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Victoire Delory

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Histoire internationale

LA CHINE AU XXEME. Tome 1, D'une révolution à l'autre (1895-1949)

De 1895 à 1949, la Chine est plongée dans le chaos, en proie aux guerres civiles et à l'agression étrangère. La multiplicité et la confusion des régimes qui conduisent de l'agonie de l'empire au triomphe des communistes expriment les désarrois de cette époque de transition. C'est la force militaire qui fonde le pouvoir des seigneurs de la guerre, comme plus tard celui de Chiang Kai-shek et du régime Guomindang. Et c'est elle aussi qui assure la victoire de Mao Tsê-tung. Cette période de troubles est marquée par de grandes insurrections paysannes, par de multiples turbulences et soulèvements urbains. Elle correspond à un profond affaiblissement de la Chine sur le plan international. Objet plus qu'agent de la diplomatie mondiale, la Chine perd son rôle de puissance dominante en Asie orientale et, tout en gardant une indépendance et une souveraineté théoriques, elle devient une semi-colonie exploitée en commun par les puissances occidentales et le Japon. Crise de transition dans laquelle s'engloutit l'ancien régime impérial et d'où finit par sortir un nouveau pouvoir fort et unitaire, celui du parti communiste avec à sa tête Mao Tsê-tung, héritier des anciens dynastes ? Crise pré-révolutionnaire précipitée par l'intervention de l'impérialisme occidental et par l'élan nationaliste que cette intervention fait naître en réaction ? Période féconde en tout cas, en dépit des convulsions qui la traversent. C'est alors en effet que se dessinent une renaissance intellectuelle et une modernisation économique et sociale, inspirées l'une et l'autre des modèles occidentaux mais loin de leur être asservies. Ce sont ces acquis du premier XXè siècle qui ont créé la modernité chinoise. Refoulée pendant les premières décennies du régime communiste, cette modernité a été remise à l'honneur par Deng Xiaoping et a servi de référence et de fondement à sa politique des Quatre Modernisations.

05/1990

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Sciences politiques

Le livre vert

Le problème politique de " l'appareil de gouvernement " est le plus important de ceux qui se posent aux sociétés humaines. La force motrice de l'histoire humaine est le facteur social, c'est-à-dire le facteur national. Le lien social qui assure la cohésion de chaque groupe humain, de la famille à la tribu et à la nation, est le fondement même de la dynamique de l'Histoire. Le Livre vert ne résout pas les seuls problèmes de production matérielle, mais aspire à frayer le chemin vers une solution globale des problèmes de la société humaine, afin d'assurer la libération matérielle et morale de l'individu, ainsi que son bonheur. Le problème politique de " l'appareil de gouvernement " est le plus important de ceux qui se posent aux sociétés humaines. Ce problème est devenu très grave depuis l'apparition des sociétés modernes. Actuellement, les peuples affrontent ce problème persistant, et les sociétés supportent nombre de risques et de conséquences extrêmes qui en résultent. Elles n'ont pas encore réussi à lui trouver une solution définitive et démocratique. Ce Livre vert présente la solution théorique définitive au problème de " l'appareil de gouvernement ". De nos jours, l'ensemble des régimes politiques est le résultat de la lutte que se livrent les appareils pour parvenir au pouvoir, que cette lutte soit pacifique ou armée, elle se solde toujours par le succès d'un appareil, d'un individu, d'un groupe, d'un parti ou d'une classe, ainsi que par la défaite du peuple, donc de la démocratie véritable. La lutte politique qui aboutit à la victoire d'un candidat, avec, par exemple 51 % de l'ensemble des voix des électeurs, conduit à un système dictatorial, mais sous un déguisement démocratique. En effet, 49 % des électeurs sont gouvernés par un système qu'ils n'ont pas choisi, et qui, au contraire, leur a été imposé. Et cela c'est la dictature.

11/2021

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Actualité politique France

Macron. La révolution inachevée, chroniques du macronisme

Le portrait du macronisme et le bilan du quinquennat Macron. La " Révolution " n'a pas eu lieu. C'était pourtant le titre du livre par lequel le presque inconnu devenu président était monté sur le ring politique. Au terme de son mandat, le bilan d'Emmanuel Macron sera vanté par les uns, dénoncé par les autres. Le chef de l'Etat pourra valoriser sa capacité d'adaptation face à l'imprévu de deux crises, l'une sociale, les Gilets jaunes, l'autre sanitaire, le Covid. Mais où est le " nouveau monde " annoncé? La promesse macronienne reposait sur deux piliers : transformer le pays et régénérer la vie démocratique. Les réformes furent nombreuses - certaines sont restées inabouties - mais aucune n'a véritablement modifié les structures de ce que Macron a lui-même appelé l'" Etat profond ", ni opéré des changements radicaux qui auraient pu s'inscrire dans les livres d'histoire. 2017 n'a été ni 1945, ni 1958, ni même 1981. La stratégie du " en même temps ", appuyée sur une incontestable habileté tactique, a permis de faire vaciller les partis dominants et les traditionnels équilibres gauche-droite. Mais, s'il a dynamité ce paysage, Macron n'a pas su construire une force attractive, qui aurait été le pivot d'un nouveau modèle. Ni, surtout, instaurer de nouvelles pratiques qui auraient redonné du lustre à un théâtre politique toujours aussi décrié. Loin d'être réconciliée, apaisée, remobilisée, la France reste divisée et inquiète. Si bien qu'une fois encore, le prochain président sera élu davantage par défaut - qui sera le moins rejeté ? - que par adhésion. Editorialiste du Figaro, Guillaume Tabard a suivi au jour le jour l'émergence, la campagne, la victoire puis la présidence d'Emmanuel Macron. Les quelque cent cinquante textes ici réunis, animés par un souci de comprendre plus que par une volonté de juger, apportent ainsi un décryptage précieux du macronisme : ses intuitions et ses échecs, son originalité et ses limites. Ils forment la chronique d'une révolution inachevée.

11/2021

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Napoléon

Les marins de l'Empereur

La vie quotidienne sur les navires de l'Empereur Les marins du Consulat et de l'Empire sont les mal-aimés de l'épopée impériale. Napoléon n'est pas un marin, et bouleverse les conditions d'existence d'hommes qu'il entend transformer en militaires interchangeables, contre leur gré, contre le gré de son ministre. Car au-delà des batailles et des vaisseaux, la Marine, ce sont des hommes. Ils s'appellent Gaspard Dot le canonnier, ou Pain l'officier d'administration. La vie de marin commence très jeune et elle commence à terre. Le marin de l'arsenal est ouvrier, constructeur, ingénieur, celui qui embarque est matelot, officier marinier, officier de vaisseau, ou surnuméraire. Etre marin sous l'Empire, c'est être pauvre, soumis à l'inscription maritime et vivre pendant des mois à plusieurs centaines dans un espace extrêmement réduit, dans des conditions précaires ou relativement confortables selon le grade. La vie à bord est tributaire des talents de l'officier de santé, de la conservation de l'eau et des rations, des combats, de la victoire ou de la défaite. C'est alors le retour à terre des prisonniers, pour une vie dans un cautionnement "sur parole" en attente du cartel d'échange ou sur les pontons de sinistre réputation. A la fin de sa carrière, et s'il a de la chance après 300 mois de campagne, il peut espérer une retraite. A moins qu'il ne bénéficie d'un traitement de réforme ou d'invalide. Cet ouvrage enquête sur les conditions réelles d'existence des marins du Consulat et de l'Empire, en bousculant les idées reçues. Ce sont ici les vies des deux ministres Forfait l'ingénieur et Decrès l'amiral, de Pierre Lair et Jean-Denis Chevillard les constructeurs, Fulton et Tupinier les ingénieurs oubliés et incompris qui sont évoquées. Ce sont celles aussi des officiers mariniers Palkène et Brasseur, de Guérin le lieutenant de vaisseau d'Aboukir, de l'extravagant Fréminville ou des ennemis jurés Nelson et Villeneuve.

