Recherche

Surchauffe mentale

Extraits

ActuaLitté

Troubles dépressifs

Vivez plus, pensez moins !

La thérapie métacognitive pour chasser les idées noires Comment se prémunir des pensées négatives, éviter les ruminations qui conduisent souvent au sentiment de tristesse, voire de déprime ? Avec la méthode métacognitive ! Elle ne constitue pas un gardefou contre les aléas de la vie. Il s'agit d'un outil destiné à nous aider à retrouver le contrôle de nos contemplations et ruminations, pour apprendre à focaliser notre attention ailleurs que sur notre propre personne. Dans cet ouvrage, le docteur Pia Callesen remet en question l'acceptation obsolète de la dépression comme état incontrôlable qui nous affecterait toutes et tous, et sur lequel nous n'aurions aucune influence. Elle passe également au crible les méthodes de traitement tout aussi obsolètes (des traitements interminables aux thérapies conversationnelles). La déprime et la dépression ne sont pas le fruit de la rencontre entre le patrimoine génétique, l'environnement et les pensées négatives, mais résultent de stratégies mentales et comportementales erronées. Nous tombons dans la dépression parce que nous gérons nos pensées et nos croyances de façon inadaptée. Si nous passons plusieurs heures par jour à penser à, parler de, traiter et analyser nos expériences et émotions négatives (ou à chercher tant bien que mal des solutions à nos problèmes émotionnels) alors elles risquent de nous faire sombrer dans la dépression. Lorsque l'on succombe aux symptômes dépressif ou à l'état de dépression, on se donne encore davantage à contempler - en l'occurrence la dépression elle-même. La thérapie métacognitive repose donc sur l'idée d'en faire moins - et non plus - avec nos pensées et émotions. Elle révolutionne l'univers de la psychologie et le traitement de la dépression. Une méthode simple à mettre en oeuvre et à adopter d'urgence !

05/2021

ActuaLitté

Divers

Mycelium Wassonii

A l'heure où la recherche autour des psychotropes dans le traitement de nombreuses maladies mentales revient en force, le rôle essentiel joué par Valentina et R. Gordon Wasson dans l'étude des champignons psychoactifs reste pourtant peu connu du grand public. Le parcours des Wasson démarre en 1927 dans une cabane du nord de l'Etat de New York, pendant la lune de miel du couple, où Valentina réussit à vaincre la mycophobie de son mari. La découverte de l'univers des champignons est un véritable coup de foudre pour Gordon qui, banquier de son état, consacre désormais tout son temps libre à la mycologie. Quelques années plus tard, le couple compile un livre de cuisine qui peu à peu se transforme en essai, fusion de mycologie et anthropologie. Leurs recherches les amènent au Mexique, dans l'état d'Oaxaca, où ils rencontrent la chamane mazatèque María Sabina et étudient l'emploi cérémonial des champignons sacrés ; Gordon est l'un des premiers Blancs à participer à un rituel mazatèque et documente, dans un historique reportage publié dans Life, son expérience de consommation de psilocybes devenant le pionnier de l'usage des champignons psychoactifs en occident. Dans un récit où on croise la C. I. A. , l'écrivain Robert Graves et la banque Jp Morgan, Brian Blomerth retrace avec rigueur et une bonne dose d'humour la fascinante aventure humaine et scientifique de Valentina et Gordon Wasson. Blomerth fait preuve d'un rare talent en déclinant à l'infini, avec des solutions à chaque fois surprenantes, une même structure narrative en vis-à-vis sur deux pages ; sa créativité, sa maîtrise de multiples techniques et son incroyable palette font de la lecture de Mycelium Wassonii une formidable expérience visuelle.

01/2024

ActuaLitté

Pédagogie

Apprendre à comprendre. Donner du sens aux apprentissages avec les ateliers réflexifs

Et si, en classe comme ailleurs, "comprendre" n'allait pas de soi ? Et si ce n'était ni une attitude spontanée, ni une attitude automatique ? Et si les injonctions, aussi bienveillantes soient-elles, n'étaient guère efficaces dans ce domaine ? Bernard Gouze, en praticien-chercheur attentif et obstiné, s'est attaché à ces questions. Il a découvert que des élèves, traditionnellement considérés comme travailleurs, pouvaient se satisfaire de comportements d'imitation qui permettaient une réussite immédiate mais compromettaient leur développement intellectuel à long terme. Il a constaté aussi que d'autres élèves comprenaient trop vite et se satisfaisaient d'approximations... tandis que d'autres, encore, s'enferraient dans une attitude de refus, proclamant qu'ils ne comprennent pas et ne comprendront jamais. L'auteur a donc mis en place des "ateliers réflexifs" dont il nous livre ici la genèse, le mode d'emploi et l'évaluation. En mobilisant des approches diverses, il montre que l'accompagnement de la compréhension peut s'avérer particulièrement efficace, et cela dans toutes les disciplines. En aidant l'élève à mettre à jour "ce qui se passe dans sa tête", l'enseignant peut l'amener à effectuer les opérations mentales nécessaires à une compréhension authentique i associer, comparer, opposer, relier, analyser et faire des synthèses, dépasser ses représentations spontanées et surmonter ses préjugés. Au-delà de techniques particulièrement précieuses, c'est de la construction d'un nouveau rapport au savoir, exigeant, et d'un rapport au monde, curieux et attentif, précis et rigoureux, qu'il s'agit. Autant dire que tous les enseignants et toutes les enseignantes trouveront dans cet ouvrage les moyens d'agir concrètement, au quotidien, pour une meilleure réussite de toutes et tous.

05/2022

ActuaLitté

Sociologie

Sociétés contemporaines N° 129, 2023 : Qualifier et disqualifier le travail des personnes âgées

L 'ambition de ce dossier est d'observer les personnes âgées comme des travailleurs et travailleuses et d'interroger leur place dans le travail productif, mais aussi reproductif et thérapeutique. La vieillesse est ici appréhendée comme un âge statutaire que nul âge civil ne borne avec précision. En considérant les "âgé·es" comme des acteurs et actrices économiques et pas seulement comme des pris·es en charge, l'objectif est de nourrir une réflexion sur le travail, ses frontières et ses marges. Marie Derrien et Mathilde Rossigneux-Méheust interrogent les processus de disqualification des "nourricières" qui tout au long du xxe siècle prennent soin chez elles de personnes souffrant de maladies mentales sans se voir conférer de statut. Leur âge est une clé d'analyse capitale pour comprendre la pérennité de ce modèle alternatif de prise en charge des malades mentaux. Caitrin Lynch a, elle, mené une enquête dans une usine du Massachusetts employant des personnes retraitées. Son article permet de réfléchir au sens que recouvre le prolongement d'une activité professionnelle bien après 65 ans dans un pays où la retraite n'est ni généralisée ni institutionnalisée. Pour valoriser leurs patient·es âgé·es, les professionnel·les de la gérontopsychiatrie étudié·es par Martin Sarzier mobilisent largement le vocabulaire du travail. Prendre au sérieux l'analogie de la "mise au travail" des malades lui permet de questionner différemment les rapports entre professionnel·les et patient·es et de mieux cerner l'expérience des personnes hospitalisées. A partir d'une étude sur la reconversion de responsables cégétistes à l'université, Nicolas Simonpoli montre comment leurs expériences militantes modifient leur approche du travail universitaire. Enfin, Timothée Chabot aborde les relations amicales en collège pour souligner les disparités de classe qui s'opèrent dans la constitution des réseaux amicaux de plus de 800 élèves suivi·es pendant un an et demi.

