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Céline Rafaëlle Lidon

Extraits

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Petit ours brun

Les trésors de Petit Ours Brun - Les 10 plus belles histoires

Les Trésors de Petit Ours Brun, un recueil qui rassemble 10 belles histoires du patrimoine Petit Ours Brun depuis sa création en 1974. Petit Ours Brun veut aider, Petit Ours Brun sauve un petit oiseau, Petit Ours Brun s'amuse avec Maman... 10 histoires incontournables, qui accompagneront les tout-petits dans leurs découvertes et leurs émotions

10/2022

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Histoires à écouter

4 histoires pour mes 4 ans. Avec 1 CD audio MP3

4 histoires tendres et rigolotes de Lili, du Prince de Guimauve-Roudoudou, de Théodore l'ourson et des quatre (oui, des quatre ! ) petits cochons... et un CD pour chanter, danser et faire la fête !

03/2023

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Economie (essai)

Cahiers français N° 432, mars 2023 : Faire face à l'inflation

L'inflation se caractérise par la perte du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle se traduit par une augmentation générale et durable des prix, et est mesurée par l'indice des prix à la consommation. En octobre 2022, les prix à la consommation en France ont augmenté de 6,2 % par rapport à octobre 2021. Selon l'Insee, ce taux pourrait atteindre 7 % voire 8 % à la fin de l'année 2022. Ce numéro de Cahiers français propose de décrypter les mécanismes de l'inflation, ses causes mais aussi ses effets sur les ménages comme sur les entreprises et, plus largement, sur l'économie.

03/2023

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Andersen

Le petit soldat de plomb

Il était une fois vingt-cinq petits soldats, tous moulés à partir d'une même cuillère de plomb. Parmi eux, il en était un qui n'avait qu'une seule jambe, mais cela ne l'empêchait pas de se tenir bien droit et de relever fièrement la tête. Un jour, il aperçut d'autres jouets parmi lesquels une adorable petite danseuse avec une paillette sur son épaule, drapée d'un ruban bleu...

06/2023

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Romans historiques

Sapiens Au matin du Monde Tome 3 : La terre promise ! Enfer ou paradis ?

Les deux tribus de la jeune nation Na'Sa' envisagent l'avenir avec optimisme. Le clan du loup d'Aakin bien à l'abri dans sa forteresse de pierre et le clan des loutres de Kassin blotti derrière son rempart de ronces vont s'ouvrir au monde. Des enfants vont naître, des étrangers vont se faire adopter en apportant leurs secrets et leurs compétences. Sur leur territoire Ga'Hé est particulièrement généreuse. Les fruits, les graines, les plantes comestibles abondent comme le gibier aussi nombreux que diversifié. Le lac et le fleuve regorgent de poissons et forment une frontière infranchissable. Bref, rien ni personne ne semble pouvoir perturber la vie tranquille des Na'Sa'... mais qui peut prédire les facéties des totems ? Sur les rives opposées une horde sanguinaire rumine sa haine. Les hommes sauvages veulent venger leurs morts et laver l'affront dans le sang des impudents qui ont délivré les esclaves. Vont-ils trouver le moyen de traverser le fleuve ? vont-ils s'aventurer sur l'immense nappe d'eau douce ? arriveront-ils à accomplir leurs sinistres desseins ? Seuls sur des terres hostiles le groupe des bannis de Tharun suit son chef dans sa quête improbable. Sa rancune envers son ennemi juré ne cesse de croître. La folie ronge sournoisement son cerveau malade. Prendra-t-il les bonnes décisions pour son clan ? Ne le mènera-t-il pas à sa perte ? Trouvera-t-il Aakin ? Et réussira-t-il à se venger de lui ? Les membres du clan du lion vont affronter des épreuves terribles, combattre des ennemis terrifiants, lutter contre la famine et les maladies, frôler la mort. Ils vivront aussi quelques moments de bonheur, ouvrant leur coeur aux autres et leur esprit aux idées nouvelles. Encore plus haut vers le Nord une armée de barbares féroces venus des steppes gelées menace le dernier camp Na'Hirï. Dans ce troisième et dernier volet de la saga Sapiens l'auteur nous réserve quelques surprises. Aakin, Uhiri, Chahin, Brago et les autres continuent d'apprendre de la vie. La tribu va prospérer. Ils vont voyager, rencontrer d'autres peuples, s'enrichir de coutumes et de cultures différentes. Ils verront les grandes eaux du clan Na'Luz et les poissons géants. Ils partageront l'abri sous roche des Na'Vez et leurs objets de terre cuite. Ils chasseront le chamois avec les Na'Tau sur les sommets de l'Ouest. Malheureusement ils devront aussi défendre leurs vies et, confrontés à des situations inextricables, faire preuve de courage et d'ingéniosité. Comment tout cela va-t-il se terminer ?

03/2014

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Histoire de France

Sire Perceval au sanctuaire des chevaliers-prêtres de Sainte-Anne-de-l'étoile-du-sud

Le roi Perceval part faire un très grand voyage en Nouvelle Bretagne du sud. Il participe à l'inauguration du canal intermaritime qui relie la Mer méditerranée à la Mer Rouge en la compagnie de sire Christian, son frère qui est amiral. Après l'inauguration du canal intermaritime, le Roi Perceval et son frère amiral se rendent aux Indes pour rencontrer (l'Amir) le mahadjah Madrassi. Ils se rendent au Royaume de Siam pour aller à la rencontrer du Roi Tchang Phuong et ensuite ils se rendent à la principauté de Singapoure qui s'appelle aussi la Principauté du Lion. Après l'Asie le Roi Perceval et son amiral, Sire Christian se rendent en Nouvelle-Bretagne-du-Sud où le Roi Perceval est reçu comme chevalier-Compagnon. Au cour de ce long voyage, le roi Perceval reçoit un appel de Dieu pour devenir prêtre. Il en parle à l'archiduchesse Alice Géraldine qui à son tour en parle au Révérend-Chevalier. L'archiduchesse Alice-Géraldine emmène le Roi Perceval au Sanctuaire des Chevaliers-Prêtres de Sainte-Anne de-l'Etoile-De-Sud pour effectuer une retraite de discernement. Après cette belle odyssée en Asie et en Nouvelle-Bretagne-du-Sud le Roi Perceval et son amiral Christian rendent Visite au Roi Abdallah Houssouyef d'Arabie lors d'une escale à la Mecque. Après le retour au Château de la Forêt-Mystérieuse, le Roi organise avec la Reine Mirabelle les Jeux olympiques du Royaume du Saint Graal. Deux ans plus, en l'an de grâce onze cent quatre-Vingt-dix-sept, le Roi Perceval retourne en Nouvelle-Bretagne du Sud pour y recevoir le sacrement de l'ordination. Tout comme son ami de jeunesse, le Prince Nicolas des-îles-d'Emeraude qui devient aussi prêtre à l'Abbaye cistercienne de Notre-Dame-du-Lac-des-Saumons. La reine Mirabelle s'apprête à retourner en Nouvelle-France pour y revoir sa famille dans la même année de grâce. Durant son séjour en Nouvelle-France, la Reine Mirabelle tombe enceinte et met au monde un premier enfant qui s'appelle Eleuthère et craignant que son fi ls, le prince Eleuthère, ne puisse pas supporter le voyage en Caravelle, la reine Mirabelle le confi e à ses parents jusqu'à ses six ans. Deux ans plus tard elle met, en Nouvelle-France, au monde un second fi ls qui s'appelle Dorval. Et elle met au monde deux filles qui s'appellent Dorion et Adele.

