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Sylvie Krier

Extraits

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Ecrits sur l'art

Utopies de la gratuité. Droit, économie, esthétique et histoire des arts

L'art serait-il une activité foncièrement désintéressée ? Ce qu'il offre à voir ou donne à entendre relèverait-il d'une attitude authentiquement altruiste et dénuée de contrepartie ? Autrement dit, l'art serait-il synonyme de gratuité? Ainsi posée, cette formule semble renvoyer à une forme de naïveté idéaliste, a fortiori dans un contexte social où l'art n'a rien d'inestimable. Le gratuit confine alors au vain et au douteux car ce qui ne coûte rien ne compte pour rien. Qu'ils examinent les arts de la scène ou ceux des écrans, les contributeurs de ce volume mettent en évidence une concordance de postures artistiques qui visent à déjouer les lois du marché pour défendre le principe inaliénable d'un art pour tous. Ils montrent aussi que cette utopie toujours vivante de la gratuité n'est pas seulement réactivée par la pseudo liberté d'accès sur les non-lieux des réseaux et de la toile ; elle se revendique tout autant dans des stratégies créatives où l'économie de moyens, la récupération ou l'acte gratuit sont les gages précieux d'une liberté qui n'a pas de prix.

09/2022

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Lycée parascolaire

Sciences éco. Edition 2020

Comment optimiser vos révisions et être sûr(e) de maîtriser en profondeur les thèmes et les enjeux du programme de sciences économiques et sociales ? Le jour du bac, comment rendre une copie qui saura faire toute la différence et vous assurer la meilleure note possible ? Pour vous y aider, voici une collection totalement inédite ! Elle est la première et la seule à vous proposer-en plus des révisions traditionnelles- d'étoffer vos connaissances grâce aux articles du Monde. Analyses géopolitiques et économiques, pistes de réflexion, variété des regards sur le monde et idées clés : les articles sont une mine d'informations à exploiter pour enrichir vos compositions et vos études de documents. Très accessibles, ils sont signés, entre autres, par des économistes (Alain Euzéby), dont certains sont Prix Nobel (Thomas Piketty, Amartya Sen). Inspirée de la presse, la mise en page met en valeur l'information et facilite la mémorisation des points importants. Sélectionnés pour leur pertinence par rapport à un thème précis du programme, les articles sont accompagnés de fiches de cours claires et synthétiques, assorties des mots clés et repères essentiels à retenir ; de sujets de bac analysés et commentés pas à pas pour une meilleure compréhension. Sans oublier la méthodologie des épreuves et les conseils

01/2020

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Dessins animés

Les archives des films Walt Disney. Les films d'animation 1921-1968, Edition bilingue français-anglais

Esprit parmi les plus créatifs du XXe siècle, Walt Disney a élaboré un univers imaginaire unique et inégalé. Peu de classiques du 7e art ont autant révolutionné la narration cinématographique et enchanté des générations successives sur tous les continents que son incroyable collection de dessins animés. Dans cet ouvrage TASCHEN, premier volume d'une des publications illustrées les plus complètes sur les dessins animés Disney, quelque 1. 500 images et des essais signés par d'éminents spécialistes de Disney nous transportent en plein coeur du studio à l'époque de son "âge d'or de l'animation" . Ce livre de référence retrace la fabuleuse épopée de l'animation Disney : le muet, puis le premier long-métrage, Blanche-Neige et les sept nains (1937), l'expérimental et novateur Fantasia (1940), et ses derniers chefs-d'oeuvre, Winnie l'Ourson et l'arbre à miel (1966) et Le Livre de la jungle (1967). Grâce à des recherches approfondies dans les collections historiques de la Walt Disney Company et dans des collections privées, l'éditeur Daniel Kothenschulte s'appuie sur les précieuses peintures concept et les story-boards pour dévoiler le processus de fabrication de ces chefs-d'oeuvre de l'animation. Les magistrales planches d'assemblage des cellules fournissent des illustrations très détaillées de scènes restées célèbres, tandis que de rares clichés pris par les photographes de Disney et des extraits des conférences de rédaction entre Walt et son équipe permettent une incursion privilégiée dans le processus créatif de l'illustre maison. Un chapitre est consacré à chacun des grands films d'animation réalisés du vivant de Walt, dont Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les 101 Dalmatiens, sans oublier les trésors plus confidentiels comme les courts métrages expérimentaux de la collection Silly Symphonies et les films musicaux à épisodes comme La Boîte à musique et Melodie Cocktail, sous-estimés, qui ont tous bénéficié de la même attention et des mêmes recherches méticuleuses. Un grand nombre de projets inaboutis, parmi lesquels une proposition de suite pour le légendaire dessin animé musical Fantasia ou un hommage à Davy Crockett par le peintre Thomas Hart Benton, figurent aussi dans le livre aux côtés d'oeuvres originales rarement vues. Au fil des pages, les contributions d'experts reconnus comme Leonard Maltin, Dave Smith, Charles Solomon, J. B. Kaufman, Russell Merritt, Brian Sibley et Didier Ghez racontent la fabrication de chaque film. Conscients que le style Disney est l'oeuvre d'un travail collectif autant que du maître lui-même, les auteurs des Archives des films Walt Disney remercient les remarquables dessinateurs et designers qui ont influencé le style du studio, notamment Albert Hurter, Gustaf Tenggren, Kay Nielsen, Carl Barks, Mary Blair, Sylvia Holland, Tyrus Wong, Ken Anderson, Eyvind Earle et Walt Peregoy. Copyright © 2021 by Disney Enterprises, Inc.

02/2022

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Histoire de France

Journal 1936-1940. "Hitler sait attendre. Et nous ?"

Dans le premier volume de son Journal, couvrant les années 1918 à 1933, nous avons suivi Hélène Hoppenot de Paris à Rio de Janeiro, puis à Téhéran, Santiago du Chili, Berlin, Beyrouth, Damas et Berne. En 1933, grâce à leur grand ami Alexis Léger (en littérature, Saint-John Perse), secrétaire général du Quai d'Orsay, son mari est nommé en Chine : "Dans ce pays tant aimé, j'aurais volontiers envisagé de demeurer jusqu'à la mort", confie Hélène Hoppenot, au terme de quatre années si éblouissantes qu'elle n'a plus éprouvé l'envie de tenir son Journal... En 1937, elle retrouve sans enthousiasme la France et le Quai d'Orsay, mais reprend la "conversation" avec elle-même. A Paris, Hélène Hoppenot se révèle une observatrice très perspicace, qui décrit avec justesse et humour le milieu de la politique et de la diplomatie, où elle se meut avec aisance. Elle renoue aussi avec ses amis écrivains et artistes, qui gravitent autour des librairies de la chère Adrienne Monnier et de Sylvia Beach, autour de Darius Milhaud et de Paul Claudel... Elle fait également la connaissance de Colette, Helen Hessel, Gisèle Freund, Jean Giraudoux, Marcelle Auclair, Paul Valéry et quelques autres, dont elle note les propos, parfois détonnants ! En janvier 1939, alors que Hitler se montre de plus en plus offensif et dominateur, Henri Hoppenot prend la tête de la "sous-direction Europe"... Grâce à ses confidences angoissées, Hélène Hoppenot peut relater au jour le jour les efforts erratiques des gouvernements pour éviter la guerre : son témoignage, plein d'anecdotes et de commentaires critiques, permet de décrypter les faits et gestes d'Alexis Léger, Edouard Daladier, Georges Bonnet, Paul Reynaud, Philippe Pétain... A l'heure où la France est acculée à prendre part au conflit, Hélène Hoppenot anticipe le repli du gouvernement en Touraine. Le 10 juin 1940, elle cherche à joindre son mari : "A six heures, j'appelle à nouveau et j'attends. Longtemps ? Très longtemps. Tout à coup, j'entends une voix de femme, enrouée, lointaine : "Paris, dit-elle, ne répond plus..." Paris ne répond plus ? Le voilà, le grand choc, qui traverse le coeur de part en part. . La voici, cette défaite redoutée. Paris ne répond plus ?... Cette voix de femme va résonner dans mes souvenirs et je ne pourrai l'oublier... Mais, un jour, Paris répondra. Ressuscitera." Avec son mari et leur fille Violaine, Hélène Hoppenot prend le chemin de l'Exode qui la mène à Bordeaux, Madrid, puis Lisbonne. Dès le 24 juin 1940, elle sait que le général de Gaulle représente "tout ce qui nous reste d'espoir", mais les Hoppenot doivent se résoudre à l'exil et rallier le lointain poste diplomatique de Montevideo.

