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Altered Carbon comic

Extraits

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XIXe siècle

Rose de Diarbékir. Une passion arménienne

Rose de Diarbékir, c'est une histoire de femmes, de courage, de résistance, une page de l'histoire du peuple arménien, doublée d'une lettre d'amour pour la France. Une fresque familiale au souffle oriental, tragique et généreuse à la fois. 1893. Dans la belle cité de Diarbékir (sud-est de l'Empire ottoman) vit la famille Hagopian, selon les traditions séculaires de leur culture. Rose, la cadette, fière et déterminée, aspire à une vie choisie, sans mariage arrangé. Elle a vu partir avec envie ses trois frères pour l'Europe. Elle, a la passion de la langue française et du théâtre. Mais de plus en plus des actes de violence visent les chrétiens, et la communauté arménienne en particulier. Ils sont le fait de pillards kurdes, présents dans cette partie orientale d'un empire gouverné par un sultan qui ferme les yeux sur leurs exactions, quand ses troupes n'y participent pas elles-mêmes... Partie pour Constantinople, Rose voit son destin basculer grâce à sa rencontre avec Sarah Bernhardt, en tournée pour la pièce Ruy Blas. Si proche de son rêve de scène mais si douloureusement loin des siens, la jeune fille ne peut que se révolter des violences, pillages, assassinats qui touchent sa communauté. Aussi entre-t-elle en résistance tandis que sa famille s'exile sur la seule terre d'accueil possible alors : la France, Marseille puis Paris. Entremêlant personnages de fiction et figures historiques, ce roman rend hommage aux personnalités (l'ambassadeur Paul Cambon, Jean Jaurès, Georges Clemenceau...) qui, avant le génocide de 1915, se mobilisèrent en faveur du peuple arménien.

09/2023

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Divers

Les économistes sauveront la planète. (Avec un peu d’aide)

Deux personnages, Elise et Martin, la vingtaine. Elise possède un potager et découvre qu'il est devenu inexploitable à cause de la pollution de l'air : Que faire ? Qui peut résoudre son problème ? Son ami Martin, étudiant en économie, prend l'affaire en main, convaincu que seuls les économistes peuvent sauver la planète (et le jardin d'Elise ! ). Ensemble, ils assistent à un cours d'économie de l'environnement à la Sorbonne, qui est le point de départ d'un voyage initiatique dans l'univers de l'économie de l'environnement. Un voyage qui les conduira auprès d'acteurs militants, de politiques, de lobbyistes, en passant par la mairie locale, le ministère de l'Economie et de la Transition écologique, la Banque de France, la Commission européenne et l'ONU... Un roman graphique drôle, engagé et positif pour tous publics intéressés par les questions d'écologie avec un angle économique. On y trouvera les concepts suivants : Loi de l'offre et de la demande, coût social, économie du bien-être, externalités, taxe pigouvienne, marchés des droits à polluer, réglementation, participation citoyenne, végétalisation de l'espace public, ville durable, labélisation bio, taxe carbone aux frontières, accord de Paris, investissements dans la transition énergétique, biens publics mondiaux, finance verte, verdissement de la politique monétaire, incertitude organisée, agences de notation, critères ESG (NFRD), green bonds, taxonomie, capital naturel. Structure du livre = Y sont abordés les thèmes suivants : la taxation (1), la réglementation (2), l'investissement et le financement de la transition énergétique (3), les réponses européennes (4), la coopération internationale (5) et le retour au local (6).

10/2023

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Histoire ancienne

The Buchner Boxes. Edition bilingue français-italien

Les caisses que Giorgio Buchner a soigneusement conservées racontent le rêve tenace de l'archéologue. Par ses fouilles dans l'île d'Ischia durant cinquante ans, il a écrit l'histoire de la première colonie grecque d'Occident. Les caisses en bois de 40 par 45 centimètres sont des conteneurs pour les boîtes en carton gris plus petites, de tailles diverses, qui s'y encastrent comme en un tissage. Elles renferment des dents, des fragments d'os, des crânes, des traces organiques d'êtres ayant traversé l'île il y a trois mille ans. Ensuite, des objets qui les ont accompagnés : des fibules, des vases, des fermoirs pour tresse, des armilles, de petits anneaux, des poids en plomb, des hameçons de pêche, des lampes à huile, un biberon pour nourrisson. Enfin, des mottes de terre sectionnées et cataloguées que le temps a décolorées jusqu'au même gris. Durant vingt ans, les objets se sont tus, empilés sur des étagères en métal. Aujourd'hui, Luigi Spina leur redonne la parole. Ils reprennent la narration. C'est une histoire d'époques qui s'entremêlent. Buchner enveloppait chaque objet dans des feuilles de journaux que sa communauté d'archéologues allemands, anglais et italiens avait à portée de main, The Times, Il Mattino, The Daily Telegraph, Frankfurter Allgemeine, Sun ddeutsche Zeitung, des fragments de nouvelles des premiers hommes ayant marché sur la Lune, des campagnes électorales, des guerres. Mais il conservait aussi de petites dents ou des phalanges décharnées dans des boîtes d'allumettes illustrées. Des triangulations, des fils qui relient les coutumes, les lambeaux, l'imaginaire, les rêves d'hier, d'aujourd'hui et les rêves antiques murmurés sur le terreau sec.

11/2014

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Littérature française

Eva la garçonne, une fille libre

Dans les années soixante-dix, Eva, jeune fille libre aux allures de garçon manqué, monte à Paris avec son violoncelle sous le bras. Elle est engagée dans un cabaret où elle fait connaissance d'Alain qui est pianiste. Une attirance mutuelle les rapproche. Ils se marient et partent en voyage de noces en Suisse. Un jour, dans la pension de famille où ils se trouvent, arrive Laurence, belle jeune fille blonde aux cheveux longs et aux yeux bleus. Elle est tout l'opposé de la brune Eva qui a les cheveux courts et les yeux noisette. Cette dernière tombe sous le charme de la blonde Laurence. De retour à Paris, Eva et Laurence vont avoir une liaison. Eva, à la recherche de son identité, est très perturbée par ce qu'elle vit. Voyant, par de petits signes, son corps se transformer de jour en jour, elle décide de partir dans une clinique en Suisse pour y subir un traitement censé pouvoir lui redonner sa féminité. Eva, dont le corps et l'esprit retrouvent l'harmonie, va choisir la vie qui lui permettra de garder son équilibre. Une vingtaine d'années plus tard, Eva, sa famille et ses amis nous feront partager de nouvelles aventures. Le manuscrit du grenier. L'auteur a retrouvé ce manuscrit trente-cinq ans après l'avoir écrit. Il était rangé au fond d'un carton, dans le grenier de sa maison, comme il l'était au fond de sa mémoire. En relisant ces pages jaunies par le temps, elle a eu l'impression de revivre dans les années soixante-dix, époque où elle . avait vingt-quatre ans.

