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Ginette Pauliat

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Archéologie

Gallia N° 78-2, 2021

Une cave à amphores, une statue en pierre et une tête coupée de la fin de l'âge du Fer à Châteaumeillant (Cher) Sous la direction de Sophie Krausz, Caroline Millereux, Marion Bouchet et Fabienne Olmer avec Florent Comte, Olivier Buchsenschutz, Mathieu Gaultier, Benjamin Girard, Guillaume Gouzon, Hitomi Fujii et Dominique Jagu 1 De l'agglomération antique de Cassinomagus au village de Chassenon (Charente) : un bilan des connaissances Sous la direction de Lucie Carpentier et Sandra Sicard avec la collaboration de Christelle Belingard, Isabelle Bertrand, Sophie Bujard, Arnaud Coutelas, Cécile Doulan, Chloé Genies, Morgan Grall, Stéphanie Guédon, Jean-François Guéguen, David Hourcade, Joachim Le Bomin, Christophe Loiseau, Gabriel Rocque, Florian Sarreste, Sylvie Soulas, Graziella Tendron et Carole Vissac 57 Les broyeurs en pierre en forme de doigt dans le sud-est de la Gaule romaine Yves Manniez et Vincent Lauras 95 Dépôts et pratiques symboliques dans l'établissement aristocratique gaulois de Varennes-sur-Seine, la Justice (Seine-et-Marne) Jean-Marc Séguier, Ginette Auxiette et Fabien Pilon 123 A propos des foyers protohistoriques à pierres chauffantes en Provence-Alpes-Côte d'Azur Denis Dubesset 153 Nécropoles multipolaires et élaboration d'un nouveau modèle socio-politique au premier âge du Fer : réflexions à partir des sites du Camp de l'Eglise Sud à Flaujac-Poujols (Lot) et du Camp d'Alba à Réalville (Tarn-et-Garonne) Antoine Dumas 175 Une inscription méconnue de Cos/Cosa dans la cité des Cadurques Sabine Armani 205 Un plomb inscrit de Saint-Couat-d'Aude (Aude) : des pérégrins sur le territoire de Narbonne Julien Aliquot et Michel Feugère 219 Les fours " à pain " dans les Gaules et les Germanies (ve s. av. J. -C. -ve s. apr. J. -C.), un regard technique Nicolas Monteix et Camille Noûs 227 Contribution à l'histoire de la boulangerie romaine : étude de " pains/galettes " découverts en Gaule Andreas G. Heiss, Véronique Matterne, Nicolas Monteix, Margaux Tillier et Camille Noûs 261

03/2022

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Linguistique

La construction textuelle du point de vue : de la narratologie à la linguistique. Tome 2

Sous le titre général de De la narratologie à la linguistique, l'auteur réédite ses trois premières études (1997-2004) sur le point de vue : Tome I, Une histoire du point de vue, Tome II, La Construction textuelle du point de vue, Tome III, Argumenter en racontant. Deuxième tome de la série, La Construction textuelle du point de vue part de l'analyse énonciative des perceptions pour mettre de l'ordre dans la compréhension du phénomène de point de vue qui se substitue à la notion de focalisation. Alors que la tradition héritée de Gérard Genette pense les focalisations à partir du "foyer" (Qui sait ? Qui perçoit ? ), l'auteur renverse la problématique en recherchant les traces de l'énonciateur du PDV dans les marques et les modalisations qui affleurent dans la construction de l'objet-de-discours. Cette conception nouvelle du PDV abandonne la tripartition des focalisations ("zéro", "interne", "externe") et rompt avec l'approche fixiste du narrateur omniscient comme avec celle de la restriction de champ généralisée au personnage, dans le même temps qu'est évacué le mythe d'un focalisateur externe objectif et impartial. L'analyse de nombreux exemples empruntés à des contextes narratifs en troisième personne met en évidence l'existence de PDV déconnectés de l'ancrage déictique je-ici-maintenant, ainsi que la dimension subjective et cognitive des perceptions et les relations dialogiques ou polyphoniques entre PDV du narrateur et PDV médiatisés de personnages ou de sources collectives ou anonymes. Il en résulte autant d'effets de textes de nature argumentative et interprétative.

01/2023

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Livres 3 ans et +

Les Belles histoires de mes 3 ans

Huit histoires choisies parmi les grands succès des Belles histoires des tout-petits, plébiscités par les lecteurs. Par de grands auteurs de la littérature jeunesse, et sur des thèmes qui touchent tout spécialement les enfants de petite section de maternelle. - Les petits tracas et comment les dépasser, avec La pelote de soucis, de Marine Gérald et Mandana Sadat - La mauvaise humeur, ou comment la vaincre avec humour, dans Un poussin de mauvais poil, de Sylvie Poillevé et Nadine Rouvière - La connaissance des couleurs, avec Le petit collectionneur de couleurs, de Sylvie Poillevé et Aurélie Guillerey - Un grand classique des Belles histoires des tout-petits, sur la colère et comment l'apaiser, Grand-mère sucre et Grand-père chocolat, de Gigi Bigot et Josse Goffin - Les "pourquoi", dans Dis papa, pourquoi ? , de Christian Voltz - La première rentrée scolaire, avec Jean-Louis va à l'école, d'Emile Jadoul - La peur du noir, dans Petit Chat Noir a peur du soir, de JF Rosell et Beppe Giacobbe - La perte du doudou (et les retrouvailles), avec Lilipelle et le doudou perdu, de Claire Clément et Laurent Simon.