11/2015

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Littérature érotique et sentim

Frissons nocturnes Tome 2 : Coquineries littéraires

Une offre inattendue et une nouvelle rencontre vont bouleverser la vie de Marine... Marine est dévastée. Après deux ans de relation, de partages intimes et de découvertes mutuelles, Adam lui a annoncé sans crier gare qu'il désirait tout arrêter. La jeune amoureuse des mots tombe des nues et sombre dans une profonde dépression. Quelques mois plus tard, une occasion inespérée se présente à elle : on lui propose de prêter sa voix pour des livres audio érotiques ! Lors d'une séance de lecture, elle partage le micro avec un acteur professionnel, qui la trouble profondément... Qui est-il ? Pourquoi la fait-il tant chavirer ? Pourrait-il l'aider à reprendre goût à la vie ? Dans cette suite des Frissons Nocturnes, suivez la reconstruction de Marine, découvrez des textes érotiques mais aussi poétiques, visitez des lieux inédits de Namur, de Bruxelles et de Paris et frissonnez de plaisir dans les moments sensuels... EXTRAIT Marine était dans le Thalys, en route vers la capitale française. C'était devenu habituel à présent : elle sautait dans le train à Bruxelles-Midi tôt le matin et arrivait à Paris vers 10 h. Elle prenait un métro et pénétrait dans les studios de VOA moins d'une heure plus tard. Sa voix charmante avait plu à la Musardine et elle était régulièrement appelée à enregistrer l'un ou l'autre texte ou extrait de texte qui était ensuite mis sur Audible. Ca avait commencé par des petits bouts d'histoires pour lancer le projet, juste de la pub. Mais à présent, c'était des nouvelles extraites de la série des Osez 20 histoires de... , de sexe à l'hôtel, d'infidélité, de punitions sexuelles... Il y avait un tas de petits recueils dans la collection et si tous devaient être enregistrés, même si ce n'était qu'à raison de deux ou trois par bouquin, ses aller-retour à Paris n'étaient pas près de s'arrêter. Ce jour-là, l'exercice serait un peu différent. On la faisait lire avec un comédien, un vrai. On lui avait dit que cela ajouterait une dimension sexuelle et même si elle était un peu anxieuse, elle se faisait confiance. Le truc, c'était qu'elle se retrouverait face à un professionnel et qu'elle n'avait certainement pas son niveau... CE QU'EN DIT LA CRITIQUE A propos du tome 1 : "C'est un récit très érotique avec un langage parfois cru mais qui ne m'a pas dérangé. L'écriture de l'auteure est très belle, simple et fluide. " - Infinity Books A PROPOS DE L'AUTEUR Bleue est une artiste qui s'exprime en chansons depuis longtemps et qui n'a pris la plume que très récemment. Elle a un amour immodéré pour les mots, et elle considère que, lorsqu'ils sont lus à haute voix, cela leur donne une profondeur supplémentaire.

03/2020

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Photographie

Nos feux nous appartiennent

Nos feux nous appartiennent réunit différentes séries qui se font écho depuis 2006. Ce montage explore le thème du clan, et dans son prolongement, l'idée d'appartenance, par les récits qui le façonnent, les imaginaires lointains auxquels les légendes familiales nous renvoient.Que signifie alors sortir du clan — dans le même mouvement se réconcilier, afin d'approcher un troisième lieu ? Le clan, mot d'origine gaélique, évoque la famille. Il est également en relation avec la plante, et nous parle ainsi de rameau, de racine, de ramifications, fragments qui reviennent de manière obsessionnelle. Je viens d'une famille de jardiniers, paysagistes, pépiniéristes, horticulteurs, fleuristes. Depuis cinq générations, les hommes de ce clan organisent l'espace, cherchent à le maintenir, à le discipliner. Ils taillent les arbres, charrient les déchets, les brûlent, surveillent les feux, transportent les racines à l'arrière des remorques, ratissent les feuilles de cours pleines de graviers, plantent des haies vives, livrent des fleurs, habillent les enterrements, les baptêmes, les anniversaires, les mariages, participent à tous les rituels qui donnent forme à une vie. L'odeur de l'eau des fleurs est une chose qui saisit la famille. un parfum qui nous sidère. c'est un écho de fleurs fanées, de mousses vertes, de tiges coupées au sécateur, de sève entière qui se répand. Le feu, pivot de cette construction — élément catalyseur à forte charge symbolique, doit être entendu ici comme figure de ralliement. Les paysages d'Arménie sont de grands déserts calcinés de chaleur. des points de vue militaires dépeuplés de l'événement guerrier. des lieux de tirs et de guet. des endroits d'où l'on fait feu. il y a le visage de mon frère recouvert de suie. La main d'un vigneron blessée, carbonisée par le frottement de la matière sur sa peau, réceptacle du dehors; le déroulement d'un brasier de sa naissance à son extinction, les serres familiales envahies par une végétation luxuriante originaire de l'hémisphère sud, sèche, brûlée sur des hectares évoquant la fuite des boat people depuis le Vietnam. Quelque chose nous happe — une fulgurance jaillit sur nos visages, une ombre recouvre nos peaux. La chaleur nous retient au bord du cercle. Le feu nous enveloppe de son odeur âcre, forte, charnelle, définitive. Le brasier est un aimant, lumineux, brillant, aux facettes qui se tordent dans le brouillard autour. on se tient en silence, hypnotisés par la hauteur des flammes. au- delà des joies, des drames, du temps qui passe, des récits antiques, des mots qui s'arrachent eux-mêmes à la vie. tout se déroule dans l'immédiateté de l'élément. Nous savons qu'il n'est plus nécessaire d'appeler, de vouloir habiter l'absence de paroles, de crier dans l'obscurité. Nous imaginons la beauté de ce qui est indicible, l'étrangeté de l'innommable, les espaces ouverts de ce qui est impensable, les lointains tragiques de ce qui échappe, fuit, circulent à travers nous.

11/2016

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Arménie

Les Justes et gens de bien du génocide des Arméniens

Parmi les Justes et gens de bien qui prirent des risques majeurs pour sauver les Arméniens pendant le génocide de 1915, il y eut aussi bien des Occidentaux chrétiens ou juifs, que des Orientaux musulmans de diverses confessions. Malgré l'absence d'ordre de son ministère de tutelle le vice-amiral Louis Dartige du Fou net osa prendre les mesures nécessaires pour recueillir les Arméniens qui, retranchés dans la "Montagne de Moïse", avaient résisté pendant plus de quarante jours à une armée turque. Sauvetage des combattants arméniens du Musa Dagh. Témoignage du Pasteur Andreassian (2 sept. 1915) : C'était le Guichen, vaisseau français Pendant qu'on abaissait ne chaloupe, plusieurs de nos jeunes s'étaient élancés vers la mer, et bientôt ils nageaient dans la direction du beau navire qui semblait nous venir de Dieu. Avec des coeurs qui battaient fort, nous descendîmes sur la plage et le capitaine nous invita à lui envoyer une délégation pour rendre compte de notre situation. Il lança un télégramme sans fil à l'amiral et, peu après, le vaisseau Jeanne d'Arc apparaissait à l'horizon, suivi par d'autres navires de guerre français. L'amiral nous dit des paroles d'encouragement et ordonna que chaque membre de notre communauté Rit accueilli à bord des vaisseaux. Raymond H. Kévorkian, Yves T non, Mémorial du génocide des Arméniens, p 447-448. La région montagneuse du Dersim, à l'est de l'Anatolie, était peuplée de Kurdes, en grande partie de confession dévie - marquée par le mysticisme et le respect de la personne humaine - qui ne participèrent pas au génocide des Arméniens, protégèrent ceux-ci, mettant en péril leur propre sécurité, voire leur vie. La politique de turquification mise en oeuvre par Mustafa Kemal entraîna une révolte massive des Kurdes du Dersim (1936-1938), qui se termina par une répression qui fit des milliers de morts. Sauvetage d'Arméniens par des Kurdes du Dersim (un chef de village rassure une déportée sur le sort de sa soeur) : Vallahi, billahi [Jurer Dieu], elle est en sécurité et son honneur autant. J'ai emmené en même temps que les Simonian une centaine de familles dans le seul but de les sauver. Lorsque j'ai vu ta soeur, ta belle-soeur, Mme Anub, des dames si bien élevées. si raffinées. je les ai prises en pitié. Je .savais qu'elles étaient condamnées à périr dans des conditions horribles. Dès lors, j'ai formé le projet de les sauver, mais je n'arrivais pas à les convaincre de la pureté de mes intentions. Elles refusaient obstinément de me suivre. Elles ne cessaient de crier : ,, Nous mourrons s'il le Faux ; ; nais nous n'irons pas avec vous ". Alors, je leur ai envoyé mes Kurdes armés et une charrette pour les emmener de force. Maintenant elles ne savent comment me témoigner leur reconnaissance. Elles voient en moi leur sauveur. Raymond H. Kévorkian. Yves Ternon. Mémorial du génocide des Arméniens, p. 450.

05/2021

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STMG (Sciences et technologies

Sciences de gestion et numérique 1re STMG. Version détachable, Edition 2021

Une découverte simple, concrète et efficace des Sciences de gestion avec un contexte par chapitre pour mieux analyser leur place et le rôle du numérique dans une organisation. Une pochette entièrement mise à jour avec de nouveaux contextes d'organisations. - Des documents récents, choisis pour capter l'attention des élèves. - Des chapitres structurés pour permettre un découpage en séances adapté au cadre horaire dédié. - Au fil du chapitre, des rubriques "Préparer sa synthèse" permettent de travailler la rédaction et la conceptualisation. - L'accent est mis sur le numérique, tant sur le fond que sur la forme, avec de nombreux supports d'animation : vidéos, exercices interactifs, synthèses audio. - Un cas de synthèse par chapitre pour réinvestir les capacités d'observation et d'analyse de l'élève, et lui permettre de conceptualiser les notions. - 16 pages de méthode en fin d'ouvrage pour s'approprier les outils numériques propres aux Sciences de gestion, développer ses compétences orales et résoudre un problème de gestion.

