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Histoire internationale

Autobiographie d'un Gabonais. Du villageois au ministre

L'auteur raconte sa naissance, son enfance dans le milieu coutumier bavarama au Gabon, là où il a fait son apprentissage social. Dès onze ans, il est séduit par le christianisme à travers un pasteur, mais on veut l'initier au Bwiti local et il s'enfuit. Le voilà apprenti salarié à cuber des billes d'okoumés... Et puis il entre à l'école des Blancs, au petit séminaire, et poursuit ses études à Brazzaville au célèbre Collège Libermann. Il se marie. Arrive la Seconde guerre mondiale qui recrute en Afrique... La Loi-cadre de 1956 facilite l'accès des élites africaines au champ politique. Devenu entre-temps enseignant, Nyonda en fera partie. Il est même le troisième sur six candidats éligibles dont le futur président du Gabon, Léon Mba ! C'est un "ami de la France" mais aussi un adversaire juré de l'iniquité sociale ce qui ne facilitera pas son parcours. Il va occuper un poste de super-ministre (six ministères ! ) dans le premier gouvernement gabonais. Enfin les "rêves et espoirs" de l'indépendance sont atteints en 1960. Le choix du régime se pose : présidentiel ou parlementaire ? On opte pour le premier et Nyonda va encore diriger divers ministères. En 1964, survient le putsch raté et Nyonda est arrêté. Libéré, député il est de nouveau hissé aux plus hautes responsabilités nationales. En 1966, autre avatar politique avec l'avènement à la présidence d'Albert-Bernard Bongo... Nyonda est écarté du pouvoir et doit retourner à l'obscur village où il devient un planteur heureux et s'adonne à son sport favori, la grande chasse, avant d'être arrêté à nouveau. La dictature du parti unique gabonais le poussera en 1990 dans l'opposition. L'ouverture démocratique d'aujourd'hui ? Nyonda n'y croit pas car la tolérance des idées d'autrui et le travail dans l'intérêt national sont loin d'être acquis au Gabon, observe-t-il.

01/1994

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Développement personnel

Ils ont vécu le burn-out. Témoignages et conseils pour se reconnecter à soi

10 histoires de burn-out et des conseils pour se reconstruire. Infirmière, cadre, salarié, jeune actif ou professionnel aguerri... Leurs situations professionnelles et familiales sont très différentes, pourtant, ils ont tous vécu un burn-out au cours de leur carrière. Ce livre retrace leur parcours, de l'épuisement professionnel à la reconstruction. Chacun des 10 témoignages proposés est suivi du décryptage de leur thérapeute qui permet de comprendre les grands mécanismes en jeu dans le burn-out, tout en soulignant les spécificités de chaque individu. Ils offrent une diversité de regards sur ce qu'est le burn-out et sur les issues possibles. Un cahier pratique pour identifier les causes d'un burn-out, le prévenir et faire le point sur sa situation professionnelle enrichit les témoignages. Ce livre saura guider à la fois les personnes concernées par le burn-out, mais également leur entourage en quête de solutions. Sommaire : INTRODUCTION DIX HISTOIRES DE BURN-OUT ET LEUR PRISE EN CHARGE - Pierre, employé dévoué victime d'un patron abusif. - Jean-Yves, placardisé après des années au sommet - Hannah, du surinvestissement au chagrin d'amour professionnel - Michèle, une personnalité consciencieuse et appliquée - Martin, hyperactif et boulimique de travail sauvé par la musique - Marie, sur le chemin de la reconstruction - Mélanie, ou comment apprendre à vaincre son burn-out - Thierry, confronté à un management toxique - Alain, haut potentiel à haut risque de burn-out - Didier, se reconstruire après un harcèlement LE BURN-OUT : COMMENT L'IDENTIFIER, COMMENT S'EN SORTIR - Quels sont les symptômes du burn-out ? - Comment évaluer et mesurer le burn-out ? - Quelles sont les causes du burn-out ? - Quelles sont les autres pathologies en lien avec le travail - Que faire en cas de suspicion de burn-out ? - Quelles sont les principales recommandations en cas de burn-out ? - Comment prévenir le burn-out ? - Petit guide pour vous aider à savoir ou vous en êtes professionnellement...

09/2020

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Généralités

Le meilleur ennemi que l'argent puisse acheter

L'histoire que vous vous apprêtez à lire est véridique. Les noms n'y ont guère été changés, de façon à ne pas protéger les coupables. La première édition de ce livre provoqua, au milieu de la décennie 1970, l'anéantissement de la carrière d'Antony Sutton en tant que chercheur universitaire salarié par la prestigieuse Hoover Institution. C'était un prix élevé à payer pour Sutton, mais pas autant que le prix que vous et moi serons sommés de payer à cause des agissements que cet ouvrage décrit en détail. Sutton identifie les sourds et aveugles qui vendent aux Soviétiques le matériel dont ils ont besoin pour conquérir la planète, mais il faut dire que ces idiots utiles en retirent néanmoins un bénéfice : beaucoup d'argent. Ils ne se font pas payer en roubles mais touchent bien des dollars américains de la part des Soviétiques qui, à leur tour, obtiennent des prêts à long terme garantis par le contribuable américain. Leur motivation est assez facile à comprendre, mais qu'en retiennent les universitaires et médias officiels ? Ce livre n'est pas vraiment fait pour être lu mot à mot. C'est une sorte de réquisitoire d'avocat, rempli de faits et de preuves, et si ces faits n'étaient pas décrits et ces preuves n'étaient pas fournies, alors la thèse de l'ouvrage paraîtrait trop tirée par les cheveux pour être acceptée tant la réalité peut sembler irréelle après lecture. Ces faits et preuves convergent vers une conclusion inéluctable : l'Occident a été trahi par ses élites et chefs de ses principales entreprises avec l'entière complaisance de ses dirigeants politiques nationaux. " Le commerce avec l'Union soviétique a fabriqué pour le monde libre un ennemi de premier plan [... ] Seul un corps électoral convenablement informé et éclairé disposerait potentiellement d'un pouvoir suffisant pour contrecarrer ces ambitions suicidaires. " (Antony C. Sutton).

11/2022

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BD tout public

Parades Nuptiales. Edition bilingue français-espagnol

RESUME Léon est gardien d'un Musée des Sciences Naturelles et décide un jour de partir à la conquête de l'amour. Après des années passées au milieu des animaux, et ne sachant pas s'y prendre auprès de ces dames, il puise naturellement son inspiration auprès des techniques animales qu'il connaît par coeur. L'effet produit par ses parades nuptiales n'est pas concluant, suscitant tour à tour l'effroi, la dérision et la colère, Léon Lanimal devra user de tout son répertoir afin de parvenir, ou non, à ses fins. A la fin de l'ouvrage, histoire de se coucher un peu moins bête, un petit précis scientifique éclaire le lecteur. Ses textes simples résument les différentes parades nuptiales des animaux dont Léon s'inspire. L'AUTEUR Aurélie Pollet est née en 1983 et après une jeunesse radieuse en Belgique au pays de la pluie et de la bière, elle revient à Paris et entre aux Arts déco pour entamer sa formation artistique. Freelance depuis trois ans, c'est une touche à tout qui aime passer du coq à l'âne. Elle jongle entre la BD et le dessin animé, entre les vers solitaires et les pommes de terre, les cannibales et les bètes infernales, les poux et les marabous... Elle a réalisé entre autres des bandes dessinées pour Diantre ! Edition, et de nombreux films d'animation pour l'émission karambolage sur arte. Elle travaille en ce moment sur plein de projets divers et variés... MOT DE L'AUTEUR Fascinée par la diversité et l'originalité de certaines parades nuptiales animales, j'ai eu envie d'en faire l'inventaire à travers l'histoire d'un individu maladroit incarnant le caractère périlleux et vain des entreprises amoureuses. L'idée était de créer, par le décalage entre les moeurs des animaux et les us et coutumes des humains en matière de séduction, un univers aussi absurde qu'instructif. BIBLIOGRAPHIE Beurk ! Un ténia chez Diantre ! Edition Beurk ! Un pou chez Diantre ! Edition Beurk ! Une araignée chez Diantre ! Edition Disparues, dans le recueil de BD M. A. L, chez Les Editions du Pied de Biche Bandes dessinées Ma vie à Jules Fé dans le magazine Phosphore, Bayard presse Bande dessinée Un passage de Robinson Crusoé dans le magazine hollandais Hollands Diep Signatures prévues Librairie Le pied de biche (www. lepieddebiche. com)

