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Gerry Duggan, Salva Espin

Extraits

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Humour

Comment j'ai sauvé le président. Farce et attrapes de la Sarkozie

Le quinquennat de Sarko n’est pas celui que l’on croit. Le pire était à tous les coins de rue, sans que personne ne le sache. Heureusement, un homme a déjoué toutes les chausse-trappes dressées sur la route du président : Paul Scaron. Paul Scaron ne ressemble à rien. Ou plutôt : n’était sa gouaille parisienne et son appétit pour les bonnes choses de la vie, il ressemble à n’importe quel conseiller de la République. Costume gris – voire bleu marine, les jours de fantaisie –, chemise claire, cravate assortie et Weston. Il en a servi d’autres. Et non des moindres. Mais avec Sarko, ce n’est pas pareil. Lui, il L’a fait. Il L’a façonné, jour après jour, jusqu’à L’installer tout en haut, au firmament de la République, au Palais de l’Élysée. Paul Scaron n’a pas ménagé sa peine. Tout à la fois espion et communiquant, garde du Corps et fournisseur de corps, intriguant et comique-troupier, haineux et amoureux, Paul Scaron a été un exceptionnel valet de la République : « Je suis l’homme à tout faire du président, son valet de chambre, son valet de pied, son clown, son cador. Il suffit qu’il me sonne pour que j’apparaisse, il suffit qu’il me jette pour que je m’évanouisse, qu’il me soufflette pour que je me volatilise. Je suis le souffre-douleur, le paillasson, la carpette, j’ai vocation à faire tapisserie, à ce qu’on me marche dessus. Mais c’est pour mieux me nourrir des vices de la cour, de ses tourments, de ses caprices. Rien de ce qui s’y dit, rien de ce qui s’y prépare, rien de ce qui s’y manigance ne m’est étranger. Je suis là pour parer les mauvais coups, les flairer, les monter. On me croit bon bougre condamné à une vie de soumission, on se trompe, je suis un homme de mission. » Paul Scaron a tout vu, tout entendu, tout su. Aujourd’hui, alors que le suffrage universel menace d’abattre le président, il lui revient de dire la vérité sur le quinquennat de Sarkozy, de révéler les pièges. De raconter comment, de la Lybie aux États-Unis, de la Corse à Disneyland, il s’est démené pour sauver le président. Le sauver des terroristes, de ses ennemis politiques mais plus encore de ses femmes. Dans cette farce du pouvoir, tout est évidemment vrai, puisque ses auteurs ont tout inventé. Ou presque.        

02/2012

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Policiers

Terminus Belz

Il s'appelle Marko Voronine. Il est en danger. La mafia le poursuit. Il croit trouver refuge sur Belz, une petite île bretonne au large de Lorient coupée de tout sauf du vent. Mais quand le jeune Ukrainien débarque du ferry, l'accueil est plutôt rude. Le métier du grand large en a pris un coup, l'embauche est rare sur les chalutiers et les marins rechignent à céder la place à un étranger. Et puis de curieuses histoires agitent en secret ce port de carte postale que les locaux appellent « l'île des fous ». Les hommes d'ici redoutent par-dessus tout les signes de l'Ankou, l'ange de la mort, et pour Marko, les vieilles légendes peuvent se montrer aussi redoutablesque les flingues de quelques tueurs roumains. Tricotant avec brio un huis clos inquiétant et une course-poursuite haletante, Emmanuel Grand mène son thriller d'est en ouest à un train d'enfer. Paroles de libraires« Quand un clandestin ukrainien tentant d'échapper à la mafia roumaine débarque sur une petite île bretonne coupée du monde, le vent peut bien continuer de rugir et le marin craindre l'Ankou, le lecteur, lui, retient son souffle ! » Coiffard, Nantes« Très iodé et furieusement rythmé. » Le Jardin des lettres, Craponne« Le maître du polar breton est né. » Mots en marge, La Garenne-Colombes« Un roman policier-fantastique et aussi très humain. » Le Passage, Alençon« Un roman noir fascinant où mafia roumaine et légendes bretonnes se télescopent avec brio. Formidablement mené et original, à ne pas manquer ! » Les mots et les choses, Boulogne-Billancourt« Un roman palpitant à l'intrigue rythmée par les vents marins. » Le Failler, Rennes« Fouetté par les vents bretons, confronté à des marins bourrus, on ne peut pas lâcher ce polar à l'intrigue mâtinée de légendes. Embarquez pour Belz ! » Vivement dimanche, Lyon« Des plus sombres légendes bretonnes au meilleur du thriller contemporain, Terminus Belz est le trait d'union improbable mais pourtant réussi entre Anatole Le Braz et DOA ! » L'Odyssée, Saint-Malo« Un polar parfaitement maîtrisé, mélange vif et détonant de mafia et de légendes bretonnes, d'histoire d'amour et de pêcheurs dans la tourmente : un régal. » Le Divan, Paris« Une efficacité redoutable pour installer une ambiance noire, trouble, contemporaine. » Espace culturel Leclerc, Bretagne« Emmanuel Grand a très bien su mélanger l'action, l'imaginaire, le suspense et la beauté des îles bretonnes. » Gibert Jeune, Paris« Quand les légendes s'invitent au bal des tueurs, c'est toute l'île qui danse une gigue mortelle. Un roman qui vous harponne ! » Saint-Christophe, Lesneven« Un premier roman absolument remarquable à ne surtout pas manquer. » Cultura, Plaisir« Les personnages sont très bien brossés (notamment le libraire alcoolique !) et l'intrigue est très prenante. » Le Forum du livre, Rennes« Un polar aussi vivifiant qu'une tempête bretonne ! » La Manouvre, Paris

01/2014

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Amériques

Great Escapes North America. The Hotel Book, Edition 2021, Edition français-anglais-allemand

Les Etats-Unis sont l'un des pays les plus diversifiés et les plus fascinants du monde. Des beautés naturelles telles que le littoral du Pacifique, le parc national de Yosemite ou Monument Valley offrent des paysages dignes du septième art (Hollywood trouve les meilleurs décors pratiquement à sa porte). Ceux qui partent découvrir les Etats-Unis loin des métropoles lors d'un road trip classique, sur les traces de la population indigène et des pionniers, dans les montagnes, sur les berges des lacs ou sur les plages, peuvent être sûrs de vivre des moments inoubliables. Les Etats-Unis sont l'un des pays les plus diversifiés et les plus fascinants du monde. Des beautés naturelles telles que le littoral du Pacifique, le parc national de Yosemite ou Monument Valley offrent des paysages dignes du septième art (Hollywood trouve les meilleurs décors pratiquement à sa porte). Ceux qui partent découvrir les Etats-Unis loin des métropoles lors d'un road trip classique, sur les traces de la population indigène et des pionniers, dans les montagnes, sur les berges des lacs ou sur les plages, peuvent être sûrs de vivre des moments inoubliables. Dans Great Escapes USA, Angelika Taschen présente des destinations extraordinaires en s'appuyant sur des photos remarquables, des textes courts et distrayants, des détails utiles tels que les itinéraires à emprunter et les tarifs, et des conseils de lecture et de films. Son voyage commence sur la côte Est, où se trouvent des maisons de campagne idylliques comme Twin Farms dans le Vermont et Troutbeck dans l'Etat de New York, autrefois points de rencontre des intellectuels et des créatifs. Il continue vers le Sud, où des établissements comme The Moorings Village et l'Hôtel Peter & Paul racontent l'histoire de la Floride et de la Louisiane ; quant au Commodore Perry Estate à Austin, au Texas, il s'avère être une beauté du Sud très glamour. L'ancien camp minier Dunton Hot Springs dans le Colorado, où une ville fantôme a été transformée en un complexe hôtelier classique et rustique, se trouve sur la route, tout comme l'utopie urbaine Arcosanti en Arizona, conçue par l'architecte Paolo Soleri dans les années 1970. Le voyage se termine en beauté en Californie, avec des hôtels uniques en leur genre comme le Deetjen's Big Sur Inn, dont les cabanes en bois d'inspiration norvégienne ont accueilli de nombreux écrivains célèbres, des motels décontractés comme The Surfrider Malibu, où tout évoque le "rêve californien" , et des paradis gastronomiques comme le SingleThread, trois étoiles au Michelin, dans le comté de Sonoma. Cet ouvrage abondamment illustré présente aussi bien des hôtels dans la tradition des grands architectes comme Frank Lloyd Wright que des maisons conçues par de jeunes designers contemporains et des bâtiments dans le style caractéristique Mid-Century américain, un ranch équestre, un hébergement glamping et même, pour clore notre inventaire non exhaustif, un établissement de bains hippie ainsi que des caravanes vintage - une diversité à l'image des Etats-Unis !

