Recherche

1914-1918. 40 cartes postales de Poilus

Extraits

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance. (1919-1938)

Cette correspondance inédite fait revivre vingt ans de l'histoire de Dada et du surréalisme au fil des échanges entre deux acteurs majeurs. Des noms d'écrivains - Tzara, Aragon, Crevel, Char, Péret et d'autres - traversent ces pages, ainsi que ceux de peintres, Max Ernst et surtout Dalí. On y voit l'histoire des revues s'enrichir de nouveaux épisodes. L'auteur de Capitale de la douleur et de L'amour la poésie a donné à la poésie surréaliste son plus pur éclat, sa participation aux côtés de Breton à la vie palpitante du mouvement se révèle primordiale. Les enthousiasmes alternent avec les aveux de détresse absolue dans le dialogue de deux êtres réunis par une amitié sans réserve. Relation dont l'un et l'autre mesureront rétrospectivement le caractère exceptionnel. "J'ai cru, comme en aucun autre, à ton amitié, à ta compréhension profonde de ce que nous voulions" , écrit Breton à Eluard en mars 1936. A partir de cette année, les engagements révolutionnaires dictés au départ par la même et intransigeante passion les conduisent peu à peu vers des choix opposés. Rejoignant une aspiration de jeunesse vers la fraternité humaine, Eluard va en chercher l'incarnation du côté du Parti communiste auquel il adhérera pendant la guerre alors que les yeux de Breton se seront définitivement dessillés lors du premier Procès de Moscou. Sous nos yeux, la correspondance se fait la chronique d'une rupture.

12/2019

ActuaLitté

Correspondance

Correspondance 1913-1948

Correspondre n'a jamais été mot aussi juste pour désigner l'activité épistolaire, tant les lettres de Gabriel Bounoure et d'André Suarès sont dans la plus vive adéquation quant à l'art d'écrire et à l'intelligence du coeur. Qui est Gabriel Bounoure ? Un conseiller culturel en poste au Liban et en Syrie, mais surtout un grand critique littéraire, notamment à la Nouvelle Revue française, le plus méconnu et le plus discret de tous. Paul Claudel a eu pour lui ce mot éloquent : "On écrirait volontiers un livre pour vous faire écrire une page". L'oeuvre d'André Suarès, maître trop secret de la littérature française, semble pâtir de sa prolixité et du caractère orageux de l'écrivain. Mais son Voyage du Condottière suffit, pour les amoureux du style, de l'art et de l'esprit, à le placer au centre de la bibliothèque de tout gentilhomme-lecteur. Cette correspondance inédite, enfin dévoilée, rend justice à l'un comme à l'autre. C'est une introduction immersive à l'oeuvre de Suarès comme un manuel de critique littéraire, le témoignage d'une amitié profonde et sincère, l'occasion d'un renversement généreux des rôles de maître et de disciple, un portrait et un autoportrait de Suarès, un lieu de méditations et enfin l'expression chevaleresque d'une quête spirituelle partagée par deux âmes libres et ardentes. Entre 1913 et 1948, leurs échanges sont traversés par les échos de deux guerres mondiales (sublimes lettres du capitaine Bounoure), les difficultés morales, physiques et matérielles : et toujours la poésie s'éprouve comme le seul refuge et la seule consolation pour les temps obscurs. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet. Cette édition a été établie, présentée et annotée par Edouard Chalamet-Denis. Elle comporte une chronologie croisée, un essai de Gabriel Bounoure ("Dernière parole de Suarès") et un index des noms et des oeuvres.

01/2023

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance. 1911-1924

La correspondance entre Jacques Rivière et Gaston Gallimard est l'histoire d'une amitié aussi improbable que surprenante. Elle commence avec leur rencontre à La N.R.F. N.R.F., en 1911 : Jacques Rivière venait d'être nommé secrétaire de la revue (il en sera le directeur de 1919 à 1925) et Gaston Gallimard cofondateur des Éditions de la N.R.F. (il en deviendra le gérant, puis le directeur). L'affection s'y exprime sans ambages. Ni la séparation due à la guerre, pendant laquelle la revue cesse de paraître, ni les conflits avec ses fondateurs lors de sa reparution en 1919 ne l'interrompent. Elle s'achève avec la dernière lettre de Rivière, le 13 septembre 1924, cinq mois avant sa mort, le 14 février 1925. Les lettres de Jacques Rivière et de Gaston Gallimard nous font témoins des origines et du développement de La N.R.F. et de ses Éditions. Elles résument la brève carrière de Rivière, romancier, critique et essayiste, et les débuts de celle de Gallimard dans l'édition. Elles sont peut-être plus précieuses encore quand elles éclairent la personnalité de deux hommes venus d'univers si éloignés qu'ils peuvent paraître antinomiques, mais qui, tous deux, font coïncider leur entreprise avec ce que la littérature de leur temps compte de meilleur.

