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Suzu Akeko

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Sciences historiques

50 discours qui ont marqué notre époque. De Jaurès à Steve Jobs

Retrouvez, réunis pour la première fois dans ce livre, les grands discours des XXe et XXIe siècles qui ont façonné le monde dans lequel nous vivons. Sont présentés dans cet ouvrage les discours de Jaurès (quelques jours avant son assassinat), Lénine, Gandhi, Marie Curie, Mussolini, Franklin D. Roosevelt, Léon Blum, Edouard VIII, Chamberlain, Churchill, de Gaulle, Staline, Himmler, Hô Chi Minh, Ben Gourion, Einstein, Jean Monnet, l'abbé Pierre (et son vibrant appel de l'hiver 54), Khrouchtchev, Patrice Lumumba, "Che" Guevara, John F. Kennedy, Martin Luther King, Malcom X, Malraux, Nixon, Golda Meir, Arafat, Simone Veil, Mère Teresa, Margaret Thatcher, Badinter, Reagan, Desmond Tutu, Václav Havel, Mandela, Mary Fisher, Benazir Bhutto, George W. Bush, Villepin, Saddam Hussein, Ben Laden, Steve Jobs, Ang San Suu Kyi, Malata Yousafzai, Christine Lagarde, Theresa May et Angela Davis (qui prend la parole pour dénoncer la politique de Trump en 2017 lors de la Marche des femmes). Chaque discours est introduit par une courte biographie de l'orateur accompagnée d'une présentation replaçant le discours dans son contexte. Tout au long de l'histoire, les grands discours ont entraîné de grands changements, pouvant inciter à la violence comme à la paix ou à la liberté.

09/2019

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Islam

Les Enseignements spirituels du Prophète. Edition revue et augmentée

Le présent ouvrage, paru en 2008 en deux volumes, a été entièrement revu et augmenté. Il paraît désormais en un volume unique. Les enseignements spirituels du Prophète sont souvent mal connus, y compris à l'intérieur de l'Islam. Le présent recueil est une anthologie constituée à partir de l'analyse scrupuleuse de plusieurs milliers de hadiths dispersés dans les recueils d'al-Bukhârî, Muslim, al-Tirmidhî, A ? mad ibn ? anbal, etc. Eclairés par les commentaires des grands maîtres de la spiritualité musulmane, comme al-? asan al-Ba ? rî (m. 728), al-Junayd (m. 911), al-Ghazâlî (m. 1111), Ibn ? Arabî (m. 1240), al-Suyû? î (m. 1505), l'Emir ? Abd al-Qâdir (m. 1883), le Cheikh al-? Alawî (m. 1934) et bien d'autres, les enseignements contenus dans ces hadiths apparaissent avec la plus grande clarté possible : "Les commentaires des maîtres spirituels témoignent de leur inspiration (ilhâm) et de leur longue méditation des hadiths : ils mettent ainsi en lumière de nombreux aspects qui resteraient dans l'ombre sans leurs enseignements. En une période où l'on dit tout et son contraire sur l'Islam et son fondateur, il est plus que jamais urgent d'offrir au lecteur qu'il soit musulman ou non l'opportunité d'un contact le plus direct possible avec celui qui demeure une source vivante de sagesse et qui doit incarner, pour plus d'un milliard d'hommes, la perfection humaine : "Il y a, en vérité, dans l'Envoyé de Dieu un excellent modèle pour celui qui désire Dieu ainsi que l'Au-delà, et qui invoque Dieu abondamment. " (Coran : 33, 21)"

03/2021

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Histoire internationale

Histoire de la Birmanie contemporaine. Le pays des prétoriens

Née par les armes voilà soixante ans, la Birmanie est aujourd'hui le plus ancien régime militaire du monde. Résultat : des forces armées omniprésentes asphyxient la vie politique, laissent trente millions de Birmans avec moins d'un euro par jour pour vivre et une dizaine d'ethnies en guerre civile plus ou moins continue. Grenier à riz de l'Asie et l'un des pays les plus alphabétisés du monde en 1948, la Birmanie marche au pas de l'oie vers le non-développement. Et les vicissitudes infligées à Aung San Suu Kyi, prix Nobel iconifiée qui incarne la seule opposition démocratique, laissent augurer un long purgatoire. Sauf que la réalité, mesurée sur le terrain et étayée par les sources inédites rassemblées par Renaud Egreteau, se révèle beaucoup plus compliquée. La Birmanie ploie sous le poids d'un " passé qui ne passe pas " : l'influence japonaise des années 1930 et la colonisation britannique ; elle est hantée par la menace des deux Géants qui la bordent, la Chine et l'Inde, et par " l'invasion " redoutée des ONG, des Occidentaux et du capitalisme libéral. Sans complaisance ni concession, Renaud Egreteau déconstruit le paradoxe d'un pays qui tient ensemble sous la poigne des prétoriens : et si la démocratie et le développement comptaient moins que l'entre-soi ?

09/2010

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Critique littéraire

Consuelo Suncin Sandoval, Comtesse Antoine de Saint Exupéry. Une mariée vêtue de noir

Entre la Première et la Dexième Guerre mondiale, tout le monde parlait de Consuelo comme d'un volcan projetant ses étincelles sur les toits de Paris. Un volcan qui embrasa le coeur d'Antoine de Saint Exupéry... Partie du Salvador, où elle naît en 1901, Consuelo Suncin Sandoval traverse un siècle riche et troublé. Sculpteur, peintre et écrivain, surnommée la Shéhérazade des Tropiques pour ses talents de conteuse et sa voix enchanteresse, elle sera la muse des hommes célèbres, artistes ou politiques, qui feront le renom des "années folles" : Breton, Balthus, Derain, Maeterlink, Poincaré, D'Annunzio... C'est en 1930 à Buenos Aires qu'elle rencontre Saint Exupéry. Rencontre de feu qui aboutit, un an plus tard, à un mariage à Nice. Il est son troisième mari. Lettres d'amour et télégrammes enflammés ponctuent, entre deux séparations, leur relation tumultueuse. Elle le rejoint à New York, où il s'est replié, au coeur des années noires. C'est alors que naît leur "enfant" : Le Petit Prince, dont elle est l'inspiratrice. Avant qu'Antoine ne soit happé dans une nuit sans retour... Réalisée à partir des archives de la succession Consuelo de Saint Exupéry et enrichie d'une iconographie inédite, cette biographie intime dresse le tableau d'une femme au destin exceptionnel et d'une époque flamboyante. Professeur de civilisation hispanique, écrivain et biographe, Marie-Hélène Carbonel a publié, entre autres, La véritable biographie de La Belle Otero et de la Belle Epoque et Maria Casarès, l'étrangère chez Fayard, ainsi que Suzy Solidor, Une vie d'amours aux éditions Autres Temps. Martine Fransioli Martinez, épouse du légataire universel de Consuelo, a eu un accès privilégié aux archives qui ont permis l'élaboration de cette biographie dans toute sa vérité.