07/2012

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Littérature étrangère

Le nuage d'obsidienne

Harry Steen, ingénieur des mines, est invité à participer à une conférence au Mexique. Lorsqu'un violent orage éclate, il trouve refuge dans une librairie de livres anciens. Il y fait une découverte lourde de sens. Un ouvrage daté du milieu du XIXe siècle, intitulé Le Nuage d'Obsidienne, relate un phénomène inexpliqué : un nuage noir aux propriétés réfléchissantes s'est immobilisé au-dessus de Duncairn, un bourg des Uplands écossais, où il a provoqué plusieurs décès mystérieux. Curieux hasard : Harry a bien connu ce village puisqu'il y a enseigné, jeune homme, après la mort de ses parents. C'est également à Duncairn qu'il avait rencontré Miriam Galt, qu'il aime depuis lors, malgré sa trahison. A son retour à Camberloo (ville imaginaire du Canada), Harry contacte un expert de livres rares à Glasgow, qui lui propose d'étudier l'ouvrage s'il lui envoie. Tandis que ce dernier l'analyse, Harry fait le récit de son parcours, depuis son enfance dans les taudis de Glasgow jusqu'à l'explosion d'une bombe, pendant la Seconde Guerre mondiale qui souffle son immeuble et tue ses parents, puis ses périples en Afrique, en Amérique du Sud et au Canada (dans l'Ontario), où il possède une usine. Ce roman est peuplé de personnages singuliers. Parmi eux, Jacob Nelson, un violoniste exhibitionniste qui devient le logeur de Harry après la mort de ses parents, et le recommande pour son premier emploi d'enseignant. Quant à Miriam, jeune femme impénétrable, elle vit dans un manoir, à l'écart de la société, en compagnie de son vieux père. Harry tombe éperdument amoureux d'elle et demande sa main. Mais elle refuse de l'épouser, révélant qu'elle est fiancée au patron de Harry. Enfin, Gordon Smith, un riche entrepreneur canadien rencontré en Amérique du Sud, propose à Harry de l'engager comme vendeur pour son entreprise de pompes industrielles. A son arrivée au siège de l'entreprise, à Camberloo, Gordon lui présente sa fille, Alicia. Il est alors évident que, plus qu'un vendeur, le père cherche un mari pour sa fille. Quoique secrètement toujours amoureux de Miriam, Harry épouse la jeune femme, avec qui il aura deux fils. Tout en continuant poursuivre ses recherches liées au Nuage d'Obsidienne et à son propre passé... Douze ans après le succès de son dernier roman, L'épouse hollandaise, Eric McCormack livre un nouveau roman riche en suspense et en rebondissements.

04/2016

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Littérature française

Oeuvres complètes. Tome 9, Les Tarahumaras ; LEttres de Rodez

Il n'était pas si courant, en 1936, qu'un écrivain quittât l'Europe pour aller "prospecter ce qu'il peut rester au Mexique d'un naturalisme en pleine magie, d'une sorte d'efficacité naturelle répandue çà et là dans la statuaire des temples, leurs formes, leurs hiéroglyphes, et surtout dans les sous-sols de la terre et dans les avenues encore mouvantes de l'air". Ce l'était moins encore, une fois sur place, de partir en mission pour la Sierra Tarahumara, d'en gravir les pentes à cheval plusieurs jours de suite pour y rencontrer les Indiens des hautes terres, mangeurs de peyotl, et d'être admis à participer à leurs rites. C'est pourtant ce qu'a fait Antonin Artaud, mais l'extraordinaire ne s'arrêtera pas là. De retour à Paris, en 1937, il envoie à Jean Paulhan, pour La Nouvelle Revue Française, des extraits D'un voyage au pays des Tarahumaras, mais il veut que son nom disparaisse et que sa signature soit remplacée par trois étoiles. Ceux qui le connaissent le reconnaîtront. Et, en effet, quelques-uns vont percer l'anonymat et deviner quel est l'auteur de ces pages étranges autant que belles. En 1943, il est interné à Rodez. C'est là qu'Henri Parisot se mettra en rapport avec lui pour lui proposer de reprendre ce texte en librairie. Fin 1943, Antonin Artaud écrira Le Rite du Peyotl chez les Tarahumaras, puis le Supplément au voyage. Il décrira, sept ans après, la cérémonie rituelle comme s'il y avait assisté la veille, jetant ainsi un pont sur les années de silence auxquelles l'internement l'avait condamné. Le 16 février 1948, quinze jours avant sa mort, jaillira le récit flamboyant de cet autre rite : Tutuguri. Ainsi, la composition des Tarahumaras n'aura pas duré moins de douze années. Et c'est parce que Henri Parisot lui a demandé son accord pour éditer le Voyage qu'Antonin Artaud lui envoie de Rodez des lettres si étonnantes que son correspondant pense aussitôt en publier quelques-unes. Une sorte de lien magique réunit donc le Voyage et Lettres de Rodez. A ces deux oeuvres fondamentales sont joints les premiers textes écrits à Rodez et plusieurs adaptations de textes anglais, en particulier L'Arve et l'Aume, d'après le chapitre VI de La Traversée du miroir, par Lewis Carroll.

09/1979

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Histoire de France

Histoire du consulat et de l'Empire. Volume 3, La crise de l'Empire (1810-1811) ; L'Empire de Napoléon ; La Nation sous l'Empereur ; La catastrophe de Russie

L'Histoire du Consulat et de l'Empire, de Louis Madelin (1876-1956), est l'oeuvre d'une vie, rédigée sur des cahiers d'écolier, par un homme qui tient alors sous son seul regard tout un âge de notre passé, comme l'avaient fait avant lui Michelet ou Thiers. Il faut imaginer ce tête-à-tête, plusieurs décennies durant, entre l'historien et ce Napoléon Bonaparte qu'il suit pas à pas, à Rome, en Egypte, à Moscou, jusqu'à son abdication et son départ pour la Malmaison. Le " mangeur d'histoire " et le conquérant, l'homme de cabinets et de bibliothèques, dévoré par l'immensité de sa tâche, et ce fantôme qu'il poursuit, fondateur d'empire et " compagnon de Prométhée ". Pour ma part, j'ai toujours fréquenté cette Histoire du Consulat et de l'Empire avec un plaisir égal, de même nature que celui que procure la lecture d'un grand roman. Sans doute parce que cette histoire selon Madelin n'est pas seulement connaissance du passé, mais aussi, comme l'écrivait Emile Henriot, " présence vibrante et passionnelle " de tous ceux, " héros, criminels, monstres, vainqueurs, fondateurs de codes et d'institutions, moteurs d'énergie, agents d'utiles et de bienfaisantes réformes ", qui en furent les acteurs heureux ou malheureux. Madelin s'empare d'eux comme sur le vif. Il nous fait entrer dans le secret des caractères, dans le dédale des ambitions et des faiblesses, des grandeurs aussi, et nous jette dans le mouvement d'une époque. Les seize volumes de son Histoire, publiés ici dans leur intégralité, et qui furent avant la guerre un énorme succès de librairie, restent une somme inégalée, qui réjouira ceux qui s'intéressent à la période napoléonienne, mais aussi tous les amateurs d'histoire et de ton juste. Daniel Rondeau La présente édition de l'Histoire du Consulat et de l'Empire se compose de 4 tomes. - Tome 1 : La Jeunesse de Bonaparte - L'Ascension de Bonaparte - De Brumaire à Marengo - Le Consulat. - Tome 2 : L'Avènement de l'Empire - Vers l'Empire d'Occident (1806-1807) - L'Affaire d'Espagne (1807-1809) - L'Apogée de l'Empire (1809-1810). - Tome 3 : La Crise de l'Empire (1810-1811) - L'Empire de Napoléon - La Nation sous l'Empereur - La Catastrophe de Russie. - Tome 4 : L'Ecroulement du grand Empire - La Campagne de France - L'Interrègne impérial - Les Cent-Jours. Waterloo.

10/2003

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Histoire de France

Histoire du Consulat et de l'Empire. Volume 1

L'Histoire du Consulat et de l'Empire, de Louis Madelin (1876-1956), est l'oeuvre d'une vie, rédigée sur des cahiers d'écolier, par un homme qui tient alors sous son seul regard tout un âge de notre passé, comme l'avaient fait avant lui Michelet ou Thiers. Il faut imaginer ce tête-à-tête, plusieurs décennies durant, entre l'historien et ce Napoléon Bonaparte qu'il suit pas à pas, à Rome, en Egypte, à Moscou, jusqu'à son abdication et son départ pour la Malmaison. Le " mangeur d'histoire " et le conquérant, l'homme de cabinets et de bibliothèques, dévoré par l'immensité de sa tâche, et ce fantôme qu'il poursuit, fondateur d'empire et " compagnon de Prométhée ". Pour ma part, j'ai toujours fréquenté cette Histoire du Consulat et de l'Empire avec un plaisir égal, de même nature que celui que procure la lecture d'un grand roman. Sans doute parce que cette histoire selon Madelin n'est pas seulement connaissance du passé, mais aussi, comme l'écrivait Emile Henriot, " présence vibrante et passionnelle " de tous ceux, " héros, criminels, monstres, vainqueurs, fondateurs de codes et d'institutions, moteurs d'énergie, agents d'utiles et de bienfaisantes réformes ", qui en furent les acteurs heureux ou malheureux. Madelin s'empare d'eux comme sur le vif. Il nous fait entrer dans le secret des caractères, dans le dédale des ambitions et des faiblesses, des grandeurs aussi, et nous jette dans le mouvement d'une époque. Les seize volumes de son Histoire, publiés ici dans leur intégralité, et qui furent avant la guerre un énorme succès de librairie, restent une somme inégalée, qui réjouira ceux qui s'intéressent à la période napoléonienne, mais aussi tous les amateurs d'histoire et de ton juste. Daniel Rondeau La présente édition de l'Histoire du Consulat et de l'Empire se compose de 4 tomes. - Tome 1 : La Jeunesse de Bonaparte - L'Ascension de Bonaparte - De Brumaire à Marengo - Le Consulat. - Tome 2 : L'Avènement de l'Empire - Vers l'Empire d'Occident (1806-1807) - L'Affaire d'Espagne (1807-1809) - L'Apogée de l'Empire (1809-1810). - Tome 3 : La Crise de l'Empire (1810-1811) - L'Empire de Napoléon - La Nation sous l'Empereur - La Catastrophe de Russie. - Tome 4 : L'Ecroulement du grand Empire - La Campagne de France - L'Interrègne impérial - Les Cent-Jours. Waterloo.

