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Hassam Wachill

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Sciences politiques

Télégrammes diplomatiques. Voyage au coeur de la politique de l'Europe

Alors même que l'Europe a adopté le traité de Lisbonne, l'existence d'une "diplomatie européenne" est peu connue en dehors du cercle des spécialistes. Au mieux, le grand public voit l'Union européenne comme une machine à représenter les intérêts économiques collectifs des Européens ; au pire, comme une bureaucratie coûteuse qui ne les défend pas assez. La défense des intérêts stratégiques de l'Europe (énergie, immigration, maintien de la paix, résolution pacifique des conflits, stabilité), la défense des droits de l'homme, la mise en oeuvre de programmes financiers, tout cela est largement méconnu. Pour autant, ces politiques font aussi partie de la mission des diplomates européens en fonction clans 136 postes hors UE. Ce livre illustre cette réalité, non pas sous une forme théorique ou académique, mais par petites touches, celles que forment jour après jour les télégrammes diplomatiques des émissaires européens, et à travers l'expérience de l'un d'entre eux, Marc Pierini. Il éclaire des événements connus - de la première guerre du Golfe à l'ouverture de négociations d'adhésion avec la Turquie, en passant par le processus de paix au Proche-Orient ou la libération des otages bulgares condamnés à mort en Libye - par un récit personnel où l'analyse et l'anecdote permettent de mieux comprendre certaines des récentes évolutions de la diplomatie européenne. On y croise des leaders d'hier, tels Yasser Arafat, le roi Hassan II et Hafez el-Assad, ou d'aujourd'hui, tels le colonel Kadhafi, José Manuel Barroso et Lady Ashton, et même Loïck Peyron, Barbara Hendricks et Jane Birkin. On y entraperçoit le juge jean-Louis Bruguiére et l'ombre d'al-Qaida.

09/2010

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Littérature française

Infidèles

Slima est une putain marocaine. Son fils Jallal l’aide à attraper les hommes, les clients, les soldats d’une base militaire. Il parle à sa place, se bat pour elle. Tous deux résistent à la misère et aux humiliations. Ils savent manipuler les hommes, tirer d’eux de quoi survivre. Ils se sont inventé une religion où cohabitent l’Islam, la sorcellerie, et des rêves nés des chansons populaires et des films. Marilyn Monroe est devenue pour eux une sorte d’idole protectrice. Slima est arrêtée par la police. Elle est torturée par les sbires d’Hassan II. Elle met Jallal à l’abri en l’envoyant en Egypte. Elle le rejoint et reprend son métier de prostituée au Caire. Elle y rencontre un Belge, converti à l’Islam. Avec lui elle trouve la voie d’une ascèse qui la conduit à mourir sur la tombe du prophète à Médine. Installé à Bruxelles par l’amant de sa mère, Jallal s’y sent étranger. Révolté et rêveur, il rencontre à son tour, dans un hôpital, un européen musulman, qui le subjugue. C’est un coup de foudre où la spiritualité tient plus de place que la sensualité. Ensemble ils partent pour Casablanca avec le projet de se faire exploser. Jallah voit dans cette explosion une façon d’imposer au monde leur amour réprouvé et de venger sa mère. Quand il comprend que son ami est en fait un terroriste il est trop tard. Jallah, après sa mort, est accueilli par un Dieu qui n’est autre que Marilyn Monroe, l’idole de sa mère.

08/2012

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Littérature française

Mogadiscio - Préface de M. Ali Moussa Iyé

Muqdisho Muqdisho évoque pour moi toutes ces pièces de théâtre en langue somalie dont je me délectais. Avec ses histoires d'amour et ses malheurs, il y avait toujours une morale ; les chansons de la fameuse troupe Waaberi entonnées par les grandes chanteuses Fadumo Qassim avec sa voix suave, Magool ou encore Khadija Qalanjo pour ne citer que celles-ci. Les chanteurs ne sont pas en reste. Que dire des chants de Samatar Hassan Adam ou Omar Dhuule Ali accompagné de son oud. Tu brillais Muqdisho. Puis la guerre t'a fauchée. Tes enfants ont commencé à s'entretuer, qui pour son clan, qui pour l'appât du gain, qui pour Allah. Et puis il y a celles et ceux qui luttent pour leur survie. Muqdisho "la perle blanche de l'Océan Indien ", tu as perdu de ta superbe. Si Nuruddin Farah raconte si bien ton univers infernal dans son roman " Exils ", aujourd'hui une autre plume écrit ce malheur qui vient te frapper à nouveau de plein fouet. Le monde s'en est ému ! Dans "Sèche tes larmes Mogadiscio ", l'écrivain Rachid Hachi en appelle à ta résistance, à ta résilience comme tu en as toujours été capable et dans "L'enfant de Mogadiscio " c'est un cri d'espérance. Cet espoir qu'incarnait " Mariam digne fille de Xamar ". Tour à tour historiques, tristes, poignants, les poèmes décrivent les conséquences de cette guerre sans fin. Mais l'espoir qu'un jour règne la paix se lit en filigrane dans ce recueil. Qu'enfin cesse cette image de désolation d'une ville jadis florissante. Dr. Djaltou Aboubaker

11/2017

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Sociologie

Moussons N° 40. 2-2022 : Recherche en sciences humaines sur l’Asie du Sud-Est

Le numéro nous amène en Birmanie (Aung San Suu Kyi), en Thaïlande (architecture, corpus linguistiques), au Vietnam (vaisselle cam, langue hmong noir), en Inde (populations Moran et Matak, appropriation par les Vietnamiens de l'humanisme de Tagore). Le numéro s'ouvre sur un article "hors-cadre". Entre actualité et recherche, les autrices retracent, par une analyse d'images publiques, 30 ans du parcours médiatique de l'icône birmane Aung San Suu Kyi. Instrument de mobilisation, le patrimoine est au coeur de l'article de F. Gerbeaud centré sur l'architecture vernaculaire de communautés anciennes et paupérisées de Bangkok. Nous restons en Thaïlande avec l'article de K. Seifen et N. Bunkham qui entendent montrer l'apport des corpus en linguistique pour la connaissance et la comparaison des langues. Leur étude porte sur les différents emplois des verbes "aller" et "venir" en français et en thaï. Puis, A-V. Schweyer nous relate la longue histoire de la vaisselle en métal cam, de sa fonction rituelle jusque son dépôt dans les musées vietnamiens. C'est dans le Haut-Assam que nous transporte ensuite l'article de P. Ramirez, qui a enquêté sur les Moran et Matak, populations souvent associées et pourtant bien différentiables. L'inde est encore présente dans l'article suivant de G. Dondo, qui analyse la réception et l'appropriation par les Vietnamiens de l'humanisme oriental de Tagore. Le numéro se termine par un écho de la recherche de L. Mouton sur une langue en danger du Vietnam, le hmong noir.