08/2010

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Littérature étrangère

Cataclysme

Ce recueil rassemble trois nouvelles. Dans Nouvel An à la mine, nous sommes à la veille du Nouvel An. Une femme et sa fillette attendent le mari, le père, et se préparent pour les festivités. Mais l’homme, mineur au loin, ne viendra pas. Il doit aller au charbon, pas question de refuser, car la concurrence est âpre, nombreux sont les paysans qui attendent et préfèrent ces conditions pénibles à une vie de labeur agricole, moins lucrative. La nouvelle titrée, Cataclysme, se passe en Chine centrale dans les années 1950. Un déluge s’abat sur la grande plaine, broyant tout : les barrages craquent, les eaux montent. Un petit village menacé doit être évacué, mais trois villageois resteront. Une jeune mère et deux volontaires, chargés de veiller sur les tours greniers qui renferment les fruits du labeur collectif. Dans Automnale, un soir, après avoir bien bu et mangé avec d’obscurs compagnons, un homme, dragueur et bon à rien, disparait. Sa femme s’inquiète et une enquête est menée. Les six jours de recherche seront l’occasion d’approcher la vie rurale des gens de peu. Ces trois récits, dignes de Dickens, décrivent un quotidien triste et souvent sordide, d’un quelque part perdu dans les régions pauvres du centre de la Chine. Des histoires sombres comme la réalité de la vie rurale où tout est banal, ordinaire. Il faut vivre coûte que coûte. Ces textes émouvants font vivre ceux dont on parle peu. Derrière ces textes-prétextes, c’est toute la Chine des bourgs, des petits boulots, de l’âpreté au gain, des mesquineries qui défile.

03/2011

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Sciences historiques

Mémoires de mineurs

Les mines ont fermé, mais il existe encore, en France, de nombreux mineurs. Les mines ont fermé, mais elles tuent toujours et fascinent autant. Les mines ont fermé, mais il serait injuste d'oublier ceux qui y ont travaillé, souffert, appris, découvert qui ils étaient et d'où ils venaient. Les mines ont fermé, mais les mineurs sont toujours là. Un peuple uni et solidaire, auquel cet ouvrage unique tient à donner librement la parole avant qu'il ne disparaisse. Parce que les 45 000 mineurs encore en vie, dont 17 000 dans l'ancien bassin du Nord-Pas-de-Calais, sont pour la plupart atteints de silicose, il était nécessaire d'aller les rencontrer et les écouter chez eux, dans leur univers. Au fil de dizaines d'entretiens, ces gueules noires se livrent avec vérité et pudeur, franchise et sincérité. Ils nous emmènent bien sûr dans la poussière du fond, l'enfer des coups de grisou, mais ils nous racontent aussi la vie au jour dans les ruelles des corons, évoquent le rôle central des femmes, les fanfares, les bistrots... Grâce à eux, surgit une autre facette de la grande Histoire : les congés payés, la Seconde Guerre mondiale, les nationalisations, la bataille du charbon, l'arrivée du pétrole, jusqu'à la fermeture des mines. De l'époque des Houillères, il ne reste plus aujourd'hui que quelques chevalets décoratifs, des corons qui survivent mal à l'ennui. Heureusement, demeure l'indéfectible fierté du peuple mineur. Ce livre n'est pas une somme historique de plus sur la mine, mais la mémoire vive et intense de ceux qui l'ont faite.

09/2007

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Littérature française

Les jours rouges

A Toliara et alentours, Malgaches, Karana et Vazaha se croisent, se mêlent et s'emmêlent pour le meilleur et pour le pire. On nage. Dans le cours imprévisible, les remous, la mêlée, parfois hors des flots. On vit en ville comme au village. Dans les gargotes, sur les routes de goudron éclaté et les pistes de sable. Comme chez soi en dur, en tôles ou en vondro. Reclus ou en ribote. On improvise. Aux détours d'un zébu, d'un fou, d'un trépassé ou d'un éloquent soudard. Dans le charivari infernal, le vif des traditions locales, les êtres marchent au charbon ou flottent, dévient malgré eux de foutaises en désespoirs, de malentendus en traquenards ou états de grâce. On se chamaille. On palabre pour un bien commun, un canard qu'on déplume ou un sort venu de nulle part. On s'étripe pour le sel et la terre, on rouscaille, chante la guigne ou la poisse, on s'esclaffe, se dégage, rit de l'homme, la femme qui n'a pas fini d'en voir. Et si, au final, les genres, les classes, les origines se confondaient pour laisser planer tous les doutes ? Et si, pétris et navigués, dénudés, au lieu de fuir, nous acceptions d'être tous du même cru, de la même trempe, sans distinction ? Qu'il en déplaise à Dieu, aux illustres Aînés, aux arrogants et férus du langage sinistré, il nous est offert de boire la vie jusqu'à la lie, la lune nouvelle et l'art de résonner du tsapiky au soleil de l'amour noir. B. A.

05/2019

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Littérature française

On peut le faire

" "Quelle transition ? " me demandais-je. Sans le savoir, je venais de poser LA question essentielle. Car il ne s'agit pas seulement de passer du monde carboné à une forme de résilience locale, mais de reconsidérer nos modes de vie, notre relation au vivant, le rôle de l'Humain sur la planète. " Le Mouvement des Villes et Territoires en Transition est né en 2006 en Angleterre et fait face à l'urgence des crises climatiques, des pénuries de matières premières, de l'extinction de la biodiversité. Nous découvrons vite ce qui fait le ferment de cette Transition : la vision positive, la sensation que tout est possible quand des citoyens se réunissent pour imaginer et se réapproprier leur futur. Partout sur la planète, des gens ordinaires inventent un monde sobre en énergie, qui n'émet plus de gaz à effet de serre et où le bien-être est enfin au coeur des décisions. Vous trouvez cela utopique ? Et pourtant, ce nouveau monde est déjà là, ici et maintenant ! Education, jardins collectifs, alimentation, monnaie locale, économie réelle, déchets, culture, énergie, habitat, intelligence collective, ce livre raconte avec passion toutes les pousses qui grandissent dans les jardins de la Transition. Se reconnecter au vivant, s'aimer, marcher avec beauté sur le fil de la vie. Et si la Transition c'était vous ? Bruno Montel est formateur et dirige un organisme de formation. Co-fondateur des associations " Pays Salonais en Transition " et " Monnaie Locale en Pays Salonais ", il est installé à Salon-de- Provence depuis 2009. Par ce premier livre, il transmet l'énergie positive qui l'anime dans ce Mouvement.