10/2003

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française N° 201 sept 1969

Giuseppe Ungaretti, Vermeer Jean Tardieu, Figures et non-figures Jean Follain, Poèmes Jacques Boudillet, L'express de Cracovie Pierre Pachet, Confession Dora Vallier, Art, anti-art et non-art Claude Esteban, De la sculpture et de quelques objets Roger Nimier, Une étude sur Marcel Aymé Chroniques : Peter Brooks, Nouvelle critique et critique nouvelle aux Etats-Unis Henri Thomas, Jean Follain : ciel appris, ciel vivant Jean Blot, Henri Thomas Michel Gresset, Un Faulkner féerique Maurice Pinguet, Le Nô et la scène du désir Dominique Noguez, Prenez garde au cinéma Notes : la poésie : Pierre Chappuis, Voir, par Pierre Torreilles (Le Seuil) Alain Bosquet, Neige exterminatrice, par Christian Bachelin (Guy Chambelland) Notes : littérature et essais : Jean Follain, Monplaisir... En Histoire, par Paul Morand (Gallimard) Michel Léturmy, La Foudre de Dieu, par Marcel Moré (Gallimard) Jean Blot, L'aventure d'un pauvre chrétien, par Ignazio Silone (Calmann-Lévy) Jean Duvignaud, Cent mille provinciaux au XVIIe siècle, par Pierre Goubert (Flammarion) Roger Judrin, Vie de Lavoisier, par Léon Velluz (Plon) Michèle Pirazzoli-t'Serstevens, Claudel et l'univers chinois, par Gilbert Gadoffre (Gallimard) Notes : romans français : Jean Blot, La deuxième mort de Ramón Mercader, par Jorge Semprun (Gallimard) Lionel Mirisch, Creezy, par Félicien Marceau (Gallimard) Willy de Spens, Printemps au parking, par Christiane Rochefort (Grasset) Patrick de Rosbo, Le corps, par Dominique Rolin (Denoël) Lionel Mirisch, La Façade et autres miroirs, par Georges Piroué (Denoël) Notes : romans étrangers : Claude Michel Cluny, Mémoires d'un Italien, par Ippolito Nievo (Librairie Klincksieck) Jean-Claude Schneider, Un fils dévoyé, par Renate Rasp (Gallimard) Notes : les arts : Renée Boullier, L'art et la musique (Galerie des Beaux-Arts de Bordeaux) Notes : les spectacles : Robert Abirached, Les Dialogues, de Ruzante (Théâtre des Nations) ; La Moscheta, de Ruzante (Théâtre du Huitième) ; Odipe-Roi, de Sophocle (Mai de Malakoff) Claude Michel Cluny, La Femme infidèle, de Claude Chabrol Lu et vu : Georges-Emmanuel Clancier, Signatures de l'espace, par Raymond Datheil (Caractères) Claude Michel Cluny, Poésie et prose, d'Edwin Muir (Seghers) Jean Grosjean, Le mythe de l'éternel retour, par Mircea Eliade (Gallimard) Alain Clerval, Le Jéroboam, par Didier Martin (Gallimard) Willy de Spens, Comprenne qui pourra, par Roger Bésus (Plon) Jean Grosjean, Quatrième Festival international du film militaire (Versailles) Dominique Noguez, Thérèse et Isabelle, de Radley Metzger.

09/1969

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Littérature anglo-saxonne

Sidérations

L'auteur de l'Arbre-Monde revient avec un roman magistral, qui questionne notre place dans l'Univers. "On y entre curieux, on en ressort bouleversé". Le Figaro Depuis la mort de sa femme, Theo Byrne, un astro-biologiste, élève seul Robin, leur enfant de neuf ans. Attachant et sensible, le jeune garçon se passionne pour les animaux qu'il peut dessiner des heures durant. Mais il est aussi sujet à des crises de rage qui laissent son père démuni. Pour l'apaiser, ce dernier l'emmène camper dans la nature ou visiter le cosmos. Chaque soir, père et fils explorent ensemble une exoplanète et tentent de percer le mystère de l'origine de la vie. Le retour à la " réalité " est souvent brutal. Quand Robin est exclu de l'école à la suite d'une nouvelle crise, son père est mis en demeure de le faire soigner. Au mal-être et à la singularité de l'enfant, les médecins ne répondent que par la médication. Refusant cette option, Theo se tourne vers un neurologue conduisant une thérapie expérimentale digne d'un roman de science- fiction. Par le biais de l'intelligence artificielle, Robin va s'entraîner à développer son empathie et à contrôler ses émotions. Après quelques séances, les résultats sont stupéfiants. Mettant en scène un père et son fils dans une Amérique au bord du chaos politique et climatique, Richard Powers signe un roman magistral, brillant d'intelligence et d'une rare force émotionnelle, questionnant notre place dans l'univers et nous amenant à reconsidérer nos liens avec le vivant. " On y entre curieux, on en ressort bouleversé. " Le Figaro " Immensément romanesque, radicalement original. " Les Inrocks " Un grand roman signé par l'un des écrivains que j'admire le plus aujourd'hui. " François Busnel, La Grande Librairie " Un émouvant roman écologiste et humaniste. Une fiction où l'intelligence et l'émotion s'unissent. " Télérama " Virtuose. Le lecteur retrouvera dans Sidérations la puissance visionnaire et l'imagination " sidérante " de l'auteur de l'Arbre-Monde. " L'Humanité " Magnifique et, bien sûr, sidérant. " Marie-Claire " Un poignant roman sur la fragilité de notre rapport au monde et l'amour paternel. Aussi brillant que touchant. " Ouest France " Un Petit prince du réchauffement climatique. " Philosophie Magazine " La gradation de l'intrigue est plus que bouleversante, et bien téméraire qui jurerait ne pas avoir versé quelques larmes. " Sud-Ouest Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean-Yves Pellegrin

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Littérature française

Lieux

Ce [... ] livre est parti d'une idée assez monstrueuse, mais, je pense, assez exaltante. J'ai choisi, à Paris, douze lieux, des rues, des places, des carrefours, liés à des souvenirs, à des événements ou à des moments importants de mon existence. Chaque mois, je décris deux de ces lieux ; une première fois, sur place (dans un café ou dans la rue même) je décris "ce que je vois" de la manière la plus neutre possible, j'énumère les magasins, quelques détails d'architecture, quelques micro-événements (une voiture de pompiers qui passe, une dame qui attache son chien avant d'entrer dans une charcuterie, un déménagement, des affiches, des gens, etc.) ; une deuxième fois, n'importe où (chez moi, au café, au bureau) je décris le lieu de mémoire, j'évoque les souvenirs qui lui sont liés, les gens que j'y ai connus, etc. Chaque texte [... ] est, une fois terminé, enfermé dans une enveloppe que je cachette à la cire. Au bout d'un an, j'aurai décrit chacun de mes lieux deux fois, une fois sur le mode du souvenir, une fois sur place en description réelle. Je recommence ainsi pendant douze ans [... ]. J'ai commencé en janvier 1969 ; j'aurai fini en décembre 1980 ! j'ouvrirai alors les 288 enveloppes cachetées [... ]. Je n'ai pas une idée très claire du résultat final, mais je pense qu'on y verra tout à la fois le vieillissement des lieux, le vieillissement de mon écriture, le vieillissement de mes souvenirs : le temps retrouvé se confond avec le temps perdu ; le temps s'accroche à ce projet, en constitue la structure et la contrainte ; le livre n'est plus restitution d'un temps passé, mais mesure du temps qui s'écoule ; le temps de l'écriture, qui était jusqu'à présent un temps pour rien, un temps mort, que l'on feignait d'ignorer ou que l'on ne restituait qu'arbitrairement (L'Emploi du temps), qui restait toujours à côté du livre (même chez Proust), deviendra ici l'axe essentiel. Je n'ai pas encore de titre pour ce projet ; ce pourrait être Loci Soli (ou Soli Loci) ou, plus simplement, Lieux. Georges Perec Extrait de "Lettre à Maurice Nadeau" du 7 juillet 1969, dans Je suis né, Seuil, "La Librairie du XXe siècle" , 1990.