07/1994

ActuaLitté

Littérature étrangère

Correspondance (1910-1954)

Le grand poète russe Boris Pasternak, auteur du Docteur Jivago, avait une cousine, Olga Freidenberg, professeur de littérature grecque à l'Université de Léningrad, née comme lui en 1890, et qui devait le précéder de quelques années seulement dans la mort. Une enfance commune, un moment romanesque d'exaltation partagée au seuil de leur vie d'adultes, puis, surmontant la séparation imposée par de longues années d'épreuves matérielles et d'isolement moral, la complicité spirituelle intacte de deux héritiers des valeurs menacées par la barbarie : voilà ce que cette correspondance, ensevelie sous les décombres d'une époque de destructions, nous ramène au grand jour. Deux écrivains, l'un illustre, l'autre inconnu, s'y manifestent avec l'éclat inimitable de la spontanéité. Leur dialogue nous fait mieux comprendre l'itinéraire qui a mené Pasternak de Ma soeur la vie au Docteur Jivago. Il nous révèle la forte personnalité d'une femme à l'intelligence pénétrante, dont l'ouvre scientifique considérable a été en grande partie étouffée par un environnement hostile. Il projette enfin une vive lueur sur le drame de l'intelligentsia russe face à la Révolution.

03/1987

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance 1919-1968

Les lettres échangées entre le fondateur des Éditions Gallimard et son principal conseiller littéraire, rédacteur en chef puis directeur de La Nouvelle Revue française, placent le lecteur au coeur d’un demi-siècle d’édition et de littérature. Jean Paulhan estimait que sa « vie véritable » avait commencé ce jour de 1919 où Gaston Gallimard était venu, avec Jacques Rivière, lui proposer d’entrer à la NRF ; et Gaston Gallimard sut lui dire sa profonde gratitude, doublée d’un sincère et amical sentiment de proximité : « Depuis la mort de Jacques Rivière, la NRF, la maison, c’est vous et moi. » ; ou encore : « Si je ne savais que vous détestez les grands mots, c’est bien mieux et bien plus souvent que je vous ferais sentir que vous êtes l’homme que j’admire et que j’aime le plus, le seul en qui j’ai une aveugle confiance ». Il reste qu’entre les deux éditeurs, dont l’échange épistolaire prolonge la quotidienne conversation, le dialogue ne fut pas toujours aisé ; ils s’opposèrent sur la question de la vocation, de l’indépendance et du renouvellement de la revue, puis, au soir de leur vie, finirent par s’éloigner. Mais de Malraux à Gracq, de Sartre à Sollers, de Caillois à Blanchot, comme de Supervielle à Audiberti, c’est toutefois la littérature et son dévoilement critique qui forment le seul horizon de cet exceptionnel dialogue, les deux hommes s’attachant, derrière une même enceinte, à leur oeuvre éditoriale commune.

11/2011

ActuaLitté

Beaux arts

Correspondance 1917-1944

C'est en 1941 que l'amitié entre Fénéon (1861-1944) et Paulhan (1884-1968) - qui se connaissaient depuis 1917 est approfondie. Fénéon était silencieux depuis le milieu des années 20 (et très malade), Paulhan était réduit au silence par l'Occupant qui lui avait retiré la direction de la NRf. En cette même année 1941, le premier avait procédé à la vente de sa fameuse collection de tableaux, le second avait publié son grand-oeuvre, Les Fleums de Tarbes. Dès février 1942, Paulhan désira rédiger un essai sur la critique, dont Fénéon serait le centre : ''F. F. ou le Critique" sera publié en novembre 1943 dans Confluences, puis en 1945 chez Gallimard. Il voulut ensuite rassembler les écrits de Fénéon bien au-delà de ses "Nouvelles en trois lignes" à la une du Matin en 1906 : en 1918, paraîtra chez Gallimard un fort recueil des textes critique et littéraires de Fénéon, introduits par ces mots de Paulhan : "Nous n'avons peut-être eu en cent ans qu'un critique, et c'est Félix Fénéon. / Cela fait une étrange gloire, hors des enquêtes et des anthologies, hors des académies et des journaux, hors de la vie, comme on dit, littéraire. Cela fait une gloire mystérieuse qu'il faudrait serrer de plus près, qu'il faudrait comprendre." Pour tenter d'élucider cette énigme "l'interrogant docteur" posa nombre de questions à Fénéon et lui rendit souvent visite dans la maison de santé de la Vallée-aux-Loups, où il était installé avec sa femme Fanny. Fénéon finit par se prendre au jeu et donner - quoique de manière décalée, modeste, cryptée - toujours plus de précisions...

10/2019

ActuaLitté

Histoire de France

Ce que nous avons eu de souffrances. Carnet de la guerre 1914-1918

Mobilisé le 1er août 1914, à l'âge de 40 ans, dans le 145e Régiment territorial d'infanterie, Pierre Couraly est envoyé au front le 17 septembre 1915. Souvent en première ligne, il tient les positions. Tour à tour sentinelle, agent de liaison, chargé de divers travaux de terrassement, fortification, entretien des routes et voies ferrées, creusement et réfection des tranchées et abris, pose des barbelés, missions de ravitaillement, ramassage et enfouissement des cadavres, il arpente littéralement le théâtre des opérations, voit tout, s'intéresse à tout. Il note, au jour le jour, sur son calepin les péripéties de la guerre, ses impressions. Pourquoi ? Sans doute ne le saura-t-il qu'"après", lorsqu'il sera démobilisé. Stoïque, il témoigne d'une réalité "effrayante" dans une langue simple et directe. Ces écrits n'étaient manifestement pas destinés à être publiés mais devaient simplement faire savoir aux éventuels lecteurs du cercle familial, voire au-delà, ce que, pour citer l'auteur, "nous avons eu de souffrances". Les témoignages authentiques de ceux de la Territoriale sont très rares ; neuf sur dix sont dus à des universitaires ou à des hommes de plume. Voici le récit sans fard d'un Français, jusqu'alors sans histoire, entré par la petite porte dans l'Histoire de son pays.