11/2018

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Sciences historiques

1914-1918. Loin du front, en Anjou

1914, la déclaration de guerre surprend les Angevins. Sans doute patriotes, ils n'étaient, dans leur ensemble, ni nationalistes, ni bellicistes. Quant aux pacifistes, impuissants à freiner un conflit qui les dépasse et les entraîne, ils se rallient vite et durablement à l'Union sacrée. On croit à une guerre rapidement victorieuse. Après les désillusions de l'été 1914, Angers s'installe peu à peu dans la perspective d'une guerre longue. Le sentiment du devoir patriotique, l'espoir sans cesse renouvelé d'une victoire militaire, la certitude de défendre le droit et la liberté font accepter les sacrifices humains et matériels : la liste des victimes s'allonge, le pain et le charbon se font rares et leur prix augmente. Mais si l'on excepte la courte dépression de l'été 1917, née de la conjonction des mauvaises nouvelles du front (échec sanglant de l'offensive Nivelle) et des problèmes de ravitaillement, le moral angevin se maintient, soutenu par une administration omniprésente et habile. Il fallut aussi, nécessaire solidarité en général bien admise, accueillir à Angers des milliers de réfugiés, internés et soldats ; à cette occasion, les Angevins ont souvent fait, étonnés ou agacés, la découverte de la différence. Finalement, Angers offre pendant le conflit l'image d'une société stable, bien intégrée dans l'ensemble national, où la République a soigné et renforcé son image. Publié pour la première fois en 1988, cet ouvrage, depuis longtemps épuisé, reste une des références sur la période 1914-1918 en Anjou. A l'occasion du centenaire de la Grande Guerre, le voilà réédité, et complété d'illustrations et de mises à jour bibliographiques.

04/2015

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Régionalisme

Il était une fois... Le France. La traversée sur le lac d'Annecy

Aujourd'hui, la silhouette du France a disparu, mais son histoire continue. Intacte. Mystérieuse aussi. Le dernier vapeur du lac a sombré dans la nuit du 12 au 13 mars 1971 sans raisons apparentes. Il repose aujourd'hui par 42 mètres de fond, après avoir glissé, sous un clair de lune, sans bruit, sans témoins, au fond de son lac de toujours. Le France est le bateau qui incarne à lui seul la magie de la carte postale du lac d'Annecy. Un bateau à aubes et à vapeur de près de 45 mètres de long pouvant transporter jusqu'à sept cents passagers. Une vitesse de pointe de 23 km/heure, et près d'une demi-tonne de charbon pour un seul tour du lac. Des chiffres qui en imposent, tout comme son double pont, cas unique sur le lac. Un bateau-salon majestueux à vocation économique et touristique. Le France est à lui seul un livre d'histoire. A chaque page, le parfum d'une époque, d'un style, d'une insouciance : les stigmates et les larmes des deux guerres, l'essor du tourisme de masse, la crise de 1929, les années 1930, les congés payés, les rires des années 1950, les folies des années 1960. Le France a tout connu, tout vécu, tout traversé. Autant de tours du lac que de souvenirs pour les Annéciens et les vacanciers de chaque époque qui ont toujours fait du France un passage obligé. Une croisière inoubliable ! Un livre d'histoire commencé un jour de 1909, sous le soleil, à la Puya, entre Annecy et Sevrier.

05/2018

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Pollution

Permis de nuire - Sous le règne des pollueurs payeurs. SOUS LE RÈGNE DES POLLUEURS PAYEURS

"Sommes-nous ainsi entrés dans un régime de "pollutocratie" ? " Promu par l'OCDE depuis 1972, le principe pollueur-payeur impute au pollueur les frais de prévention, de réduction et de lutte contre la pollution qu'il génère. On le rencontre sous de multiples formes - marchés carbone, taxes environnementales, compensation écologique - et on lui prête de nombreuses vertus, notamment celle de remettre les entreprises dans le droit chemin grâce à ses effets incitatifs. Mais en réalité, le principe pollueur-payeur autorise surtout les industriels à polluer en toute impunité - moyennant finance ! Les législations successives vont ainsi dans le même sens : plutôt que de contraindre les entreprises à diminuer leur usage du plastique ou leurs émissions de CO2, elles appliquent des mesures correctives en cas d' "externalités négatives" . Flore Berlingen dénonce la faiblesse de dispositifs qui évacuent tout débat public sur les sources de pollution et qui retardent l'adoption de mesures à la hauteur de l'urgence écologique. Face à l'appauvrissement démocratique auquel nous condamne le principe pollueur-payeur, elle nous invite à faire le choix de la délibération et à nous inspirer plutôt du principe hippocratique primum non nocere ("d'abord ne pas nuire") pour prendre soin de nos communs environnementaux. Militante de l'écologie et des communs, Flore Berlingen conjugue son engagement associatif de terrain avec des travaux d'enquête, d'écriture et de plaidoyer. Elle a dirigé pendant sept ans l'association Zero Waste France, qui oeuvre en faveur d'une société zéro déchet, zéro gaspillage. Aux éditions Rue de l'échiquier, elle a déjà publié Le Scénario Zero Waste 2. 0 (2017), Territoires Zero Waste (2019) et Recyclage, le grand enfumage.

10/2022

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guides cyclotourisme

Les châteaux de la Loire à vélo. Nos 20 plus beaux itinéraires

Le Routard vous invite à enfourcher votre vélo pour découvrir la région des châteaux de la Loire autrement ! Suite au succès de son album La France à vélo, Le Routard s'attaque à présent aux routes de nos régions, dans un nouveau format facile à transporter. Nous avons sélectionné pour vous plus de 20 itinéraires pour sillonner la région en famille, entre amis, à un rythme tranquille, à la journée ou le temps d'un week-end. Ces escapades sont à la portée de tous et musardent pour la plupart sur des pistes cyclables et des voies vertes bien fléchées. Elles sont toutes accessibles en train pour adoucir votre bilan carbone tout en faisant le plein d'oxygène. Et pour les moins sportifs, les VAE (vélos à assistance électrique) ne vous laissent plus aucune excuse ! Nos balades sont également truffées de bonnes adresses, pour ne rien manquer en chemin et reprendre des forces ! Restaurants, spots de pique-nique, chambres d'hôtes... Mais aussi toutes les bonnes adresses pour louer ou réparer son vélo sur les parcours sélectionnés. Dans ce livre, pour chaque itinéraire : - une belle carte illustrée - les infos techniques sur la durée, le kilométrage et la difficulté - le déroulé et le descriptif étape par étape - les bonnes adresses pour reprendre des forces - toutes les infos pratiques pour se lancer (location de vélo, réparation, gare d'accès, sites internet, etc.) - le parcours intégral géolocalisé téléchargeable par QR code sur votre smartphone ! A mi-chemin entre le beau-livre et le livre pratique, cet ouvrage, joliment illustré, sera indispensable pour choisir votre prochaine escapade. Tous en selle !

04/2023

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Thèmes photo

Steam Power. Edition bilingue français-anglais

Steam Power est le témoignage en photographies d'une passion d'enfance ? : celle du photographe et architecte italien, Pietro Pietromarchi (né en 1965), pour les trains à vapeur. En 1992, à l'occasion d'un stage chez un architecte indien, Pietromarchi découvre depuis Ahmedabab, où il réside alors, la richesse du réseau à vapeur local toujours en activité. Dès lors, chaque voyage devient pour lui un prétexte pour découvrir des lignes ferroviaires et des sites miniers où ces vieux engins sont encore utilisés au quotidien. Il s'agit pour le photographe de conserver par l'image un pan d'histoire, d'immortaliser les locomotives à vapeur jusqu'à leur dernier souffle. Cette démarche documentaire le conduit dans les endroits les plus reculés et les plus inhospitaliers de la planète. Locomotives, gares, signaux, nuages de vapeur... les photographies de Pietromarchi font revivre ce paysage ferroviaire, qui était entré dans l'imaginaire par la littérature, de Jules Verne à Zola, la peinture, de Turner, Monet, Caillebotte à Delvaux, et le cinéma, mais qui disparaît du quotidien au rythme accéléré du progrès. Seuls résistent les pays riches en charbon d'Europe de l'Est ou trop pauvres pour moderniser leurs infrastructures de transport, comme l'Afrique du Sud, la Chine ou l'Inde. A l'Ouest, des anciens, conscients de la valeur de ce patrimoine, parviennent néanmoins à la sauvegarde de quelques lignes, à la grande joie des touristes. De l'Erythrée au Skri Lanka, jusqu'en Patagonie... A travers l'oeil de Pietro Pietromarchi, on peut entendre les convois s'ébranler, les motrices s'élancer, les essieux crisser à l'arrivée en gare.