10/2018

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Critique littéraire

"Glossaire j'y serre mes gloses" de Michel Leiris et la question du langage

Glossaire j'y serre mes gloses de Michel Leiris a tout d'une œuvre fondatrice : premier ouvrage d'importance d'un jeune auteur qui prend ses marques poétiques définitives, véritable acte d'entrée dans l'aventure surréaliste (le Glossaire paraît d'abord dans la revue du groupe, La Révolution surréaliste, en 1925-1926), projet de fonder non un nouveau langage mais une nouvelle identité des mots. Commencer à écrire en se dotant de son propre dictionnaire, voilà qui, dans la perspective de son auteur, ne vidait pas la question, particulière et générale, du langage, mais ne pouvait guère prendre que la forme d'un départ : l'ambition de Leiris lexicographe franc-tireur eût conduit idéalement l'œuvre à prendre les dimensions du lexique et à fournir ainsi, pour la première fois, un répertoire personnel de la langue française. Mais il y a davantage : le Glossaire est de la nature de ces œuvres qui misent sur leur écho, dont il est attendu quelque initiation d'importance. Il s'agit bien ici de montrer que le travail mécaniste des mots repose sur la postulation, la recherche - et pour ainsi dire la tentation - de valeurs poétiques inouïes. Il présente à ce titre cette extraordinaire particularité, dont toute une modernité récalcitrante à l'œuvre close pourrait se réclamer, d'apparaître non seulement comme le répertoire des trouvailles d'un écrivain mais comme un véritable protocole d'invention poétique. Rien d'étonnant que l'envergure de ce petit ouvrage inaugural ait abondamment retenu la critique (M. Riffaterre, G. Genette, R. Lejeune,...). Ce livre, le premier sur le Glossaire, entend à la fois en rendre compte et éclairer l'abécédaire leirisien de nouvelles lumières.

11/1999

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Critique

Flaubert et le moment théorique. (1960-1980)

Et si Flaubert, dont on fête en 2021 le bicentenaire, n'était né, en réalité, qu'il y a une cinquantaine d'années ? Entre ? 1960 et ? 1980, la France traverse une période d'intense effervescence intellectuelle : ce que l'on appellera le moment théorique. Les sciences de l'homme sont mises à contribution pour repenser la littérature selon les normes d'une axiologie formelle - le structuralisme - où prévalent les exigences de systématicité et de radicalité. C'est dans ce contexte que Flaubert acquiert une notoriété de premier plan. En moins d'une décennie, il s'impose comme une référence dominante pour la nouvelle critique, l'Université et les jeunes romanciers qui découvrent sa flamboyante Correspondance à travers une anthologie, centrée sur sa poétique : Préface à la vie de l'écrivain de Geneviève Bollème, où il apparaît comme un véritable précurseur du roman contemporain et de l'esthétique conceptuelle. De Roland Barthes à Michel Foucault, de Jean-Paul Sartre à Pierre Bourdieu ou à Jacques Rancière, de Michel Butor, Nathalie Sarraute et Alain Robbe-Grillet à Pierre Bergounioux ou Pierre Michon, de Jean-Pierre Richard à Gérard Genette, c'est toute une génération qui reconnaît en Flaubert la figure souveraine de l'écrivain, au sens absolu du terme, à la fois prophète du minimalisme, théoricien du style et du travail sur la prose, penseur du processus créatif et inventeur du roman moderne. Sans chercher à être exhaustif, cet ouvrage suit l'ordre alphabétique pour explorer, à travers quelques grands acteurs du moment théorique, ce fascinant processus de réception créatrice dont nous continuons tous aujourd'hui à être les héritiers.

10/2021

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Littérature française

CONTES Tome 1

Liée d'amitié avec Charles de Saint-Evremond et avec plusieurs conteuses du siècle comme Julie de Murat et Marie-Jeanne L'Héritier, cette contemporaine de Madame de La Fayettecommence alors à publier, dès 1690, ses premiers récits, dans le goût de son temps, et qui s'intitulent les Mémoires sur la cour d'Espagne, l'Histoire d'Hippolyte, comte de Douglas ou laRelation du voyage d'Espagne (1691), les Mémoires des aventures de la cour de France (1692), les Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour (1696). Ces productions littéraires estimées sont suivies des contes qui ont assuré sa notoriété. L'Ile de la félicité est le premier conte de fées à être publié en France. Après le succès des Contes de ma mère l'Oye de Charles Perrault en 1697, Marie-Catherine d'Aulnoy fait paraître les 4 volumes de Les contes des fées, suivis des Contes nouveaux ou les Fées à la mode, respectivement parus en 1697 et 1698 et qui lui valent la célébrité. Comptant parmi les plus authentiques chefs-d'oeuvre de la littérature féerique, ses contes l'Oiseau bleu, la Belle au cheveux d'or, Gracieuse et Percinet, le Prince lutin, la Biche au bois, la Chatte blanche, le Rameau d'or, Finette Cendron, le Nain jaune, la Grenouille bienfaisante, reflètent l'évolution d'un genre emprunté aux traditions populaires en un genre littéraire destiné au lectorat adulte de la société galante. Construits comme des aventures romanesques, où se découvre aisément l'influence de la pastorale, du théâtre et du roman contemporains, ses contes mêlent allègrement excès de préciosité, naturel désinvolte, réalisme et cruauté. Le vécu de Marie-Catherine d'Aulnoy se manifeste également dans son écriture lorsqu'elle se sert de l'allégorie pour dénoncer sans ambages l'épreuve du mariage forcé qu'elle a eu à subir.