01/2014

ActuaLitté

Histoire internationale

Souvenirs et mémoires (1917-1925)

Le nom du général Alexeï Broussilov (1853-1926) reste attaché à la grande offensive russe de l'été 1916, ultime victoire de l'Armée impériale avant les secousses révolutionnaires qui ont emporté le régime. Rallié à la révolution de février 1917, il soutient le gouvernement provisoire puis l'abdication de Nicolas II. Généralissime des Armées russes, il est l'un des témoins privilégiés de la construction de l'Armée rouge, qu'il intègre en 1919. En 1929 paraissent en français, dans la traduction du général Albert Niessel, des Mémoires couvrant la période 1914-1917. Consacrés à la guerre et aux débuts de la révolution, ils apportent un éclairage radicalement nouveau sur son parcours personnel au milieu du tumulte révolutionnaire. Cependant cette publication est fragmentaire, la veuve de Broussilov ayant exigé que la partie du manuscrit évoquant les années 1917 à 1925 reste secrète, au moins jusqu'en 1950. La traduction de Niessel fut léguée au Service historique de la Défense à Paris en 1955 et retrouvée en 2007 par Alexandre Jevakhoff, historien et préfacier du présent volume. C'est la version complète, enrichie par un important appareil critique établi par Loïc Damilaville, qui est proposée au lecteur. ? A travers le témoignage exceptionnel de l'un des principaux acteurs russes de la Première Guerre mondiale, c'est toute une époque qui revit, des dernières décennies du régime tsariste jusqu'aux débuts douloureux de l'ère soviétique. Le général Alexeï Alexeïevitch Broussilov (1853-1926) est né à Tiflis. Il connaît une ascension fulgurante et en 1916 il devient commandant en chef des armées du front sud-ouest. Nommé généralissime des Armées russes, il est ensuite conseiller militaire du gouvernement. Malgré son ralliement aux bolcheviks, Broussilov est arrêté en août 1918, puis libéré deux mois plus tard. Après la guerre, il est chargé de diverses missions et meurt en 1926.

11/2020

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance (1904-1914). Tome 2, Juin 1907-Juillet 1914

Jacques Rivière, futur directeur de la N.R.F, Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes, deux jeunes gens qui ne séparent pas "la vie d'avec l'art", comme l'a dit Francis Jammes. Tandis que se forment leur personnalité et leur amitié, on voit naître à travers eux tous les grands mouvements qui vont marquer le siècle : le cubisme, le nouveau roman d'aventures, la musique avec l'apparition de Stravinski et du Sacre du Printemps. Publiée en 1926 par Isabelle Rivière, cette correspondance de 389 lettres est rééditée pour la première fois dans sa version intégrale. De nombreuses notices et notes accompagnent le texte, ainsi que plusieurs index, constituant un précieux instrument de travail. Les noms propres, réduits à des initiales dans l'ancienne édition, ont été rétablis.

01/1991

ActuaLitté

Histoire de France

Première Guerre mondiale (centenaire 1914-2014). Les soldats portugais des tranchées de Flandre et la main-d'oeuvre portugaise à la demande de l'Etat français

La Première Guerre mondiale a été pour l'historiographie du Portugal un événement de grande importance sur les plans militaire et économique. Le Portugal se battait dans deux guerres : les colonies africaines portugaises contre l'Allemagne et sur le front occidental européen. Ces deux guerres vont être très coûteuses pour la toute jeune République portugaise, proclamée le 5 octobre 1910. Les 16 premières années de la première République portugaise ont été une période difficile due aux agitations sociales provoquées par la crise économique et par l'entrée du Portugal dans le conflit mondial de 1914-1918. La question de la main-d'oeuvre portugaise en France est soulevée pour la première fois, en 1915, par le ministre français de l'Agriculture au diplomate portugais Joao Chagas : La France a besoin de bras... En 1916, le chef des armées françaises écrivait au président du Conseil, et ministre des Affaires étrangères : Il serait du plus grand intérêt que le Portugal devenu à l'heure actuelle notre allié, apportât une aide efficace à la pénurie de main-d'oeuvre dont, nous souffrons... La participation du Portugal, lors de la Grande Guerre, amorce l'émigration portugaise en France, souhaitée par l'Etat français.