12/2021

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BD tout public

El Djazaïr

Notre pavé, El Djazaïr, s'offre volontiers à la colère de qui le descelle, il est la fortune du sans-grade, la providence du prolétaire, la politesse du colonisé. A l'heure où l'on disserte, avec un aplomb sans pareil, à propos de la violence de l'insurrection algérienne emportant tout sur son passage tel un fleuve sorti de son lit, notre pavé El Djazaïr a le poids d'une évidence. Il nous rappelle que la première violence fut celle des rives qui l'enserraient. Alors que de cette violence-là, la violence coloniale, il serait de bon ton, à nouveau, de taire la cruauté ordinaire et l'insondable cupidité. Notre pavé El Djazaïr est une oeuvre minérale. Elle affleure des soubassements, du temps long. Trente-quatre ans après sa publication en espagnol, son trait ne s'est pas émoussé. Le dessin de Luis Garcia en conserve intact le tranchant. Il cisèle une fresque de ce que fut la longue nuit coloniale pour le peuple algérien. Ainsi El Djazaïr est aussi un moucharabieh de carbone où poser nos cils et voir pour apprendre ou se remémorer. Omar et Cava lui prêtent propos et plume, érudit et sans apprêts, économe et précise. Ils servent au mieux le dessein qui présida à leur oeuvre commune : faire entendre aux générations d'après l'indépendance ce que furent 124 ans de barbarie... Et 124 années de luttes pour se défaire du joug de la France. Jusqu'à ce 1er novembre 1954 qui vit s'initier l'assaut final... Qu'El Djazaïr vous soit utile à vivre et à bâtir de beaux lendemains.

12/2012

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Non classé

Bouteille en verre Pierres Roulées 7 Chakras

Bouteille en verre avec pierres roulées 7 Chakras Omsaé [DESCRIPTION] Bouteille en verre avec ses pierres roulées naturelles pour l'harmonisation des 7 chakras. Idéale à emporter partout avec soi pour profiter des bienfaits des pierres tout au long de la journée. A proximité de la boisson, les pierres roulées la chargeront en énergies cristallines afin de profiter de leurs vibrations. Ces 7 pierres ont été sélectionnées en fonction de leur couleur et de leurs bienfaits pour vibrer en harmonie avec ses chakras. Elles aideront à identifier les blocages et à s'en libérer. Elles équilibreront les centres énergétiques et auront un impact positif sur son bien-être, ses émotions et ses pensées. [CARACTERISTIQUES] Bouteille en verre et acier inoxydable 50 cl avec pierres roulées naturelles de jaspe rouge, cornaline, citrine (améthyste chauffée), agate mousse, amazonite, lapis-lazuli et améthyste. Dimensions : bouteille 6, 5 x 26 cm et pierres 2 cm. Housse de protection noire en tissu néoprène. [CONSEILS D'UTILISATION] Avant la première utilisation, laver toutes les pièces de la bouteille à l'eau chaude savonneuse. Une fois bien sèche, ajouter la boisson dans la bouteille afin qu'elle se charge en énergie et la boire tout au long de la journée. [PACKAGING] Boîte carton imprimée. [PRECAUTIONS D'EMPLOI] Pour préserver les pierres, il est conseillé de ne pas passer la bouteille au lave-vaisselle. Attention : les minéraux ne peuvent se substituer à un traitement médical. Les indications et propriétés décrites en lithothérapie se basent sur des effets généralement constatés, mais non vérifiés scientifiquement. Seul un médecin est habilité à faire un diagnostic et à prescrire un traitement.

09/2023

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Arts ménagers

Réussir le déploiement du télétravail dans le secteur public

Le télétravail constitue un thème de réflexion majeur, au carrefour de plusieurs problématiques : d'abord outil de gestion des ressources humaines de proximité, il peut aussi impacter les questions de mobilité, de bilan carbone, de modernisation de l'environnement de travail ou des méthodes de management, de dématérialisation ou de continuité des activités en période de crise. La crise sanitaire a mis en lumière les points d'impact positifs mais aussi parfois les faiblesses ou les limites du télétravail. Ce guide présente une méthodologie d'introduction du télétravail, opérationnelle et spécifiquement centrée sur le secteur public. Il analyse le cadre juridique d'introduction, propose un panorama des outils techniques disponibles, et définit les grandes étapes et les acteurs associés au déploiement du télétravail. Il donne des éléments précis de chiffrage, permettant de constituer le budget d'introduction, ainsi qu'une méthode d'évaluation de l'adoption du télétravail, portant sur une analyse des coûts/bénéfices et sur le retour sur investissement estimé pour chacun des acteurs. Il présente enfin des témoignages d'organisations publiques, de télétravailleurs et de managers, et définit les dix facteurs clés de réussite d'un projet de mise en oeuvre du télétravail. Cette nouvelle édition intègre les dernières évolutions du cadre juridique pour le secteur public avec notamment les nouvelles modalités introduites par les décrets de mai 2020 et d'août 2021, et le nouveau cadre d'exercice posé par l'accord-cadre de juillet 2021. Il propose une méthode revue et actualisée pour aborder les questions de déploiement et conduire un projet opérationnel et sécurisé de télétravail, et intégrer les retours d'expérience de la crise sanitaire.

01/2022

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Sciences politiques

Les Gilets jaunes. Une révolte inclassable

Partie de la contestation de la taxe carbone, la re ? volte des Gilets jaunes a fait converger, en un mouvement d'opposition radicale a` l'E ? tat, de nombreuses revendications fiscales et sociales parmi les classes populaires franc ? aises. De`s le 17 novembre 2019, par l'occupation de milliers de ronds-points, puis l'instauration de manifestations sans corte`ges, le mouvement se de ? marque par des moyens d'action inhabituels. Au-delà` de cette originalite ? tactique, ce livre collectif de 21 chapitres regroupe ? s en 6 parties cherche a` explorer les ambivalences politiques qui rendent ce mouvement inclassable : ambivalences vis-a`-vis des syndicats, liens versatiles avec l'extre^me-droite organise ? e, formes diverses de re ? pression, judiciaire et policie`re, ambivalences du traitement me ? diatique, entre prescription et censure, puis ambivalences sociologiques qui permettent au mouvement de s'ancrer dans des milieux socioprofessionnels distincts, voire oppose ? s. L'ouvrage s'inte ? resse aussi aux limites temporelles du mouvement - qui qui a commence ? par le mouvement Cole`re de`s le mois de janvier 2018 et ne s'est jamais clairement termine ? - et à ses limites ge ? ographiques - a` partir de deux exemples mal connus : la Belgique et l'i^le de la Re ? union. Chaque contribution pre ? sente une e ? tude de cas ancre ? e dans des mate ? riaux empiriques et localise ? s, rassemble ? s lors d'enque^tes de terrain minutieuses, au long cours, dans des re ? gions diffe ? rentes, mais au service d'une conceptualisation de la notion d'ambivalence, si importante pour comprendre les formes contemporaines de contestation.