04/2022

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Histoire médiévale

Vie de saint Guilhem, duc d'Aquitaine, comte de Toulouse, premier prince d'Orange

Quel défi que de se lancer dans la biographie d'un personnage aussi complexe que Guilhem, le neveu de Charlemagne, comte de Toulouse et fondateur de l'abbaye de Gellone ! Il fallait que celui qui le releva soit lui-même une personnalité hors normes ! Cet ouvrage a fait l'objet d'une première parution à la librairie Corbière de Lodève en 1862. Nous avons choisi d'en reprendre le texte mais sans jamais en altérer le sens. Des illustrations de Camille le Noën, réalisées à l'occasion d'un travail universitaire, ont été insérées pour en agrémenter la lecture. Les notes originales de l'auteur ont été scrupuleusement réinsérées et complétées pour prendre en compte les connaissances acquises sur Guilhem et l'abbaye de Gellone après plusieurs décennies de travaux d'historiens, d'architectes et d'historiens de l'art. Le lecteur sera peut-être déçu du style quelquefois répétitif et panégyriste de l'auteur qui s'est attaché à nous décrire un Guilhem admirable. Les qualités du guerrier et du saint qu'il nous décrit furent aussi les siennes. Humble, peu intéressé par les aspects matériels, il commença sa vie comme prêtre, puis vicaire, puis revint au service des autres comme amoureux, médecin et maire de Saint-Guilhem-le-Désert. Certes, les contextes, la chronologie des événements ou les caractères des personnages développés par l'auteur ne s'accordent pas toujours avec les travaux historiques. Pourtant, ce livre restitue un cadre global utile pour mieux cerner les interactions subtiles entre le guerrier, parent et homme de confiance de Charlemagne, le religieux sincère qui mourut au sein de l'abbaye qu'il avait fondée, et le héros légendaire dont la geste romanesque s'inscrit dans les complexes jeux d'intérêts qui ont fait l'histoire de l'abbaye de Gellone dans les siècles qui ont suivi sa mort. L'ouvrage de Félix-Barthélémy Bouque a l'immense mérite d'un travail profond et sérieux, documenté aux sources qui lui étaient alors accessibles. Il est certain que ce passionné serait heureux de le compléter avec les connaissances disponibles de nos jours ; et qu'il serait là, parmi les experts et les amateurs éclairés, pour défendre ses convictions de manière acharnée. Sa Vie de saint Guilhem est l'oeuvre d'un homme passionné qui a écrit sur un homme de passions.

03/2021

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Notions

 Communauté ou société. . Tönnies versus Hobbes

A Communauté ouA société. A TönniesA versusA Hobbes Jean Jacob, né en 1964, est enseignant-chercheur en science politique à l'université de Perpignan. Il a collaboré à de nombreuses revues et publié notammentA Les sources de l'écologie politique, Arléa-Corlet, 1995A ; A Histoire de l'écologie politique, Albin Michel, 1999, trad. jap. , Ryokufu Shuppan, 2005A ; A Le retour de " l'Ordre nouveauA " Les métamorphoses d'un fédéralisme européen, Librairie Droz, 2000A ; A L'Antimondialisation Aspects méconnus d'une nébuleuse, Berg International Editeurs, 2006. A A A A A A A A A A A A A A On peine aujourd'hui à imaginer à quel point l'ouvrage Communauté et sociétéA du sociologue allemand Ferdinand Tönnies a bouleversé le champ académique au début du XXème siècle. Sciences sociales et parfois sciences humaines ont décliné à foison la thématique, tandis que l'opinion publique s'en emparait, en lui donnant une couleur sombre et parfois funeste (le nazisme, Vichy), en dépit des avertissements de son auteur. Au fil du temps, la distinction académique s'est ainsi mue en lieu commun équivoque, puis trouvée marginalisée voire exclue du champ scientifique. On s'est alors empressé d'oublier que Max Weber avait affiné la distinction, qu'Emile Durkheim lui avait subtilement substitué une autre opposition conceptuelle, et que la politique comparée américaine avait avec acuité, lors de ses premiers pas maladroits, tiré utilement profit de cette oeuvre. A A A A A A A A A A A On a surtout oublié que l'oeuvre de Ferdinand Tönnies avait, comme aucune autre auparavant, sérieusement amendé la fable de Thomas Hobbes, le fameuxA Léviathan, à laquelle Tönnies reconnaissait une belle rigueur mais à laquelle il opposait aussi la persistance du fait communautaire. Car c'est bien la figure d'un individu possessif cher à Hobbes que l'on trouve omniprésente dans laA GesellschaftA dépeinte sous des traits rêches par Tönnies. Tandis que maints travaux ethnologiques (Maine, Gierke), philosophiques (Spinoza, Schopenhauer, von Stein...) lui avaient offert l'occasion de souligner que laA GemeinschaftA repose sur une entraide naturelle entre des personnes respectueuses de leurs différences. On ne peut aujourd'hui que mesurer les dégâts de cet oubli, tant la majestueuse autorité de l'Etat occidental peine sur tous les continents à se substituer durablement à maintes communautés.

03/2023

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Critique littéraire

Ecofictions & Cli-Fi. L'environnement dans les fictions de l'imaginaire

L'écocritique s'est installée dans le paysage universitaire international comme une des tendances marquantes de la dernière décennie. Elle est ici envisagée par les chercheurs du CERLI (Centre d'Etudes et de Recherches sur les Littératures de l'Imaginaire) sous l'angle des fictions catastrophistes aussi bien qu'à travers la sensibilisation du public à la cause écologique. Si les Ecofictions proprement dites, en phase avec la création du GIEC en 1988 et le lancement des Conférences pour le climat (COP) à Kyoto en 1997, ont marqué un tournant dramatique dans le traitement de la question environnementale, recouvrant toutes les formes de cataclysmes naturels, la thématique est ancienne. En 1910, la publication coup sur coup de L'Eternel Adam par Michel Verne - le fils de Jules - et de La Mort de la terre par J. -H. Rosny Aîné, atteste les inquiétudes apocalyptiques qui travaillent le tournant du XXe siècle. Les peintres ruinistes avaient senti, bien avant, la poésie des constructions humaines abandonnées à la végétation. Tout au long de l'ère industrielle, le saccage des paysages, la pollution des villes, l'épuisement programmé des ressources ont eu leurs prophètes de malheur ou plutôt leurs visionnaires inquiets. Cette généalogie continue de résonner dans les oeuvres contemporaines. Elle interroge sur la permanence d'une fascination pour la fin du monde, qui a pris les dehors d'une menace scientifiquement établie. Les Climate-Fictions qui prolifèrent depuis quelques années sur les rayons des librairies se posent, de plus en plus, en nouvelle littérature engagée. En relayant le cauchemar annoncé, elles militent contre le réchauffement planétaire, pour la préservation de la biodiversité, contre l'empoisonnement des milieux naturels, etc. Les rêveries mélancoliques d'antan nourrissent désormais jusqu'aux romans édifiants destinés au jeune public. Explorer l'imaginaire qui les dynamise, c'est s'autoriser à discerner la part anthropologique de notre actualité : c'est soumettre le présent à l'épreuve de l'intemporel.

08/2019

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Lecture 9-12 ans

Ecoute le rossignol

Henrietta, surnommée Henry, emménage dans une grande maison à la campagne avec sa famille, qui est sens dessus dessous après un événement dramatique. Henry, esseulée, entreprend d'explorer les environs comme les héros de ses livres Alice au Pays des Merveilles et Moogli. Dans le bois d'à côté, elle rencontre Moth, une vieille dame étrange, qui malgré son allure de sorcière va devenir son amie et l'aider à sauver sa famille... Points forts : Dans la lignée de 14-14, Adèle et les Noces de la reine Margot et des Lettres volées, un roman de qualité et accessible avec un fond historique. Une héroïne attachante, forte, avec beaucoup d'imagination, avec qui on souffre et on se bat, qui nous embarque à la manière d'un Tobbie Lolness ou d'Adèle (Adèle et les Noces de la reine Margot). Un texte qui traite avec sensibilité du deuil, de l'éclatement d'une famille. Un roman soutenu par les libraires (" Children's Book of the Month " de la chaîne de librairies Waterstones lors de sa parution en octobre 2016) et les critiques britanniques (n° 10 dans le top 50, livres adultes et jeunesse confondus, Telegraph pour 2016). Une manière accessible d'aborder de grands classiques de la littérature : Alice au Pays des Merveilles, Le Livre de la jungle, Le Vent dans les saules... Un charme british, qui rappelle par exemple Eva Ibbotson (Un chien pour toujours, Reine du fleuve...). FAQ : Pourquoi le rossignol ? Moth aperçoit un rossignol dans le bois et en parle à Henry comme un symbole d'amour et de mort, avec des références au poème " Ode à un rossignol ", de John Keats et au conte " Le Rossignol et l'Empereur de Chine ", de Hans Christian Andersen. Référence non présente dans le roman : le poème " Rossignol ", de Paul Verlaine, qui figure dans le recueil Poèmes saturniens. Moth a été infirmière, or le rossignol, en anglais " nightingale ", renvoie à Florence Nightingale, infirmière britannique durant le XIXe siècle qui est considérée dans le monde entier comme une pionnière des soins infirmiers.