01/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Dictionnaire de la Der des Der. Les mots de la Grande Guerre (1914-1918)

Ce dictionnaire recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Avec 50 illustrations noir et blanc. Le Dictionnaire de "la Der des der" : Les Mots de la Grande Guerre (1914-1918) recense et analyse l'ensemble du lexique quotidien de la Première Guerre mondiale tout en présentant les principales figures et les lieux symboliques de ce conflit resté dans les mémoires. Il représente non seulement un outil historique, mais aussi un vaste vivier lexical pour les amoureux des mots. En effet, Il y a tout juste un siècle, au début du mois d'août 1914, le continent européen se préparait à vivre cinq ans d'une guerre meurtrière. Cet ouvrage illustré de photographies d'époque propose de faire revivre ces moments historiques à travers les mots, véritables reflets d'une société entièrement mobilisée pour la guerre. A L'heure du déclin des parlers et dialectes régionaux, le français et son funèbre cortège de mots nés de la guerre envahissent la société française. Dans ce dictionnaire, les mots pour dire la guerre, la souffrance, les armées au combat, les peines de l'arrière, les médecins aux abois, côtoient des concepts d'historiens et des expressions d'époque que l'on trouvera accompagnés d'un index et d'une chronologie précise. Dans un premier temps, l'auteur présente à travers plus de mille entrées l'ensemble des mots de la Grande Guerre. Près de mille noms communs sont ainsi recensés : sont abordés, entre autres, le vocabulaire de l'armée (tank, shrapnell, généralissime, jerrycan), les mots de la médecine (amputation, mutilés, gueules cassées...), l'argot des tranchées (ribouldingue, Boche, saucisse...) ou encore les expressions utilisées à l'arrière (Fleur au fusil, Union Sacrée). Ce vaste arsenal lexical d'un monde en guerre est replacé dans son contexte et de nombreuses définitions sont accompagnées de citations littéraires puisées dans la très riche littérature portant sur le premier conflit mondial. De ce fait, l'ouvrage rend hommage à tous les écrivains combattants, mais aussi à ceux qui ont choisi la guerre de 1914-1918 comme thème principal de leurs oeuvres littéraires. Dans la seconde partie, encyclopédique, l'auteur dresse le portrait des principaux protagonistes (pays engagés dans le conflit, têtes couronnées, chefs politiques et militaires de la Grande Guerre...) et évoque les lieux chargés d'histoire, les lieux de mémoire (Verdun, Caporetto, le Chemin des Dames...), afin de mieux cerner les enjeux de cette guerre qui devait être la "Der des der".

04/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Souvenirs d'un artilleur et pilote de la Grande Guerre 1914-1918

Avocat de formation, plongé à 28 ans dans les affres de la Grande Guerre, c'est ainsi que ce lieutenant de réserve passera cinquante-quatre mois aux Armées. En véritable "historien du moment", son témoignage retrace les marches et contre- marches épuisantes, voire meurtrières, de la Meuse à la Marne, de la Marne à l'Argonne, les combats des Eparges, de la Woëvre, l'offensive de Champagne. Ensuite, du haut de son avion, ce seront les échecs des offensives de la Somme, du Chemin des Dames, puis l'offensive allemande de 1918 et enfin la contre-offensive victorieuse. Dans ce récit, empreint d'une sincérité totale et qui a conservé toute sa spontanéité, alternent tour à tour la bravoure du jeune lieutenant, l'exaltation dans l'action et parfois la déception lucide face au décompte tragique des pertes et à la prolongation d'un conflit "sans fin". Artilleur, cavalier dans l'âme, il demande l'Aviation pour y donner sa pleine mesure en tant qu'observateur, puis comme pilote à l'époque glorieuse des "machines plus ou moins merveilleuses" maniées par des "fous volants". Est-ce la raison pour laquelle l'emblème que l'auteur choisira pour l'escadrille dont il assumera le commandement était une "tête de fou" ? Ce récit sur le vif de ces combats, de ces atterrissages en catastrophes, ne cesse un instant d'investir son lecteur...

11/2011

ActuaLitté

Histoire de France

Les armes et la chair. Trois objets de mort en 1914-1918

La perception que l'on a des guerres reste abstraite tant qu'on ne porte pas le regard sur les " outils " avec lesquels elles ont été menées. Au fil de l'histoire, chaque conflit marque une nouvelle étape dans l'art d'infliger la souffrance et la mort, et de tenter de les éviter. Alliant les procédés de la guerre industrielle et la survivance des combats rapprochés, la guerre de 1914 nous hante encore. Stéphane Audoin-Rouzeau nous en restitue la vérité de terrain, en faisant "parler" trois objets parmi les plus évocateurs : un éclat d'obus, une dague de tranchée et une maquette relatant une attaque par les gaz subie en 1915. Ces " témoins " peu ordinaires racontent l'essentiel de l'épreuve infligée aux corps et la brutalité extrême déployée entre 1914 et 1918. L'érudition, l'intelligence et l'émotion se mêlent dans cette histoire renouvelée du fait guerrier.

