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Yves Deschamps

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Philosophie

LES CAHIERS DE MEDIOLOGIE N° 6 DEUXIEME SEMESTRE 1998 : POURQUOI LES MEDIOLOGUES ?

Ouverture : Régis Debray, Histoire des quatre M - Paul Valéry Louise Merzeau, Ceci ne tuera pas cela Médio : Pierre Lévy, La place de la médiologie dans le trivium Régis Debray, Michel Serres Daniel Bougnoux, Si j'étais médiologue... - Louis Aragon Maurice Sachot, Discipliner, mais à quel prix ?Monique Sicard, Eco-medio, la paire imparable Yves Jeanneret, La médiographie à la croisée des chemins Louise Merzeau, Stéphane Mallarmé Catherine Bertho-Lavenir, Clio médiologue Monique Sicard, François Dagognet Médias : François-Bernard Huyghe, L'arme et le médium ou La transmission en trois métaphores - Chaud et froid : d'un coup de fièvre théorique Régis Debray, En suivant la métaphore...Grégory Derville, Le pouvoir des médias... selon les classiques de la «com»Emmanuël Souchier, L'image du texte. Pour une théorie de l'énonciation éditoriale Nicole Boulestreau, Art contemporain et télévision : l'éphémère en partage Marc Guillaume, La révolution commutative François Dagognet, Incorporer Marc Guillaume, Jean-François Lyotard Bernard Stiegler, Leroi-Gourhan : l'inorganique organisé Daniel Bougnoux, Jacques Derrida Jacques Perriault, «Culture technique». Eléments pour l'histoire d'une décennie singulière, 1975-1985Daniel Bougnoux, Edgar Morin Louise Merzeau - Gerald Grunberg, Construire une bibliothèque (entretien)Marc Guillaume, Michel de Certeau Serge Tisseron, De l'inconscient aux objets Karine Douplitzky, Cet obscur désir de l'entre-deux Odon Vallet, L'alpinisme : techniques et symbolique de l'ascension Françoise Gaillard, Hippolyte Taine Abécédaire & partis pris : Collectifs, 105 entrées dans la médiologie Réponses : Derrick de Kerckhove, Les chances de la médiologie Bernard Lamizet, Pour une médiologie politique Bernard Miège, Quatre bonnes raisons de ne pas suivre le courant médiologique Erik Neveu, Pour une réflexion in-disciplinée sur les média Pierre Nora, Peu importe la couleur du chat...Régis Debray - Daniel Bougnoux, CorrespondanceAnthologie : Collectifs, De Platon à Leroi-Gourhan (sélection proposée par Robert Dumas)

11/1998

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Poésie

A l'autre bout des yeux. De l'image au mot

Entreprise périlleuse que de vouloir faire dialoguer deux langages apparemment aussi éloignés l'un de l'autre que le sont l'image et le mot... Et en même temps, quoi de plus naturel, le propre de la poésie étant l'image, que de s'interroger sur l'intime parenté que confusément l'on perçoit entre ces deux moyens d'expression. Si la peinture est par essence même libérée de tout lien avec le concept, ce qui lui permet d'aller directement à la rencontre de l'immédiat, ce n'est certes pas le cas de la poésie, mais on sent que les deux entretiennent des rapports étroits quant à l'identité de leur projet, l'unicité de leur quête, de leur visée — que les deux partagent le même désir de déchirer le voile et d'aller au-delà de la représentation, au-delà du visible, ou disons aux confins du visible et de l'invisible, dans ce lieu d'immanence (ne rien voir là de surnaturel ou de transcendant) où la frontière entre eux disparaît. Poursuivant, autrement dit, une épiphanie de l'évidence où l'invisible vibre dans sa matérialité infinie. Collaborant depuis longtemps avec des peintres, jamais encore je n'avais songé, comme ici, à faire de ce dialogue l'objet même d'un livre. J'ai donc sollicité trente-six artistes plasticiens (huile, acrylique, aquarelle, encre, fusain, dessin, gravure) afin qu'ensemble, même si le plus souvent l'image a été première, donnant élan au poème, nous tentions de mettre en résonance nos deux oeuvres, de les prolonger, voire de les enrichir, l'une avec, l'une par l'autre. Et à la fin de cette aventure partagée, pouvons-nous suggérer, à l'instar d'Yves Bonnefoy, qu'à l'autre bout du regard, pour le peintre comme pour le poète, s'entrevoit non la coque mais l'amande...

09/2018

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Critique littéraire

Monsieur Maud. Parcours d'un journaliste esthète

Ce livre propose une anthologie de ses articles sur le cinéma (de Bette Davis à Pasolini, de Blade Runner à Douglas Sirk, Louella Interim aborde tous les genres avec un regard unique) et la mode (Yves Saint-Laurent, Jean-Paul Gaultier, Madame Grès, Chantal Thomas... il les a tous connus et a analysé leur style). Dans une première partie, le livre évoque le parcours et la personnalité de ce dandy d'un autre siècle en donnant la parole à ceux qui l'ont connu ou qui ont travaillé avec lui. Serge Toubiana, Serge July, Jean-Paul Gaultier, Gérard Lefort, Paquita Paquin dressent un portrait drôle et touchant de leur ami. Esthète, dandy...si ces épithètes n'étaient pas aujourd'hui galvaudés, ils définiraient parfaitement la vie et l'oeuvre de Marc Raynal, qui sous plusieurs noms de plume, (Maud Molyneux, Louella Interim, Dora Forbes), a animé pendant près de dix ans les pages mode et cinéma de Libération aux côtés de Serge Daney, Michel Cressole et Gérard Lefort. La plume de Maud Molyneux est unique : fantastique écrivain de la mode, sans doute le meilleur après Proust, c'est également un cinéphile ardent, qui célèbre avec amour, loin des dérives théoriques de la critique, le grand cinéma hollywoodien dans un style au classicisme épuré. Grand critique, Maud Molyneux fut également une personnalité aussi attachante que fascinante : à la fois érudit hors-normes (" quand on ne savait pas, on téléphonait à Maud ", témoignent aujourd'hui ses amis), pilier du Paris nocturne des années 70, passionné de mode et d'histoire du costume. Lire Maud Molyneux/Louella Interim aujourd'hui est une véritable redécouverte, celle de l'une des dernières grandes plumes de la presse culturelle.

05/2011

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Musique, danse

Paulette Pub Rock - 343 rue Régina Kricq. 100 ans d'histoire, 50 ans de musiques rock

Peu d'ouvrages ont été consacrés à des salles de spectacles. Le Paulette Pub Rock est une exception dans le paysage musical en France. Syned Tonetta s'est employé à explorer ce lieu qui n'aurait pas perduré sans un couple à la destinée singulière. Paulette, aujourd'hui presque centenaire, et Yves, son mari, ont fait d'un café-épicerie-dancing un temple du rock... à la campagne, dans un village, Pagney-derrière-Barine. Est-ce dû tout simplement à cet amarrage loin des circuits habituels, ou alors à ce public hétérogène dont CharElie a remarqué les a mains calleuses "lors d'une séance de dédicace a plus longue qu'ailleurs" ? L'auteur remonte un siècle en arrière pour comprendre ce lieu à la trajectoire pérenne, ouvert autant sur le passé que sur le présent du rock, qui voit passer des milliers d'artistes et non des moindres : de Vince Taylor à Ange, de Dr Feelgood aux Dogs, du Gun Club à Canned Heat, de Calvin Russell à Blaze Bayley, de Louis Bertignac à No One Is Innocent et tant d'autres. Il doit y avoir une raison ou des raisons pour qu'un nom, une adresse fassent rêver tous les musiciens, des débutants aux plus illustres, tous les fans de blues, rhythm'n'blues, rock'n'roll, punk, metal, stoner et même de prog music. L'auteur, qui a connu un temps ce repaire de rockers de l'intérieur, retrace l'histoire à travers une famille, celle des Bortolotti-Marchal, à l'aide de nombreux témoignages de proches, de clients, d'artistes et de professionnels du show-biz. Un essai sur un carrefour de rencontres et de styles, un phénomène sociétal unique dans les annales du rock.

