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Edgar Morin

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Autres collections (9 à 12 ans

Minecraft : L'Epave

Découvrez un monde sous-marin mystérieux et extraordinaire dans ce roman officiel Minecraft ! Quand trois enfants découvrent une série d'énigmes dans un serveur Minecraft abandonné, ils vont se lancer dans une course contre la montre pour tenter de percer ses secrets. Jake Thomas est toujours le petit nouveau. Il déménage tellement souvent à cause du travail de son père qu'il est préférable pour Jake de faire profil bas et de ne s'attacher à personne. Il sera reparti dans quelques mois, de toute façon. Mais le jour où ils emménagent à Los Angeles, le père de Jake promet, cette fois, que l'installation est définitive. L'appartement de la résidence Pacific Crest sera désormais leur foyer... ce qui signifie qu'il est temps pour Jack de se faire des amis. Cependant, Jake n'est pas sûr de pouvoir compter sur ses deux jeunes voisins. Tank Vuong est un garçon imposant et intimidant qui traîne avec une bande de durs à cuire. Emily Quesada est quant à elle une victime de la mode qui a le don de dégainer les remarques sarcastiques. Mais le jour où Jake découvre dans un vieil ordinateur abandonné au fond du foyer de la résidence un étrange serveur Minecraft bourré d'énigmes, il réalise qu'il va avoir besoin d'aide pour les résoudre. D'autant qu'à la fin de l'été, le bâtiment doit être démoli, ce qui anéantirait tout espoir de résolution de ces énigmes. Suivant les indices laissés par un personnage énigmatique, qui se fait appeler Le Magicien, le trio d'amis va voyager dans les profondeurs dangereuses de l'océan, où rôdent des créatures étranges et où un trésor incalculable les attend.

08/2021

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Critique littéraire

Le monde selon Joseph Conrad

Quiconque a lu Joseph Conrad n'a pas manqué d'être frappé par sa vision du monde. L'orphelin d'origine polonaise, devenu marin à l'âge adulte, ne s'est pas contenté de parcourir les océans avant de s'installer en Angleterre et de devenir l'écrivain à succès que nous connaissons, il a su lire les ténèbres de son époque et en faire un tableau aussi cruel qu'actuel. Subtil mélange d'histoire, de biographie littéraire et de récit de voyage, cette enquête nous invite à embarquer, avec pour boussole et cartes maritimes les ouvrages mêmes de Joseph Conrad, sur des bâtiments de la marine marchande qui nous conduisent, comme Conrad naguère, aux quatre coins du globe. En retraçant les périples de l'auteur de Lord Jim, de la Malaisie au Congo en passant par les Caraïbes, Maya Jasanoff s'interroge sur la naissance d'une globalisation politique et cynique, expression de la domination sociale et économique d'un Occident prédateur, dont Conrad fut le témoin privilégié à la fin du XIXe siècle. L'impérialisme et le colonialisme, le capitalisme exacerbé, les flux migratoires, le racisme d'Etat et le racisme de l'homme blanc, la révolution des communications... sont autant de sujets abordés par le célèbre écrivain dans une oeuvre véritablement visionnaire, dont Maya Jasanoff nous montre qu'elle reflète avec force les problématiques et les défis du monde moderne. Professeure d'histoire à Harvard (Empire britannique et Histoire globale), Maya Jasanoff a reçu de nombreuses distinctions pour son oeuvre. Classé parmi les "meilleurs livres de l'année 2017" par le New York Times, Le Monde selon Joseph Conrad a notamment reçu le prestigieux prix de Littérature historique Cundill 2018 et a été sélectionné la même année pour le grand prix britannique, "The James Tait Black Prize" .

09/2020

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Contes et nouvelles

Partout la mort

"La mort, la mort, la mort, toujours recommencée", chantait Georges Brassens en parodiant Paul Valéry et son Cimetière marin. Il est vrai que la Mort est partout, mais en réalité, elle juste là. Plus exactement, elle est là depuis la nuit des temps. Beaucoup la redoutent, ou la craignent, d'autres la souhaitent ardemment, d'autres encore vivent à côté d'elle, sans s'en préoccuper vraiment. Quelques-uns, enfin, la provoquent ; dans les deux sens du terme. Dans la Rome antique, mais aussi en Italie, le nombre dix-sept porte malheur. En effet, il s'écrit en latin XVII, dont l'anagramme VIXI (vixi) signifie " j'ai vécu ", c'est-à-dire " je suis mort ". La mort est toujours. La mort est imprescriptible. La mort est partout. Il y a dix-sept syllabes dans un haïku. C'est aussi le nombre de nouvelles de ce recueil. Celles-ci ne parlent pas vraiment de la mort, mais elles la côtoient, la mettent en scène. Ce sont des histoires, presque des contes, des tranches de vie, des tranches de mort, des histoire à mourir debout. Ainsi, on voit la Faucheuse surgir au beau milieu d'une découverte historique, au travers d'une enquête policière, dans les souvenirs d'une vieille dame désireuse d'en finir, dans les pensées d'une jeune femme suicidaire, dans les projets d'une tueuse en série, au coeur des expériences d'un scientifique de renom, dans les intentions scandaleuses d'un couple désireux d'abandonner leur chien, par les yeux d'un prédateur sexuel et même au sein de conversations à bâtons rompus ? Oui, la mort est partout. Mais à deux pas d'elle, il y a la vie.

03/2023

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Pays de Loire

Un grand week-end Nantes et la côte Atlantique. Edition 2021

Un guide adapté au temps d'un week-end de 2 à 4 jours : - Des balades pour découvrir l'essentiel de Nantes - ville à taille humaine réputée à la fois pour son dynamisme et sa douceur de vivre -, prendre l'air dans les environs et profiter de l'océan Atlantique : Clisson et le vignoble nantais, Saint-Nazaire autour de son front de mer (chantiers de l'Atlantique, sous-marin Espadon, plage de Monsieur Hulot...), la côte d'Amour de La Baule à Piriac-sur-Mer, Guérande et la Brière, la côte de Jade de Pornic à Saint-Brévin. - Les plus belles balades à faire à pied, à vélo... dans la région : le vignoble à vélo, le parcours Estuaire de Nantes à Saint-Nazaire, balades sur le chemin des Douaniers, randonnée autour de la côte sauvage, promenade en barque dans les marais salants, etc. - Les plus belles plages pour farnienter, se baigner avec ses enfants, admirer le coucher du soleil ou faire de la voile : celles de la Fontaine aux Bretons à Pornic, des Pierres plates au Pouliguen, de la baie de La Baule ou encore de Piriac. Un large choix d'adresses et d'activités, et des pages " top " pour découvrir le meilleur : Plus de 120 adresses, toutes testées, de restaurants, bars, lieux de sortie et boutiques. Les tops des lieux kid friendly, des salons de thé et coffee shops, et des restos de cuisine du marché. Des activités variées pour déconnecter vraiment : à Nantes, infiltrer la mafia nantaise dans un Escape Game original, remonter l'Erdre à la rame, suivre un atelier DIY... ; dans les environs, découverte du littoral en bateau-promenade, dégustation de vin dans le vignoble, balades à cheval sur la plage ou dans les marais de Brière, cours pour apprendre à cuisiner les algues...

