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Littérature française

Le mage du Kremlin

"Le pouvoir est comme le soleil et la mort, il ne peut se regarder en face. Surtout en Russie". On l'appelait le mage du Kremlin. L'énigmatique Vadim Baranov fut metteur en scène puis producteur d'émissions de télé-réalité avant de devenir l'éminence grise de Poutine. Après sa démission du poste de conseiller politique, les légendes sur son compte se multiplient, sans que nul puisse démêler le faux du vrai. Jusqu'à ce que, une nuit, il confie son histoire au narrateur de ce livre... De la guerre en Tchétchénie à la crise ukrainienne, Le mage du Kremlin dévoile les dessous de l'ère Poutine et s'impose comme le grand roman de la Russie contemporaine.

01/2024

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Gestion

Le cahier des charges fonctionnel. 15 C.d.C.F. prêts à l'emploi

Il faut sensibiliser tous les acteurs liés au processus d'achats (dont les politiques - achats publics : 300 milliards d'euros soit autant que la masse salariale) à l'importance d'intégrer une méthode d'analyse du besoin en amont du processus. Cela pour éviter, par exemple, des rames de train qui ne passent pas entre les quais ou les portiques de l'Ecotaxe qui ne sont pas utilisés... L'intégration d'une méthode d'analyse fonctionnelle est nécessaire pour prendre en compte, avec les différents acteurs, les enjeux économiques (macro et micro) des "achats". Cette approche garantit aussi l'intégrité et la transparence dans le choix des fournisseurs. Cela est d'actualité au vu des procédures en cours dans le cadre du métro du Grand Paris ou des bâtiments pour les Jeux olympiques. Dans une première partie, l'ouvrage rappelle la méthode (cf les Ouvrages sur la méthode OPERA®) formalisée par l'auteur à partir des principes de l'analyse de la valeur et un développement sur ses avantages. Un schéma de synthèse explique cette méthode. Une seconde partie aborde alors une suite d'exemples (fonctions, critères, mesures) avec une formulation exhaustive. Pour chaque exemple, nous apportons une présentation du tableur avec les pondérations et une synthèse sur les spécificités du cas traité. Pour conclure, l'auteur présente, avec tout le poids de son expérience, les conditions de réussite pour une mise en place opérationnelle de cette démarche.

01/2021

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Loisirs et jeux

Les modes du monde traditionnelles

Des mannequins à habiller de costumes du monde entier, à l'aide de nombreux autocollants de tenues et d'accessoires traditionnels fidèlement reproduits. Les enfants devront parer les modèles pour un somptueux mariage dans le nord de l'Inde, où ils découvriront le mehendi, l'art du dessin sur la peau, et le port traditionnel du sari ; en Alaska, il leur faudra les habiller de vêtements de fourrure et de peau pour une expédition de chasse avec le peuple Inupiat, avant de poursuivre ce beau voyage autour du monde. Les jeunes lecteurs pourront constater la richesse et la diversité des costumes à travers le monde. Des croquis, des photos et des notes explicatives retracent l'origine et la signification des costumes représentés. Un livre d'autocollants à la fois ludique et informatif, superbement illustré et rédigé en collaboration avec des experts. Des heures de plaisir pour les passionnés de mode ou d'histoire !

01/2018

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Vivre célibataire

Célibataire mode d'emploi. Le célibat c'est comme la vie : parfois c'est très cool, parfois c'est très chiant

Le célibat, c'est vrai, ça peut parfois être assez chiant. Mais ça peut aussi être vraiment très cool quand on apprend à le voir autrement ! Non, ce n'est pas une phase d'entre-deux où il vous manque nécessairement quelque chose. C'est une période, qu'elle soit courte, longue ou définitive, subie ou choisie, qui peut être l'occasion de tester de nouvelles choses : faire de nouveaux projets, sortir de sa zone de confort, prendre soin de soi (et juste de soi), faire des rencontres, vivre pleinement sa sexualité... @lacelibataire_lavraie vous partage ses meilleures techniques pour ne pas "subir" son célibat, mais le kiff er au maximum !

02/2023

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Musique, danse

Méthode de musique simplifiée par l'emploi des chiffres, arithmographie musicale

Méthode de musique simplifiée par l'emploi des chiffres : arithmographie musicale / composée... par J. -E. Miquel Jne... Date de l'édition originale : 1842 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2020

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Gestion

LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL. Une solution pour l'emploi ?

Pendant plus de deux décennies, les interventions publiques n'ont pu contenir la montée du chômage en France. Dans ces conditions, la réduction du temps de travail apparaît comme la seule issue possible à ce gâchis économique et ce fléau social. Pourtant des voix s'élèvent contre une telle mesure, dénonçant ses effets sur la compétitivité et son caractère malthusien. Cet ouvrage rassemble des études menées par des universitaires et des chercheurs à la demande du ministère du Travail et des Affaires Sociales. En liaison avec des experts exerçant dans divers ministères et administrations, ainsi que des chercheurs étrangers, les auteurs se sont appuyés sur les avancées les plus récentes de la théorie économique et de l'économétrie pour analyser les conséquences de la réduction de la durée du travail sur l'emploi mais aussi sur la croissance, les inégalités et le bien-être social. Il apparaît, à travers la diversité des méthodes et des approches mobilisées, que réduire la durée du travail peut créer des emplois, de manière modérée, sous certaines conditions, très contraignantes, concernant essentiellement l'évolution des salaires et de la productivité. En revanche, si ces conditions ne sont pas satisfaites, il est à craindre que la diminution des horaires accroisse le chômage. En outre, les auteurs montrent que certaines modifications des institutions, des mentalités et de l'organisation du travail sont susceptibles de favoriser l'efficacité d'une réduction de la durée du travail.