05/2017

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Droit

Ecrits de Droit constitutionnel et de Science politique

La production doctrinale de Georges Burdeau (1905-1988) est tout entière située sur les cinquante années centrales du XXe siècle (des années 30 aux années 80). Elle constitue une source de réflexion majeure sur les problèmes et les controverses juridiques et politiques qui ont marqué ce siècle depuis les défi s des totalitarismes dans les années trente, les difficultés de l’après-guerre et l’installation en France d’un régime politique stable avec la constitution de la cinquième République. Dès 1949, Georges Burdeau entame la rédaction de son Traité de science politique en dix volumes sur lequel il travaillera pour la mise à jour des éditions jusqu’à sa mort. Ce traité lui assurera, et assurera également à la doctrine française, une renommée internationale dont peu d’auteurs français peuvent depuis lors se prévaloir. Depuis sa disparition, le caractère monumental du Traité, sa difficulté d’accès dans les bibliothèques et dans les librairies, tout comme les modes doctrinales, inévitablement changeantes, ont relégué dans l’ombre un auteur dont les analyses et les thèses représentent pourtant une étape importante dans la réflexion du droit constitutionnel, de la science politique, de l’histoire des idées politiques, de la philosophie du droit et de la théorie de l’État en France. Outre son Traité, Georges Burdeau a donné dans les revues et les Mélanges un grand nombre d’articles qui ne sont plus guère disponibles sans de difficiles recherches en bibliothèque. Jean-Marie Denquin a sélectionné quarante-neuf de ces articles qui permettent d’aborder les grands thèmes de la pensée du maître. On y trouvera, tout particulièrement des écrits sur le pouvoir, l’État, la démocratie, les régimes politiques, la constitution et d’autres thèmes encore. L’ouvrage est précédé d’une remarquable présentation de la doctrine de Georges Burdeau par Jean-Marie Denquin, présentation qui est aussi une introduction générale à la pensée d’un des auteurs les plus marquants de la doctrine française du droit et de la politique.

06/2011

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Acteurs

David Niven. Mémoires

S'il fallait décerner un prix d'élégance aux acteurs, alors David Niven recueillerait tous les suffrages. Rarement le complet rayé et le trait de moustache auront été si bien portés à Hollywood, et l'on ne s'étonnera pas que Ian Fleming pût l'imaginer dans le rôle de James Bond. Est-il annoncé au casting d'un film qu'on s'attend à le voir dîner en chemise à plastron, noeud papillon et slippers aux pieds ; avec lui, on pressent surtout les dialogues ironiques et toute la panoplie de l'humour "so british" - ce tranchant de l'intelligence. Mais avant la célébrité, Niven aura connu une véritable vie d'aventures. Renvoyé pour indiscipline de plusieurs écoles britanniques, insolent à l'armée, mis aux arrêts pour insubordination, il se gagne la sympathie du geôlier en partageant une bouteille de whisky puis s'échappe par la fenêtre. On le retrouve quelques mois plus tard aux Etats-Unis, versé dans le plagiat littéraire, le commerce de spiritueux, la danse professionnelle et même la course de poneys, avant que le destin se ressaisisse et le pousse vers les caméras des grands studios. Ainsi débute une carrière de près de cent films avec, très vite, des rôles principaux. Niven, révèle surtout une disposition pour les comédies romantiques où sa souriante désinvolture fait merveille ; il rencontre ensuite le succès international, d'abord grâce à son rôle de Phileas Fogg dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours de Michael Anderson (1956), puis avec Les Canons de Navarone (1961) de John Lee Thompson et Les Cinquante-Cing Jours de Pékin (1963) de Nicholas Ray. Parus et traduits en deux volumes dans les années 970, introuvables en français depuis, ses souvenirs sont ici republiés pour la première fois. Tout refroidit vite, la gloire d'un acteur en particulier. Mais que l'on se rassure dans les librairies : peu de choses sont aussi vivantes qu'une page écrite par David Niven.

05/2021

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Indépendants

Suicide total

Après une première édition exceptionnelle et (quasi) épuisée, Suicide total de Julie Doucet est désormais disponible en version brochée. Cette nouvelle édition rend Suicide total accessible au plus grand nombre sans pour autant lésiner sur la qualité et le plaisir de lecture. Si réitérer une fabrication de type leporello n'était pas envisageable, la reliure suisse de cette édition permet d'ouvrir le livre à plat et de profiter pleinement des doubles pages. Avec son jaspage et son fil de couture noirs, cette nouvelle version - de dimensions légèrement inférieures - n'en est pas moins enchanteresse. Julie Doucet avait promis d'arrêter la bande dessinée et l'autobiographie. Voici qu'elle revient sur ses mots avec une fabuleuse fresque immersive. Nous sommes en 1989, Julie a 23 ans, elle réalise des fanzines qu'elle distribue dans les librairies ou par correspondance. Elle entame alors une relation épistolaire intense avec l'un de ses lecteurs, un Français qui fait son service militaire et qu'elle surnomme "le hussard" . Les deux jeunes gens s'écrivent des centaines de lettres et s'enthousiasment l'un pour l'autre, jusqu'à ce qu'un voyage en Europe leur offre l'occasion de se rencontrer en chair et en os... Suicide total a été dessiné d'un seul tenant. Pas de cases, mais des pages saturées dans un entrelacs de visages connus (celui de Julie notamment) et inconnus, d'oiseaux, d'animaux, d'objets variés - le tout dessiné à l'encre - et qui nous emporte comme un fleuve à remonter le temps. La machine est un peu rouillée au début et l'autrice s'exhorte elle-même à dessiner, évoque sa difficulté à manier les mots, avant de plonger - et nous avec elle - dans le flot de ses souvenirs pour ressusciter l'intensité des sentiments passés. Avec Suicide total, l'autrice québécoise, Grand Prix du festival de la ville d'Angoulême 2022, nous offre une "revisite" de la bande dessinée qui fait déjà date.

10/2023

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Albums 3 ans et +

Le jour où j'ai sympathisé avec mon apéritif...

Le jour où j'ai sympathisé avec mon apéritif... - livre jeunesse - un album écrit par Pierre-Yves Jacquet et illustré par Héloise Charles. ---------- Résumé de l'histoire : Le soleil, la mer, la plage... le bonheur ! Robert et Henri, nos deux inséparables amis, s'apprêtent à se mettre quelque chose sous la dent et vont aller de découverte en découverte dans un environnement qu'ils pensaient connaître... --------- Une histoire déjantée et un plaidoyer pour nos océans : Cette fois, Héloïse et Pierre-Yves vous emmènent en vacances ! Faites vos valises et nous partons à la plage en compagnie de héros loufoques ! Une belle histoire à offrir et à dévorer sous le soleil, ou au retour dans la grisaille du quotidien, les poches pleines de sable... Nos héros, Robert et Henri, plairont davantage à des enfants de 4 à 9 ans, qui pourront lire cet ouvrage en compagnie de leurs parents. Mais ne nous y trompons pas, sous une narration dynamique et un trait enchanteur, cet album est avant tout un récit engagé pour la protection des océans et une réflexion sur la place de l'activité humaine sur les écosystèmes. Ni moralisateurs, ni alarmistes, les auteurs nous font vivre avec bonheur une histoire de notre temps, qu'on espère bientôt pouvoir classer dans la catégorie fiction. Alors foncez vite ! Ce livre est à mettre entre toutes les petites mains qui changeront le monde de demain. D'autant que l'association les éditions 26-22 s'engage à reverser une partie du prix de vente à Coral Guardian qui oeuvre pour la protection des océans. Les éditions 26-22 : l'aventure continue Comme toujours l'association "Les éditions 26-22" c'est : - des livres imprimés et façonnés en France - un réseau de distribution à taille humaine dans des librairies indépendantes - une juste rémunération des auteurs et un respect de leurs oeuvres - une équipe entièrement bénévole dédié au projet

10/2021

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Politiques sociales

Le dialogue social. L'avènement d'un modèle ?

