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Stephen King Trump

Extraits

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Littérature française

Boris

L'histoire se déroule en France, dans les années 80, en Lorraine, plus précisément en Moselle, dans le pays de Bitche, sur le site (existant) d'un ring Huns. Boris est un jeune homme défiguré et désargenté, qui après des études d'histoire essaye de survivre de petits jobs, dans un Strasbourg hivernal, gris et froid. Il est embauché comme gardien d'une propriété isolée, située près de Bitche en Moselle. On ne lui demande que d'être présent, de chauffer et d'entretenir la vaste demeure. Passé les premiers moments de joie d'avoir trouver un moyen de vivre, tranquille, loin du monde, il s'aperçoit de l'omniprésence d'oies dans la maison, en peinture, en sculpture et dans les noms des occupants précédents et de son propre patronyme. Il entame une partie de jeu de l'oie avec des figurines dont il rêve tout éveillé. Progressivement sa réalité glisse vers des époques plus ou moins anciennes, où une guerrière Hun, Léna, semble l'attendre. Le domaine est implanté sur un ancien site Hun, auquel s'attache une légende germanique expliquant le rôle de gardiennes dévolu aux oies et du rituel de sacrifice induisant l'arrêt ou l'avance du peuple Hun vers le couchant. Au printemps de la même année, on retrouve Boris et Léna, garde-chasse et domestique d'un industriel Allemand, qui organise une partie de chasse et une partie fine, pour des partenaires commerciaux, accompagnés d'escort-girls. La chasse à l'oie va se terminer en chasse à l'homme.

10/2017

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Chine

Le Figaro Histoire N° 70, octobre-novembre 2023 : 1839-1911 La Chine humiliée

De la première guerre de l'opium en 1839 à la chute du régime impérial en 1911, le lent déclin de la Chine des Qing a profité aux puissances occidentales, qui se sont taillé avantages commerciaux et concessions territoriales dans le Céleste Empire. Le Figaro Histoire revient sur cette histoire ponctuée de batailles, de coups d'Etat et de retournements de situation, qui nourrit toujours le récit national chinois. Les meilleurs spécialistes racontent ses épisodes fameux, comme le sac du palais d'Eté ou la révolte des Boxers, font revivre la figure de l'étonnante impératrice Cixi et retracent le tournage épique des 55 Jours de Pékin, qui accommoda à la sauce hollywoodienne l'épisode du siège des légations. Ils montrent aussi comment, à plus d'un siècle de distance, la Chine de Xi Jinping instrumentalise les "humiliations passées" pour alimenter le nationalisme agressif qui lui tient lieu d'idéologie de substitution. Au coeur d'une actualité marquée par la tension entre la France et les putschistes qui ont pris le pouvoir au Niger, Le Figaro Histoire revient sur soixante ans d'histoire de la Françafrique, qui a mêlé espoirs de développement africains et leviers de puissance français. Il vous emmène aussi admirer le trésor de Notre-Dame exposé au Louvre, explorer la grande illusion dont témoignent les châteaux de Louis II de Bavière, pousser enfin les portes du château de Villers-Cotterêts, où le président de la République s'apprête à inaugurer la Cité internationale de la langue française.

03/2024

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Poches Littérature internation

Les signe de patience et autres pièces du théâtre des Yuan

Supposons que, pour faire apprécier à Pékin le théâtre de Molière, on n'ait donné que la scène du Mamamouchi dans Le bourgeois gentilhomme. Ce serait du Molière ; ce ne serait pas du Molière. Depuis qu'ils ont vu l'opéra de Pékin, les Français parlent souvent du théâtre chinois comme ferait de Molière le Chinois qui ne connaîtrait que le Mamamouchi. Grâce à M. Li Tche-houa, habile traducteur des Contes anciens à notre manière, le lecteur de langue française pourra lire enfin, dialogues et parties lyriques entièrement traduits, trois des plus belles pièces du théâtre chinois. Elles datent des XIIIe et XIVe siècles, sous la dynastie des Yuan. En découvrant L'avare de Tcheng T'ing-yu, on reconnaîtra un personnage qui ne le cède ni à celui de Plaute, ni à celui de Molière. Avec Le signe de patience, la morale bouddhique anime une action dramatique. Enfin, avec Le fils prodigue, chef-d'oeuvre de Ts'in Kien-fou et du théâtre universel, c'est la morale confucéenne qui sauve le mauvais garçon. La préface de M. Li Tche-houa permettra au lecteur qui ne sait rien encore du théâtre chinois de situer ces pièces dans l'histoire de la dramaturgie.

12/1991

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Sports

La fabuleuse histoire des lions indomptables. De Samuel Mbappé Léppé à Samuel Eto'o

Créée en 1960, l'équipe nationale de football du Cameroun, les Lions indomptables dès son premier match officiel, fît sensation en battant la Somalie par 9 buts à 0. Ce fut le début d'une longue histoire, riche en émotions diverses, qui apportera de la joie, du plaisir, de l'extase, du brio technique et de la plénitude, mais aussi de la tristesse, de la déception, et le sentiment d'impuissance et de gâchis. Ce qui fait des Lions indomptables du Cameroun, l'une des équipes nationales les plus connues dans le monde. Après plus de cinquante ans d'histoire, c'est aujourd'hui six participations à la Coupe du Monde avec un quart de finale en Italie en 1990, 16 participations à la phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations dont quatre victoires sur six finales, une victoire en Coupe Afro-asiatique, une finale de Coupe des Confédérations FIFA et une médaille d'or aux Jeux Olympiques de Sydney en 2000. Pourtant, indomptable, le ministre Félix Tonye Mbock qui a entrepris de rebaptiser ainsi la sélection en 1973 ne s'imaginait certainement pas qu'elle le deviendrait un jour. Que ce soit la première génération, des Samuel Mbappé Léppé, Eugène Njo Léa suivi par la génération des années 1970 des Jean-Pierre Tokoto, Michel Kaham, Jean Manga Onguéné, que ce soit la génération des années 1980 des Roger Milla, Joseph Antoine Bell, Thomas Nkono, celle des années 1990, avec les Stephen Tataw, Thomas Libih, Kana Biyik, Omam Biyik, ou la génération des années 2000 des Rigobert Song, Gérémi Njitap, Marc-Vivien Foé, Patrick Mboma, Samuel Eto'o, ces cinq générations successives auront contribué à la reconnaissance mondiale du Cameroun comme grande nation de football et à la perpétuation du rituel de l'identité collective au Cameroun. Pour l'auteur, il était important de rendre hommage à tous les acteurs qui ont écrit cette histoire, mais aussi de reconstruire un parcours permettant aux plus jeunes et aux générations futures de comprendre pourquoi les Lions indomptables représentent tant pour l'identité collective du Cameroun. Il lui a fallu plusieurs années de fouille dans les archives et les documents épars sur l'histoire des Lions indomptables. Au final, c'est un ouvrage inédit qui retrace l'histoire des Lions indomptables, en un seul document, illustrée par près de 200 images, aussi rares les unes que les autres, ainsi que des annexes comportant les feuilles de matchs depuis 1960, les noms des joueurs ayant revêtu le maillot à la tête du lion, les résultats des matchs, même amicaux, les listes des entraîneurs, des présidents de la fédération camerounaise de football et des ministres des sports.