03/2023

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Sociologie

Loyautés radicales. L'islam et les "mauvais garçons" de la Nation

A la suite des attentats frappant notre pays à répétition, les mots se figent – entre " islamisation " et " radicalisation " – pour désigner un phénomène perçu comme une menace : le désir d'islam des " mauvais garçons " de la Nation. Immigrés de descendance, passés par la délinquance, musulmans par croyance : tel serait le portrait robot du nouvel extrémisme made in France. Dans cette enquête dense et sensible, nous embarquons avec Adama, Radouane, Hassan, Tarik, Marley et un fantôme dont le nom s'est brutalement imposé au monde : Amédy Coulibaly. Pour espérer comprendre la terreur, Fabien Truong fait le pari de revenir sur Amédy et sa " vie d'avant ", en gagnant la confiance des vivants. Aux bords de la ville, ces garçons apprennent à devenir des hommes en éprouvant des loyautés concurrentes. Envers leur quartier, leurs copains et les non-dits de l'histoire familiale. Mais aussi envers la Nation et son idéal méritocratique, et envers un capitalisme promouvant l'individualisme, la virilité et la compétition économique. Les contradictions affleurent, surtout quand l'économie souterraine, la police et l'absurdité du matérialisme ordinaire sont de la partie. La religion musulmane se dresse comme une dernière ressource pour s'en sortir sans trahir et combattre avec noblesse. S'engage une lente reconversion, autorisant l'introspection et le changement de direction. Mais aussi, parfois, une mise en scène spectaculaire qui transforme l'impasse en un cri de guerre. En nous rappelant qu'apprendre à les connaître " eux ", c'est finalement mieux " nous " comprendre, Loyautés radicales jette une lumière inédite sur le quotidien de ces jeunes hommes et sur les nouvelles formes de violence qui nous entourent collectivement, dans un monde où on ne naît pas guerrier, mais où on le devient.

10/2017

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Littérature française

Léon l'Africain

Cette autobiographie imaginaire part d'une histoire vraie. En 1518, un ambassadeur maghrébin, revenant d'un pèlerinage à la Mecque, est capturé par des pirates siciliens, qui l'offrent en cadeau à Léon X, le grand pape de la Renaissance. Ce voyageur s'appelait Hassan al-Wazzan. Il devient le géographe Jean-Léon de Médicis, dit Léon l'Africain. Ainsi, après avoir vécu à Grenade, sa ville natale, à Fès, à Tombouctou, au Caire, à Constantinople, Léon passe plusieurs années à Rome, où il enseigne l'arabe, écrit la partie hébraïque d'un dictionnaire polyglotte, et rédige, en italien, sa célèbre " Description de l'Afrique ", qui va rester pendant quatre siècles une référence essentielle pour la connaissance du continent noir. Mais plus fascinante encore que l'œuvre de Léon, c'est sa vie, son aventure personnelle, que ponctuent les grands événements de son temps : il se trouvait à Grenade pendant la Reconquista, d'où, avec sa famille, il a dû fuir l'Inquisition ; il se trouvait en Egypte lors de sa prise par les Ottomans ; il se trouvait en Afrique noire à l'apogée de l'empire de l'Askia Mahamed Touré ; il se trouvait enfin à Rome aux plus belles heures de la Renaissance, ainsi qu'au moment du sac de la ville par les soldats de Charles Quint. Homme d'Orient et d'Occident, homme d'Afrique et d'Europe, Léon l'Africain est, d'une certaine manière, l'ancêtre de l'humanité cosmopolite d'aujourd'hui. Son aventure méritait d'être reconstituée, d'une année à l'autre, d'une ville à l'autre, d'un destin à l'autre. On pouvait difficilement trouver dans l'histoire personnages dont la vie corresponde davantage à ce siècle étonnant que fut le XVI'. A cela s'ajoute le style d'Amin Maalouf, celui d'un grand écrivain.

04/1986

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Sociologie urbaine

Cafés d’hommes, services de femmes : . Les serveuses de cafés dans les quartiers populaires à Casablanca

Résumé Que signifie être " serveuse " dans le café d'un quartier populaire à CasablancaA ? Au Maroc, la clientèle des cafés situés dans les quartiers populaires est quasi exclusivement masculine et le service à table a toujours été réservé aux hommes. L'apparition des femmes serveuses perturbe les normes longtemps admises et respectées tout à la fois au café et dans le quartier dans lequel il se trouve, ce qui impose des négociations au quotidien afin que leur présence soit acceptée. Loin de consister en une description du travail des serveuses au moment de sa réalisation, cet ouvrage propose une immersion dans l'univers du café populaire pour appréhender les interactions entre les gens et entre les genres. Il vise à saisir les frontières à partir desquelles les interactions deviennent parfois " évitementA " et la limite où " faire le service " devient le "bien faire ", A clé d'une relation personnalisée. Au-delà des différentes vulnérabilités derrière la décision des serveuses de s'engager dans un espace d'hommes et dans une activité subalterne, informelle et sous-rémunérée, résident des logiques, des récits et des vécus que l'auteure a recueillis par le biais d'une ethnographie longitudinale, d'une ethnographie des liens secondaires dans les cafés des quartiers populaires de Casablanca (Maroc). En adoptant le point de vue des serveuses, l'auteure décrit leurs expériences quotidiennes et ce que signifie pour elles le fait de réaliser un travail d'hommes, dans un univers d'hommes Biographie Sana Benbelli, socio-anthropologue spécialisée dans l'étude des marges et des marginalités urbaines. Professeure de sociologie au département de sociologie de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Aïn-Chock, Université Hassan II de Casablanca et attachée au Laboratoire de différenciation socio-anthropologiques et des identités sociales (LADSIS)

02/2023

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Enseignement primaire

Le Bibliobus n° 30 CE2. Contes du Maghreb

Le bibliobus Hachette : des recueils illustrés d’œuvres intégrales, pour bâtir une culture littéraire au cycle 3.Un recueil de quatre œuvres intégrales de littérature de jeunesse illustrées.Conte - AlgérieLe pois chiche magiquede Jean MuziUn jeune garçon, vendu comme esclave, ramasse un jour un pois chiche magique dans le champ de son maître. «Que pourrait bien faire pour moi un petit pois comme toi?» «Tout simplement ton bonheur, lui répond celui-ci, car j’ai le pouvoir de satisfaire tous tes souhaits. » Mais tout est-il toujours aussi simple?Conte - MarocChafik, le marinde Tony BartonUn riche et célèbre marchand cherche à former son fils Chafik au commerce. Il le met sur un bateau rempli de marchandises à vendre au meilleur prix. Et voilà Chafik parti pour le premier de ses trois voyages. Il y croisera l’esclavage, la cruauté, mais aussi l’amour et (qui sait ?) le sens des affaires…Conte - MarocL’oiseau doré et la sloughiad’Henri BergerHassan et Hina ont grandi ensemble et rêvent de se marier. Mais le roi des ghouls enlève Hina. Alors Hassan saute à cheval et, accompagné de sa fidèle sloughia, vole au secours de sa bien-aimée. Par-delà les épreuves et les maléfices, les amoureux parviendront-ils à se retrouver et être heureux?Conte - TunisieM’Hamed, le fils du sultande Nacer KhémirLe sultan veut tuer son fils, car les astres lui ont annoncé que son fils allait le tuer. Pour survivre, M’Hamed doit s’enfuir. Plus tard, pour se réconcilier avec son père, M’Hamed accepte une série d’épreuves périlleuses. Échappera-t-il à l’ogresse, au roi des génies, au sultan et à son destin?Des pistes d'exploitation et des compléments pédagogiques sont téléchargeables gratuitement sur Internet.Accès limité aux enseignants.

