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Histoire internationale

Les Plantagenêts

«Le Prince était ivre»... Ainsi commence l’histoire des Plantagenêts, cette famille hors-norme qui a fait les riches heures de notre Moyen Age. Le premier du nom est angevin, mais qui s’en souvient encore trois siècles après ? Leur célébrité a dépassé les frontières de l’Anjou et la dynastie est entrée dans la grande histoire de l’Europe. C’est une famille au caractère trempé, marquée à ses débuts par l’un des hommes les plus puissants du XIIe siècle : Henri II Plantagenêt. Outre l’Angleterre et la Normandie dont il est déjà détenteur, il est devenu, en épousant Aliénor d’Aquitaine, le maître de la moitié de la France. Un vassal plus puissant que son roi, un vassal encombrant... Dans cette histoire épique, où les traîtres et les ambitieux ne semblent jamais trouver le sommeil, Dan Jones fait revivre sous nos yeux ces rois et reines aux prises avec le pouvoir. Inoubliable, Aliénor, deux fois reine, célèbre dans toute la chrétienté, joue sa partition jusqu’à ses derniers instants - elle meurt à 80 ans. De ses nombreux enfants, on se souvient de Richard Coeur de Lion, qui affronta Saladin lors de la troisième croisade et ne cessa de guerroyer contre son propre père. Célèbre aussi mais sans gloire pourtant, son frère jean sans Terre... Inlassables combattants, ils ont à leur palmarès les grandes batailles de ce temps : Bouvines, qui scelle la fin de la prédominance seigneuriale, Crécy, l’Ecluse, la première grande victoire navale anglaise. Avant les Tudors, les Plantagenêts ont façonné l’histoire anglaise et pourtant leur attachement à la France restera fort et singulier. Pour l’éternité, les fondateurs reposent à l’abbaye de Fontevraud.

10/2015

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Chanson française

Pagny par Florent. Avant que j'oublie

Soudain quelque chose se passe. Quelque chose se casse. Une mue légère dans ma gorge. Une membrane qui se déchire et laisse passer la lumière, un flow, un flux d'émotion, un son nouveau, plein, d'une couleur brillante. Je dirais que je suis né une seconde fois ce jour-là. Je suis tellement heureux ! J'ai onze ans et je sais désormais ce que sera ma vie. Chanter". Florent, né en 1961 dans une famille modeste de Bourgogne, est devenu Pagny, le chanteur aux quinze millions de disques vendus. Comment ? Son succès doit autant à son talent de chanteur qu'à la manière extraordinaire dont il s'est réinventé, vie après vie. A l'aube de ses soixante ans, Florent a voulu ce livre et failli ne pas le faire, tant la tâche s'annonçait ardue pour cet artiste aussi sensible que puissant. "Tout était-il racontable ? Faire revivre mes amours de jeunesse, les années folles, ce serait facile. Mais les déceptions, les trahisons ? Si je racontais, je n'allais pas le faire à moitié". Cependant, il est trop tard pour renoncer lorsque la machine à se souvenir s'est mise en marche. Pagny est donc enfin raconté par Florent, qui n'oublie rien de son passé d'enfant hyperactif, de ses rêves de gosse, des claques et des larmes, des très hauts et des très bas, des amours et amitiés passionnelles, Vanessa Paradis, Johnny, Coluche, Philippe Starck... et de sa rencontre magique avec Azucena, la femme de sa vie, son double, dont il est indissociable depuis trente ans. Ecrit avec Emmanuelle Cosso, écrivaine, parolière et amie de longue date du chanteur, cet ouvrage se lit comme un roman, dans lequel chacun retrouvera un peu de lui-même au fil de la bande-son d'un artiste majeur de la chanson française.

04/2023

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Histoire ancienne

Les jardins d'Adonis. La mythologie des parfums et des aromates en Grèce, Edition revue et augmentée

Quelle histoire ! Séducteur, né d'un arbre à myrrhe, jeune homme à semence foisonnante, Adonis, par excès de puissance sexuelle, est condamné à l'impuissance : il est voué aux laitues, plantes froides et humides, qui passent pour être une nourriture de morts et un antiaphrodisiaque. Ses fameux "jardins" ne sont pas davantage des charmes destinés à réveiller la fertilité de la terre ; ce sont des cultures sans fruits, des jardins stériles, transportés sur les toits, où l'éclat du soleil caniculaire les fait pousser jusqu'au vert en quelques jours et, sans transition, les dessèche sur pied. Ce jardin frivole qui consiste à faire rôtir par Sirius certaines espèces horticoles et céréalières (fenouil, blé, orge, laitue) va de pair avec une fête où le dévergondage des femmes s'autorise des relations d'amant à maîtresse qui s'établissent entre Adonis et Aphrodite. Les aromates provoquent une véritable perversion de la "vie cultivée", aussi bien de la culture des plantes que des relations conjugales. "En vérité, dit J.-P. Vernant, c'est Peau d'Âne qui nous est une nouvelle fois conté, mais au plaisir enfantin de l'entendre s'associe maintenant la lecture savante [...] de ces multiples codes emboîtés les uns dans les autres qui nous donnent les clés de tout un univers mental [...], déconcertant encore qu'à certains égards familier, comme si c'était à travers des histoires fantastiques, des récits merveilleux que les Grecs avaient le plus clairement livré l'alphabet dont ils se sont servis pour épeler le monde en la façon qui leur est propre et que Detienne nous aide à déchiffrer. "

02/2007

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Romans policiers

Quand l'horreur est humaine - Éléonore

"Notre société a perdu son humanité, Eléonore. Ce monde n'est plus le mien. Je n'y ai plus ma place. J'ai fait le choix de ne pas y rester. Je voudrais que vous expliquiez tout ceci à ma famille, Eléonore, je voudrais que mon épouse refasse sa vie, qu'elle donne un père sans doute plus courageux à nos enfants. Dites-leur que je les aime. Henri est à nouveau assis, ses mains cachent son visage, il pleure". Née d'un père italien, Françoise François grandit à Sedan, dans une fratrie compo¬sée de cinq frères et une soeur. Elle bâtit sa carrière dans le domaine médical. Tout d'abord, elle est secrétaire de labora¬toire à l'hôpital militaire de Cherbourg en 1982, avant d'obtenir le concours de l'école d'infirmière. Après avoir validé son diplôme avec succès, elle se ma¬rie et fonde une famille. Elle devient ensuite soignante au service des grands brûlés à Percy. Elle étudie alors la psychologie tout en étant soignante en pneumologie, cancérologie et soins palliatifs toujours à l'hôpital Percy. Après que plusieurs de ses collègues se sont suicidées, elle s'intéresse à la souffrance au travail. Expert judi¬ciaire dans son domaine de prédilection, elle est réguliè¬rement appelée pour faire part de son expertise sur des affaires policières et juridiques. Plusieurs années après, elle crée la Maison "Souffrance et Travail 78" . A présent, elle choisit de partager son expérience en s'inspirant des cas rencontrés au cours de sa carrière à travers un roman : Quand l'horreur est humaine - Eléo¬nore.

