, elles réunissent des chercheurs qui étudient, utilisent et font évoluer le paradigme multi-agent pour adresser des problématiques issues de domaines liés à l'informatique (intelligence et vie artificielle, génie logiciel, robotique collective, etc.), à l'automatique et aux sciences humaines et naturelles (économie, sociologie, éthologie, etc.). Le présent ouvrage rassemble les 14 contributions sélectionnées et présentées lors de la vingt-neuvième édition des JFSMA du 28 au 30 juin 2021. Ces articles qui proposent des modèles, des méthodologies, des techniques et des outils qui permettent notamment de répondre à différents problèmes liés au développement de systèmes informatiques décentralisés, la résolution collective de problème, la simulation de phénomènes complexes ou le développement de systèmes médiatisés où utilisateurs humains et agents artificiels interagissent. Par tradition, chaque édition met en exergue une thématique spécifique que les auteurs sont invités à prendre en compte dans leurs contributions, s'ils le souhaitent. Cette année, le thème des journées est "Collectifs cyber-physiques" . Les contributions mises à l'honneur étaient donc celles dans lesquelles des agents autonomes logiciels et matériels, plongés dans des environnements mixtes virtuels et physiques, interagissent et coopèrent pour l'accomplissement d'objectifs qui portent notamment sur l'état de cet environnement. Précédentes éditions des JFSMA ? : Toulouse (1993), Grenoble (1994), Chambéry (1995), Port-Camargue (1996), Nice (1997), Nancy (1998), L'Ile de la Réunion (1999), Saint-Etienne (2000), Montréal (2001), Lille (2002), Hammamet (2003), Paris (2004), Calais (2005), Annecy (2006), Carcassonne (2007), Brest (2008), Lyon (2009), Mahdia (2010), Valenciennes (2011), Honfleur (2012), Lille (plateforme IA, 2013), Valence (2014), Rennes (2015), Rouen (2016), Caen (2017), Métabief (2018), Toulouse (2019), Angers (2020).

06/2021

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 4/2020

Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - The use of discount rates in the assessment of lost profits using the Discounted Cash Flow method, by Alexander Gunning et Michael Kotrly - Exécution des sentences étrangères et ordre public international dans l'espace OHADA, par Marc Henry - Avant l'heure, ce n'est pas l'heure ; après l'heure, ce n'est plus l'heure" ou de l'effectivité du second alinéa de l'article 1526 du Code de procédure civile, par Julie Spinelli et Yann Dehaudt-Delville - La clause relative à la révolution et aux conflits armés dans les traités d'investissement : sens, portée et articulations avec les autres clauses, par Walid Ben Hamida II. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - Chambre arbitrale du sport : la double activité d'arbitre et de conseil à l'épreuve du recours en annulation, par Pierre Viguier et François Bordes - Consécration d'un nouveau principe en droit de l'arbitrage international : le tribunal du lieu du siège de l'arbitrage est en principe compétent pour statuer sur l'action en responsabilité dirigée contre un arbitre ayant violé son obligation contractuelle de révélation, par Smahane Akhouad-Barriga - Beg v. Italy, the European Court of Human Rights and the impartiality of arbitrators, by William Brillat Capello - Contrat d'arbitre et dispersion du contentieux para-arbitral, par Etienne Lafond III. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law sous la direction de Michael Polkinghorne et Louis Degos - Allemagne et Autriche, by Detlev Khuner et Jessica Noy-Gsell - Canada, by R. Aaron Rubinoff et John Siwiec - France, par Priscille Pedone - Italie, par Michele Sabatini et Nicolò Minella - Singapour, by Matthew Secomb et Maximilian Clasmeier - Suisse, par Pierre Yves Gunter et Nadia Smahi

