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Musique, danse

Le Trio Cortot-Thibaud-Casals

Il y a quatre-vingts ans, le célèbre trio Cortot, Thibaud, Casals met un point final à l'activité qui lui a valu durant trente ans une exceptionnelle notoriété, tant en France qu'à l'étranger. Alfred Cortot, le plus illustre des pianistes français, a sillonné le monde en imposant par son style inimitable ses interprétations de Chopin, de Franck et de Debussy ; Jacques Thibaud, le violoniste bordelais, est adulé du public qui goûte le charme, la légèreté et l'irrésistible lyrisme de son jeu ; quant au Catalan Pablo Casals, il s'est distingué par son exceptionnelle maîtrise du répertoire de violoncelle auquel il a apporté sa jeune et géniale autorité. En 1905, les trois artistes décident d'unir leur talent pour consacrer une partie de leur temps à la musique de chambre. Lors de la première apparition du trio, salle Pleyel à Paris, le 25 mai 1906, Cortot débute seul par un somptueux programme de récital ; après l'entracte, Thibaud et Casals le rejoignent pour jouer un trio de Schumann. C'est un triomphe, qui se confirme au cours de leurs cent dix concerts donnés jusqu'en 1913. Mais la Grande Guerre vient interrompre les tournées du trio. Tandis que Cortot s'investit dans la diffusion de la musique française à l'étranger et dans l'OEuvre fraternelle des musiciens, Thibaud, qui a été blessé en 1915, est envoyé en 1916 aux Etats-Unis pour soutenir la cause de la nation auprès des Américains. Etabli à New York, Casals se produit dans les deux Amériques avant de rentrer à Barcelone en 1919. Les trois hommes se retrouvent en juin 1921, rejouent régulièrement ensemble, avant de se séparer définitivement en 1934. La trace sonore du trio a été immortalisée par d'illustres enregistrements réalisés à Londres pour La Voix de son maître. Beethoven, Haydn, Schubert, Mendelssohn, Schumann y sont à l'honneur. Ces disques témoignent de l'extraordinaire entente artistique des trois musiciens, champions de la théâtralisation de la musique de chambre et, par ailleurs, à l'origine d'une conception moderne de l'économie culturelle dans laquelle la publicité et l'action diplomatique ont acquis une place nouvelle. Etayée de nombreux documents d'archives et d'extraits de presse, cette biographie minutieuse du trio Cortot, Thibaud, Casals ressuscite une période bénie de la vie musicale française et européenne.

10/2014

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Techniques photo

Compétence Photo N° 83 : Photo de nuit. 50 astuces de pro

Le Numéro 83 de Compétence Photo se consacre à un exercice apprécié par un grand nombre de photographes : la photo de nuit. Si le manque d'intensité lumineuse se révèle l'écueil principal rencontré en photo de nuit, les opportunités de réussir de belles images restent légion. A la tombée de la nuit, les éclairages urbains prennent le relai du soleil et révèlent les bâtiments, monuments et espaces naturels... sous un autre jour. Dans ce dossier de 28 pages, pas moins de cinquante cas concrets sont décryptés par deux experts afin de vous aider à parfaire vos images sur la vie nocturne. Second grand dossier de ce numéro : un guide pratique de 26 pages pour exploiter efficacement les outils bien connus de la suite Adobe : Photoshop, Lightroom Classic et Lightroom pour le cloud. Objectif : les combiner pour en tirer le meilleur profit, que vous soyez chez vous ou en déplacement. Grâce à ce dossier, vous serez éclairé sur les termes du choix qui vous est proposé en examinant chaque outil logiciel et en interrogeant leur complémentarité et leur cohérence d'ensemble. Plusieurs tutoriels déroulant des retouches typiques vous aideront à prendre en main et percevoir les spécificités et l'adéquation à vos besoins de chaque élément de l'écosystème d'Adobe. Toujours dans le domaine de la pratique logicielle, nous vous proposons un dossier complet de 16 pages sur le tout nouveau logiciel PureRaw de DxO. Avec PureRaw, l'éditeur DxO fournit une solution originale pour intégrer dans votre flux de travail ses outils les plus performants : les corrections optiques et la réduction du bruit. Côté matériel, nous vous avons gâtés avec deux guides inédits dans la presse photo. D'une part, nous vous proposons un grand dossier actualisé sur la photographie réalisée avec un drone (16 pages) : nouvelles réglementations, conseils pour la formation, les modèles à privilégier en fonction de votre usage, les lieux où photographier, des astuces de prise de vue et des photos décryptées en détail. D'autre part, la rubrique Bricolage vous offre la possibilité d'imprimer en 3D pas moins de quatre accessoires réalisés par nos soins. Vous n'avez plus qu'à les imprimer et à suivre nos conseils pour réaliser de belles photos en studio. Egalement disponibles dans ce numéro : en droit, nous avons tenté de répondre aux questions que vous vous poserez à n'en pas douter durant vos vacances sur ce que vous pouvez photographier... ou non, et sous quelles conditions. La rubrique Livres présente une sélection de deux très beaux livres de photographie. Enfin, retrouvez les résultats de notre appel à auteurs baptisé Vive la vie !

09/2021

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Esotérisme

Des paroles qui guérissent. Instructions sur la voie de la sagesse

Qui n'a pas rêvé de vivre dans un esprit tranquille et pur, de ne plus se laisser perturber par des émotions ou des pensées contraignantes, de fondre sa vie dans l'Absolu, comblé au plus haut point de tout désir, de toute aspiration, dans une Joie ineffable ? L'Enseignement que l'on trouve dans ce livre, sous forme de questions/réponses, est le fruit d'une pratique spirituelle continue de 37 ans, ce qui représente la moitié de la vie de l'auteur, disciple d'un Maître réalisé durant 30 années. Son seul but est de mettre à la portée d'un plus grand nombre ce qu'il a reçu et accompli. Il répond et accompagne ici des "Chercheurs d'Eternité" leur donnant des indications, des suggestions, des méthodes pour se maîtriser, affronter les épreuves de la vie, car il est lui-même passé par des expériences similaires et sait qu'il est facile de s'égarer dans les méandres d'un monde illusoire, de perdre courage devant les difficultés à surmonter, de douter par manque de vision, d'avoir brusquement peur de l'inconnu, et bien d'autres obstacles qui paraissent toujours insurmontables, mais qu'il faut pourtant affronter pour avancer et franchir chaque étape du Chemin. Ce qui fait la richesse de ces échanges, sur une période de sept ans, c'est que tous cheminent et sont des méditants, débutants ou plus anciens, qui se sont engagés à vivre à partir de leur propre centre de lumière, tout en continuant à demeurer dans le monde et d'assumer des responsabilités familiales et professionnelles. Il est intéressant de voir quels problèmes ils rencontrent, comment ils mettent en pratique l'Enseignement, et comment ils avancent d'un pas serein en y mettant toute la force de leur âme. Certains sont arrivés ainsi à se parfaire et à s'établir dans leur âme afin de rayonner ses énergies bienfaisantes autour d'eux. Si le lecteur met en application cette Sagesse millénaire, suivie par tous les maîtres et les initiés au cours des âges, avec foi, sérieux, et toute l'ardeur nécessaire, il peut lui aussi arriver à se transcender et vivre dans sa véritable Nature, y demeurer en toute équanimité dans un état d'Etre et de Paix. C'est donc à tout homme et femme de bonne volonté que ces "Paroles qui guérissent" s'adressent, dans un esprit de Partage, de Compassion, et de Fraternité. Puissions-nous suivre ce Chemin de l'Amour qui unit et libère.

09/2023

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Photographie

"Droits de regards". 1961-2011 : Amnesty international et les photographes

Les cinquante années passées depuis 1960 totalisent sans doute le plus grand nombre de violations répertoriées des droits humains : arrestations et emprisonnements arbitraires, tortures, traitements dégradants, assassinats, violences, confiscations des droits civiques et politiques … Chacun pourrait en énumérer immédiatement une suite d’exemples dramatiques pris au hasard aux quatre coins de la planète. Aussi la sélection des photographies qui composent ce livre constitue-t-elle un constat flagrant de barbarie : de l’exécution sommaire d’un prisonnier ou de la fuite éperdue d’une petite fille dont le village vient d’être bombardé au napalm, aux crimes génocidaires ou aux massacres d’opposants, de la détresse des réfugiés et des immigrés à celle des femmes battues, des enfants esclavagés ou prostitués, des femmes et des hommes jetés à la rue par les lois de l’économie… Mais à feuilleter trop vite ce livre, si l’on n’y voyait que des images d’horreur, on se tromperait sur le rôle qu’a joué la photographie au cours de ces cinquante années et qu’elle joue dans le combat pour les droits humains. Telle image, par exemple, a contribué à faire douter l’opinion publique d’un pays entier (les Etats-Unis) de la justesse de la guerre dans laquelle il était engagé. A donc contribué à y mettre fin. Telle autre, qui constitue un document accablant sur un génocide (celui des Mayas), sert de preuve dans la condamnation des coupables et de ferment de la réparation due aux victimes. Beaucoup aussi de ces photographies sont des témoignages de victoires : comme par exemple, celles de femmes qui votent, se forment, l’emportent sur les assassins de leurs enfants… D’autres représentent des personnes dont toute la vie a été consacrée au combat pour les droits humains et qui en sont devenues des figures emblématiques, comme Martin Luther King et Nelson Mandela. Car notre époque s’occupe, bien davantage qu’aucune autre avant elle, des droits humains. Qui souvent jusque là n’étaient pas même identifiés et dont, justement, il n’y avait pas d’images. Dans l’histoire contradictoire des droits humains, qui est sans doute la grande épopée de notre temps, la photographie joue un rôle essentiel. Elle montre et elle témoigne… dans le moment même, des événements. Et, au-delà, elle garde vive notre mémoire individuelle et collective. Ce livre est la preuve qu’elle constitue également un appui déterminant dans le travail des organisations et des mouvements qui se donnent, comme Amnesty International, la mission d’identifier, de nommer, de dénoncer les violations des droits humains.