08/2021

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Histoire de France

Emile Masqueray et la crise allemande de la pensée française dans l’Algérie coloniale. Suivi de Emile Masqueray - Formation des cités chez les populations sédentaires de l’Algérie (Kabyles du Djurdjura, Chaouïas de l’Aurès, Beni Mezab)

On dispose de grands livres sur l’histoire de la IIIe République en France et de quelques bonnes études de l’histoire de l’Algérie coloniale à la même époque. D’un côté, l’Algérie coloniale est envisagée comme une sorte d’annexe d’une histoire nationale qui ne la concerne pas vraiment. De l’autre, la France apparaît tel un arrière- plan lointain. Comme si les historiens n’avaient jamais réellement pris la mesure que, durant ces années, l’Algérie c’était la France ! En proposant de reconsidérer les trois premières décennies de l’histoire de la IIIe République vue de l’Algérie, Alain Mahé vient combler un vide, puisqu’aucune recherche n’a examiné les modalités particulières selon lesquelles la République coloniale affronta La crise allemande de la pensée française (1870-1914), analysée par le maître ouvrage de Claude Digeon. Or, la crise ouverte par la défaite de Sedan — crise indissociablement morale, intellectuelle et politique —, s’est déclinée en Algérie de telle façon que la République s’est mise en contradiction avec elle-même, comme elle ne l’a probablement jamais été aussi clairement ailleurs. Alain Mahé prolonge ici l’enquête de Claude Digeon en s’attachant à l’oeuvre d’Emile Masqueray (1843-1894). Anthropologue, chroniqueur politique et écrivain, l’intérêt des analyses de Masqueray réside dans leur manière d’affronter systématiquement ces contradictions. Directement impliqué dans la politique coloniale et personnellement lié à l’équipe de Jules Ferry, Masqueray a été l’initiateur et le maître d’œuvre de la politique scolaire en Kabylie. Ce qui l’a conduit à entrer en conflit tant avec le gouvernement colonial qu’avec le rectorat d’Alger, à tel point que ses amis politiques — qui avaient besoin des voix des élus républicains « opportunistes » d’Algérie — lui retirèrent précocement leur soutien. À l’épreuve de ses échecs, seul son projet intellectuel — un comparatisme méthodique entre les cités de l’Antiquité et les cités berbères qu’il promouvait en tant que directeur de l’Ecole d’Alger — lui a permis de rester cohérent avec lui-même. Comme si l’opiniâtreté de Masqueray à tenir la position intenable de républicain colonialiste expliquait l’audace de ses propositions scientifiques. Or nous sommes toujours redevables de ce projet d’anthropologisation de l’Antiquité que Fustel de Coulanges impulsa le premier avec La cité antique (1864). Alain Mahé a réuni tous les éléments d’un dossier qui permet de se représenter ce qu’a été la crise allemande de la pensée française dans l’Algérie coloniale : la réédition de la thèse de Masqueray (1886) ; une sélection de ses chroniques politiques dans le Journal des débats ; des bio-bibliographies. Un cahier d’une trentaine de magnifiques photographies de la Kabylie, prises par Jean Geiser — le célèbre photographe d’Alger — qui accompagna Masqueray dans ses enquêtes en 1882-1883, enrichit ce dossier. 

07/2020

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Musique, danse

American Rock Trip

Encore un livre sur le rock ? Pire : un livre sur les musées du rock, et par capillarité sur les musées du blues, de la soul et de la country music. Les Américains n'ont pas de grottes de Lascaux, ni de Chapelle Sixtine mais au beau milieu du XXe siècle ils ont inventé le rock'n'roll et depuis quelques années ils développent un art bien à eux : accommoder leurs reliques en les exposant sous des vitrines. Aussi peu rock'n'roll soit-il, l'arsenal muséal constitue aujourd'hui l'étape ultime du processus de sacralisation des mythologies populaires. Exit une certaine tradition muséale à l'européenne : au pays du rock'n'roll où Elvis Presley est le King, on confère le statut de trésor national à un pied de micro, une paire de santiags ou une brosse à cheveux. Cette patrimonialisation à tout crin peut s'apparenter à " une réaction névrotique devant le vide des souvenirs " (Umberto Eco) - elle révèle en tout cas la place qu'ont prise ces musiques dans la vie de tout un chacun. American Rock Trip est le résultat d'une véritable enquête de terrain menée par un auteur qui, par ailleurs, travaille lui-même dans le plus grand musée du monde (le Louvre). 12 000 kilomètres parcourus pied au plancher, 6 semaines de voyage pour visiter une cinquantaine de lieux et aller à la découverte de musées, de cabinets de curiosités pop et autres singularités locales : du cabanon où a grandi Muddy Waters aux pierres tombales de Robert Johnson, en passant par la chambre à coucher de Britney Spears, l'enfer de Jerry Lee Lewis, les combinaisons luminescentes de Daft Punk, la machine à raffermir les fesses de Dolly Parton, les dessins de Jimi Hendrix, le singe de Michael Jackson, le bunker du plus grand fan au monde d'ElvisPresley, le " Louvre du rock'n'roll " à Cleveland - and so on... American Rock Trip s'ouvre avec une carte du parcours effectué et la liste des lieux visités avec leurs coordonnées (ce qui fait aussi de l'ouvrage un guide pratique à destination des touristes), puis l'ouvrage se divise en trente-trois courts chapitres qui articulent descriptions des lieux visités, analyses de leur fonctionnement symbolique, impressions de fans, témoignages de stars, citations de spécialistes, regards d'artistes contemporains... avec un casting de personnages hauts en couleur rencontrés en cours de route à Seattle, Los Angeles, Las Vegas, Phoenix, Chicago, Detroit, New York, en Louisiane, au Mississippi, dans le Tennessee et au Texas. Chaque chapitre est illustré, à la manière d'un scrapbook, avec notamment des photographies prises in situ - et la couverture se décline en trois versions, rendant hommage à trois monstres sacrés de la pop américaine. En jetant son dévolu sur ces musées d'un nouveau genre, American Rock Trip restitue l'attachement, universel et irrationnel, qui régit la relation entre musiciens et publics. En bref : le rock tel que vous ne l'avez jamais lu.

02/2012

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Echecs

L'homme qui a battu Kasparov sans vraiment savoir jouer aux échecs. La véritable histoire de l'étudiant chinois qui a fini par vaincre le champion du monde et qui a révolutionné le monde moderne avec son ordinateur Deep Blue

La véritable histoire de l'étudiant chinois qui a fini par vaincre le champion du monde et qui a révolutionné le monde moderne avec son ordinateur Deep Blue. Un milliard de personnes avait suivi de par le globe la bataille ultime, un match de boxe "poids lourds de la pensée" entre le champion du jeu d'échecs Garry Kasparov, symbole absolu de l'intelligence humaine, et une armoire remplie d'électronique, froide et sans âme, programmée par un étudiant chinois. L'issue du combat ne faisait guère de doutes : l'Homme allait gagner une fois de plus et renvoyer la machine Deep Blue au rayon "Quincaillerie", département qu'elle n'aurait jamais dû quitter, et humilier définitivement IBM. Mais en ce 11 mai 1997, pour la première fois dans l'Histoire de l'Humanité et depuis la maîtrise absolue de l'écriture et du calcul, une machine conçue pour "penser stratégie" allait écraser le meilleur joueur du monde, Kasparov lui-même. A partir de ce jour, qui est aussi important que celui où l'Homme a marché sur la Lune, l'Humanité a découvert, effrayée, qu'elle était désormais en présence d'une nouvelle race, un vrai concurrent, potentiellement dangereux, exactement comme dans le film 2001 Odyssée de l'Espace ou comme dans Blade Runner où des machines ont fini par prendre le contrôle des opérations sur l'homme. C'est cette histoire incroyable, irréelle, surhumaine, un véritable "remake" électronique de l'ancien récit biblique David contre Goliath qui est racontée ici par Feng Hsiung Hsu, celui-là même qui a écrit le code avec son équipe, fabriqué et assemblé toutes les pièces de cette machine mythique d'IBM et qui allait ouvrir "LA" nouvelle Ere, celle où les circuits imprimés se sont progressivement mis à penser, puis à remplacer hommes et femmes dans les entreprises. En 1997, le Deep Blue d'IBM (un RS-6000, capable d'examiner 200 millions de positions à la seconde) avait la taille d'une grande armoire normande. Aujourd'hui, les mêmes puissances de "réflexion" et de calcul tiennent sur une puce à peine de la taille d'un ongle dans votre smartphone ! Imitant Dieu qui a fabriqué Adam et Eve, les enfants de ces derniers ont, à leur tour, réussi à fabriquer toute une série de "Deep Blue", des êtres/machines pour le moment assexués, mais déjà capables d'analyse et qui n'ont aucun besoin impérieux, hormis une alimentation électrique. Ce livre retrace cette aventure extraordinaire de l'Humanité. Au delà de l'aventure intellectuelle, philosophique et industrielle, ce livre montre également que dans les combats du style David et Goliath (un total inconnu abattant une sommité par l'intelligence et non par la seule force), seules la passion et la détermination permettent, de défaite en défaite, d'arriver finalement à la grande victoire.

10/2022

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Manga guides et revues

Histoire(s) du manga moderne (1952-2022)

1952. En pleine reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, le Japon voit l'émergence du manga moderne, qui devient rapidement le loisir préféré de ses citoyens. Au fil des décennies, il se fait le témoin des angoisses et des rêves de plusieurs générations de Japonais, des heures sombres et joyeuses de leur pays. L'histoire du manga, à la fois acteur et spectateur de son époque, est inextricablement liée à l'évolution sociale, économique, politique et culturelle du Japon. Essentiel au quotidien de ses habitants et à son PNB, le manga compte parmi les fers de lance du développement international de la troisième puissance économique mondiale en 2018. Comment le marché du manga a-t-il atteint le milliard d'exemplaires annuels en moins d'un demi-siècle ? Qui sont les acteurs majeurs de cette incroyable expansion ? Découvrez, au fil des pages et des années, les événements et les artistes majeurs qui ont marqué l'histoire du manga moderne dans une nouvelle édition, mise à jour et augmentée. 71 ans. 71 portraits. Des milliers d'histoires. LES AUTEURS Matthieu Pinon Né en 1977, biberonné à RécréA2, La5 et au Club Do, il a quitté son poste d'enseignant en mathématiques et sciences physiques pour se consacrer au journalisme spécialisé. Depuis 1998, il dissèque la pop culture japonaise à travers des revues spécialisées (Coyote Mag, Animeland), ou grand public (Phosphore). Il s'efforce de concilier ces deux audiences à travers des ouvrages documentés et détaillés, mais néanmoins accessibles à tous (Un siècle d'animation japonaise). Laurent Lefebvre Journaliste diplômé, né en 1978, il intègre en 2004 l'équipe de Coyote Mag. Ses collaborations ponctuelles impliquent les revues Animeland, Manga 10 000 Images ou encore Asia Pulp (R. I. P.). Après avoir goûté au monde de l'édition de manga en 2010-2011, il revient au journalisme spécialisé. Son travail s'intéresse avant tout aux aspects humains, sociaux et - le cas échéant - subversifs de la culture manga. L'illustratrice Pseudonyme de Nadine Saint-Pol, Nadou est une dessinatrice française plus connue pour son travail sur le spin-off de la bande dessinée de fantasy Les Légendaires, Origines. Nourrie par les cultures de l'imaginaire et plus particulièrement par CLAMP, Rui Araizumi ou encore Yoshiyuki Sadamoto, cette passionnée du manga livre ici sa vision pour cette quatrième édition d'Histoire(s) du manga moderne.