10/2009

ActuaLitté

Sciences historiques

Deux guerres totales 1914-1918 1939-1945. La mobilisation de la nation

Le XXe siècle a été celui de la guerre totale. Cet ouvrage décrit la mobilisation des hommes dans la Grande Guerre, le fanatisme technologique de la guerre moderne et la mobilisation économique de l'arrière. Les auteurs évoquent le développement économique, "pourquoi les riches ont gagné", et situent la contribution décisive des entreprises et des entrepreneurs, notamment français, Ace à l'effort de guerre. La guerre est une source inégalée d'innovation technique, comme le montre l'étude de cas emblématiques : la chimie, la construction navale aux Etats-Unis et au Canada, la production aéronautique japonaise, la production d'armement terrestre en Italie. Cette mobilisation entraîne la nécessité de nouveaux outils pour gérer l'action du temps de guerre. La nouvelle donne administrative et organisationnelle est ainsi retracée à travers les exemples de la logistique militaire et des chemins de fer, de la recherche opérationnelle de la statistical branch et de la coordination des administrations civiles. Au-delà de la dimension militaire, ce livre constitue un apport décisif à la connaissance des guerres globales du XXe siècle.

02/2012

ActuaLitté

Littérature française

Matinée chez la princesse de Guermantes. Cahiers du Temps retrouvé

C'est sous le titre de "Matinée chez la Princesse de Guermantes" que Proust rassemble finalement pour Le Temps retrouvé les deux ultimes chapitres annoncés par lui : "L'Adoration perpétuelle" et "Le Bal de Têtes". Nous en donnons ici la première version complète écrite par lui en 1910-1911. Auparavant, dans une première partie, nous publions le Cahier 51, que l'on peut considérer comme un cahier de préparation et qui est bien antérieur. Quant aux Notes pour Le Temps retrouvé elles s'échelonnent sur quatre années environ, de 1913 à 1916.

11/1982

ActuaLitté

Littérature française

Journal de la jeune Lydia della Faille de Leverghem (1913-1914)

Après le décès en 1911 de Madame Alexandre della Faille de Leverghem, ses descendants continuent à vivre sur le domaine du Lackbors, situé à Deurne près d'Anvers, où chacun a construit sa demeure. On se voit beaucoup, on se rencontre dans les allées, on va chez l'un et l'autre, tous cousins, tous unis par un puissant esprit de famille. Une propriété s'appelait à cette époque une campagne. Gustave, le père de Lydia, y côtoie ses quatre frères, Gaston, Jules, Ludovic (dit Fio) et Henry. En 1914, Gaston et Ludovic sont encore célibataires, et l'ardente Lydia parle beaucoup de ces jeunes oncles dans son journal. La guerre bouleverse cet état idyllique. On verra la famille partant au gré des rumeurs, tantôt à Anvers, tantôt dans leur campagne de Deurne, subissant l'attaque de zeppelins, ou l'attente des obus. La Belgique tout entière semble une vaste fourmilière affolée de gens courant en tous sens, perdant le nord, ne sachant où se réfugier, où déposer en lieu sûr leurs biens transportables. Mais elle est aussi grandie par cette vague patriotique qui anime la jeune Lydia à vouloir "soigner les blessés" et pousse les oncles si séduisants à prêter leurs propriétés aux armées et à s'engager au combat.

06/2014

ActuaLitté

Histoire de France

L'autre épreuve. Souvenirs hétérodoxes de captivité 1916-1919

Au lendemain de la Grande Guerre, un jeune normalien, agrégé d'anglais, présente ses souvenirs de captivité outre-Rhin où il a été détenu en camp et forteresse de 1916 au début de 1919. Rien de bien original, dira-t-on, en cette époque où le dégoût des atrocités provoquées par l'impérialisme prussien fonde une tradition héroïque vouant à tout jamais " les boches " aux gémonies, et où tout est prétexte pour jeter le discrédit sur une nation condamnée à l'opprobre général : " l'Allemagne paiera ! ". tel est alors le leitmotiv. Et pourtant, dans le sillage d'Anatole France, et anticipant Julien Benda (La trahison des clercs/1927), et Jean Renoir (La grande illusion/1937), Georges Connes (1890-1974) se refuse à faire chorus à la débauche de haine qui s'est emparée de la France. Il ose dans son ouvrage affirmer que les Allemands " sont des hommes et ont une âme " et, sans pour autant ménager " l'ennemi ", il cherche, en humaniste soucieux de l'avenir, à le comprendre. Rien de surprenant dès lors à ce que, en dépit d'une rare clairvoyance qui le situe dans la meilleure tradition des Barbusse, Remarque, Latzko ou encore Heinrich Mann, son manuscrit ait été refusé par sept éditeurs. Pacifiste convaincu, Georges Connes ne cessera dès lors de militer pour une réconciliation franco-allemande, tout au moins jusqu'à l'arrivée au pouvoir des nazis, et salis se laisser séduire dans les années 30/44 par les sirènes de la collaboration. Professeur de littérature anglaise et américaine à la Faculté des Lettres de Dijon, il rejoindra précocement la Résistance et sera même à la Libération choisi comme maire de la ville où il accueillera le général de Gaulle avec comme premier adjoint le chanoine Kir.