01/2023

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Littérature française

CONTES Tome 2

Liée d'amitié avec Charles de Saint-Evremond et avec plusieurs conteuses du siècle comme Julie de Murat et Marie-Jeanne L'Héritier, cette contemporaine de Madame de La Fayettecommence alors à publier, dès 1690, ses premiers récits, dans le goût de son temps, et qui s'intitulent les Mémoires sur la cour d'Espagne, l'Histoire d'Hippolyte, comte de Douglas ou laRelation du voyage d'Espagne (1691), les Mémoires des aventures de la cour de France (1692), les Mémoires secrets de plusieurs grands princes de la cour (1696). Ces productions littéraires estimées sont suivies des contes qui ont assuré sa notoriété. L'Ile de la félicité est le premier conte de fées à être publié en France. Après le succès des Contes de ma mère l'Oye de Charles Perrault en 1697, Marie-Catherine d'Aulnoy fait paraître les 4 volumes de Les contes des fées, suivis des Contes nouveaux ou les Fées à la mode, respectivement parus en 1697 et 1698 et qui lui valent la célébrité. Comptant parmi les plus authentiques chefs-d'oeuvre de la littérature féerique, ses contes l'Oiseau bleu, la Belle au cheveux d'or, Gracieuse et Percinet, le Prince lutin, la Biche au bois, la Chatte blanche, le Rameau d'or, Finette Cendron, le Nain jaune, la Grenouille bienfaisante, reflètent l'évolution d'un genre emprunté aux traditions populaires en un genre littéraire destiné au lectorat adulte de la société galante. Construits comme des aventures romanesques, où se découvre aisément l'influence de la pastorale, du théâtre et du roman contemporains, ses contes mêlent allègrement excès de préciosité, naturel désinvolte, réalisme et cruauté. Le vécu de Marie-Catherine d'Aulnoy se manifeste également dans son écriture lorsqu'elle se sert de l'allégorie pour dénoncer sans ambages l'épreuve du mariage forcé qu'elle a eu à subir.

01/2023

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Littérature érotique et sentim

Le siècle de Léontine

Léontine nous parle de sa longue vie dans un village perdu où le temps a passé certes, mais moins vite qu'ailleurs, comme pour mieux nous permettre d'en contempler la beauté et de nous imprégner de sa sérénité... toute relative, car, en contrepoint du récit de Léontine, surgissent des êtres bien en chair, des personnages hauts en couleur, certains prêts à tout pour assouvir leurs bas instincts. Récit : (...) Je me souviens de la réquisition des chevaux, mulets et mules, imposée par le service de la remonte ; du rassemblement des bêtes sur la place du village, des attelages, des camions, du départ du convoi pour Herberon. Je me souviens du silence qui pesait dans le coeur des hommes, des larmes de mamé Ninette de voir partir son mulet... (...) Je me souviens de ta main qui caressait ma joue, de ton regard perdu... (...) Amour : (...) elle flottait... elle volait... il n'y avait plus de mots, il n'y avait plus de bruit, il y avait un silence bordé de musique, un archet tendu qui la transperçait, et ses notes, acérées comme des flèches, venaient chercher au fond d'elle-même la plus petite goutte de bonheur pour l'étaler au grand jour sur un merveilleux rivage. (...) Intrigue : (...) A ce moment-là, il a eu peur, le Pierrot... Il ne fanfaronnait pas, pour une fois... il faut dire que les autres... C'est l'enfer disait Sartre... Le Pierrot c'est un sale type, oui, nous n'allons pas revenir là-dessus... de là à en faire un assassin... Finalement c'est la femme au Germain qui lui a sauvé la mise ! Il passait la nuit avec elle pendant que son mari était au fournil... (...)

12/2014

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Linguistique

Une histoire du point de vue : de la narratologie à la linguistique. Tome 1

Sous le titre général de De la narratologie à la linguistique, l'auteur réédite ses trois premières études (1997-2004) sur le point de vue : Tome I, Une histoire du point de vue, Tome II, La Construction textuelle du point de vue, Tome III, Argumenter en racontant. Premier tome de la série, Une histoire du point de vue s'attaque au problème que pose la notion de PDV à l'enseignement scolaire dont elle est devenue un pont aux ânes alors qu'elle est d'un maniement particulièrement délicat. Les théorisations successives de la focalisation narrative sont à tel point tributaires de leurs contextes historico-théoriques d'émergence que leur critique épistémologique s'impose. L'ouvrage analyse les avatars du PDV chez les critiques (Pouillon, Blin, Magny, Rousset), les narratologues (Genette, Bal, Vitoux, Lintvelt), les linguistes (Danon-Boileau, Greimas, Fontanille), les herméneutes et théoriciens de la lecture (Ricoeur, Iser, Jauss, Eco, Jouve). De nombreuses interprétations purement métaphoriques du PDV s'expliquent par un fort déficit linguistique et contibuent à l'entretenir. Proposant la refondation de cette notion, l'auteur part des concepts de sujet de conscience ou d'énonciateur et de l'expression linguistique des perceptions plus ou moins nettement associées à des pensées représentées. "Jeanne, ayant fini ses malles, s'approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas." (Maupassant, incipit d'Une vie) : en contexte narratif de troisième personne, le PDV est lié à de nombreuses traces plus ou moins prégnantes de la subjectivité ou de l'activité cognitive d'un sujet de conscience, centre de perspective, quand bien même ce sujet ne parle pas, dès lors que le texte raconte en se mettant à sa place...

01/2023

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Contes et nouvelles

Pour l'amour de l'art

Douze nouvelles, douze destins. "Pour l'Amour de l'Art" est un recueil de nouvelles dont le fil conducteur en filigranes porte sur l'Art. Du théâtre à la peinture, du chant à l'écriture, du cinéma à la haute couture, de la photo à un concours de Miss, jusqu'à l'amour des livres, il relate des trajectoires de vies pleines de luttes, de drames, de quêtes et d'amour, parfois déçu, mais pas toujours. Après avoir décroché un rôle principal au théâtre, Elena doit affronter l'hostilité de la troupe. Un artiste d'un siècle passé, prisonnier du poids de la société, aime en silence son jeune modèle. Mona, brimée par son peintre de mari pour lequel elle pose, ne rêve que de liberté. Shiva se retrouve à Paris, après avoir échappé aux Talibans et au mariage forcé. Roman, écrivain à succès, retrace les drames de sa vie au cours d'une séance de dédicaces. Un homme à qui la vie a souri lâche tout pour retourner sur les lieux de son enfance où l'attend son destin. Une jeune femme aime en secret son professeur de dessin et attend son heure dans l'ombre. A la mort de son père, Sanjay part à la recherche de son histoire. Lou, dotée d'un immense talent, rêve de se réaliser dans la Haute Couture, mais la route pour y arriver lui réserve bien des surprises. Linette, véritable objet entre les mains de sa mère, se rebiffe. Manu a coupé les ponts avec son passé pour réaliser sa passion, jusqu'à ce qu'un événement l'oblige à nouveau à changer de chemin. Et enfin Ibrahim nous livre sa vie dans sa librairie, véritable temple dédié à la littérature, dont les livres seront ses seuls enfants ...