08/2019

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Sociologie

Dialogues sur la Belgique. Souvenirs, images, questions

Quels événements, lieux et personnages demeurent dans la mémoire de dix-huit Belges connus lorsqu'ils pensent à leur pays ? Un groupe d'universitaires francophones et néerlandophones cherchent des réponses à cette question depuis plusieurs années. Ils ont organisé des rencontres avec des duos de différents domaines. Au fil de dialogues inspirants, on découvre certains souvenirs partagés - comme les Diables rouges à la Coupe du monde en 1986 ou l'affaire Dutroux - mais aussi des visions contrastées à propos de certains événements ou lieux comme les guerres mondiales ou Bruxelles. Les différences se situent souvent entre communautés de notre pays, mais aussi entre disciplines ou professions. Le livre débute par une introduction sur le contexte historique belge et la notion de mémoire collective. Il se termine par une conclusion dans laquelle les auteurs mettent en évidence certains fils rouges, mais aussi certains silences. Que retrouvons-nous dans cette mémoire prétendument collective ? Quels sont les éléments qui n'y figurent pas ? Bref, un tour d'horizon passionnant des souvenirs partagés et non partagés sur la Belgique. Dialogues sur la Belgique offre sur la Belgique d'hier et d'aujourd'hui un regard unique, fait de souvenirs évocateurs pour les Belges et d'images parfois surprenantes pour les non-Belges. La version néerlandaise de ce livre a paru sous le titre Dialogen over België. Herinneringen, beelden, opvattingen (Universitaire Pers Leuven, 2020). Avec la partipation de Nina Verhaeghe et Christian Laporte (journalistes), Herman Van Rompuy et Philippe Moureaux (hommes politiques), Dirk van Bastelaere et Laurence Vielle (poètes), Jan Verheyen et Adil El Arbi (réalisateurs), Kristien Hemmerechts et Vincent Engel (écrivains), Laurence Rase et Jean-Michel Saive (athlètes), Yves Noël et Christ'l Joris (responsables patronaux), Caroline Copers et Felipe Van Keirsbilck (syndicalistes), Brahim Laytouss et Myriam Tonus (théologiens).

10/2020

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Linguistique

Pour des sciences en français et en d'autres langues. Colloque international organisé par le ministère de la Culture - Délégation générale à la langue française et aux langues de France - Institut de France, 15 novembre 2019

Pourquoi revenir sur la question du multilinguisme des sciences quand l'anglais s'y généralise et permet une mondialisation réelle de la conversation scientifique ? L'ambition de ce colloque est d'envisager la place du français et des autres langues de savoir dans la réalité des activités scientifiques et de transmission des connaissances. La question du régime linguistique de la recherche ne relève pas tant de la science que de son management : la condition d'existence d'une conversation scientifique qui s'universalise n'est pas d'adopter l'idiome dominant des échanges économiques mondiaux, mais de trouver des dispositifs de communication efficaces et équitables. Où l'on retrouve la traduction avec ses outils contemporains et l'appel à "plus d'une langue ! " En se concevant comme une activité sociale, et pas seulement un dialogue entre pairs, la science contemporaine prend en compte d'autres publics et contributeurs. Se dessine alors la perspective d'une pratique scientifique plurilingue, engagée dans une émulation internationale, mais inscrite dans les conceptions du service public et de l'intérêt général au bénéfice des populations de toutes les aires linguistiques. Pour la Francophonie, il s'en déduit l'exigence - portée devant les organismes de politique linguistique de ses différents Etats et territoires - que soit préservé et continue de s'enrichir, dans ses registres scientifique et technique, ce bien commun qu'est le français. Ont participé au colloque : Jean-Claude Ameisen, Jean-Christophe Bonnissent, Yap Boum II, Catherine Cano, Barbara Cassin, Isabelle Charest, Françoise Combes, Monique Cormier, Pascale Cossart, Sandrine Crouzet, Marin Dacos, Xavier Darcos, Frédéric Dardel, Gilles Falquet, Ginette Galarneau, Jean-Paul de Gaudemar, Esther Gaudreault, François Grin, Philippe Hambye, Rainer Enrique HAMEL, Pierre Judet de La Combe, Etienne Klein, Jean-Marie Klinkenberg, Natalie Kübler, Laurent Lafforgue, Gaël de Maisonneuve, Franck Riester, Thomas Römer, Yves Saint-Geours, Paul de Sinety, Claudine Tiercelin, Lionel Zinsou.

08/2021

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Droit

Loisel. Avocat du roi (1536-1617)

Antoine Loisel est certainement l'une des plus illustres gloires de l'ordre des avocats, et indiscutablement son premier historien. Sa vie est le reflet de la société française pendant les guerres de Religion, l'une des plus grandes crises qu'ait traversées la France. Avocat du roi, Antoine Loisel a occupé les fonctions les plus élevées de la magistrature et, dans le cours de sa longue carrière qui embrasse toute la seconde moitié du XVIe et le commencement du XVIIe siècle, il a été mêlé aux grands événements de l'histoire de France. Si Antoine Loisel est légitimement célèbre parmi les juristes et plus particulièrement parmi les avocats dont il a édicté le véritable code, si ses ouvrages l'ont classé parmi nos plus éminents jurisconsultes, sa renommée n'a pas dépassé le cercle assez restreint de ceux qui ont étudié sérieusement l'histoire, la littérature et le droit. Il était justifié qu'après celle du grand Cujas soit publiée une biographie inédite d'Antoine Loisel, l'un des piliers de la construction du droit français. En juriste clairvoyant, Antoine Loisel s'est attaché tout spécialement à l'étude du droit coutumier. La multiplicité des coutumes en France, leurs divergences sur de nombreux points rendaient nécessaire de mener une réflexion sur la question. Antoine Loisel entreprit de dégager un "droit français", un droit "universel" : en rédigeant ses Institutes coutumières, publiées en 1607, il désirait que les coutumes soient "enfin [réduites] à la conformité, raison et équité d'une seule Loi". Le mouvement initié par Antoine Loisel inspirera largement Cambacérès et Portalis lors de l'élaboration du Code civil, promulgué en 1804. Avec une préface d'Yves Gaudemet, membre de l'Académie des sciences morales et politiques