04/2001

ActuaLitté

Histoire de France

Jules Durand. Lettres de prison (septembre 1910-février 1911)

Jules Durand, docker charbonnier, va sortir de l'anonymat des quais du port du Havre en 1910. Reconstituant le syndicat et animant une grève il devient, à ce titre, la cible des armateurs, l'homme à faire taire. Victime d'une machination orchestrée par la Compagnie Générale Transatlantique, d'une instruction et d'un procès à charge, il est condamné à mort le 25 novembre 1910 pour un crime qu'il n'a pas commis. L'affaire provoque des réactions de solidarité dans le monde entier mais la réhabilitation officielle de Jules Durand tardera. Après le rejet d'un premier recours en décembre 1910 et un très long parcours judiciaire, que la guerre ne suffit pas à justifier, la Cour de cassation reconnaît enfin l'innocence de Jules Durand le 15 juin 1918. Non seulement cette décision passa quasiment inaperçue mais, de plus, Jules Durand ayant sombré dans la folie, interné au régime des indigents à l'asile de Quatre-Mares, près de Rouen, l'ignora. En cette année du centenaire du prononcé de son innocence, l'association "les Amis de Jules Durand" publie ses lettres de prison connues à ce jour, accompagnées de contributions contemporaines. Redonner la parole à Jules Durand, la rendre publique, et lire ses lettres, contribue à une véritable réhabilitation publique "d'un homme simple, attachant, désireux d'une bonne vie mais pour tous, et que son engagement de "meneur" et l'injustice sociale ont totalement détruit. Jusque dans les mémoires", selon les mots de Michelle Perrot.

06/2018

ActuaLitté

Royaume-Uni

Mémoires de la Grande Guerre. Tome 1, 1911-1915

Premier lord de l'Amirauté en 1911, Churchill se trouve au coeur des affaires du monde. Ses écrits livrent un aperçu sans précédent des coulisses de la Grande Guerre. Pendant près de cinq ans, Churchill oeuvre aux préparatifs de la guerre, rencontre les différents responsables, tente d'imposer ses vues, est confronté aux crises gouvernementales. Jamais inactif, il se rend en octobre 1914 à Anvers où l'armée belge est encerclée. Favorable à l'opération dans les Dardanelles, Churchill passe pour l'initiateur du projet ; son échec lui est alors imputé et il démissionne en novembre 1915. Dans ses Mémoires, Churchill se fait le chroniqueur des événements qui ont bouleversé l'Europe, et dont il a été le témoin autant que l'acteur.

01/2022

ActuaLitté

Histoire de France

La guerre vue du ciel. 1914-1918, le front en Belgique

Il y a cent ans, en août 1914, éclatait la Première Guerre mondiale. Ce qui devait être une guerre de mouvement brève et rapide s'est rapidement transformée, sur le front occidental, en une guerre de tranchées qui s'est éternisée durant de longues années. La photographie aérienne - une technologie nouvelle et périlleuse - fut rapidement considérée comme un instrument indispensable pour les services de renseignements militaires. Les clichés étaient destinés à en savoir davantage sur les positions tenues par l'ennemi et sur ses intentions. Aujourd'hui, elles nous offrent un regard unique sur la guerre et le développement du système des tranchées, les batteries d'artillerie et les abris bétonnés, mais aussi les lignes de chemin de fer, les terrains d'aviation ou les itinéraires d'évacuation sanitaire. Elles montrent aussi le déroulement des hostilités, kilomètre après kilomètre, l'action dévastatrice du conflit et la destruction totale du paysage sur la ligne de front. Certains de ces documents uniques sont étudiés pour la première fois. Le Fonds Mercator, le musée In Flanders Fields d'Ypres, les Imperial War Museums du Royaume-Uni et le Musée royal de l'Armée et d'Histoire utilitaire de Bruxelles ont uni leurs forces pour présenter 129 études de cas qui constituent cet ouvrage exceptionnel. Avec une précision inédite, Birger Stichelbaut et Piet Chielens montrent à l'aide de photos aériennes, de cartes et de documents historiques la portée de la Première Guerre mondiale et ses conséquences dramatiques sur le paysage du Westhoek et d'autres régions de Flandre. Des calques permettent une meilleure lecture des photographies: où passent les lignes ? comment les défenses sont-elles organisées ? dans quelle mesure le paysage influence-t-il les combats ? Cet ouvrage constitue une contribution tout à fait novatrice et essentielle pour l'histoire de la Première Guerre mondiale.

01/2014

ActuaLitté

Histoire de France

1914-1918 QUATRE ANNEES SUR LE FRONT. Carnets d'un combattant

Jeune Normalien, ami de Romain Rolland, Paul Tuffrau fait toute la guerre 14-18 sur le front. Acteur réfléchi, observateur lucide, il décrit dans ses Carnets la fièvre de la mobilisation, les terribles batailles où il se trouve engagé - dans les secteurs de la Marne, de Soissons, en Artois, à Verdun, au Chemin des Dames... - et la dure vie des tranchées. Paul Tuffrau sait voir, écouter, raconter et, en dépit de la réalité infernale, il garde son humanité. Au quotidien éprouvant, douloureux, se mêlent des moments de réflexion, de méditation, de rêveries... Malgré le feu des balles, des obus et des grenades, alors qu'il lui faut " marcher " pour avancer sur l'effroyable chaos de morts, il reste sensible à la douceur du printemps, au charme des villages traversés. Constatant à maintes reprises l'incompétence des généraux et l'inutilité des sacrifices, il ne retient pas ses larmes quand la mort frappe l'un des siens et éprouve la même compassion pour l'Allemand fauché trop tôt. Remarqué par le général Mangin pour ses qualités de chef, il refusera d'être rattaché à l'état-major, et demeurera sur le front, avec ses hommes, jusqu'à la fin de la guerre. Paul Tuffrau sera démobilisé en mars 1919 : " La vie reprend, les paysages sont les mêmes, nous seuls avons changé ", écrit-il à son retour.