07/2011

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BD tout public

Le landais volant Tome 3 : Sketch sur le ketch

Où qu'il aille, où qu'il soit, le baron vit toujours des aventures aussi trépidantes que surprenantes ! À Tikal, une des plus belles cités Mayas, au nord-est du Guatemala, Jean-Dextre, pourtant rompu à tous les traquenards et malgré son flair occitan légendaire, est aux prises avec le seau de m****... C'est une coutume de bizutage des touristes ! Une expérience humiliante, qui le perturbe terriblement, car enfin, il n'est pas un touriste ! Arrivé, le 11 septembre 2001, dans un hôtel de luxe à Antigua, le baron est perplexe quant à la gravité de l'attentat perpétré contre les tours du World Trade Center, en comparaison au résultat du match crucial de football entre le Salvador et le Guatemala ; comme quoi, tout est relatif. À Ilha, au Mozambique, il découvre comment un Breton, architecte, arrivé il y a 25 ans et jamais reparti, a provoqué la grève du sexe chez les femmes du coin. Il vit alors une expérience unique avec la volupté, non sans s'être vivement inquiété d'une possible homosexualité, non qu'il soit homophone, mais humilié de cette révélation tardive, en pleine force de l'âge... À bord du Gitane III, un bateau de plaisance, ayant ni plus ni moins appartenu à l'ex-mari de Marlène Jobart, une certaine rouquine, vedette de cinéma dans les années 80, rien ne va. Il est vrai que l'équipage est fort disparate. Nous avons le capitaine René, particulièrement acariâtre et gueulard, qui préfère parler à la photo de Marlène Jobart plutôt qu'à sa femme Annie. Leur fils, Jack, un bellâtre, à la gueule d'acteur hollywoodien. Dédé, le frère de René, qui ne se lave plus depuis la mort de son épouse et, à n'en pas douter, ça remonte à loin... Vanille, une viticultrice. Milo, sourd et muet, très bon marin, il en faut un. Et une pimpante naufragée, recueillie à bord dès le début du voyage. Mais cet étrange équipage, explique-t-il cependant la disparition de la pipe, du coussin et du caleçon préféré (celui avec des Popeye partout dessus) du capitaine, ainsi que celle des pâtes et des biscuits ? Est-ce une mutinerie ? Y a-t-il un traître à bord ? Un rat par exemple, qui voudrait faire le tour du monde... La Mémé de Jean-Dextre aurait-elle raison : « Le bateau, y a deux moments heureux : quand on y monte et quand on en descend ! » ? Ah, mais combien la vie du chevalier-baron est palpitante depuis qu'il voyage !

10/2010

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Littérature française

Les tentations de Saint-Antoine - Science-fiction

Dans notre récit intitulé "LES TENTATIONS DE SAINT ANTOINE" , le lecteur aura le sentiment effrayant que quelqu'un le surveille et suit tous ses faits et gestes de loin... et s'il approfondit l'analyse, il s'aperçoit que celui qui l'espionne c'est... lui-même... c'est-à-dire que c'est son autre qui le surveille sans relâche mais de loin ! Cette histoire est pleine de mystères qui ne s'éclairciront que peu à peu, elle vous plonge dans un univers hitchcockien qui vous tiendra en haleine, ce qui fait son charme d'ailleurs. Elle relate le cas d'un personnage qui se réveille dans un des hôpitaux américains et constate qu'il a perdu sa mémoire. Son médecin traitant l'informe qu'il reprend ses esprits après un coma qui avait duré près d'une année, qu'il avait été victime d'un accident lui et son épouse et que celle-ci était en coma encore. Ce personnage découvre par la suite qu'il s'appelle Caïn, né en 1970 à Michigan city et qu'il set un professeur de réputation mondiale spécialisé en biologie moléculaire, en génétique, en génomique... Celui-ci fera d'horribles cauchemars répétitifs et sera dans des situations étranges et absurdes à tel point qu'il se croira l'objet d'une conspiration. Soudain entre en scène son ex-épouse Johanne. Celle-ci décide de retirer son ex-mari de l'hôpital et de l'emmener à son palais dénommé l'antre de Frankenstein. Caïn est surpris par cette appellation, il sera encore plus surpris par la conception de cet effroyable château de style architectural médiéval gothique et de son décor extérieur affreux avec ses dragons, ces vampires... A l'intérieur de cet étrange château, c'est le même spectacle : des pièces d'art, des statues, des armures et des tableaux moyenâgeux. Notre personnage mnémonique tentera dans ce décor obscur de se remémorer qui il était avant. Il essayera de faire des rapprochements entre sa personnalité et celle de Frankenstein car il avait décelé des points communs entre lui et ce personnage monstrueux. Toutefois, de surprenants événements se déroulent dans ce château le laissant douter en la sincérité de Johanne et de son compagnon qui soit intriguaient contre lui ou lui faisaient subir des expériences scientifiques psychiques. Ce récit captivant est un mix de philosophie, de psychologie et de science-fiction avec un zeste de fantastique voire d'épouvante. Il est publié à l'occ

08/2018

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Onfray

Dieu ? Le philosophe & le rabbin

Un échange spirituel et intellectuel de haut niveau entre deux hommes que tout oppose apparemment sur le sujet. Face à un sujet aussi clivant que celui de Dieu, cette conversation sans concessions entre un philosophe et un rabbin ne tenait pas de l'évidence. Leurs controverses démontrent au contraire que deux personnes, précisément lorsqu'elles viennent d'horizons différents, ont beaucoup à se dire. Il suffit pour s'en convaincre de lire leurs premiers échanges portant sur la question universelle du sens à donner aux maux qui nous atteignent et nous interrogent au plus haut point dans notre humanité. Opposer radicalement théologie et philosophie, c'est également éluder le paradoxe d'une philosophie athée qui est " une philosophie toujours habitée par l'objet qu'elle prétend dissoudre ", en l'occurrence Dieu. En outre, les frontières qui séparent les croyants et les athées sont-elles si infranchissables ? Un croyant demeure-t-il étranger aux questions que se pose l'incroyant ? Les épreuves de la vie parfois extrêmes, les maladies, les injustices quotidiennes, ce qu'André Neher appelle " la réalité théologique du Silence de Dieu ", laissent-elles intacte la foi de celui qui s'en réclame, ne l'ébranlent-elle pas ? Un athée ne s'interroge-t-il pas sur le Dieu dont il nie l'existence, ne serait-ce que pour justifier son rejet du divin ? N'est-ce pas le propre de la conscience humaine que d'être en perpétuel mouvement, de croire aujourd'hui pour douter demain ? Michel Onfray est un incroyant convaincu, mais il n'est ni un nihiliste ni un relativiste, la spiritualité et les valeurs morales n'étant pas l'apanage des religions. Et il ne manque pas d'arguments solides pour défendre ses convictions. Il ne s'agissait pas, pour lui comme pour Michaël Azoulay, de chercher à emporter la conviction de l'autre mais de lui donner à percevoir une autre manière de penser, de s'ouvrir à l'altérité. De ces échanges, les deux hommes ont appris, et nous avec eux, qu'un dialogue exigeant contraint à déconstruire les évidences et les tropismes avec lesquels nous vivons. " Car nous sommes engoncés dans des certitudes et dans des idées préconçues que nous n'interrogeons plus, rappelle Michaël Azoulay. Dialoguer en vérité permet de mieux se définir, de mieux saisir ce en quoi on croit ou on ne croit pas. Si la tradition juive privilégie l'étude des textes en groupe, c'est parce que la vérité, ou plus modestement l'opinion juste, jaillit de la contradiction et de la confrontation des idées. "

02/2024

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Littérature française

Le regard retrouvé. Récit et photographies

"Il arrive qu'un enfant s'émerveille d'une chose que personne d'autre que lui ne peut voir. Avec ses mots d'enfant, il tente de la décrire, mais personne ne l'écoute : les grands, c'est bien connu, ne croient que ce qu'ils voient. On l'accuse même de mentir. Alors l'enfant se tait et finit par douter de son regard. Ce doute peut persister longtemps, parfois une vie entière, sauf si l'enfant devenu grand découvre qu'il a vu vrai. Il se passe alors quelque chose d'étrange : son regard redevient aussitôt celui de l'enfant qu'il était". Le récit commence dans les rues d'une ville où marche la narratrice. Son appareil photo dans la poche, elle est partie glaner des images. Il fait gris, il commence à pleuvoir, mais quelque chose la pousse malgré elle à poursuivre jusqu'à ce qu'elle tombe sur une image banale qui n'arrête personne, sauf son regard. Le regard, c'est le vrai héros de ce récit. Il apparaît d'emblée, comme un personnage - que l'on pourrait appeler Regard avec un R majuscule. Il rebondit d'image en image, de question en question : Qu'est-ce qu'un regard ? Qui est ce compagnon de route, invisible, muet et pourtant omniprésent ? Comment est-il né ? Quelle est a été son enfance ? Les premières images qu'il a aimées comptent-elles encore maintenant qu'il a grandi ? Au fil des images qu'elle croise ou retrouve - quelques ombres sur un store, une photo de famille, une série de chromos ou les premiers clichés d'un négatif photographique - la narratrice cherche à retrouver l'origine de ce compagnon de route invisible et muet : le regard qu'elle porte sur le monde. La photographie occupe une place centrale, y compris dans ce pari fou de classer/archiver le monde des images, travail de Sisyphe dont on ne sait plus trop si c'est son projet à elle ou celui de son regard, frappé enfant par un curieux traumatisme. C'est à une enquête personnelle que nous invite l'auteure, également ethnographe, une recherche dans nos images familières pour retrouver les débuts du regard qui nous anime. Si le récit recoupe des réflexions philosophiques ou esthétiques sur le regard, il se lit surtout comme une fable incarnée ouvrant sur une leçon de vie : dans un monde saturé d'images, il reste une place pour un regard d'enfant qui nous relie à un "quotidien pavé de merveilles" selon l'expression de l'ethnologue Michel de Certeau.

04/2024

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Droit public

La santé environnementale. Une approche juridique

Une réflexion d'actualité inédite sur les liens entre santé et environnement dans le droit L'ouvrage a vocation, sous une forme synthétique, à s'interroger sur la prise en compte par le droit des liens ancestraux qui unissent santé et environnement. Connus et appréhendés depuis Hippocrate, ces liens ont servi de fondement, notamment, à la première législation sur les installations classées en 1810. Par la suite, le mouvement hygiéniste et les communes les ont encore invoqués pour justifier la lutte contre le logement insalubre ou l'instauration de l'obligation vaccinale. A partir des années 1950, les progrès de la médecine curative (grâce, notamment à la découverte des antibiotiques et de la pénicilline) éclipsent, pourtant, les politiques préventives de santé environnementale. Ce n'est que très récemment, sous l'influence notable de l'Organisation mondiale de la Santé, que le concept réapparaît et est, à nouveau, saisi par le droit interne. Au moment où cette organisation estime à un quart la part de décès prématurés imputables à l'environnement dans le monde et où, en France, pour la première fois, l'espérance de vie en bonne santé décroît, la question de la signification de ce concept et de ce qu'il implique au plan de l'intervention collective apparaît cruciale. Objet affiché de nouvelles politiques publiques, de textes législatifs et, évidemment, objet de l'attention accrue des citoyens, le concept de santé environnementale, appelle la mobilisation de nouveaux acteurs institutionnels (les agences, experts, et lanceurs d'alerte), de nouveaux outils d'appréhension des risques (précaution, participation, etc.) afin de renouveler le traitement administratif et juridique des si nombreux objets que le concept a vocation à embrasser. Si on a pu la réduire à sa traduction constitutionnelle dans la Charte de 2005 comme le " droit à un environnement sain ", la santé environnementale implique, à n'en pas douter, bien plus que la seule consécration d'un droit subjectif. L'épidémie de Covid-19 en témoigne largement. Celle-ci invite à repenser de très larges pans de notre vie en société (du travail aux loisirs en passant par l'école et l'urbanisation) à travers le prisme des conséquences que l'environnement peut avoir sur notre santé. En ce sens, si la perspective adoptée, ici, se veut d'abord juridique, elle est également historique et critique. Ce sont, en effet, les normes de droit positif et les structures administratives de protection de la santé et de l'environnement qu'il faut désormais repenser à l'aune des nouvelles ressources scientifiques disponibles et de la richesse potentielle de ce nouveau concept.