04/2024

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Entreprise

Pour aller dans le bon sens. Un nouveau modèle de management dans un monde en permacrise

Un nouveau modèle de management dans un monde en permacrise. " On doit bouger rapidement ". " Ca va mal finir ". Nombreuses sont les expressions populaires pour commenter l'actualité politique, les enjeux du climat ou le supposé destin des grands groupes en difficulté. A l'heure où l'on cherche des réponses à tout, où le monde connaît une transformation structurelle, les modèles de management que l'on enseigne aux jeunes générations, ceux-là même sur lesquels s'appuient les dirigeants d'aujourd'hui, deviennent rapidement obsolètes, enfermés dans l'obsession de la mesure par la dictature de l'indicateur. Le monde change. Le monde est désormais en permacrise. Aucun modèle de management ne propose de solution pour faire face aux nouveaux défis du xxie siècle. Aucun ? Pas tout à fait. En voici un : l'E3 de Christopher Guérin, directeur général du groupe Nexans depuis juillet 2018. Ce nouveau modèle pour un monde en permacrise, éloge de la rentabilité par la sobriété, permet de concilier des injonctions paradoxales - croissance / environnement /social - pour assurer les profits sans croissance. E3, pour Economie, Environnement et Engagement, est le modèle qui parvient enfin à faire converger l'ensemble de ces notions toujours cloisonnées. Il a permis à Nexans de placer la question climatique au coeur de sa stratégie pour favoriser la course à la création de valeur et refaire de ce groupe un fleuron de l'industrie française rayonnant à travers le monde. En quatre ans, Nexans a quadruplé sa capitalisation boursière et multiplié par deux sa rentabilité, sans s'appuyer sur la croissance volumique ni plan social, tout en réduisant son empreinte carbone de - 28%.

05/2023

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Religion

Sermons sur l'écriture

Saint Augustin (354-430) est reconnu depuis l'Antiquité tardive comme le plus puissant des penseurs, le phis grand des écrivains et le plus sage des docteurs. L'oeuvre du "docteur de la grâce" est ainsi la plus lue de tous les temps après la Bible. Pourtant, la plupart de ses textes bien plus d'une centaine sont aujourd'hui introuvables, alors que la littérature et la philosophie n'ont cessé de s'y alimenter. Son oeuvre oratoire, aussi importante que Les Confessions, le De Trinitate ou La Cité de Dieu, rassemble des méditations composées au fil d'un quotidien rythmé par le temps liturgique : à l'occasion d'un passage de l'Ecriture sainte correspondant à tel office de tel jour, de telle fête, de telle commémoration, Augustin commente la Bible, établit le panégyrique d'un haut personnage en s'adaptant au public ou aux circonstances. On dénombre aujourd'hui cinq cents sermons certains découverts il y a une trentaine d'années seulement - classés en trois grandes séquences. On trouvera ici dans leur intégralité les cent quatre-vingt-trois Sermons sur l'Ecriture qui composent la première de ces séquences. Du Buisson ardent à la Transfiguration du Christ, de la lutte de Jacob avec l'Ange au mystère de Pâques, les paroles augustiniennes nous font entrer dans l'intelligence des Ecritures grâce à la beauté d'une langue qui va droit au coeur. Cette édition est précédée d'une préface de Maxence Caron qui présente la vie de saint Augustin selon l'oeuvre oratoire.

04/2014

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Actualité et médias

Revue Charles N° 26, été 2018 : Animaux & politique

Dossier Politique & Animaux : Aymeric Caron : "Le consommateur de viande est un assassin", grand entretien avec le fondateur du nouveau parti le REV. Par Alexandre Chabert.·"Vies de chiens à l'Elysée", une histoire canine de la Ve République. Par Ghislain de Violet. Marine Le Pen : "Je suis dépendante aux chats", les Le Pen père & fille ouvrent à Charles les portes de leur ménagerie. Par Loris Boichot et Marc de Boni. La Success Story de L214 éthique & animaux, les fondateurs racontent. Par Clémence de Blasi. Les Aventures du Parti animaliste et de leur chaton mignon qui s'affiche sur les panneaux électoraux. Par Audrey Sailor. Le Roman secret des chasses présidentielles. Par Loris Boichot. Enquête sur le lobby des chasseurs. Par Marie-Pierre Bourgeois. Bestiaire politique : du vol de chien par Cahuzac, au chat Grigri du général de Gaulle, sans oublier les frasques de Nemo. Par Lucas Beulin, avec Thomas Thévenoud. Mais aussi : Le portrait de Jean-Pierre Chevènement par Florian Philippot. Graine de star : Mathilde Panot : "Je n'appartiendrai jamais à leur monde" par Alban de Montigny. Christophe Jakubyszyn : "Quand je sens que je pourrais devenir ami avec un politique, je lui joue un sale tour" par Constant Méheut. Pour qui votez-vous Stéphane Guillon ? Par Arnaud Viviant. L'interview d'un Charles : Charlotte Lecocq. Par Eloise Voudon. LCP : une élection en dessous de tout soupçon par Mathias Thépot. "Après la révolution #2", par Vincent Hein, deuxième épisode d'une nouvelle série littéraire "Les Politiques à la rue", le street art et la politique, par Zvonimir Novak.

06/2018

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Economie

La coordination des transports en France, de 1918 à nos jours

Le chemin de fer, l'automobile, l'avion et la péniche sont-ils condamnés à une lutte sans merci ? En France comme dans de nombreux autres pays, l'Etat est intervenu au cours de ce siècle pour limiter les éventuels " méfaits " de cette concurrence intermodale et favoriser une collaboration ou " coordination " entre les modes de transports. Cette politique " globale " se met en place au début des années 1930 alors que la motorisation des transports routiers et fluviaux et l'apparition des transports aériens exacerbent la concurrence avec les chemins de fer. Elle s'appuie sur différents outils d'intervention : la réglementation des transports publics et privés de voyageurs et de marchandises, leur tarification, leur fiscalité, les investissements et les progrès techniques. Nicolas Neiertz nous montre comment la coordination réglementaire et tarifaire s'est instaurée par étape entre les années 1930 et les années 1960, pour régresser ensuite peu à peu. La coordination fiscale et celle des investissements n'ont jamais pu voir le jour, à cause du jeu des groupes de pression économiques et des enjeux politiques. La coordination technique (transports mixtes ou " combinés ") réalise au contraire des progrès constants, comme le montre aujourd'hui l'avènement de l' " intermodalité ". " Nicolas Neiertz est parti du concept de " coordination économiquement rationnelle ". Il lui donne un contenu parfaitement clair : elle doit reposer sur une tarification et une fiscalité qui tiennent compte du coût social de chacun des modes de transport. Il n'a pas voulu faire œuvre d'économiste, mais d'historien. " François Caron.

