Recherche

Rowling Batman lego

Extraits

ActuaLitté

Interprètes classiques

Magaloff, prince des pianistes

Trente ans après sa mort, l'Histoire conserve le souvenir d'un interprète qui n'était là que pour servir la musique. C'est bien d'un prince dont parle ce livre. Né à Saint-Pétersbourg en 1912, le célèbre pianiste Nikita Magaloff vient d'une autre époque. C'est en écoutant jouer sa mère que le petit Nikita découvre le royaume qui sera le sien : la musique. Il aura la chance de connaître Prokofieff, d'entendre Rachmaninov et de former un duo avec le violoniste Joseph Szigeti dont il épouse la fille. En 1939, il décide de s'établir en Suisse. Appelé en 1949 à la succession de Dinu Lipatti au Conservatoire de Genève, il conserve sa classe jusqu'en 1959 et y dispense un enseignement légendaire. De nombreux jeunes pianistes vont profiter de ses conseils toujours pertinents, jamais humiliants. C'est dans les années cinquante, après des succès fracassants à New York, que sa carrière internationale prend de l'essor ; parcourant le monde dans tous les sens, il suscite l'enthousiasme des foules. Son répertoire est immense. Un fil secret le rattachait à Chopin, mais Magaloff ne s'est jamais laissé enfermer dans une spécialité. Il jouait tout à la perfection, dans un vaste répertoire allant de Haydn à Stravinsky. Chez lui, tout venait de l'intérieur, sans aucun effet. Rien qui pût suggérer le hors-norme. Aucune manifestation d'ego dans son jeu. Seule l'oeuvre comptait. La notoriété n'aura en rien changé sa manière d'être. Après avoir donné son dernier récital à Milan, Nikita Magaloff meurt à Vevey, le 26 décembre 1992.

03/2023

ActuaLitté

Epistémologie

L'histoire, l'ordre et le chaos. Une anthropologie de soi

L'ego-histoire, en un peu plus de trente ans, a acquis un nom et collecté de beaux succès. Cet exercice qui fait dire à l'historien d'où il parle, en soulignant la façon dont il se situe dans l'acte de produire l'histoire, s'est même constitué en un genre. D'un mémoire d'habilitation à diriger des recherches, qu'il a repris et prolongé en l'ouvrant aux interventions de deux autres médiévistes, Julien Théry et Patrick Boucheron, et d'un artiste, Eric Fonteneau, maître du dessin, Philippe Josserand a fait un livre, interrogeant son parcours d'homme et d'historien. La discipline qu'il a élue au sortir de l'enfance revêt pour lui une dimension existentielle. Elle l'a tenu face à la béance, lui permettant d'apprivoiser le chaos du monde et celui de l'être pour y reconnaître, en écho à Alberto Manguel, un ordre "d'une beauté, d'une élégance indéfinissable, qui nous atterre et nous attire". Avec gaîté, pudeur et ironie, l'auteur, dans une écriture tenue et tendue, revient sur lui et découvre au lecteur "sa" fabrique de l'histoire. Jouer le jeu d'une "anthropologie de soi", toutefois, ne signifie pas se prendre au "je". L'intime a sa part, irréductible par force, mais le récit s'attache d'abord à ce qui distingue et à ce qui unit, à ce qui fait que le "nous", parfois, est un "autre" - aujourd'hui comme hier - et que l'"autre", toujours, résonne en "nous", participant de nos appartenances comme de nos identités et servant de façon décisive à les forger.

01/2022

ActuaLitté

Esthétique

Des œuvres et des discours: Portrait de l'artiste en chercheur

Dans Le Mot peint (1975), l'écrivain Tom Wolfe imaginait ironiquement le moment où les musées n'exposeraient plus les oeuvres des peintres Jackson Pollock, Willem De Kooning ou Jasper Johns accompagnées de petits cartels portant des commentaires des critiques Clement Greenberg, Harold Rosenberg ou Leo Steinberg, mais accrocheraient sur leurs murs les reproductions agrandies de ces mêmes textes accompagnées de petits cartels où figureraient les reproductions des oeuvres commentées. De fait, la chose s'est réalisée : l'artiste John Baldessari a effectivement exposé une toile intitulée Clement Greenberg (1967-1968), qui ne consiste en rien d'autre qu'en la reproduction d'un texte du critique, réalisant ainsi la superposition parfaite de l'oeuvre et du texte. C'était là une étape dans un processus continu d'intellectualisation de l'art dont il s'agira ici d'identifier les divers moments saillants et les formes spécifiques, depuis les premiers textes théoriques sur les arts du dessin à la Renaissance jusqu'à la posture contemporaine de l'artiste en chercheur de sciences sociales, en passant par les Conférences de l'Académie royale de Peinture et de Sculpture, le temps des Manifestes et celui des "théories persuasives" de la Modernité tardive. Il s'agira plus particulièrement d'étudier ce qui a rendu possible les formes les plus contemporaines de cette prolifération discursive, en montrant qu'elles sont nées de la convergence de deux phénomènes distincts qui, au cours du XXe siècle, ont affecté la sphère artistique d'une part et la sphère académique de l'autre. Le premier est la désartification de l'art ; le second, la dé-régulation des sciences humaines.

02/2022

ActuaLitté

Policiers

Le miroir aux alouettes. Alice au pays des baudruches

Alice a tué Armelle, sa jumelle. Son reflet, son double, son alter ego inverse dont elle enviait la vie de rêve. Alors que, célibataire, elle doit gagner sa vie en enseignant la philosophie, sa jumelle, épouse et mère comblée, mène l'existence oisive des riches, dans le luxe et un magnifique cadre de vie au bord de la mer. La mort d'Armelle va permettre à Alice de prendre sa place. Pourtant, au " pays des merveilles ", ce n'est pas le bonheur, mais le désenchantement qui l'attend. La vie d'Alice de l'autre côte du miroir va tourner au cauchemar... Elle réalisera, mais trop tard, que le beau miroir n'était qu'un leurre. Un miroir aux alouettes... Elle était seule. Sans son ombre. Enfin unique. Seule dans l'implacable lumière. Ses pensées crissaient à l'unisson des cigales. Un grincement sourd et obsédant qui envahissait la garrigue. explosait sous le soleil. J'ai tué ma soeur... ma soeur... ma soeur... ma soeur ! Qu'attendait-elle pour aller chercher de l'aide ? Elle se leva d'un bond et se mit à courir le long de la falaise rocailleuse. sautant au-dessus des rochers qui affleuraient. Soudain. elle s'arrêta. la gorge étranglée suffoquant dans la chaleur accablante. Pourquoi courir ? Armelle était morte. Il n'y avait plus rien à faire. Et puis comment expliquer la querelle. la chute ? Et cette entaille à I a tête ? Autant de lourdes présomptions. Il n'y a pas de témoin. Pourquoi ne pas saisir l'occasion de changer de vie ? Prendre la place de mon double. entrer dans la peau de "l'autre": devenir Armelle.