09/1997

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Economie (essai)

Inégalités. Ressorts de la croissance des entreprises et de l'emploi

Depuis le début des années 2000, quelques dizaines d'économistes ont prétendu démontrer que les inégalités de revenus et de fortunes n'ont jamais été aussi fortes dans les pays occidentaux. Ils en concluent qu'il faut mettre un terme à cette situation en taxant davantage les plus riches. Ces thèses déferlent sur l'homme de la rue, répercutées par d'innombrables caisses de résonance dans les écoles et les universités, les médias, les associations, les syndicats. Mais elles ne sont pas nouvelles. Sous un habillage pseudo-scientifique, elles reformulent des analyses déjà développées par Marx au xixe siècle, ce qui permet à un idéologue tel que Thomas Piketty de se présenter comme son successeur. Malgré leurs faiblesses et leurs incohérences, les thèses des Piketty et autres continuent d'intimider les décideurs et les politiciens. C'est à eux, notamment, que le présent livre est destiné. Il ne se borne pas à dénoncer les manipulations statistiques qui biaisent l'analyse des inégalités. Plus fondamentalement, il démontre la vraie nature de celles-ci, liées à un double phénomène : d'un côté, l'arrivée dans les pays riches de cohortes d'immigrants qui viennent gonfler le nombre des pauvres ; de l'autre, le mouvement incessant des myriades d'entrepreneurs qui prennent des risques, innovent et, pour une partie d'entre eux, deviennent riches, mais en créant les emplois et les conditions de la prospérité générale. Ce livre est la dernière oeuvre de Bernard Zimmern (1930-2020), inventeur d'une technologie révolutionnaire de fabrication des compresseurs, infatigable innovateur, entrepreneur, créateur et animateur de think tanks tels que l'iFRAP, promoteur d'idées et de propositions dans le débat public. Pour le rédiger, il s'est appuyé sur les travaux de l'Institut de recherche pour la démographie des entreprises (IRDEME), organisme créé en 2005 à son initiative.

03/2023

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Politiques sociales

Coûts du travail et législation sur la protection de l'emploi

Les entreprises françaises sont l'objet d'un paradoxe. Le coût du travail est aujourd'hui l'élément essentiel qui détermine leur stratégie – et décide en particulier des délocalisations – mais son existence échappe au débat. En effet, campée sur une posture qui vise à défendre le modèle social français et deux de ses composantes principales, le contrat à durée indéterminée et la législation sur la protection de l'emploi, l'espace institutionnel et sociétal n'est pas disposé à admettre une controverse sur ce sujet. Ce livre transgresse cet interdit hexagonal. Il définit d'abord le coût du travail français, en énonçant ses facteurs spécifiques qui résultent en partie de la rupture du contrat et du fonctionnement des IRP. Puis il les décompose et constate qu'une partie notable d'entre eux sont "occultés". Ainsi, le management n'en tient pas compte à l'instant T de la production d'un bien ou d'un service et ne les inclut pas dans son prix de revient. Evoquant des exemples concrets, l'ouvrage décrit les effets de cette occultation sur la gestion. Révélant le " passif social virtuel ", cette dette potentielle des entreprises au regard des salariés, déniée par les règles comptables, il soutient que celles-ci ne donnent pas une image fidèle de l'entreprise. De la révélation de ces coûts, au travers d'une nomenclature, à leur prise en compte, l'auteur dépasse l'analyse théorique pour proposer au management une méthode afin de s'assurer de la prise en compte de la réalité de ses coûts, au risque de disqualifier effectivement la législation sur la protection de l'emploi.

11/2021

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Vente

Le profit. Moteur de l'emploi, des investissements et des innovations

Le profit est la principale mesure de la réussite économique. De nombreux indicateurs décrivant les bénéfices réalisés par les entreprises sont des leurres, ne traduisant pas le véritable profit créé par l'entreprise. Le public a par ailleurs une perception totalement faussée du profit. Seul celui-ci permet d'investir, de créer et de préserver des emplois. La recherche du profit est donc éthique, voire le premier devoir de l'entrepreneur. Ce livre fournit des instruments concrets pour diagnostiquer les faiblesses en matière de gestion du profit, et pour mettre en place les mesures visant à le développer. Il montre notamment que le prix est le moteur de profit le plus efficace. Cet ouvrage est un outil essentiel pour les directeurs généraux, les directeurs financiers et les directeurs marketing !

06/2022

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Science-fiction

Travailler encore ? Sciences et fictions sur le futur de l'emploi

En plusieurs nouvelles et articles, les meilleurs écrivains de la science-fiction contemporaine (Pierre Bordage, David Bry, Floriane Soulas, Ketty Steward...) et des universitaires et chercheurs réputés, spécialistes des questions d'emploi, confrontent leur vision de l'avenir du travail. La science fiction a toujours interrogé nos sociétés sous tous ses aspects. Ce livre se propose de questionner le travail, son sens dans nos vies, son obligation, ses conséquences et son rôle central dans nos existences. Réalisée en partenariat avec le CEREFIGE - Université de Lorraine, cette anthologie sous la direction de Stéphanie Nicot a un sommaire composé de grands talents, avec des auteurs et autrices que cette question du travail traverse et questionne : Pierre Bordage, David Bry, Anne-Sophie Devriese, Fabien Fernandez, Floriane Soulas, Ketty Steward, Katia Lanero Zamora et Sylvie Lainé.

05/2023

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Histoire internationale

Les jeunes et l'emploi au Congo-Brazzaville. Diagnostic et solutions

L'emploi des jeunes est une problématique tellement primordiale qu'elle s'inscrit de nos jours au coeur des politiques publiques. Au Congo, le gouvernement s'attelle à trouver des solutions, en dépit de la crise internationale que connaît ce pays. L'auteur, à partir d'une étude menée au Congo entre 2012 et 2014, fait un diagnostic en y joignant une analyse sur les freins à l'accession au plein emploi des jeunes au Congo.

11/2017

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BD jeunesse

Nickelodeon Teenage Mutant Ninja Turtles Tome 3 : Sécurité de l'emploi

Shredder en a assez de Fishface, Rahzar, Bebop et Rocksteady et décide qu'il ne gardera dans son équipe que le binôme qui lui apportera les Tortues Ninja sur un plateau. Les deux autres auront un destin beaucoup moins agréable... C'est donc une compétition sans limites qui s'engage entre les "hommes" de main, et tous les moyens sont bons pour capturer les Tortues !