06/2022

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Romance sexy

Target Love

Love is the best revenge Cinq ans. Cela fait cinq longues années que Violette prépare sa vengeance. Pour enfin faire payer John Hamilton, l'homme qui a gâché sa vie. Son plan est clair : séduire son fils, Dean, un jet-setteur superficiel et coureur, lui soutirer des informations compromettantes sur son père et lui transpercer le coeur de la pointe de son talon aiguille - métaphoriquement parlant, bien sûr... quoique. Mais alors qu'elle parvient à s'approcher de Dean et à attirer son attention elle se rend compte qu'il est loin d'être l'homme futile et impitoyable qu'elle imaginait. Elle en viendrait presque à éprouver une sorte d'attirance. Et, quand Dean prend le pari de la séduire en sept rendez-vous platoniques, elle ne sait plus très bien si elle accepte pour profiter de ces moments afin d'obtenir des informations ou pour profiter de Dean... tout court. " La vengeance a ses raisons que le coeur ignore, et le coeur a ses raisons que la vengeance ignore. Une romance au doux parfum de vengeance. Target Love est une plongée au coeur de la fine fleur des Hamptons. Mais attention : il n'y a pas de rose sans épines... " Serieously A propos de l'autrice Lectrice amatrice de romances, Laura Gardénia a découvert sa passion pour l'écriture il y a un peu plus d'un an et demi et s'est décidée à passer de l'autre côté de la page. Target Love est son premier roman publié chez &H. Avis de lecteurs " L'autrice parvient parfaitement à gérer l'histoire de vengeance en nous distillant les informations pour nous tenir en haleine tout en faisant évoluer la tension presque palpable entre ses deux héros. J'ai beaucoup aimé la répartie et les sentiments naissants de ces deux-là. " Kimysmile " Nous avions très hâte de découvrir la plume de Laura Gardénia et son histoire vu qu'elle avait remporté le prix avec Seriously et Collection &H ! Et on ne peut que dire une chose : elle arrivera à vous envoûter dès les premières lignes ! La plume est addictive et fluide. " Blogdelyosa " Un vrai plaisir à lire, la plume est addictive, j'avais du mal à le lâcher et à la fois je suis triste de les quitter maintenant que c'est fini. . J'ai hâte de savoir si un spin off sur l'histoire de Lana et Ethan va être publié " Bookloveuse3

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Sciences politiques

Dans les archives inédites des services secrets : un siècle d'histoire et d'espionnage français (1870-1989)

"Tout un monde de l'ombre se révèle dans ce passionnant ouvrage" Le Monde "Passionnant comme un grand roman d'espionnage, où tout est vrai." l'Express. "Des documents exceptionnels, des photos et des rapports inédits. Un ouvrage magnifique." Télérama. "Nouveau coup d'éclat de l'Iconoclaste" Le Figaro. "Cet ouvrage est remarquable." Historia. Un siècle d'espionnage et de contre-espionnage français (1870-1989) où l'on retrouvera parmi les sujets traités : Les coulisses de l'Histoire Le dossier de l'affaire Dreyfus. La fiche de renseignement sur Hitler (1924). Les confidences du secrétaire particulier de Staline (1928). Les procès de Moscou (1937). Les lettres de Pierre Mendès France dans la clandestinité. Les préparatifs secrets du débarquement allié. Le dossier FFI de François Mitterrand et la fiche secrète du SDECE. Les documents "très secrets" sur la collaboration entre les services français et la CIA en Indochine. Les rapports des RG sur Messali Hadj, Georges Bidault et les milieux de l'Algérie française. La chasse aux trafiquants d'armes du FLN. Le dossier confidentiel de l'opération militaire de Kolwezi (1978). Le dossier complet de la DST sur l'affaire Farewell. De grandes figures d'espions Bolo Pacha, traître au service de l'Allemagne. L'affaire Fantômas : l'agent As 522 chez les communistes Jean Klee, un agent triple disparu dans la Tamise. Le dossier d'un nazi français, Fernand de Brinon. La traque d'Otto Skorzeny, chef des commandos du Reich. Georges Pâques, une taupe à l'OTAN. Un réseau est-allemand en France : l'affaire Bammler-Kranick. Des affaires d'espionnage économique Alfred Nobel et les secrets de fabrication de la poudre (1888). Les usines françaises d'armement espionnées au profit de l'URSS (1925). L'inquiétant réarmement japonais (1935). Le rapport d'un espion au salon de l'auto de Berlin (1939). La liste des entreprises ayant un compte à la "Banque des Soviets" et leurs relations avec Moscou (1950). Des inventions technologiques sans égales. Les interceptions radio de la tour Eiffel. Les premières photographies aériennes (1914-1918). Enigma et les codes secrets des nazis. Les premiers commandos des services spéciaux français. Appareils photos, faux passeports, talonnettes à double fond, etc. : un musée jamais vu. Une ambassade de France mise sur écoutes. Les rapports de gendarmerie sur les OVNIS. Des séductrices de légende. La Païva et son mari prussien (1871). Mistinguett, un coeur au service de la France (1916). Les documents inédits du dossier Mata Hari (1917). Joséphine Baker, l'agent de charme de la France libre (1944). La naissance des grands services de renseignement. Le 2e Bureau. Les Renseignements généraux. Le KGB. Le BCRA, service de renseignement de la France libre. La DST. Le SDECE et la DGSE avec le soutien de la Fondation d'entreprise La Poste.

10/2010

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Littérature française

Le sac de Rome

1527. Depuis trente-cinq ans, la France et le Saint Empire germanique se disputent l'Italie, et principalement le Milanais. Deux hommes du même âge et de même puissance s'affrontent, le roi de France François 1er et l'empereur Charles Quint. Gagné et perdu à plusieurs reprises, le duché est aussi l'objet de la convoitise du pape Clément VII qui n'entends pas laisser aux Habsbourg déjà maitres de Naples. Venise, Florence, Bologne et Sienne changent d'alliance au gré des victoires et des défaites. Au Nord, dans les Etats de l'Archiduc Ferdinand, frère de Charles Quint, se précise la menace turque. Cependant, en Allemagne, la diffusion des idées luthériennes entraîne les princes à embrasser le protestantisme. Les guerres de religion ont commencé. Les papes tremblent. Vainqueur en 1515 à Marignan, François 1er a été battu à Pavie en 1525. Le voilà qui entreprend de reconquérir le Milanais. Mais son meilleur capitaine, son cousin le duc Charles de Bourbon, ex-connétable de France, est passé au service de Charles Quint. Jeune, beau, le grand seigneur le plus riche de France a été spolié du Bourbonnais, gigantesque fief, par la mère du roi, Louise de Savoie qui a tenté en vain de l'épouser. Vainqueur à Pavie, le duc de Bourbon a pris sa revanche. Il réclame à l'Empereur sa récompense, la restitution du Bourbonnais, mais Charles Quint le trahit. Le voici à l'heure de se servir lui-même et de se tailler un royaume en Italie. A la tête d'une armée de mercenaires, il quitte Milan sans que nul ne connaisse ses intentions. S'ouvrent six mois d'une chevauchée héroïque qui se conclura par la plus grande catastrophe qui se soit abattue sur la chrétienté. Des figures saisissantes illustrent ce roman : Charles de Bourbon, injustement passé dans l'Histoire de France pour un traître, loyal, tourmenté et visionnaire ; Charles Quint, le Flamand obstiné, religieux et dissimulé ; Clément VII, partagé entre son amour de l'or et sa peur des Turcs ; mais aussi le cardinal de Cortone, humaniste et alchimiste ; l'ambassadeur du Bellay, espion et pécheur ; le vice-roi de Naples, Lannoy, jaloux et administrateur. Le cardinal, l'ambassadeur et le vice-roi vont secrètement tenter de sauver la paix, mais il est trop tard : le duc de Bourbon marche vers le but qu'il s'est donné, conscient qu'il n'est qu'un homme qu'un fugitif doit servir : lui-même. Dans les tourments de la Renaissance, une cavalcade qui parle d'honneur, de trahison, de courage et d'abandon sous la plume d'un témoin anonyme, trop heureux d'avoir sauvé sa peau de ce mal français : le rêve italien au XVIème siècle.