03/2010

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Histoire internationale

L'Iran dans le monde

En juin 2013, Hassan Rohani a été élu président de la République islamique d'Iran et a déclaré que son investiture ouvrait la voie à une "entente constructive" avec la communauté internationale tout en ajoutant de manière assez vague que "la modération ne signifiait, en politique étrangère, ni reddition ni querelle". Cela ne signifie probablement pas le bouleversement des grandes lignes des relations extérieures de cc pays sur lesquelles se penche cet ouvrage qui explore les tendances fortes du positionnement de l'Iran dans le monde depuis plus de trente ans. En effet, on remarque deux constantes dans la politique étrangère de l'Iran : une détérioration des relations avec l'Occident, quelles qu'en soient les raisons, et un essai de déploiement vers le reste du monde. En parallèle aux ruptures diplomatiques et à l'escalade des sanctions à l'encontre de la République islamique, en raison notamment de l'opacité de son programme nucléaire et du soupçon d'existence d'un volet militaire, l'Iran déploie une nouvelle politique de voisinage avec les pays de la région et recherche au delà en Afrique, en Amérique latine et en Asie des supports politiques et économiques. Cela s'explique par une continuité dans sa quête de puissance et par un essai de contournement de l'étau dans lequel il se retrouve depuis quelques années. C'est sur ce processus que se penche ce livre dont l'originalité est de ne pas se focaliser uniquement sur les rapports avec l'Occident, mais de situer ce pays dans son environnement global en s'interrogeant sur les motivations de la République islamique, son influence sur les relations internationales et la stabilité dans le monde et en apportant des clés de lecture qui permettent de mieux comprendre les événements actuels au coeur desquels se retrouve aujourd'hui l'Iran.

09/2013

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Littérature française

Les moi volatils des guerres perdues

Un village au Liban, en 1972. Les yeux fixés sur une frontière mythique, des hommes regardent scintiller les lumières d'en face. Avec espoir, avec curiosité, ils attendent la guerre. L'un d'eux, Farés, se retrouve projeté à Beyrouth, au milieu d'une autre guerre, civile celle-là. De toutes les guerres, c'est elle qui libère le plus totalement les moi, laminant les causes, pulvérisant l'Etat, les lois, la morale, la famille. Et c'est chacun sa cause, sa petite guerre personnelle, où l'on est à soi-même son propre général, sa propre troupe, sa propre raison d'exister. Les sentiments vivent une vie indépendante. La religion explose en sectes fanatiques. Le sexe pousse comme une fleur sauvage dans cette tourbe. Avec ça, d'étonnantes beautés dans le macabre, comme seuls l'absence de frein et un sens inconnu du goût de vivre peuvent en produire. Sous le ciel dentelé de balles traçantes, les personnages colorés au feu se parent d'une intensité réelle : Frés, Hassan le franc-tireur, Franc le reporter, Beyrouth, Nadine, Milanie, Alicco Soda, Abou Machin... mais aussi Toufic le Phalangiste, Abou Taha le patriarche tribal, la camarade Natacha " soeur des hommes ", Solange la mouche, l'ex-ministre Bchara... De fait, ne sont-ils pas sortis de la plume d'un professeur que la guerre rendait fou et, plus tard, de la machine d'un journaliste français qui " collait " à son sujet au point d'en devenir un personnage ? Comme l'Allemagne d'Ernst von Salomon ou le Mexique de Macolm Lowry, ce Liban-là est à la fois réel et imaginaire, accoucheur d'Histoire et de fictions. Le français qu'on y entend, métissé, bousculé jusque dans sa syntaxe, se plie à tous les rythmes d'un Orient littéraire.

12/1996

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Espionnage

J'ai capturé Eichmann. Mémoires d'un maître-espion du Mossad

Argentine, 1960. Une voiture roule à toute vitesse dans les rues de Buenos Aires. A l'intérieur se trouvent quatre agents secrets israéliens et leur prisonnier : l'un des criminels de guerre les plus notoires de l'Allemagne nazie. Les agents du Mossad doivent ramener Adolf Eichmann en Israël pour qu'il soit jugé pour ses crimes. Le chef de cette ambitieuse mission, Rafael "Rafi" Eitan, sera décrit par l'ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu comme "l'un des héros des services secrets israéliens". Dans ces mémoires, Rafi Eitan raconte l'histoire de sa vie et de sa carrière en tant que soldat d'élite et maître espion. Il décrit comment, à l'adolescence, il a fait passer clandestinement des réfugiés juifs en Palestine au sein de l'unité Palmach et comment, en tant qu'espion du Mossad, il a nagé dans les égouts pour faire sauter une station radar britannique, ce qui lui a valu le surnom de "Rafi le puant". Il a également joué un rôle dans l'affaire Ben Barka, disparition mystérieuse en 1965 à Paris, du célèbre opposant au roi marocain Hassan II. Il rejoignit dans les années 1970 le Shabak (Sécurité intérieure) dont il était responsable des opérations et fut aussi impliqué en 1981 dans la préparation de l'opération Opéra : la destruction du réacteur nucléaire Osirak en Irak. La carrière d'espion d'Eitan s'est finalement terminée par son implication dans l'affaire du recrutement controversé de Jonathan Pollard, qui a suscité un débat particulièrement tendu sur les relations d'Israël avec les Etats-Unis. Riche récit d'opérations menées par les organisations militaires et de renseignement israéliennes, cet ouvrage est incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à l'histoire du Mossad et à l'audacieuse opération de capture d'Adolf Eichmann.