07/2021

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Littérature française

Hugo Pratt : la rencontre de Buenos Aires

Buenos Aires, octobre 1952 : mise en scène romancée au cours de laquelle Hugo Pratt rencontrerait l'incarnation du personnage qui est né de son trait de crayon, Corto Maltese. Ce rendez-vous fictif entre le dessinateur et son héro offre l'occasion de découvrir les facettes méconnues d'Hugo Pratt et de sa créature, dans l'Argentine des années 50. Un beau texte merveilleusement dépaysant et enrichi de somptueux dessins. " Corto Maltese a vieilli. Il n'est plus marin. Débarqué une fois encore à Buenos Aires, il cherche à rencontrer Jorge Luis Borges pour lui soumettre un singulier parchemin fait de peau humaine. Les signes qui y sont tracés pourraient provenir d'un alphabet inconnu. Tout à fait fortuitement et dans un bordel, l'aventurier croise un jeune Italien interprétant un air que lui chantait sa mère. Il retrouve le jeune homme au cours d'une soirée mondaine donnée par un éditeur. Et apprend qu'il est dessinateur de bande dessinée. Il enquête sur lui et finit par se convaincre de lui raconter sa vie. " Et si les chemins de Corto Maltese et de son créateur, Hugo Pratt, s'étaient croisés en Amérique du Sud ? C'est l'idée qui a germé dans l'esprit de Michel Rime après une enquête d'un mois à Buenos Aires. Au cours de celle-ci, il a réuni du matériel sur la présence du dessinateur dans cette ville dans les années 50, notamment en recueillant les témoignages de ses proches. Le résultat est un récit très documenté, enrichi de références à des évènements et à des personnages historiques. Michel Rime, de sa plume légère, y mêle habilement fiction et réalité, ainsi qu'aimait à le faire l'auteur auquel il rend hommage.

09/2014

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Littérature étrangère

Le Blues des grands lacs

Coleman Moore passe le plus clair de son temps dans le cockpit de son bateau, en cale sèche dans une marina du Michigan. À cause de ses mains brisées, il a abandonné son métier de guitariste de jazz. Cet homme, dont la seule attache au mitan de sa vie est sa fille Heather, convoque au fil de ses méditations nocturnes et alcoolisées les fantômes du passé, comme pour conjurer son désarroi. Son père, marin expérimenté, est mort noyé dans le lac Huron après avoir laissé péricliter son commerce de matériel de navigation. C'est aussi dans la cabine de son ketch, qui lui servait à passer de l'alcool en contrebande pendant la Prohibition, que son grand-père Havelock se tira une balle dans la tête plutôt que de rendre les armes devant la maladie. Jeune homme, celui qui devait s'inscrire dans cette lignée de navigateurs - son père l'avait prénommé Jason - avait pourtant tourné le dos aux bateaux. Tout sourit au brillant musicien qu'il était devenu : Coleman, le nom de scène qu'il adopte dès son premier concert, va de succès en succès, et vit avec la femme qu'il aime. Comment il n'a eu de cesse de se saborder lui-même, c'est bien ce qu'évoque cette somptueuse dérive glissant des grands lacs aux boîtes enfumées. Tout au long de ce roman construit comme un morceau de jazz, les thèmes s'amplifient, les couleurs s'affermissent. Du noir et blanc des caves de Chicago et de l'éclat métallique de l'eau des lacs, on passe à la couleur d'un avenir que Coleman va finir par reconstruire. Joseph Coulson, dans une langue fluide et inspirée, dit avec ampleur les espoirs et les rêves brisés d'une Amérique ordinaire.

03/2010

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Littérature française

Les romans du feu : Voyage au centre de la Terre. Le Château des Carpathes. Les Indes noires. Maître du monde

Jules Verne et son époque : le ciel à conquérir, le monde à découvrir, l'eau à apprivoiser, l'énergie à dompter. Jules Verne et sa mythologie : les volcans qui donnent la vie et la lune qui donne le rêve. Jules Verne et ses obsessions : le Pôle, l'abîme marin, le centre de la terre. Jules Verne, c'est tout cela mais c'est peut-être avant tout le peintre visionnaire des quatre éléments : l'Eau, l'Air, la Terre, le Feu. C'est par l'EAU, la mer immense, que tout commence et c'est par elle que tout finit. Au fond des gouffres où rôde le Nautilus (Vingt mille lieues sous les mers), par-delà les banquises où se cachent les Pôles (Voyages et aventures du capitaine Hatteras ; Le Sphinx des glaces), sur les flots déchaînés (Le Chancellor). Lorsque le rêve veut prendre son essor, c'est en l'AIR, dans l'infini du cosmos qu'il s'élance. Vers cet astre lunaire tant chanté (De la Terre à la Lune ; Autour de la Lune) ou vers l'empire du soleil (Hector Servadac). Et s'il redescend dans notre ciel, c'est pour mieux le dompter (Robur-le-Conquérant). Tout comme cette TERRE que sillonnent des voyageurs soucieux de gagner un pari (Le Tour du monde en quatre-vingts jours) ou un but - des steppes russes (Michel Strogoff) aux déserts chinois (Les Tribulations d'un Chinois en Chine), en passant par les glaces de l'Alaska (César Cascabel). Et comme le FEU, celui qui gronde dans les entrailles du monde (Les Indes noires), celui qui foudroie du haut du ciel (Maître du monde), celui que les hommes ont apprivoisé (Le Château des Carpathes), celui, enfin, qui plonge jusqu'au royaume des morts (Voyage au centre de la Terre).

11/2002

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Religion

Le ciel dans la mer. Christianisme et civilisation maritime (XVe-XIXe siècle)

Immense, violente, imprévisible, dévoreuse d'hommes, la mer convie au sacré, et depuis l'aube des temps la religion occupe une place essentielle dans l'existence des gens de mer. Est-il imaginable que leurs conditions de vie, si particulières, n'aient pas d'incidences sur leurs pratiques, voire sur leurs croyances ? Peut-on penser que le temps des Réformes - qui est aussi celui des navigations lointaines - ait fait d'eux des chrétiens semblables à ceux des communautés rurales ou urbaines ? Chez ces hommes séparés de leur famille, vivant dans un cadre et à un rythme si différents, dépourvus de lieux de culte et presque toujours privés de l'assistance de clercs, il semble par exemple établi que le recours aux intercesseurs (Vierge, saints) prenait le pas sur la dévotion au Christ, et que beaucoup de leurs gestes ou de leurs invocations relevaient davantage de la magie que d'un christianisme épuré. Bien d'autres indices encore permettent de déceler une fragilité, une ambiguïté certaines de leurs convictions. L'écho des préceptes et des conduites prescrits par les autorités religieuses leur parvient assourdi, affaibli, avec retard. Ce n'est pas avant le milieu du XIXe siècle que les Eglises se soucient vraiment d'une pastorale qui s'adresse à eux. C'est alors que se multiplient les paroisses côtières, que se répandent les bénédictions de l'océan et les pardons des pêcheurs morutiers, que les aumôneries navales se structurent durablement. Mais, dans le même temps, tandis que s'amorce la déchristianisation des sociétés, les conditions techniques de la navigation se modifient, et le danger se fait moins pressant. Dès lors, le christianisme maritime perd une part de son originalité et de son unité, bien que ces mutations soient désormais masquées par l'image du marin fervent et fidèle façonnée par la littérature.

