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Seigneur Anneaux Gollum

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BD tout public

Médicis Tome 1 : Cosme l'Ancien. De la boue au marbre

Une fresque violente et passionnée, mêlant histoire de l'art, guerre et complot, amitiés, amour et trahison. Oubliez les livres d'histoire, écoutez la voix de Florence, revivez l'épopée de ceux qui l'ont écrite... la saga des Médicis. Qui sont les Médicis ? Banquiers, tyrans, humanistes, conspirateurs, visionnaires, artistes, guerriers, assassins... De générations en générations, ils ont façonné la Renaissance, influencé le destin de l'Italie comme de l'Europe, sont devenus l'une des familles les plus riches du monde, ont côtoyé de grands rois, des artistes tels que Michel-Ange et De Vinci, ont donné deux reines à la France et trois papes à la chrétienté... Leur maison a marqué l'Histoire, pourtant, les premiers Médicis n'étaient que de petits usuriers. Voici le récit de leur irrésistible ascension. Le jeune Cosme porte un nom de famille encore inconnu. D'origine roturière, fils d'un banquier de Florence, il ne voit dans l'argent qu'un moyen de s'élever au-dessus des nobles, de sortir sa cité et le reste du monde du Moyen-âge. Il nourrit les ambitions d'un roi. Mais en un temps où les grands de Florence, le Pape et les seigneurs d'Italie s'affrontent au moindre prétexte, lui qui n'a jamais brandi d'épée va devoir livrer des batailles nouvelles... Celles qui se gagnent par la patience et l'esprit. Ainsi seulement le nom des Médicis épousera les lumières de l'Histoire.

01/2017

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Histoire internationale

American chaos. Retour en Irak et en Afghanistan 2002-2004

Guerre en Afghanistan, guerre en Irak. Voilà brutalement résumées quatre années de George Bush à la Maison-Blanche. Dans ces deux pays, la victoire initiale des forces américaines, fulgurante, n'a pas installé la paix. Serge Michel, journaliste, et Paolo Woods, photographe, ont entrepris un premier tour d'Afghanistan au printemps 2002. Au cours de leur périple de 3 000 km, ils voient le pays reprendre espoir après la chute des talibans. On y parle retour des réfugiés, fin de la sécheresse, mariage et reconstruction. Deux ans plus tard, ils refont le même circuit et découvrent, chez les seigneurs de la guerre, les pilleurs d'antiquités ou les cultivateurs d'opium, que le désordre et la peur règnent à nouveau. Au printemps 2004, ils remontent les routes dangereuses d'Irak, de Bassora à Mossoul. C'est un voyage au pays de la haine, dans les repaires des rebelles, les noces de campagne ou à l'arrière des jeeps américaines. Ils traversent le pays chiite au bord de la rébellion et séjournent chez les sunnites de Fallouja - qui ont d'abord voulu les exécuter. Grâce à cette extraordinaire plongée dans deux pays en guerre, Serge Michel et Paolo Woods nous font comprendre au ras du terrain comment les Américains, qui avaient gagné la guerre, sont en train de perdre la paix. Comment, au lieu de rendre le monde plus sûr, ils fabriquent leurs ennemis de demain. Pax americana est devenue American chaos.

09/2004

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Ouvrages généraux

Le sang des princes. La fabrique de la légitimité monarchique en France

Ils furent "les seigneurs du sang de France" , "princes des fleurs de lys" , seuls à pouvoir succéder au trône et à garantir la continuité dynastique de la royauté. Un sang doué d'une excellence particulière qui leur conférait un prestige propre. Mais il arrive que cette qualité suréminente entre en concurrence avec l'autorité du souverain, seul auteur de la loi et juge des hiérarchies temporelles. L'histoire de la monarchie est rythmée par des confl its nés de cette tension originelle entre deux systèmes de légitimité que le pouvoir royal n'a jamais vraiment réussi à apprivoiser. La proximité des princes avec le roi en fait des rivaux potentiels, enhardit des "malcontents" qui oeuvrent pour un changement politique jusqu'à assumer leur devoir de révolte. D'où le dilemme que rencontrent tous les monarques : comment désarmer la dangerosité des princes sans diminuer l'ascendant de leur sang ? Ce livre explore l'histoire longue de cette ambiguïté, du Moyen Age à la Révolution française, sur fond de conflits politiques, de querelles idéologiques, de frondes et de guerres civiles. Il met au jour les aménagements successifs entre un souverain absolu d'institution divine et des princes du sang qui se croient appelés à discerner l'ordre juste, avertir le monarque de ses manquements et le rappeler à la raison. On croise, chemin faisant, des personnalités singulières et des destins hors du commun, princes intrépides, princes philosophes, insoumis, séditieux, jusqu'au prince régicide qui votera la mort du roi.

10/2022

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Témoins

Je suis venu vous apporter la paix. Le combat d'un cardinal courage au coeur de la guerre

En 2013, alors qu'il vient d'être nommé archevêque de Bangui, en Centrafrique, le cardinal Dieudonné Nzapalainga doit faire face à la guerre civile qui ravage le pays et sa capitale. Le conflit, d'abord politique, prend peu à peu une tournure confessionnelle opposant chrétiens et musulmans. Pour endiguer cette vague de violence que rien ne semble pouvoir arrêter, Dieudonné Nzapalainga se déplace partout dans le pays pour appeler à l'apaisement avec un imam et un pasteur. " Les trois saints de Bangui " comme les prénommera Le Monde, parviennent souvent à éviter des massacres et engagent les communautés sur le chemin de la réconciliation. Une mission menée parfois au péril de leur vie. Ils s'impliquent comme médiateurs pour résoudre les conflits, faire libérer les otages, attirer l'attention des autorités internationales sur la situation en Centrafrique. Le cardinal Nzapalainga s'est retrouvé plusieurs fois avec une arme braquée sur la tête et n'a dû son salut qu'à la force de ses mots. Le courage du cardinal fait de lui aujourd'hui l'un des hommes les plus écoutés d'Afrique centrale. Pourquoi a-t-il osé se lever contre les seigneurs de guerre ? Pourquoi ses appels à la réconciliation sont-ils écoutés ? Comment devient-on concrètement un artisan de paix ? Pour la première fois, Dieudonné Nzapalainga se livre sur son parcours et son expérience dans un livre témoignage exceptionnel.

