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Sociologie

Nos apocalypses. Ce qui nous lie quand le mal nous frappe

Il a beaucoup été dit combien les catastrophes mettent à jour les inégalités et les maux de nos sociétés. Cependant, envisager le soudain déferlement du mal comme le reflet de profonds dysfonctionnements a des racines anciennes. Et c'est la signification même du mot apocalypse : une révélation. L'une des plus fameuses illustrations de ce dévoilement du monde corrompu est le livre de l'Apocalypse de Jean où l'un des quatre cavaliers de la fin des temps figure la peste et la mort. Mais l'épidémie meurtrière accompagnée de guerre annonce une ère où triompheront vérité et justice. Ce motif ambigu de destruction et de création apparaît dans les textes fondateurs religieux et dans les oeuvres littéraires qui interrogent leur impact. De la Bible à Odipe Roi, des Evangiles au Talmud, de l'Islam au Bouddhisme tibétain, mais aussi dans le Décameron ou Faust, chez Ben Johnson, Pouchkine, Zweig, Camus, Saramago, Butler, on lit les ravages des fléaux, le désarroi des hommes devant un Dieu qui s'absente, la quête de réponse face à des maux qui nous dépassent, la tentation de la haine et les persécutions, mais aussi l'urgence de l'espoir. Si la solution humaine pour donner sens à ces ruptures dans nos vies est d'en faire le récit, relire les textes sacrés qui racontent la catastrophe nous y aide précisément. Ils lient les existences singulières au collectif, les individus aux mythes, le passé au futur, et peut-être même à ce que certains appellent l'éternité. Emerge alors une vision des écrits religieux non pas comme des normes ou des prescriptions mais comme des miroirs tendus, presque comme des romans. A leur suite, des livres qui sont devenus des pierres angulaires de notre littérature racontent comment la proximité entre ce qui tue et ce qui sauve nous constitue, nourrissant instinct de survie et besoin d'espérance. Le double regard qu'elle pose sur la religion et sur l'histoire littéraire donne naissance à cet essai lumineux sur une notion à la fois atemporelle et terriblement actuelle. De la Bible à Octavia Butler, Clémence Boulouque transmet ici des réponses salutaires à des enjeux existentiels.

09/2022

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Littérature Espagnole

Les romans de l'interdit

Un géant de la littérature espagnol franchit enfin les Pyrénées Serait-il le plus grand auteur espagnol du XIXe siècle ? Là-bas, de l'autre côté des Pyrénées, on le présente comme l'égal de Balzac et de Dickens, il est un maître du roman de moeurs, un génie de la critique sociale - sachant que sa puissante ironie le relie à Cervantès. Mais si l'Espagne est la patrie des âmes originales, elle est aussi, hélas, un continent littéraire méprisé et Benito Pérez Galdós un géant méconnu. Avec ce cycle des Romans de l'interdit, vous êtes sur le point de découvrir l'humanité et son théâtre comme jamais vous ne les avez lus. 1868 à Madrid. Tormento s'ouvre sur l'emménagement de la famille Bringas dans les étages supérieurs du Palais-Royal, véritable ville-dédale dont les logements sont réservés aux fonctionnaires de la Couronne. Amparo - dite Tormento - est pauvre, extrêmement belle. Dévouée à en mourir, elle manque cruellement de caractère. Ainsi passe-t-elle ses journées à servir la famille Bringas et ses nuits à empêcher sa soeur de dépenser les trois sous qu'elle a difficilement gagnés. Agustín Caballero, un homme richissime, célibataire déconcertant, s'éprend de la jolie domestique. Tormento n'y est pas insensible, cependant elle doit cacher un grave secret qui, déjà, commence à s'ébruiter. Dans le second roman du recueil, Galdós révèle le personnage de madame Bringas, déjà présent dans Tormento, ridicule et attachant ; on la retrouve ici dotée d'une finesse psychologique inattendue. Et si la famille Bringas fonctionne comme un astre autour duquel gravite une kyrielle de personnages, c'est bien l'amour et le désir qui sont au centre de toutes les intrigues. Benito Pérez Galdós décrit dans ce diptyque les défauts et manigances humaines dans une langue riche et vive, soulignée par un humour à nul autre pareil. Excellant dans la construction de ses récits, il trame des intrigues qui se développent dans une succession de courts chapitres alliant l'art de la tension dramatique à celui de la parodie. Par nature, on le sait, le genre humain se refuse à la simple observation ; et cependant, Galdós, lui, accomplit l'exploit de nous voir... de l'intérieur.

04/2022

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Education de l'enfant

L'école du dehors. L'éducation par et dans la nature

Un guide pratique et d'inspiration pour répondre aux questions que les parents et les enseignants se posent au sujet de l'école du dehors, et pour que chacun à son niveau puisse agir et proposer aux enfants des solutions concrètes pour apprendre hors les murs et nouer une relation profonde avec la nature. Un sujet d'une actualité brulante ! Un peu partout en France et en Europe, de nombreuses initiatives d'école du dehors fleurissent et, désormais, les cours de récré bétonnées peuvent trembler ! Au départ, un constat : les effets délétèrent du manque de nature chez les enfants (et les adultesaussi...). A partir d'un travail d'enquête sur les bienfaits d'une éducation à ciel ouvert, sur les enseignements dispensés (leur nature et sous quelle forme ils sont proposés), sur les principales inquiétudes des parents et des enseignants, ce livre se veut être un élan vers l'expérience directe et régulière avec la nature pour des enfants épanouis et des adultes de demain conscients et acteurs bienfaisants de l'environnement. SOMMAIRE : - Le syndrome de manque de nature (pour les enfants) - La déconnexion à la nature (des adultes) - L'école du dehors, c'est quoi ? (des inspirations venues des pays scandinaves...) - Tisser un lien avec la nature (en quoi est-ce bénéfique pour les enfants ? Les bienfaits, faire entrer une conscience du vivant...) - Comment ça marche ? - Le socle commun de connaissances hors les murs (la nature pour concrétiser l'apprentissage, exemples et expériences à l'appui, ateliers thématiques guidés) - La pédagogie par la nature, invitation au jeu libre (la nature pour inspiration, observer l'impermanence et autres " leçons " de vie) - Quels dangers dans la nature ? Dehors en toute saison ? - Vivre la nature en famille (expériences partagées en toute autonomie et au sein de certaines écoles) - Faire confiance aux enfants et tendre vers l'autonomie - Les écoles du dehors en France (difficultés, porteurs de projet, législation, urbanisme...) - Comment initier un projet d'école du dehors ? (pour les parents qui peuvent impulser un mouvement, dont ceux qui font partie des associations de parents d'élèves, et pour les enseignants. Comment s'y prendre pour créer une école du dehors ? Quelles sont les difficultés rencontrées ? ) - Quels adultes de demain ?

08/2022

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Histoire régionale

Punir, enfermer, en Bretagne – Les prisons de la Révolution à nos jours

Quand on se balade dans une ville, il est rare que l'Office du tourisme vous propose de visiter une ancienne maison d'arre?t. C'est pourtant ce qu'entreprend celui de Guingamp ! Durant la nuit du 4 aou?t 1789 sont abolis les privile?ges, les droits fe?odaux et les juridictions seigneuriales qui rendaient " la justice " selon des modalite?s diffe?rentes de l'une a? l'autre, d'une province a? l'autre. Ce livre a pour but de montrer la fac?on dont les grands principes adopte?s en 1789 ont e?te? mis en oeuvre par les re?gimes qui se sont succe?de? depuis plus de deux sie?cles. Il sont toujours d'actualite? quand il s'agit de se?parer les condamne?s des pre?venus, les femmes des hommes, les mineurs des adultes, de respecter les droits humains, d'offrir des conditions de de?tention dignes, surtout a? celles et ceux qui n'ont pas encore e?te? reconnus coupables, de n'interner des individus que sur injonction de juridictions officielles, de permettre aux de?tenus de travailler afin de pre?parer leur retour dans la socie?te?, d'autoriser des repre?sentants du peuple a? visiter les prisons afin de constater les conditions de de?tention. Quelles ont e?te? les difficulte?s rencontre?es durant deux sie?cles face a? ces principes qui guident encore nos politiques pe?nitentiaires ? Cet ouvrage e?voque e?galement les conditions de vie et de travail des de?tenus, du personnel pe?nitentiaire, ainsi que les acteurs de la construction et de l'entretien des lieux de de?tention, l'E?tat, les collectivite?s locales, les entreprises prive?es. De quelle manie?re l'organisation pe?nitentiaire en Bretagne a-t-elle e?volue? ? Ce re?cit sur un temps long est comple?te? par une e?vocation de la situation lors de quelques pe?riodes cruciales, telles la Terreur de 1793- 1794, la re?pression de la Commune de Paris, l'occupation allemande, la Re?sistance et la Libe?ration de 1944.