05/2014

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Critique littéraire

Études chinoises XXXI-2 (2012). Art et mémoire en Chine et à Taïwan

Muriel Peytavin, La courtisane en peinture : portraits idéalisés, portraits du réel Résumé - Cet article se propose d'examiner quelques portraits de courtisanes des dynasties Ming ? (1368-1644) et Qing ? (1644-1911), dans une tradition de la peinture chinoise où le portrait n'est pas réalisé d'après nature ou d'après un modèle mais envisagé selon les textes littéraires qui prescrivent les principales directives en matière de représentation humaine, et notamment, féminine. Communément, la femme est avant tout traitée comme un type général et non comme une personne singulière ; l'image représentée est par conséquent une construction idéologique avant d'être une construction psychologique. Il s'agit d'apprécier la manière dont les artistes se sont servis de l'individualité de certaines courtisanes et de leur histoire, envisagée comme un thème à part entière, au moyen d'un traitement pictural éloigné de la peinture de beautés (meiren hua ???), pour exprimer de nouveaux idéaux, des singularités inédites, qui ont pourtant échoué à construire une mémoire pérenne de l'identité féminine chinoise. Chan Tsai-yun, Mémoire d'un empire. La longue marche des collections du Musée du Palais dans un contexte de guerre Résumé - Le Musée du Palais, depuis sa création jusqu'à nos jours, est en étroite corrélation avec l'évolution politique du monde chinois. Il reflète l'époque impériale chinoise, la transformation du système politique de la jeune République de Chine et la division du monde chinois. Il témoigne également d'un passé extrêmement tumultueux marqué par la guerre sino-japonaise et la guerre civile. Ce legs impérial, partagé entre la Chine et Taïwan, permet de faire émerger toutes sortes de mémoires parmi les populations chez qui la sinité est profondément enracinée. Sandrine Marchand, Nostalgie du poème : réticence à l'image dans la poésie mémorielle Résumé - Les multiples mémoires à Taïwan, mémoires des insulaires, des aborigènes et des continentaux, se sont exprimées dans la poésie, qui échappe au devoir descriptif du langage narratif. La poésie apparaît alors comme le genre le plus adéquat pour souligner la part fluctuante de la mémoire, sa saisie incertaine comme son évolution imprévisible. En se demandant ce que le langage poétique révèle de la question de la mémoire, nous interrogeons des poèmes des années 1960-1980, d'auteurs ayant à coeur de soulever un passé douloureux, en Chine ou à Taïwan. Nous nous interrogeons sur les images, leur registre, leur rôle et leur valeur dans la tentative de garder le passé et de faire revivre le souvenir tout en se défiant de l'imaginaire. Anne Kerlan, Filmer pour la Nation : le cinéma d'actualité et la constitution d'une mémoire visuelle en Chine, 1911-1941 Résumé - Cet article revient sur les premiers développements du cinéma d'actualité jusqu'en 1941 à travers le travail du réalisateur d'origine hongkongaise Li Minwei. Celui-ci filma à diverses reprises les événements politiques autour de la figure de Sun Yat-sen puis de Chiang Kai-shek. Il participa en 1930 à la constitution d'une compagnie cinématographique, la Lianhua, qui accorda une importance toute particulière à la réalisation de films d'actualités. Nous nous interrogeons sur les objectifs visés par les producteurs, qu'ils travaillent en association avec le Guomindang ou pour d'autres types de projet. Ces films d'actualité, dans la diversité de leur contenu, constituent certes des archives pour l'histoire de la Chine, mais révèlent aussi des conceptions différentes de la mémoire nationale alors en construction. Samia Ferhat, Mémoire collective et images du passé en Chine et à Taïwan : débats autour de la représentation cinématographique de l'ennemi ou du colonisateur japonais Résumé - Depuis la capitulation du Japon en août 1945 s'est cristallisée dans la mémoire collective une vision particulière de ce pays et de son rôle dans la guerre qui en Asie orientale l'a opposé à la Chine et ses alliés, alors que depuis la fin du xixe siècle son destin était lié à celui de Taïwan. A travers l'analyse de films chinois et taïwanais, mis en perspective par un détour vers le cinéma américain, nous discutons de la façon dont la cinématographie explore ces moments du passé et en propose une nouvelle lecture par le regard attentif posé sur ses protagonistes, le plus souvent restitués dans leur singularité au-delà de toute fixation stéréotypée. Corrado Neri, L'Histoire n'est qu'un souvenir : mémoire et processus créatif chez Hou Hsiao-hsien et Wu Nien-jen Résumé - Hou Hsiao-hsien et Wu Nien-jen comptent parmi les intellectuels contemporains les plus influents à Taïwan ; ils s'aventurent tous les deux dans une évocation de l'époque coloniale japonaise, son héritage, son influence et sa mémoire. Cet article situe dans un premier temps les auteurs dans le contexte politique et social taïwanais par une analyse de leur oeuvre, de leurs textes et de la littérature qui s'est développée à leur sujet. Ensuite sont étudiés deux films traitant de l'époque de la domination japonaise et de ses conséquences sur la culture et l'imaginaire de Taïwan : Le Maître des marionnettes et A Borrowed Life. Danielle Elisseeff, Excursion dans le monde troublant des images photographiques Résumé - L'historiographie change à mesure qu'évoluent les techniques de production et de conservation de documents toujours plus nombreux et diversifiés. La note qui suit explore quelques pistes de recherche d'images relatives au début du xxe siècle en Chine. On y évoque au passage l'impact technique et social de la photographie sur la représentation du souverain à la fin de l'empire. Emmanuel Lincot, Ai Weiwei : entre engagement et mémoire Résumé - De par sa posture intellectuelle, l'artiste Ai Weiwei s'inscrit dans une tradition mémorielle. Celle de la contestation en milieu lettré tout d'abord. Mais aussi de par son attachement à des valeurs transnationales. En cela Ai Weiwei est une figure de dérangement à valeur exploratoire. Sa démarche bouscule les représentations et la mémoire. Cette dernière est mue par l'expérience. Elle ne peut pas faire l'unanimité quant à son interprétation, ne cesse de nous dire l'artiste dont on abordera ici les différentes réalisations dans des domaines aussi divers que sont l'architecture, la photographie ou l'édition. English abstracts Muriel Peytavin , The Courtesan in Painting : Idealized Portraits, Portraits of Reality This article proposes to examine a number of portraits of courtesans from the Ming ? (1368-1644) and Qing ? (1644- 1911) dynasties, within a tradition of Chinese painting where the portrait is not painted from nature or following a model but imagined according to literary texts that prescribe the principal guidelines in the matter of portraying people, specifically women. In general, a woman is treated as a general type and not as an individual person ; the image depicted is consequently an ideological construction before being a psychological construction. This article seeks to assess the ways in which artists made use of the individuality of certain courtesans and their stories, considered as a subject in their own right, by means of a pictorial treatment distinct from the painting of beauties (meiren hua ???) in order to express new ideals and unique qualities, but which failed, however, to construct a permanent image of Chinese feminine identity. Chan Tsai-yun, Memory of an Empire : The "Long March" of the Collections of the Palace Museum in the Context of War The Palace Museum, from its creation up to the present day, has maintained a close correlation with the political evolution of the Chinese world. It reflects the Chinese imperial period, the transformation of the political system of the young Republic of China and the divisions of the Chinese world. It equally bears witness to an extremely tumultuous past marked by the Sino-Japanese War and the Nationalist-Communist Civil War. This imperial heritage, divided between China and Taiwan, serves to evoke of all manner of memories among the populations for whom "Chineseness" is deeply rooted. Sandrine Marchand , Poetic Longing : Resistance to the Image in Memorial Poetry The multiple memories of Taiwan-memories of the islanders, of the aborigines and the mainlanders-were expressed in poetry, which avoids the descriptive obligations of narrative language. Poetry thus appears as the genre most capable of underlining the shifting parts of memory, its uncertain grasp as well as its unpredictable evolution. In asking ourselves what poetic language reveals about the question of memory, we consider poems from the years 1960 to 1980, from authors who are committed to bringing up a sad past, in China or Taiwan. We reflect upon the images, their tone, their role and their value in the attempt to retain the past and to bring memory to life while mistrusting the imaginative domain. Anne Kerlan , Filming for the Nation : The Newsreel and the Construction of Visual Memory in China, 1911-1941 This article re-examines the first developments of newsreel footage up until 1941 through the work of Li Minwei, a director originally from Hong Kong. Li filmed at various times the political events around Sun Yat-sen and then Chiang Kai-shek. He took part in 1930 in the founding of a film company, Lianhua, which placed a very special emphasis on the production of newsreel films. The article examines the goals of the producers, whether they worked in conjunction with the Guomindang or on other types of projects. These newsreel films, in the diversity of their contents, undoubtedly constitute an archive of the history of China, but they also reveal differing conceptions of the national memory then in the process of construction. Samia Ferhat , Collective Memory and Images of the Past in China and Taiwan : Debates Surrounding the Cinematic Representation of the Japanese Enemy or Coloniser Since the surrender of Japan in August 1945, a particular image of that county and its role in the war in East Asia that pitted Japan against China and its allies has formed in the Chinese collective memory, all the while its destiny has been linked to that of Taiwan since the end of the 19th century. Through the analysis of Chinese and Taiwanese films, put in perspective with a detour by way of American films, this article discusses the manner in which film explores these moments of the past and proposes a new reading by means of a close reading focused on their protagonists, most frequently restored to their individuality above and beyond of any stereotypical view. Corrado Neri , History is Only a Recollection : Memory and the Creative Process of Hou Hsiao-hsien and Wu Nien-jen Hou Hsiao-hsien and Wu Nien-jen are counted among the most influential contemporary intellectuals in Taiwan ; they have both ventured into evocations of the Japanese colonial period, its legacy, its influence and memory. This article first locates the authors in the political and social contexts of Taiwan by means of an analysis of their works, their texts and the writings that have built up around them. Then, two films that deal with the period of Japanese domination and its consequences for the culture and the psyche of Taiwan are examined-The Puppetmaster and A Borrowed Life . Danielle Elisseeff , A Short Excursion into the Troubling World of Photographic Images Historiography changes in relation to the evolution of the techniques of production and conservation of documents that are constantly more numerous and diversified. This research note explores several related avenues of research on images at the beginning of the 20th century in China. It raises in passing the technical and social impact of photography on the representation of the ruler at the end of the empire. Emmanuel Lincot , Ai Weiwei : Between Engagement and Memory By his intellectual stance, the artist Ai Weiwei situates himself with in a memorial tradition-that, first of all, of protest in scholarly circles, but also by means of his commitment to transnational values. In this, Ai Weiwei is a figure of at the forefront of disruption. His approach disturbs representations and memory. This last is driven by experience ; it cannot bring about any consensus in its interpretation, and speaks to us time and again of the artist we will approach here through his different achievements in fields that are as diverse as architecture, photography and publication.