06/2023

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Histoire internationale

Il était une fois... les révolutions arabes

"On retrouve la révolution au centre même de l'histoire et de l'imaginaire propres au monde arabe, comme composante de la pensée et comme vecteur de l'action. Elle s'est construite dans un rapport à l'autre, extérieur, fait d'emprunts, de fascination parfois, et de rejet aussi. De par sa localisation, de par son histoire et sa situation de carrefour culturel, l'espace arabe a été un lieu privilégié d'élaboration d'une pensée révolutionnaire, d'effervescence des idées contestataires. On ne s'étonnera pas que, dans un contexte de mondialisation, il devienne un espace privilégié de production révolutionnaire et que le "Printemps arabe' ait ainsi très vite gagné ce statut de laboratoire d'idées et de formes de mobilisation renouvelée." Extrait de l'introduction de Bertrand Badie. Ont contribué à cet ouvrage : Farah Kamel Abdel Hadi, Tarek Moustafa Abdel-Salam, Mayada Adil, Kaouther Adimi, Lama Ali, Zahra Ali, Tammam al Omar, Mehdi Annassi, Iasmin Omar Ata, Christophe Ayad, Bertrand Badie, Benjamin Barthe, Nazim Baya, Akram Belkaïd, Radia Belkhayat, Mounia Bennani-Chraïbi, Myriam Benraad, Sonia Bensalem, Raja Ben Slama, Karim Emile Bitar, Mehdi Boubekeur, Ichraq Bouzidi, Marwan Chahine, Tracy Chahwan, Leyla Dakhli, Zakya Daoud, Delou, Brecht de Smet, Yasmine Diaz, Pauline Donizeau, Tarek El-Ariss, Alaa El Aswany, Moaz Elemam, Salma El-Naqqash, Khaled Fahmy, Mona Fawaz, Jean-Pierre Filiu, Ganzeer, Dalia Ghanem, Kinda Ghannoum, Salah Guemriche, Noha Habaieb, Patrick Haimzadeh, Halim, Narmeen Hamadeh, Sarah B. Harnafi, Ali Hassan, Sulafa Hijazi, Coline Houssais, Incrusted, Intibint, Joseph Kai, Lena Kassicieh, Mazen Kerbaj, Bahgat Korany, Abir Kréfa, Stéphane Lacroix, Ibticem Larbi, Pierre-Jean Luizard, Ziad Majed, Zarifi Haidar Marín, Hind Meddeb, Meen One, Sabrina Mervin, Merieme Mesfioui, Rania Muhareb, Mostafa M Najem, Aude Nasr, Nime, Mohamed Omran, Marc Pellas, Victor Salama, Sara Saroufim, Enas Satir, Alexandra Schwartzbrod, Isabela Serhan, Rima Sghaier, Leïla Shahid, Bahia Shehab, Leïla Slimani, Laila Soliman, ST4 The project, Hamid Sulaiman, Anna Sylvestre-Treiner, Abdellah Taïa, Fawwaz Traboulsi, Willis from Tunis, Sana Yazigi, Ali Mohamed Zaid, Salim Zerrouki.

01/2021

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Romans historiques

La vengeance du harem

Nous faut-il juger les autres civilisations à l'aune de nos propres critères ? Si l'Occident prône volontiers le pardon comme acte d'humanité, l'Orient le considère toujours comme un signe de faiblesse. Grande maîtresse du harem du sultan et femme la plus puissante de l'Empire Ottoman, la kadine Gülnus Sultane ne supporte pas les affronts faits à Marika, sa plus proche amie. S'en prendre à celle-ci est comme s'en prendre à elle-même et la sultane ne peut se permettre de pratiquer le pardon. A la fin du XVIIe siècle, l'Empire ottoman a atteint l'apogée de son expansion, avec l'achèvement de la conquête de la Crête. Mais une guerre de trente ans avec les nations chrétiennes épuise ses ressources financières et la vitalité de ses armées. La perte de plusieurs territoires illustre l'affaiblissement de l'Etat et laisse entrevoir un avenir moins serein. C'est souvent dans de tels contextes perturbés que se révèlent les tempéraments d'exception, pour le bien comme dans le mal. Pour le bien, c'est le cas de la brillante et jolie Crétoise Marika Manos, héroïne de ce livre, ainsi que de son ami Amable d'Enval, novice chez les Chevaliers de Malte. Du côté du mal, beaucoup moins fréquentables sont le dignitaire ottoman Hassan Bey devenu un infâme pirate, le juif Samuel Nasi qui a fait fortune comme marchand d'esclaves et le patricien Silvio Morosini, indélicat neveu du doge de Venise. Tous trois ont agi de façon éhontée envers Marika, obligeant Gülnus Sultane à venger son amie par des moyens "discrets". Ainsi doit être exécutée la vengeance du harem. De Candie à Constantinople, de la Mer Egée à Venise, sur un fond de rigoureuse vérité historique, la Mer Méditerranée est, une fois de plus, le cruel et magnifique théâtre où s'entrecroisent les aventures et où s'affrontent les sentiments.

05/2019

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Sciences politiques

Sylvia. Une vie au sein du Mossad

Pour la première fois, un cadre du Mossad raconte les opérations les plus secrètes d'un service mythique, en rédigeant la biographie d'une femme qui a marqué tous ceux qui ont travaillé avec elle : Sylvia Rafaël. Née en Afrique du Sud d'un père juif et d'une mère chrétienne, aussi belle qu'indépendante d'esprit, la jeune Sylvia rejette un avenir tout tracé de femme au foyer pour émigrer en Israël. Fervente sioniste, elle est repérée et recrutée par le Mossad, où elle montre des qualités exceptionnelles. Formée aux opérations spéciales, volontaire pour les missions les plus périlleuses, elle est envoyée à Paris dans les années 1960 en tant que photographe. Après le massacre des athlètes israéliens aux jeux Olympiques de Munich en 1972, elle participe à la traque des membres de Septembre noir et de leur "cerveau" , Ali Hassan Salameh, et à l'épisode tragique de Lillehammer au cours duquel l'équipe du Mossad abat un jeune Marocain. Arrêtée par la police norvégienne, Sylvia est jugée et passe deux ans et demi en prison. Elle y tombe amoureuse de son avocat, Annaeus Schjodt, un ténor du barreau norvégien qui mobilise les plus hautes instances du pays pour obtenir sa libération. Récit à suspense, témoignage inédit sur les rouages du Mossad, destin incroyable d'une des plus grandes espionnes du siècle, Sylvia est aussi l'hommage d'un maître-espion à la plus douée de ses élèves. Né en 1937, Moti Kfir, ancien directeur de l'école d'entraînement des Opérations spéciales de l'Unité 188 (renseignements de l'armée israélienne), fut pendant plusieurs décennies un pilier du Mossad. Il fut, dans les années 1970, le supérieur de Sylvia Rafaël en Europe et participa activement à la formation des nouvelles recrues. Né en 1936, Ram Oren, est un journaliste et un romancier parmi les plus connus en Israël. Ancien avocat, auteur de vingt-cinq ouvrages, il a été surnommé le "John Grisham israélien" .

11/2013

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Actualité médiatique internati

J'assume. Mémoires du fondateur de Jeune Afrique

Né en 1928 à Djerba, Béchir Ben Yahmed aurait dû être épicier, comme son père. Il a été un acteur majeur de l'indépendance tunisienne, le confident et le bras droit de Habib Bourguiba, son jeune ministre de l'Information (à 28 ans). Il aurait pu ne faire que de la politique, et viser haut. Non, il sera éditeur de presse et journaliste. Béchir Ben Yahmed, "BBY" pour reprendre les initiales devenues célèbres, c'est avant tout l'homme d'une intuition improbable et révolutionnaire, le fondateur et le patron de Jeune Afrique : un "hebdo" pour tout un continent à peine sorti des nuits coloniales. BBY, c'est plus de soixante ans d'écriture et de luttes. Avec Jeune Afrique, puis, à partir de 2003, La Revue. Il sera un Africain convaincu, un militant de l'émancipation des "Sud" , un observateur lucide de la vie internationale. Et l'auteur, chaque semaine, de cet édito, le fameux "Ce que je crois" , où il ne craint pas de prévoir, souvent avec justesse, d'être tranchant, à contre-courant. D'assumer. Ces Mémoires écrits sans fausse diplomatie se révèlent un témoignage rare qui échappe au "récit dominant" . BBY fait revivre le soleil des indépendances, les espoirs et les désillusions de l'Afrique moderne, l'évolution complexe de la Tunisie, les guerres d'Orient, les convulsions du monde. Surgissent les portraits de Bourguiba, Lumumba, Che Guevara, Hô Chi Minh, Boumédiène, Senghor, Houphouët-Boigny, Foccart, Mitterrand, Bongo Ondimba, Hassan II, Alassane Ouattara, et tant d'autres. On y retrouve aussi ses propres combats, dignes d'un roman, l'autoportrait d'un professionnel exigeant qui aura influencé plusieurs générations de lecteurs. Et une réflexion émouvante sur l'identité, la spiritualité et la fin du chemin. Béchir Ben Yahmed nous a quittés le 3 mai 2021, journée mondiale de la liberté de la presse. Il avait 93 ans. Presque un siècle.