11/2023

ActuaLitté

Poésie

Mire

Pour ceux qui l'ont vécue, une guerre n'est jamais terminée, toute image mentale lui doit quelque chose, sans elle les images des êtres n'ont pas d'ancrage. Solmaz Sharif embrasse l'histoire récente : la guerre Iran-Iraq, les attaques américaines au Moyen-Orient, Guantanamo... , parce que c'est avant tout son histoire. Née en exil, elle cherche à la fois sa mémoire et son foyer et la guerre est comme un lien naturel au monde. "Mire" est un tableau virtuose de poèmes, de listes, de fragments et de séquences, Sharif rassemble les récits éparpillés de sa famille plongée dans des conflits qui la dépassent mais la plongent dans la destruction. Livre en errance, en migration permanente, en quête d'abri, d'une femme qui n'est chez elle nulle part, qui mesure la distance qui la sépare des êtres perdus. Dialogue morcelé avec des images, Solmaz Sharif nous force à regarder les morts en face, les cadavres d'écoliers, les civils bombardés, les mosquées détruites, le poids de chaque homme. Elle nous force à identifier les corps inertes de notre histoire. "Mire" est saturé par la violation constante de l'intimité, les fouilles au corps, les intrusions policières, les mises sur écoute, les ségrégations. En sécurité nulle part, que ce soit dans le présent ou dans les souvenirs, le rêve américain est une solitude et une déception, avec des uniformes prêts à enfoncer votre porte à chaque instant. Sharif montre aussi comment la violence s'exerce contre le langage. Elle injecte dans son livre des mots tirés du Dictionnaire Militaire Américain ; qui viennent faire exploser le rapport à l'autre, elle expose les euphémismes dévastateurs utilisés pour stériliser la langue, contrôler ses effets et influencer notre résolution collective. Il s'agit de vivre avec "le langage qu'ils ont fait de notre langage", dans l'abîme qui sépare les individus que nous sommes des histoires racontées. Que faut-il tirer de l'abîme pour faire exister son histoire, ses proches emprisonnés et disparus ? Où peut-on porter son histoire dangereuse car sensible comme un champ de mines, précise comme un dictionnaire de termes qui désignent des mises à mort dans l'intervalle de la mire à l'écran, l'ordre de tirer et l'impact. Mais Un élan de survie, une sensualité limpide nous signalent la présence d'une conscience lumineuse, un étonnant apaisement.

05/2019

ActuaLitté

Religion

Missionnaire intrépide. Paul Seitz, évêque de Kontum (Vietnam) 1906-1984

"Risquer sa vie une fois par semaine, ce n'est pas de l'héroïsme, c'est de l'hygiène mentale". Cette boutade nous avertit que lire ce livre, écrit de main de maître, c'est risquer sa vie à son tour. Car Paul Seitz, né en 1906, est de ceux qui entraînent : au scoutisme, à l'armée, en Afrique, au séminaire et surtout comme missionnaire au Tonkin à partir de 1937. De santé fragile, il fait peu de cas de sa propre vie et s'expose sans relâche durant ces années difficiles : invasions du Japon en 1940 et Viet-Minh en 1954. Sauvant d'innombrables vies, surtout celles des enfants des rues par la création de centres de formations pour la jeunesse et pour les orphelins, il a mérité d'être appelé "le Monsieur Vincent de Hanoi", et le "Don Bosco" des mendiants. Devenu évêque de Kontum en 1952, il se dépense auprès des Montagnards des Hauts-Plateaux, et fait construire églises, séminaire, écoles, hôpitaux, maisons et ateliers, voulant faire de ces laissés pour compte des "hommes debout", voulant surtout les gagner tous au Christ : par milliers, ils lui demandent, à lui et aux missionnaires qui l'assistent, le baptême et les sacrements de l'Église. Expulsé de son diocèse par les communistes en 1975, il poursuit en France, à Paris et en province, sa mission d'évangélisateur. Dans une Église qui cherche alors ses repères, il tente d'éclairer et de faire agir ceux qu'il appelle les "chiens muets" (Isaïe 66,10), estimant que "nous avons trop souvent fait de la pratique de notre foi une compagnie d'assurance tous risques". Il ne cesse pas pour autant d'aider les réfugiés de son Vietnam bien-aimé. Il meurt à la tâche le 23 février 1984, des suites d'une tumeur. L'archevêque de Paris, le cardinal Lustiger, proclame qu'il est "un de ceux qui auront fait le plus d'honneur à la Société des Missions Étrangères de Paris au XXe siècle". Le rayonnement de cet évêque qui a passé 38 ans de sa vie au service des populations pauvres du Vietnam, où sa mémoire est restée très vivante, méritait de passer à l'Histoire. C'est chose faite grâce à cette biographie passionnante.

07/2014

ActuaLitté

Sociologie

LE VAGABOND ET LA MACHINE. Essai sur l'automatisme ambulatoire, Médecine, Technique et société 1880-1910

Fidèle à son principal objet, ce livre est une (longue) errance, un vagabondage assez spécial, hasardeux et répétitif à la fois, qui ne se réclame d'aucune perspective systématique mais croise au contraire les regards, les disciplines : histoire, droit, sociologie, psychologie, biologie et médecine, technologie... Sans doute le vagabondage est-il un thème mythique, aussi ancien que l'Homme lui-même et qui trouve, dans notre histoire, de multiples expressions. Pourtant, malgré l'ambiguïté des valeurs que maintient en particulier la tradition franciscaine, il est une époque (1880-1910) où le vagabond devient, sur le fond d'une politique rigoureuse des populations ouvrières urbaines, un enjeu passionné. Il désigne la forme ultime d'un pathologique social qui gouverne d'autres catégories d'exclus (mendiants, clochards, prostituées, chômeurs, mauvais pauvres...) et dont on prévoit alors la suppression définitive : c'est, de fait, le premier " génocide scientifique " des temps modernes, dérisoire et banal peut-être mais qui prélude à d'autres, moins " bénins ". En même temps, le vagabond devient un objet privilégié de la médecine mentale en plein développement : Charcot crée pour le qualifier, en 1888, la notion d'Automate ambulatoire. On peut s'interroger alors sur la cohérence profonde de ce monde industriel puisque la même image, l'Automate, sert à désigner de manière " scientifique " à la fois le déchet humain, le résidu insupportable et l'idéal du nouvel " homme technique " vissé à sa fonction productive, assimilé à la Machine, normalisé dans son travail, sa vie et sa pensée. Au-delà de cette époque cruciale, l'ambivalence en question nous renvoie à des doctrines aussi fondamentales que le Mécanisme " cartésien " revu et corrigé dans le nouveau contexte, le Darwinisme (et ses applications sociales), également certaines conceptions de la dégénérescence, de l'hérédité qui n'ont pas dit aujourd'hui leur dernier mot. Finalement c'est la question philosophique de l'Individu qui peut sans doute servir de boussole dans ce voyage au bout de la nuit des vagabonds. La fin de l'individu qui se réfracte dans le miroir brisé du vagabondage (où tremble encore le souvenir rêvé de quelque enfance de l'humanité) s'inscrit dans une nouvelle logique : celle d'une nature devenue vraiment mauvaise ; celle surtout d'un nouveau personnage qui prend force dans l'histoire du XIXe siècle et n'a cessé depuis lors de hanter nos nuits comme un vieux fantôme vagabond : la Mort.

08/1983

ActuaLitté

Histoire ancienne

Les nouvelles de l'archéologie N° 156, juin 2019 : Estrans, l'archéologie entre terre et mer

A maints égards, l'estran peut être considéré comme une construction mentale, fruit d'une très longue histoire. Jusqu'au Moyen Age, cet espace régulièrement recouvert par les marées est vécu comme le prolongement de la bande terrestre : on y fait valoir des droits sur des espaces délimités, voire parcellisés. Outre la simple collecte (poissons, algues, sel, sable, galets, amendements marins, coquillages et crustacés), l'estran porte encore la trace de multiples aménagements liés à l'exploitation à pied des ressources dont le stock paraissait illimité : ornières de charrues, pêcheries, viviers, fours, carrières, salines, marais salants. Plusieurs ruptures ont marqué cet espace : avènement de l'économie agricole au Néolithique, puis de l'économie de marché et des échanges de ressources à longue distance durant l'Antiquité et, à partir de la seconde partie du Moyen Age, développement de la pêche embarquée, constituant le début d'une mondialisation assortie d'une recherche effrénée de nouvelles ressources halieutiques liée à la surpêche des poissons d'eau douce. L'évolution du contexte socio-politique des périodes moderne et contemporaine a eu des conséquences indiscutables en termes de perception de l'estran. Cet espace est alors davantage placé au coeur des enjeux de pouvoir, en tant que frontière. Le trait de côte est alors perçu comme une barrière entre deux mondes, une limite entre le domaine terrestre et le domaine maritime, ce qu'il n'a pourtant jamais été dans le vécu des populations riveraines. La pratique de l'archéologie sur estran offre des spécificités propres, et mérite qu'une discussion méthodologique lui soit consacrée : des conditions d'intervention particulières, voire extrêmes (sur les plans technique et administratif), un caractère d'urgence liée aux processus d'érosion littorale, des gisements qui produisent une documentation originale et riche, proche de celle des "milieux humides" en eau douce, et la possibilité de mettre en oeuvre des méthodes originales et les outils de l'analyse spatiale sur de vastes surfaces. Dans cet état d'esprit, ce volume tente de balayer, sous la forme de contributions volontairement brèves, les problématiques variées et les questions actuelles posées par la gestion et les méthodes d'intervention sur les estrans de la façade Atlantique-Manche-Mer du Nord, caractérisés par un important marnage où le jeu des marées assure quotidiennement un renouvellement des ressources biologiques dans un paysage à la géographie changeante.