04/2021

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SES (Sciences économiques et s

SES spécialité Tle générale. Edition 2022

Une préparation progressive à la nouvelle épreuve écrite de spécialité et un accompagnement efficace vers le Grand Oral. Tous les outils pour réussir son bac en 2022. - L'ouvrage comprend quatre parties. 1. Comprendre l'épreuve, s'approprier les méthodes Au menu de la première partie, fiches de méthode et sujets traités pas à pas. Objectif : comprendre comment traiter les deux types d'exercices proposés au bac. 2. S'entraîner sur chaque thème du programme Viennent ensuite 35 sujets guidés, qui couvrent l'ensemble du programme limitatif 2022. 3. Préparer l'écrit dans la dernière ligne droite L'épreuve écrite approche : c'est le moment d'utiliser les fiches mémo, pour réviser l'essentiel, et les sujets complets de la session 2021, pour se mettre dans les conditions de l'examen. 4. Réussir le Grand Oral Dans une section spécifique : des fiches de méthodes et des simulations d'oral sur des questions issues du programme de SES. - En plus, avec l'achat de l'ouvrage, un accès gratuit aux ressources du site : fiches et vidéos de cours, quiz, sujets corrigés...

08/2021

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BTS NRC

Relations clients à distance et digitalisation - Bloc 2 1re & 2e années BTS NDRC. Corrigé professeur

CORRIGE DE LA REF NRDC21-23

08/2023

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Religion

Marie en Saumurois

Né en en Orient, la dévotion à Marie, Mère du Christ, va prendre de l'importance en particulier après le concile d'Ephèse en 431 qui la proclame Mère de Dieu. Bien d'autres titres lui seront donnés, depuis celui de "Mère de Dieu toujours Vierge" jusqu'à celui de "Mère de l'Eglise" au XXe siècle. Elle est la "figure parfaite du disciple du Christ", comme l'a rappelé le dernier concile oecuménique. Comme dans d'autres provinces de France, la dévotion à Marie s'est développée en Anjou et de grands pèlerinages y sont nés, parmi lesquels le plus ancien est celui de Béhuard. Ce sont les formes que la dévotion à la Vierge a prise au cours du temps dans la partie orientale de la province - le Saumurois historique qui comprend les cantons de Saumur-Nord et Saumur-Sud, Allonnes, Doué-la-Fontaine, Gennes, Montreuil-Bellay et des Rosiers-sur-Loire - que l'auteure fait revivre ici. Un nombre important d'églises paroissiales et de chapelles lui sont dédiées, sous différents vocables intégrant la plupart du temps le beau nom de Notre Dame : ainsi de Notre-Dame des Vertus, Notre-Dame de Pitié, et bien d'autres, jusqu'à celui, unique au monde de Notre-Dame de la Légion-d'Honneur ! Exceptées l'abbaye de Saint-Maur, très ancienne, et celle de Saint-Florent de Saumur fondée au Xe siècle, toutes les abbayes qui ont vu le jour plus tard, aux XIIe et XIIIe siècles - Fontevraud, Asnières, Le Loroux - se sont mises sous sa protection maternelle. Tout comme le sont les prieurales ou collégiales de Cunault, du Breuil-Bellay, de Montreuil-Bellay ou encore du Puy-Notre-Dame. C'est à l'ombre de celle-ci que naîtra en 1904 Michel Epagneul, futur fondateur de la congrégation, toujours bien vivante, des Missionnaires des Campagnes, placée sous le mystère de l'Annonciation. Les Visitandines, les Bénédictines de Notre-Dame de la Fidélité, installées à Saumur au XVIIe siècle, ou encore, au XXe siècle, les Bénédictines de Notre-Dame de Compassion, établies à Martigné-Briand, se son aussi confiées à son amour. Des pèlerins individuels ou en groupes viennent toujours prier la Mère du Christ à Saumur - pour eux ou pour des êtres chers - devant la Pietà, coeur de la belle chapelle de Notre-Dame des Ardilliers édifiée au XVIIe siècle, dont la renommée dépassa le cadre régional. De nombreux personnages l'ont fréquentée, humbles anonymes ou personnages plus connus, parmi lesquels on peut citer Monseigneur Arnauld, évêque d'Angers au XVIIe siècle, ou encore sainte Jeanne Delanoue, fondatrice des Soeurs de Sainte-Anne de la Providence (appelées maintenant plus simplement du nom de leur fondatrice), saint Louis-Marie Grignion de Montfort ("à Jésus par Marie") ou encore sainte Marie Euphrasie Pelletier, fondatrice du Bon Pasteur d'Angers, dont un établissement fut établi à Saint-Hilaire-Saint-Florent au XIXe siècle. Des confréries très nombreuses se sont mises sous la protection maternelle de celle qui intercède, tout comme un réseau de Résistance de la dernière guerre mondiale. C'est à cette découverte que vous invite cet ouvrage.

11/2011

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Elevages domestiques

L'Homme et l'Animal. L'invention de nouveaux liens

Le regard de scientifiques sur l'extraordinaire relation entre l'homme et l'animal entre fascination, peur et exploitation. Chiens, chats, chevaux, vaches, cochons... A quand remonte la domestication ? Quelle place occupent les animaux sauvages ou méconnus ? Comment expliquer la menace d'extinction qui plane sur certaines espèces ? Quels sont ces animaux sentinelles susceptibles d'anticiper l'émergence de nouvelles maladies infectieuses ? L'humanité a toujours entretenu une relation complexe avec l'animal. C'est ce lien, qui s'est intensifié lors de la révolution Néolithique par la domestication de certaines espèces et qui n'a cessé d'évoluer au fil des époques et des cultures, que la science cherche aujourd'hui à explorer. L'agriculture et l'élevage ont en effet constitué la première mise à distance entre le sauvage et le domestique. Avec la mécanisation et les élevages intensifs, les animaux sont devenus des machines vivantes à la fois optimisées et contrôlées en raison de problèmes sanitaires. Quant aux animaux sauvages, leurs espaces se sont réduits, et ils ont été de plus en plus surveillés par l'homme pour leur conservation ou pour leurs impacts réels ou supposés sur la santé et le bien-être humains. L'espèce humaine s'inspire de l'animal depuis les origines mais elle a souvent entre tenu un rapport de supériorité avec lui. Comment aujourd'hui repenser cette rela tion trop souvent conçue comme utilitariste ? Peut-être en s'interrogeant sur la place de l'humain comme " vivant parmi les vivants ". Cette nouvelle approche passe par la reconnaissance du juste apport de l'animal dans de nombreux domaines. Elle permet de mesurer combien humains et animaux ont évolué de concert en s'appor tant savoirs et connaissances. Aujourd'hui, la crise sanitaire nous interroge sur les mécanismes de l'émergence de nouveaux agents infectieux issus de la faune sauvage, mais aussi plus généralement sur les rapports entre les animaux et les humains. Un lien qu'il nous appartient de décrypter pour inventer une relation plus équilibrée, permettant de dessiner les contours d'un nouveau pacte avec l'animal. Un ouvrage collectif sous la direction de Martine Hossaert-McKey, Frédéric Keck et Serge Morand Institut écologie et environnement INEE/CNRS Rose-Marie Arbogast, Fabienne Aujard, Silvia Bagni, Eric Baratay, Nicolas Baron, Philippe Billet, Clotilde Boitard, Thomas Cucchi, Colin Fontaine, Philippe Grandcolas, Martine Hossaert-McKey, Christian Jeunesse, Sabrina Krief, Olivier Le Bot, Jane Lecomte, Virginie Maris, Serge Morand, Ludovic Orlando, Marie Pelé, Violette Pouillard, Emmanuelle Pouydebat, Emmanuel Porte, Charles Stépanoff, Cédric Sueur, Stéphanie Thiébault, Claire Vial, Jean-Denis Vigne Dans la même collection : Biodiversité(s). Nouveaux regards sur le vivant ; Mondes polaires. Hommes et biodiversités, des défis pour la science ; Ecologie chimique. Le langage de la nature ; Mondes marins. Voyage insolite au coeur des océans ; Ecologie tropicale. De l'ombre à la lumière ; Empreinte du vivant. L'ADN de l'environnement ; Ecologie de la santé. Pour une nouvelle lecture de nos maux ; Mangrove. Une forêt dans la mer ; Pré-histoires. La conquête des territoires ; Abeilles. Une histoire intime avec l'humanité.

11/2021

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Critique Poésie

De l'expérience poétique

Depuis le jour où, adolescent, il a été saisi par un sonnet de Baudelaire, John E. Jackson n'a cessé de s'interroger sur ce qu'est la poésie dans l'espoir d'en dégager les qualités distinctives chez des écrivains que tout oppose a priori. Qu'y a-t-il en effet de commun, notre émotion de lecteur mise à part, entre les chansons du troubadour Jaufré Rudel et le minimalisme inquiet d'un Samuel Beckett ? entre François Villon, celui de la "ballade pour prier Nostre-Dame" , et un Paul Celan qui, écrivant après Auschwitz, profère une sorte de louange à Personne ? et même entre Sapho et Labé, Ronsard et Rückert, Racine et Goethe, Hölderlin et Dante, Eliot, Apollinaire, Shakespeare, Bonnefoy ou Mallarmé ? Aussi familier que Jackson soit de cette constellation de poètes, l'énigme foncière de la poésie lui résiste ; elle mérite néanmoins qu'il y ait consacré le gros de ses efforts d'interprète, ne serait-ce que pour reconnaître l'énormité de la dette affective contractée auprès de ces oeuvres qui l'ont accompagné toute sa vie. Dans les différents chapitres de ce nouvel essai, Jackson appréhende plusieurs facettes du mystère. Dans le premier, intitulé "Musiques du sens" , il fait l'hypothèse que la musique des mots prend le relais de notre désir de compréhension frustré "en instituant des modes de signification qui révèlent des dimensions allusives ou imageantes du langage que la parole ordinaire a tendance à recouvrir ou à masquer" . Dans un deuxième chapitre, convaincu qu'un poète est avant tout une voix, il s'efforce de la définir : "elle n'est pas, ou pas seulement, une façon de parler, elle est l'accent particulier qu'une dimension presque insaisissable donne à cette façon, une modulation qui fait frémir les mots mais sans se laisser réduire à eux" . Il constate ensuite que la poésie, aussi bien médiévale que moderne, a toujours eu besoin des dieux, et se penche sur les raisons de ce nécessaire souci de la transcendance avant d'aborder la question difficile de la réalité que le poème est en mesure de cerner. Bien loin d'être un pur miroir de la psyché de son auteur, la poésie se nourrit pour lui "d'une ambition ontologique qu'il convient d'analyser même si c'est pour reconnaître en elle le caractère inachevable d'une dialectique de l'objectif et du subjectif" . Cet essai vaut par aussi pour l'émouvante profession de foi critique à laquelle Jackson se livre in fine ; cet art de la lecture qu'il défend exige précision et respect de la parole du poète : "Ce qu'il importe de se rappeler quand on cherche à interpréter de la poésie, c'est que celle-ci, quand elle est authentique, n'est jamais que la recherche d'une réalité ou d'une vérité dont son auteur dispose d'autant moins qu'il n'a, précisément, que son poème pour la chercher lui-même. ''La réalité, écrivait Paul Celan, n'est pas. La réalité demande à être cherchée et conquise. '' L'acte de l'interprétation ne peut être, au mieux, qu'une tentative seconde".