06/2019

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Littérature française

Oeuvres. Tome 10, Opéras ; Spectacles

Boris Vian (1920-1959) passa comme un météore au milieu de notre siècle, laissant une trace éblouissante, énigmatique et inspiratrice. Dressé dans sa jeunesse insolente et éternelle, chantre des délires et des merveilles, alchimiste fécond du langage et des formes, messager audacieux de l'imaginaire, il nous offre des milliers de pages (roman, poésie, théâtre, critique, etc.) inspirées par la poésie des extrêmes et témoignant d'une volonté farouche de créer et de partager. Cette œuvre énorme, méconnue ou mal jugée du vivant de l'auteur, mais consacrée désormais par la gloire populaire, la voici pour la première fois rassemblée en quatorze volumes, en un ordre à la fois générique et chronologique, avec un texte plus fidèle à l'écriture originelle. Cette collection, hommage éclatant à un écrivain majeur, propose aux lecteurs d'entrer dans le XXIe siècle avec des rires et des larmes, la conscience dune apocalypse intime démentie par l'opiniâtre joie de vivre. Du Chevalier de Neige à Fiesta, en passant par Fluctuat nec mergitur et Cinémassacre, ce dixième volume illustre toutes les incursions de Boris Vian dans le monde du spectacle : opéras, ballets, comédies musicales, sketches et autres revues de scène. Sa collaboration avec les plus grands compositeurs du moment, ou avec les artistes de cabaret les plus actifs, assure à plusieurs de ces œuvres un succès retentissant. La première partie propose les livrets d'opéra, y compris les livrets inachevés. La seconde contient vingt et un spectacles, dont douze publiés pour la première fois, précédés d'un avant-propos inédit d'Yves Robert, ami de Boris Vian. L'art de Vian trouve sa pleine mesure sur la scène. Il y mêle sans vergogne le vaudeville et la science-fiction, sans dédaigner la gouaille et l'érotisme. Sa maîtrise technique lui permet de concevoir un spectacle total, où fleurissent son originalité, sa drôlerie et son éternelle jeunesse.

12/2001

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Poésie

Poèmes suivis de Trois poèmes secrets (1933-1955)

"Cher Georges Séféris, si proche du plus malaisé - du plus vrai - de chacun de nous, que signifie cet impossible dont vous parlez dans votre poésie vigilante, à quelle contradiction ultime emprunte-t-il son malheur ? A votre histoire sans doute, pour une part, et il serait facile de reconnaître dans les hasards qui ont déterminé votre vie les éléments comme rassemblés à dessein d'un théâtre de la dissociation du réel. Il n'est pas indifférent qu'un enfant ait vécu à Clazomène l'été, entre des pêcheurs et la vigne, et à Smyrne, grand port "retentissant" où l'Europe et l'Asie, l'intemporel et le siècle, les rituels et les marchandises se mariaient richement pour la conscience charmée ; puis, que l'exode de tout un peuple, dans le sang et les larmes du désespoir, l'ait séparé à jamais de l'heureuse terre natale : Tout ce que j'ai aimé a disparu avec les maisons Neuves l'autre été Qui ont croulé sous le vent d'automne, a écrit Séféris, et ce n'est pas là qu'une image. Mais tout aussi décisif fut que la nouvelle patrie, à la fois la même et si différente, l'Attique au passé trop présent, au présent trop grevé d'absurdités et de drames, n'ait guère eu à offrir au jeune homme qui lui venait que sa tristesse d'alors : que la "souffrance", dirent tant de voix, d'être grec. Et encore la guerre, et toutes sortes d'exils. Georges Séféris a passé une grande part de sa vie à être grec - à servir la Grèce - dans les pays étrangers, et il a bien été ce voyageur empêché de rentrer au port qu'il évoque dans ses poèmes. " Yves Bonnefoy (1963).

02/1989

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Beaux arts

Zervos et Cahiers d'art

" Cahiers d'art " désigne une revue (1926-1960), une maison d'édition (1923-1970), une galerie (1934-1970), fondées par un universitaire grec, Christian Zervos (1889-1970), et installées au 14, rue du Dragon, à Paris, près de Saint-Germain-des-Prés. Lors de sa création, en 1926, Cahiers d'art est un modèle quasi unique : luxueuse revue d'art contemporain abondamment illustrée de photographies, quel que soit le sujet traité (peinture, sculpture, architecture, cinéma), où les poètes, Tzara, Eluard, Char, Ponge, remplacent avantageusement les critiques d'art. Les débuts (1926-1933) coïncident avec la découverte du Bauhaus, de Klee, de Kandinsky, avec l'assimilation des arts primitifs et de l'archéologie des Cyclades. Après les années de crise (1934-1936) et jusqu'à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, la revue se replie sur la publication des valeurs parisiennes : Picasso et Matisse, Braque et Léger, Ernst, Arp et Giacometti... En 1932 paraît le premier tome du catalogue de l'oeuvre peint et dessiné de Picasso ; le deuxième est préparé en deux volumes pendant l'occupation. À la Libération, l'offset, puis le tout couleur bouleversent l'édition d'art. Après 1950, Zervos se concentre sur l'archéologie protohistorique du bassin oriental de la Méditerranée et sacrifie tableaux et sculptures pour publier d'énormes recueils de planches en noir et blanc. À sa mort, en 1970, il lègue des oeuvres d'art à la ville de Vézelay, où s'est ouvert en 2006 un musée qui porte son nom. Les dons d'archives photographiques et administratives de la revue faits par Yves de Fontbrune, propriétaire du fonds commercial de Cahiers d'art, au Centre Pompidou ont permis la création d'un Fonds Cahiers d'art que la Bibliothèque Kandinsky met à la disposition des chercheurs.

02/2011

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Littérature française

Swiftitudes. De la rapide consolation d'un chagrin d'amour

Leur histoire avait commencé heureuse, légère, éblouissante, florissante, les deux êtres s'étaient métamorphosés en un seul, magnétique et fort, profus de splendeur. Puis, subrepticement, elle s'était annulée d'elle-même, aussi vite qu'elle avait pris forme, telle une bulle de savon. Swiftitudes n'est pas la minutieuse radiographie d'un chagrin d'amour. C'est bien plutôt une sorte de "manuel d'indépendance à l'usage des filles", où on apprend, pour son plus grand bonheur, par quelles voies échapper à la fatalité de l'accablement. Plutôt que de se laisser aller à la mélancolie d'usage, la narratrice, une jeune femme d'aujourd'hui au bon sens normalement trempé, embarque littéralement pour un voyage imaginaire tissé de rencontres et de coïncidences troublantes dont Swift sera le guide. Swift dont elle a rêvé une nuit alors qu'elle venait de se séparer de son amoureux... qui justement avait écrit sur l'auteur des Voyages de Gulliver. Et le récit de se transformer en une formidable dérive où l'aventure imaginée devient bien plus riche que la vraie histoire d'amour : les hasards, les rêves, les illuminations prennent le pas sur le désir ou la nostalgie et de Molière à Nerval, de l'artiste Raymond Hains à Matisse, d'Yves Klein à... Swift, on rapprend le pouvoir exaltant du beau et de l'art. Non sans mal parfois, quand les amis de la narratrice tentent de la ramener à la raison ou quand elle-même se laisse rattraper par le spectre de la tristesse. Mais il y a une irréductible loufoquerie dans ce conte qui, avec sa fausse ingénuité et son sens ravageur du non-sens, est là pour donner toutes les raisons, à l'instar de Swift, de poursuivre l'inaccessible étoile. Swiftitudes, contrairement à solitude, rime ici avec plénitude.