10/1999

ActuaLitté

Beaux arts

Alexandre Zinoview. Un peintre russe sur le front français (1914-1918)

Né en Russie en 1889, Alexandre Zinoview s'installe à Paris en 1908 au coeur du Montparnasse bohème, côtoyant Picasso, Foujita ou Diego Rivera. Il participe au bouillonnement artistique de l'époque, expose aux Salons, mais est aussi au service de la police secrète tsariste, pour qui il espionne les révolutionnaires russes en exil. Quand éclate la Première Guerre mondiale, Zinoview répond à l'appel de Blaise Cendrars et s'engage comme volontaire. Versé à la Légion étrangère, il part sur le front de Champagne, où il intègrera en 1915 l'Ambulance russe. Son séjour au Corps expéditionnaire russe (1916-1917) bascule avec la révolution en Russie et la mutinerie de La Courtine. Fin 1918, après de longs mois à l'hôpital, Zinoview part aux Etats-Unis avec une délégation de la Légion promouvoir le dernier emprunt de guerre. L'armistice le trouve au Canada, angoissé par le retour à la vie civile alors que sa double vie d'agent a été révélée. Artiste éclectique dans ses inspirations, Zinoview s'empare de nombreuses techniques, utilise de multiples supports. Par son art de la composition et les postures de ses personnages, il fait de son expérience de la guerre un authentique théâtre – un théâtre personnel où il met en scène sa vision de l'humanité et ses fantasmes, mais aussi le théâtre des opérations, des nationalismes et des passions politiques, celui des souffrances collectives, des émotions singulières et des destins individuels. Ce livre retrace pour la première fois ce destin hors norme et met en lumière un parcours artistique singulier.

05/2017

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Tromper l'ennemi. L'invention du camouflage moderne en 1914-1918

En août 1914, les soldats français partirent au combat dans des tenues voyantes - pantalon rouge, capote bleue - qui en firent des cibles faciles. Inadaptées à la guerre moderne, elles provoquèrent une hécatombe. Contre toute attente, ce sont des artistes, et non des ingénieurs militaires, qui trouveront des solutions et jetteront les bases d'une nouvelle arme : le camouflage. Le bouleversement est considérable : il ne s'agit plus de faire peur avec un uniforme impressionnant mais de disparaître grâce à une tenue qui se fond dans le paysage. La guerre de position, qui maintient les troupes face à face, est pour beaucoup dans cette évolution : pour ne pas être repéré par l'ennemi, et survivre, il faut être invisible. Officiellement créée le 4 août 1915, la section de camouflage de l'armée française regroupe des artistes de tous horizons, particulièrement des décorateurs de théâtre rompus aux effets de trompe-l'oeil, et des peintres cubistes aptes à la déformation de la réalité. Elle emploie des milliers d'hommes et de femmes. Son organisation et ses techniques inspirent celles des autres armées belligérantes qui les développent avec leur génie propre. Grâce à plus de 300 documents rares ou inédits, Tromper l'ennemi fait revivre cette histoire étonnante et méconnue, celles de ces artistes français qui inventèrent le camouflage moderne et révolutionnèrent l'art de la guerre.

11/2022

ActuaLitté

Littérature étrangère

Cartes postales de l'enfer

Un écheveau de mensonges et de faux-semblants. voilà ce à quoi ressemble l'existence d'Alec. Décorateur d'intérieur. il est convaincu de devoir son succès à son talent, certes. mais aussi au personnage qu'il s'est créé : celui d'un homosexuel entretenant de nombreuses relations dans les milieux huppés dont est issue sa clientèle. Impassible, presque glaciale. la façade d'acier qu'il s'est efforcé de garder intacte au fil des ans va se corroder le jour où il rencontre Sumintra, une très jolie fille qui depuis toujours navigue entre l'image de jeune fille modèle que lui impose l'éducation corsetée de ses parents et ses réels désirs, bien plus débridés. Sumintra et Alec ont beaucoup en commun, partagent le même goût du secret, la même vie parallèle à l'abri des regards. Mais qu'en sera-t-il à la tombée des masques ? Trouveront-ils un jour un accord entre ce qu'ils sont. ce qu'ils ne sont pas et ce qu'ils voudraient être ?

08/2009

ActuaLitté

Première guerre mondiale

Lettres de guerre d'un artilleur

Le jeune étudiant qui s'engage à la mairie de Versailles, le 9 décembre 1914, pour la durée de la guerre, pouvait-il imaginer qu'il ne connaîtrait le retour à la vie civile qu'en septembre 1919, avant d'être à nouveau mobilisé, vingt ans plus tard ? Les quelque deux cents lettres sélectionnées dans ce livre couvrent, pour l'essentiel, la période où Maurice Ferrant se trouve sur le front, entre août 1915 et février 1916, au 3e puis au114e régiment d'artillerie lourde ainsi que les moments cruciaux de mai à juin 1940, alors qu'il sert au 407e régiment d'artillerie antiaérienne de Paris.

