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Hanna Krall

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 6, La poésie du XXe siècle Volume 3, Métamorphoses et modernité

Ce troisième volume de La Poésie du XXe siècle intitulé "Métamorphoses et Modernité" forme, avec les deux précédents, un seul et même ouvrage. Il s'agit avant tout d'une galerie de portraits des poètes et de leurs oeuvres. On y rencontre tout d'abord des créateurs qui ont établi de nouveaux rapports entre les choses et les mots : Ponge, Tardieu, Frénaud, Guillevic, Follain, Tortel, des aînés maîtres de la poésie la plus jeune et dynamique. Suivent ceux qu'ont tenté les explorations spirituelles : "Cosmogonie" de Pierre Emmanuel, "Somme" de Patrice de La Tour du Pin, voix diverses : Cayrol, Estang, Grosjean, Loÿs Masson, Renard, Le Quintrec, Vigée, Guerne, Pierre Oster, le plus proche de la modernité, des dizaines d'autres. Toute une génération nous a permis un "Eloge de la diversité", de Jacques Audiberti à "Des contemporains remarquables" : Claude Roy, Fouchet, Robin, Becker, Borne, Seghers, Clancier, Thomas, Decaunes, Mallet, les poètes des temps noirs, et Ganzo, Lubin, Cassou, Lescure... Sous le titre "Les Sources fraîches", rencontres avec Fombeure, Cadou, Bérimont, Manoll, Rousselot, Chaulot, Guillaume, Lacôte, Béarn, Cousin, leur environnement poétique, Rochefort, La Tour de Feu (car les titres de revues parsèment cet ouvrage). Puis viendront des célébrateurs de toutes sortes : du monde agreste, de l'amour, de l'intériorité, de la poésie populaire, du rire même. On a recherché aussi "Le Voisinage des genres", dramaturges, romanciers, critiques qui sont parallèlement poètes. Et voici les hommes de la vie présente, immédiate, ceux de "La Poésie pour vivre", ceux des révoltes, colères, engagements, avant qu'un hommage soit rendu à de grands disparus, à des destins maudits ou malheureux. Des noms : Malrieu, Neveu, Prével, Dadelsen, Larronde, Perros, Alexandre, Frédérique, Rivière, Michenaud, Vincensini, Rovini, Giroux, Grall, Kovalski, Duprey, Salabreuil... L'horizon s'élargit vers le cosmos, les lieux de la planète : Bosquet, Gaspar, Juin, Dalle Nogare, Bauchau, Pichette, Alyn, Temple, Orizet, Laude, Pietri (et des dizaines d'hommes aux écoutes). Des poètes vont parcourir les espaces de la parole qui sont Bonnefoy, Glissant, Dupin, Jaccottet, Charpier, Jean Laude, et, non loin, "Les Forgerons d'un langage", Torreilles, Chédid, Puel, Izoard, Bancquart, Jouanard, et on va voir du côté des revues, Sud ou Action poétique, tant de publications ferventes. Regard aussi vers les "Ateliers et Laboratoires" : l'Oulipo, la poésie sonore, le spatialisme, le lettrisme, la recherche. Quant au surréalisme, s'il a disparu en tant que mouvement, il continue, Jouffroy, Bounoure, Koenig, Legrand, Bailly, Dhainaut, leurs proches nous en persuadant, et aussi des métamorphoses vers la poésie "électrique" ou "froide" jusqu'à la naissance d'un nouveau réalisme avec Venaille, Biga, Tilman, Pélieu, les poètes "underground", ceux d'Exitet de tant de nouvelles revues : c'est le tournant de la poésie après 1968, une poésie qui ne cesse de surprendre par sa diversité, sa mobilité, ses conquêtes. Un temps vint où la poésie elle-même est mise en question. On a titré "Une autre écriture" cette partie où l'on rencontre Denis Roche, Pleynet, Faye, Roubaud, Sollers, Butor, Ristat, Maurice Roche et Pierre Guyotat, Christian Prigent et TXT, Hocquard et ceux d'Orange Export Ltd, de la destruction/régénération au poète-philologue. "La poésie est inadmissible", affirme Denis Roche. "Reste-t-il à écrire ?" demande Bénézet. Jamais la poésie n'a connu de telles tourmentes. On a à coeur de tout montrer, de tout considérer. Les surprises ne manquent pas quand se présentent des hommes de renouvellement qui se nomment Lionel Ray, Noël, Du Bouchet, Deguy, Sacré, Cluny, Réda, Pérol, Delvaille, Stefan, Cliff, Maulpoix, Marteau, Estéban, Guibbert, Janvier, Denis, Macê, Bordes, Meschonnic, Rossi, Grandmont, Cortanze, Preschez, Faye, Coste... On reste ébloui par tant de diversité, par tant d'explorations — et scandalisé par l'indifférence et la paresse qui font ignorer tout cela et nous ont amené à apporter, si désordonnées, si fragiles qu'elles soient, des informations sur ce qui se passe d'important dans le domaine de la sensibilité et de l'intelligence au seuil d'un nouveau siècle.

11/1988

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Littérature française (poches)

Quinze ans

Le " petit garçon " a grandi. Lycéen à Paris, il a quinze ans. C'est l'âge de la solitude, des rêves, de l'attente. Un inconnu, Alexandre, entre alors dans sa vie. Le charme slave, la grâce, l'élégance font de lui un être à part. Le narrateur réussit à devenir son ami intime et gagne le droit d'aller prendre le thé avec lui au sortir du lycée, chez la vieille et curieuse " Madame Ku " Alexandre a une sœur. Et peut-être le merveilleux jeune homme n'est-il qu'une pâle copie de cette Anna, beauté fantasque et secrète, dont l'innocent narrateur va tomber totalement amoureux... Cette histoire tendre et cruelle se passe au début des années cinquante. Elle est à la fois le roman d'un premier amour, et la chronique exacte d'une époque où les jeunes n'avaient pas de droits, pas de moyens, où la guerre froide allait aboutir à la guerre de Corée - quand le verbe aimer avait tout son sens, quand l'air de cithare du Troisième homme résonnait dans un univers sans télé, sans pilule, sans vitesse.... On se prend à envier ces adolescents dont les tumultes sentimentaux se déroulent entre le square Lamartine et la place du Trocadéro, qu'ils traversent parfois pour aller au Palais de Chaillot, écouter, sans comprendre la chance qui leur est donnée, le grand, l'unique Wilhelm Kempff. Humour, nostalgie, émotion et violence des premières expériences, on retrouve, dans ces dialogues, scènes et portraits, le ton de sincérité de l'auteur de L'étudiant étranger.