12/2021

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Vichy

Joseph Darnand

La biographie d'un héros de la Grande Guerre devenue une figure cardinale de la collaboration. A l'approche des commémorations des années 1944-1945, comment oublier que certains " héros " de la Grande Guerre et des combats de mai-juin 1940 ont sombré dans les pires compromissions ? Parmi tous les ouvrages consacrés à la Seconde Guerre mondiale, la Résistance et l'Occupation, il manquait un livre de référence sur Joseph Darnand, un personnage ambivalent dont la vie reste associée à une question majeure : Comment un patriote aimant profondément son pays a-t-il pu le trahir en s'associant aux crimes commis sous l'égide du régirme de Vichy ? Sergent à 21 ans, ce jeune aventurier se fait remarquer pendant la Première Guerre mondiale quand il brise les lignes allemandes en plein jour puis lorsqu'il permet à la France de gagner une bataille conduisant à la victoire décisive. En 1940, il fait même la Une de Match, après avoir espionné un poste ennemi et ramené le corps sans vie de son meilleur ami sous le feu des tirs. Ambitieux et voulant donner un sens à sa vie - qu'il croit être celle d'un héros injustement refoulé à la porte des écoles d'officiers de l'armée -, il fréquente toutes les familles de l'extrême-droite durant l'entre-deux-guerres. Admirateur absolu de Pétain, il le suit dans une spirale mortifère, gagnant sans rechigner le camp de la collaboration sans limites avec l'ennemi. Ainsi, pendant la guerre, Darnand est d'abord nommé chef de la Milice avant de devenir officier de la SS et Secrétaire d'Etat à l'Intérieur. Il est jugé, condamné à la peine de mort et fusillé le 10 octobre 1945. S'appuyant sur des sources jusqu'ici inexplorées, Eric Alary nous livre une biographie sans fard de l'une des figures les plus honnies de la Collaboration.

10/2023

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BD tout public

La guerre des Gaules Tome 2 : Vercingetorix

Notre bande dessinée se déroule durant la conquête de la Gaule dite celtique par les légions de Jules César (de -58 à -50 avant J. C.). Nous nous sommes basés sur l'ouvrage qu'il a rédigé tandis qu'il menait cette guerre et qu'il a ensuite publié à Rome, pour sa propre gloire et sa propagande, dès la fin de son proconsulat en Gaule : La Guerre des Gaules. L'arrière-plan de notre histoire se réfère essentiellement à ce livre, même si nous avons tenu compte des dernières recherches sur cette question afin d'avoir un rendu plus proche de la réalité.
Cependant, le récit que nous développons s'attarde avant tout sur le parcours de six personnalités traversant cette époque troublée. Jules César et Vercingétorix, une espionne éduenne au service des Romains et un druide fanatique qui prêche la guerre à outrance contre l'envahisseur, un chef arverne combattant sous les ordres de Vercingétorix et un général romain proche du parti sénatorial, lequel obéit à César mais ne partage pas ses desseins.
En outre, nous montrons la relation particulière entre César et Vercingétorix : ils sont amis et alliés puis la situation dégénère entre les deux hommes, les transformant en rivaux acharnés pour qui le pouvoir suprême est la chose la plus importante. La victoire ou la mort est la seule issue au duel qui les oppose. Ainsi, le cadre historique tel que César nous l'a transmis sert de base à des histoires personnelles qui s'entremêlent et participent au changement profond de l'empire romain et aux prémices de la fin de la République.
Espionnage, subversion, alliance politique, stratégie et propagande au service d'une cause et d'un homme : Rome et César ! Fiction et réalité, mythe et légende se mêlent pour créer une bande dessinée qui permet de revivre une aventure exceptionnelle, menée par un homme qui a marqué l'histoire de l'humanité.

12/2013

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BD tout public

Double masque Tomes 5 et 6

Lundi 12 février. Le conseiller d'Etat, Réal, apprend à Bonaparte l'existence d'un complot visant à l'éliminer. Des noms sont cités : Cadoudal, Pichegru, Moreau. L'ordre sera donné d'arrêter ces deux derniers. Jeudi 1er mars. A la liste des comploteurs s'ajoute un nom illustre : le duc d'Enghien. Sans qu'aucune preuve solide ne soit avancée. Juste des présomptions, des recoupements hasardeux. Le samedi 10 mars, ordre est donné aux généraux Ordener et Caulaincourt d'arrêter le duc d'Enghien à Ettenheim où il réside. Le lieu se trouve sur la rive droite du Rhin. A l'aube du 21 mars. Le duc d'Enghien est exécuté dans les fossés du chateau de Vincennes. Pour Fontanes, président du Corps législatif (et d'autres), cette exécution fut une faute. C'est pire qu'une erreur. Vendredi 13 avril. Le Conseil privé adopte le principe de l'hérédité et le titre d'empereur pour le général Bonaparte. Le vendredi 18 mai, le Sénat adopte le sénatus-consulte qui élève Bonaparte à l'Empire. Dans la nuit du 9 au 10 septembre, d'après Mme de Rémusat et Constant, il aurait eu une crise d'épilepsie. L'information n'est pas vérifiée. Aurait-il mis, cette nuit-là, sur son visage le masque de sa destinée, et ce masque l'étouffa-t-il ? Dimanche 25 novembre. A Fontainebleau, rencontre prévue, codifiée dans ses moindres détails, entre Bonaparte et le pape Pie VII. Le lendemain, un grand dîner sera offert au pape. Qui se montre réservé. Il ne faudra pas lui en demander plus face aux souhaits - ou exigences - de son hôte. Samedi 1er décembre. Le Sénat, en présence du Conseil d'Etat, déclare la dignité impériale héréditaire dans la descendance légitime de Napoléon ou de ses frères. Le cardinal Fesch célèbre le mariage religieux de Napoléon et de Joséphine. Dimanche 2 décembre. Cérémonie du sacre. Stendhal, parmi bien d'autres, y assiste. Bonaparte devient Napoléon. Notre histoir s'arrête là. L'année suivante, ce sera la victoire d'Austerlitz.

02/2014

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Histoire de France

Les navires du débarquement. Combats navals de juin à décembre 1944

Le touriste ou le visiteur des musées qui découvre l'histoire du débarquement en Normandie se trouve parfois, au cours de ses visites, face à des restes de navires ou d'armements retirés du fond de la mer. Rarement historiés et souvent laissés pour compte sur une pelouse ou dans un coin d'exposition, ces vestiges (ancres, hélices ou canons) restent muets et ne participent guère à la compréhension de la bataille de Normandie. Qu'ils soient de guerre ou bien marchands, les navires perdus au cours de cet évènement majeur de la seconde guerre mondiale ne sont que très rarement évoqués dans les nombreuses publications disponibles ou dans la scénographie des musées. Pourtant, cette histoire maritime est riche, passionnante et indissociable de la compréhension des batailles et des opérations terrestres propres à la retraite allemande. Tragiques et meurtrières, les batailles navales de l'été 1944 ont produit de très nombreuses épaves en Manche et plus encore en baie de Seine. Elles ont aussi laissé de très nombreuses victimes. Certaines demeurent toujours enfermées dans leur tombeau d'acier que sont les sous-marins tandis que d'autres, pour la majorité, se sont évanouies dans la profondeur des eaux et ne sont plus que des noms gravés au jardin des disparus. Aujourd'hui, quelques monuments côtiers rendent hommage à cette marine marchande qui a beaucoup oeuvré pour la victoire. Il est aussi possible de raconter cette histoire en puisant dans les sources militaires accessibles et en côtoyant le monde des plongeurs locaux qui fréquentent assidûment les épaves de la côte normande. De cette somme de données maintenant disponible, il est possible de comprendre, de mettre en perspective et, surtout, de partager le récit de ces cruelles et étranges aventures maritimes. Que le touriste ou le visiteur en fasse bon usage car la mer, si elle se laisse facilement regarder, ne livre pas aussi simplement ses secrets.