01/2023

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Divers

Rorbuer

Rorbuer est une bande dessine ? e a` I'intention du lecteur de ? sireux de se plonger dans une expe ? rience visuelle et mystique au coeur d'un village perdu du Grand Nord. L'histoire prend place au sein d'un village co^tier nordique ou` les mythes et le ? gendes ge`rent le quotidien des habitants. Des croyances ou` la mort physique des hommes en mer n'est pas le dernier stade de leur e^tre, mais bien un passage, laissant l'a^me perdue s'accrocher au banc de poissons... Le re ? cit part de cette premie`re croyance pour e ? voluer vers des rites, ce ? re ? monies de gue ? rison et d'hommage, a` la frontie`re ou` se touchent les froides immensite ? s terrestre et maritime. Inspire ? e par les folktales et la mythologie nordique, Aure ? lie Wilmet utilise les entrechoquements de couleurs - froides contre chaudes - pour souligner les extre^mes de cette re ? gion du globe. Muette mais accompagne ? e d'un lexique, cette bande dessine ? e laisse une grande part d'interpre ? tation au lecteur, qui doit trouver sa place autant dans les images silencieuses que dans les rites de ce pays ou` le myste`re est omnipre ? sent. En raison de son succe`s, la premie`re e ? dition de Rorbuer, publie ? e en 2020, est aujourd'hui e ? puise ? e. Cette nouvelle e ? dition relie ? e, grand format et cartonne ? e, permet de (re) de ? couvrir ces re ? cits graphiques emplis de myste`re dans une e ? dition plus luxueuse, et de rendre a` nouveau disponible la premie`re bande- dessine ? e de cette jeune autrice talentueuse a` l'aune de la parution de son deuxie`me livre, E ? pinette Noire, en janvier 2024.

10/2023

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Littérature française

Le monde à nos pieds

Paris. Septembre 1994. Tandis que la France se prépare à enterrer les années Mitterrand, Louise, jeune fille sage débarquée de sa banlieue, fait son entrée à Sciences-Po, certaine d'avoir rendez-vous avec son destin. Dans le hall de la rue Saint-Guillaume, où l'on débat du marxisme et du libéralisme sous un épais nuage de fumée, elle se lie avec une bande d'élèves. Il y a Lucas, le militant d'extrême-gauche romantique. La sublime et pétillante Finette. Katel, d'origine africaine, passionnée par Bourdieu. Max, le chiraco-gaulliste solitaire. Et Stan, qui se destine à la présidence de la République. Trois filles et trois garçons promis à un brillant avenir, et que ces années à Sciences-Po vont lier à jamais. Ensemble, ils découvrent tout : l'engagement et le combat politique, les tourments de l'amitié et de l'amour. Mais quand les espoirs romantiques de leur adolescence se heurtent à l'injustice et à la violence, tous se retrouvent confrontés à leur incapacité à changer le monde. Les années passent, et ils porteront le poids des secrets, des fautes et des regrets nés de cette époque. Vingt ans plus tard, en pleine effervescence macronienne, le temps sera venu d'affronter ou d'être rattrapé par les fantômes de ces trois années. Le Monde à leurs pieds restitue ce moment si particulier où l'on découvre que grandir c'est renoncer, et que toute réussite a un prix. Il explore le mystère de ces fils invisibles qui nous relient, et que le temps attaque sans parvenir à rompre. "Un roman prenant, acide et acidulé". ELLE "Un roman qui dépeint avec finesse le passage à l'âge adulte". Le Journal du Dimanche "Une plume accrocheuse, qui séduit par sa maîtrise narrative". Version Femina "Un premier roman puissant". Télé 7 jours "Quelle intelligente plongée dans l'adolescence. Un roman juste, générationnel". Historia "On adore ce roman d'amitié, d'ambitions et de désenchantements". Télé Star "Un édifiant roman des illusions perdues". La Voix du Nord