01/1995

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Littérature étrangère

Oublier son passé

Lorsque Helena, Martin et leur fille de 14 ans, Emilie, quittent la vie survoltée de Stockholm pour repartir de zéro dans le nord de la Suède, les rêves d’Helena peuvent s’accomplir : ils restaurent une ferme dans laquelle elle a passé enfant ses vacances d’été, et la transforment en hotel de charme. Mais ce tableau idyllique va voler en éclats le jour où Martin, ne supportant plus les rêves d’Helena, retourne vivre à Stockholm avec une autre femme. En dépit d’une réussite professionnelle remarquable, Anders Strandberg a conscience de la vacuité de son existence. Un jour qu’il part en voiture vers le nord du pays pour tenter de récupérer une célèbre guitare ayant appartenu aux Beatles – Anders est un collectionneur éclairé et passionné de musique – il est victime d’un grave accident de la route. Et se relève avec l’horrible sentiment d’avoir voulu mourir… Il descend alors dans l’hôtel tenu par Helena et accepte son offre de travail à ses côtés. Pour la première fois, il se sent libre, il n’a rien à prouver ni à défendre. Il peut oublier son passé. Au même moment, la cousine d’Helena, Anna Karin, organise dans le village voisin une réception après les funérailles de leur tante Olga. Secrets et préjugés vont être levés pendant cette réunion de famille, au cours de laquelle les êtres en présence se révèlent capables de changer leur manière de penser vis-à-vis les uns des autres, comme à leur propre égard. Traduit du suédois par Magdalena Jarvin

05/2012

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Poésie

Kean. 5 actes

Kean ou Désordre et génie fut écrit par Alexandre Dumas père pour le célèbre acteur Frédérick Lemaitre. Cette pièce oubliée - dont on trouvera d'ailleurs, à la fin de la présente édition, le texte intégral -, Jean-Paul Sartre l'a reprise, réécrite et, comme dit Robert Kemp, il en a fait un "bon drame solide, dont il a bien bourré les creux et qui est devenu brillant". Kean est un fameux acteur anglais. Il triomphe au Théâtre Royal de Drury Lane, et tout Londres, au début du XIXe siècle, court l'acclamer. Deux femmes l'aiment : la comtesse Eléna, épouse d'un ambassadeur, et Anna Damby, jeune héritière bourgeoise. Kean est débauché, couvert de dettes, ivrogne et coureur de jupons. Toutefois le prince de Galles n'a pas dédaigné d'en faire son ami. Kean est un homme excessif, qui se moque des contingences, laisse la bride à ses passions, se livre avec volupté à l'insolence, à la générosité, au mépris. Mais, au-delà de ces manifestations d'un tempérament puissant, c'est la condition du comédien et de l'homme de génie que Jean-Paul Sartre a posée dans les termes les plus efficaces. Kean est-il lui-même, ou bien les divers personnages (Roméo, Hamlet, Othello surtout) qu'il incarne ? Dans quelle mesure ces êtres shakespeariens ne dévorent-ils pas sa personnalité ? Un soir, enfin, Kean explose. A la face du public, à la figure du prince de Galles qui cajole la comtesse Eléna dans sa loge, il met son coeur à nu. Et il est hué.

03/1954

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Sciences historiques

Les infréquentables. 40 histoires de femmes sans foi ni loi

40 histoires de femmes sans foi ni loi, libres et subversives ! Une journaliste d'investigation à la fin du XIXe siècle, ça n'est pas commun. Tout comme une femme qui fait le tour du monde en voiture... en 1922. Une reine qui mène d'une main de fer son armée au XVIIe siècle, on n'y croyait pas, quant à voir une sculptrice devenir femme d'affaires pendant la Révolution française... il nous fallait des preuves ! Les destins de Nellie Bly, Aloha Wanderwell, Anna Zingha, ou encore Marie Tussaud nous les apportent. Les 40 femmes qui peuplent les pages de ce livre ne sont ni polies, ni gracieuses, ni soumises : qu'elles aient accompli des exploits, comme James Barry qui s'habilla en homme toute sa vie pour pouvoir exercer la chirurgie, ou bravé la loi, comme la brigande Marion du Faouët qui volait les riches pour donner aux pauvres, elles ont toutes pris leur destin en main, dépassant la condition que leur réservait leur statut de femmes. Faisant fi des conventions, des diktats imposés à leur sexe, elles ont tout fait pour réaliser leurs rêves et atteindre leurs buts - devenir impératrice, réaliser des films ou défendre les SDF -, quitte à faire preuve de violence ou de cruauté, et parfois même à sacrifier des vies. Mettons un terme à la légende paternaliste selon laquelle les femmes sont forcément angéliques, douces et dévouées. La fréquentation de ces infréquentables vous le démontrera : les femmes aussi sont capables de tout, du meilleur comme du pire !

10/2020

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Policiers

Le gardien de phare

Par une nuit d'été, une femme se jette dans sa voiture. Les mains qu'elle pose sur le volant sont couvertes de sang. Avec son petit garçon sur le siège arrière, Annie s'enfuit vers le seul endroit où elle se sent en sécurité : la maison de vacances familiale, l'ancienne résidence du gardien de phare, sur l'île de Gràskàr, dans l'archipel de Fjällbacka. Quelques jours plus tard, un homme est assassiné dans son appartement à Fjällbacka. Mats Sverin venait de regagner sa ville natale, après avoir travaillé plusieurs années à Göteborg dans une association d'aide aux femmes maltraitées. Il était apprécié de tous, et pourtant, quand la police de Tanumshede commence à fouiller dans son passé, elle se heurte à un mur de secrets. Bientôt, il s'avère qu'avant de mourir Mats est allé rendre une visite nocturne à Annie, son amour de jeunesse, sur l'île de Graskär, appelée par les gens du cru "l'île aux Esprits", car les morts, dit-on, ne la quittent jamais et parlent aux vivants... Erica, quant à elle, est plus que jamais sur tous les fronts. Tout en s'occupant de ses bébés jumeaux, elle enquête sur la mort de Mats, qu'elle connaissait depuis le lycée, comme Annie. Elle s'efforce aussi de soutenir sa soeur Anna, victime, à la fin de La Sirène, d'un terrible accident de voiture aux conséquences dramatiques... Avec Le Gardien de phare, Camilla Läckberg poursuit la série policière la plus attachante du moment.