04/2010

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Beaux arts

Kisling, prince de Montparnasse

Polonais de naissance, juif d'origine, mais naturalisé Français, Moïse Kisling (1891-1953) a été, entre les deux guerres, le prince incontesté de Montparnasse, puis, après la Seconde Guerre mondiale, l'hôte le plus célèbre de Sanary-sur-Mer (Var). A Paris où il avait son appartement et son atelier au 3 de la rue Joseph Bara, comme dans sa propriété du Midi, il a reçu à sa table des personnalités illustres : Picasso, Modigliani, Max Jacob, Pascin, Soutine, André Salmon, Jean Cocteau, Colette, Erik Satie, Antoine de Saint-Exupéry, Aldous Huxley, Arthur Rubinstein, etc. Et il a peint les plus séduisants modèles, dont Alice Prin (la fameuse Kiki de Montparnasse), Marcelle Chantal, Édith Méra, Suzy Solidor, Arletty, Madeleine Sologne, Michèle Morgan, Madeleine Lebeau... Le livre de Jacques Lambert retrace fidèlement le long parcours de cet artiste exceptionnel, né à Cracovie en 1891, venu à Paris en 1910, qui a mordu la vie à pleines dents du côté du carrefour Vavin. Au fil des pages, on y rencontre, sous un jour parfois inattendu, tous les personnages qui ont approché Kisling ou qui ont partagé avec lui les bons et les mauvais moments de l'existence : Juan Gris, Guillaume Apollinaire, Marie Laurencin, Maurice Utrillo, Henri Matisse, Blaise Cendrars, André Warnod, Léopold Zborowski, Marie Vassilieff, la baronne d'Oetingen, André Derain, Maurice de Vlaminck, Foujita, Joseph Kessel, Florent Fels, Georges Charensol,... Deux hors texte en noir et blanc nous restituent le Paris et la faune de cette époque foisonnante, mais aussi la Côte d'Azur. Trois hors texte en couleur donnent à voir la richesse et la variété de l'art de Kisling où les nus d'une exquise suavité, ceux de Kiki, d'Arletty et autres, voisinent avec les bouquets somptueux et les paysages aux coloris éclatants.

03/2011

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Histoire internationale

Le peuple des rats. Dans les sous-sols interdits de la Chine

"Mao les avait glorifiés. La Chine moderne leur doit son miracle économique. La première puissance mondiale en devenir s'est hissée sur les épaules de ces millions de paysans transformés en ouvriers. S'inscrivant dans la plus grande migration humaine de l'histoire, cette masse laborieuse a quitté les campagnes. A Pékin, ils sont plus d'un million à peupler les sous-sols insalubres de la capitale. Enchaînant les petits boulots en attendant de trouver mieux, les Mingongs, les ouvriers migrants, sont forcés de vivre sous terre. Venu des quatre coins du pays, issu de minorités ethniques diverses, ce peuple avance sans états d'âme à la recherche d'une vie meilleure. Il a fini par adopter le surnom dont il a été affublée : les Shuzu, la "tribu des rats". Je suis allé à sa rencontre dans les boyaux tentaculaires de Pékin. J'ai partagé leur quotidien, par petites immersions, pendant près de deux ans : dans un monde interdit, sans fenêtre, sans eau et sans chauffage, éclairé au néon. Je les ai suivis dans leurs villages d'origine. Je suis allé à la rencontre des dizaines de millions d'enfants qu'ils ont abandonnés dans les campagnes. Car ils sont l'incarnation des paradoxes chinois. Le rêve du président Xi Jinping, apôtre de l'idéologie maoïste, est un lointain mirage pour eux, au pays du capitalisme débridé. Leur vie n'a rien du conte de fée. Mais ils ne sont pas prêts de renverser le système. La propagande du Parti Communiste, l'espoir d'une vie meilleure et la résurgence du confucianisme ont fait des "miracles"". Patrick Saint-Paul. Une enquête stupéfiante dans les sous-sols interdits de la nouvelle Chine, dans la tradition des grands reportages littéraires.

05/2016

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Ethnologie

L'apprentissage des mondes. Une anthropologie appliquée aux transferts de technologies, avec 1 CD-ROM

Cet ouvrage présente une approche anthropologique des transferts de technologies qui relève d'une trajectoire entièrement originale où l'anthropologie des techniques se combine à l'analyse ergonomique du travail pour répondre à ce que l'on nomme classiquement une " demande sociale ". Sur le littoral de Guinée, les populations susu utilisent traditionnellement d'importantes quantités de bois pour produire du sel. Ces techniques contribuent à la déforestation des zones de mangrove. Depuis plusieurs années, des actions sont engagées pour prévenir ce phénomène. Beaucoup ont échoué faute de tenir compte des pratiques des populations dans leur environnement. Un programme s'est démarqué des actions précédentes. Il proposait de transférer des modules de production de sel qui ne nécessitent aucune utilisation de bois. Pour les concepteurs du projet, le succès du transfert de l'innovation était étroitement dépendant des dimensions sociales et culturelles des populations. L'auteur nous fait entrer au cœur du transfert. On découvre les univers respectifs des hommes, le rôle de l'histoire et les oppositions d'intérêts. Au fil des pages, d'étonnants réseaux d'acteurs apparaissent. L'implication de l'ethnologue est au centre de l'ouvrage. On parcourt les phases de son action, de l'analyse de la demande à la présentation des résultats qui ont orienté les acteurs du programme vers la mise en œuvre de choix techniques mieux adaptés aux dimensions sociales et culturelles des contextes de réception. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage des éléments de méthode qui devraient alimenter les débats sur l'intégration et le rôle des sciences sociales dans le cadre des transferts de technologies. Le CD ROM joint à cet ouvrage est compatible avec les ordinateurs PC et Macintosh. Il illustre la dynamique du programme, la méthode utilisée et les principaux résultats sous la forme d'images vidéoscopiques commentées, de diapositives, de schémas et de textes.