10/2022

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Beaux arts

SXB - Street photography de Thierry Roos. Impressions strasbourgeoises

Thierry Roos est sans doute l'un des rares photographes qui peint avec la photo. Chaque image est une oeuvre en tant que telle. Les rassembler dans le thème SXB donne à notre belle "Strasbourgeoise" un aspect méconnu, profondément humaniste et essentiel sur le plan culturel. Par ses photographies, Thierry Roos a su nous présenter ici le sens commun à notre ville, un destin multiculturel, architectural, humaniste et ouvert sur le monde. Ses images ont un impact sur nos mémoires et nos vies. J'ai failli donner à ce livre le titre de "Tranches de vies" . Non parce qu'elles se découpent, de nuit comme de jour, en des fragments de vies, mais ces instantanés nous interpellent sur nous-mêmes et notre sens de la vie ici-bas. Cohabiter prend ici tout son sens, Strasbourg est cette femme qui nous fédère et nous relie à la terre-mère. Par son travail, Thierry Roos nous montre un chemin tellement différent ; il nous révèle et nous développe un espace-temps où les hommes vivent ensemble et se respectent dans leur différence. Avec comme seul appareil le DXO qu'il tient dans ses mains comme on tiendrait une plume, il déclare la paix à la guerre, le silence aux conflits, l'image aux mots et le sens de la sémantique par opposition aux bruits encore lointains des bottes qui se font entendre... La paix jaillit dans ses images comme un postulat irrémédiable de l'espérance en l'humain. Qui que soit le passant photographié, on a que de la compassion devant ce travail impressionnant qu'il a su donner à son ouvrage. On pourrait presque voir dans ses yeux le regard d'un enfant face au monde qui l'entoure. Par-delà tous les préjugés, Thierry Roos nous fédère derrière le manifeste humaniste qu'il donne à son travail. Ecrire avec la main est ici constructif, impressionnant dans sa diversité et sa connaissance de l'humain. Thierry, ton oeuvre fait transparaître une déclaration d'amour à Strasbourg. Tu a su nous donner des yeux d'enfant. Un seul mot me vient à l'esprit : Merci !

02/2020

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Livres sonores

Mes animaux de la montagne

Nous sommes ravis de vous présenter "Mes animaux de la montagne en livre sonore à toucher", un véritable trésor interactif conçu spécialement pour émerveiller les tout-petits et éveiller tous leurs sens. Ce livre sonore relié de 12 pages est équipé de puces sonores sur chaque page, offrant une expérience multisensorielle unique pour les enfants en bas âge. "Mes animaux de la montagne" est bien plus qu'un simple livre, c'est une immersion totale dans le monde fascinant de la nature. Vos tout-petits pourront non seulement entendre les sons réalistes émis par leurs amis à fourrure, mais aussi les toucher grâce aux matières tactiles soigneusement sélectionnées pour chaque animal. La peau du chamois, la fourrure de l'ours, le plumage de l'aigle royal, le poile de la marmotte, la fourrure du loup et la robe grise de l'âne. Le son des animaux de la montagne ajoutera une touche de réalisme à cette aventure sensorielle. Le grognement de l'ours, le sifflement de l'aigle royal, le braiement de l'âne, le hurlement du loup et le chevrotement du chamois. Pour faciliter votre vie de parents, "Mes animaux de la montagne" est équipé d'un bouton de volume réglable et de piles alcalines bâton longue durée. Vous pourrez ainsi contrôler le niveau sonore du livre tout en garantissant une utilisation prolongée sans souci. En plus d'être un livre sonore, "Mes animaux de la montagne à toucher" est un outil éducatif qui stimulera l'imagination et la curiosité de vos tout-petits. Les sons réalistes et les matières tactiles enrichiront leur expérience de lecture et les aideront à développer leur sens du toucher, leur coordination main-oeil et leur appréciation de la nature. Ne manquez pas l'occasion d'offrir "Mes animaux de la montagne en livre sonore à toucher" à vos tout-petits. Sa combinaison unique de sons réalistes, de matières tactiles et d'une approche ludique en fait un choix idéal pour les parents qui souhaitent offrir à leurs enfants une expérience sensorielle enrichissante et divertissante. Alors, plongez dans la nature avec vos tout-petits et partez à la découverte des animaux de la montagne grâce à "Mes animaux de la montagne en livre sonore à toucher".

02/2024

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Poésie

Le Bestiaire n°III de Marcel Broodthaers. Poèmes, 1960-1963

Dans Le Bestiaire de Marcel Broodthaers, figure majeure de l'art post-duchampien dont on célébrera le centenaire en 2024, un réseau secret de correspondances relie les animaux réels ou imaginaires qu'on croise au fil des pages ? : l'abîme, l'agneau, l'aigle, l'alcoolique, le banquier, le boeuf, l'huile et le vinaigre, la mer, le rhinocéros... Leur seule énumération communique déjà une joie venue de l'enfance, joie de semer le désordre dans les catégories ordinaires. Marcel Broodthaers, relisant et détournant les Fables de Jean de la Fontaine, cherche à brouiller la frontière entre humain et non-humain ? : "? tout est emmêlement - la figure naïve de l'animal et la figure innocente de l'homme ? ", note Jean Daive, passeur avec Maria Gilissen-Broodthaers de sa poésie. Pour approcher ces nuances infinies, qui travaillent les frontières entre les règnes comme elles travaillent les règnes eux-mêmes, l'écriture de l'artiste belge se fait labile, tramée de dessins et de ratures qui l'interrompent et la relancent. A l'image de ce qu'il avait fait avec Un coup de dés jamais n'abolira le hasard de Stéphane Mallarmé, dont il avait caviardé chaque vers pour repousser plus loin encore la limite entre sens et non- sens, il ne cesse dans Le Bestiaire de raturer ce qu'il écrit. Les poèmes de ce volume relèvent d'une intranquillité enthousiaste, comme le souligne Jean Daive ? : "? dire et raturer, redire et raturer, écrire et raturer, et raturer la rature, et de nouveau la rature la raturer et l'expliciter autrement ? "... Cette intranquillité se traduit dans l'entremêlement d'un désir d'écrire de la poésie et d'un désir de dépasser la poésie. On peut se souvenir que c'est à partir d'une cinquantaine d'exemplaires invendus des poèmes de son Pense-Bête qu'il réalisait sa première oeuvre plastique en 1963-1964, en les figeant dans une base informe de plâtre. Plus tard, ce sont deux vers du Bestiaire qui lui donneront l'idée de son fameux musée imaginaire, initié en 1968, le Département des aigles ? : "? Ô Tristesse, envol de canards sauvages / Ô Mélancolie, aigre château des aigles ? "... Comme si sa pratique conceptuelle et critique naissait chaque fois des cendres de sa poésie.

03/2024

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Science-fiction

Le Hobbit annoté. Le Hobbit ou un aller et retour, Edition revue et augmentée

Le Hobbit est le premier récit publié par J.R.R. Tolkien, en 1937. Inventée pour ses enfants, cette histoire raconte les aventures de Bilbo, lancé en quête d’un trésor gardé par un dragon, en compagnie de Nains et du magicien Gandalf. Bien que destiné initialement à la jeunesse, ce texte a également enchanté des générations de lecteurs adultes. L’un des intérêts du Hobbit est qu’il introduit le lecteur dans monde inventé par Tolkien (la Terre du Milieu), décor de la plupart de ses récits, et qu’il présente des personnages appelés à connaître une grande postérité, dont les Hobbits, Gandalf et… l’Anneau. Cette édition est un beau livre, en raison du nombre élevé d’illustrations : photographies de Tolkien et de sa famille, reproductions de manuscrits et de cartes, magnifique cahier d’illustrations… cette dimension attirera d’autres types de lecteurs et de curieux, qui vont découvrir le texte par l’adaptation cinématographique de P. Jackson – en deux volets, 2012 et 2013. Ce livre aurait donc pu paraître sous le titre « Le Hobbit illustré », mais Christian Bourgois Éditeur publie déjà des éditions illustrées du Hobbit par Alan Lee, ce qui a conduit à conserver le titre anglais – Le Hobbit annoté. Il ne s’agit pas pour autant d’une édition savante : l’introduction et les notes de Douglas Anderson apportent surtout un éclairage sur des passages du texte, et les mettent en relation avec des épisodes de la vie de l’auteur. Le texte de Tolkien demeure bien central. Par rapport aux autres éditions du Hobbit (ou de Bilbo le Hobbit) en français, cette édition comporte une particularité supplémentaire, et décisive. Réalisée à partir de l’édition anglaise corrigée du texte de Tolkien (débarrassé de nombreuses coquilles en 1995), cette traduction du Hobbit annoté comporte, surtout, une nouvelle traduction (depuis longtemps attendue !) du Hobbit. Cette traduction inédite respecte les particularités du texte : son jeu avec les registres (du plus léger, au début du récit, vers des moments plus sombres, annonçant Le Seigneur des Anneaux qui prendra sa suite), la musicalité des chansons et poèmes ; mais, plus généralement, la traduction est débarrassée de toute lourdeur, et retrouve le dynamisme et l’entrain du texte anglais. Ce livre sera une redécouverte pour de nombreux lecteurs de Tolkien. On peut ajouter une remarque particulière sur les noms : les lecteurs qui apprécient Tolkien – le succès des Enfants de Húrin en 2008 a montré leur intérêt, sans parler même de la sortie du film de P. Jackson – seront heureux de découvrir que les noms anglais ont été retraduits en respectant les indications données par Tolkien dans le Guide to the Names, et en cohérence avec les volumes suivants dont Daniel Lauzon a assuré la traduction. Daniel Lauzon est en effet un traducteur reconnu des oeuvres de J.R.R. Tolkien : les premiers volumes ont paru en 2006, mais son travail avec V. Ferré remonte à l’année 2000, pour les premières réalisations.