03/2023

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Lycée parascolaire

Géographie Terminale séries L, ES, S. Edition 2020

Comment optimiser vos révisions et être sûr(e) de maîtriser en profondeur les thèmes et les enjeux du programme de géographie ? Le jour du bac, comment rendre une copie qui saura faire toute la différence et vous assurer la meilleure note possible ? Pour vous y aider, voici une collection totalement inédite ! Elle est la première et la seule à vous proposer - en plus des révisions traditionnelles - d'étoffer vos connaissances grâce aux articles du Monde. Analyses géopolitiques et économiques, pistes de réflexion, variété des regards sur le monde, idées clés : chaque article est une mine d'informations à exploiter pour enrichir vos compositions et études de documents. Inspirée de la presse, la mise en page met en valeur l'information et facilite la mémorisation des points importants. Sélectionnés pour leur pertinence par rapport à un thème précis du programme, les articles sont accompagnés : de fiches de cours claires et synthétiques, assorties des mots clés et repères essentiels à retenir ; de sujets de bac analysés et commentés pas à pas pour une meilleure compréhension. Sans oublier la méthodologie des épreuves et les conseils pour s'y préparer.

01/2020

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Multi-matières 3e

Brevet. Edition 2022

Cet ouvrage offre aux élèves de 3e tous les outils pour s'entraîner efficacement aux épreuves de 2022 : - les sujets des années précédentes, - les explications de l'enseignant pour bien comprendre et répondre au mieux à chaque question, - les corrigés complets, - les programmes officiels commentés, - les conseils méthodologiques adaptés à chaque épreuve, - des recommandations pour l'examen.

08/2021

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Critique littéraire

La Guerre de Mon Père

Ce livre n'est pas seulement une biographie, mais il est aussi une base de références pour la période de la guerre 39/45. J'ai très peu connu mon père qui nous a quittés deux mois après mon 10e anniversaire, il était né en 1919 à Bordeaux. Un jour de 2003 j'ai trouvé par hasard dans quelques-uns de ses papiers deux témoignages de sa main. L'un décrivant son Evasion de France en 1943, l'autre son internement au camp de Miranda de Ebro. J'ai voulu en savoir plus sur cet épisode de sa vie, puis sur son parcours, pendant cette guerre, qu'il n'avait jamais racontée à personne. Il s'en est suivi 11 ans d'enquête à travers différents Centres d'Archives de France et d'Europe, dont la plupart se sont montrés coopératifs. J'ai appris à connaître cet homme qui était mon père et j'ai surtout reconstruit, élément par élément, ce parcours, à la fois riche et dramatique, en replantant les décors qui ont jalonné cette aventure. De nombreuses photos retrouvées çà et là, pêle-mêle, au milieu de centaines d'autres photos de toute époque, qu'il a fallu trier, classer et mettre dans l'ordre chronologique. Ces photos racontent l'histoire mieux que mille mots. La guerre de mon père débute en juin 1940 lors de son incorporation au 189 DIC de Mont-de-Marsan. L'armistice de 40 met très vite fin aux classes en obligeant la dissolution des organismes recruteurs de l'armée Française. Ainsi mon père et son unité se retrouvent dans la nature, hors de toute structure, à camper dans les bois. Très vite les Chantiers de Jeunesse sont créés et les jeunes qui n'avaient pas fini leur formation militaire y sont recrutés. Mon père fait partie des effectifs du Chantier de la Jeunesse numéro 13 de Cavaillon dans le Vaucluse, ce chantier a la particularité de regrouper la plupart des jeunes venant des Landes ; Chantiers de la jeunesse qui compteront pour service militaire. Il est libéré en janvier 1941. S'ensuit alors diverses phases plus ou moins floues et classiques du temps de guerre, un emploi à la toute jeune SNCF, puis à la poudrerie de Saint-Médard en Jale. Fin 1942 il est envoyé en STO en Allemagne d'où il s'évade 15 jours après. Durant l'année 1942 et début 43, tous les éléments portent à croire que mon père participait à la résistance Bordelaise. Il s'évade de France en juin 1943 par l'Espagne. Il est arrêté et interné au camp de Miranda de Ebro. Libéré fin 43, il gagne l'Afrique du Nord où il s'engage dans les troupes du 2e Régiment de Cuirassiers. Avec le 2e Régiment de Cuirassiers il fait tout l'entraînement en Afrique du Nord, puis il participe au Débarquement de Provence en débarquant à la Nartelle au matin du 16 août 1944. Il est tireur et aide conducteur à bord du char Saint-Malo. Il fait toute la campagne jusqu'au Rhin pour repousser l'ennemi dans ses frontières. Malade, il est contraint de changer d'affectation. Il rejoint le CIAB de Besançon début 45. Il est finalement libéré par le RII de Bordeaux fin 45. Vous trouverez dans ce livre beaucoup d'informations

12/2015

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Sociologie

Etudes sociologiques

Combien de sociologues ont lu les livres de Piaget ? Pourquoi tant d'indifférence et d'incompréhension pour une œuvre qui est parmi les plus notables de notre siècle ? Peut-être parce qu'ils cherchent toujours à se convaincre de leur propre identité professionnelle, et c'est précisément pour l'affirmer et la faire valoir qu'ils plantent et replantent les bornes du domaine et continuent à crier la nature et l'objet de leur science. Or tout un chacun sait que Piaget se moque de ces faux problèmes. En secouant toutes nos vieilles habitudes il nous pousse à fréquenter cette biologie, cette psychologie, cette cybernétique, cette logique qui jusqu'ici n'ont jamais figuré aux programmes de licence en sociologie ou en sciences humaines. L'originalité de la sociologie piagétienne consiste surtout dans le fait qu'elle est émergée tout naturellement de la pratique du laboratoire. Etant parti de l'étude de la psychologie de l'enfant, voulant voir plus clair dans les processus de formation du jugement moral, Piaget découvrait l'importance primordiale du jeu dans l'élaboration de la personnalité et de l'organisation sociale au sens le plus fort du mot. Le jeu, en effet, par ses règles, permet de socialiser les individus, de les façonner de manière que chaque conduite individuelle puisse en principe s'adapter aux dynamismes du milieu et des autres. Le fait essentiel de la vie sociale est donc ce système de relations. La société est donc ce tout, cette unité foncière de pensées et d'actions. Entre l'individu et la société, il y a covariance et parallélisme, d'où la nécessité de ne pas séparer l'analyse psychologique de l'analyse sociologique. En analysant la fonction des symboles et des symbolismes dans notre vie, Piaget vient également à la rencontre de l'interactionnisme symbolique et donne une base expérimentale à la théorie des rôles telle qu'elle avait été énoncée par Mead, plus ou moins à la même époque, et pose la base de la théorie des rapports entre le caractère et la structure sociale. Ainsi il a mis en lumière les règles régissant les comportements des rôles et a tenté d'expliquer comment du symbole signifiant on arrive aux attitudes. Les travaux de Piaget en la matière sont capitaux pour connaître aussi les mécanismes nécessaires à l'acquisition du savoir collectif et à la compréhension des processus de socialisation des représentations. Toute pensée est une prise de conscience des conditions de l'action, elle est une synthèse entre le sujet et l'objet, entre l'homme et l'univers. Les interactions entre ces deux activités consistent "au sens propre en actions se modifiant les unes les autres selon certaines lois d'organisation et d'équilibre". Chacune de ces activités constitue pour Piaget une totalité en elle-même productive de rapports nouveaux, chaque totalité est une structure, où il est donc impossible de séparer la genèse de la transformation, l'équilibre de la fonction, la synchronie de la diachronie. Dans ce sens, Piaget retrouve certaines options de Pareto et de Max Weber. La voie indiquée par Piaget est bien tracée : l'analyse sociologique étudie toutes les actions réelles qui constituent l'infrastructure de la société. Elle étudie également l'idéologie qui est la conceptualisation des conflits et des aspirations nées de l'action. Elle les étudie avec la science sociologique qui prolonge les actions en opérations permettant d'expliquer l'individu et la société.