02/2013

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Comics

L'ère des comics Marvel 1961-1978

C'était l'époque des héros puissants, des monstres incompris et des méchants à la psychologie complexe. Lorsqu'il publie le premier numéro de Fantastic Four, en novembre 1961, le géant de la bande dessinée Marvel inaugure une période de mutation de la culture populaire. Au cours des 20 années suivantes, les illustres Hulk, Spider-Man, Iron Man et X-Men ont bondi, fusé et volé entre ses pages. Il a tiré Captain America des frigos de l'histoire où il était reclus depuis les années 1940 et fait des Avengers la meilleure équipe de super-héros au monde. Daredevil, Dr. Strange et des dizaines d'autres se sont ajoutés à son panthéon, avec leur propre aréopage d'adversaires malveillants. Plus de 50 années plus tard, ces personnages enthousiasmants nés dans les années 1960 et 1970 sont plus populaires que jamais, toujours prêts à se battre, dans les magazines, les magasins de jouets et les films à gros budget du monde entier. Dans L'ère des comics Marvel 1961-1978, le légendaire auteur et éditeur Roy Thomas vous transporte au coeur de cette étape charnière de l'histoire des comics, une ère d'innovation triomphale dans le domaine de la narration et des personnages au cours de laquelle le super-héros s'est réinventé en tant que genre. A travers des centaines d'images et de témoignages de première main, le livre retrace la naissance de héros mythiques par leurs pouvoirs et leurs adversaires, mais ancrés dans un monde similaire à celui que connaissaient les lecteurs, des héros avec leurs problèmes, leurs batailles à mener et leurs défauts, comme n'importe qui, auxquels ils pouvaient s'identifier. On voit aussi comment, dans les années 1970, la machine à idées qu'est Marvel a intégré l'horreur, l'heroic fantasy et les arts martiaux à son écurie de demi-dieux titanesques, avec des personnages emblématiques comme l'Homme-Chose, Conan et Shang-Chi, prouvant ainsi que leur manière de raconter les histoires pouvait se dupliquer avec succès, sans capes ni combinaisons moulantes. On apprend aussi à connaître les extraordinaires architectes de Marvel, dont les noms sont presque aussi connus que les mortels et immortels auxquels ils ont donné la vie : Stan "The Man" Lee, Jack "King" Kirby et Steve Ditko, en compagnie d'autres grands du genre comme John Romita, John Buscema, Marie Severin, Jim Steranko. L'ensemble compose une exploration excitante des coulisses de cette maison mythique, une pièce maîtresse dans la bibliothèque de tout amateur de comics, qui vibre de l'énergie et de la soif d'innovation de cette époque qui vit triompher Marvel et ses héros.

10/2017

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Littérature française

Nos conversations du mercredi

Angelo, inscrit au collège en classe de 4e, rend visite à son grand-père Arrigo tous les mercredis. Sa mère Charlotte, la fille d'Arrigo, est morte récemment d'une sale maladie. Angelo rêve de devenir informaticien et codeur, il veut travailler dans l'algorithme, dit-il. Il ne sera pas chirurgien comme son grand-père, ni médecin, c'est bien trop triste les gens malades et inquiets. Angelo est bon en maths mais il craint de faire partie d'un groupe imaginaire, les « élèves décrocheurs ». « Dis-lui de dire oui à ce dont il a envie », avait soufflé Charlotte à son père, Arrigo. Angelo n'aime pas la littérature mais il avale quantité de bouquins – quand il n'est pas sur son ordinateur. Déviant la conversation, Arrigo raconte ce qu'il sait de l'histoire de sa famille paternelle. Un arrière-grand-père venu de Hongrie, émigré à Venise. Le père d'Arrigo s'appelait lui aussi Angelo. Pendant la guerre de 1914, trop grand pour les tranchées, il était pilote d'hydravions et chassait les sous-marins au large du port de Palerme. Personne n'avait questionné ce choix dû à sa grande taille. Angelo s'en étonne. Le grand-père et le petit-fils préparent leur voyage en Angleterre. À Londres, le meilleur moment pour Angelo, c'est sa rencontre avec Pete, un ami de son père, tous les deux musiciens de jazz. Pete lui coupe les cheveux – courts sur les côtés, fournis sur le haut du crâne – dans son salon de coiffure « We are Cuts ». À Cambridge, Angelo est déçu. Trop austères, les bâtiments, on se croirait au Moyen-Âge. Trop étrange, l'office du soir à la chapelle du King's College. Ils en arrivent à se poser mutuellement la question suivante : le Tartuffe de Molière, si on te confiait la mise en scène, tu en ferais quoi ? Qu'est-ce que tu ferais des personnages ? Tartuffe est-il le gros dégoûtant qu'on décrit d'ordinaire, ou bien a-t-il suffisamment de charme pour plaire à Elmire ? Quand ils parlent, Angelo s'installe habituellement sur le fauteuil, la tête en bas, si bien qu'Arrigo a l'impression de parler à ses pieds, déjà grands comme des barques. Quand transmettre, quoi, comment ? Cette question universelle est-elle un devoir, une exigence, une éthique ? Arrigo Lessana choisit la vie, l'humour, la tendresse, pour qu'il n'y ait ni oubli ni inquiétude. Nombreux y trouveront un modèle.