09/2012

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Histoire de France

Jean BALDACCI (1890 - 1914) A corps perdu. Une famille Corse en deuil face à la guerre de 1914

Les conséquences de la guerre 14/18 en Corse à travers la vie d'une famille. Prix du livre corse catégorie "Essais" 2014. Le 27 septembre 1914, à l'attaque du bois de Géréchamp (Meuse), le lieutenant Saint-Cyrien Jean Baldacci (promotion des Marie-Louise 1911-1913) tombe à la tête de la première compagnie qu'il commandait, tous les autres officiers (commandant, capitaines, lieutenants) ayant été tués ou blessés. Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume (1920), croix de guerre avec palmes, son corps a été inhumé dans le petit village de Xivray (Meuse) -une centaine d'habitants- à côté de Bouconville par l'autorité militaire et son avis de décès -dressé aux armées- est expédié en 1916 à la mairie de Nice où stationnait son régiment jusqu'à la veille de la déclaration de guerre. Son père, Michel Baldacci (Bastia 1859-Marseille 1926), inspecteur régional des Postes et Télégraphes, et sa mère Marie Devoti-Lusinchi (Bastia 1868-Marseille 1955) apprennent son décès par la presse (l'Eclaireur, le Petit Marseillais), décès confirmé peu après par le maire de Marseille, mais l'avis de décès parvenu en 1916 à la mairie de Nice ne sera expédié à sa mère veuve qu'en 1930 et sous forme d'extrait seulement. Les différents témoignages récoltés auprès de ses compagnons d'armes (tué le 27 septembre, le 28, ou le 29 -jour où sa compagnie n'était point de service-, voire le 5 octobre d'après ses états de services conservés au Service Historique de l'Armée de terre), tué sur son cheval en criant sabre au clair "Allons-y les Enfants" , ou empêtré en franchissant des barbelés face à une tranchée bavaroise en criant "Attention, à la baïonnette" ont engendré un désordre archivistique tel que ce jeune officier né à Bastia en 1890, et mort pour la France, a un décès qui n'a jamais été enregistré ni sur les registres d'état-civil de Xivray, ni sur ceux de sa ville natale et qu'il ne figure pas sur le Monument aux morts de Bastia, alors qu'il est mentionné sur celui de Nice où casernait son régiment, le 163e d'infanterie. Sa soeur Lucie Franceschi, née Baldacci (1891-1974), a jusque sur son lit de mort mené un inutile combat pour réparer ces oublis. De 1914 à 1974 ce "corps perdu" a engendré entre elle et les autorités une importante correspondance : avec les ministres de la Guerre puis de la Défense, les Présidents des Anciens combattants, les maires de Bastia, les Directeurs du service historique des Armées, les maires de Nice et de Xivray, les généraux commandants l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, les présidents de l'Association la Saint-Cyrienne. Chacun a fait son devoir mais Jean Baldacci ne figure toujours pas sur le monument aux morts de sa ville natale. Petit-fils d'Antoine et Lucie Franceschi, Michel Vergé- Franceschi publie aujourd'hui ici le dossier.

01/2014

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Moyen Age

Les chroniques de Camulod Tome 3 : Le fils de l'aigle

Né du chaos des Ages Sombres, le rêve des Aigles a fait naître un roi, un pays et une légende immortelle. Mais les légendes ne racontent jamais qu'une partie de l'histoire... Certains l'appellent Merlyn, mais tous voient en lui leur commandant. Caius Merlyn Britannicus veille à la sécurité de la colonie de Camulod, et ses habitants comptent sur lui pour les guider, les diriger, les défendre... les sauver. Uther Pendragon, futur père du fameux Arthur, est le cousin bien-aimé de Merlyn. Le hasard a voulu qu'ils naissent le même jour, l'année où les légions romaines ont quitté la Bretagne. Très différents et néanmoins inséparables, ils sont comme les deux faces d'une même pièce. Dans un monde déchiré par la guerre et la tourmente, chacun représente pour l'autre une certitude, et une garantie de survie pour Camulod. Mais un crime abject, qui touche Merlyn en plein coeur, pourrait bien les séparer... et mettre en péril le destin de tout un peuple. " Avec l'Histoire pour briques et la réalité pour ciment, Jack Whyte a bâti le monde d'Arthur. Sous la chair de la légende, il nous montre les os. " Diana Gabaldon " Les meilleurs auteurs gardent leurs lecteurs en haleine grâce à leurs intrigues, leurs personnages, et un sens aigu du spectacle. Whyte donne vie aux mythes arthuriens en y mêlant savamment les réalités de l'histoire. " Tony Hillerman Sur les tomes précédents : " Une admirable description des derniers jours de la Bretagne romaine et des débuts de l'époque légendaire du roi Arthur... Un récit énergique et bourré d'action. " The Register Herald " Un superbe exemple de fiction historique, riche en détails et péripéties. " The Globe and Mail " Si vous vous êtes déjà demandé comment naît une légende, celle des origines de la Bretagne arthurienne telle que la traite Whyte ici va vous fasciner. " Brazosport Facts " Whyte offre un socle historique passionnant (et très plausible) aux légendes arthuriennes... Une aventure rythmée, faite de combats rapprochés, de trésors cachés et de péripéties ; un changement bienvenu par rapport aux autres oeuvres arthuriennes parfois si politiquement correctes dans leur respect de la vérité historique. " Locus " L'un des romans historiques les plus intéressants qu'il m'ait été donné de lire, et j'en ai lu beaucoup. " Marion Zimmer Bradley " Il aura fallu plus d'un siècle, mais nous disposons enfin d'une légende arthurienne telle que les corps d'armée en ont fait l'expérience éprouvante, brutale mais palpitante. " Torn Shippey, professeur émérite en littérature anglaise du Moyen-Age à l'université de Leeds " L'un des livres les plus importants portant sur les légendes arthuriennes. " Professeur Randy Lee Eickhoff, auteur de The Fourth Horseman " Les personnages bien campés et une scrupuleuse attention portée aux détails ne manqueront pas d'attirer les amateurs de légendes arthuriennes. " Library Journal " Des événements historiques traités avec un luxe de détails... une toile de fond plus captivante encore qu'un cadre imaginaire. " Hackensack Record

08/2021

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Sociologie

Tel-Aviv. Le quartier de Florentine, un ailleurs dans la ville

Fruit d'une collaboration entre une géographe et un architecte-urbaniste, cet ouvrage propose une lecture inédite de Tel-Aviv. En trois parties et sept chapitres, il fait découvrir au lecteur l'histoire urbaine, sociale et forcément politique de cette ville " globale " du Moyen-Orient, éminemment méditerranéenne et maintenant mondialement reconnue pour son patrimoine architectural et la modernité de son plan d'urbanisme, celui dessiné par P. Geddes en 1925. Ce récit renouvelé de la ville, de son développement au début du XXe siècle et de ses transformations les plus contemporaines, est porté par une géographie urbaine et sociale minutieuse et de longue haleine du quartier de Florentine : un ancien quartier dit juif de Jaffa, de migrants d'abord venus de Salonique, puis d'Iran et aujourd'hui d'Afrique comme d'Asie, longtemps abandonné des services publics et particulièrement défavorisé malgré sa centralité. L'auteur montre, déambulation graphique à l'appui (dessins d'analyse et d'ambiance dans ses rues, arrière-cours et intérieurs), comment ce quartier a en réalité été l'un des pivots, peu connus, du développement de Tel-Aviv comme ville à part entière et prospère de la Palestine mandataire avant même la création de l'Etat d'Israël. Premier quartier commerçant puis industriel d'une ville qui se voulait à ses débuts uniquement résidentielle, Florentine contribuera en effet à établir à la fois la centralité économique et l'autonomie politique de Tel-Aviv. Cela étant, après la conquête de Jaffa et la fin de la guerre de 1948, ce quartier va progressivement être " effacé " de la carte de la ville. Il réapparaîtra un demi-siècle plus tard, au début des années 2000, comme espace de mobilisation civile et culturelle pour la jeunesse du pays et pour les milliers de travailleurs immigrés européens, asiatiques et africains qui y vivent. Porté par ces transformations, Florentine fait maintenant l'objet d'un véritable engouement et d'une fièvre immobilière et de rénovation particulièrement intense et rapide. Articulant enjeux locaux, nationaux et globaux, cet ouvrage met ainsi en regard la géohistoire du quartier, les traces déposées dans ses rues et ses commerces par ses populations successives et les manifestations les plus banales de l'identification au lieu recueillies dans de nombreux entretiens approfondis aussi bien avec des habitants, des militants associatifs que des décideurs politiques. En circulant entre différents registres de sens et niveaux de lecture, il dépasse la simple étude de cas pour nourrir également les débats sur l'urbain et la mondialisation. Comment comprendre, à partir de cet exemple singulier mais emblématique la quête toujours plus forte de lieux et d'espaces d'identification ? Comment, encore, y déchiffrer, la manière dont se nouent le local et le global ? C'est aussi à cette double interrogation que l'ouvrage propose de répondre, pour repenser le sens du lieu et sa place dans la ville.