02/2023

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Philosophie

Repenser le possible. L'imagination, l'histoire, l'utopie

Introduite par Thomas More en 1516, la notion d'utopie a rapidement pénétré le champ de la littérature et de la philosophie. La double apparition de la problématique de l'utopie dans l'univers de la fiction et dans celui de la réflexion philosophique n'a toutefois été accompagnée d'aucune promotion à proprement parler. En effet, la référence à l'utopie a suscité, de la part des philosophes modernes et contemporains, davantage de réserve que d'adhésion. Il n'est pas exagéré de dire qu'une telle notion continue de faire difficulté aujourd'hui, cinq siècles après la publication, par More, de sa fameuse Utopia. Ce volume collectif se propose d'ouvrir à nouveau le dossier problématique de l'utopie. A cette occasion, l'on propose de revisiter quelques moments essentiels de l'histoire de la philosophie au cours desquels ont été façonnés les outils qui nous ont permis et nous permettent encore d'interroger notre rapport au "possible". Le contexte de crise généralisée que l'on traverse aujourd'hui (bouleversements climatiques et environnementaux, remise en cause de la démocratie représentative, retour des fascismes, panne des systèmes éducatifs, crise du libre-échange, crise des religions, etc.) invite de manière plus pressante que jamais à revisiter l'utopie, un concept forgé à l'époque renaissante à partir du grec ou-topos, "ce qui est sans lieu", précisément dans le contexte d'une crise profonde et systémique : ébranlement des certitudes médiévales par la découverte de l'Amérique, conflits sanglants entre catholiques et protestants, bouleversements artistiques, émergence d'un sentiment d'impuissance devant l'exercice du pouvoir politique, etc. Ce rapport entre la crise du sens, à la fois individuelle et propre au vivre-ensemble, et la nécessité de se projeter dans un avenir susceptible de rouvrir du possible, est très précisément ce que le concept d'utopie a jadis voulu problématiser. Il ne s'est donc pas naïvement proposé comme "solution" à la crise, voire comme simple pansement idéologique, contrairement à ce que suggère l'image d'Epinal.

09/2019

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Droit

Trait d'union. Choix d'articles de Jacques Mestre

Cet ouvrage rassemble quelques-uns de mes écrits pour concrétiser cette sorte de trait d'union que toute transmission implique. Un trait d'union qui, si l'on poursuit dans cette métaphore de la ponctuation, se traduira ici par la coexistence de points d'interrogation, de points de suspension et de points d'exclamation. Des points d'interrogation, tout d'abord, parce que la Vie est ainsi faite. Riche de questionnements plus que de certitudes, de mystères plus que de révélations. Et précisément, le Droit, parce qu'il prend racine dans la vie de tous les jours, dans le comportement des êtres et la dynamique de leurs relations, permet de s'en rendre merveilleusement compte, si l'on veille à s'ouvrir et demeurer attentif à tout ce qui nous entoure. Des points de suspension, ensuite. Souvent, ils auront ponctué les idées ou propositions que j'ai pu formuler dans mes écrits. Car celles-ci ont toujours été émises dans le respect de l'Autre, auquel elles ont pu plaire ou déplaire, paraître banales, originales ou bien encore irréalistes. Des points de suspension, conçus également comme des ponts lancés vers ce Lecteur invisible qui devient bientôt un proche et dont on attend toujours avec une certaine inquiétude les premiers retours... Des points d'exclamation, enfin. Car s'il est un droit que le juriste doit pouvoir revendiquer, et dont la reconnaissance n'est cependant pas encore acquise, c'est bien celui de rêver ! Combien de fois a-t-on la regrettable impression que les limites de la norme sont en quelque sorte prédéterminées, encadrées de manière intangible, et que c'est donc dans un joli champ clos que les idées peuvent s'émettre et prospérer. Alors, oui, rêver avec la conviction que les juristes ont un mot plus important qu'ils ne le pensent à dire et que, de toute façon, les choses vont mieux en les rêvant.

07/2019

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Littérature française

Camus l'archipel. Ressac sur Patmos

Ami lecteur, ces quatre ou cinq dialogues vont-ils mettre un terme a? mon oeuvre ? Celle-ci de?passe aujourd'hui une trentaine de volumes. Ma plume s'acharnera-t-elle a? de?border un chiffre qui pour- rait clore toute une vie – la mienne ? Je vais laisser faire cette plume, ce pre?cieux outil. Car si je me penche sur ce tsunami charriant l'encre du rhapsode, je retrouve les lieux et les e?poques ou? l'e?norme vague a e?te? conc?ue. Les textes ont e?te? e?crits, soit a? Oran, soit a? Rabat et Casablanca, au diapason des personnages qui les hantaient. Lorsque j'ai quitte? ces rivages pour m'e?tablir a? Nice, ma plume a poursuivi son travail d'entrailles a? la mode du Maghreb, puis elle a entame? les oeuvres d'un versant supple?mentaire–oeuvres dont le de?cor a e?te? Paris. A part Louis XIV et la Reine Christine (Greta Garbo) qui, tels des spectres, se tiraient d'une immense tapisserie surplombant mon lit, les personnages n'en e?taient pas moins originaires du Maghreb : Pieds-noirs, Oraniens, depuis les Aure?s jusqu'au De?troit – jusqu'aux ergs mouvants du de?sert. Un de?tail, cependant : a? Paris, ma plume rencontrait bien moins de Parisiens que d'Africains–cette fois elle se laissait caresser par l'argot, surtout quant a? l'accent ou le de?bit. Pour le fond, il s'agissait surtout de donner une vieille fesse?e a? ceux qui avaient jadis complote? contre moi – autant les assassins patente?s de l'e?poque coloniale que les jaloux litte?raires, assoiffe?s des lauriers qui ne m'ont pourtant jamais coiffe?. Cette petite revanche, ce knout miniature, parfaitement justifie?s, me permettaient une migration qui, sur la Co?te d'Azur, me donnait l'illusion de me trouver chez moi, en Afrique, dans mon royaume. J'y suis donc, et j'y reste...

10/2020

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Policiers

Parjures

« Il songea au crissement des ciseaux sur le col de la chemise, à la gorge tranchée… Il imagina les suppliques masquées derrière le sparadrap du condamné… Il songea encore au regard terrorisé face au châtiment suprême…». Aïcha Sadia, commissaire de police, est une femme désespérée depuis la mystérieuse disparition de son compagnon Sébastien au large d’une plage. Mais quand plusieurs cadavres décapités d’ex-taulards sont découverts dans des entrepôts abandonnés de la ville, c’est elle et son équipe qui se retrouvent en première ligne. Certains indices laissent penser que quelques extrémistes pourraient avoir trouvé là, un moyen radical de remettre la peine de mort au goût du jour. A sa sortie de prison, Abdel Charif, condamné pour meurtre puis finalement gracié, leur échappe de justesse… Et pour sauver sa peau et obtenir sa réhabilitation, il propose à Aïcha un étrange marché : elle prouve son innocence, il la mène jusqu’à Sébastien… Manipulations, horreurs et parjures vont alors guider Aïcha dans une enquête libératrice… Jusqu’à la mort ! Parjures, c’est l’histoire d’une femme flic. Elle s’appelle Aïcha Saida. Elle est commissaire de police à l’Évêché, le commissariat central de Marseille. Aïcha est une femme dévastée depuis la mort de son compagnon mystérieusement disparu au large d’une plage mais c’est surtout une femme qui se bat, une femme qui y croit et une femme à l’énergie contagieuse. Parjures, c’est l’histoire d’anciens notables nostalgiques d’un passé à jamais révolu, ayant définitivement rompu les ponts avec toute notion de justice et d’humanité. Parjures c’est le portrait trouble d’un condamné prêt à tout pour recouvrer sa totale liberté… Parjures c’est aussi une histoire d’amour, belle comme on en croise parfois dans les livres… Une femme passionnée, une équipe de flics motivés, un condamné au passé obscur, des magistrats tordus, la peine de mort en question et l’amour toujours… Parjures, c’est plusieurs vies emmêlées et trois enquêtes qui s’entrechoquent entre passion, mensonge et émotion… !