03/2019

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Sports

Le traité des équitations. Livre qui enseigne à bien pratiquer toute équitation

Deux siècles avant Antoine de Pluvinel, trois siècles avant François Robichon de la Guérinière, un écuyer lettré établissait les bases de ce qui deviendra l'équitation classique. Cet auteur oublié n'est autre que le roi du Portugal, dom Duarte (1391-1438), qui écrivit, dans les années 1430, un ouvrage consacré à l'art et la manière d'employer les chevaux. Pour lui, il n'y a pas "une" équitation unique, mais plusieurs. Raison pour laquelle il utilise le pluriel dans l'intitulé de son manuel : Traité des équitations. Equitation "à la bride", équitation "à la genette", répondant à des fonctions différentes : équitation pour la guerre, équitation pour la vénerie, pour les loisirs, etc. Mais pas seulement. L'originalité principale de dom Duarte, en effet, consiste à attribuer à l'art équestre une dimension quasi mystique. S'il croit aux vertus de la fréquentation des chevaux, le roi écuyer considère que chaque cavalier doit suivre une formation à la fois spirituelle, intellectuelle et physique, permettant la connaissance, et donc la maîtrise, de soi. Ecrite dans une langue que même les Portugais d'aujourd'hui ont du mal à déchiffrer, ce Traité des équitations n'avait jamais été intégralement traduit en français. Grâce aux talents conjoints d'une linguiste, Anne-Marie Quint, et d'un passionné d'équitation, Carlos Pereira, cette carence est ici levée. Humaniste cultivé, grand lecteur, préoccupé par les questions théologiques, philosophiques ou morales, dom Duarte a été parfois comparé à Montaigne, dont l'oeuvre est pourtant beaucoup plus tardive (plus d'un siècle !). Par l'importance qu'il accorde aux choses de l'esprit, il se distingue en tout cas de la plupart des auteurs de ce qu'on a coutume d'appeler la littérature équestre. Et paradoxalement, son ouvrage, qui est le plus ancien traité d'équitation de l'Europe chrétienne, révèle un précurseur de la pédagogie sportive et de l'approche éthologique d'aujourd'hui.

10/2016

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Livres 3 ans et +

Fanette et filipin n°25 ete

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire Fanette et la poule Roussette Le réveil à la ferme Poème : L'horloge Pierrot et Finette Je fais avec mes mains Le coq tricoté Petit théâtre du coq Le tapis soleil Cuisine : Gâteau aux cerises La danse des formes Je m'amuse Jeu de l'oeuf et de la poule La ferme en été Mots reliés Chanson : Déjà la coq a chanté Je découvre la nature Les animaux de la ferme Le millepertuis Les céréales Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

05/2019

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Histoire de France

Autour d'un effort de mémoire. Sur une lettre de Robert Antelme

Robert Antelme est arrêté par la Gestapo et déporté en juin 1944. Il se retrouve à Dachau un an plus tard, presque moribond. Le camp est bloqué par les troupes américaines par peur du typhus mais deux amis, dont Dionys Mascolo, réussissent à le faire sortir. Commence alors un "voyage infernal et merveilleux". Il parle, pendant cinq semaines, et ne pense "mourir que de ce bonheur". Deux ans plus tard il publie aux éphémères Editions de la Pensée Universelle, qu'il a fondées avec Marguerite Duras, ce livre dont Blanchot dit qu'il est "le plus simple, le plus pur et le plus proche de cet absolu dont il nous fait souvenir, L'Espèce humaine".
Entre la parole "sans fin" et le récit nécessaire il y a la Lettre à Dionys Mascolo. Malraux note comme une évidence que si "maints déportés"... ont écrit leurs souvenirs, leur retour à l'humanité n'y figure guère". Mascolo réplique : "La Lettre de Robert dit précisément ce que l'on nous dit qu'il est impossible de dire, qui devrait donc rester inouï". Au-delà du "simple raccordement de mémoire", de la "réconciliation" ou de l'"examen de passage", comme au-delà de la trop claire "dénégation", s'ouvre l'espace d'une innocence, d'une "originelle indétermination", où l'homme nié revient à l'homme et où l'écriture à la fois précise et tremblée de la lettre anticipe sur la rédaction du livre.
Cet état, "jamais... il n'y renoncera, jamais n'en guérira, ou jamais ne le trahira". La "réincarnation" (littéralement : le retour à la chair) d'Antelme est exemplaire. "Le lieu d'où il parle, dit Mascolo, il nous y a précipités et nous n'en sommes jamais revenus". Il donne aux autres, "sans échappatoire" l'occasion de se voir du dehors et de se découvrir une vie et une politique. Autour de Robert Antelme, Dionys Mascolo, Marguerite Duras, Edgar Morin puis Elio et Ginetta Vittorini se regroupent "dans le sentiment d'une délivrance mutuelle".
Ils sont tous au Parti Communiste mais leur communisme, qui appartient aussi bien à Holderlin qu'à Marx, a sur la Révolution une "avance" que ne supporteront pas les staliniens. Il refuse catégoriquement "le non-homme de l'homme, armé de raison, instruit de morale et soucieux de perfection". L'expérience, ici, c'est aussi le "refus du message".

08/1997

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Esthétique

Nouvelle revue d'esthétique N° 32, 2023-2 : Bernard Teyssèdre

Bernard Teyssèdre est décédé le 29 décembre 2021 à l'âge de 91 ans. Son oeuvre, construite depuis le moment où il explora l'Italie en vespa pour alimenter ? L'Esthétique des arts plastiques du Haut Moyen Age italien"sa maîtrise sous la direction d'Etienne Souriau, est d'une ampleur et d'une variété telles qu'on a peine à s'en faire une idée un tant soit peu synthétique. Dès le commencement, dans les années 1949-1952, à L'Ecole Normale supérieure, il ouvrit rapidement une pluralité de portes par lesquelles il ne cessera de passer : celle de l'histoire de l'art, celle de l'esthétique et celle aussi de la philosophie dont il préparait alors l'agrégation. Teyssèdre navigua entre ces pôles et, pour ainsi dire, les jouant l'un avec ou contre l'autre, rêvant d'une esthétique attentive aux oeuvres, d'une histoire de l'art rompue à la pensée synthétique autant qu'à l'analyse des particularités (notamment de l'art contemporain) et d'une philosophie que l'art ne cesserait d'interroger profondément, au lieu d'en être un simple sujet de passage.

Titulaire de deux thèses publiées, l'une sur Roger de Piles et le débat du coloris, l'autre, sur l'art au Grand Siècle, il fut aussi commentateur de l'esthétique de Hegel, co-traducteur et interprète de l'iconologie panofskyenne, de Wölfflin, un moment séduit par la littérature (pour la série de récits concentrés de ? Romans-éclairs", Grasset, 1961, puis un essai-roman hors genre ? Foi de fol", Gallimard, 1969), critique d'art au ? Nouvel Obs ? et Professeur à l'Université Paris 1- Sorbonne de 1969 jusqu'à sa retraite en 1992. Quant à l'étendue et la variété remarquables de son oeuvre, on peut encore souligner sa fascination pour la vie " ? nvisible ? du précambrien autant que pour le diable ou les anges, pour ? L'Origine du monde ? de Courbet autant que pour le " ? outoir zutique ? de Rimbaud.