06/2018

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Poésie

Mémoire vocale. 200 poèmes allemands du huitième au vingtième siècle stockés et modérés par Thomas Kling, Edition

En 2001, l'éditeur DuMont Verlag pose à Thomas Kling la question suivante : "De quels poèmes en langue allemande avons-nous besoin en ce début de siècle ? " C'est en tant que réponse à cette question qu'il faut lire le choix présenté ici : une sélection de poèmes indispensables pour le poète qu'est Thomas Kling, non une anthologie de plus. Mémoire vocale a valeur de programme poétologique : des formules magiques de Mersebourg aux poètes et poétesses d'aujourd'hui, sont présentés ici des textes destinés à mettre en valeur toutes les ressources qu'offre l'allemand sur une dizaine de siècles, dans la diversité de ses registres : langue incantatoire, jargons et hybridations telles que le rotwelsch, l'argot des classes marginalisées, mêlé d'allemand, de néerlandais et de yiddish et parlé surtout dans l'ouest de l'Allemagne, qui a toujours fasciné le Rhénan qu'était Kling. Si la plupart des noms attendus sont présents (Bachmann, Brecht, Celan, Goethe, Hölderlin, Jandl, Nietzsche, Novalis, Rilke...) Il s'agit là d'un choix singulier, à contre-pied du canon littéraire, notamment par la place limitée faite à la tradition classique et romantique, mais qui offre une part belle à la poésie du Moyen Age, aux audaces de la poésie "baroque" , à la diversité inventive des écritures modernes et contemporaines. Celui pour qui le poème est "instrument optique et acoustique de précision qui provient et se met au service de la perception, la perception exacte de la langue" assume ici la subjectivité d'un choix moins de poètes que de textes admirés, ce qui peut expliquer les surprises que réserve Mémoire vocale : la poétesse d'origine juive Gertrud Kolmar, morte en déportation, est placée dans l'immédiat voisinage de Josef Weinheber, un poète autrichien controversé en raison de sa collaboration avec le régime nazi ; Hans-Magnus Enzensberger, dont Thomas Kling n'a jamais fait mystère du peu d'intérêt qu'il portait à sa poésie de "gardien de musée" , est représenté, alors que Nelly Sachs, lauréate du Prix Nobel de littérature en 1966, ne l'est pas. De même l'Autrichien Hugo von Hofmannsthal, qui a été un représentant important du symbolisme allemand, est absent de cette anthologie, Kling lui préférant son ami Rudolf Borchardt, un strict formaliste, théoricien d'une "Restauration créatrice" nourrie d'Antiquité et de classicisme. Si "mémoire vocale" n'échappe pas au statut de "haie hégémonique" propre à toute anthologie, en ce qu'elle fixe et valorise un corpus par délimitation d'un jardin clos dans lequel s'épanouit un choix de fleurs, il importe de replacer ce florilège dans le contexte de la poétique de Kling qui considère que "la poésie procède du flux de données, elle est - si elle réussit, si elle fonctionne -, un flux dirigé de données et déclenche un tel flux chez le lecteur" . C'est à la reconfiguration d'un tel flux dynamique que travaille mémoire vocale.

02/2023

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Romans historiques

Les Chroniques de Camelot Tome 1 : La Pierre céleste

Nous savons tous qu'Arthur a extrait l'épée de la pierre, qu'il a fondé Camelot, que les luttes de pouvoir ont fini par détruire ses rêves. Mais comment la légende est-elle née ? Avant Arthur, avant Camelot, la Bretagne est une contrée obscure et sauvage. Les citoyens romains qui y sont installés depuis plusieurs générations sont confrontés à un dilemme : quitter la province et regagner une société corrompue qui leur est devenue étrangère, ou endurer la violence des guerriers pictes et de l'envahisseur saxon. Mais que se passera-t-il lorsque les légions, dernier rempart de la civilisation romaine, se retireront ? Pour Publius Varrus et Caius Britannicus, une seule option possible : il leur faut rester, préserver les coutumes romaines dans ce qu'elles ont de meilleur, tout en inventant une nouvelle culture à partir des vestiges de l'ancienne. Ils donneront ainsi naissance à la légende. Car ces deux héros sont les arrière-grands-pères d'Arthur, et ils vont par leurs actes forger une nation... mais aussi une épée, nommée Excalibur. " Une admirable description des derniers jours de la Bretagne romaine et des débuts de l'époque légendaire du roi Arthur... Un récit énergique et bourré d'action. " The Register-Herald " Un superbe exemple de fiction historique, riche en détails et péripéties. " The Globe and Mail " Si vous vous êtes déjà demandé comment naît une légende, celle des origines de la Bretagne arthurienne telle que la traite Whyte ici va vous fasciner. " Brazosport Facts " Whyte offre un socle historique passionnant (et très plausible) aux légendes arthuriennes... Une aventure rythmée, faite de combats rapprochés, de trésors cachés et de péripéties ; un changement bienvenu par rapport aux autres oeuvres arthuriennes parfois si politiquement correctes dans leur respect de la vérité historique. " Locus " L'un des romans historiques les plus intéressants qu'il m'ait été donné de lire, et j'en ai lu beaucoup. " Marion Zimmer Bradley " Il aura fallu plus d'un siècle, mais nous disposons enfin d'une légende arthurienne telle que les corps d'armée en ont fait l'expérience éprouvante, brutale mais palpitante. " Torn Shippey, professeur émérite en littérature anglaise du Moyen-Age à l'université de Leeds " L'un des livres les plus importants portant sur les légendes arthuriennes. " Professeur Randy Lee Eickhoff, auteur de The Fourth Horseman " Les personnages bien campés et une scrupuleuse attention portée aux détails ne manqueront pas d'attirer les amateurs de légendes arthuriennes. " Library Journal " Des événements historiques traités avec un luxe de détails... une toile de fond plus captivante encore qu'un cadre imaginaire. " Hackensack Record " Si James Michener fut le maître des sagas grandioses, il a sans doute trouvé en Jack Whyte son digne successeur. " Calgary Herald " Le monde tel qu'il existait alors, le quotidien des peuples et les fondements d'un âge nouveau. Whyte a inscrit ses personnages mémorables dans un environnement fascinant. " The Ottawa Citizen

06/2022

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Documentaires jeunesse

Moi et mes cinq sens

" Les Savoirs des petits " Une collection de livres-objets (leporellos) pour les 4-6 ans, pour leur permettre, à travers une double lecture (histoire au recto, explications au verso), d'appréhender ce qu'ils sont et le monde qui les entoure. En partenariat avec Le Quai des savoirs, à Toulouse Au recto, une histoire en 7 volets, avec un grand dessin en frise, à lire et à accrocher Quand elle arrive à la cantine, Mini-Scope sent plein d'odeurs différentes et essaye de deviner ce que cela pourrait être. Assise à côté de ses amis, on lui donne un plat très coloré. A côté, sa copine mange un morceau de pain, le bruit du pain croustille dans sa bouche " crrr crrr ". Au moment du dessert, elle touche la gelée, c'est mou et ça bouge, Mini-Scope et ses amis trouvent ça étrange. Elle goûte un morceau, " hum, c'est bon ", ça a le goût de la groseille. Après le repas, ils se dirigent dans la cour de récré. Au verso, un documentaire : Les sens : Les sens te permettent de mieux appréhender le monde et de détecter un danger ou de retrouver une chose que tu avais perdu. Le toucher : Quand tu touches une épine ça pique, alors que quand tu caresses un chat c'est tout doux ; la peau qui recouvre ton corps te permets de détecter des sensations. La vue : Quand tu ouvres tes yeux le matin, la lumière envahie l'espace et tu commences à apercevoir des couleurs, des formes et pleins d'autres choses, la vue te permet de voir se qu'il t'entoure pour ensuite mieux te déplacer. L'ouïe : Quand tu... , en réalité l'oreille ne prend jamais de vacances, tu perçois des sons en permanence ; l'oreille est très importante pour interagir avec ce qui t'entoure et te prévient d'un danger, te procure du plaisir ou encore te permets de communiquer. Le goût : Quand tu manges quelque chose, la sensation dans ton palais est différente ; cela peut être acide ou amer mais aussi sucré ou salé, le goût t'informe sur ce que tu manges. L'odorat : Quand tu sens quelque chose, il s'y dégage une odeur et ton odorat s'éveille, il te permet de savoir ce qui est bon ou pas pour toi.

02/2020

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Littérature étrangère

Confession téméraire

Anita Pittoni (1901-1982) est une femme de lettres italiennes sortant absolument de l'ordinaire. Styliste, écrivaine, éditrice, elle a un sens du travail et de la beauté qui explose dans chacune de ses activités. Dans le domaine de la mode, dans l'Italie des années 1950, elle dessine et compose une ligne de vêtements et surtout s'engage pour la défense de l'artisanat et contre la production de masse. Amie des intellectuels triestins parmi lesquels Roberto Baslen (l'un des fondateurs de la célèbre maison d'édition Adelphi) et le poète Umberto Saba, elle tenait salon et a monté une maison d'édition, Lo Zimbaldone, au catalogue remarquable (Italo Svevo, Umberto Saba, Giani Stuparich, Benedetto Croce...) De cette effervescence intellectuelle, elle tire ses écrits. Délicats et puissants, ils sont souvent courts, sous forme de nouvelles, journaux, bribes, et époustouflants. Confession téméraire est une suite de petites proses inspirées de la vie intime d'Anita Pittoni. "Les douze récits qui composent ce volume forment un tout, écrit Pittoni, relié par une constante vision introspective qui a son origine dans le rapport entre la vie intérieure et les événements, en tant qu'affrontement (ou drame) pacifié ; exprimé dans l'imagination par des images et des symboles. [... ] je dirais, si on me le permet, qu'il s'agit d'une formation géologique d'origine volcanique". Ses réflexions sont nourries par cette vision introspective et elle se place d'emblée sous la protection de Nietzsche : "C'est la même terre, te dis-je, la même terre ! Ce sont mes herbes fragiles, mes humbles fleurs des champs, mes amers chênes rouvres, et les arbres immenses de Nietzsche, forts, bien enracinés, capricieux, qui donnent un sens aux horizons". On découvre ainsi tout au long de ces proses une femme d'un grand courage, celui d'être aimante et intellectuelle et d'affronter sa créativité. Un exemple d'une puissance très rare. "Je suis folle, une femme dénuée de sentiment, je ne sais pas nourrir des sentiments vrais, et j'ai d'autres défauts. Il suffit que je veuille bien me voir telle que je suis, que j'aie le courage de me dire clairement le jugement porté sur moi et sur mes mouvements pour me sentir bouleversée. Franchement, je ne sais pas comment j'ai eu la force de me supporter".

