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Delphine Coulin

Extraits

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Littérature française

Robert Gaborieau. La Raclure

Robert Gaborieau devint Ingénieur, puis manager, alors que rien ne l'y prédisposait particulièrement. Etant l'aîné d'une famille croisée après la seconde guerre mondiale, d'une paysannerie limousine pauvre et d'une bourgeoisie vendéenne ruinée, enfant de la banlieue, livré à lui-même, il avait tout dans la vie pour mal finir. Se hisser au niveau qu'il avait pu atteindre, avait demandé de la volonté et beaucoup de sacrifices. Dès son plus jeune âge, alors qu'il était doué pour les arts et la communication, au lieu de développer ces qualités, il les enfouit au plus profond de lui même. Il lutta toute sa vie contre sa nature, pour obtenir quelques réussites sociales durement acquises et il eut de nombreux échecs qui le précipitèrent à chaque fois dans la fosse. Mais il en accepta le prix, remontant sans cesse des abysses, pour se hisser à nouveau en haut de la pyramide, et il sacrifia tout à l'argent, à la reconnaissance sociale et au pouvoir. Dès les premières années où il commença à pratiquer son métier, j'ai immédiatement pensé à ce conte d'Alphonse Daudet : L'homme à la cervelle d'or , des lettres de mon Moulin. Non pas qu'il fut plus intelligent que la moyenne, ni qu'il fut victime d'une épouse, il n'avait pas ces excuses. Je crois qu'il s'est inconsciemment auto infligé les souffrances de ce type d'homme toute sa vie, tant il est vrai qu'il fut moulé par le creuset de son enfance. Robert Gaborieau perdit tout, puis il eut la chance, de pouvoir tout reconstruire encore une fois : autre vie, autre couple, autres enfants, autre lieu. Même si il tenta jusqu'au bout de garder un amour de ses premiers enfants, réciproque sinon intact, même si il prit du recul avec le mirage social, il resta toujours incorrigiblement en panique d'argent. C'est son histoire, que spectateur de sa vie, j'ai tenté de raconter au travers de ce livre.

12/2016

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Philosophie

Gouverner avec le monde. Réflexions antiques sur la mondialisation

Les philosophes anciens ont écrit sur le rapport de la cité et du monde et c'est à eux que l'on doit les premières thèses "cosmopolitiques" . L'objet de l'essai de Jean-François Pradeau est d'exposer ces thèses, en les rendant accessibles à des lecteurs qui ne les connaissent pas. Ainsi l'essai présente-t-il ce que des auteurs comme Diogène le cynique, Platon, les stoïciens ou encore le Père de l'Eglise Saint Augustin ont pu dire de la citoyenneté mondiale et du rêve d'une cité mondiale unique qui réunirait enfin tous les peuples. Les questions qu'agite cette histoire ancienne du cosmopolitisme sont pour beaucoup celles de notre époque, qui a fait l'éloge pendant quelques décennies d'une forme d'émancipation cosmopolitique, qui a inventé une Europe supranationale, mais qui paraît aujourd'hui figée autour de ses frontières. Les grecs anciens qui ont inventé la formule "citoyen du monde" ont quelque chose à nous dire de la mondialisation. Ils nous rappellent avec une certaine simplicité que la vie humaine, qui est une vie politique, c'est-à-dire une vie qui n'est possible que dans les limites instituées d'une communauté civique, ne peut atteindre la tranquillité ou le bonheur sans apprécier à sa juste mesure la place qui lui convient dans le monde. Il est néfaste et finalement impossible de vivre sans se faire une certaine idée de ce monde et de son ordre, sans se représenter, ne serait-ce que de manière vraisemblable, ce qu'est l'univers et la place qui nous revient en son sein. Professeur de philosophie antique à l'université de Lyon III - Jean Moulin, Jean-François Pradeau est avant tout un spécialiste de l'oeuvre de Platon et de la tradition platonicienne sur lesquelles il a publié de très nombreux ouvrages. Dernièrement il a dirigé l'édition complète des sophistes (2009). Aux Belles Lettres, on lui doit la revue Etudes platoniciennes ainsi que de nombreux volumes dans la collection "Classiques en poche" .

06/2017

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Management

Festival international du management socio-économique

Le management socio-économique rend compatibles les exigences de l'humanisme dans la vie professionnelle et de la prospérité économique durable. La théorie socio-économique constitue une "innovation de rupture" , tant par sa contribution conceptuelle que par les méthodes et outils pratiques de ses applications. Cette approche globale touche aux différentes fonctions de l'entreprise et à ses multiples problématiques. Elle fournit une méthode de conduite du changement structurée, centrée sur la stimulation du Potentiel Humain et sur l'autofinancement du développement de l'entreprise ou organisation, grâce au recyclage périodique des coûts cachés. La préface signée de René Ricol montre la portée de la théorie et du management socio-économiques au-delà des frontières de l'entreprise. L'ouvrage illustre le rayonnement international (47 pays) des méthodes innovantes et robustes créées et développées par l'équipe de l'ISEOR. La 35e édition du Colloque d'Automne de l'ISEOR dédiée au Festival international du Management socio-économique rassemble un large éventail d'acteurs concernés par les enjeux de la prospérité et du management comme source de création de valeur socio-économique et de développement humain : ESC Business School, Fondation Nationale pour l'Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE), Université de Balamand (Liban), Université Jean Moulin, LE Lyon Entreprises. L'ouvrage met aussi en évidence, par de nombreux témoignages internationaux de dirigeants, cadres d'entreprises industrielles, tertiaires et d'organisations de service public, l'efficacité et l'efficience du management socio-économique, implanté avec succès depuis plus de 47 ans. Les témoins de ces actions innovantes sont représentés par : Bovamisi, Clinique Vétérinaire MermozVet, CUB Architecture, Eesolpra (México), E. Leclerc Belfort, E. Leclerc Montde- Marsan, E. Leclerc Orchies, Néobulle, Hello Pharmacie, IDP Architectes, OPCO EP, Monsinc SA de CV (México), PGF Consultants Inc. (Canada), Virtus Precision Tube (México). Le concept de management socio-économique, né en Europe, est largement publié aux Etats-Unis, où son originalité a été reconnue par l'Academy of Management.

01/2023

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Poésie

L’Enigme des ruines

L'Enigme des ruines Ecrit au coeur d'un environnement où l'horizon du regard n'est sans autres limites que celles imposées par les monts de la chaîne des Pyrénées, L'Enigme des ruines invite le lecteur à un voyage dans les paysages intimes de l'auteur. Ceux-ci sont reflétés par le spectacle d'une nature changeante au gré de saisons et de la rencontre avec les cabanes en ruines dont "Chaque pan de mur porte un récit". Le poète se fait alors "diseur de ruines". C'est un paradoxe que l'auteur jouisse de l'espace, de la liberté d'errer, alors que le monde en pleine pandémie est confiné. Retiré au coeur des montagnes, il reste, malgré tout, influencé par l'épreuve du monde. "En bas, les machines étaient à l'arrêt, les avions cloués au sol, les rues vidées de leur rumeur. Les gens effrayés, regardaient le monde réduit en épouvantail, derrière le double vitrage de leur fenêtre" Stève Wilifrid Mounguengui est né en 1976, à Mouila, dans le Sud du Gabon. Il vit en France depuis 2002. Formé à la philosophie et à la sociologie, il a longtemps travaillé dans le milieu éducatif et social. Il vit en Seine et Marne. Les voyages, la marche, la randonnée sont désormais pour lui des façons d'explorer des paysages, de découvrir des lieux et des gens, de s'ouvrir d'autres horizons. L'Enigme des ruines est né de l'un de ces voyages. Maintenant tu sais /es ruines sont poussières / d'éternité /Le sel des jours /s'évapore à la lisière du songe/Le temps un moulin / battant le vide / je remplis les plis de / ton absence en égrainant les heures / Chaque seconde ici /l 'éternité / Je fais une offrande/ à l'ombre et à la lumière pour que s'envole la chimère /Et j'attends que les heures/ sonnent l'éternel retour / du vide et le miracle de l'enfance