05/1990

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Romans historiques

Paris en flammes

" L'herbe se faisait tendre, les pommiers abandonnaient leurs fleurs. Émilie et Guillaume croquaient les goujons dorés d'une friture de Seine en se brûlant les doigts. Ils burent plus que de raison le vin blanc de Bretagne qu'on leur servit d'autorité. Elle lui demanda de faire un vœu en décollant délicatement la peau de velours d'une pêche de vigne. Il l'aida, dénudant la chair tendre jusqu'au noyau de sang parfumé, les yeux dans les siens... Guillaume avisa une barque délaissée, le long du quai de bois. Il saisit une corde avec fermeté, mais n'eut pas le temps de s'assurer du pied marin d'Émilie. La barque balança de bord en bord, à la limite du chavirage. Mademoiselle se laissa enlacer et se mordit les lèvres... " Ils n'avaient aucune raison de se rencontrer, encore moins de nouer leurs destins dans un amour fou en ce printemps de mai 1870. Lui, le clown équestre vedette du cirque Napoléon, saltimbanque adulé la nuit, anonyme le jour. Elle, l'enfant gâtée d'une famille de grands bourgeois, arrogante et superbe charmeuse. Il n'y avait aucune raison en effet. Sauf ce matin du 10 janvier, quand le hasard guida leurs pas jusqu'à cette rue d'Auteuil où un pauvre jeune homme agonisait sur le pavé, avec deux balles dans le ventre. Ils ont échangé quelques mots, un regard de circonstance, et se sont perdus dans la foule. Le hasard, encore lui, les a réunis à la douceur du temps des cerises... Pour quelques merveilleuses semaines d'un vrai bonheur, avant un réveil brutal, au son du canon des Prussiens. Commence alors le siège de Paris, à la couleur du feu de la Semaine sanglante d'un autre mois de mai.

05/2004

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Poésie

Adone, adonis

L'Adone (L'Adonis) de GB Marino, dit le Cavalier Marin (1523-1625), a été publié à Paris en 1623. Il s'agit d'un long poème mythologique de près de 41 000 vers en décasyllabes répartis en vingt chants de longueur inégale. Il évoque les amours tragiques de Vénus et d'Adonis, jeune et bel éphèbe passionné de chasse, mais aussi jeune héritier du Royaume de Chypre. L'auteur, à partir d'un rapprochement souvent jugé provocant entre le sacré et le profane (comme entre amour vulgaire et amour mystique) fait d'Adonis d'une part une figure d'"antihéros" passif et efféminé, d'autre part un personnage christologique victime des fausses valeurs du monde. La finalité déclarée est la valorisation paradoxale d'un "héroïsme de la paix" à double résonance éthique et politique. Après les épisodes du Couronnement d'Adonis, puis de sa disparition tragique et de sa Sépulture, le Poème débouche au dernier chant sur l'épisode des "Spectacles" réunissant toutes les nations d'Europe et de Méditerranée autour de ce centre du monde qu'est l'Ile de Chypre. Ainsi est mise en scène une séquence d'harmonie et de réconciliation universelle consécutive à la mort finalement rédemptrice du héros. Sur ce mythe principal se greffe une multitude de mythes secondaires qui en un chassé-croisé complexe de perspectives complémentaires illustrent et explicitent l'éthique et la philosophie de l'auteur. Le présent volume est le premier d'une série de cinq volumes. Il comporte cinq chants qui racontent notamment les péripéties de l'arrivée d'Adonis à Chypre (chant I), l'évocation du Palais d'Amour et de Vénus, ainsi que le récit du Jugement de Paris (chant II), l'énamourement de Vénus et d'Adonis (Chant III), la Fable de Psyché (chant IV), et une pièce de théâtre représentant la tragédie d'Actéon (chant V).

05/2014

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Animaux, nature

Ecosse. La quête du sauvage

Ce livre exceptionnel est une invitation. Une invitation à suivre le travail en profondeur d'un photographe passionné. Une invitation à vous émerveiller à travers les saisons devant les beautés naturelles d'un pays pas comme les autres. Tout au long de l'année, l'Ecosse représente une terre d'asile pour la vie sauvage et offre une palette de couleurs qui ne laisse personne indifférent. Avec ce livre, vivez les jeux des grands dauphins, l'ambiance dantesque des colonies d'oiseaux de mer, le brame du cerf dans les landes infinies, plongez au plus près des phoques et des requins pèlerins, rentrez dans l'intimité de la loutre d'Europe... L'auteur, Laurent Cocherel, est sans doute le plus écossais des Français ! Photographe et naturaliste passionné, il parcourt depuis vingt-cinq ans les grands espaces écossais et ses innombrables îles. Depuis son premier voyage en Ecosse en 1994, Laurent Cocherel n'a jamais cessé de s'y rendre chaque année pour y explorer les moindres recoins ou les îles les plus éloignées. A pied, en kayak, en voilier, sur terre ou sous l'eau, il a toujours consacré de longues semaines ou de longs mois pour assouvir sa quête insatiable d'images. Grand spécialiste de cette destination, il est l'auteur à ce jour de quatre livres consacrés aux richesses du pays et d'un film documentaire de cinquante-deux minutes sur l'Ecosse sauvage. "Ecosse, la quête du sauvage" incarne toutes ces longues années d'exploration et de patience. Les photos de vie sauvage rarement captées, dont celles du monde sous-marin, sont accompagnées d'un texte vivant empreint d'anecdotes. "Ecosse, la quête du sauvage" vous plonge dans les paysages mythiques de l'Ecosse et au coeur d'une vie sauvage insoupçonnée. Ce livre vous invite à vibrer avec l'auteur dans sa quête d'images.

04/2018

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Littérature française

Le passager de Zanzibar

Zanzibar, archipel de l'Océan indien, situé à hauteur des côtes tanzaniennes, nous dit le dictionnaire. C'est peu et beaucoup à la fois. Suffisamment exotique cependant, pour attiser les fantasmes d'Ulysse, le narrateur de ce roman tout à la fois "Vernien" et... "Lamatabien". Vernien en ce que le passager de Zanzibar, plus marin que terrien, n'a d'yeux que pour les îles du bout du monde ; Lamatabien, eu égard à la fascination du héros (dont la maman, mozartienne accomplie, faillit l'appeler Amadéus !) pour le grand amour et son contraire : le monde interlope des bars à p..., des chansons à boire et des mères maquerelles plutôt "fleurs bleues", en dépit des apparences. Les Pénélope de "JCL" se déclinent au pluriel et non au singulier. La sulfureuse Christiane succède à la sage et douce (?) Laurence avant que d'entraîner Ulysse, peu désireux de résister au chant des sirènes, dans une série d'aventures extraordinaires où le conteur l'emporte sur le poète élégiaque. On l'a compris, dans ce récit, débordant d'intrigues et de rebondissements, Ithaque se prononce Zanzibar, sur les traces de Rimbaud, Kessel et Conrad, lesquels, persifle l'auteur, tout grands voyageurs qu'ils fussent, n'y sont jamais allés. On retrouve, dans cet hymne à la mer et à la déesse Aphrodite que hante, parfois, outre la terrible histoire de l'esclavagisme, la figure tutélaire de Salomon et la reine de Sabah, les accents mythologiques de Des plumes et des hommes, autre récit de JCL. La vie est là, dans sa rudesse et sa tendresse, ses horreurs aussi. Et la vie est roman. Un roman que Jean-Claude Lamatabois eût pu intituler : Ulysse et la vraie vie...