05/2019

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Couple, famille

L'enfant et la beauté. Se relier à sa capacité d'émerveillement

Ce livre est comme une perle lumineuse, extraite du fond de la mémoire ancestrale et qui nous reconnecte avec la Vie depuis ses origines. Car ce livre, tendre et fort à la fois, traite du besoin fondamental de l'enfant de se relier à sa capacité d'émerveillement, inscrite en lui depuis la nuit des temps, et qui l'ouvre d'emblée à la dimension sacrée de l'existence, à ce " quelque chose " en plus qui donne du sens à notre vie. L'auteure a choisi d'inscrire cette dimension dans l'expérience vécue de la beauté par le jeune enfant. Comment le rêve et l'imaginaire le relient à cette force créative et poétique. Comment Amour, Vie, Puissance du désir et Beauté se conjuguent tout au long de cette expérience en un tout harmonieux qui apaise et rassure l'enfant. Elle a une tendresse infinie pour l'enfant. Mais une tendresse qui s'appuie sur une connaissance approfondie des grands pédagogues, une intuition fine et percutante des besoins fondamentaux qui habitent l'enfant. Un respect aussi pour ce secret qu'il abrite au fond de lui-même et qui est ce désir de se relier au mystère de l'existence. Le livre regorge d'exemples savoureux qui nous remettent dans un rapport plus juste avec notre verticalité. Les questions de l'enfant, d'une justesse rare, nous interpellent, nous étourdissent... des questions qui souvent sont déjà des réponses au mystère de la vie, à la beauté de ce qui est. L'auteure nous rappelle, avec beaucoup de tact et d'humour, que ce petit poète voit des réalités sensibles que nous ne voyons plus, car trop sollicités par une société où l'urgence et le rendement l'emportent sur l'essentiel. Ce livre pose en filigrane des interrogations vitales : – comment raviver, au contact de l'enfant, cette part de nous-même, restée dans l'ombre, aux confins de notre propre enfance à savoir le lien avec cette expérience intime de se sentir relié au mystère de monde ? – comment redonner du sens à cette extraordinaire puissance créative et poétique, qui souffle mystérieusement en chacun de nous ? Il en va de notre santé psychosomatique et de notre essence d'être vivant, à la recherche de sens. Extrait de la préface de Sevim Riedinger.

04/2019

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Esotérisme

L'APOCALYPSE. Révélation sur la vie future

Plus le temps passe, plus l'Apocalypse devient claire, plus l'actualité se charge de l'élucider. Au début de ce long travail de traduction et de commentaire auquel il s'attela en août 1945, Jean Prieur était persuadé que l'Apocalypse est permanente, que batailles, disettes, séismes, révolutions sont de tous les temps et que chaque siècle a l'illusion d'être le dernier. Cependant, en complétant l'Apocalypse (écrite) de Saint Jean par celle (orale) de Jésus lui-même : Apocalypse synoptique de Matthieu XXIV, Marc XVII et XXI, il constata que tous les signes, autrefois dispersés sur différentes époques, se rassemblaient soudain sur la nôtre. Aux catastrophes classiques de jadis se sont superposés de catastrophes inédites. Aux guerres, bruits de guerre et insurrections, aux famines et tremblements de terre, aux persécutions contre les croyants, se sont ajoutés les faux prophètes et leurs doctrines démentielles ; les faux christs de ce monde et de l'autre ; le refus général de toute autorité politique, sociale ou ecclésiale ; la puanteur de la dévastation (l'abomination de la désolation) : puanteur de l'air et des eaux, puanteur des idées et du vocabulaire ordurier ; les grandes terreurs venues du ciel (bombardements aériens, bombes A et H, armés A, B, C : atomiques, bactériologiques, chimiques ; le grand désastre tel qu'il n'y en a pas eu de semblable depuis le commencement du monde. Enfin, l'Evangile annoncé à toutes les nations, voilà qui est fait, mais annoncé ne signifie pas accepté. Peut-on dater ces événements ? Certainement, il suffit de relire Luc XXI, 24 : " Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis ". Effectivement Jérusalem a été occupée par les nations, les non-juifs, de l'an 70 à l'an 1967, où s'est enclenché le vaste processus de désintégration morale, mentale, religieuse et politique auquel nous assistons. Dans l'Apocalypse johannique comme dans l'Apocalypse synoptique, il est question de soleil et de lune obscurcis, tout cela s'est réalisé dans les zones industrielles et, en 1991, dans le Koweit de la guerre du Golfe. Les deux Apocalypses sont, hélas, de moins ne moins symboliques. Cependant, toutes deux par la voix de Jésus et de Saint-Jean nous promettent que le signe du Fils de l'Homme paraîtra dans le ciel de l'Esprit.

01/1994

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Esotérisme

De la Symbolique des chapitres en Franc-Maçonnerie. Rite Ecossais Ancien et Accepté et Rite Français

Irène Mainguy, auteur de l'ouvrage Symbolique des Grades de Perfection et des Ordres de Sagesse, (suite de sa Symbolique maçonnique du troisième millénaire) poursuit dans le même esprit, une recherche sur les grades capitulaires des Chapitres du Rite Ecossais Ancien et Accepté et les Troisième et Quatrième Ordres de Sagesse du Rite Français. Elle expose ici les similitudes, analogies et nombreux points de convergence de ces deux rites. Bien des points communs avec le Maître Ecossais de Saint- André du Rite Ecossais Rectifié y sont également mis en parallèle. Elle présente les différentes versions des grades de Rose-Croix et en propose une classification en fonction de leurs variantes, qui sont d'inspirations diverses : christique, alchimique, cabalistique, voire même astrologique. Tout comme dans les précédents ouvrages, l'auteur s'appuie sur un large éventail de documents rituels et sur les sources les plus anciennes, étudie chaque grade sous tous ses aspects et, in fine par une analyse comparative des textes d'origine, fait découvrir les passerelles qui existent entre les deux rites, mettant en évidence, pour la première fois là encore, le corpus maçonnique commun qui les sous-tend, et les relie ainsi aux autres rites. Cet important travail de recherche, mené avec rigueur, doit permettre au lecteur une meilleure approche du vécu des Loges bleues et redonner un surcroît d'intérêt pour ce vaste domaine de l'Art Royal que sont les Hauts Grades du Rite Ecossais Ancien et Accepté et les Ordres de Sagesse. L'approfondissement de la signification de ces rites propose une vision universelle où chacun pourra trouver le moyen de construire son temple intérieur, sanctuaire de son cœur et ainsi de se dépasser pour rassembler ce qui est épars en retrouvant l'Unité. C'est par là aussi que le lecteur, "pèlerin chercheur ", pourra transcender les vicissitudes du temporel en s'efforçant de se mettre à l'écoute de son Maître intérieur pour s'orienter vers la Lumière, au service du Beau, du Bien et du Vrai par l'Amour de la Vertu. Cet ouvrage propose des pistes de réflexion nombreuses et riches qui encourageront tout Maître Maçon à approfondir sa quête et à poursuivre son chemin initiatique en tant que Parfait Chevalier Maçon vers cet idéal d'universalité et de vérité.

09/2005

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Littérature française

Oeuvres complètes. Volume 10, L'Erotisme ; Le Procès de Gilles de Rais ; Les Larmes d'Eros

"Les trois livres qui composent ce volume, L'Erotisme (1957), Le Procès de Gilles de Rais (1959) et Les Larmes d'Eros (1961), les derniers qu'ait écrits Georges Bataille, sont essentiels à sa compréhension. Le projet de fonder les données d'une histoire universelle les relie. Chacun à sa façon s'affronte au scandale de la pensée que constitue l'érotisme. Car l'érotisme n'est pas seulement ce qui, en l'homme, met l'être en question : il est plus gravement "l'approbation de la vie jusque dans la mort". Guidé par la rage de Sade et la traque du sacré (cette négation de la pensée), Bataille pousse son interrogation dans les paradoxes du désir, de l'interdit et de la transgression. Motif après motif (la guerre, le mariage, l'inceste, l'orgie, les liens troubles de la mystique et de la sensualité), le désordre des sens le conduit à une connaissance du dedans, sensible. C'est en tout cas ce qui l'attache, pièces du procès en main, à l'excès que condense, en son décor de forteresse et de tombe, Gilles de Rais, le monstre sacré, le prodigue insensé qu'ont emporté l'ivresse, le délire, l'enfantillage et la niaiserie, dans la nuit du meurtre répété. Rédigé dans la fièvre et la maladie (Bataille meurt le 8 juillet 1962), le dernier livre publié, Les Larmes d'Eros, reprend encore ce fil des figures d'Eros à travers les mythes, les fresques et la peinture : "Je doute, dit Bataille à la fin, qu'un ensemble ait été rédigé dans un aussi violent désordre." C'est ce qui rend les nombreux inédits, qui accompagnent ces textes, si poignants. Comme habités de la conscience heureuse de la mort, et de cette désolation de n'avoir pu qu'entrevoir, tel un enfant lorgnant entre les planches de la palissade, les raisons de la comédie qui nous est jouée : "Au balcon des sanglots, sans nous y être attendu, nous apercevons un monde qui ne nous laisse d'autre possibilité de repos que le malheur, ou l'absence de repos concevable." Ce n'est pourtant pas que l'angoisse, l'érotisme ou la mort s'opposent au rire : dans l'instant, au contraire, ils se composent." Francis Marmande.