09/2019

ActuaLitté

Esotérisme

L'APOCALYPSE. Révélation sur la vie future

Plus le temps passe, plus l'Apocalypse devient claire, plus l'actualité se charge de l'élucider. Au début de ce long travail de traduction et de commentaire auquel il s'attela en août 1945, Jean Prieur était persuadé que l'Apocalypse est permanente, que batailles, disettes, séismes, révolutions sont de tous les temps et que chaque siècle a l'illusion d'être le dernier. Cependant, en complétant l'Apocalypse (écrite) de Saint Jean par celle (orale) de Jésus lui-même : Apocalypse synoptique de Matthieu XXIV, Marc XVII et XXI, il constata que tous les signes, autrefois dispersés sur différentes époques, se rassemblaient soudain sur la nôtre. Aux catastrophes classiques de jadis se sont superposés de catastrophes inédites. Aux guerres, bruits de guerre et insurrections, aux famines et tremblements de terre, aux persécutions contre les croyants, se sont ajoutés les faux prophètes et leurs doctrines démentielles ; les faux christs de ce monde et de l'autre ; le refus général de toute autorité politique, sociale ou ecclésiale ; la puanteur de la dévastation (l'abomination de la désolation) : puanteur de l'air et des eaux, puanteur des idées et du vocabulaire ordurier ; les grandes terreurs venues du ciel (bombardements aériens, bombes A et H, armés A, B, C : atomiques, bactériologiques, chimiques ; le grand désastre tel qu'il n'y en a pas eu de semblable depuis le commencement du monde. Enfin, l'Evangile annoncé à toutes les nations, voilà qui est fait, mais annoncé ne signifie pas accepté. Peut-on dater ces événements ? Certainement, il suffit de relire Luc XXI, 24 : " Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis ". Effectivement Jérusalem a été occupée par les nations, les non-juifs, de l'an 70 à l'an 1967, où s'est enclenché le vaste processus de désintégration morale, mentale, religieuse et politique auquel nous assistons. Dans l'Apocalypse johannique comme dans l'Apocalypse synoptique, il est question de soleil et de lune obscurcis, tout cela s'est réalisé dans les zones industrielles et, en 1991, dans le Koweit de la guerre du Golfe. Les deux Apocalypses sont, hélas, de moins ne moins symboliques. Cependant, toutes deux par la voix de Jésus et de Saint-Jean nous promettent que le signe du Fils de l'Homme paraîtra dans le ciel de l'Esprit.

01/1994

ActuaLitté

Cuisine

365 jours de cuisine gourmande et solidaire. Le manifeste du citoyen d'aujourd'hui

Se nourrir est devenu un acte politique ! Valoriser les circuits courts, les petits producteurs bio qui ont l'amour du produit bien fait, rendre accessible à toutes et à tous une alimentation saine, c'est remettre du sens dans nos assiettes, respecter notre santé et la planète, et se remplir le coeur. Lila Djeddi, auteure de la Cuisine vagabonde, oeuvre depuis plusieurs années au niveau local et social pour le bien-manger pour tous, et ce dès le plus jeune âge. Son credo ? La cuisine du quotidien, simple, généreuse, créative et de saison. Pour elle, tout est une question d'accompagnement alimentaire : redonner au vivant dans son ensemble sa juste place, savoir d'où viennent les produits, connaître ceux qui les cultivent, les choisir en conscience, tout cela est fondamental pour être un mangeur éclairé. 365 recettes simples et gourmandes - 1 journée des enfants par semaine - Plus de 800 rubriques pour une alimentation solidaire et joyeuse, classées en 8 thématiques - Zoom produit : des informations sur les produits (production, empreinte carbone, utilisation en cuisine, association, conservation...). - S'engager : des actes citoyens pour acheter en conscience, ne pas cautionner ce dont on ne veut plus (destruction des sols, surexploitation, mauvaise qualité, basses rémunérations) et reprendre sa liberté. - S'organiser : toutes les astuces et les conseils pour alléger notre charge mentale (type de cuisson, listes de courses, bocaux, batch cooking bio...). - Se remplir le coeur : agir avec les autres en s'engageant dans un projet solidaire et collaboratif pour vivre mieux à l'échelle de son immeuble, de son quartier, de sa ville. - Le coin des enfants : des activités à faire avec les enfants pour leur apprendre les gestes adaptés à leur âge, les sensibiliser à l'alimentation saine et ouvrir leurs horizons culinaires (préparation des sauces, des jus, épluchage des fruits et des légumes...). - Presque zéro déchet : des idées pour repenser les pratiques de consommation et diminuer son empreinte carbone (préparer un pesto aux fanes de légumes, imaginer de beaux détournements culinaires, garder les tiges pour des infusions ou des bouillons...). - Ceux qui oeuvrent : des portraits de citoyens et de citoyennes qui travaillent pour nous rendre autonomes. - Oser : explorer de nouveaux horizons gustatifs, des associations insolites qui ouvrent en grand la créativité culinaire. Un livre indispensable pour le citoyen-mangeur d'aujourd'hui et de demain !

11/2020

ActuaLitté

Beaux arts

Le guide Hazan de l'art contemporain

Jungle, terra incognita... , pour beaucoup l'art contemporain est inaccessible. Trop difficile à atteindre, impossible à comprendre. Pour certains l'art est une affaire sérieuse, une cosa mentale comme le disait Léonard de Vinci. Pour d'autres, c'est avant tout un plaisir rétinien. D'aucuns y consacrent tout leur temps et leur argent. D'autres leurs loisirs, primes et dividendes. Il y a ceux qui voudraient... mais qui n'osent pas. Dans tous les cas, qu'on soit petit ou gros collectionneur, qu'il s'agisse d'un passe-temps ou d'un plein temps, il faut savoir comment et où acheter. Chaque année, le guide Hazan sort sa sélection internationale d'artistes, afin d'orienter l'acheteur indécis dans le domaine de l'art contemporain. Ecrit par une des meilleures spécialistes françaises du marché de l'art, il n'est ni exhaustif, ni confidentiel, et s'adresse à toutes les bourses de collectionneur. Sa liberté de ton, arbitre subjectif du goût, détermine le choix des quelque 200 artistes, plus de 100 galeries ou centres d'art, et 11 salons ou foires référencés. L'auteur a choisi des artistes dont le travail ne se limite pas aux installations tentaculaires destinées aux musées, privés ou publics, mais dont l'oeuvre s'exprime aussi dans des plus petits formats. Les collectionneurs chevronnés, rompus à l'art de bien acheter, s'y retrouveront, car sont également proposés des créateurs singuliers qui n'occupent pas toujours le devant de la scène médiatique. Lecture du monde, espace de rencontres, occasion d'échanges, l'art contemporain est décliné en trois parties. A, comme Artistes : à chaque artiste une ou plusieurs illustrations, une idée du budget à consacrer, des repères biographiques et professionnels et une notice donnant l'avis de l'auteur. L, comme Lieux : à chaque galerie ou centre d'art, une photo, des indications pratiques et un commentaire sur ses choix. Une cartographie des métropoles de l'art contemporain accompagne le voyage symbolique et réel des amateurs. R, comme Rendez-vous : à chaque foire ou rencontre internationale son commentaire, sa photo et ses informations pratiques. En introduction, après son éditorial sur la création et les tendances artistiques de l'année, l'auteur donne tous les conseils utiles pour réaliser un bon achat, avant d'inviter même les plus néophytes à regarder l'art de notre temps.