06/2012

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Romans historiques

Zaïda

Espagne, XIe siècle : la péninsule est morcelée en une multitude d'États. Au Nord, quatre royaumes chrétiens : Aragon, Navarre, comté de Barcelone, et le puissant royaume de Castille et León. Au Sud, sur les ruines du califat omeyyade de Cordoue, sont nés plusieurs dizaines de principautés musulmanes, les taïfas, plus prompts à se battre entre elles qu'à lutter contre la puissance renaissante de la chrétienté. Dans cette Espagne compliquée où vont s'affronter, dans une lutte à mort, les ambitions rivales des Almoravides du Maroc, de l'émir de Séville – le prince-poète al-Mutamid – et du roi de Castille et León Alphonse VI, deux destinées vont se croiser : celle de Zaïda, jeune princesse mauresque, fille d'Itimad al-Rumaikiyya, favorite de l'émir de Séville, et celle d'Alphonse VI. Bientôt le roi de Castille et León s'empare de Tolède, et al-Andalus est conquise par les Almoravides. La princesse Zaïda choisit alors de s'exiler à la Cour d'Alphonse VI, au palais al-Hizam, théâtre d'une guerre feutrée entre clans rivaux : d'un côté les Bourguignons de la reine Constance et de Bernard de Sauvetat, archevêque-primat de Tolède ; de l'autre la belle maîtresse du roi, Chimène Nuñez de Guzman et les ricos homes de Castille... Zaïda saura-t-elle s'imposer alors que, sous couvert de religion, les ambitions se déchaînent ? Après « Sobheya, princesse de Cordoue » et « Arsinoé d'Afrique », Bernard Domeyne poursuit sa percée remarquée dans le roman historique. Cette saga rigoureusement documentée nous invite à suivre le destin hors norme de Zaïda, ex-princesse musulmane qui, convertie au catholicisme, deviendra la reine Marie-Isabelle, quatrième épouse d'Alphonse VI de Castille. Se consacrant une nouvelle fois à une figure féminine extraordinaire, l'auteur illustre avec brio le carrefour des cultures qui fit la richesse et la complexité de l'histoire de l'Espagne.

10/2015

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Droit

La famille et le fisc

"Plus que jamais, dans le contexte d'alternance idéologique et politique qui secoue la France, la famille est placée sous les feux de l'actualité fiscale. La réforme de la politique familiale, jusqu'alors considérée comme tabou, s'est graduellement mise en mouvement. La famille sujet premier de la réflexion, est approchée ici au travers de l'instrument fiscal. On découvre dans cet ouvrage qu'après une période de désengagement étatique, le levier fiscal est à nouveau un moyen interventionniste dans l'espace familial privé. De l'impôt sur le revenu (le plus idéologique d'entre tous) aux droits de succession (point névralgique de la panoplie fiscale) le nouveau souffle fiscal constitue un puissant facteur de déterminisme des comportements familiaux : encouragement fiscal à la dynamique d'entreprise inhérente aux donations entre vifs, mise en accord des nouvelles données successorales avec le calendrier biologique résultant des progrès de l'espérance de vie, redistribution fiscale des rôles entre générations, réactivation des solidarités individuelles et collectives dans le contexte récessif actuel ... Tels sont les principaux points d'ancrage de la politique fiscale de cette fin de siècle. Cependant le regard fiscal ne balaie pas seulement le paysage social par le haut : il s'immobilise à la base sur les métamorphoses de la cellule familiale. Dans le contexte pluraliste de la famille moderne qui se décline du standard du mariage à différentes variantes (unions libres, familles monoparentales, secondes familles ...)le droit fiscal projette sur chacune de ces typologies une image particulière. On découvre, par ailleurs, une certaine professionnalisation du comportement des familles aisées qui tendent à une optimisation systématique des coûts fiscaux par la recherche de stratégies de transmission patrimoniale de plus en plus volontaristes. L'étude du perpétuel jeu de chassé-croisé entre la norme civile et ses applications fiscales dérivées offre au lecteur, privatiste ou publiciste, chercheur ou praticien, un nouveau champ d'exploration du droit de la famille. "Texte de couverture

06/1998

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Science-fiction

Les Dieux de Bal-Sagoth

Conn était à demi ramassé sur lui-même, épée en main, un grondement bestial s'échappant sourdement de sa gorge de taureau, quand un homme de grande taille surgit du défilé, enveloppé dans une cape sous laquelle le serf aperçut le reflet de mailles d acier. L'inconnu était coiffé d'un chapeau à large bord, rabattu si bas qu'il occultait tout son visage, à l'exception d'un oeil brillant, aussi froid et sinistre que la mer grise. -Eh bien, Conn, serf de Wolfgar, fils de Snorri, lança l'étranger d'une voix grave et puissante, vers où t'enfuis-tu comme cela, avec le sang de ton maître sur tes mains ? -Je ne te connais pas, grogna Conn. Si tu veux me capturer, siffle tes chiens et qu'on en finisse. Ils seront plusieurs à goûter à mon acier avant que je meure. -Fou que tu es ! lâcha-t-il Que m'importent les serfs en fuite ? Des événements bien plus importants se trament Les lances du Sud se sont soulevées contre les épées du Nord. C'est la confrontation finale. Des ombres titanesques arpentent le monde et la nuit tombe sur Asgard. J'entends les cris des héros morts siffler dans le vide et la clameur des dieux oublies. A chaque être vient son heure, et même les dieux doivent mourir... Voici le premier de trois volumes qui réuniront tous les textes d'heroic fantasy et d'horreur de Robert E. Howard, le créateur de Conan.le Cimmérien. Douze nouvelles placées sous le sceau de l'épopée, de l'horreur et de la violence, qui démontrent une nouvelle Fois son génie visionnaire. Au sommaire donc, des classiques de la Fantasy : L'Homme Noir", Les Guerriers du Valhalla " ou La Maison d'Arabu ", mais aussi d'autres textes incontournables dont l'extraordinaire "Querelle de Sang". Comme tous les autres ouvrages de la collection, cette édition élaborée par Patrice Louinet se base sur des textes intégraux et non censurés, et est superbement illustrée par Didier Graffet.

04/2010

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Poésie

Marin à terre. Suivi de L'Amante et de L'Aube de la giroflée

Quiconque, à dix-huit ans, n'a pas connu l'irrépressible nécessité de secouer son destin, vivra dans la norme, comme s'il n'était que sa propre doublure. Il y a toujours une prise de risque initiale, absolue, pour accéder à soi. Ainsi Rafael Alberti, en 1920, au sortir de l'adolescence, s'engage-t-il tout entier : " Je voulais seulement être poète. Et je le voulais avec fureur. " De ce pari, chimérique entre tous, il ne reviendra plus. " Mon terrible, mon féroce et angoissant combat pour être poète avait commencé, " notera-t-il dans son autobiographie, insistant sur cet acharnement à se réaliser poète, mais n'accordant aucune attention au credo de la prédestination poétique. La publication des trois recueils composés pendant cette période décisive permet d'affirmer que chez Alberti la volonté n'a pas brimé la grâce. Eclate au contraire dans ces pages un étourdissant plaisir de jouer avec les mots, avec les images ; et passe l'insouciante liberté de qui se tient à l'écoute de son chant originel. Même la sombre nostalgie qui semble l'inspiratrice première de Marin à terre doit faire place à la fougue de la création, à ce trop-plein de sève qui soudain s'émerveille aux rythmes de ses mélodies. Chaque poème, en lisière du réel et des songes, dessine sa ligne de fuite, son désir, ses secrets. Le poète perçoit, avec une évidente jubilation, l'émergence de sa voix. Déjà virtuose, il célèbre, par delà l'univers maritime de son enfance au Puerto de Santa-Maria, l'immense territoire poétique qui affleure au fond de ses yeux. Et, pour l'heure, il ne célèbre que cela. " Ici nul ne vend rien de rien ", proclame-t-il. Pas de message, pas de mots d'ordre : une fête de sonorités, de couleurs, un élan vigoureux pareil à la course du soleil en été, un bain radieux de poésie pure.