12/1999

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Verger

Un jardin fruitier pour demain. Adapter son verger au changement climatique

Un verger qui s'adapte au dérèglement climatique ! Plus de 42 fruitiers méconnus à adopter au jardin bio ! Dans la veine d'un travail entrepris de longue date par les professionnels et les passionnés de fruitiers, de plus en plus d'amateurs se mettent à cultiver des fruitiers encore méconnus du grand public. Robert Kran a commencé cette démarche il y a 25 ans. Manger des fruits sains, diversifier et acclimater des espèces fruitières, cultiver de façon à avoir des arbres résistants, avec en toile de fond l'idée de s'adapter au changement climatique en cours, voilà qui peut résumer sa démarche. La transmission d'une philosophie, d'une démarche et d'un savoir-faire, et la présentation sous forme de fiches pratiques de 41 fruitiers à "adopter" au verger. Depuis vingt-cinq ans, Robert Kran expérimente de nombreux fruitiers dans son verger corse : amélanchier, asiminier, feijoa, jujubier, poivrier du Sichuan, pistachier, yuzu, kapokier... plus de 40 espèces sont présentées et classées selon leurs facultés d'adaptation : rustiques, plus délicates ou à réserver à un climat doux. Les très belles photos et les noms exotiques sont, en soi, une invitation au voyage, mais les aspects techniques pour réussir la culture de ces fruitiers méconnus sont bien entendu le coeur du livre. En suivant les conseils prodigués dans ce livre, vous pourrez, à votre tour, tenter d'acclimater les espèces les plus adaptées au sol et au climat de votre région. "Vivre et laisser vivre" , telle est la devise de Robert Kran qui, avec l'aide de Perrine Dupont, journaliste et jardinière, transmet ici toutes ses connaissances, accumulées depuis de nombreuses années. Ne pas baisser les bras face au dérèglement climatique mais profiter des formidables capacités d'adaptation et de résilience des plantes, c'est la leçon de vie de cet humble explorateur du futur, joyeux et gourmand de la vie.

03/2022

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Histoire internationale

Héros d'humanité

Les héros d'autrefois s'étaient couverts de gloire sur les champs de bataille. Celles et ceux d'aujourd'hui ont fait progresser la conscience humaine : Helder Camara, Las Casas, Gandhi, Mandela, Aung San Suu Kyi, Schoelcher, sans oublier les martyrs de l'écologie (Diane Fossey, Chico Mendes, Bruno Menser) ou les peuples en lutte pour préserver leurs droits et ceux de leur environnement. Tous se sont engagés, souvent au péril de leur vie, à défendre de grandes causes : lutte contre l'esclavage ou les excès du colonialisme, pour la démocratie, les droits de l'homme et plus récemment l'écologie. Leur détermination fut nourrie par leur haute élévation spirituelle, liée à leur appartenance religieuse, voire à une spiritualité laïque et athée. « Leur message s'est propagé dans le monde entier en en faisant des citoyens du monde. La stature de ces héros d'humanité offre des références exemplaires ; en particulier pour les jeunes engagés dans les valeurs contemporaines de la solidarité, de la convivialité, de l'écologie, des droits humains et de la paix. C'est à eux que je songeais en écrivant ce livre, conscient que le message de ces héros jalonne et renforce la marche de l'humanité vers plus de conscience, plus d'humanisme, et plus de respect mutuel entre les hommes et les peuples. Ces héros sont, avec les saints dont il fut question dans mon dernier ouvrage, Heureux les simples, des modèles d'humanité. »

01/2013

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Récits de voyage

Promenades en terre bouddhiste. Birmanie

Depuis de nombreuses années, Christine Jordis se rend en Asie. Après un livre consacré à l'Indonésie, elle décrit ici un pays déchiré par des luttes intestines et dévasté par la dictature, mais qui, mieux que la plupart de ses voisins d'Asie du Sud-Est, a su conserver sa culture et ses traditions. Une force que les Birmans doivent au bouddhisme, selon Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix. Face à la dignité de ce peuple, l'auteur s'interroge sur notre société et ses failles, sur certaine arrogance occidentale qui juge l'Autre selon ses valeurs propres. Au rythme lent de la descente du fleuve Irrawady, sur des routes sinueuses de montagne ou dans les mines de rubis de Mogok, elle se familiarise avec les beautés de ce pays, tout en restant attentive aux témoignages qui dénoncent la souffrance et l'oppression; ce livre a aussi pour but de les transmettre. Dans la paix des temples, elle tente d'approcher et de saisir " ce quelque chose de merveilleux que nous n'avons même pas encore commencé de comprendre... ". La traversée difficile des siècle se recompose sous nos yeux, nous éclairant sur les méfiats de la colonisation et sur les événements récents de notre propre histoire. Des cartes et des croquis pris sur le vif et retravaillés par Sacha Jordis permettent au lecteur-voyageur d'accompagner cette réflexion esthétique et politique.

03/2004

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Faits de société

Titre à venir

Comment continuer à vivre lorsque son peuple est lentement effacé, damné parmi les damnés de la terre ? Toute sa vie, Mayyu Ali a dû se battre pour exister comme Rohingya, une minorité musulmane parmi les plus persécutées au monde, dont l'existence est purement et simplement déniée en Birmanie depuis 1982. Né en 1991, année où Aung San Suu Kyi reçoit le prix Nobel de la paix, il grandit à l'ouest de la Birmanie, à quelques kilomètres de la frontière bangladaise, dans une famille de pêcheurs. Régulièrement insulté et exclu, comme toute sa communauté, obligé de renoncer à devenir professeur, il se réfugie dans l'écriture et est aujourd'hui un poète reconnu. En août 2017, les militaires birmans attaquent son village et il voit ses voisins se faire égorger, les femmes sont violées, les enfants jetés dans les flammes. Comme 740 000 autres Rohingyas, il prend la fuite pour le Bangladesh voisin. Entassé dans un camp de fortune, sur des collines qui menacent de s'effondrer, Mayyu Ali assiste depuis deux ans au trafic d'êtres humains orchestré par des mafieux. Mais il est déterminé à agir pour son peuple et contribue à collecter les preuves de ce que la Cour pénale internationale pourrait bientôt qualifier de génocide. Par ce livre, il veut faire entendre les cris des enfants, des femmes, des hommes, pour que leur tragédie ne tombe jamais dans l'oubli : "En Birmanie, notre existence est niée. Ecrire mon parcours et celui des miens ancre à tout jamais nos vies dans l'histoire de l'humanité".

03/2022

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Autres langues

Lune et prune. Edition bilingue français-turc

L'origine de la comptine, cette formule que les enfants glissent au début d'une séance de jeu, est mystérieuse et controversée. Issue du chiffre qui précède la lettre, la comptine renvoie aux débuts. Début de l'être, début de la société, début de la communication. Sa nature est insaisissable. C'est pourquoi il n'est pas question ici de chercher à définir la comptine turque, mais de la donner à lire et à dire. Il s'agit de faire pénétrer le lecteur dans ce fantastique laboratoire de langue et de culture qu'est la comptine. L'enfant en effet s'approprie la parole adulte, la manduque et l'enrichit d'énergies nouvelles. C'est le lieu de la parole sauvage zébré d'éclairs extérieurs. La comptine se transmet à la vitesse du son. N'est-il pas merveilleux de retrouver à Konya, au coeur anatolien de la Turquie, la comptine : «En ti ta / Jini jini pa / Kay sen siz / Geve dizi diz / Diz on suz (...)», qui, partie d'Ile-de-France sous la forme : «Un deux trois / Nous irons au bois / Quatre cinq six / Cueillir des cerises / Dix onze douze (...)», poursuit sa route en changeant de forme. L'univers chaleureux de l'enfance reste en chacun de nous, progressivement recouvert par le loess de la socialité. Mais que vienne le tourbillon de la comptine et cette poussière impalpable est aussitôt balayée, et nous tendons à nouveau les mains de l'innocence dans un monde où tout redevient possible.