02/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Le ballet des libellules. Tome 2

Leur amour survivra-t-il aux rumeurs et préjugés de la société ? Ellie est aussi belle que têtue. Malgré sa jeunesse, elle cache une grande maturité. En âge de se marier, elle n'aspire qu'à épouser l'amour de sa vie, comme l'ont fait ses parents. Faut-il encore le trouver... Tous les garçons de son âge lui paraissent fades et immatures. En visite chez sa famille française, elle fait la rencontre du cousin de sa mère. Un homme d'âge mûr, don Juan et terriblement charmeur. Alors que leurs proches réprouvent leur potentielle union, ils ne semblent pas pouvoir se tenir éloignés l'un de l'autre très longtemps. Mais Paul étant réputé pour être un coureur du jupons, Ellie craint de n'être qu'une conquête parmi d'autres... Avec ce deuxième volet de sa saga historique, Nadine Deconinck-Cabelduc introduit, dans un décor historique parfait, de nouveaux personnages attachants, tourmentés par leur passion. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE "Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de me détendre en compagnie d'une agréable romance mais L'Envol du Papillon a su combler ce manque et m'offrir un moment de pur ravissement". - Coeur de givre sur Le soupir du roman. "Je trouve qu'avec ce roman , Nadine n'a rien à envier à Sarah Lark, Tamara McKinley... son imagination, ses recherches et l'univers du roman dévoilent au contraire à quel point l'auteure est a l'aise. Sa plume naviguant avec poésie et charme tout au long du récit". - La lectrice compulsive sur Booknode. A PROPOS DE L'AUTEURE Jeune quinqua débordante d'imagination, Nadine Deconinck-Cabelduc inventait déjà des histoires enfant, avant de prendre la plume à l'adolescence pour écrire des nouvelles. Depuis, elle n'a cessé d'écrire. Après Une seconde chance, une romance mêlée de suspense, l'auteure se lance dans une romance historique.

09/2021

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Littérature française

Paris en miettes

Un essai ludique et déjanté sur la présence de Paris dans les romans de grands auteurs québécois. Un regard grinçant et amusé sur le malaise culturel que les Québécois éprouvent à l'égard de la grande culture française. Des romanciers québécois ont parfois pris le risque (mais c'est de plus en plus rare) d'emmener leurs personnages à Paris pour qu'ils essaient (désir, velléité, épreuve ? ) d'y vivre, sinon une vie parisienne, une vie ailleurs, leur imaginant une existence dans la vieille ville de Voltaire, de Vian. Yan Hamel, lisant ces romans que signèrent Anne Hébert, Marie-Claire Blais, Jacques Poulin, Michel Tremblay, Gail Scott, Jacques Godbout, Victor-Lévy Beaulieu, la Manitobaine Gabrielle Roy et l'Acadienne France Daigle, n'a pu que constater les tristes inappétences de ces émigrés romanesques, un certain malaise, un mal-être nourri d'un sourd et profond sentiment de servitude culturelle. Car les deux solitudes ne sont pas toujours celles qu'on pense, et le Canayen, le pas sortable, le forestier, pour paraphraser Gaston Miron, ne peut s'empêcher de se sentir dépaysé, gauche, empêché, quand il débarque à Paris, cette mère perverse et narcissique. Le choc culturel n'en est que plus grand et pernicieux, parce que nous portons en nous un amour inné pour la France et que nous nous berçons de l'illusion d'une " langue partagée ", qui se révèle au contraire le plus implacable de tous les instruments de division. Ce livre est un essai ludique, car au milieu d'une pénétrante analyse des textes coule un filon poétique qui joue de toutes les tonalités et de tous les accents, allant du joual à l'argot, et qui creuse tout l'inavouable du malaise qui nous gagne infailliblement quand nous foulons les trottoirs de la Ville Lumière. Devant ce constat, Yan Hamel s'emporte et se fait, en héraut tocard, le ramasse-miettes de ces agapes ratées.

03/2023

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Littérature française

Comment veux-tu que je respire

Victor ne disait rien. Il interrogeait son instinct. Son instinct lui conseillait de lui sauter à la gorge, de trancher une artère, de bouffer un bras et de garder le reste pour plus tard. Tu crois ? demanda le lion. Sûr, répondit l'instinct. Ca se bouffe, l'humain ? demanda le lion. C'est un plat de roi, répondit l'instinct. Mais Victor hésitait. Il se souvenait des leçons de Walter, son maître, qui lui avait enseigné à respecter et à craindre les hommes. Il a un fouet ? demanda l'instinct. Ben non, répondit le lion. Eh bien, siffla l'instinct, de quoi as-tu peur ? Tu as sûrement raison, fit le lion. Après tout, tu viens du fond des âges ! Et il sortit les griffes. Mais alors, l'humain se mit à chanter Gastibelza, l'homme à la carabine ; ce n'était pas très juste, il se trompait dans les paroles, sa voix tremblait ; mais c'était quand même Gastibelza, l'homme à la carabine. Le lion aimait beaucoup cette chanson. C'était sa chanson préférée. C'était la chanson de Lisette. C'est l'histoire de deux jeunes gens issus de familles rivales et qui tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Dans cette histoire, il y a des rixes, un cousin de Paris, une soeur Laurence qui connaît les herbes qui soignent et les herbes qui tuent. Il y a des histrions aussi, et des calembours, des larmes et des chants ; il y en a pour tous les goûts, pour ceux qui aiment les belles histoires d'amour et pour ceux qui sont là seulement pour s'amuser. Alors, oui, c'est vrai, on pourrait se croire dans une pièce de Shakespeare. En tout cas, c'est ce que pense découvrir le détective Valentin Dedemble en enquêtant sur la disparition inquiétante de Romain du Mont Aigu. Mais il n'y a pas de lion, dans Roméo et Juliette.

07/2021

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Droit international public

Le droit international et le nucléaire

L'équipe du Centre de droit international de l'Université Jean Moulin Lyon 3 (CDI) s'est penchée sur des aspects peu connus des enjeux juridiques et politiques liés au nucléaire. Le présent ouvrage restitue un travail de recherche de grande envergure débuté en 2018 questionnant l'impact de la technologie nucléaire tant civile que militaire, sur le droit international. Sans prétendre à l'exhaustivité, les chercheurs du CDI (et leurs invités ! ) ont mis l'accent sur certaines interrogations soulevées, d'une part, par le développement, la menace, l'usage ou encore la réglementation de l'arme nucléaire et, d'autre part, par l'utilisation de la technologie nucléaire à des fins civiles. L'ouvrage revient ainsi sur les enjeux juridiques liés à l'arme nucléaire, notamment en termes de protection de certains espaces fragiles (océans, Arctique - Partie VI), et de tentatives de réglementation. Les Conventions adoptées en la matière font naitre une série de questionnements en droit des traités (enregistrement, mise en oeuvre, articulation et même dénonciation - Partie I), mais également en droit international humanitaire (Partie III). Par ailleurs, l'évolution des politiques nationales et des doctrines officielles vis-à-vis de la dissuasion nucléaire démontrent, s'il en était besoin, de la cruelle actualité de la question et du besoin urgent de coopération internationale (Partie II) et régionale - notamment européenne - et d'une réelle politique de non-prolifération (Partie VI). Tout en étant moins teinté d'agressivité, le nucléaire civil n'en reste pas moins une activité dangereuse et susceptible de porter atteinte aux droit humains, tant individuels que collectifs (Partie IV). Si l'hypothèse d'un accident provoquant une catastrophe nucléaire est dans tous les esprits, il n'est pas nécessaire qu'une telle catastrophe se produise pour que les droits humains soient mis en danger. L'implantation même de centrales nucléaires peut parfois entrer en conflit avec les droits des peuples concernés. Le présent ouvrage s'adresse à un public d'universitaires, de chercheurs, d'étudiants ainsi que de professionnels du secteur.