01/2018

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Science-fiction

Créatures. Anthologie des Imaginales 2018

Golem aux multiples visages (L'Homme d'argile) ou intelligence artificielle en quête de soi (La Machine différente), FFI de 1944 confrontés à des créatures lovecraftiennes (Le Nid de la Sphinge) ou soldat du futur étrangement lié à ceux qu'il a combattus (Casser la coquille), alcoolique au bout du rouleau re-boosté par une fée (Une petite fleur) ou colonie humaine résistant aux extraterrestres (La Traductrice et les monstres), les récits proposés par les quatorze auteurs de l'anthologie des Imaginales 2018 soulignent qu'une créature peut en cacher une autre (En commençant par la faim). Entre lieu étrange (Pied d'ombre) et futur inquiétant (Desdemona), univers parallèles (Les Portes du monde) et île mythique (Légende du premier monde), mais aussi Dr Jekyll et Mr Hyde (La Sixième victime), Créatures nous rappelle également, par-delà la diversité des thèmes abordés, que les dieux aveuglent ceux qu'ils veulent perdre (Les Rêves de Venn Colomax). Elle a tes yeux, affirme pour sa part le narrateur d'Estelle Faye, évoquant un amour qui résiste à la mort, pour s'interroger au final sur ce qui définit l'humain - et donne sens à nos vies. Partenaire de longue date des Imaginales, Mnémos publie chaque année l'anthologie officielle du festival des mondes imaginaires d'Epinal. Anthologiste, directrice de collection, rédactrice en chef de la revue Galaxies de 1996 à 2007 (ce qui lui a valu le Grand Prix de l'imaginaire en 2000), Stéphanie Nicot compte parmi les meilleurs spécialistes des littératures de l'imaginaire. Elle assure depuis sa création, en 2002 à Epinal, la direction artistique du festival Imaginales. Les auteurs : Claire & Robert BELMAS, Fabien CERUTTI, Jean-Laurent DEL SOCORRO, Jean-Claude DUNYACH, Estelle FAYE, Fabien FERNANDEZ, Olivier GECHTER, Anthelme HAUCHECORNE, Gabriel KATZ, Helene LARBAIGT, Patrick MORAN, Adrien TOMAS, Jean-Louis TRUDEL, Elisabeth VONARBURG.

06/2018

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Photographie

Information, document, oeuvre. Parcours de la photographie en Italie dans les années soixante et soixante-dix

Quel poids l'expérience des avant-gardes a-t-elle eu sur le développement de la photographie contemporaine italienne ? Quel rôle les institutions, le marché et la critique d'art ont-ils joué dans son essor ? Ce livre nous fait découvrir une période foisonnante d'échanges qui ont marqué la relation entre art et photographie en Italie. Arte povera, reportage d'art et représentation du patrimoine, anthropologie visuelle, architecture et urbanisme sont les coordonnées culturelles de la scène artistique et photographique italienne entre les années soixante et le début des années quatre-vingt. Le texte interroge la transformation de la notion d'oeuvre et celle de son miroir fidèle, la photographie documentant l'art qui, au fil des années, a vu son statut changé en devenant instrument critique et oeuvre elle-même. En Italie, cette photographie donna lieu à une extraordinaire floraison iconographique, malgré un manque paradoxal de reconnaissance de la part des institutions et des marchands d'images. Cet ouvrage présente le travail de Piero Manzoni, Giulio Paolini et des artistes de l'arte povera (Jannis Kounellis, Giuseppe Penone, Michelangelo Pistoletto, Pino Pascali, Emilio Prini) ainsi que les recherches d'Ugo Mulas, Franco Vaccari, Morio Cresci, Cesare Tacchi, Luigi Ghirri, Germano Olivotto, Paolo Monti et bien d'autres, en soulignant les échanges avec la scène pop et conceptuelle américaine. L'analyse porte également sur les contributions des acteurs du milieu artistique : des critiques (Germano Celant, Achille Bonito Oliva, Arturo Carlo Quintavalle, Daniela Palazzoli, Filiberto Menna), un opérateur vidéo (Gerry Schum), des galeristes (Plinio De Martiis et Fabio Sargentini), autant de figures exemplaires d'un panorama complexe qui témoigne d'une nouvelle vision de l'art, de son espace d'exposition et de sa représentation dans les catalogues, les livres et les revues.

10/2015

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Histoire de France

Napoléon en mer. Un feu roulant de questions

A quinze ans, élève à l'Ecole militaire, Napoléon rêve de devenir officier de marine. ha comme plusieurs de ses camarades, il demande à participer à l'expédition de La Pérouse. Huit ans plus tard, avant même le siège de Toulon, il reçoit le baptême du feu lors d'une tentative de débarquement en Sardaigne. Pourtant, sa destinée n'en fera pas un marin, et la mer emportera plus tard Bonaparte vers la gloire et Napoléon vers l'exil. Alors pourquoi parler de Napoléon en ruer ? Parce que Napoléon a effectué dix-huit traversées. Trois ont même duré plus de six semaines. Pendant ces parenthèses, il se trouve alors sans sa famille, avec peu ou pas de présence féminine, sans la moindre possibilité de communication avec la terre. Il profite de ces accalmies pour interroger des personnes de tout bord : marins, militaires, médecins, scientifiques. Curieux de nature, il discute de tout, sans relâche ; de la manœuvre des navires, de la médecine, de la religion... Il sait écouter, il aime échanger et lancer des débats : sur le mérite comparé des grands hommes comme jésus et Mahomet, Alexandre et Hannibal, Hommère et Ossian, sur la création et la fin du monde, la possibilité de la vie sur d'autres planètes, la signification des rêves, la propriété et le vol... Au terme d'une enquête passionnante à travers lus mémoires de tous les compagnons de voyage en nier de Napoléon, Alain Frerejean a retrouvé le thème et bien souvent, le détail de toues ces discussions. Son récif, émaillé de multiples anecdotes authentiques, savoureuses et peu connues, permet aussi d'appréhender les connaissances scientifiques, littéraires et philosophiques de l'époque. Le lecteur a l'impression de rencontrer Napoléon en "écoutant" des conversations flamboyantes.

09/2015

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Récits de voyage

Journal du voyage fait à la mer du Sud

Comme les écrits de William Dampier et Alexandre-Olivier Exmelin, le journal de Jacques Raveneau de Lussan est un des grands récits de pirate du Grand Siècle. De la vie du marin peu de choses sont connues. Né à Paris vers 1663, fils d'un notaire royal, il serait mort vers 1690 à Saint-Domingue. L'homme n'a pas toujours été dans la flibuste, il a d'abord entamé une carrière conventionnelle dans la guerre de course. Son récit nous embarque dans un périple entrepris à la fin de l'année 1684. Sa destination : la mer du Sud, au large des côtes du Pérou. Ses objectifs : piller autant que possible les vaisseaux de l'Amérique espagnole. Depuis 1680, le secrétaire d'Etat à la Marine de Louis XIV Seignelay, fils de Colbert, cherche pourtant à interdire les campagnes flibustières. Tôt ou tard, sur les mers et océans du globe, la France devra combattre ses puissances rivales, et la Marine du Roi ne saurait tolérer le moindre affront venu des bateaux pirates. Durant des années cependant, l'interdiction tarde à être appliquée, laissant à Raveneau de Lussan et ses compagnons d'armes la liberté de voguer et de combattre dans les Caraïbes et la mer du Sud. Ce témoignage fait ainsi revivre le Grand Siècle de la flibuste. Il nous dévoile les lieux marins que privilégient les pirates pour l'abordage, nous fait contempler les richesses pillées qu'ils partagent, et nous emmène, aussi, pour quelques escales, sur la terre ferme. Comme par exemple au Rendez-vous de l'île d'Or, près de l'archipel de San Blas, où les flibustiers du monde se retrouvent chaque année pour franchir, avec l'aide des Indiens Kunas, l'isthme de Panama, et foncer dans la mer du Sud vers de nouveaux butins en territoire espagnol...