03/2022

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Thèmes photo

Photographie 2010-2020. Edition bilingue français-anglais

Arrivé à Paris à 16 ans, en 1967, s'ouvrant à la philosophie, Antoine Rozès lit avec intérêt Herbert Marcuse, les textes contestataires de Wilhelm Reich, Sigmund Freud et Michel de Certeau puis suit les cours de l'Ecole des Beaux-Arts. En19 71 , il part non loin de Copenhague, à Christiania, quartier auto-proclamé au droit illimité de vivre à sa guise. Puis de nombreux voyages, Inde, Norvège le mènent aux Etats-Unis. En 1975, la Californie, alors le seul lieu où la photographie est considérée comme un art à part entière et un langage de combat. La contre-culture de la beat Generation lancée par Jack Kerouac et Allen Ginsberg, rythme encore les jours et les nuits de San Francisco. Il suit auprès de Pirkle Jone, Jerry Burchard et Margery Mann des cours de photos au San Francisco Art Institute. Dès 1981, installé dans son atelier actuel qu'il partage avec Raymond Hains, Yves Oppenheim et Loïc Le Groumellec, Antoine Rozès se lance dans des compositions qui "déconstruisent" les choses "afin de voir ce qui arrivera ensuite". Tirés hors du registre classique, décalés afin de leur donner une autre densité grâce aux effets du procédé novateur de lames de lumière qu'il a mis au point, le temps et l'espace sont comme des outils qui se superposent, obéissent seulement à l'aléatoire, créent des profondeurs à la fois maîtrisées et laissées volontairement indépendantes. La rapidité extrême de cette décomposition échappe à l'oeil nu. Différentes expositions et publications de 2010 à 2015 lui valent un public fidèle et la reconnaissance par la critique d'un style résolument à part, unissant aux formes classiques de la beauté des chocs visuels modernes. Puis à partir de 2011 et pendant quatre années de suite en Dordogne. Tel Orphée qui charmait les bêtes, les montagnes et les arbres, il se fait l'ami à titre provisoire d'un petit territoire accroché à flanc de coteau et y établit un chantier éphémère au milieu d'une futaie poussant sans autre ordre que celui des caprices naturels. Tout en conservant sa ligne initiale, Antoine Rozès se lance à raison de quatre ou cinq semaines par an dans une tâche considérable. Profonde, fantastique, mobile, angoissante parfois, vide de toute présence, la nuit jamais oubliée de sa mémoire sert autant de décor que de personnage central et agit comme un nouveau champ pour ses créations. Le hasard intervient comme un metteur en scène et utilise les lames de lumière comme les vrais acteurs de la pièce. Le résultat aboutit à ces vues surprenantes, ces "chaotiques arborescences" dont parle le philosophe et historien d'art Matthieu Corradino. Seul dans la forêt, le sentiment d'impermanence ne le quitte jamais et demeure derrière lui comme une présence tutélaire, amicale certes, menaçante néanmoins. Sur ces arpents plantés de hauts arbres, une fois les ténèbres régnant, il reconnaît que l'atmosphère à l'évidence oppressante, invite à l'humilité face au Créateur, à la notion de fragilité et au respect de la durée infini du végétal et du minéral par rapport à celle, si fugace, de l'homme.

01/2021

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Policiers

Romans d'espionnage de la Grande Guerre

Le roman d'espionnage, dont François Rivière raconte la genèse dans sa préface, est né pendant (et de) la Première Guerre mondiale. Les auteurs réunis dans ce volume ont en commun non seulement d'avoir vécu ce conflit, mais aussi d'y avoir participé. C'est notamment le cas de George Valentine Williams, qui fut le collaborateur de Lord Northcliff, chargé des relations avec la presse au sein du cabinet de guerre britannique, de Phillips Oppenheim, qui a nourri ses livres de sa fréquentation assidue des chancelleries londoniennes, ou de Marthe McKenna, une infirmière belge qui oeuvra pour les services secrets anglais tout en feignant de travailler pour les Allemands sous les ordres desquels elle se trouvait. Si un romancier français, Jean Bommart, s'est illustré comme un des pionniers du genre, avec les exploits du " Poisson chinois " - un espion qui doit beaucoup à Rouletabille -, les maîtres incontestés en ce domaine sont les Anglais, présents dans ce volume, outre Phillips Oppenheim et Valentine Williams, avec Kipling et Conan Doyle dont deux nouvelles décrivent l'atmosphère de la guerre sur le sol britannique. Auteur d'une centaine de romans, Oppenheim a consacré une partie de son oeuvre aux récits d'espionnage. Ses héros, séduisants agents secrets, aventurières sans scrupules et malfrats de haut vol, évoluent dans l'univers des casinos, des hôtels de luxe et des salons d'ambassade. Dans L'Imposteur, le suspense tient à l'identité du héros, dont le lecteur se demande jusqu'au bout s'il s'agit d'un aristocrate anglais fréquentant les milieux diplomatiques londoniens et berlinois ou d'un agent secret allemand jouant ce rôle pour mieux renseigner le Kaiser sur les préparatifs du conflit. Dans L'Homme au pied bot de George Valentine Williams, le héros, Desmond Oakwood, un jeune agent secret britannique, affronte le chef du service de renseignement allemand, âme damnée du Kaiser et mystérieux comploteur. Le personnage principal du Train blindé n° 4 de Jean Bommart est un agent des services français, Georges Sauvin, alias " le Poisson chinois ", dont la mission consiste à lancer un train blindé, bourré de munitions, à l'assaut des lignes ennemies. Le livre de Marthe McKenna, Les Espions que j'ai connus, est le " roman vrai " d'une jeune infirmière accréditée auprès de l'envahisseur allemand qui prend le risque de renseigner les Anglais et de faire évader des prisonniers belges et britanniques. Elle raconte au fil d'épisodes très romanesques les missions extrêmement périlleuses qui furent les siennes. Dans sa nouvelle " Mary Postgate ", Rudyard Kipling évoque la nuit hallucinante d'une villageoise qui a décidé d'achever un parachutiste allemand tombé à sa merci. Et dans celle d'Arthur Conan Doyle " Plaidoirie pour un homme seul ", un soldat dépositaire d'un secret militaire se voit contraint de supprimer la femme dont il est amoureux après avoir découvert qu'il s'agissait d'une espionne.

02/2014

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Littérature française

Les départs exemplaires

Ce recueil de nouvelles assassines de Gabrielle Wittkop nous présente, à travers siècles et continents, cinq récits baroques qui sont autant de « départs exemplaires ». Au coeur d’un burg romantique allemand, perchée sur une tour en ruine et livrée aux corbeaux, une jeune femme de bonne famille agonise, devenue l’objet d’un fait divers absurde et lugubre. Un dimanche d’octobre dans une ruelle de Baltimore, un écrivain aux yeux noirs succombe, ivre mort, après avoir perdu sa valise. Dans un New York contemporain, la vie de Seymour M Kenneth ressemble à une lente descente aux enfers ; il s’éteint en vagabond dans les entrailles de la ville. C’est dans un fossé moite de la jungle malaise que s’achève mystérieusement celle de Mr T, esthète et espion, emportant avec lui ses derniers secrets. Enfin, dans l’atmosphère sadienne du XVIIIe siècle français, Claude et Hippolyte, les deux jumeaux hermaphrodites mis au monde par la comtesse de Saint-Effroy, sont assassinés. La mort est au coeur des cinq nouvelles – dont deux inédites : « Les Derniers Secrets de Mr T. » et « Claude et Hippolyte » – qui composent cette réédition augmentée des Départs exemplaires. Elle est organique, marque les corps, s’imprime dans les chairs des femmes élégantes, des monstres androgynes et des dandys rongés par l’alcool ; elle est destin ou hasard malchanceux, meurtre ou énigme, guidant vies et intrigues de ces fictions taillées sur mesure ; elle se lit dans les signes et augures quasi fétichisés – papillons ou corbeaux, perles de grenat, bottines vernies – et engendre le charme vénéneux de l’esthétique de Wittkop, son ton macabre et raffiné, de nos jours inégalé. Au fil d’une prose ornée et mordante, précise et précieuse, dont la tonalité varie en fonction des époques et des décors abordés, la mort fait aussi mystère. Elle fait pencher successivement ces textes « caractérisés par la découverte et le malentendu », vers le fantastique ou l’enquête – c’est bien la silhouette d’Edgar Poe qui se faufile dans « Les Nuits de Baltimore » et celle d’un agent de la CIA en Asie derrière ce curieux Mr T. – ou vers le conte légendaire comme cette femme, cheveux au vent, criant au sommet d’une tour allemande qui rappelle des esquisses de Goya ou de Hugo. Le recueil, d’une forte unité thématique, semble donc décrire, par l’exemplarité des destins et la variation des décors, la permanence d’anciens mythes monstrueux et dérangeants. Ultime force de ce livre, la narratrice (ou l’auteur) mène voluptueusement les drames et personnages à leur sort tragique, irréversible. Mais si le sort s’acharne avec cruauté, non sans humour et un certain goût du supplice, ces victimes expiatoires sont aussi l’occasion de questionner la nature du lien entre vie, trépas et beauté qu’avaient proclamée le romantisme noir ainsi que les esthétiques du XIXe siècle dandy. Ces références constituent alors le fondement spectral de l’art de Gabrielle Wittkop, qui les met à distance pour s’imposer comme une « Peintre de la mort » résolument moderne.

09/2012

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Critique littéraire

Dictionnaire de Stendhal

Qu'attend-on d'un " dictionnaire " tout entier consacré à un seul auteur? Qu'il donne des renseignements sur l'homme et sur l'œuvre, et qu'il fasse le tour des questions essentielles. Le Dictionnaire de Stendhal apportera les informations que chacun est en droit de chercher (et de trouver) dans un dictionnaire dédié à Stendhal. Sur la vie de Beyle, sur ses logements, sur ses maîtresses et sa santé, sur les bretelles et les lunettes vertes, sur son goût pour Saint-Simon et les épinards, le lecteur saura tout (et même ce à quoi il ne songeait pas), tout sur Beyle, Dominique, Bombet, Mocenigo et consorts. Stendhal cependant n'est pas seulement Beyle, et si nous nous attachons aujourd'hui à l'homme, c'est parce que celui-ci est l'un des plus grands romanciers français. Et l'habitude est tellement prise de " réduire " Stendhal aux deux grands " billets gagnants " (Le Rouge et le Noir, La Chartreuse de Parme) que l'un des mérites du Dictionnaire sera de faire une place à tous les essais (fussent-ils des essais apparemment infructueux), de donner voix à toutes les tentatives, à toutes les ébauches de l'écrivain. Une œuvre, et celle de Stendhal tout particulièrement, est une déclinaison de thèmes récurrents, privilégiés. Le Dictionnaire réserve donc une large part à l'étude des thèmes, qui peuvent être relativement communs, partagés par de nombreux autres écrivains (ambition, amour, argent, femmes, morale, politique, société), ou plus spécifiques, plus intimement beylistes (arbre, archet, beylisme, chicane, clocher, couvent, égotisme, espion, opéra, prison...). Ces principes posés, il nous a semblé que Stendhal ne pouvait " se résumer " à sa vie, à ses amis, à ses modèles, à ses thèmes favoris, à ses œuvres. Un écrivain est un homme de plume qui use d'un lexique particulier, d'une langue qui lui est propre. "J'ai un dictionnaire tout à part moi" : ces mots de Montaigne, l'auteur de La Chartreuse de Parme, plus qu'aucun autre écrivain peut-être, aurait pu les contresigner : Stendhal est à ce point " singulier " qu'il a bien plus qu'un dictionnaire "tout à part lui". " Cristallisation " " égotisme " " fiasco ", " happy few ", " tourisme ": ce sont là autant de termes (et il en est bien d'autres) qui portent la marque de fabrique de Dominique, qui sont passés dans la langue commune par le biais de Stendhal, grand amateur et forgeur de néologismes, écrivain attaché à certains vocables qui, assurément, méritaient qu'on leur fasse une place. Sans doute ne serait-ce pas vraiment " saisir" Stendhal que de ne pas le surprendre dans ses expressions favorites, dans ses mots " fétiches ", lourds de tout un imaginaire, de toute une vision du monde dont il fallait rendre compte. C'est pourquoi, outre les informations et rubriques attendues, ce Dictionnaire a pris le parti de sélectionner un certain nombre de termes typiques (bruit, chasse, chute, étiolé, odieux... ), de formules (" etc. etc.", " lo-gique " "To the happy few ") qui signent Stendhal, et que le " lecteur bénévole " ne nous aurait pas pardonné d'avoir omis.