10/2021

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Littérature étrangère

L'Arche de Noé

L'auteur du phénoménal Taxi campe douze personnages, hommes et femmes, dont les destins se sont croisés avant ou après avoir émigré à la recherche d'un emploi ou tenté de le faire. Le premier, Ahmad Izzedine, est un jeune et brillant licencié en droit qui ne parvient pas à accéder au poste dont il a toujours rêvé, faute de pouvoir payer le pot-de-vin "réglementaire". Il se décide à partir pour les Etats-Unis, rompt avec sa fiancée, Hagar Motafa, et cherche sur Internet un contact qui lui permettrait de réaliser son projet. Entre-temps, Hagar se marie sous la pression de ses parents avec un restaurateur déjà installé, lui, aux États-Unis mais divorce peu après avoir reçu la Green Card. Espérant renouer avec Ahmad, elle se met aussitôt à lui chercher du travail avec l'aide du cuisinier et homme à tout faire de son ex-mari, Abdellatif Awad, qui est entré clandestinement aux Etats-Unis après un périlleux périple en Amérique du Sud. Mais Abdellatif ne tarde pas à se mettre au service d'un homme d'affaires véreux, Akram Mongui, qui a réussi à passer sa grosse fortune à l'étranger et dont le fils, Farid, mène à Londres une vie de bâton de chaise... Défilent ensuite les autres personnages : le professeur de philosophie qui enseigne dans une université britannique, puis son cousin, rentré en Egypte après une tentative ratée d'immigration clandestine, puis le jeune Nubien d'Assouan, le passeur louche, la doctoresse copte, la prostituée, et à travers eux est révélée une société entièrement minée par la corruption, la répression politique, les discriminations confessionnelles ou ethniques et sur le point d'exploser. A la lumière des événements de 2011 en Egypte et des bouleversements qui secouent le monde arabe, ce second ouvrage de Khaled Al Khamissi paru en 2009 frappe par sa puissance prémonitoire.

10/2012

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Ouvrages généraux

La Seconde Guerre Mondiale sous le regard de la presse. De Munich à Nuremberg

A travers les revues et les journaux de l'époque, Pascal Roblin revisite les moments marquants de ce second conflit mondial, depuis les lointains prémices de la guerre jusqu'à l'heure des comptes. L'ouvrage démarre sur les étapes importantes de la montée au pouvoir d'Hitler et de sa conquête de l'Europe dans les années 1920-1930 et s'achève avec les condamnations des responsables nazis au procès de Nuremberg en 1946. La plupart des moments forts de cette guerre, et tout particulièrement des faits marquants en France sont exposés : la "drôle de guerre", la débâcle, l'armistice, l'Occupation, la collaboration, Vichy, le statut des Juifs, les rafles, les francs-maçons, le STO, les Chantiers de la Jeunesse, la Résistance, la Libération et le retour de la République, et divers thèmes comme la SNCF, le sport, la mode, la vie culturelle, etc. Des centaines de personnages, célèbres ou non, se côtoient : acteurs et témoins de cette période, engagés d'un côté ou de l'autre, hommes politiques, militaires, journalistes, artistes, intellectuels qui ont façonné ces années, chacun à leur manière, tels Philippe Pétain, Charles de Gaulle, Pierre Laval, l'amiral Darlan, Jean Moulin, Otto Abetz, Jean Luchaire, Charles Trenet, Jean Prouvost ou Albert Camus... Et toujours sous le regard de la Presse. Pascal Roblin a sélectionné plus de 120 périodiques connus et moins connus, nationaux et régionaux autorisés ou clandestins, pour les grands et les petits, principalement issus des riches collections de l'association Le Centre de la Presse (Le Matin, Gringoire, Paris-Soir, Le Canard enchaîné, L'Action française, Au Pilori, L'Auto, Le Petit Echo de la Mode, Pierrot, Téméraire, Le Figaro, Le Parisien, L'Humanité, Les Lettres françaises, etc.). Cet important travail de recherches permet de remettre sous l'éclairage d'aujourd'hui cette mémoire de papier, tous ces périodiques pour la plupart oubliés, formidables témoins de cette période noire de notre histoire.

10/2021

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témoignages personnels

Entre les lignes. Itinéraire surprenant d'un officier français dès 1940

Un officier va recevoir pour mission d'infiltrer la Résistance française. Les autorités de Vichy le font muter à Paray-le-Monial. Mais il entend faire savoir à la Résistance qu'il est de son côté. Pour montrer son allégeance, il exécute un collabo. Entré dans la Résistance, il rencontre Max, nom de code de Jean Moulin. Il se retrouve à Londres toujours sous sa fausse identité. On l'y formera pour repartir en France à la tête d'un commando parlant la langue allemande. On le suit dans ses aventures extraordinaires au rythme des interventions militaires. Il rencontre Vidal, alias le général Delestraint. Vers la fin de la guerre il vit le dernier bombardement à domicile à Clichy - Saint-Ouen. Blessé il sera hospitalisé, mais se papiers sont allemands. Une catastrophe. Il n'y a que la grâce du général De Gaulle qui pourrait le sauver du poteau. Comment en est-il arrivé là ? Pupille de la nation parce que son père est mort en héros lors de la Grande Guerre, ce jeune homme doué en langues est élevé par sa tante dans l'Est de la France, non loin de la frontière allemande, où il vendra même du Schnaps fabriqué par son oncle à la Feldgendarmerie. Il y poursuit ses études jusqu'au moment où il décide d'intégrer la prestigieuse école d'officiers de Saint-Cyr. Il croisera le colonel De Gaulle dans le train. Il deviendra lieutenant. Arrive la déclaration de ce qui devient la seconde guerre mondiale. Le jeune lieutenant est envoyé par rail avec son régiment vers l'Allemagne. Avant même de combattre, la troupe est décimée par un bombardement. Le lieutenant séjournera dans des maisons au hasard de sa route. Il manquera de se faire interpeller par des soldats allemands, pourra s'échapper, mais changera d'uniforme, revêtant celui de l'ennemi faute de choix, provisoirement. Il en maîtrise la langue de manière suffisante. Lui l'officier français va se retrouver confondu avec la propriétaire de l'uniforme, l'Oberleutnant Friedrich von Hauser.