02/2011

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Poésie

La Troisième Main

En épigraphe de la note finale de son recueil, Michèle Finck a placé ce mot d'ordre de Rilke : "Faire des choses avec de l'angoisse." Comme Balbuciendo était placé sous le signe de la double épreuve d'une séparation et de la mort du père, La Troisième Main a été écrit dans des circonstances très particulières : "Ce livre, composé d'une suite de cent poèmes d'extase musicale, a été écrit dans le noir et la pénombre, après une opération de la cataracte. Comme si, en opérant les yeux, on avait ouvert quelque chose de plus profond : brèche dans l'écoute ; non pas poèmes sur la musique, mais poèmes à et avec la musique ; poésie et musique intensément mêlées, qui tournoient tout au bord du silence. Noir avec torche de musique." Sept parties jalonnent cet itinéraire nocturne à travers les grandes oeuvres musicales, des plus classiques aux plus contemporaines : Vers l'au-delà du son ; Musique, opus neige et feu ; Pianordalie ; Violoncelle psychopompe ; Musique devance l'adieu ; Golgotha d'une femme ; Musique heurte néant. Comment décrire la subtile alchimie qui transmute la musique entendue en poème, comme un précipité de quelques mots, nullement descriptifs ni impressionnistes, mais rendant la même chose autrement, par d'autres moyens qui ne sont plus les sons mais les mots, avec leur propre économie et leur rayonnement propre. Il s'agit de transcription comme telle ouverture d'opéra de Rossini ou tel symphonie de Beethoven a pu être transcrite pour piano solo par Lizst. Et l'étrange est que les noms des oeuvres et des interprètes deviennent eux-mêmes comme des éléments du texte. Citons le premier de ces poèmes-transcriptions, comme un coup d'archet : "Bach : Cantate lch habe genug. /Hans Hotter. Anthony Bernard. //Seigneur, c'est assez. Baryton descendu /Tout au fond des sons jusqu'à la douleur. /Tout au fond du silence jusqu'à l'amour. / La musique relie les vivants aux morts. / Elle est leur étreinte. Leur bouche-à-bouche." Ainsi chemine l'écriture en creusant sans cesse davantage, du Lamento d'Arianna de Monteverdi au Kat'a Kabanova de Janacek ; du Chevalier à la rose de Strauss à Sequenza Ill de Berio ; des Leçons de ténèbres de Couperin au Strange Fruit de Billie Holiday ; de la Lulu-Suite de Berg au Arsis et Thésis de Michaël Levinas.

01/2015

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Sorcellerie

Etre sorcière aujourd'hui

Un très bel ouvrage (relié, dos carré, tranchefiles et gardes imprimées, intérieur quadri) pour éveiller sa magie intérieure et être une sorcière du XXIe siècle ! Femmes guérisseuses, femmes de pouvoirs, femmes puissantes : les sorcières suscitent la fascination depuis des siècles. Aujourd'hui, plus que jamais, l'archétype de la sorcière est sur le devant de la scène. Autel, rituels, intuition, pratique de la wicca, grimoires en tous genres... de nombreuses femmes se sont réappropriées ce personnage symbolique jadis haï et persécuté pour l'ériger en symbole fort et assumé. Exit le cliché de la vieille sorcière au nez crochu qui traîne son balai poussiéreux, place à une femme spirituelle, indépendante, en phase avec elle-même, les autres et le monde qui l'entoure ! Mais que signifie concrètement être sorcière aujourd'hui ? Agnès Blain, sorcière moderne et grande amoureuse de la nature, vous propose un voyage passionnant au coeur de la sorcellerie. Parce que vous détenez en vous un pouvoir qui ne demande qu'à être éveillé, ce guide pratique vous aidera à utiliser l'énergie présente en toute chose pour la transformer en actes magiques. Qu'il s'agisse d'apprendre à concocter des remèdes naturels à base d'herbes sauvages, de lire les astres, tirer les cartes, s'imprégner de l'énergie des pierres ou encore élever son taux vibratoire, vous trouverez dans cet ouvrage des clés pratiques pour intégrer de la magie à votre quotidien. Vous découvrirez finalement qu'être sorcière est bien plus qu'un ensemble de pratiques holistiques, mais bien une philosophie de vie à part entière ! Et à l'heure de la crise sanitaire et des bouleversements profonds que connaît notre société, il est grand temps de se reconnecter à sa spiritualité pour créer le monde de demain, un monde conscient, à l'image de ses habitants et des valeurs qu'ils souhaitent véhiculer. " J'espère vous montrer les différentes manières dont vous pouvez implémenter davantage de magie dans votre vie afin qu'elle reflète au mieux votre identité véritable. Votre " vous " supérieur. Afin que vous réalisiez que vous avez réellement toutes les cartes entre vos mains pour prendre pleine possession de votre pouvoir. Afin que la meilleure version de vous-même resplendisse et rayonne autour de vous, impactant positivement chaque être sur votre passage. Le monde entier mérite de voir tout ce dont vous êtes capable. Vous le méritez. " Agnès

10/2021

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Contes et nouvelles

De l'amour et du vin

14 nouvelles pour célébrer le goût de la rencontre et du vin partagé "Il y a des vins qui peignent de nouvelles couleurs à l'existence (...). Des vins qui arrivent au bon moment, drapés dans leur manteau de velours, qu'on cueille parce qu'on en a besoin, comme si on savait de quel amour ils procèdent. Des vins qui vous donnent l'impression de sortir d'un long sommeil des sens, et de revenir sur la terre des parfums et des couleurs. Sur la terre des gens". Ce recueil compose une collection des moments précieux jalonnant la vie d'une femme, d'instants privilégiés, souvenirs de rencontres de voyage, d'histoires d'amour ou de longues amitiés, chacune associée à la découverte et au partage d'un vin. Un résiné frais et puissant dans la douceur d'un soir d'octobre sur une île des Cyclades, un vin jaune d'Arbois en apothéose d'une histoire d'amour et de découvertes, un Saint-Amour qui explose sur les tommettes de la cuisine, signant la fin d'une passion impossible... ... et un Bandol à Brutal Beach pour refaire le monde et évoquer les écrivains chéris, du "grand Pirotte" à Pierre Bergounioux : "une race d'hommes au verbe clair, à l'érudition modeste, au rire franc, à la plume leste ou chantournée. Une même race d'hommes, de ceux qui vous servent à boire sans rien en dire un vin qui leur ressemble" . Dans la nouvelle qui clôt cet hymne à la vie et à la convivialité, Florence Delaporte retrace l'engagement d'Ingrid Gancel, une vigneronne du Médoc, et son combat pour poursuivre sa "belle aventure, élaborer, fabriquer, vendre son vin" , grâce au soutien de Terra Hominis et de son fondateur, Ludovic Aventin, qui signe la postface de ce recueil. Le vin est avant tout le fruit d'une terre et du travail des femmes et des hommes qui l'habitent. Il peut être suave ou âpre, puissant ou subtil, festif ou consolateur. Parce qu'il transmet une histoire, le vin nous relie. A la faveur d'heureux hasards, il s'accorde parfois au moment que nous vivons. Il l'accompagne avec justesse. Il fixe l'émotion suscitée dans notre mémoire comme l'écho de cet instant. Dans une langue précise, délicate et sensuelle, Florence Delaporte célèbre le partage de cet accord mystérieux, sa puissance jubilatoire ou réparatrice.