04/2021

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Théologie protestante

Thomas Müntzer (1490-1525), christianisme et révolution. Écrits théologiques et politiques

Né vers 1490, Thomas Müntzer émerge de la masse des partisans de Luther au printemps 1520, quand il est nommé prédicateur à Zwickau. Un an plus tard, un conflit avec la municipalité met fin à ses fonctions et marque les débuts de son cheminement autonome. Il se rend alors à Prague, où il rédige son premier texte théorique. Contraint de quitter cette ville, il est nommé à Pâques 1523 prédicateur à Allstedt, en Thuringe. C'est là qu'il va publier l'essentiel de son oeuvre. A la suite de nouveaux conflits, il se réfugie à Mühlhausen, en Thuringe également, puis parcourt l'Allemagne du Sud-Ouest au moment où s'y développent les premiers soulèvements paysans. Rentré en Thuringe en février 1525, il devient l'un des chefs de la rébellion dans cette région. Fait prisonnier le 15 mai 1525 à la bataille de Frankenhausen, qui marque en Allemagne moyenne la fin de la guerre des paysans, il subit la question et sera exécuté une quinzaine de jours plus tard. Son oeuvre, aussi brève et dense que sa vie, prône la fin de l'oppression culturelle entretenue par les clercs, la fin de l'oppression politique instituée par les princes, la fin de l'exploitation économique dont profitent les seigneurs. Cette oeuvre, quantitativement fort réduite par rapport à celle d'un Luther, est immense si l'on songe à son retentissement au XVIe siècle et à ses prolongements jusqu'à nos jours.

09/2021

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Histoire régionale

Pour une histoire des cartes locales à la fin du Moyen Age et à la Renaissance. Textes en français et anglais

Une étude comparée des cartes locales en Europe au Moyen Age et à la Renaissance à travers un ensemble de textes rédigés par les meilleurs spécialistes du sujet. Si l'existence de cartes locales est attestée en Europe dès le haut Moyen Age en Occident, leur nombre augmente considérablement au XVe et au XVIe siècle. Elles deviennent alors un instrument courant de gouvernance, répondant à des usages juridiques, administratifs, politiques, ecclésiastiques et économiques, pour des commanditaires variés : cours de justice, seigneurs, conseils urbains, princes, communautés d'habitants ou même simples particuliers. Elles sont souvent dessinées par des peintres, mais aussi par des clercs et des notaires, des savants et des arpenteurs, qui jouissent d'une grande liberté formelle puisque les canons de la cartographie dite " moderne " ne sont pas encore définis à cette époque. Ces premières cartes locales marquent ainsi une étape fondatrice dans l'histoire de la cartographie. Pourtant, ces riches images restent peu connues et peu publiées. Fruit de travaux engagés à l'occasion d'une exposition aux Archives nationales en 2019 qui présentait des cartes locales issues des collections françaises (Quand les artistes dessinaient les cartes, coédition Le Passage/Archives nationales), le présent ouvrage se propose de mettre en évidence l'ampleur de ce corpus et d'engager une étude comparée de celui-ci à l'échelle européenne, à travers un ensemble de textes rédigés par les meilleurs spécialistes du sujet.

05/2022

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Le Dernier Duel. Paris, 29 décembre 1386

En cette matinée glacée du 29 décembre 1386, la foule afflue vers le monastère parisien de Saint-Martindes-Champs. Autour du champ clos, les curieux se pressent, attendant le roi Charles VI et, surtout, les deux hommes qui vont se battre à mort ce jour-là : Jean de Carrouges et Jacques Le Gris, seigneurs normands, ont résolu de porter devant Dieu leur querelle. Celui qui tuera l'autre verra sa cause reconnue et son honneur lavé ; le vaincu, lui, sera réputé menteur à la face de Dieu et des hommes, et son corps pendu à Montfaucon. Voilà des années que l'inimitié a grandi entre Carrouges et Le Gris, attisée par des rancunes et des rivalités. Mais la haine atteint son comble quand l'épouse de Carrouges, la belle Marguerite, accuse Le Gris de l'avoir violée : profitant de l'absence de son mari, celui-ci, dit-elle, s'est introduit dans le château des Carrouges où il a abusé d'elle. Aucune cour n'ayant pu régler le différend, le Parlement de Paris a tranché en faveur du duel judiciaire - une issue sanglante qui sera la dernière de son espèce en France, et que maints contes, maints récits évoqueront des siècles durant. Cette histoire, Eric Jager la raconte à la manière d'un roman policier, s'appuyant sur les sources et les témoignages qui nous sont parvenus pour ressusciter un pan entier du Moyen Age.

10/2021

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Petits classiques parascolaire

La princesse de Clèves. Parcours associé : Individu, morale et société

Le roman XVIIe. 1558 à la cour des Valois : le roi Henri II est entouré de brillants princes et de grands seigneurs "d'un mérite extraordinaire". Une jeune fille, d'une beauté éblouissante, fait son apparition : rapidement mariée à un homme qu'elle estime sans l'aimer, elle découvre quelque temps plus tard la passion en rencontrant le duc de Nemours. Dans cette oeuvre brève et concentrée, Madame de Lafayette analyse avec rigueur le conflit de l'amour et du devoir, ouvrant ainsi la voie au roman d'analyse moderne. Lire et comprendre l'oeuvre intégrale : tous les repères sur l'auteur et le contexte de l'oeuvre, des encarts culturels et des éclairages au fil du texte, des explications de texte avec une question de langue pour préparer l'oral. Préparer le BAC, le dossier 60 pages nouveau BAC : - l'oeuvre : des tests de lecture de l'oeuvre ; les clés pour bien connaître l'oeuvre : la publication et la réception de l'oeuvre, un roman historique, l'analyse de la passion amoureuse ; - le parcours "Individu, morale et société" : tout pour comprendre le parcours : les thèmes clés (le procès de la passion, une peinture critique de la cour, la tentation de la retraite), un groupement de textes complémentaires, des citations, des prolongements artistiques... ; vers le BAC : un sujet de dissertation et un commentaire, des points de méthode et des outils pour préparer l'oral du Bac. Découvrez les ressources en ligne sur carresclassiques.com.

08/2019

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Non classé

Appel Premier de Dieu et Formation Primaire d'un Serviteur ou d'une Servante de Dieu

Bibliquement parlant, nul ne s'attribue (nul ne devrait s'attribuer) l'honneur d'exercer un service divin ; on y est appelé par Dieu. Cependant, l'appel n'est pas unique. Il y a toujours une suite d'appels dans la carrière de toute personne oeuvrant pour Dieu. Le double devoir qui incombe à tout un chacun est de localiser le point de départ, le tout premier appel, saisir la vocation primordiale sans laquelle tout le reste est faussé, puis, savoir y répondre. Le primordial, l'essentiel et le prioritaire est l'appel de Dieu concernant le salut en Jésus-Christ notre Seigneur. Tout le reste, à savoir l'exercice de différents dons, ministères et métiers, ne sont que secondaires, et sans valeur si nous n'avons pas au préalable la vie éternelle (laquelle s'acquiert en répondant à l'appel premier de Dieu). En effet, que servira-t-il à un homme de gagner le monde entier s'il perd son âme ? L'ironie du sort est qu'en ne commençant pas par répondre à l'appel au salut, toute autre activité dans la vie se trouvera toujours compromise et entachée de niaiseries. En outre, la performance dans chaque activité requiert une éducation, et il y a plusieurs formations et de plusieurs types. Là encore, il est important de savoir apprécier la formation de base ou l'école primaire, celle de la propre main de Dieu. Elle sert de soubassement à tout autre entrainement, formel, informel ou non formel. Sans cette école fondamentale, toute érudition est vaine. Ainsi, ce qui compte ce n'est pas plus de servir Dieu comme Ministre à la Parole, Archevêque, Architecte, Chantre, Diacre, Donateur, Intercesseur, Magistrat, Médecin, Pilote, Professeur, ou scientifique. Par contre, l'important est de le servir comme Disciple, Affranchi, Brisé, Craignant Dieu et Obéissant : "Si quelqu'un me sert, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur... " . Jean 12 : 26.

