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Lynne Pion

Extraits

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Poésie

Betie-son-nan ! Fresque pittoresque

"Le poète Taky refuse les positions partisanes et les flatteries stériles. Ce dont il rêve c'est un monde d'égalité, de liberté et de. justice. Aussi stigmatise-t-il avec véhémence les politiques sans vision, le règne de la terreur, la prédation internationale, la violence sous toutes ses coutures... Les vers qui s'égrènent dans ce recueil sont aussi tranchants que le verbe de Jean-Marie Adiaffi fustigeant les ignares galonnés, aussi violents que des "coups de pilon" d'un David Diop prenant fait et cause pour son peuple martyrisé. A boulets rouges, le poète tire sur ceux qu'il nomme "Vicieux politiciens" et "dirigeants mythomanes". Malgré son ardeur et sa véhémence, le poète, quand il le faut, sait faire preuve de tendresse. Au-delà de la grisaille, il sait arracher à sa plume des vers langoureux et faire chanter à sa cathare le chant sacré de l'amour, à l'honneur de toutes les "Tanella". La beauté qu'il célèbre est celle qui tire son suc de la terre d'Afrique ; l'identité qu'il revendique est celle qui, libérée, désaliénée, tête à la mamelle de la Terre-matrice, la terre d'ébène. C'est admirable que la prise de parole du journaliste-écrivain, cette fois-ci, épouse la forme poétique. La poésie a cela de particulier : elle fait dire aux mots ce qu'ils n'ont jamais pu dire, et ne peuvent pas dire dans un cadre utilitaire et quotidien. La poésie c'est le domaine de l'expressivité, de la suggestion et de l'évocation dans leur forme achevée. Les images, les rimes et les ruptures syntaxiques qui se côtoient dans ce livre n'ont pas d'autres buts que de rendre possible le cri de coeur du poète désabusé, le cri de protestation d'un esprit déçu. Derrière les signes et les codes se dessine un univers à déchiffrer, à débrouiller en vue d'accéder à la substance. Betié-Son-nan ! est un livre engagé, et le poète l'assume entièrement. l'engagement ici est à la fois politique, social que culturel. Cet ouvrage est une invite à l'Afrique à s'aimer, à travailler, à rechercher le beau et le bien. C'est à cette condition qu'elle retrouvera l'âge d'or perdu." Extrait de la préface de Etty Macaire.

01/2020

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Histoire internationale

Seul contre Hitler

Hjalmar Schacht (22 janvier 1877-3 juin 1970) passe une partie de sa jeunesse avec son père aux Etats-Unis. En 1903, il entre à la Dresdner Bank, dont il sera l'administrateur de 1908 à 1915. Au cours de la Ire Guerre mondiale, il a l'occasion de s'initier au maniement des finances d'un Etat, en qualité d'administrateur financier du "gouvernement général de Bruxelles" , en Belgique occupée par l'armée allemande. Conseiller de la Monnaie en 1923, il surveille l'émission du Rentenmark, qui permet de surmonter la crise et l'inflation. Président de la Reichsbank de 1924 à 1929, il contribue à l'élaboration du plan Dawes et réussit à enrayer l'inflation galopante et à stabiliser les finances de la République de Weimar. En contrepartie, il obtient pour son pays une réduction considérable des dettes de guerre. Après sa démission en 1930, provoquée par le plan Young, il se rapproche du mouvement national-socialiste et met Hitler en relation avec les mi­lieux de banque et d'affaires. Ce sont eux qui financent le Parti qui leur promet la "? paix sociale ? " par disparition de toute revendication. Schacht est considéré comme l'auteur du spectaculaire redressement de l'Allemagne hitlérienne. Lorsque Hitler prend le pouvoir le 30 janvier 1933, il demande à Schacht de reprendre la direction de la Reichsbank, puis, en 1934, il le nomme ministre de l'Economie. Schacht rétablit la balance commerciale par le blocage en Allemagne des capitaux étrangers, puis l'équilibre des importations et des exportations grâce au développement des industries de synthèse. Il va enfin stimuler l'industrie par l'émis­sion de bons à court terme. En désaccord avec Hitler et Goering, il quitte son poste de ministre en 1937 et abandonne la Reichsbank deux ans plus tard. Mais il demeure ministre sans portefeuille jusqu'en janvier 1943. Plus ou moins lié avec certains conjurés opposés à Hitler, il est interné dans un camp de concentration en juin 1944. Libéré par les Américains, il est cependant traduit devant le tribunal militaire international de Nuremberg. Il est l'un des trois acquittés du procès de Nuremberg en octobre 1946. Il n'a cessé de susciter tout au long du XXe siècle d'impor­tan­tes polémiques.