03/2012

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Musique, danse

Du mouvement à la danse. Une histoire d'amour avec la Terre

"C'est l'élan qui fait tout", ai-je jadis lancé du haut de mes quatre ans, proclamant une foi qui ne m'a jamais quittée et qui sans doute propulse l'humanité : l'adhésion au mouvement, à la vie. Pourtant la civilisation occidentale a longtemps été fascinée par l'immobilité, que la plupart des Anciens assimilaient à l'éternité. Mais elle s'est lentement laissée gagner par l'émerveillement face à un univers où tout est en mouvement, en perpétuelle auto-organisation. De même, à son échelle, l'individu humain s'auto-construit, stimulé in utero par le mouvement qui, après la naissance, se développe en un langage de gestes et de vocalisations, premiers appels à l'autre, première expression du désir, première expression corporelle. La conscience, dès lors, se développe en se dédoublant. Elle se déploie et s'élève à partir d'elle-même comme une spirale ascendante. Et les partenaires de cette sorte de danse de la conscience sont le mouvement d'autrui, le mouvement des choses, le mouvement du monde. Lorsqu'il joue de cette musicalité mobile pour elle-même, pour le seul bonheur de cultiver ses liens à l'environnement, à l'autre et à lui-même, l'être humain se fait danseur. Il peut alors, par imagination et par identification, épouser tous les modes d'exister de la matière, à travers les règnes, minéral, végétal, animal. Haute école d'empathie et exutoire à la violence, la danse plonge au plus profond des corps et aux tréfonds de la matière. Elle incarne les tragédies et les espoirs de notre temps, de notre Terre tant aimée, mal aimée, malmenée. La joie de danser pousse sur le lourd terreau de l'existence. Sondant la gravité de la vie, elle y puise sa force d'envol, sa jubilation. Jusqu'au grand âge, le corps danseur, forge intime d'espace-temps, entretient sous la braise le foyer de ses flamboyances, qu'un souffle suffit à raviver, à projeter en étincelle d'éternité.

10/2020

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Histoire de France

Foch, chef de guerre

A l'appui d'archives jusqu'alors non exploitées, mais aussi à partir des journaux et mémoires de contemporains, de lettres, Elizabeth Greenhalgh étudie la contribution de Foch à la victoire alliée en 1918, ses méthodes de commandement, ses relations avec les chefs militaires français et alliés et avec les hommes politiques. En 1914, Ferdinand Foch, maréchal de France, n'a jamais commandé de troupes sur le terrain et est à deux ans de la retraite. L'auteur s'attache donc à montrer comment la Première Guerre mondiale a forgé la personnalité et les compétences de celui qui devient le commandant en chef des forces alliées. Dans cette perspective, elle traite de la contribution d'un commandement unifié à la victoire des Alliés, du rôle d'un Etat-Major général, des mécanismes de commandement au niveau du corps et de l'armée. Son étude porte encore sur le rôle des niveaux intermédiaires de commandement, et celui des généraux, enfin, sur le rôle d'une coalition dans une guerre moderne et industrielle. Foch, chef de guerre est l'analyse détaillée de la carrière de Foch, de ses idées et de ses méthodes pendant la guerre, de la manière dont ses idées ont évolué tout au long de la guerre, jusqu'au poste de commandant en chef. Sont aussi apportées les réalités politiques de la paix - comment Foch a perdu la guerre (la question du Rhin) -, le rôle "diplomatique" de Foch et ses relations avec les chefs des armées alliées et les chefs politiques de cinq nations de la Première Guerre mondiale : Joffre, Pétain, Nivelle, Clemenceau, Poincaré, Pershing, Haig, Kitchener, Wilson... Cette étude pionnière prend la guerre de haut. L'étude des relations entre les chefs militaires alliées, détaillées, sont particulièrement éclairantes, de même que les relations avec les politiques, en particulier les relations avec Clemenceau. Salué par la critique à l'occasion de sa publication en anglais, ce livre dense offre une lecture très enrichissante et "neuve" de la Première Guerre mondiale.

09/2013

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Littérature étrangère

Bétibou

Dans un écrin de verdure à la périphérie de Buenos Aires, un "country club" auquel on n'accède qu'après des contrôles dignes du quartier général de la CIA, un homme est trouvé, la gorge tranchée. Tout porterait à croire qu'il s'agit d'un suicide si, quelques années auparavant, son épouse n'avait connu le même sort. Vengeance ? Règlement de comptes ? Le scoop parvient chez un vétéran des faits divers du journal El Tribuno, en délicatesse avec sa direction qui l'a muté à la rubrique "société". La mort dans l'âme, il transmet l'information au novice du service qui ne jure que par son BlackBerry et Google. Toute la presse s'empare rapidement de l'événement et le rédacteur en chef du journal décide de dépêcher au Country Nurit Iscar, une ex-écrivain, alias Bétibou quand elle était sa maîtresse, pour qu'elle livre des chroniques depuis l'intérieur du "sanctuaire". Les trois comparses s'y retrouvent et, au rythme des meurtres qui s'accumulent, constatent rapidement que leurs propres déductions sont étrangement éloignées de celles de l'inspecteur en charge de l'affaire. Les différentes étapes de l'enquête, minutieusement concomitantes avec des ruptures dans le cours de la vie des protagonistes, sont prétextes pour Claudia Pineiro à une étude extrêmement pertinente sur les forces en puissance dans la société argentine contemporaine : une presse inféodée au pouvoir, des forces de sécurité garantes du crime organisé, une caste de privilégiés omnipotents déconnectés de la vie réelle. Chaque personnage est mis en scène à un moment charnière de sa vie et se trouve face à une question. Nouveau roman, après un échec cuisant, pour l'écrivain ? Départ à la retraite pour le vieux chroniqueur dépassé ? Démission pour le jeune déjà asservi ? La réponse conduit chacun à opter pour une forme d'éthique, intime ou professionnelle. Et c'est bien la conjugaison de ces choix personnels, aussi insignifiants qu'ils puissent paraître à l'échelle macroscopique, qui infléchit les valeurs d'une société.