11/2021

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Littérature francophone

Noir Liban

C'est l'histoire de Maïmouna, de ses cheveux crépus, de son accent cassé, du pétillement ravagé dans sa voix, de ses mains qui tremblent. C'est l'histoire de la falaise que toute femme porte en elle ; tant qu'elle la tient éloignée, sa vie reste assez tranquille, elle se lève chaque matin, parle la langue apprise, vaque à ses activités, fait ce qu'on attend d'elle, elle bouge, elle fonctionne. Mais la falaise est là qui veille, il suffit d'un moment de trouble et nous voilà au bord du gouffre, c'est alors sans retour. Penchés vers ses bords escarpés, face au vide, nous voyons les ténèbres en nous, nous sommes dans l'emprise de cette folie. Nous discernons notre propre fin, découvrons ce qu'est le temps, sa matière cotonneuse, ses fils inextricables qui aveuglent et ligotent, abusent et abandonnent. C'est l'histoire de Maïmouna face à cette falaise. C'est la traversée d'une vie, celle de Maïmouna, née en Afrique et fille du Liban, écartelée de cimetière en récits décousus, à la recherche d'une famille introuvable. C'est un questionnement continu, la quête d'une famille, le lieu des premiers émerveillements, le pôle originel du désenchantement, les loyautés massacrées. Liens, déliaisons, renouement, grillages ; c'est l'histoire de Maïmouna interrogeant cette balle à déflagration que l'on se balance, on la reçoit de mains rassurantes, mains maternelles, voies paternelles, on saisit ce colis, on le perd, le rattrape au vol ; il finit toujours par imploser en nous. C'est l'histoire de la ligne de démarcation de Beyrouth, du cimetière marin de Grand-Bassam, de la rue Makhoul, des escaliers de la maison de Treichville, de la Corniche de la Mer, de Zrariyé, de la Méditerranée et de l'Atlantique, de la lagune Ebrié et du fleuve Litani. C'est l'histoire de lieux emmêlés dans des exils continus, histoire de lisières, d'interfaces remuantes.

06/2023

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Littérature française

Et la mer se fâcha

Dans le café de Ménekché, village de pêcheurs proche d'Istanbul, le jeune Zeynel tue à bout portant Ihsan le maquereau. Sélime lui crache alors au visage, mais il ne le dénoncera pas à la police. Désormais les destins de ces deux hommes, si différents, seront indissolublement liés, dans une lente progression qui les conduira inéluctablement l'un vers l'autre, jusqu'à la fin tragique. Cependant Zeynel, qui a peur de Sélime, fuit à Istanbul où se déroule une chasse à l'homme, à mesure que grandit sa légende, alimentée par les journaux, par les rumeurs les plus invraisemblables et par les photos de faux assassins, tandis que Sélime, le Pêcheur au cour pur, poursuit sur sa barque un rêve d'amour qu'accompagne la tristesse d'avoir vu massacrer ses amis les dauphins dont on dépèce les corps sur la plage pour les brûler et recueillir leur huile. Ce roman qui met en scène de nombreux personnages, tels Moustafa le Borgne, Hassan le Boiteux, la belle Zuhré assassinée par son mari, le petit Doursoune Kémal qui adore Zeynel, Husséyine l'indicateur et Véziroglou le gangster milliardaire, souvent agités par des sentiments contradictoires, à la fois généreux et cupides, lâches et téméraires, tendres et cruels, se déroule dans un décor d'une beauté saisissante, où les jeux de lumière, sur la mer et dans les îles, s'opposent à l'agitation et aux bruits du port, des marchés, des embouteillages d'Istanbul, ville «corrompue, divisée en mille factions, puante, menteuse, mauvaise, qui a perdu son âme...». Une beauté qui rachète toutes les horreurs et tous les crimes, il suffit, pour la voir, d'ouvrir les yeux. Pour la première fois, dans ce livre, Yachar Kemal aborde, avec le thème d'Istanbul, la période agitée des années 1970, où ses héros, des gens du peuple, se trouvent entraînés avec leurs passions dans des conflits qui les dépassent et dont ils ne perçoivent pas les enjeux.

10/1985

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Criminalité

L'éducation d'un voyou

Dans Dealer du tout-Paris, Gérard Fauré évoquait très peu sa jeunesse marocaine. Il revient ici sur cette période cruciale qui l'a initié à la drogue, aux complots politiques et aux vices cachés des élites. Ce récit étonnant permet de mieux comprendre comment il est devenu le " dealer du Tout-Paris " et jette une lumière crue sur le rapport des dirigeants français avec le Maroc depuis 50 ans. Fils du médecin de la famille royale marocaine, Gérard Fauré découvre à travers son père les circonstances troubles de la mort de Mohammed V, qui a permis à son fils Hassan de lui succéder ; les manoeuvres des services secrets français pour s'assurer l'obéissance du nouveau roi ; et enfin le complot ourdi par le général Oufkir, chef des services secrets marocains accusé d'avoir fait assassiner l'opposant Ben Barka, pour s'emparer du trône. A peine sorti de l'adolescence, Gérard devient l'amant d'une femme de pouvoir charismatique qui reçoit chez elle toute la haute société marocaine : Hadja, épouse du général Oufkir. Malgré lui, il est alors mêlé à des affaires d'Etat qui le dépassent. Amoureux comme on peut l'être à 25 ans, Gérard devient un simple pion du " Grand Jeu " des puissances occidentales au Maghreb. Manipulé par sa maîtresse, menacé de mort, il va vivre un véritable thriller, bientôt pourchassé par les polices de plusieurs pays. Récit d'une éducation sexuelle, politique et criminelle, cet épisode inédit livre quelques clés de l'histoire contemporaine, et dévoile les blessures secrètes d'un jeune homme appelé à devenir l'un des grands voyous de son époque. Gérard Fauré a été trafiquant de drogue, membre du SAC, bras droit du parrain Gaëtan Zampa, braqueur de banques... jusqu'à son arrestation en 1986. Ses Mémoires, Dealer du Tout-Paris et Le Prince de la coke, ont connu un très grand succès.

05/2021

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Géopolitique

La Covid-19 est-elle un <em>game-changer</em> géopolitique ?

La crise de la Covid s'impose déjà comme une séquence majeure de l'histoire du monde. Elle a explicitement installé un enjeu de sécurité globale en tête des périls qui pèsent sur notre monde. L'insécurité est désormais globale, tant dans ses modalités que dans sa cible. Ce livre réunit des spécialistes de différentes disciplines, dont le regard converge vers ce phénomène inédit.