10/2018

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Photographie

"Droits de regards". 1961-2011 : Amnesty international et les photographes

Les cinquante années passées depuis 1960 totalisent sans doute le plus grand nombre de violations répertoriées des droits humains : arrestations et emprisonnements arbitraires, tortures, traitements dégradants, assassinats, violences, confiscations des droits civiques et politiques … Chacun pourrait en énumérer immédiatement une suite d’exemples dramatiques pris au hasard aux quatre coins de la planète. Aussi la sélection des photographies qui composent ce livre constitue-t-elle un constat flagrant de barbarie : de l’exécution sommaire d’un prisonnier ou de la fuite éperdue d’une petite fille dont le village vient d’être bombardé au napalm, aux crimes génocidaires ou aux massacres d’opposants, de la détresse des réfugiés et des immigrés à celle des femmes battues, des enfants esclavagés ou prostitués, des femmes et des hommes jetés à la rue par les lois de l’économie… Mais à feuilleter trop vite ce livre, si l’on n’y voyait que des images d’horreur, on se tromperait sur le rôle qu’a joué la photographie au cours de ces cinquante années et qu’elle joue dans le combat pour les droits humains. Telle image, par exemple, a contribué à faire douter l’opinion publique d’un pays entier (les Etats-Unis) de la justesse de la guerre dans laquelle il était engagé. A donc contribué à y mettre fin. Telle autre, qui constitue un document accablant sur un génocide (celui des Mayas), sert de preuve dans la condamnation des coupables et de ferment de la réparation due aux victimes. Beaucoup aussi de ces photographies sont des témoignages de victoires : comme par exemple, celles de femmes qui votent, se forment, l’emportent sur les assassins de leurs enfants… D’autres représentent des personnes dont toute la vie a été consacrée au combat pour les droits humains et qui en sont devenues des figures emblématiques, comme Martin Luther King et Nelson Mandela. Car notre époque s’occupe, bien davantage qu’aucune autre avant elle, des droits humains. Qui souvent jusque là n’étaient pas même identifiés et dont, justement, il n’y avait pas d’images. Dans l’histoire contradictoire des droits humains, qui est sans doute la grande épopée de notre temps, la photographie joue un rôle essentiel. Elle montre et elle témoigne… dans le moment même, des événements. Et, au-delà, elle garde vive notre mémoire individuelle et collective. Ce livre est la preuve qu’elle constitue également un appui déterminant dans le travail des organisations et des mouvements qui se donnent, comme Amnesty International, la mission d’identifier, de nommer, de dénoncer les violations des droits humains.

07/2011

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Musique, danse

Eric Clapton. L'éternelle jeunesse d'un vieux bluesman

"L'histoire d'Eric Clapton est jonchée de situations dramatiques et de coups du sort qui auraient dû laisser l'homme abattu sur le bord du chemin. Seule sa passion dévorante pour le Blues lui aura permis de tenir le coup et de continuer. Cette passion sera son leitmotiv tout au long de sa carrière et Robert Johnson restera le phare qui lui indiquera le cap à maintenir quels que soient les changements et les modes dans le monde de la musique depuis ses débuts en 1963. A travers Eric Clapton, qui a commencé sa carrière en même temps que les Rolling Stones, c'est toute la mythologie du Rock qui est ici évoquée. En route pour un nouveau voyage à travers la carrière discographique de celui que l'on a un temps surnommé God et qui a pourtant su rester tellement humain, touchant par sa fragilité et ses errements. Ce livre est rythmé par la sortie de ses albums dont l'histoire et les petites histoires seront développées dans le détail. Nous évoquerons bien sûr ses diverses collaborations, apparitions et autres sessions durant lesquelles nous allons le retrouver aux côtés d'artistes tels que B.B. King, John Lee Hooker, Chuck Berry, Jerry Lewis, Carl Perkins, Ray Charles, les Rolling Stones, Paul McCartney, George Harrison, Ringo Starr, Bob Dylan, Brian Wilson, John Mayall, Elton John, The Band, Santana, The Allman Brothers Band, Taj Mahal, Buddy Guy, Jack Bruce, Joe Cocker, Rod Stewart, Bill Wyman, Steve Winwood, Sting, Tina Turner, Phil Collins, Kate Bush, Bob Geldof, J.J. Cale, Tony Joe White, Johnny Winter. Sans oublier des musiques de films tels que Retour vers le futur, La couleur de l'argent, la série des Arme Fatale, Homeboy, Wayne's World, Blues Brothers 2000 ! Il s'agit aussi de la suite de mon ouvrage Du jeune dieu... au vieux bluesman, sorti l'année dernière chez le même éditeur, et qui s'arrêtait au début des 80's. Pour beaucoup, depuis, Eric Clapton n'aurait presque plus rien fait si ce n'est quelques albums de Blues qui sonnent un peu tous à l'identique. C'était donc un beau challenge que de vous faire découvrir qu'il n'en était rien et que ce musicien n'a pas hésité à se réinventer et à se lancer dans des directions pour le moins surprenantes. Vous serez surpris tout au long de la découverte de ces 170 albums répartis entre 1986 et aujourd'hui ! "

12/2018

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Psychologie, psychanalyse

Synchronicité et Paracelsica

La synchronicité représente de toute évidence l'un des noeuds théoriques principaux de la pensée et de l'oeuvre de Jung. Alors que celui-ci en découvre très tôt la présence et les manifestations (il en parle dès 1930), en déclarant à propos du Yi King que ce dernier "repose en effet, non sur le principe de causalité, mais sur un principe non dénommé jusqu'ici - parce qu'il ne se présente pas chez nous - auquel j'ai donné, à titre provisoire, le nom de principe de synchronicité", il ne se décide cependant à publier à son sujet d'une manière systématique et réglée que très tard dans sa vie, à la fin des années quarante et au début des années cinquante. Encore ne s'agit-il pas pour Jung de fournir une explication définitive à un domaine qu'il qualifie d "obscur" et de "problématique", mais d'y ouvrir un accès dont il a la conscience aiguë de combien il se heurte à nombre de préjugés (de nature à la fois intellectuelle, idéologique et subjective) dans la société occidentale moderne. S'il se résout à cet effort, c'est par un double souci d'élucidation scientifique et philosophique, ainsi que devant l'importance humaine du phénomène, et l'exigence intérieure du souci thérapeutique qui l'a toujours animé. C'est pourquoi aussi il a semblé aux éditeurs français qu'il était non seulement temps, mais qu'il y avait nécessité de présenter ces travaux au public francophone, pour que celui-ci ait accès à son tour à l'une des réflexions axiologiques les plus profondes de Jung - qui permet en retour de mieux comprendre nombre de ses considérations dans d'autres ouvrages ou d'autres textes déjâ publiés. Entre les deux parties de ce volume consacrées à la synchronicité, nous avons intercalé les trois textes composés par Jung sur Paracelse. C'est que la vue alchimique du monde et du destin de l'homme et la doctrine des arcanes reposent sur la théorie des signatures et des correspondances, qui représente la conception même de "la synchronicité avant la synchronicité". Il ne s'agissait pas seulement par là de faire ressortir l'unité de pensée et la cohérence qui sous-tendent toute l'oeuvre de Jung dans ses multiples intérêts pour le taoïsme ou l'alchimie par exemple, mais aussi de mettre en lumière le profond arrière-plan psychique que requiert la conception de la synchronicité, et d'illustrer la loi de contamination des archétypes qui préside au travail de la réalité psychique objective.

01/1988

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Poésie

Une histoire de bleu suivi de L'instinct du ciel

"Une histoire de bleu date de 1992, L'instinct de ciel, de 2000. Ces oeuvres de la maturité succèdent à des volumes de poésie et d'essais ; à huit ans de distance, les deux titres se font écho dans leur questionnement du bleu, du blues, face à l'immense de la mer ou du ciel. Ce n'est pas là pur oubli de la terre, juste un lucide constat d'une marée basse de l'Histoire : "Pas de vagues, surtout pas de vagues, se répètent ceux qui les gouvernent. Il faut tenir jusqu'au printemps. Mais le printemps ne viendra plus. C'est l'hiver. On attend la neige". Ou bien : "La comédie humaine récite avec des couacs sa monotone histoire aux terrasses des cafés et sur les bancs publics de partout". "Grise est la demeure du présent". Dès lors, l'écriture va se fixer sur la persistance fragile de vivre à travers les amours et les morts, le quotidien simple des "journaux du soir" ou du "carnet d'un éphémère". On aurait cependant tort de penser à une poésie narcissique : si le "je" est présent, il est diffracté à travers d'autres figures : tu, il, on, nous... Ce mouvement dans l'énonciation est une des structures d'Une histoire de bleu. Le poète se détache des hommes autant qu'il se confond dans leur humanité sans gloire, mais désireuse de beauté. La poésie de Maulpoix tient aussi bien à l'aveu des défaites, des bleus à l'âme, qu'à sa résistance instinctive au nihilisme. Autrement dit, c'est une oeuvre qui touche par ses tensions internes et sa capacité de sourdine. A kind of blue". Antoine Emaz.