02/2013

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Vins, alcools, boissons

Des vins, des hommes et des émotions. Souvenirs d'un amateur de grands crus

Voici un ouvrage rare sur les plaisirs, les découvertes, les mystères de la dive bouteille. Le vin n'existe que si on le nomme. La langue des mots fait vivre l'or rouge, blanc ou rosé. Tout au long de trente années passées de restaurants menés par de valeureux chefs aux vignobles de l'Hexagone et aux caves voutées où le jus de la treille murit dans la pénombre, Nicolas de Rabaudy, chroniqueur de gastronomie et de vins, s'est forgé une vaste culture du savoir-boire à travers des dégustations, des dîners, des rencontres. Avec des personnalités issues de l'univers des nobles flacons, propriétaires et châtelains comme les Rothschild, Alexandre de Lur Saluces, Aubert de Villaine (domaine de la Romanée Conti), Michel Delon, Jean-Michel Cazes, Jean-Claude Berrouet, May-Eliane de Lencquesaing, Jean-Eugène Borie, qui lui ont transmis l'art de bien déguster et la vérité des crus d'exception. Il y a au fil de ces pages quelqu'un pour vous initier : les sommeliers Philippe Bourguignon, Eric Beaumard, Olivier Poussier, Enrico Bernardo, Philippe Faure-Brac, les diacres du vin, et les collectionneurs comme François Audouze et Michel Chasseuil, mémoires des vins anciens. Plus on comprend le secret du verre, plus on s'approche de la sève, plus le plaisir vous saisit et le bonheur de boire est là. Ancien journaliste de spectacles à Paris Match, Nicolas de Rabaudy s'est orienté dans les années 80 vers la chronique de restaurants et de vins. Il a donné des articles au Figaro, au Journal du Dimanche, et depuis 2009, il collabore au site slate. fr fondé par Jean-Marie Colombani, ancien PDG du Monde. Auteur fécond, il a publié une vingtaine de livres sur l'univers des chefs étoiles, des grands restaurants et des vins de rêve qu'il suit pour Bettane Desseauve Médias. Ce dernier ouvrage très personnel rassemble ses souvenirs de gastronome oenophile.

01/2013

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Littérature étrangère

Animal du coeur

La Roumanie ploie encore sous la terreur de Ceausescu et de ses services secrets quand la jeune Lola quitte sa province du sud pour s'installer à Timisoara, dans un foyer où elle partage un dortoir avec cinq autres jeunes filles. Elle veut fuir cette misère que la narratrice, une de ses co-locatrices, croit encore lire sur son visage, faire des études, réussir malgré tout. Elle emprunte souvent des vêtements aux autres filles quand elle sort, à la rencontre des hommes, dans le parc. Elle couche aussi avec son professeur de gymnastique. Un jour, on la retrouve pendue dans son placard, avec la ceinture de la narratrice. Pourtant, cette mort misérable ne suffit pas pour la marquer du sceau de l'infamie : Lola sera aussi exclue à titre posthume du parti communiste, lors d'une cérémonie pompeuse. La narratrice retrouve son journal intime dans sa valise, et ne croit plus à la thèse du suicide, tout comme Edgar, Kurt et Georg, avec qui elle forme bientôt un quatuor inséparable. Quand on lui dérobe le carnet de Lola, ce n'est que le début d'une longue série d'interrogatoires et de fouilles dont même l'amitié ne suffit pas à la protéger. La peur et le désespoir sont omniprésents dans sa vie quand elle rencontre ensuite Tereza, une ouvrière en qui elle essaie d'avoir confiance. Jusqu'au jour où cette dernière obtient un permis de voyage en échange d'informations sur elle... Animal du coeur dépeint avec une grande force le régime de terreur de Ceausescu et ses conséquences sur de très jeunes vies. La trahison semble la seule échappatoire dans une société broyant tous ceux qui cherchent à échapper à la norme Mais dans ce roman puissant et douloureux, écrit dans une langue d'une richesse poétique inouïe, on peut aussi lire une interrogation sur la capacité de l'homme à résister à toute forme de normalisation et à sauver son humanité profonde.

03/2012

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Religion

Notre-Dame qui défait les noeuds. Le cadeau du pape François au monde

"Dans les désordres constatés, Marie nous aide (...) à réaliser sereinement ce qui vient de soi-même, et ce qui, objectivement, vient de l'extérieur. Elle nous aide à démêler l'écheveau afin qu'une solution soit trouvée et qu'on arrive finalement à ce que l'on appelle justement un " heureux dénouement ". Elle est en effet Marie qui défait les noeuds ! ", précise Mgr Nicolas Brouwet, Evêque de Tarbes et Lourdes. En quelques années Marie qui défait les noeuds est devenue l'une des représentations iconographiques et l'une des dévotions les plus populaires de la Mère de Dieu dans le monde. Notre-Dame qui défait les noeuds - Le cadeau du Pape François au monde retrace l'aventure extraordinaire de l'explosion de cette ferveur consacrée parla publication d'une neuvaine (28 pages) qui en France avoisine le score d'un million d'exemplaires diffusés depuis 2001. Cet enthousiasme débute en Argentine au milieu des années 1980, à l'époque troublée de la dictature militaire. Le journaliste Eduardo Mattos révèle comment une simple petite image de la Vierge Marie, après avoir franchi l'océan pour venir d'Allemagne jusqu'en Amérique du Sud, a déclenché dans ce pays un élan majeur de foi, de piété, de zèle envers Notre-Dame. D'abord par l'action du père Jorge Mario Bergoglio, Jésuite alors peu connu qui, 25 ans plus tard, deviendrait le 266e Pape, et prendrait le nom de François. Puis au Brésil, avant de s'étendre à l'ensemble du monde. Ce reportage passionnant donne aussi donne à voir l'itinéraire, l'engagement d'hommes et de femmes de foi, de personnes de tous âges et de toutes conditions qui ont déposé leurs difficultés, leurs noeuds, dans les mains de Notre-Dame, qui ont reçu des grâces et qui en témoignent. Et chacun de leurs témoignages confirme la puissance de la prière à Marie qui défait les noeuds qui rayonne aujourd'hui sur le monde entier (12 traductions de la neuvaine). Avec des prières et des clichés photographiques des personnes et des lieux.

04/2018

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Anglais apprentissage

Une autre démocratie en Amérique (1824-1844). Orestes Brownson, un regard politique

Le pasteur et écrivain réformateur Orestes Brownson, n'a eu de cesse, pendant une grande partie de sa carrière, de dénoncer les graves insuffisances de la société états-unienne de son temps et de réfléchir aux moyens de la conduire vers une "démocratie véritable". Sa démarche le distingue de son contemporain français Alexis de Tocqueville, qui a décrit la "démocratie en Amérique" comme un modèle qui porte en lui-même les remèdes à ses maux. Naomi Wulf retrace dans ce livre les débats d'idées qui ont eu lieu aux Etats-Unis dans les années 1820 à 1840, celles de la "démocratie jacksonienne", sur le sens à donner au mot démocratie. Elle met en lumière les désaccords, les incohérences et les paradoxes qui sont apparus à l'origine de la République américaine. En effet, l'époque pendant laquelle les partisans du président Andrew Jackson exercent une politique dite "démocratique" est celle d'une société en pleine mutation qui s'éloigne de la norme agrarienne pour entamer la révolution du marché et faire ainsi ses premiers pas vers le règne de l'industrie. Brownson et ses amis réformateurs dénoncent ce régime inégalitaire dans lequel l'Etat n'intervient qu'en faveur des plus riches et se désintéresse du bien-être et de l'éducation des pauvres. Le lecteur trouvera des rapprochements étonnants entre les deux extrémités de l'histoire de la démocratie moderne : depuis ses débuts mouvementés et contradictoires pendant l'ère du common man sous le président Jackson, jusqu'à ce qui peut paraître, de nos jours, une démocratie à bout de souffle, ouverte aux séductions du populisme. L'idéal dont avait rêvé la Jeune République naissante semble s'être dévoyé jusqu'à prendre un tour funeste ; cependant, Orestes Brownson, bien que désabusé par les échecs politiques du peuple, reste un modèle pour ceux qui continuent à penser que si le peuple le veut, oui, il peut rendre ses droits à une vraie démocratie.