01/2003

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Livres 0-3 ans

La Belle et la Bête

La collection "Mes premiers contes animés", à destination des tout-petits, permet aux enfants de découvrir les récits célèbres en manipulant le livre. Un excellent moyen de s'approprier le conte de "La Belle et la Bête" !

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Pléiades

Robinson Crusoé

Si l'on s'en était tenu à la volonté de Defoe, son nom n'aurait jamais été associé à celui de Robinson Crusoé. Les historiens de l'Angleterre seraient sans doute les seuls à le connaître aujourd'hui, en tant qu'espion, ou en tant qu'homme de plume à l'activité presque exclusivement politique. En effet, lorsque paraît à Londres, en 1719, la première partie de Robinson Crusoé, le récit des aventures de ce marin qui a passé vingt-huit ans sur une île déserte (ou presque) est censé avoir été "écrit par lui-même". Le succès immédiat et considérable du livre ne change rien à l'affaire : Defoe n'en revendique pas la paternité. Le nom véritable de l'auteur, connu de quelques rares contemporains, demeurera tu plusieurs décennies encore après sa mort. Et c'est une chose singulière que "l'un des premiers maîtres du roman", selon Virginia Woolf, ait soigneusement évité de passer pour romancier. De Robinson Crusoé on ne connaît le plus souvent que la première partie, celle de l'épisode insulaire. La survie du héros y est décrite avec un réalisme d'une puissance inédite jusqu'alors - et inaltérable. C'est qu'il importe pour Defoe que son récit soit de la plus grande véracité possible. La présente édition reproduit également la seconde partie du roman, écrite dans la foulée. Les aventures picaresques s'y multiplient, conduisant le héros jusqu'en Chine et en Russie. À mesure que l'histoire avance, la voix du narrateur semble se dissocier peu à peu de celle de Robinson, qui, progressivement, tend à se rapprocher de la figure de Don Quichotte. La portée édifiante du récit, revendiquée par l'auteur, s'estompe au profit de la pure joie romanesque. "Tant que notre goût ne sera pas gâté sa lecture nous plaira toujours", écrivait Rousseau à propos de Robinson. Virginia Woolf estimait pour sa part que ce roman "ressemble à l'une de ces productions anonymes de toute une race plutôt qu'à l'effort d'un seul homme ; la célébration de son bicentenaire [1919] nous renvoie aux commémorations dont nous pourrions honorer le site multiséculaire de Stonehenge lui-même. Cela vient de ce qu'on nous a tous lu Robinson Crusoé pendant notre enfance, et l'état d'esprit dans lequel nous avons été à l'égard de Defoe et de son histoire est semblable à celui des Grecs à l'égard d'Homère". Le texte de Defoe est accompagné ici – pour la première fois – par les cent cinquante gravures que l'artiste suisse F.A.L. Dumoulin (1753-1834) avait réalisées à partir du roman. Un dossier iconographique retrace par ailleurs deux cents ans d'illustrations, depuis le frontispice de l'édition originale (1719) jusqu'aux chefs-d'oeuvre de N.C. Wyeth (1920). L'appareil critique proposé par Baudouin Millet a été spécialement établi pour la présente édition : il s'agit de la première édition critique en français des deux parties de Robinson Crusoé. Quant à la traduction, c'est celle, classique, que donna en 1836 Pétrus Borel. Borel (sans lequel il y aurait "une lacune dans le Romantisme", disait Baudelaire) et son travail de traducteur sont d'ailleurs présentés par Jean-Luc Steinmetz à la fin du volume.

11/2018

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Littérature érotique et sentim

Mémoires de J. Casanova de Seingalt, écrits par lui-même Tome 8 : Première partie

Casanova lui-même nous fait le récit de sa vie riche et dense, dans laquelle séductions et aventures sont intimement liées...POUR UN PUBLIC AVERTI. Les Mémoires de Casanova sont écrits entre 1789 et 1798. Publiés à titre posthume en 1825 dans une version censurée, ils sont mis à l'index en 1834, avec les autres ouvres de l'auteur. Cette autobiographie, qui se lit comme un roman, retrace non seulement les amours passagères et libertines du célèbre auteur, mais également sa vie d'aventurier vénitien, parcourant les capitales de l'Europe et embrassant tour à tour les carrières d'abbé, de militaire, de poète, de magicien, d'espion, etc. Casanova a vécu en homme libre de pensée et d'action dans un siècle des Lumières dont il est un des représentants. Découvrez en détail le destin d'un auteur incontournable de la littérature libertine et européenne !EXTRAITJe commence par déclarer à mon lecteur que, dans tout ce que j'ai fait de bon ou de mauvais durant tout le cours de ma vie, je suis sûr d'avoir mérité ou démérité, et que par conséquent je dois me croire libre.La doctrine des stoïciens et de toute autre secte sur la force du destin est une chimère de l'imagination qui tient à l'athéisme. Je suis non seulement monothéiste, mais chrétien fortifié par la philosophie, qui n'a jamais rien gâté.Je crois à l'existence d'un Dieu immatériel, auteur et maître de toutes les formes ; et ce qui me prouve que je n'en ai jamais douté, c'est que j'ai toujours compté sur sa providence, recourant à lui par la prière dans mes détresses, et m'étant toujours trouvé exaucé.Le désespoir tue ; la prière le fait disparaître, et, quand l'homme a prié, il éprouve de la confiance et il agit. Quant aux moyens dont le souverain des êtres se sert pour détourner les malheurs imminents de ceux qui implorent son secours, cette connaissance est au-dessus du pouvoir de l'entendement de l'homme qui, dans le même instant où il contemple l'incompréhensibilité de la providence divine, se voit réduit à l'adorer. Notre ignorance devient notre seule ressource, et les vrais heureux sont ceux qui la chérissent. Il faut donc prier Dieu et croire avoir obtenu la grâce que nous lui avons demandée, même quand l'apparence nous montre le contraire. Pour ce qui est de la posture du corps dans laquelle il faut être quand on s'adresse au Créateur, un vers de Pétrarque nous l'indique : " Con le ginocchia della mente inchine. " (" De l'âme et de l'esprit fléchissant les genoux. ")A PROPOS DE L'AUTEURGiacomo Girolamo Casanova (1725-1798) est un aventurier et auteur de la République de Venise. Il est connu comme celui dont le nom est entré dans le vocabulaire de la séduction. A la fin de sa vie, il s'établit à Dux en Bohème, pour se consacrer pleinement à l'écriture, et rédige pendant près de dix ans ses mémoires, en français. Son autobiographie est une des sources les plus denses et authentiques des us et coutumes de la société européenne du XVIIIe siècle. A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Littérature anglo-saxonne

Les aventures de Jack Aubrey Tome 1 : Maître à bord ; Capitaine de vaisseau ; La surprise ; Expédition à l'île Maurice

Premier volume de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Comprend les titres : Maître à bord, Capitaine de vaisseau, La Surprise, Expédition à l'île Maurice. Préface de la navigatrice Isabelle Autissier. PREMIER VOLUME DE LA SAGA JACK AUBREY : Un salon de musique, en 1800. On y écoute le quatuor en ut majeur de Locatelli. Un des spectateurs bat la mesure. Cela indispose son voisin, un jeune homme triste et pauvre, qui lui donne un coup de coude dans les côtes. L'affront doit être lavé... Ainsi naît l'étrange amitié qui va unir Jack Aubrey, lieutenant puis capitaine de la Royal Navy, et le docteur Stephen Maturin, chirurgien, ornithologue et agent secret de Sa Très Gracieuse Majesté. Leurs aventures vont les mener sur tous les océans et mers du globe au sein de la Royal Navy, qui livre une bataille sans merci à Napoléon, alors maître de l'Europe. Maître à bord 1er avril 1800, dans la base navale britannique de Port-Mahon de Minorque, Jack Aubrey, lieutenant de vaisseau sans affectation, rencontre Stephen Maturin, chirurgien. Quand Aubrey reçoit enfin un commandement, il embarque Maturin comme chirurgien du bord. Le théâtre de leurs premières aventures est le fameux blocus continental par lequel la Royal Navy résiste à Napoléon, devenu maître de l'Europe. Capitaine de vaisseau Jack Aubrey est monté en grade et Stephen Maturin s'avère être un redoutable espion. Dans le contexte de rupture de la Paix d'Amiens qui relance les guerres napoléoniennes, nos deux héros se trouvent embarqués dans un tourbillon de péripéties maritimes, terrestres et amoureuses. La Surprise Nouvelles aventures, et au très long cours cette fois, puisqu'après des raids brillants en Méditerranée, Aubrey reçoit le commandement d'une frégate pour emmener aux Indes un ambassadeur britannique. Avec, toujours, Maturin. A bord de la Surprise, le lecteur découvre les côtes du Brésil, les coups de vent au large du cap de Bonne-Espérance, la mousson de l'Océan Indien... Expédition à l'île Maurice De retour en Angleterre, Aubrey se retrouve sans commandement, en demi-solde, en proie à des difficultés financières. Heureusement, une des missions secrètes de Stephen Maturin l'envoie en Océan Indien. En plus de recevoir le commandement de la frégate Boadicea, il devient le commodore d'une petite escadre destinée à reprendre aux Français les îles de Maurice et de La Réunion. UN CLASSIQUE DE LA LITTERATURE MARITIME : Découvrez la nouvelle édition des Aventures de Jack Aubrey. Ces romans historiques vous plongeront dans un univers maritime à l'époque des guerres napoléoniennes. Maître à bord est le premier tome de la saga maritime de Patrick O'Brian, que le film Master and Commander avec Russell Crowe fit connaître à un large public. Ce volume comprend les romans suivants : Maître à bord, Capitaine de vaisseau, La Surprise, Expédition à l'île Maurice. Ce livre d'aventure a été préfacé par la navigatrice Isabelle Autissier. Plongez dans un roman historique passionnant et dépaysant. Les Aventures de Jack Aubrey est un livre d'aventure de Patrick O'Brian présenté par Dominique Le Brun et préfacé par Isabelle Autissier. PATRICK O'BRIAN, UN ECRIVAIN MARQUE PAR LA MER : Né en 1914 en Irlande, Patrick O'Brian est mort le 2 janvier 2000. Après avoir écrit de nombreux poèmes, nouvelles et romans et traduit en français de grands auteurs (Simone de Beauvoir, Joseph Kessel, Louis Aragon ...), il inaugure en 1969, avec Maître à bord, une remarquable saga maritime qui fait référence. Ce livre d'aventure est préfacé par Isabelle Autissier, romancière et navigatrice, première femme à avoir accompli un tour du monde en compétition. Elle a notamment couru le Vendée Globe et est l'auteure de récits qui rendent hommage à la mer, comme son premier roman Seule la mer s'en souviendra, récompensé par plusieurs prix littéraires dont le Prix Livre et Mer.