04/2013

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Histoire internationale

La France-Turquie. La Turquie vue de France au XVIe siècle

En 1453, les Turcs prennent Constantinople. Rome n'est pas venue au secours de la seconde capitale de la chrétienté : des querelles dogmatiques les ont, depuis des siècles, séparées. Après cette conquête, les armées turques déferlent sur l'Europe. En Europe, c'est la confusion des esprits. On appelle au combat mais on doute de la victoire. On prêche que le Turc est le fléau de Dieu envoyé sur les peuples qui se sont détournés de lui : on prophétise la prochaine fin des temps. A Rome, on proclame la croisade. Charles Quint s'affirme comme le rempart de la chrétienté. Soliman le Magnifique contemple ses conquêtes. François Ier se tait, il noue des liens discrets avec Constantinople et tient Rome à distance. Ces trois souverains sont de la même génération : ils ont à peine plus de vingt ans. En France, ressuscitant la violence des polémistes byzantins et des chroniqueurs des premières croisades, naît une "littérature des clercs" qui, sans relâche, dénonce le Turc, porteur de mort et messager de Mahomet. Mais d'autres voix se font entendre. Celles de quelques lettrés qui, contre l'ignorance volontaire, recommandent l'apprentissage des langues orientales. Celles aussi des voyageurs qui ont visité la Turquie dont ils ont admiré les monuments, son administration et plus encore la piété de ses habitants sans pour autant ignorer la dangerosité de sa puissance militaire. Dans la seconde moitié du siècle, alors que les grands acteurs ont disparu et que la France est en proie aux discordes sanglantes des guerres de religion, des voix s'élèvent pour exprimer la nostalgie d'une forme de gouvernante à la Turque, que d'aucuns disent despotique, tandis que d'autres dressent des plans minutieusement détaillés pour mettre fin définitivement à la puissance turque. A travers les multiples écrits des clercs, des voyageurs et des politiques, l'auteur dresse le portrait d'une France lieu des fructueuses contradictions de la Renaissance.

06/2013

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Histoire internationale

Winnie Mandela, l'âme noire de l'Afrique du Sud

L'Afrique du Sud passe pour le " pays de Mandela ". Mais l'homme qui a accompli un " miracle " politique est si exceptionnel qu'il ne peut être représentatif du pays couturé des plaies de l'apartheid. Ce privilège ambigu revient à son ex-épouse, la " mère de la Nation " durant les décennies de combat, mais qui n'est finalement pas devenue la Première dame de la nouvelle Afrique du Sud parce qu'elle s'est rendue coupable de crimes de sang à la tête du Mandela United Football Club, sa milice personnelle. Peut-on combattre un système hideux comme l'apartheid, sans en emprunter des traits, sans en embrasser la violence et la haine ? Voilà le fil conducteur de cette enquête biographique, riche en épisodes inédits, qui est aussi un retour sur le passé et une interrogation sur l'avenir de l'Afrique du Sud. II s'agit ici de retracer une histoire extraordinaire, celle d'une fille du Transkei qui " monte " à Johannesburg, la cité de l'or, où elle épouse en même temps que l'étoile montante de l'ANC une lutte sans merci qu'elle devra mener seule. Pendant les vingt-sept années que Nelson restera debout en prison, Winnie affronte l'apartheid au quotidien. C'est elle qui inspire la résistance contre l'ordre ségrégationniste, c'est elle, bien plus que l'ANC qui est en phase avec les townships rebelles, d'abord avec la jeunesse de Soweto, en 1976, puis avec tous les ghettos embrasés au milieu des années 80. Cependant, à l'heure de la victoire, elle perd tout : ses postes dans le mouvement anti-apartheid arrivé au pouvoir, son mari et son honneur. Elle n'est plus qu'une icône abîmée. Et si c'était cela, la vraie image de l'Afrique du Sud, le " pays de Mandela " qui se révélera après la mort de Nelson ?

11/2007

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Beaux arts

Jardins, potagers et labyrinthes

Remise en vente de cet ouvrage à l'occasion de l'exposition Jardins au Grand-Palais du 15 mars au 24 juillet 2017.Une excellente encyclopédie culturelle de l'histoire du jardin occidental éclairant tous ses niveaux de signification.Territoire des dieux, paysage sacré durant la Grèce antique, mais encore tentative de s'approcher de son modèle parfait, inégalable, le Paradis, le jardin cache sous ses frondaisons toute sorte de références que ce guide des arts propose de décrypter. Il est aussi le reflet des rapports que l'homme entretient avec la nature. De l'Égypte antique à l'hortus conclusus médiéval, il lui résiste, s'entoure de hauts murs, sinscrivant comme un lieu protégé, séparé du chaos extérieur. Quand il se fait plus vaste, voire immense, la main de l'homme y intervient plus nettement : aux végétaux taillés, à l'agencement rigoureux des parterres, au tracé symétrique des allées, s'ajoutent des fontaines, bassins, statues, et tous proclament la victoire de l'homme sur la nature, parfois aussi la toute-puissance dun souverain, comme à Versailles. L'Angleterre libérale du XVIIIe siècle inventera le jardin paysager : les murs en sont abolis, il s'intègre à la nature environnante, devenue aimable. À la fin du siècle, les villes se dotent de jardins publics, où chacun peut se distraire. L'iconographie du jardin « parle », par le biais des divers éléments qui le constituent. S'y trouvent superposés différents niveaux de significations, parfois très complexes, où l'architecture et le style d'une époque se mêlent à des données religieuses, philosophiques, littéraires, politiques. L'ouvrage définit dans un premier temps, de façon chronologique, de l'Antiquité au XIXe siècle, les types de jardin puis il décline les éléments constitutifs du jardin dans lhistoire (treillages, parterres, serres, etc). Une dernière partie examine les niveaux de lecture symbolique et littéraires, manières de vivre le jardin, représentations porteuses de messages, mythologies, etc. L'ensemble est complété par deux index et une bibliographie.