11/2017

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Littérature française

Vacherie gavote

Dans un style aussi puissant que personnel voici un premier roman coup de fouet par un auteur véritablement littéraire. Sombre et lumineux, un original bijou pour les lectrices et lecteurs exigeants. L'Enfer de Dante ; l'écrivain en propose une singulière interprétation aux amoureux de la langue française, de ses racines linguistiques ; pour les amateurs ou passionnés de faits authentiques, à la recherche ou non du sens de l'Histoire ; celle des manuels et celle tue, interdite. Depuis l'aube des temps, depuis les prémisses de la Pensée l'Homme cherche, se cherche. Qui est-il donc ? Création supérieure , simple animal ? Comment savoir... de manière certaine ? Cette parabole que d'aucun dirait philosophique, en fait métaphore de la naissance puis de l'évolution du mot, de l'Art... vers l'épopée humaine, s'articule autour de neuf vices dantesques dont les cercles crevés d'abysses sont ici des montagnes. Comment est née la pensée des tueurs parlant ? Si elle en a une, quelle peut-être sa finalité ? Et si il n'y en a pas que devient alors le sens de la vie ? de notre passé, de votre futur... plus ou moins proche. Pouvons-nous encore sauver ce dernier avant qu'il ne soit trop tard ? Plus qu'historique et loin de la SF ce roman hors norme aux multiples facettes livre les clés aux trois éternelles questions : D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Sans aucune concession ni compromis que se soit l'auteur joue magistralement de tout le potentiel de notre langue dans une saga où la vraie héroïne est la nature ; le héros un mot ; l'intrigue, le destin humain. Textes déroutants, rythme vivace et richesse de vocabulaire servent un roman sans équivalent dans les lettres d'aujourd'hui ; une oeuvre qui comblera les curieux en quête de rareté, d'absolu, aimant relire un livre pour y trouver toujours de nouvelles choses, des trésors cachés.

07/2010

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Poésie

Black-Label. Suivi de Graffiti et de Poèmes nègres sur des airs africains

Avec ses amis Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire, Léon-Gontran Damas est considéré comme le troisième « père fondateur » du mouvement de la négritude. Né à Cayenne en 1912, il connaît une enfance chaotique, et son parcours scolaire puis universitaire le mène successivement à Fort-de-France, à Meaux, à Paris. C’est là qu’il prend pleinement et douloureusement conscience de son identité « nègre », celle-ci s’exprimant dès ses premiers poèmes avec le soutien des surréalistes, notamment de Robert Desnos, en 1937, sous le titre de Pigments. Animateur du « Mouvement de la renaissance guyanais », il se lance dans l’action politique. Il est élu député de 1948 à 1951, puis opte pour une carrière de journaliste. Il multiplie les conférences à travers le monde, compose une anthologie des littératures francophones d’outre-mer et, finalement, accepte un poste d’enseignant à l’université Howard de Washington où il meurt d’un cancer de la gorge en 1978. L’oeuvre poétique de Léon-Gontran Damas exprime, clame, revendique un profond sentiment d’appartenance raciale, mais sans éclats lumineux ni accents triomphants. Le malaise existentiel de l’être noir est ici un mal-être torturant qui ne connaît de répit que dans la dérision et la lucidité conquise d’une parole directe, en crochets courts et uppercuts dirait-on, puisqu’elle adopte souvent un rythme de boxeur au combat. Black-Label, le long poème lamento de Damas, est devenu au fil des ans comme l’hymne blessé de l’âme nègre. Là, les désirs, les frustrations, les errements de l’âme d’Afrique surgissent en plaintes, chansons, rêveries et révoltes. On a fréquemment évoqué le cousinage des complaintes de Damas avec les Paroles de Jacques Prévert, le rapprochement tient à la simplicité de l’expression et à la qualité émotionnelle, mais les mots qui déferlent chez Damas ont un goût de sang fauve, une pulsion de sang noir qui mêle la fureur au désenchantement.

09/2011

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Critique littéraire

L'Amérique latine et la Nouvelle Revue française. 1920-2000

En 1909 André Gide et ses amis s'aventurent dans un projet éditorial qui aspirait à réconcilier l'individuel, le national et l'universel... " Car il faudrait enfin comprendre que ces trois termes se superposent et qu'aucune œuvre d'art n'a de signification universelle qui n'a d'abord une signification nationale, n'a de signification nationale qui n'a d'abord une signification individuelle. " Depuis, La Nouvelle Revue française est restée le témoin des illusions, égarements et tragédies d'un siècle qui s'est refermé sous les signes de l'information, des échanges et du métissage. Auprès des fondateurs, Valery Larbaud avait veillé à ce que l'Amérique latine et sa littérature soient connues en France, ayant traduit, analysé et préfacé les principaux auteurs de l'entre-deux-guerres. Plus tard, Roger Caillois fera connaître l'œuvre de Jorge Luis Borges, Octavio Paz et bien d'autres, avant que le " boom " des années soixante et soixante-dix ne s'impose comme l'expression écrite d'une région du monde qui depuis le seizième siècle a occupé une place particulière dans l'imaginaire des Français. Ainsi, des poèmes, contes, extraits de romans et essais des plus importants écrivains latino-américains ont été publiés à côté de chroniques et de notes d'auteurs français qui ont assuré leur traduction et réception en France. Pendant plus de quatre-vingts ans, La Nouvelle Revue française n'a cessé de se faire l'écho de récits de voyages, des arts, des sciences sociales et de la littérature de l'autre monde. Les récents dossiers consacrés à l'" Amérique latine, trente ans après ", ainsi que ceux sur Cuba et le Mexique, confirment la foi dans la puissance de la parole écrite qui avait été proclamée comme le but de la revue par l'un de ses anciens directeurs : nous devrons " ... nous sauver deux fois, d'abord des autres, ensuite de nous-mêmes. Et c'est peut-être le plus ardu qui restera pour la fin ". Fernando Carvallo

05/2001

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BD tout public

Jo Siffert

Jo Siffert est un pilote automobile Suisse, né le 7 juillet 1936 à Fribourg (Suisse) et mort le 24 octobre 1971 sur le circuit de Brands Hatch à Longfield (Angleterre). Issu d'un milieu modeste, il se passionne très tôt pour les sports mécaniques. Champion de Suisse de motocyclette en 1959, il dispute également plusieurs compétitions internationales en side-car avant de passer au sport automobile. En 1960, il débute en Formule Junior et devient, l'année suivante, le meilleur représentant européen de la discipline. Il accède à la Formule 1 grâce à la Scuderia Filipinetti, court ensuite sous ses propres couleurs, avant de rejoindre le Rob Walker Racing Team. Cette écurie lui permettra de remporter sa première victoire en Championnat du Monde au Grand Prix de Grande Bretagne 1968. Pilote éclectique, il dispute plusieurs saisons de Formule 2 en tant que pilote d'usine BMW et se forge un important palmarès en endurance en tant que pilote officiel Porsche. Il remporte les plus prestigieuses épreuves de la discipline comme les 12 Heures de Sebring, les 24 Heures de Daytona, les 6 Heures de Watkins Glen, les 1 000 km du Nürburgring, les 1 000 km de Monza, les 1 000 km de Spa ou la Targa Florio. Joseph Siffert est, avec 14 victoires en 41 courses, le pilote le plus titré durant la période 1968-1971 durant laquelle le championnat international des marques se disputait en catégorie Sport (5 litres) et Prototype (3 litres). Il est, avec Clay Regazzoni et Emmanuel de Graffenried, un des trois pilotes suisses à avoir remporté au moins une victoire en Formule 1. Il est considéré comme une véritable légende de la course automobile en Suisse. Quelques semaines après un deuxième succès en Championnat du monde (Grand Prix d'Autriche 1971), Joseph Siffert meurt asphyxié dans l'incendie de sa monoplace accidentée, lors de la Course de la Victoire, une épreuve de Formule 1 hors-championnat à Brands Hatch. Ses funérailles réunissent 50 000 personnes dans la ville de Fribourg.