06/2023

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Critique littéraire

De l'écolier à l'écrivain. Travaux de jeunesse (1884-1895)

À l'occasion du Centenaire de la mort de Marcel Proust, Classiques Garnier publie le 9 novembre De l’écolier à l’écrivain. Travaux de jeunesse (1884 - 1895), un ouvrage intégralement composé d’écrits inédits de Proust. Cet ouvrage exhume un ensemble de travaux philosophiques et littéraires réalisés par le jeune Marcel Proust dans le cadre de sa scolarité : les premières rédactions enfantines, les dissertations du lycée Condorcet et de la Sorbonne, ses « réflexions » personnelles, un poème en prose et un recueil de maximes dont on n’avait pas soupçonné l’existence.
Cette édition abondamment annotée par Luc Fraisse, tirée du fonds Marcel Proust des archives personnelles de Bernard de Fallois, questionne la culture de l’écrivain en devenir. Le lecteur verra à travers ces pages le style convenu de l’exercice scolaire se muer progressivement en une écriture personnelle, qui annonce déjà celle d’À la recherche du temps perdu.

Ces maximes et réflexions, aucun professeur n’impose au jeune écrivain de les concevoir. Si l’on y reconnaît à l’évidence, au filtre de citations et d’allusions, l’influence des Caractères de La Bruyère et des Pensées de Pascal, qui affleureront tout autant à la surface des phrases de la Recherche, l’heure n’est plus à confectionner un « À la manière de » : la manière est de Proust. Maximes et réflexions se succèdent donc, comme un énoncé de lois générales, autour desquelles papillonnent des possibilités de situations et de personnages romanesques, qui meurent et disparaissent avant d’avoir eu le temps de prendre corps.

« Souvent dans une chambre toute simple, où nous entrons sans aucune pensée de fine volupté, un bouquet de fleurs communes, nous surprenant, envoyant au-devant de nous sa fraîche odeur, nous a fait plus vivement éprouver la puissance des fleurs et du parfum que des promenades dans les expositions de fleurs ou les visites dans un salon fleuri des espèces les plus rares et des spécimens les plus beaux. De même nos plus fortes sensations de musique ne m’ont pas été données au concert ou dans le monde, quand une oeuvre était interprétée par des artistes hors ligne, mais dans le salon de ma mère après dîner, quand j’étais obligé par exemple de rester là pendant sa leçon d’accompagnement donnée par un mauvais professeur de violon et que je m’étais assis avec résignation près du feu avec l’intention de penser à tout autre chose. Quelquefois aussi à la campagne, ou dans un hôtel au bord de la mer, les soirs de pluie où il fallait subir la compagnie et les talents d’une vieille dame viennoise ou d’un jeune russe. Ne m’attendant pas à une jouissance artistique, ne m’évertuant pas à n’en rien perdre, j’étais dans des conditions d’autant meilleures pour la goûter. Je ne m’étais pas fait beau comme en allant au concert pour être admiré des autres auditeurs, puisque j’étais seul ou au milieu d’inconnus. Je ne pensais ni à l’œuvre ni à l’exécutant. J’étais au fond d’un fauteuil, en chaussons, et c’est comme cela que la musique me prenait, et prenait mon âme, non pas vidée soigneusement par l’attention pour mieux la recevoir, mais surprise toute pleine, avec tous ses rêves au nid. » 

Marcel Proust, De l’écolier à l’écrivain, p. 134.

 

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Cuisine

La pâtisserie en famille

Les 50 recettes de Christophe Michalak pour partager et vous amuser en famille ! Le jour où j'ai surpris Victor, mon fils de 5 ans, la main dans le pot de pâte à tartiner... j'ai bien compris le message : gourmand comme son papa, lui aussi voulait mettre la main à la pâte ! Alors, pour lui transmettre ma passion, partager un moment convivial et ludique, quoi de mieux que de pâtisser, ensemble ? Plaisir d'être en famille, de découvrir des recettes, pas-à-pas. Fierté de faire goûter à sa maman tartelettes et cookies, sablés et douceurs chocolatés confectionnés tous les deux. Et comme le partage est un mot qui voit grand, j'ai voulu que d'autres parents puissent connaître cette même joie, avec leurs enfants ! C'est de cette envie de partage, en toute simplicité, que ce livre est né. Maintenant, c'est à vous de vous emparer de ces recettes... et de ces moments de bonheur avec vos petits. Pour rire et se créer des souvenirs communs. Parce que c'est aussi ça, la magie de la cuisine. A votre tour de pâtisser & de vous amuser en famille ! A propos de l'auteur Christophe Michalak est l'un des chefs pâtissiers français les plus réputés de sa profession, il est reconnu pour ses créations avant-gardistes et élégantes qui ont offert un nouveau souffle à la pâtisserie française. Après 15 ans en tant que chef pâtissier du Plaza Athénée, Christophe Michalak devient tour à tour champion du monde de la pâtisserie en 2005, auteur et présentateur de l'émission Dans la peau d'un chef sur France2, puis chef d'entreprise avec trois boutiques parisiennes depuis 2013. Désormais papa d'un petit Victor, " transmission " est le maître mot aussi bien dans ses Masterclass que dans sa cuisine familiale. "Faire de la pâtisserie en famille, c'est simple comme bonjour ! Avec Christophe Michalak, cela donne encore plus envie de mettre la main à la pâte. Ces 50 recettes classées par thème (sablés, tartes, glaces...) sont un concentré de plaisir". ELLE "Quoi de mieux que de pâtisser en famille et de faire découvrir le goût des bonnes choses à ses enfants ? Pour que d'autres parents puissent connaître cette même joie avec leurs enfants, le chef propose des recettes à réaliser avec ses petits. Et la magie de la cuisine opère ! " GOURMAND "Le plus rock des pâtissiers est aussi un papa poule, et cela tombe bien, car son univers ludique, fun et régressif parle parfaitement aux petits gourmands". FOU DE PATISSERIE "Plus qu'un livre de recettes : une invitation à partager des moments conviviaux en famille" TETE A MODELER "Et si vous passiez du temps en cuisine, mais avec vos enfants ? Découvrez 50 recettes de desserts plus gourmands les uns que les autres, adaptées aux enfants de 6 à 12 ans, et créez des souvenirs et des moments de partage à n'en plus finir". MAXI "Ce livre de 50 recettes est adressé aux apprentis chefs pâtissiers (...). Sa mise en page, parcourue d'illustrations, de photographies et d'adresses directes à l'enfant, permet d'inclure entière ment les plus jeunes dans le processus de création pâtissière". BIBLIOTECA MAGAZINE "Une pratique guidée et accessible de la pâtisserie avec un ton pédagogique, des illustrations et des photos explicites". IDEAL PATISSERIE "Christophe Michalak propose de vous réunir en famille afin de préparer des recettes pleines d'amour et de gourmandise ! " FRANCE DIMANCHE "Pour mieux savourer le temps qui passe en famille" ICI PARIS

10/2019

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Cinéma

Ténèbres empoisonnées ? Cinéma, jeunesse et délinquance de la Libération aux années 1960

"Ténèbres empoisonnées" ... L'expression employée dans les années 1950 pour désigner le loisir cinématographique et ses effets sur le jeune public dit bien la peur qui s'est emparée alors des spécialistes de l'enfance, qu'il s'agisse des éducateurs ou des professionnels de la justice des mineurs. En réalité, le cinéma, comme source de modernité, inquiète certains de ces spécialistes depuis longtemps, depuis son origine quasiment. Mais l'après Seconde Guerre mondiale va être marquée par une reviviscence particulièrement forte de ces peurs sociales anciennes car, au moment de la reconstruction, la jeunesse devient un sujet de préoccupation majeur, d'espoir mais aussi de crainte comme en témoignent les gros titres de la presse qui pointent sans cesse l'attention sur l'accroissement du phénomène de la délinquance juvénile. De là, il n'y a avait qu'un pas à franchir pour établir une corrélation entre l'expansion de cette forme de criminalité et le développement du cinéma, comme facteur d'influence direct ou secondaire. Toutes les caractéristiques du cinéma alimentent alors les inquiétudes. Le fait qu'il s'agisse d'un loisir qui se goûte dans la pénombre d'une salle, parfois située dans la périphérie des grandes villes ou aux abords de quartiers mal famés, que les jeunes aiment s'y rendre en bande ou pour flirter, que les films véhiculent des modes de vie bien éloignés des conditions réelles de la vie ordinaire avec leur lot de gangsters, de rebelles et de femmes légères, qu'ils agissent sur le psychisme selon des modalités que les psychologues ne parviennent pas à expliquer, provoquant chez tous, et plus encore chez les plus jeunes, un véritable "besoin" de cinéma. C'est au sein du secteur de l'Education surveillée que seront entreprises, dès 1947, les premières études dites scientifiques pour tenter de déterminer la part exacte du cinéma dans le phénomène général de la délinquance juvénile. Une grande enquête est alors lancée auprès des centres situés sur l'ensemble du territoire national, composée de deux versants, l'un sociologique et l'autre psychologique. Des ramifications se développent rapidement, au point que la question du cinéma devient une préoccupation centrale pour l'ensemble des spécialistes de la justice des mineurs. Ces travaux et ces discours constituent la matière centrale de cet ouvrage qui entend éclairer, grâce à une approche inédite, les composantes du débat sur le cinéma et la délinquance juvénile tel qu'il se posa, de la Libération aux années 1960.