04/2018

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Animaux, nature

Cinq ans de chasse dans l'intérieur de l'Afrique

Aristocrate écossais, Roualeyn Gordon-Cumming (1820-1866) passa son enfance à chasser et à pêcher dans les landes et les forêts du comté de Moray, avant d'entrer à Eton. Il s'engage dans l'armée des Indes en 1839 puis rejoint les troupes anglaises du Cap. Rapidement il décide de pérégriner à travers l'Afrique australe pour chasser les meilleurs spécimens de gibiers afin d'enrichir sa collection de trophées et de prélever le maximum d'ivoire ou d'en trafiquer avec les autochtones, pour de financer son expédition et son retour en Ecosse. Son récit est une suite incroyable de courses à cheval avec ses chiens derrière les éléphants, les girafes et toutes sortes d'antilopes... de chasses incessantes au rhinocéros, à l'hippopotame, au lion et autres gibiers ; de luttes titanesques pour faire avancer ses énormes chariots tirés chacun par douze boeufs en ouvrant des pistes au milieu d'une nature hostile ; de relations plus ou moins compliquées avec ses hommes, les rois locaux ou les indigènes à la recherche de viande ; de combats contre les lions qui dévorent ses chevaux ou contre les mouches tsé-tsé qui tuent son bétail ; etc. Seul blanc perdu dans ses territoires immenses, sans cesse en selle durant des mois, affrontant les nuits glacés des déserts, la chaleur du jour, la fièvre et la soif, attifé comme un sauvage et armé d'un énorme et improbable fusil, fabricant ses balles lors de ses haltes, buvant tranquillement son gin du soir à l'ombre des buissons d'épines, traquant les espèces d'antilopes, de serpents ou d'oiseaux encore inconnues, affrontant l'hostilité des fermiers hollandais détestant les Anglais, dégustant un morceau de trompe cuit dans la braise, appréciant l'hospitalité du docteur Linvingston et assistant avec ferveur au service dominical, ne perdant jamais courage même quand il est perdu, bloqué par les eaux impétueuses d'un torrent ou se réveillant avec un terrible serpent blotti contre lui... Gordon-Cumming livre un récit incroyable d'une vraie vie d'aventurier. Un témoignage d'une époque où l'on doit tirer une vingtaine de balles pour venir à bout d'un éléphant (il en tue cent cinq "de choix" c'est-à-dire sans compter les femelles et les individus sans belles défenses ! ) ou d'un rhinocéros et où l'on tue et l'on blesse sans beaucoup de discernement, avec l'unique souci de la viande et de l'ivoire. Traduit de l'anglais par Bénédict-Henry Révoil, adapté et revu par Alexandre Dumas. Introduction de Daniel Henriot. Préface d'Alexandre Dumas.

09/2016

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Actualité et médias

La Règle du jeu N° 66

DOSSIER : ISRAEL 2018 Soixante-dix ans est, selon les Maximes des Pères, l'âge des vénérables : heure de fierté devant ce que l'on a fait, sourire du travail accompli - heure, aussi, de dissiper les images d'Epinal, de méditer sur ce qui est advenu, de retracer son histoire différemment, en découvrant des ombres à la place des lumières et des lumières à la place des ombres. David Gakunzi nous livre un dossier à la fois exhaustif et minutieux, bienveillant et critique, où les grands intellectuels israéliens expriment leur regard, partagent leurs questions : Amos Oz, David Grossman, Daniel Epstein, Moshé Halbertal, Cyril Aslanov, Dov Maimon, Michal Govrin, Tom Seguev, Sam Tyano, Olivier Rafowicz, Dan Béri, Daniel Rouach. DOSSIER : LITTERATURES DE VENISE, VENISES DE LITTERATURE Venise n'est pas tout à fait une ville, du point de vue de la littérature : fleur jetée à la mer, cité aux lagunes d'encre, déracinée, détachée de la terre, mais ancrée dans un héritage immatériel, enchevêtrement de mots davantage que de pierres, Venise est le visage même de la transmission littéraire. Venise est l'image de la contrainte et de la pente qui, du sublime, mène au lieu commun. Comment écrire sur ce qui a déjà été écrit mille fois ? Telle est la question, non seulement de Venise, mais de la création littéraire. Dans ce dossier, on voyagera, dans le temps autant que dans l'espace : à la recherche des ombres de Chateaubriand et de Byron, de Proust et de Thomas Mann, de Morand et de Calvino, de Barrès et de Musset. Quelques vivants, aussi, à commencer par Philippe Sollers, Alain Juppé et Gilles Hertzog, qui nous guideront dans ses rues de littérature. Contempteurs et admirateurs : tous au rendez-vous des Zattere, du Lido ou de la place Saint-Marc. Venise comme épreuve et comme tentation, Venise comme pavement, géographique et abstrait, sur lequel s'édifient toutes les cathédrales de l'art. Venise, en somme, comme cristallisation de la lutte littéraire. Mais aussi : - " Paul Morand en ses contradictions " , une réflexion sur l'héritage, de Nathan Naccache. - Un entretien croisé avec Anna Mouglalis et Eric Benzekri autour de la série politique Baron Noir, diffusée sur Canal Plus. Occasion de soulever des questions : qu'est-ce qu'une série peut dire du politique ? Quelle est la place du divertissement et de la réflexion ? Quelle est l'essence du macronisme ? Quelles sont les causes de l'effondrement du PS, de la scission de la gauche ?

09/2018

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Littérature française

Le Chat, l'Ankou et le Maori. Conte

Jules Joseph Chamsou était un chat à quatorze rayures et trois prénoms, de la famille féline Tabby (son état civil complet était donc Jules Joseph Chamsou Tabby), pas mal du tout de sa personne. En d'autres termes, c'était un très beau grand fort chat. Comme tout le monde, il connaissait l'histoire du chat qui s'en va tout seul et pour qui tous les lieux se valent, et comme tous les chats, il trouvait l'histoire plutôt bonne. Cependant, quelque chose là-dedans l'avait toujours tracassé : pourquoi, se disait-il, s'en aller si tous les lieux se valent ? Si là-bas et ici, c'est la même chose, pourquoi ne pas rester ici au lieu d'aller làbas tout seul ? Dans le doute, il avait donc décidé, par prudence, de rester à Pennoën dans la crêperie bretonne où il était né, parmi les humains crêpier et crêpière qui s'occupaient de sa subsistance et de son confort, d'être un chat immobile, sédentaire et domestique, un chat aussi apprivoisé que peut l'être un chat, un chat fixe ou à l'arrêt, en somme. Mais un jour, l'ennui lui vint de voir toujours les mêmes choses aux mêmes places et d'entendre aux mêmes heures les mêmes réflexions des mêmes gens de la même maison. [...] Jules Joseph Chamsou décida donc d'aller voir si tous les lieux se valaient ou s'ils étaient pleins de surprises et de nouveautés, s'ils étaient dans ce cas là des lieux intéressants, et si l'histoire du chat qui l'avait tarabusté depuis l'enfance était véridique ou juste une histoire comme ça pour endormir les chatons. Ce qui revenait pour lui à passer de la profession de chat à l'arrêt à celle de chat haret, comme on appelle les chats domestiques qui retournent à l'état sauvage. Et un beau matin, il quitta la crêperie pour s'en aller tout seul vers d'autres lieux comme dans l'histoire. Il allait au hasard. Peu importait la direction ou le but si tous les lieux se valaient. Sans le savoir, il marchait vers l'ouest et l'océan, à travers les bois, les champs et les landes. Michel Rio, impeccable styliste et romancier à l'intelligence crépitante, a par le passé publié quelques contes, chez Nathan et aux éditions du Seuil. Renouant avec cette veine narrative, il nous entraîne aujourd'hui sur les traces du chat qui, lassé de sa crêperie, décide d'aller voir si tous les lieux se valent. Au gré de ses tribulations, Jules Joseph Chamsou comprend bien vite que, livré à lui-même, il ne lui sera pas si facile de trouver sa pitance. Mais sa malice et son audace raisonneuse le tireront de bien des mauvais pas, et il nouera même quelques amitiés, notamment avec les korrigans de la lande, à qui il chantera un branle. Répondant au charme et à la verve du conte, les dessins de Marie Belorgey, par leur précision et leur mystère conjugués, invitent le lecteur, enfant ou adulte, dans l'irrésistible tourbillon de cette aventure de chat casse-cou et trompe-la-mort.

11/2017

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Collège

Tristan et Iseult

Un classique de la littérature médiévale pour les élèves de 5e ! - Le texte intégral annoté avec des questionnaires - L'essentiel sur l'auteur et son époque - Un dossier bibliocollège (résumé, personnages, genre, histoire des arts) - Un groupement de textes et d'imagesEN PLUS ! Un accès immédiat aux enregistrements audio de passages clés de l'oeuvre, lus par un comédien et accessibles via un QR Code.