06/2023

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Historique

Visages - Ceux que nous sommes. Tome 3, Vers la fontaine ardente

Se perdre pour se retrouver dans une Europe à feu et à sang. Georg, "l'enfant de la honte" né d'un amour passionné entre Louis Kerbraz, soldat breton, et Lieselotte Ruf, photographe allemande, a grandi orphelin. Gardant un extrême ressentiment envers ceux qu'il estime l'avoir abandonné, il s'est enfui pour traquer ses parents. Devenu un jeune homme à l'orée du second conflit mondial, il s'enrôle dans l'armée allemande et c'est sur le champ de bataille que le destin va enfin réunir père et fils ! Georg voit ses certitudes ébranlées : son père français ne connaissait pas son existence, pourtant il semble accepter sans hésitation un fils allemand. Galvanisé par cette rencontre surréelle, Georg veut retrouver sa mère. Formé par une sniper irlandaise, Sheila, avec laquelle il noue une relation, il devient héros du Reich, ce qui lui permet de se lancer sur la trace de Lieselotte. Seulement, cette dernière n'est plus à Berlin... Journaliste pugnace, opposée à la censure nazie, elle traque la vérité des camps, pour en informer la population, et commence en Pologne une enquête au péril de sa vie. Croyant son amant français tué dans les tranchées, elle ignore qu'il est devenu artiste et metteur en scène. Persuadée que son fils était mort-né, elle ne se doute pas qu'il puisse être vivant et à sa recherche dans une Europe à feu et à sang. Elle ignore aussi que son cousin alsacien Peter vient d'être arrêté. Bientôt, l'horreur de la guerre va la rattraper... On retrouve dans ce troisième volume les personnages attachants et les enjeux complexes qui font de cette fresque une grande saga d'aventure romanesque sur un fond historique authentique. Une aventure humaine bouleversante sur trois générations qui nous pousse à nous interroger : qu'est-ce qui détermine au final notre identité ? Qu'est-ce qui constitue ceux que nous sommes ?

08/2023

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Sciences politiques

Critique de la société de l'indistinction. Commentaires sur le fétichisme marchand et la dictature démocratique de son spectacle

Le fétichisme de la marchandise est l'universelle domination sociale du quantitatif indistinct qui partout désormais développe l'exclusion spectaculaire du qualitatif dans la luxuriance aliénatoire de la dépossession humaine. Aujourd'hui, dans ce monde du falsifié triomphant et de l'inversion généralisée, le krach inévitable du système des fictions faramineuses de l'économie spéculative s'annonce de plus en plus proche. Aussi, le gouvernement du spectacle mondial n'a-t-il rien d'autre à offrir à la planète pour échapper à la faillite et tenter de sauver un dollar sur-hypothéqué que le chaos de la guerre sans fin par la mise en scène permanente de coup montés terroristes de vaste ampleur, menés de l'intérieur même des services spéciaux de la provocation étatique. En ce temps où le spectacle mondial de la marchandise est en train de coloniser tous les espaces d'expression afin de les réduire à ne plus être que des champs duplicatifs de ce qui est conforme au despotisme démocratique de l'argent, il convient qu'un éditeur qui se veut indépendant puisse publier ce que les éditeurs de cour ne publieraient jamais. La critique de la société de l'indistinction n'engage bien entendu que ses auteurs. C'est en vertu du seul principe que la pensée ne peut penser que lorsqu'elle est confrontée aux dérangements venus d'autres territoires que du monde des vérités officielles que l'éditeur a considéré ici qu'il se devait là de faire imprimer ce texte. Naturellement, la saveur et les effets d'une telle publication d'essence affranchie et insoumise doivent être spontanément propagés et répétés attendu que leur unique provenance est l'histoire radicale des radicalités historiques elles-mêmes qui ne doit jamais être oubliée ou tue mais bien évidemment constamment indiquée comme origine du mouvement réel pour la communauté humaine intégrale. Nouveau Prologue de Francis Cousin.

11/2021

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Décoration

Coco Chanel

Elle a tout inventé : les tailleurs gansés, les accessoires qui deviennent bijoux, les tenues liberté pour des femmes irrévérencieuses, des parfums très parisiens qui ont conquis le monde, et surtout une mode, un style : le sien. Mais, un soir de 1971, l'une des indomptables du siècle tire sa révérence. Coco Chanel s'éteint seule dans sa chambre du Ritz. Ce monstre sacré, tellement inscrit dans son époque qu'on a parlé des " années Chanel ", a connu une existence tourmentée. Issue d'une famille de forains sans le sou, orpheline à douze ans, élevée sévèrement par des religieuses dans un couvent de Corrèze, rien ne prédisposait la jeune Gabrielle Chanel à devenir l'égérie des " années folles ". Rien n'annonçait que la couturière aux doigts d'or allait enflammer Deauville, Biarritz et Paris, révolutionner la silhouette des femmes, séduire l'intelligentsia de son temps, envoûter Cocteau, Colette, Picasso, Diaghilev, Stravinsky, ni même vivre des passions tumultueuses avec un cousin du Roi d'Angleterre, un neveu du tsar ou un poète surréaliste. Royale et généreuse, impétueuse et colérique, la petite auvergnate devenue étoile de la mode, ne manqua pas non plus d'accrocs dans la trame de sa vie : des drames sentimentaux à répétition, la surprenante fermeture de sa maison de couture à l'aube de la guerre puis son tout aussi inattendu retour à la mode à l'âge de soixante et onze ans, un caractère que ses admirateurs disaient " affirmé " mais les mauvaises langues " infernal "... c'est tout cela Coco Chanel. Un personnage hors du commun dont les revers passionnent autant que les succès, dont le nom est devenu tout un symbole. Riche de la consultation de sources inédites et d'entretiens avec d'importants témoins ayant connu Coco Chanel, Henry Gidel écrit, dans cette Grande Biographie, le roman vrai d'une femme qui a parcouru avec éclat les trois quarts du XXe siècle.

01/2006

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Urbanisme

La ville, matière vivante. Grand Prix de l'urbanisme 2021

Matière vivante, la ville en mouvement ne doit se laisser enfermer ni par les carcans juridiques, réglementaires ou financiers ni par les pensées dominantes d'une époque contemporaine exposée à moult turbulences. Accompagner plutôt qu'imposer l'évolution d'un lieu, s'inspirer de la vitalité de ses habitants et aborder l'architecture par l'observation minutieuse des usages jusqu'à l'échelle de la métropole : autant de constantes pour l'AUC, équipe lauréate du Grand Prix de l'urbanisme 2021. Ceux qui, pour avoir été la plus jeune équipe de la consultation du Grand Paris, pourraient passer pour les "enfants terribles" de l'urbanisme, ont choisi un nom révélateur : Ab urbe condita ("Depuis la fondation de la ville"). Une formule qui claque comme un étendard et affiche l'ambition que partagent François Decoster, Djamel Klouche et Caroline Poulin de s'emparer de la question urbaine de manière exigeante, précise et libre de tout dogme ou héritage pesant. Une locution valant aussi programme, leur action se déploie des projets d'architecture aux projets urbains, voire métropolitains, qu'ils mettent en parole et en dessin d'une façon souvent peu orthodoxe. Cet ouvrage retrace également les parcours des personnalités nominées. L'économiste Laurent Davezies qui, avec son livre au titre provocateur L'Etat a toujours soutenu ses territoires, a stimulé la sphère de l'urbanisme en 2021. Mais aussi le duo TVK (Pierre Alain Trévelo et Antoine Viger-Kohler), dont le talent de jongler avec les infrastructures de la modernité a trouvé un aboutissement dans "La Terre est une architecture" : une installation exposée à la Biennale de Venise 2021, qui explore les modalités d'établissement de médiations fertiles entre sociétés humaines et monde naturel. Cette année encore, le Grand Prix souligne combien, en s'enrichissant constamment d'une diversité d'approches, l'urbanisme contribue à l'invention et à la réalisation d'un futur vivable, et, mieux encore, désirable !