06/2022

ActuaLitté

Examens, concours

Histoire de l'Autriche. 1918 - 1938

LA référence pour le sujet d'histoire de l'agrégation d'Allemand Tout ce dont l'étudiant a besoin pour le sujet 2022-2023 d'histoire du tronc commun de l'agrégation d'Allemand. Comme tous les Clefs-concours, l'ouvrage est structuré en trois parties : - Repères : le contexte historique - Thèmes : comprendre les enjeux du programme - Outils : pour retrouver rapidement une définition, une date, un personnage, une référence.

02/2022

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Le Village oublié. Bagnard en Sibérie, 1915-1919

Que faire lorsque l'avenir ne propose plus que massacres, démences, colonnes de prisonniers et wagons à bestiaux ? A quoi se raccrocher lorsque triomphent les totalitarismes, les peurs et le froid ? Condamné à mort en 1914, puis au bagne, la pendaison étant "provisoirement commuée en bannissement perpétuel en Sibérie", le jeune Theodor Kröger, une fois libre, participe à l'extraordinaire aventure d'isoler un village russe du reste du monde. Cacher les chemins. Transformer les forêts en labyrinthes. Disparaître des cartes pour échapper au chaos... Combien de temps ? Le Village oublié, best-seller mondial à sa publication en 1950, témoigne de cette incroyable histoire. C'est aussi un chant dédié aux mystères de l'âme russe ainsi qu'à la taïga, seule capable de résister à la folie des hommes...

04/2012

ActuaLitté

Critique littéraire

Correspondance croisée, 1890-1917. Tome 3 : 1906-1912

La correspondance croisée de Pierre Louÿs et de son frère Georges fait dialoguer un écrivain qui vivait au cœur des cercles littéraires et artistiques de Paris et un haut fonctionnaire qui occupa les postes diplomatiques les plus importants de son époque. Ces lettres nous fournissent d'intéressants commentaires sur les amitiés littéraires et artistiques de Louÿs avec Mallarmé, Heredia, Régnier, Gide, Valéry, Debussy, Oscar Wilde ; les lettres de Georges donnent à cet échange une dimension historique et politique. Les grands événements de la fin du XIXe siècle défilent devant nos yeux avec de savoureux commentaires souvent très informés : le scandale de Panama, le procès d'Oscar Wilde, l'affaire Dreyfus, Fachoda, la crise marocaine, la crise des Balkans et la Première Guerre mondiale.

06/2015

ActuaLitté

Première guerre mondiale

I wojna światowa (Tom 2). 1915-1917, impas

Zima 1915 roku Europa znalazla sie w impasie. Powszechne bylo zdumienie, ze I wojna swiatowa wciaz trwa - wszyscy spodziewali sie, ze walki wkrótce sie skoncza. Jednak wojna rozrosla sie i przybrala skale przekraczajaca wszelkie oczekiwania i pochlonela juz okolo miliona ofiar. W miare uplywu czasu nastepowala wieksza mobilizacja w kraju, wiecej innowacji technologicznych na polu walki i coraz wiecej panstw alianckich bioracych udzial. W ciagu zaledwie 50 minut odkryjesz, co wydarzylo sie w latach w srodku wojny i zrozumiesz jego decydujacy wplyw na wynik konfliktu. Ta prosta i pouczajaca ksiazka zawiera dokladne omówienie kluczowych momentów w srodkowych latach wojny, w tym osiagnietego impasu, traktatu pokojowego Rosji z Niemcami (traktat brzesko-litewski) oraz wejscia Stanów Zjednoczonych do wojny. Zawiera równiez pelny przeglad sytuacji w latach 1915-1917, poszukiwania przelomu i punktu zwrotnego w 1917 roku, dajac Ci wszystkie najwazniejsze informacje na temat tego kluczowego okresu I wojny swiatowej.

03/2023

ActuaLitté

Histoire de France

La Grande Guerre expliquée en images

1 450 000 morts, 3 à 4 millions de blessés, 600 000 veuves, 76 000 orphelins : c'est le bilan, pour la France, de la guerre de 1914-1918, celle que l'on appelle la Grande Guerre. Autant de chiffres qui dépassent l'imagination et nous poussent à nous demander comment le début du XXe siècle a-t-il pu accoucher d'un tel drame. Alors que les derniers poilus se sont éteints, Antoine Prost, historien émérite de la Première Guerre mondiale, nous explique cette douloureuse histoire avec beaucoup de précision, de clarté, et de pédagogie, répondant à de multiples questions : quelles sont les causes du conflit ? Qu'est-ce que la mobilisation ? Comment vivaient - et mouraient - les poilus ? Comment fonctionnaient les usines pendant la guerre ? Qu'est-ce qu'ont fait les femmes ? Pourquoi les Etats-Unis sont-ils entrés dans la guerre en 1917 ? Et enfin : comment est-on parvenu à la paix ?

10/2013