04/2010

ActuaLitté

Philosophie

Le Juif de savoir

" Entre le nom juif et le savoir, on a longtemps supposé que se nouait une relation privilégiée. Sous sa forme moderne, cette croyance est apparue au XIXe siècle, dans le monde de la langue allemande ; elle a duré jusqu'à la moitié du XXe siècle. Durant cette période naît la figure du juif de savoir, qui suscita l'admiration, puis la haine, jusqu'à se fracasser sur le réel de l'extermination. De Cassirer à Leo Strauss, de Hannah Arendt à Scholem, la figure du juif de savoir fascine et repousse encore de nos jours. Quelque chose de grave s'y joue quant au nom juif ; quelque chose de grave s'y joue aussi quant au savoir. Pour le juif de savoir en effet, ce n'est pas n'importe quel savoir qui le requiert, mais bien le savoir moderne, tel que Michel Foucault l'a disposé. Au croisement de Hannah Arendt et de Foucault, l'examen du Juif de savoir amène à rouvrir quelques chemins oubliés dans les espaces de la culture européenne. Destins individuels, tragédies des langues, fin du savoir moderne, vacillations du nom juif, le parcours traverse de sombres régions. On y suivra la grandeur et la disparition du Juif de savoir. On finira par s'interroger : qu'est-il advenu grâce à lui ? Qu'a-t-on perdu avec lui ? Qu'adviendra-t-il après lui ? La réponse ne se fait pas attendre. Ce qui est advenu par le Juif de savoir, ce qui advient et adviendra sans lui, c'est, encore et toujours, la rencontre, inlassablement recommencée et inlassablement ratée, du nom juif et de l'Europe. "

10/2006

ActuaLitté

Religion

Comment se comporter en mensch et pas en shmok

Tout comme shmok, mentsh est un mot yiddish. Fondamentalement, il signifie " personne, être humain " et s'applique à tout individu sur terre. Chacun d'entre nous est une sorte de mentsh : Jean est un mentsh, Marie est un mentsh, même le petit Léo, occupé qu'il est à tirer la queue de son chien Farfel, est un mentsh. Farfel, lui, est une victime innocente qui mérite notre pitié, mais c'est un animal, pas un mentsh. Dans ce sens, nous sommes tous des mentshn, indépendamment de nos aptitudes et de notre comportement. C'est une simple question de biologie. Mais le mode de pensée yiddish et la biologie ne font pas bon ménage et cela fait longtemps que mentsh n'est plus utilisé que pour parler de quelqu'un de bien. " Les autres paieront les pots cassés ". C'est le genre de sottise qui peut échapper à tout le monde, mais un shmok, lui, en fait une règle de vie. Et généralement il ne s'en rend même pas compte. Il faut le comprendre, ce n'est pas sa faute : personne ne lui a expliqué que sa mère exagérait un peu à l'époque où elle lui expliquait qu'il était le plus beau, le plus adorable, le plus prometteur et le plus intelligent ; que les autres, tous les autres, n'étaient que des benêts et des jaloux. Dans ce livre, Michael Wex nous livre enfin les clés d'une vie réussie, quelles que soient notre religion ou nos croyances, et nous explique avec une bonne dose d'humour comment le Talmud et les proverbes yiddish peuvent changer notre existence.

02/2011

ActuaLitté

Critique Roman

Le Sorceleur. Les chroniques de Ciri

Les Chroniques de Ciri retrace la trajectoire du personnage féminin emblématique de la saga du Sorceleur. Ciri est un personnage central, sinon le personnage central de la saga d'Andrzej Sapkowski, marqué par une destinée hors du commun et le rejet des normes sociales, dans un monde où le patriarcat pèse lourdement sur le destin des femmes. Orpheline de sang royal, la princesse en détresse fuyant le siège de Cintra tombera sous la protection de Geralt, père de substitution avec qui elle entretient un lien indicible. Objet de nombreuses convoitises royales et malveillantes, source de légendes elfiques ancestrales, Ciri va au fil des rencontres devenir une combattante hors pair, une magicienne aux pouvoirs inégalés, une voyageuse capable de traverser le temps et des mondes auxquels peu ont accès. Ecrit par Justine Breton (The Witcher, un monde de légendes : romans, jeux vidéo, séries) et richement illustré (plus de 50 illustrations) par Mathilde Marlot (Manuel du Sorceleur), Les Chroniques de Ciri permet de retrouver tous les êtres que la princesse de Cintra croise sur sa route : ceux qui l'ont formée, faite grandir, aimée ou abimée, mais qui ont contribué à faire d'elle l'être exceptionnel qu'elle est devenue. Sommaire de l'ouvrage 1-Les Origines de Ciri 2-Grandir en étant aimée (Geralt, les sorceleurs, Triss Merigold, Yennefer de Vengerberg, Yarpen Zigrin, Vysogota, Kelpie, Petit Cheval) 3-L'expérience d'autres mondes (Brokilone, Gros Velen et la wyvern, Désert de Korath, les Rats, la Traque Sauvage, Tir ná Lia) 4-Apprendre dans la violence (Cahir et la chute de Cintra, Stefan Skellen, Vilgefortz, Rience, Léo Bonhart, Emhyr var Emreis) 5-Ciri, la légende

06/2024

ActuaLitté

Littérature étrangère

Les faits. Autobiographie d'un romancier

Les faits se présente comme l'autobiographie non conventionnelle d'un écrivain qui a déconstruit notre idée de la fiction. Cette oeuvre, d'une franchise inventive et irrésistible, dévoile le rapport intime et complexe que Philip Roth entretient avec l'art et l'existence. Sur le fil entre souvenirs des faits et souvenirs imaginés, l'auteur de La contrevie se concentre sur cinq moments fondateurs de son identité d'homme et de romancier : son enfance à Newark dans les années 1930 et 1940 ; son expérience de l'américanité à l'université ; son premier mariage chaotique ; l'indignation de la communauté juive américaine à la parution de Goodbye, Colombus ; et enfin, la découverte dans les années 1960 d'une liberté créatrice qui donnera naissance à Portnoy et son complexe. Mais comment écrire à propos des faits de l'existence lorsqu'on a passé une vie entière à changer l'ordinaire en extraordinaire avec une originalité et une audace si féroces ? Comment un romancier chevronné, jamais mieux servi que par "la chair de la fiction", peut-il encore prétendre se présenter "sans fard" ? Tel est le questionnement au coeur du livre que Roth explore avec malice et clairvoyance. Et ce n'est pas un hasard si c'est à son héros de papier et alter ego, Nathan Zuckerman, qu'il donne ici le dernier mot. Cette nouvelle traduction redonne tout son lustre à la verve incomparable d'un des plus grands auteurs américains de sa génération. Elle révèle avec habileté l'humour, l'intelligence et la précision d'un texte qu'il est précieux de redécouvrir aujourd'hui, à la lumière de toute une oeuvre littéraire.