03/1999

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Critique littéraire

Revue de la Bibliothèque nationale de France N° 60/2020 : Ne les laissez pas lire ! Censure dans les livres pour enfants

Si la lecture apparaît comme une valeur refuge dans l'éducation des enfants, les livres qui leur sont destinés ne font pas toujours l'unanimité. Les discours actuels, de plus en plus impérieux, le confirment, et le débat reste ouvert : où s'arrête la liberté d'expression en regard des impératifs liés à la protection de l'enfance, où commence la censure ? La censure appliquée au livre pour enfants En préambule, Jean-Yves Mollier rappelle qu'au XIXe siècle, au moment même où se constitue une littérature pour la jeunesse, l'Enfant représente, de la même manière que la Femme ou le Peuple, une catégorie sous surveillance, perméable par nature à l'influence néfaste des mauvaises lectures. L'abbé Bethléem (dont les archives sont conservées à la bibliothèque de l'Arsenal) joue un rôle considérable dans la campagne menée dans la première moitié du XXe siècle contre les journaux licencieux et les illustrés pour la jeunesse (Anne Urbain). Ce sont en effet ces illustrés, français (L'Epatant) puis américains (Le Journal de Mickey), qui concentrent dans un premier temps les attaques des censeurs, dont les arguments d'ordre moral ou esthétique constituent paradoxalement l'un des premiers discours critiques sur la bande dessinée (Sylvain Lesage). La même accusation de propager, par l'exemple, la criminalité juvénile se retrouve dans les discours à l'encontre du cinéma (Roxane Haméry). En France s'est mise en place, en juillet 1949, une législation qui encadre les publications à destination de l'enfance et de l'adolescence, qui " ne doivent comporter aucune illustration, aucun récit [... ] présentant sous un jour favorable le banditisme, le mensonge, le vol, la paresse, la lâcheté, la haine ou tous actes qualifiés crimes ou délits ou de nature à démoraliser l'enfance ou la jeunesse ". Dans le même temps, aux Etats-Unis, est apparue, selon des modalités un peu différentes, la Comics code authority qui régira pendant des décennies la publication des comics américains (Jean-Paul Gabilliet). Le tournant de mai 1968 Mai 1968 bouleverse le paysage bien ordonné de l'édition pour la jeunesse, en initiant un mouvement de libération de l'enfance opprimée par la famille, l'école, et le monde des adultes en général, dont le Petit livre rouge des écoliers et des lycéens, traduit et publié en France par François Maspero en 1971, est emblématique (Sophie Heywood). La plongée de Bernard Joubert dans les archives de la Commission de surveillance des publications pour l'enfance et l'adolescence, instaurée par la loi de juillet 1949, est riche d'enseignements sur la manière dont celle-ci examine au fil du temps les publications pour la jeunesse. Au-delà de la loi et de son application, de moins en moins restrictive, les pressions exercées sur le livre pour enfants restent multiples, qu'elles viennent des responsables politiques ou des parents, et s'expriment tout particulièrement dans les bibliothèques publiques (Véronique Soulé). La parole est aussi donnée aux acteurs de cette histoire contemporaine, à un éditeur (Thierry Magnier) et à des créatrices (Agnès Rosenstiehl et Katy Couprie). Laissez-les lire ! Du XIXe siècle à aujourd'hui, les discours à l'encontre des mauvaises lectures sont révélateurs des angoisses du temps, et des permanences des interdits liés prioritairement à la violence et à la sexualité, dont le livre pour enfants, territoire doublement sanctifié, devrait être protégé à tout prix. " Ne craignons pas trop vite de traumatiser les enfants. Le danger est bien plus grand dans ce qui est mièvre et ennuyeux que dans ce qui est trop fort dans sa vérité " disait pourtant Geneviève Patte dans Laissez-les lire ! en 1978... Rubriques : " Autour d'une oeuvre " mène l'enquête à propos d'un mystérieux jeu de tarot vénitien ; La " Découverte " se penche sur le ballet que Roland Petit (1976) consacre à Nana ; La rubrique " Portrait " autour de Judith Gautier ; La rubrique " Innovation " consacrée au livre augmenté ; Le récit de Nathalie Kuperman en " Résidence " à la BnF

03/2020

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Littérature française

Contes des Indiens d'Amérique du Nord

La collecte réalisée par Stith Thompson demeure indépassable pour plusieurs raisons. Il a eu accès aux meilleures sources anciennes. Les premières collectes commencent dès 1633 avec les Jésuites et, en les comparant avec des versions plus récentes, Thompson a pu vérifier que leur forme avait été très peu altérée, surtout pour les contes de Création, et retenir des contes ancestraux. Il a pu aussi profiter des vagues successives de collectes : une seconde entreprise de collecte commence en effet dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elle a le mérite d'être massive mais a souvent le défaut de ne pas toujours coller au style du conteur d'origine et de ne pas prendre assez en compte les variantes. Sous l'influence de Franz Boas, les collectes deviendront plus scientifiques et plus systématiques, couvrant l'ensemble du continent nord-américain. Aucun peuple primitif n'aura gardé autant la trace de ses mythes, contes et légendes, étant entendu qu'il est impossible et vain scientifiquement de vouloir en entreprendre le classement de ce point de vue. Disposant donc d'un corpus immense (issu de rapports, de journaux, de publications antérieures ou récentes des sociétés savantes, des collectes antérieures), Stith Thompson, déjà célèbre pour la classification de tous les contes européens avec Anti Aarne, qui est encore la " bible " de tous ceux qui s'intéressent aux contes (avec la célèbre numérotation AT qui figure dans The Types of Folk-tales : a classification and bibliography, Helsinki, 1961), va tenter avec cette anthologie de choisir à la fois les contes les meilleurs et les plus représentatifs des différentes tribus en couvrant la totalité des régions d'Amérique du Nord et d'organiser l'ensemble en neuf chapitres mettant ainsi en relief tous les types de contes, tout en ayant conscience que les contes peuvent déborder les principes de classification et qu'ils pourraient parfois être intégrés à des chapitres différents. Par rapport à toutes les collectes existantes actuellement, plus d'une cinquantaine, dont certaines récentes, celle de Stith Thompson reste incomparable, d'autant que les annexes permettent de relier chaque conte à son origine géographique, à sa tribu comme aux motifs qu'il contient. Même si nous devons être conscients que lors du passage de l'oral à l'écrit, de la langue tribale d'origine à l'anglais, nous avons sûrement perdu quelque chose, le trésor rassemblé par Thompson n'en reste pas moins un trésor qui sans son travail aurait disparu (les collectes ou les tentatives de mises à l'écrit les plus récentes auprès de certaines tribus sont souvent décevantes, comme si, comme en Europe, quelque chose avait été définitivement perdu au XXe siècle).