11/2005

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Littérature française

Légendes au carré

Ce petit livre a une histoire. Il est né en 1966 d'une sorte de ping-pong nocturne ayant pour origine un carré blanc, nu, dépouillé, élémentaire. Ses angles droits et ses quatre côtés réclamaient une légende. Celle-ci jaillit, une autre suivit, puis une troisième, à 2 heures du matin il y en avait plus d'une cinquantaine. De quoi faire un bouquin, fonder une maison d'édition (Les Éditions du book émissaire) et partir à la conquête des libraires. Ce fut un succès en Suisse romande, et même dans quelques librairies parisiennes. On raconte qu'un auteur français débarqua un jour dans une boutique des Escaliers du Marché à Lausanne, avisa une pile de Légendes au carré et s'exclama : « Vous l'avez encore ! Il est épuisé à Paris ! » Le livre se vendait à l'époque 4 francs. Quarante-neuf ans plus tard, il est devenu pour le moins « collector » et est proposé par un vendeur de livres de St-Martin sur/Lavezon, France, au prix de 45 euros + 13 euros de frais de port. Amazon en conserverait un à 39,99 euros. Aujourd'hui, grâce à un éditeur ayant le goût des antiquités et de l'humour, le livre renaît dans une version actualisée et augmentée. Cette renaissance s'accompagne des hourras de générations qui ont eu l'infortune de ne pas découvrir Légendes au carré en 1966. L'occasion leur est offerte de se rattraper en 2015 et de pouvoir, à leur tour, célébrer le carré, figure artistique aussi estimable que les tournesols, les nymphéas et les demoiselles d'Avignon.

08/2015

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Théâtre

Clouée au sol

Une femme en combinaison de vol de l'US Air Force s'adresse à nous. Une rencontre de hasard qui se passe plutôt bien, une grossesse accidentelle mais acceptée avec joie, elle lâche les commandes le temps de faire son enfant. Les mois passent, puis un an puis deux, et l'appel du ciel se fait de plus en plus irrésistible. Mais quand elle se présente pour reprendre le service, c'est un nouvel appareil qu'on lui confie. Plus de ciel, plus de bleu, fini l'ivresse de la vitesse, la sensation de toute-puissance... désormais c'est un drone qu'elle doit piloter. Envoyée faire la guerre au Moyen-Orient depuis une caravane climatisée près de Las Vegas, douze heures par jour elle sera un oeil tout-puissant, quasi divin, surveillant le désert, prête à exécuter sur-le-champ les mortels estampillés coupables. Le soir elle pourra rentrer chez elle et voir sa fille dormir en paix. Plongée dans le gris de l'écran à longueur de journée, ce gris qui efface la réalité, elle en vient néanmoins à retrouver les sensations fortes. Mais peu à peu la frontière entre les deux vies – famille la nuit, guerre le jour – devient poreuse. L'avantage apparent qu'il y a à aller à la guerre comme on va au bureau et rentrer à la maison le soir devient lourd à payer. Sans les rituels de camaraderie et les sas de décompression liés à la vie de combat sur le terrain, les frontières se brouillent de façon malsaine... La pièce est créée au Festival d'Avignon Off du7 au 28 juillet 2017 au Nouveau Ring avec Pauline Bayle.

07/2017

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Critique littéraire

Démons et merveilles dans la littérature chinoise des Six Dynasties. Le fantastique et l'anecdotique dans le Soushen ji de Gan Bao

Enracinée de longue date dans les textes historiques antiques, riches d'anecdotes étranges destinées à susciter l'intérêt et à entraîner l'adhésion du lecteur, la littérature de xiaoshuo, ou "courts récits", prend naissance au début de la dynastie des Han postérieurs (25-220). Elle se développe sous les Trois Royaumes (220-265) et les Jin (265-420), fleurissant tout au long de la période culturellement riche des Six Dynasties (220-589). A l'origine constituée de petites histoires ciselées de merveilleux, elle va se développer quantitativement et qualitativement, tantôt portée au sourire, mais le plus souvent au frisson. Au cours de cette époque fertile en bouleversements des croyances (le bouddhisme s'introduit peu à peu en Chine, le taoïsme dit religieux s'épanouit), en troubles politiques et militaires (les dynasties, dont quelques-unes barbares, se succèdent jusqu'à la réunification des Sui en fin de VIe siècle), en désordres sociaux (révoltes et déplacements de populations s'enchaînent sans pauses prolongées), et en nouveautés littéraires ("conversations pures", riche poésie des Jin), cette forme d'écriture prend ses lettres de noblesse. Grâce à Gan Bao (ca 280-ca 356), auteur du Soushen ji, Zhang Hua (232-300), à qui l'on doit le Bowu zhi, Liu Yiqing (403-444), père supposé du Shishuo xinyu, et tant d'autres, elle va constituer un genre qui perdurera, sous des formes diverses, jusqu'aux Qing (1644-1911). Une part importante de ces textes (environ soixante-quinze ont vraisemblablement existé alors) fut dévolue à l'étrange, guai-yi, et aux peurs qu'il suscite. On dresse ici un tableau thématique des démons et des merveilles rencontrés dans les pages de ces ouvrages ténébreux.

01/2000

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Littérature française

Le lion et le rat

La guerre est déclarée entre l'agence et le Pentagone - allié au complexe militaro-industriel. Le choc entre ces deux titans qui s'affrontent et qui ne reculent devant rien est retentissant. Le ring est planétaire, et les coups portés sont sans précédent. La complexité des enjeux colossaux qui se mêlent ici et la multiplicité des acteurs impliqués poussent les parties prenantes à employer tous les moyens possibles et imaginables pour arriver à leurs fins. Jawhar est Saoudien. Il est marié, vit en Turquie et est l'heureux père de trois filles. Malgré lui, il va devenir l'une des pièces d'une partie d'échecs sans pitié et sans règles, où seule la victoire compte. Idéaliste aux idées généreuses, Jawhar est une victime parfaite dans un jeu où chaque faux pas se paye très cher. Yasmina Sahraoui naît en 1986 à Fontainebleau. Maître en droit public et européen ainsi qu'en sciences politiques et sociales, elle est également titulaire d'un DESS en politiques européennes avec une spécialité axée sur la sécurité des approvisionnements énergétiques. Elle travaille d'abord au Parlement européen à Strasbourg et à Bruxelles, pour ensuite se tourner vers l'industrie de l'énergie. Puis elle passe brièvement par l'Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale où elle est présidente du comité de recherche sur le terrorisme, avant de collaborer un temps avec une revue canadienne traitant du gaz naturel. En 2020, elle débute l'écriture avec une histoire pour enfants avant de consacrer un second manuscrit aux élections présidentielles américaines, avec pour objectif de rendre accessible au public français des informations importantes délaissées par les médias hexagonaux. Elle travaille actuellement sur un roman.

02/2022

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Philosophie

La Pensée métisse

Le mélange des cultures et les métissages qui en résultent aux quatre coins de la planète semblent bouleverser nos repères traditionnels. Mais s'agit-il de phénomènes vraiment nouveaux ? L'uniformisation des cultures n'a-t-elle pas commencé en Amérique, dans le chaos qui a suivi la conquête, quand l'Ancien Monde et le Nouveau Monde se sont mêlés ? Deux populations que tout séparait - les croyances, la langue, leurs façons de vivre durent déjà apprendre à coexister, et leurs conceptions de l'univers, leurs imaginaires s'imbriquèrent peu à peu. Dès la Renaissance, la colonisation occidentale a ainsi entraîné une première vague de métissages, qui, sous leurs différentes formes, préfigurent ceux que nous connaissons à l'aube du IIIe millénaire. " Deux cultures différentes peuvent-elles s'harmoniser ? ", se demande Macunaïma, le héros d'un célèbre roman brésilien, qui tente d'échapper au dilemme de sa double appartenance. Pour répondre à cette question, le Mexique espagnol offre des pistes précieuses. Les fresques réalisées par les artistes indigènes sur les murs des couvents, les chants et les fêtes qu'ils ont adaptés à la mode européenne, les plans de ville qu'ils ont dessinés à la demande des conquérants : tous ces témoignages, où l'inspiration indienne est indissociable de l'influence occidentale, illustrent la naissance d'une " pensée métisse ". Serge Gruzinski nous en propose une magistrale exploration, en montrant comment des sierras du Mexique à la Florence des Médicis, des films de Greenaway au cinéma de Hong Kong, les idées, les arts et les cultures n'ont cessé, par-delà les frontières, de se mélanger.