10/2017

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Religion

Rêver Dieu au 1er & au 21e siècle. Guérir par l'amour et par l'esprit

Une biographie spirituelle. "Nous rêvons, en différentes chambres du temps. Se peut-il que Dieu rêve lui aussi de nous ; que Son Rêve et le nôtre ne fassent qu'un ? " "Votre intimité essentielle rejoint la nôtre et l'autorise à se vivre au plus près de l'Infini qui l'informe et de son beau visage, transfiguré, crucifié, ressuscité, plus vivant que toute vie mortelle". Jean-Yves LELOUP "En lisant 'Rêver Dieu', je ne pouvais plus m'arrêter. J'ai ressenti la présence du Christ dans mon coeur. Et là, assoiffée... j'étais servie de si près par ta parole vivante, par la réalité de ton vécu, par la dimension qui englobe le Tout de l'Etre, par la Beauté, la Poésie - et quand l'Insurmontable est transcendé -, par l'Amour. Enveloppée, traversée, je me suis laissée bercer et j'ai goûté à un contentement nouveau, un frémissement léger dans mon coeur. " Tzveta L. "Quelque chose de moi s'est identifié à Jésus, ton ami d'enfance, identifié à la narratrice, en silence devant l'Eternel. Tu vas si loin et m'emmènes. Livre profond, surprenant. Il est osé ! Quel culot ! Quelle transgression aussi. Relire le Christ et récrire un évangile ! Il manquait ! Ce qui me questionne encore, c'est le lien entre souffrance et chemin spirituel... Le prochain chapitre va-t-il m'apporter quelques éléments de réponse ? " Nicolas B. "Plonger dans ton livre... comme si c'était moi, comme si j'étais toi, j'étais elle, lui, eux. C'est troublant comme j'ai perçu l'intemporel, l'éternel et l'instant de toujours. Je sentais, voyais, vibrais de la présence de Jésus. Oserai-je écrire de Dieu, alors que j'étais en 2018, simplement dans mon fauteuil ! " Corinne R. "Je lis ton livre à voix haute, lentement, pour savourer ton verbe. C'est ma chair que tu mets en mots, mon coeur qui est reconnu, mon âme qui est révélée... Ce manuscrit dans mon quotidien est incroyablement juste. L'ingrédient alchimique par excellence. " Deborah B. -D. "Courageux et magnifiques témoignages de ton parcours humain et spirituel ! Quel voyage tu m'as fait faire par ta lecture de l'Evangile que tu m'as fait redécouvrir 'dépoussiéré', dans un langage qui redonne du sens. Ce 'Notre Père' me parle, grâce à tes mots. Je suis touchée, interpellée par le rituel du pardon... dont tous les mots sont justes pour moi. " Françoise D. Adelheid Oesch vit en Suisse. Elle pratique et enseigne la relation consciente par le 'Dialogue Intérieur'. Elle est l'auteure de 'L'Arche du Coeur', Tomes I & II. Ed. Le Souffle d'Or. 1999

10/2020

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Littérature française

St Ex. Un prince dans sa citadelle

St Ex est né à Lyon dans un milieu aristocratique, construit sur une architecture de valeurs classiques évoquant la marquise de Sévigné, les dentelles, les goûters d'enfants sous les arbres d'un jardin familial vaste comme un parc... Il est mort 44 ans plus tard, encapsulé aux commandes d'un avion de reconnaissance stratosphérique préfigurant l'âge de l'astronautique. Entre son arrivée sur Terre et son départ dans un ciel d'été il a vécu l'aventure des pionniers de l'aviation de ligne au sein de la mythique Aéropostale, habité le désert de la côte atlantique du Sahara dans un environnement évoquant la planète Mars, sillonné le continent sud-américain du Brésil tropical au Cap Horn à bord d'avions de bois et toile. Il a commencé à écrire, est devenu grand reporter témoin de son temps en couvrant la Guerre d'Espagne, captivé le Tout-Paris littéraire avec ses récits récompensés par le Prix Femina et le Prix du Roman de l'Académie Française, récits qui ont traversé l'Atlantique Nord et fasciné des éditeurs new-yorkais qui l'ont propulsé aux côtés de Faulkner, Hemingway, Steinbeck en première division de la littérature américaine lorsque "Wind, Sand and Stars" a été nommé Livre de l'Année aux Etats-Unis. Il a aimé des femmes, nombreuses et toujours exceptionnelles, avec fascination, passion et respect. Il a construit dans son milieu d'aviateurs des fraternités d'une immense pureté, et subi d'invraisemblables jalousies et malveillances. Il a fait la guerre la plus calamiteuse, celle de la défaite de 1940, en pilote potentiellement sacrifié. Puis il a habité New York lorsqu'elle était la plus majestueuses des villes libres de la planète, en pleine guerre. Et comme il était construit sur ces valeurs classiques rassemblées dans le sens de l'honneur, il a voulu, lorsque les évènements l'ont permis, redevenir soldat-aviateur, malgré son âge et un physique délabré par trop d'excés et accidents. Il a comploté pour arriver à ses fins, et abouti sur le baquet d'acier d'une torpille volante ultra-moderne pour l'époque, un avion de guerre désarmé et équipé de cameras de reconnaissance stratégique. Et il en est mort. Il aurait pu rester à New York, vivre luxueusement sur sa célébrité et les royalties de son oeuvre, attendre un très probable Prix Nobel de littérature car lorsqu'on signe "Le Petit Prince", on dépasse de loin l'univers de la seule littérature. Mais il était homme d'honneur et pensait que pour avoir le droit d'écrire et de dire, il faut se mériter ce privilège... Voici donc son histoire, en mots et en illustrations, signés de deux auteurs qui partagent avec St Ex cette fascination respectueuse des aviateurs pour la nature et ses majestueuses vérités.

09/2021

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Littérature érotique et sentim

Écris notre histoire. Romance contemporaine

Une romance intrigante où Marie, lors du décollage de son avion pour la Floride, agrippe par réflexe la main de son voisin... Marie prend l'avion pour rendre visite à ses grands-parents en Floride. En plein décollage, elle ne peut s'empêcher d'agripper la main de son voisin. L'inconnu, avec qui elle discutera tout au long du vol, la quittera en lui laissant dans son livre quelques lignes mystérieuses, insinuant qu'il en serait l'auteur. Leur rencontre était improbable, pourtant une véritable affection naîtra de l'écrit entre Travis et Marie. Mais Nathan, époux de Marie avec qui elle partage un bien lourd passé, voit cette relation d'un mauvais oeil. Celui-ci parviendra à l'obliger de couper les ponts avec Travis. C'était sans imaginer les conséquences incroyables que cette décision entraînerait... Plongez dans l'histoire de Marie et découvrez un récit touchant, combinant intrigue et relation épistolaire romantique ! EXTRAIT Avec son fils dans les bras il me suit jusqu'à la porte d'entrée. Je vais la déverrouiller quand je me rends compte qu'elle n'est pas fermée. Je commence à paniquer en ouvrant la porte en grand. Je suis sûre que Nathan est à la maison, sa voiture doit être dans le garage. Il est censé être au bureau, il est parti ce matin, et je suis presque persuadée qu'il n'est revenu que pour une seule raison : Travis. Il ne pouvait pourtant pas se douter que je l'inviterais, même moi je l'ignorais. Cela signifie qu'il voulait être là quand je rentrerais. J'ignore comment Travis va réagir. Je ne lui ai pas parlé du handicap de Nathan, et même si je n'en voyais pas l'intérêt pensant qu'il ne rencontrerait pas mon mari de sitôt, je me dis que j'aurais peut-être dû le prévenir pour ne pas qu'il soit pris au dépourvu. Tout comme je l'ai été en découvrant Trevor. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Un roman agréable et original, qui se lit facilement. L'écriture est fluide, les personnages attachants. - rebecca_asca, Booknode En bref, j'ai dévoré ce livre en l'espace d'un week-end. C'est une petite bouffée de bonheur malgré le fait que je ne sois pas la première fan de romance contemporaine. Je conseille vivement cette auteure qui a une certaine délicatesse à jouer des personnages féminins forts et fragiles à la fois. - Kanon, Booknode A PROPOS DE L'AUTEURE Alee Toad a 26 ans, est maman célibataire d'une petite princesse d'un an. Parfaitement bilingue après avoir vécu plus de trois ans en Angleterre, elle dévore une dizaine de livres par mois dans les deux langues. Elle écrit depuis l'âge de 16 ans et rencontre un grand succès sur Wattpad.

11/2019

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Romans historiques

Lucrèce Borgia. La Princesse du Vatican

" Si les hommes connaissaient les raisons de ma peur, ils seraient en mesure de comprendre ma douleur. " Lucrèce Borgia Dès son plus jeune âge, Lucrèce Borgia, la fille illégitime du pape Alexandre VI, est connue pour être d'une beauté envoûtante. Alors que la menace d'une invasion française gronde, son père la force à épouser Giovanni Sforza pour des raisons politiques. Lorsqu'elle découvre la vérité brutale derrière cette alliance, Lucrèce a recours à tout son esprit, toute sa ruse et tout l'amour de son frère, César, pour en réchapper. Plus tard, mariée en secondes noces avec un prince de Naples, la jeune femme goûte enfin au bonheur conjugal jusqu'à ce que des accusations scandaleuses de meurtre et d'inceste s'accumulent contre elle. Dès lors, Lucrèce ne cessera de se battre pour contrer le funeste destin imposé par le sang qui coule dans ses veines. Pour les fans de Philippa Gregory et d'Alison Weir. C. W. Gortner signe un drame historique viscéral sur la plus célèbre des familles de la Renaissance. Entrée dans la légende comme une séductrice impitoyable, Lucrèce Borgia était-elle vraiment une meurtrière incestueuse ou une femme de pouvoir déchirée entre sa famille et sa survie ? " L'Italie de la Renaissance prend vie sous nos yeux. C. W. Gortner propose une vision érudite et captivante des scandaleux Borgias. " Alison Weir " La Princesse du Vatican est un récit de passion, d'intrigues politiques et de pouvoir toxique. Minutieusement documenté et finement ciselé, ce roman emmène les lecteurs dans le monde perfide des Borgias - l'une des familles les plus dysfonctionnelles de l'Histoire -, et donne vie à leur figure féminine dominante : Lucrèce. Cette plongée vertigineuse au sein de la dynastie la plus sombre de Rome est captivante. " Allison Pataki " Des recherches impressionnantes, un décor foisonnant, et une habile mise en relief de cette époque turbulente rendent cette lecture fascinante. " Margaret George " Un portrait sensible de femme maltraitée par la vie et par l'Histoire... Gortner a parsemé ce roman d'impressionnants détails historiques, soigneusement tissés à la trame du récit. " Historical Novels Review " Un drame à la Shakespeare : des meurtres, des mensonges, des tromperies et des trahisons. " Kirkus Reviews " La Princesse du Vatican est un roman savoureux... Meurtres, passion, inceste, trahisons : tous les ingrédients qui forment une bonne histoire sont là, et dosés avec une efficacité redoutable. " January Magazine " La Princesse du Vatican nous immerge dans le monde dynamique et parfois terrifiant de la Renaissance. C'est un portrait merveilleusement évocateur d'une jeune femme aux prises entre la jalousie, les rivalités familiales et les plans de vengeance. C'est la fiction historique dans ce qu'elle a de meilleur, écrite par un maître du genre. " Patricia Bracewell.