10/1977

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Jazz, Blues, Soul, Rap, Reggae

Jimi Hendrix

Jimi Hendrix est surement la star ultime et le plus grand guitariste que la terre rock ait porté avec seulement trois albums studios. Mais cette ouvrage foisonne de disques sur lesquels il a posé ses notes merveilleuses... Plus d'une centaine pour s'apercevoir aussi qu'il s'agit d'un des plus grands musiciens de l'histoire du rock. Jimi Hendrix était trop. Trop bon. Trop doué. Trop intense. Trop sexe, trop drogues, trop rock'n'roll. Trop tout. " Larger than life " comme disent les anglo-saxons. Plus grand que la vie ! Hors du commun, c'est le moins qu'on puisse dire. Alors, les autres avaient du mal à suivre. Tous les autres : musiciens, accompagnateurs, stars du rock concurrentes, groupies, producteurs, organisateurs de concerts, journalistes, disc jockeys, présentateurs télé... Et nous aussi, pauvre public, bien sûr. Car son oeuvre est à son image : immense, d'une richesse inouïe, fascinante. Mais aussi truffée d'arnaques dues à des producteurs véreux, de disques post-mortem sur lesquels il n'apparaît parfois même pas ! Un bordel sans nom, pour résumer. C'est à cette somme que ce livre s'attaque. Tous les albums, ou presque ! Tout considérer. Et faire le tri. Comme Hendrix lui-même faisait le tri : après avoir écouté un de ses grands disques - voire un seul morceau -, tout le reste parait fade. Jimi Hendrix était le plus grand. Il n'y a même pas de discussion. Le plus grand guitariste, bien sûr. Mais aussi probablement l'un des plus grands musiciens et compositeurs de l'histoire du rock - au sens large. Voire même l'un des plus grands chanteurs. Ironie suprême pour ce grand timide qui disait détester sa voix. Mais comment faire ce fameux tri ? La carrière de Jimi Hendrix sous son nom - après n'avoir été qu'un simple accompagnateur - n'a duré que quatre ans. Il n'a publié de son vivant que trois albums studio - trois chefs-d'oeuvre - et un live. Et ce livre recense plus de cent disques ! Un cas d'école. Parce que Jimi jouait, composait, jammait avec d'autres musiciens et enregistrait en permanence. Les inédits sont innombrables, et souvent excellents. Car une chute d'Hendrix, c'est presque toujours quelque chose que n'importe quel autre musicien se damnerait pour avoir un jour enregistré... Son génie était tel que même ses rebuts étaient divins. Enfin, presque tous. En conséquence, sa discographie, pléthorique, est une véritable jungle. On ne sait où donner de la tête. Ce livre essaie de trier le bon grain de l'ivraie. Avec subjectivité, bien sûr. Comment faire autrement ? En art, il n'y a rien de meilleur que la subjectivité. La critique objective est un leurre. Stan Cuesta en sait quelque chose, lui qui a découvert Hendrix avec l'un de ses faux disques, l'une de ses fameuses arnaques, et qu'il l'a aimé parce qu'il ne savait pas. Depuis, il a tout écouté. Et il nous livre ici ses impressions, tel un reporter de guerre de retour de la ligne de front. En plus, il s'attache à raconter la planète Hendrix au sens large. Tous ces disques qu'on évoque généralement sans jamais les écouter : ceux que Jimi a, ceux des groupes avec lesquels il a joué. Un travail de dingue ? Absolument. Fait par un dingue, pour des dingues. Parce qu'Hendrix, c'est dingue.

10/2023

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Couleurs

Les couleurs

Un livre pour initier les tout-petits aux couleurs, à travers des comptines et des jeux.

09/2021

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SES (Sciences économiques et s

Toutes les matières Tle Spécialités Sciences éco. Edition 2024

Tout le programme des enseignements communs et des enseignements de spécialité (Maths, SES, Hist-géopolitique-Science politique). Plus de 120 exercices, et tous les corrigés, pour s'entraîner en maths. Des sujets de bac corrigés pour les spécialités et la philosophie. Le descriptif détaillé des épreuves et des conseils indispensables.

07/2023

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5e

Passeport Toutes les matières de la 5e à la 4e. Edition 2024

Vous trouverez dans ce cahier : - des exercices progressifs et variés ; - des rappels de cours structurés ; ` - des bilans sous forme de quiz ; - tous les corrigés des exercices et des conseils.

05/2022

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SES (Sciences économiques et s

Mes spécialités 1re générale Prépabac. SES - HGGSP - Anglais LLCE/ AMC + Vidéos de révision

En un seul ouvrage, vos trois spécialités de 1re  : SES, HGGSP, Anglais LLCE/ Anglais monde contemporain. Dans chaque matière  : le cours, les méthodes clés et un entraînement ciblé, en conformité avec les nouveaux programmes. Pour chaque spécialité  : -  Le cours sous forme de fiches synthétiques et visuelles - Les méthodes et savoir-faire clés -  Des grandes cartes mentales récapitulatives - Des sujets guidés "  Objectif Bac " , et leurs corrigés En accès gratuit, avec l'achat du livre, sur le site www. annabac. com - Des parcours de révision interactifs proposant, pour chaque thème du programme  : des fiches, des quiz, des exercices et sujets corrigés - Des conseils pour bien s'orienter

07/2022

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Aide-soignat (AS) et auxiliair

Techniques de soins en fiches mémos - DEAS Diplôme d'Etat Aide-Soignant - 2023-2024

100 fiches mémos illustrées et mises à jour des dernières techniques de soins ajoutées à la réforme du diplôme 2021. Un ouvrage pour réviser l'essentiel du module : - Des rappels sur les fondamentaux - Des fiches pour chaque technique : soins d'hygiène et de confort, observation et surveillance de l'état clinique, calcul de l'IMC, saturation en oxygène, recueil de glycémie par captation capillaire ou par lecture instantanée transdermique, lecture des données biologiques urinaires, soins liés aux dispositifs médicaux ou d'appareillage... - De nombreuses images en couleurs pour illustrer des situations concrètes. > Un format pratique pour réviser partout facilement !

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Multi-Matières Général

Toutes les Matières Tle Spécialités Sciences éco. Edition 2023

Les cours complets des 4 enseignements communs et de 3 enseignements de spécialité en sciences éco : Maths ; Sciences économiques et sociales ; Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques, pour comprendre et mémoriser l'essentiel. Des sujets du Bac corrigés dans vos Spécialités et en Philosophie. Le descriptif détaillé des épreuves et les conseils indispensables pour les réussir. Le Grand oral : L'épreuve expliquéeDes conseils pour réussirDes questions traitées dans chaque Spécialité En plus : 10 tutos vidéos pour mieux comprendre le Bac de philo sur parascolaire. hachette-education. com

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Critique littéraire

Revue de la Bibliothèque nationale de France N° 61, octobre 2020 : Singeries

" Singeries : tableaux représentant des primates déguisés en humains dans des scènes comiques dans la France du XVIIIe siècle ; grimaces des hommes, en référence aux soi-disant mimiques de leurs cousins primates. " Une ressemblance troublante Ce dossier de la Revue de la Bibliothèque nationale de France remonte aux bases de l'histoire naturelle et de la primatologie, avec " Jocko ", petit chimpanzé que Buffon fait naturaliser assis sur un tabouret. D'emblée, c'est la ressemblance physique du singe avec l'homme qui interroge : une autre discipline s'en empare, la physiognomonie, qui entend déduire la personnalité d'un individu à partir de son apparence physique. Pour autant, Lavater, son fondateur, ne s'y intéresse que pour le maintenir à distance. se méfie des comparaisons hâtives avec les animaux et réaffirme au contraire la supériorité de l'homme (du fait de ses convictions religieuses). Il faut attendre les Lumières puis la théorie de l'évolution des espèces de Darwin (1858) pour soustraire l'homme du cadre biblique et l'insérer au sein du règne animal. L'apparition du grand singe en Europe, à travers les circuits de l'esclavage notamment, pose la question des limites de l'humain. Un imaginaire raciste se diffuse alors par l'intermédiaire des zoos humains et des spectacles de freak shows, remplacés à partir des années 1930 par l'industrie du cinéma. Les " singeries " dans les arts Dans les arts picturaux et ornementaux, la représentation du singe et plus largement de l'animal évolue : si le motif simiesque est très apprécié dans l'Antiquité, il devient plus rare dans l'imagerie chrétienne, car associé au péché et très vite relégué à un statut purement décoratif qui annonce les singeries du XVIIIe siècle, comme chez Chardin ou Grandville. Au cours du XIXe siècle, le singe est de moins en moins représenté sous une forme anthropomorphique. Influencé par la société protectrice des animaux (fondée en France en 1845), l'art animalier se renouvelle en profondeur, remettant en cause la suprématie de l'homme dans la hiérarchie naturelle. Le rapport homme-singe a beaucoup inspiré la littérature, brouillant les frontières inter-espèces. Les premiers orangs-outans, exhibés au début du XIXe siècle, comme dans la nouvelle d'Edgar Poe L'Orang-outan, nous renvoient l'image de notre propre bestialité. De même, Pierre Boulle qui publie en 1963 La Planète des singes, adapté au cinéma en 1968, s'interroge sur la nature conflictuelle et mimétique des relations entre l'homme et l'animal. Les singeries du côté des singes Le singe est-il véritablement cet imitateur divertissant que l'on s'est plu à définir au fil des siècles ? L'imitation est un processus essentiel de l'apprentissage chez les primates, comme le démontre l'expérience menée avec Nénette, orang-outan le plus célèbre de la ménagerie du Jardin des Plantes. Pour revenir sur ce mythe de singe imitateur, Sabrina Krief, primatologue et professeure au Muséum national d'histoire naturelle, spécialiste des relations entre humains et grands singes, analyse les comportements de ces derniers en Ouganda, de l'automédication à l'apprentissage. Elle milite pour la reconnaissance de la vulnérabilité des primates et de leur environnement : ces espèces doivent être mieux connues pour être mieux protégées pour leur valeur intrinsèque, et non parce qu'elles répètent des scénettes inculquées sous la contrainte du dressage. Rubriques " Autour d'une oeuvre " dédié à la première " revue du nu ", Le Nu esthétique (1902), à mi-chemin entre académisme et érotisme " Découverte " de l'art des feux d'artifice au XVIIe siècle à partir de manuscrits conservés à la BnF Une " galerie " consacrée à un passionné de théâtre, Guillot de Saix, et à son don au département des Arts du spectacle " Innovation " (à confirmer) : la naissance du patrimoine numérique (E. Bermès)