06/2023

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Sociologie

Communications N° 90 : Les bruits de la ville

Les Bruits de la ville Numéro dirigé par Anthony Pecqueux Ce numéro fait sien un apparent paradoxe concernant les sons en ville : d'un côté, la baisse du seuil de tolérance auditive face à des bruits jugés de plus en plus nombreux ; de l'autre côté, une incapacité à imaginer une ville silencieuse, comme s'il ne pourrait plus alors s'agir d'une ville. Les différents auteurs prennent le parti d'en faire un point de départ et un révélateur de la richesse d'une problématique orientée sur les bruits de la ville. Tout son intérêt se situe dans cet entre-deux parfois déroutant, entre gêne et nécessité des bruits, entre des définitions divergentes voire conflictuelles des mêmes (types de) sons : suivant qui les émet, les moments et les territoires où ils sont émis, etc. Cela signifie que les sons ne sont pas appréhendés ici en eux-mêmes ou pour eux-mêmes, mais en tant qu'ils constituent un point d'accès pertinent pour analyser les mutations urbaines, et certaines mutations du lien social urbain. Cela concerne aussi bien les coordinations élémentaires que celles plus extraordinaires ouvrant sur des mobilisations sensibles, ainsi que les définitions de la ville par ses ambiances sensibles. En ce sens, les sons nous immergent dans la ville en mouvement, en acte, dans la ville des citadins entre eux, de leurs activités comme de leurs interactions. Bref, l'argument central déployé tout du long de ce numéro consiste à s'intéresser, à partir des sons, moins au paysage sonore en tant que tel, qu'au " paysage des activités " (Tim Ingold) auquel ils donnent accès. C'est pourquoi les différents auteurs de ce numéro s'attèlent à rendre le plus finement possible les expériences urbaines des agents sociaux, en accordant une attention spécifique à leurs activités perceptives (principalement auditives) et expositions sensorielles (principalement sonores), et à leurs conséquences sociales. Ces dernières émergent comme des effets des expériences, susceptibles d'agir sur les agents comme sur les territoires urbains. Anthony Pecqueux, Le son des choses, les bruits de la ville - Présentation Danièle Alexandre-Bidon, A cor et à cri. La communication marchande dans la ville médiévale Olivier Balaÿ, Stridences et chuchotements : la symphonie des machines et des portes au XIXe siècle Philippe Woloszyn, Du paysage sonore aux sonotopes : territorialisation du sonore et construction identitaire d'un quartier d'habitat social Agnès Levitte , Intrigues de piétons ordinaires Véronique Jaworski, Le bruit et le droit Paul-Louis Colon, Ecouter le bruit, faire entendre la gêne Elsa Lafaye de Micheaux, Faire la sourde oreille. Sociologie d'un conflit politique autour du bruit en ville Philippe Le Guern, L'oreille cassée. Construction administrative et technique du bruit urbain à Angers Jean-Paul Thibaud, Petite archéologie de la notion d'ambiance Antoine Hennion, La gare en action. Hautes turbulences et attentions basses Jacques Cheyronnaud, Un endroit tranquille. A propos de 'bruit', marqueur de reproche Anthony Pecqueux, Les 'affordances' des événements : des sons aux événements urbains

05/2012

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Science-fiction

Aux douze coups de minuit

Un recueil de nouvelles fantastiques et de SF à la découverte de mondes pleins de mystères. Les Tales from the Past reprennent des textes fantastiques du 18ème et 19ème siècle. Souvenons-nous que l'écriture, à cette époque, n'était pas la même qu'aujourd'hui, de même que le style. Le fond des nouvelles rassemblées ici était propre à faire frissonner le public d'antan. De nos jours, avec les moyens de communications modernes, le terme de « fantastique » ou de « science-fiction » prend une autre signification, de sorte que ces écrits peuvent nous paraître légers et désuets, mais ils n'en gardent pas moins leur charme à la lecture.Avec des nouvelles de Emmanuel Delporte, Johanna Almos, Emilie Chevallier, Barnett Chevin, Christian Aubin, Wendy Daw, Maxime Jaillet, Xavier Thebault, Célie Guignery, Lilie Bagage, Kate Dau, AF Lune, Frédéric Livyns, Christophe Tréfeu, Barnett Chevin, Andrée Sodjinou, Tim Corey, Jean Bury, Béatrice Ruffié Lacas, Teddy Wadble, Rose Marie-Noële Gressier, Christine Penaux, Hélène Perrin Merelle, Sébastien Ducouret, Ruwan Aerts, Christophe Olry, Françoise Grenier Droesch, Guillaume Dalaudier, Wendy Daw, Wilfried Renaut, Olivia Billington, Alexis Piat, Steve Martins, Samantha ChauderonPlongez-vous sans plus attendre ce recueil de nouvelles et découvrez les mondes mystérieux des otherlands !EXTRAIT DE Opération Hell- Mes chers enfants, l'heure est venue pour moi de vous révéler certaines choses de mon passé. Je pense que vous êtes assez grands maintenant pour comprendre ce qu'il m'est arrivé lorsque j'avais trente ans. Matthew Picton avait réuni toute sa famille autour de lui. Il savait qu'il vivait la dernière nuit de sa longue existence. Transmettre son histoire lui était dorénavant devenu une nécessité. Il espérait qu'il aurait assez d'énergie pour réaliser son ultime volonté. Georges était assis sur une chaise à proximité de son lit tandis qu'Ambert et Théodore le regardaient depuis le chevet. Denise, sa femme, pleurait silencieusement en contemplant les jardins extérieurs. - Économise ton souffle, Papa, dit Théodore. Il trouva beau son aîné. Ils l'avaient appelé ainsi pour rendre hommage au président Roosevelt. Il lui ressemblait lorsqu'il était encore dans la force de l'âge. La chambre d'hôpital dans laquelle ils étaient réunis était froide et glauque. Matthew avait croisé maintes fois la Faucheuse durant sa longue vie. Lui qui avait vécu une existence aventureuse n'aurait jamais imaginé que la Mort viendrait le saisir sur ce lit austère.- Laisse parler ton père, dit Denise qui comprenait que la fin était proche. Sa femme avait toujours été là dans les moments difficiles. Le vieil homme posa un regard attendri sur chaque membre de sa famille. Il se racla la gorge et commença son récit.- Il y a beaucoup de choses que vous ne savez pas de ma jeunesse, et pourtant vous pensez bien me connaître. Ce que je m'apprête à vous révéler vous fera à jamais changer d'opinion sur moi. Cette histoire est si incroyable que vous aurez du mal à penser qu'elle est vraie. Sachez cependant que tout ce que je vous dirai n'est que la stricte vérité, même si j'admets que tout ceci a plus l'attrait d'un cauchemar que de la réalité.

03/2019

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Dictionnaires et ouvrages géné

Frontières, entre histoires et géographies

Le Château de La Roche-Guyon présente du 19 mai au 28 novembre 2021 l’exposition Frontières, entre histoires et géographies. Son commissariat est assuré par Michel Foucher, géographe, diplomate et essayiste, titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (Fondation Maison des Sciences de l’Homme) depuis 2013. Cette exposition est la pierre angulaire d’une Saison thématique intitulée «Frontières». Situé aux confins de l’ancien duché de Normandie et du royaume de France, sur une limite marquée par la rivière Epte il y a 1 110 ans, et surplombant la Seine, voie de passage longtemps menaçante, le château de La Roche-Guyon se prête à merveille à l’exploration de cette question. A partir de l’échelle locale visible en Val d’Oise et de l’ancienne frontière de l’Epte, encore présente sur les cartes, se déroule l’histoire de la formation des frontières françaises et se décline la géographie de ces lignes imaginaires. On découvre comment la Manche, une mer pour deux royaumes, frontière naturelle par excellence, au moins en apparence, fut d’abord une zone de rivalités séculaires, avant de se muer en interface active et fréquentée. On s’interroge sur l’Europe, vieux continent aux limites récentes, on rappelle l’histoire de la gestion de ses frontières par l’Union européenne et on s’interroge sur la façon dont ses habitants les vivent. Se dessinent les enjeux du contrôle des mobilités, avec l’invention du passeport, ceux des flux migratoires – la frontière protège l’exilé et son au-delà attire le jeune migrant en quête d’un sort meilleur. On représente les moyens de l’échange, l’actualité autour des frontières avec la crise sanitaire suite à la pandémie de Covid-19 Bien évidemment, l’internet sans frontières, les datacentres et les câbles sous-marins, nouvelles artères de la planète, sont évoqués.La mise en vis-à-vis photographique des murs qui séparent et des ponts qui relient off re l’occasion d’une réflexion à la fois esthétique et éthique sur le sens des limites dans notre monde contemporain. On met en évidence les tensions autour des frontières, sur mer et sur terre, y compris sur les cols de l’Himalaya, entre Inde et Chine. Enfin, des images satellites des frontières dans le monde seront l’occasion de s’évader et de rêver les frontières.D’ailleurs, elles inspirent. Les représentations de frontières par des artistes tels que Monet, Turner, Klee, Ernest Pignon-Ernest ou encore Youcef Korichi confi rment la diversité de ces influences.