06/2020

ActuaLitté

Religion

Ganapati Upanishad / Devi Upanishad

La Muktikâ-Upanisad range la Ganapati-Upanisad dans le lot des Upanisad relevant de l'Atharvaveda et en fait la 102e de sa liste. L'Upanisad figure dans les principaux recueils, et est souvent citée - parfois sous forme de simple pralika - dans les manuels liturgiques modernes du type brahmakarma-samuccaya, âhnikacandrika, et autres. Telle quelle, la Ganapati-Upanisad est un texte populaire dans la mesure où elle constitue la garantie soi-disant " védique " de la dévotion au dieu à tête d'éléphant. Une secte Gânapatya connut un certain essor aux alentours du Xe siècle, puis déclina. Peut-être est-ce sous son égide que se constitua la littérature Ganésienne proprement dite. Mais c'est surtout sous l'influence de la tradition smârta que la religion de Ganapati est vivante. Pour ces hindous fidèles au Veda, le dieu " qui écarte les obstacles " est, si l'on peut dire, une forme familière de l'Absolu. Comme le dit l'Upanisad : " il est le brahman rendu sensible aux yeux ". Les Smârta sont partout présents en Inde et l'esprit de leur religion imprègne l'hindouisme commun. Traditionnellement ils ajoutent à l'Upanisad trois autres textes védiques supposés célébrer Ganesa : un hymne du Rgveda, Ganapati-sûkta dédié à Brahmanaspati, le Ganapati-mantra, strophe rgvédique où Brahmanaspati reçoit l'épithète de " Seigneur des Gana", enfin la " Ganesa-gâyalrî " empruntée au Taittirîya-Aranyaka. L' Upanisad ne se soucie nullement d'interpréter les mythes et légendes afférents à Ganapati. Elle se tient sur le seul plan de la célébration ésotérique du dieu et, à ce titre, ressemble à un stotra. D'emblée Ganapati est assimilé à l'Absolu, sous ses deux " aspects ", le brahman et l'âtman. Il est le Veda rendu sensible aux yeux. La Devi Upanisad est la 81e de la liste donnée par la Muktika. De fait, la structure de la Devi Upanisad est la même que celle d'une série de ces tracts dont le seul propos est de célébrer la divinité choisie (ista-devatâ) par un groupe de dévots, comme objet quasi-unique de sa vénération. Ces Upanisad, tardivement rattachées à l'Atharvaveda, ont pour fonction d'exposer, sous une forme à la fois lyrique et brève, l'essentiel de la foi des dévots. La Devi Upanisad ressemble donc beaucoup à la Ganapati. Comme celle-ci, elle est constituée de trois éléments principaux : un hymne de louange (type stotra), un support (pratisthâ) de méditation (dhyâna) évoquant une image de la divinité, enfin la révélation d'une formule secrète (ici dex mantra), communiquée lors de l'initiation et utilisée dans la liturgie. C'est la présence constante (et exclusive) de ces trois éléments, s'articulant selon une structure identique, qui donne son unité aux diverses Upanisad du même type, et il est frappant, à cet égard, de remarquer qu'elles se donnent toutes le nom d'Atharva-sîrsa (ou siras).

01/1983

ActuaLitté

Sports

Coups de poing et points à la ligne

Ce livre aurait pu s'intituler la boxe dans la ville. Il est une chronique de la vie perpignanaise dans ses rapports avec le noble art de 1885, date à laquelle la boxe anglaise fait son apparition, à la fin du XXe où elle peut fêter plus d'un siècle d'existence. Cet ouvrage est tout à la fois une histoire des boxeurs, des clubs et des prévôts, des dirigeants mais aussi des quartiers, des rues, des cafés... car cette vie sportive s'est inscrite dans des lieux familiers encore visibles qui ne sont plus que hantés par les gants de cuir rouge, les coups de gong et des hommes sur des rings parfois improvisés. L'ancien Alcazar, devenu cinéma Familia et son parc ont disparu, mais l'ancien hôpital militaire avec ce qui fut le siège du Foyer Léo-Lagrange est toujours là, gardien des souvenirs, des sons, des odeurs... aujourd'hui encore en longeant ses hauts murs on voit passer les ombres des cogneurs, des stylistes, des encaisseurs tragiques de coups fabuleux, des k.o. techniques. Dans une soirée, le drame pouvait côtoyer la comédie et le tragique avoir sa part de ridicule devant un public le plus souvent féroce. Le Casal Catala et le Théâtre de Verdure aux Platanes, le Nouveau Théâtre, le Vélodrome ont aussi rejoint le Paradis des constructions festives perdues mais le Centro Espagnol est encore là même si depuis bien longtemps, il n'accueille plus les puncheurs venus de Barcelone et il n'y a plus de combat au Théâtre Municipal.... Il reste les bars, les cafés et il existe le Palais des Congrès. Ce livre fait revivre dans le contexte urbain des figures tutélaires presque mythiques du sport roussillonnais, de la boxe catalane, les héros oubliés : ils sont tous dans ce livre... petits ou grands, amateurs ou professionels... Admirable carrière de Biosca, des salles parisiennes à celles de Madrid, Barcelone, Milan, Alger... Nos boxeurs voyageaient et l'Indépendant donnait parfois de leurs nouvelles. Ils sont tous ou presque dans ce livre avec leurs clubs, leurs dirigeants emblématiques et souvent pittoresques, toujours passionnés : " Napoleon Orliac ", Gaetano, on ne peut les citer... Les petits clubs, les groupements éphémères, ont eux aussi droit au chapitre au même titre que les grands, les omni-sports : l'U.S.A.P. et le Foyer Léo-Lagrange qui eurent encore, vers les années 1960 de formidables équipes de boxeurs. Cette chronique n'oublie pas combien la boxe et le rugby furent proches. Les villes et villages du département, où il y eut des clubs (Rivesaltes, Port-Vendres, Ille sur Têt, Bages...) qui défendaient les couleurs de leur coin de Roussillon. Les jours heureux et les jours noirs, dans la ville qui bouge avant guerre, après guerre qui s'agrandit... L'histoire de la boxe se mélange avec une chronique des grands jours de joies, de fêtes. Chronique contemporaine de ceux qui montent sur un ring pour échanger des coups avec un inconnu et n'ont que quelques minutes pour montrer leur courage et souvent leur limites tant physiques que morales, ceux qui le lendemain reprenaient leur travail à l'usine, aux abattoirs, au nettoiement des rues, aux écuries du faubourg, à la gare, employés, ouvriers, ceux qui après défaite ou victoire, reprenaient l'entraînement amenaient femmes et enfants le dimanche, voir Lord Jim au cinéma ; leurs pères étaient allés voir le cirque Pinder où Carpentier rejouait avec application son match contre Dempsey... ceux là aussi méritaient quelques pages. Perpignan a ses " rugby ", son Castillet, la Sardane, et, grâce à Dalí, le centre du monde.... avec ce livre les Perpignanais n'oublieront pas que des coups de gong ont accompagné son histoire.