03/2016

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Histoire de France

La guerre d'Indochine : L'enlisement. L'humiliation. L'aventure

" Quand j'arrive à Saigon comme correspondant de guerre en 1948, je découvre une Indochine installée dans le Moyen Age à mitraillettes et à piastres, sous l'étiquette de l'Union française... C'est l'enlisement. Sur la frontière, dans les montagnes au nord du Tonkin se poursuit la vraie guerre contre les réguliers d'Ho Chi Minh. Elle est loin de tout, et on n'en parle pas. Partout ailleurs on fait la " guerre heureuse " contre la Résistance. C'est la guérilla, bien plus cruelle que les batailles qui se déroulent sur les confins de la Chine. Mais, en même temps, c'est la " bonne vie " et la prospérité pour tout le monde. L'existence quotidienne, c'est le sang, la mort, la volupté, la fatigue, la paresse, la grande vie. Les combattants se sentent des " seigneurs " et les hommes d'affaires nagent dans l'abondance. Les deux camps compressent et tuent la population selon les techniques de la " persuasion ". Les nhaqués sont l'enjeu essentiel. Mais, quand ils ne sont pas suppliciés, ils s'épanouissent, ils profitent de tout... L'Indochine de 1948 c'est un échiquier aux pions innombrables mais presque immobiles. On ne devine pas encore qu'elle deviendra le théâtre où tous ces éléments vont se nouer dans une action aussi tendue et dépouillée qu'une tragédie grecque : le rideau tombera quelques années plus tard sur Dien Bien Phu. " Après ce ne sera plus l'Indochine mais le Vietnam. Les Américains auront remplacé les Français et une autre tragédie se jouera dans ces mêmes décors. Mettant son fabuleux talent de conteur au service de l'Histoire, Lucien Bodard fait revivre tous les acteurs de cette tuerie, Giap, De Lattre, Bao Daï et les autres, les sans-grade. Les lieux sont là aussi, héroïques comme Cao Bang, Dien Bien Phu, la R.C.4, ou pittoresques, amers et drôles comme la Saigon du trafic des piastres, des jeux, de la drogue et des étreintes faciles. Au-delà d'un récit aux mille facettes, l'histoire de la guerre d'Indochine des Français est aussi celle d'une passion désordonnée où notre innocence s'est perdue. Cette passion est au cœur des trois livres mythiques de Lucien Bodard, " L'Enlisement ", " L'Humiliation ", et " L'Aventure ", que nous réunissons intégralement dans ce volume pour la première fois.