01/2022

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Santé, diététique, beauté

L'olivier pour votre santé

L'olivier comme vous ne l'avez jamais vu ! Le professeur Henri Joyeux et l'oléiculteur Frank Poirier nous font découvrir les extraordinaires vertus de ce trésor méditerranéen. La science prouve les vertus de l'huile d'olive pour la digestion, la santé du coeur, des os et de la peau, du système nerveux, du système reproductif et plus largement pour l'immunité et la longévité... Au-delà de l'huile, c'est tout l'olivier qui contient, dans ses fruits, ses feuilles, son bois, des composés vertueux qui ont encore beaucoup à apprendre aux médecins. Le cancérologue et l'oléiculteur nous proposent une plongée dans la vie d'un arbre extraordinaire et décryptent le monde de l'oléiculture, entre grandes monocultures industrielles et paysans respectueux des terroirs et héritiers d'une culture millénaire. Un voyage tout autour de la Méditerranée, mais également à travers les siècles ! Pratique, ce livre nous montre comment intégrer au mieux les bienfaits de l'olivier dans notre vie, en nous expliquant comment choisir notre huile, comment la déguster, et comment la cuisiner, avec des recettes simples et savoureuses qui vont transformer vos repas en un concentré de saveurs... et de santé ! Henri Joyeux, ancien chirurgien cancérologue et chirurgien des hôpitaux, a aussi enseigné à la faculté de médecine de Montpellier. Il a publié de nombreux ouvrages consacrés à l'écologie humaine, notamment sur l'alimentation, parmi lesquels Changez d'alimentation et Manger mieux et meilleur de 0 à 100 ans. Conférencier, il s'engage maintenant au service de votre santé par ses messages de prévention des cancers : nutrition & comportements de santé. Frank Poirier est moulinier-oléiculteur. Il exploite en agriculture biologique une oliveraie d'altitude, dans les Hautes-Corbières. Il produit une huile de première pression à froid obtenue par simple pressurage dans un moulin à meules traditionnel et décantée naturellement ainsi que des olives de table désamérisées à la cendre de chêne vert, selon une recette médiévale.

03/2019

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Littérature française

La vie poétique Tome 2 : Une façon de chanter

Une façon de chanter constitue le deuxième volet de l'autobiographie poétique entamée par Jean Rouaud avec Comment gagner sa vie honnêtement. Alors que le premier tome racontait les années d'après mai 68, les voyages en auto-stop, les petits boulots et les expériences hasardeuses des jeunes adeptes de la vie en communauté, Une façon de chanter, à l'occasion de la mort d'un proche, remonte vers l'enfance et l'adolescence. Comme le disparu est ce même cousin qui a offert à l'auteur sa première guitare, ce dernier en profite pour tendre l'oreille vers les lointains de sa jeunesse. Et le moins qu'on puisse dire c'est que la bande-son du village natal était rudimentaire : les cloches de l'église, le marteau du maréchal-ferrant, le cri d'un goret égorgé par le charcutier, et derrière le mur du jardin la seule musique d'un piano sous les doigts de l'oncle Émile. On comprend pourquoi l'arrivée brusque, par l'entremise du transistor, des groupes anglo-saxons, va bousculer ce monde ancien où l'on chantait encore Auprès de ma blonde. Et pour accompagner cette prise de pouvoir par la jeunesse, pas de meilleur passeport que l'apprentissage de la guitare. L'intime et le collectif se mêlent dans le flux d'un récit mouvant et drôle, où l'on croise certaines figures déjà rencontrées comme celles de la mère et du père, mais aussi une charmante vieille dame professeur de piano, un naufragé volontaire, une famille allemande accueillante et le jeune Rimbaud plaquant des accords sur un clavier taillé dans sa table de travail. Autant d'évocations que ponctue la très riche bande musicale : Dylan, les Byrds, Graeme Allwright, les Kinks et bien d'autres sont convoqués pour raconter en musique ce changement de monde, sans oublier les refrains balbutiants, composés par un jeune homme sombre derrière lequel on reconnaît Jean Rouaud lui-même gagner sa vie honnêtement (collection blanche, 2011).

03/2012

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Littérature française

"Non". Fragments d'un roman sur la Résistance

Au tournant des années 1970, Malraux renoue avec l'aventure du roman. Il entreprend de mettre à exécution un projet de l'après-guerre, un grand livre sur la Résistance. À son habitude, Malraux rédige de manière discontinue un certain nombre de scènes et prend des notes destinées à les lier en une histoire. C'est ce travail préparatoire, inédit, qui a été ici mis en forme et en lumière. Pour le titre, André Malraux pense alors à «Non», un monosyllabe qui résume à lui seul l'esprit de la Résistance. Le moment où Malraux commence à écrire est marqué par la fin d'une période d'héroïsation qui prévalait depuis la guerre. Il a beau savoir que la Résistance n'a été le fait que d'une minorité de Français, il souffre de voir toute l'attention portée sur la passivité des autres, au détriment des hommes du NON. Plusieurs occasions ont alors redonné une actualité à ses souvenirs de guerre, la plus notable étant, en décembre 1964, l'oraison funèbre de Jean Moulin. Nous la proposons en appendice avec l'ensemble de ses discours et messages sur la Résistance, dont certains passages font directement écho aux fragments de "Non". Mais à l'époque où il prononce les derniers de ces discours, André Malraux a peut-être déjà renoncé à poursuivre la rédaction du roman. En effet, l'attraction de l'écriture mémorielle - ses Antimémoires -, pour laquelle il invente alors une poétique nouvelle, l'emporte sur la fiction. Si les ébauches de «Non» comportent de beaux morceaux, ils ne lui semblent pas à la hauteur de L'Espoir, passé l'enthousiasme des commencements. De ce projet abandonné, ce volume permet de sauver de grandes scènes - l'assaut d'un char par un fantassin ou un dialogue métaphysique entre un abbé et un soldat ethnologue - et de faire résonner encore et toujours le Non d'André Malraux, alias colonel Berger.

04/2013

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Beaux arts

Le musée comme expérience. Dialogue itinérant sur les musées d'artistes et de collectionneurs

A la mort de son père, Libero Gamboni se trouve confronté au devoir de mémoire. Faut-il conserver intacte la collection d'objets accumulés dans la maison familiale ? Les voyages qu'il entreprend, les musées qu'il visite sont l'occasion d'échanger une correspondance avec son cousin, Dario Gamboni, actuellement professeur d'histoire de l'art à l'université de Genève. Alimentées par cette question pressante, les interrogations fusent entre l'architecte et l'historien de l'art. Les musées qui intéressent Dario & Libero Gamboni sont d'une nature particulière : créés par des artistes et/ou des collectionneurs, ils permettent d'apprécier l'accrochage comme un mode d'expression, une forme d'art au carré : ainsi le musée Gustave Moreau à Paris ou la fondation Barnes à Philadelphie. Dans ces " musées d'auteur " - comme on parle de " films d'auteur " - priment l'expérience et l'intimité. Reprise par Dario Gamboni et enrichie d'un appareil de notes, la correspondance entre Dario & Libero constitue une histoire exceptionnelle des musées d'artistes et de collectionneurs. Le Musée comme expérience décrit et analyse pour la première fois le phénomène comme un tout, de ses débuts vers 1800 jusqu'à l'époque actuelle, qui en représente un nouvel âge d'or après celui des années 1900. En tissant des liens entre passé et présent, ce dialogue itinérant nourrit la réflexion sur l'avenir de nos musées et les modes de conservation, à l'heure où les grandes institutions publiques multiplient succursales et événements médiatiques. Ecrit comme un récit de voyage, il restitue le plaisir de la découverte et la saveur de l'expérience dans ces lieux dépositaires de notre histoire. Ce livre examine en profondeur quinze cas répartis autour du globe, choisis pour leur caractère représentatif et la qualité de leur disposition, auxquels le jeu des comparaisons ajoute plus d'une centaine d'autres musées.