06/2013

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Science-fiction

L'effroyable secret d'Abraham Lincoln. Aventures fantastiques

Le livre que vous tenez en main revisite un genre oublié : le roman populaire qui fit flores au XIXe siècle avec Eugène Sue ou Fenimore Cooper. Il est parsemé, comme il se doit, de grands moments d'aventure dans des terres lointaines, de fantastique, voire d'horreur, pour nous conter les tribulations au Mexique du soldat confédéré Charles Hopkins, à l'issue de la guerre de Sécession, en avril 1865. Charles est né au Texas, le 22 avril 1837, un an jour pour jour après la victoire de San Jacinto où Sam Houston défit les troupes du général Santa Anna, le boucher de Fort Alamo. Il nous raconte sa participation à l'expédition française au Mexique dans le cadre de la contre-guérilla du colonel Dupin. Puis il poursuit son récit en ne nous cachant rien de ses aventures hoffrnannesques - car comment se fait-il que Davy Crockett et Jim Bowie soient encore de ce monde ?... Que verte soit la couleur du sang qui coule dans les veine de l'armée de Juarez assiégeant Camerone ?...Que l'assassin (présumé ?) d'Abraham Lincoln ait escamoté le cadavre du grand homme et l'ait enseveli les profondeurs d'une pyramide aztèque ? Charles, enfin, nous révèle en quelles circonstances il a mis la main (ce n'est pas peu dire) sur le trésor de Maximilien de Habsbourg que Napoléon III avait hissé sur le trône avant de l'abandonner à son destin tragique. Mais place aux aventures de notre héros dans ce beau pays malheureusement meurtri par des luttes incessantes et des exactions sans nombre.

10/2017

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Littérature étrangère

La découverte du monde

Un soir d'été, alors que Luciana Castellina, âgée de quatorze ans, joue au tennis avec une amie, la partie est brusquement interrompue : sa partenaire, Anna Maria Mussolini, doit s'enfuir, car son père vient d'être arrêté. C'est le 25 juillet 1943, la chute du fascisme, et le début d'un journal intime que l'adolescente tiendra pendant quatre ans. A distance de tant d'années, Luciana Castellina, figure historique de la gauche italienne, dialogue avec ce journal qui raconte une double métamorphose : celle d'une adolescente issue de la bonne bourgeoisie, curieuse et rebelle, qui découvre peu à peu le monde – l'art, la culture et les voyages, mais surtout l'engagement politique et la solidarité ; celle de l'Italie, un pays en pleine effervescence, à une époque où "tout était à construire". Une époque "de fer et de feu", mais aussi de ferveur, durant laquelle bonheur individuel et bonheur collectif étaient indissociables : une exigence qui pousse la jeune fille, en septembre 1947, à partir pour la Yougoslavie de Tito, où elle participe à la construction d'une voie ferrée, avec des brigades d'étudiants venus du monde entier. Ce sera ensuite, en 1947, l'adhésion au Parti communiste et un long parcours au sein de celui-ci, jalonné d'exclusions et de réintégrations. Avec lucidité, parfois avec humour, Luciana Castellina nous fait ainsi partager une expérience dont la portée, aujourd'hui, est plus actuelle que jamais, car elle invite le lecteur à s'engager et à partager "la plus belle des passions : essayer de changer le monde".

04/2013

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Littérature française

Suites byzantines

Rosie Pinhas-Delpuech, née à Istanbul, est l'un des rares écrivains turcs de langue française, sa " langue père ". Car elle n'a pas de " langue mère ", écrit-elle dans Suite byzantine, la première partie de ce livre. Ni le judéo-espagnol, " domestique ", des femmes de sa famille, ni l'allemand de sa mère, " greffe contre nature ", ne sauraient en tenir lieu. Le turc ? C'est pour elle la langue " du dehors ", dont l'apprentissage gourmand marque l'ouverture au monde de " l'enfant " qu'elle était dans les rues d'Istanbul, d'où elle partira étudier en France, renonçant alors à écrire en turc, s'appropriant bientôt l'hébreu, qu'elle fait profession de traduire - ainsi que le turc du grand nouvelliste Sait Faik, qu'elle aperçut toute petite sur l'île de Burgaz et qu'elle vénère. Après Suite byzantine (2003, épuisé), texte singulier et précieux sur " l'enfant " dans son dédale de langues, elle a publié Anna (2007), où, d'Andrinople à Paris, elle affronte une noire mémoire familiale. Et la voici qui ose le " je " dans la seconde partie de ces Suites byzantines, neuf histoires gaies, graves, crues entre les îles des Princes au large d'Istanbul, entre les langues toujours, entre les sexes, entre les riches et les pauvres, entre les Grecs, les Turcs, les Juifs, les Arméniens. Ces histoires, qui prolongent et éclairent Suite byzantine, ressuscitent l'Istanbul cosmopolite des années 60 et révèlent un vrai talent de nouvelliste, marquant une nouvelle étape dans le parcours d'écrivain de Rosie Pinhas-Delpuech.

11/2009

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Psychologie, psychanalyse

Drogues : représentations et réalités. Le Quai 9, une expérience genevoise

La question des drogues est une question sociétale avant tout, pour laquelle toute personne a un avis et porte un regard, qu'elle soit concernée, ou non, par cette thématique. Les "dealers" et les "consommateurs" font partie des "personnages publics" des sociétés industrielles mais, bien souvent, ils sont uniquement perçus parle prisme du sordide. A travers des essais, des témoignages, l'exemple d'un lieu de consommation et une ouvre artistique, ce livre propose d'ouvrir sa vision à la connaissance et au rõle de la drogue dans notre société alors que les consommations de produits psychotropes existent depuis des siècles et sont encore présentes dans certains pays sous forme de rituels et d'initiation. Les courts essais de Frédéric Orobon, Jean-Félix Savary, Martine Baudin, Anna Iatsenko et Khalid Tinasti ainsi que Boris Jeanmaire, proposent des regards différenciés de professionnels, de chercheurs et d'un usager quand les témoignages relèvent de consommateurs, de proches et de professionnels. Contrepoints vifs et délicats, les cahiers photographiques, issus d'une commande de l'association Première ligne, sont signés par Max Jacot, auteur activiste par l'image et par le texte, nomade du Rhône jusqu'à Bruxelles. Ce livre donne aussi à lire et à voir l'expérience particulière du Quai 9 à Genève, espace d'accueil et de consommation, ouvert depuis 2001. Axé sur la réduction des risques liés aux drogues, celui-ci s'organise autour de l'écoute, du dialogue, de conseils et de soins de santé primaire et met à disposition du matériel et une salle de consommation à moindre risque.