02/2007

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Histoire internationale

Histoire de l'Inde moderne. 1480-1950

Berceau d'une civilisation millénaire, l'Inde, par ses richesses, a toujours attiré l'étranger. L'aube du XVIe siècle voit arriver les premiers navigateurs portugais. Tandis qu'ils édifient sur ses rivages un empire maritime et que Goa se couvre d'églises, d'autres conquérants venus d'Asie centrale, des Turco-Mongols, pénètrent dans le nord de la péninsule. Babur, leur chef, fonde un Etat qui, sous le règne d'Akbar, devient l'un des puissants du monde, l'Empire moghol. Une brillante civilisation s'épanouit, dont témoignent encore tant de splendeurs architecturales. La prospérité de l'Inde émerveille les voyageurs européens et suscite la convoitise des compagnies de commerce qui établissent des comptoirs. Au XVIIIe siècle, l'Empire moghol, en proie aux querelles de succession, s'affaiblit, et de nouveaux Etats indiens se forment. Anglais, et français, profitant de ce déclin du pouvoir, se disputent la suprématie commerciale et politique de la péninsule. A Pondichéry, Dupleix cherche à établir un protectorat sur le Deccan, mais ses rêves échouent. Les anglais sont libres de s'emparer de l'Inde. En un demi-siècle, après avoir conquis le Bengale, ils vont édifier un gigantesque empire à la fois terrestre et maritime. Celui-ci atteint son apogée sous la reine Victoria, proclamée impératrice des Indes pour incarner la légitimité britannique aux yeux de deux cents millions de sujets indiens. Le premier siècle colonial n'entraîne pas de bouleversements radicaux dans la société rurale. Mais au lendemain de la Grande Guerre, Gandhi, dont l'image messianique se répand dans le monde des campagnes, mobilise des mouvements de protestation spectaculaires. Bientôt le Congrès nationaliste, sous l'impulsion de Nerhu, conteste la domination coloniale tandis que Jinnah revendique un Etat séparé pour les musulmans. En 1947, le Raj britannique s'effondre, laissant place à l'union indienne et au Pakistan. Naissance douloureuse, la partition clôt dans le sang et dans les larmes ce qui aurait pu être la victoire exemplaire d'un mouvement anticolonialiste non violent.

05/1994

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Histoire de France

Marie de Gournay. Itinéraires d'une femme savante

A vingt-cinq ans, Marie le Jars croyait avoir atteint la gloire : Lipse, le plus célèbre érudit du temps, l'avait présentée à toute l'Europe lettrée comme un prodige et reconnu le nom qu'elle s'était donné, Marie de Gournay. A trente ans, elle assurait la première publication posthume des Essais et justifiait ainsi le titre que leur auteur lui avait offert : la Fille d'alliance de Monsieur de Montaigne. Gloire fragile : aux yeux de ses contemporains, une femme peut souffrir et sentir, elle ne saurait penser. Elle persiste pourtant, bien décidée à tenter l'aventure d'une vie hors norme. Les guerres civiles qui ruinent sa famille lui offrent un espace de liberté. Suivant l'exemple des hommes de lettres, elle travaille à se construire un réseau de protecteurs : non sans mal, ni sans échecs, puisque ses espoirs de ligneuse s'effondrent devant la victoire finale d'Henri de Navarre. Du moins devient-elle de plus en plus habile à se mouvoir parmi les soubresauts de la politique. Elle offre sa plume aux souverains, quels qu'ils soient, et à leurs serviteurs : la reine Marguerite, Henri IV, Marie de Médicis, Louis XIII, la marquise de Guercheville, première dame d'honneur de la reine mère, les ministres Villeroy et Jeannin, puis Richelieu. Elle obtient les privilèges d'édition des Essais et de ses propres œuvres. Elle bénéficie d'urne pension royale. Elle s'affirme alors comme femme qui pense, publie ses avis sur la traduction, la langue, la poésie, l'actualité politique et religieuse. On la traite de " femme publique " ou de vieille folle : peu lui importe. Par sa vie, par ses écrits, elle démontre l'égalité des femmes. Sur ce chemin écarté elle rencontre d'autres aventuriers : Théophile de Viau, le poète persécuté dont elle prend la défense, et tous ceux qui ont fait le pari d'explorer l'impensable, les libertins. Avec eux, elle peut enfin rire de la folie du monde.

05/2004

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Romans historiques

Les Aventures de Boro, reporter photographe : La fête à Boro

Fin 1943, Paris vert-de-gris est noyé, rayé, rincé. Tout à l'avenant. Le café est gland. Le beurre margarine. Les lacets en papier. Partout, même refrain, même mauvaise haleine. Les gens se méfient les uns des autres. Ils ne s'aiment pas. Ils marchent à la lettre anonyme. A la dénonciation. Le cuir manque. Le charbon manque. La parole manque. Radio-Paris ment. Pourtant, dans les boxons de Montmartre et de Montparnasse, dans les guinguettes privées d'orchestre des bords de Marne, dans des caves calfeutrées, quelques-uns résistent. Filles de joie, anciens malfrats du Topol, petites frappes et petites gens, certains croient encore au salut du genre humain. A la liberté. A la paix. Au bonheur à venir, à revenir. Leur héros ? Blèmia Borowicz, dit Boro. Toujours prêt à se battre partout où sévit la barbarie. Un pas, une canne... Le reporter boiteux galvanise les patriotes de l'ombre. Il les entraîne à sa suite. Pour les uns, il est Bouvier, le résistant, le chevalier blanc de la photo de reportage. Pour les autres, il est le métèque, le juif, l'Untermensch. Lafont, Bonny, Abel Danos, grosses pointures du banditisme et gestapistes notoires, sont à ses trousses. Tantôt, c'est un ange qui surgit à point nommé (un ange de 16 ans) Tulipe, radieuse apparition dans le ciel de suie. Tantôt, c'est une mystérieuse courtisane japonaise. L'aventure balaye la prudence, le feuilleton s'ébouriffe : le chemin zigzaguant de Boro croise la route sanglante du plus grand assassin de tous les temps, le fameux, l'incontrôlable docteur Petiot ! Début 1944, Paris vert-de-gris est noyé, rayé, rincé. Des trains remplis d'innocents partent chaque jour vers les camps. Les crapules s'enrichissent et les lâches font le dos rond. Pourtant, que Boro apparaisse et la victoire sur le peste brune n'est plus seulement un rêve : jusqu'à Omaha Beach, elle était un projet fou ; après le Débarquement, gaie et triste à la fois, elle devient une fête.

10/2007

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Actualité et médias

Le Pen en Provence

" La mère des batailles "... Deux ans après le 21 avril 2002 et le " coup de tonnerre" - selon les termes de Lionel Jospin - du second tour de la présidentielle, c'est ainsi que Jean-Marie Le Pen qualifie les élections régionales de 2004 en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Avec, pour la première fois après deux tentatives infructueuses en 1992 et 1998, de sérieuses possibilités de l'emporter. Servi par un nouveau mode de scrutin qui lui est très favorable, surfant sur les difficultés du gouvernement Raffarin, le leader du Front national rêve à haute voix de s'imposer face à ses principaux concurrents, le socialiste Michel Vauzelle et l'UMP Renaud Muselier. Pour Le Pen, une victoire serait l'aboutissement d'un parcours provençal au long cours, entamé voici trente ans dans l'anonymat de son premier meeting marseillais sous les couleurs du FN. Parcours riche en succès comme la conquête des mairies de Toulon, Orange et Marignane en 1995, puis de Vitrolles... En déchirures, aussi. En échecs et en heures de gloire. Parcours marqué par les arrangements, que ce soit avec Jacques Médecin, Jean-Claude Gaudin ou Bernard Tapie. Pourquoi la Provence et la Côte d'Azur accordent-elles leurs faveurs à Jean-Marie Le Pen et aux siens ? Comment en ont-ils fait leur " laboratoire " ? Quels sont les réseaux du Front national sur les rives de la Méditerranée ? Quels sont ses rapports avec les ultras de l'extrême droite ? Qui tente de s'opposer à sa progression ? Qui la favorise ? Que ferait Le Pen s'il était élu président de la région Paca ? Quelle est la réalité du " Le Pen light ", concept qui voudrait le transformer en patriarche assagi de la politique française ? Révélant de nombreux épisodes inédits, l'enquête de Frédéric-Joël Guilledoux explore les secrets du Breton qui s'est autobaptisé "Jean-Marius". Et livre les clefs d'une élection qui va passionner la France.