09/2020

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Littérature française

Une femme tout simplement

Une femme tout simplement est le premier roman de Bahaa Trabelsi. Comme son héroïne, Bahaa est une jeune femme moderne. Mais qu'est-ce que la modernité marocaine, concrètement, au seuil du XXI siècle ? Cette question complexe ne pouvait se satisfaire d'une réponse univoque, aussi l'auteur a-t-elle choisi de présenter cette réalité sous toutes ses facettes, sans la trahir ni la caricaturer. Chaque personnage du roman incarne donc une voie, un mode d'évolution possible, quelquefois même une issue. Celle du passage violent et destructeur de la soumission au libertinage incarnée par le destin de "mama" femme-enfant mariée à l'âge de seize ans au père de l'héroïne dont elle remplacera la mère, morte prématurément. Celle du père, rongé par d'innombrables contradictions, tiraillé entre la modernité et la tradition, qui finira par se réfugier sous l'aile sécurisante et opaque de la religion. Enfin celle de Laila bien sûr, véritable et fructueuse quête d'identification par laquelle l'héroïne, d'abord perdue au coeur d'un tourbillon de paradoxes, va peu à peu trouver sa propre recette du bonheur. Brutalement livrée à elle-même lorsqu'elle part faire ses études en France, ivre de liberté et de curiosité, elle se découvre de nouvelles potentialités quelle s'empresse d'expérimenter. Après l'idéalisme du militantisme, les déchirures de la passion, l'amertume de la solitude, vient l'heure du retour aux sources et de la confrontation à soi-même. Puis, enfin, celle de la paix, si longtemps et sans même le savoir recherchée. La voie de Laila, celle du coeur, représente en quelque sorte le point d'équilibre entre toutes les autres, mariant heureusement, mais non sans heurts, tradition et modernité, religion et rationalisme, liberté sexuelle et fidélité, féminité et maternité, travail et famille... Ce roman "initiatique", cousin lointain du Candide de Voltaire, ne se veut ni moraliste ni même didactique. Il reflète, en toute simplicité, le devenir d'une société en mutation.

06/2019

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Poches Littérature internation

La dispute ou Le testament de Gaston de Puyparlier

Dans le dernier récit de Javier Torneo qui débute en 1874, il importe surtout de savoir si le fameux Gazon de Puyparlier, improbable hobereau tard saisi par le démon de midi, fut ou non capable, peu d'heures avant sa mon, de Tire le testament qu'a venait de dicter à son fidèle notaire. Le reste importe peu ou bien est fonction de ce que cela peut apporter à l'éclaircissement de cette grande inconnue primordiale. De ce que le juge décidera dépend le destin ultime d'une colossale fortune. Commence ainsi une bataille juridique acharnée où chacune des parties en litige tente d'apporter de l'eau au moulin de ses intérêts, et lorsque les intéréts ne incident pas, ne coïncident pas non plus les vérités respectives. Avec une verve digne du Château de la lettre codée, Tomeo nous embarque dam un univers sans pitié ni remords où les masques tombent avec une logique et une rigueur implacables dans un jeu de massacre réjouissant à nous faire douter de lu nature humaine. Une nouvelle fois Tomeo est saisi et nous saisit par le vertige de son verbe : chicanes, arguties, preuves et contre-preuves, témoignages et contre-témoignages, correspondances douteuses, doigts crochus, effets de manches, roublardise et stratégies finaudes. Le tout baigne dans un funèbre joyeux, on y meurt sans faire de sentiment et les corbeaux s'agitent, docteurs, gouvernantes, avocat et notaires, antiquaires véreux, tous en noir, surtout les pseudo-veuves derrière leurs voiles de crêpe, si bien que n'apparaît vivant que le défunt, le fameux Gaston de Puyparlier. C'est à un Daumier à l'aragonaise qu'on pense, un faux, où lieux et gens seraient un peu brouillés, irréels, dérisoires. Parmi ces masques qu'il anime pour le plaisir des mots Javier Tomeo guide le lecteur dans un drôle d'embrouille, hors du temps, hors des normes du récit balisé. Et le lecteur est pris, rit, s'étonne. Le plaisir, cela se partage.

03/1999

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Littérature française

La rencontre de Lubeck. Bach et Buxtehude

A l'âge de vingt ans, Jean-Sébastien Bach se rend à Lubeck pour écouter le plus grand compositeur allemand de son temps, le vieux Dietrich Buxtehude. Ce voyage, il le fait à pied : quatre cents kilomètres aller, et autant au retour. Un pèlerinage. Parti pour trente jours, il est resté absent quatre mois. Que s'est-il passé à Lubeck ? Aucun document ne nous l'apprend : le temps a fait son oeuvre d'oubli, la guerre a cruellement mutilé la ville en 1942, des archives ont été détruites. N'empêche : l'influence de Buxtehude est si grande sur le génie de Bach qu'il s'est forcément produit là quelque chose d'essentiel, la transmission d'un savoir et d'une sagesse. Restait à imaginer comment. C'est ce à quoi s'est plu Gilles Cantagrel, grand connaisseur des oeuvres des deux musiciens, des documents anciens et du contexte historique. Tout ce qu'il raconte ici a pu se passer, tout est logique et plausible, même si rien ne permet d'affirmer quoi que ce soit. Il en résulte un voyage sensible dans le passé, coloré et émouvant, onirique parfois, un récit d'apprentissage ou un roman initiatique, qui mériterait d'être vrai. Musicologue, écrivain, conférencier, enseignant, producteur d'émissions de radio et de télévision, Gilles Cantagrel a été directeur de France Musique, conseiller artistique à Radio France et vice-président de la commission musicale de l'Union européenne de radiodiffusion et télévision. Membre du Haut Comité des commémorations nationales, il est aussi administrateur de plusieurs institutions, dont le Centre de musique baroque de Versailles, et membre du conseil de surveillance de la Fondation Bach de Leipzig. Spécialiste de Bach et de son époque, il a notamment publié : Bach en son temps, Le Moulin et la Rivière, air et variations sur Bach, Les Cantates de Bach, De Schutz à Bach. La musique du baroque en Allemagne, Dieterich Buxtehude et Passion Baroque.

09/2015

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Poésie

La danse devant l'Arche. Poèmes, lettres, essais et témoignages

"Depuis 1913, je tiens en grande estime le livre d'un écrivain mort jeune, Henri Franck, La Danse devant l'Arche, où l'expérience d'appartenir à une même génération a été célébrée pour la première fois dans les rythmes les plus puissants", écrivait Rilke le 13 mars 1922 à son jeune correspondant Rudolf Bodländer. Issu d'une famille juive de Strasbourg installée à Paris depuis l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne en 1870, entré à dix-huit ans à l'Ecole Normale Supérieure en 1906, Henri Franck (1888-1912) a laissé le souvenir d'un brillant jeune philosophe, proche de Bergson, et d'un poète exceptionnellement prometteur. Très tôt, il collabore à des revues prestigieuses et fait partie du cercle de la Nouvelle Revue Française dès sa fondation. A vingt ans, il rencontre Anna de Noailles, avec qui il a une liaison empreinte d'une grande admiration réciproque. C'est elle qui préfacera La Danse devant l'Arche, publiée aux éditions de la NRF au lendemain de sa mort prématurée. Le présent volume rassemble pour la première fois la plus grande partie des écrits connus d'Henri Franck : son oeuvre poétique, les articles qu'il publia, et un ensemble de lettres d'une très haute valeur littéraire qui nous restituent de façon saisissante son rayonnement et sa présence. On y a joint un ensemble de témoignages permettant de mieux cerner son importance et son originalité : notamment ceux de Léon Blum, d'Henri Bergson, d'André Spire, de Gabriel Marcel ou encore de son cousin Emmanuel Berl, dont il orienta la destinée. Jeune intellectuel engagé, Henri Franck, qui fut l'un des premiers auteurs de sa génération à revendiquer son identité juive et française au lendemain de l'Affaire Dreyfus, apparaît comme un témoin majeur de son époque. Au fil de ses poèmes et de ses lettres, la séduction de sa personnalité demeure intacte par-delà le temps.