05/2018

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Littérature étrangère

Cercles perturbés

L'action de Cercles perturbés se situe dans une ville d'Europe centrale dont l'auteur affirme d'emblée ignorer le nom, mais qui pourrait être Vienne, Prague ou Budapest. Le héros, si on peut l'appeler ainsi, car il n'a rien d'héroïque, est un certain Martin Svoboda, homme jeune, bien fait de sa personne, parfaitement heureux en ménage avec sa douce et jolie épouse Irma. Tout semble sourire à ce personnage ; il a dû renoncer à terminer ses études parce qu'il s'est retrouvé orphelin, mais il exerce la profession peu fatigante et relativement lucrative de caissier dans un magasin de textiles. Son emploi lui laisse le temps de lire beaucoup, et on pourrait le qualifier de bienheureux. Mais un minuscule détail va tout faire basculer : un beau matin, en s'examinant dans le miroir, il constate qu'une de ses dents présente une tache suspecte. Il va donc consulter son dentiste, qui lui affirme que ce n'est qu'une banale petite carie, mais qui croit déceler au fond de sa gorge des taches qui seraient le signe de la syphilis. C'est là que commencent les ennuis de Martin Svoboda : dans la salle d'attente du spécialiste chez qui il se rend, il rencontre un vague ami, le journaliste Meander, qui lui extorque la promesse de recommander à son patron le jeune fils d'une veuve dont il est l'amant. Ce jeune homme, quelque temps après avoir été engagé par la firme, y commet un vol. Le propriétaire rend Martin responsable et le chasse honteusement. Après de vaines tentatives pour se faire rendre justice, le héros trouve un autre emploi de caissier. Mais les choses tournent mal, et il finit par décider d'émigrer pour l'Amérique du Sud. Un roman attachant, qui retrace la vie en Europe centrale à la veille de la Seconde Guerre mondiale.

05/1987

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Histoire internationale

Fidel Castro. Biographie à deux voix

Résultat de plusieurs semaines d'intenses conversations entre Ignacio Ramonet et Fidel Castro, cette " biographie à deux voix " donne les clés de la révolution cubaine à travers le parcours personnel et politique du dernier " monstre sacré " de la politique internationale. Quelle a été son enfance ? Où et quand s'est forgé le rebelle ? Quelles étaient ses relations avec Che Guevara ? Comment sa petite guérilla a-t-elle vaincu la puissante armée de Batista ? Le monde a-t-il été au bord de la guerre nucléaire pendant la " crise des missiles " d'octobre 1962 ? Combien de fois a-t-on tenté de l'assassiner ? Quelle impression lui a laissée le pape Jean-Paul Il pendant sa visite à Cuba en 1998 ? Pourquoi critique-t-il si âprement Felipe Gonzalez et José Maria Aznar alors qu'il vante les qualités du roi Juan Carlos ? Quels souvenirs garde-t-il de François Mitterrand, de Régis Debray, du commandant Cousteau ? Comment explique-t-il l'" affaire Ochoa " ? Que pense-t-il de la globalisation néolibérale, de la guerre en Irak et du président Bush ? Pourquoi les autorités cubaines ont-elles arrêté quelque soixante-dix opposants non violents en mars 2003, et appliqué, la même année, la peine de mort aux responsables du détournement d'un bateau ? Le régime souffre-t-il de la corruption ? Le socialisme cubain est-il vraiment " irrévocable " ? Quel est le secret de l'alliance avec Hugo Châvez ? Quelles sont les orientations actuelles de la politique et de l'économie cubaines ? Qu'adviendra-t-il après Fidel Castro ? L'entretien exhaustif d'Ignacio Ramonet donne lieu à des réponses inédites, et constitue une démarche que la figure éminemment controversée de Fidel Castro rend passionnante. C'est aussi un récit instructif sur le passé, le présent et l'avenir de la révolution cubaine et de l'Amérique latine alors que prend fin le long règne du comandante.

02/2007

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Arts divinatoires

L'Oracle du troisième oeil

Un magnifique oracle de 40 cartes illustrées par Sarah Martin + 1 livre de 128 pages sur l'intuition, le chakra du 3e oeil et comment utiliser les cartes pour développer ses capacités médiumniques Découvrez un magnifique oracle de 40 cartes (divisées en 4 catégories) pour apprendre à booster son intuition et ouvrir son chakra du 3e oeil ! Catégorie "Questions" 1. De quoi ai-je peur ? - Le Chakra Racine (couleur rouge dominante) 2. Qu'est-ce que je ressens ? - Le Chakra Sacré (couleur orange dominante) 3. Où réside ma force ? - Le Plexus Solaire (couleur jaune dominante) 4. Qu'est-ce qui est juste pour moi ? - Le Chakra Coeur (couleur verte dominante) 5. Qu'est-ce que j'ai envie de dire ? - Le Chakra Gorge (couleur bleue dominante) 6. Est-ce que je vois clair ? - Le 3e Oeil (couleur indigo dominante) 7. Quelles sont mes croyances ? - Le Chakra Coronal (couleur violette dominante) Catégorie "Capacités médiumniques" 8. J'entends - La clairaudience 9. Je vois - La clairvoyance 10. Je ressens - La clairsentience 11. Je sais - La clairconnaissance 12. Je parle - Le contact défunt 13. Je touche - Le magnétisme 14. Je crée - Les objets magiques Catégorie "Blocages" 15. Je suis fatigué. e 16. Je réfléchis trop 17. Je ne me sens pas en sécurité 18. Je ne sais pas gérer mes émotions 19. Je ne trouve pas de solutions 20. Je ne me sens pas épaulé. e 21. Je ne comprends pas les signes 22. J'ai peur du changement 23. J'ai peur d'agir 24. Je ne me fais pas confiance 25. Je ne m'écoute pas 26. J'ai peur des autres Catégorie "Solutions" 27. L'intention 28. Les rituels 29. La méditation 30. Les soins énergétiques 31. La guidance 32. Prendre une pause 33. La thérapie 34. L'étude des symboles 35. Le journaling 36. Les rêves 37. L'amour de soi 38. L'alimentation 39. Lithothérapie 40. La prière