10/2019

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Religion

Inculturation et problématique de l'unité de l'Eglise

Dans la liturgie alexandrine de saint Basile, les orthodoxes adressent au Seigneur un triptyque plusieurs fois repris pour lui demander de se souvenir, d'édifier et de donner la paix à "l'Eglise Une-Unique, Sainte, Catholique et Apostolique". Ce sont là des thèmes que d'aucuns théologiens appellent "les notes de l'Eglise", c'est-à-dire les critères qui déterminent et caractérisent les communautés chrétiennes, introduites dans la confession de foi depuis le Concile de Constantinople en 381. Si, de façon globale, on estime savoir en gros, bien que cela ne soit pas toujours évident et facile, ce que sont les trois dernières notes (Sainte, Catholique et Apostolique), la première note (l'Unité de l'Eglise) elle, peut poser problème en ce qu'elle veut profondément dire et en sa constitution dans la réalité. Et de fait, d'une part, il n'est pas exclu que l'on confonde unité et union et, d'autre part, il est à craindre que la notion d'unité (et de catholicité) soit étriquée, voire hypothéquée par une certaine vision sectariste (au sens de secteur) ou marquée soit par une recherche ou une volonté de repli continental, régional, voire national, etc. L'unité de l'Eglise n'implique-t-elle pas une recherche authentique de Dieu ? Du Dieu de Jésus-Christ ? N'implique-t-elle pas et ne découle-t-elle pas d'une maturité de la foi et d'une spiritualité profonde qui débordent et franchissent les barrières des différences (légitimes) des divergences de pensées et d'expressions, des artifices de l'intelligence et des artifices des volontés humaines ? Et de fait, l'unité (de l'Eglise) ne trouve-t-elle pas sa source dans l'unité des personnes de la divine Trinité et dans celle des noces du Christ et de son Eglise, de la pleine communion du chrétien avec l'Esprit Saint ? L'inculturation implique, pour être authentique, l'unité dans la diversité.

08/2019

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Romans de terroir

Alberède et le croisé disparu

Alberède est la fille d'un seigneur normand et d'une noble saxonne. Elle a épousé Hugues de Montmirel, vassal de l'évêque Odon de Bayeux. Hugues est parti en 1096 à la première croisade, en compagnie de Robert Courteheuse, fils de Guillaume le Conquérant et duc de Normandie. Quatre ans plus tard, Alberède n'a reçu aucune nouvelle de son mari : elle décide de partir à sa recherche et se rend d'abord dans la Sicile normande, où elle noue des contacts avec des personnes susceptibles de savoir ce qu'il est devenu... Ce livre fait suite à un premier roman intitulé Alberède la Saxonne insoumise, qui raconte la jeunesse de l'héroïne. Le présent ouvrage retrace un nouvel épisode de sa vie et peut se lire indépendamment du précédent. Alberède est une femme au caractère fort qui entretient des rapports très libres avec quelques grands personnages de son temps, à commencer par Henri Ier Beauclerc, qui devient roi d'Angleterre en 1100. Tout en élevant ses quatre enfants, elle dirige avec fermeté et compétence la seigneurie de Beaulieu, en Normandie. Elle y développe l'élevage des moutons et le tissage de la laine, avec l'appui d'Imma, femme de prêtre répudiée par son mari. A travers ce personnage imaginé par Claire Ruelle, le roman nous fait découvrir les réalités de cette période située au tournant des XIe et XIIe siècles. Alberède est confrontée aux suites de la croisade, et surtout à l'absence des hommes de sa catégorie sociale. Elle doit faire face également aux conséquences de la nécessaire réforme de l'Eglise, qui a aussi entraîné l'exclusion des femmes de prêtres, mises au ban de la société. Ce roman met en scène de véritables personnages historiques, qui côtoient les femmes et les hommes imaginés par l'auteur. En même temps, il brosse un tableau réaliste de la vie quotidienne au Moyen Age, en Normandie, en Angleterre et en Italie du Sud.

07/2019

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Montagne

Là ou l'horizon est plat je ne tiens pas. Une vie hors des sentiers

" Le plus beau livre de montagne de cette dernière année... "Paolo Cognetti, prix Médicis étranger 2017 pour Les huit montagnes " La montagne m'a vu naître, elle m'a nourri, m'a appris, m'a protégé. Alors je suis devenu le seigneur des corniches rocheuses, la sentinelle des cols reculés, le maître des moraines isolées. Je règne sur ce royaume de pierres non parce qu'il est à moi, mais parce que je lui appartiens. La montagne m'a accepté auprès d'elle et je suis devenu son gardien respectueux, le berger de ses bouquetins, en toutes saisons et par tous les temps. " Louis Oreiller est né en 1934 dans le Val d'Aoste, à Rhêmes-Notre-Dame, aux confins sauvages du parc du Grand-Paradis, à 1 700 mètres d'altitude. La montagne ne lui a jamais inspiré ni défi ni performance. Elle est sa terre et son ciel, un horizon avec lequel il fait corps. Pour conjurer la pauvreté, il a été braconnier, contrebandier... Puis il a pu changer de camp, devenant garde-chasse et finalement garde du parc national. Une vie éloignée des sentiers balisés par la société, le plus souvent à l'écart des hommes, dans une vallée que les avalanches coupaient autrefois du monde six mois par an. Une vie à caresser la roche et la glace, à parler aux arbres et aux marmottes, à suivre le vol des aigles et à veiller sur les mouflons. Une vie en communion avec la montagne. Le monde de Louis Oreiller va disparaître, enseveli sous le déferlement de la modernité. Alors sa parole, rare, résonne de toute la puissance des éléments. A qui, comme Irene Borgna, sait l'écouter, elle semble poésie et sagesse. Il n'est pas tout d'avoir de la mémoire, encore faut-il la langue de Louis et son esprit libre pour nous conduire là-haut, où l'air est plus pur et les pensées plus claires.