02/2023

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Religion

Revélations divines n°2 - Les 7 conditions pour bâtir sa demeure celeste

La vie n'est pas une fatalité non, elle ne l'est que si l'on vit sans Dieu, car le manque de connaissance est une arme tranchante de l'ennemi pour vous garder dans l'ignorance. Dieu vous aime plus que quiconque car Il est Amour. L'auteur de ce livre, la prophétesse Sylvie Jango a vécu la même expérience que l'Apôtre Jean (Apocalypse 1), elle fut ravie en esprit deux fois. Elle est une messagère ointe de l'Eternel et est également une évangéliste des places publiques : rues, marchés, métro et RER. Mère de 2 enfants, elle a décidé d'avoir pour unique époux de sa vie, Jésus-Christ afin de se consacrer à "la moisson d'âmes" pour le maître. Femme zélée et bouillante pour Christ, elle respire la vraie vie. Bref, un vrai bulldozer dans tout ce qui concerne le royaume des cieux, en particulier le combat spirituel. Dans sa vie, elle a donné la 1ère place à Jésus et ne vit que pour Lui. Elle est responsable de deux associations qu'elle a créées : Le ministère mission évangélique "la couronne de gloire" et l'association ADRA. L'ADRA est une association relative à la prévention routière parce qu'elle-même en est victime. Elle a perdu son premier fils Trésor dans un accident de la route en 1996. Cette vie débordante d'esprit et d'amour pour Dieu vient de sa vraie rencontre avec celui qui a pu la pardonner malgré ses pêchés et surtout l'avortement de cet enfant qu'elle a retrouvé dans les cieux. Comment ce Dieu a pu l'aimer telle qu'elle est et ne la juge pas. Elle réalise que ce Dieu d'amour qu'elle adore, veut qu'elle entre dans sa destinée malgré toutes ces fautes abominables qu'elle a commise comme l'apôtre Paul le dit : Romains : 8-2, la loi de l'esprit de vie en Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort. Jésus a tout effacé. Quel amour inconditionnel et inlassable de Jésus pour moi et quelle grâce. Notre conquérante de Christ qui a goûté combien Dieu est bon au travers de l'amour de Jésus veut donc impacter le monde en transmettant aux autres aussi cet amour par l'évangélisation. Son mot d'ordre est la repentance permanente pour espérer voir la face du Seigneur. La base de son message est le retour à la source principale qui est "le pur évangile". Cela nous permettra de maintenir et conduire notre âme dans une relation personnelle et équilibrée avec Dieu. Ce qui nous évitera également d'être balloté par tous vents.

05/2015

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Littérature érotique et sentim

Hot Devils

Cela fait des semaines qu'Amy endure les suites de sa rupture, et malgré tout le soutien de ses proches, en particulier Angy, sa meilleure amie et Jeff son colocataire, il lui est toujours difficile de remonter la pente. Il faut dire que les conditions de la séparation ont été plus que surprenantes pour la jeune femme. Malgré tout, elle décide enfin de prendre son courage à deux mains, et accepte une sortie mais pour une soirée, une seule ! Une nuit, et un concert qui risquent bien de changer le cours de sa vie... Emery est le guitariste et chanteur des Hot Devils. Son lourd passé le hante toujours, mais il est bien décidé à concentrer toute son attention sur sa carrière et faire décoller son groupe de rock pour enfin vivre de sa passion avec les autres membres, qui eux aussi, ont renoncé à beaucoup. Pourtant, quand le rockeur ténébreux croise la route de la jeune femme encore à vif, il ne peut pas s'en empêcher... Ce qu'il lui faut c'est une nuit avec elle, une seule ! Une nuit qui semble impossible à obtenir, même pour quelqu'un qui adore les défis... - Comment connais-tu mon prénom ? me demande-t-elle, tout à coup sur la défensive. Je ne suis pas censé la connaître et voilà que je viens de faire une sacrée bourde. En réalité, je n'ai pas réfléchi à ce que j'allais lui dire. Dès que je suis sorti de la salle, je me suis rué vers mon van pour essuyer mon torse qui dégoulinait de sueur puis j'ai enfilé un tee-shirt avant de la retrouver. Je n'ai donc pas d'autre choix que de lui dire la vérité. Je ne suis plus un gamin et de toute façon, ce n'est pas mon truc de mentir. - C'est Jeff qui me l'a révélé. Elle lâche un petit rire sec et lève les yeux au ciel. - Putain, je vais l'étriper ! J'aurais dû me douter que tout ceci était un coup monté pour que je vienne, clame-t-elle en posant brutalement son verre vide sur une table. Ses pommettes se sont teintées de rose. Elle est en colère et je la trouve particulièrement craquante. J'aime les filles sauvages de son genre. - Et tu penses que c'est mal ? Elle se met à grogner. Que c'est sexy ! Cette petite panthère a tout pour me plaire. Blonde, petite à la silhouette longiligne, un nez retroussé et des lèvres pulpeuses qui me donnent envie de les dévorer. Je me demande si elle se comporte de façon bestiale au lit... J'ai bien envie de le savoir, mais ça n'arrivera probablement pas vu la façon dont elle me dévisage. Dommage... - En fait, il t'a demandé de me draguer pour que je pointe mon cul...

12/2021

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Littérature érotique et sentim

Le sixième monde Tome 2 : Le Fléau des locustes

La suite très attendue de La Piste des éclairs, Prix Locus du meilleur premier roman et nommé aux prix Hugo, Nebula et World Fantasy Quatre semaines se sont écoulées depuis le sanglant affrontement de Black Mesa. Maggie s'efforce de faire bonne figure, mais sa dernière mission s'est très mal terminée : elle a perdu son seul ami, et elle doit à présent veiller malgré elle sur une adolescente qui possède un pouvoir clanique des plus étranges. Puis lui parvient une sinistre nouvelle : Kai a été recruté par une mystérieuse secte dirigée par la Locuste blanche, un personnage sorti tout droit des légendes navajos. Maggie refuse d'y croire et se lance sur sa piste, convaincue qu'il a besoin de son aide. Sa quête l'emmène au-delà des Murs de Dinétah, au coeur des horreurs d'un monde ravagé par les Grandes Eaux. Accompagnée d'une poignée disparate d'alliés, Maggie devra affronter des trafiquants d'organes, des dieux navajos et la Locuste blanche en personne. Mais le chef de la secte ne correspond pas à l'image qu'elle s'en faisait, et Kai n'a peut-être pas besoin qu'on vienne à son secours. Le terrible projet de la Locuste blanche va mettre à rude épreuve la confiance toute neuve qu'éprouve Maggie envers ses amis et la faire douter d'elle-même. Tous ne survivront pas à cette aventure... " Le Fléau des Locustes est l'une de ces suites rares qui réussissent l'exploit d'être encore meilleures que le premier tome. Rebecca Roanhorse livre un récit haletant de trahison et de vengeance sur fond d'Amérique post-apocalyptique. Maggie Hoskie est le personnage que j'attendais depuis toujours, et c'est un plaisir d'assister à son évolution. Le Sixième Monde est une série unique et je voudrais qu'elle ne finisse jamais. Vivement le troisième tome ! " Tor. com " Ce portrait d'une Amérique en ruines, frappée par des essaims de locustes surnaturels, et où les femmes sauvent les femmes est délicieusement sombre. Les lecteurs ayant apprécié le premier tome dévoreront ce deuxième opus avec plaisir. " Publishers Weekly " Innovant et crucial, tout en étant un moment de plaisir pur de lecture. Rebecca Roanhorse frappe en plein coeur. " Kirkus " Rebecca Roanhorse donne un souffle nouveau à l'urban fantasy avec une nouvelle aventure électrisante construite sur les légendes et croyances amérindiennes. " Barnes & Noble " La richesse culturelle de l'univers du Sixième Monde est une bouffée d'air frais, qui renouvelle le genre et laisse entendre une voix encore trop rare dans la littérature de l'imaginaire. " Marie Brennan, autrice d'Une histoire naturelle des dragons " Vite, annulez Supernatural et donnez-nous cinq saisons avec cette chasseuse de monstres amérindienne et son compagnon charmeur et charmant. " The New York Times " Une histoire sensationnelle et originale. " Charlaine Harris, autrice de True Blood " Agréable, drôle, terrifiant, génial. " Daniel José Older, auteur de Shadowshaper et Star Wars : Baroud d'honneur

07/2020

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Création de site internet

Vue.js. Développement d'applications web modernes en JavaScript

Ce livre de la collection vBook se compose d'un livre de référence sur Vue. js pour développer des applications web modernes en JavaScript avec un framework progressif et d'un approfondissement sous forme de vidéo qui présente le développement avec Vue. js d'un jeu de rapidité et d'adresse. Livre Vue. js - Développement d'applications web modernes en JavaScript Alliant théorie et pratique avec ses nombreux exemples, ce livre sur Vue. js, framework JavaScript facile à prendre en main, s'adresse à tout développeur Front End désireux de développer des applications web fluides, dynamiques et réactives. Bien que des connaissances sur les langages HTML, CSS et JavaScript soient un plus pour appréhender la lecture de ce livre, un chapitre dédié à JavaScript permettra au lecteur d'être à jour des nouvelles syntaxes apparues ces dernières années. Après une introduction sur le concept de DOM virtuel et d'architecture MVVM dont Vue. js s'inspire, le lecteur passe rapidement à la pratique avec l'installation et la configuration des outils d'aide au développement. Il apprend à utiliser Vue. js sur un nouveau projet ou sur un projet existant et devient ainsi en mesure de manipuler le DOM d'une page web, de mettre en place les comportements attendus suite aux actions de l'utilisateur ou encore de gérer des styles CSS à l'aide des directives introduites par le framework. Un chapitre est également dédié à la création de formulaires dynamiques. Dans la suite du livre, l'auteur détaille la manière d'organiser son code en composants et d'architecturer une application en fonction de sa taille, en ayant notamment recours à la mutualisation du code. Le lecteur apprend également à utiliser l'empaqueteur de modules Webpack pour compiler et déployer une application en production. Ayant pris soin de rappeler les concepts de sécurité liés aux applications web (CORS, cookies, jetons JWT, attaques CSRF et XSS, protocole OAuth 2. 0), l'auteur explique ensuite comment consommer des API dans une application de manière sécurisée, d'abord sous la forme d'une API REST puis sous la forme d'une API GraphQL. Pour finir, le lecteur appréhende le routage avec Vue Router pour simuler les URLs de l'application dans un navigateur, ainsi que la centralisation de la gestion des données avec le plug-in Vuex. Vidéo Réalisation d'un jeu de rapidité et d'adresse avec Vue. js Cette vidéo s'adresse aux développeurs qui souhaitent concevoir un jeu de rapidité et d'adresse avec le framework JavaScript progressif Vue. js. Vous commencerez par créer une première instance de type Vue avant d'utiliser Vue. js pour interagir avec le DOM. Vous manipulerez ainsi différentes propriétés, méthodes, attributs ou directives pour initialiser la grille du jeu, modifier l'affichage des cases, compter le nombre d'essais restants ou encore afficher un message de félicitations. Puis, l'utilisation de propriétés calculées, d'écouteurs et de styles dynamiques vous permettra de tester toute la réac