11/2022

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USA - Grands parcs

Les 150 plus beaux parcs nationaux d'Amérique du Nord

Les 150 plus beaux parcs nationaux d'Amérique du Nord, un album unique qui vous fera découvrir les sites naturels et historiques protégés les plus exceptionnels du Canada et des Etats-Unis. Les 150 plus beaux parcs nationaux d'Amérique du Nord vous invite à explorer les sites naturels et historiques les plus exceptionnels du Canada et des Etats-Unis. Ce magnifique album vous révèle les 150 parcs, zones récréatives, réserves fauniques, aires de conservation et monuments nationaux nord-américains qu'il faut visiter ! Abondamment illustré de magnifiques photographies, Les 150 plus beaux parcs nationaux d'Amérique du Nord vous fera voyager aux quatre coins du continent à la découverte d'endroits remarquables pour la pratique d'activités de plein air, d'étendues vouées à la protection d'espèces animales et végétales uniques, de paysages spectaculaires, de territoires insolites, de lieux historiques et de précieux vestiges archéologiques et paléontologiques. Sélectionnés en fonction de leur beauté éblouissante, de la qualité de l'expérience touristique qu'ils permettent de vivre et de leur importance géologique, historique ou scientifique, les 150 lieux retenus sont mis en valeur par de splendides photographies qui font rêver. Du Grand Canyon au parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, en passant par le mont Rushmore, les Great Smoky Mountains et les parcs légendaires de Banff et Jasper dans les Rocheuses canadiennes, de Yosemite, de Yellowstone, des Everglades et de Joshua Tree, c'est à une sensationnelle odyssée visuelle que vous convie cet ouvrage. La description des sites présentés dans Les 150 plus beaux parcs nationaux d'Amérique du Nord révèle les spécificités et les secrets de chacun. Elle fournit également des indications sur la meilleure période de l'année pour les visiter et des conseils pour en optimiser la découverte. Offrez ou offrez-vous toute la richesse des parcs nationaux d'Amérique du Nord avec ce beau livre extraordinaire !

03/2021

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Psychologie, psychanalyse

Médecines de l'âme. Essais d'histoire de la folie et des guérisons psychiques

Henri E. Ellenberger (1905-1993) occupe une place à part dans l'historiographie de la psychanalyse et de la psychiatrie dynamique, dont il fut le pionnier. Toujours à la recherche d'un avant et d'un après, de l'enchaînement des filiations, des dynasties et des concepts, l'auteur de la monumentale Histoire de la découverte de l'inconscient avait une passion pour les savants illuminés, les hypnotiseurs, les femmes envoûtées par le mauvais oeil, bref, pour tous les personnages de la littérature populaire du XIXe siècle. Il aimait les histoires de village, les récits de voisinage, les rumeurs de sorciers. Il fut aussi le visionnaire des exclus de tous bords, s'insurgeant contre les mauvais traitements infligés aux femmes, aux nains, aux fous, aux animaux. Cette passion, Henri E. Ellenberger la mit notamment au service de l'étude méthodique, descriptive et interprétative tout à la fois, de l'histoire des maladies de l'âme et des diverses thérapeutiques mises en oeuvre pour les soigner, depuis les modalités de la connaissance de soi dans l'Antiquité jusqu'aux méthodes de la psychanalyse moderne. Les vingt essais réunis dans ce volume, écrits de 1954 à 1991 et aujourd'hui pratiquement introuvables, en attestent. Traitant successivement du destin de trois grands praticiens de la découverte de l'inconscient (Hermann Rorschach, Moriz Benedikt, Carl Gustav Jung), de l'histoire de la clinique depuis les Grecs jusqu'à nos jours, de la vie des patients célèbres (Anna O., Emmy von N., Hélène Preiswerk), des fondements philosophiques de la psychanalyse et de la psychiatrie, de la diversité de la maladie mentale selon les cultures, ils témoignent aussi de la formidable érudition de cet esprit encyclopédique animé par le souci de transmettre la mémoire vraie d'un trésor : l'expérience accumulée par l'humanité dans sa confrontation avec l'énigme de la folie.

10/1995

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Développement durable-Ecologie

Aux sources de l'histoire animale

Comment écrire l'histoire animale, c'est-à-dire du côté des animaux ? Cette interrogation en amène aussitôt une seconde : cette histoire animale, avec quels documents la bâtir ? L'expérience montre que la question des sources et de leur traitement est l'obstacle premier à une approche animale, l'aspect qui, avec le croisement disciplinaire, intimide le plus les chercheurs volontaires. Cette affaire forme déjà barrage pour les disciplines aux documents imposés, contraints, restreints comme l'archéozoologie, la génétique historique, l'histoire, la littérature qui, souvent, sont obligées d'adapter leur démarche à ce qui reste. Mais, même les disciplines comme l'ethnologie ou la sociologie, qui construisent d'abord leur problématique, leur épistémologie pour choisir ensuite leurs sources parmi les multiples possibles, butent sur l'"avec quoi ? " et le "comment faire ? " parce quelles n'en ont pas l'habitude. Que le lecteur soit rassuré : ce livre n'est pas un fastidieux répertoire de sources, mais un traité pratique des méthodes à employer ; de façon à réfléchir à l'"avec quoi ? ", à montrer et à suggérer des pistes et des manières de faire, à encourager les initiatives, tout en donnant l'occasion de penser concrètement les programmes, les problématiques, les épistémologies. Parce que l'histoire animale est entendue non comme une discipline mais comme un dynamisme dans le temps et l'espace, d'hier et d'aujourd'hui, ce livre s'adresse aux archéologues et aux historiens, tout autant qu'aux géographes, aux littéraires, aux ethnologues, aux sociologues, aux philosophes, ou encore aux paléogénéticiens, aux éthologues et aux vétérinaires. Et aux passionnés d'animaux. Contributions de : Eric Baratay, Nicolas Baron, Corinne Beck, Farid Benhammou, Clotilde Boitard, Christophe Chandezon, Jérémy Clément, Martine Clouzot, Marie-Amélie Forin-Wiart, Fabrice Guizard, Michel Jourde, Florent Kohler, Michel Kreutzer, Augustin Lesage, Rémi Luglia, Ludovic Orlando, Emmanuel Porte,Violette Pouillard et Flora Souchard.

09/2019

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XVIe siècle

Le prince des Corsaires. La vraie vie de Jean Ango

"Le Prince des corsaires" raconte l'ascension, la gloire et la disgrâce de Jehan Ango (le Jacques Coeur de la mer, 1480-1551). Né à Dieppe d'une famille bourgeoise, il s'initie très tôt à la vie de marin. En ce temps ou, avec l'accord du Pape, l'Espagne et le Portugal entendent se réserver l'exploration et l'occupation du monde, il est condamné à l'illégalité avec la bénédiction du roi. Il s'enrichit pour l'essentiel par la course et l'exploration du Nouveau Monde. C'est ainsi qu'il s'empare du trésor des Aztèques destiné à Charles Quint, devient l'armateur des premières explorations de Terre Neuve et du Canada. Il arme ensuite successivement les frères Verrazzano qui explorent le cap nord et la cote nord-est des Etats unis, puis les frères Parmentier qui explorent Madagascar les Maldives Sumatra et Java. Il bâtit ainsi une immense fortune qui en fait l'un des financiers de François Ier et l'ami de sa soeur Marguerite de Navarre. Il devient aussi un mécène de première importance, telle que certain le désignent comme le médis des Valois. Ce destin exceptionnel traverse la Renaissance à la périphérie de la cour mais sans manquer les mouvements qui l'agittent ; notamment l'engouement pour la poésie et les remiers questions soulevées par la Réforme. A cette recherche du salut, il est contraint de s'intéresser par amitié par Marguerite tout en comprenant bien tous les dangers que cela implique. Son habilité lui permet d'éviter les accusation d'hérésie mais sa disgrâce viendra de la mort du roi dont l'héritier Henri II préfère ignorer le créancier plutôt que rembourser les dettes de son Père.