"Dialogue social" : voilà l'un des maîtres-mots des réformes du droit du travail - en France mais également dans d'autres pays. Si le concept n'est pas nouveau, il n'a cessé d'être invoqué par les pouvoirs publics au cours de ces dernières décennies. N'y aurait-il là qu'une illusion, voire une mystification ? Ce serait en sous-estimer la force intrinsèque, les potentialités et, plus fondamentalement, la prétention paradigmatique. Ne convient-il pas, aujourd'hui, de prendre au sérieux cette idée, en cherchant à saisir les contours du modèle qu'elle esquisse et à évaluer dans quelle mesure celui-ci contribue à renouveler notre droit du travail voire, au-delà, notre système de relations professionnelles ? En quoi ce modèle consiste-t-il ? Telle est la question fondamentale, qu'il s'agit de déplier. Que signifie, d'abord, cette référence au dialogue ? D'où vient-elle ? Qu'implique-t-elle ? Quelles conceptions se fait-on du dialogue social ? Quels en sont les figures et visages ? Inévitablement, ces interrogations en font surgir une autre, tout aussi centrale : de ce modèle, quels sont - et/ou quels doivent être - les acteurs ? Quelle place les syndicats s'y voient-ils réserver ? Assurément, un tel modèle mérite d'être pensé pour lui-même. S'il relève du registre des représentations, son accomplissement se joue sur un autre terrain : celui de l'action. Appréhender ce modèle de dialogue social implique aussi, dès lors, d'en envisager les concrétisations dans une perspective pragmatique. C'est alors que surgit la problématique incontournable des dynamiques d'un tel modèle. Ces dynamiques, il faut les appréhender dans leur réalité, dans leur effectivité. Pour ce faire, le regard doit porter dans plusieurs directions. Quelles sont les transformations à l'oeuvre s'agissant de la représentation des salariés ? La négociation collective se révèle-t-elle, quant à elle, (vraiment) heuristique, créative, en particulier au niveau de l'entreprise ? N'apparaît-il pas nécessaire de jauger ce modèle à l'aune de son appropriation par les acteurs, de son aptitude à affronter les défis de notre temps (nouvelles technologies, nouvelles formes d'emploi, transition écologique, etc.) et de sa capacité à se régénérer ? Ainsi l'hypothèse de l'avènement d'un modèle de dialogue social s'évalue-t-elle. Cet ouvrage s'inscrit dans le cadre du programme de recherche ANR sur "l'avenir du droit du travail" , réalisé en France sous la responsabilité scientifique du professeur Frédéric Géa.

09/2021

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Garder la forme

Votre santé au travail on s'en parle ?

Michel Cymes, le médecin préféré des Français, s'attaque à un sujet d'actualité : la santé et le bien-être au travail. Un livre pratique, empathique, nécessaire truffé de conseils d'experts, de routines quotidiennes et de pistes concrètes pour se sentir bien dans son job, physiquement, moralement et avec les autres. Parce que la santé au travail, c'est non négociable ! Le travail, ce n'est pas toujours la santé... Aujourd'hui, de plus en plus de personnes souffrent dans leur job. Physiquement (mal au dos, troubles musculo-squelettiques...), et moralement (on ne citera qu'un seul chiffre : 3 millions d'actifs seraient menacés ou victimes de burn-out). On le voit, la crise sanitaire actuelle n'a pas arrangé les choses. En bouleversant nos modes de travail, en accentuant le climat d'insécurité, en révélant les risques psycho-sociaux, elle est venue amplifier nos questionnements sur la place du travail dans nos vies, les limites de plus en plus floues entre la sphère pro et perso, le droit à la déconnexion, le manque de reconnaissance, etc. Alors oui, le bien-être au travail, il est urgent d'en parler. Fort de cette conviction et du succès rencontré par les conférences qu'il a animées (avant la pandémie) sur ce thème dans plusieurs villes de France, Michel Cymes s'empare du sujet pour sensibiliser les entreprises sur tout ce qu'il reste à faire en matière de prévention. Et surtout apporter des pistes concrètes aux salariés, indépendants, managers, chefs d'entreprises pour se sentir bien ou mieux dans leur job. Ni ouvrage sociologique, ni philosophique et encore moins manuel de développement personnel, ce livre illustré de dessins humoristiques se veut avant tout pratique... et empathique. Avec des auto-tests pour faire le point, des recommandations d'experts (médecin du travail, psychologue du travail, kinésithérapeute, ergonome...), des conseils et des routines pour améliorer son bien-être au quotidien. Un livre nécessaire pour améliorer le bien-être au travail sous tous ses aspects : Bien dans son job physiquement : les troubles musculo-squelettiques, la vue, le sommeil, l'alimentation, le travail de nuit et posté. Bien dans son job avec les autres : des pistes pour améliorer ses relations et amener davantage de bienveillance dans le monde du travail. Bien dans son job sans stress : comprendre les causes de stress dans le monde professionnel, proposer des outils pour mieux le gérer, et aborder la question du télétravail. Face aux situations de crise : comprendre et appréhender le burn-out et le harcèlement au travail.

08/2021

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Sciences politiques

Le premier mai dans l'histoire du mouvement ouvrier

"Le Premier mai est né comme journée de lutte des prolétaires contre les capitalistes. Et ce, avant tout, dans ses origines historiques : le grand affrontement de classe qui se déroula à Chicago en mai 1886, réprimé, dans le paradis démocratique des Etats-Unis, par la république bourgeoise par excellence. Puis dans son développement, généralisé par la IIe Internationale en 1889 en tant que journée de lutte internationale pour la réduction " par voie légale " du temps de travail. A travers les décennies et les continents, le Premier mai est devenu une tradition de classe, construite, conquise et imposée par la lutte, au-delà des divisions nationales, ethniques ou religieuses. Le Premier mai témoigne de ce que la lutte pour l'émancipation de la classe ouvrière n'est pas un problème national, mais un problème social. Partout où le mode de production capitaliste a pénétré, c'est-à-dire aujourd'hui le monde entier, le prolétariat s'est développé et a inévitablement mené sa lutte. Le Premier mai est devenu une régularité politique de cette lutte internationale. Le livre de parti que nous présentons, enrichi de nouveaux matériaux pour la première édition française, en offre un échantillon toujours actuel. Le racisme est une vieille idéologie, simple et facile à populariser. Elle est utilisée depuis des siècles pour diviser les exploités. La bourgeoisie en a fait une large expérience, elle sait la présenter en toutes sortes de dosages, réactionnaires et démocratiques. Elle sait l'adapter pour les strates profondes du prolétariat et pour les strates propriétaires des salariés et de la petite bourgeoisie. Le Premier mai est lui aussi appelé à donner une réponse : la revendication politique, vis-à-vis de l'Etat, de l'accueil et de l'unité de classe pour tous les prolétaires, sans discrimination de nationalité ou citoyenneté, doit revenir parmi ses mots d'ordre. Il est crucial que le Premier mai continue de transmettre la pratique internationaliste au sein de la classe et devienne une tradition aussi pour les nouveaux travailleurs immigrés, qui continueront à alimenter les strates profondes du prolétariat métropolitain, mais ce n'est pas suffisant. L'internationalisme militant est le seul antidote pour ne pas finir à la remorque aussi bien des idéologies des populistes nationaux que de celles de l'européisme. L'enracinement du parti léniniste en Europe est la tâche à l'ordre du jour. Amener et reconstruire l'internationalisme dans le troisième millénaire est la bataille militante des communistes. C'est l'actualité du Premier mai rouge et prolétarien."

04/2019

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Histoire de France

13-15 rue de Lorraine 75019 Paris. Récits de deux survivants de la Shoah

Depuis sa fondation par Stéphane Hessel en 1962, l'association Coallia s'attache à remplir ses missions dans un souci d'amélioration constante et d'adaptation aux besoins de la société. Les établissements et services développés sont élaborés en partenariat avec les pouvoirs publics et les collectivités territoriales, toujours dans le respect des valeurs fondatrices de l'association : humanisme, solidarité, ouverture. Etre au service des autres, de tous les autres, accueillir et accompagner les plus démunis, telle est notre ADN : le métier est exigeant, le public instable et souvent fragile, les financements, fréquemment précaires, sont en cours de raréfaction alors que la demande va croissant. Mais notre société ne saurait être uniquement l'addition de parcours individuels : c'est aussi l'exigence de solidarité et de fraternité qui construit la vie en République. Opérateur majeur de projets sociaux, les 3500 salariés de Coallia tiennent en cela le cap dans 12 régions et 36 départements. Coallia dispose également d'une filiale dédiée à la maîtrise d'ouvrage, Coallia Habitat, lui permettant ainsi de rénover ou bâtir des établissements, gérés comme "Lorraine". L'opération de démolition-reconstruction "Lorraine" est remarquable à plus d'un titre. L'ancien foyer en fin de vie a laissé place à de beaux logements autonomes où chacun peut enfin vivre sa vie comme il l'entend, à son rythme et selon ses envies. C'est une fierté pour Coallia de proposer aujourd'hui une majorité de résidences sociales sur ce modèle. C'est aussi un lieu de rencontre par ses espaces communs et son restaurant ouvert à tous, équipement rare dans les résidences sociales. C'est enfin un nouvel élément marquant du tissu urbain, par sa qualité architecturale et son esthétique. Le revêtement en terre cuite émaillée, créé spécialement pour l'opération, offre un bâtiment "aux couleurs du ciel". De fait, la résidence sociale "Lorraine" n'a pas seulement été pensée pour ses résidents mais aussi pour ses riverains. Elle modèle désormais l'identité du quartier, agissant comme moteur d'intégration et d'échanges. Pour Coallia, l'un des principaux opérateurs nationaux du logement accompagné, cette opération emblématique de l'efficacité du partenariat avec la Ville de Paris, illustre une volonté forte d'agir globalement. Son rôle au niveau national s'étend bien au-delà du logement très social, à travers l'accueil et l'hébergement des publics fragilisés dont les demandeurs d'asile, l'accueil et l'accompagnement du handicap et du grand âge et l'accompagnement social de nombreux publics qui le nécessitent. Acteur majeur de l'action sociale en France, Coallia contribue à équilibrer la matière toujours mouvante qu'est la société...