05/2015

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Critique littéraire

Henry Bauchau. Sous l'éclat de la Sibylle

L’idée directrice de cet essai est d’évoquer l’élaboration imaginaire d’Henry Bauchau, de raconter son accession à l’écriture et de mettre en évidence les grands axes de l’oeuvre. Il s’agit donc d’un livre introductif et accompagnateur. Il vise à faire découvrir Bauchau au plus grand nombre autant qu’à éclairer les familiers de ses livres. Cet essai ouvre des pistes de réflexion. Il ne se veut pas une biographie, mais il convoque celle-ci chaque fois que nécessaire, de sorte que le lecteur peut suivre tout à la fois l’accomplissement d’une vie et d’une oeuvre. Le dispositif “rhétorique” place au centre de l’essai le personnage de la Sibylle, figure si essentielle de l’imaginaire de Bauchau, qui certes représente l’analyste Blanche Reverchon qui a été le déclencheur de son parcours d’écrivain, mais, plus largement, symbolise l’héritage mythologique et l’exigence psychanalytique. En intercalaire de chaque chapitre, la Sibylle prend ici la parole ; elle est le personnage à l’horizon duquel les informations données résonnent, un peu comme la “Déesse Suzy” dans Professeurs de désespoir de Nancy Huston. Ses interventions plus intimes, pertinentes et “interpellantes”, apportent une dynamique dialogique et donnent un éclairage plus subjectif sur la matière des chapitres et sur ce que Bauchau met en jeu en intégrant la cure analytique comme une sorte de moteur du travail artistique, d’où ce dialogue constant avec la Sibylle. Différents aspects saillants de l’oeuvre sont ici abordés, comme en témoigne le sommaire de l’ouvrage. Directrice scientifique du Fonds Henry Bauchau qui est dépositaire de ses archives, Myriam Watthee-Delmotte s’appuie sur sa connaissance de sources inédites, écrits de jeunesse, poèmes des commencements, correspondances. Elle met particulièrement en relief le hiatus profond, les contradictions et les circonstances qu’Henry Bauchau a dû dépasser pour faire advenir sa vocation profonde. Cet essai propose sous maints aspects thématiques et stylistiques une lecture particulièrement intelligente et pénétrante de l’oeuvre ; il est instructif et s’appuie sur une solide expérience universitaire, mais n’en demeure pas moins destiné à un très large public, car il s’appuie autant sur la documentation que sur les ressources de l’imaginaire.

01/2013

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Manga guides et revues

Atom N° 16

La capitale japonaise vue par les plus grands mangakas Temple de la pop culture, gigantesque incubateur de nouvelles tendances, capitale culinaire incontournable, ville-phénix en constante mutation... Tokyo demeure cet inaltérable objet de fascination, à la fois pour ses visiteurs du monde entier comme pour ses habitants. En attendant de pouvoir arpenter à nouveau ses rues, ATOM vous propose une visite guidée de la capitale japonaise à travers le regard des grands mangakas qui y vivent, la racontent, la dessinent, l'aiment et parfois la détestent dans ce numéro événement de 244 pages au lieu des 132 habituelles ! Une couverture exclusive et une affiche dessinées par Minetarô Mochizuki Auteur de Dragon Head (Pika), Maiwai (Pika), Tokyo Kaidô et Chiisakobé (Le Lézard noir), Minetarô Mochizuki nous a fait l'honneur d'une illustration exclusive, vision apaisée et colorée de la ville de Tokyo. Un dessin à retrouver en couverture, bien sûr, mais aussi sur l'affiche Collector au format A3, imprimée sur du papier Fedrigoni 215 g et limitée à 300 exemplaires, disponible uniquement pour cette campagne. Voilà un objet de choix pour les lectrices et lecteurs esthètes que vous êtes ! Toutes les facettes de Tokyo Tokyo à l'ère Edo, Tokyo durant la Seconde Guerre mondiale, Tokyo de la reconstruction, Tokyo en pleine expansion à l'aube des Jeux olympiques de 1964, Tokyo de la révolte étudiante de 68, Tokyo de la bulle économique des années 80, Tokyo by night, Tokyo des adolescents en quête d'identité et des adultes désenchantés, Tokyo girly, chic, otaku ou pop, Tokyo LGBT, Tokyo futuriste, Tokyo post-apocalyptique... Toutes les facettes de la mégapole japonaise sont abordées au gré d'entretiens-fleuves inédits avec les mangakas et les experts Minetarô Mochizuki, Inio Asano, Santa Inoue, Shôhei Manabe, Tomoko Oshima, Masakazu Ishiguro, Baron Yoshimoto, Sansuke Yamada, Gengoroh Tagame, Tokushige Kawakatsu, ainsi que les curateurs de la prochaine grande exposition consacrée à la ville de Tokyo, Manga Moshimo Tokyo, prévue à l'été 2021. Vous retrouverez également dans ce numéro exceptionnel un entretien inédit avec le mangaka, dans lequel il revient sur son rapport à Tokyo, intime et artistique. Des dossiers thématiques viendront également apporter un éclairage pertinent sur Tokyo et son histoire : Tokyo d'avant-guerre chez Suehiro Maruo, Tokyo chic des années 2000 chez Akiko Higashimura, Tokyo nocturne chez Moyoco Anno, Kazuo Kamimura et George Akiyama... Avec une prépublication inédite de la dernière série de Shôhei Manabe ! Auteur du noirissime Ushijima, l'usurier de l'ombre (Kana), Shôhei Manabe nous a fait l'insigne honneur d'accepter d'être prépublié dans ce numéro événement. Vous retrouverez ainsi en exclusivité le premier chapitre intégralement traduit en français (par Thibaud Desbief) de sa nouvelle série-choc Kujô no Taizai, dans laquelle il raconte les (més)aventures d'un avocat tokyoïte spécialisé dans les affaires explosives.