10/2018

ActuaLitté

Philosophie du droit

Le rôle de l'exception dans la dynamique du droit

C'est déjà présumer qu'elle peut en avoir un. Ce simple postulat a de quoi inquiéter aussi bien le juriste que le citoyen, tant l'emploi du terme exception est, par une sorte "d'habitude mentale" , péjorativement connoté. Il résulte en effet d'un a priori répandu que l'exception reste avant tout perçue comme un mécanisme "anormal" en ce qu'elle serait par essence contraire au "droit commun" à la règle "ordinaire" . Parce qu'elle n'est perçue que dans sa dimension suspensive de l'application des principes de l'Etat de droit, elle reste avant tout considérée comme antinomique à ces mêmes principes et par conséquent dangereuse. Il est aisé d'illustrer cette perception à bien des égards légitime. Il suffit pour s'en convaincre d'évoquer, parmi tant d'autres exemples, la justice d'exception et ses tribunaux d'exception, ou encore les états d'exception tels que l'état d'urgence. Pour autant, la lecture des nombreux travaux menés sur cette notion d'exception a conduit les docteurs et doctorants de l'université de Cergy-Pontoise auteurs de la présente étude à réaliser un constat plus nuancé : la notion d'exception ne se laisse pas cerner sans difficulté. Plus qu'une simple notion, elle renvoie en réalité à un ensemble de mécanismes satellites qu'il convient, à l'instar d'autres auteurs, de désigner sous l'intitulé de phénomène exceptif. Suivant l'invitation de certains auteurs, les contributeurs à cet ouvrage ont fait le choix de (re)penser l'exception en prenant congé de l'état d'exception. Cette démarche couplée à une approche juridique pluridisciplinaire mélangeant les points de vue du droit public et du droit privé a permis de dépasser certains a priori sur l'exception et de s'interroger sur le rôle nouveau que la science juridique pourrait conférer à ce mécanisme. Loin de ne posséder que des traits suspensifs du droit commun, la notion d'exception peut se doter de traits correctifs, interruptifs ou supplétifs parant à certaines limites du système juridique. Ainsi pensée, elle peut être analysée comme un instrument particulièrement efficace du réformisme juridique ou à tout le moins un outil d'adaptation du droit en douceur. Penser le rôle de l'exception dans la dynamique du droit renvoie alors à son action en tant que force créatrice, garante de l'adaptabilité de la norme juridique.

02/2021

ActuaLitté

Revues

Brille Babil N° 2, printemps 2022

Qui n'a pas observé après son premier cri le babil d'un nouveau-né – fait de bruits ensuite de sons puis de voyelles qu'il s'amuse à répéter. C'est le premier babillage où il distingue les graves et les aigus. Il attrape des objets et modifie aussitôt le babil jusqu'au babil canonique par lequel les syllabes apparaissent avec consonnes et voyelles. L'enfant passe de la langue au langage à l'aide des premiers accents de séduction, et peut-être déjà de propagande. Qui n'a pas observé la démarche inverse où poussés par des forces obscures certains hommes passent du langage à la langue en mettant en place un babil au service d'une propagande efficace qui pervertit la structure mentale de l'individu ? Société de masse génère médias de masse, se laisse formater par les valeurs d'un groupe. La propagande utilise vitesse de persuasion et grandes émotions comme dans le cinéma d'animation où Popeye fascine ou encore dans le conte de fées comme ici La Ferme des animaux de George Orwell qui raconte la Révolution russe de 1917 à travers Napoléon (Staline) flanqué d'un ministre de la propagande : il s'appelle Squealer (Couineur ou Traître) que Jean Queval, ami de Raymond Queneau, traduit par Brille-Babil. Le récit célèbre le soulèvement à la manière d'une féerie. La propagande est un travestissement que Blaise Pascal déjà dans les Pensées appelle " piperie " (manches pipées, poches pipées, revers pipés). La propagande aujourd'hui comme Hollywood hier est devenue une industrie des préjugés et du babil de séduction, babil de délinquant, babil de persuasion, babil de spectacle, babil de nouveau-né. Brille-Babil est une nouvelle revue dont la couverture efficacement dessinée par Jean-Charles Blais rappelle l'état de notre société et aussitôt l'état du mur. Brille-Babil se destine à montrer les états de la langue et du langage et de mettre l'accent sur des états de vertige – comme lorsque Georges Bataille dans un des premiers numéros de Critique analyse l'oeuvre de Hemingway en l'identifiant à Hegel : Georges Bataille affirme qu'il y a des vertiges dans l'écriture de Hemingway comme il y a des vertiges dans la pensée de Hegel. Il reste encore à fixer des vertiges. Brille-Babil en offre le lieu.

06/2022

ActuaLitté

Vivre en couple

Une rivalité met votre couple en danger... vite, réagissez !

A cause d'une relation perfide, votre couple est en train de voler en éclats ! Vous avez découvert que votre conjoint a un amant (une maîtresse), mais aussi que cette personne se sert de lui (d'elle) uniquement dans le but de détruire votre union. Cependant, l'amour est aveugle ! Votre conjoint se voile la face et le piège risque de se refermer sur lui et votre couple ! il faut agir, et vite... - Le contenu de ce manuel peut vous permettre de neutraliser cette emprise... De quelle façon ? 1/ Tout d'abord, en sollicitant d'une certaine manière votre ange gardien, ses frères spécialistes dans le domaine, et tout particulièrement 4 Anges experts pour neutraliser, faire fuir les ennemis, transmettre la force devant l'adversité, activer un retour d'affection (entre autres). 2/ Sans oublier le pouvoir incontestable des archanges et esprits de la nature pour vous accompagner dans votre démarche (sauver votre couple ! )... et si cela fait partie de votre religion, d'invoquer les saints. 3/ D'autre part, une technique facile mais efficace pour vous permettre de déployer votre puissance mentale, et ainsi agir indirectement par télépathie sur votre conjoint tout comme sur le (la) détracteur. trice. C'est un processus simple (lire des phrases précises) qui vise à influencer positivement les autres ou à contrecarrer, à stopper toute action latente. Mais faut-il encore connaître les bonnes formules. Ces préceptes forts renforcent les prières et agissent à travers la transmission des pensées mais aussi par autosuggestion en vous donnant l'énergie et la détermination pour parvenir à la victoire en dépit de toute manipulation. Dans la forme simple, les prières se font en neuvaines mensuelles. 4/ Mais pour ceux qui souhaitent ajouter un peu de "magie lunaire" à leur demande, un paragraphe spécial "prier en fonction de la lune" vous est proposé. Il suffit de vous munir d'un calendrier de l'année en cours (et/ou à venir) avec les lunes indiquées, et de vous référer au "calendrier exemple" qui est ajouté. Rien de compliqué ! Tout vous est expliqué. Mais ce n'est pas tout ! 5/ En fin de volume, vous trouverez un pentagramme à découper et à remplir... (Bien respecter le jour de la semaine). Ainsi vous pourrez éloigner cet amour nocif, vaincre l'adversité, sauver votre couple, et vivre votre vie à deux en toute sérénité. Rituels simples mais d'une grande efficacité !