10/2023

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Policiers historiques

Le mystère des origines Tome 1 : Une mort de trop

France, Lyon : Nicolas Hengen est un journaliste lyonnais célèbre et reconnu. De mystérieux commanditaires l’ont engagé à prix d’or pour réaliser des reportages sur un mouvement politique en pleine ascension : le MEFE. Ce tout nouveau parti aux puissants moyens, prône l’instauration d’une Europe Fédérale des Ethnies, et dénonce les dérives mafieuses et l’institutionnalisation de la magouille, de l’affairisme et de la corruption qui dévorent la France et l’Europe. Région lyonnaise, col du Pilon : Nicolas assiste, bien involontairement, au meurtre d’un très étrange prêtre. Flairant le scoop, Hengen tente de découvrir son passé. Mais il est victime, à son tour, d’un attentat au siège de son journal, à Meyzieu. Il en réchappe par miracle. Dans le Beaujolais : Des hommes puissants et influents réunis autour du Député-Maire Édouard Guillot, pour certains au- dessus des lois, s’intéressent tout à coup à lui, lui proposant des ponts d’or en échange de... Mais de quoi au juste ? Qu’est-ce que ce prêtre pouvait bien détenir, ou connaître, de si extraordinaire, qui justifie un tel déploiement de moyens financiers et mobilise autant de gens si importants et terriblement déterminés à le récupérer ? États-Unis siège de la CIA : Quels liens unissent la CIA et le Vatican ? Quel pacte lie étroitement le MEFE, les Templiers, et la si mystérieuse Confrérie de Saint-Gall, société secrète millénaire ? Quel rapport a-t-elle avec Godefroy de Bouillon et les Croisades ? Jésus et le mystère de sa mort ? La dynastie des Habsbourg et Clovis ? Pourquoi des phénomènes inexpliqués apparaissent-ils à ce moment précis ? Est-ce en rapport avec la déliquescence aggravée qui mine la civilisation Occidentale ? Et, surtout, qu’est-ce qui relie la Palestine de Jésus et de l’époque romaine avec Rennes-le-Château ? Lyon, Hôtel Sofitel : Invité par un mystérieux personnage qui semble tout savoir, Nicolas va enfin comprendre qu’il est au cœur d’une lutte souterraine, implacable, dans laquelle tous les coups sont permis. De France, en passant par l’Italie, la Suisse et les USA, Hengen se voit alors entraîné dans une aventure qui va l’emmener jusqu’aux origines mêmes de l’Homme ! Mais n’y aurait-il pas quelque chose de plus terrifiant encore ?

09/2023

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Sciences historiques

De la peur à l'espérance. Contient : La peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècle) ; Guetter l'aurore ; Parcours, recherches, débats

Ce volume rassemble deux livres majeurs de Jean Delumeau ainsi qu'une dizaine de textes pour la plupart peu connus, voire inédits. L'ensemble permet d'envisager dans sa globalité l'oeuvre et la pensée du grand historien. Reconnu par ses pairs dès les années 1950, Jean Delumeau aurait pu n'être qu'un universitaire parmi tant d'autres, expert, comme beaucoup d'historiens de la première génération de l'après-guerre, en matière d'histoire dite "économique et sociale". Il fut cela, mais aussi beaucoup plus. Chemin faisant, il est devenu un grand historien de la culture, et l'un des principaux essayistes chrétiens de son temps. Grâce sans doute à la foi chrétienne qui l'anime, mais aussi à la manière dont il a vécu cette foi. Ce volume permettra au lecteur de lire ou de relire son ouvrage scientifique le plus connu, La Peur en Occident (XIVe-XVIIIe siècles), paru en 1978 et qui marqua une date décisive dans l'avènement d'une "histoire des mentalités religieuses" (le nom de sa chaire au Collège de France), qu'on appellerait plutôt aujourd'hui une "histoire culturelle du religieux". Ce qu'il nous dit là des peurs respectives de la "culture dirigeante" et "du plus grand nombre" n'est pas sans écho dans le monde d'aujourd'hui. Ce volume permettra aussi de lire le texte le plus important de sa bibliographie chrétienne, Guetter l'aurore (2003), où l'on retrouve, développé et mis à jour, l'essentiel de son fameux livre de 1977, qui provoqua tant de remous : Le christianisme va-t-il mourir ? La réponse de Delumeau à cette question est à la fois lucide et optimiste. On a adjoint à cette édition un ensemble de textes jamais réunis en volume : deux exposés fondateurs encadrant son Parcours au Collège de France, six introductions jalonnant l'itinéraire de ses Recherches, enfin un espace de Débats, dont un Entretien sur la fin des temps et le dossier de la vive polémique suscitée par la publication de Le christianisme va-t-il mourir ? Le lecteur retrouvera dans tous ces textes la lumineuse clarté de l'auteur, la générosité avec laquelle il anime la recherche historique et l'approche ouverte qu'il a de la religion chrétienne, dans la ligne de Vatican II. Le tout est précédé d'un avant-propos de Pascal Ory, qui éclaire le chemin parcouru par Jean Delumeau.

10/2013

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Critique littéraire

Poèmes et poètes : le monde de la réalité poétique

Spécialiste de Langue et Littérature française, François-Chartes Gaudard est professeur émérite à l'Université. Ancien élève de l'Ecole des Beaux-Arts, agrégé de Lettres Modernes, docteur d'Etat ès Lettres, d est également fondateur de l'équipe de recherche Lettres Langages et Arts et directeur honoraire de l'Institut de Recherche Pluridisciplinaire en Arts, Lettres et Langues de l'Université Toulouse -Jean Jaurès. Spécialiste de poésie française des l9° et 20' siècles, son intérêt ininterrompu pour les arts l'a conduit à s'intéresser à la spécificité des langages et des discours artistiques et aux relations de complémentarité voire d'opposition qui peuvent les unir. Universitaire de laboratoire et d'atelier ; il n'a cessé de confronter les théories d'analyse linguistique et stylistique aux réalités discursives des corpus. Autour de lui s'est construite une école de stylistique, à laquelle on doit l'émergence de savoirs et de notions, et dont les travaux se prolongent aujourd'hui dans tous les domaines et les champs d'application de la stylistique. Loin de prétendre offrir des modèles de lecture, ce livre a pour ambition de montrer que l'approche stylistique des textes permet d'entrer pertinemment, que l'on soit simple amateur, spécialiste ou chercheur, dans une écriture singulière, qu'il s'agisse d'un morceau choisi ou d'une ouvre. En 2017 François-Charles Gaudard nous avait offert une vaste étude sur Baudelaire (Le Spleen de Paris. "Petites babioles" et "Bagatelles" de Baudelaire, EUS, 2017, 452 pages). Ici, tout en élargissant le champ de ses explorations, il nous propose une salutaire invitation au voyage hors du temps et a des modes, de La Fontaine à Nerval, de Chénier à Rimbaud, de Musset à Mallarmé, et, plus inattendu, de Paul Valéry à Philippe Jaccottet, de Victor Segalen à Joe Bousquet. Chemin faisant, il ne cesse d'explorer toute la p complexité du verbe poétique, de ce qui fait qu'un texte porte en lui de quoi nourrir notre âme et nous entraîner avec lui sur des chemins encore inexplorés. Et le lecteur se laissera emporter dans un voyage où ce qui n'aurait pu être qu'une dissection se fait dévoilement. C'est au véritable plaisir du texte que nous convie François-Charles Gaudard, en nous invitant à lire ou à relire en sa compagnie quelques pages et rouvres majeures de la poésie francophone de ces cinq derniers siècles.

09/2020

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Economie

Rapport sur le développement en Afrique 2010. Les ports, la logistique et le commerce en Afrique

Ce Rapport sur le développement en Afrique 2010 paraît à un moment où les pays de cette région déploient des efforts pour surmonter les problèmes liés à la logistique commerciale, en particulier au niveau des ports, qui constituent des points d'accès pour 80 pour cent des échanges mondiaux de marchandises. On constate un accroissement de la part de l'Afrique dans le commerce avec les marchés émergents tels que l'Asie, avec les marchés traditionnels d'Europe et d'Amérique du Nord, ainsi qu'entre les pays africains. Néanmoins, ces échanges restent fortement entravés par la faiblesse de la chaîne logistique, qui inclut les ports et les liaisons avec l'arrière-pays ou hinterland (réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux). Le présent rapport montre que, dans bien des cas, les ports africains pourraient dégager de substantiels gains de productivité s'ils amélioraient l'infrastructure des ports existants. II faut aussi créer un cadre de réglementation plus favorable en introduisant des partenariats public-privé qui apporteront le financement nécessaire pour relever la capacité et faire évoluer l'infrastructure portuaire. De surcroît, les carences de l'infrastructure " immatérielle " des ports, à savoir des institutions et de la réglementation, renchérissent le commerce et nuisent à l'efficience. Le rapport propose plusieurs mesures préventives : il s'agit notamment de soutenir les processus de privatisation qui correspondent aux objectifs du secteur public, de resserrer la coordination entre les différentes institutions concernées (autorités portuaires, douanes, ministères des Transports, organisations syndicales, etc.) et d'encourager les facteurs propices à l'efficience, tels que les stratégies et les dispositifs favorisant la concurrence, une meilleure coordination des divers intervenants dans les ports, la simplification des documents et le traitement par un guichet unique. Au bout de la chaîne logistique, l'infrastructure de l'arrière-pays, qui relie les ports aux marchés, tient une place critique dans les coûts globaux des échanges commerciaux. Dans tous les pays d'Afrique, mais surtout en Afrique subsaharienne, l'efficience portuaire pâtit d'une faible connectivité avec l'hinterland, en raison du mauvais état des routes, des chemins de fer et des autres modes de transport, ce qui nuit à la qualité du service. Le présent rapport a atteint son objectif : remédier au manque d'informations sur les ports et la logistique y afférente, ainsi que, grâce à ses constats, permettre aux instances décisionnaires de définir des stratégies et des politiques éclairées, dans le secteur public comme dans le secteur privé.