10/2020

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Thrillers

Clowns

Clowns est un thriller, un récit de politique fiction qui s'intéresse à l'avenir de l'Europe et à la fascination/répulsion que le non conformisme suscite dans une société très réglée. C'est aussi un regard acéré sur un monde face au chaos et aux dérives des nationalismes. En Europe, une officine cible des personnalités excentriques qui nuiraient à la réalisation voulue d'une société parfaite et idéale. Ces " clowns " sont éliminés discrètement. Mais, ces personnalités, par définition imprévisibles, peuvent donner du fil à retordre à ceux qui les suppriment. L'agent Paul Krafft, fasciné par les " personnages " qu'il cible, commence à montrer des signes de confusion. D'autant plus qu'il a eu le tort de s'abandonner à l'illusion du bonheur et de tomber amoureux. Quand on devient l'un des maîtres du destin, a-t-on encore le droit de vouloir être heureux ? et de céder à la magie d'une femme ? Les bureaucrates avec qui Paul Krafft oeuvre sont, pour la plupart, des gens biens, doués d'un fort sens éthique et dévoués à la chose publique. Ils forment une petite communauté sympathique, que l'on voit s'adonner aux banales actions de la vie de bureau. Car c'est ce qui caractérise les bureaucraties modernes où l'homme n'étant qu'un rouage, plus personne n'est personnellement responsable de rien. Il n'y a plus de coupable. Et on trouve toujours le moyen de se construire les justifications qui vont assurer notre confort moral. Les conséquences de nos actions sont loin, on les voit à peine. Chacun, tout en déplorant tel ou tel aspect " du système ", y contribue de toute sa force et de toute sa peur. Voici comment l'agent Paul Krafft voit sa mission : " Allons, avouez, si de temps à autre une personne disparaissait, vous vous en ficheriez bien, n'est-ce pas ? J'entends des gens que vous ne connaissez pas, avec qui vous n'avez aucun lien. Vous n'êtes pas d'accord ? Allons donc ! Eh bien moi je vous traite d'hypocrite ! D'autant plus si cette disparition, effectuée avec un sens du tact merveilleux et tout en douceur s'accomplissait pour le bien de tous. Arrêtons de tergiverser, notre vieux continent européen porte un rêve, celui d'une société juste et harmonieuse, un rêve transparent qu'il ne tient qu'à nous de rendre réel. Quant à tous ces clowns qui produisent de la frustration, de l'anxiété, qui sont source de souffrance morale et d'infinies désillusions, tant pis pour eux. Imaginez un instant que dans les années 1920, des gens compétents aient fait ce qu'il fallait pour empêcher Hitler, ce clown sinistre, de nuire, et avec lui les quelques philosophes, artistes et idéologues qui l'ont inspiré et qui ont démultiplié la force de sa parole ! si ces quelques personnes avaient été mises à l'écart, que de désastres, que de malheurs aurions-nous pu éviter à notre cher continent européen ! L'exemple de l'Union soviétique est parlant. Des millions de personnes y ont été envoyées au goulag. Regardez comment ça se passe, les gens disparaissent en masse et la société continue de fonctionner. Au fond, la plupart des gens s'en accommodent très bien. Ensuite, la mémoire des disparus disparaît, et le tour est joué ! alors moi ce dont je vous parle, ce n'est que de quelques personnes, une petite poignée d'enquiquineurs, d'empêcheurs de tourner en rond qui sèment la discorde et le chaos et empêchent les gens d'être heureux. Allez, vous me les donnez ces quelques personnes, j'en suis sûr. Non, peut-être que vous n'allez pas le proclamer haut et fort, votre assentiment, vous n'allez pas le crier sur les toits, et d'ailleurs, je ne vous le demande pas, mais dans le fond de votre coeur, je sais que, très volontiers, vous me l'accordez. "

06/2023

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Egypte

Moi, Toutankhamon, ma vie de pharaon

Voici l'histoire de Toutankhamon, écrite par lui-même ! - Son quotidien, ses relations avec sa famille, sa vie de Pharaon, ses obligations, l'aspect géographique de l'Egypte de l'époque, ses relations avec ses paysans, les prêtres, les Dieux, ses conquêtes... - Tous les grands thèmes classiques sont abordés mais traités par l'angle de vue de Pharaon. - De sa jeunesse à sa mort prématurée, son enterrement, son oubli et la redécouverte de sa tombe, Toutankhamon se "raconte" dans un style parlé qui le démystifie et lui confère une proximité originale et peu vue. - Une presentation très illustrée à base de cases BD, de dialogues et de grandes images légendées qui apportent plein d'infos en supplément. - à chaque page, un petit jeu (rébus, devinette...) permet de pointer une information supplémentaire. Sommaire Mes premiers souvenirs Je suis prince d'Egypte, j'ai six ans et j'aime les promenades en famille. Une rude journée au palais Pour devenir un bon pharaon, je dois m'instruire et me préparer physiquement à la guerre. Mes chers hiéroglyphes Trop difficiles et trop nombreux, j'ai appris à les lire et les écrire peu à peu. Mes soirées préférées Après de longue réunion, je regagne mes appartements et m'endors en rêvant au banquet du soir et au bon plat du cuisinier. Mes promenades sur le Nil Sans le Nil, l'Egypte ne serait qu'un désert. Heureusement, il nous offre de l'eau pour boire, nous laver, arroser nos cultures et abreuver nos troupeaux. Un tout petit village Mes villages sont construits à la limite du désert. J'admire l'énergie de mes paysans qui s'occupent de leurs champs aussi bien que de leurs animaux. Mes chasses dans le désert Cet immense désert fait partie de mon royaume. Ici, le soleil est brûlant, l'ombre rare, le danger est partout. Des animaux sauvages et des fuyards s'y cachent. Mes chasses dans les marais Les animaux des marais sont aussi dangereux que ceux du désert... Mes rêves de victoire Ce matin, j'inspection de mes troupes avec le général Horemheb ; je suis fier. Mes dieux et mes déesses Les dieux et déesses d'Egypte sont nombreux, puissants et redoutables. Ils ont des chairs d'or, des os d'argent, des têtes humaines ou animales. Il faut les respecter. Des temples par dizaines En tant que Pharaon, j'ai le devoir de construire des temples et de prier et faire des offrandes à nos dieux et à nos déesses. Prêtre et Pharaon à la fois En bon Pharaon, je dois servir les dieux et les déesses tous les jours dans tous leurs temples ! Comme je ne peux pas être partout à la fois, des centaines de prêtres me remplacent. Mes artisans sont des artistes Depuis des siècles, les artisans égyptiens font des merveilles ! J'admire ces hommes qui travaillent aussi bien la pierre et le bois que l'or ou l'argent. Me voilà momie ! C'est l'accident ! Un faux pas, une chute, un genou cassé, une vilaine plaie. Mes médecins réduisent ma fracture. Hélas, leurs remèdes ne peuvent rien contre l'infection. Vite, une tombe pour moi Pour ma tombe, j'avais choisi un modèle creusé dans la montagne désertique, pas une pyramide : les pyramides ne sont plus à la mode Un bel au revoir Après une longue marche, mon cortège se rassemble devant mes sarcophages dressés à l'entrée de ma tombe. On s'inquiète de la fragilité de la vie. On me plaint d'être mort si jeune. Après l'oubli, la redécouverte Je suis quasiment oublié quand, le 4 novembre 1922, un ouvrier trouve deux marches de pierre au coeur de la Vallée des Rois qui s'enfoncent dans un rocher. Howard Carter, est plein d'espoir. Un vrai trésor ! Aujourd'hui, je suis mort depuis des années et je suis célèbre. Il reste dans ma tombe de belles peintures, mon sarcophage de pierre et ma momie.