02/2018

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Sociologie

Qu'il n'y a pas de problème de l'emploi

Il n'y a pas de problème de l'emploi. Il y a un problème de revenus, d'une part, et il y a un problème de temps : un problème de revenus qui manquent, et que l'on ne saurait où trouver ; un problème de temps qui est en excès, au contraire, et dont on ne saurait que faire. Un problème de recherche d'argent, un problème d'usage du temps. L'un est économique, l'autre est ontologique. Tous les deux sont métaphysiques. Le problème économique se présente comme une quête, le problème ontologique se présente comme une épreuve. Où chercher ? doit-on se dire ici. Que faire ? est-on forcé de se demander là. Il faut changer d'époque. Il faut changer de mots. Ce qu'il faut, c'est mettre le problème cul par-dessus tête.

12/1994

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Sociologie du travail

Revue Salariat n° 1. Droit à l'emploi, droit au salaire ?

Pourquoi la revue SalariatA ? Nicolas Castel Mathieu Grégoire Jean-Pascal Higelé Maud Simonet Le salariat a longtemps eu mauvaise presse. Au milieu des années 1860, dans un chapitre inédit du Capital, Karl Marx écritA : " Dès que les individus se font face comme des personnes libres, sans salariat pas de production de survaleur, sans production de survaleur pas de production capitaliste, donc pas de capital et pas de capitaliste ! Capital et travail salarié (c'est ainsi que nous appelons le travail du travailleur qui vend sa propre capacité de travail) n'expriment que les deux facteurs d'un seul et même rapportA ". Qui dit salariat dit capitalisme et inversement. Marx invite ainsi les travailleurs et les travailleuses réuni·es dans la Première internationale, à substituer au slogan " un salaire équitable pour une journée de travail équitable ", le mot d'ordre : " Abolition du salariatA ! A ". Près d'un siècle et demi plus tard non seulement le salariat n'a pas été aboli, mais il est devenu désirable pour nombre d'individus et d'organisations syndicales. Cela ne fait guère mystère : le salariat observé par Marx et ses contemporains n'est plus celui que nous observons aujourd'hui. En tant que rapport social, le salariat a été un champ de bataille. Il a donné lieu à des stratégies d'émancipation qui se sont parfois - souventA ! - traduites en victoires et en conquêtes. Les institutions du salariat que nous connaissons aujourd'hui sont les buttes témoins de ces batailles passées. La revue Salariat nait d'un questionnementA : les sciences sociales ont-elles pris la mesure d'une telle transformationA ? Certes, l'idée d'une bascule dans l'appréciation du salariat - de condition honnie à statut désiré - est largement partagée : l'inscription puis le retrait de la revendication " d'abolition du salariatA " dans les statuts de la Confédération générale du travail sont souvent mobilisés comme manifestation de ce mouvement historique. Mais on peut se demander si la façon dont les sciences sociales conçoivent le salariat a, parallèlement, évolué en prenant toute la mesure de ses transformations historiques qui, précisément, expliquent ce basculement radical d'appréciation. C'est en partant de l'explicitation de ce paradoxe que nous souhaitons introduire le projet intellectuel de la revue Salariat. Pourquoi questionner le " salariatA "A ? Le salariat du xixe siècle n'est pas le salariat du xxe siècle et ne sera pas, on peut en faire l'hypothèse, celui du xxie siècle. Si au premier abord, il s'agit d'un rapport social consubstantiel au capitalisme, on aurait tort d'arrêter là l'analyse : le salariat s'est transformé en devenant, par certains aspects, plus complexe et, par d'autres, plus simple. Le salariat est d'abord devenu plus complexe car le rapport social salariés/employeurs ne s'exprime plus à la seule échelle de la fabrique ou de l'entreprise, ni à celle d'un face à face entre un ou des travailleurs et un capitaliste. Ce rapport se joue à plusieurs échelles comme par exemple la branche et l'échelon interprofessionnel. Il s'est par ailleurs cristallisé dans des institutions et dans le droit. Mais le salariat est aussi devenu plus simple car dans la première partie du xxe siècle, il est encore possible d'associer le rapport salarial à une classe sociale parmi d'autres, la classe ouvrière, dont les luttes, les représentations syndicales, les institutions et le droit, n'engagent pas nécessairement ou pas directement les autres classes sociales. Les paysans, les employés, les professions intellectuelles par exemple peuvent ainsi encore s'imaginer un futur dans lequel - à l'instar des ouvriers mais à côté d'eux - ils pourront construire un droit spécifique, des protections sociales spécifiques et ce, grâce à des organisations syndicales spécifiques. Près d'un siècle plus tard, le salariat s'est généralisé numériquement et la catégorie de salariat a solidarisé des segments de travailleurs et de travailleusesA : au groupe social " ouvrierA " sont venus s'ajouter le groupe social " employéA " ainsi que les " cadresA " dont il faut noter que leur intégration au salariat fut un retournement de l'histoire particulièrement significatif. Qui plus est, ces segments de travailleurs et de travailleuses ont été solidarisés dans un même rapport social qui les oppose à des employeurs de façon plus universelle, plus simple et plus claire que par le passé. Ironie de l'histoire ou diversion, c'est précisément au moment où cette confrontation entre deux classes prend sa forme la plus évidente que la lutte des classes est déclarée obsolète. Il nous semble donc qu'au lieu de prendre toute la mesure de ces profondes transformations sociohistoriques du salariat, l'usage de cette notion par les sciences sociales s'est singulièrement appauvri. Pour Marx et ses contemporains - quelle que soit par ailleurs leur sensibilité -, le salariat est d'abord une notion forgée pour identifier, décrire et expliquer une relation économique, un rapport social très androcentré qui apparaît central dans la société du xixe siècle. Pour le dire dans un vocabulaire anachronique, c'est donc avant tout un concept des sciences sociales qui donne lieu à des controverses, des interrogations. Philosophes, économistes, sociologues s'en saisissent comme d'un outil pour décrire le réel qu'ils ont sous les yeux. Un siècle et demi plus tard, force est de constater que le terme salariat n'est plus questionné. Il est très souvent, pour les sciences sociales, une simple réalité juridico-administrative, une " donnée " ne posant pas question et au mieux une catégorie mais rarement un concept. Chacun ou chacune est ou n'est pas juridiquement " salariéA " tandis que, statistiquement, l'Insee comptabilise un nombre de " salariésA " et un nombre d'" indépendantsA " puis mesure l'évolution de leur part respective. Que les sciences sociales prennent en considération le fait d'être ou non juridiquement " salariéA ", par exemple lorsqu'on étudie la condition des travailleurs et des travailleuses des plateformes, est certes important et utile. Mais, à l'instar de ce que pratiquent paradoxalement de nombreux juristes, c'est à un usage plus réflexif de la notion de salariat - qui ne se réduit pas à une catégorie molle - que nous appelons. Cette approche réductrice du salariat comme " donnée " non interrogée s'explique certainement par un mécanisme assez paradoxalA : cette forme juridique, salariale donc, est le fruit d'une histoire qui a vu un concept et des théories s'incarner dans le droit9. En effet, ce concept analytique a infusé le droit jusqu'à structurer une grande part des réalités du travail et de ses " régulationsA " dans une bonne partie de l'Europe continentale, au Japon, aux Etats-Unis et ailleurs. Cependant, cette