01/2022

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Islam

La liberté de croyance en Islam

Cette étude met en évidence le gouffre entre les enneigements du Coran et les avis des traditionnistes et des juristes musulmans sur la liberté de croyance et la relation avec les autres religions. Un Islam parallèle, hégémonique et politique s'est développé dès le premier siècle de l'Hégire, se basant sur une falsification de l'histoire et l'invention de hadiths fallacieux qui contredisent le coran et annihilent toute réflexion. L'auteur passe en revue tous les versets coraniques et les paroles du prophète (sws) en faveur de la liberté de croyance et la justice puis nous expose quelques Hadiths douteux utilisés par les traditionnistes et le pouvoir pour annuler toutes les recommandations divines et justifier la contrainte, l'oppression et l'iniquité. Dans le domaine du droit, nous sommes passés du verset "Pas de contrainte en religion" au prétendu hadith érigé en principe : "qui change de religion, tuez-le ! " "Un des plus grands problèmes auxquels font face les musulmans, à notre époque particulièrement, est cet héritage d'avis juridiques (fatwa) fondés sur des hadiths ou des récits des premières générations de musulmans limitant la liberté instaurée par Dieu dans le Noble Coran. La plus notoire étant "la liberté d'embrasser l'islam ou non" . Ainsi, dans le Coran, la liberté religieuse est-elle la norme. Mais chez les traditionnistes, contraindre à adopter la religion, ou à une forme particulière de celle-ci, est devenue la norme. Ce qui a des incidences sur les écoles de pensée, la psychologie des gens, la relation avec les non-musulmans et les droits humains". A Propos de l'Auteur : Hassan Farhan al-Maliki, saoudien né en 1969, est un penseur musulman de l'école sunnite Hanbali, chercheur, historien et essayiste. Auteur d'une vingtaine d'ouvrages mettant en cause l'histoire officielle de l'islam en général et le wahhabisme en particulier, il est célèbre pour ses discussions intellectuelles et religieuses. Arrêté en 2017 pour ses idées hétérodoxes, il croupit depuis dans les geôles saoudiennes où il risque d'être exécuté d'un jour à l'autre.

12/2021

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Critique littéraire

Roger Garaudy, itinéraire d'une négation

On peut se représenter Roger Garaudy comme un caméléon, tant il a changé de couleur au cours de sa longue vie d'intellectuel engagé. Né à Marseille en 1913 dans une famille de petits employés, Roger Garaudy commence son engagement comme militant protestant, ce qui ne l'empêche pas d'entrer tôt au Parti communiste et d'y faire une ascension fulgurante après guerre, tout en poursuivant des études de philosophie. Sa verve et son mordant, sa servilité, aussi, en font rapidement un de ses porte-parole les plus en vue. Son témoignage dans le procès Kravchenko marque le faîte de sa gloire comme stalinien officiel. C'est sa période rouge vif. Bientôt, il prend ses distances tout en se posant en victime des " durs ", et guigne du côté des gauchistes libertaires qui animent Mai 68. Séquence rouge et noire. Mais voilà que la thématique tiers-mondiste l'appelle. C'est l'occasion de se poser en champion de l'anticolonialisme, de fustiger l'arrogance de l'Occident et d'incarner " le sanglot de l'homme blanc ". Son engagement va très loin, puisqu'il se convertit à l'islam et chante les bienfaits de la révolution khomeinyste. Période verte. Des dizaines de livres émaillent ces années de retournements successifs, mais aucun d'entre eux n'est pris véritablement au sérieux. Jusqu'à sa période brune. En signant Les Mythes fondateurs de la politique israélienne, Garaudy accède enfin à la notoriété tant convoitée. Ce livre négationniste lui vaudra deux procès, qu'il perdra, mais surtout un succès immense et instantané dans tout le Moyen-Orient. Vilipendé et méprisé en France, Roger Garaudy devient dans les années 90 un propagandiste de l'antisémitisme dans le monde musulman, multipliant interviews, conférences de presse et débats ayant pour thème le " mythe " de la Shoah. Invité en grande pompe par les rois, les présidents à vie et les imams, il est devenu le principal inspirateur des ayatollahs et des ennemis d'Israël, dont Mahmoud Ahmadinejad ou Hassan Nasrallah. Ce livre retrace l'itinéraire en zigzag d'un intellectuel raté mais exalté et dévoile l'étendue de son ultime forfaiture, dont peu d'observateurs occidentaux ont pris la mesure.

02/2007

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Histoire internationale

Traversées, histoires et mythes de Djibouti

Les textes réunis dans ce numéro ont fait l'objet de communications dans le cadre des "Journées scientifiques" de l'Université de Djibouti en février 2010. Ils ont été complétés par d'autres contributions centrées sur l'histoire de Djibouti et de la Corne de l'Afrique. Cette région est encore peu connue et beaucoup de zones d'ombre de son histoire subsistent. Tel est le cas du secteur bancaire dont les archives viennent seulement d'être ouvertes et qui fait ainsi l'objet de l'article de Colette Dubois. La contribution de Simone Imbert-Vier part de documents inédits concernant la Côte française des Somalis pour retrouver des pièces illustrant les débuts de la ville de Djibouti. La réflexion d'Adawa Hassan Ali vient en complément, pour mettre en évidence comment les groupements humains vivant sur le territoire ont influé sur la carte de l'urbanisme et se sont amplifiés au fur et à mesure du développement économique de Djiboutiville. Michel Tuchscherer invite à explorer ce qu'il considère comme le berceau de la consommation du café et aussi de la domestication du caféier. C'est là que croît à l'état naturel l'espèce coffea arabica, à l'origine de toutes les variétés de cette espèce cultivées aujourd'hui. Le café a été un vecteur essentiel dans l'intégration des pays riverains du sud de la mer Rouge et du Golfe d'Aden. La contribution de Sagal Mohamed Djama explore de son côté une pratique traditionnelle qui demeure essentielle dans la société moderne, à savoir le rôle et la fonction d'un chef traditionnel dans la représentation symbolique du monde des Somali-issa. La seconde partie des textes étudie les interactions entre l'histoire et les mythes. Le premier exemple se rapporte au mythe de Caroweelo dans la culture somali. Abdirachid Mohamed Ismaël apporte des éléments d'ordre historique, anthropologique et linguistique qui permettent de sortir ce personnage de la fantasmagorie nébuleuse dans lequel il a été enfermé pendant des générations. Hibo Moumin, quant à elle, prend le versant opposé, celui du traitement littéraire de ce personnage, en partant des textes d'Abdourahman A Waberi, d'Ali Moussa Iye et enfin d'Omar Ali Youssouf. L'article de Djama Saïd Ared qui clôt ce numéro s'étend sur la condition des femmes, telle qu'elle est rapportée dans la littérature djiboutienne d'expression française.