08/2021

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Dictionnaires et ouvrages géné

Par la piste et la rivière. Un demi-siècle d'aventures africaines

"Nous pistons notre éléphant depuis deux heures déjà, il est 11h30 et il se dirige vers une zone de végétation dense sans doute pour se reposer. Nous avons du mal à suivre notre Pygmée qui se glisse comme un félin dans cette végétation pleine d'épines. Brusquement il s'arrête et nous attend. On entend clairement les branches cassées par l'éléphant, il doit être tout près mais nous ne voyons rien. Il faut encore avancer. Ambassadeur progresse très très lentement, je le suis, Arnaud est juste devant moi. La tension est à son comble, nous n'avons pas le droit à l'erreur. Le Pygmée accroupi nous montre du doigt l'éléphant, Arnaud ne le voit pas bien mais il doit être surexcité. Nous sommes collés l'un à l'autre, soudés par notre passion commune. Arnaud le voit enfin, il est là, face à nous à une douzaine de mètres, immobile. On ne peut plus attendre. Le Pygmée nous met la pression et nous fait signe de tirer car si l'éléphant n'a pas une bonne vue, il a un odorat et une ouïe très subtils. Les secondes passent, Arnaud attend mon ordre, que je donne enfin. Il tire au moment précis où l'éléphant amorce un quart de tour pour fuir. Arnaud tire immédiatement une deuxième balle sur l'éléphant qui fonce vers la gauche." Mécanicien embarqué dans l'armée de l'air, Michel Coatmellec (né en 1936) est affecté en janvier 1962 à Pointe-Noire au Congo. Il découvre ce continent qu'il ne quittera plus. Il profite de toutes les occasions pour voler dans le ciel d'Afrique et pour sillonner les pistes du Tchad, du Cameroun, du Bénin, de Centrafrique, de Tanzanie ou du Rwanda pour chasser tous les grands gibiers africains. Il côtoie alors les guides Marcel Dupeley, Henri Eyt-Dessus, Marcel Tiran, Etienne Canonne, Claude Vasselet, Rudy Lubin, Robert Monvoisin, Jacky Meunier, etc. En 1986, il survit à une attaque de lion au Chinko. D'abord gestionnaire d'une zone de chasse au Bénin de 1998 à 2004 avec sa compagne Françoise, il monte un camp de chasse au bord de la Dja (Cameroun) en 2007 au pays des Pygmées, où il fait tirer des éléphants de forêt. En 2013, à 77 ans, le grand livre de la chasse en Afrique se referme pour Michel. L'heure des souvenirs a sonné. Cinquante ans après ses premières émotions africaines, Michel Coatmellec revient sur son exceptionnel parcours d'officier mécanicien navigant, de broussard, de chasseur et de guide membre d'honneur de l'ACP (Association des guides de chasse professionnel). Souvenirs inédits. Avec la participation de Françoise Lidbetter. Illustré de plus de très nombreuses photos en couleurs.

08/2021

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Histoire de France

La croix, la tiare et l'épée. La croisade confisquée

Le mot de croisade est, de nos jours, plus souvent galvaudé qu’à son tour, de G.W. Bush qui le brandit au lendemain de l’attentat du 11 septembre 2001, comme une menace contre les terroristes à tel gouvernement qui déclare lancer une « croisade contre la fraude fiscale » ou « contre la grippe ». Il a bien évidemment une toute autre résonance dans le monde musulman où il est perçu comme le début d’une lutte armée impitoyable menée par les États chrétiens d’Europe contre l’Islam et où il préfigure l’impérialisme de l’Occident sur la planète et son corollaire, le colonialisme, que l’Europe n’en finit plus d’expier.Pour bien comprendre les enjeux de la question, il faut, selon Jean Flori, revenir à l’origine du mot. Qu'est-ce en réalité qu'une croisade ? Un pèlerinage armé ou une expédition purement militaire de reconquête chrétienne ? L’effet d’un élan populaire spontané et anarchique, ou au contraire une entreprise pontificale mûrement conçue destinée à assurer le triomphe du catholicisme ? Faut-il définir la croisade à partir de ses objectifs initiaux ou de ses transformations ultérieures ?Avec son brio habituel et sa verve jubilatoire, teintés d’une bonne dose d’ironie, Flori bouscule le « politiquement correct ». La croisade serait en fait le produit d’une évolution des idées qui, dans l’Occident chrétien, a peu à peu justifié puis sacralisé certaines guerres et par là-même valorisé moralement et spirituellement ceux qui les menaient. Né en 1095, son concept est directement issu de celui de guerre sainte qui se poursuit indépendamment de lui jusqu’à ce que l’Église romaine tente - et dans une très large mesure réussisse - à « confisquer » la croisade en l’institutionnalisant et à l'utiliser contre des objectifs qui n’ont alors plus guère de rapports avec ses traits constitutifs majeurs. En témoignent cette croisade avant la croisade qu’est la Reconquista espagnole ou ces expéditions des XIIIe-XVe siècles contre les païens des régions baltiques, les « hérétiques » du Languedoc ou les rois et princes chrétiens réfractaires aux décisions pontificales.Un essai d’histoire des idées volontiers polémique en ces temps où éclatent de nouvelles confrontations entre Orient et Occident.Spécialiste internationalement reconnu des croisades et de la chevalerie, directeur de recherche au Centre d'études supérieures de civilisation médiévale de Poitiers, Jean Flori compte à son actif une vingtaine d'ouvrages fondamentaux (Pierre l'Ermite, Fayard, 1999 ; Guerre sainte, jihad et croisade, Seuil, 2002; L'Islam et la fin des temps, Seuil, 2007). Ses trois précédentes biographies chez Payot (Richard Coeur de Lion, 1999; Aliénor d'Aquitaine, 2004 ; Bohémond d’Antioche, 2007) ont été saluées par la critique comme des incontournables.

05/2010

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Sports

La fabuleuse histoire des lions indomptables. De Samuel Mbappé Léppé à Samuel Eto'o

Créée en 1960, l'équipe nationale de football du Cameroun, les Lions indomptables dès son premier match officiel, fît sensation en battant la Somalie par 9 buts à 0. Ce fut le début d'une longue histoire, riche en émotions diverses, qui apportera de la joie, du plaisir, de l'extase, du brio technique et de la plénitude, mais aussi de la tristesse, de la déception, et le sentiment d'impuissance et de gâchis. Ce qui fait des Lions indomptables du Cameroun, l'une des équipes nationales les plus connues dans le monde. Après plus de cinquante ans d'histoire, c'est aujourd'hui six participations à la Coupe du Monde avec un quart de finale en Italie en 1990, 16 participations à la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations dont quatre victoires sur six finales, une victoire en Coupe Afro-asiatique, une finale de Coupe des Confédérations FIFA et une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Pourtant, indomptable, le ministre Félix Tonye Mbock qui a entrepris de rebaptiser ainsi la sélection en 1973 ne s'imaginait certainement pas qu'elle le deviendrait un jour. Que ce soit la première génération, des Samuel Mbappé Léppé, Eugène Njo Léa suivi par la génération des années 1970 des Jean-Pierre Tokoto, Michel Kaham, Jean Manga Onguéné, que ce soit la génération des années 1980 des Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Thomas Nkono, celle des années 1990, avec les Stephen Tataw, Thomas Libih, Kana Biyik, Omam Biyik, ou la génération des années 2000 des Rigobert Song, Gérémi Njitap, Marc-Vivien Foé, Patrick Mboma, Samuel Eto'o, ces cinq générations successives auront contribué à la reconnaissance mondiale du Cameroun comme grande nation de football et à la perpétuation du rituel de l'identité collective au Cameroun. Pour l'auteur, il était important de rendre hommage à tous les acteurs qui ont écrit cette histoire, mais aussi de reconstruire un parcours permettant aux plus jeunes et aux générations futures de comprendre pourquoi les Lions indomptables représentent tant pour l'identité collective du Cameroun. Il lui a fallu plusieurs années de fouille dans les archives et les documents épars sur l'histoire des Lions indomptables. Au final, c'est un ouvrage inédit qui retrace l'histoire des Lions indomptables, en un seul document, illustrée par près de 200 images, aussi rares les unes que les autres, ainsi que des annexes comportant les feuilles de matchs depuis 1960, les noms des joueurs ayant revêtu le maillot à la tête du lion, les résultats des matchs, même amicaux, les listes des entraîneurs, des présidents de la fédération camerounaise de football et des ministres des sports.

05/2014

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Histoire ancienne

Maguelone. Archéologie d'une île de la lagune languedocienne

Dix kilomètres au sud de Montpellier, l'îlot de Maguelone occupe un relief d'origine volcanique récemment rattaché au lido par l'extension des dépôts alluviaux à l'arrière du cordon littoral. Au coeur de la lagune, l'îlot abritait au haut Moyen Age la ciuitas Magalonensis, établissement lié à la diffusion du commerce méditerranéen. Depuis le XIXe siècle, des travaux archéologiques se sont d'abord attachés à éclairer les origines de l'ancien siège épiscopal, érigé à une date incertaine au cours du VIe siècle au sein de la province wisigothique de Septimanie. Cet épisode majeur de l'histoire insulaire, dont témoigne la présence de l'imposante cathédrale romane, masqua longtemps l'ancienneté de l'occupation que de nouvelles recherches mirent au jour à la fin du XXe siècle. Des sondages pratiqués sous l'emplacement du cloître médiéval, au nord de la cathédrale, ainsi que des observations ponctuelles en plusieurs points de l'île permirent de recueillir de nombreux documents attestant d'une occupation ô la période gallo-romaine. Les recherches s'intensifiant, en 1998-1999 une fouille de sauvetage mettait au jour, à l'est de la cathédrale, une grande église de l'Antiquité tardive autour de laquelle se développait une nécropole des VIe-VIIe siècles riche de plusieurs centaines de sépultures. En 1999-2000, la prospection méthodique de l'ensemble de l'île révélait enfin l'ancienneté et l'ampleur de son occupation, marquée par une alternance de temps forts et de phases de déprise. Si la période néolithique relève d'une présence ténue, à l'âge du Bronze final se déploie une première occupation dense sur le rivage occidental de l'île. Les indices restent discrets à l'âge du Fer qui ne semble connaître qu'une fréquentation épisodique. L'occupation est mieux marquée et plus durable à l'époque gallo-romaine qui marque une première mise en valeur agricole sous la forme d'un vaste vignoble, autour d'un établissement rural probablement cantonné au point sommital de l'île. L'activité s'intensifie à la fin de l'Antiquité avec une forte densité des vestiges d'habitat et de stockage, les céramiques témoignant d'intenses échanges commerciaux au cours des V-VIIe siècles. Analysant une abondante documentation, l'ouvrage renouvelle sensiblement l'approche de l'histoire insulaire. Sont étudiés successivement les sources écrites et l'historique des recherches, les étapes de l'occupation du sol à travers les prospections, le vignoble gallo-romain, les églises et la nécropole paléochrétiennes, l'occupation du haut Moyen Age. Le dossier se termine par une synthèse sur le peuplement littoral au Moyen Age, replaçant le siège épiscopal au centre des réseaux socio-économiques.