01/2019

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Actualité politique France

Mal-travail. Le choix des élites

Un "nouveau pacte de la vie au travail". Telle était la promesse, durant le conflit sur les retraites, du président de la République. Un engagement déjà oublié. Pourtant, c'est bien vrai : le travail va mal en France. Il fait mal, mal aux corps, mal aux esprits. Et ce n'est pas qu'un ressenti : c'est pire chez nous qu'ailleurs, que chez nos voisins. Depuis quarante ans, nous avons choisi de maltraiter le travail. "C'est cette fierté du travail, ce sentiment d'utilité, que nous tenons à d'abord souligner. La fierté d'un travail bien fait. C'est la coiffeuse qui, dans le miroir, montre la coupe à sa cliente. C'est l'électricien qui, les fils branchés, vérifie que la lumière s'allume. C'est l'informaticien qui, dans un alignement de 0 et de 1, a trouvé le chaînon défaillant. C'est le maçon qui recule d'un pas pour regarder son mur. Même chez les travailleuses, les travailleurs, aujourd'hui remplis de dégoût, abattus, découragés, il faut encore entendre cette musique, en sourdine : leur fierté d'hier, leur utilité perdue, et cette perte fait toute leur douleur." D'où ce paradoxe : les Français aiment leur travail, en sont fiers. Mais ils n'aiment pas comment on leur fait faire leur travail, comment on l'organise, comment on le pressurise. Avec, à la clé, du découragement. Ce "maltravail français" a un coût. Sur la santé des salariés, bien sûr, altérée, jusqu'aux inaptitudes. Sur le budget de la Sécu, aussi, avec des milliards consacrés aux accidents du travail, maladies professionnelles, les arrêts de travail longue durée. Sur les entreprises, désorganisées par l'absentéisme, par le turn-over. Sur la société tout entière : ce sont des pans de notre économie, de nos services publics, qui dysfonctionnent, en peine de recrutements, en panne de compétences. Un coût qui s'élève à cent milliards d'euros, au moins. Sans compter le coût politique : le ressentiment privé, dans l'entreprise, rejaillit en ressentiment public, dans les urnes. Il nous faut sortir de ce "mal travail". Comment ? En respectant le travail. En ne le regardant plus comme un coût, mais comme un investissement. Et surtout : en introduisant la démocratie dans l'économie. Jaurès l'énonçait : "La Révolution a fait du Français un roi dans la cité et l'a laissé serf dans l'entreprise." Voilà qui doit changer, qu'on ne soit roi ni serf nulle part, mais citoyen. Citoyen dans la cité, citoyen dans l'entreprise.

02/2024

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Matières enseignées

Enseigner l'anglais à partir d'albums CM1-CM2

Enseignez l'anglais en CM1 et CM2 à partir d'albums de jeunesse authentiques et appréciés des enfants anglophones ! A travers 8 albums, Enseigner l'anglais à partir d'albums propose des séquences clé en main pour vous accompagner dans votre enseignement de l'anglais en cycle 3. Leur univers poétique ou leur inscription dans le quotidien des enfants offrent autant de situations qui favorisent la créativité langagière des élèves dans les cinq compétences au programme : écouter et comprendre, lire et comprendre, écrire, réagir et dialoguer, parler en continu. Ces albums permettent également une initiation aux cultures des pays de langue anglaise. Ils ont été choisis : en fonction des thèmes culturels utilisés ; pour le lexique ou les structures langagières abordés ; pour les projets favorisant la créativité langagière des élèves ; pour leur qualité littéraire. Enseigner l'anglais à partir d'albums couvre l'essentiel du programme de cycle 3 et s'appuie sur les recommandations du CECRL. Il s'accompagne d'un DVD-Rom (et lien de téléchargement) comprenant : des jeux, des fiches mémo de langue et de civilisation, des flashcards collectives ou individuelles, des exercices écrits, des affichages pour les activités ritualisées, des évaluations. Les exercices sont proposés pour 2 niveaux (fragile/avancé) pour permettre la différenciation. Si vous avez un double niveau CM1-CM2, ou que vous souhaitez utiliser la méthode sur deux ans, vous pouvez facilement utiliser les quatre premiers albums pour l'année 1, en recourant aux pistes de différenciation, et les quatre albums suivants pour l'année 2 avec révisions des notions. Les 8 albums étudiés sont les suivants : Monsters love school, Mike Austin, Harper Collins Publisher (ISBN-13 : 978-0062286185) >>> Dans cette nouvelle édition, l'album Monsters love school vient remplacer Follow the line to school qui n'est plus édité. Si vous avez investi dans la précédente édition et que vous souhaitez exploiter ce nouvel album, téléchargez gratuitement le guidage pédagogique associé. The Gruffalo de Julia Donaldson (ISBN-13 : 978-0142403877) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=mT23k7ABeZc The Royal Baby's Big Red Bus Tour Of London de Martha Mumford (ISBN-13 : 978-1408868966) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=R7Rl9PrNiAg Mr Wolf's Pancakes de Jan Fearnley (ISBN-13 : 978-1405288583) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=6_VosU2oLgY My Brother d'Anthony Browne (ISBN-13 : 978-0552560214) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=rVy57QzlAQk My Mum d'Anthony Browne (ISBN-13 : 978-0552560207) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=qgdgkPVYitA Madlenka de Peter Sis (ISBN-13 : 978-0312659127) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=Pxizs2Mv6u0 How to Make an Apple Pie and see the world de Marjorie Priceman (ISBN-13 : 978-0679880837) Lien Youtube vers la lecture à haute voix en anglais de l'album : https : //www. youtube. com/watch ? v=w03XWpdfKRE Ces albums ne sont pas inclus dans l'ouvrage. Ils sont à vous procurer auprès du libraire/e-libraire de votre choix. NOUVEAU : dorénavant, le contenu du CD-Rom vous est également proposé en téléchargement. Pour en profiter, il vous suffira de vous rendre sur le site Internet dédié, muni(e) de votre clé d'activation personnelle (toutes ces indications sont données dans votre ouvrage). Configurations requises : PC : Windows 7, 8, 10 Mac : IOS 10. 6, 10. 7, 10. 8, 10. 9, 10. 10, 10. 11, 10. 12, 10. 13, 10. 14 Linux : Ubuntu 16. 04 - 64 bits Acrobat Reader Internet Explorer, Firefox, Chrome, Safari, Opera toutes versions Flash Player 11 Retrouvez le blog de l'auteure : http : //storytelling2. canalblog. com/ Rejoignez le groupe de discussion Enseigner l'anglais à partir d'album : https : //www. facebook. com/groups/282761672453701/

08/2023

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 1, Un philosophe dans la cité 1908-1943

Dès le début de son enseignement parisien en Sorbonne (1921) et à l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (1922), Etienne Gilson (1884-1978) a collaboré avec le libraire Joseph Vrin, qu'il oriente très tôt vers l'édition universitaire et la recherche philosophique. Selon la formule d'Emmanuel Mounier, Etienne Gilson a "contribué à la réhabilitation de la pensée médiévale, où il a montré une diversité d'inspiration, une liberté de recherche et un foisonnement d'écoles =. Les oeuvres complètes d'Etienne Gilson sont organisées selon un plan thématique et permettent de mieux connaître le philosophe, l'historien de la philosophie médiévale, l'intellectuel engagé et l'homme qu'il fut, à la fois dans la diversité de ses intérêts philosophiques et dans toute sa créativité intellectuelle. Pionnier des études de philosophie médiévale, auteur célèbre de son vivant en France, où il fut professeur au Collège de France et membre de l'Académie française, Etienne Gilson est également reconnu dans toute l'Europe et sur les deux continents américains. Ce premier volume des oeuvres complètes rassemble plus de cent-quinze textes publiés par Etienne Gilson entre 1908 et 1943, afin de présenter l'ensemble des prises de parole d'Etienne Gilson sur son actualité : Il comprend le volume Pour un ordre catholique (1934), les articles politiques que Gilson rédige dans la presse nationale et confessionnelle. les entretiens. les conférences pédagogiques, les interventions publiques sur les intellectuels, les professeurs d'Université ou les hommes de lettres contemporains. On trouvera également le cours où Gilson examine avec acuité le phénomène totalitaire (automne 1933), ouvrant la voie au volume sur Les métamorphoses de la Cité de Dieu de 1952. Ce n'est qu'en filigrane que l'on percevra dans ce volume l'érudition du professeur de philosophie médiévale. Ces opera minora ne sont pas secondaires cependant : nombreuses, précises et riches. comme des miniatures, elles dessinent un portrait neuf et révèlent un itinéraire intellectuel singulier et méconnu.