04/2024

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Contes de toujours

La Belle et la Bête

Il était une fois, un riche marchand dont la fille cadette était si jolie que tout le monde la surnommait "La Belle". L'homme, parti pour un long voyage, se perdit dans une sombre forêt. Heureusement, il se retrouva bientôt devant un splendide château. Il y dîna, se coucha et demeura seul. Puis, inquiet de ne rencontrer personne, il décida de s'en aller. C'est alors qu'une horrible créature surgit devant lui...

03/2024

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Sociologie

Le Petit Livre Rose. Nous, le Peuple, On veut la Paix !

"Le Petit Livre Rose - Nous le peuple, on veut la paix ! " de Nathalie Kesler : avancer vers l'ingénierie de la paix pour annihiler toute barbarie. Tous les jours, sous nos yeux, le spectacle que nous livre le monde est d'une désespérante tristesse. Nous pouvons tous observer l'extrême pauvreté qui côtoie l'extrême richesse... Pourtant, alors que des politiques mondiales se sont rapidement mises en place pour la vaccination, il n'existe aucune volonté commune pour en finir avec la misère. L'erreur serait-elle d'attendre que la paix vienne des hautes sphères ? Avec "Le Petit Livre Rose", la Présidente fondatrice de l'ONG Pangée Nathalie Kesler veut faire évoluer rapidement les consciences car, tous, à notre échelle, nous avons le pouvoir de devenir des diplomates citoyens oeuvrant pour la paix. Il ne s'agit plus d'intervenir après les conflits et de se contenter de commémorer la paix. Désormais, les mesures et les moyens doivent porter sur la prévention. Ce mouvement commence à mobiliser partout dans le monde, où des projets éducatifs voient le jour (ex : Université de la Paix au Costa Rica), mais la France est encore très en retard dans ce domaine. Le Petit Livre Rose, à la fois court et dense, est une invitation à oser mettre en place une véritable ingénierie de la paix, cette nouvelle approche de la citoyenneté qui lutte contre la fatalité en s'attaquant aux racines du "Mal Radical". Il est actuellement disponible en pré-commande sur Amazon, et bientôt pour tous les habitants du monde, puisqu'il va être traduit dans de nombreuses langues (la traduction espagnole a par exemple déjà débuté). Il existe actuellement plein de livres de toutes les couleurs, mais tous avec la même finalité guerrière : le livre blanc de la défense, le livre vert de Mouammar Khafadi, le livre rouge de Karl Marx... Avec ce nouveau livre rose, je veux donner une tonalité radicalement à contre-courant, puisqu'évolutionnaire et pacifiste. Nathalie Kesler 51jprZq5MjL L'ingénierie de paix, un concept fort et riche de sens Pourquoi le thème de la paix est-il associé à des connotations utopistes ou "new age" ? Ce sujet n'est pourtant pas une notion floue, fruit d'une rêverie de quelques bobos rêveurs... La paix se construit et suppose donc une approche rigoureuse. "Le Petit Livre Rose" est ainsi structuré en 3 parties. Log PG 2 La première partie présente l'Ingénierie de Paix L'auteure tente d'en édifier une réalité augmentée par de l'intelligence conceptuelle, afin de densifier l'aura déjà acquise par les termes de "culture de paix", actuellement en usage au sein de l'UNESCO, l'organe international qui déploie le plus l'attention sur ce thème. Par un rapide historique de son évolution, la fusion des termes invite le lecteur à croire davantage au caractère rationnel et possible d'une future paix mondiale. Certaines propositions sont émises, dans le but d'éradiquer le maximum de conflits meurtriers, ainsi que de violences. La seconde partie propose un nouveau système dénommé " La Nouvelle Pangée", en référence au terme géographique de continent originel. Du découpage Aristotélicien de la monnaie en unités de mesure, vers un monde d'unités de valeur qui espère dans l'idéal kantien de paix perpétuelle, le nouveau système s'emploie à mettre en valeur les talents de chacun (terme autrefois utilisé pour de la monnaie), et se détourne de l'obscure "gouvernance mondiale" occulte qui se déploie de nos jours. Et ce, afin de faire éclore un système de participation des individus, qui soit transparent, et où chaque personne sur la planète peut faire éclore sa créativité et son aptitude au bonheur collectif. Nathalie Kesler pose par conséquent la première pierre au futur système d'échanges de biens et de services adossé à des valeurs éthiques : Ce programme politique, découpé en PARTS de ressources et en PANS d'activités, serait notamment basé sur l'égalité des temps de vie des individus citoyens, de plus en plus responsabilisés, et d'autres valeurs à haut potentiel (ex : pénibilité des tâches, mérite de générosité ou efforts concrets déployés pour la construction de la paix). La dernière partie concerne l'élaboration de termes nouveaux pour repenser l'impensé et les non-dits de ce monde. Il s'agit de conscientiser nos échecs à construire la paix du fait d'une vacuité conceptuelle béante autour de ces thématiques. Comment remédier à des maux dont le champ notionnel est pauvre ? Mettre l'accent sur la nécessité d'élaborer des néologismes pour désigner une réalité, ou élaborer une réflexion sur l'éradication de la misère dans le monde, qui oeuvre sur ses causes profondes, et non pas seulement sur ses conséquences, où le processus de résilience est parfois difficile, voire désespéré, une fois les traumatismes perpétrés. Nathalie Kesler : Je suis une preuve aberrante d'un des tabous de ce monde : le vol des enfants, un acte de fragilisation volontaire politique. On a beaucoup parlé des enfants volés de la RDA ou de ceux de La Réunion, mais cette situation est beaucoup plus fréquente qu'on ne le croit, et elle se déroule le plus souvent avec la coopération directe ou indirecte des Etats. La troisième partie s'achève donc par l'élaboration embryonnaire d'un lexique et de termes nouveaux élaborés pour la "Nouvelle Pangée". Ce livret, enfin, est un condensé de références incontournables pour penser un monde sans argent. Possibilité de remporter une version papier du Petit Livre Rose La version papier du livre est en effet offerte à celles et ceux qui auront acheté la version numérique (offre limitée aux 50 premiers participants) et laissé des commentaires intéressants de propositions pour la paix sur les espaces commentaires des livres sur internet. Une fois cela effectué, il faudra simplement envoyer la preuve du commentaire, ainsi que ses coordonnées de livraison, à l'adresse suivante : cadeaux@parapacem. com De plus, pour 3 ebooks commandés, il sera également possible de demander sa version brochée offerte en cadeau. Sommaire Citations célèbres Sommaire Introduction La Nouvelle Pangée Nommer la paix, au-delà du verbe UNESCO et culture de paix Au-delà des religions Un système alternatif à l'argent Quels outils créer ?? Ingénierie de l'éducation à la paix Opération Pang-Or Basculer vers un monde sans argent et Constat du monde de l'argent Opération "Pang-Or" Objectif n°1 : créer une application universelle pour un monde fraternel et solidaire sans Argent. Objectif n°2 : oeuvrer à notre déconditionnement culturel : l'éducation à l'attrait du bien commun. Objectif n°3 : sortir de notre expectative et prendre le destin du Monde en main pour mettre en oeuvre notre réflexion en commun. Plafond Zéro : décompter les parts de ressources mondiales Acquérir un cadre de vie serein et de qualité Redéfinir le "travail" en Ressources d'activités humaines Rééquilibrage des PARTS de ressources en fonction des PANS d'activités en vue d'un rééquilibrage des inégalités Créer un institut de formation pour la Paix (Ingénierie de paix) Créer une université ou une première école Mettre au point l'EMA Système de défense mondiale commune Système optimise des savoirs mondiaux Ingénierie de paix planétaire et interplanétaires En Résumé Webographie Bibliographie Lexique IMG-20210728-WA0007 © Grégoire de Gaulle ADAGP Extrait Souvent, lorsque les gens me disent : "? la paix, c'est pas pour demain ? ", ou "? c'est une belle utopie ? "? ; "? les guerres ont toujours existé, il y en aura encore toujours ? ", etc. , alors je m'étonne que des Occidentaux, qui ont vécu comme norme quotidienne, un monde sans guerres, dans la plupart des pays européens, notamment ceux qui sont nés après-guerre, ou qui ne s'en souviennent pas ? ; ce qui constitue actuellement, en 2021, une majorité, ceux nés en 1940 ont déjà 80 ans, pour ainsi dire, la mémoire des guerres s'estompe, et si les commémorations sont nécessaires, il vaut mieux éviter de créer de nouvelles guerres pour convaincre de s'en passer plutôt que de tenter de nouvelles formes de guerres insidieuses, non armées, mais tout aussi dangereuses, qu'elles soient bactériologiques ou économiques... ... En bref, pourquoi ceux qui justement jouissent de la paix au quotidien (ici dans le sens de paix sans conflits armés) s'obstinent à plaider qu'elle n'existe pas, puisqu'ils expriment un paradoxe quasiment en flagrant délit d'imposture dans le sens où ils ont vécu dans un havre de paix toute leur existence, sans JAMAIS expérimenter de conflits armés de leur vie ! A ce titre, il faut remettre les pendules à l'heure, peut-être préciser que les guerres semblent nécessaires aux pays vainqueurs afin de maintenir l'équilibre des pouvoirs d'après-guerre, et maintenir des guerres afin de continuer à asservir certains pays au service des intérêts des pays en paix. C'est ici que la leçon est apprise de nos actes de colloque où l'on apprend que le Président de la troisième assemblée générale de 1948, Herbert Vere Evatt, ayant participé aux actes fondateurs de la charte de San Francisco, à l'origine des Nations Unies, avait bien écrit en réponse au courrier de Garry Davis que "? la mission des Nations Unies n'était pas de faire la paix, mais de la maintenir ? "... Dans cette lettre de Evatt : il rappelle que l'ONU a voté une résolution "qui demande aux grandes puissances de faire la paix" et ajoute : "Cette résolution illustre le fait indubitable que l'Organisation des Nations Unies, et en particulier l'Assemblée générale, n'a pas le pouvoir général ou la prérogative de faire la paix" . (article 107.) Les Nations Unies ont comme fonction primordiale "le maintien de la paix internationale, une fois que la paix sera établie" . Et appelle les peuples à participer "à son activité pratique de tous les jours" . Albert Camus avait bien mis en évidence cette supercherie dans son texte de défense de Garry Davis, lors de son incarcération : "L'Organisation des Nations Unies s'est engagée dans une attitude dont la logique mène à l'arrestation d'hommes