10/2019

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Philosophie

Du beau et de l'amour. Tome 2, Le livre de l'amour, édition bilingue français-latin

Lorsque Nifo rédigea, en 1529, le De Pulchro et Amore, il était un philosophe reconnu, auteur d'une ouvre considérable. Après de brillantes études à l'Université de Padoue, l'une des universités italiennes les plus renommées à la fin du XVe siècle, il obtint la chaire extraordinaire de philosophie dès l'âge de vingt-trois ans, et trois ans plus tard, la chaire ordinaire. Il enseigna ensuite dans de nombreuses autres universités, à Rome notamment, protégé par le pape Léon X, ou encore à Pise, avant de s'attacher définitivement à Salerne. Malgré cette carrière remarquable, à la fois universitaire et aulique, représentative des philosophes, écrivains et artistes de son temps, Agostino Nifo reste un philosophe sinon inconnu, du moins largement méconnu.Actuellement, à part le De Auguriis, traduit en 1546 par Antoine du Moulin, et le De regnandi peritia, traduit en 1987 par Simone Pernet-Beau et Paul Larivaille, l'ouvre de Nifo n'est pas accessible en français. A l'exception d'une version italienne du De re aulica (Il Cortigiano del Sessa) en 1560 et d'une récente traduction espagnole du De Pulchro et Amore en 1991, les ouvrages de Nifo ne sont guère davantage traduits dans d'autres langues. En revanche, les trente dernières années ont vu se développer, surtout chez les chercheurs anglo-saxons, des études précises sur la partie logique et scientifique de la pensée de Nifo en même temps qu'était mise en lumière l'importance de la pensée aristotélicienne dans l'Italie des XVe et XVIe siècles. Ainsi l'ouvre de Nifo connut-elle une fortune fluctuante malgré l'intérêt qu'elle suscita chez des écrivains, penseurs et chercheurs de renom. Ses nombreux déplacements, et les lacunes biographiques qui s'ensuivent, les multiples débats et controverses esquissent la figure d'un philosophe qui fut parfois difficile à cerner, même pour ses contemporains, fervents admirateurs ou adversaires acerbes.

10/2011

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Photographie

Une double absence. Edition bilingue français-anglais

Une double absence raconte l'histoire d'une disparition, l'effacement d'un jeune homme dont la vie était entièrement dédiée à sa grand-mère. Daiki et de sa grand-mère, Yukimi, vivent dans la petite ville de Kunitomi, située dans la préfecture de Miyazaki, sur l'île de Kyushu, au sud du Japon. Dès ses premières années, l'enfant décide de résider chez sa grand-mère, qui habite au rez-de-chaussée d'une maison familiale. La vieille dame élève et prend soin de son petit-fils, suit son éducation, l'accompagne à toutes étapes de sa vie scolaire et de jeune homme. Tous deux partagent le même espace de vie, dînent ensemble, échangent leurs expériences, chacun étant profondément attaché à l'autre. Au fil des années, une relation rare se crée entre la grand-mère et son petit-fils : attention, bienveillance, confiance et attachement dessinent un lien d'une extraordinaire force. Arrivé à l'âge adulte, Daiki entame des études d'accompagnant médical et continue de prendre soin de sa grand-mère : le rapport s'est inversé, c'est le jeune homme désormais qui gère la vie de Yukimi. Et lorsque celle-ci tombe très malade, il abandonne ses études pour se consacrer uniquement à son rétablissement et parvient à la remettre sur pieds malgré les avis alarmant des médecins. Fasciné et touché par cette relation unique, le photographe Akhito Yoshida, cousin de Daiki et petit-fils également de Yukimi, décide de documenter cette histoire. Il photographie le quotidien : Daiki et sa grand-mère chez eux, prenant le thé, allant faire des courses, discutant. Des images qui racontent la vie de tous les jours, une acuité du réel. Mais un jour, Daiki disparaît, sans un mot. Yumiki s'effondre, la présence de Daiki s'efface. Que reste-t-il de cette histoire, de leur relation, de leur affection ? Akhito Yoshida donne à voir l'impermanence des êtres, la fragilité des liens, les apparences qui trompent, l'absence obsédante des êtres qui nous sont chers.

04/2019

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Sciences de la terre et de la

Ecce homo. La formidable histoire de l'humanité

D'où vient l'humanité ? D'où vient l'homme ? Quand est-il apparu ? A quoi ressemblaient les premiers singes ? Pourquoi sommes-nous des primates ? Quelle est notre place dans la nature ? Quelle est notre destinée ? Longtemps masquées par la pensée religieuse, ces questions existentielles ne cessent de nous habiter. Aujourd'hui avec les avancées de la Paléoanthropologie et de la génétique, nous savons que l'homme ne descend pas du singe puisque c'est un singe lui-même. Si le gorille et le chimpanzé sont nos cousins, alors comment sommes-nous devenus humains ? Les fossiles découverts ces trente dernières années ont permis de recomposer une partie de l'histoire buissonnante de l'humanité. Avant les travaux de Charles Darwin, l'homme était une espèce à part, installée sur un piédestal, créée à l'image de Dieu et bien séparée du monde animal. La découverte en 1856 de l'homme de Néandertal, ce " cousin contrefait " à l'allure de brute, va bousculer les idées sur les origines de l'humanité. L'histoire des primates, notre histoire, remonte à 60 millions d'années, quand les dinosaures ont tiré leur révérence pour laisser le champ libre aux mammifères. Les premiers primates ont investi les arbres qui leur offraient le gîte et le couvert. Des modifications climatiques profondes vont contraindre les premiers singes à diversifier leurs modes de locomotion. Il y a 7 millions d'années, une lignée de grands singes bipèdes se diversifie en Afrique. De ce buisson de genres et d'espèces émerge il y a 300 000 ans la nôtre, Homo sapiens, qui va partir à la conquête du monde. L'histoire de l'homme s'est ainsi construite progressivement au rythme des mutations, de l'évolution de ses capacités cognitives, de la pensée symbolique, du langage, des inventions, de l'outil, du feu, de l'art pariétal et mobilier, de l'esthétique, puis de l'agriculture et de l'élevage. Aujourd'hui nous sommes 7,5 milliards d'humains et la seule espèce d'Homininé survivante de tout notre arbre généalogique.