En outre, à l'Université Paris 1 Sorbonne, il joua un rôle institutionnel considérable : à partir des années 70, il fut l'un des principaux inspirateurs de l'installation ? 'un enseignement en arts plastiques fondé sur la pratique en interaction avec la théorie, à tous les étages de la formation, y compris la recherche. Il fut le premier à définir et à instaurer la sorte de thèse fondée sur une pratique artistique qu'on appelle aujourd'hui création-recherche (ou recherche-création).

Tout cela justifie que la ? Nouvelle Revue d'esthétique" lui consacre un dossier, à la manière de ceux naguère dédiés à Etienne Souriau, et Gérard Genette. Comme pour ces derniers, il comportera une rubrique " ? tudes ? avec des articles de recherche inédits, relatifs aux divers sujets abordés dans les livres de Bernard Teyssèdre, ainsi que des rubriques de documents, notamment biographiques et bibliographiques, et de témoignages, relatifs par exemple à son rôle historique dans le cadre universitaire. ? u1 : p>

02/2024

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Musique, danse

British Rock. Tome 1, 1956-1964 : Le temps des pionniers

Le premier tome d'une monumentale histoire du rock britannique L'Angleterre n'a pas inventé le rock'n'roll et son premier héros n'a jamais approché la carrure d'un Elvis Presley. Rien ne laissait prévoir durant les années 1950 qu'un pays aussi éprouvé moralement puisse rivaliser musicalement avec les Etats-Unis et célébrer les turbulences d'une nouvelle génération. Egarés dans un monde d'austérité, les gamins anglais ont créé dans la liesse un terreau paradisiaque qui va révolutionner la musique sur tous les continents. Après le déclic instauré par Cliff Richard, les Shadows et les Tornados, l'ascension foudroyante des Beatles met fin à l'hégémonie américaine et révèle un élan national soutenu par des centaines d'orchestres aux prétentions innovantes. Une guerre effrénée s'engage. L'encouragement du ministère de l'Education permet de réorienter les jeunes en mal de résultats scolaires vers un cycle universitaire de quatre années consacrées aux arts. C'est ainsi, par exemple, que John Lennon obtient l'autorisation de faire répéter les Quarrymen dans la cantine de son établissement. D'autres (comme Eric Clapton, David Bowie, Pete Townshend, Nick Mason, Roger Waters, Jeff Beck, Eric Burdon, Rick Wright, Keith Richards, Ron Wood, Ray Davies et son frère) font cette même expérience d'un dilettantisme financé par l'Etat. Tandis que les initiateurs disparaissent tragiquement (Buddy Holly, Ritchie Valens, Eddie Cochran.) ou connaissent des destins mouvementés (Chuck Berry, Jerry Lee Lewis, Gene Vincent, Elvis Presley.), le rhythm'n'blues émigre en Angleterre telle une valeur stimulante. L'industrie du show-biz a trop longtemps méprisé le potentiel fantastique des artistes noirs issus du gospel, du blues et du doo-wop. Et ce sont ces disques exportés comme de vulgaires surplus qui vont susciter l'éclosion spontanée d'un style britannique aussi singulier que révolutionnaire : la Beat Music. Les groupes porteurs de cette révolution se nomment les Beatles, les Rolling Stones ou les Who. Le jeune public s'identifie aussitôt à ceux qui apparaissent comme les nouveaux héros d'une contre-culture. Les industriels anglais ne passent pas à côté du phénomène et vont follement amplifier la percée de ces groupes. Cette ascension débute en 1957 et est vite relayée par les médias britanniques. L'explosion du rock anglais (due aussi à des producteurs de génie (George Martin, Giorgio Gomelsky Shel Tamy, Andrew Oldham.) se mue en véritable invasion aux Etats-Unis et partout dans le monde. Christophe Delbrouck retrace avec brio cette fabuleuse aventure, à la fois culturelle, sociale et politique. Une aventure qui enthousiasmera et marquera profondément plusieurs générations. A NOTER Un second tome paraîtra courant 2013, consacré aux années 1965-1970, Psychedelia L'AUTEUR CHRISTOPHE DELBROUCK, musicien et compositeur, est notamment l'auteur de Frank Zappa / Chronique discographique (EditionsParallèles), Weather Report (Paréiasaure ; rééd. Le Mot et le Reste, 2007), Carlos Santana & la danse des solstices (Editions Larivière /Rock & Folk), la trilogie Frank Zappa & les mères de l'invention, Frank Zappa & la dînette de chrome et Frank Zappa et l'Amérique parfaite (Le Castor Astral, 2003, 2005 et 2006), The Who (Le CastorAstral, 2007), Live : une histoire du rock en public (Le Mot et Le Reste, 2009), Crosby, Stills, Nash & Young (Le Castor Astral, 2009) et Live, une histoire du rock en public (collectif, Le Mot et le Reste, 2011).