cristallisation dans le droit s'est accompagnée d'une baisse du pouvoir analytique du concept, voire d'une neutralisation scientifique d'un concept qui n'est qu'à de rares exceptions10 interrogé. La cristallisation dans le droit s'est ainsi accompagnée d'une vitrification conceptuelle. Dans quels termes a-t-on arrêté de penser la question salariale ? Dans une définition-essentialisationA : le salariat c'est la subordination. Et cette définition-essentialisation est sous-tendue par une théorie implicite : celle de l'échange d'une subordination contre une protection. Ce " compromisA " - fordien ou autre -, est devenu un cela va de soi ou un implicite théorique, presque un récit mythique des sciences sociales. Les analyses de Robert Castel dans Les métamorphoses de la question sociale sont à ce titre souvent mobilisées pour opposer diamétralement deux périodes historiques. Dans la première, le salariat de la révolution industrielle serait profondément asymétrique, l'égalité formelle des parties donnant lieu à une inégalité de fait et au paupérisme. Dans la seconde, un droit du travail et des droits sociaux octroyés par l'Etat seraient venus compenser cette asymétrie initiale et rééquilibrer l'échange salarial11A : subordination contre protection, " compromis fordiste ", " Trente glorieusesA " et " plein-emploiA " comme nouvelle étape d'un rapport salarial enfin rééquilibré. L'état de " compromisA " peut alors plus ou moins implicitement être conçu comme un climax, un optimum indépassable. Dans un tel cadre d'analyse, on sera tendantiellement conduit à ne penser que des reculs - l'" effritement de la A société salariale " - et ce, dans la nostalgie d'un passé glorieux mais malheureusement révolu. Droits octroyés et équilibre de l'échange retrouvéA : dans une telle perspective théorique, on le voit, l'univers des possibles du salariat est relativement bien borné par cet état d'harmonie sociale et d'intégration de la classe ouvrière que l'on prête à la période d'après-guerre. Or, pleine de conflits, de conquêtes, d'émancipations, la réalité sociohistorique sur plus d'un siècle dépasse les termes de l'échange et du compromis. Penser ainsi non pas en termes de compromis mais en termes de luttes et d'émancipation, évite de présumer des définitions et limites du salariat. La réalité du salariat a changé parce que des batailles relatives au travail et/ou à la citoyenneté économique et politique ont été gagnées. Oui, le salariat est consubstantiel au capitalisme mais il est traversé en permanence, par des formes de subversion de la logique capitaliste. Le rapport salarial, en ses contradictions et ses puissances, est le point nodal de la lutte des classes et, en la matière, la messe n'est pas dite tant au point de vue des structures objectives que des structures subjectivesA : rien ne permet de conclure que ce rapport social n'est qu'enrôlement au désir-maître capitaliste12. Si le régime de désir est bien celui de désirer selon l'ordre des choses capitalistes (i. A e. une épithumè capitaliste13), il n'en demeure pas moins que depuis la théorisation produite par Marx, tout un maillage institutionnel de droits salariaux subversifs du capitalisme a pris forme au coeur du rapport salarial (sécurité sociale, cotisations sociales, conventions collectives, minima salariaux, droit du travail, statuts de la fonction publique et des entreprises publiques, etc.). En matière de salariat, on ne peut donc en rester à la théorie implicite du xixe siècle et son acquis d'une protection contre une subordination. Ce n'est pas une simple donnée juridique incontestable (être ou ne pas être " salariéA ") mais un concept qui doit être discuté, débattu, interrogé, mis en question, caractérisé et caractérisé à nouveau, au fil du temps et des luttes sociales qui s'y rattachent. Si domination, exploitation, aliénation, invisibilisation il y a, il s'agit aussi de comprendre ce qui se joue dans le salariat en termes d'émancipation des femmes et des hommes. Certes, le salariat n'est pas qu'émancipation. Et on peut songer à d'autres possibles pour les travailleurs et les travailleuses que ceux qui s'organisent à l'échelle du salariat. Mais cette dimension émancipatrice ne doit pas faire l'objet d'une occultation. Il nous parait donc nécessaire de saisir le salariat dans son épaisseur sociohistorique, dans les contradictions qui le traversent, les luttes qui le définissent et le redéfinissent, pour éclairer la question du travail aussi bien dans sa dimension abstraite que concrète. On l'aura compris, il s'agit donc ici d'interroger le salariat en lui redonnant toute sa force historique, heuristique et polémique. Le salariat, nous l'avons dit, est devenu un rapport social qui s'exprime à de multiples échelles et qui dépassent de beaucoup le simple face à face évoqué dans la deuxième section du Capital dans laquelle un employeur, " l'homme aux écusA ", se tient devant un salarié ne pouvant s'attendre " qu'à être tannéA "14. Chacune de ces échelles constitue un champ de bataille, avec ses contraintes et ses stratégies d'émancipation spécifiques. A chacune de ces échelles, le rapport social salarial s'exprime dans des collectifs, dans des solidarités et des conflictualités articulées les unes aux autres. A l'échelle de l'entreprise se jouent par exemple de nombreuses luttes pour l'emploi. A celui de la branche, par le biais des conventions collectives, se joue notamment le contrôle de la concurrence sur les salaires entre entreprises d'un même secteur. A l'échelon interprofessionnel et national se jouent l'essentiel du droit du travail et des mécanismes de socialisation du salaire propres à la sécurité sociale ou à l'assurance chômage. Le salariat est donc bien loin de la rémunération marchande de la force de travail du xixe siècle. Les champs de bataille se sont démultipliés tout en s'articulant les uns aux autres. Qu'on pense à l'importance des conventions collectives en termes de salaire et de conditions de travail pour articuler les combats dans l'entreprise et dans la branche. Qu'on pense au rôle d'activation ou au contraire d'éradication des logiques d'armée de réserve que peut jouer un mécanisme d'assurance chômage sur le marché du travail. Qu'on pense également aux mécanismes de sécurité sociale en matière de santé et de retraites en France. Ces derniers se sont constitués en salaire socialisé engageant dans une relation l'ensemble des employeurs et l'ensemble des salarié·es à l'échelle interprofessionnelle là où, dans un pays comme les Etats-Unis, la protection contre ces " risquesA " est demeurée liée à la politique salariale d'un employeur à travers des benefits par un salaire indirect mais non socialisé15. Qu'on pense également au salaire à la qualification personnelle qui émancipe largement les fonctionnaires des logiques de marché du travail. Comprendre ce que vit individuellement un salarié ou une salariée hic et nunc, suppose de prendre en considération l'ensemble de ces dimensions collectives articulées, les dynamiques historiques, les luttes, les stratégies et la façon dont l'état des rapports de force sur chacun de ces champs de bataille s'est cristallisé dans des institutions. S'il est un objet qui nous rappelle tous les mois que ce rapport social se joue à plusieurs échelles, c'est bien la fiche de paye. Elle est une symbolisation d'un salaire dit " individuelA " ou " directA " en même temps que le lieu d'un " salaire collectifA " et ce, à plusieurs égards. En effet, quant à sa détermination, le salaire est particulièrement redevable au collectif. Les forfaits salariaux négociés dans les grilles de classification des conventions collectives de branches et au niveau de l'entreprise ou encore les grades et échelons de la fonction