01/2019

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Bretagne

Contes et nouvelles du pont pissette

Contes et nouvelles, contes ou nouvelles ? La frontière n'est pas nette. Un seul impératif les gou­verne : ils doivent être brefs, pour pouvoir être lus d'un coup, dans une salle d'attente, ou entre deux stations de métro. C'est le format de ces vingt Contes et Nouvelles du Pont Pissette, écrits entre fé­vrier et juillet 2017. Bien qu'ils doivent leur titre à une célèbre passerelle quimpéroise, ainsi nom­mée en référence à un défunt édicule, seulement cinq d'entre eux ont un lien direct avec Quimper. Les autres, s'évadant du pont Pissette, embarquent le lecteur dans un tour de Bretagne à sensation, via Plomelin (Le match), Pont-l'Abbé (Trépas), Douarnenez et le Raz de Sein (Qui voit Ouessant), Boston et Brest (La Marseillaise), Huelgoat (Arlette), Silfiac et Séglien (Jeu de vilains), le camp de concentration de Neuengamme ? en rapport avec la Bretagne ? (Typhus) etc. Même lorsqu'ils s'ap­puient sur des faits réels, sont bien documentés et donnent aux personnages et aux lieux leurs noms véritables, ces contes et nouvelles ne visent pas la vérité historique. L'ima­ginaire les habite aussi ; l'approche, le style, le ton, sont littéraires : ce sont des oeuvres de fiction. Mystères de Quimper : à la lueur des becs de gaz, le fourgon de la guillotine entre en gare, arrimé sur un wagon-plateforme. Deux chevaux hissent la machine jusqu'à la Place Mesgloaguen : à l'aube, un homme va mourir. Au manoir de Kerlagatu, un duel à l'épée échappe à ses arbitres. Un funeste voyageur, arrivé dans la nuit, se répand sur la ville. Mystères d'autres lieux de Bretagne : la charrette de l'Ankou traverse Pont-l'Abbé ; une tragédie se joue la nuit, dans le Raz de Sein ; un lion sème la terreur du côté de Treffiagat ; un Lancaster de la RAF, chargé de bombes incendiaires, s'abat sur la Feuillée ; des marins dansent la gavotte sur le port de Guilvinec ; l'étudiant Arthur écrit à son père, médecin à Lamballe ; la laïcité reçoit le baptême à Landudal ? Tandis que l'eau coule sous le pont Pissette au rythme des marées, sous la garde de la dame-pipi, Tarzan brûle dans les chaudières de la préfecture, les serpents-minute tombent des arbres dans la jungle de Cochin­chine, et le SS Fiekers, alias Bel Ami, joue de son gummi et fait tirer dans le tas. Pépé, dans son pantalon garance, charge à la baïonnette contre un nid de mitrailleuses, le lieutenant Jim Europe dé­barque en jazz sur les quais de l'arsenal de Brest, et tout cela vous tombe dessus sans crier gare. On pourrait lire ces Contes et nouvelles du pont Pissette à voix haute, mais peut-être pas toutes aux enfants, avant de les coucher.

03/2021

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Fantastique

La Forme de l'eau

Nous sommes en 1963, et Elisa Esposito survit tant bien que mal. Née muette, abandonnée par sa famille, elle travaille de nuit comme femme de ménage au Centre Occam de recherche aérospatiale. Un soir, elle surprend quelque chose qu'elle n'était pas censée voir : un homme amphibie prisonnier d'une cuve, qui doit être étudié par les scientifiques pour faire avancer la course à l'espace de la Guerre Froide. La créature est terrifiante, mais aussi magnifique - elle fascine Elisa. Utilisant la langue des signes, celle-ci établit une communication. Bientôt, la créature devient sa seule raison de vivre. Pendant ce temps, Richard Strickland, le militaire brutal qui a capturé la créature en Amazonie, envisage de la disséquer avant que les Russes ne tentent de s'en emparer. Elisa doit tout risquer pour sauver la créature. Avec l'aide d'une collègue qui souffre du racisme ambiant et d'un voisin malchanceux qui n'a plus rien à perdre, elle met au point un plan d'évasion. Mais Strickland ne l'entend pas de cette oreille. Et les Russes sont bel et bien sur l'affaire... Le fantastique, la romance et l'horreur s'entremêlent dans une histoire d'amour obsédante et tragique/ Le film, réalisé par Guillermo del Toro, a remporté 80 récompenses et a reçu plus de 230 nominations dont : Oscars du cinéma : 4 récompenses dont celles du Meilleur film et Meilleur réalisateur Mostra de Venise : 4 récompenses dont le Lion d'or du meilleur film Golden Globes : 2 récompenses dont celle du Meilleur réalisateur BAFTA Awards : 3 récompenses dont celles du Meilleur réalisateur British Academy Film Awards : 3 récompenses dont celle de la Meilleure réalisation Critics Choice Movie Awards : 4 récompenses dont celles du Meilleur film et du Meilleur réalisateur Directors Guild of America Awards : Meilleure réalisation pour un film " Entre Amélie Poulain et La Belle et la Bête. Avec cette romance, Guillermo del Toro lance un appel à la tolérance, à l'amour de la différence. " Huffington Post (France) " Un évident triomphe artistique, qui réunit les deux facettes du cinéaste : le poète ultra-sensible et l'entertainer universel. " Première " Plus que tout autre chose, cette histoire est une ode à l'idée que la liberté et la grâce peuvent être conquises, mais seulement après avoir brisé les chaînes de la défiance et de la peur. La Forme de l'eau nous entraîne dans un rêve profond. " Time " Ce joyau méticuleusement taillé est l'oeuvre la plus réussie de Guillermo del Toro depuis Le Labyrinthe de Pan. " Hollywood Reporter " Un portrait tout en sensibilité des amours hors des sentiers battus, dont le côté transgressif n'entame ni le réalisme ni la force. " Vanity Fair " Vibrant et enchanteur. " Variety