02/2022

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Critique littéraire

Sony Labou Tansi. Naissance d'un écrivain

Qui est Sony Labou Tansi ? Celui que l'on considère aujourd'hui comme l'un des plus grands auteurs africains d'expression française n'est pas né en un jour. Il lui a fallu s'imaginer, se fabriquer, se faire connaître et reconnaître par un Congo en proie aux convulsions de l'Histoire. Tout s'est décidé pour lui à la fin des années 1960, quand son goût de l'expérience créatrice s'est changé en un besoin, toujours plus impérieux, de construire son propre univers, dense et homogène. L'anonyme Marcel Ntsoni invente la figure flamboyante de Sony Labou Tansi, écrivain explosif qui, en marge de l'ordre littéraire, ne craint rien ni personne, dans son projet hyperbolique de fonder une nouvelle littérature. Entre les coups d'Etat et les fièvres révolutionnaires, le Congo a beau traverser des tempêtes, l'apprenti grand écrivain ne désarme pas. La société devient paroxystique ? A l'écriture d'aller plus loin encore en lui administrant son paroxysme à elle, jusqu'à faire voler en éclats ses normes et ses institutions. Scénarios existentiels et fictions compensatoires aident le jeune Sony à modeler son oeuvre et son identité, mais l'exposent aussi à de multiples contradictions : affirmer publiquement son statut d'écrivain et assouvir sa haine du régime au pouvoir ; s'attaquer à une France taxée de néocolonialisme et tenter d'y diffuser ses écrits ; démolir les figures d'autorité et partir en quête de conseillers, d'intercesseurs et de pères littéraires. Pour l'essentiel inédits, les premiers écrits donnent l'image d'une création débondée, véritable geyser de lave, de boue et de sang. Dans l'espace privé des manuscrits, tout peut se dire, des folies les plus intimes aux visions les plus impitoyables. Vivre l'écriture comme le seul absolu, au-delà des tabous, telle est l'expérience hors norme sur laquelle Sony Labou Tansi cherche à édifier la destinée qu'il s'est choisi : devenir écrivain, au sens radical du terme, c'est-à-dire démiurge.

01/2019

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Sociologie

La révolution par l'amitié

Dionys Mascolo nai?t en 1916 dans une famille d'immigre?s italiens. Lecteur chez Gallimard, il entre dans la re?sistance pendant l'occupation, et fait partie du " groupe de la rue Saint-Benoi?t " autour de Marguerite Duras – qu'il e?pousera apre?s la guerre. Il entrera la? en contact avec Robert Antelme, Edgar Morin, Merleau-Ponty, Claude Roy. A? la libe?ration, il participe, avec Franc?ois Mitterrand, au rapatriement d'Antelme, mourant au camp de Dachau. Il adhe?re au PCF EN 1946, mais tre?s vite il est rebute? par la rigidite? de l'appareil. Il est exclu du parti en 1950, avec Duras et Antelme. Il e?crit en 1953 Le Communisme, ou? il expose sa conception d'un communisme diffe?rent. Anticolonialiste convaincu, il coe?crit avec Maurice Blanchot le texte de la De?claration sur le droit a? l'insoumission dans la guerre d'Alge?rie (le " Manifeste des 121 ") dont le retentissement est e?norme. En mai 68, il cre?e avec Blanchot un Comite? d'action e?tudiants-e?crivains dont plusieurs textes sont pre?sente?s dans notre livre. Jusqu'a? la fin (1997) il e?crit et milite pour " un communisme de pense?e ". Le livre pre?sente une se?rie de textes dont les plus remarquables sont son e?tude sur Saint-Just, sa re?flexion sur Nietzsche et les textes de 68 sur les comite?s d'action. Tout son travail se situe dans l'optique d'un autre communisme, diffe?rent du communisme objectif et purement rationnel qui e?tait dominant a? l'e?poque. Sa conception d'une version sensible a eu une grande influence, en particulier sur les Situationnistes et Guy Debord. Mascolo ne cherchait pas la ce?le?brite?, et aujourd'hui encore, son ro?le est largement me?connu. Ce recueil met en e?vidence son talent et son engagement.

02/2022

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Biographies

Comme une montagne de camphre

A ceux qui se font une montagne des souffrances et des problèmes de la vie, ainsi que des obstacles sur le chemin spirituel, Annamalai Swâmî répond : "Ne vous laissez pas intimider par sa dimension. Ce n'est pas une montagne de roche, c'est une montagne de camphre [le camphre est une substance hautement inflammable]. Si vous en allumez un coin avec la flamme de l'attention discriminante, elle sera réduite à néant. Tenez-vous en arrière de la montagne de problèmes, refusez de les reconnaître comme vôtres, et ils vont se dissoudre et disparaître sous vos yeux" . Ce livre est composé de deux recueils d'enseignements, dont le seul but est d'aviver cette "flamme de l'attention discriminante" . Le premier recueil comprend des enseignements de Râmana Maharshi inédits en français, extraits du journal de son disciple Annamalai Swâmî ; le second recueil réunit 36 entretiens de ce même disciple, avec des visiteurs venus de tous horizons. Pour beaucoup d'observateurs, Shrî Râmana Maharshi ne fut pas à proprement parler un Gourou, et n'eut jamais de véritables disciples. Il est vrai que le sage d'Arunâchala n'accorda jamais publiquement d'initiation formelle. Cependant, dans le récit d'Annamalai Swâmî (Une vie auprès de Râmana Maharshi, Editions Discovery), il apparaît d'évidence que le Maharshi fut bel et bien un Maître ("Gourou" en sanskrit), hors norme certes - par son propre itinéraire spirituel, ainsi que par sa façon de "jouer" le rôle de Maître - mais Maître tout de même, et comme tel, entouré de disciples et d'aspirants disciples. Annamalai Swâmî fut un élève exceptionnel, tant par l'ardeur de sa dévotion que par l'extraordinaire ressemblance de sa Présence avec celle de son Gourou. Son nom, Annamalai, signifie "montagne inaccessible" , et lui fut donné par Shrî Râmana lui-même. C'est aussi le nom tamil du mont sacré Arunâchala, devant lequel toutes les "montagnes de camphre" ne peuvent que se consumer et disparaître, cédant la place au Soi unique, l'Absolu.

02/2022

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Penser l'écologie

Devenir vivants

Une invitation lyrique et pertinente à vivre une nouvelle manière d'être au monde " Notre monde suffoque. Covid-19, réchauffement climatique, sixième extinction de masse, pollution atmosphérique... le monde suffoque d'une exploitation sans limites, d'une course effrénée aux richesses de la terre. Les sols s'appauvrissent, la biodiversité recule, des espèces disparaissent. Course au rendement, course contre la montre. Tout s'accélère. Nous vivons à l'heure du présentisme. Que l'on se situe d'un point de vue social ou environnemental, l'urgence semble bien de construire un monde qui respire. Qui aspire à de nouvelles relations entre humains certes, mais aussi avec le reste du vivant. Modifier nos manières d'être et de faire ne peut se réaliser ni même se concevoir sans remettre en question les paradigmes et les croyances qui ont conduit à une telle situation. Et l'un d'entre eux, aussi surprenant que cela puisse être, est celui de Nature, que la Modernité occidentale a forgé pour mieux exploiter la terre et une large part de l'humanité. Cet essai est une invitation à renouer avec notre condition cosmique pour dessiner une manière d'être au monde en vibrant avec le tout-vivant. Disons-le tout de suite, il ne s'agit pas tant d'être en harmonie avec le cosmos qu'en éveil, à l'écoute, dans l'attention. D'entrer en résonance et de transformer l'écologie, étymologiquement " logos de la maison, du foyer, de l'en-clos ", en une échologie pour sortir de soi, de chez soi, et habiter pleinement le monde et le cosmos, dans une relation de résonance, afin de faire monde(s). Nous ne sommes pas hors de l'univers ni dans l'univers. Nous sommes l'univers. Il est en nous et nous sommes en lui. Vivre pleinement, c'est ainsi entrer en relation pour être. " Séverine Kodjo-Grandvaux

02/2021