04/2012

ActuaLitté

Littérature française

Atlante ou l'épine du je

Dès son entrée à l’université, Vagharm Dampetrain a déjà un lourd passé derrière lui. Il dépose son coeur entre les mains d’Arlène avec laquelle il entame une relation aussi intense que chaotique. Cependant, les charmes d’une certaine Anissa ne laissent pas Juan tout à fait indifférent. Juan et Vagharm sont deux personnes bien fragiles, qui ne sont pas faciles à contenter, et dans la contrainte d’une cohabitation indissociable, ils savent qu’ils resteront à jamais deux êtres où chacun d’eux éprouvera des besoins existentiels très particuliers. Bien après avoir terminé ses études, Juan fait la connaissance d’un certain Félix Duchet. Particulièrement énigmatique et grand couturier de son état, il forme Juan-Vagharm jusqu’à en faire à la fois son alter ego et son meilleur ami. Marié, deux enfants splendides, riche, et une femme aimante à ses côtés, Juan Dampetrain a tout pour être heureux, et pourtant, il ne se sépare jamais de ses angoisses. Quelque chose manque à sa vie. Il consacre beaucoup de temps à traquer ce qui peut bien être à l’origine de ses malaises existentiels, mais en vain. Ailleurs, une femme muette et dépendante se redresse soudain de son lit en hurlant son nom, avant de replonger à nouveau dans ce même état de mutisme qui est maintenant le sien, depuis de nombreuses années. Un matin Félix Duchet supplie Vagharm de l’accompagner. Devant son insistance il accepte de le suivre pour un endroit et un monde dont il ne sait rien. Arrivé sur les lieux, Juan-Vagharm sombre dans l’horreur, s’apercevant alors qu’il n’est peut-être pas celui qu’il croit toujours avoir été…

11/2019

ActuaLitté

Littérature française

Nouvelles déconfinées

Nouvelles dé-confinées est le fruit des mois de confinement de l'auteur, temps fort pour l'observation de la vie réduite et concentrée des habitants de la cité : peur, amour, rage de vivre et crainte de mourir, espoirs et déceptions, incompréhensions... éternelle aventure humaine que l'imaginaire de l'auteur a située à la ville comme à la campagne, et même au-delà des mers sous forme de conte. Ces nouvelles font écho à l'actualité particulière de ces moments-là, source d'inspiration créatrice pour le nouvelliste chez lequel chaque mot résonne comme une note de musique prometteuse d'harmonie. Chacun de nous peut y retrouver quelque chose de lui-même et des autres quand la vie prend plus de sens devant une mort sournoise qui rôde invisible autour de vous. Périodes extrêmes où les attitudes les plus viles côtoient les plus nobles, où le plaisir et la joie peuvent cohabiter avec l'angoisse et l'ennui... Ce recueil de nouvelles est le fruit de tous ces sentiments contradictoires et profondément humains que le "rester chez soi" a mis en relief. Pierre Guitton est né dans un petit village au coeur de la France. Son enfance fut rêveuse et campagnarde ; les plantes et les animaux étaient ses compagnons de jeu. L'école fut celle de la socialisation, de quoi observer et aimer son prochain, puis de gagner sa vie sans renoncer à la poésie. Dès son plus jeune âge, il a disputé la musique des mots à celle des notes de son alter ego. Un pied dans l'imaginaire et une main sur le crayon noircisseur de pages blanches, il n'a cessé d'écrire pour ses proches avant qu'on ne lui propose de publier quelques-uns de ses écrits.

12/2020

ActuaLitté

Histoire de France

1918. L'étrange victoire

L'issue de la première guerre mondiale est connue de tous et pourtant, en avançant avec les doutes, les peurs et les tâtonnements des contemporains, Jean-Yves Le Naour relate une année à suspens. Il ravive de sa plume romancée le cours d'une année cahotique qui conduit à l'étrange victoire des Alliés. Au printemps 1918, par trois fois – en mars, avril et mai –, Français et Britanniques ont le sentiment de frôler la défaite. On a l'impression de rejouer septembre 1914 ! On se bat sur la Marne et Paris, bombardé, est en proie à la panique. De tous côtés, les fronts se resserrent : depuis mars 1918, la paix signée avec la Russie bolchevique libère 1 million de soldats allemands sur l'ouest. Une course contre la montre s'engage avec un unique objectif : tenir. En 1918, rien n'était écrit et l'Allemagne pouvait encore l'emporter ! Fidèle aux précédents volumes, ce dernier opus dévoile les coulisses politiques et la cuisine des états-majors en s'appuyant sur des sources inédites : les rivalités entre Pétain, Foch et le Britannique Douglas Haig, les guerres d'ego qui ont paralysé la situation au point de compromettre la défense nationale. Fait nouveau, par rapport à 1914-1917, les militaires sont désormais sous la coupe de Clemenceau et de Lloyd George. "Le Tigre" caresse même le rêve de prendre lui-même le commandement unique du front occidental avant de le faire déléguer à Foch qui déclenche l'offensive finale qui jettera à bas les EMpires centraux. Passant d'un front à l'autre, Jean-Yves Le Naour nous entraîne jusqu'à la victoire en trompe l'oeil, la joie de la paix étant lourde des guerres futures.

10/2016

ActuaLitté

Science-fiction

Frissons avec sursis

Léo Maizeret, député UDF élu par hasard en mai 1981, disparaît dans la nuit du 12-13 juillet 1982 dans le vol Paris-Miami pour réapparaître en juillet 2018. Pour le commun des mortels, il s'est écoulé 36 ans mais pour lui qui a côtoyé l'immortalité, seulement un mois. Un mois durant lequel il a été confronté à la subtile mécanique de l'univers, du temps dans l'espace et de l'homme face à son destin. Coupable de légèreté et d'inconstance, il est entraîné dans cette forme de rédemption initiatique qui s'avère être une mission divine. Pour orchestrer le ballet de cette âme en déroute, Bermude, féminité et grâce incarnées, lui fera vivre un amour éternel, une ivresse dévastatrice, impossible à imaginer même dans les rêves les plus fous. Collection Magnitudes, dirigée par Yoann Laurent-Rouault La collection Magnitudes offre au lecteur une déclinaison d'oeuvres littéraires différentes, identifiées par un chiffre (rappelant l'échelle de Richter des séismes), qui n'a pas pour vocation de classer ni de noter, mais d'informer le lecteur sur le caractère potentiellement choquant du texte, en raison du vocabulaire utilisé, d'un climat de haine, de danger, de passages décrivant des scènes de violence, d'érotisme, ou de propos crus relatifs à la religion, la politique, les moeurs. 4. 0 Faible magnitude. Texte tout public. 5. 0 Moyenne magnitude. Texte tout public pouvant légèrement secouer certaines sensibilités. 6. 0 Assez forte magnitude. Texte tout public comportant des éléments susceptibles de heurter certaines sensibilités. 7. 0 Forte magnitude. Texte comportant des éléments pouvant choquer certains lecteurs. 8. 0 Très forte magnitude. Texte pouvant fortement choquer ; réservé aux lecteurs avertis. 9. 0 Magnitude extrême. Texte fortement déconseillé aux âmes sensibles. 9. 5 Magnitude ultime. Texte pouvant très fortement ébranler le lecteur, totalement déconseillé aux personnes sensibles.