publique sont des éléments structurants du salaire. A cet " individuelA " s'ajoute une autre dimension collective dont la fiche de paye fait état, c'est la part directement socialisée du salaire à une échelle nationale et interprofessionnelle via des cotisations ou des impôts. Ces échelles et institutions plurielles ne sont pas réductibles à une fonction de protection légitimée par une subordination mais sont beaucoup plus largement le produit des dimensions collectives et conflictuelles du salaire. Et l'on voit là, pour le dire en passant, ce qu'a d'inepte la lecture marchande et purement calculatoire du salaire, économicisme malheureusement dominant. Derrière la plus ou moins grande socialisation des salaires, c'est la question des modes de valorisation du travail qui se pose : à travers la qualification et la cotisation, le salaire n'a plus grand-chose à voir avec la fiction du prix du travail (cf. infra). Enfin, derrière la maîtrise ou non de cette socialisation, c'est aussi la bataille pour la maîtrise du travail concret qui se joue : c'est-à-dire maîtriser ses finalités, maîtriser la définition de ce qui doit être produit ou pas, maîtriser les moyens et les conditions de la production. Voilà tout ce qu'une lecture en termes de conflictualité et d'émancipation, et non seulement de protection/subordination, s'autorise à penser. Pourquoi une revue ? La revue Salariat est la poursuite du projet intellectuel et éditorial que l'Institut Européen du Salariat (IES) porte depuis sa création en 2008. La revue vise donc à accueillir des contributions qui prendront au sérieux les enjeux du salariat de façon ouverte et contradictoire. Il s'agit de promouvoir des analyses du salariat issues des sciences sociales au sens large (sociologie, science politique, histoire, économie, droit...) mais aussi des débats ou des controverses qui ne s'interdisent pas de tirer des conclusions politiques de ces analyses scientifiques16. La revue est ainsi largement ouverte à diverses disciplines et à une pluralité de registres de scientificité. Les travaux empiriques pourront ainsi côtoyer des réflexions théoriques. Des textes fondés sur un registre très descriptif pourront dialoguer avec des approches plus politiques défendant telle ou telle stratégie d'émancipation. Grâce à ce dialogue qu'on espère fécond, nous entendons mettre la production intellectuelle de la recherche au service du débat public et des luttes politiques et sociales qui se déploient dans les domaines du travail concret et de sa valorisation. Notre revue souhaite ainsi faire vivre le débat intellectuel, le dialogue interdisciplinaire et constituer un espace de liberté scientifique en autorisant des approches diverses et non formatées, ce qui suppose en particulier que le débat puisse s'épanouir le plus possible à l'abri - voire même en dehors - des enjeux relatifs au " marché du travailA " académique. Si la revue entend publier des articles d'auteurs et d'autrices dont on apprécie les qualités de chercheurs et de chercheuses, elle dénonce avec d'autres17 la fonction d'évaluation et in fine de classement des recherches et des chercheurs et chercheuses que les politiques de l'enseignement supérieur et de la recherche tendent de plus en plus à assigner aux revues. Nous souhaiterions - autant que possible - ne pas constituer un outil de légitimation supplémentaire d'un " marché du travailA " académique dans lequel de jeunes chercheurs et chercheuses - de moins en moins jeunes en réalité... - font face à une pénurie extrême de postes et sont soumis à la loi du " publish or perishA " ainsi qu'à l'inflation bibliométrique qui, paradoxalement, nuit à la qualité de la production scientifique. Cela signifie en pratique et entre autres, que nous voudrions rester en dehors de cette logique de " classementA " des revues et donc ne pas figurer dans les listes officielles des revues dans lesquelles il conviendrait pour les candidats et les candidates à la carrière académique de publier, les critères bibliométriques permettant aux évaluateurs et aux évaluatrices de se passer d'un travail de discussion sur le fond. Cela signifie également que la composition du comité de rédaction de la revue n'est pas dépendante du statut sous lequel les membres exercent leur qualité de chercheur·se : doctorant·e, titulaire ou non titulaire, chercheur·se dans ou hors des institutions de l'enseignement supérieur et de la recherche. Nous nous concevons ainsi comme un groupe ouvert à toutes celles et tous ceux qui souhaitent travailler à un projet intellectuel et proposer aux lecteurs et aux lectrices un contenu de qualité, intéressant à la fois d'un point de vue scientifique et d'un point de vue politique. En ce sens, nous proposons plusieurs rubriques pour apporter divers éclairages ou points d'entrée d'un même questionnement puisque nous avons l'objectif de structurer chaque numéro annuel autour d'une problématique commune. La rubrique Arrêt sur image invite à décrypter les enjeux derrière une image choisie, la rubrique Lectures et débats ouvre à la discussion avec des publications académiques ou littéraires et la rubrique Brut est un espace de mise en valeur de données empiriques diverses. Ces manières d'aborder la problématique générale du numéro sont complétées par des articles dans une rubrique plus généraliste, Notes et analyses. Mais ces rubriques, plus largement présentées sur le site web de la revue18, ne doivent pas constituer des carcans et elles sont elles-mêmes susceptibles d'évoluer. Droit à l'emploi ou droit au salaire ? Ce premier numéro est ainsi l'occasion de tester l'intérêt ou la validité de notre parti-pris analytique consistant à penser le salariat comme un concept de sciences sociales à vocation heuristique en dévoilant ses contradictions et ce faisant, des chemins possibles d'émancipation. La question générale que nous posons dans ce numéro est la suivante : qu'est-il préférable de garantir, un droit à l'emploi ou un droit au salaire ? Pour celles et ceux qui restent indifférent·es à une réflexion de fond sur les institutions salariales, cette question n'a pas lieu d'être car " qui dit emploi dit salaire et qui dit salaire dit emploi, garantir l'un, revient donc à garantir l'autre ". Une telle remarque passerait pourtant à côté d'un enjeu essentiel car il y a là - en première analyse et pour la période qui nous occupe, à savoir fin du xxe siècle et début du xxie siècle - deux voies d'émancipation salariale structurées autour de deux grandes familles de stratégies possiblesA : celles qui concourent à promouvoir l'emploi et notamment le plein-emploi et celles qui s'en départissent et promeuvent un droit au salaire ou font du droit au salaire un préalable. Ce débat, s'il est contemporain, n'est pas totalement nouveau et deux grandes organisations syndicales, la CGT et la CFDT s'en sont emparé avec leurs projets respectifs de sécurité sociale professionnelle ou de sécurisation des parcours professionnels. Il s'agit bien de projets différents dans lesquels l'emploi et le salaire ne recouvrent pas une même réalité. " EmploiA ", voire même " plein-emploiA " peuvent prendre des sens différents et leur éventuelle garantie ne dit rien de la nécessité du salaire ou de ressources au-delà de l'emploi précisément. La question posée dans le présent numéro est donc loin d'être anodine et c'est pourquoi nous y réfléchissons depuis une dizaine d'années19 et la remettons aujourd'hui sur le métier. Et de ce point de vue, l'expérience du confinement a été particulièrement révélatrice de ce que les différentes formes d'institutions du travail produisent en termes de droits salariaux, comme le met en lumière Jean-Pascal Higelé dans une note - révisée - de l'IES que nous publions ici.