06/2019

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Beaux arts

Art et territoire. Quartiers d'artistes : l'art comme outil de transformation du territoire

Avec la précision de la fonction de l'art contemporain en tant qu'outil de recherche et d'amélioration de la société, la question du territoire et de son appropriation par les artistes prend de plus en plus d'ampleur. Si jadis le seigneur local invitait les peintres pour immortaliser les paysages de son domaine, aujourd'hui les nouveaux procédés sont mis en place par les artistes, comme par les curateurs pour initier des interactions entre les créateurs et le territoire sur lequel ils travaillent. Parfois, le potentiel même du territoire, comme la présence des réseaux de création interdisciplinaires, des industries ou des structures de recherches ouvertes au dialogue avec les artistes, influence les thématiques explorées par les artistes, comme le langage plastique des uvres. Face aux réseaux internationaux de l'art contemporain global, les réseaux locaux se densifient et se spécialisent afin de créer une identité forte de leurs territoires, et d'offrir le soutien à leurs artistes pour les propulser au plus haut de la hiérarchie du monde de l'art. Dans ce livre réalisé grâce au colloque international " L'art collaboratif et le territoire " accueilli par la Sorbonne, nous examinons la question de l'interaction entre l'art et le territoire en prenant comme point de départ toute la diversité des positions des acteurs de la scène actuelle de l'art contemporain. Ont contribué à cet ouvrage : Jean-Christophe Arcos, Alexandra Beaudelot, Hubert Besacier , Gaspard Delanoë, Fred Forest, Tamara Galeeva, Aleksandre Kiryutine, Olga Kisseleva, Marlène Perronet, Maria-Anna Potocka, Ann Stouvenel, Julio Velasco, Frédéric Vincent, Barbara Wolffer.

03/2018

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Décoration

Jeanne Lanvin

En ce 1er janvier 1867, aucune fée ne veille sur le berceau de la petite Jeanne : ni la richesse - elle commencera de travailler à treize ans -, ni la beauté, ni même ce chic artiste inséparable des grands noms de cette constellation qu'on appelle la haute couture française. Plus d'un demi-siècle plus tard, ce sont les Années folles, et Jeanne règne à la tête d'un empire. Aristocrates, riches étrangères et actrices s'arrachent ses robes, qui leur dessinent un corps ambigu de jeune fille romantique et parfois garçonne. Le nom de Lanvin baptise un bleu mythique et orne l'image, devenue célébrissime, de la femme à l'enfant, image que les flacons précieux d'Arpège multiplient à l'infini. Yvonne Printemps, Sacha Guitry, Anna de Noailles, toutes les célébrités fréquentent sa maison de couture, rue du Faubourg-Saint- Honoré. Cette réussite, Jeanne Lanvin la doit à son travail, à son sens aigu des affaires, à son génie du marketing avant la lettre ; mais aussi à sa passion pour se fille, son égérie et sa bien-aimée, passion exclusive, égoïste, éperdue, douloureuse souvent. Car si Chanel habillait les femmes à son image, c'est pour sa fille que Jeanne crée des vêtements : pour l'enfant, puis la jeune femme, que les fées firent comtesse Marie-Blanche de Polignac, reine du Tout-Paris... C'est un chapitre ignoré de l'histoire de la mode que révèle cette première biographie de Jeanne Lanvin, fondatrice de la plus ancienne des maisons de couture françaises encore en activité.

09/2002

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Littérature anglo-saxonne

La fille du maître de chai. L'intégrale

Dans la lignée des romans de Tamara McKinley, Sarah Lark et Ann, ce volume réunit les trois romans retraçant le destin de Sarah Lemieux et de ses héritiers sur plusieurs générations. Des exploitants viticoles en prise avec les tumultes de l'Histoire et leurs problèmes familiaux. Du Val de Loire à la Californie, une saga romantique enfin en version intégrale 1895. Sarah Thibault, 17 ans, vit avec ses parents et sa soeur Lydie dans le Val de Loire, où la famille exploite un vignoble. A la mort de son mari, la mère de Sarah est contrainte de vendre le domaine à une famille de négociants, les Lemieux, dont le fils aîné épouse Lydie. Mais un nouveau drame oblige les deux soeurs à quitter la France. Sarah, qui n'a pas abandonné son rêve de devenir viticultrice, s'installe dans la Napa Valley, en Californie. Sur place, elle fait la connaissance d'un certain Philippe... Lemieux, qui s'est lui aussi lancé dans l'aventure viticole. Les deux Français décident d'associer leurs talents. Mais les affaires et l'amour peuvent-ils faire bon ménage ? D'autant que Sarah cache un indicible secret... Dans la lignée des romans de Tamara McKinley, Sarah Lark et Anna Jacobs, cette saga s'attache aux pas de la famille Lemieux, viticulteurs originaires du Val de Loire. Cette intégrale rassemble La Fille du maître de chai, Les Vignes de Sarah et L'Héritage du maître de chai, qui verront les descendants de Sarah lutter pour préserver le domaine familial et subir les affres de la Première Guerre mondiale.

11/2022

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Art contemporain

Milan

Nouveau titre de la collection ! Plongez au coeur de la création contemporaine milanaise, à travers 10 portraits et entretiens d'artistes majeurs et 100 lieux qui font l'actualité artistique sur ce territoire. Cet ouvrage invite le lecteur à découvrir Milan à travers le prisme de la création artistique contemporaine. Sont d'abord présentés dix artistes, issus de toutes les disciplines, qui font le dynamisme de la ville. Ils sont invités à nous parler de leur parcours, de leur travail et de leur rapport à Milan. Une seconde section s'attache à présenter cent lieux propres à la création contemporaine milanaise, avec les dix lieux incontournables de la ville mis en exergue. Le lecteur dispose ainsi d'un véritable guide, riche et précis, pour découvrir autrement l'offre culturelle de Milan. 2 préfaciers : - Tommaso Trini (historien d'art) - Beatrice Trussardi (présidente de la fondation d'art contemporain Trussardi) 10 artistes : - Stefano Boeri (architecte, urbaniste, éditeur et directeur de la Triennale) - Davide Bombana (danseur et chorégraphe) - Pippo Delbono (metteur en scène et dramaturge) - Giacomo Moor (artisan designer) - Tiziano Vudafieri et Claudio Saverino (architectes) - Arthur Arbesser (styliste, fashion designer) - OZMO (street artist) - Paolo Ventura (photographe et scénographe) - Invernomuto (Dj, vidéo, installation) - Anna Franceschini (plasticienne et vidéaste) 10 lieux majeurs : - Fondation Prada - Armani Silos - Hangar Pirelli Bicocca - Mudec - Musée des cultures - Galerie Rossana Orlandi - Assab One - Triennale Milan - Palazzo Litta - La Fabbrica del Vapore - ICA - Institut Contemporain pour les Arts A découvrir aussi, des livres-guides consacrés Berlin, Athènes, Moscou, Lisbonne, Milan, New York, Lille, Paris, Nantes/Rennes/Brest.