05/2019

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Histoire de France

Louis de Bourbon Condé, comte de Clermont. Un prince anticonformiste au siècle des lumières 1709-1771

Jamais ouvrage littéraire ne rendit hommage avec autant de fidélité à Louis de Bourbon-Condé, un homme exceptionnel d'honnêteté, de lucidité, de moralité et d'exemplarité. Louis de Bourbon-Condé, Franc-Maçon, fut, d'un certain point de vue, plus lumineux que le roi soleil. Il s'opposa à la politique de son cousin Louis XV, lui aussi Franc-Maçon, initié à la Loge des " Petits Appartements " à Versailles. Petit-fils de Louis XIV, Louis de Bourbon-Condé, prince du Sang et comte de Clermont (1709-1771) mena une existence pour le moins singulière : tonsuré à neuf ans, pour être consacré à l'Eglise, il reçut le bénéfice de plusieurs abbayes, dont Saint-Germain-des-Prés, à Paris, mais appelé par un désir de gloire, n'en devint pas moins maréchal de camp des armées du Roi, ce qui le fit barouder sur les champs de bataille de la Guerre de Sept Ans. Homme d'esprit à la bonhomie proverbiale, ami de Voltaire, qui l'a surnommé le prince de raison, fondateur de la Société des Arts, dans son hôtel du Petit Luxembourg, créateur d'un théâtre dans son château de Berny, à Fresnes, où il entretint une troupe d'acteurs et de musiciens, il fut encore un opposant à la politique de son cousin Louis XV, dont il avait été pourtant, enfant, le compagnon de jeux. Personnage pour le moins atypique, ce grand amateur de femmes, les danseuses en particulier, exerça, enfin, trois décennies durant, la charge de Grand Maître de la Grande Loge de France à une époque où l'Art Royal se développait avec fulgurante au pays des lys. Tout ceci vaut sans doute à ce grand seigneur aussi éclairé qu'anticonformiste, souvent cité mais peu connu, de tenir toute sa place dans le Panthéon des Lumières et celui du temps de la douceur de vivre, ce que montre cette biographie inspirée, écrite à partir d'archives le plus souvent inédites.

10/2019

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Sciences historiques

Le Marquisat de Cabris

Pierre-Jacques de Castel raconte l'histoire la plus complète du village de Cabris et de son terroir (Peymeinade, Spéracèdes, Le Tignet), pareil travail n'ayant jamais été réalisé. Nous découvrons... l'acte d'habitation de 1496, qui repeupla le village, après les ravages de la "peste noire", avec les paysans de Gênes, d'Olmée, de Saint-Agnès, de Menton... l'époque scandaleuse d'Antoinette "la tragique marquise de Cabris" qui, maîtresse de son intendant, fit assassiner son mari Jean II de Cabris, puis tour à tour ses deux fils qui étaient envoyés à la mort par le précipice au bord duquel était perché le château féodal... l'appel aux femmes pour creuser le port d'Antibes... les passages dévastateurs des troupes pendant les guerres des XVIIème et XVIIIème siècles... Nous rencontrons Louise, la dernière marquise, sœur de Mirabeau, son mari, JeanPaul II de Cabris, "le Fou", pour mieux comprendre les passions de la Révolution et le soulèvement de douze cents hommes contre le château et les moulins du seigneur... c'était la fin de trois siècles de servitudes !... Et, surtout, comme si nous entendions les villageois "en direct", nous suivons les procès-verbaux de l'honorable conseilh, élu annuellement, tenant ses réunions pendant des siècles dans la rue ou en pleine campagne, élaborant les procès retentissants et interminables contre les marquis, les marquises et le clergé... Une histoire turbulente et passionnante, comme la toile de fond d'un roman d'Alexandre Dumas. " Monsieur de Castel a fait s'écrouler des murs derrière lesquels poussiéreux, tant d'éléments nous étaient inconnus et, en historien perspicace, il nous convie à un très intéressant parcours sur deux millénaires ; c'est là un travail remarquable de recherche duquel est né ce document unique. En scrutateur du passé l'auteur a recueilli et rassemblé tant d'indices qui corroborent et témoignent, qu'imaginer pour ce pays ce que fut la vie des ancêtres n'est plus impossible... (Michel Joly, Maire de Cabris.)

05/1991

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Histoire de France

Constance de Bretagne (1161-1201). Une duchesse face à Richard Coeur de Lion et Jean sans Terre

En 1166, le duc de Bretagne Conan IV doit abdiquer après s'être révélé incapable d'endiguer la fronde contre son seigneur, le roi d'Angleterre et duc de Normandie Henri II Plantagenêt, suzerain du duc depuis 1158. Conan lui remet également sa fille, âgée de cinq ans, destinée à lui succéder à sa mort. La petite Constance va donc grandir en Angleterre. A cette époque, la cour anglaise vibre aux récits des exploits du roi Arthur popularisés par le clerc gallois Geoffroy de Monmouth. Son livre, l'Histoire des rois de Bretagne, publié vers 1135, appelle à la renaissance bretonne en évoquant avec Arthur le premier roi légendaire de la Bretagne armoricaine, Conan Mériadec. Ces récits invoquant la gloire de la terre dont elle était l'héritière n'ont pas laissé Constance indifférente, elle dont le père portait le même prénom royal que le compagnon du roi Arthur ! Dans un tel environnement, la jeune fille dut se dire très tôt qu'elle reprendrait le flambeau de la lutte pour l'indépendance bretonne dès que possible. En 1181, Constance épouse Geoffroy Plantagenêt qui, comme sa femme, prendra fait et cause pour l'indépendance du duché. De cette union, en 1187, naîtra un fils que Constance appellera Arthur... Le nouveau-né est vu comme la réincarnation du roi légendaire, appelé à libérer les Bretons de la domination anglaise. Successivement, Henri Il puis, après sa mort en 1189, Richard Coeur de Lion qui lui a succédé, tentent de s'emparer de l'enfant. Leurs tentatives sont vaines en raison de l'opiniâtreté de la duchesse. Après la mort de Richard sans héritier direct en 1199, la duchesse défend les droits de son fils à la couronne anglaise. Constance, dont les historiens s'accordent à dire que son deuxième mariage avec Guy de Thouars (avec qui elle aura trois filles) fut un mariage d'amour, apparaît comme un personnage d'une étonnante modernité et, peut-être, comme la plus grande duchesse bretonne.

10/2018

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Religion

La vie intérieure de l'Apôtre

En dehors de son grand ouvrage Jésus-Christ, le Père de Grandmaison a surtout livré sa pensée spirituelle dans ses instructions aux membres de l'Association Saint-François-Xavier consacrées à l'enseignement libre (instructions qui ont paru sous le titre d'Ecrits spirituels) et dans ses entretiens aux membres de la Conférence Saint-Michel appartenant à l'enseignement de l'Etat. Ainsi, à travers la formation d'une élite, son grand coeur d'apôtre visait toute la jeunesse de France, pour la gagner à son Maître, Son action a été aussi très profonde dans les grandes écoles comme Normale Supérieure et Polytechnique, Un grand nombre d'hommes ont été accueillis, éclairés, pacifiés par ce vrai prêtre dont l'attirance, malgré sa réserve, était si forte que nul de ceux qui l'ont approché ne s'en est défendu, ne l'a oubliée. Il s'adaptait aux êtres et aux situations les plus complexes, désireux de ne sacrifier aucune parcelle de vérité, aucune nuance de sensibilité légitime. Et tout cela, eût-il pu dire comme Saint Paul, je l'ai fait à cause de Jésus-Christ, Les textes que nous avons groupés ont comme thème la formation intérieure de l'apôtre. Le Père de Grandmaison attachait une grande importance à la purification de l'instrument apostolique, à tout ce que le Saint-Esprit opère dans le secret d'une âme appelée au service du Royaumes Il peut être bienfaisant, dans un temps comme le nôtre qui attache beaucoup de prix à l'action, de rappeler qu'elle n'a d'efficacité spirituelle que si elle est inspirée et nourrie par une vie d'intimité avec Notre-Seigneur, et maintient l'instrument humain sous la dépendance constante de l'Esprit qui seul construit le Royaume. Là est la portée véritable de ce petit livre où l'on a réuni les meilleures pages de ce maître de vie spirituelle et cet écrivain souvent exquis qu'était le Père de Grandmaison,