07/1998

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Beaux arts

Delacroix étude sur un Christ en croix

L'auteur de cette étude, Zachary C. Xintaras, est convaincu que Le Christ en croix sur panneau qu'il a vu dans une collection privée est celui cité par Eugène Delacroix dans une liste manuscrite trouvée dans un cahier de voyage en Afrique (Chantilly, Musée Condé, MS 300, folio 161). A. Robaut le mentionne dans son inventaire au n°1699 sans référence à sa source le datant de 1840 et précisant qu'il appartenait à M. Dumas père. Tout ceci est inexact, comme le prouve l'ensemble des documents recueillis qui seront dévoilés dans cet ouvrage. Le tableau ne figure dans aucun inventaire des oeuvres de Delacroix. Dans cette étude, après un descriptif du panneau retrouvé, l'auteur trace l'historique du sujet et indique les points communs et les modifications par rapport au tableau de Rubens Le Christ en croix - Recommandant sa mère à St Jean. Ce tableau perdu nous est connu grâce à la gravure de Jacob Neeffs. L'auteur examine aussi 19 détails qui caractérisent l'oeuvre et découvre un phénomène unique dans l'Histoire de la Peinture concernant la représentation du Christ sur la croix. Il s'agit du fait que l'artiste montre le Christ vivant avec corps entaché de sang. Pour commettre cet anachronisme et le répéter quatre fois Delacroix a certainement été influencé par le Christ en croix sculpté par son ami Auguste Préault (cf. Journal, Plon, 1996, p. 132). Une autre caractéristique, unique je crois chez Delacroix à son époque, est sa pratique de mettre un "clair" sur le bout de nez. Dans notre panneau, il le répète cinq fois. Le tableau retrouvé présente le Christ avec un corps éblouissant de lumière et agonisant sur la croix. Depuis sa première peinture religieuse (Le Christ devant Caïphe, 1818) jusqu'à sa dernière (Tobie et l'Ange, 1863), Delacroix a peint plus de 150 pièces religieuses sans compter 50 projets inexécutés. C'est dans la Bible qu'il a trouvé une mine inépuisable de sujets pour stimuler son imagination (cf. Journal, p. 75). Dans un prochain livre l'auteur présentera ses réflexions concernant Delacroix et la Religion. Au terme de cette longue recherche, il n'hésite pas à nommer Delacroix peintre - prédicateur, vocation à laquelle il a cru dans sa jeunesse. (cf.Journal, p.427)

11/2017

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Revues

Europe N° 1115, mars 2022 : Georges Séféris, Gilles Ortlieb

Dans la proximité physique comme dans l'exil, Georges Séféris (1900-1971) partagea toute sa vie les nombreuses épreuves qui, au cours du XXe siècle, furent imposées au peuple grec. Chez ce natif de Smyrne, sur la côte orientale de la mer Egée, la gravité de ton et de registre poétique a été déterminée par l'expérience précoce du déracinement, à l'occasion de la "Grande Catastrophe" des années 20, qui fit des milliers de victimes en Asie Mineure et provoqua l'afflux en Grèce de plus d'un million de réfugiés. Poète, diariste, épistolier, romancier, essayiste, traducteur, Séféris a expérimenté ces différentes possibilités d'écriture qui tendent toutes à conférer à l'homme un temps et un espace habitables. "Maître en art et en droiture de vie", il considéra qu'il était de son devoir de dénoncer les abus du pouvoir et notamment la dictature des colonels. Prix Nobel de littérature en 1963, cet admirable poète apparaît comme le héraut d'un style fragmentaire construit sur l'éphémère, mais qui fascine par les profondeurs sur lesquelles il ouvre. Son oeuvre, enracinée dans le passé et le présent de la Grèce et de l'hellénisme, ne s'en adresse pas moins à tous, portée, comme l'écrivait Gaëtan Picon, par "une langue si simple, proche du langage de tous les jours, de l'oraison du matin et du soir, mais toujours consacrée par la solennité poétique". Forte déjà d'une trentaine de livres, l'oeuvre de Gilles Ortlieb est celle d'un écrivain tour à tour flâneur, fantôme, voyageur sans bagages, aventurier de la lenteur, archéologue des friches et des jachères, scribe de l'effacement, géographe de filme du monde, veilleur et éveilleur, dont le langage, soumis au réel, évolue entre le souci d'harmonie et la réceptivité aux surprises. Voir et nommer, pour Gilles Ortlieb, c'est une manière de sauver ce qui reste de paysages à l'abandon d'écrivains et de peintres aux traces effacées parle temps. Le cahier que nous lui consacrons tente de suivre les variations et la basse continue d'une écriture qui emprunte volontiers des chemins de traverse et se sert des mots "moins pour dévoiler leur sens immédiat que pour les contraindre à livrer ce que cache leur silence".