02/2022

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Critique Poésie

Stations

Depuis Alger, Samira Negrouche a construit une réflexion qui a su s'étoffer au fil des années. Les textes regroupés ici se déploient sur vingt-deux ans, ils se veulent autant de haltes et de révélateurs des inquiétudes, des questionnements et des clairvoyances de l'auteure. Essais, proses ou témoignages, lus à l'occasion de colloques ou publiés en collectifs en Italie, en Allemagne, en Afrique du Sud, en Suède, en Colombie, aux USA, au Royaume-Uni en France et ailleurs. Ils traitent des généalogies, des aînés, des identités, des langues, des frontières, de la traduction, de l'interdisciplinarité, de notre environnement naturel, de notre être au monde... Dialogues avec des autrices telles que Leïla Sebbar, Ida Börjel et Anna Moschovakis ainsi que deux textes critiques de Jill Jarvis. Une somme foisonnante d'écrits - parmi lesquels des inédits - qui donne un éclairage nouveau sur l'oeuvre de cette poète qui sait déplacer les lignes et qui nous invite à le faire avec elle : "Je suis une poète qui se vit comme un laboratoire, un chercheur. Je scrute, j'analyse, j'observe, je cherche, je digère, je sculpte mon regard et l'éduque, je sculpte dans la chair et dans l'âme, car la médecine m'a permis de toucher au niveau le plus profond de la chair et de l'âme. Comme tout chercheur, je prends de la distance et me nourris de tout, je suis une poète à plein temps, je me nourris des sciences et des autres arts".

03/2023

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Troisième République

L'année Clemenceau N° 4-5/2020-2021

L'Année Clemenceau 4-5 / 2020-2021 Défis sanitaires, enjeux politiques Depuis 2019, la France et le monde sont victimes d'une pandémie provoquée par un virus jusqu'alors inconnu, nommé Covid-19. Celle-ci suscita un long confinement à l'ampleur inédite. Afin de mieux affirmer l'originalité historique du phénomène, un retour au passé s'imposait. Tel est le propos central de ce double numéro de L'Année Clemenceau, intitulé " Défis sanitaires, enjeux politiques ", qui se penche sur l'épidémie de choléra de 1884 et sur celle de grippe en 1918-1919. Deux graves crises sanitaires que l'ancien médecin Clemenceau sut affronter ; deux graves crises qui posèrent à la République des questions similaires à celles auxquelles nous sommes confrontés aujourd'hui. Editorial Jean-Noël Jeanneney Inédits & Insolite - Lettre à la cantatrice Anna Judic - Lettre à Louise Michel Recherches clemencistes - L'épidémie de choléra de 1884 à Toulon et dans le Sud-Est, Bertrand Mafart - Clemenceau et l'épidémie de choléra de 1884, Samuël Tomei - Crise sanitaire et question sociale ou L'éthique du " prendre soin " chez Georges Clemenceau, Sylvie Brodziak - L'épidémie de grippe en 1918-1919, Sylvie Brodziak - La chasse comme art du déconfinement chez Georges Clemenceau, François-Xavier Allonneau - Clemenceau et l'art de la harangue, Georges Wormser Bibliographie et notes de lecture Au fil de 2020 et 2021 - Clemenceau et les médias pendant le confinement, mars-avril 2020, Sylvie Brodziak - Il y a cent ans, Clemenceau à Singapour, Matthieu Séguéla - Victor Hugo et Georges Clemenceau, Marie-Laure Prévost Actualités

11/2021

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Histoire littéraire

Pen International. Une histoire illustrée. La littérature ne connaît pas de frontières

PEN - "Poets, Essayists, Novelists" - a été fondé à Londres en 1921 pour promouvoir l'amitié, la coopération intellectuelle et l'échange entre écrivains du monde entier. L'organisation s'est développée depuis lors pour constituer aujourd'hui un réseau international d'écrivains, une véritable communauté qui s'étend sur plus de cent pays. Cet ouvrage raconte l'histoire extraordinaire de la manière dont PEN a mis la liberté linguistique et la défense de la liberté d'expression au centre de la lutte de l'humanité contre la répression et la terreur. De la résistance contre les autodafés et la persécution des écrivains dans l'Allemagne nazie au soutien d'écrivains dissidents pendant la Guerre froide et aux campagnes en faveur d'écrivains et de journalistes emprisonnés en Chine aujourd'hui, PEN n'a cessé de s'élever contre toutes sortes de censure et d'autocensure. Parmi les formidables auteurs qui ont constitué autant de "cas" dans son combat, on retrouve notamment Federico Garcia Lorca, Stefan Zweig, Musine Kokalari, Wole Soyinka, Salman Rushdie, Ngügï wa Thiong'o, Anna Politkovskaïa, Hrant Dink ou Svetlana Alexievitch. Cet ouvrage raconte leur histoire et celle de tant d'autres, notamment par le biais de photographies d'archives et de nombreux documents souvent inédits. Les voix de ces écrivains et celles, nombreuses, de tous ceux qui ont combattu pour défendre la devise qui ouvre la Charte de PEN - "La littérature ne connaît pas de frontières" - continuent à résonner parmi nous. Leur courage a fait de PEN International le mouvement fort, vibrant et dynamique qu'il est aujourd'hui.

10/2021

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Histoire de France

Les bateaux de l'espoir. Vichy, les réfugiés et la filière martiniquaise

Les bateaux de l'espoir Vichy, les réfugiés et la filière martiniquaise Entre la débâcle de mai-juin 1940 et la fin de l'année 1941, quelque 5 000 hommes, femmes et enfants gagnèrent la Martinique depuis Marseille à bord de cargos, échappant ainsi à l'Europe embrasée. Certains étaient juifs, d'autres républicains espagnols ou socialistes antinazis. Parmi eux, le révolutionnaire Victor Serge, le cinéaste Jacques Rémy ou la romancière Anna Seghers. L'épisode est peu connu, et pourtant cette filière se révéla être une formidable voie de secours. Fort de plus de vingt années de recherches en France, en Allemagne, en République Tchèque, en Amérique du Nord et aux Antilles, dans des archives publiques ou familiales, Eric Jennings raconte cette aventure exceptionnelle. S'intéressant aux questions liées aux migrations et aux luttes anticoloniales, l'auteur examine cette voie d'exil, contemple la traversée, l'arrivée à Fort-de-France et le ré-internement de la majorité des voyageurs par des autorités coloniales inquiètes de cet afflux de migrants. Il retrace également des rencontres, notamment entre des réfugiés et les chantres de la négritude, comme Aimé Césaire. Il explore enfin la clôture de cette route de secours, en insistant sur le rôle des autorités américaines. L'arrivée de réfugiés aux noms à consonance allemande avait fini par alarmer Washington... Les craintes d'aujourd'hui autour d'une potentielle cinquième colonne parmi une masse de réfugiés - et les terribles conséquences de ces craintes sur des opérations de secours - n'ont donc rien de nouveau.