03/2024

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Ecrits sur l'art

Le dormeur du rivage. Poème épique, Edition bilingue français-anglais

Léon Gautier, fusilier marin des Forces françaises libres, était le dernier vétéran français à avoir participé au jour-J. Il est décédé le 3 juillet 2023 et le président de la République lui a rendu les honneurs militaires. Avec la disparition du dernier acteur et témoin français de ce moment historique, une page se tourne et se pose alors la question de savoir comment faire acte de mémoire ? Jean-Christophe Ballot entreprend un travail mémoriel sur ce moment historique, héroïque et tragique de l’histoire de la Normandie : le débarquement allié de juin 1944. Inspiré par le poème d’Arthur Rimbaud, le dormeur du Val, il a composé un poème à partir de photographies. Pour nourrir ce récit, avec l’aide de Laurence Meiffret, ils ont associé des titres aux images. Il a repris des paroles de vétérans, témoignages précieux, intimes et sensibles du jour-J. Le photographe nous propose avec ce poème épique de revivre l’Histoire autrement. La tempête, l’écume et les cieux ténébreux sont naturellement les métaphores du combat, du chaos. Les falaises et le bunker figurent l’ennemi, l’obstacle ou l’objectif à atteindre. Il n’y a aucune illustration linéaire dans l’ouvrage, tout est ouvert à l’interprétation de chacun. Arthur Rimbaud transcende par la poésie la guerre de 1870 avec Le dormeur du val. Il associe la beauté de la nature à une situation tragique. C’est avec cette même alchimie, en déplaçant l’action du poème du vallon au rivage, que l’auteur a associé des paysages maritimes à l’apocalypse du Débarquement. Un rideau s’entrouvre. Les témoignages des soldats jaillissent dans l’entrebâillement des pages intérieures. Des brides de souvenirs affleurent à la surface de l’eau ou du papier. Une vague, une feuille recouvre, une autre découvre des voix d’outre-tombe.

06/2024

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Esotérisme

Mon ego et moi. Petits arrangements entre amis

Une des voix les plus originales de la spiritualité contemporaine ! Franck Terreaux est une voix originale dans le monde de la spiritualité contemporaine. Par son parcours déjà, atypique : pourvu d'un CAP de vacher, puis magicien, violoniste, il est aujourd'hui accordeur des plus beaux pianos du monde au Conservatoire National de Musique à Paris ; et aussi par sa volonté farouche d'être indépendant et de rester au plus près de son expérience personnelle. Et quelle est cette expérience ? Celle d'un éveil, d'une ouverture à une présence tranquille, qui, comme il le dit, ne demande rien à personne, éveil qu'il préfère appeler " extinction ". Ici, Franck cherche à nous faire partager sa découverte avec son approche si particulière, pleine d'humour et d'impertinence : il nous propose des exercices, des pratiques pour nous faire prendre conscience que cette présence est déjà là, pour nous faire passer du mode " discursif " au mode " perceptif ". Franck se confronte aussi à de grands maîtres comme Nisargadatta Maharaj et Douglas Harding qu'il apprécie pour éclairer sa propre démarche. Et on retrouve le Franck Terreaux impertinent et direct : il n'y a rien à faire pour s'éveiller puisque c'est déjà là avant même qu'on y pense ! Un régal ! Quelques avis sur son dernier livre Etre sans le dire (Almora, 2019) 5 étoiles sur Amazon " Une merveille comme chacun de ses livres. Je ne connais pas de pédagogie plus simple et plus directe vers la perception de ce qu'on est. Unique. " " Encore un petit bijou de Franck Terreaux. Après L'éveil pour les paresseux et L'art de ne pas faire, Franck nous livre avec Etre sans le dire un livre joyeux, intimiste, plein d'esprit et d'espièglerie pour ouvrir le lecteur à cet Espace que nous sommes par nature mais que par inattention nous avons complètement oublié. " " Avec des mots de tous les jours et des exercices clairs et simples, met à la portée de tous ces vérités évidentes mais jusque-là pas ressenties... Merci " " Une véritable aubaine pour les chercheurs spirituels authentiques. Un petit bijou vous dis-je. Un pur régal. " " C'est tellement riche de tout qu'il est impossible d'en faire le tour. Rien de pesant là-dedans : la pertinence, même ultime, n'attend pas le nombre de pages. . On reconnaîtra sans doute peu ou prou dans le même mouvement Jean Klein, Krishnamurti Jiddu, Krishnamurti U. G. , Nisargadatta Maharaj, Stephen Jourdain, Daniel Morin... Le Panthéon incarné, quoi... : -) "

04/2023

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Littérature française

Les départs exemplaires

Ce recueil de nouvelles assassines de Gabrielle Wittkop nous présente, à travers siècles et continents, cinq récits baroques qui sont autant de « départs exemplaires ». Au coeur d’un burg romantique allemand, perchée sur une tour en ruine et livrée aux corbeaux, une jeune femme de bonne famille agonise, devenue l’objet d’un fait divers absurde et lugubre. Un dimanche d’octobre dans une ruelle de Baltimore, un écrivain aux yeux noirs succombe, ivre mort, après avoir perdu sa valise. Dans un New York contemporain, la vie de Seymour M Kenneth ressemble à une lente descente aux enfers ; il s’éteint en vagabond dans les entrailles de la ville. C’est dans un fossé moite de la jungle malaise que s’achève mystérieusement celle de Mr T, esthète et espion, emportant avec lui ses derniers secrets. Enfin, dans l’atmosphère sadienne du XVIIIe siècle français, Claude et Hippolyte, les deux jumeaux hermaphrodites mis au monde par la comtesse de Saint-Effroy, sont assassinés. La mort est au coeur des cinq nouvelles – dont deux inédites : « Les Derniers Secrets de Mr T. » et « Claude et Hippolyte » – qui composent cette réédition augmentée des Départs exemplaires. Elle est organique, marque les corps, s’imprime dans les chairs des femmes élégantes, des monstres androgynes et des dandys rongés par l’alcool ; elle est destin ou hasard malchanceux, meurtre ou énigme, guidant vies et intrigues de ces fictions taillées sur mesure ; elle se lit dans les signes et augures quasi fétichisés – papillons ou corbeaux, perles de grenat, bottines vernies – et engendre le charme vénéneux de l’esthétique de Wittkop, son ton macabre et raffiné, de nos jours inégalé. Au fil d’une prose ornée et mordante, précise et précieuse, dont la tonalité varie en fonction des époques et des décors abordés, la mort fait aussi mystère. Elle fait pencher successivement ces textes « caractérisés par la découverte et le malentendu », vers le fantastique ou l’enquête – c’est bien la silhouette d’Edgar Poe qui se faufile dans « Les Nuits de Baltimore » et celle d’un agent de la CIA en Asie derrière ce curieux Mr T. – ou vers le conte légendaire comme cette femme, cheveux au vent, criant au sommet d’une tour allemande qui rappelle des esquisses de Goya ou de Hugo. Le recueil, d’une forte unité thématique, semble donc décrire, par l’exemplarité des destins et la variation des décors, la permanence d’anciens mythes monstrueux et dérangeants. Ultime force de ce livre, la narratrice (ou l’auteur) mène voluptueusement les drames et personnages à leur sort tragique, irréversible. Mais si le sort s’acharne avec cruauté, non sans humour et un certain goût du supplice, ces victimes expiatoires sont aussi l’occasion de questionner la nature du lien entre vie, trépas et beauté qu’avaient proclamée le romantisme noir ainsi que les esthétiques du XIXe siècle dandy. Ces références constituent alors le fondement spectral de l’art de Gabrielle Wittkop, qui les met à distance pour s’imposer comme une « Peintre de la mort » résolument moderne.