04/2022

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Archéologie

Archéologie médiévale N° 51/2022

Delphine Cense-Bacquet avec la collaboration de Murielle Meurisse-Fort, Tarek Oueslati, Didier Pousset et Sabrina Save L'habitat alto-médiéval du Chemin de Visemarais à La Calotterie (Pas-de-Calais) : approches de l'occupation d'un quartier du portus de Quentovic 7 Edward Impey Une image sur pierre d'un château en bois : un graffiti médiéval au château de Caen 55 Astrid A. Noterman, Alison Klevnäs, Edeltraud Aspöck, avec la collaboration de Martine van Haperen et Stephanie Zintl La perturbation des sépultures mérovingiennes est-elle " élémentaire " en archéologie ? Nouveaux regards sur les réouvertures de tombes au haut Moyen Age en Europe 69 Mélinda Bizri, Quentin Borderie, Gaëtan Jouanin, Yannick Mazeau, Coline Lejault, Guillaume Saint-Didier, Sabrina Save, Alys Vaughan-Williams, avec la collaboration de Magali Labille, Amélie Laurent-Dehecq, Jean-Michel Morin, Dany Souchet Vivre aux ixe-xie siècles sur le promontoire de Gien (Loiret) : architecture, activités et environnement d'un habitat privilégié 93 Chronique des fouilles médiévales en France en 2020 Répartition régionale des chantiers de fouilles médiévales 167 I - Constructions et habitats civils - environnements rural et urbain 171 II - Constructions et habitats ecclésiastiques 215 III - Constructions et habitats fortifiés 241 IV - Sépultures et nécropoles 279 V - Installations artisanales 289 VI - Archéologie subaquatique, épaves et installations portuaires 299 VII - Diverses chroniques 307 Bulletin critique Patrice Beck et Benjamin Saint-Jean Vitus (dir.), Le couvent des Cordeliers du Mont Beuvray. Histoire et archéologie (Panayota Volti) 311 Aurélia Bully, Sébastien Bully et Alain Dubreucq (dir.), Colomban et son influence. Moines et monastères du haut Moyen Age en Europe (Pascale Chevalier) 313 Emmanuelle Boube, Alexis Corrochano et Jérôme Hernandez (dir.), Du royaume Goth au Midi Mérovingien, Actes des 34es Journées d'archéologie mérovingienne (Toulouse, novembre 2013) (Claude Raynaud) 314 Marie-Cécile Truc (dir.), Saint-Dizier " La Tuilerie " (Haute-Marne). Trois sépultures d'élite du vie siècle (Florence Carré) 316 Anne Baud et Christian Sapin (dir.), Cluny. Les origines du monastère et de ses églises (Pierre Martin) 319 Pierre Gillon et Christian Sapin (dir.), Cryptes médiévales et culte des saints en Ile-de-France et en Picardie (Christian Gensbeitel) 321 Marie-Christine Bailly-Maître (dir.), L'entreprise minière de Brandes, xie-xive siècles (Danielle Arribet-Deroin) 323 Michael Lewis et Ian Richardson, Inscribed Vervels. A Corpus and Discussion of Late Medieval and Renaissance. Hawking Rings found in Britain (Baudouin Van den Abeele) 324 Marion Foucher, Annie Dumont, Lukas Werther et Doris Wollenberg (dir.), Inland Harbours in Central Europe : Nodes between Northern Europe and the Mediterranean Sea (Camille Gorin) 328 Claudine Munier et Inès Pactat (dir.), Le verre du viiie au xvie siècle en Europe occidentale (Elisabetta Neri) 332 Giovanna Bianchi et Richard Hodges (dir.), The nEU-Med project : Vetricella, an Early Medieval Royal Property on Tuscany's Mediterranean (Luc Bourgeois) 333 Marianne Senn et Jürg Tauber, Eisenverhüttung im Dürsteltal. Ein Hochofen des 13. Jahrhunderts in Langenbruck (Alexandre Dissier) 337 Marie-Hélène Corbiau, Baudouin Van Den Abeele, Jean-Marie Yante et Anne-Marie Bultot-Verleysen, La route au Moyen Age. Réalité et représentations (Sandrine Robert) 338 Etienne Hamon, Mathieu Béghin et Raphaële Skupien (dir.), Formes de la maison. Entre Touraine et Flandre, du Moyen Age aux Temps modernes (Florence Journot) 340 Yves Henigfeld, Philippe Husi et Fabienne Ravoire (dir.), L'objet au Moyen Age et à l'époque moderne. Fabriquer, échanger, consommer et recycler (Julie Renou) 342 Alice Vanetti, Archéologie du bâti, Histoire et épistémologie des origines à nos jours (France, Italie, Suisse) (Bastien Lefebvre) 345 Morimond 1117-2017. Approches pluridisciplinaires d'un réseau monastique, Benoît Rouzeau et Hubert Flammarion (dir.) (Denis Cailleaux) 347 Livres et périodiques reçus 349

03/2022

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SES (Sciences économiques et s

SES spécialité Tle générale. Edition 2022

Une préparation progressive à la nouvelle épreuve écrite de spécialité et un accompagnement efficace vers le Grand Oral. Tous les outils pour réussir son bac en 2022. - L'ouvrage comprend quatre parties. 1. Comprendre l'épreuve, s'approprier les méthodes Au menu de la première partie, fiches de méthode et sujets traités pas à pas. Objectif : comprendre comment traiter les deux types d'exercices proposés au bac. 2. S'entraîner sur chaque thème du programme Viennent ensuite 35 sujets guidés, qui couvrent l'ensemble du programme limitatif 2022. 3. Préparer l'écrit dans la dernière ligne droite L'épreuve écrite approche : c'est le moment d'utiliser les fiches mémo, pour réviser l'essentiel, et les sujets complets de la session 2021, pour se mettre dans les conditions de l'examen. 4. Réussir le Grand Oral Dans une section spécifique : des fiches de méthodes et des simulations d'oral sur des questions issues du programme de SES. - En plus, avec l'achat de l'ouvrage, un accès gratuit aux ressources du site : fiches et vidéos de cours, quiz, sujets corrigés...

08/2021

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Contes et nouvelles

Le choix de Bono, l'hyène et autres contes peulhs ou Subannde Bono e goddi e taali fulbe

10 contes sentant bon le terroir. On y retrouve Bono l'hyène qui se ridiculise à qui mieux mieux, A que ce soit à la mosquée ou face à sa fiancée, au point de vouloir se retirer du monde ! On croise un singe qui s'adonne à l'agriculture, et un Marabout qui aime tant son chien qu'il lui offre un troupeau. Une promesse de contes sortis des sentiers battus. Le livre : 1. Le choix de Bono l'hyène entre la fille du roi comme fiancée et le bouc du sacrifice, que choisira Bono ? 2. L'hyène à la prière du vendredi Lièvre réussit à trainer Bono à la prière du vendredi. Le prêche fustige les voleurs de bétail. C'en est trop pour Bono. 3. Le sacrifice de l'hyène : En l'honneur de sa défunte mère Bono organise un sacrifice. Comment s'y prendre pour ne pas avoir à le partager ? 4. Le marabout et son chien : Un marabout pris de pitié pour son chien lui offre une bête de son troupeau. Le temps passe le chien se trouve à la tête d'un immense troupeau. Qui pourra en hériter à sa mort ? 5. La nouvelle maison : Singe et Hyène décident de se construire chacun une maison. Etrangement chacun aide l'autre à son insu quand survient un troisième larron. Qui en profitera finalement ? 6. Le champ du singe : Une fois n'est pas coutume, Singe décide de cultiver un champ. 7. Une fin tragique : Singe et épervier décident de partager un même arbre. Mal leur en a pris. 8. le devenir d'un enfant : le lion interroge ses sujets sur leurs pratiques sexuelles. Un conte drôle où l'on pourfend les moeurs de chacun. 9. La patte : dans le Fouta, on a l'habitude de parler de patte quand on parle de bête. Qui proquo entre un éleveur et un boucher. 10. La langue retrouvée : suite à la sécheresse, les Malinkés ont oublié leur langue. Qui la leur rendra ? Présenté tête-bêche en français et en pular, cet ouvrage a été produit grâce au soutien du programme Tempo Traduction 2022 de l'Organisation Internationale de la Francophonie. Son objectif est de faire circuler dans la zone francophone des textes des littératures écrites dans les langues nationales. L'auteurA : Mamadou Mobubere Balde (Saliou VII de son nom d'auteur) est né en 1984 à Tougué (Guinée). Titulaire d'une maîtrise de Droit public de l'université de Sonfonia, il est passionné d'écriture et remporte plusieurs prix dont le Prix Williams Sassine en 2018 pour sa nouvelle La petite albinos. A Attaché à la tradition orale transmise par sa Grand Mère il n'hésite pas à créer des histoires à la manière des conteurs, A renouvelant l'art du conte écrit. Sa langue soignée n'est pas dénuée d'humour. L'illustrateurA : Acho, graphiste ivoirien illustre le deuxième recueil de cette collection.

12/2022

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Français 6e

Cahier de français 6e ColléGram'. Edition 2024

Une collection simple, visuelle, efficace qui met l'élève au centre de ses apprentissages. Dans chaque partie : - Un test initial qui permet à l'élève de faire le point sur ce qu'il sait déjà. - Des fiches notionnelles en une page qui proposent une leçon simple et visuelle, des bons réflexes pour acquérir des automatismes, des exercices différenciés pour un entraînement progressif. - Une fiche outil pour réviser les notions apprises. - Un bilan sur deux pages pour : rebrasser les différentes notions de la partie avec des exercices de manipulation progressifs ; s'entraîner à la dictée ; réinvestir ses acquis dans une production écrite ; mesurer ses progrès avec un test final. Le concept : une notion = une page. - Dans chaque fiche-notion d'une page, des leçons courtes et visuelles (schématisées), avec des conseils pour acquérir les bons réflexes, et des exercices de manipulation différenciés pour permettre aux élèves de progresser à leur rythme. - Au début et à la fin de chaque partie, un test initial et un test final pour permettre d'évaluer le niveau initial et le niveau final des élèves. - Des fiches outils pour récapituler les savoirs sous forme schématisée. - Des activités bilan progressives et complètes pour vérifier les élèves acquis et permettre le réinvestissement (exercices de manipulation, préparation à la dictée, exercice d'écriture). - Une version DYS des tests initiaux et finaux - Les dictées en version audio pour un entraînement autonome. - Ces cahiers sont totalement conformes aux dernières directives ministérielles.