09/2021

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Moyen Age

Les Reines maudites Tome 2 : Anne Boleyn. L'obsession d'un roi

Seuls comptaient pour Anne le pouvoir, la future dynastie qu'elle allait engendrer et la réforme religieuse. L'union charnelle n'avait été qu'un moyen de parvenir à ses fins et maintenant tout cela se trouvait à sa portée. Elle s'était offerte à Henri ; ils avaient peut-être même conçu le fils qui comblerait toutes leurs attentes. Auquel cas, son triomphe fleurissait déjà en elle. Au printemps 1522, la jeune Anne Boleyn rentre de France et se fait remarquer à la cour du roi Henri VIII par son esprit et son charme. Fougueux, il est prêt à tout pour posséder celle qui incarne à ses yeux la perfection et va jusqu'à répudier la reine, Catherine d'Aragon. Après avoir perdu l'homme qu'elle aimait, Anne n'apprécie guère les avances de Henri, à qui elle ne pourra jamais offrir son coeur. Mais, portée par son ambition, elle cède au roi, tout en refusant avec ruse le statut de simple maîtresse. Elle se lance alors dans un jeu dangereux pour monter sur le trône, sans se douter qu'elle court à sa perte... L'autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le deuxième volume d'une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites. Une véritable plongée en eaux sombres aux côtés d'Anne Boleyn, l'épouse la plus célèbre du roi Henri VIII. Celle qui lui inspira une folle passion et fit basculer le destin de l'Angleterre. Un incontournable pour les fans de Philippa Gregory et Elizabeth Chadwick. "Alison Weir explore les différentes influences autour d'Anne et ses motivations, créant ainsi le portrait aux multiples facettes d'une femme ambitieuse, cédant à contrecoeur aux avances du roi Henri et cherchant ensuite désespérément à protéger sa fille Elisabeth. Ceux qui connaissent déjà l'histoire d'Anne Boleyn découvriront de nouveaux aspects de sa vie dans ce roman à la vision novatrice, impeccablement documenté et très convaincant. " The Times " Anne Boleyn, deuxième roman de la série des Reines maudites, dresse le portrait inoubliable d'une femme ambitieuse dont le destin est bien connu, mais dont personne n'a vraiment sondé les motivations profondes. Les lecteurs de Philippa Gregory et d'Elizabeth Chadwick se régaleront". The Telegraph "Anne Boleyn, sous la plume d'Alison Weir, est une idéaliste d'une grande intelligence, victime de son ambition... Ce roman truffé de détails et reposant sur de solides recherches, présente le portrait complexe d'une femme hautement fascinante". Elizabeth Fremantle "Anne Boleyn telle que vous ne l'avez jamais vue. Un roman qui se lit d'une traite". Tracy Borman "Alison Weir donne vie à l'Histoire comme personne d'autre". Barbara Erskine " Le roman d'Alison Weir fourmille de détails qui apportent un éclairage nouveau sur la véritable nature de la mystérieuse Anne Boleyn... Une lecture captivante. " Sarah Gristwood

09/2023

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Policiers

Les aventures du fils de Sherlock Holmes

Quel est le lecteur qui ne se souvienne d'avoir suivi avec un intérêt parfois passionné le récit des aventures du célèbre Sherlock Holmes ? Mais voici plus de dix ans que le génial policier a cessé d'étonner les deux mondes par ses exploits prodigieux. Hâtons-nous de les rassurer : Sherlock Holmes n'est pas mort. Il a eu la bonne fortune d'entrer en possession d'un héritage qui en fit, presque du jour au lendemain, un des plus riches propriétaires du Royaume-Uni. Depuis lors, son existence se passa dans son manoir, au milieu de ses vastes domaines dans le Comté de Devon, où il goûte un repos bien gagné, après tant d'années d'une existence aventureuse, où sa vie fut si souvent à la merci du moindre incident. Il y mène l'existence du gentilhomme, partagé entre la gestion de son bien et l'éducation de ses enfants. Son fils aîné, qui porte le nom de Sherlock, comme son père, vient d'atteindre sa vingt-sixième année ; il est sorti depuis trois ans du Collège of Physicians und Surgeonsavec le grade de docteur en médecine. Sherlock Holmes, partisan de cet axiome que les voyages forment la jeunesse, a envoyé le jeune homme aux Etats-Unis, où l'a précédé le docteur Watson, l'ami et le confident de Sherlock. Depuis une dizaine d'années que Watson exerce la médecine à New-York, il a su s'attacher une importante clientèle, recrutée en majeure partie dans le monde des millionnaires, et sa clinique est devenue à la fois le lieu de rendez-vous des riches malades et l'école où viennent s'instruire les futures lumières de la science médicale. C'est sous cette haute et intelligente direction que le jeune Sherlock Holmes va débuter dans sa profession. Elégant et mondain, ami du plaisir, il cache sous des apparences un peu frivoles une intelligence très ouverte, un esprit curieux, un vif désir de s'instruire, un amour véritable de la science, et — effet de l'atavisme sans doute — il se sent attiré irrésistiblement vers l'étude de la criminologie. Il s'y consacrera tout entier et mettra au service de cette science toutes les ressources de son esprit ingénieux et fécond. Très répandu dans la société élégante de New-York, où le grand renom de son père et sa fortune, et les manières affables du jeune homme lui ont valu le meilleur accueil, il va y trouver matière à d'intéressantes études et les aven-tures ne vont pas lui manquer. Ce sont quelques-unes de ces aventures, racontées par le docteur Watson — qui se fait l'historiographe du fils après avoir été celui du père — que le lecteur va lire. Il pourra se convaincre que, si Sherlock Holmes a disparu de la scène, son génie, comme son nom, va revivre dans son fils, en qui s'annoncent déjà toutes les qualités qui font les grands détectives... (Extrait de la Préface de l'édition originale).

11/2019

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Récits de voyage

Le tour du monde en 80 saveurs. Récits de voyage et recettes gourmandes

Comment réinventer le voyage de Philéas Fogg imaginé par Jules Verne ? Un monde inimaginable près de la côte bling-bling de Miami. Des habitudes alimentaires étranges au Malawi. Une attirance fatale à la fin d'un déjeuner au pied de la montagne Rouge à Tenerife, Léonard de Vinci et Rimbaud ont-ils goûté l'afélia et les loukoums du Troodos à Chypre ? Comment contourner l'interdiction de se rendre en Corée du Nord. Les oranges de Malte. L'art de découvrir un manoir normand en pleine cordillère des Andes. Voici quelques titres évocateurs du voyage au long cours de Pierre Bignami et William Navarrete, dont les escales sont nombreuses, non exhaustives et aventureuses. Départ de Nice, retour à Nice. Un voyage culinaire et gastronomique, qui nous conduit de la Ligurie à la Sardaigne, en Italie et en Sicile, de Malte à la Grèce et à la Turquie, sans oublier Chypre et Israël, puis l'Arabie, le Malawi ou la Réunion, l'Inde, le Vietnam et la Corée du Sud, le Mexique, Cuba, la Colombie, le Pérou ou la Bolivie, Tahiti, la Nouvelle-Orléans et la Floride, puis le Canada, ou encore les Iles Canaries, le Maroc, le Portugal et l'Espagne, enfin l'Autriche et la Pologne avant de revenir dans les Alpes Maritimes. Un itinéraire plutôt surprenant, où la littérature et l'Histoire sont toujours au rendez-vous. Sous forme de nouvelles ou de récits, Le tour du monde en 80 saveurs est une invitation à la découverte des couleurs, des odeurs, des goûts et des saveurs par deux gourmands complices, curieux et vagabonds. Explorateurs de cuisine et de gastronomie, en solo ou en duo, ces deux chroniqueurs des saveurs d'ici et d'ailleurs racontent anecdotes et souvenirs cumulés en trente ans autour du monde. Un voyage heureux et généreux, subjectif et drôle, dont les récits finissent toujours par une recette à la Perec, facile et qui donne envie. Pierre Bignami a parcouru le monde en tant que personnel navigant après avoir vécu longtemps en Asie du Sud-Est. Chez lui, la cuisine est une affaire de famille. Il est né à Nice d'une famille italienne, qui a dirigé dans les années 1960 deux des enseignes gastronomiques les plus réputées de la Côte d'Azur à Villefranche-sur-Mer où, enfant, il passait ses vacances d'été en cuisine. C'est ce qui a motivé un début de carrière dans le domaine agroalimentaire. Mais l'appel du monde fut le plus fort, même si, quand il est en France, c'est en cuisine qu'on le découvre. William Navarrete, né à Cuba, est l'auteur de Vidalina. Interdit de voyager dans son pays d'origine, il s'est promis en venant en France de parcourir le monde. Il vit entre Paris et Nice. Outre son intérêt pour l'histoire et l'histoire de l'art, il évoque souvent dans ses livres les plats qui peuplent l'imaginaire de son enfance et de ses voyages.