09/2021

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Multi-matières

Toutes les matières Bac Pro ASSP 1re-Tle. Edition 2021

Conforme aux nouveaux programmes, cet ouvrage a été conçu pour vous accompagner pendant vos années de Première et Terminale du Bac Pro Accompagnement, soins et services à la personne (ASSP) : Les cours complets dans toutes les matières, pour réviser et mémoriser l'essentiel ; Des schémas et des exemples, pour bien comprendre ; Tout pour réussir l'épreuve de français : tous les objets d'étude et le programme limitatif "Le jeu : futilité, nécessité", les connaissances indispensables, des fiches méthodes accompagnées d'exercices et un sujet-type entièrement corrigé ; Des exercices progressifs et tous les corrigés, pour s'entraîner ; Les méthodes du bac, illustrées par des sujets-types corrigés ; Le descriptif détaillé des épreuves : définitions, durées, coefficients...

07/2021

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Guides de France

Balade en région Centre

Paysages écrits, paysages décrits, par Georges Buisson "Tout ce que l'artiste peut espérer de mieux c'est d'engager ceux qui ont des yeux à regarder" prévenait George Sand. La Région Centre recèle des richesses inégalées ! Cette région, qui se décline à la manière d'une fleur à six pétales correspondant aux six départements qui la composent, est de fait composée d'espaces géographiques qui en font sa richesse : Sologne, Gâtinais, Berry, Touraine, Orléanais, Beauce, Brenne, Axe ligérien, Sancerrois... , territoires sensibles fécondés par la présence des écrivains qui, à leur manière, les ont célébrés. Anatole France, Balzac, Colette, Gaston Couté, Max Jacob, Hervé Bazin, Henry de Monfreid, George Sand, Marcel Proust, Maurice Genevoix, tous entrés dans notre Panthéon littéraire. D'autres plus méconnus et qu'il conviendra de découvrir : Marguerite Audoux, Marcel Béalu, La Tour du Pin, d'autres encore, vivants de nos jours et qui reprennent le flambeau : Nancy Huston, Diane de Margerie, Jean-Christophe Rufin, ... La liste est longue et incomplète et son énoncé donne un incroyable tournis. Leurs regards démultipliés ne sont que les leurs, tout comme leurs ressentis. Et c'est bien en cela que leurs perceptions intimes nous passionnent ! Elles ne se contentent pas de reproduire de simples photographies insipides ou d'anonymes dépliants touristiques. Ces écrivains, si différents les uns des autres, réinventent littéralement ce qu'ils nous donnent à percevoir. Ils réinterrogent ce qui les environne. Sans doute transposent-ils par leurs créations la simple réalité, l'idéalisent-ils, pour notre plus grand plaisir, dans une sorte de "mentir-vrai" qui nous comble. Regarder, certes, mais autrement comme Colette qui constatait : "Nous ne regardons, nous ne regarderons jamais assez juste, jamais assez passionnément... " C'est ce que fait encore aujourd'hui, avec talent, Diane de Margerie quand elle fait chanter au bout de sa plume ou sur les touches de son ordinateur "les nuages d'étourneaux qui, tout à coup s'abattent sur la Beauce, les grandes machines agricoles aux yeux rouges, le crépitement des moissons... " Chacun de ces écrivains nous invite donc à exercer un autre regard sur ce qui nous entoure et sur ce qu'on risquerait, tout simplement, de ne plus voir. Ce faisant, ils donnent à notre Région une épaisseur presque charnelle, bien éloignée de la froideur administrative ou de la simple promotion touristique. Avec eux notre Région respire, elle est vivante, elle palpite. Pourrions-nous dire qu'elle se laisse caresser ? Quand Balzac, évoquant la capitale de la Touraine, écrit que "Tours a été et sera toujours, les pieds dans la Loire, comme une jolie fille qui se baigne et joue avec l'eau". , ne nous fait-il pas ressentir mieux que quiconque, la sensualité de cette cité qui s'étire le long du plus féminin des fleuves ? Rien n'est plus subjectif que cette pertinente perception et c'est tant mieux ! Colette, elle, nous offre encore : "La colline (qui) fume de pruniers blancs, chacun d'eux immatériel et pommelé comme une nue ronde" Il y a dans cette respiration du paysage une offrande, presque intime et tellement généreuse, qui nous touche et qui nous fait voir ce qui ne pourrait se voir au simple premier regard. Il y a dans toute ces créations littéraires, des plus anciennes aux plus récentes, un sésame miraculeux qui nous ouvre les portes de la Région Centre. Chacun pourra alors, d'un point à l'autre, errer, nourri des imaginaires et de la réalité de tous ces écrivains, cueillir ici ou là les plus belles de leurs pages et se construire, livre à la main, une perception d'un territoire régional qui fait sens et qui frémit. Alors, peut-être dirons-nous comme Anatole France : "Je n'ai pas trouvé d'endroit qui convient mieux au climat de mon coeur... " En cela, le regard de l'artiste en général et de l'écrivain en particulier, sera toujours irremplaçable. N'étant pas volontairement objectif, il aiguise nos sens et notre appétit. La Région se trouve ainsi chantée, célébrée, auscultée malgré elle par la magie de l'écriture. Sa physionomie en est sublimée, presque sacralisée pour devenir la magnifique réalité d'un patrimoine immatériel empreint de sensualité. Le livre peut alors devenir, tout simplement, le bâton qui accompagnera le voyageur, de lieu d'écriture en lieu d'écriture, de territoire écrits en territoire décrits. Une manière de ressentir profondément ce qu'il y a de plus riche et de plus mystérieusement caché dans cette Région si "littérairement habitée" . Jean- Christophe Bailly ne dit pas autre chose, et certainement mieux, dans son passionnant ouvrage "Le Dépaysement" : "Sans doute suffit-il d'errer un peu plus longtemps, ou d'avoir quelque chose de précis à faire (une démarche, une course, une visite) pour que l'épaisseur de l'indifférencié se défasse et qu'apparaisse un trait saillant, une surface brillante, un reflet changeant ou pour que ce que l'on jugeait totalement replié s'entrouvre". Alors, aucune hésitation à avoir : bonnes lectures et bons voyages !

11/2012

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Commerce

Toutes les matières Bac Pro 1re-Tle Commerce-vente. Edition 2021

Cet ouvrage propose : - Le cours dans toutes les matières pour comprendre et mémoriser l'essentiel - Des exercices et tous les corrigés pour s'entraîner - Le descriptif détaillé des épreuves : définitions, durées, coefficients...