03/2013

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Musées français

L' oeil vérité. Le musée au second degré

L'oeil vérité Le musée au second degré Parcours de la collection du MAC VAL 256 pages 190 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, sous jaquette toilée Textes : Marie Castaing, Florence Cosson, Béatrice Joyeux-Prunel, Céline Latil, Anaïs Linares, Ilan Michel, Margaut Segui, Nicolas Surlapierre Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-17-8 Office : 18 août 2023 15 euros Sous le signe de Gérard Genette et de son ouvrage Palimpsestes. La littérature au second degré (1982), cette nouvelle présentation de la collection du MAC VAL a souhaité répondre à une demande : l'envie de retrouver des oeuvres qui, pour la plupart, n'avaient pas été montrées depuis l'ouverture du musée en 2005. Il est rapidement apparu qu'il était possible d'écrire à partir d'elles, selon une unité de temps et de lieu, une histoire de l'art contemporain en France. Tous les artistes qui ont participé de cette histoire ne sont pas forcément conservés au musée, toutefois les principaux s'y retrouvent. Entre la première oeuvre de ce parcours et la dernière, il est également possible de voir que la distinction entre art moderne et contemporain ne s'est pas faite immédiatement, contrairement à ce que les historiennes et les historiens de l'art ont pu dire en avançant la date un peu trop commode de 1945. Cette nouvelle présentation est aussi le récit d'une distinction et d'une construction critique et historienne. Il s'avère qu'en suivant les mouvements, cet accrochage relate les différents débats qui ont servi pour établir des signes distinctifs entre moderne et contemporain. Ce nouvel opus offre une réflexion sur le passage entre un art moderne, traditionnellement défini en rupture, et un art contemporain qui ne se satisfait pas simplement de ce prérequis. Ce n'est donc plus simplement des notions historiques ou chronologiques, mais une nouvelle relation aux problématiques. Dans le sillage de l'exposition mythique Responsive Eye (1965) ou plus proche de celle L'oeil moteur (2005), plutôt que de structurer l'accrochage de la collection en donnant le nom des mouvements, l'oeil a été choisi comme dénominateur commun : l'oeil retors, l'oeil abusé, l'oeil imprévisible, l'oeil attendri, l'oeil pilote... Chaque partie de l'exposition sera ponctuée de contrepoints qui, parallèlement au profil historique, affirmeront que ce ne sont pas les oeuvres qui sont post-modernes mais l'accrochage qui assume son caractère presque citationnel. Il essaye de reconstituer ce que pourrait être désormais un musée d'art contemporain modèle, une sorte de "musée témoin" , vestige d'une histoire de l'art clé en main. Commissariat général : Nicolas Surlapierre. Exposition au MAC VAL à partir du 8 juin 2023. Avec les oeuvres de Gilles Aillaud, Arman, Geneviève Asse, Martin Barré, Robert Breer, Anne Brégeaut, Joël Brisse, Camille Bryen, Marie-Claude Bugeaud, Pierre Buraglio, Daniel Buren, Pol Bury, César, Jacques Charlier, Roman Cieslewicz, Delphine Coindet, Emile Compard, Olivier Debré, Jean Degottex, Despatin et Gobeli, Daniel Dezeuze, Erik Dietman, Robert Doisneau, Jean Dubuffet, François Dufrêne, Erro, Sylvie Fanchon, Jacques Faujour, Philippe Gronon, Raymond Hains, Jean Hélion, Christian Jaccard, Alain Jacquet, Asger Jorn, Raymond Hains, Hans Hartung, Ladislas Kijno, Jacqueline Lamba, Alberto Magnelli, Robert Malaval, Alfred Manessier, Bernard Moninot, Jacques Monory, Bernard Pagès, Gina Pane, Pavlos, Bruno Peinado, Daniel Pommereulle, André Raffray, Bernard Rancillac, Martial Raysse, Judit Reigl, Germaine Richier, Willy Ronis, François Rouan, Sarkis, Peter Saul, Jean-Claude Silbermann, Jesus Rafael Soto, Daniel Spoerri, Peter Stämpfli, Takis, Marino di Teana, Hervé Télémaque, Luis Tomasello, Geer van Velde, Claude Viallat, Jacques Villeglé, Sabine Weiss...

07/2023

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Contes de toujours

Pinocchio

Il était une fois un vieux menuisier du nom de Geppetto, qui un beau jour taille un petit pantin de bois qu'il appelle Pinocchio. Soudain, le pantin prend vie. Geppetto y est si attaché qu'il le considère comme son propre enfant, mais le pantin se montre turbulent et bien désobéissant. Arrivera-t-il à devenir un enfant sage comme lui demande inlassablement la fée bleue ?

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Livres 3 ans et +

Pinocchio

Ce chef-d'oeuvre de l'écrivain italien, Carlo Collodi – traduit par Nathalie Castagné et revu par Jean-Michel Gardair – propose un voyage au coeur d'un imaginaire illustré entre légèreté et noirceur par Jérémie Almanza.

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Grands textes illustrés

Pinocchio

Né d'un morceau de bois doué de parole, Pinocchio a la langue bien pendue. Véritable garnement, il n'en fait qu'à sa tête, pour le plus grand malheur de son père Gepetto, qui souhaiterait simplement que la marionnette aille à l'école et se comporte comme un bon petit garçon. Partagé entre les bonnes résolutions et l'irrépressible envie de s'amuser, naïf, arrogant, souvent menteur mais toujours aimant, Pinocchio connaîtra bien des mésaventures avant de s'amender et de recevoir, des mains de la Fée Bleue, la plus belle des récompenses.