01/2011

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Beaux arts

Le Corps. Anatomie et symboles

- L ? 'univers esthétique, symbolique et culturel du corps, modèle de l ? 'univers jusqu ? 'à l ? 'avènement de l ? 'âge technologique. Voyage autour et à l'intérieur du corps humain, cet ouvrage en éclaire systématiquement l'univers culturel et symbolique. Du point de vue historique, il décrit comment les connaissances en anatomie représentent des états successifs d'une compréhension globale du corps qui, domaine et instrument de l'être humain, a conditionné sa manière même de voir et d'interpréter le monde environnant. Dans quasiment toutes les civilisations, démontre un des chapitres, il est devenu le modèle même de l'univers et, parfois, l'image du dieu créateur (Vishnou, Bouggha, Pan-Ku, Tangaroa, Christ pantocrator, Zodiques, etc). Cela a donné lieu à un riche symbolisme, et les différentes parties du corps ont été investies de valeurs tellement puissantes qu'elles sont quotidiennement utilisées comme métaphores (avoir "du coeur" ou "de l'estomac"), véritables hypostases de sentiments, d'attitudes ou de caractères, ainsi facilement illustrées, tous décrits ici. Pour s'en tenir aux temps historiques, une autre partie traite des différentes solutions formelles apportées à la représentation du corps humain à travers le temps. Pour que notre panorama soit complet, notre voyage devait s'orienter vers d'autres horizons culturels, notamment des civilisations non-européennes où, malgré les importantes différences qui les séparent de la nôtre, se découvrent d'insoupçonnables consonances. La permanence de l'homme comme sujet d'oeuvre d'art est aussi l'indice d'un profond narcissisme : il s'observe à tous les moments de la vie, dans l'enfance, à l'âge adulte ou dans la vieillesse. C'est le fil conducteur du parcours qui relie entre eux les principaux chapitres du livre. On verra qu'une grande partie de notre choix iconographique concerne l'univers féminin, le plus important en tant que centre d'attraction de l'univers masculin dont les représentants ont, la plupart du temps, produit les oeuvres d'art. Le texte, par conséquent, enchaîne une série de modulations sur la femme vue comme déesse, comme mère, comme amie et comme amante. On le constatera, le sujet pris en considération reste toujours le même, mais en changeant de point de vue, le "voyage à l'intérieur du corps humain" gagne en richesse et en variété.

06/2006

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Littérature française

Ça pour une nouvelle

Une humanité commune. Des milliards de solitudes. Entrez dans leurs paysages intérieurs, suivez leur évolution et cheminez avec eux vers une issue inattendue : inacceptable ou inévitable... Résumé des 17 nouvelles : 1. Lorsque le rêve dépasse la réalité ou ne sert qu'à nous y préparer. 2. Entre amour et résignation, un seul geste de l'autre suffit à nous rendre heureux. 3. Une vieille dame. Un enfant. Tous deux liés par la même étincelle de vie. 4. Une adolescente, loin du cliché futile et naïf de ses congénères, hésite entre vengeance et humanité. 5. Un médecin légiste, ne sachant plus à quelle voix obéir, va devoir faire un ultime choix. 6. Une jeune femme doit faire face au regard des autres. Ceux-là même qui feront bouleverseront sa vie. 7. Toutes les dépendances ne sont pas nocives. Celle-ci comme toutes les autres prend malgré tout beaucoup de place. 8. Quelle douleur plus intense que celle d'une mère complice par ignorance... 9. Lorsque la maladie sonne à la porte de cette jeune femme, cette dernière la laissera entrer et prendre le pouvoir. 10. Les hommes sont capables du meilleur comme du pire, mais quel sera le choix du personnage de cette nouvelle ? 11. Rubis, aveugle de naissance, aura le pouvoir de tout changer. Mais osera-t-elle ? 12. Lorsque Dali peint le tableau "La persistance de la mémoire", il tente lui aussi d'annuler les effets du Temps. 13. Est-il préférable de vivre en oubliant ou de mourir en le décidant ? 14. Grâce à son métier de comédien, un homme va découvrir une facette de lui qu'il ne soupçonnait pas. 15. Jusqu'à quel point peut-on supporter la violence de l'autre ? Cela ne dépendrait-il pas de la personne qui nous violente ? 16. Une petite fille s'apprête à vivre le jour le plus important de sa vie. Mais en a-t-elle conscience ? 17. Une conclusion légère et amusante à un recueil de nouvelles qui ne le sont pas toujours. Bien que les thèmes principaux dont s'est inspirée l'auteur soient basés sur la violence de la mort, il s'en dégage une tendresse et un réalisme qui en font un livre absolument pas lugubre. La construction des dix-sept nouvelles, parfois intrigante, fait qu'il faut attendre la dernière phrase pour deviner qui est le narrateur... et relire pour savourer !

08/2015

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Littérature étrangère

Ils ne savent pas ce qu'ils font

Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli Baltimore, 2014. Le laboratoire de recherches en neurosciences du professeur Joe Cheyefski est saccagé par des défenseurs de la cause animale. Peu après, Joe apprend que les menaces qui pèsent sur lui et sur sa famille sont liées au fils qu'il a eu avec sa première épouse, devenu militant extrémiste, qu'il n'a pas revu depuis qu'il a quitté la Finlande deux décennies plus tôt en abandonnant femme et enfant. Joe s'inquiète également pour sa fille, Rebecca. Une grande entreprise l'a choisie pour être son porte-étendard au lycée : en échange de vêtements, de maquillage et d'accessoires, Rebecca doit promouvoir les produits de cette compagnie auprès de ses camarades, notamment une drogue contre l'anxiété sociale, Altius. Elle se voit aussi remettre un engin hyperconnecté relié directement à ses neurones, l'iAm, qui capte toutes ses données 24 h/24 et oriente ses choix, ses goûts, ses activités. Joe découvre bientôt que la multinationale qui se trouve derrière tout ça a infiltré différents secteurs de la société, et que ses propres recherches ne sont peut-être pas pour rien dans son malheur. Jussi Valtonen livre un roman d'une ampleur magistrale, à la croisée de la Pastorale américaine de Philip Roth et du Meilleur des mondes d'Aldous Huxley. Il y aborde avec audace et ingéniosité quelques grandes questions de notre temps : la perte de repères dans une société hyperconnectée et impersonnelle, les écueils du consumérisme, les problèmes éthiques posés par la recherche scientifique. La dimension dystopique du récit, qui confine pourtant au réalisme, la qualité de l'écriture et la profondeur psychologique des personnages en font un grand roman contemporain qui tend un miroir terrifiant à ses lecteurs. Prix Finlandia 2014 Né en 1974, Jussi Valtonen est un écrivain et psychologue finlandais. Après avoir étudié la neuropsychologie aux Etats-Unis et vécu en Grande-Bretagne, il a travaillé comme journaliste scientifique pour différentes revues. Il est l'auteur de trois romans et d'un recueil de nouvelles. Ils ne savent pas ce qu'ils font, son premier livre publié en France, meilleure vente de l'année 2014 en Finlande et traduit dans une dizaine de pays, s'est vu décerner le prestigieux Prix Finlandia.

01/2017

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Théâtre - Pièces

Fracasse

Il n'y a qu'au théâtre qu'on pleure sans raison autre que celle de pleurer au théâtre, et "mieux" même que "dans la réalité" . Les pleurs de l'actrice sont, disons-le pour aller vite, les pleurs d'un spectre en elle (en nous), et non ceux d'une femme qui en imiterait une autre. J'ai laissé le plaisir, et l'effort, chaque fois récompensé par de nouvelles surprises, de seulement lire et relire Le Capitaine Fracasse pour un texte, plus aventureux, plus solitaire, plus acide aussi sans doute, d'écrire moi-même en ses trames et ses marges ! ... Et j'ai voulu, infidèle, que le spectre qui lentement se profilait dans l'encre et la brume, et qui, visible enfin, se présentait presque tout entier cousu, comme au théâtre, d'étranges dialogues, gardât mémoire, et célébrât, comme par une manière de politesse, quelque chose de ce qu'il devait à ce qui donc l'avait permis : quelque chose, précisément, de l'histoire du théâtre, d'une certaine histoire du théâtre. Celle, par leur art, qu'ont "écrite sur le sable" , comme disait le metteur en scène Antoine Vitez, les plus grands acteurs français depuis le XVIIe siècle. Et c'est ainsi que la troupe de comédiens du roman a tourné, ici, à l'Association de spectres... J'ai voulu aussi - surtout - qu'on entendît, avec la fiction - sous elle, derrière elle, et peut-être en elle - quelque chose qu'on pourrait dire une philosophie du théâtre. Qui n'est, je le crains, que la mienne, et bien loin, sans doute, d'être aujourd'hui majoritaire... Pire : deux fois infidèle, j'ai écrit en me laissant séduire, dès qu'elles se mettaient à chanter à mes oreilles, c'est-à-dire souvent, par d'aussi brèves qu'irrésistibles réminiscences d'autres chefs-d'oeuvre : depuis les fictions de Shakespeare l'incontournable - qui m'a ici tenu la main pour deux scènes au moins - à celles d'Hélène Cixous - que je lis et relis depuis si longtemps déjà -, en passant par, que sais-je, les textes de Racine, Artaud, Montaigne, Baudelaire, Claudel, Proust, Aragon, Verlaine, Rimbaud ou Borges... De tous ces textes, les traces, certes, ne sont plus ici, elles aussi, que spectrales, et presque toujours maquillées ou gauchies, mais un lecteur ludique, amoureux - et obstiné - parviendrait sans doute, à de certaines lumières, à en faire chatoyer les formes et les reflets... D. M.

10/2022