09/2003

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Musique, danse

Guy Bourguignon, le compagnon de la chanson périgourdin

Le Périgord de la dernière guerre a couvé une pléiade d'artistes et de créateurs émérites qui, aujourd'hui encore, par leur seul nom ou leur implication créative, restent les porteurs de bien des réussites. Le marionnettiste Yves Joly issu des comédiens routiers, le décorateur Pierre Parsus, Georges Crozes, le mystique François Augieras et... Guy Bourguignon en font partie. C'est aucun doute au contact de tous ces créateurs et de leurs conceptions naïves de marionnettes que le jeune Guy Bourguignon a découvert l'art et la comedia d'ell arte dès l'été 1941 empruntant une route qui le mènera aux quatre coins du monde avec les Compagnons de la Chanson. " Il avait, disait de lui la comédienne et chanteuse Odette Laure, toutes les armes de la séduction : l'intelligence, la taille, l'oeil de velours, la culture... " et sans doute aussi bien d'autres qualités. Des qualités que l'ancienne basse des Compagnons trop vite disparu, perfectionniste et parfois irascible, dissimulait derrière un profil de don Juan que beaucoup se plaisaient à lui reconnaître. Alors que Guy Bourguignon savait tout à fait être, par ses choix, un élément déterminant. Après avoir découvert les lieux de son enfance à Tulle et quantité de ceux qui avaient connu la famille Bourguignon, c'est le portrait surprenant d'un homme quasiment méconnu, dont la grande Piaf jalousait la culture, que se propose de vous faire découvrir l'auteur. Après avoir consacré avec Christian Fouinat une biographie aux Compagnons de la Chanson, Louis Pétriac a voulu dresser un portrait de l'un de leurs créateurs dont on ne mesure pas assez, plus de quarante ans après sa disparition, quelles auront été les réussites.

10/2013

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Policiers

Alibis N° 59

Le numéro cinquante-neuf de la revue Alibis présente des nouvelles de provenances aussi variées que leur contenu. Le voyage commence au Québec avec « Le Cri des fillettes mortes » de Pierre-Luc Lafrance, texte récipiendaire du Prix Alibis 2016. Comment la chanson Hey Jude des Beatles peut réveiller de sombres souvenirs ? Vous le découvrirez en lisant… et alors, vous aussi entendrez ces terribles cris d'outre-tombe ! La deuxième nouvelle, « Barre bien la porte, mon ange » a voyagé entre plusieurs mains et dans la tête de nombreux auteurs puisqu'il s'agit d'un collectif (Louise Archer, Carmen Belzile, Carole Blanchette, Karine Dupont, Marie Gagné, Jocelyne Pelletier et Marie-Hélène Tremblay) dirigé par Benoît Bouthillette lors des Printemps Meurtriers 2016 de Knowlton. Deux nouvelles nous proviennent du Canada Anglais. La première, « Un seul petit instant » de Rick Mofina, raconte une fin de semaine au chalet d'un homme meurtri par le passé qui tentera tout pour défendre sa famille. Margaret Atwood nous offre la seconde, au titre énigmatique « Matelas de pierre », dans laquelle une croisière tourne au cauchemar. Cette nouvelle a remporté le Prix Arthur-Ellis en 2015. L'invité français du numéro, Yves-Daniel Crouzet, nous invite dans « Ils sont arrivés dans le soleil » pour des vacances à la plage qui ne seront pas de tout repos. Du côté des articles, Morgane Marvier nous fait vivre la cinquième édition des Printemps Meurtriers de Knowlton comme si nous y étions, photos à l'appui. Aussi, Pascale Raud partage avec les lecteurs son entrevue exclusive avec Richard Ste-Marie, auteur de polars maintes fois encensés par la critique. De nombreuses critiques de romans viennent clore ce cinquante-neuvième numéro qui vous fera voyager, sourire aux lèvres et la main sur votre arme de poing, juste au cas où…

01/2017

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BD jeunesse

Poly

Une sublime histoire d'amitié. 1964. Louise, accompagnée de Cécile, sa petite fille de 10 ans, revient dans un petit village des Cévennes où elle passait ses vacances enfant. Le village est dominé par un château médiéval à moitié en ruines et occupé par un étrange personnage : Victor. Alors que Cécile peine à nouer des liens d'amitié avec ses nouveaux camarades, elle découvre qu'un cirque itinérant s'installe en ville. Emerveillée et fascinée par le spectacle, Cécile y fait la connaissance de Poly, un jeune poney qui s'avère être maltraité par le propriétaire du cirque, M. Brancalou. Choquée et indignée, elle imagine un stratagème pour libérer le poney de son enclos grillagé. Peu à peu, s'établit entre l'enfant et l'animal une relation de confiance, un apprivoisement réciproque. Cécile a enfin le sentiment d'avoir trouvé un ami, son meilleur ami. Tout le monde recherche Poly, les habitants du village, les gendarmes, et surtout M. Brancalou. Seul Victor finit par percer le secret de Cécile. Elle décide alors de rejoindre secrètement son père en Italie pour sauver Poly des griffes de Brancalou. Adaptation fidèle du livre (publié chez XO éditions) et du film de Nicolas Vanier (qui sort en même temps que la BD), Poly propose une bande dessinée en phase avec beaucoup de questions actuelles, tant par le caractère des personnages que par les thèmes abordés, notamment sur le rapport homme animal... D'après le scénario de Poly, le nouveau film de Nicolas Vanier, prochainement au cinéma, écrit par Nicolas Vanier, Jérôme Tonnerre et Maxime Giffard, produit par Yves Darondeau, Emmanuel Priou et Thierry Desmichelle, une coproduction Bonne Pioche et SND. D'après la série Poly, écrite et réalisée par Cécile Aubry.

10/2020

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Littérature française

Ainsi parlait Gustave Flaubert. Dits et maximes de vie

" L'auteur doit être dans son oeuvre comme Dieu dans l'univers, présent partout et visible nulle part. " C'est Flaubert qui écrivait cette phrase, dans une lettre de 1852. Et il est vrai que, dans ses grands textes littéraires, Flaubert a utilisé toutes les ressources de l'art le plus élaboré pour effacer autant qu'il le pouvait ses traces. On cite toujours le fameux " Madame Bovary, c'est moi ! " , mais Flaubert n'a jamais écrit ni dit cette phrase dans le sens où on la cite. Madame Bovary, voici tout au contraire ce qu'il en écrit : " Ce livre, tout en calcul et en ruses de style, n'est pas de mon sang, [...] c'est de ma part une chose voulue, factice. " Cet " art pour l'art " que Flaubert a théorisé, tout de volonté, d'intelligence et de paradoxes, n'est pas, il faut l'avouer, sans ennuyer parfois. Salammbô laisse à bien des lecteurs intrépides de fâcheux souvenirs... Mais là où Flaubert ne se cache nullement, là où tout au contraire il explose, il éructe, il jubile – et nous avec lui –, c'est dans cette autre partie de son oeuvre, que bien peu de gens lisent et où pourtant son génie éclate plus que nulle part ailleurs : dans ses lettres, ses notes, ses articles, ses journaux. Cette partie de son oeuvre, c'est beaucoup plus que l'ensemble des romans : mais comment la lire ? par où commencer ? " La vie doit être une éducation incessante ; il faut tout apprendre, depuis parler jusqu'à mourir. " C'est dans cet atelier secret que Flaubert est le plus passionnant, le plus moderne. C'est là qu'Yves Leclair s'est mis pour nous à l'écoute.