03/2012

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Philosophie

Le Principe Sécurité

« Sécurité publique », « sécurité alimentaire », « sécurité énergétique », « sécurité des frontières » : la sécurité constitue aujourd’hui dans tous les États un enjeu politique formidable. Mais qu’est-ce que la sécurité ? Un sentiment, un programme politique, des forces matérielles, un écran de fumée, une espérance, une damnation, une obsession pathologique, une source de légitimité, un bien marchand, un service public ? Ce principe, omniprésent, est le fruit de quatre grandes acceptions historiques : – la sécurité comme état mental, disposition du sujet ; – la sécurité comme situation objective, ordre matériel caractérisé par une absence de dangers ; – la sécurité comme garantie par l’État des droits fondamentaux, de la conservation des biens et des personnes, de l’ordre public, de l’intégrité territoriale ; – la sécurité comme contrôle des flux : cette acception du terme met à nu notre époque contemporaine et mobilise des concepts nouveaux – « traçabilité », « précaution » –, mais aussi ceux de « contrôle », « protection », « régulation ». Ces quatre dimensions sont autant de « foyers de sens » divers et irréductibles, qui, au cours de l’Histoire, ont connu chacun leur âge d’or, et semble s’être succédé. Or, montre Frédéric Gros, une fois embrasés, ils ont continué à être actifs, jusqu’à nos jours. Leur dynamique historique s’éclaire par quatre modalités : la reconfiguration (exemple de la tranquillité du Sage qui ne dépend plus de techniques spirituelles mais d’un bon gouvernement et d’un État fort) ; la réactivation (les ressorts millénaristes recyclés par les révolutions totalitaires du XXe siècle) ; la tension interne (entre sécurité policière et sécurité juridique, entre sécurité militaire et sécurité policière qui, à son tour, combat « l’ennemi intérieur ») ; la contradiction externe enfin (aujourd’hui la biosécurité remet en cause les autres foyers de sens ; de son côté le modèle de la sécurité du marché impose un démantèlement de l’État-providence, un effacement des politiques de santé publique, une disparition des logiques de solidarité, et la sécurité-régulation alors joue contre la sécurité-protection). Au-delà de ces variations historiques – de la sérénité du sage aux appareils d’État, du millénarisme religieux aux techniques contemporaines de contrôle –, ces quatre foyers de sens ont en commun que la sécurité, c’est, toujours, une retenue de la catastrophe. Le sage, par des exercices appropriés, tient à distance la catastrophe comme malheur, en neutralisant les représentations, en empêchant que les instabilités sociales ou les désordres du monde ne mordent sur sa tranquillité intérieure. Le millénarisme se construit largement comme une retenue de la catastrophe ultime, absolue, la destruction des temps et le Jugement dernier. L’État, en maintenant un ordre public, retient les forces de destruction, la catastrophe comme guerre. La biosécurité retient tout ce qui pourrait menacer, altérer, entraver la circulation des flux, en protégeant, contrôlant, régulant. La sécurité, c’est se retenir au bord du désastre.

10/2012

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Beaux arts

Figures de l'art N° 37/2019 : Le savoir-rire de l'art

Des plaisanteries de Duchamp et de ses amis dadaïstes aux dernières facéties de Yue Minjun, Liu Bolin, Calle, Koons, Cattelan, etc., en passant par l'humour noir des fumistes ou surréalistes, l'art de ce dernier siècle n'a eu de cesse de se débarrasser de l'aura du sacré pour devenir léger, désinvolte, humoristique ou ironique avec le triomphe mondial du Pop Art Design dans les années soixante. Un nouveau prisme qui nous invite à penser que, des joutes en trompe-l'oeil de Zeuxis et Parrhasios aux caprichos de Vélasquez ou Goya en passant par les traits d'esprit — cosa mentale — des doux souris tout chargés de mystères de Léonard ou les peintures facétieuses du Tintoret, un habile savoir-faire-rire a toujours été le propre de l'art. C'est dans ce contexte en effet qu'un Daniel Arasse s'est mis à dénoncer "l'esprit de sérieux de ces gardiens de cimetière, qui se drapent dans la prétendue dignité de leur discipline et, au nom d'un triste savoir, veulent qu'on ne rie jamais devant une peinture", pour risquer une iconographie analytique jubilatoire habile à se mettre au diapason des poétiques rieuses ou risibles des oeuvres d'art. Et c'est dans cet esprit que les articles de Nicolas Boutan, Alice Cazaux, Dominique Etna Corbal, Cécile Croce, Alain Chareyre Méjan, Eliane Chiron, Avril Closset, Cécile Croce, Marine Crubilé, Mylène Duc, Eric Dicharry, Christian Globensky, Bernard Lafargue, Gérard Lahouati, Richard Leeman, Elisabeth Magne, Oscar Motta, Nicolas Nercam, Nicolas Nouhaud, Bertrand Prévost, Bertrand Rougé, Ronald Shusterman, Frédéric Sicard et Christophe Viart réunis par Bernard Lafargue et Bertrand Rougé dans ce numéro 37 de Figures de l'art, s'attachent à analyser les principaux tropes de la "vis comica et polemica" de l'art.

01/2020

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Littérature française

Kif

Pas toujours facile d'imposer le respect quand on s'appelle Georges Clounet et qu'on se retrouve catapulté à la tête d'une boîte de nuit interlope de la côte d'Azur. Au programme du Kif : cocktails à flot, soirées mousse, jeunes filles peu vêtues, petites racailles, poudre blanche, service d'ordre patibulaire et magouilles en tout genre. Accueilli par un commando armé qui arrose la boîte de nuit à la kalachnikov le soir même de sa prise de fonctions, l'incorruptible Georges Clounet est bien décidé à faire le ménage dans sa petite entreprise. La tâche va se révéler compliquée, plusieurs bâtons venant se coincer entre ses roues : un beau-frère gaffeur qui ne cesse de l'entraîner dans les combines les plus tordues ; un petit malfrat converti à l'Islam rêvant de transformer le Kif en mosquée ; un milliardaire saoudien de la famille Ben Laden se fantasmant en DSK de la Riviera ; un blanc-bec surexcité, réalisateur de films X amateur ; une jolie serveuse beurette ; une élue locale du FN, enfin, qui a un faible pour le garde du corps arabe de Georges. Au milieu de cet aréopage insolite, un million d'euros se baladent, sur lequel chacun cherche à faire main basse. A cette trame de western comico-déjanté, Laurent Chalumeau ajoute, dans ce roman sombre, puissant et hilarant, une forte dose politique, prenant de front (c'est le cas de le dire) la question de l'extrémisme sous toutes ses formes, et à rebrousse-poil la bien-pensance de l'époque. Sous la farce hénaurme et trépidante, une charge contre les sirènes du fascisme et de la bêtise auxquelles notre société est en train de céder.