07/2021

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Histoire internationale

Mon combat pour un Tibet moderne

The Struggle for Modern Tibet raconte la vie peu banale d’un Tibétain, né en 1929 (et toujours en vie). Pour rédiger ses mémoires, Tashi Tsering a pu compter sur la collaboration de Melvyn Goldstein (un anthropologue américain, spécialiste du Tibet) qui l’a aidé à accoucher de ses souvenirs et les a resitués dans l’histoire générale, et de William Siebenschuh (un autre professeur américain, spécialisé dans la littérature anglaise des 18e et 19e siècles, auteur de biographies) qui a su donner forme à ses souvenirs épars pour en faire un récit captivant qui se lit comme un roman. Un vrai roman, effectivement. Né dans un village presque entièrement analphabète, il voudrait, dès le plus jeune âge, apprendre à lire et à écrire. Mais dans son village, c’est impossible : il n’y a pas d’école. Mais voilà que, à l’âge de dix ans, au grand désespoir de ses parents, il est recruté, comme impôt humain, pour devenir danseur dans la troupe de danseurs du Dalaï-Lama, ce qui lui ouvre des perspectives en terme d’instruction, mais le met aussi en contact avec les tares de la société théocratique (brutalité, violences, y compris sexuelles). En 1950, les troupes chinoises entrent dans Lhassa et, pendant plusieurs années, ce sera une sorte de « lune de miel » avec la population locale. La conscience politique de Tashi Tsering commence à s’éveiller : il doit exister d’autres systèmes politiques que le régime théocratique et féodal. Toujours soucieux d’apprendre, il part en Inde pour y étudier l’anglais. Il est en Inde quand l’insurrection de Lhassa éclate en 1959 ; il se lie d’amitié avec le frère aîné du Dalaï-Lama et le seconde dans l’accueil des réfugiés tibétains qui affluent en Inde. Il fait la connaissance en Inde d’un étudiant américain, grâce auquel il va pouvoir venir étudier aux États-Unis. Avant de partir, il rencontre le Dalaï-Lama, qui l’invite à être un « bon Tibétain ». Études sur la Côte Est et puis à Seattle : ses lectures historiques lui font établir un parallélisme entre le moyen-âge occidental et la société tibétaine qu’il vient de quitter. Malgré l’incompréhension de ses amis tibétains en exil et de ses condisciples américains (dont Melvyn Goldstein), il décide de retourner au Tibet pour se mettre au service de son peuple resté au pays. Le frère aîné du Dalaï-Lama essaie en vain de l’en dissuader, en lui faisant miroiter des avantages matériels. Arrivé en Chine après un interminable voyage en bateau, il est aussitôt envoyé d’autorité dans une obscure école d’une province centrale, qui allie étude et endoctrinement. Tashi Tsering accepte son sort, car il croit sincèrement au bien-fondé du communisme ; de plus, il espère bien que sa formation lui permettra de retourner au Tibet pour y enseigner. Voilà que, en novembre 1967, en pleine Révolution culturelle, il est accusé d’être un espion à la solde des États-Unis. Humiliations publiques. Condamnation sans réel procès. Après avoir passé plus de trois ans en prison, et y avoir tenu le coup malgré des conditions d’internement inhumaines, il épouse Sangyela, une vieille amie tibétaine très croyante, avec qui il va former un couple très uni. Mais même après sa libération, il est toujours suspect et assigné à un travail manuel qui ne lui convient pas. C’est pourquoi, profitant de l’assouplissement du régime après l’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping en 1977, il s’enfuit jusqu’à Pékin pour réclamer sa complète réhabilitation, qu’il finira par obtenir. Toujours soucieux de sortir les paysans tibétains de leur analphabétisme et de les ouvrir à la modernité, il obtient de pouvoir commencer, à 51 ans, la rédaction d’un dictionnaire trilingue tibétain-chinois-anglais (qui sera publié à Pékin en 1988). Grâce à la coquette somme d’argent que le Gouvernement chinois lui a versée en dédommagement du préjudice subi par ses années « volées », il ouvre un cours du soir d’anglais à Lhassa. Puis, il se bat pour obtenir la création d’une école primaire dans son village, qui ouvrira ses portes en 1990. Fort de cette réussite, il va être à l’initiative de la fondation d’une trentaine d’autres écoles sur le Haut Plateau. En 1992, après avoir repris contact avec Melvyn Goldstein, il commence, en Amérique, à travailler à son autobiographie. En 1994 – il a 65 ans – il rencontre à nouveau le Dalaï-Lama, à l’Université du Michigan, et l’invite, sans succès, à rentrer au pays. 1997 : parution de ses mémoires, sous le titre The Struggle for Modern Tibet. The Autobiography of Tashi Tsering, par Melvyn Goldstein, William Siebenschuh et Tashi Tsering, M.E. Sharpe, Armonk (New York) et Londres, « An East Gate Book ».

10/2010

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Religion

Le Père Duparquet. 3 volumes

Tome I Le père Charles Duparquet, missionnaire spiritain hors normes né en 1830, a parcouru l'Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort à Loango. Constamment en relation avec la maison mère des Spiritains, il a raconté ses voyages, ses découvertes, ses rencontres. Les nations européennes n'occupent alors qu'un certain nombre de comptoirs. Les lettres de Duparquet sont donc un témoignage direct et d'un intérêt exceptionnel sur l'Afrique d'autrefois. Duparquet a pour préoccupation essentielle la relance des missions dans les régions autrefois touchées par l'Evangile et la création pour cela d'un clergé indigène. Il suit en cela les directives du P. Libermann (1802-1852), fondateur en 1841 de la Société du Saint-Coeur de Marie, au service des Noirs, devenu en 1848 supérieur général de la Congrégation du Saint-Esprit. Ce premier volume concerne la partie préparatoire de la mission du père Duparquet, de 1852 à 1865. L'appel de l'Afrique le fait entrer chez les Spiritains et peu à peu cet appel se précise en faveur des pays touchés par l'influence portugaise. En 1855, il part au Gabon. Ses idées semblent trop neuves aux missionnaires plus anciens et il doit regagner la France. Le supérieur général le charge alors de la formation des futurs missionnaires. Ses lettres parlent de l'éducation de ces derniers, mais les plus longues sont consacrées à la description des côtes d'Afrique visitées par lui pendant ses voyages. Il étudie de près l'histoire des missions d'Afrique commencées au XVe siècle et abandonnées au début du XIXe siècle. A la suite de ses rapports la Sacrée Congrégation de la Propagande confie, en 1865, à la congrégation du Saint-Esprit la Préfecture apostolique du Congo portugais. Le père Duparquet part alors, pour la seconde fois, au Gabon. Là s'arrête ce premier volume. Il faudra bien trois ou quatre tomes supplémentaires pour mettre à la disposition du public l'ensemble de sa correspondance... Tome II Le père Charles Duparquet, spiritain, est l'un des grands missionnaires du xixe siècle. Né en 1830, il a parcouru l'Afrique entre 1855 et 1888, date de sa mort. Il n'a cessé de raconter ses voyages, ses rencontres, il a décrit les paysages visités : ce sont des centaines et des centaines de pages qu'on trouve éparpillées dans de nombreux casiers des archives spiritaines et qui décrivent l'Afrique d'avant la colonisation. Un premier volume des lettres et rapports du père Duparquet, paru en 2012, rassemble ses écrits de 1855 à 1865 : on peut en trouver une présentation dans la revue Histoire et Missions Chrétiennes (N° 24, décembre 2012). Voici maintenant le second tome qui contient ses lettres et rapports - annotés - de 1866 à 1869. Le père Duparquet a obtenu l'autorisation de repartir au Congo et en Angola pour relancer les missions dans ces régions, autrefois évangélisées par les Capucins, mais abandonnées depuis plusieurs dizaines d'années. Il essaie de s'installer à Mossamédès, ville nouvelle à la frontière sud de l'Angola. D'autres spiritains s'installent à la frontière nord. Deux d'entre eux vont mourir à Loanda, la capitale de l'Angola. Duparquet, lui, considéré comme un espion du gouvernement français, est finalement expulsé d'Angola. Il comprend que pour ouvrir une mission dans une colonie portugaise, il faut des sujets portugais. Il se rend donc au Portugal et y ouvre un séminaire à Santarem. En même temps, il fait de nombreuses démarches auprès du gouvernement portugais. Il récolte de belles paroles mais n'obtient aucune autorisation. Ses lettres décrivent ses longues démarches. Découragé, le père Duparquet accepte alors d'aller provisoirement en Afrique de l'est. Le prochain volume (le troisième) rapportera les écrits de son "exil" à Bagamoyo et surtout la création de la mission de Landana (qui à l'époque était hors des possessions portugaises). Ce sera un franc succès. Tome III 12 pages de cahier photos Ce troisième volume des écrits du père Duparquet présente un moment essentiel de la vie de ce missionnaire spiritain : il peut enfin mettre en pratique sa conception de la mission. Le premier volume (2012) racontait ses premiers contacts avec l'Afrique (écrits de 1855 à 1865). Le deuxième tome (2013) contient les écrits de 1866 à 1869 : le père Duparquet essaie de relancer la mission du Congo et de l'Angola à partir de Mossamédès, mais les autorités portugaises ont peur qu'un missionnaire français ne travaille pour la France. Comprenant la nécessité de mener l'évangélisation avec des sujets portugais, il quitte l'Afrique et crée un petit séminaire à Santarem au Portugal. Il rencontre les membres du gouvernement portugais pour obtenir l'autorisation de fonder un séminaire à Mossamédès. On lui fait beaucoup de promesses, jamais suivies d'effet. Rentré en France en 1869, Duparquet ne désire plus qu'un poste de professeur dans un des scolasticats spiritains. Mais le supérieur général l'envoie fonder un séminaire à Bagamoyo en Afrique de l'Est. C'est là que commence le troisième volume des écrits. L'"exil" à Bagamoyo est une période d'épreuve. Le petit séminaire est déjà commencé et les pères de Zanzibar n'ont pas été avertis de la venue du père Duparquet. Celui-ci se met tout de même au travail. Un cyclone détruit le séminaire. Le père avec les enfants est obligé d'aller à Zanzibar. Il y tombe très gravement malade et doit rentrer en France. Son idée est toujours de relancer la mission du Congo. Le Conseil général spiritain accepte en 1873 un nouvel essai, en dehors des possessions portugaises. Avec le père Carrie, le père Duparquet fonde la mission de Landana, dans l'enclave de Cabinda qui, à l'époque, n'appartenait pas au Portugal. Il y applique les principes déjà développés par le père François Libermann dans son rapport à Rome de 1846. C'est un grand succès, admiré par les officiers de la marine française mais aussi, plus tard, par les marins portugais. Gérard Vieira a exercé son apostolat en Guinée, de 1954 à 1967. Il a été expulsé de ce pays en même temps que les autres missionnaires européens. De 1967 à 1998, il occupe, au Sénégal, différentes fonctions, entre autres celle de supérieur du district spiritain (Sénégal, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie) jusqu'en 1998. Il est rappelé alors en France pour s'occuper des archives générales de la congrégation du Saint-Esprit.

07/2014