02/2004

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Sports

Louis Renault

Le 23 septembre 1944, Louis Renault est incarcéré à Fresnes sous l'inculpation de trahison. Un mois plus tard, il décède dans des conditions mystérieuses et ses biens sont confisqués par décision du général de Gaulle. Pour la première fois dans un Etat de droit, un homme est condamné à titre posthume, sans débat, sans preuves, sans jugement. Mais qui est Louis Renault ? Le grand patron égoïste, " saigneur " et " forban " de Billancourt ? Le constructeur de génie, soucieux du bien-être de ses ouvriers et de l'intérêt national ? Découvrir Louis Renault ce n'est plus seulement décortiquer une légende et se pencher sur les heures noires de l'Occupation. C'est aussi retracer une aventure exceptionnelle, se projeter en 1900 et participer aux premières courses automobiles. C'est créer une grande entreprise, s'implanter à Londres, New York, Moscou et Tokyo, se mesurer à André Citroën, rencontrer Henry Ford et Frederik Taylor. C'est traverser le cataclysme de la Grande Guerre, voir partir les taxis de la Marne, créer le char de la victoire. C'est se lier d'amitié avec Albert Thomas et Aristide Briand, affronter les grèves, imaginer la sécurité sociale et devenir l'un des pères des allocations familiales. C'est encore moderniser l'automobile, l'agriculture, les chemins de fer et l'aviation, soutenir l'Aéropostale, travailler avec Breguet et Forman, donner des ailes à Mermoz et Saint-Exupéry; préparer le 4 CV. C'est enfin diriger une usine de 35 000 personnes, surmonter la crise économique mondiale, s'adapter au Front populaire et servir la défense nationale. Grâce à des archives inédites, cette biographie ébranle pour la première fois la vérité officielle sur la période de l'Occupation et brosse le portrait d'un personnage haut en couleurs, obstiné et autoritaire, mais aussi secret et sensible. Une figure emblématique qui demeure, aujourd'hui encore, l'une des plus controversée de l'histoire contemporaine.

09/2000

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Sports

Destin, quand je te tiens...

437 matchs en D1 française et anglaise, 49 buts. 50 sélections en équipe de France et 4 buts. Vainqueur de la Coupe du Monde 1998, du Championnat d'Europe des Nations 2000 et de la Coupe Intercontinentale 2001 avec les Bleus. Double vainqueur de la Coupe d'Angleterre en 1997 et 2000, de la Charity Shield, vainqueur de la Coupe des vainqueurs de Coupes 1998, de la Super Coupe d'Europe 1998 et de la Coupe de la Ligue de la même année avec Chelsea... Frank Leboeuf est l'un des joueurs français au palmarès parmi les plus fournis. Mais qui est vraiment ce gamin né à Marseille en 1968 ? Qui est ce grand défenseur que beaucoup décrient et qui en a assez de servir de tête de Turc à la presse ? Un jeune ayant dû se battre pour se frayer un chemin dans le monde à part du foot où il a vu beaucoup de choses pas toujours honorables. Un jeune artiste du ballon rond qui, grâce à son pragmatisme et à son entourage, est parvenu à résister aux charmes de la facilité, travers dans lequel d'autres ont sombré, et qui a su relever de multiples défis. Des challenges personnels, humains, sportifs. Cet ouvrage, où Frank Leboeuf révèle ce qu'il a sur le cœur, est pour lui l'occasion de tout raconter. Les bonnes comme les mauvaises rencontres; les passages à Hyères, Meaux, Laval, Strasbourg comme les raisons de son séjour anglais ; l'ambiance particulière de l'OM à son arrivée comme les coulisses de l'Equipe de France ; les raisons de la victoire des Bleus en 1998 comme les causes de leur échec en 2002 ; les rapports avec le microcosme qui gravite autour des joueurs comme la fascination des fans... Sans langue de bois ni faux semblant. Un livre intime, personnel, direct, percutant, écrit comme on referme avec vigueur un chapitre d'une vie de sportif international bien remplie.

09/2002

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Sciences politiques

Les espions de l'armée de l'air française. Le SR Air (1935-1945) Tomes 1, 2 et 3 (2 volumes)

Les espions de l'armée de l'Air française se compose de trois tomes réunis en deux ouvrages : - tome I, de 1935 à 1940, Aviateurs espions - tome II, de 1940 à 1942, Le SR Air 40 - tome III, de 1942 à 1945, Réseaux survivants, nouveaux réseaux L'armée de l'Air française dans la Résistance : ses espions, son engagement durant toute la seconde guerre mondiale et sa contribution décisive à la Libération sont peu connus. Dès le début de la guerre, elle entre dans l'action et ses services spéciaux déploient leurs réseaux de renseignements. Eux qui ont répondu à l'appel du général de Gaulle vivent et luttent sous la férule de l'occupant, alors que les services traditionnels de l'armée d'Armistice de Vichy ou d'Alger n'ont pas toujours conscience des réalités de la vie clandestine. Fin 1942, Abwehr, Gestapo et SD redoublent d'efficacité. Arrestations, tortures, exécutions, déportations, les résistants payent leur audace. Des réseaux entiers disparaissent ou sont détruits. De nouveaux réseaux se mettent en place qui voient leurs tâches alourdies par le nombre croissant d'aviateurs alliés qu'il faut rapatrier vers l'Angleterre. Mais ils continuent de repérer les installations allemandes, les mouvements des troupes et leurs moyens et transmettent ce précieux butin aux alliés au prix de mille risques. L'auteur, le commandant (H) Jean Danis, chargé de mission des réseaux de renseignement du SR Air P3/Av-Samson et Turma Vengeance de juin 1942 à 1945, a participé aux activités de renseignement de fin 1941 (il avait alors 16 ans) jusqu'à la Libération. Il a réuni les témoignages des survivants ou des familles de camarades décédés et compulsé de nombreuses archives. Il nous livre ses recherches et les récits parfois bouleversants des acteurs discrets de la victoire. Contribution au devoir de mémoire et ouvrage de référence pour les historiens, Les espions de l'armée l'Air française fait la preuve de l'extraordinaire pugnacité de ceux qui ont refusé la défaite.

12/2010

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Sciences politiques

Al-Qaïda Maghreb islamique. Le groupe terroriste qui menace la France

" L'adversaire, aujourd'hui, n'est pas visible, mais son ombre plane sur nous. Il est décidé à provoquer le chaos pour prendre le pouvoir partout où il le pourra. Dans les pays musulmans, les fanatiques ne renonceront jamais à installer des systèmes totalitaires et théocratiques ; en Occident, ils feront tout leur possible pour amener les dirigeants à faire un maximum de concessions et à punir les démocraties pour les principes qu'elles incarnent. Cette situation est inédite. Le conflit qui oppose les islamistes au reste du monde ne peut déboucher sur aucune solution politique, mais sur la victoire - surtout idéologique - d'un camp sur un autre. L'Occident doit comprendre qu'il n'est pas confronté à un terrorisme d'inspiration nationaliste ou séparatiste avec des revendications précises, formulées par des interlocuteurs clairement identifiés, des vis-à-vis " sérieux " avec des demandes particulières, etc. Non! L'adversaire veut tout: notre destruction ". Ces en des termes clairs et précis que Mohamed Sifaoui, l'auteur de cette minutieuse enquête nous parle d'AI-Qâida au Maghreb Islamique (AQMI), cette organisation, liée à Oussama Ben Laden et qui a, en juillet 2010, entre autres actions terroristes, lâchement assassiné Michel Germaneau, un ressortissant français âgé de 78 ans. Richement documenté, ce travail d'investigation raconte, dans le détail, l'évolution du terrorisme algérien au cours des trente dernières années. Rarement une enquête journalistique aura été aussi complète tout en nous éclairant sur les dangers qui menacent notre sécurité. Ce livre, qui fait froid dans le dos, est une véritable plongée dans la galaxie d'AQMI et ses ramifications européennes. Le groupe ne cesse de menacer la France et plusieurs autres pays occidentaux, il est donc nécessaire de mieux le connaître et cerner ses motivations. Qui sont les chefs d'AQMI? Quels sont leurs liens avec Oussama Ben Laden? Comment recrutent-ils? sont autant de questions, parmi d'autres, auxquelles répond cet ouvrage.