10/2014

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BD tout public

Les intrus

Temps présent et adversité sont les angles immuables des histoires d'Adrian Tomine, qui laissent le sentiment que rien ne changera jamais. Depuis ses débuts, cet Américain d'origine japonaise décline dans sa série Optic Nerve des parenthèses de vie contemporaine, traversées par des hommes et des femmes harassés par leur quotidien. La manière soudaine et presque arbitraire dont s'ouvrent et s'interrompent ces chroniques laisse le plus souvent abasourdi, et concourt à identifier son style si particulier. Car si Tomine décrit des personnages dont la vie se sclérose peu à peu autour d'un quotidien banal, il ne cesse de réinventer son style, faisant évoluer sa grammaire à l'aide d'expériences formelles, comme pour conjurer par l'art un destin qu'il semble redouter pour lui-même. Ce nouveau recueil confirme ainsi son intérêt récent pour la couleur, accompagnant une forme de nostalgie pour la bande dessinée classique et un goût pour les constructions graphiques. Le lecteur passe ainsi d'un récit introspectif à la première personne, illustré par des cartes postales dépeuplées, à un gaufrier extrêmement dense de cinq bandes dans lequel la répétition devient rythmique. Avec l'âge, le cynisme des débuts a cédé la place à une forme d'empathie empreinte d'ironie. Adrian Tomine rejoint ici son influence majeure, Yoshihiro Tatsumi, ce maître de la bande dessinée japonaise qui lui a permis de conjuguer ses deux cultures, le Japon et L'Amérique, le Gekiga et le Comics underground, pour se forger un langage à son image. Un langage qui, loin des effets faciles, déploit les moyens de la bande dessinée pour se consacrer à la peinture la plus juste possible de la condition humaine moderne.

10/2015

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BD tout public

Pathetik N° 1 : Smilin'Joe & Captain Bulb choient dans l'espace intericonique !

Ils sont de retour ! Le duo infernal James et la Tête X, déjà responsables d'un odieux Les mauvaises humeurs de James et la Tête X qui brocardait en son temps -et c'était il y a peu- avec une nonchalance de dandy toutes les saintes institutions de la bande dessinée, les voilà qui nous reviennent donc, le regard torve et la glotte chatouilleuse, avec une forme de marathonien s'apprêtant à gravir le Baxter building pour le plus grand désespoir de la profession. En effet, mettant en scène les aventures d'un candide candidat à la profession d'auteur de bande dessinée, dûment accompagné de son fidèle guide spirituel et moral, les deux tristes sires en remettent une couche, et des plus vitriolées, sur les aléas de l'ascension aux sommets du neuvième art. Smilin' Joe, l'heureux prétendant et Captain Bulb, le scrupuleux témoin, vivront ainsi les étapes successives d'une comédie très réelle, peuplée de séances de dédicaces, d'interviews, de nouveaux médias et de produits dérivés, oscillant sans cesse entre le statut de rat de laboratoire et celui de pigeon, ce qui finalement n'est pas dépaysant pour de la bande dessinée animalière (ou presque). En partie pré-publié dans la revue Jade, les aventures de Smilin' Joe et Captain Bulb réutilisent opportunément les ingrédients ayant fait le succès des Mauvaises Humeurs : la forme et le contenu d'un bon vieux comics, de la page de jeux au courrier des lecteurs en passant par la trading-card. Tout n'est que faux et apparences, ricanements de hauts de pages et couvertures flashies car qui aime bien châtie dans les détails et les détails, justement, sont dans les petites lignes en bas des contrats de ce vibrant hommage aux trésors cachés de la bande dessinée. Comment y résister ?

04/2010

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Cinéma

Ghostbusters. Toute l'histoire de SOS Fantômes

Who You Gonna Call ? Avec trois longs-métrages et deux dessins animés, mais aussi des comics, des jeux vidéo, des jouets et objets de collection, la saga Ghostbusters s'est imposée comme un phénomène de la culture pop pendant plus de trois décennies. Ce sont tous les secrets et les coulisses de cet incroyable univers que cet ouvrage de collection révèle ici pour la première fois. Plongez comme jamais au coeur de la création des films, et surtout du premier, devenu un véritable classique, avec de nombreux trésors inédits puisés directement dans les archives de Columbia : dessins préparatoires, photographies de plateau... Ce recueil officiel contient aussi plusieurs entretiens exclusifs avec tous ceux qui ont contribué à cette aventure artistique, comme le réalisateur Ivan Reitman, les acteurs Dan Aykroyd, Ernie Hudson et Sigourney Weaver ainsi que les producteurs Michael C. Gross et Joe Medjuck. Ce livre explore également la création des dessins animés The Real Ghostbusters et Extreme Ghostbusters, avec des interviews des scénaristes, des animateurs et des doubleurs, ainsi que des croquis jusqu'alors jamais publiés, des celluloïds d'animation et bien d'autres visuels exceptionnels. Avec des chapitres supplémentaires sur les produits dérivés les plus marquants ainsi que sur la communauté des fans, voici le guide ultime sur l'une des franchises les plus populaires de tous les temps. Avec des fac-similés détachables indispensables à tous les amateurs de Ghostbusters : La carte de visite de Peter Venkman ; Un livret contenant le storyboard de la scène culte de Slimer à l'hôtel Sedgewick ; De rares designs des gadgets et accessoires ; Un autocollant du Bibendum Chamallow ; Un schéma de construction du temple de Gozer miniature ; Et bien d'autre encore !

11/2015

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Fantastique

Alva dans la nuit

Un périple haletant au pays des merveilles hivernales. Nous sommes au coeur de l'hiver. Alva, une orpheline, vit en marge de la société. Elle survit dans les faubourgs ternes d'une ville scandinave en tant que cambrioleuse, grâce à ses talents exceptionnels pour grimper le long des édifices. Durant un casse avec ses deux associés, Morten et Mini, dans un immeuble où ils dérobent des pièces d'or dans l'appartement d'un vieil homme, elle libère par mégarde, Sidsel, une sorcière de 2m10 qui possède la faculté de cracher des pépites d'or. L'affaire finit mal. Sidsel tue brutalement Morten et le vieil homme, alors que Mini s'échappe de justesse. Alva grimpe sur le toit où Sidsel l'attend. La sorcière ne tue pas la jeune fille, car elle reconnaît quelque chose en elle : une parenté ancestrale qui lie la sorcière à une tribu, le Peuple des Nuages. Mais épargner la vie d'Alva a un prix. Un prix qu'elle devra payer à l'avenir. Alva retrouve Mini avant de partir vers le Nord en quête de réponses sur ses origines. A leurs trousses, les Artisans, un groupe de mercenaires à la solde de Falk, le cruel propriétaire d'une entreprise pharmaceutique sur le déclin, prêt à tout pour exploiter les pouvoirs d'une magie ancestrale. Aksel Studsgarth et Daniel Hansen, deux auteurs scandinaves issus du comics, du cinéma et du jeu vidéo, nous proposent un thriller fantastique teinté de mythologie nordique de plus de 200 pages qui nous emporte dans une aventure bourrée de péripéties et d'invention au coeur de contrées enneigées où se mêlent magie ancestrale et soif de l'or. Un récit aussi captivant qu'original avec des protagonistes attachants. Une pure pépite à ne pas manquer !

09/2023