02/2021

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Ethnologie et anthropologie

Mariage Traditionnel Kongo - Makuela -. Corps résistant du langage culturel bantu

Cette étude sur le Mariage Traditionnel Kongo - Makuela -, intervient dans un contexte de mondialisation qui tente de vouloir uniformiser les us et coutumes de toutes les sociétés. Malgré les injonctions portugaises depuis le 15ème siècle, l'esclavage puis la colonisation européenne qui ont longtemps meurtri la société Kongo, celle-ci a su préserver l'institution du mariage traditionnel (Makuela ou Makwela). Le makuela est un pacte communautaire qui crée une triple alliance : alliance entre deux personnes, alliance entre deux familles et alliance entre ces deux personnes et familles avec toute la communauté. Il concrétise l'élan vital, qui par l'acte de procréation renouvelle la vie dans la famille et le clan. Il pérennise ainsi le lien entre les vivants et les morts. Le makuela est une réalité merveilleuse et très précieuse du Bukongo, car la solitude (bukaka) de l'être humain est un mal social (nsongo), contraire à la sociologie africaine. Bole bantu, bukaka nsongo. Dans une première partie, Rescova présente le royaume Kongo avant l'intrusion portugaise de Soyo, jusqu'aux résistances qui ont jalonné son histoire, du 15ème au 20ème siècle (Nsaku Ne Vunda, Vita NKanga, Kimpa-Vita, Simon Kimbangu, Simao Ntoko, André Grenard Matsoua, etc.). C'est dans la seconde partie que Rescova aborde la réalité du mariage. C'est une étude assez dense qui présente entre autres les rites d'initiation, le choix du conjoint, la remise de la dot, les pourparlers, etc. L'auteur n'élude pas non plus les points obscurs de la vie conjugale. Enfin la troisième partie insiste sur la résistance du mariage traditionnel Kongo en tant qu'institution ayant survécu à l'influence européenne. Les rites du nganga ma sutu (circoncision) et du kikumbi sont des marqueurs culturels qui résistent. C'est le corps qui donne cette capacité de communion et d'interaction. C'est aussi le corps qui permet de résister. Ainsi, le rapport entre mariage et corps est indissociable chez les Kongo. Seule l'expression corporelle du mariage, avec toute sa symbolique, est capable de faire de la réalité humaine une poésie constante et pérenne, qui résiste encore aujourd'hui à sa propre histoire. Ce livre restitue de l'intérieur une réalité sociologique bantu, avec des apports nouveaux. Le makuela contemporain continue de s'adapter à la modernité tout en conservant sa substance fondatrice : une triple alliance, socle de l'équilibre communautaire.

12/2022

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Beaux arts

Angola figures de pouvoir

Cet ouvrage d'envergure permet d'accéder au patrimoine artistique de l'Angola. Les oeuvres reproduites, d'une qualité plastique souvent exceptionnelle, témoignent de pratiques cultuelles et esthétiques, mais aussi de contacts, de rencontres et de liens entre divers peuples. Après une introduction générale de Christiane Falgayrettes-Leveau, les meilleurs spécialistes résument ici l'essentiel de leurs connaissances. Manuel Gutierrez fournit une synthèse des perspectives actuelles sur la préhistoire et l'archéologie, tandis que l'histoire ancienne, avec les structures étatiques, la traite négrière et la colonisation portugaise, est évoquée par Maria Alexandra Miranda Aparicio, qui aborde également l'indépendance, la guerre civile et la reconstruction du pays. Pouvoirs politique et religieux sont intimement liés, comme le montre Boris Wastiau. En témoignent les statuettes de culte et les insignes de dignité des Chokwe, Lwena, Ovimbundu, Lwimbi et des Songo. Parmi les réalisations les plus puissantes des Chokwe figurent les masques de bois sculpté ou réalisés à partir de matériaux éphémères. Révélateurs d'une riche cosmogonie, ils sont, comme l'indique Manuel Jordan, les piliers de la mukanda, processus d'éducation des jeunes garçons. Les rites liés à l'initiation, la divination et la guérison se sont répandus dans le nord-est de l'Angola et le sud-ouest de la République démocratique du Congo. Viviane Baeke présente la faculté de transformation des objets utilisés par des groupes tels les Nkanu, Suku, Yaka et Zombo. Barbaro Martinez-Ruiz pose, quant à lui, un regard nouveau sur l'esthétique et la fonction des arts kongo, tout particulièrement sur le nkisi, élément " incontournable " des pratiques religieuses. Dans le sud-ouest de l'Angola, des figures de fertilité accompagnent les jeunes filles et empruntent des formes très stylisées. Leur fabrication et leur usage sont évoqués par Maria do Rosario Martins et Maria Arminda Miranda. La dernière section de l'ouvrage est consacrée à l'art contemporain : Adriano Mixinge révèle comment Antônio Ole, l'un des plasticiens angolais les plus considérés, renouvelle son oeuvre. L'artiste fait appel à plusieurs disciplines, peinture, sculpture, installation, tout en portant une attention particulière aux objets du patrimoine culturel angolais. Angola, figures de pouvoir, dont l'iconographie s'appuie sur les oeuvres et sur des photographies de terrain, permet à un vaste lectorat de découvrir des richesses qui méritent d'être mieux connues.

10/2010

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Généralités

Les grands discours des Prix Nobel de la paix

Ce recueil, réalisé par l'historien Alain Frerejean, réunit les discours les plus marquants des lauréats du prix Nobel de la Paix, depuis sa création en 1901. Autant de témoignages de courage, d'engagement, de sacrifice et de persévérance. Les paroles inspirantes des héros de notre temps Le prix Nobel de la paix a d'abord été réservé à des personnalités ou des institutions qui ont consacré leur énergie à empêcher des guerres étrangères ou civiles, à y mettre un terme ou à en atténuer les désastres. C'est ainsi, par exemple, qu'il a récompensé la Croix-Rouge en 1917. Mais depuis 1953 et Albert Schweitzer, il lui arrive d'être aussi décerné à des défenseurs des droits de l'homme. En cent vingt ans d'existence, il a distingué des personnalités aussi marquantes que Henry Dunant (1901), Woodrow Wilson (1919), Martin Luther King (1964), Willy Brandt (1971), Andreï Sakharov (1975), Anouar el-Sadate et Menahem Begin (1978), Lech Walesa (1983), Elie Wiesel (1986), Mikhaïl Gorbatchev (1990), Aung San Suu Kyi (1991), Nelson Mandela (1993), Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Shimon Peres (1994), Jimmy Carter (2002), Muhammad Yunus (2006), Denis Mukwege (2018)... Ou encore des organismes tels que le GIEC (2007) ou le Programme alimentaire mondial (2020). Cette anthologie présente les discours de 45 lauréats de 26 pays différents, sur quatre continents. La plus jeune est Malala Yousafzai, écolière pakistanaise récompensée en 2014. Certains ont fait preuve non seulement d'humanité et d'énergie, mais d'initiatives extraordinaires. C'est le cas, entre autres, du Norvégien Fritjof Nansen qui, de 1920 à 1922, a procuré une terre d'accueil à 2 millions de personnes expulsées de leur patrie par la guerre mondiale ; de la Kenyane Wangari Maathai qui, avec l'aide d'autres villageoises, a planté 35 millions d'arbres ; ou encore du professeur bangladais Muhammad Yunus, inventeur du micro-crédit, qui a sorti de la plus extrême pauvreté 8 millions de ses concitoyens.

09/2021

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Littérature française

Plus de lumière !