01/2023

ActuaLitté

Revues

Brille Babil N° 1, automne 2021 : Squealer

Qui n'a pas observé après son premier cri le babil d'un nouveau-né - fait de bruits ensuite de sons puis de voyelles qu'il s'amuse à répéter. C'est le premier babillage où il distingue les graves et les aigus. Il attrape des objets et modifie aussitôt le babil jusqu'au babil canonique par lequel les syllabes apparaissent avec consonnes et voyelles. L'enfant passe de la langue au langage à l'aide des premiers accents de séduction, et peut-être déjà de propagande. Qui n'a pas observé la démarche inverse où poussés par des forces obscures certains hommes passent du langage à la langue en mettant en place un babil au service d'une propagande efficace qui pervertit la structure mentale de l'individu ? Société de masse génère médias de masse, se laisse formater par les valeurs d'un groupe. La propagande utilise vitesse de persuasion et grandes émotions comme dans le cinéma d'animation où Popeye fascine ou encore dans le conte de fées comme ici La Ferme des animaux de George Orwell qui raconte la Révolution russe de 1917 à travers Napoléon (Staline) flanqué d'un ministre de la propagande : il s'appelle Squealer (Couineur ou Traître) que Jean Queval, ami de Raymond Queneau, traduit par Brille-Babil. Le récit célèbre le soulèvement à la manière d'une féerie. La propagande est un travestissement que Blaise Pascal déjà dans les Pensées appelle "piperie" (manches pipées, poches pipées, revers pipés). La propagande aujourd'hui comme Hollywood hier est devenue une industrie des préjugés et du babil de séduction, babil de délinquant, babil de persuasion, babil de spectacle, babil de nouveau-né. Brille-Babil est une nouvelle revue dont la couverture efficacement dessinée par Jean-Charles Blais rappelle l'état de notre société et aussitôt l'état du mur. Brille-Babil se destine à montrer les états de la langue et du langage et de mettre l'accent sur des états de vertige - comme lorsque Georges Bataille dans un des premiers numéros de Critique analyse l'oeuvre de Hemingway en l'identifiant à Hegel : Georges Bataille affirme qu'il y a des vertiges dans l'écriture de Hemingway comme il y a des vertiges dans la pensée de Hegel. Il reste encore à fixer des vertiges. Brille-Babil en offre le lieu.

10/2021

ActuaLitté

Romans historiques

Les ondes de la tourmente

Ce roman historique observe la montée du nazisme dans les années 30 à travers la vie d'un jeune Lorrain, Ernest Klein. Passionné par l'écoute des grandes radios internationales qui commencent à émettre en Europe, il va avoir la chance de faire partie de l'équipe fondatrice de Radio Strasbourg. En 1930, le gouvernement français décide de lancer cette grande station régionale pour couvrir toute l'actualité artistique d'Alsace et de Lorraine mais surtout pour être la vitrine de la culture française en Allemagne et devenir un outil de réconciliation entre les deux pays. Malheureusement les bruits de bottes venus d'Allemagne vont, peu à peu, transformer la station en radio de propagande. L'Alsace et la Lorraine, avec leur double culture, deviennent le réceptacle mais aussi le miroir grossissant des tensions entre la France et l'Allemagne. Ernest Klein va être au premier rang pour observer une Europe à la dérive où chacun va devoir choisir son combat et comprendre que la neutralité est un exercice impossible. Si le tourbillon des ondes de la tourmente va peu à peu emporter Ernest Klein sans qu'il puisse le maîtriser, il va néanmoins se battre pour préserver sa vie intime et sentimentale. Et à cette époque, tomber amoureux d'un garçon de son âge n'est pas sans poser de problèmes de conscience mais aussi d'insertion sociale. Si les religions dominantes condamnent l'homosexualité, la science la considère encore comme une maladie mentale et la société comme un fléau social, voire un comportement criminel. Ernest et son ami Paul vont tenter de garder leur secret. Ensemble, ils vont partir à la découverte d'une Lorraine et d'une Alsace secrètes où leurs semblables ont réussi à tisser une toile fragile pour survivre dans un environnement hostile. Toujours partagés entre leur double culture franco-germanique, ils vont également s'immerger dans un Berlin et un Paris interlopes, où intellectuels et artistes homosexuels commencent peu à peu à imposer leur différence créative. Mais dans ce milieu aussi, la montée du nazisme n'est pas sans susciter des interrogations. Avec la guerre, l'occupation de la France, l'annexion de l'Alsace et de la Moselle, la vie de Ernest et de Paul va être bouleversée. Mais parviendront-ils à préserver leur amour ?

09/2011

ActuaLitté

Psychologie de la santé

La pandémie de la Covid-19. Comment concevoir et soigner avec les incertitudes ?

Traiter de la pandémie de la Covid-19 au moment où nous ne savons strictement que peu de chose relève d'une gageure. Pire, le peu de choses que nous pensions connaître laisse libre cours à des apories diverses entraînant ainsi des querelles corporatistes où chacun fait le prêche pour sa propre paroisse. Toutes et tous s'y mêlent, tout s'entremêle, s'affronte et se confronte ! Les quelques propos recueillis dans cet ouvrage auprès des professionnels de santé et des résidents des Etablissements d'Hébergements pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), ainsi que dans d'autres institutions hospitalières et autres lieux de vie témoignent de la gravité de la situation sanitaire à différentes échelles. Que révèlent alors ces propos ? A quels sens se piètent-ils ? En quoi, interrogent-ils nos pratiques ? Plus que des simples mots, il s'agit ici des récits qui, d'une part, mettent au jour des vécus singuliers et des imaginaires collectifs où affleurent les questions sur les représentations sociales de la maladie et les angoisses qu'elle génère, tant du coté des soignants que des patients, telles : la question de la mort et du deuil, la question du rapport à soi et à l'autre, la question du lien et de l'attachement ; la question du temps à travers le triptyque, le temps d'avant, pendant et après la Covid-19 ; le tout, en articulation avec les temporalités du confinement, du déconfinement et du couvre-feu. Les regards pluridisciplinaires portés par des professionnels venant de tous les horizons, apportent de la sève dans la compréhension systémique de la problématique de la pandémie de la Covid-19. Ils visent en fin de compte à l'optimisme pour retrouver des moments d'espoir, en capitalisant toutes les ressources humaines, médicales, technologiques et sociales pour une prise en charge efficiente de la pandémie, ainsi que pour un éveil des consciences afin de continuer à faire humanité ensemble. Charlemagne Simplice Moukouta, docteur en psychopathologie et psychologie clinique, est maitre de conférences habilité à diriger des recherches (HDR) en psychopathologie clinique et psychologie interculturelle a l'université de Picardie Jules Veme à Amiens. Il exerce aussi dans le service de Psychogériatrie de l'Etablissement de Santé Mentale de la Picardie. Il est auteur de plusieurs publications indexées et ouvrages dans les domaines de la psychiatrie, de la psychopathologie clinique et de la psychologie interculturelle.

04/2021

ActuaLitté

Aide-soignat (AS) et auxiliair

Raisonnement clinique en psychiatrie. Un entretien d’accueil infirmier décisif, Edition 2022

Des modèles et des méthodes de raisonnement clinique existent dans le champ des oins infirmiers. Les stratégies cognitives développées par les soignants sont souvent décrites à partir de situations jugées complexes. Mais tient-on assez compte des spécificités du soin en psychiatrie lorsqu'on enseigne cette approche ? La discipline du soin ne peut que s'enrichir de l'étayage réflexif fourni par l'étude approfondie d'histoires cliniques soulignant les ressorts de la relation entre infirmier et patient. Chemins de soins en santé mentale Des modèles et des méthodes de raisonnement clinique existent dans le champ des soins infirmiers. Les stratégies cognitives développées par les soignants sont souvent décrites à partir de situations jugées complexes. Mais tient-on assez compte des spécificités du soin en psychiatrie lorsqu'on enseigne cette approche ? La discipline du soin ne peut que s'enrichir de l'étayage réflexif fourni par l'étude approfondie d'histoires cliniques soulignant les ressorts de la relation entre infirmier et patient. L'auteur aborde le cheminement du raisonnement clinique au plus près de la pratique infirmière en dépliant soigneusement une séquence de soin. Au fil de l'histoire clinique, il est possible de comprendre comment se noue la relation entre l'infirmier et la patiente, depuis l'entretien d'accueil infirmier jusqu'à la fin du suivi. Au-delà des techniques d'entretien utilisées, c'est souvent un chemin de créativité qui s'ouvre pour que les patients puissent parler de ce qui les ronge. Il importe aussi que le soignant tienne compte de tout l'environnement du patient, de ses difficultés sociales et culturelles. Le soignant est ainsi conduit à mobiliser des champs de savoirs très variés, qu'il s'agisse de la psychologie, de la psychanalyse, de la sociologie, de l'histoire, etc. La spécificité du raisonnement à mener découle aussi des modulations dues aux interactions soignant-soigné, comme des mécanismes de défense du patient et du soignant. Dans ce contexte, le raisonnement clinique en psychiatrie ne peut être que multifocal. Cet ouvrage s'adresse à l'ensemble des soignants, en mesure de mieux comprendre les processus cognitifs en jeu dans le raisonnement clinique, la façon de nourrir leurs intuitions et leur démarche hypothético-déductive. L'auteur poursuit dans ce livre sa quête épistémologique des savoirs au coeur du soin psychiatrique.