09/2010

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Critique littéraire

Histoire romaine. Livre XXVIII, Edition bilingue français-latin

Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l'arrivée d'Énée en Italie jusqu'à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J.-C. Nous n'en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus.Le plan général de l'Histoire romaine se présente comme suit:Préface générale; L.I: les origines et la royauté; L.II (avec préambule) - V: Du début de la République à la prise de Rome par les Gaulois; L.VI (avec préface) - XV: Conquête de l'Italie; L.XVI (préface) - XX: Première guerre punique; L. XXI (préface) - XXX: Deuxième guerre punique; L. XXXI (préface) - XL: Jusqu'à la mort de Philippe V de Macédoine; L. XLI (préambule) - XLVII: Jusqu'au triomphe sur Persée (l. XLV) et au règlement des affaires d'Orient; L. XLVIII (préambule) - LII: Troisième guerre punique et guerre d'Achaïe (jusqu'en 146 av. J.-C.); L. LIII - LXX: jusqu'au tribunat de M. Livius Drusus; L. LXXXI-LXXVI: Guerre Sociale; L.LXXVII - XC: Du conflit entre Marius et Sulla jusqu'à la mort de Sulla et à ses suites immédiates; L. XCI - XCVI: Jusqu'à la fin des campagnes menées par Pompée en Espagne; L.XCVII - CIII: De la victoire de Crassus sur les esclaves à la salutation de Pompée comme Magnus; L. CIV (préambule) - CVIII: Jusqu'à la réduction complète de la Gaule par César; L. CIX (préambule) - CXVI: Des débuts de la guerre civile jusqu'au meurtre de César; L. CXVII (préambule) - CXXXIII: De l'arrivée d'Octave à Rome jusqu'à ses triomphes après Actium et la fin des guerres civiles; L. CXXXIV (Préambule) - CXLII: De la salutation de César Octavien comme Augustus jusqu'aux honneurs funèbres accordés à Drusus, mort en Germanie.

07/1997

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Histoire internationale

Algérie : de la théorie à la pratique du complot

Ce livre est le fruit d'une étude de plus de 20 ans concernant la situation algérienne. Après avoir lu quasiment toute la littérature concernant le drame de la décennie sanglante, l'auteur du livre nous explique comment le régime militaire au pouvoir - issu de la colonisation et plus exactement de la promotion Lacoste - a massacré près de 250 000 Algériens en réalisant un coup d'Etat militaire après la victoire du parti islamiste au premier tour des élections législatives de décembre 1991. Sous couvert de protection de la démocratie et du salut de l'Algérie, les militaires au pouvoir, à leur tète le service de renseignements du DRS, ont tout fait pour aggraver la situation en refusant toute négociation de paix ; ceci afin de continuer de piller l'Algérie en toute tranquillité. Ils ont créé de toutes pièces un ennemi intérieur fictif très violent qui occupera l'attention de tous pendant une décennie. Les preuves sont nombreuses, recoupées et vérifiables par tous. Le peuple algérien n'est jamais tombé dans ce panneau grossier, il a depuis toujours crié haut et fort lors des manifestations "Pouvoir assassin" ! Ceci bien avant la publication des nombreux ouvrages dont celui du bras droit du colonel Smaïn Lamar ! , Mohamed Samraoui, ou bien celui du membre des forces spéciales Habib Souaidia, ensuite ce sera celui d'Abdelkader Tigha... La révolution du 22 février 2019 a permis également de lever le voile sur de nombreux complots d'Etat. Le temps va également permettre de faire la lumière sur les assassinats de l'ex-président Mohamed Boudiaf, des moines de Tibéhirine, de l'ex-Premier ministre Kasdi Merbah... et de bien d'autres victimes que le pouvoir a attribués aux islamistes alors qu'il en était entièrement responsable avec la bénédiction de l'Occident ! Alors que la Doxa occidentale tente de décrédibiliser toute réflexion sur ces questions cruciales en accusant l'adversaire de " théoricien du complot ", il existe des populations entières qui ont été massacrées, torturées, pillées... victimes de la pratique des complots les plus sanguinaires.

11/2019

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 4 Livre IV, Edition bilingue français-latin

Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l'arrivée d'Enée en Italie jusqu'à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J. -C. Nous n'en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste ; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus. Le plan général de l'Histoire romaine se présente comme suit : Préface générale ; L. I : les origines et la royauté ; L. II (avec préambule) - V : Du début de la République à la prise de Rome par les Gaulois ; L. VI (avec préface) - XV : Conquête de l'Italie ; L. XVI (préface) - XX : Première guerre punique ; L. XXI (préface) - XXX : Deuxième guerre punique ; L. XXXI (préface) - XL : Jusqu'à la mort de Philippe V de Macédoine ; L. XLI (préambule) - XLVII : Jusqu'au triomphe sur Persée (l. XLV) et au règlement des affaires d'Orient ; L. XLVIII (préambule) - LII : Troisième guerre punique et guerre d'Achaïe (jusqu'en 146 av. J. -C.) ; L. LIII - LXX : jusqu'au tribunat de M. Livius Drusus ; L. LXXXI-LXXVI : Guerre Sociale ; L. LXXVII - XC : Du conflit entre Marius et Sulla jusqu'à la mort de Sulla et à ses suites immédiates ; L. XCI - XCVI : Jusqu'à la fin des campagnes menées par Pompée en Espagne ; L. XCVII - CIII : De la victoire de Crassus sur les esclaves à la salutation de Pompée comme Magnus ; L. CIV (préambule) - CVIII : Jusqu'à la réduction complète de la Gaule par César ; L. CIX (préambule) - CXVI : Des débuts de la guerre civile jusqu'au meurtre de César ; L. CXVII (préambule) - CXXXIII : De l'arrivée d'Octave à Rome jusqu'à ses triomphes après Actium et la fin des guerres civiles ; L. CXXXIV (Préambule) - CXLII : De la salutation de César Octavien comme Augustus jusqu'aux honneurs funèbres accordés à Drusus, mort en Germanie.

09/1993

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Histoire de France

Au maquis de Barrême. Souvenirs en vrac

"Lors de la réunion du trentième anniversaire de notre maquis vous m'avez demandé d'écrire son histoire. J'ai dit "oui" mais maintenant, le stylo en main, je suis perplexe. Ne se bombarde pas historien qui veut. Un véritable historien doit pouvoir manipuler à la perfection l'art du bidonus. Bidonus est un mot latin qui, traduit littéralement, signifie "art de mettre la pureté, la beauté et l'héroïsme dans des choses qui en ont moins". Mot qu'il ne faut en aucun cas confondre avec "bidon", terme vulgaire à sens péjoratif. " C'est donc un récit sans " bidonus " que l'auteur nous propose ici. Avec humilité et humour, il nous livre ses souvenirs du maquis Fort-de-France, dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans lequel il combattit sous le pseudonyme de Matteï. Ici, pas de héros infaillibles, pas de soldats sans peur et sans reproche, mais des hommes, tout simplement, avec leur courage, leurs faiblesses, leurs erreurs. Et finalement, bien mieux que ne le ferait une étude normalisée, ce livre rend parfaitement compte du quotidien du maquis, de son ambiance, et du travail quelque peu aveugle du guérillero, entre obéissance aux ordres et improvisation nécessaire. "Le lendemain de cette première bataille, chacun de nous fêtait la victoire sur lui-même, car qu'est-ce qu'un héros sinon celui qui sait serrer les fesses mieux que les autres ? L'embuscade aurait fait trente-sept morts. Ce chiffre est probablement exact. Il n'y a pas d'inconvénient à l'augmenter un peu mais il faut se souvenir que, quand la mortalité des troupes allemandes dépasse cent pour cent, le lecteur commence à tiquer. Après la Libération le bruit de la fusillade a été remplacé par un bruit encore plus grand : celui de l'opérette, de la grosse farce et de l'imposture qui enveloppa les faits de la Résistance... Si tu nous laisses tomber, que deviendra notre épopée ?"