12/2019

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Critique littéraire

Laclos et le libertinage. Actes du colloque du bicentenaire des "Liaisons dangereuses" (1782-1982)

Le 16 mars 1782, un officier d'artillerie nommé de Laclos signe un contrat avec un libraire parisien pour un roman qui s'appelle encore Le danger des liaisons. Roman qui sous son vrai nom, Les liaisons dangereuses, devait selon le souhait de son auteur "faire du bruit". C'était, pour le comte de Tilly, "un de ces météores désastreux qui ont apparu sous un ciel enflammé". Quel est encore, à deux cents ans de distance, l'effet Laclos ? En 1982 l'Université d'Amiens a célébré le bicentenaire du roman d'un des plus célèbres Picards : car Laclos est né en 1741 à Amiens qui conserve sa correspondance et quelques souvenirs, dont le fameux portrait de l'officier-romancier et de sa femme. Ce sont les Actes de ce Colloque du bicentenaire que l'on retrouvera ici préfacés par René Pomeau, et conclus par Laurent Versini. Pour répondre à la question, qui est Laclos pour nous ?, il a fallu remonter avant lui, vers les origines du libertinage, vers les premières expressions de cet héroïsme inversé auquel il a donné son accentuation dernière et décisive ; ce sont d'abord ses précurseurs, poètes, romanciers, philosophes qui sont étudiés. S'enfermant ensuite dans l'oeuvre elle-même, les participants au Colloque ont analysé les conditions du récit libertin, ses modalités narratives, et ont questionné la féminité ou la virilité du libertinage. Mais les Liaisons, moment symphonique du thème libertin, conclusion d'un siècle, apparaissent aussi comme un roman d'avenir ou un avenir du roman : c'est donc leur postérité que des spécialistes du dix-neuvième et du vingtième siècle, français et étrangers, ont suivie pas à pas, de pays en pays, interprétant les interprétations révolutionnaires, romantiques, victoriennes, antivictoriennes, surréalistes, de Laclos. Est-il donc partout, avoué, enfoui, refusé, ou prôné ? Tel fut ce bicentenaire, bilan d'une continuelle interrogation sur l'écrivain qui s'était identifié au libertin, bilan d'une pérennité si étrange qu'elle conduisait à se demander, et demain, quel "bruit" feront encore ces Liaisons dangereuses ?

09/1998

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Littérature française

Oscar de Profundis

La fin du monde est proche. Une pluie glacée s'abat sur les hordes de sans-abri à qui les nantis ont abandonné le centre-ville de Montréal. En cette nuit du 14 au 15 novembre, règne pourtant une effervescence inhabituelle : Oscar de Profundis revient dans sa ville natale pour deux concerts exceptionnels. La rock star s'est fait longtemps prier. Traumatisé enfant, Oscar a fui Montréal des années auparavant. Dans un Etat mondial qui baragouine le sino-américain, il n'a gardé de ses origines que le culte de la langue française dont il révère les écrivains - le De profundis clamavi de Baudelaire est tatoué sur son dos - et truffe de citations ses chansons. S'appliquant, grâce à son immense fortune, à vivre en marge de l'apocalypse, il accumule dans ses nombreuses résidences les vestiges - livres, disques, films ou même sépultures - d'une civilisation engloutie. L'emploi du temps de son court séjour a été verrouillé. Une immense villa du XIXe siècle accueille la star et sa suite. Tout contact avec l'extérieur est proscrit, d'autant que s'est déclarée la maladie noire, qui a déjà débarrassé plusieurs métropoles de ses miséreux. Dehors, des bandes rivales, sachant leurs jours comptés, mettent la ville à sac. L'une d'entre elles pourtant, menée par la grande Cate, aisément repérable grâce à l'épervier qui ne la quitte jamais, se résout à une ultime révolte. Quand l'état d'urgence est proclamé et les aéroports bouclés, assignant à résidence la rock star, Cate et les siens passent à l'action. Catherine Mavrikakis, sondant avec son acuité coutumière les arcanes d'un monde voué à sa perte, livre ici une envoûtante fable apocalyptique, où les dérives hallucinées d'Oscar, reclus et sous l'emprise de drogues, répondent aux atermoiements des gueux désespérés. Mais le pire n'est pas toujours sûr : après bien des péripéties, le seul libraire de la ville s'en sortira, sauvé par Scott Fitzgerald et Hermann Hesse.

08/2016

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Critique littéraire

Béni soit l'exil ! Propos d'un éditeur engagé

Béni soit l'exil ! Un titre énigmatique pour un livre-confession retraçant le parcours de Vladimir Dimitrijevic (1934-2011), fondateur des éditions L'Age d'Homme, passeur de culture et, avant tout, homme engagé et visionnaire. De 1996 à 2011, année de sa mort accidentelle, Vladimir Dimitrijevic et Gérard Conio ont eu de longs entretiens qu'ils ont décidé d'enregistrer. Leurs discussions à bâtons rompus portaient sur le coeur de leur métier et de leur vie, la littérature, mais aussi sur la vision du monde très particulière de Vladimir Dimitrijevic. Fuyant la Yougoslavie communiste, Vladimir Dimitrijevic arrive en Suisse en 1954. Après avoir été ouvrier d'usine puis libraire, il fonde en 1966 les éditions L'Age d'Homme. Ses premières publications dessineront la colonne vertébrale de son métier d'éditeur : Aimé Pache, peintre Vaudois de Charles-Ferdinand Ramuz, et Pétersbourg d'Andreï Biely. Orient et Occident, racines et avant-garde. Ces entretiens abordent des sujets aussi variés que le phénomène communiste, la crise de la société occidentale, le rôle fondamental du livre dans le combat pour la liberté. Grâce à sa vision du métier d'éditeur, nourri à la source vivifiante de la littérature universelle, Vladimir Dimitrijevic a offert aux lecteurs une vision radicalement différente, voire révolutionnaire, de l'écriture, développant une pensée condensée que Gérard Conio, par ses questions et ses réflexions, a permis de formuler. Bien plus qu'un livre d'entretiens, Béni soit l'exil ! est un témoignage sur l'oeuvre des écrivains publiés par Vladimir Dimitrijevic (Alexandre Zinoviev, Milos Tsernianski, Paul Florensky, Vladimir Volkoff, Georges Haldas, Stanislaw Witkiewicz, Ivan Gontcharov et tant d'autres), sur la représentation des chimères du monde contemporain, sur les engagements d'un homme qui, se consacrant corps et âme au métier littéraire, a marqué par son univers riche et multiple des générations de lecteurs en leur faisant découvrir le vaste archipel de la littérature slave et de l'orthodoxie.

03/2017

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Histoire du droit

Le temps ne fait rien à l'affaire. Tome 1, Joseph 1748-17 juillet 1791

La création d'une assemblée de députés, élus par une partie de la population, a été en 1789, une nouvelle manière d'exercer le pouvoir. En rédigeant les lois, l'assemblée des députés instaurait un véritable "pouvoir législatif" distinct du "pouvoir exécutif" qui devait lui rendre compte. Le pouvoir d'un seul homme, qu'il soit monarque ou non, n'était théoriquement plus possible ! Le pouvoir allait de plus en plus être administré à l'aide d'un outil merveilleux, explicité par La Boétie, et que les siècles raffineront : la servitude volontaire ! Comment cela fonctionnait-il ? Etait-ce bien différent de ce qui se passe aujourd'hui ? Les grandes questions de société, comme la liberté de la presse, la liberté religieuse, la liberté de vote des députés au regard des souhaits de leurs électeurs, la Déclaration des droits et son respect etc. ont-elles alors trouvé une réponse ou sommes-nous toujours en quête de solutions ? En suivant au plus près les débats, au travers des paroles des Lameth, D'André, Robespierre, Malouet et autres ténors ainsi que de celles des publicistes comme Marat, Desmoulins, Prudhomme etc. , l'auteur nous emmène dans la découverte d'une fresque originale qui nous fait poser un autre regard sur l'actualité, le pouvoir, l'Etat. Un libraire, Joseph, confident de Marat, habitué des tribunes de l'Assemblée, nous fait découvrir ces questions en nous menant dans les dédales des rues de Paris et de Lyon avec ses amis : Philippine l'énigmatique limonadière du Procope, Guillaume, le futur maréchal Brune, Monnet, le maître ouvrier en soie, Chrysostome le Cordelier restaurateur... Ce premier tome commence en 1791 et voit la fuite du roi, les manifestations, le massacre du Champ de Mars et la publication, dans la douleur, de la 1re Constitution, avec en arrière-plan les pratiques politiques actuelles qui y trouvent leur source. Les tomes suivants entraîneront le lecteur au gré des turbulences de la Législative, de la Convention, du Directoire etc.

08/2022