03/2022

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Beaux arts

Symétrie, goût, caractère. Théorie et terminologie de l'architecture à l'âge classique 1550-1800

Malgré la très grande notoriété de certains auteurs, Delorme, Perrault, François Blondel, l'abbé Laugier, Ledoux, Durand, Quatremère de Quincy, la théorie de l'architecture en France à l'âge classique reste un sujet peu traité. Derrière l'étude des ordres d'architecture et des proportions, on oublie souvent l'importance de la terminologie esthétique et critique de l'architecture. En effet, pendant plusieurs siècles, des notions, principes ou termes, tels que symétrie, régularité, bienséance, goût, simplicité, convenance, caractère, etc., ont servi à exprimer les jugements des initiés et des connaisseurs, en même temps qu'elles véhiculaient l'idéal classique. Celui-ci ne se résume jamais dans un seul des principes énoncés, mais résulte toujours d'une interaction entre plusieurs critères dont la position respective varie au long des siècles et des doctrines comme celle des pions sur un échiquier. Ce système mis en place entre le XVIe et le XVIIIe siècle sera seulement bouleversé par l'élargissement hors pair des connaissances à la fin du XVIIIe siècle. Un petit nombre d'édifices exécutés sert de référence constante à la théorie : le Louvre, le château de Versailles, l'église Saint-Sulpice... A partir d'une présentation des types d'ouvrages : dictionnaires, traités sur l'architecture particulière, traités sur les ordres d'architecture..., et au travers d'une série de notices monographiques, consacrée aux termes les plus essentiels de l'âge classique, le livre retrace les glissements sémantiques, souvent subtils, intervenus depuis le XVIe siècle. L'évolution de la société, l'ascension sociale de l'architecture et l'émergence d'une nouvelle classe de commanditaires se répercutent sensiblement sur l'emploi des mots. La naissance du public est accompagnée de l'intégration du goût au vocabulaire critique ; "l'embourgeoisement" conduit à l'abandon de la bienséance. Mais ce n'est qu'avec la Révolution que l'architecture utilitaire l'emporte sur l'architecture à la française. On connaît les conséquences à long terme de l'effondrement de la théorie classique sur la théorie contemporaine de l'architecture : celle-ci s'est perdue au profit d'une historiographie surdotée de concepts. L'architecture contemporaine souffre toujours d'un mutisme — de plus en plus critique depuis 1945 — qui rend indispensable une réflexion sur les origines de la théorie de l'architecture.

04/1986

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Sculpture

Sculpture française en Amérique. Une passion américaine

L'extraordinaire abondance de sculptures françaises aux Etats-Unis est révélatrice d'un goût spécifique pour ce domaine de l'art fran- çais, mais aussi de la grande proximité des relations historiques et artistiques franco-américaines. Les Etats-Unis sont le pays en-de- hors de la France qui compte le plus grand nombre de sculptures françaises et ces dernières y représentent de très loin l'essentiel des sculptures étrangères. Une fois rassemblées, combinées, reliées, elles tissent l'histoire d'un goût. Leur étude permet de déceler des tendances et des pé- riodes, d'identifier des personnalités de marchands, collectionneurs et conservateurs, et de comprendre les canaux d'approvisionne- ment de ce commerce transatlantique, du lieu de production au lieu de consommation, du lieu de création au lieu d'appréciation. Le propos de cet ouvrage est de donner vie et signification à ces oeuvres en les replaçant dans leur contexte américain. Une première partie souligne le rôle éminemment politique et officiel, outil de message politique lorsqu'il s'agit de célébrer les héros de l'Indépendance américaine, ou de propagande commer- ciale et industrielle lorsque la France se montre dans le cadre des expositions universelles. Dès sa naissance, les sculpteurs français ont été associés au développement de la nation américaine et de sa société. La deuxième partie est consacrée à la part que prirent les sculp- teurs français dans le décor urbain américain, ainsi que dans l'art des parcs et jardins. Ils contribuèrent largement à l'introduction du style Art déco en sculpture ornementale. La troisième partie célèbre la sculpture comme objet de collec- tion, recherchée non plus pour le personnage qu'elle représente, ni pour son rôle de complément de l'architecture, mais véritablement comme objet dont la beauté formelle est l'atout premier. La quatrième et dernière partie est consacrée au sculpteur Auguste Rodin. Rodin était tout à la fois : il représentait l'art d'au- jourd'hui, celui du Salon auquel il envoyait régulièrement ses oeuvres, parfois l'art d'hier dans ses quelques créations dans le goût du vers l'art de demain. En conclusion, un bilan est dressé du goût pour la sculpture fran- çaise depuis les années 1950, qui ont vu un changement dans l'im- portance relative des différents acteurs, marchands, collectionneurs, universitaires et conservateurs.