10/2022

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Littérature érotique et sentim

Mémoires de J. Casanova de Seingalt, écrits par lui-même Tome 8 : Première partie

Casanova lui-même nous fait le récit de sa vie riche et dense, dans laquelle séductions et aventures sont intimement liées...POUR UN PUBLIC AVERTI. Les Mémoires de Casanova sont écrits entre 1789 et 1798. Publiés à titre posthume en 1825 dans une version censurée, ils sont mis à l'index en 1834, avec les autres ouvres de l'auteur. Cette autobiographie, qui se lit comme un roman, retrace non seulement les amours passagères et libertines du célèbre auteur, mais également sa vie d'aventurier vénitien, parcourant les capitales de l'Europe et embrassant tour à tour les carrières d'abbé, de militaire, de poète, de magicien, d'espion, etc. Casanova a vécu en homme libre de pensée et d'action dans un siècle des Lumières dont il est un des représentants. Découvrez en détail le destin d'un auteur incontournable de la littérature libertine et européenne !EXTRAITJe commence par déclarer à mon lecteur que, dans tout ce que j'ai fait de bon ou de mauvais durant tout le cours de ma vie, je suis sûr d'avoir mérité ou démérité, et que par conséquent je dois me croire libre.La doctrine des stoïciens et de toute autre secte sur la force du destin est une chimère de l'imagination qui tient à l'athéisme. Je suis non seulement monothéiste, mais chrétien fortifié par la philosophie, qui n'a jamais rien gâté.Je crois à l'existence d'un Dieu immatériel, auteur et maître de toutes les formes ; et ce qui me prouve que je n'en ai jamais douté, c'est que j'ai toujours compté sur sa providence, recourant à lui par la prière dans mes détresses, et m'étant toujours trouvé exaucé.Le désespoir tue ; la prière le fait disparaître, et, quand l'homme a prié, il éprouve de la confiance et il agit. Quant aux moyens dont le souverain des êtres se sert pour détourner les malheurs imminents de ceux qui implorent son secours, cette connaissance est au-dessus du pouvoir de l'entendement de l'homme qui, dans le même instant où il contemple l'incompréhensibilité de la providence divine, se voit réduit à l'adorer. Notre ignorance devient notre seule ressource, et les vrais heureux sont ceux qui la chérissent. Il faut donc prier Dieu et croire avoir obtenu la grâce que nous lui avons demandée, même quand l'apparence nous montre le contraire. Pour ce qui est de la posture du corps dans laquelle il faut être quand on s'adresse au Créateur, un vers de Pétrarque nous l'indique : " Con le ginocchia della mente inchine. " (" De l'âme et de l'esprit fléchissant les genoux. ")A PROPOS DE L'AUTEURGiacomo Girolamo Casanova (1725-1798) est un aventurier et auteur de la République de Venise. Il est connu comme celui dont le nom est entré dans le vocabulaire de la séduction. A la fin de sa vie, il s'établit à Dux en Bohème, pour se consacrer pleinement à l'écriture, et rédige pendant près de dix ans ses mémoires, en français. Son autobiographie est une des sources les plus denses et authentiques des us et coutumes de la société européenne du XVIIIe siècle. A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Essais biographiques

Mon Pollock de père

Grand peintre américain, mais aussi professeur de calligraphie et de typographie, Charles Pollock, frère aîné de Jackson Pollock, n'aura laissé que peu de traces de l'existence de son oeuvre avant de mourir à Paris. Sa fille, Francesca, et son épouse Sylvia, mettront alors vingt années à rassembler, archiver, à enfin de faire connaître son travail et sa vie voilés par le silence et la discrétion. Pour quoi et pour qui s'être effacé ? Quels sens donner aux toiles de Charles Pollock et à son silence ? Aiguillonnée par ces questionnements, Francesca Pollock entreprend de (re)nouer un dialogue avec le père qu'elle a perdu à l'âge de 21 ans. La parole, qui fut si rare entre eux, est alors délivrée au moyen d'une écriture à plusieurs voix, celle de l'auteure, celle de Charles Pollock qui affleure des correspondances, de ses écrits et entretiens, mais aussi celle des oeuvres du peintre et de ses contemplateurs qui "parlent" bien plus que tout autre chose. Par le récit, ce n'est pas tant l'histoire de son père que Francesca Pollock désire comprendre et raconter, que sa propre histoire, sa propre vie si liées à celle de Charles Pollock dont elle n'a connu que la vieillesse et très vite sa mort physique. Mais bien plus encore, c'est l'absence de parole et de transmission, formes de morts symboliques qui enveloppent son père tout au long de son vivant : "Ce que j'ai mieux connu de lui, c'est son silence" . Dès lors, que faire, que comprendre, que dire des oeuvres du peintre, lorsque la figure du père ne dit mot ? Francesca Pollock entend extraire son père de ce chaos informe et enténébré dans lequel il s'est plongé, lui et son oeuvre. Cette entreprise passe par un long ouvrage, véritable forage et coups de sonde dans le passé pour excaver l'oeuvre ensevelie et rencontrer ainsi son père. Le lecteur suit, parfois avec anxiété, la gestation douloureuse de l'auteure pour "mettre son père au monde" , et enfin faire oeuvre de vérité, de liberté. Pour la psychanalyste qu'est l'auteure, la tâche n'en est pas moins ardue : il s'agit de déconstruire le mythe bâti autour de l'art et de la personne de Jackson Pollock, mythe qui l'élevait en tant que peintre unique, idée qu'il embrassait et encourageait, excluant ainsi, inconsciemment, l'art de son frère Charles. La délivrance surgit alors au détour de rencontres artistiques - celles surtout du critique d'art et poète Maurice Benhamou - qui, par des regards, des mots neufs, font renaître l'oeuvre de l'artiste et délestent l'auteure : "La pensée qui me submerge, c'est que le regard de Maurice a libéré ton oeuvre, et, ce faisant, il m'a libérée moi" . Tout au long de la narration, le lecteur assiste à une subtile correspondance entre le fond et la forme : des bribes d'histoires balbutiés qui se confondent avec les souvenirs épars de l'auteure jusqu'à la nette chronologie qui trace la vie du peintre et correspond à l'accomplissement des recherches, au sens retrouvé. Avec finesse, Francesca Pollock manie les outils de l'historienne : archives, correspondances, entretiens tirés de la presse ou radiophoniques, extraits de conférences de son père, s'enchevêtrent au coeur du récit, entre souvenirs, anecdotes, pensées de l'auteure, références livresques ou encore critiques des oeuvres du peintre. Ecriture dense donc, mais transparente, franche et d'une grande tendresse qui tire Charles Pollock de la tombe du silence pour s'ériger en tombeau artistique. Illustré de photographies familiales et de reproductions des oeuvres du peintre, l'ouvrage donne à voir, de manière touchante, la force et la cohérence de l'art singulier de Charles Pollock, de la figuration à l'abstraction, où formes et couleurs se cherchent et se correspondent.