05/2019

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Cinéma

Va là où il est impossible d'aller. Mémoires

Né en Arcadie, dans une Grèce déchirée par l'Occupation et la guerre civile, le jeune Costa-Gavras n'aurait jamais pu imaginer nous emmener comme il le fait aujourd'hui là où il lui était impossible d'aller. Il arrive à Paris en 1955, immigré sans argent. Son rêve : suivre des études. Au hasard des rencontres, il découvrira la Sorbonne, la Cinémathèque d'Henri Langlois, et deviendra rapidement, après avoir fait l'Idhec, l'assistant des plus grands : René Clair, René Clément, Jacques Demy, Henri Verneuil, Jean Becker, Jean Giono, le tout muni d'une carte de travail qui excluait tout assistanat de mise en scène. Il passe à la réalisation avec un premier film coup de poing, Compartiment tueurs. Et enchaîne les succès internationaux : ce sera Z, L'Aveu, Section spéciale, Music Box, Missing, Amen... Il est l'auteur de dix-huit films qui ont autant changé le cinéma que notre manière de voir le monde. Ses Mémoires retracent sa jeunesse, sa vie "d'avant", et fourmillent de détails sur Hollywood, les acteurs, les tournages, comme sur le rôle majeur qu'il a joué à la Cinémathèque française. On y croise bien sûr des légendes, Luis Bunuel ou John Ford, des actrices et acteurs tels Romy Schneider, Jessica Lange, Jean Seberg, Jack Lemmon, Marlon Brando, John Travolta ou Dustin Hoffman. Mais plus encore, ce livre redonne vie à une magnifique famille de pensée dont il suffit d'évoquer les noms - Yves Montand, Simone Signoret, Jorge Semprún, Salvador Allende, Artur et Lise London, Chris Marker, Romain Gary - pour faire comprendre que Costa-Gavras a été nourri des plus grands rêves de notre époque, comme de ses combats les plus rudes.

04/2018

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Science-fiction

Solaris : Science-fiction et fantastique N° 204

Un automne qui nous plonge dans... ...le passé avec " Les Cadeaux de Prométhée " de Jean-Louis Trudel. Mais est-ce vraiment l'Antiquité telle que nous la concevons dans les livres d'Histoire ou ne s'agirait-il pas plutôt d'une réalité alternative ? ...les méandres de la solitude de " La Cage de l'amour égoïste ", cet endroit mystérieux duquel même son auteur, Frédéric Parrot, n'est jamais ressorti... Vous voilà prévenus ! ...la poésie des sentiments qui émane de " La Rosalie d'Elise ". Gageons que cette nouvelle de science-fiction, écrite par Mathieu Arès, ne ressemble à rien de ce que vous avez lu jusqu'à présent. ...un nid aux oeufs bien particuliers dans " Epines ", une histoire qui vous habitera longtemps comme seul Yves Meynard sait en écrire. ...une musique incomparable sur laquelle " Nous chanterons la singularité à venir " avec nul autre que Mario Tessier comme chef d'orchestre ! Suite à ce volet fiction sous le signe de la variété, Mario Tessier, notre Futurible maison, continue sur le thème de la musique dans " Les Chants de la science-fiction lointaine ". Cet article d'une grande érudition nous dévoile les liens surprenants entre opéra et science-fiction. Pour sa part, Ariane Gélinas propose l'essai " Espaces de la revenance " dans le cadre de la toute nouvelle chronique " Voyage en pays intérieur ". Au fil des numéros, cette chronique permettra aux auteurs de faire découvrir aux lecteurs leur oeuvre, leur imaginaire, leur intérieur... Pour terminer ce numéro d'automne en beauté, notre équipe de critiques spécialisés vous propose de nombreuses suggestions de lecture (pour cet automne ou, pourquoi pas, pour la liste des cadeaux de Noël... eh oui, ça s'en vient déjà !)

01/2018

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Littérature française

Louis-René des Forêts. Empreintes

Louis-René des Forêts incarne à coup sûr l'une des figures les plus importantes du XXe siècle littéraire français. L'aura que suscite l'écrivain, même en marge de la lumière médiatique où il s'est toujours lui-même tenu, son compagnonnage avec des auteurs aussi décisifs qu'André du Bouchet, Yves Bonnefoy, Marguerite Duras, Pascal Quignard, Georges Bataille ou encore Maurice Blanchot en attestent. Son oeuvre, récemment rassemblée dans une édition complète, se trouve au carrefour de l'histoire éditoriale de son temps : lecteur chez Gallimard, il a accès à une vaste production originale ainsi qu'aux traductions, lectures qui viennent directement nourrir son propre travail. Son savoir-faire est unique en son genre : il façonne ses livres dans cette écoute attentive à ceux des autres. L'essai d'Emmanuel Delaplanche, dans son remarquable analyse, livre quelques-unes des clefs de la composition des grands ouvrages que sont entre autres Les Mendiants, Le Bavard ou La Chambre des enfants. On découvre en effet comment des thèmes, des atmosphères, des noms, mais surtout des mots, des syntagmes, des membres de phrases parfois, sont réagencés pour produire des oeuvres originales. Loin d'un travail de copiste, loin d'un recel de plagiaire, des Forêts développe un art tout à fait singulier de l'agencement, de la variation, de la reprise. A l'ère de la reproduction numérique et du sampling, le livre d'Emmanuel Delaplanche vient nourrir la réflexion sur la naissance du texte et offre un singulier éclairage sur le laboratoire de l'écrivain et l'originalité de l'oeuvre d'art. Il s'accompagne d'un site internet qui présente quelques-unes des pages de l'oeuvre de des Forêts abreuvées par plusieurs grands textes du XIXe et du XXe siècle (notamment américain).

06/2018

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Décoration

Jean-Michel Frank. Le chercheur de silence

Jean-Michel Frank ? L'auteur de la "huitième merveille du monde". C'est ainsi qu'Yves Saint Laurent qualifie sa décoration du fumoir de l'hôtel de Charles et Marie Laure de Noailles, que Frank avait imaginée au milieu des années 1920. Avec quelques passionnés, le plus grand couturier du monde a ainsi contribué à faire redécouvrir dans les années 1970 celui dont on avait oublié l'importance primordiale dans l'histoire du goût. Fils de Juifs allemands installés en France avant la Première Guerre mondiale, Jean-Michel Frank fait partie de la bourgeoisie "assimilée" de la IIIe République. Elève à Janson-de-Sailly, il s'y lie d'amitié avec René Crevel, qui lui présente Drieu la Rochelle. A côté de ces jeunes écrivains en devenir, Frank choisit la décoration. Très vite, il invente son style. Un style apuré, épuré, dépouillé, renversant la lourde esthétique qui triomphait jusque-là. Minimaliste avant l'heure, il traite la marqueterie de paille comme le parchemin ou le gypse d'une manière inédite ; avec Jean-Michel Frank, c'est une révolution de l'art décoratif qui se joue. Des personnalités aussi diverses que Cole Porter, François Mauriac - qui l'appelle le "Dr Frank", Elsa Schiaparelli, ou Nelson Rockefeller font appel à son talent. Ses complices ont pour nom, Francis Poulenc, Christian Bérard, Alberto Giacometti. La vie de Frank est à l'image de ses créations : effacé, fantomatique, il cherche le silence comme il cherche la pureté : "il aimait l'invisible de la véritable élégance" écrira Jean Cocteau. Homosexuel dans une société où cela n'est admis que par certaines personnes, juif à une époque de montée du fascisme et de l'antisémitisme, Frank cherche un refuge dans la drogue. Paris occupé, il s'exile à New York en 1941 et s'y suicide.