04/2024

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Français 5e

Cahier de français 5e ColléGram'. Edition 2024

Une collection simple, visuelle, efficace qui met l'élève au centre de ses apprentissages. Dans chaque partie : Un test initial qui permet à l'élève de faire le point sur ce qu'il sait déjà. Des fiches notionnelles en une page qui proposent une leçon simple et visuelle, des bons réflexes pour acquérir des automatismes, des exercices différenciés pour un entraînement progressif. Une fiche outil pour réviser les notions apprises. Un bilan sur deux pages pour rebrasser les différentes notions de la partie avec des exercices de manipulation progressifs ; s'entraîner à la dictée ; réinvestir ses acquis dans une production écrite et mesurer ses progrès avec un test final. Le concept : une notion = une page. Dans chaque fiche-notion d'une page, des leçons courtes et visuelles (schématisées), avec des conseils pour acquérir les bons réflexes, et des exercices de manipulation différenciés pour permettre aux élèves de progresser à leur rythme. Au début et à la fin de chaque partie, un test initial et un test final pour permettre d'évaluer le niveau initial et le niveau final des élèves. Des fiches outils pour récapituler les savoirs sous forme schématisée. Des activités bilan progressives et complètes pour vérifier les élèves acquis et permettre le réinvestissement (exercices de manipulation, préparation à la dictée, exercice d'écriture). Une version DYS des tests initiaux et finaux Les dictées en version audio pour un entraînement autonome. Ces cahiers sont totalement conformes aux dernières directives ministérielles.

04/2024

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Réalistes, contemporains

Petits gestes et grandes actions. 17 artistes de bande dessinée s'expriment sur l'avenir de notre planète

Et si les animaux avaient le droit de vote ? Et si nos grands-mères avaient été écolos avant l'heure ? Et si l'éco-anxiété était non pas un frein, mais un moteur ? Et si on mettait le monde sur pause ? Et si l'écologie était une matière enseignée à l'école au même titre que l'histoire-géo ou le calcul mental ? Dystopie, documentaire, uchronie, non-fiction, fable... dans ce recueil de 17 histoires, les auteurs Leduc graphic mettent tout leur talent au service de la planète, pour imaginer ce que l'on pourrait faire différemment. Autant de récits tour à tour drôles, sérieux ou poétiques, porteurs d'une énergie folle, sans jugement ni moralisation, qui donnent envie d'agir autrement une fois le livre refermé. Et si je faisais le premier pas ?

03/2024

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Littérature française

La vie comme un livre. Mémoires d'un éditeur engagé

Un document passionnant sur l'édition et la vie intellectuelle des quarante dernières années Enfant de Mai 68, Olivier Bétourné entre aux Editions du Seuil en 1977 alors que la maison, toujours dirigée par ses fondateurs, vit la fin des temps héroïques : si l'ombre de Jean Cayrol plane encore sur le comité littéraire, d'autres personnalités, comme Philippe Sollers ou Denis Roche, s'imposent peu à peu rue Jacob tandis que François Wahl érige, à l'écart du comité, un monument unique dédié aux sciences humaines. Mais c'est auprès de Jacques Julliard, éditeur d'essais politiques, que le jeune homme, entré comme simple lecteur, apprend le métier. En 1984, à trente-trois ans, Olivier Bétourné devient le numéro 2 de la maison. A la suite du changement de direction, il quitte en 1992 la rue Jacob pour rejoindre Claude Durand chez Fayard. La réussite du tandem est spectaculaire avant de se briser, huit ans plus tard, sur la retentissante affaire Renaud Camus. Accueilli en 2006 chez Albin Michel comme directeur général, Bétourné y poursuit son travail d'éditeur tout en s'attachant à percer le secret d'une maison réputée pour son exceptionnel savoir-faire commercial. Il revient finalement au Seuil en 2009, invité par son nouveau propriétaire à prendre la barre d'un paquebot à la dérive, défi qu'il relève en quelques années, parvenant - grâce à l'embauche d'éditeurs de talent, aux succès commerciaux et au retour de la maison dans la course aux prix littéraires - à redonner son éclat à sa maison, celle de ses débuts, la seule où il se soit toujours senti chez lui. Voici le parcours intime et professionnel d'un homme pleinement engagé dans son temps et dans son métier. Le récit s'ouvre sur une évocation très personnelle de ses années de formation au sein d'une famille libre et peu banale. S'ensuit la chronique, rapportée sur le mode épique, de la traversée par gros temps de l'édition française de ces quarante dernières années, le narrateur multipliant anecdotes et portraits nourris par l'abondante documentation qu'il a constituée lui-même : lettres, notes, procès-verbaux de réunions, mémos en tous genres, etc. Ce livre fera date pour la façon si personnelle qu'a son auteur d'inviter le lecteur à pénétrer dans les coulisses d'un monde hanté par le secret, à comprendre l'enjeu des joutes intellectuelles du temps et à revivre les crises auxquelles il a lui-même été confronté. S'attardant à saisir la personnalité des éditeurs qu'il a côtoyés (Paul Flamand, Michel Chodkiewicz, Jérôme Lindon, François Maspero, Claude Cherki, Claude Durand, Francis Esménard, Richard Ducousset, Hervé de la Martinière...), des figures fondatrices de sa maison de coeur (Jacques Julliard, Jean Lacouture, Philippe Sollers, Denis Roche, François Wahl...), des écrivains devenus ses amis (de Julien Green à Viviane Forrester et François Bon), des grandes figures intellectuelles dont il aura été l'éditeur (de Pierre Bourdieu à Jacques Derrida en passant par Alain Touraine et Elisabeth Roudinesco), Olivier Bétourné prend un plaisir manifeste à mettre son expérience en scène, échecs et insuffisances compris. Comme une invitation à poursuivre aujourd'hui le combat au nom d'une certaine idée de l'édition et de la culture.

09/2020

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Pléiades

Romans et récits. Tome 2

Kessel est difficile à situer dans le paysage littéraire. On l'y prenait parfois pour un intrus. A la NRF, Gaston Gallimard crut très tôt en lui, tandis que Gide (qui changerait d'avis) et Paulhan avaient, comme on dit, "des réserves" . Peut-être n'était-il à leurs yeux qu'un reporter écrivant des romans, avec une circonstance aggravante : le succès. Alors romancier ou reporter ? Un pur romancier ? un authentique reporter ? La question, à vrai dire, ne se pose pas en ces termes. Cette édition ne fait pas acception de "métiers" ni d'ailleurs de genres littéraires. Elle juxtapose dans l'ordre chronologique des ouvrages relevant, à des degrés divers, de la fiction, du récit, du reportage ou de ce que Kessel aimait à nommer documentaire - un mot encore neuf dans les années 1920 et qu'il donna pour titre à la première partie de Vent de sable. Elle bénéficie d'autre part d'un fait nouveau : les manuscrits de Kessel sont désormais accessibles. Ces deux volumes en reproduisent de nombreux éléments - dont le scénario inédit du Bataillon du ciel - et les exploitent pour cerner ce qui fait la spécificité de l'oeuvre. Le "système Kessel" , on croit le connaître : courir le monde, faire provision de "choses vues" , livrer des reportages à la presse, en tirer (selon des modalités variables) un récit, puis publier un roman qui utilise (dans des proportions tout aussi variables) ces reportages et ce récit. Mais les apparences sont trompeuses : Le Lion (roman "kényan" de 1958), par exemple, aurait été conçu avant que ne soit achevé La Piste fauve (récit, kényan lui aussi, de 1954). L'oeuvre ne décrit pas une trajectoire systématique qui mènerait du réel (terrain du reporter) à la fiction (ou littérature). Chez l'auteur de Makhno et sa juive, la réalité n'est jamais chimiquement pure. Kessel pourrait bien être un précurseur de ce qu'on appelle aujourd'hui en bon français la creative non fiction. L'aventure, l'événement, tel homme rencontré, telle situation vécue possèdent pour lui un potentiel poétique ou romanesque qui fait d'eux des objets pour l'imagination. Pour le dire à la manière de Malraux, le réel est une musique sur laquelle nous sommes contraints de danser. Mais Kessel le trouve insuffisant. Comme Malraux lui-même, comme Cendrars, Saint-Exupéry et bientôt Gary, il est de ceux qui offrent à la réalité des prolongements puisés dans l'imaginaire. Ce faisant, il place son oeuvre - et ses aviateurs, ses Russes blancs, ses guerriers masaï, ses cavaliers afghans - aux confins "du réel, du rêve, de l'errance et de l'histoire" (Malraux encore). Il la rend transfrontalière, se rend lui-même inclassable et fait de l'aventure un mythe moderne. Sans doute respire-t-il "l'air du temps" , qui est aussi le nom d'une collection à laquelle il donna des livres ; mais il sait s'en abstraire et atteindre à l'essentiel. Ecrite en un siècle qui menaça de mille manières l'espèce humaine, toute son oeuvre peut être lue