02/1999

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Sports de combat

Panama Al Brown. Les Cahiers rouges

La France des années folles a eu l'honneur d'abriter les deux plus grandes vedettes noires de leur temps : Panama Al Brown et Joséphine Baker. Ce que la récente panthéonisée a été à la chanson, le panaméen Alfonso Teofilo Brown l'a été pour la boxe. Comparable aux stars du sport contemporains, le légendaire poids coq a maintenu, pendant plus d'une décennie, une domination sans partage sur le " noble art " en Europe et en Amérique. La vie d'Al Brown ne saurait être résumée à un palmarès sportif. L'astre du ring, aimé de Jean Cocteau, est mort dans l'oubli et la misère à 48 ans après être passé par les stades suprêmes de la gloire et de la richesse : sorti d'une vie de pauvreté au Panama grâce à son audace et son génie athlétique, il a réussi à se hisser au rang de champion du monde malgré le racisme et l'homophobie. Avec un brio et une exubérance qu'on ne retrouvera plus, le prodige a, pendant des années, défendu son titre en prenant de grandes rasades de champagne entre les rounds, dilapidé ses millions dans la fête, le jeu et le faste, avant de tout perdre, trahi par un entraineur qui le drogue, soudoyé par l'équipe adverse. L'ex-champion se reconvertit dans le music-hall et fait la rencontre de Jean Cocteau. L'entente est immédiate entre l'artiste des mots et l'artiste des poings. Cocteau devient le manager de la star déchue pour tenter l'impensable : retrouver la flamme et reconquérir le titre volé de champion du monde.

01/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Ultimate Romance

Quand on est si proche de réaliser son rêve, un claquement de doigts peut suffire pour tout compromettre... Eva-Jane est ce qu'on appelle une préparatrice mentale. Elle aide les sportifs à atteindre les objectifs de leur carrière. Souvent, il s'agit d'hommes et de femmes blessés, sur le fil du rasoir, qui doivent fournir des efforts surhumains pour assouvir leurs rêves de réussite. Eva-Jane adore son travail mais récemment, sa carrière a pris un coup du sort imprévu et remonter la pente est compliqué dans ce monde fermé du sport de haut niveau. Pourtant, une proposition inattendue va lui permettre de se remettre en selle. Jim Sheridan, star en devenir de Ultimate Fight, est au plus mal. Suite à un accident, son épaule le fait atrocement souffrir. Lui qui allait intégrer l'une des ligues professionnelles les plus importantes du milieu voit son avenir réduit à néant. Alors qu'il broie du noir, son coach décide d'engager Eva-Jane pour l'aider à passer ce cap. Jim voit ça d'un très mauvais oeil, c'est d'un kiné dont il a besoin, certainement pas d'une femme qui va fouiller dans son esprit ! Eva-Jane est accueillie de façon glaciale mais face au comportement de Jim, son entraineur est implacable : si il continue comme ça, il devra se débrouiller tout seul car il lui posera sa démission et le laissera tomber. Jim n'a qu'une solution, il doit trouver un moyen de la faire partir d'elle-même. Et si la séduire lui permettait d'arriver à ses fins ?

07/2022

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Sports

Victoire aux poings

" Si je gagne, qu'est-ce que je fais ? Promis, j'enlève mon maillot, je fais des pirouettes, je fais mon cirque. Cette finale à Athènes, c'est exceptionnel, c'est beau, ce sont mes jeux, c'est ma fête. Ça s'agite devant la porte du box. Va falloir y aller. J'ai peur. Faut d'abord passer le rideau, tracer, enjamber les cordes, monter sur le ring, gagner mon coin, rejoindre l'arbitre qui va contrôler mes gants, vérifier mon protège-dents puis taper dans mes mains. Les cris, les applaudissements, les huées, je ne les entends pas. Je ne vois rien, je ne pense à rien. Au coup de gong, je me tasse en moi-même, mon corps devient une mécanique invincible. J'y vais. " Athènes, 28 août 2004, Jérôme Thomas est debout sur la deuxième marche du podium. A 25 ans, il est vice-champion olympique de boxe, catégorie poids mouche. Pourtant, il n'aurait jamais dû être champion, ni même simple sportif... Atteint d'une maladie congénitale rare, il est né avec un côté gauche abîmé : pas de muscle pectoral, les doigts collés et le bras plus court. Il subira sept opérations pour décoller les doigts de sa main gauche. Dans son livre, il raconte son itinéraire d'enfant pas gâté : son enfance en Picardie, sa rencontre avec la boxe, sa venue à Paris, ses combats, ses amours, sa famille, le milieu de la boxe amateur, son titre de champion du monde... Son histoire est celle du courage et de la volonté, celle d'un enfant handicapé qui a réussi à faire comme les autres, et même mieux.

11/2004

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Littérature française

Sur la route avec Bashô

Voici le troisième roman dessiné de Dany Laferrière. Après Autoportrait de Paris avec chat et L'exil vaut le voyage, Sur la route avec Bashô suit la méthode nonchalante et néanmoins réfléchie de Bashô, le moine-poète japonais du XVIIe siècle, une des inspirations constantes de l'auteur (qui comme on sait est un écrivain japonais). Le narrateur de cette histoire parcourt le monde d'aujourd'hui, de l'Amérique au Japon en le prenant par surprise. Qui se méfierait d'un rêveur ? Il ne rêve pas du tout. Il admire (les femmes écrivains qu'il lit, de Jean Rhys à Zora Neale Hurston). Il se remémore (les divinités vaudoues). Il éprouve de l'affection (envers une de ses voisines alors qu'il séjourne à New York). Des dessins stylisés parcourent le texte, qui sont peut-être la rêverie de ce narrateur "dans ce monde sans pitié" . Voyageant dans le monde contemporain, il ne peut que constater que la menace est partout. Dessinant ce qu'il voit, le narrateur écrit aussi des mots. Et par exemple ceux-ci : "Black lives matter" . "Un nègre est un homme et tout homme est un nègre" , a-t-il dit au début de sa pérégrination. Nègres sont donc les manifestants de Hong Kong qu'il voit réclamer la liberté. Pourtant, son intention n'est pas de changer le monde, nous dit-il, "simplement d'y vivre" . Et l'on comprend alors que, comme le disait Pavese, c'est un métier de vivre. Heureusement, il y a la littérature, le jazz, les femmes élégantes, les cafés et les fleurs. Il y a encore des rayons de soleil.