06/2006

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Littérature étrangère

Le périple de Xiang et autres nouvelles

Le Périple de Xiang s'ouvre sur une suite de douze textes qui relatent un voyage en bateau au Hunan durant l'hiver 1934, où l'auteur revient sur les lieux de son enfance et de son adolescence après une longue séparation. La peinture de cités fluviales et de paysages alterne avec la description, souvent teintée d'humour, de la vie des mariniers, des prostituées, des soldats, des trafiquants... tout un monde aujourd'hui disparu. On y découvre des figures pittoresques : aventuriers, chef de bande, opiomanes, notables ou officiers, dans une Chine dépourvue de tout repère, en proie à la violence, à la cruauté, à l'indifférence. Ce voyage est aussi une remontée dans le temps et dans l'histoire, où Shen Congwen évoque ses souvenirs en retraçant les événements qui ont meurtri la région, massacres, lutte entre les communistes et le Guomindang, rivalités des seigneurs de la guerre et de l'armée nationaliste. L'ouvrage se poursuit par quatre nouvelles et une ébauche de roman où l'auteur dépeint le peuple de son pays natal dans une prose poétique et pastorale. Après Baizi et A'jin (1928), dont l'intrigue et les personnages s'inspirent de légendes populaires, Le mari (1930) marque les débuts de la maturité. Sans jamais se poser en moraliste, il y brosse le portrait d'une prostituée victime d'un monde rural en pleine déliquescence. Sansan (1931) conte l'histoire d'une adolescente qui perd peu à peu son innocence au contact des gens de la ville, de la maladie et de la mort. Avec Qiaoxiu et Dongsheng (1947-48), enfin, il montre une campagne faussement paisible à la veille du cataclysme qui se prépare. Découragé par la victoire imminente du communisme, il y décrit le délabrement de l'ordre social, la montée en puissance des gangs de hors-la-loi et la réaction inappropriée de l'élite des propriétaires terriens.

11/2012

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Sciences politiques

Compétitivité politique et approche électorale

Election, conquête et exercice du pouvoir. Voilà trois des vocables qui vibrent aux oreilles de tout un chacun, provoquant des passions d'ordre idéologique pour les uns, et hélas, tribales pour tant d'autres, dans cette quête interminable du "graal politique" qu'est le mandat électif. Une consécration que nul ne sauraitdécrocher, s'il ne s'applique en interne, un schéma politique se déclinant en trois mots, à savoir : Présence, consolidation et compétitivité. En effet, cela est assurément un dogme ; la conquête du pouvoir en démocratie, répond à des méthodologies politiques et logiques électorales, que toutes les formations sont contraintes de maîtriser, afin de rendre probable et possible, une victoire électorale. Une réussite synonyme d'exercice du pouvoir, dans le temps et sous la forme que déterminent les lois du pays. A cet effet, l'ouvrage propose, un cheminement à suivre, un fil conducteur, sans lequel, toute possibilité de rafler un ou des sièges dans les règles, ne saurait, d'aucune façon, être envisagée. En mettant à la disposition des tous les compétiteurs, les outils nécessaires qui les rapprochent d'un succès électoral, il nous fait percevoir à quel point, le cursus électoral est si contraignant. Celui-ci requiert des vertus de la part des référents électoraux entre autres, afin d'assurer, un suivi systématique d'un processus électoral. Et pour guider les politiques, dans leur objectif de rabattage des voix, l'ouvrage déroule, toute une philosophie électorale qui vient lever le voile, sur tout un pan du processus électoral. Il éclaircit sur le fait que, de la phase politique à celle électorale, pouvant déboucher sur un contentieux, il y a utilité de prendre des initiatives d'ordre structurel ainsi que technique, pour une meilleure définition d'axes de stratégie et des plans de déploiement. Et en cette période où le débat sur la nécessité d'une alternance ou alternative politique suscite des passions parfois morbides, l'ouvrage est un inaccoutumé support de réflexions, qui ne saurait n'être que profitable à tous, en cette période de grand marasme politique.

05/2016

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Sciences historiques

Panthéonistas. Elles pour nous, nous pour elles

Depuis la Révolution française, les panthéonisations ont suscité réflexions, débats et polémiques. Qui mérite réellement de la nation ? Pour ce choix cornélien très politique, la patrie s'est montrée, depuis deux cents ans, parcimonieuse. A ce jour, soixante-quinze grands hommes ont été distingués individuellement. Parmi eux quatre femmes, l'une, Madame Berthelot, accompagne son mari, l'autre, Marie Curie, est accompagnée de son époux, quant à Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, elles sont accompagnées de deux cavaliers au principe de la parité. Ce sursaut de mixité est louable mais sonne en fuite constante quand trois femmes sont honorées pour soixante-et-onze hommes. Rendre visibles en nombre les femmes d'exception est nécessaire à notre société pour battre en brèche l'idée, cultivée à l'envi, d'une pénurie de candidates. Il est temps, à défaut de réussir à ouvrir en grand les portes de bronze, de faire rayonner au plus haut les noms de celles ayant contribué au développement des valeurs de la république et de la démocratie. Parmi elles, Geneviève, Héloïse, Christine de Pizan, Marguerite de Navarre, Olympe de Gouges, Manon Roland, Sophie Germain, Eugénie Niboyet, Flora Tristan, George Sand, Jeanne Deroin, Marguerite Boucicaut, Rachel, Julie-Victoire Daubié, Maria Deraismes, Louise Michel, Madeleine Bres, Sophie Lumina, Sarah Bernhardt, Hubertine Auclert, Séverine, Marguerite Durand, Louise Weiss, Rose Valland, Paulette Nardal, Joséphine Baker, Maryse Hilsz, Simone de Beauvoir, Charlotte Delbo et Silvia Monfort montrent la voie par leur engagement dans la vie artistique, politique ou sociale. En quête de liberté et d'égalité, elles sont des prétendantes de taille. Ces pages, loin d'être exhaustives, sont un univers de possibles proposés aux bonnes volontés. Suscitons réflexion, curiosité et fierté. Il restera aux plus audacieux à prendre la plume et à envoyer un bulletin à nos représentants afin de solliciter que les noms des Panthéonistas soient gravés en lettres d'or sur les murs extérieurs du trop lisse Panthéon. A vous de voter !