09/2012

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Dessin

Degas en noir et blanc. Dessins, estampes, photographies

Le catalogue de l'exposition " Degas en noir et blanc ", qui se tiendra du 31 mai au 3 septembre 2023, à la Bibliothèque nationale de France, propose une approche inédite de l'oeuvre de l'artiste, peintre, graveur, photographe, à travers sa passion pour le noir et blanc qui lui fit affirmer en 1906 : " Si j'avais à refaire ma vie, je ne ferais que du noir et blanc. " " Si j'avais à refaire ma vie, je ne ferais que du noir et blanc ", aurait déclaré Degas à Georges Villa en 1906. Déclaration paradoxale de la part d'un artiste qui doit alors principalement sa gloire aux féeries colorées de ses pastels. Mise à l'honneur en 2023 à la Bibliothèque nationale de France, cette inlassable passion de Degas pour le noir et blanc ne se limite pas à son activité de graveur mais s'exprime à travers l'ensemble des moyens d'expression qu'il pratique : dessins à la mine graphite, au crayon, au fusain, eau-forte, lithographie, monotypes mais aussi peinture et photographie. Comme le souligne Henri Loyrette, commissaire général de l'exposition, cet intérêt se vérifie sur toute l'amplitude de sa longue carrière, du milieu des années 1850 au début du xxe siècle. Le catalogue révèle la continuité de cette ligne mélodique, aisément perceptible dans tout l'oeuvre de Degas, qui tient autant à la revisitation des mêmes thèmes (instantanés de la vie moderne saisis à l'Opéra ou dans les cafés-concerts, intimité des intérieurs bourgeois ou des maisons closes) qu'à leur résonance d'une technique à l'autre. L'essai de Valérie Sueur-Hermel consacré à " Degas, maître de l'estampe impressionniste " montre précisément son insatiable curiosité technique, son goût pour les " cuisines " de graveur, qu'il partage avec Camille Pissarro et Mary Cassatt. Marcellin Desboutin, à l'été 1876, ira même jusqu'à écrire que Degas est devenu une " plaque de zinc ou de cuivre noircie à l'encre d'imprimerie ". Le goût de l'épreuve unique conduira Degas à réinventer le monotype, qui se situe aux confins de l'estampe et de la peinture, et dont il devient un maître inégalé. " Le soir je digère et je photographie au crépuscule ", écrit Degas à Henri Rouart le 12 août 1895. En pratiquant passionnément la photographie pendant quelques mois, en 1895, alors qu'il a 61 ans, Degas cède là encore à son désir dévorant d'expérimentation et prolonge, comme le décrit Flora Triebel, ses recherches sur les effets de clair-obscur entreprises dès ses débuts par le dessin et l'estampe : " l'atmosphère de lampe, ou lunaire ". Sylvie Aubenas rappelle que Degas est lui-même entouré d'amateurs, comme ses amis, les Halévy : leurs albums rassemblent des photographies de Degas A travers une large sélection de pièces issues de la riche collection de la BNF et de grandes institutions françaises et étrangères, le catalogue propose une approche inédite de l'oeuvre d'Edgar Degas à travers son intérêt constant pour le noir et blanc qui lui confère une place singulière parmi les artistes impressionnistes.

06/2023

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Critique

Vladimir Nabokov

Le succès de Lolita (1955) a parfois occulté l'immense oeuvre littéraire, polymorphe et multilingue de Vladimir Nabokov. Au-delà des dix-sept romans qu'il a composés entre 1926 et 1974, il s'est également essayé à tous les genres littéraires : la poésie, le théâtre, l'essai, la critique littéraire. En exposant l'itinéraire exceptionnel de cet écrivain né à Saint-Pétersbourg en 1899, forcé deux fois à l'exil, naturalisé américain en 1945, puis regagnant l'Europe en 1959, où il publia les grands romans que sont Feu pâle (1962) et Ada (1969), ce Cahier de L'Herne propose de dresser un portrait plus juste et complet de cette oeuvre multiple. La publication de nombreux inédits de Nabokov rend ainsi compte de cette diversité : un extrait de la pièce de théâtre en vers La Tragédie de Mr. Morn ; un poème consacré à Superman ; des essais rédigés en russe et en anglais entre 1921 et 1945 sur différents sujets littéraires, artistiques et politiques ; des notes sur ses rêves nocturnes qui montrent son intérêt soutenu pour la dynamique du subconscient au-delà de sa critique acerbe de Freud ; des notes préparatoires pour ses oeuvres qui nous permettent d'explorer son laboratoire littéraire... On y retrouve aussi une correspondance de grande valeur, dont une lettre intime à sa gouvernante suisse ou encore un échange avec le premier traducteur français de Lolita. Les différents axes du Cahier permettent d'explorer la grande richesse de la carrière et de l'oeuvre de Nabokov, ainsi que sa résonance contemporaine : ses trajectoires translinguistiques et transculturelles, ses affinités personnelles et culturelles, l'analyse de sa création romanesque ou encore la postérité de son oeuvre.

10/2023

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Beaux arts

9 histoires. Edition bilingue français-anglais

Ce catalogue est le résultat de neuf conversations entre Lee Mingwei et neuf conservatrices et directrices d'institutions - Adeline Lépine (responsable de la plateforme Veduta / Biennale de Lyon), Christine Macel (conservatrice en chef, Centre Pompidou), Limor Tomer (responsable des arts vivants, Metropolitan Museum, New York), Suhanya Raffel (directrice, M+, Hong Kong), Kathryn Weir (directrice du Département du développement culturel du Centre Pompidou), Eugenie Tsai (conservatrice en chef, Brooklyn Museum), Stephanie Rosenthal (directrice, Gropius-Bau, Berlin), Mami Kataoka (conservatrice en chef, Mori Art Museum), ainsi que Simon Maidment (conservateur en chef, National Gallery of Victoria, Melbourne) - et l'un des interprètes de Mingwei, Jean-Gabriel Manolis. Ces conversations racontent des histoires de rencontres et de maladresse, de moments de délices et de chagrin, de joie et de violence. The Moving Garden, Histoires du soir, When Beauty Visits et Sonic Blossom parlent de la question de l'offrande ; Bodhi Tree Project et Our Labyrinth, de celle d'être face au monde ; The Letter Writing Project, Guernica in Sand et The Mending Project abordent les idées de pardon, d'inclusion et de réparation. Chaque projet doit être pris comme une invitation à un voyage intérieur et sensible. Neuf conversations pour des milliers d'expériences, de rencontres et de possibilités : autant d'histoires du monde au fil du temps, créées par et pour les gens, à partager, à raconter - à vivre. Ou comme John Cage l'a dit un jour : "Les émotions - l'amour, la joie, l'héroïsme, l'émerveillement, la tranquillité, la peur, la colère, la tristesse, le dégoût - font partie du public". (Silence : Lectures and Writings, 1961) Nicolas Garait

10/2018

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Poésie

Quatrains à odeur de vin et de rose

Omar Khayyâm, poète persan du XIIe siècle, est l'un des savants les plus célèbres de son temps. Ce personnage, dont la vie est entourée de mystères, était mathématicien, astronome et philosophe. Mais la tradition a également conservé de lui un recueil de quatrains poétiques, qui n'ont pas été publiés de son vivant en raison du fanatisme et de la superstition de l'époque. Qu'il soit l'auteur de tous ces quatrains ou non, les plus anciens, publiés en 1341 sous le titre Compagnons des hommes libres, sont l'oeuvre d'un grand poète dont l'inspiration est étonnamment moderne et avant-gardiste. Sans cesse, Omar Khayyâm prêche la jouissance et l'oubli de tout sauf de l'instant, bien avant le carpe diem de Ronsard ou le memento mori que l'on retrouve chez Beaudelaire. Si les quatrains d'Omar Khayyâm tiennent du prodige, c'est qu'ils ne parlent que de mirages. Nouvelle traduction ou comment ne pas être persan. La difficulté de la traduction tient à toujours vouloir être dans la ressemblance. Or le persan, enclin à la préciosité, aux allitérations, aux jeux de mots, aux calembours ou aux non-dits, est difficile à traduire. D'où le choix de cette nouvelle traduction. Des poèmes, oui mais en français. Une nouvelle traduction comme une invitation à retrouver l'ivresse des quatrains à l'odeur de rose – où le vin même avait cette odeur – qui enchantèrent la première jeunesse du traducteur, Patrick Reumaux, né sur les hauteurs d'Alger. Ecrivain, poète, il a reçu de nombreux prix notamment pour ses traductions de la poésie du monde entier.