08/2011

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Poésie

L'esprit de pouvoir

Les esprits et les lettres audacieux de certains des nôtres ont pu rigoureusement permettre à pousser les bloqueurs de nos progrès à l'abandon de leur entreprise périlleuse : c'est un mérite de nos écrivains, aidés d'une volonté de personnes dotées d'une idée respectueuse de valeurs humaines. Massivement, de?s le de?but de la deuxième moitié du XXe siècle, l'expression populaire indépendantiste a débouché sur une situation d'appropriation et de possession de ce qui nous revient de droit : le droit d'exercer nos pouvoirs à l'incarnation de nos facultés morales et intellectuelles propres. Cela est un immense progrès historique acquis de tous sacrifices humains et matériels à un tournant péremptoire de la vitesse de course de notre Histoire. Le passé est ruinant et le présent est d'une fluctuation de nos progrès socioéconomiques et politiques, caractérisés par la couardise du personnel politique gouvernant. Ce présent, par l'organisation institutionnelle dynamique, l'éducation, la culture, la politique de coopération et d'intégration, la solidarité régionale… Doit être un incubateur de prospérité de nos nations. L'Afrique a le devoir de pouvoir bâtir son destin et assumer sa responsabilité, laquelle est la sienne propre. Elle doit avoir un esprit, une capacité et une matérialisation personnels, politiques, diplomatiques et intellectuels dans un élan collectif de construction de ses projets ; avoir cet esprit de résistance à la renonciation de celui de subordination politique et de mystification culturelle qu'elle se fait pour les grandes puissances mondiales ! Mis sur la jeunesse et les nouvelles générations, mon regard sur le futur est plutôt porteur d'espoirs ; car créant des conditions par nous-mêmes à nous imposer une discipline spirituelle, morale et idéologique à l'édification d'un modèle organisationnel institutionnel et social à l'image de nos réalités existentielles qu'il va falloir scrupuleusement respecter, nous y parviendrons ! Ousmane Makan M'Mamany Cissé est né le 10 février 1992 à Conakry. Il a fait son école primaire dans son village Moribadou à Kérouané, auprès de sa grand-mère paternelle Makan Camara ; d'où il part à Macenta poursuivre son collège, puis il continue à Conakry, dans la capitale guinéenne pour fréquenter le lycée Roi Hassan II. Après l'obtention de son baccalauréat qui le proclame 56e de la République, il étudie à l'université Kofi Annan de Guinée avant de partir en France où il fait actuellement la faculté des Sciences juridiques et politiques, mention droit.

12/2018

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Beaux arts

Osmoscosmos

La sixième édition de la triennale 50JPG du Centre de la photographie Genève a eu lieu du 19 juin au 25 août 2019. Sous le titre "OSMOSCOSMOS" , l'exposition principale a tenté de réunir Eros & Cosmos, mettant en évidence le trait d'union entre ces deux univers, un lien peu étudié dans nos cultures occidentales, probablement trop marquées par les monothéismes et la culpabilisation développée autour de l'éros visant à mieux soumettre l'individu à l'emprise des églises. Jean-Pierre Vernant, spécialiste de l'antiquité grecque, souligne que la sexualisation du dieu Eros se fait au moment où Uranus est castré et qu'il se dégage de Gaïa dans la souffrance pour devenir, au-dessus de nos têtes, le ciel étoilé. Et pour le philosophe Michel Onfray, se référant au Kama Sutra, le sexe est défini ainsi : "... naturel, en rapport avec le cosmos, jamais séparé du monde, toujours là pour rappeler la liaison entre les parties d'un grand tout" . Une douzaine d'oeuvres établissent cette relation entre les deux facettes d' "OSMOSCOSMOS" , telles que Words and Stars de Grazia Toderi et Orhan Pamuk ou les contributions de Ursula Böhmer, Bunu Dhungana, Heidi Hassan, Eden Levi Am, Urs Lüthi, Boris Mikhailov, Johan Österholm, Thomas Ruff, Pierre Radisic, Catherine Radosa, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens), Christian Waldvogel et d'autres. "OSMOSCOSMOS" assemble des oeuvres photographiques et vidéographiques contemporaines ainsi que diverses sources iconographiques. Parmi les artistes sélectionnés, plusieurs d'entre eux ont, dès les années 1970, mis radicalement en question la définition des genres, voire la commercialisation d'Eros, que ce soit Manon, Jürgen Klauke, Renate Bertlmann, Natalia LL, Urs Lüthi, Barbara Hammer, Annie Sprinkle (avec Beth Stephens) et Liliane Vertessen ; d'autres, à la même époque, revendiquaient des esthétiques homosexuelles à l'instar de Pierre Keller ou de Walter Pfeiffer, revisitées sous une forme contemporaine par Mauricio Dias et Walter Riedweg. La trame féministe est poursuivie aujourd'hui par des artistes tels que Romy Alizée, Dorothée Baumann, Anne Collier, Déborah de Robertis, Nadia Granados, Angela Marzullo, Lina Scheynius ou encore A. L. Steiner, tandis que Eden Levi Am, Nicole Tran Ba Vang et Yuri Nagashima traitent des amours lesbiennes et/ou queers. S'il va de soit qu'Eros touche aussi à des problématiques politiques, force est de constater que dans nos sociétés marchandes, il est gangrené par des intérêts économiques très importants, comme le démontrent les propositions de Caroline Bernard, Fred Lonidier, Susan Meiselas, Charles Weber ou encore Patrick Weidmann.

06/2020

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Antiquité - Généralités

Simon Rouet Consul de France à Mossoul en 1845, pionnier méconnu de l’archéologie assyrienne

Nommé vice-consul de France à Mossoul (Irak) en juin 1845 en remplacement d'Emile Botta las des vexations et "insolences personnelles du pacha et de son entourage" dont ce dernier était l'objet depuis l'attentat contre le couvent dominicain d'août 1844, Simon Rouet [1818-1848] appartient à cette génération de diplomates européens qualifiés de "consuls-archéologues" qui, férus d'histoire, vont s'adonner avec d'autant plus de détermination et de zèle aux recherches archéologiques en Mésopotamie que les découvertes qui en résulteront seront jugées inestimables - c'est à Rouet que l'on doit notamment la découverte des sites remarquables de Maltaï et de Bavian [Khinis] avec ses sculptures du roi Sennacherib, la poursuite des fouilles à Nimroud, Arbelles ainsi qu'à Quyundijk, la célèbre Ninive. Mais, là où d'ordinaire on ne voyait entre la France et la Grande-Bretagne qu'un conflit d'ordre essentiellement politique sur fond de patriotisme et de nationalisme chauvin, on découvre à travers sa correspondance que cette rivalité entre les deux nations s'avérait d'abord et avant tout religieuse. Lorsque le consulat français est fondé à Mossoul en 1842, l'ordre des Frères Prêcheurs vient d'y établir en août de l'année précédente un couvent tandis que la Grande-Bretagne y avait créé une antenne diplomatique dès 1840, suivie d'une mission anglicane en 1843 confiée au sulfureux Georges Badger, partisan du Puseyisme, dit Mouvement d'Oxford - ce dernier, propre beau-frère du vice-consul britannique Christian Rassam, chaldéen converti au protestantisme. A la même époque, la région toute entière est le théâtre de tentatives répétées des missions américaines "biblistes" visant à convertir les Chrétiens d'Orient [Jacobites, Chaldéens et Nestoriens] et ce, dans un climat ambiant tendu rendu d'autant plus complexe qu'attisé par certaines factions musulmanes fanatiques, anti-occidentales. C'est dans ce contexte de lutte d'influence entre Français et Britanniques qu'apparait Simon Rouet, passé jusqu'ici inaperçu. Ainsi la nature même des rivalités s'en trouve-t-elle éclairée. Et l'on reste en proie à la stupéfaction devant ce manque de discernement des autorités françaises alors qu'au cours de la décade 1845-1855 se jouait le sort de l'archéologie assyrienne - avec les conséquences que l'on sait sur les collections respectives du Louvre et du British Museum. A côté des figures emblématiques de Rawlinson, Botta, Layard, Ross, Kennett Loftus et Place, voici ce portrait de Simon Rouet destiné à le tirer de l'oubli où, fâcheusement, il était tombé.