07/2020

ActuaLitté

Littérature française

Les bains de Kiraly

Les Bains de Kiraly. Gabriel a bien tenté de croire au bonheur. Subjugué par Laura, il s'est arrimé à son rire et s'est employé à vivre au présent. Mais du jour où elle lui a annoncé qu'elle attendait un enfant de lui, il a pris la fuite, sans un mot... Quand, après des mois d'errance dans Londres, il échoue par hasard dans une synagogue, les chants des hommes l'apaisent, et libèrent enfin sa parole. Il se lance alors dans l'écriture de cette longue confession, où le silence et la culpabilité dansent un vertigineux pas de deux. De lui, de son enfance solitaire, de sa sœur aînée fauchée par un chauffard ivre, de ses parents murés dans leur deuil, de leur refus de rien lui révéler sur leur passé, il n'a jamais pu parler, ni à Laura, ni à son ami Léo. Jamais il n'a pu exprimer la vérité de ses sentiments. Et, si des mots il a fait son métier, c'est pour traduire ceux des autres, barricadé derrière une montagne de dictionnaires. Quand, à la faveur d'une rencontre des traducteurs de Thomas Mann en Hongrie, une clef de son passé lui est révélée dans un cimetière de Budapest, ses souvenirs se bousculent : les phrases murmurées par ses parents dans une langue étrangère, la saveur de la cuisine magyare, la fascination pour la littérature de la Mitteleuropa qu'avait su éveiller en lui le vieux libraire du pays champenois où il a grandi... Évoquant le désarroi existentiel et sentimental de cet homme fragile livré à lui-même, Jean Mattern écrit avec des accents justes et mesurés un lumineux roman des origines.

08/2008

ActuaLitté

BD tout public

La rose la plus rouge s'épanouit

La légende urbaine voudrait que Leonardo DiCaprio ait enchaîné trente-deux conquêtes - toutes de sublimes top models - mais sans tomber amoureux d'une seule. Faut-il en chercher les raisons dans les arcanes de la société de consommation et sa propension au narcissisme ? Dans les lois de la biologie ? Ou, tout bêtement, dans le fait que ce cher Leo ne soit pas encore tombé sur la bonne ? Et nous, dans tout ça, sommes-nous, comme lui, des complexés de l'engagement ? Liv Strömquist, que l'on ne présente plus, a choisi d'intituler sa nouvelle bande dessinée La Rose la plus rouge s'épanouit, en référence et hommage à un vers de la poétesse américaine féministe Hilda Doolittle (H.D.) qui, dans sa vie comme dans ses écrits, prônait des amours libérées. Une nouvelle occasion pour elle de disséquer les comportements amoureux à l'ère du capitalisme tardif et de les interroger : comment maîtriser les élans du coeur ? Que faire en cas de chagrin d'amour ? Pourquoi les histoires d'amour finissent-elles mal, en général... ? Et pourquoi certaines personnes papillonnent-elles sans jamais se poser ? Avec sa pertinence et son humour habituels, l'auteure entrechoque les références attendues et d'autres qui le sont moins - entre Beyoncé, les Schtroumpfs, des acteurs de télé-réalité, Jésus ou encore des sociologues... - pour sonder les coulisses de la passion. Savez-vous que Socrate était un véritable don Juan avant l'heure, ou bien ce qu'est devenu Thésée, une fois le fil amoureux d'Ariane rompu ? Ou, encore, connaissez-vous Lady Caroline Lamb, ici érigée en modèle, dont les coquetteries avec Lord Byron ont défrayé la chronique de l'époque ? Autant d'exemples qui permettent à Liv Strömquist de dévoiler une véritable anatomie de l'éros en quelques battements...

10/2019

ActuaLitté

Science-fiction

Portraits voltés

Les écrivains de science-fiction et de fantasy français ont assez peu souvent l'occasion de s'exprimer dans nos médias, que ce soit dans les colonnes des grands journaux, à la radio ou à la télévision. Et ce alors que les littératures dites "de l'imaginaire" n'ont jamais été aussi populaires et les auteurs aussi nombreux qu'aujourd'hui dans notre pays... Pour autant, les auteurs d'imaginaire, de science-fiction surtout, ont des choses à nous dire quant à l'état du monde et leur vision de l'avenir, autrement que dans leurs romans, désireux dès que l'occasion se présente de partager avec nous leur rapport à la société, à l'époque et à l'art. C'est pourquoi Richard Comballot interroge sans relâche, depuis plus de vingt ans, les auteurs majeurs de ces littératures pour de volumineux entretiens fourmillant de détails et publiés dans des revues telles que Bifrost ou Galaxies. Des entretiens dans lesquels chaque auteur évoque ses origines sociales, sa découverte de la littérature et de l'écriture, le contenu de ses différents ouvrages, ses thèmes, sa personnalité et sa façon de travailler. Arrivé au bout de son périple - ou presque ! -, Richard Comballot rassemble désormais ses entretiens en volumes : après un premier recueil consacré aux "stars" de la SF (Voix du futur, Les Moutons Electriques, 2010), il publie aujourd'hui, pour fêter dignement les dix ans d'existence de La Volte, ses entretiens avec les principaux auteurs français de la maison, parus ou à paraître - dont trois inédits : Alain Damasio, Stéphane Beauverger, Jacques Barbéri, Emmanuel Jouanne, Philippe Curval, David Calvo et Léo Henry. Un livre impressionniste pour tout savoir sur les créateurs de La Horde du Contrevent, du Déchronologue ou de Cosmos Factory.

11/2014

ActuaLitté

Littérature française

Robnoir. Dix nouvelles judiciaires

Dix nouvelles judiciaires du célèbre avocat Jacques Vergès. Un testament littéraire passionnant ! On ne présente plus Jacques Vergès, avocat brillant, impassible devant l'admiration ou la haine qu'il suscitait dans son sillage et déchaînait après ses écrits. A nous qui étions habitués à ses bravades, à ses provocations, à son panache, il laisse en testament son audace littéraire : aller au-delà de la vérité des faits pour atteindre la Vérité de l'Homme. Ce fin renard qui avait réussi à garder bien secret l'homme derrière l'avocat, se dévoile dans ses écrits retrouvés après son décès. Pour nous parler de lui, il a choisi de le faire sous forme de nouvelles romancées et de laisser la parole à Robnoir, son alter ego littéraire. Chacune de ses nouvelles évoque ses combats judiciaires que l'on croit connaître mais qui se présentent sous un éclairage étonnant. Chaque affaire a plusieurs vérités, une seule est enfouie dans le coeur de l'homme. Grâce à Robnoir, Jacques Vergès nous révèle sa permanente quête de la vérité profonde de chaque homme, celle que ce dernier ne connaît pas lui-même mais découvre à l'occasion d'une crise. Ces vérités abordées dans ses derniers écrits ne sont là que pour nous présenter la passion de Robnoir/Vergès, le combat de l'Homme qui le rend libre : "c'est le jeu de l'Homme avec (la mort) qui m'intéresse, car c'est un jeu étonnant dans lequel on entre toujours comme si on pouvait gagner, alors qu'on sait très bien qu'on finira par perdre. La seule chose qu'on y gagne sans doute est d'avoir une mort bien à soi".