10/2021

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Littérature française

Adieu, la compagnie - Livre 1.5. 1

Avertissement Ce récit contient des spoilers sur le dénouement du livre 1, intitulé Jusqu'à la fin du monde. Il est donc recommandé de lire ce roman avant de vous lancer dans Adieu, la compagnie. A moins que vous aimiez commencer un livre par la dernière page. Dans ce cas, faites-vous plaisir ! Après avoir vu disparaitre au loin la camionnette et sa nouvelle famille, Peter était sûr qu'il ne les reverrait jamais plus. Mais parfois la chance est au rendez-vous. Et maintenant, il est prêt à aller retrouver son clan. Sauf que parfois, aussi, la chance n'est pas au rendez-vous. Et parfois, la seule issue, c'est de croire dur comme fer que tout ira bien, même dans les situations les plus inextricables. "I was consumed by this series for 3 days and could not put them down ! I have to say I really did not like Peter in the beginning of Until the End of the World but he definitely grew on me. . kind of like mold. When he stayed behind to save his friends, he redeemed himself in my eyes and I even cried for him. Of course, I was stunned and elated when he showed back up at the end of the book. So Long, Lollipops is a great novella about everything Peter went through during his time away from his misfit family. I love Sarah's ability to weave a story and make you feel like you are smack dab in the middle of the action. This book was definitely a nice addition the the series and I highly recommend it ! " AMAZON READER -

02/2023

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BD tout public

La méthode Largo Winch. Avec 1 DVD

Jean Van Hamme et Philippe Francq vous ouvrent la porte de leurs ateliers. Suivez-les pas à pas afin de réaliser à votre tour votre propre BD. Cet ouvrage et le DVD qui l'accompagne vous dévoilent les coulisses de la construction d'un album de BD. Et pas n'importe quelle BD : Largo Winch, best-seller absolu, chef-d'oeuvre du genre incontestable. Et vice-versa. Il y a quelques années, à l'occasion de la sortie du quinzième album de la série à succès Largo Winch - Les Trois Yeux des gardiens du Tao - les équipes de Kanari Films ont suivi Jean Van Hamme, le scénariste, et Philippe Francq, le dessinateur, de leurs ateliers aux repérages à Hong-Kong, explorant avec eux les rouages de la fabrication d'un album de BD. Parcourant le monde dans la foulée du héros milliardaire en baskets, le film donne à voir les longues étapes de recherches, de construction et de réalisation, le travail de fourmi d'un bédéaste au quotidien. C'est ce film, Largo, réalisé par Yves Legrain Crist, qui est inclus dans ce manuel. Livre et DVD forment un duo idéal : les pages permettent de suivre les différentes étapes de création d'une BD, du scénario à la colorisation, elles recèlent de précieux conseils pour vous permettre à votre tour d'écrire et d'illustrer votre propre album. Les illustrations de Philippe Francq illuminent la lecture, tout en révélant la patience et le labeur nécessaires à l'exercice : croquis, recherches, repentirs, crayonnés définitifs, cases lettrées, planches encrées... L'ouvrage renvoie sans cesse au DVD, écho animé, activateur de sens. Tout se termine chez l'imprimeur, ou plutôt commence...

10/2010

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Ethnologie

Tout passe : instantanés populaires et traces du passés à Lubumbashi

Tout Passe. Et nous ne pouvons nous y résigner. Nous négocions le passage du temps pour en retenir, en instantanés et vignettes, ce qui continue à éclairer le présent. Les aspects de la vie populaire évoqués ici participent des "Manières de vivre" dans une "économie de la débrouille" dont témoignait une précédente publication (Cahiers africains, n° 49-50). Les identités partielles et mouvantes se nouent dans les espaces différemment marqués de la ville et dans la circulation des gens. L'économie étriquée et le génie de la survie se conjuguent dans les cultures locales, lieux et manières de sociabilités qui gèrent, de façon propre à des groupes, les dynamiques de changement. Une dizaine de chercheurs congolais nous livrent ces scènes de vie, tableaux littéraires qui, autant que les peintures populaires désormais assez codifiés, constituent une capture de l'éphémère et une réflexion populaire sur le quotidien, quelquefois à l'ombre du passé. Eglises indépendantes, rituels de deuil et de mariage, rituels de la convivialité dans les bars et les fêtes, témoignent de dynamiques culturelles élaborant les bouleversements profonds de la société et ses contacts avec le monde. Les corps se meuvent dans les dancings et sur le ring où les fétiches s'allient aux catcheurs, entre fiction et réalité. Et s'il ne restait qu'à en rire ? Le théâtre de Mufwankolo nous serait ce dernier recours. Cette évocation vivante de réalités communes complète et nourrit l'approche académique. Et le Musée de Lubumbashi, l'un des lieux visités dans cet ouvrage, semblerait figé si, lui aussi, ne prenait son sens de ce retour du passé dans l'appréhension du contemporain.

08/2005

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Beaux arts

Comment regarder la Chine ancienne

Aux yeux de l'Occident, la Chine fut longtemps un pays imaginaire : les difficultés de traduction des sources écrites, la complexité du confucianisme et du taoïsme, ont retardé la formation d'une vision plus juste de la civilisation ancienne. Les fouilles et les recherches qu'elles ont suscitées permettent désormais de tracer un portrait vivant de l'Empire. C'est l'objet de ce guide, qui en offre un panorama complet, depuis l'époque Qin (221-206 avant J. -C.), jusqu'à celle des Ming (1368-1644). Ces seize siècles d'histoire sont d'abord présentés à travers des figures marquantes. On découvrira le moine Xuanzang, qui rapporta et traduisit des textes du canon bouddhiste, ou Wu Zetian, seule impératrice de l'histoire de Chine. Le chapitre suivant s'attache à l'organisation du pouvoir et de la vie publique : calcul du temps, notion de mandat céleste, contrôle des eaux, rôle des eunuques contribuent à définir une société où éducation et arts tiennent une place de choix. Ainsi, le système de l'écriture ou les principes d'harmonie universelle qui sous-tendent la peinture de paysage restituent la subtilité de la pensée chinoise. Elle est exposée précisément dans "La religion et la philosophie" : culte d'Etat, courants de pensée, prodiges et présages montrent l'étroite intrication entre organisation sociale et sacré. Les pages dévolues à la vie quotidienne font accéder à une dimension plus intime : famille, cuisine, santé, mobilier, jeux... Le monde des morts, essentiel, est enfin dépeint. L'ouvrage se clôt avec les capitales et les grottes bouddhistes. Carte de la Chine, chronologie, musées, bibliographie et index complètent la documentation.

08/2020

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 2

Après les Trois Glorieuses, auxquelles il assiste avec joie, Stendhal est nommé consul à Civitavecchia, poste subalterne s'il en est. Des "parchemins poudreux" de la bibliothèque de la duchesse de Sermoneta il tire des "chroniques italiennes" (mais ne publiera jamais aucun recueil de ce titre). Et, entre 1834 et 1836, il radiographie à distance la France du "plus fripon des Kings", Louis-Philippe I ?? . Il révèle les rouages intimes de sa machine sans âme, peint son personnel corrompu, ses opposants dérisoires. Roman de la boue contemporaine et de la médiocratie désormais aux affaires, Lucien Leuwen - qui est aussi l'histoire d'un jeune homme de qualité en quête de sens et de valeur, c'est-à-dire d'amour - restera dans les tiroirs de M. le consul ; le livre était évidemment impubliable sous la monarchie de Juillet. Treize ans après la mort de Stendhal paraît une version retouchée et limitée aux dix-huit premiers chapitres, Le Chasseur vert. Par la suite, on prendra l'habitude de compléter le texte de cette publication partielle par celui du manuscrit autographe. La présente édition est à la première à revenir systématiquement à la source de l'écriture. Elle propose l'intégralité du texte autographe et permet de prendre connaissance, en bas de page, des remarques portées dans la marge par l'écrivain. Ces "marginales", parfois intimes (emploi du temps, humeur, état de santé du consul), renseignent surtout sur la méthode de travail du romancier. A la suite du manuscrit, on trouvera la version "historique" du Chasseur vert, ainsi que des appendices regroupant ébauches, plans, "pilotis", épisodes supprimés, etc.