09/2020

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Cinéma

Jerzy Skolimowski. Signes particuliers

Après des poèmes remarqués et des scénarios pour Andzej Wajda et Roman Polanski (Les Innocents charmeurs, Le Couteau dans l'eau),Jerzy Skolimoski a été le représentant le plus talentueux du jeune cinéma polonais des années 60 avec Signes particuliers : néant, Walkover et Le Départ, salués alors avec admiration par Jean-Luc Godard. En 1967, Haut les mains ! lui vaut de graves problèmes de censure qui le forcent à s'exiler ; il entame une nouvelle carrière plus chaotique, marquée par d'autres grands films (Deep End, Le Cri du sorcier, Travail au noir, Le Bateau-phare, Ferdydurke). Il tourne en Italie, aux Etats-Unis et surtout en Angleterre, en s'adaptant admirablement à des contraintes économiques inconfortables. En 1991, il se retire pour s'adonner totalement à la peinture, qu'il a toujours pratiquée parallèlement au cinéma. Puis en 2008, c'est un très attendu retour avec Quatre Nuits avec Anna, suivi d'Essential Killing, deux films qui le placent à nouveau parmi les cinéastes contemporains les plus importants. Ce livre réunit des admirateurs de longue date de Skolimowski ; il a pour ambition de cerner les modulations d'une oeuvre protéiforme en mêlant entretiens avec le cinéaste, témoignages d'amis et de collaborateurs, mises en perspective historiques et essais critiques. Divisé en quatre parties correspondant aux quatre étapes du parcours de Skolimowski : les premiers films en Pologne (1959-1967) ; l'exil (1967-1991) ; la peinture (1992-2008) ; le retour au cinéma et en Pologne (2008-2012), l'ouvrage forme un ensemble critique très riche où se répondent des points de vues variés.

02/2013

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Critique littéraire

La comtesse Tolstoï

Se marier avec un génie et partager près d'un demi-siècle avec lui n'est pas un destin facile. C'est pourtant celui qu'a choisi Sophie (dite Sonia) Andreïevna Bers (1844-1919) à l'âge de dix-huit ans : en 1862, elle épouse Léon Tolstoï, de seize ans son aîné.De cette union naissent treize enfants dont neuf survivront. Dans la propriété d'Iasnaïa Poliana, à deux cents kilomètres au sud de Moscou, Sonia assure leur éducation, gère le domaine agricole, relit et recopie les manuscrits de Léon. Elle l'entoure de sa tendresse quand il écrit Guerre et Paix dans les années 1860, mais elle se fait plus distante dans les années 1870 quand il rédige Anna Karénine et que la mésentente s'installe dans le couple. C'est que l'homme qui aimait les plaisirs traverse une grave crise existentielle.« Là où tu es, l'air est empoisonné », dit-il à sa femme. Celle-ci songe à le quitter mais demeure à ses côtés sur l'injonction de ses enfants. Finalement, c'est Léon octogénaire qui fuit le domicile conjugal à l'automne 1910 pour aller mourir d'une pneumonie dans une petite gare. Sonia lui survivra neuf ans et confiera à la fin de sa vie : « Je souffre tellement d'avoir mal vécu avec lui ! »Outre un très remarqué Noureev (2003), Bertrand Meyer-Stabley est l’auteur chez Payot de plusieurs biographies : Juan Carlos et Sophie (2004), James Dean (2005) et Elton John (2007).

02/2012

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Cinéma

French Mania N° 1, automne-hiver 2020

A découvrir dans ce premier numéro de la revue French Mania : La playlist du numéro par Yann Gonzalez Un dîner avec Virginie Ledoyen, retour sur toute une carrière à l'Hôtel Grand Amour La Grande histoire des séries françaises, épisode 1/4 : Les années 60/70 Focus : les séries françaises pas très LGBT firendly Special guest : Les Cinq films français et francophones préférés de Lukas Dhont Vers la parité dans le cinéma français, épisode 1/2 : 2012/2017 Métier : Directrice de casting par Marlène Serour Dossier : Claire Denis, Leos Carax , les éclaireurs et leurs héritiers, analyses et témoignages de Léa Mysius, Morgan Simon, Bertrand Mandico, Anna Cazenave-Cambet et Mati Diop Sang neuf , un scénario inédit en cadavre exquis, épisode 1/11 par Catherine Corsini Reportage sur les cinéastes arabes et africains à l'heure du cinéma de genre Pitch : Hyacinthe , un projet de long métrage d'animation de Gerlando Infuso Anticipation : les écrans et nous en 2030, épisode 1/2 L'Origine du mal : le moodboard du prochain film de Sébastien Marnier Frenchverse : les passions françaises de Wes Anderson En immersion rue Daguerre dans les archives d'Agnès Varda documentariste, avec Rosalie Varda Journal de bord : Antoine Reinartz raconte le tournage de Petite Nature de Samuel Theis Cahier de tendances automne - hiver : Timothée Chalamet , Laetitia Dosch , Antony Cordier, Garance Marillier Nouvelle inédite : Villa Malaparte par Emily Barnett Pépite : Classe tous risques de Claude Sautet Films à croquer : le Kloug du Père-Noël est une ordure Stéphane Foenkinos se la joue Virginie Despentes.

09/2020

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Littérature étrangère

Sous le ciel du Donbas

"Toutes ces notes viennent de mon journal ou bien de lettres que je rédigeais pour lui. Au début, je postais des textes sur des réseaux sociaux. Les six premiers viennent justement de là. Tout ce que j'ai écrit par la suite, je l'avais griffonné au crayon sur un bloc-notes, assise dans les tranchées. Je pianotais sur mon ordinateur portable dans des hôpitaux militaires. Je rédigeais sur mon téléphone au cimetière. Et ceci durant 40 jours. Le fait d'écrire au moins quelque chose était devenu ma seule bouée de sauvetage, écrire afin de continuer à communiquer avec lui. Cela me fait encore bizarre d'écrire "... avec lui" au lieu de "... avec toi". Sur ces pages, le passé s'entremêle constamment avec le présent et le futur. De mars, je passe en janvier, février côtoie octobre et l'hiver devient le printemps. Mais c'est la vie. Essayer de l'organiser soigneusement dans un ordre chronologique signifierait refuser les rêves et les souvenirs. Cela signifierait qu'elle se termine toujours par la mort. Dans ce cas concret par quelques lignes le 30 janvier 2015, après lesquelles il ne reste que le vide. Toutefois, la mort n'est pas toujours une fin. Parfois on peut commencer par elle." La préface d'Anna Colin Lebedev, maître de conférences à l'Université Paris-Ouest Nanterre et la postface d'Alain Guillemoles, journaliste à La Croix, qui encadrent le texte, apportent les éclairages nécessaires pour comprendre les événements qui se déroulent de nos jours dans l'Est de l'Europe, en Ukraine.