10/2015

ActuaLitté

Télévision, radio

Ca tourne mal à la télé. Une histoire tumultueuse des séries, de l'ORTF à Netflix

LE LIVRE Sur le plan des conflits d'ego, des tournages catastrophiques, des caprices de stars et des bides retentissants, la télévision n'a rien à envier au cinéma. Mais vous vous en doutiez. De l'épisode pilote de Game of Thrones, tellement raté qu'il dut être retourné, au scandale provoqué par la fin du Prisonnier, les coulisses du petit écran sont pleines de bruit et de fureur. Les acteurs n'y sont pas toujours heureux. Pour preuve, Paul Michael Glaser a fait un procès à la production de Starsky & Hutch pour non-paiement d'heures supplémentaires dans l'espoir de rompre son contrat et Jeanne Moreau a claqué la porte du tournage d'Urgences avant même d'y faire une guest. Dans la lignée de Ca tourne mal ! et Ca tourne mal... à Hollywood ! , ce livre vous plongera dans les abîmes des séries où tout est possible. Comme qualifier de "rêve" une saison entière de Dallas afin de justifier le retour de Patrick Duffy dont le personnage était mort à l'écran un an auparavant. Ou confier à Jean-Luc Godard la réalisation d'un épisode de l'anthologie Série noire, sachant qu'il va se livrer à un sabotage en règle. Ou bien encore d'imaginer une suite de Casablanca avec David Soul ou un remake du Magnifique avec Antoine de Caunes... Alors, on s'assoit confortablement dans son canapé et on allume la télé. L'AUTEUR Collaborateur régulier de la revue Schnock, Philippe Lombard a déjà pas mal roulé sa bosse d'auteur dédié au cinéma et à la télévision. Son tout premier livre était consacré à Amicalement vôtre, le plus récent évoque la carrière de Lino Ventura. Entre les deux : une quarantaine d'ouvrages sur Michel Audiard, Tintin, Star Wars, Louis de Funès, Tarantino ou encore James Bond.

11/2022

ActuaLitté

Religion

La sagesse du dimanche. Leçons spirituelles tirées de l'émission Super Soul Sunday

Les moments Aha d'Oprah et étincelles de génie. Les moments d'inspiration qui ont éclairé des millions de personnes lors de la présentation des épisodes de Super Soul Sunday, lauréate de trois Emmy Awards, sont pour la première fois réunis dans La Sagesse du dimanche, un livre que vous chérirez et qui vous touchera profondément. Chacun des dix chapitres débute par l'introduction d'Oprah et présente des étapes importantes de son propre cheminement spirituel. Inspirant à souhait, vous y puiserez une sélection des conversations les plus significatives qu'Oprah a eues avec certains des grands leaders de notre époque selon leur expertise respective. Des visionnaires tels que Tony Robins, Arianna Huffington et Shonda Rhimes partageront avec vous la façon de trouver votre raison d'être. Des professeurs renommés tels Eckhart Tolle, Marianne Williamson et Wayne Dyer vous rappelleront les relations complexes que vous entretenez avec l'ego, sans oublier l'importance des pouvoirs de guérison de l'amour et des relations. De même que des auteures best-sellers telles que Cheryl Strayed, Elizabeth Gilbert et Elizabeth Lesser qui, elles, explorent le pardon et l'importance du lâcher-prise. Agrémentée de plus de cent magnifiques photos, dont certaines furent prises sur la propriété d'Oprah en Californie où les épisodes de Super Soul Sunday sont tournés, La Sagesse du dimanche promet de devenir un souvenir intemporel qui aidera les lecteurs à s'éveiller aux merveilleuses possibilités de la vie. Le grand mythologue, auteur et philosophe américain Joseph Campbell a dit un jour : "Le privilège de toute une vie est d'être qui on est." J'espère que La Sagesse du dimanche illuminera votre chemin vers la réalisation de ce que vous êtes destiné à être.

09/2020

ActuaLitté

Sociologie

Se ressaisir. Enquête autobiographique d'une transfuge de classe féministe

Du genre autobiographique, on connaissait les récits sans enquête et les ego-histoires de " grands hommes " ; dans les sciences sociales, les enquêtes sur des proches tenus à distance par l'effacement de soi. Renouant avec l'ambition d'une sociologie sensible et réflexive, Rose-Marie Lagrave propose un nouveau type de socioanalyse : l'enquête autobiographique. Ressaisissant son parcours en sociologue et en féministe, elle remet en cause les récits dominants sur la méritocratie, les stéréotypes associés aux transfuges de classe, le mythe d'un " ascenseur social " décollant par la grâce de talents ou de dons exceptionnels. Cet ouvrage retrace une migration sociale faite de multiples aléas et bifurcations, où domination de classe et domination de genre s'entremêlent : le parcours d'une fille de famille nombreuse, enracinée en milieu rural, que rien ne prédestinait à s'asseoir sur les bancs de la Sorbonne puis à devenir directrice d'études à l'EHESS, où elle croise notamment les chemins de Michelle Perrot, Françoise Héritier, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron. Mobilisant un vaste corpus théorique et littéraire, Rose-Marie Lagrave ouvre sa malle à archives et la boîte à souvenirs. De ses expériences de boursière à ses engagements au MLF et sa pratique du métier de sociologue, elle exhume et interroge les traces des rencontres qui l'ont construite. Parvenue à l'heure des bilans, cette passeuse de frontières et de savoirs questionne avec la même ténacité la vieillesse et la mort. Contre les injonctions de " réussir " et de " rester soi ", ce livre invite à imaginer de nouvelles formes d'émancipation par la socioanalyse : se ressaisir, c'est acquérir un pouvoir d'agir, commun aux transfuges de classe et aux féministes, permettant de critiquer les hiérarchies sociales et de les transgresser.

ActuaLitté

Développement personnel

L'être intérieur

Il n'y a pas d'autre chemin que celui du retour vers soi. Dans nos sociétés du divertissement, du spectacle des ego, l'être humain a le sentiment que tout devient dérisoire et lui-même, insignifiant. Pour ne pas perdre le sens de la vie, il nous faut revenir vers l'être authentique qui nous habite, retrouver cette exigence d'essentiel qui demeure en nous malgré notre existence fragmentée. Qu'est-ce qu'il y a en moi que je n'ai pas encore vu? Pas encore éclairé, compris, assumé? Voilà la question que je dois me poser. Nous devons apprendre à nous recueillir, à retourner dans notre propre fond et à y goûter le silence réparateur. À reconnaître, dans cet espace, l'être intime qui y est caché et à puiser la force qui le fera naître à lui-même. C'est un apprentissage, dont dépendent la qualité de notre conscience, le degré d'intelligence et de sagesse qui s'expriment dans notre façon d'être. Tant que nous ne savons pas qui nous sommes, nous vivons en exil, non seulement en ce monde, mais aussi à l'intérieur de nous-mêmes, coupés de notre être véritable. La connaissance de soi est la condition du bonheur. Ce sentiment de plénitude qui parfois monte en nous est le signe de l'émergence de notre être intérieur, et de notre acquiescement à sa réalité. C'est ce Je Suis, ce puissant noyau d'énergies qui vit en nous, qu'il s'agit de libérer. " Allez au bout de vous-mêmes, jusque dans les fondements de votre être, sans avoir peur de les ébranler. " Nicole Montineri nous propose un chemin d'accomplissement jusqu'au dieu en nous.