10/2022

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Intelligence artificielle

Bataille royale. Comment préserver votre emploi face à l'intelligence artificielle

L'intelligence artificielle transformant déjà chaque aspect de notre travail, l'heure est désormais à l'action et à la stratégie. Face aux vagues incessantes de l'automatisation et de l'innovation technologique, Bataille Royale offre les clés pour gérer son avenir professionnel, grâce à une combinaison d'analyses approfondies, de conseils pratiques et d'approches innovantes. Ashley Recanati décortique l'impact de l'IA et des technologies de la quatrième révolution industrielle sur le marché du travail et met en évidence les compétences et les tâches, tant manuelles que cognitives, menacées par l'automatisation. Il propose une méthodologie concrète et des stratégies ciblées pour pérenniser son emploi, mais aussi pour faire des technologies un levier de développement professionnel. Véritable plan de bataille permettant de relever les défis posés par l'IA, cette feuille de route permet de : - Comprendre les nouvelles technologies et leur capacité à transformer notre secteur d'activité ; - Evaluer nos forces et nos faiblesses face à l'IA et à l'automation ; - Sélectionner les meilleures stratégies pour anticiper les changements, enrichir notre arsenal de compétences et garantir ainsi l'utilité professionnelle ; - Valoriser les traits humains qui peuvent être de précieux atouts dans un environnement technologique ; - Identifier les secteurs en expansion et ajuster la trajectoire professionnelle en conséquence ; - Exploiter l'IA à notre avantage. Ce livre est une boussole incontournable pour naviguer dans les remous causés par l'intelligence artificielle et tracer la voie d'une carrière pérenne.

04/2024

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Marketing

Création de valeur, mode d'emploi. Construisez votre grille d analyse pour valoriser votre offre. Construisez votre grille danalyse pour valoriser votre offre

Comment analyser la valeur si on n'en maîtrise pas le périmètre ? Parce qu'il a constaté sur le terrain que beaucoup d'entreprises bâtissaient leur système de valeur sans même prendre le temps d'en analyser les ressorts, l'auteur a développé sa propre méthode qu'il a baptisée "DISC" (pour analyse et modulation des Dimensions, détermination du niveau d'Intégration, analyse et le Séquençage du parcours client et Capture de la valeur et monétisation). Pour chaque lancement d'un nouveau produit ou service, vous devez au préalable en déterminer la valeur cible, et donc passer par une phase diagnostique (audit du marché, analyse de la concurrence, monétisation...). Inédite, la méthode proposée par l'auteur accompagne pas à pas le lecteur dans l'exploration de la valeur et de ses dimensions psycho-affectives. L'ouvrage recèle de nombreux exemples et témoignages qui éclairent la théorie et permettent au lecteur de se projeter dans des secteurs variés (banque, agroalimentaire, tech, services sanitaires, etc.). Une fois le cadre théorique posé, l'auteur présente plusieurs stratégies de positionnement produit : créer un produit/service de luxe, ou, au contraire, accessible au plus grand nombre, susciter de nouveaux besoins, proposer une offre granulaire... Une synthèse visuelle sous forme de roadmap parachève ce guide complet.