10/2007

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Littérature étrangère

Tigre et Dragon Tome 2 : La danse de la grue et phénix

Au cœur de la Chine du XIXe siècle, alors que la dynastie Qing vit ses dernières heures, confrontée à la modernité occidentale, Jiang Xiaohe - dit " Petite Grue " - a juré de venger la mort de son père. Ce dernier a été tué douze ans plus tôt par le chef du clan Kun Lun, Maître Bao. Or, celui-ci n'est autre que le grand-père d'Aluan, l'amour d'enfance de Petite Grue, qui pendant toutes ces années a tout fait pour le retrouver et l'empêcher de mettre en œuvre sa vengeance. Alors qu'un dilemme sans issue s'empare de Jiang Xiaohe, toujours épris d'Aluan mais ivre de haine pour son grand-père, le jeune homme fait la connaissance d'un nouvel allié : Li Fengjie, jeune chevalier-poète défait par l'école de Kun Lun. Celle-ci a un nouveau disciple, Ji Guangjie, petit-fils émérite d'un héros des Fleuves et des Lacs, mandaté par le vieux Bao pour retrouver Petite Grue et l'éliminer. S'il y parvient, le patriarche lui a promis la main de sa petite-fille. C'est donc une lutte sans merci qui va s'engager entre ces protagonistes, tous prêts à s'entre-déchirer pour l'honneur ou pour l'amour ; certains le paieront de leur vie... Avec Tigre et Dragon, écrit entre 1938 et 1942, Wang Dulu nous propose une inoubliable galerie de portraits plus grands que nature sur trois générations, mélange d'amour, de haine, de rédemption et de vengeance. Une série historique pleine de merveilles et d'exotisme, magnifiquement portée à l'écran en 2000 par Ang Lee.

01/2008

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Sciences politiques

Le ménage à trois de la lutte des classes. Classe moyenne salariée, prolétariat et capital

De Oaxaca à Tel-Aviv et Manhattan, de Téhéran à Paris, en Tunisie et en Egypte, la classe moyenne salariée développe depuis quelques années des luttes massives, parfois violentes, contre l'Etat capitaliste. Alliée au prolétariat ou seule, elle fait la grève, manifeste, dresse des barricades, occupe des places, pour défendre sa position et ses privilèges dans la société. Ces luttes ont rendu visible le fait qu'elle est une vraie classe, pas une vague couche intermédiaire entre prolétariat et bourgeoisie. C'est une classe qui incarne le travail intellectuel tel que le taylorisme et le fordisme l'ont historiquement séparé du travail manuel, lui donnant simultanément une fonction d'exécution et d'encadrement. Bénéficiant d'un sursalaire qui lui permet de surconsommer et d'avoir des réserves, la classe moyenne salariée n'est pas destinée à se fondre spontanément dans le prolétariat sous l'effet de la crise, débarrassant ainsi la théorie d'une épineuse question. Car l'existence de cette classe, que Marx n'avait pas vraiment prévue, implique de préciser notre vision des rapports sociaux dans les pays développés et émergents : il faut passer du face-à-face prolétariat/capital à un ménage à trois... classes, qui s'affrontent dans un ballet plus compliqué, où l'interclassisme est une figure récurrente. Le présent ouvrage fait une première exploration de cette complexité, et cherche à dégager la perspective communiste du maelström des luttes interclassistes qui se multiplient en ce début de XXI° siècle. Les cas tout récents du Chili, de l'Algérie, du Liban, de Hong Kong, etc. confirment la nécessité de prendre au sérieux le rôle de la classe moyenne salariée dans les luttes actuelles.

12/2019

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Littérature française

Gazhell

"Je suis le Roi sans être le méritant de mes privilèges…" Dans cette ultime Confession, Vincent Blénet dévoile son Je(u). Né pour être aimé, L'Aimé, il a pourtant chevauché ses Géhennes sans relâche, comme un cow-boy de rodéo électrique dans les flammes du ring médiatique. Chute après chute, il s'est relevé en souriant, ensanglanté du sang honni de ses victimes, ceux qui ont tout misé sur le paraître et crachent sans pitié sur l'Etre de feu, seul rescapé de l'Amour. Son Verbe tranchant ne les a pas épargnés. Gazhell(e), c'est sa rencontre avec l'Amour. Amour tarifé bien souvent, mais Amour pur pour l'errant. Amour des Mots comme des Etres, masculins et féminins, Amour de la Chute éternelle et grisante qui met l'esprit en Feu. Le Bien, le Mal, le noir et le blanc, l'ombre ou la lumière, l'Enfer (Hell) ou le Paradis… L'Archimandrite cherche encore sa voie. Il "triche avec les règlements célestes…", "arpente les Abbayes au son des clochers", "poursuit l'éternité où sa Chute l'entraîne…", mais "Dieu que cette fille est jolie". Sait-il qu'il a trouvé le Graal ? Quelle que soit la forme qu'il se plaît à revêtir pour mieux nous rendre sa recherche éprouvante, l'Amour est la Force unique et il l'a enlacée. Paix à son Ame. Sur son Arbre de vie, Vincent Blénet a accroché de nombreux fruits, acides et explosifs, gorgés de bruit et de fureur, de Rouge et de Noir. A maturité. Un chemin unique pour un être exceptionnel. Marie Mary.

02/2018

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Beaux arts

9 histoires. Edition bilingue français-anglais

Ce catalogue est le résultat de neuf conversations entre Lee Mingwei et neuf conservatrices et directrices d'institutions - Adeline Lépine (responsable de la plateforme Veduta / Biennale de Lyon), Christine Macel (conservatrice en chef, Centre Pompidou), Limor Tomer (responsable des arts vivants, Metropolitan Museum, New York), Suhanya Raffel (directrice, M+, Hong Kong), Kathryn Weir (directrice du Département du développement culturel du Centre Pompidou), Eugenie Tsai (conservatrice en chef, Brooklyn Museum), Stephanie Rosenthal (directrice, Gropius-Bau, Berlin), Mami Kataoka (conservatrice en chef, Mori Art Museum), ainsi que Simon Maidment (conservateur en chef, National Gallery of Victoria, Melbourne) - et l'un des interprètes de Mingwei, Jean-Gabriel Manolis. Ces conversations racontent des histoires de rencontres et de maladresse, de moments de délices et de chagrin, de joie et de violence. The Moving Garden, Histoires du soir, When Beauty Visits et Sonic Blossom parlent de la question de l'offrande ; Bodhi Tree Project et Our Labyrinth, de celle d'être face au monde ; The Letter Writing Project, Guernica in Sand et The Mending Project abordent les idées de pardon, d'inclusion et de réparation. Chaque projet doit être pris comme une invitation à un voyage intérieur et sensible. Neuf conversations pour des milliers d'expériences, de rencontres et de possibilités : autant d'histoires du monde au fil du temps, créées par et pour les gens, à partager, à raconter - à vivre. Ou comme John Cage l'a dit un jour : "Les émotions - l'amour, la joie, l'héroïsme, l'émerveillement, la tranquillité, la peur, la colère, la tristesse, le dégoût - font partie du public". (Silence : Lectures and Writings, 1961) Nicolas Garait

10/2018

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Calendriers et agendas

L'Agenda & Almanach Feng Shui . L'année du Chien de Terre, Edition 2018

Cet agenda est un outil indispensable pour profiter pleinement de l'année 2018, l'Année du Chien de Terre Wu Xu. Il est essentiel de planifier correctement vos activités en prenant note des jours qui sont propices et des périodes qui ne le sont pas afin de tirer le meilleur profit de l'année. Dans cet ouvrage, vous retrouverez de façon claire et structurée les activités propices et défavorables pour chaque jour de l'année, l'animal en conflit et l'animal du jour, les bonnes et mauvaises heures de la journée, les cycles lunaires... Il vous aidera à toujours avoir un bon timing. L'Agenda Feng Shui des Editions IFS inclut également les Piliers du Ba Zi, les 12 Essences, les afflictions annuelles, le tableau des chiffres Gua indiquant le pilier de l'année de naissance, les directions favorables pour l'année, les 24 Montagnes et d'autres sources d'information, une analyse détaillée des étoiles volantes annuelles et mensuelles, les secteurs favorables et défavorables de votre habitation ou lieu de travail pour tous les jours de l'année, les jours Tueur de Maître, les bons et mauvais jours pour entreprendre plusieurs types d'activités telles que commencer une affaire, se marier, rénover, voyager, creuser le sol, aller chez le coiffeur, déménager, les hexagrammes mensuels et quotidiens du Yi Jing, un résumé des prévisions astrologiques pour chaque signe, les personnes qui ne devraient pas assister à des funérailles. Les nouveautés pour l'édition 2018 : les Jie Qi ou noeuds saisonniers - un article sur le Ba Zhai ou Feng Shui des Huit Demeures qui vous apprendra exactement quels sont les bons et mauvais secteurs de votre maison.

09/2017