03/2019

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Littérature étrangère

La chute de Constantia

La chute de Constantia. Quand le facteur, par une belle journée ensoleillée d'octobre 2005, remet à Constantia une grande enveloppe blanche, il ne se doute pas de l'émotion qu'elle va susciter chez sa destinataire. Constantia, bien que grecque, vit depuis toujours à Istanbul, qu'elle n'a pas quittée malgré les pogroms organisés en 1955 pour chasser de la Ville la plupart de ses compatriotes. Elle aurait bien préféré que sa fille unique, Anna, partie étudier à Athènes, épouse un Romiote (un Grec de la Ville – Constantinople, comme la désignent encore les habitants de la communauté) plutôt qu'un Grec de Grèce. Au moins s'est-elle mariée à un garçon de Khios, île dont était originaire la propre grand-mère de Constantia. Son gendre, Yannis, dans la très longue lettre qu'elle parcourt après avoir décacheté l'enveloppe, la plonge pourtant dans la stupeur : il serait... turc ! A peine a-t-elle lu ces mots qu'elle tombe en syncope et est immédiatement secourue par sa voisine du dessous, alertée par le bruit de la chute. C'est avec Vanguelia qu'elle va trouver le courage de lire dans sa totalité la confession de Yannis. Alternant, dans le huis clos de leur nuit agitée, extraits de la lettre et commentaires acides ou consternés des deux vieilles dames, Makridakis livre un formidable portrait de cette minorité grecque arc-boutée sur ses particularismes. Comme dans une comédie d'Aristophane, tout finira bien... mais, jusqu'au bout, il maintiendra le lecteur en haleine.

04/2015

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Revues de cinéma

Cahiers du cinéma N° 793, décembre 2022

Alors que les successifs confinements ont rendu plus visibles une série de bouleversements dans la création et la diffusion cinématographique, les Cahiers ont voulu s'emparer de cette crise et, suite à l'appel à des états généraux du cinéma du mois d'octobre, faire un point sur la situation du cinéma d'auteur en France. Ce numéro donne des perspectives critiques pour s'éloigner des diktats et conclusions trop rapides du box-office. Pour cela, on interroge des cinéastes, des spécialistes économiques, on retrace le parcours de la production et la distribution de films récents importants pour la revue, mais surtout on regarde les films français qui ont marquée cette année, et ce qu'ils nous disent sur leur propre fabrication et leur vision du monde et de la société française. Et pour ce dernier numéro, on vous dévoile les tops 10 de la rédaction, dévoilant quel est le plus beau film de 2022 pour les Cahiers du cinéma. Sans oublier des nombreuses critiques, certaines accompagnées des entretiens, sur les films importants qui arrivent dans les salles ce mois-ci, comme Le Parfum vert de Nicolas Pariser, Poet de Darezhan Omirbaev, She Said de Maria Schrader, Les Années super 8 d'Annie Ernaux et David Ernaux-Briot, Godland... Ainsi que l'actualité des ressorties, DVDs, livres, où il est question d'Ernst Lubitsch, Marie-Claude Treilhou, Dennis Hopper, ou encore de l'extraordinaire Anna d'Alberto Grifi et Massimo Sarchielli, dont la restauration est un véritable événement cinématographique.

12/2022

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Surréalisme

(In)actualité du surréalisme (1940-2020)

Le surréalisme a longtemps été amputé d'une partie de son histoire. Les littéraires, les historiens de l'art ont négligé les vingt-cinq années allant de la Libération à l'autodissolution du mouvement, en octobre 1969, et n'ont guère regardé au-delà. On peut s'en étonner tant les années jetées au rebut témoignent d'une ardente vigilance poétique, politique et artistique. Le surréalisme se confronte alors aux flux et reflux d'une Histoire excédant les frontières nationales pour devenir mondiale (décolonisation, tiers-mondisme, antistalinisme, révolution cubaine, anti-impérialisme américain, consumérisme, idéologie des Trente Glorieuses, révoltes populaires). Couvrant sept décennies, ce livre restitue l'âpreté des débats et le courage des engagements auquel le surréalisme a été mêlé ; il examine les interpellations dont il a été la cible, les récits dont il a été l'objet : par les existentialistes, les surréalistes dissidents, les communistes, les lettristes, les situationnistes, les telqueliens... jusqu'aux diatribes d'un Jean Clair pamphlétaire qui en imagine rétrospectivement la barbarie, en un temps - les années 2000 - où des expositions à Londres, New York ou Paris, célèbrent un mouvement patrimonialisé et où les universités nord-américaines parlent de "surréalisme total" dans un monde globalisé. Edité par Olivier Penot-Lacassagne. Textes de Frédéric Alix, Marie-Paule Berranger, Christophe Bident, Julien Blaine, Jacqueline Chenieux-Gendron, Kate Conley, Fabien Danesi, Hugo Daniel, Michel Deguy, Juliette Drigny, Dominique Drouet-Biot, Jérôme Duwa, Fabrice Flahutez, Anne Foucault, Emilie Frémond, Louis Janover, Alain Joubert, Jeanyves Guérin, Audrey Lasserre, Anaïs Mauuarin, Léa Nicolas, Olivier Penot-Lacassagne, Effie Rentzou, Anna Trespeuch-Berthelot.

10/2022

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Littérature française

Charlotte l wensk ld. Un roman de selma lagerl f

Près de cent ans après les événements de l'anneau des Löwensköld, la malédiction ne planeraitelle pas toujours sur les descendants de cette famille ? Dans un village du Värmland, Korskyrka, Charlotte Löwenskold et Karl Artur Ekenstedt, tous deux descendants de branches connexes des Löwensköld, sont fiancés. Ce dernier, fils de bonne famille et chéri de sa mère qui avait pour lui de grandes ambitions, est devenu un pasteur pauvre, "suffragant" , dans la paroisse. Il est entraîné dans une dérive spiritualiste "piétiste" qui l'amène à des renoncements erratiques, conforté dans ses idées par Thea Sundler, l'épouse de l'organiste. Celleci qui est fille de Malvina Spack, une protagoniste de l'Anneau des Löwensköld, est secrètement amoureuse du jeune homme. Ses machinations aboutissent et Karl Artur rompt ses fiançailles avec Charlotte et choisi pour future épouse la première femme qu'il croise sur son chemin, Anna Svärd une colporteuse dalécarlienne illettrée - persuadé de s'en remettre ainsi à Dieu et d'inaugurer une vie de renoncement et de pauvreté évangélique. De son coté, Charlotte est entraînée, contre son gré et comme par fatalité, à s'engager de plus en plus sérieusement dans un projet de mariage avec le riche Schagerström qu'elle n'aime pas. Grâce aux calomnies de Thea, elle devient l'objet de la vindicte publique pour son abandon du pauvre pasteur et son projet de mariage d'argent. Une peinture vivante de la vie sociale d'un village värmlandais dans la 1ère moitié du 19ème siècle, entre industrialisation et traditions paysannes.