10/2022

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Economie

Les politiques d'emploi en Côte d'Ivoire de 1960 à 2015

Des années 60 à nos jours, la création d'emplois a toujours été un objectif majeur de la Côte d'Ivoire. Pour cela, de nombreuses politiques se sont succédées, certaines efficaces, d'autres moins. Des erreurs commises, des manquements observés mais aussi des bonnes initiatives entreprises, il est temps de tirer les leçons afin d'atteindre la situation de plein-emploi que vise actuellement la Côte d'Ivoire et de réduire significativement la pauvreté qui accable toute une tranche de la population... Puisant dans son expérience et ses solides connaissances, Nonzon Marius Kpindé s'inspire des différentes politiques de l'emploi de son pays afin d'améliorer le monde du travail en Côte d'Ivoire et de le rendre accessible au plus grand nombre.

02/2019

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Sociologie

Le deuxième âge de l'émancipation. La société, les femmes et l'emploi

Les Françaises conjuguent un haut niveau d'emploi et une fécondité enviée par beaucoup. Mais les moyennes nationales cachent en réalité une situation dégradée. Leur taux d'activité est toujours inférieur à celui des hommes, leurs emplois de moindre qualité, leurs rémunérations plus faibles, leur temps de travail plus réduit, et elles restent en charge de l'essentiel des tâches domestiques et familiales. Il y a là non seulement une évidente injustice mais aussi une lourde hypothèque sur notre avenir collectif. Plus de femmes en emploi, ce serait moins de pauvreté, des comptes sociaux plus équilibrés et des investissements d'éducation enfin valorisés. Ce livre propose d'examiner les conditions d'organisation économique et sociale susceptibles de donner aux femmes les moyens de leur liberté. Il dessine ainsi un " deuxième âge de l'émancipation " profitable à l'ensemble de la société.

02/2007

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Pédagogie

Réinventer l'Université. Approches de solutions pour l'emploi des jeunes au Bénin

Le chômage des jeunes est aujourd'hui un problème récurrent dans le monde en général et en Afrique en particulier. Mais, ce qui rend encore plus préoccupant cette situation sur le continent n'est rien d'autre que l'absence d'une politique concertée entre les Etats pour juguler ce qui peut être considéré comme un véritable fléau. Malgré le Plan d'action de la "Décennie africaine de la jeunesse" décrétée par l'Union Africaine en 2009, les pays continuent d'agir en solitaire sans résultats probants. L'étude présentée ici sur la résorption du chômage concerne un pays, le Bénin. Mais la réorientation de l'Université, telle que proposée pourrait concerner un grand nombre de pays africains. Cet essai tente donc de répondre à d'importantes questions que pose tous les jours un système qui n'évolue guère. Puissent alors les présentes propositions devenir une ouverture à des débats constructifs sur les systèmes éducatifs africains dans la perspective d'une atténuation du chômage des jeunes diplômés !

09/2014

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Economie (essai)

Utopies made in monde. Le sage et l'économiste

L'économie doit se réinventer et elle ne pourra le faire qu'en puisant son inspiration à la source de l'utopie. Telle est la conviction qui anime ce livre foisonnant. Alors que nous sommes confrontés à une crise de civilisation industrielle et à une mondialisation devenue chaotique, il nous faut réouvrir les champs du possible. C'est ce que nous propose Jean-Joseph Boillot avec ce voyage en utopies. Voyage dans l'histoire longue et universelle des utopies et des grandes traditions culturelles : taoïsme, bouddhisme, esprit des griots, christianisme social... Voyage aussi sur les pas de l'auteur, qui nous entraîne à la rencontre des utopies concrètes, de l'agroécologie indienne à l'esprit coopératif africain en passant par les montagnes sacrées chinoises jusqu'à son petit village normand. De cette double traversée intellectuelle et géographique, Jean-Joseph Boillot tire une typologie commune et des leçons. Et si l'utopie du XXIe siècle était tout simplement celle de la sagesse ? Et si l'économie devenait elle-même "sage" ? Un livre qui montre comment l'économie, nourrie des sagesses du monde, offre une alternative aux scénarios de l'effondrement et aux sociétés de surveillance dystopiques.

04/2021

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Economie

La France des travailleurs pauvres. Edition revue et corrigée

On a longtemps pensé que l'emploi était le remède à la pauvreté. Ce n'est plus le cas. La multiplication des emplois à temps partiel ou des " jobs " temporaires entrecoupés de périodes de chômage a fait plonger dans la pauvreté nombre de travailleurs et leur famille. Contrairement à ce qui se passait il y a encore une quinzaine d'années, ce n'est plus l'insuffisance d'emplois qui engendre la pauvreté, mais la mauvaise qualité des nouveaux emplois. Dans ses efforts pour stimuler l'emploi, l'État a sacrifié la qualité à la quantité et aggravé le problème au lieu de le réduire. Or le pays a besoin d'emplois " pour de vrai ", pas d'emplois au rabais s'il veut faire face aux défis de la crise, à la remontée du chômage et au vieillissement. Cela suppose un gros effort en matière de formation et de requalification de tous ceux que le marché a marginalisés. Le RSA - revenu de solidarité active -, utile pour permettre aux travailleurs pauvres de vivre dignement, ne doit pas devenir le moyen de pérenniser le mauvais emploi. L'enjeu est désormais de développer l'investissement social qui vise à donner à chacun les moyens de son autonomie et la maîtrise de son destin.