01/2022

ActuaLitté

Histoire de la musique

Musique, images, instruments N° 18 : Représenter la musique dans l'Antiquité. Textes en français et anglais

MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS est une revue scientifique annuelle consacrée à l'organologie et à l'iconographie musicale en Occident. Elle aborde l'étude des instruments et la représentation de la musique dans les arts visuels. Elle se propose de regrouper les différents champs disciplinaires (facture instrumentale ; acoustique instru-mentale ; histoire des collections ; restau-ration ; collecte et analyse des sujets musicaux figurés dans les arts plastiques) et invite à la confrontation des approches les plus diverses. Les textes sont publiés en français ou en anglais avec un résumé dans les deux langues. MUSIQUE | IMAGES | INSTRUMENTS is a scientific journal of Western organology and musical iconography. It deals with studies of instruments and the representation of music in the visual arts. It regroups various disciplinary fields of research such as instruments making ; instrumental acoustics ; the history of collections ; restoration ; the collection and analysis of musical subjects taken from visual arts. The journal is issued once a year and the texts are published in French or English and include an abstract in both languages. Christophe Vendries et Florence Gétreau, Editorial REPRESENTER LA MUSIQUE DANS L'ANTIQUITE Christophe Vendries, Un instrument de musique peut en cacher un autre. Réflexions sur l'iconographie musicale dans la Rome antique. François Lissarrague, Des lyres dans l'imagerie grecque : pour une iconologie musicale tempérée. Daniela Castaldo, The kithara in the Hellenistic Age between Greece and Magna Graecia. Fábio Vergara Cerqueira et Claude Pouzadoux, La cithare rectangulaire dans la céramique apulienne : aspects morphologiques, symboliques et sociaux. Valérie Huet, Images sacrificielles et sonores : sur les pas du tibicen auprès de l'autel. Katherine M. D. Dunbabin, The Masked Pipe-Player and the choraules in the Roman World. Françoise Gury, Les Amours musiciens. Anne-Françoise Jaccottet, Qui mène la danse dionysiaque ? Analyse d'un concept entre scène de genre, imaginaire culturel et reflet d'une pratique rituelle. Susanna Sarti, Musical Themes on the Baratti Amphora. Sibylle Emerit, Musiciens et processions dans le temple d'Hathor à Dendara : iconographie et espace rituel. NOTES ET DOCUMENTS Vanja Hug, Le prétendu portrait de Wolfgang Mozart et Thomas Linley chez les Gavard des Pivets à Florence. Thilo Hirsch, L'énigme de la Chanson trompette de Nicolas de Larmessin. Denise Yim, The Portrait of Giovanni Battista Viotti by Elisabeth Vigée Le Brun. Zdravko Blazekovic, The Symbolism and Decorative Transformation of the Gusle among the Croats and Serbs. RECENSIONS ET NOUVELLES PUBLICATIONS BIOGRAPHIES, RESUMES, ABSTRACTS

12/2021

ActuaLitté

Psychologie, psychanalyse

Voyage au bord du vide

C'est l'histoire d'une vie qui bascule à la fin de l'adolescence. Sans que rien ne le laisse prévoir, une jeune fille se retrouve prisonnière d'un univers mental éclaté. Crises d'angoisse, anorexie, automutilation... le long chemin dans le dédale des traitements psychiatriques commence, avec, en écho, la détresse et l'impuissance des proches... Caroline Valentiny nous prête ici les yeux de sa propre nuit et nous emmène dans l'univers brisé d'une forme de dépression sévère : la mélancolie. Dans un récit qui se lit comme un roman, elle raconte la détresse de l'identité morcelée, quand les repères se déconstruisent, quand le monde s'éloigne, quand le corps se vide et que la vie disparaît de la vie. Mais elle partage aussi l'inespéré bonheur du retour, après dix ans dans le tunnel de l'angoisse, tant l'existence est précieuse au sortir de l'exil. "Autant vous prévenir, en lisant ce bouleversant témoignage, vous aurez mal avec elle, pour elle. Pour vous aussi. Vous pleurerez, vous crierez peut-être, à l'intérieur en tout cas. Il vous arrivera de sourire, heureusement. Mais surtout, ça, je vous l'assure, même si l'angoisse vous donne rendez-vous devant le rideau de votre coeur, vous vous sentirez plus vivant à la fin du récit" , écrit Gabriel Ringlet dans sa préface. Paru en 2009, ce récit a été l'occasion de nombreux échanges et débats publics. Dans une postface à deux voix, Caroline Valentiny, aujourd'hui psychologue, et Gabriel Ringlet, écrivain et théologien, en partagent quelques traces, à la lisière de l'intime et de l'universel, en interrogeant nos fêlures dans ce qu'elles ont de plus aride et de plus lumineux.

05/2015

ActuaLitté

Histoire de France

Jeanne d'Arc. Histoire et dictionnaire

Après tant d'écrits historiques et littéraires sur Jeanne d'Arc, dans toutes les langues (car sa célébrité est internationale), l'état des sources, riches et complexes, et la curiosité des lecteurs appelaient une mise au point documentée et argumentée. Le "cas Jeanne d'Arc" exige en effet une approche multiple : impossible à son sujet de se contenter de réponses toutes faites ou réductrices. Pour nous permettre de mieux appréhender cette figure si singulière, cet ouvrage restitue l'environnement matériel et mental d'où elle a surgi - un tissu serré dont la trame est faite de malheurs et d'espérance. Ce livre s'attache de la même façon à examiner le "mystère de la vocation" et à relater le bref temps de la gloire, d'Orléans à Reims, suivi par les échecs, l'incompréhension, la prison, le procès et la mort par le feu. A l'évidence l'intervention, décisive, de Jeanne d'Arc bouleversa les calculs et les projets politiques de ses contemporains : il était logique qu'en un siècle où l'on croyait universellement à l'intervention de Dieu dans l'histoire des royaumes et des peuples, le débat politique s'appuie ou débouche sur un débat théologique. Tel est le fondement des procès de Jeanne d'Arc, illustrés par deux documents majeurs qui ont été conservés : celui relatif à la condamnation (1431), le plus émouvant, et celui concernant l'annulation de cette condamnation (1455-1456), le plus surprenant. Extraordinairement contrasté, le destin de Jeanne d'Arc fut aussitôt compris comme étant lié à l'histoire "providentielle" du royaume de France et de ses "Rois Très Chrétiens". D'où l'attention que "la Pucelle" ne cessa de susciter -, une attention faite d'admiration mais aussi, de façon minoritaire, de scepticisme et de raillerie.