04/2017

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Sciences historiques

En écoutant le Maréchal Foch

Charles Bugnet, officier d'ordonnance de Foch (1851-1929) après l'armistice, offre dans ce livre, inédit depuis sa première publication chez Grasset en 1929, un portrait capital du généralissime des armées alliées pendant la Grande Guerre. Non pas une statue cavalière, mais un portrait vivant. On y trouve tous les éléments biographiques indispensables de la carrière du maréchal dits par lui. L'authenticité se joint à la verdeur. Foch apparaît, plein de vigueur et d'esprit. On le suit sur le champ de bataille de la Marne ("A la Marne ? Oui, ça allait fort, nous n'avons pas trop mal tenu"). On s'amuse avec lui de son absence de vanité ("J'ai plus de vingt grands cordons. Me voyez-vous avec cela ?"). On se répète ses maximes ("On ne réussit que par ce qu'on vaut"). Surtout, on admire "ce pouvoir de produire", intellectuel et pratique, qui frappe à chaque page par sa netteté et son courage. Comme l'écrit dans sa préface inédite celui qui a été l'un des plus grands ministres de la Défense de la Ve République, Jean-Yves Le Drian, aujourd'hui ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, "écouter Foch tel que Bugnet nous le donne à lire, c'est découvrir une admiration sincère, une affection presque filiale que l'officier d'ordonnance éprouve pour le maréchal de France. Ce qu'il admire le plus peut-être, ce qu'il nous révèle à coup sûr, c'est la concentration de toutes les facultés, morales autant qu'intellectuelles, chez cet homme qui assuma les responsabilités historiques les plus écrasantes. Car y a-t-il décisions plus graves que celles dont les conséquences, la victoire ou la défaite, engagent le salut même de la patrie ?".

10/2017

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Philosophie

Correspondance 1929-1949

Cet ouvrage propose la première édition intégrale des lettres retrouvées à ce jour entre les philosophes Jacques Maritain et Emmanuel Mounier. Cette correspondance enrichit largement, de 133 à plus de 200 lettres, la première édition partielle de 1973, qui n'était qu'une sélection de lettres illustrant la genèse de l'ouvrage collectif sur Péguy et celle de la revue Esprit. Elle est éclairée par la connaissance des Carnets personnels de Maritain, et du Journal complet de Mounier qui sont en cours de parution. Cette publication réévalue très largement l'image que l'on pouvait se faire de leur relation, révélant davantage encore la profondeur humaine et spirituelle de cette grande amitié. A l'instar d'Yves Simon ou de Henry Bars, Emmanuel Mounier se donne le beau titre de "filleul" de Jacques Maritain, de "fils aimant" : un fils libre et indépendant. Il prolonge à sa manière la philosophie politique, sociale et culturelle de Jacques Maritain, s'appuyant sur les jalons forts de sa pensée tels l'humanisme intégral, les moyens pauvres, "l'exister avec le peuple" ou l'amitié civique, l'ouverture aux autres religions et aux incroyants, la participation à une oeuvre commune mais aussi réalisant un travail personnel, parfois en décalage avec celle du philosophe de Meudon. N'est-il pas symbolique qu'emprisonné par le régime de Vichy, Emmanuel Mounier ait choisi de présenter à ses camarades de cellule, le 10 octobre 1942 "un soir Péguy, un soir Maritain" ? Sylvain Guéna : enseignant en histoire, docteur en lettres. Il a déjà publié la Correspondance Jacques Maritain/Max Jacob et une biographie de Henry Bars : Une aventure de l'esprit, un dialogue libre avec Jacques Maritain et collabore régulièrement aux Cahiers J. Maritain, à Nova et Vetera et à Nunc.

06/2016

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Biographies

Soljénitsyne et la France. Une oeuvre et un message toujours vivants

L'Institut de France et la Sorbonne ont donné abri et prestige à la grande conférence internationale qui s'est tenue en novembre 2018 pour célébrer en France, à Paris, le centenaire d'Alexandre Soljénitsyne qui fut le quatrième Prix Nobel russe de littérature. Certes il n'a pas élu domicile en France, mais lui et sa femme Natalia y séjournèrent plus que dans tout autre pays occidental, hormis la Suisse et l'Amérique. L'écrivain se déclara même surpris qu'elle soit devenue pour lui '' une deuxième patrie ''. Les ors de la République comme les voix des lycéens et étudiants se sont unis pour questionner l'oeuvre d'Alexandre Soljénitsyne, ajoutant ainsi une page importante à l'histoire déjà riche de la " réception " de Soljénitsyne en France. Vingt-six personnalités : politiques, historiens, philosophes, romanciers ou psychanalystes - français, russes, américain, italien - ont évoqué, chacun à sa façon, la vie et l'esprit d'un lutteur, d'un bagnard devenu immense romancier, d'un captif de l'idéologie qui a brisé ses chaînes et retrouvé le Dieu que sa mère et son grand-père lui avaient inculqué. De ces journées comme de ce livre, il restera une impression d'avoir touché aux mains et à l'esprit d'un champion qui s'est libéré et qui peut encore nous apprendre à nous libérer, nous aussi. Les participants : Georges Nivat, Pierre Morel , Xavier Darcos, Catherine Bréchignac, Gilles Pécout, Jean-Yves Le Drian, Jean-Michel Blanquer, Hélène Carrère d'Encausse, Pierre Manent, Daniel Mahoney, Ludmila Saraskina, Michel Niqueux, Luba Jurgenson, Michel Crépu, Edgar Morin, Jean-Claude Casanova, Tatiana Victoroff, François Euvé, Patrick Pouyanné, Chantal Delsol, Antoine Compagnon, Bérénice Levet, Hervé Mariton, Alexandre Arkhangelski, Julia Kristeva, Carlo Osola.