10/2020

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Théâtre

Théâtre

Que l'oeuvre de Feydeau soit rattachée, non sans raison, mais un peu paresseusement, à un genre léger, populaire et aussi décrié qu'il est goûté n'a pas aidé à sa reconnaissance. Il reste que l'on ne dit pas grand-chose de l'oeuvre quand on se contente de mentionner ce genre - le vaudeville - ou de parler d'amants dans le placard et de portes qui claquent. Pas d'erreur pourtantoe : les portes claquent bel et bien. Mais elles claquent de telle façon que ce genre, le vaudeville donc, s'en trouve renouvelé, énergisé, accéléré (bien des scènes semblent des odes à la vitesse), poussé à son paroxysme et, en définitive, conduit à l'implosion. L'implacable mécanique souvent évoquée existe bien, et les rouages de la machinerie mise au service du comique sont admirablement huilés. Ce que l'on évoque moins souvent, c'est l'arrière-plan de l'univers de Feydeau. Or la manière dont ses pièces traduisent et véhiculent les engouements, préoccupations et inquiétudes d'une époque qui voit, ou ne voit pas, arriver la guerre mondiale et la fin d'un monde mérite d'être soulignée. La gaieté de Feydeau est indéniable, mais elle n'est pas séparable d'une sorte de folie, dont l'écriture, aussi bien que les situations, porte la marque. Car Feydeau n'est pas (seulement) un brillant entrepreneur de spectacles : c'est un écrivain. La qualité de son dialogue, tout en apparente spontanéité, résulte d'un travail opiniâtre. Les indications scéniques parfois fascinantes qui émaillent le texte de ses pièces et décrivent avec une précision horlogère, jusqu'au vertige, la disposition des lieux et l'attitude des personnages témoignent d'une passion de la description que l'on ne rencontrera plus avant le Nouveau Roman. Pourtant, même ainsi "programmés", les personnages ne sont ni des pantins ni des automates. Autant que des intrigues trop convenues, Feydeau se défie des "types" trop conventionnels mis en scène par les vaudevillistes de son temps. Ses personnages, il va les chercher, de son propre aveu, dans la réalité ; peu désireux de faire d'eux des fantoches, il leur conserve leur personnalité, leur vitalité - et tout soudain les plonge dans des situations burlesques. On a pu les comparer à des cobayes, et leur créateur à un expérimentateur non dénué d'une certaine cruauté. Mais c'est à l'égard du langage, des langages, qu'il met à la disposition de ses créatures ou dont, par moments, il les prive, que Feydeau se montre le plus audacieusement expérimentateur. A force de répétitions, de déformations, de mélanges babéliens, de lapsus, de mal-entendus, la langue perd tout ou partie de sa fonction de communication. Les liens logiques se desserrent, ils se dissolvent, on ne s'entend plus, l'absurde triomphe. Loin de prolonger un genre réputé poussiéreux, Feydeau ouvre la voie au théâtre qu'illustreront bientôt Ionesco ou Beckett.

11/2021

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Histoire internationale

La Révolution russe, une histoire française. Lectures et représentations depuis 1917

La Révolution russe aura bientôt cent ans, mais on peut douter que son anniversaire fasse l'objet de commémorations. En France particulièrement, on croit savoir depuis Le Passé d'une illusion de François Furet (1995) et Le Livre noir du communisme (1997) qu'elle est à l'origine d'un cauchemar totalitaire aussi dangereux que le nazisme mais plus durable et plus meurtrier. Et pourtant... En 1968, la Sorbonne était ornée de portraits de Lénine alors qu'on redécouvrait Nestor Makhno. le Parti communiste français, fort de dizaines de milliers de militants et de millions d'électeurs, avait été créé en 1920 justement pour suivre l'exemple des bolcheviks russes. Et, chaque année, le PCF célébrait la " Révolution socialiste d'Octobre ". D'ailleurs, parmi les premiers communistes français qui avaient côtoyé Lénine et Trotski au Kremlin aux temps héroïques on trouve Victor Serge et Boris Souvarine, les pionniers de l'histoire de la révolution et du bolchevisme en France. Comment un tel retournement, de l'engouement au dénigrement et à l'effacement, a-t-il été possible ? Pour le comprendre, l'auteur propose de suivre les lectures et les représentations données de l'événement en France depuis 1917 jusqu'aujourd'hui. Une large place est accordée aux représentations littéraires ou cinématographiques tant il est vrai, par exemple, que le cliché du " bolchevik en veste de cuir " doit plus à l'Année nue de Boris Pilniak ou au Docteur Jivago de David Lean qu'au travail des historiens. L'influence de telles oeuvres étrangères est d'autant plus déterminante que, du côté français, c'est d'emblée une vision négative et sensationnaliste qui est véhiculée, notamment par Joseph Kessel. Au fil des interprétations contradictoires des historiens concernant 1917 en Russie, c'est aussi une histoire intellectuelle et politique de la France qui se lit. Même à gauche, le pays de la " Grande révolution " s'y montre beaucoup plus rétif qu'on pourrait le croire vis-à-vis de la nouvelle venue. Le Parti communiste finit par imposer sa lecture et, dans la France des années 1950-1960, la reprise du discours déterministe des Soviétiques fait longtemps bon ménage avec la prédominance de l'école des Annales. Ainsi, les voix révolutionnaires dissidentes ont été mises sous le boisseau et le tranchant subversif d'Octobre a été bien émoussé. Mai 1968 n'y change rien, pas plus que la publication de travaux essayant de rendre la complexité d'une révolution populaire défaite dans sa propre victoire. La route était dégagée pour un retour des approches conservatrices que la disparition de l'URSS a ultérieurement galvanisées et médiatisées. Parcours historiographique à travers des auteurs de générations différentes et d'opinions opposées, le travail d'Eric Aunoble éclaire de multiples facettes de la Révolution russe et entend rendre aux " dix jours qui ébranlèrent le monde " une richesse que le statut de modèle ou de repoussoir avait éclipsée. Le livre se veut aussi un encouragement à reprendre l'étude des années 1917-1921, tant elles peuvent encore apprendre à ceux qui visent l'émancipation aujourd'hui.

01/2016

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Policiers

La faiseuse d'anges

Pâques 1974. Sur l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de traces. La table du dîner est soigneusement dressée, mais tous se sont volatilisés, à l'exception de la fillette d'un an et demi, Ebba. Sont-ils victimes d'un crime ou sont-ils tous partis de leur plein gré ? L'énigme ne sera jamais résolue. Des années plus tard, Ebba revient sur l'île et s'installe dans la maison familiale avec son mari. Les vieux secrets de la propriété ne vont pas tarder à ressurgir... Pâques 1974, la police reçoit un appel d'urgence provenant du pensionnat de garçons de l'île de Valö, aux abords de Fjällbacka. A l'arrivée des forces de l'ordre, l'endroit est désert. Seule la petite Ebba, âgée d'un an et demi, déambule en pleurs dans la maison abandonnée. La table de la salle à manger est soigneusement dressée pour le repas de Pâques, mais les habitants se sont comme volatilisés. La plupart des élèves sont rentrés chez eux pour les vacances et on apprend que les quelques garçons restés sur place sont allés faire une partie de pêche. Ce qui est arrivé à la famille de la petite fille restera un mystère. Sa mère, son père, sa grande sœur et son grand frère ne seront jamais retrouvés. Placée en famille d'accueil, ce n'est que trente ans plus tard qu'Ebba retourne sur l'île, accompagnée de son mari Marten. Tous les deux viennent de perdre leur fils de trois ans et c'est pour essayer de surmonter leur deuil qu'ils décident de tout quitter pour reconstruire leur vie ailleurs. Ils prévoient de restaurer le vieux pensionnat que le père d'Ebba dirigeait d'une main de fer pour ouvrir une maison d'hôte. Anna, la sœur d'Erica qui s'est lancée dans la décoration intérieure, va venir leur prêter main-forte pour la rénovation. Mais à peine ont-ils le temps de s'installer qu'ils sont victimes d'une tentative d'incendie criminel. Et lorsqu'ils commencent à ôter le plancher de la salle à manger, ils découvrent du sang coagulé en-dessous. C'est le début d'une série d'événements troublants qui semblent vouloir leur rappeler que ce n'est pas dans l'oubli qu'on trouve le salut. De son côté, Erica s'était depuis longtemps déjà intéressée à l'affaire de la mystérieuse disparition. Ces piqûres de rappel inquiétantes sont l'occasion pour elle de se replonger dans le dossier. Elle va bientôt se rendre compte que ce qui s'est passé trente ans plus tôt est bien plus complexe qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Tout aurait commencé avec une faiseuse d'anges... Dans ce huitième volet de la série qui lui est consacrée, Erica sera confrontée à des secrets familiaux qui risquent in fine de coûter la vie à l'une des personnes les plus importantes de son entourage. Avec La Faiseuse d'anges, Camilla Läckberg prouve une fois de plus qu'elle n'a pas volé son surnom de reine du polar.

06/2014

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Pédagogie

Débuter en collège REP. Une année pas à pas

Le collectif qui a écrit ce livre est composé de personnes qui enseignent ou ont enseigné en REP+ (durant 5 ans ou plus) et qui se sont rencontrées soit en formation initiale, soit dans un collège, notamment le collège Sonia Delaunay de Grigny (91), pour la majorité. Ils sont issus d'académies de formation, de génération différentes et de disciplines différentes (CPE, Mathématiques, EPS, Arts Plastiques, Histoire Géographie, chercheur). Ils ont soit "subit" , soit choisit leur affectation en REP+... Ils ont tous vécu des débuts en REP+ avec pour seules armes : leur envie de bien faire, leur soif d'apprendre et des collègues prêts à les aider. Au fur et à mesure de leurs années en REP+ et au fil des rencontres, ils se sont aperçus que tout comme pour eux, la formation initiale ne prépare pas ou peu à enseigner en REP+... C'est au cours d'un échange sous forme de blague et face au désarroi des "nouveaux" que Patrick Rayou a dit à Baptiste Jardinier "il faudrait écrire un guide pour aider les nouveaux" . La graine venait d'être plantée et deux ans plus tard elle germait avec la création du collectif, dans lequel chacun des acteurs a souhaité apporter son vécu auprès des collègues. Les membres du collectif sont dans une démarche de partage, y compris dans leur façon de vivre le métier au quotidien. Leur objectif n'est pas de dire comment faire le métier d'enseignant, mais bien de partager leurs façons de faire, de questionner les façons de faire, afin de donner des "billes" pour faciliter l'entrée dans le métier surtout en REP+. S'il est un conseil à retenir c'est celui-ci : "ne restez jamais avec vos problèmes, allez vers vos collègues, échangez, remettez vous en question sans jamais douter de vos compétences" . "? L'équipe du collège de Grigny qui nous propose dans les pages qui suivent un outil précieux pour bien débuter dans un collège REP (qu'il soit ou non "plus"). Précieux car il contient à la fois des conseils pratiques, des indications objectives précises, des suggestions utiles, mais aussi présente un aperçu de ce que peut être le métier d'enseignant accueillant un public pour qui l'école est finalement si importante, que cela soit perçu ou non par les élèves. Une vision très réaliste et lucide, mais aussi positive, encourageante. On est loin de cette professeure qui vous dit "l'important, c'est de tenir jusqu'à la Toussaint" ou de cet autre qui proclame d'un ton ronflant : "Surtout, ne laisse rien passer ? ! " (une injonction désastreuse, car de toutes façons intenable). Il ne s'agit pas ici de "tenir" ou de "tenir sa classe" , mais de pouvoir créer les conditions propices aux apprentissages, puisqu'on est là non pas pour que les élèves "se tiennent sages" , mais pour les faire réussir scolairement, pour les instruire avant tout, pour leur permettre de se construire connaissances et compétences. Le calme dans la classe, le respect des règles de vie, ce ne sont que des moyens, certes indispensables, mais que des moyens, pas la finalité de l'école ? ! ? " Extrait de la préface de Jean-Michel Zakhartchouk