12/2018

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Littérature française

Objets-chimères. Articles et textes rares (1935-1970)

Ce recueil est constitué de 65 articles et textes rares publiés dans la presse (Vogue, Marie- Claire, Arts, etc.), dans des catalogues (d'arts, de jardinage) et en préfaces, entre 1935 et 1970. On y retrouve l'esprit, l'intelligence, le charme et l'élégance, la drôlerie aussi, la fantaisie, de Louise de Vilmorin. Les formes sont variées : méditations, réflexions, souvenirs, récits semblables à des nouvelles, poèmes. Les thèmes renvoient à la nature (la rose et les poètes, l'histoire d'un ginkgo biloba, une noix qu'un jardinier transforme en petit moulin, les oeufs qu'elle couve enfant), à la mode et à l'élégance (la beauté, les parures, les poupées métalliques du Théâtre de mode de Marsan, la coquetterie féminine, l'élégance masculine), la littérature (le rôle des femmes des salons littéraires, la Princesse de Clèves, les contes de Perrault, Les Misérables de Victor Hugo, les livres d'enfance disparus), l'amour (lettre d'une jeune mariée, les lettres d'amour, un voyage de noces en autobus à Paris, le Comte Palffy son époux et un soupirant qu'elle éconduit), les hommes (Saint-Exupéry, un amiral japonais sur lequel elle fantasme à l'âge de dix ans, les hommes de style, d'Edouard VII à Marlon Brando), Paris (les noms des rues, l'éclairage, la circulation, poèmes sur des lieux, les bateaux-mouches), la magie des objets, les lieux et l'histoire, l'éducation. On trouve également un rare texte politique à propos de Budapest en 1956. Ces textes, bien que pour la plupart publiés dans des journaux et des magazines, sont toujours littéraires, sans aspect journalistique. Louise de Vilmorin y est tout à la fois conteuse, artiste et moraliste, et poétesse lorsqu'elle traite ses sujets directement par le moyen de poèmes, comme cet amusant poème pour Shell magazine où elle évoque la coquille, " emblème du voyage ". Ce volume de variétés montre l'étendue des talents de Louise de Vilmorin et se lit comme la manifestation intemporelle d'un certain esprit français.

06/2016

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Littérature française

Je descends la rue de Siam

« Direction le nord d‘Inishmore. Je suis attifé comme un épouvantail: sac à dos, enregistreur en bandoulière, appareil photo, mini perche avec micros emmitouflés dans leurs cages anti-vent et leurs moumoutes, imper à la taille, sacs en plastique à portée de main en cas de grains pour le matériel. Il me faut des images, il me faut du son. Biaiser le vent, affronter la pluie. Je dois regarder partout à la fois, mes pieds (éviter les trous), devant et autour de moi ainsi que les VU-mètres du Sound Device. » Jean-Guy Coulange est un homme de sons qui accompagne les tournages de ses essais radiophoniques par des notes et des photographies, qui elles aussi sont des notes, une manière d'arrêter le réel. Ce matériel qui complète l'œuvre sonore, nous immerge dans le chantier d'un artiste, avec un art subtil de composer avec l'inattendu. Si nous suivons le parcours et les pensées d'un homme, nous profitons également de ses réflexions sur la radio, sur la prise de son et la qualité de l'écoute. Dans ses carnets, Jean-Guy Coulange nous raconte des histoires de sons et les chemins qui y mènent. Nous suivons sa quête dans chaque projet qu'il accompagne, et plus mystérieusement nous touchons aux frontières entre le son et le silence, entre ce qui se dit et ce qui ne se dit pas. Lire Coulange, c'est voyager avec lui, reprendre les mêmes chemins et comprendre peu à peu, par le texte et l'image, comment se construit une œuvre. De l'Île-Grande à Aran, de Brest à Langada ou au Havre... Ce qui frappe dans l'écriture de Jean-Guy Coulange, habitée par de nombreuses références littéraires, c'est l'économie de la phrase. C'est de l'écriture, un texte qui nous apprend à écouter différemment dans toutes les étapes de la création. --- Préface de David Collin Trente photographies couleur et noir/blanc

11/2016

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Histoire ancienne

Visions de l'Occident romain. Hommages à Yann Le Bohec, 2 volumes

Ces deux volumes sont composés de communications dues à des collègues et amis, spécialistes de divers aspects de l'histoire antique, en France et à l'étranger. La préface a été rédigée par le Professeur André Laronde, spécialiste de la Libye et disparu en février 2011. Les contributions concernent essentiellement l'Afrique et l'armée romaine, deux thèmes centraux dans les recherches et l'oeuvre du Professeur Yann Le Bohec, auxquels il faut ajouter la Gaule. Plusieurs articles ont pour thème la religion en Afrique, l'onomastique, les toponymes, mais aussi l'économie ou la numismatique. A propos de l'armée romaine, les auteurs se sont penchés sur les grandes figures historiques que sont César et Alexandre, mais aussi sur les routes, l'armement, les soldats et leur religion, Flavius Josèphe ou la Notitia Dignitatum, sources fondamentales pour notre connaissance de l'armée impériale. La Gaule et la Germanie ne sont pas oubliées non plus. Né à Carthage, Yann Le Bohec a été Assistant puis Maître-assistant à l'Université Paris X-Nanterre (19721985), Docteur ès-lettres (1982), Professeur à l'Université de Grenoble II (1985-1989), Professeur à l'Université Jean Moulin Lyon III (1989-2001). Il a été élu Professeur à l'Université Paris IV-Sorbonne le 1er septembre 2001 et il est professeur émérite. Specialiste reconnu de tous,Yann Le Bohec a publié une vingtaine de livres et plus de cent cinquante articles sur l'Afrique, sur l'armée romaine. mais aussi sur la Gaule. Il a participé à des chantiers de fouilles à Alba, Arlaines, Jublains et Mirebeau. Il a revu et publié les inscriptions des Lingons, vient de terminer le corpus des inscriptions des Eduens. Epigraphiste, il a étudié de nombreux textes et il s'est longtemps occupé de la bibliographie analytique de l'Afrique du Nord. Il a aussi organisé et édité de nombreux colloques et il est à l'origine du Congrès international de Lyon sur l'armée romaine qui a lieu tous les 4 ans.

01/2012

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Littérature scandinave

Hanna et ses filles

Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Un classique de la littérature suédoise, introuvable depuis des années. Une fresque familiale devenue bestseller international Au chevet de sa mère Johanna, Anna égraine leurs souvenirs communs. Ainsi prend forme la vie de trois générations de femmes, depuis la grand-mère, Hanna, et, avec elle, celle des contrées nordiques reculées. Dans le Dasland, près de la frontière norvégienne, à la fin du siècle dernier, la tuberculose fait rage, la famine aussi. Hanna est engagée comme bonne à tout faire dans la ferme de son oncle. Violée à douze ans par son cousin, mère d'un fils bâtard à treize ans, Hanna est traitée comme la putain du village. A l'église, elle doit porter le fichu réservé aux prostituées. Pourtant, un étranger, plus âgé qu'elle, l'épouse. Il devient le meunier du torrent. Quand il meurt, elle est obligée de partir pour la grande ville de Göteborg. Ouvrière en boulangerie, elle ne s'habituera jamais à sa rupture avec le monde paysan, archaïque et superstitieux, qui s'est pourtant montré si cruel envers elle. Johanna, sa fille, grandit entre sa mère qu'elle méprise et ses frères ivrognes. Mais elle trouve du travail aux halles et peut s'émanciper. Mariée à un contremaître des chantiers navals de Göteborg, devenue une mère au foyer qui " a tout pour être heureuse ", elle se laisse étouffer par l'autorité de son mari. Anna, intellectuelle engagée, pense être libre de ses choix. Cependant, près de divorcer d'un homme qui l'a beaucoup trompée mais qui lui est toujours attaché, confrontée à la mort de sa mère, elle comprend que le mystère subsistera toujours. On ne peut se couper de ses racines. Une magnifique saga familiale empreinte, malgré la rudesse des moeurs et des paysages, de compassion, d'humour et d'une subtile poésie. Première édition : Ramsay, 1999.

03/2022