01/1956

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12 ans et +

Les Haut-Conteurs Tome 3 : Coeur de lune

Les Haut-Conteurs Tome III - Cour de Lune ? Le troisième tome d'une série qui fait l'unanimité ? La suite de la merveilleuse aventure de Roland, qui poursuit son apprentissage de Maître Conteur. ? " Une saga magistrale ! " Fantasy jeunesse ? " Un magnifique ouvrage dont on entend déjà beaucoup parler ! " Les 1001 bouquins ? " Une édition très agréable à lire et à regarder ! " les lectures de Mina Prix Elbakin du Meilleur roman fantasy français jeunesse Finaliste pour la 23e édition du prix des Incorruptibles Sélection pour le Prix Garin des Collèges 2012 Finaliste pour le Prix Chimère 2012 Résumé Ravengen est une terre maudite, tous ses habitants vous le diront. Le seigneur Othon le Loup y a sauvagement tué sa femme, la douce Beatrix, avant de disparaître à son tour, en laissant de nombreux cadavres derrière lui. Quarante années plus tard, l'on murmure encore que le spectre de la Dame de Lune hante ces bois sombres, accompagnée de l'âme perdue de son bourreau. Happés par un tourbillon de folie et de sang, dans la chaleur torride de l'été germanique, les Haut-Conteurs, Roland Cour de Lion et Mathilde la patiente, rejoints par le truculent Geoffroy Bouche-Goulue, vont tenter de percer les mystères de ce sinistre pays. Qui est cette Bête Dévoreuse, hurlant à la Lune et coupable de tant d'atrocités ? Amours secrètes, vengeances assassines, monstres démoniaques... Sous l'oil glacé de la pleine Lune, les évènements pourraient bien s'avérer fatals à nos héros.A Cour de Lune, Cour de Lion ! Les auteurs Patrick Mc Spare est un scénariste-dessinateur BD et illustrateur pour diverses publications jeunesse (Strange Captain Swing, Pif Gadget, Spécial Zembla, Mustang, Rodéo, Kiwi , Power Mania). Oliver Peru, est auteur et dessinateur de BD depuis l'âge de 23 ans. Il est l'auteur de nombreux albums comme Shaman, Kookaburra Universe, Guerres Parallèles, Zombies, Lancelot, La Guerre des Orcs, Nosferatu, (Soleil) mais aussi des romans Druide, Excalibur(éditions Arkhanes, et Eclipse).

05/2011

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Religion

Marie de Magdala "apôtre" ? Vers une ré-interrogation du rôle des femmes dans l'Eglise

La place des femmes dans la société civile occidentale évolue, et le pape François a pris la mesure de ces bouleversements anthropologiques. Parmi les indices d'un changement d'approche, peut-être faut-il inclure la nouvelle célébration liturgique de Marie de Magdala désormais semblable à celle des apôtres masculins. Cette modification résonne comme une invitation à se réinterroger sur le rôle de cette "apôtre des apôtres" et à partir de là, sur celui des femmes. Une première manière de l'aborder consiste en un retour vers l'Ecriture afin de réinvestir les témoignages féminins dans l'entourage de Jésus puisque Marie de Magdala y tient une place non négligeable. Thomas d'Aquin ne dit-il pas d'elle dans son Commentaire sur l'évangile de saint Jean : " Il faut noter ici le triple privilège qui fut octroyé à Madeleine. D'abord un privilège prophétique, car elle a mérité de voir les anges ; Ensuite elle est au-dessus des anges, du fait qu'elle voit le Christ sur lequel les anges désirent se pencher. Enfin elle a reçu un rôle apostolique ; bien plus, elle est devenue apôtres des apôtres en ceci qu'il lui fut confi é d'annoncer aux disciples la Résurrection du Seigneur ". Il est temps de sonder ce qualificatif étonnamment affecté à une femme pour laquelle ceux qui le lui attribuent, refusent le titre d'"apôtre". Le modèle de Marie de Magdala devient intéressant et fondateur s'il échappe à la caricature qu'en ont faite certains clercs et à leur suite, les arts et la tradition. Car cette posture, telle qu'elle est présentée par l'évangile de Jean, montre que la voie à suivre n'est plus celle de la passivité et de la soumission, mais au contraire celle du témoignage vivant et de la transmission de la parole, non pas à la place des témoins masculins mais à côté d'eux.

01/2017

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Romans historiques (poches)

La sage-femme de Venise

Venise, 1575. Par une nuit d’hiver on vient demander à Hannah d’assister une parturiente sur le point de mourir. Cette demande n’a rien d’ordinaire car elle est présentée par un grand seigneur, le comte Paolo di Padovani en personne. Or, à Venise, la loi interdit aux Juifs de soigner les chrétiens, sous peine de mort. Hannah refuse, consciente du danger pour elle et pour toute la communauté du ghetto si son intervention était révélée et surtout si la mère ou l’enfant venaient à périr. Mais le comte, qui a entendu dire qu’Hannah avait un pouvoir magique, insiste désespérément. Mue par la compassion et aussi par la nécessité de trouver l’énorme somme nécessaire à la rançon d’Isaac, son époux, retenu en esclavage à Malte, Hannah accepte. Elle parvient à sauver la mère et l’enfant grâce à sa "magie", en l’occurrence des forceps, qu’elle a inventés et utilise dans le plus grand secret car ils pourraient la faire condamner pour sorcellerie. Quelques temps après la naissance du petit Matteo, le comte et la comtesse partent en voyage. Avant de s’embarquer pour Malte, Hannah, qui s’est prise d’affection pour l’enfant, vient lui dire adieu. Elle surprend son oncle Niccolo en train de l’enlever. Elle le suit. Il emporte le bébé jusque dans l’abattoir du ghetto où il s’apprête à l’assassiner pour hériter de la fortune du comte tout en faisant accuser les Juifs de meurtre rituel. En se battant pour lui arracher Matteo, Hannah tue Niccolo. Elle jette son corps dans le canal et fuit avec l’enfant. Ne sachant où aller, elle se réfugie chez sa soeur, Jessica, qui a quitté le ghetto, s’est convertie au christianisme et est devenue courtisane. Bientôt, un magistrat vient pour les arrêter. Hannah arrivera-t-elle à les sauver, elle et Matteo ? Son mari sera-t-il libéré ?