Uc Baba invite à découvrir les secrets d'oeuvres littéraires mythiques, signées Cervantes, Goethe, Emily Brontë, Mary Shelley, Lord Byron, Bram Stoker, John Polidori, Ruyard Kipling, Mark Twain, Hans Christian Anderson, Léon Tolstoï, Jules Verne, Robert Louis Stevenson, Jean Giono, Ernest Hemingway et Antoine de Saint-Exupéry. Le destin de ces écrivains, la genèse de leurs chefs-d'oeuvre sont éclairés au fil de douze récits mêlant nouvelles, fragments de lettres et de journaux imaginaires empreints de leur style respectif. En une bonne vingtaine d'années, avec près d'une trentaine d'ouvrages à son actif, Luc Baba s'est fait une place bien à lui dans le paysage des lettres belges francophones. Enseignant, comédien, slameur, romancier, essayiste et poète, il a tracé un parcours sous le signe de l'authenticité. S'il recourt volontiers à la fable, c'est pour mieux plonger dans les réalités de notre monde, guidé par une sensibilité et une générosité hors pair. Dans ce recueil, qui n'a sans doute pas d'équivalent, il s'est fixé le défi audacieux de partir à la rencontre d'écrivains mondialement connus, de la Renaissance à nos jours. Pour chacun, il a choisi une oeuvre et, se fondant sur une recherche documentaire, il nous narre ce moment crucial où la nécessité de passer à l'écriture s'est imposée, où le ressort d'une oeuvre s'est tendu, le plus souvent suite à une blessure personnelle. Ce faisant, il plonge dans l'intimité de chacun d'eux, dans les épreuves traversées, les tourments, leurs rencontres décisives. A chaque fois, la magie opère : en quelques lignes à peine, un univers personnel est dressé, une ambiance esquissée et une présence imposée, qui nous les rendent tout à la fois familiers et uniques. En optant pour le récit bref, il met côte à côte des géants aux pieds d'argile et multiplie les angles d'approche, passant du récit linéaire au journal intime, aux échanges épistolaires ou aux dialogues. A chaque fois, le propos paraît subtilement gagné par l'écriture de l'auteur concerné. Il est probable que chaque lecteur vive ces rencontres insolites à la mesure de ses affinités littéraires. Celle qu'il consacre à Giono au crépuscule de sa vie, alors qu'il écrit l'Iris de Suze, est une pure merveille. Ou encore celle où nous découvrons les prémisses du Petit Prince. Mais déjà d'autres visages et d'autres livres se bousculent derrière eux, plus vivants que jamais. Un pari réussi, qui ravira les amoureux des livres !

03/2023

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Economie

Le business sera humaniste ou ne sera pas

Ce nouveau livre de Sir Richard Branson fera date. Lui qui a créé sa première entreprise à l'âge de 16 ans pour se retrouver aujourd'hui à la tête de l'empire Virgin dresse un constat sans concession : dans un monde où la moitié des individus est condamnée à survivre avec un dollar par jour, sur une planète qui se meurt du réchauffement climatique, il est urgent de se mettre en ordre de bataille pour relever les grands défis du XXIe siècle. Nous n'avons plus le choix. La course folle aux profits est responsable de déséquilibres économiques qui conduisent à des drames humanitaires et à des problèmes écologiques majeurs. Puisque seul le capitalisme a les moyens de réparer les dégâts dont il est responsable, les entrepreneurs sont les mieux placés pour le faire. Ils y parviendront dans des structures où se mêleront entreprises, associations caritatives et pouvoirs publics. Si leur démarche humaniste est bien pensée, elle sera rentable. Qu'ils soient à la tête d'entreprises familiales ou de groupes gigantesques, ceux qui n'ont pas hésité à bouleverser leurs méthodes de gouvernance pour assurer un mieux vivre aux citoyens du monde ont déjà vu leurs résultats s'améliorer de façon spectaculaire. Richard Branson passe au crible de nombreuses expériences tentées partout dans le monde. Il témoigne avec la franchise qu'on lui connaît de la façon dont le pouvoir est partagé depuis que notre monde est connecté et que les réseaux sociaux prennent de plus en plus d'importance. Il nous invite aux réunions de travail des experts scientifiques de son Cabinet de guerre contre le carbone, véritable outil pour lutter contre le changement climatique. Il nous fait rencontrer les plus grands dirigeants et patrons du monde. Il nous entraîne d'un bout à l'autre de la planète avec le conseil mondial des Global Eiders - Nelson Mandela, Aung San Suu Kyi, Kofi Annan, Jimmy Carter et quelques autres des plus grands penseurs de la paix - qu'il a créé et qui travaille sans relâche pour lutter contre la misère, au-delà des clivages politiques. De quoi retrouver optimisme et espoir dans ce monde qui va si mal !

11/2012

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Asie du sud-est

Les sultanats du Sud philippin. Une histoire sociale et culturelle de l’islamisation (XVe-XXe siècles)

Frontière orientale du monde islamisé, le Sud philippin a accueilli, entre le XVe et le XXe siècle, deux sultanats (Sulu et Magindanao-Buayan) ainsi qu'une confédération musulmane (Pat a pengampong ko Ranao). Cet ouvrage retrace l'émergence de ces entités politiques islamisées, en s'attachant à l'étude des changements sociaux et culturels induits par l'adoption de l'islam, religion universelle, aux confins de l'Asie du Sud-Est. L'islam philippin y est abordé à partir des textes produits par ces sociétés islamisées. Ces textes mettent en évidence la circulation d'une culture cosmopolite malaise dans le Sud philippin ainsi que les spécificités locales d'un islam indigénisé. Visiter la tombe d'un saint, composer et transmettre une généalogie, ou encore copier un manuscrit sont des pratiques qui organisent le territoire, la société et le temps des musulmans philippins. C'est ce que montre cet ouvrage, qui s'intéresse tout aussi bien à l'histoire qu'à la mémoire culturelle de l'islamisation. En suivant les mythes et les épopées des Tausug, des Magindanao et des Maranao, il éclaire la façon dont les populations des sultanats articulèrent l'islam aux croyances et pratiques préexistantes, dans un système d'une grande cohérence. A propos de l'Auteur Elsa Clavé est enseignante-chercheuse à l'université de Hambourg, au sein du Centre d'études des cultures manuscrites (CSMC) et chercheuse associée au Centre Asie du Sud-Est (CASE). Ses recherches portent sur l'histoire sociale et culturelle du monde malais (Indonésie, Malaisie, Philippines), en particulier l'histoire des représentations, et sur les relations entre histoire et mémoire. Sommaire Avertissement Abréviations INTRODUCTION 1. Territoire et populations du Sud philippin 2. Les Philippines dans les réseaux commerciaux 3. L'islam dans les études philippines 4. Penser l'islamisation, conceptualiser la malayisation 5. Une approche interdisciplinaire Chapitre 1 : Présentation des sources 1. Sources locales 2. Sources étrangères Chapitre 2 : Population, territoire et administration des sultanats 1. Migrations et composantes ethniques 2. Organisation territoriale des entités politiques 3. Aristocratie et administration malaises et indigènes Chapitre 3 : Développement d'une culture écrite 1. Langue malaise et langues locales 2. Lois coutumières et droit musulman 3. Corans, sermons, textes de dévotion et de mystique Chapitre 4 : Pouvoir et légitimité politique au sein des sultanats 1. Objets de pouvoir 2. Narrations de pouvoir 3. Centres de pouvoir Chapitre 5 : Analyse des mythes de fondation 1. La question de la circulation des textes 2. Une structure mythique préislamique Chapitre 6 : Distanciation et changement de rapport au monde malais 1. La fin d'un âge de commerce 2. La construction des Etats modernes et le détournement de l'héritage malais CONCLUSION Bibliographie Annexes Index Table des cartes et figures Table des matières