01/2022

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Actualité politique France

Le sens de notre Nation. Entretiens avec François Bazin

Quand on exerce les plus hautes responsabilités d'Etat, comment vit-on l'une des plus graves crises traversées par le pays, celle de l'année 2016 ? Comment fait-on face aux attentats les plus violents (Nice, Saint-Etienne du Rouvray) et aux tensions sociales les plus vives (manifestations contre la loi travail, mouvements dans la police...) ? Comment aide-t-on le pays à surmonter l'épreuve ? Dans un récit prenant livré dans un entretien sans concessions avec le journaliste François Bazin, Bernard Cazeneuve retrace au plus près ces événements dramatiques, vécus au coeur du pouvoir, quand chaque décision engage la vie de la nation, de ses citoyennes et de ses citoyens. Après Chaque jour compte et A l'épreuve de la violence, Le Sens de notre Nation est le troisième et dernier tome du récit du passage Place Beauvau et à Matignon de Bernard Cazeneuve. Témoin privilégié des arcanes de la politique, l'ancien Premier Ministre raconte aussi les coulisses des grandes manoeuvres et des petites trahisons qui ont précédé l'élection présidentielle et le renoncement de François Hollande à sa propre candidature. Ce récit précis et riche en révélations permet de comprendre les défis auxquels l'Etat et la société française ont été confrontés, les ressorts qui furent alors ceux de la Nation pour affirmer sa résilience et les fractures révélées par les évènements de l'époque et qui demeurent, aujourd'hui encore, comme autant de défis. Tourné également vers l'avenir, Bernard Cazeneuve donne sans faux-semblants sa vision de la politique. Ses choix concernant l'avenir de la gauche sont pleinement assumés comme la nécessité pour elle de renouer avec la culture de gouvernement, c'est-à-dire avec une exigence de vérité face aux enjeux auxquels la Nation est confrontée et d'ardeur républicaine face aux risques de fragmentation de la société française.

01/2022

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Critique littéraire

Mobilis in mobili. Le corps en mouvement dans la littérature du XIXe siècle

La notion de mouvement joue un rôle capital dans les conceptions et représentations du temps au XIXe siècle. A un moment de l'Histoire où se font sentir les progrès de la physiologie, la gymnastique et les divertissements collectifs transforment les occupations quotidiennes des classes sociales sous le Second Empire. Après l'instauration de la méthode du colonel espagnol Amoros, ou les travaux sur la chronophotographie d'Eadweard Muybridge et d'Etienne-Jules Marey, la littérature devient aussi le lieu où s'établit une esthétique du mouvement (Zola, Malot, Goncourt, Maupassant). Héritiers de l'Antiquité grecque et romaine, les gens de lettres invitent ainsi le lectorat à réfléchir sur l'avenir et l'harmonie en matière d'éducation corporelle. Ce rêve d'une société démocratique où règnent la fraternité et le bien-être des citoyens ouvre la voie à la modernité, avant la rénovation des Jeux olympiques. Docteure ès-lettres de l'Université de la Sorbonne Nouvelle-Paris 3, Myriam Kohnen est née au Grand-Duché du Luxembourg. Dès l'âge de trois ans, elle se familiarise avec la langue française qu'elle enseigne comme professeure depuis 2005. Après la soutenance en 2012 d'une thèse de doctorat intitulée Figures du polygraphe. Zola, Daudet, Malot, elle publie en 2016 une monographie consacrée à l'oeuvre journalistique et littéraire d'Hector Malot (Figures d'un polygraphe français). Passionnée de danse et de littérature comparée, elle réfléchit dans ses écrits sur les moyens dont les textes du XIXe siècle offrent au lecteur un voyage dans le temps et dans l'espace, tout en lui fournissant un témoignage historique sur la société. En explorant simultanément la fiction et l'univers réel, la créativité lui paraît comme un reflet du mouvement même de la vie.

10/2018

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Etudes de lettres

Les épreuves de langue francaise au CAPES de Lettres. 2e édition revue et augmentée