06/2020

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Pléiades

Romans et récits. Tome 1

Kessel est difficile à situer dans le paysage littéraire. On l'y prenait parfois pour un intrus. A la NRF, Gaston Gallimard crut très tôt en lui, tandis que Gide (qui changerait d'avis) et Paulhan avaient, comme on dit, "des réserves" . Peut-être n'était-il à leurs yeux qu'un reporter écrivant des romans, avec une circonstance aggravante : le succès. Alors romancier ou reporter ? Un pur romancier ? un authentique reporter ? La question, à vrai dire, ne se pose pas en ces termes. Cette édition ne fait pas acception de "métiers" ni d'ailleurs de genres littéraires. Elle juxtapose dans l'ordre chronologique des ouvrages relevant, à des degrés divers, de la fiction, du récit, du reportage ou de ce que Kessel aimait à nommer documentaire - un mot encore neuf dans les années 1920 et qu'il donna pour titre à la première partie de Vent de sable. Elle bénéficie d'autre part d'un fait nouveau : les manuscrits de Kessel sont désormais accessibles. Ces deux volumes en reproduisent de nombreux éléments - dont le scénario inédit du Bataillon du ciel - et les exploitent pour cerner ce qui fait la spécificité de l'oeuvre. Le "système Kessel" , on croit le connaître : courir le monde, faire provision de "choses vues" , livrer des reportages à la presse, en tirer (selon des modalités variables) un récit, puis publier un roman qui utilise (dans des proportions tout aussi variables) ces reportages et ce récit. Mais les apparences sont trompeuses : Le Lion (roman "kényan" de 1958), par exemple, aurait été conçu avant que ne soit achevé La Piste fauve (récit, kényan lui aussi, de 1954). L'oeuvre ne décrit pas une trajectoire systématique qui mènerait du réel (terrain du reporter) à la fiction (ou littérature). Chez l'auteur de Makhno et sa juive, la réalité n'est jamais chimiquement pure. Kessel pourrait bien être un précurseur de ce qu'on appelle aujourd'hui en bon français la creative non fiction. L'aventure, l'événement, tel homme rencontré, telle situation vécue possèdent pour lui un potentiel poétique ou romanesque qui fait d'eux des objets pour l'imagination. Pour le dire à la manière de Malraux, le réel est une musique sur laquelle nous sommes contraints de danser. Mais Kessel le trouve insuffisant. Comme Malraux lui-même, comme Cendrars, Saint-Exupéry et bientôt Gary, il est de ceux qui offrent à la réalité des prolongements puisés dans l'imaginaire. Ce faisant, il place son oeuvre - et ses aviateurs, ses Russes blancs, ses guerriers masaï, ses cavaliers afghans - aux confins "du réel, du rêve, de l'errance et de l'histoire" (Malraux encore). Il la rend transfrontalière, se rend lui-même inclassable et fait de l'aventure un mythe moderne. Sans doute respire-t-il "l'air du temps" , qui est aussi le nom d'une collection à laquelle il donna des livres ; mais il sait s'en abstraire et atteindre à l'essentiel. Ecrite en un siècle qui menaça de mille manières l'espèce humaine, toute son oeuvre peut être lue

06/2020

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SES (Sciences économiques et s

Mes spécialités 1re générale Prépabac. SES - HGGSP - Anglais LLCE/ AMC + Vidéos de révision

En un seul ouvrage, vos trois spécialités de 1re  : SES, HGGSP, Anglais LLCE/ Anglais monde contemporain. Dans chaque matière  : le cours, les méthodes clés et un entraînement ciblé, en conformité avec les nouveaux programmes. Pour chaque spécialité  : -  Le cours sous forme de fiches synthétiques et visuelles - Les méthodes et savoir-faire clés -  Des grandes cartes mentales récapitulatives - Des sujets guidés "  Objectif Bac " , et leurs corrigés En accès gratuit, avec l'achat du livre, sur le site www. annabac. com - Des parcours de révision interactifs proposant, pour chaque thème du programme  : des fiches, des quiz, des exercices et sujets corrigés - Des conseils pour bien s'orienter

07/2022

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Littérature française

Vidures

C’est une journée dans la vie de Gam’, une journée qui contient toute une vie. Unité de temps, unité de lieu, unité d’action, matière première de tragédie classique que Denis Donikian sculpte en roman-monde. On est au pied du mont Ararat, sous le bleu du ciel et le rire des mouettes moqueuses, les pieds dans la boue, entre la grande décharge et le cimetière, peut-être le chemin le plus court pour raconter la vie sur terre. Et tout est vrai. Poète contrarié, journaliste-pamphlétaire clandestin, vagabond magnifique, fils en fugue, orphelin inconsolable, chiffonnier de fortune dans une Arménie en ruine qui ressemble diablement à sa décharge - cette “apocalypse en sursis”, Gam’ conduit cette danse folle, dangereuse et salvatrice, épique et dérisoire : la traversée d’un jour parmi les sans-riens qui fouillent les entrailles de la ville pour en faire leur festin. Et Gam’ nous prête ses yeux, ses oreilles et ses sens pour appréhender une réalité de fable ou de mauvaise blague historique aussi invraisemblable que réaliste, aussi anachronique qu’actuelle. On est à la marge - dans l’ombre toujours vaguement menaçante d’un régime qui pour être indépendant n’en est pas moins autoritaire, mafieux, expéditif ; où la police envoie au feu ses voyous en costards à la gâchette facile, où tous les cadavres doivent disparaître. Voici Dro, le “bouseux sensuel”, le patron de la décharge, qui a baptisé son chien et ses porcs préférés des surnoms des trois caricatures de présidents qui se sont succédés aux commandes de la petite république - et qui manie le tractopelle en scénographe de la pourriture. Voici Roubo, le gardien du cimetière, son voisin-frère-ennemi, collé toute la sainte journée à son tabouret, qui biberonne sa gnôle et surveille les entrées et sorties, aussi attaché à “ses” morts que l’autre l’est à ses porcs. Et voici les chiffonniers, hommes, femmes, enfants, dont le désespoir et les épreuves n’ont jamais entamé la fierté. L’humanité en deuil d’elle-même que nous présente Denis Donikian nous colle au cœur : elle est à part égale effrayante et attachante pour ce qu’elle ravive de souvenirs autant que pour ce qu’elle promet - parce qu’elle nous pend au nez. Le regard qu’elle pose sur son absence d’horizon (de la décharge, on voit le cimetière et vice-versa) est chargé d’une lucidité acérée, d’un humour de dépossédés et d’un sens de la fête proche de l’instinct de survie. C’est un pays, un peuple, qui a tout subi, injustice des hommes et de la nature, génocide et tremblement de terre, un pays qui s’est tout juste assez relevé, construit, pour céder aux fausses sirènes d’une comédie d’Indépendance conquise de haute lutte et aussitôt gangrénée par toutes les corruptions. Dans ce contexte sans merci, Denis Donikian échappe au folklore et aux lamentations légitimes pour mieux mener la ronde des affaiblis, explorer la hiérarchie sophistiquée de la misère et sonner l’heure du réveil. Aux confins d’un pays en charpie, dans l’urgence reçue en héritage, parce que quand “on n’a plus d’avenir à offrir, on patauge dans la fatalité”, comme un chant contestataire improvisé pendant qu’il est trop tard, Vidures est un hymne à la résistance humaine (à la survivance de l’humain), fort d’un constat paradoxal qui vaut pour tout un peuple : Vivre était encore possible après qu’on avait touché le fond. Vidures est une allégorie de l’Arménie dans un miroir tendu à toute la planète. Un hymne et un appel, un hymne et un coup de tonnerre pour rallumer les âmes, secouer les corps et rendre aux esprits le seul pouvoir qui vaille : celui des mots choisis, celui des histoires transmises, pour nourrir la mémoire qui est le meilleur moyen de transport vers l’avenir. Il y a dans ce texte une puissance rare et fondamentale - et fondamentalement singulière, qui évoque des grandes voix à la pelle (on pense à Beckett, à Shakespeare, à Céline, à Hrabal…) et/mais qui ne ressemble à rien. Il y a, au-delà du souffle narratif, un texte qui fonce vent debout contre les pseudo-fatalités de l’histoire, une révolte qui creuse et qui jaillit, une rage pleine d’amour contre ses semblables si aisément vaincus, si vite démissionnaires. Il y a, enlacés, la colère et la joie de vivre, l’ordure et la poésie, le rire et l’impossible. Le “vin fou des légendes” et la honte bus d’un même trait. Il y a les messies narcissiques et les révoltés désarmés, des hommes qui font les morts et des morts qui ne lâchent rien. Der Vorghomia ! crie au petit matin Gam’, perché sur sa colline qui domine la ville. Ce sont les premiers mots de Vidures. Ils signifient : Seigneur, prends pitié ! Pourtant, après avoir résonné tout au long du roman, ils sonnent à nos oreilles comme un toast et comme un cri de guerre. Comme une improbable promesse. Comme une prière active.

11/2011