02/2022

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Littérature française

La mélodie sans les paroles

Librement inspirée par la vie d'Emily Dickinson (1830-1886), aujourd'hui considérée comme l'une des plus grandes poétesses anglo-saxonnes, La Mélodie sans les paroles retrace le parcours d'une créatrice au 19e siècle, en Amérique, alors que les femmes n'avaient pas encore le droit de vote et appartenaient corps et âme à leur mari. Emily Dickinson refuse un monde qui ne lui laisse pas de place. Consciente de son génie et flirtant de plus en plus avec la folie, elle va s'enfoncer de façon radicale dans la claustration et le silence. Autrice de 1800 poèmes et plus de 1000 lettres, Emily Dickinson n'a pas été publiée de son vivant. Pourtant, son premier recueil connut immédiatement un succès phénoménal. La fiction théâtrale de Catherine Benhamou met en scène l'entourage proche de la poétesse, son père avec qui elle a une relation très forte, sa soeur qui s'est sacrifiée pour s'occuper d'elle et qui est la seule à croire en son talent, son amie Suzy dont le départ va la désespérer, celui qu'elle choisit comme " guide ", qui lui déconseille l'édition et enfin Mabel qui vient jouer et chanter pour elle sans jamais la voir. C'est cette dernière qui fera paraître le premier recueil de la poétesse. " Il ne s'agit pas d'une biographie théâtralisée mais plutôt d'approcher, par le moyen du théâtre la vie et le rapport à la création d'une poétesse de génie, encore trop peu connue en France et totalement incomprise de son vivant. Il m'a paru intéressant de faire du théâtre avec quelqu'un qui a passé la plus grande partie de sa vie à se soustraire aux regards mais qui mettait en scène chacune de ses apparitions. " C.B. " Tout ce que je peux dire c'est qu'il y a d'abord l'imagination - ou plutôt non d'abord les mots - un mot - un seul - ou deux - et je ne sais pas trop quoi se met en route que je fais monter au maximum - disons la terreur par exemple - jusqu'à perdre le contrôle - mais pas complètement - jusqu'à ce que je décide de refermer la porte - mais pas complètement - à ce moment-là c'est comme une tempête vous voyez - il faudrait être dix pour la contenir - l'empêcher de tout démolir - la porte et la maison avec - mais justement je suis dix - ma force est décuplée - alors je retiens tout et j'observe par l'entrebâillement - et c'est là que les mots arrivent - c'est comme un torrent qui recouvre tout – les mêmes mots qui ont allumé le feu se transforment en torrent pour l'éteindre - vous voyez je le savais je ne dois pas en parler - je n'aurais pas dû - ça vous inquiète - " C.B.

06/2021

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Manga

Collection Yaoi Pack N° 27. 5 mangas

Ce pack manga contient : L'Araignée vorace en haut des marches (176 pages - Volume : One Shot) : " Je crois que tu es plus mon genre. " Voilà ce que m'a dit un jour le jeune et beau sex friend de ma mère. Depuis ce jour, cet homme, qui s'appelle Chitose, me soutient financièrement. En échange de l'argent pour les frais d'université et de logement, je lui fais à manger, et parfois je l'embrasse. C'est mon " travail ". Chitose possède tout un tas de facettes : c'est un brillant PDG, un vaurien qui s'amuse aussi bien avec les femmes qu'avec les hommes, un enfant difficile qui refuse de manger autre chose que ce que je lui prépare... Je ne dois pas trop m'impliquer dans ma relation avec lui, et je ne dois pas l'aimer. Je pensais m'en être convaincu, mais...Regards Volés (160 pages - Volume : One Shot) : Yuzuriha, un élève brillant, est complètement fan de romans fantastiques et a choisi d'entrer dans son lycée parce que " les uniformes blancs, c'est trop classe ". Un jour, il aperçoit par hasard Funato, un jeune homme du club de tir à l'arc aux traits fins et qui a la silhouette " du héros idéal ". Le problème, c'est que ce dernier est un idiot pervers, et que dès qu'il ouvre la bouche, c'est pour dire " Yuzu, tu m'aimes, non ! ? "? !! En plus, il lance un stupide défi à Yuzuriha en lui disant que s'il le bat aux partiels du premier semestre, il aura le droit de l'embrasser ? ! ? L'amour dans un coin de campagne (161 pages - Volume : One Shot) : Après la faillite de l'entreprise où je travaillais, je suis rentré dans ma campagne natale. Au beau milieu des retrouvailles avec mes quatre meilleurs amis, je me suis soudainement rappelé la déclaration que m'avait fait le calme et gentil Kazuma lors de la cérémonie de remise des diplômes du lycée ! Lui, par contre, ne l'avait absolument pas oublié durant ces six dernières années. " Je t'aime, Sora. J'ai toujours attendu que tu rentres. " Qu'est-ce que je suis censé faire ? Maintenant, je prête beaucoup trop attention à sa présence ! L'amour naîtra-t-il à la campagne ? Suivez les retrouvailles et l'histoire d'amour de ces deux amis d'enfance.Drops of Tactics (176 pages - Volume : One Shot) : Akitaka Tachibana fait partie du conseil des élèves de son lycée, en tant que trésorier. Plus que tout au monde, il déteste Minoru Setani, vice-président du conseil, d'un an plus jeune que lui, qui drague tout ce qui bouge. Mais lorsque Setani remarque pour la première fois le discret Tachibana, et décide qu'il fera tout pour le faire tomber amoureux de lui, les ennuis commencent...! Maou Lover (160 pages - Volume : 2 / 2) : Mao, le Roi des Démons qui déteste perdre, et Hikaru, garçon sadique aux allures de prince, sont amis d'enfance et rivaux en tennis. Malgré leurs personnalités radicalement opposées, ils sortent maintenant ensemble et Hikaru commence à connaître tous les points faibles du corps de Mao. Pourtant, lors d'une nuit de leur camp d'été, Hikaru décide brusquement de lui sauter dessus avant de s'arrêter en plein milieu ? Mais hors de question pour le Roi des Démons de lui avouer qu'il a envie qu'il continue !!