06/2013

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Poésie

L’autre moitié du songe m’appartient

Une découverte saisissante, comme il en arrive rarement. Une jeune femme, morte à vingt ans au matin de Noël il y aura trente ans le 24 décembre 2020, dont les poèmes soudain nous parlent au plus vif, et nous bouleversent par leur sens du tragique et leur rude lumière. Comme en témoignent ces vers qui ne laissent pas indemne : "Cela ira / Je n'ai pas peur du noir / Et puis il n'y a pas de vautours / Dans les étoiles". Alicia Gallienne aura traversé le champ magnétique de la poésie comme l'une de ces sublimes comètes qui, un peu par miracle, illuminent et foudroient. Preuve que la mort n'a pas toujours le dernier mot. Une existence si brève, si intensément et amoureusement vécue, car si tôt menacée, qu'elle aura laissé une empreinte des plus inouïes dans la mémoire de tous ceux et de toutes celles qui l'ont connue. Une insolite jeunesse, partagée entre cette frénésie de vivre et les affres de la maladie. Entre la lecture de Cioran, De l'inconvénient d'être né, et la vie parisienne. De Jonathan Livingston le goéland à Belle du Seigneur, en passant par Si c'est un homme, Le Gai savoir ou encore le Manuscrit trouvé à Saragosse, tout en abusant des Marlboro qui lui piquent les yeux. Par jour de fol anniversaire, c'est une fête au Lido, au Balajo ou chez Castel. Par jour de solitude, ce sont les mots d'Oscar Venceslas de Lubicz-Milosz ou du poète de Sueur de Sang qui la comblent. Quant à ses longues nuits d'insomnies, Alicia Gallienne les voue à l'écriture, passionnément. Pour avoir tant attendu, ce livre paraît peut-être à son heure, puisqu'il fait escorte au Printemps des Poètes 2020, sur un thème qu'Alicia n'aurait pas renié : Le Courage. "L'amour d'Alicia, c'est un fil qu'elle a tissé de ses mots..." écrit son cousin Guillaume Gallienne dans la postface à ce recueil inédit, comme une ardente déclaration d'admiration et de reconnaissance.

02/2020

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Religion

Accueillir la joie de croire. Témoignage de la foi

Vous venez de découvrir ce titre dans une librairie, et vous vous posez des questions. Vous vous dites : la joie de croire c'est bien joli... mais on voit tellement de souffrances, d'injustices, de malheur, qu'on peut se demander ce que fait le Bon Dieu... Je comprends votre interrogation, et je vous apporte la réponse qui me semble la meilleure, puisque c'est celle de Jésus-Christ au Jugement dernier : "Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait" Et il énumère : "J'avais faim, j'avais soif, j'étais étranger, j'étais nu, malade, j'étais en prison" (Mat 23, 36 et 40) Au final, Dieu nous demande de nous aimer les uns les autres, puisque nous sommes tous enfants de Dieu. Ce que nous disons avec la grande prière que Jésus nous a donnée : le Notre Père. N'est-ce pas cela la fraternité universelle qui devrait être le pilier de nos lois et de nos pratiques quotidiennes ? Exactement. Et je prie pour que la lecture de cet ouvrage vous aide à accueillir la vraie joie de croire, d'espérer et d'aimer. Comme le Pape François nous le dit : "Avec le Christ Jésus, la Joie de l'Evangile naît et renaît sans cesse" (La joie de l'Evangile). Et cette joie, si belle soit-elle, ne sera que le prélude d'une Joie éternelle, mille fois plus belle encore. Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! A propos de l'auteur : Louis Dupont est né en 1925 au coeur du bocage Vendéen mais il a fait toute sa carrière en Aveyron pour l'éducation de la jeunesse agricole. Quand on a 92 printemps, et bientôt 93, faire un livre sur un sujet qui vous tenait à coeur, c'est une aventure passionnante. C'est aussi un bain de jouvence pour aujourd'hui et toute l'éternité. Merci Seigneur

10/2019

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Esotérisme

Revue Spirite (Année 1866). les cures d’obsessions, la loi humaine, le spiritisme indépendant, une vision de Paul Ier, le reveil

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, cures d'obsessions, la jeune cataleptique de Souabe, les femmes ont-elles une âme ? les rats d'Equihen, la loi humaine, le spiritisme indépendant, une vision de Paul Ier, le reveil du seigneur de Cosnac, la vue de Dieu, tentative d'assassinat sur l'empereur de Russie, un rêve instructif, le travail, mort de Joseph Méry, Mahomet et l'Islamisme, les frères Davenport, les phénomènes apocryphes, le zouave guérisseur du camp de Châlons, Saint Augustin accusé de crétinisme... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

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BD tout public

Sur les pistes du Marsupilami. De la case à l’écran : rencontre entre deux créateurs. Artbook du film "Sur la piste du Marsupilami" réalisé par Alain Chabat

Ce somptueux album, fruit de longs entretiens de Dugomier avec Alain Chabat, est la rencontre rêvée de deux grands créateurs. Tout au long de ce voyage dans leur imaginaire respectif, les visions du Marsu de Chabat et de Franquin se croisent, s’interrogent, se répondent et se complètent. Au fil des pages, découvrez le parcours presque initiatique emprunté par Alain Chabat dans sa quête du Graal franquinien : la mythique créature jaune tachetée, seigneur des jungles palombiennes. Une véritable épopée cinématographique, dans laquelle Chabat confie ses rêves, ses doutes et expose l’ambition qui sous-tend tout le film : comment adapter à l’écran la perfection du trait de Franquin et faire du Marsupilami un être de chair et de poil ? Et aussi... comment animer sa longue queue ? Comment le faire bouger ? Comment ? Comment ?... Et puis où c’est la Palombie ? Les réponses à ses questions (et tellement plus encore...) se trouvent dans ce livre qui restera sans doute un ouvrage essentiel pour tous les amoureux de l’oeuvre de Franquin et de Chabat. Car, en s’appropriant l’animal, Chabat en fournit une interprétation aussi personnelle que respectueuse. C’est l’histoire d’une recréation, d’une trahison fidèle... bref, d’un pari insensé et parfaitement réussi qui est ici contée. Au terme d’années de recherches, d’essais divers, de travail acharné et d’un tournage aussi exaltant qu’épuisant, la preuve est désormais faite : le Marsupilami qu’on croyait qui n’existe pas mais qui n’existe! La preuve, comme Franquin avant lui, Alain Chabat l’a rencontré ! Ah ! Vous retrouverez dans ce magnifique Artbook de 144 pages, toute l’exigence de qualité habituelle de la collection VO. Des dizaines de photographies du tournage, des costumes, des croquis préparatoires à couper le souffle, les dessins d’artistes renommés (comme Liberatore et Hausman) et bien sûr de Franquin. Le tout reproduit en qualité « fac-similé ». Houbaaaaaaa !