01/2012

ActuaLitté

Littérature étrangère

Daroussia la douce

A Tcheremochné, dans cette région bousculée par l'histoire que l'on appelle Bucovine, vit Daroussia. Tout le monde se moque d'elle dans le village, de son mutisme, de son prétendu handicap mental. On la dit folle mais Daroussia sait qu'elle n'est pas simple d'esprit. Si elle ne parle jamais aux autres ses pensées fusent sans retenue, et il n'y a qu'au cimetière, seule près de la tombe de son père, que Daroussia la Douce parvient à converser à voix haute. De plus, la simple mention d'une sucrerie provoque d'affreuses migraines chez Daroussia, elle est comme frappée d'une hache mal aiguisée. Pour apaiser la douleur, elle s'immerge dans la rivière ou s'enterre jusqu'à la taille. Un jour, arrive Ivan Tsvytchok, un excentrique fabricant de guimbardes. Tous deux s'entendent à merveille et décident d'habiter sous le même toit. Ivan fait son possible pour aider Daroussia, il parvient même à la faire parler, mais lorsqu'il rentre un jour habillé en soldat soviétique, la souffrance et le mutisme se réveillent... Pour comprendre comment un uniforme et de simples sucreries peuvent ainsi torturer Daroussia, Maria Matios nous plonge dans l'enfance de cette orpheline, une enfance intimement liée au destin de l'ouest ukrainien. Balancée dès la fin de la Première Guerre mondiale entre la Pologne, la Roumanie, l'Allemagne et l'Union soviétique, cette région aussi surnommée la douce Bucovine a lourdement marqué l'identité de ses occupants successifs. Grâce à son style singulier et puissant, Maria Matios parvient à décrire ces chairs meurtries par l'histoire, elle dresse avec justesse le portrait de Daroussia et de ses aînés qui incarnent le XXe siècle européen autant que les crises et combats qui secouent, aujourd'hui encore, cette région du monde.

02/2015

ActuaLitté

Critique littéraire

Gérard de Nerval devant le destin. Études nervaliennes

Cet ouvrage rassemble l'ensemble des études consacrées à Gérard de Nerval par François Constans, et publiées dans diverses revues de 1934 à 1967. Ces textes, essentiels à la compréhension profonde de l'oeuvre nervalienne, furent avant tout écrits avec le coeur. Sans, naturellement, les négliger tout à fait, François Constans s'attache moins aux approches formelles (du structuralisme linguistique par exemple), aux repérage des sources et des influences, qu'à une lecture "de sympathie", tant avec la personne de Nerval qu'avec le monde dans lequel il évoluait. "L'oeuvre de Nerval, note le préfacier, baigne dans les courants politiques, sociaux, philosophiques de son temps, et il lui est arrivé de les transposer dans sa mythologie personnelle. M. Constans voit même dans les prodromes de la guerre de Crimée l'événement contingent qui, de façon indirecte, a incité Nerval à rassembler et publier les célèbres sonnets". Mais, on le sait, les textes du poète sont énigmatiques. L'empathie doit donc s'armer de sagesse et de prudence, d'autant que les études de François Constans s'efforcent constamment de percer les brumes de l'ésotérisme nervalien. Rentrer ainsi dans le "rêve de Nerval", c'est oser perdre ses repères au milieu de vastes pelouses où des sylphides diaphanes forment une ronde éternelle, où l'on voit des âmes migrer ou des morts ressusciter. Ce monde étrange, fait de néo-platonisme, d'orphisme et de symboles mystiques, n'est pas le produit de l'imagination de Nerval : c'est le monde même de l'écrivain, qui l'a mené à la folie, lorsque la distinction du rêve et du réel ne fut plus possible. Ce monde, c'était le mental et le coeur du poète, autrement dit avec François Constans : son Destin.

01/1979

ActuaLitté

Religion

Il ne s'est jamais rien passé. Le Guru et le disciple

Tout au long de ce magistral livret d'enseignement, H. W. L Poonja, Poonjaji pour ceux qui le rencontrèrent, Papaji pour ses disciples, répond aux questions pointues de David Godman, hagiographe passé maître dans l'art de cerner les différents aspects de la quête du Soi. Ses questions multiples, précises et poussées sont en réalité celles que tout épris de vérité songe ou brûle de poser, avec une soif de comprendre, d'absorber l'indicible, le grand Mystère. " Le Guru est celui qui vous montre que vous êtes la lumière même et que l'obscurité n'a jamais existé. Par sa grâce, il supprime l'idée erronée de l'existence d'un état de non-éveil dont on devrait venir à bout. " H. W. L Poonja. Peu avant sa disparition et pendant plusieurs semaines, Papaji lut ce même livre à ses disciples qu'il rencontrait quotidiennement. Il ne s'est jamais rien passé est un ouvrage qui traduit l'essence de l'enseignement de Papaji et décortique cet amour incompréhensible qu'est la relation entre le Guru et le disciple. A travers une danse ininterrompue de questions et de réponses se reflètent l'éternel questionnement du mental, la profonde insatisfaction du chercheur qui pressent ou a " aperçu " l'essence du Soi, le désir fou d'une Révélation qui mettra fin à la grande illusion du monde. " Dans ce monde de rêve que je me suis moi-même créé à partir de toutes mes croyances et idées, je me suis réincarné. Aujourd'hui, je n'écoute personne ni ne crois à quoi que ce soit de ce que quiconque me raconte [...] Je sais qu'en vérité il ne s'est jamais rien passé. " H. W. L Poonja.

11/2004

ActuaLitté

Littérature étrangère

Dora la dingue

"Je ne sais pas comment, mon père s'est mis dans la tête que j'avais besoin d'un psy", se demande Ida, adolescente en crise qui décide un soir de se raser le crâne avant de passer à table, au grand dam de son père, volage et égoïste, et de sa mère, dépressive et alcoolique, qu'elle surnomme M et Mme Pharmazombie. Ida, ou plutôt Dora comme l'ont rebaptisée ses amies, double clin d'oeil à Dora l'Exploratrice et à la Dora de Freud, jeune patiente hystérique que le célèbre Sigmund a soignée en 1901, se voit ainsi obligée d'aller consulter un psychanalyste, qu'elle surnomme ironiquement Sig. Et Sig a du pain sur la planche car Dora souffre de toux persistante, d'évanouissements intempestifs et d'aphonie psychosomatique au moindre geste d'affection ou de désir à son égard. Gênant, surtout lorsque Obsidienne, amie dont Dora est secrètement amoureuse, tente de l'embrasser. Petite sueur du Tyler Durden de Fight Club, Dora conçoit l'analyse comme un combat de boxe mental qu'elle doit absolument remporter, et à chaque uppercut psychanalytique du vieux Sig, Dora riposte en prenant des poses lascives pour le déstabiliser. On suit hilare, choqué et fasciné, les aventures de Dora et ses amis (Obsidienne, mystérieuse Amérindienne ; Marlene, transsexuel rwandais féru de littérature érotique ; Little Teena, rouquin gay de 141 kilos, et Ave Maria, blonde maigrichonne s'exprimant uniquement par vocalises) qui lancent des raids artistiques dans les centres commerciaux ou prennent en filature Sigle psy en le filmant après avoir émietté 5 viagras dans sa tisane. Roman classique sur l'adolescence ? Bien au contraire... Dora la Dingue est un concentré de folie, un hymne aux décalés, aux névrosés du monde entier, dont Dora est l'électrique et inoubliable porte-parole.

10/2013

ActuaLitté

Religion

Soeur Marguerite et l'école très spéciale de Brazzaville (1972-2004)

Née le 8 septembre 1926 à Roubaix, Soeur Marguerite Tiberghien entre dans la société des Filles de la Charité en 1950. Après 22 ans d'enseignement en France, elle part pour le Congo Brazzaville où elle va réaliser enfin sa vocation : être missionnaire au service des plus pauvres. En 1975, elle fonde l'Ecole spéciale de Brazzaville pour accueillir tous les exclus du système scolaire (enfants et jeunes déscolarisés, adultes illettrés et handicapés). Après avoir vécu les deux guerres civiles (1993 et 1997) qui ont ensanglanté le Congo et maintenu, malgré les combats, l'enseignement à l'Ecole spéciale, elle rentre en France en 2004. Depuis son retour, elle ne cesse de parcourir la France pour récolter des fonds pour son Ecole et poursuivre le combat de sa vie : "Instruire un enfant, c'est sauver un homme. Instruire la jeunesse, c'est sauver un peuple". Agée de 89 ans, elle continue de proclamer avec force : "Il est inacceptable de ne pas savoir lire à 15 ans ! Un enfant qui ne va pas à l'école dresse les murs de son exclusion. L'analphabétisme est un orphelinat mental dont on ne sort que par l'enseignement primaire." Et quel plus bel exemple de la réussite de son apostolat et de sa lutte contre l'analphabétisme que celui de ce jeune Congolais qui, en 2004, juste avant son départ pour la France, vient la voir et lui dit : – "Ma Soeur, vous me reconnaissez ? " C'était Abdou, le premier élève handicapé accueilli à l'Ecole spéciale, venu lui annoncer qu'il était devenu professeur à l'Université de Brazzaville ! "C'était vraiment le sourire de Dieu avant l'au revoir au Congo ! " En 30 ans, le réseau d'écoles gratuites fondé par Soeur Marguerite a permis d'instruire plus de 30 000 élèves.