10/2023

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Généalogie

Destins français. Essai d'auto-ethnographie familiale

Martine Segalen se livre à une enquête historique et généalogique de la " saga " de deux familles juives dont elle est issue, venues à la fin du 19e siècle à Paris. Entre démarche personnelle et professionnelle, très documentée, cet exercice de retour en soi est sensible, émouvant et représentatif d'une histoire de beaucoup de familles françaises ou qui le sont devenues. La photo sur le bureau Les albums de famille sont comme des petites machines à remonter le temps. Les photographies en sont les arrêts sur images, les moments figés d'un film muet sautillant et fragile. Jaunies, altérées par les plissures et les mauvais traitements elles disent peu d'elles-mêmes. Entre les photos il y a des blancs, des marges et parfois telle ou telle part écrite succincte, juste un mot, un lieu, un prénom, une date, un bref commentaire. C'est une matière que Martine Segalen (née Appel) connaît bien. Ethnologue connue par ses travaux de sociologie de la famille, sur le mariage, la parenté, la transmission dans les sociétés françaises, traditionnelles et contemporaines, elle se livre ici à un exercice de retour en soi, une sorte d'auto-ethnographie. Elle a pu le faire à partir d'une double dynamique : celle, personnelle, fortement motivée par le désir légitime de retrouver ses origines, d'explorer les archives et les traces de sa propre famille afin de s'assurer de la transmission ; l'autre, professionnelle, en utilisant la " boîte à outils " de son savoir anthropologique qui lui a permis de comprendre les mécanismes de composition familiale tels qu'elle a pu les observer et les analyser dans d'autres groupes sociaux. Cet ouvrage en est le résultat. Pour mener à bien cette enquête, l'ethnologue s'est faite historienne, elle est allée sur le terrain, dans les archives, a fait resurgir ses propres souvenirs. Son exigence méthodologique et cette pratique d'une ethnologie de soi ne cache pas l'émotion qu'elle a senti surgir à la vue des documents, des sites et des photographies qui la concernaient directement. Sagas familiales, exils croisés, destins d'exilés C'est une description historique de la " saga " de deux familles juives dont elle est issue, venues à la fin du xixe siècle jusqu'à Paris, symbole de la liberté de penser ; elles s'y intégrèrent au milieu professionnel des fabricants et commerçants du vêtement (principalement dans la branche de la casquette et de la fourrure). Martine Segalen a exploré minutieusement la trajectoire de ces exilés et enquêté sur le milieu socioprofessionnel judéo-parisien jusque dans les années 1930. Elle décrit les systèmes d'alliances et les stratégies mises en oeuvre au cours de plusieurs générations pour consolider les fruits d'un exode et fait le récit de ces trajectoires sociales ascendantes. Les premiers chapitres retracent le parcours des deux lignées, du côté du père et du côté de la mère. Chacune de ces lignées a connu une forme d'exil différente et d'ailleurs assez semblable aux lignées de la famille de Nathalie Heinich (voir Une histoire de France). Partis de la Pologne et de l'Autriche russe, une branche a rejoint l'autre lignée partie d'Alsace après 1870. Leur ressemblance est moins l'appartenance à un milieu social qu'une communauté religieuse. Dans un autre chapitre elle raconte aussi, de manière encore plus impliquée, cet épisode paroxystique du camp de Drancy où furent internés ses parents (Paul et Ginette Appel) durant deux ans (1942-1944), au moment de sa toute première enfance. Ce fut un moment très difficile où tous les rêves et les efforts des générations précédentes semblaient devoir se briser et s'effacer. Ce chapitre renvoie aussi à l'actualité des recherches historiques sur Drancy. 2022 est une année de commémoration de la terrible rafle du Vél d'Hiv et des exactions contre les juifs qui ont suivi et qui ont fait de la Cité de la Muette à Drancy un épicentre de la déportation vers Auschwitz et Birkenau. Parmi les témoignages réunis par les équipes du Mémoriel de la Shoah, il y a ceux des parents de Martine Segalen et c'est avec une grande lucidité et sans partialité qu'elle relate ces faits. " Ethnologie du chez soi " Cet essai aurait pu avoir pour titre Du train à la Péniche. Martine Appel-Segalen a suivi les traces de son grand-père, Israël Appel, depuis les voies ferrées où roulait le train qui le conduisit à la fin du xixe siècle de Katowice en Pologne jusqu'à Paris. C'est sur la " Péniche ", ce long banc en bois du hall de Sciences Po, qu'elle-même rencontra son futur mari Renaud Segalen, petit-fils de Victor Segalen. Cette période a constitué pour elle un drôle de départ dans la vie : elle est née en 1940. Mais tant d'opiniâtreté a abouti : Martine Appel a intégré Sciences Po, a eu une première vie professionnelle dans les hautes sphères commerciales, est devenue Martine Segalen par son alliance avec Renaud, se liant ainsi à une famille au parcours transnational, elle aussi. Puis elle a connu une trajectoire pleine de bifurcations et d'imprévus. Mère de trois enfants, elle a fait une brillante carrière d'ethnologue, devient une intellectuelle reconnue. Elle est en même temps une grande sportive qui accumule les coupes et les trophées de marathonienne et elle a souvent pris position publiquement pour la place des femmes dans le sport. L'histoire des Segalen et la biographie plus détaillée de Martine mériteraient des développements propres. Mais ce n'est pas le propos de son ouvrage, écrit juste avant sa disparition et auquel elle tenait beaucoup. Voyages, archives, enquêtes lui ont permis de reconstituer et mettre en récit une histoire accidentée et cicatrisée qui est celle de beaucoup de familles françaises ou qui le sont devenues. Le texte, articulé en plusieurs chapitres, est très documenté aussi bien par les récits de l'exil et les photos de famille que par des certificats de nationalité, des contrats de mariage, des demandes de naturalisation, des publicités pour les ateliers de confection, les en-tête d'entreprises. L'ensemble compose un tableau de familles dont les motifs sont les déménagements, les parcours résidentiels et professionnels au sein de la société française à chaque époque et dans les événements de la grande Histoire de France. Le livre nous fait pénétrer dans l'intimité des familles mais avec une très grande retenue, voire une distance critique, que la chercheure en sciences sociales qu'est Martine Segalen applique avec une certaine rigueur. L'ouvrage contribue ainsi à une réflexion déjà ancienne sur la réelle " identité de la France ", au sens de ce qu'est ce pays et ce qui s'y passe aujourd'hui en résonnance avec le destin d'exilés contemporains.

05/2022