03/2021

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Contes et nouvelles

Des fraises au balcon. Histoires de vieillir et d'en sourire

Un évènement ce matin ! L'inspecteur Bauchicaut réunit tous les pensionnaires encore en robe de chambre et le personnel de la résidence des Asphodèles : Céleste a disparu ! Jeanne qui s'approche des cent ans, craint d'avoir décelé chez elle un discret penchant pour le suicide. Il faut donc aller sonder le lac et les cours d'eau. Le vieux Bertrand, poilu de partout, émet quant à lui l'hypothèse suivante : Céleste a peut-être été enlevée et il se pourrait bien qu'une demande de rançon arrive prochainementA ! De son côté Monsieur Barnabé, très porté sur la chose, soupçonne fort qu'une histoire de fesses se cache là-dessous. Et si tout simplement, Céleste était tombée amoureuse ? chuchote Mélie que personne n'écoute jamais. Moi, je suis sûre qu'il s'agit d'un meurtre, postillonne la volumineuse Annabelle. Ce sont dix-neuf histoires du monde du quatrième âge, des grands anciens, seuls ou en établissement, face aux réalités du quotidien, du vieillissement, de la pente qui descend inexorablement : un sujet sombre, mais qui est traité par l'auteure avec beaucoup de gaîté, d'optimisme, de poésie, mettant en avant tous les côtés joyeux de cette triste période, ces moments décalés, surprenants, qui vont amener le lecteur à sourire souvent, à rire aussi de ces situations. De jolis moments, sensibles, émouvants, mais toujours pleins de respect, de vie et d'humour. C'est drôle, et ça fait du bien ! Annette Raynaud a publié plusieurs ouvrages (Vox Scriba) : Drôles de piafs (2019), et, en littérature jeunesse : Un oeuf tombé du ciel (2021), Le gentil petit livre des kukus (2022) Jean-Yves Ferri, auteur de bandes dessinées à succès, scénariste d'Astérix, nous offre ici ses dessins originaux

03/2023

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Critique littéraire

Pierre Pelot. L'écrivain raconteur d'histoires

Le long cheminement multigenre de Pierre Pelot au cours de 50 années d'écriture rend difficile une juste appréciation de son oeuvre et de l'originalité d'un parcours d'écrivain exemplaire. Voyageur immobile dans ses Vosges natales où il vit toujours, après des essais de bandes dessinées, il écrit des westerns inspirés par sa connaissance de la conquête de l'Ouest et crée le personnage de Dylan Stark, héros d'une série originale et antiraciste. D'abord publié dans les collections pour la jeunesse où les distinctions abondent, dès 1972, il aborde à la fois le fantastique, le roman policier et surtout la science-fiction, d'abord sous le nom de Suragne imposé par le Fleuve Noir. Soucieux de ne vivre que de sa plume et élargissant son champ d'action, il livre, en plus de nombreuses nouvelles, des romans sociaux et contemporains souvent situés en Lorraine, adaptés parfois à la télévision. Primé par ses pairs en 1977 et 1978 pour des récits de science-fiction comme Transit et Delirium Circus, en phase avec l'esprit contestataire de l'époque, il ne tarde pas à s'ouvrir aux cycles et séries du genre, puis au roman noir, souvent sombre. Le raconteur d'histoires entre dans la littérature générale dès les années 80 en touchant un nouveau public. Des rencontres l'encouragent à écrire pour le théâtre et le cinéma qui adapte L'Eté en pente douce, et à entreprendre plusieurs novélisations réussies, comme Le Pacte des loups. Hardiment, il entreprend avec Yves Coppens les cinq volumes de la saga de "paléofiction", Sous le vent du monde. Après son monumental chef-d'oeuvre, C'est ainsi que les hommes vivent, il est reconnu comme un écrivain de littérature générale. Cet essai vise à donner d'un auteur de près de 200 romans une vision ample et équitable, éloignée des stéréotypes.

03/2016

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Critique

Bonnefoy et la philosophie

Penseur, mais non pas philosophe, si Bonnefoy l'a été avec plus de fécondité qu'aucun des grands poètes de langue française, c'est parce qu'il a élaboré dans une oeuvre exactement monumentale les noyaux de problèmes par lesquels l'esprit de la poésie européenne depuis Shakespeare est parvenu à sa conscience de soi. Le présent livre examine d'abord "L'héritage philosophique chez Bonnefoy" ? : à savoir les dettes que le poète a contractées avec les philosophes qu'il a cités comme appuis de son travail (Platon, Plotin, Hegel, Kierkegaard, Wahl, Chestov, Bachelard, Nygren) ainsi qu'avec ceux dans l'horizon desquels il a réfléchi (Lucrèce, Rousseau, Bergson, Jaspers). Cette première section s'achève avec l'examen de l'héritage théologique dans l'invention des poèmes. Puis viennent les "Rencontres et confrontations" ? : d'abord la reprise des questions premières telles que le poète les a posées (la question du philosophique, celle de la métaphysique, celle de la présence), ensuite l'explication des relations et parfois des différends de sa pensée avec celle de grands contemporains (Blanchot, Bataille, Sartre, Levinas, Derrida, Barthes, Girard). L'ensemble trouve sa fin par l'analyse des rapports entre poème et musique. Ce livre d'études, qui donne à lire un important inédit de Bonnefoy sur Derrida, vise à élargir le champ de la recherche philosophique par la pensée de la poésie. T. Avec les contributions de Teddy Balandraud, Etienne Bimbenet, Sara Bonanni, Dominique Combe, Matthieu Contou, Natalie Depraz, Jeanne Dorn, Michèle Finck, Georges Formentelli, Ramona Fotiade, Jérôme de Gramont, Yvon Inizan, José Kany-Turpin, Sébastien Labrusse, François Lallier, Baptiste Loreaux, Jean-Philippe Milet, Patrick Née, Ahmet Soysal, Michel Terestchenko, Jérôme Thélot, Bernard Vouilloux, Patrick Werly et un inédit d'Yves Bonnefoy.

04/2023

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Littérature française

Sans départir

"J'avais 21 ans, j'étais seule avec Andy Warhol à la Factory. Il me lance : ''Diane, tu dois te mettre à écrire ton journal'', je le regarde : ''Je n'ai que 21 ans, j'ai déjà un pied dans la tombe, tu veux que j'y mette les deux ? '' Réponse de Andy : ''Just do it. ''" Quitter le luxe de l'avenue Foch, les dorures des châteaux lorrain et portugais, les jardins à l'anglaise, les dizaines de domestiques, les robes à smocks et autres excentricités aristocratiques familiales ? Il en faudrait plus pour effrayer Diane, la petite dernière des princesses Beauvau-Craon, qui débarque dans un New-York en pleine effervescence artistique. Bien décidée à mener une existence hors du commun, elle devient à 18 ans, en 1973, l'apprentie de Roy Halston, le Yves Saint Laurent américain, avant de créer elle-même sa collection de vêtements. Très vite, elle est l'une des plus étonnantes figures du milieu underground new-yorkais. Ivre de vin blanc et de cocaïne, elle écume les boîtes de nuit en compagnie de Warhol et Mapplethorpe, avec qui elle se lie d'amitié. De la Factory au Studio 54, en passant par les grands défilés de mode, elle côtoie tous les artistes mythiques des années 1970-1980 : Mick Jagger, John Lennon et Yoko Ono, Margaux Hemingway, Diana Vreeland, Timothy Leary... Dans cet univers de paillettes et d'acide, Diane vit à cent à l'heure. De rencontres exceptionnelles en péripéties romanesques, des affres de la dépendance aux années sida, Diane de Beauvau-Craon dresse le portrait d'une époque libre. Sans départir sont des mémoires généreux où le faste ne va pas sans légèreté. Une ode à la vie, pleine d'humour et de tendresse pour un monde aujourd'hui disparu.