04/2012

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Histoire internationale

Relation des choses du Yucatàn (1560). Diego López de Cogolludo, Histoire du Yucatán (1660), Livre IV - Chapitres I à IX

La rédaction de la Relation des Choses du Yucatán date de 1566. Son auteur, Diego de Landa, l'écrivit en Espagne après quatorze années passées au Yucatán, province très récemment conquise par les Espagnols. Religieux, il y avait été envoyé pour évangéliser les Indiens et il s'y lia d'amitié avec un grand seigneur maya qui lui fit partager tout ce qu'il savait de son peuple, de sa culture et de ses croyances. Il en a résulté cette Relation, oeuvre incontournable pour la connaissance des Mayas d'avant la conquête car Landa y expose notamment : - l'histoire ancienne du Yucatán dans les cent vingt ans qui ont précédé la venue des Espagnols ; - les us et coutumes des Mayas yucatèques tels qu'il les a connus ; - la religion, les dieux et les rites mayas existant avant leur évangélisation ; - le calendrier maya, ses fêtes et cérémonies ; - un embryon de syllabaire yucatèque qui permit d'initialiser le déchiffrement de la mystérieuse écriture des Mayas. Cette Relation peut être considérée comme un des tout premiers ouvrages ethnographiques écrit sur cette civilisation anéantie et à jamais disparue. C'est une oeuvre d'une inestimable valeur scientifique et humaine. La présente traduction est complétée d'appendices permettant d'éclairer le lecteur sur l'état des connaissances actuelles relatives à la civilisation maya, choses nouvelles dont Landa avait bien essayé de rendre compte sans toutefois pouvoir toujours les comprendre. François Baldy est déjà connu des lecteurs des Belles Lettres pour y avoir publié en 2010 et 2011 les deux tomes de Conquérants et chroniqueurs espagnols en pays maya dans lesquels sont rassemblés les écrits de Cortés, de Bernal Díaz del Castillo, de Gómara et d'autres auteurs de XVIe siècle espagnol touchant à la découverte du Yucatán et à la conquête des provinces mayas, Chiapas, Guatemala, Petén et Yucatán. La Relation de Landa est la suite logique de ces deux ouvrages.

12/2014

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Œcuménisme

Quand les Eglises se parlent !

Le dialogue interconfessionnel par l'un de ses acteurs passionnés. Ce livre comporte deux parties : La première, intitulée : Dialogues oecuméniques pluriels, est un témoignage à propos des dialogues interconfessionnels auxquels Michel Freychet a participé comme responsable du Service des relations oecuméniques. L'auteur nous fait entrer dans l'intimité des séminaires de travail qui ont produit ces textes officiels. La deuxième partie, intitulée Jalons, est composée d'un ensemble d'écrits, d'articles et de conférences qui s'inscrivent dans une perspective résolument oecuménique. Tous les dialogues mis en perspective rendent le lecteur attentif à trois points-clés qui, aujourd'hui encore, affleurent sans cesse dans les débats entre les Eglises : - le rapport qu'elles établissent entre la doctrine du salut et la doctrine de l'Eglise. - la relation au sacré. Les Eglises sont-elles appelées à cultiver le sacré ou, au contraire, à distinguer fondamentalement, ce qui est saint au sens biblique du terme et ce qui est sacré ? Ces deux vocables désignent des réalités antinomiques. Un tel constat devrait être davantage pris en compte dans nombre de débats, en particulier celui sur la difficile question des ministères. - la nécessaire reconnaissance mutuelle des Eglises engagées sur le chemin de leur réconciliation. Cette reconnaissance mutuelle ne devrait-elle pas permettre, sinon la pleine intercommunion, au moins l'accueil réciproque au repas du Seigneur (Sainte Cène / Eucharistie), étant entendu que c'est le Christ lui-même qui invite, accueille à sa table et la préside ? Autant de défis que les Eglises ont à relever dans le processus de leur unité. Cette unité est à comprendre non en termes d'uniformité mais de diversité ecclésiale, à l'image des premières communautés chrétiennes qui, dans leurs singularités, vivaient en pleine communion les unes avec les autres. Préface du pasteur François Clavairoly, président de la Fédération protestante de France. Postface de Mgr Vincent Jordi, archevêque de Tours.

02/2022

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Romans historiques

Cycle de Gui de Clairbois Tome 3 : Les Chemins de la honte. Un vent de guerre

Peu après sa venue à Paris, en juin 1392, le jeune damoiseau du Maine Gui de Clairbois fait la connaissance d'Alix d'Apilly dont la beauté le subjugue. Le père de la jouvencelle s'opposant à leur mariage, les jeunes gens passent outre à son refus. Réfugiés à Montsurvent, près de Coutances, ils vivent dans la maison où la mère de Gui les a accueillis. Devenu l'écuyer d'Olivier de Clisson, Gui se voit confier la défense de son château, Josselin, menacé par les alliés du duc de Bretagne. Il abandonne Alix aux bons soins de sa mère et se voue à la protection de la forteresse. Après une sortie malheureuse, il tombe au pouvoir des assiégeants qui le torturent. Considéré comme mort, il s'échappe et rejoint son seigneur qui l'arme chevalier. A son retour à Montsurvent, il apprend le décès d'Alix. Recommandé par Clisson à Jean II le Meingre, dit Boucicaut, Gui rejoint ce grand batailleur qui a reçu, outre le maréchalat, le gouvernement de la cité de Tours. En compagnie d'un écuyer, Yvain d'Antigny, il assiste aux pourparlers de paix qui réunissent des députations anglaise et française dans une campagne sise entre Calais et Abbeville, où séjourne le roi : Leulinghen. Gui rencontre Marie, une pucelle qui lui inspire plus de compassion que d'amour, et c'est à Tours qu'il s'éprend d'Héloïse après l'avoir sauvée d'une noyade. Las ! Une armée doit se constituer pour marcher au-devant des Turcs qui se répandent en Europe centrale et menacent la Hongrie. Leur chef est un homme intelligent et cruel : Bayézid. Gui quitte à regret Héloïse pour accompagner Boucicaut et ses guerriers dans ce qui sera la dernière croisade. Le dimanche 30 avril 1396, à Dijon, un ost hétéroclite s'éloigne vers l'Orient. Contrairement à ses compagnons, Gui doute de cheminer vers une victoire aisée.

06/2001

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Littérature française

Deux passions

Deux récits qui ont pour théâtre le Valais, l'un au XVIII ? siècle, l'autre à l'orée de 1900, et pour héroïnes le premier une petite fille, le second une adolescente. Le premier est noir et tragique. Le second, tremblant et grave, débouche sur le bonheur. Emerentia 1713 est l'histoire d'une enfant qui a existé. Son père est un seigneur et sa mère une simple paysanne. La mère meurt, le père se remarie avec une grande dame qui place la petite fille chez le curé doyen d'un village, renommé pour la fermeté de sa foi. Elle a sept ans. Elle refuse de réciter ses prières, elle hait le Bon Dieu qui lui a enlevé sa mère. Ni le fouet tous les jours, ni le pain sec, ni les vêtements de pénitence, ni les humiliations publiques ne la changeront. Elle n'aime que les animaux et les arbres. Elle apprivoise les pigeons et les truites, les crapauds et les couleuvres, tout le village la croit sorcière - sauf les enfants. Rien ne viendra à bout de son refus, que la mort. Virginia 1891 présente une petite paysanne pauvre que l'on place à quinze ans comme bonne dans un château voisin. La jeune maîtresse, douce et généreuse, suscite l'admiration et la ferveur de Virginia, qui doit s'occuper du petit garçon d'un an, puis de la petite fille qui va naître. Le maître, Monsieur, est peintre à ses heures. Il prend Virginia pour modèle, tombe amoureux. Elle l'aime aussi et, quand on la renvoie chez elle, elle dépérit. Il y a entre ces deux êtres tout ce que comporte d'innocence et de trouble la passion véritable. Un jour on demandera à l'adolescente de revenir... S. Corinna Bille sait peindre avec un art très simple ces âmes passionnées, le décor des montagnes, les préjugés de jadis, le malheur de certaines enfances, en ce temps-là.