06/2014

ActuaLitté

Empire colonial

L'histoire vraie des Français d'Algérie (1830-1962)

Après la conquête de cette terre d'Afrique qui n'avait pas encore de nom en 1830, on a présenté le peuplement aux Français comme une chance unique de quitter la misère, qui sévissait dans l'Hexagone, et aussi comme une fabuleuse aventure humaine. Cent trente-deux ans plus tard, ils revenaient d'où ils étaient partis, par bateaux entiers, déracinés, accablés de reproches. En métropole en jugeait leur accent vulgaire, on disait qu'ils avaient mal traité les Algériens, les exploitant parait-il sans vergogne, amassant des fortunes... Rétorquer qu'ils avaient contribué à faire passer la société arabo-berbère du Moyen Age à la modernité ne leur servait à rien : on les rendait responsables d'une guerre, qu'ils avaient de surcroît perdue. La vérité, bien sûr, n'est pas aussi abrute. Raphaël Delpard, qui a combattu en Algérie, rendu à la vie civile, a tenté de comprendre, de réunir les faits, non pas au niveau de l'examen politique, mais à celui de l'homme de la rue. Il expose, sans langue de bois ni favoritisme pour aucune des communautés, les errances, les craintes, les erreurs, les malentendus ; il met en lumière l'abandon de Paris, que l'Algérie n'a vraiment jamais intéressée ; les manipulations et les mensonges d'une classe politique qui, après la fin de l'Indochine, trouva avec le conflit franco-algérien, le discours satisfaisant son ego, devenant de facto le porte-parole d'une prétendue misère, qu'elle n'a pourtant pas rencontrée. L'Histoire vraie des Français d'Algérie : une page d'histoire, d'amour et de larmes, entre deux grands peuples qui ne se sont pas encore remis de leur rendez-vous manqué.

09/2021

ActuaLitté

Littérature classique

La Vie est un Opéra enchanteur pour qui s’ouvre à le voir et l’entendre

Le titre de l'ouvrage et le tableau sont de Nathalie. Dès l'âge de 17 ans, Nathalie Cuomo-Cambon qui a toujours eu soif d'absolu, a écrit des poèmes, réalisé des peintures... et toutes ses créations étaient pour elle l'expression de sentiments personnels et profonds : "L'oeuvre n'est pas quelque chose d'artificiel et froid, c'est une part intime, très intime de l'artiste... J'ai voulu exprimer par l'art ce que mon ego rendait moins accessible" disait-elle. Son rêve : écrire des contes illustrés, faire éditer ses écrits et exposer ses peintures pour partager. Hélas, ce projet qui lui tenait tant à coeur, Nathalie n'a pu elle-même le concrétiser... la vie en a décidé autrement. Elle m'a dit un jour : "C'est un matériau brut que je t'ai laissé et je fais de toi ma légataire... Je te passe le relais, maman ! L'oeuvre survit au créateur et continue à croître par l'élan poursuivi par son légataire" . La modeste légataire de son héritage constitué de textes, d'aquarelles, de tableaux et de croquis, c'est moi, sa mère et, aujourd'hui, je compte sur son aide pour être à la hauteur de cette lourde responsabilité et contribuer à donner "un élan" à ses créations. Puis-je me permettre de dire au lecteur : "Ecoute et regarde par-delà les mots et les images" . Cette nouvelle édition m'a été "demandée" afin d'y insérer des dessins réalisés par ses filles, Juliette et Margaux, ainsi que certains documents, textes et croquis de Nathalie, découverts après la première édition. On y trouvera aussi deux pastels de Nicole Noto, sa tante, marraine, amie, confidente... représentant Nathalie "transfigurée"

09/2021

ActuaLitté

BD tout public

Le miroir de Mowgli

Dans Le Livre de la jungle, le vieux Baloo interdit formellement à Mowgli de fréquenter le peuple Singe, les Bandar-log, le peuple sans loi, sans chef et sans langage, qui ne fait qu'imiter les autres peuples de la jungle. Mowgli, lui ne comprend pas cette interdiction puisque les singes sont bien ceux qui lui sont le plus semblables... Comme un appendice au Livre de la jungle, Olivier Schrauwen fantasme ici une fable dans laquelle Mowgli, désormais adolescent, déambule seul dans la jungle en quête de sa propre image, d'un semblable et de ses origines. C'est d'abord en rencontrant une femelle orang-outan qu'il pense trouver son alter ego. Il poursuit une quête qui va le conduire à toutes les déconvenues, rejeté et malmené par les autres animaux, il devra se rendre à l'évidence qu'il est condamné à la solitude dans le monde sauvage et ira jusqu'à façonner un pastiche d'homme en bouse d'éléphant tel un Prométhée absurde pour se rasséréner. Ce n'est qu'après une course tout aussi malheureuse que burlesque et désopilante, où il finira au fond des eaux, touchant le fond au sens propre, qu'il remontera à la surface et rencontrera enfin son semblable, un pêcheur qui le révélera à sa propre humanité. Dans ce récit muet, pour la première fois publié en 2011, Olivier Schrauwen fait montre d'une inventivité et d'une efficacité graphiques remarquables, on retrouve un imaginaire dense où s'entremêlent les références de cet auteur unique et rare. Le Miroir de Mowgli, est ici réédité dans une bichromie orange et bleue proche de la risographie et du format initial dans lequel Olivier Schrauwen l'a lui-même publié.

09/2017

ActuaLitté

Témoignages

Le silence de la douleur

Paris, 13 novembre 2015, je suis prise dans la tourmente des attentats qui auront à jamais marqué ma vie. Après ce stress post-traumatique, la maladie a surgi en moi, comme une diablesse, une furie portant le doux nom de fibromyalgie. Elle m'a totalement envahie. Elle est devenue toute ma vie, mon combat. Et quel combat ! Elle, qui m'a rendue si vulnérable et impuissante. Elle m'oblige à réinventer ma vie. Elle a tout fait basculer. Elle m'a volé ma vie, mon ego. Mon corps est devenu ma prison. Je vis avec ses douleurs silencieuses recluses au plus profond de mon être et invisibles aux yeux de tous. Comment garder de la dignité quand on est malade ? L'envie de me battre est plus forte que tout. J'ai cette rage de vaincre. J'ai peut-être perdu une bataille contre elle, mais pas la guerre. Je lui fais face, je lui tiens la tête haute. Je veux profiter de la vie avec les capacités qu'il me reste. Ne pas cesser de croire en moi tout en m'apprivoisant cette nouvelle image. Vivre, ce n'est pas renoncer, mais c'est avancer. Il faut vivre dans la positive attitude. Je veux parcourir les jours de ma vie dans un arc-en-ciel de couleurs, et arrêter de me retrancher dans le négatif. La vie regorge tellement de choses, si belles et si simples. Je retrouve de la quiétude, un bien-être intérieur par la voie du lâcher-prise, qui est salvateur. Je ne cherche pas à être victime, même si je le suis, mais juste à être comprise. Soyez les témoins de mon combat et celui de tant d'autres malades.