Cet ouvrage constitue une nouvelle édition revue à la lumière de la nouvelle réforme du CAPES de 2021. Il offre aux candidats du CAPES de Lettres tous les outils nécessaires pour réussir les épreuves de langue française à l'écrit comme à l'oral. Après une introduction qui présente le concours et l'importance qu'il donne à la professionnalisation, il examine dans le détail les quatre volets de l'épreuve écrite de grammaire : la sémantique ; la grammaire ; la stylistique ; la didactique. Un dernier chapitre s'intéresse à la place qu'occupe la langue à l'oral du CAPES, dans le cadre de l'épreuve de la leçon, qui comporte un volet didactique. Illustré d'exemples empruntés à toutes les périodes, du XVIe au XXe siècle, et accompagné d'exercices corrigés, chaque chapitre prodigue tous les conseils utiles pour se préparer au mieux aux questions posées, bien comprendre les attentes du jury, et mettre toutes les chances de son côté pour réussir le concours. Adrien Bresson, professeur agrégé de lettres classiques et doctorant en langue et littérature latines, est préparateur au CNED pour les épreuves du CAPES et des agrégations de Lettres. Après avoir enseigné plusieurs années dans le second degré, il est désormais chargé de cours à l'Université de Lyon-Saint-Etienne. Benjamin Dufour, professeur agrégé de grammaire, prépare un doctorat en linguistique historique et comparée à l'Ecole Normale Supérieure. Il est chargé de cours dans cette même école et il intervient régulièrement en CPGE littéraire au Lycée Paul Valéry (Paris). Jean-Michel Gouvard est professeur de Langue et de littérature françaises à l'Université de Bordeaux-Montaigne. Il a participé pendant de nombreuses années aux jurys du CAPES et de l'Agrégation, et il est responsable de la collection " Agrégation de Lettres. Tout le programme en un seul volume " publiée par les éditions Ellipses.

04/2024

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Musique, danse

Revue de musicologie Tome 104 N° 1-2 (2018)

Introduction. Ecrire une histoire intellectuelle de la Revue de musicologie modifier / Yves Balmer , Hervé Lacombe Partie IV. Tropisme historien et goût du document modifier Un nouveau mot pour la nouvelle discipline. Enquête sur le terme "musicologie" et les modalités de son invention modifier / Hervé Lacombe Dix ans d'histoire de la musique (1917-1926). Un regard historien sur les débuts d'une revue modifier / Jean-Claude Yon Les sources musicales des bibliothèques publiques parisiennes dans la Revue de musicologie (1917-2016) / Laurence Decobert L'application des techniques de l'histoire du livre à la musicologie. L'apport de la Revue de musicologie / Laurent Guillo Les terrains de l'écriture. François Lesure et la Revue de musicologie (1947-1962) / Xavier Bisaro Définir l'espace d'une discipline. La musicologie face aux chantiers de l'histoire / Karine Le Bail Les échos de la province dans la Revue de musicologie. Enjeux spécifiques d'un champ de recherche spécifique / Guy Gosselin Partie V. Compositeurs et compositrices : penser des figures singulières Berlioz dans la Revue de musicologie / Jean-Pierre Bartoli Liszt dans la Revue de musicologie (1920-2013). Un compositeur cosmopolite vu au prisme français / Nicolas Dufetel Les études debussystes dans la Revue de musicologie. Une place paradoxale / Denis Herlin Comment la Revue de musicologie construit-elle l'image du musicien avant 1939 ? Un aperçu des conditions de la biographie / Joël-Marie Fauquet Ecrire sur les musiciennes, une question de genre ? Les recherches sur les musiciennes à la Société française de musicologie et dans sa revue / Catherine Deutsch Partie VI. Périodes et périodisations : penser des corpus Entre le monument et la voix. La Revue de musicologie et la musicologie médiévale au XXe siècle / John Haines La Renaissance dans le premier siècle de la Revue de musicologie. Réflexion historiographique à l'ère des humanités numériques / David Fiala Une guerre sans batailles. Le champ de la musique dite "baroque" dans la Revue de musicologie / Thierry Favier Les années 1760-1830 : une "période creuse" ? / Michel Noiray Le "grand dix-neuvième siècle" dans la Revue de musicologie (1917-2016). Thématiques et typologie des articles / Jean-Christophe Branger Partie VII. Du compte rendu d'ouvrage à l'historiographie critique Autour du manuel de paléographie grégorienne de Gregori Maria Sunyol. Polémiques politiques et musicologiques/ Christelle Cazaux-Kowalski Décentraliser l'Europe musicale du xve siècle. Autour de la recension par Christian Meyer de The Rise of European Music : 1380-1500 de Reinhard Strohm (1993) / Benoît Haug "Restons maîtres de Notre terminologie lorsque nous avons à juger notre patrimoine". Lecture françaises de James R. Anthony / Louis Delpech "C'est [... ] lorsqu'il nous parle des exceptions qu'il est le plus séduisant". Lecture de Die Musik des 19. Jahrhund

11/2018