04/2015

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Histoire régionale

Le Rouge Gazon. Histoire d'une chaume

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03/2023

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Musique, danse

Images de femmes. Avec 1 CD audio

La place des femmes dans la société : un thème d'une brûlante actualité... depuis des siècles !! Il est de telles évidences, si profondément ancrées dans nos cultures et dans nos comportements, qu'on a parfois du mal à les reconnaître, à les discerner ou, tout simplement, à les admettre. Ainsi, malgré une pléiade de lois autour de la parité hommes-femmes, force est de constater que les inégalités persistent toujours dans de nombreux domaines et que les bonnes intentions sont rarement suivies d'effets. Dès lors, la prise de conscience de cette situation, condition nécessaire pour faire réellement évoluer les choses, passe par des chemins bien plus efficaces que l'action politique, autrement dit par l'éducation. L'objectif de ce nouvel opus consiste à faire de l'art, de la musique et de l'histoire les vecteurs d'une approche différente pour sensibiliser les nouvelles générations à l'importance des rôles et fonctions que la femme a occupé aussi bien dans les mythologies des mondes antiques qu'au XXIe siècle. Agrémenté de nombreuses illustrations, tant graphiques que sonores, ce large survol apporte une autre regard sur l'histoire de l'humanité qui a trop souvent fait de la femme un "homme partiel", voire "un être invisible". Bref, qu'elles soient sainte, sorcière, chef de guerre, philosophe, maître à penser ou stratège politique, diverses figures exceptionnelles sont ainsi abordées (Hypathie d'Alexandrie, Cléopâtre, Jeanne d'Arc, Christine de Pisan, Yennenga, Isabelle d'Este, Louise Labbé, Olympe de Gouge, Anna Zingha, Kimpa Vita, Lalla Fatma N'soumer, Marianne, Louise Michel, Mary Shelley, Ada Lovelace, Victoria, Tarenorer, Joséphine Baker, Alexandra David-Néel, Rosa Parks, Aung San Suu Kyi, Mère Térésa, Soeur Emmanuelle...). Par ailleurs, Jérôme Dorival s'attache à présenter les vies et oeuvres de quelques rares compositrices qui ont jalonné l'histoire de la musique : Hildegard von Bingen, Francesca Caccini, Elisabeth Jacquet de La Guerre, Louise Farrenc, Fanny Hensel-Mendelssohn, Clara Schumann, Germaine Tailleferre, Yi-Xu... et Hélène de Montgeroult (indépendamment de la qualité de son oeuvre, trop méconnue, il faut découvrir l'histoire de sa rocambolesque traversée de la Révolution française !! ). De plus sera proposé un dossier consacré à la portraitiste Elisabeth Vigée La Brun et à la présence de la musique dans son oeuvre... De son côté, Claude Dietrich décrypte les parcours atypiques de plusieurs femmes qui se sont illustrées dans les domaines de la chanson (Edith Piaf, Marlène Dietrich...), du cinéma (Marilyn Monroe, Greta Garbo...) ou du jazz (Bessie Smith, Billy Holiday, Ella Fitzgerald) ainsi que l'écoute d'oeuvres marquantes. Enfin, Phalika Ngin nous entraînera dans le sillage de deux reines (Indradevi et Jayarajadevi) qui, au cours du XIIe siècle, ont marqué par leurs initiatives diverses tout le royaume khmer (Cambodge) alors à son apogée. Un grand pan de l'histoire trop souvent ignoré par l'Occident nous est ainsi révél

02/2016

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Littérature française

Portraits birmans. Dix-Neuf Vues de la Shwedagon

Avec Dix-neuf Vues de la Shwedagon, Sébastien Ortiz, attaché culturel à l’ambassade de France en Birmanie (aujourd’hui Myanmar) publie son deuxième roman, qui, à l’instar du premier, Fantômes à Calcutta (Arléa, 2010), est nourri de son expérience à la fois de diplomate, de spécialiste des civilisations asiatiques, mais aussi d’insatiable curieux de la vie quotidienne. Avant tout, dévoilons le mot mystérieux que Sébastien Ortiz a choisi pour titre de son roman. La Shwedagon (de shwe, « or », et dagon, « ancien nom de Rangoun ») est le nom de la grande pagode de Rangoun (aujourd’hui Yangon), lieu saint bouddhique le plus important de Birmanie, qui abriterait huit cheveux du Bouddha historique Gautama. Située à deux kilomètres du centre de Rangoun, au sommet de la colline de Singuttara, la grande pagode se dresse au milieu de soixante-douze autres pagodes, pagodons, salles de prières et autres édifices, ainsi que de très nombreuses statues de bouddhas. Son stûpa atteint cent mètres de hauteur, et sa flèche est sommée d’une sphère d’or incrustée de milliers de diamants. Pour nous, Occidentaux, la Birmanie est un des pays le plus maudits de la Terre, avec ses généraux, la répression constante contre les moines et tous les opposants, mais, aussi, la haute figure de la grande Dame de Rangoun, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix 1991. Les abominables contraintes qui pèsent sur elle et sur tous les Birmans, offusquant les images des tentatives de soulèvement toujours réprimées par une soldatesque brutale, nous empêchent d’imaginer que, malgré la terreur, tout un peuple essaie de vivre au quotidien, se débattant, comme partout ailleurs, avec ses préoccupations vitales – santé, travail, nourriture, et même divertissement… Tout au long de ces dix-neuf vues (qui sont aussi dix-neuf vies), Sébastien Ortiz nous révèle les mille facettes qui illustrent la vie quotidienne des « vrais gens », et cet éclairage tout à fait nouveau, s’il nous émeut bien souvent, ne manque pas de nous étonner. On vit, malgré tout, en Birmanie, à Rangoun, et nous le prouvent ces dix-neuf portraits de Birmans et d’expatriés qui se rendent à leur travail, vont en week-end à la campagne, « sortent en boîte », et, pour certains, recherchent, le soir, la chaleur tarifée et vite éteinte d’une prostituée. Ce qui lie entre elles ces « vues » et ses vies, c’est bien sûr l’omniprésence de la Shwedagon, fil rouge incontournable au centre de la ville. Mais d’autre part, et même si, cette fois, ce n’est pas dit dans le titre, la grande Dame de Rangoun est elle aussi partout étrangement présente, par allusions discrètes, et l’on devine qu’elle est aussi nécessaire, aussi indispensable aux habitants de la ville que la grande pagode. Un air un peu plus léger semble souffler aujourd’hui sur ce pays, qui fait entrer la Birmanie dans l’actualité de nos médias. Peut-être est-ce de bon augure à la fois pour le pays, pour la grande Dame, et pour le succès de ce beau roman.

04/2012