03/2017

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Economie

L'industrie dans la Grande Guerre. Colloque des 15 et 16 novembre 2016

Comment la France peut-elle faire face à sa dépendance vis-à-vis de l'étranger pour certains produits, développer l'application des sciences et l'innovation dans l'industrie, mieux articuler ses PME et ses grandes entreprises, dynamiser son secteur public, adapter le marché du travail, rénover les relations public-privé, renforcer sa coopération avec certains Etats européens et avec les Etats-Unis ? Ces défis ne datent pas d'aujourd'hui. Ils sont d'abord ceux de la guerre de 1914-1918. Les entreprises, leurs syndicats professionnels, les ouvrières et les ouvriers, les ingénieurs, les militaires et les fonctionnaires les affrontent dans l'urgence. Ils mettent l'Etat à l'épreuve - entre les différents ministères concernés : la Guerre, l'Armement, le Commerce et l'Industrie, les Travaux publics, le Travail et les Affaires étrangères, entre eux et les Finances, entre les gouvernements successifs et le parlement - car le voici sommé de gagner en agilité et en cohérence, de lutter contre les pénuries et les destructions, de permettre à tous de vivre, d'organiser les approvisionnements, les transports et les fabrications pour le combat, et de conjuguer les positions différentes des territoires. Les défis sont aussi ceux des enjeux de long terme créés par l'occupation d'une partie de la France, les ravages et blocages subis par le reste du pays, l'expérience des changements ordinaires et extraordinaires survenus pendant le conflit armé, l'accroissement du rôle de l'Etat, les désirs d'Europe face à la montée du pouvoir américain et à l'ébullition à l'Est du continent. Ce livre écrit par des historiens étrangers et français s'inscrit dans la suite des volumes sur les Finances dans la guerre. Il présente le premier panorama d'ensemble de l'industrie française dans cette guerre et des multiples réseaux qui la relient au monde. Il donne à voir le pluralisme du modèle français, sa capacité à gagner mais aussi les coûts de la victoire.

05/2018

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Science-fiction

L'oiseau de feu Tome 2A : Le recyclage d'Adakhan

Grâce à sa ténacité, Adakhan Demuthsen s'est élevé au sommet des cercles de dirigeants des quartiers de Manokhsor. Et bien que chaque victoire ait impliqué la découverte d'un nouvel interdit, sa trajectoire ne l'en a pas moins mené, notamment avec l'aide d'une jeune inconnue, jusqu'à une entrée secrète de la Tour. Va-t-il enfin rencontrer les maîtres de la ville ? Or, c'est plutôt dans de labyrinthiques entrailles qu'il s'enfonce, celles de la Cité. En proie aux visions les plus atroces, aux hallucinations les plus cauchemardesques, Adakhan, à bout de forces et au bord de la démence, se résigne à la mort quand, contre toute attente, il s'éveille dans la mythique Central e ! Dès lors, l'éducation scientifique intensive qu'on lui prodigue apporte des réponses à ses questions... mais en suscite de nouvelles, plus inquiétantes. Pourquoi les Centraliens gardent-ils les Périphériens (les habitants des quartiers de Manokhsor) dans un tel état d'indigence ? Pourquoi Syrius dit " Le Vieux ", patron de l'équipe à laquelle Adakhan s'est joint, a-t-il manoeuvré (en se servant de Selvah, sa petite-fille) pour que la quête de ce dernier réussisse ? Et quel est donc ce projet Phénix auquel Syrius semble le destiner ? Nourri par ses lectures philosophiques et par la grande tradition romantique allemande, Jacques Brossard a imaginé une société maintenue dans son indigence par un groupe de privilégiés retranchés sous la Tour qui domine la Cité de Manokhsor. C'est à la fois un long apprentissage pour le jeune Adakhan, et une formidable oeuvre de science-fiction qui pose des questions fondamentales sur le pouvoir, le libre arbitre, l'engagement, la religion et le devenir de l'humanité. Discussions philosophiques, fabrication de mots aptes à rendre compte de nouvelles réalités, sollicitation de tous les sens, mystères et inventions scientifiques, aucune stratégie narrative ou discursive n'est négligée par l'auteur pour créer une oeuvre totalisante.

05/2018

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Histoire internationale

David Lloyd George (1863-1945)

"M. Lloyd George, disait Clemenceau, n'est pas un gentleman anglais." David Lloyd George (1863-1945) siège plus de cinquante ans à la Chambre des communes, élu et réélu quatorze fois dans la même circonscription. Il est ministre sans interruption, pendant dix ans, avant d'être propulsé au 10 Downing Street de 1916 à 1922. Il réussit l'exploit d'instaurer les conditions de l'Etat-providence au Royaume-Uni. La solution qu'il apporte, contre tout espoir, à l'épineuse question irlandaise s'avère enfin durable. Surtout il conduit le pays à la victoire lors de la guerre de 14-18. Un bilan politique, à première vue, des plus convaincants... D'autant que Lloyd George, né gallois, dans l'un des comtés ruraux du nord pauvres et décriés, n'a guère le profil idoine pour prétendre aux plus hautes fonctions de l'Administration. Qu'importe ! L'homme a le génie de transformer ses faiblesses en forces. Non content d'opposer sa spécificité galloise au sentiment de supériorité de l'Anglais bon teint, il en fait une arme politique redoutable, en s'attirant les suffrages d'un électorat qui se reconnaît en lui. Sa formation de solicitor, profession certes moins prestigieuse que celle d'avocat, lui permet néanmoins de développer les qualités d'un négociateur hors pair, qui sait se montrer aussi pragmatique qu'intraitable en cas de nécessité, autre atout de taille dont il saura se servir dans son oeuvre de législateur. Lloyd George détient enfin un dernier avantage : celui de la séduction. C'est, hélas, également son talon d'Achille. Outre les innombrables conquêtes féminines qu'on lui connaît, il en vient parfois à conclure certaines affaires financières des plus suspectes... A croire que deux Lloyd George habitent le même corps : l'homme fort, sauveur de la nation, et l'homme-enfant à jamais resté prisonnier de ses origines obscures, tourmenté par l'éternelle soif de plaire et de gagner. Le portrait atypique d'un ministre "anglais" tout aussi atypique.

01/2019

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Histoire de France

Quelques vérités sur la guerre de 1914-18. Deux frères, Joseph et Césaire, "Morts pour la France"

A partir du vécu de son grand-oncle Joseph (d'août 1914 au 22 mars 1916) puis de son grand-père Césaire (d'avril 1915 au 20 août 1918) et des lettres de sa grand-mère Honorine, André Payan-Passeron nous fait vivre les terribles réalités humaines et militaires de cette guerre totale avec l'Allemagne qui a bouleversé la vie des individus, des familles, des régions envahies, de la France impériale et des autres pays européens. La bravoure des Méridionaux du 15e Corps et de la 29e Division. Avec Joseph (mort en héros) et son 141e Régiment de Marseille, on va d'abord réhabiliter comme il se doit l'honneur des Méridionaux du 15e Corps diffamé après la défaite de la 2e Armée française en Lorraine allemande le 20 août 1914. Puis avec lui et son régiment, on va faire toute la lumière sur la soi-disant défaillance de la 29e Division et de ses unités d'Antibes et d'Avignon diffamés depuis la victoire allemande du 20 mars 1916 dans le bois de Malancourt durant la bataille de Verdun. L'héroïsme du 6e BCA de Nice et les exploits du 65e BCP d'Epernay. Avec le chasseur alpin Césaire et son 6e BCA de Nice, on va vivre l'héroïsme dont ont fait preuve les "diables bleus" du pays niçois à Dieuze comme à Revigny puis sur le front sud des Vosges d'avril à novembre 1915. Puis avec lui et son 65e BCP d'Epernay, on va vivre les exploits d'un bataillon d'élite de la 56e Division de réserve engagée sur tous les fronts du nord de la France lors des grandes offensives (Verdun mai 1916, Somme octobre 1916, Chemin des Dames avril 1917, Somme août 1918) ou en défense lors des attaques allemandes (bataille de l'Avre mars 1918 où s'est joué le sort de la France avec le général Foch).

06/2017