01/2022

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Suspense

l’énigme d’Isolabona

Un roman où trois ados sont les héros d'une nouvelle aventure en Ligurie, pleine de mystère et de rebondissements. â¢Ce qui devait être des vacances entre ados se transforme en une palpitante enquête. â¢La découverte d'un village ligure, son histoire, ses coutumes. â¢Le mystère serait-il la mémoire des maisons d'Isolabona ? â¢Un secret les menace et jusqu'au dénouement, les périls seront grands. â¢Des épreuves mais néanmoins leur courage les guidera face à l'ombre qui guette. â¢L'amour, le sens de l'honneur les entraînent dans un labyrinthe d'émotions. â¢Le latin, pour communiquer, remplacera un temps la langue anglaise. Après le formidable dénouement du Mystère du petit manteau bleu, nous retrouvons Lou, Ludovic et Léa Bienaymé, détectives malgré eux, confrontés à une fulgurante enquête menée en Italie où rien ne va se passer comme prévu. Ces ados sont de la trempe des aventuriers ! Pourtant quelle terrible émotion pour Léa, la benjamine, quand ils se retrouvent seuls par une nuit d'hiver dans un pays inconnu, sans en comprendre la langue et n'ayant même plus de connexion internet. Ce ne sont là que les prémices d'une incroyable épopée, où ils seront confrontés à la nature et à un déchaînement de forces incontrôlables. Qu'ils regardent d'un côté ou de l'autre, ils n'aperçoivent que l'écume des torrents de montagne et, sur une île, un village fortifié, désert, situé non loin du pays des sorcières. C'est Isolabona, l'ancien fief de la famille Doria, illustre famille génoise. Ce sera la découverte d'un magnifique village ligure, de son histoire et de ses coutumes. Lou, grâce au latin, espère bien communiquer avec les villageois, s'il en reste ? De hautes maisons de pierre, des ruelles étroites, surmontées d'arches, soutiennent et lient les maisons entre elles. Un secret, à n'en pas douter, hante ce village comme un mauvais sort ? Bien trop fureteurs, ces jeunes devront faire face à des situations inouïes, à des sortilèges ! Ils pénètrent dans une curieuse maison, s'y perdent et, par le plus grand des hasards, franchissent le seuil d'un autre monde où, certaines nuits de pleine lune, s'élève au pied d'une tour la mélodie envoûtante d'une harpe... La sublime Paolina et son frère, l'énigmatique Gianni, donneront une note plus surprenante à leur aventure. Les lumières sont éteintes, seuls les jeunes veillent, emportés dans le labyrinthe d'une enquête pleine de sensations et de rebondissements. Mais seront-ils en mesure d'échapper au danger qui les guette et de résoudre l'énigme qui fit trembler jadis Isolabona ? A propos de l'auteure : Après Le Mystère du petit manteau bleu, Maroushka Dobelé nous livre aux Editions du Volcan son deuxième roman jeunesse, L'Enigme d'Isolabona, où l'on retrouve le trio d'ados détectives malgré eux. Le parcours de Maroushka Dobelé se résume en deux mots : danse et écriture. Pendant toute sa formation de danseuse classique, elle n'a jamais cessé d'écrire. La toute jeune ballerine inventait des contes féeriques qu'ensuite, dans une autre forme d'écriture, elle chorégraphiait. Après une carrière de danseuse et de chorégraphe, elle ne danse plus aujourd'hui qu'avec les mots.

12/2022

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Décoration

Fabienne Delvigne. Sublimer par la différence

Des chapeaux à en perdre la tête ! Il est des artistes croisés au hasard d'un cocktail ou d'un dîner dont on ne saurait oublier le nom. Ma première rencontre avec Fabienne Delvigne fut avant tout marquée par un pimpant chapeau, flottant au beau milieu d'une réception donnée dans un bel hôtel de Bruxelles. De cette circonstance naquit une complicité puis, très vite, l'envie de retranscrire son univers unique à travers mes articles dans la presse, mais aussi par le biais de textes plus profonds, dans lesquels se dévoilerait sa véritable sensibilité artistique. L'idée de célébrer les trente années de création de la Maison Fabienne Delvigne fut le prétexte idéal pour lancer la rédaction de cet ouvrage aux multiples facettes. Un brin de malice, une imagination à foison, un zeste d'innovation, peut-être devrais-je dire d'audace, la gaîeté incarnée et surtout une belle dose de passion au service de clientes fidèles venues de toute l'Europe pour se faire chapeauter avec grâce. Voici brossé en quelques traits le portrait de cette délicieuse modiste. Perfectionniste jusqu'au bout des ciseaux, Fabienne ne laisse jamais rien au hasard et mène sa vie à cent à l'heure sans jamais se départir de son entrain. Entrepreneuse heureuse, équilibriste dans l'âme, elle jongle avec bonheur entre les moments consacrés à la création, confortablement installée dans sa jolie maison de maître bruxelloise où elle a aménagé son atelier boudoir, ses apparitions dans les cocktails et soirées mondaines où elle ne manque jamais une occasion de porter ses créations et sa vie de famille qu'elle n'entend surtout pas sacrifier. Femme de caractère, Fabienne souhaite sublimer la beauté de ses clientes par la différence. Elle sait apporter un regard rafraîchissant sur la mode, un regard libre et sensuel où la laideur ne trouve nulle grâce. Véritable ode à la belle esthétique, ses chapeaux aspirent à rendre le monde plus beau. Fabriqués selon des savoir-faire artisanaux, ils ne manquent cependant pas de surprendre par leur créativité et leur modernité. Portée par sa passion, elle relève tous les défis et réussit haut la main le pari audacieux de rendre l'objet désirable, indissociable de la personnalité et de la silhouette de la femme en redonnant sa part de rêve au port du chapeau. Entrer dans son atelier, c'est suspendre le temps et s'accorder un moment de pur plaisir artistique. Elle y crée des pièces uniques inspirées par les matières qu'elle travaille, sculpte et drape avec doigté jusqu'à trouver la forme parfaite, le bon coiffant ou l'équilibre absolu entre originalité et féminité. Ses élégants chapeaux s'exposent sur les longues étagères parmi les jolies boîtes rondes réalisées à façon. Un véritable enchantement pour les yeux, l'impression inestimable de retomber en enfance, de se rêver en princesse de conte de fées. Dans l'un de ses poèmes, Paul Eluard fait l'éloge d'une femme à travers la seule courbe de ses yeux, il aurait, à n'en point douter, été conquis par la vision artistique de Fabienne Delvigne où la courbe est reine. Tendance le chapeau ? Assurément ! Surtout lorsqu'il prend vie entre les mains de Fabienne ! Au fil des pages qui suivent, je vous laisse découvrir son parcours unique et passionnant. Catherine Seiler Journaliste, auteure

12/2019

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Actualité médiatique internati

Public

"Après trois décennies où l'on avait cru pouvoir s'en passer, tout indique que nous avons plus que jamais besoin des mots du public. Face aux risques de dévoiement d'un Etat qui se détourne de son cadre public, ils sont les mots-clés de mobilisations sociales et politiques (...) et le meilleur thermomètre de notre vie collective et de nos démocraties". A. Vauchez Au risque d'une crise de confiance sans précédent des citoyens dans l'Etat dont ils interrogent désormais la légitimité " publique ", c'est-à-dire la capacité, voire la volonté, de se faire le relai des intérêts collectifs, et de protéger les citoyens. L'état général d'impréparation dans lequel s'est trouvé l'Etat au commencement de la pandémie aura servi ici de révélateur ; jetant une lumière crue sur l'action des gouvernements précédents qui avaient suivi une politique de réduction des coûts et d'efficacité gestionnaire au risque de priver les services hospitaliers des masques et des lits d'hôpital nécessaires. Dès lors que le gouvernement ne paraît plus agir en " pouvoir public ", plus rien ne semble justifier l'exception étatique qui confère à cette organisation politique un statut dérogatoire et des pouvoirs exorbitants. C'est du reste cette tension qu'a révélé le mouvement des Gilets jaunes, marqué tout à la fois par des attentes fortes à l'égard de l'Etat des services publics (en termes de qualité et d'égalité d'accès aux hôpitaux, aux transports publics, etc.), et une défiance inédite à l'égard de gouvernants tenus pour responsables de l'échec de l'Etat à tenir ses promesses " publiques ". Cette crise de confiance ne pouvait pas tomber plus mal alors que nous avons collectivement besoin d'un Etat et d'une Union européenne capables de conduire, au nom de tous, la conversion écologique de nos sociétés et de nos économies, et alors que nous devons faire face aux conséquences sanitaires, mais aussi économiques et sociales profondes de la pandémie Covid. Manière de dire, en somme, que la réflexion sur le " public " et les liens qu'il entretient avec l'Etat forme aujourd'hui un préalable à toutes nos discussions sur le changement d'orientations des politiques publiques. Les nouvelles théories démocratiques l'oublient parfois, toutes occupées qu'elles sont à faire apparaître de nouveaux horizons mobilisateurs - qu'il s'agisse de la transition écologique ou des nouvelles formes de démocratie participative. Mais, sans réfléchir à ce que l'Etat est devenu au fil des trois dernières décennies, ni aux chaînes de dépendance dans lesquelles il inscrit aujourd'hui son action, elles s'exposent au décalage en faisant comme si l'Etat était ce simple " levier " disponible et mobilisable pourvu qu'on veuille bien lui donner le sens politique voulu. Or il y a précisément lieu d'en douter. C'est pourquoi il faut reprendre le fil du " public " et remettre sur le métier une notion qu'on avait paresseusement abandonnée comme une vieille relique. Il faut faire l'inventaire des glissements de terrain qui se sont produits depuis trente ans et ont fragilisé les soubassements publics de l'Etat, décrire leurs effets politiques et démocratiques, et explorer les voies possibles d'un nouvel esprit public du gouvernement.

03/2022