05/2022

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Critique littéraire

Paul Celan, contre-parole et absolu poétique

Quatre décennies ont passé depuis la mort de Paul Celan. Son suicide, dans la nuit du 19 au 20 avril 1970, a créé un vide qui, d’une certaine manière, n’a pas été rempli. Vide parmi ceux qui avaient eu la chance de le connaître, vide dans la poésie de langue allemande qu’aucune grande figure n’est parvenue depuis à combler. La très forte croissance des études qui lui sont consacrées l’atteste à sa façon : tout se passe comme si, pour reprendre le titre de l’article de Maurice Blanchot, Celan avait été, du moins en poésie, « le dernier à parler », comme si la poésie de langue allemande s’était tue avec lui. Il se trouve qu’ayant commencé à lire Celan vers 1966, j’ai été le témoin de la croissance de sa notoriété. C’est pourquoi, lorsque Yves Bonnefoy et Antoine Compagnon m’ont fait l’honneur de me demander quatre leçons au Collège de France, j’ai pensé que le moment était venu d’essayer de faire le point sur ce que je croyais être parvenu à comprendre d’une œuvre dont le mystère et la beauté n’ont jamais perdu le pouvoir de fascination qu’elle exerça sur moi dès que je la découvris. Les leçons eurent lieu le 12, 19, 26 mars et 2 avril 2010 à l’auditoire Guillaume Budé. Je n’en ai guère retouché le texte, sinon pour faire deux chapitres de la dernière d’entre elles qui m’a paru aborder deux aspects différents de l’œuvre (l’affaire Goll et le changement de poétique introduit depuis Atemwende), ajouter une brève postface, quelques références bibliographiques et atténuer les marques d’oralité qui sont le propre d’un texte prononcé.

04/2013

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Sciences historiques

Histoire des émotions. Tome 1, De l'Antiquité aux Lumières

Après le succè de l'Histoire du corps et de l'Histoire de la virilité, Alain Corbin, Jean-Jacques Courtine et Georges Vigarello dirigent cette très ambitieuse Histoire des émotions en trois volumes, héritière du programme des Annales, de l'histoire des mentalités et de celle des sensibilités, portée par les renouvellements historiographiques les plus récents. Elle réunit pour la première fois les meilleurs spécialistes français et étrangers de l'histoire des émotions, toutes générations confondues. Ce premier volume, dirigé par Georges Vigarello, commence en Grèce avec les larmes d'Achille et le rire de Lysistrata et nous conduit jusqu'à la veille de la Révolution, avec l'invention du sourire dans la peinture. Il nous fait traverser la christianisation des émotions, voyager dans les monastères et les familles du Moyen Age, nous initie aux colères des princes. On y retrouve la culture de cour et la mécanique des humeurs, les passions des mystiques, les douceurs et les douleurs de la mélancolie, les joies de l'amitié avec Montaigne, comme le code de l'honneur des chevaliers. Sans oublier bien sûr les grandes émotions populaires. Directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Georges Vigarello est l'un des pionniers de l'histoire du corps et de celle des apparences auxquelles il a consacré de nombreux ouvrages. Il a dirigé au Seuil : Histoire du corps et Histoire de la virilité (avec A. Corbin et J.-J. Courtine). Avec les contributions de : Christian Biet, Damien Boquet, Gilles Cantagrel, Bruno Dumézil, Maurice Daumas, Hervé Drévillon, Martial Guédron, Yves Hersant, Sophie Houdard, Christian Jouhaud, Colin Jones, Lawrence Kritzman, Didier Lett, Alain Montandon, Piroska Nagy, Barbara Rosenwein, Maurice Sartre, Laurent Smagghe, Claude Thomasset, Anne Vial-Logeay, Georges Vigarello.

10/2016

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Arbitrage

Les Cahiers de l'Arbitrage N° 4/2020

Editorial par Charles Kaplan et Charles Nairac I. Doctrine - Débats / Articles - Debates - The use of discount rates in the assessment of lost profits using the Discounted Cash Flow method, by Alexander Gunning et Michael Kotrly - Exécution des sentences étrangères et ordre public international dans l'espace OHADA, par Marc Henry - Avant l'heure, ce n'est pas l'heure ; après l'heure, ce n'est plus l'heure" ou de l'effectivité du second alinéa de l'article 1526 du Code de procédure civile, par Julie Spinelli et Yann Dehaudt-Delville - La clause relative à la révolution et aux conflits armés dans les traités d'investissement : sens, portée et articulations avec les autres clauses, par Walid Ben Hamida II. Commentaires de jurisprudence / Case Law Sous la direction de Christophe Seraglini - Chambre arbitrale du sport : la double activité d'arbitre et de conseil à l'épreuve du recours en annulation, par Pierre Viguier et François Bordes - Consécration d'un nouveau principe en droit de l'arbitrage international : le tribunal du lieu du siège de l'arbitrage est en principe compétent pour statuer sur l'action en responsabilité dirigée contre un arbitre ayant violé son obligation contractuelle de révélation, par Smahane Akhouad-Barriga - Beg v. Italy, the European Court of Human Rights and the impartiality of arbitrators, by William Brillat Capello - Contrat d'arbitre et dispersion du contentieux para-arbitral, par Etienne Lafond III. Panorama international de jurisprudence / Panorama Of World Case Law sous la direction de Michael Polkinghorne et Louis Degos - Allemagne et Autriche, by Detlev Khuner et Jessica Noy-Gsell - Canada, by R. Aaron Rubinoff et John Siwiec - France, par Priscille Pedone - Italie, par Michele Sabatini et Nicolò Minella - Singapour, by Matthew Secomb et Maximilian Clasmeier - Suisse, par Pierre Yves Gunter et Nadia Smahi

01/2022

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Contes et nouvelles

Humanum in silico. Horizon perpétuel 2020

HP20, Humanum in silico est le premier tome de L'horizon perpétuel, anthologie thématique annuelle de Flatland éditeur. En 2020, le thème était le suivant : "A force de le seconder, elles ont fini par reléguer l'humain au second plan, voire à l'état de souvenir. Hier esclaves, elles dominent à présent le monde, quand elles ne redéfinissent pas la réalité. Ordinateurs quantiques ou bons vieux robots à boulons, cyborgs trop humains ou nouveaux horizons virtuels, les machines intelligentes sont l'avenir de l'homme. Sur ces bases, aujourd'hui comme hier et plus que jamais, il reste forcément des tas d'histoires à raconter". Trente auteurs et autrices francophones ont accepté de relever le défi. Au sommaire : Paul Borrelli, Mirrors Jean-Louis Trudel, L'obéissance des cadavres et des vifs Olivier Caruso, La Cisaille Thomas Geha, Les trois cloches Gabriel Joyce Blake, Planètes hurlantes Eugène Wody, Comme des bulles de savon Céline Maltère, Olam Denis Coëdel, U. N. G. I. E. Xavier Lhomme, Obsolescence non programmée Yves Letort, La maladie ligneuse Julie Conseil, Chair de métal Quentin Bongard, Les fleurs d'oranger Laurent Copet, L'objet du complot luvan, Eugénisme Matthieu Clerjaud, Agent autonome Ketty Steward, Ma meilleure vie Eric Vial-Bonacci, Eveil Mélanie Leroux, Marta va vous aider Xavier Serrano, Guide du naufragé en milieu inhumain Anthony Boulanger, IBM, Intelligence Bornée Ménagère Nicolas Liau, La Serinette aux Larmoyeux Louise Sbretana, Outils volés Antonin Sabot, L'IA qui rêvait Antoine Bourven, L'émergence Julien Heylbroeck, AD Adeline Brun, L'andréide en costume d'arlequin Fabrice Schurmans, Le virus de la Méditation seconde Bruno Pochesci, Humains de A à Z Laura P. Sikorski, Le moindre mal Martin Niementowski, Le départ

02/2022