12/2022

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Histoire internationale

L'Algérie au présent. Entre résistances et changements

Cet ouvrage a pour objectif de faire l'état des lieux général d'un pays qui est sans doute un des moins étudiés des pays de la rive sud de la Méditerranée. Appréhendée bien trop souvent par le gigantisme de son territoire, par son économie rentière et par l'opacité de son régime politique, l'Algérie est considérée comme une énigme. Celle d'un pays "hors-champs", dont les expériences historiques auraient construit une spécificité politique, économique, religieuse pour constituer une sorte de "modèle algérien" qui ne s'appliquerait qu'à lui-même et qui n'aurait pas à se soumettre à l'analyse critique et à la déconstruction de ses catégories théoriques. Soixante-quatre auteurs sont réunis ici pour pallier cette situation et offrir des clés de lecture pour saisir ce pays passionnant qui tourne aujourd'hui avec courage une longue page de son histoire. L'ouvrage s'articule autour de plusieurs entrées thématiques (espaces et territoires, politiques économiques, analyse de jeux politiques, questions de société, langues d'Algérie, besoins d'histoire, questions religieuses, gestion post-conflit des années 1990, relations internationales...) qui se présentent comme autant de lectures réflexives sur des réalités économiques, sociales, politiques et religieuses de l'Algérie du temps présent. Des approches par des terrains et des objets divers, des explorations fines et intelligentes proposent des éclairages inédits et fort utiles sur des dynamiques collectives adossées à des connaissances empiriques, fruits d'enquêtes de terrain originales. Cet ouvrage participe à la compréhension des forces motrices de la société algérienne, de ses dynamiques et de ses acteurs en pleine ébullition aujourd'hui. Ont contribué à cet ouvrage : Frédéric Abecassis, Maissa Acheuk-Youssef, Akli Akerkar, Emmanuel Alcaraz, Joëlle Allouche-Benayoun, Malika Assam, Amina Azza-Bekkat, Layla Baamara, Jean-Marie Ballout, Nabila Bekhechi, Badia Belabed-Sahraoui, Zakaria Benmalek, Omar Bessaoud, Saliha Boumadjene, Fériel Boustil, Rafael Bustos García de Castro, Kemal Cheklat, Salim Chena, Fatima Zohra Cherak, Pierre Daum, Samy Dorlian, Abderrazak Dourari, Philippe Dugot, Jean-Paul Durand, Giulia Fabbiano, Jacques Fontaine, Carmen Garraton Meteu, Ahmed Ghouati, Fanny Gillet, Nora Gueliane, Ali Guenoun, Augustin Jomier, Myriam Kendsi, Nadji Khaoua, Yaël Kouzmine, Soraya Laribi, Djaouida Lassel, Loïc Le Pape, Farid Marhoum, Makram Mici, Rachid Mira, Amar Mohand-Amer, Meriem Moussaoui-Meftah, Abdenour Ould-Fella, Moussa Ouyougoute, Tayeb Rehaïl, Patrick Ribau, Anna Rouadjia, Hicham Rouibah, Oissila Saaidia, Muriel Sajoux, Salah-Eddine Salhi, Saradouni Karim, Isabel Schäfer, Thomas Serres, Elyamine Settoul, Catherine Sicart, Nedjib Sidi Moussa, Mélanie Soiron-Fallut, Mehdi Souiah, Sassia Spiga, Issam Toualbi-Thaâlibi, Bradreddine Yousfi, Zohra Aziadé Zemirli.

05/2019

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Poésie

Totem normand pour un soleil noir

L'oeil à l'abîme" ou à la merveille, Christophe Dauphin pense que "les utopies du coeur donnent aux mots les sommets de vivre et de rêver" . Mais il n'ignore pas que l'Histoire nous préface et nous achemine vers la grande nuit sacrificielle, que l'ombre et la lumière sont des gotons qui couchent ensemble, que l'injustice est l'un des brins de notre osier et la Beauté le masque du terrible. "Pas un espace sans combat" , pas un mot sans cri : puissance et jaillissements constants d'une inquiétude, attisée logiquement par l'énigme d'être (sans doute, pour "mourir sans rature, faudra-t-il s'habiter de rêves et de fougères"), dans sa passion ignée pour les mots qui témoignent, la poésie de Christophe Dauphin se penche autant sur les poètes amis disparus (d'Yves Martin à Senghor, de Jean Sénac à Marc Patin, Jacques Prevel et Jean-Pierre Duprey...) que sur les exclus de la société, insurrection canari, dont la révolte se trouve incarnée dans cette magnifique formule : "Mille visages en une seule pierre" . Car une incessante colère sourd de la plaie du chant d'Orphée qui hante toujours la "cité à la dérive" de sa jeunesse - loin de la misère tirée à quatre épingles où certains tribunaux du beau désespoir ont élu domicile. Les textes de cet ensemble racontent la naissance à la poésie parmi les poubelles fracturées des "tours-totems" ("J'entre par effraction dans l'alphabet") et l'importance de cet engagement ("Mise à nu/Mise à mort") ; ils disent aussi l'amour du pays normand et de la Provence ; dénoncent la "République du glyphosate" ainsi que les "églises, les mosquées, les synagogues et leurs armureries" , et incantent la souffrance du Gaza d'Amir Hassan, le poète palestinien. En somme, ils montrent un ciel intérieur encré par l'art, la fraternité et l'insoumission. Il s'agit bien de survivre dans un monde confisqué, de plaider la cause des "soeurs et frères de l'arbre sec" ou des migrants, face aux "horizons noyés de matraques" , de s'insurger contre la fatalité de la drogue, et d'aimer, le plus possible, le plus vite possible, le plus loin possible. A chaque fois, le poète s'invite aux "Assises du Feu" . Le "pouvoir éruptif de cette poésie" (Paul Farellier), "La grâce de sa juste vision" (Paul Sanda) font de son auteur "un guetteur insatiable d'étoiles" (Odile Cohen-Abbas), "celui qui ne recule pas" (Adeline Baldacchino), attentif "à toutes les formes possibles de l'obtention de la parole heureuse" (Gabrielle Althen). Le lecteur pourra apprécier les sourires et sanglots de sa démesure, la générosité qui s'en dégage, sa violence verbale au service du diamant.

10/2020