03/1979

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XVIIIe siècle

Le duc de Choiseul. L'orgueil au pouvoir

Le duc de Choiseul, favori de Madame de Pompadour, principal ministre de Louis XV et figure incontournable du siècle des Lumières. Principal ministre de Louis XV pendant douze ans, allié et ami de Mme de Pompadour, le duc de Choiseul (1719-1785) passe pour être un hédoniste patenté, un ambitieux cynique qui aime les mondanités, les femmes et le luxe, un seigneur prodigue - à telle enseigne que Beaumarchais se serait inspiré de lui pour le personnage du comte Almaviva dans Le Mariage de Figaro. Une image complaisamment reprise par l'historiographie républicaine et par les Jésuites, qu'il a fait bannir du royaume en 1762. La vérité est assurément plus nuancée, comme le montre avec brio David Feutry dans cette biographie enlevée et nourrie aux meilleures sources. Homme de guerre avant d'être ambassadeur et ministre, grand artisan du rapprochement avec la cour de Vienne - qui mit fin à deux siècles de lutte contre l'empire des Habsbourg -, Choiseul, en effet, non seulement sauve le royaume du désastre où la guerre de Sept Ans le conduisait inexorablement, mais encore lui donne la Lorraine et la Corse. Il restaure en outre la marine et rénove l'armée, préparant en somme la revanche contre l'Angleterre. Disciple des philosophes, il se fait ministre réformateur - un jeu dangereux entre la Cour, le trône et le Parlement -, libéralise l'économie, élève sur le pavois la notion de " patriotisme " pour mobiliser l'opinion et veille toujours à ce que la France préserve son rang et se modernise. Tout-puissant, cible privilégiée de nombreux intrigants et de diverses coteries, l'orgueilleux ministre succombe à un ultime complot, en 1770. Disgracié, il se retire dans les fastes du château de Chanteloup : le chancelier Maupeou et la maîtresse du roi, Mme du Barry, peuvent enfin entonner le péan. Le portrait brillant d'un des hommes d'Etat les plus importants du siècle des Lumières.

09/2023

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Littérature française

Histoire politique et sociale de Briançon - XVIIe-XVIIIe siècles

Découvrez l'histoire du Briançonnais, ancien territoire du Saint Empire Romain Germanique, comme vous ne l'aviez jamais entendue ! Le 29 mai 1343, le bailliage de Briançon achète à son seigneur, le dauphin Humbert II, la liberté de ses habitants et son autonomie organisationnelle. Lorsqu'en 1349, le Dauphiné intègre le royaume de France, les privilèges briançonnais demeurent préservés et ils le resteront durant tout l'Ancien Régime. Le tiers état devient rapidement le seul ordre qui existe à Briançon. Des classes qui le composent s'affrontent alors pour accéder au sommet de l'échelle sociale et pour s'emparer du pouvoir politique local. Ces luttes intestines culminent aux XVIIe et XVIIIe siècles. Les briançonnais portent leurs discordes devant le parlement de Grenoble et les judiciarisent à l'extrême. Les procès induisent une médiatisation des conflits devant une instance supérieure et, s'ils ouvrent la voie de la violence verbale, ils ferment totalement celle de la violence physique. Aucune émeute ne trouble Briançon qui demeure paisible. Même à leur paroxysme, les antagonismes gardent un certain degré de civilité. Lorsque débute la Révolution française dans le Dauphiné, les briançonnais se démarquent par leur refus d'adhérer aux valeurs nouvelles. Ils veulent conserver le régime particulier qui a réglé sous l'Ancien Régime leur vie politique et sociale. Parce que durant quatre siècles et demi, un petit territoire de France situé aux confins du royaume était qualifié par ses habitants de petite république. L'histoire politique et sociale de Briançon vue à travers le prisme des conflits montre que les procès sont le produit d'une histoire et façonnent une histoire. Un ouvrage historique d'une grande richesse se lisant comme une chronique de la vie politique et sociale de Briançon. Marie-Claude Revol est née le 9 juin 1955. Docteur en droit, elle est retraitée de la magistrature judiciaire. Histoire politique et sociale de Briançon XVIIe-XVIIIe siècle est son deuxième ouvrage aux Editions Persée.

11/2021

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Biographies

Le Diacre chantant de Honfleur. La loi d'Amour

Jean-Jacques naît en 1946 au 13 de la rue Brûlée à Honfleur dans une famille ouvrière. Petit enfant, il a la sensation d'un manque comme si cette vie-là l'avait ramené sur terre avec des souvenirs perdus et qu'il ne cessera toute sa vie de rechercher. " Qu'est-ce que tu regardes comme ça ? " lui demandait sa mère. L'enfant d'Honfleur répondait, le regard planté vers le ciel : " Je cherche la vérité, Maman ". Les méandres de la vie vont l'emporter comme un tourbillon : vie professionnelle, passion du chant dont il fera un second métier, vie familiale et bientôt trois enfants. Rien de particulier si ce n'est une vie " presque " ordinaire comme pourraient la vivre des milliers de gens. Pourtant, Jean-Jacques va recevoir un appel et c'est cela qui n'est pas ordinaire. Ses parents, honteux et déboussolés, ne comprennent pas : " On ne l'a pas élevé comme ça ! ". Ils sont d'une génération transie où l'on n'étale pas ses sentiments. C'est à leurs 50 ans de mariage que Jean-Jacques reçoit la bénédiction. Dans sa bouche, l'hostie explose comme un soleil. Lui revient en mémoire les années de son enfance quand il avait la foi. Ah non, décidément, il ne l'avait pas perdue ! Elle était juste en sommeil. Le Diaconat à 50 ans, 1200 baptêmes, 350 mariages, beaucoup d'inhumations malheureusement, mais que voulez-vous, on ne peut pas quitter Honfleur sans son accompagnement. Il chante tellement avec la voix des anges ! Il dit n'avoir pas peur de la mort. Il sait trop bien que là-haut, il rencontrera enfin ce qu'il cherchait depuis toujours. S'il était Honfleurais, celui-ci dirait : " Boujou mon Bézot ". Mais il est de Nazareth et dira plutôt : " Ah, te voilà, toi ! As-tu assez aimé ? ". Et il répondra : " Oui Seigneur, je crois ! "

12/2022