04/2022

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Histoire internationale

Impérialisme, guerre et lutte de classes en Allemagne 1914-1918

Paul Frölich avait conçu ce livre comme la première partie d'une oeuvre plus importante (10 Jahre Krieg und Bürgerkrieg.I. Der Krieg, " Dix ans de guerre et de guerre civile. I. La guerre "), qui aurait dû s'occuper des événements intervenus en Allemagne pendant et après la Première Guerre mondiale. Toutefois, il ne réussit à terminer que le premier volume (Der Krieg, " La guerre ") que nous présentons ici dans sa première édition française. Le livre s'ouvre sur les événements d'août 1914, qui représentent un tournant. Le capitalisme entre dans le XXe siècle ayant épuisé la phase de développement progressif des forces productives et ayant atteint le stade de l'impérialisme. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale transforme les rythmes insouciants de la Belle Epoque en détonations meurtrières. Comme l'écrit Erich Maria Remarque (A l'Ouest, rien de nouveau), " une génération a été détruite par la guerre, même si elle a réussi à échapper aux obus ". Cette guerre représente le commencement dramatique de ce que Lénine appela " l'époque des guerres e des révolutions ". Il ne s'agit plus de guerres bourgeoises pour la formation de marchés, mais de guerres impérialistes pour le partage de marchés et du monde tout entier en sphères d'influence. La lutte de la Bosnie pour son indépendance de l'Autriche, qui constitue le casus belli, ne change pas le caractère essentiellement impérialiste de la guerre. L'impuissance de la bourgeoisie à résoudre les causes de l'instabilité et les conflits de l'époque impérialiste est démontrée par le fait que l'effondrement des deux Empires – l'Ottoman, et l'Austro-hongrois – a ouvert, au carrefour entre Europe, Asie, Afrique, un arc de crise encore existant, allant des Balkans jusqu'au Moyen-Orient. Remarque avait raison : la destruction n'a pas été exclusivement physique. Le conflit emporte comme un ouragan les classes exploitées. D'autant plus que, en quelques jours à peine, l'édifice politique que les travailleurs avaient construit avec leurs luttes, grâce aux efforts et aux sacrifices de beaucoup – l'Internationale socialiste – a fondu comme neige au soleil. Après les grands discours, les affirmations solennelles et les ordres du jour, la plupart des partis socialistes se rangent du côté de leurs bourgeoisies respectives, allant jusqu'à théoriser que l'Internationale doit être considérée comme un instrument pour les périodes de paix, et " suspendue " en temps de guerre. C'est la plus flagrante trahison des aspirations de la classe ouvrière. Selon certaines sources, Lénine lui-même, à l'annonce du vote en faveur des crédits de guerre par la social-démocratie allemande – jusque là point de repère de l'ensemble du prolétariat européen – aurait exprimé son étonnement et son incrédulité. Un grand rendez-vous historique est manqué. Le désarroi des masses est énorme. Les courants internationalistes restent isolés et dans l'impossibilité de renverser la situation. A l'exception de la Russie. En effet, " quelque chose de nouveau " entre en scène " à l'est ". La Révolution d'octobre et les épisodes de fraternisation entre les troupes sur le front oriental deviennent l'exemple à suivre. Ce n'est pas un hasard. L'exception russe était due à la rupture précoce de Lénine et des bolcheviks d'avec les réformistes. Son analyse de l'impérialisme, du social-impérialisme et ses bases sociales dans l'aristocratie ouvrière – corrompue par les miettes de superprofits – explique la dynamique objective de la trahison social-démocrate. Le retard de la rupture avec les réformistes empêche les internationalistes allemands et de l'Europe de l'ouest de suivre l'exemple russe. La révolution reste isolée. Sur le côté oriental, elle accélère objectivement le développement de l'Asie, en amorçant les luttes de libération nationale dans les pays arriérés. Sur le côté occidental, elle ne trouve pas l'alliance naturelle avec le prolétariat le plus important et le plus avancé politiquement du monde : le prolétariat allemand. Pour cette raison, en Occident, la révolution doit reculer devant une contre-révolution interne qui, malheureusement, en vole traîtreusement le langage, les symboles et les drapeaux : le stalinisme. Pendant des décennies, le capitalisme d'Etat oriental se présente comme socialisme voire comme communisme. Mais finalement l'histoire a réclamé des comptes. La " rupture du maillon le plus faible de la chaîne impérialiste " se réfère à l'immense " crise de déséquilibre " représentée par une super-structure encore tsariste du développement capitaliste en Russie. En effet, la social-démocratie n'a même pas essayé de limer le maillon le plus fort, le maillon allemand ; au contraire, elle l'a renforcé, en déployant le prolétariat aux côtés de sa propre bourgeoisie. C'est là l'échec historique du réformisme, un échec qui n'admet pas d'appel. La question historique et politique centrale demeure la trahison de la social-démocratie en 1914. Comment cela a pu se produire ? Quelles en ont été les conditions ? Quelle la dynamique ? Comment peut-elle justifier sa trahison devant les masses ? C'est en répondant à ces questions que le travail de Paul Frölich prend toute son épaisseur. Internationaliste, connu pour sa superbe biographie de Rosa Luxemburg, Frölich nous offre une chronique politique autant sévère que documentée de ces événements. Depuis les causes de la guerre (l'impérialisme, le colonialisme, le militarisme) et les positions internationalistes et antimilitaristes de la IIe Internationale, jusqu'au " triomphe de la folie " déclenché le 28 juin 1914, à Sarajevo, par l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand, héritier du trône autrichien, par les nationalistes bosniaques. De la social-démocratie impériale du 4 août (date du premier vote au Reichstag sur les crédits de guerre), à la paix sociale imposée grâce aux syndicats et à la suspension des lois de protection des travailleurs. Sur ce terrain, les dirigeants sociaux-démocrates vont même au-delà des requêtes du patronat, allant jusqu'à abolir les célébrations du Premier mai. Depuis les luttes de classe qui ont eu lieu en dépit de tout cela, au courage de Karl Liebknecht qui, lors du procès politique contre lui, s'érige en juge du gouvernement et de la bourgeoisie allemands. Liebknecht est condamné à quatre ans et un mois de prison et à six ans de privation des droits politiques. Une condamnation qui contribue à faire pousser des ailes aux radicaux de gauche et au groupe Spartakus, malgré l'emprisonnement à plusieurs reprises d'autres dirigeants du calibre de Rosa Luxemburg et Franz Mehring. On en arrive ainsi à la crise finale et aux révoltes de masse, à savoir à la débâcle politique et militaire de l'impérialisme allemand. Dans son travail, l'auteur ne saisit pas toujours entièrement les limites de l'action politique de la gauche social-démocrate (voir chapitre 3, l'allusion à " la grève générale politique de masse ", une thèse chère à Rosa Luxemburg). Dans le même chapitre, Frölich fait référence à la " thèse erronée d'Engels " contre l'insurrection et en faveur d'une action respectueuse des lois. De toute évidence, il ne savait pas que l'introduction de 1895 d'Engels aux Luttes de classe en France de 1848 à 1850, de Marx, avait été grossièrement falsifiée par l'élimination de plusieurs morceaux, et qu'elle avait été publiée à l'époque sous cette forme domestiquée dans le Vorwärts. C'est Karl Kautsky qui avait refusé à Engels la publication du texte complet. Mais, dans l'ensemble, le texte de Frölich est très valable. C'est une fresque fascinante du grand drame historique dans lequel les masses anonymes, trahies et trompées, sont envoyées à l'abattoir. Un massacre que l'auteur estime à hauteur d'environ 35 millions de victimes, en comptant, dans les différents pays, la chute de la natalité, les morts au front et les victimes des famines et des difficultés de toutes sortes à l'intérieur. Nous sommes certains que, en parcourant ces pages, aujourd'hui encore, même le lecteur politiquement engagé et non dépourvu de culture historique sera pris d'étonnement, d'indignation et, peut-être, de colère. C'est bien qu'il en soit ainsi. La force que la social-démocratie allemande aurait pu déployer contre la guerre et contre sa propre bourgeoisie est impressionnante : des centaines de milliers de membres du Parti, quatre millions d'électeurs, 110 représentants au Parlement ainsi que de nombreux journaux ayant une large diffusion parmi le prolétariat, ce à quoi il faut encore ajouter les organisations syndicales et les coopératives. Mais Frölich documente la progressive diffusion – dès avant le déclenchement du conflit – de positions opportunistes, social-impérialistes et colonialistes au sein du Parti et parmi ses cadres syndicaux. Il en analyse aussi ponctuellement les formulations et les prétentions théoriques, souvent basées sur la " défense des intérêts nationaux ". A une époque telle que la nôtre, caractérisées par des processus de renationalisation, par le localisme et le racisme, il s'agit là d'une leçon précieuse. Le bruit de la campagne en faveur de la guerre est assourdissant. Les journaux surchauffent les esprits. La chasse à l'étranger est lancée. Les chants de guerre accompagnent le départ des troupes : " A chaque balle, un Russe / A chaque coup de baïonnette, un Français / A chaque coup de pied, un Britannique ! " Parmi ceux qui vocifèrent, il y a aussi de nombreux travailleurs socialistes, entraînés dans le tourbillon. Une autre leçon à retenir. Le chapitre sur la guerre en tant qu'" affaire " est instructif. " Business as usual ", écrit Frölich au tout début du chapitre. Il explique les diverses méthodes par lesquelles " l'or était distillé à partir du sang humain ". Il documente aussi l'extraordinaire multiplication généralisée des profits, la grande arnaque financière de Daimler Motoren Werke à Stuttgart, les menaces de sabotage de cette même Daimler, les dons intéressés à la Croix-Rouge, les sociétés par actions de la bienfaisance. Parmi les autres exemples, le libéralisme commercial paradoxal et effronté de Thyssen qui, en pleine guerre, vend des boucliers à l'armée allemande à 117 reichsmarks la pièce, et à 68 reichsmarks au gouvernement néerlandais. Les hommes de confiance des grands industriels deviennent les conseillers des bureaux gouvernementaux. Les épisodes d'escroquerie que relate Frölich sont nombreux. Les impôts de guerre se répercutent principalement sur la consommation de masse. Le livre contient beaucoup d'affirmations qui font réfléchir. Rappelons-en deux. " Regardez le monde tel qu'il était avant la guerre, et vous verrez que c'était un monde qui était fait pour la guerre ", écrit Frölich au début du texte. Il parle d'économie mondiale, de concentration du capital, de blocs de puissances, d'armements, de partage des marchés... Si l'on fait une comparaison, comment le monde d'aujourd'hui se présente-t-il ? " Pour nous, aujourd'hui, il est clair que les deux questions que constituaient le maintien de la paix et la révolution, n'en faisaient qu'une. Lutte contre la guerre voulait dire lutte de pouvoir contre la bourgeoisie dans tous les pays, autrement dit lutte révolutionnaire. Aujourd'hui, il est tout aussi clair pour nous que la lutte révolutionnaire présuppose certaines conditions spirituelles, morales et organisationnelles. " Et encore : " Le désarmement était une utopie. A tout moment, il était possible d'en contourner les effets en créant de nouveaux moyens de guerre. " La critique de Frölich à l'égard des positions de Karl Kautsky est ponctuelle. Ce dernier imaginait un capitalisme sans l'impérialisme et sans politique de puissance. Une lutte véritable pour la paix et contre le militarisme n'est possible qu'à la condition d'être une lutte contre le capitalisme. En conclusion de son livre, Frölich affirme qu'il ne voit pas la paix dans l'avenir de l'Europe : " Certains Etats se sont effondrés. Sous les ruines de la guerre mondiale gisent les cendres des vieilles monarchies. Le monde a été partagé de manière différente. La France se considère comme la première puissance du continent européen, les Etats-Unis comme la première puissance du monde. Certains Etats impérialistes ont été détrônés. Les colonies ont fait un grand pas en avant sur la voie de leur libération. L'Allemagne et l'Autriche sont devenues elles-mêmes des colonies. ... Les peuples se sont laissés entraîner au massacre de masse dans le but de renverser le militarisme allemand qui menaçait tout le monde. Ce but "élevé" est atteint, et le monde, plus sinistre que jamais, regorge d'armements. Avant la guerre, les armées comptaient sept millions d'hommes ; elles en comptent onze millions après la guerre. ... On dit que ce sera la dernière guerre. La Société des Nations existe désormais. Les tribunaux d'arbitrage sont mis à contribution. Les peuples sont unis sur le papier par de sacro-saints traités qui n'engagent à rien. En vue de la prochaine guerre, les techniciens et les chimistes se mettent au travail et les Etats s'arment. ... Et pourtant ! La bourgeoisie s'est elle-même porté le coup le plus terrible en déclarant cette guerre. Dans l'immense empire de l'Est, la classe de l'avenir a déjà triomphé. Les vieilles puissances capitalistes sont grosses de la révolution. Et si aujourd'hui la bourgeoisie, dix ans après ce maudit 4 août, cherche encore une fois à prêcher la conciliation des classes en vue de l'extermination des peuples, alors retentira le cri de Karl Liebknecht, répété par des millions de voix : Contre la guerre, révolution ! " Les choses ne sont pas allées comme Frölich l'espérait. L'erreur de 1914-1918, sous d'autres formes, a déjà été répétée en 1939-1945. Elle ne doit plus se répéter. Voilà pourquoi elle doit être connue.

05/2014