09/2009

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Littérature française

Midas ou le combat de Pan contre Apollon, sur la prise de Namur

Midas ou le combat de Pan contre Apollon, sur la prise de Namur, par M. D. L Date de l'édition originale : 1692 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Botanique

Le Langage des plantes, des fleurs et des couleurs. ou Dictionnaire complet des plantes, fleurs et couleurs symboliques

Le Langage des plantes, des fleurs et des couleurs, ou dictionnaire complet des plantes, fleurs et couleurs symboliques... par L. D,... Date de l'édition originale : 1821 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

07/2021

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Europe

De l'influence de la revolution francaise sur les moeurs et le caractere de la nation

De l'influence de la révolution française sur les moeurs et le caractère de la nation . Par M. L... D... , avocat en la cour royale Date de l'édition originale : 1815 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

12/2021

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Droit

Non-emploi et protection sociale. Journée d'études, Bordeaux, mars 2017

Cet ouvrage rassemble les actes d'un colloque international organisé par le Comité aquitain d'histoire de la Sécurité sociale. A travers le thème "non emploi et protection sociale ", le Comité aquitain d'histoire de la sécurité sociale a voulu porter la réflexion sur la posture de notre protection sociale face aux situations de non-emploi, sur la façon dont elle les considère et sur les réponses qu'elle y apporte. Les différentes communications réunies dans cet ouvrage apportent des éclairages juridiques, sociologiques et économiques, toujours dans une perspective historique.

02/2019

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Sociologie

Conciliation emploi-famille et temps sociaux. 4e édition

La dernière édition du livre Conciliation emploi-famille et temps sociaux a été revue et actualisée pour tenir compte des changements dans les politiques et pratiques en matière de conciliation de la vie professionnelle et de la vie personnelle et familiale. L'ouvrage montre bien comment les pratiques de conciliation emploi-famille se situent dans un contexte sociétal et peuvent évoluer selon l'évolution des mentalités et des pratiques organisationnelles dans divers pays.

05/2019

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Gestion

Terres nouvelles, droit devant ! Digital, emploi et compétence

La technologie permet de tout envisager : digitalisation des entreprises, disruption de l'économie, refonte sociétale, évolution du leadership, redéfinition des compétences ; rien n'échappe au tsunami qui nous frappe. Et vouloir maintenir le statu quo n'est plus de mise. Confrontés à ces mutations, deux présidents de grandes entreprises se sont retrouvés pour partager leurs analyses et leur vision de ce que demain nous prépare... et continuer à agir.

05/2016

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Actualité politique France

Pôle emploi. La machine à asservir les chômeurs

Pôle emploi s'avère incapable d'aider plus de 10% des chômeurs. Et pourtant, les demandeurs d'emploi sont convoqués, suivis, fliqués, menacés, perdant leur temps dans de vaines rencontres, ultimatums et incohérences administratives. Dans cet essai, l'auteur raconte le cauchemar vécu par les millions de chômeurs qui ont affaire à cette grande garderie. " Si Pôle emploi n'aide pas 90% des chômeurs à retrouver du travail, à quoi servent ses 55 000 salariés et innombrables sous-traitants ? A cette amusante question, la première réponse est simple. Pôle emploi calcule et verse des indemnités aux chômeurs. C'est d'ailleurs l'unique raison pour laquelle les demandeurs d'emploi acceptent de se plier aux desiderata de mon ami Pôle. Alors que nous étions des citoyens, d'un coup ils nous transforment dès que nous devenons chômeurs en bétail docile, en marchandise entrant dans des statistiques... On nous surveille, note, réprimande, infantilise. Pôle emploi permet aussi de dévier la colère. Comme l'affirme l'un de ses dirigeants : " C'est bien pratique d'avoir un Pôle emploi pour déverser sa hargne. . ". . Enfin, ses indemnités sont comme une perfusion de morphine douce... Elles se prolongent jusqu'au jour où, brutalement, la perfusion s'arrête. Après deux, trois ans de chômage, ceux qui peuvent encore travailler sont prêts à accepter des rémunérations très inférieures à ce qu'ils gagnaient. A force d'être dévalués, oubliés, écartés de l'emploi, l'heure arrive fatalement où nous acceptons de Gagner moins pour travailler plus. Malgré des dizaines de rapports qui pointent ses dysfonctionnements et son incapacité à remplir ses missions, mon ami Pôle continue comme si de rien n'était et aucun président ne s'est attaqué à une refonte radicale de ses missions. Mieux, avec la énième réforme de l'assurance chômage concoctée par Emanuel Macron, un million de demandeurs d'emplois verront leurs indemnités baisser à partir du 1er avril 2020.

09/2021

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Economie

Les décennies aveugles. Emploi et croissance (1970-2010)

Il y aura bientôt quarante ans, la France faisait connaissance avec le chômage de masse et un régime de croissance erratique. Elle n'en est plus sortie depuis. La faute aux Français et à leurs institutions, explique une doxa d'experts catégorique: les premiers seraient incurablement hostiles au changement, et les secondes inadaptées à la mondialisation. La réalité est très différente. C'est ce que révèle l'histoire comparée des politiques conduites dans ce pays et dans d'autres depuis quatre décennies: le marasme hexagonal est d'abord la conséquence d'erreurs d'analyse et d'aveuglements politiques. Ceux-ci ont empêché l'économie française de prendre pleinement le train de la nouvelle révolution industrielle qui se déployait à travers le monde et transformait le capitalisme. Si l'on veut sortir de cette ornière, rien ne sert d'imiter des modèles dont les leçons prétendues reconduisent en général aux mêmes erreurs. Il faut au contraire changer de paradigme et s'interroger sur les besoins du futur. C'est ce que propose Philippe Askenazy pour la décennie qui s'ouvre.

01/2011

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Littérature française

Comment on perd un emploi public en France

Jean-Charles-François Aved-Magnac, capitaine des vaisseaux de la République, accusé dans les affaires du 29 prairial et 5 messidor dernier, à ses juges et aux amis de la patrieDate de l'édition originale : 1795Comprend : Eustache Bruix, capitaine de vaisseau, major-général de l'armée navale, à ses concitoyensLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces œuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces œuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site hachettebnf.fr

10/2017