11/2015

ActuaLitté

Histoire ancienne

Commode

Commode (161-192) est l'un des empereurs romains à la réputation la plus détestable. Dès l'Antiquité, il figure en bonne place dans la liste des mauvais empereurs, fixée par des historiens tous issus de l'ordre sénatorial qui fut persécuté sous son règne. Cette tradition fut relayée à l'époque moderne par des auteurs comme Edward Gibbon ou Ernest Renan, qui firent commencer le processus de la chute de Rome à l'avènement de Commode. Sa destinée fut d'autant plus étonnante que tout aurait dû en faire un empereur modèle : fils de Marc Aurèle, idéal du prince sous l'Antiquité, premier empereur à être "né dans la pourpre", il fut associé dès l'âge de seize ans à l'exercice de la fonction impériale. Mais les difficultés multiples rencontrées au cours de son règne, annonciatrices de la crise traversée par l'Empire au siècle suivant (menaces barbares aux frontières, pandémies, changement climatique), l'obligèrent à affirmer de manière spectaculaire le caractère providentiel du pouvoir impérial. Cette manière très novatrice d'incarner la fonction, qui sera amplifiée par ses successeurs, suscita contre l'empereur de nombreux complots qui aggravèrent le déséquilibre mental du prince. Fondamentalement transgressif, Commode s'identifia à Hercule et, à la toute fin de son règne, s'exhiba en gladiateur. C'est ce dernier aspect que le cinéma a retenu en priorité : l'énorme succès du film Gladiator (1999) de Ridley Scott a contribué à assurer une renommée planétaire à Commode et à façonner l'image, en grande partie mythique, d'un empereur décadent assassiné en pleine jeunesse. Ni réhabilitation ni portrait à charge, cette biographie cherche à replacer Commode dans son contexte. Empereur de temps de crise, par son instabilité et ses excès, il est une figure pleinement en phase avec notre modernité.

11/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Les origines de la France contemporaine. L'ancien régime, La révolution, Le régime moderne

Dans Les Origines de la France contemporaine, son oeuvre majeure, entreprise au lendemain de la débâcle de 1870, Hippolyte Taine (1828-1893) s'interroge sur les causes profondes qui ont conduit la France à la défaite. Il a connu quatre régimes politiques : Restauration, monarchie de Juillet, IIe République, second Empire ; un cinquième est en gestation - république ou monarchie - depuis la journée parisienne du 4 septembre 1870. Il a traversé trois révolutions, sans compter d'innombrables journées révolutionnaires, préludes à la Commune. Dans le même temps, le pays a mis en usage quatre Constitutions. Comment expliquer, par l'étude des révolutions survenues entre 1789 et 1804, l'état d'instabilité politique et d'inquiétude sociale dont souffre la France moderne et dans lequel Taine voit un facteur d'affaiblissement graduel ? Tel est le projet de l'enquête à laquelle il entend se livrer. Quel est le mal ? D'où vient-il ? Le diagnostic posé - la France est malade -, la recherche des causes du mal conduit Taine à y voir avant tout un problème scientifique. Pour lui, l'histoire est un art, certes, mais d'abord une science. Scientifique, le problème est aussi de nature psychologique : il s'agit de comprendre et de tenter de modifier un état mental propre à la France qui la porte à enfanter des principes abstraits qu'elle s'obstine à vouloir faire entrer de force dans la réalité. A ce niveau, le problème atteint à une dimension politique, celle de l'Etat. Par leur richesse, les Origines se prêtent à de multiples approches critiques. A la fois philosophie politique, histoire psychologique, morale sociale, l'ouvrage entraîne aussi, par sa qualité d'écriture, une critique littéraire. Loeuvre de Taine mène enfin à une réflexion actuelle sur la démocratie. Ce n'est pas son moindre mérite.

10/2011

ActuaLitté

Littérature française

Mon gamin

Cet été 1977, un été de vinyles, de chaleur et de baignades, la vie du jeune Thierry Poivet a déraillé. Thierry a grandi dans un village pas comme les autres, six cents habitants côtoyant plus ou moins gaiement les mille cinq cents patients d'un hôpital psychiatrique implanté là. A 14 ans, orphelin de mère mais doté d'un père très aimant qui dirige l'hôpital, le jeune garçon est un passionné de musique, et consacre ses vacances à enregistrer ses chansons préférées sur une cassette pour tenter de remporter un concours national. Tout en s'efforçant d'étouffer son attirance envers la nouvelle femme de son père, Emelyne, âgée de 22 ans, il passe le reste de ses journées à arpenter la forêt avec son meilleur ami, Francis, un handicapé mental qui vit à l'hôpital psychiatrique depuis qu'il est tout petit. Le gentil Francis adorait la mère de Thierry, et va chaque semaine poser un petit caillou sur sa tombe. Il a vu naître Thierry, qu'il appelle " mon gamin " , et lui voue une amitié joyeuse, teintée de dévotion. Un matin, Thierry rentre chez lui à l'improviste et découvre à l'étage les corps emmêlés de sa jeune belle-mère et d'un des infirmiers de l'hôpital, un motard tatoué fan d'Elvis. Cette vision fait tout basculer, et par un engrenage aussi fatal qu'absurde, Thierry devra quitter le village, Francis, son père, son enfance. Mais aujourd'hui, quarante ans après, Thierry qui est devenu un chanteur à succès, revient dans son village pour l'enterrement d'Emelyne. Et il va enfin découvrir la vérité sur ce qui s'est passé. Comment deux personnes, par pur amour pour lui, ont tout sacrifié dans le plus grand secret cet été-là, pour protéger " leur gamin " .

08/2017

ActuaLitté

Autres langues

Initiation à l'étude la langue des Vikings (scandinave médiéval)

Cet ouvrage expose le fonctionnement du vieux norrois, très grande langue classique, hélas, injustement méconnue de la plupart de nos compatriotes. Cette langue est l'outil qui, dans le dernier tiers du Moyen Age, a servi la composition de ces chefs-d'oeuvre de la littérature européenne que sont les célébrissimes "sagas" ainsi que les "eddas", d'égale réputation, grâce auxquelles nous est connu l'univers intérieur des anciens Germains. L'immense majorité de cette très grande littérature a été rédigée aux XIIIe et XIVe siècles en Islande, qui avait été colonisée vers la fin du IXe à partir de la Norvège et des régions des îles Britanniques alors sous domination scandinave (viking). Mais les autres variantes, continentales, du vieux norrois (vieux danois, vieux suédois, vieux gutnique) sont également considérées dans nos pages. Au cours des siècles, le norrois est graduellement devenu le norvégien, le suédois et le danois d'aujourd'hui. L'islandais, quant à lui, est resté fidèle à ses origines médiévales et n'a évolué que très superficiellement. L'apprentissage du norrois classique débouche par conséquent sur une compréhension en profondeur de l'idiome toujours en usage de nos jours sur "l'île de glace et de feu". C'est précisément ce qui, à l'inverse, permet aux Islandais du XXIe siècle de lire dans le texte leur littérature ancienne avec une aisance et un naturel dont nous ne pouvons que rêver à propos de notre Chanson de Roland... De tout cela, ainsi que de l'aspect matériel des manuscrits (paléographie), il est question dans nos pages et nous convions le lecteur à s'embarquer pour un passionnant voyage linguistique et culturel au terme duquel il serait bien surprenant qu'il ne cherche à continuer par lui-même son exploration d'un univers physique et mental aussi fascinant.

12/2018