06/2021

ActuaLitté

Réalistes, contemporains

C'est aujourd'hui

Une trilogie inédite, en un seul volume, réalisée entre 2016 et 2019 par un Carlos Giménez toujours actif et débordant de projets. Elle met en scène un dessinateur vieillissant, alter ego de l'auteur, qui s'interroge sur la mort, ce qu'il a fait et ce qu'il laissera aux générations futures. Carlos Giménez a conquis les lecteurs avec la série Paracuellos, où il racontait son enfance dans un orphelinat sous la dictature du général Franco. En accueillant un nouvel auteur de 81 ans dans son catalogue, Futuropolis se plait à rappeler que la bande dessinée n'est plus réservée qu'aux jeunes de 7 à 77 ans. Dans le premier récit (Chrysalide), l'oncle Pablo (double de papier de l'auteur) dialogue avec son âme soeur Raúl. Ce récit parle de crise, de la façon dont cela nous affecte en termes économiques et moraux. S'ensuit une longue série de réflexions - et d'incompréhensions - sur les misères de la création et les limites de la vieillesse. Dans le second (Un chant de Noël), l'oncle Pablo, à la veille de Noël, veut rester seul et surtout ne pas participer aux célébrations sentimentales et familiales de cette fête, tel un nouveau Ebenezer Scrooge. Il ignore que les trois esprits de Noël vont lui rendre visite, comme chez Dickens, pour le forcer à raconter son passé, son présent et son avenir. Dans le dernier (C'est aujourd'hui) est le testament artistique de Carlos Giménez, son grand album autobiographique sur la fin de la vie. C'est aussi l'une de ses bandes dessinées les plus expérimentales. A cette occasion, l'oncle Pablo, le protagoniste des deux chapitres précédents, racontera sa propre mort à la première personne, dans un dialogue serein et de bonne humeur avec lui-même.

11/2022

ActuaLitté

Esotérisme

Psychologie spirituelle. Théories et pratiques

Attention, ce livre ne s'adresse pas à tout le monde, mais il sera un bienfait pour toute personne : souhaitant entrer dans une dynamique d'évolution et de transformation de soi ; aspirant à se libérer de la souffrance ; voulant découvrir sa véritable nature, au-delà de sa personnalité et de son ego ; recherchant un sens à sa vie au-delà de la réussite, du bonheur, des possessions matérielles, de la santé, du pouvoir et de la vie familiale ; éprouvant une insatisfaction et cherchant à donner à sa vie une dimension supérieure ; en quête de vérité ; ayant pour but l'éveil, la libération et la réalisation spirituelle. Ce livre propose : des connaissances fondamentales sur la nature humaine et son fonctionnement : les différents types d'êtres humains, l'essence et la personnalité, les différents centres, les moi multiples, les trois nourritures, l'identification, les tampons, les dix-sept traits du caractère, les différents états de conscience... et sur les grandes lois de l'univers : loi de la triade, loi de l'octave, karma, cosmologie, la vie après la mort... ; des techniques de transformation de l'être : observation de soi, méditation, pardon, gratitude, libération des émotions négatives, pratique de la bienveillance, répétition mantrique... ; des exercices pratiques dont le but est d'entrer dans une dynamique de transformation intérieure ; des propositions de réflexion. Ce savoir, ce savoir-faire, ce savoir-être sont issus d'enseignements traditionnels : taoïsme, soufisme, gnose chrétienne, kabbale juive, bouddhisme, hindouisme... Ils ont été adaptés au langage et à l'époque d'aujourd'hui par Selim Aïssel. Après l'intégration et la mise en pratique des connaissances dévoilées dans ce livre, vous obtiendrez : une transformation en profondeur de votre être ; accessoirement : une meilleure santé physique, un plus grand équilibre psychologique, des relations plus harmonieuses avec votre famille, vos amis, vos collègues... N'attendez plus pour découvrir ce trésor essentiel !

11/2018

ActuaLitté

Pédagogie

etre@eleve.com. Envisager une transmission durable

Où sont passés les élèves ? Qui les élève ? Les parents et les enseignants ou bien les technologies de l'information et de la communication (T.I.C.) ? Vers quoi s'élèvent-ils ? Vers eux-mêmes ou vers la sphère virtuelle d'un imaginaire (dé)structuré par la publicité et l'industrie du spectacle de masse ? Comment peuvent-ils savoir ce que c'est que savoir, le type d'engagement que cela requiert et le bénéfice qu'ils peuvent en attendre, quand le culte de la performance rencontré sous la forme du commentaire sportif et de l'affichage médiatique est le modèle de circulation de la parole ? Comment se découvrir soi-même lorsque les T.I.C. sont proposées de manière à faire croire que chacun a, dans tous les domaines, une légitimité à s'exprimer équivalente à celle de n'importe qui, comme si la connaissance ne représentait rien ? Dès lors que les élèves notent leurs professeurs comme s'ils n'étaient ni plus ni moins que des prestataires de service, n'ont-ils pas l'illusion d'être déjà adultes, empêchés qu'ils sont, par ce sentiment fallacieux, de le devenir ? Si l'on place le critère de la qualité dans le plébiscite, ne risque-t-on pas de se fermer à la création, à la découverte ? Comment ne pas succomber à la tentation de faire valoir son petit ego quand la concurrence acharnée est vantée comme une donnée naturelle ? Pourtant, il serait primordial de ne pas rester sourd aux exigences nouvelles de la réalité. Celles-ci appellent la prise en considération des changements affectant la biosphère dans toutes ses dimensions. La situation commande de dilater notre sens de la responsabilité plutôt que notre suffisance ; ce que l'enseignement à venir devrait contribuer à favoriser.

02/2009

ActuaLitté

Livres 0-3 ans

Les signes de la famille. Imagier de Langue des Signes avec Bébé

Vos mains parlent... Celles de vos bébés aussi ! Cet imagier autour du thème de la famille permet d'aborder ce vocabulaire qui est quotidien dans les journées de votre enfant. Basiquement, il vient à l'esprit que les signes " maman " et " papa " vont être les plus utilisés. Mais les signes " nounou ", " crèche ", " ami.e " pourront vous être utiles pour rythmer la journée. Il peut être aussi intéressant de distinguer les soeurs et frères en faisant un prénom signé. Un prénom signé est un signe spécifique que l'on fait pour désigner une personne. Il peut souligner un aspect physique comme une fossette ou un trait de caractère comme un sourire toujours aux lèvres. On peut également utiliser l'initiale du prénom. Pour Léo, cela peut donner par exemple le L qui part de la commissure des lèvres vers l'oreille pour souligner ce sourire toujours présent. C'est aussi l'enfant qui pourra fixer spontanément un signe. Mon frère possède 3 chats et mon neveu l'appelait " tonton chat " en signant le signe " chat ". Cette dénomination est restée, il l'appelle toujours ainsi à l'oral ? Mes mains ont un super pouvoir : elles parlent ! Imagier de 10 signes de la Langue des Signes Française réunis pour couvrir le quotidien du tout-petit et plus particulièrement les signes autour du thème de la famille. Fiches carrées de 12 cm, cartonnées, plastifiées et reliées par un ruban. Les fiches présentent d'un côté une illustration et au dos le signe qui correspond. En plus de la représentation, figure également la configuration de la main employée et une explication du mouvement à faire. Le format permet d'être emporté partout, facilite la préhension du tout-petit, et est facilement manipulable. Les fiches peuvent être séparées et affichées à hauteur d'enfant, proposées sous forme de memory...

09/2019