01/2023

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Histoire de la philosophie

Les mangeurs de viande

Descriptif du fournisseur L'écrivain et philosophe Russe Léon Tolstoï, principalement connu pour ses livres Guerres et Paix et Anna Karénine, était aussi un grand défenseur de la nature, pacifiste et militant acharné du végétarisme qu'il défend à travers ses écrits dont l'essai intitulé Les mangeurs de viande. La thèse défendue par Tolstoï peut être résumée en trois points : 1) Le luxe est mauvais ; 2) Notre alimentation est trop abondante ; 3) Il faut remplacer notre alimentation animale par une alimentation végétale. Au delà d'une simple lecture végétarienne ou pro-vegan, ce livre d'une vibrante actualité fut durant des decennies le livre de chervet des mouvements écologistes prônant la décroissance. Il fut également redecouvert dans les années 2010-2020 par les partis animalistes. Un ouvrage militant et percutant par un écrivain culte de la littérature mondiale dont l'on pensait déjà tout connaître. A decouvrir absolument. Extrait : Dans tous les actes de sa vie, l'homme doit apporter un esprit de méthode sans lequel le but qu'il poursuit ne saurait être atteint. Cela est vrai, qu'il s'agisse des choses matérielles ou immatérielles. De même qu'il sera impossible au boulanger de faire du pain, s'il n'a ni pétri sa pâte, ni chauffé son four, de même l'homme qui tendra vers une vie morale, ne pourra réussir qu'autant qu'il aura su acquérir les diverses qualités, dont l'ensemble fait qu'on peut dire de celui qui les possède

03/2023

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XXe siècle

Un dernier Charleston, Louise

"Dans la nuit brumeuse de Manhattan, l'image de Lulu cherchant le client à la fin du film apparut. Un observateur attentif aurait pu rythmer ses pas, dicter les expressions qu'elle devait avoir devant la caméra. Une scène se rejouait à l'insu de tout le monde. Il aurait fallu un observateur rigoureux et passionné. Tels furent Langlois etnombre d'autres, comme Jean-Luc Godard et Anna Karina évoquantLouise, la femme éternelle, dans l'un de ses films. La femme éternelle condamnée à vivre alors qu'elle aurait pu sombrer et disparaître sans être devenue actrice, presque par hasard, à ne jouer aucun jeu sinon celui de jouer avec le feu. "Il n'y a pas de Garbo, il n'y a pas de Dietrich. Il y a Louise Brooks" clamait Henri Langlois, le fondateur de la Cinémathèque française. Un dernier Charleston, Louise est un roman qui plonge dans l'histoire personnelle, dans l'intime de la star du muet. Révélée par un seul film, Lulu, de Wilhelm Pabst, dans l'Allemagne des années 1920, Louise Brooks a survécu à son éviction du métier par les frères Warner. Elle mène alors une vie de bohème, se remet à donner des cours de danse, puis prend la plume pour écrire, à la demande de la Fondation Eastman, le créateur de Kodak. Louise Brooks, star incontestable du cinéma au même titre que Marylin Monroe, devenue icône. Sous la plume de Daniel Bernard on découvre un être fragile, surprenant, parfois dérangeant mais aussi infiniment attachant.

10/2023

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Littérature française

Falaise des fous

1868-1927 : de l'invention de l'impressionnisme à la traversée de l'Atlantique par Lindbergh, un Normand établi à Etretat entreprend le récit de sa vie. Orphelin de mère, jamais reconnu par son père, il s'est installé chez son oncle, dans la splendeur des falaises, après avoir été blessé lors de la sanglante aventure coloniale en Algérie. Sous son regard, un homme peint : c'est Monet. Pour le jeune homme, qui ne connaît rien à la peinture, c'est un choc. La naissance d'un art et d'une époque se joue là, et, dès lors, il n'aura de cesse d'en suivre les métamorphoses, guidé par deux amantes, Mathilde, une bourgeoise mariée, sensuelle, puis Anna, passionnée. Elles l'initient à Monet, présent de bout en bout, mais aussi à Courbet, Boudin, Degas, Flaubert, Hugo, Maupassant... Tous passent à Etretat ou dans son voisinage. De la débâcle de la guerre de 1870 à la découverte de New York, de l'affaire Dreyfus au gouffre de la Grande Guerre, c'est tout un monde qui surgit, passe et cède la place à un autre. Dans la permanence des falaises lumineuses, la folie de Monet affrontant l'infini des Nymphéas. Le tout sous la plume d'un homme qui a beaucoup vécu, beaucoup ressenti, aimé et perdu. Fresque historique vertigineuse, saga familiale et amoureuse, évocation puissante de la pulsion créatrice : avec Falaise des fous, Patrick Grainville signe son roman le plus accompli, le roman d'une vie.

01/2018

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Philosophie

Qu'appelle-t-on philosopher ?

La philosophie se pose souvent à elle-même la question de sa définition. Mais nous ne savons rien, ou presque, de ses manières de faire au Jour le jour. Les philosophes aiment en effet à cacher les pistes, tenir secrètes les hésitations et gommer les ratures. Et nous sommes moins curieux des documents de leur travail que de ceux des écrivains, considérant que journaux, brouillons ou correspondances sont déjà de la littérature, pas encore de la philosophie. Il est bien sûr quelques exceptions, tels les fragments posthumes de Nietzsche, le dossier du Livre des passages de Walter Benjamin, les carnets de Wittgenstein. Mais c'est peu pour tenter de relier le visible et l'invisible, les idées et les intuitions. Récemment publié, le Journal de pensée d'Hannah Arendt offre de quoi surprendre quiconque est familier de son œuvre comme le lecteur en quête d'une réponse à la question : qu'appelle-t-on philosopher ? Il illustre admirablement une pratique, un style, un ethos de la pensée. Arendt est demeurée rétive aux programmes de la philosophie, préférant s'adonner à ce qu'elle nommait " pensée libre ". Ses exercices quotidiens doivent beaucoup à la fréquentation des livres classiques, qu'elle cite et commente " pour avoir des témoins, également des amis ". Nous y voyons des idées qui surgissent d'un mot noté au hasard des lectures, se déploient en ligne droite ou bifurquent, s'agencent en tables de catégories, trouvent enfin la forme d'un article ou d'un livre. Mais nous y découvrons aussi des chemins qui ne mènent nulle part et les raisons de quelques échecs. Séjournant dans l'antichambre des livres, serons-nous tentés, pour finir, de donner raison à Kant et dire à sa suite que " le philosophe n'est qu'une idée " ?

03/2006