05/2021

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Travaux professionnels (Bac pr

Corrige enseignements professionnels blocs 1 a 4 1ere bac pro assp. Corrige enseignements professionnels blocs 1 a 4 1ere bac pro assp

Corrigé de la référence ASSP02-23

08/2023

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Voile

Toutes voiles dehors. Mes 40 ans de course au large

L'autobiographie du meilleur et du plus populaire des navigateurs français. Préface d'Erik Orsenna Après avoir navigué avec sa mère aux Glénans, à 10 ans, Jean Le Cam construit seul son propre voilier pour faire des ronds dans la baie de La Forêt. Puis il navigue avec son ami d'enfance Hubert Desjoyeaux, le frère de Michel, seul double vainqueur du Vendée Globe, avec lequel il créera le chantier naval CDK, à l'origine de la construction de nombreux voiliers mythiques (Poulain, Jet Service, PRB, Foncia...). A 14 ans, il débute la compétition puis s'embarque au côté d'Eric Tabarly pour faire son service militaire. A 19, il participe à sa première Solitaire du Figaro qu'il remportera trois fois par la suite. Mais c'est sur le mythique tour du monde en solitaire, le Vendée Globe, que Le Cam vivra ses plus grandes heures de navigateur solitaire. En 2004-05, il est la révélation de la course, luttant bord à bord avec Vincent Riou qui ne le précèdera que de 7 heures à l'arrivée. En 2008-09, alors qu'il aborde le cap Horn en troisième position, il chavire après avoir perdu son bulbe de quille. Il doit se réfugier à l'intérieur de la coque, bateau renversé. C'est Vincent Riou qui le récupère in extremis. Et en 2020, alors qu'il fait la course dans le trio de tête, il se déroute pour récupérer Kevin Escoffier qui a déclenché sa balise de détresse. Jean Le Cam arrive sur zone mais le temps de manoeuvrer dans une mer agitée, il perd le contact visuel avec le radeau d'Escoffier. Il le sauvera finalement six heures plus tard et reprendra la course qu'il terminera 4e et premier des non-foilers. Fêté en héros aux Sables-d'Olonne, Le Cam stupéfie alors le public lorsqu'il révèle qu'il a vécu un enfer lors de ses derniers jours en mer, devant manoeuvrer avec une côte cassée et une coque " délaminée " qui menaçait de céder à tout instant. Jusqu'au dernier jour, il a risqué de perdre son bateau. Mais Jean Le Cam, n'est pas qu'un immense marin au palmarès impressionnant, ce qui lui a valu son surnom de Roi Jean. C'est aussi une forte personnalité, un personnage truculent et attachant. Ainsi, en 1989, alors qu'équipier de Tabarly sur la transat en double Lorient-Saint-Barthélémy-Lorient, et qu'une mauvaise manoeuvre les fait chavirer, il traite Tabarly de " con " (la première fois et sans doute la dernière fois que cela est arrivé au maître), car il sait que ce naufrage aura des conséquences dramatiques pour son ami Hubert, CDK étant propriétaire du bateau. En 1996, vainqueur de la Solitaire du Figaro, il attend chacun de ses concurrents pour leur payer à boire. Ou encore cette année, lorsqu'il triomphe aux Sables-d'Olonne, il déclare : " Je finis quatrième, à la place du con. J'ai soulagé l'éventuel con qui aurait pu être à ma place ! Comme quoi ma générosité n'a pas de limites. " Dans ce livre, où il revient avec son humour et son franc parler sur son incroyable carrière de marin mais aussi de concepteur de voiliers, Jean Le Cam nous fait découvrir les coulisses de la course au large : la quête des sponsors, le risque permanent, la recherche permanente de la vitesse... Le Cam veut également transmettre à travers ce livre son amour de la voile et de la mer aux jeunes générations. Palmarès 1982 : Record de l'Atlantique sur Jet Services II, comme équipier de Patrick Morvan. 1984 : Vainqueur de la Route de la découverte avec Philippe Poupon sur Fleury Michon III. 1988 et 1989 : Champion du monde de Formule 40. 1994, 1996, 1999 : Vainqueur de la Solitaire du Figaro. 2005 : 2e du Vendée Globe. 2006 : 2e de la Route du Rhum en classe IMOCA sur VM Matériaux. 2013 : Vainqueur de la Transat Jacques-Vabre avec Vincent Riou en classe IMOCA sur PRB. 2015 : Champion du monde IMOCA Ocean Masters ; Vainqueur de la Barcelona world race avec Bernard Stamm. 2021 : 4e du Vendée Globe et premier des non-foilers.

09/2021

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Sciences de la terre et de la

Oeuvres complètes. Tome 6, 2, Zoologie du voyage du HMS Beagle - Cinquième partie : reptiles

Au retour de son célèbre voyage, qui a duré près de cinq ans (27 décembre 1831 - 2 octobre 1836), à bord du Beagle, Charles Darwin, tout en préparant la publication de son Journal, classe ses spécimens d'animaux vivants naturalisés ainsi que ses échantillons fossiles, et en confie l'identification et la description savante à plusieurs spécialistes : les Mammifères fossiles sont attribués à Richard Owen, les Mammifères actuels à George Robert Waterhouse, les Oiseaux à John Gould, les Poissons à Leonard Jenyns. C'est à Thomas Bell (1792-1880) que Darwin s'en remet, dès le 1er novembre 1836, pour l'expertise de ses spécimens de Reptiles et d'Amphibiens, ainsi que de Crustacés. Si Thomas Bell, excellent erpétologiste et carcinologiste, professeur de zoologie au King's College, n'est pas le moins brillant des naturalistes recrutés par Darwin, il sera malheureusement le moins ponctuel : après quelque sept années écoulées entre sa promesse et la livraison de son second et dernier fascicule en 1843, il portera la responsabilité du retard éditorial qui affectera l'achèvement de la Zoologie. Des Crustacés, il ne sera plus question. Pas plus que ses confrères, Bell ne soupçonna le transformisme de Darwin, effectif depuis le printemps de 1837. Mais les Reptiles furent assurément l'un des éléments d'observation et de réflexion qui conduisirent Darwin à rejeter le fixisme de la doctrine chrétienne de la Création. Dans sa préface, Patrick Tort montre comment Darwin, en se livrant à d'insolites expériences sur les Iguanes marins des Galápagos - dont il note la ressemblance extrême avec les Iguanes terrestres -, met en évidence leur compulsion à revenir toujours sur le rivage en évitant le plus possible de séjourner dans le milieu marin. Or comment un Dieu tout-puissant et infiniment sage aurait-il pu créer directement un animal évidemment aquatique qui manifeste d'une manière aussi accusée et constante sa frayeur instinctive de l'eau ?

09/2019