06/2023

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Escape Game

Escape Game. Au coeur de la Bretagne : Perdus en forêt de brocéliande ; Echoués sur l'île de Bréhat ; Piégés dans la tour Dorée

Direction la Bretagne pour 3 énigmes palpitantes imprégnées des légendes celtes et des embruns du large ! Une boîte de jeux collector pour vivre des émotions uniques ! Cette nouvelle boîte de jeux GEO vous propose trois escape games inédits au coeur de la Bretagne, dans des sites fascinants : la forêt de Brocéliande, l'île de Bréhat, et la Tour Dorée de Camaret, sur la presqu'île de Crozon. Chaque enquête fonctionne à l'aide de 40 cartes présentant différentes énigmes à résoudre pour dompter la magie des druides, apprivoiser la nature sauvage et résister au vent marin. Car ces aventures entre terre et mer vous réservent mille péripéties qui animeront à coup sûr votre voyage ! Perdus dans la forêt de Brocéliande - Vous participez avec des amis à un stage d'initiation au druidisme, et partez 3 jours explorer la forêt de Paimpont, accompagné d'un guide. Malheureusement, au lendemain de votre première nuit à la belle étoile, votre guide s'est volatilisé, ne laissant derrière lui qu'un message laconique : " Ici commence votre initiation ". De l'Arbre d'or à la Fontaine de Jouvence, saurez-vous retrouver votre chemin ? Enquête dans la Tour Dorée - Avec votre groupe d'historiens, vous êtes sur la piste d'un mystérieux carnet que le célèbre architecte de Louis XIV, Vauban, aurait caché dans l'une de ses constructions. Et s'il s'agissait de la tour Dorée, qui domine la presqu'île de Crozon ? Dépêchez-vous, vous n'avez que 45 minutes avant que le gardien n'effectue sa prochaine ronde... Echoués sur l'île de Bréhat - En vacances du côté de Paimpol, vous décidez de louer un voilier pour partir avec des amis à la découverte de l'île de Bréhat. Hélas, à cause du vent et des courants, votre embarcation finit par s'échouer sur les rochers du nord de l'île, près du phare du Paon. Pour espérer rentrer chez vous avant la tombée de la nuit, vous allez devoir surmonter bon nombre d'obstacles et faire preuve de détermination. Le coffret contient aussi un livret qui permettra au maître du jeu d'animer la partie, notamment en dévoilant de précieux indices aux participants... Etes-vous prêt à relever les nombreux défis qui vous attendent en terres bretonnes ? A vous de jouer ! Un cadeau idéal pour se rassembler et créer des moments conviviaux en famille ou entre amis.

10/2021

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

52 semaines au vert. Chroniques et conseils DIY pour renouer avec le vivant

Un livre engagé et joyeux, source d'appel à réflexions et à mise en pratique, qui nous invite à renouer avec le vivant pour nous engager activement dans sa protection sans préjugés, à l'instar de son auteur, Fanny AGOSTINI, journaliste TV (génération ushaiia), radio (europe 1 notre planète) et presse (le parisien et aujourd'hui en France) Le livre se compose de quatre parties, les 4 saisons, pour se relier au temps de notre horloge biologique. Au fil de l'année, Fanny Agostini nous guide vers l'essentiel, pour que chacun consomme des produits locaux en respectant les saisons, soutienne l'agriculture durable, repense ses déplacements, prenne des vacances qui ont du sens, respecte l'environnement et enrichisse le vivant, cela sans écomoralisme punitif ou restrictif. Chaque semaine, sous forme de double-page, invite à découvrir un sujet que l'autrice aborde (en page de gauche) sous un angle nouveau, critique et renseigné qui va venir bousculer nos idées reçues, attirer notre attention sur les travers de notre société ou sur la beauté de ce qui nous entoure et qu'il faut préserver (comme des autoroutes au service de la biodiversité, la viande rouge ce n'est pas si mauvais pour la planète, l'aloe vera, produit des bobos, se trouvait aussi dans nos campagnes, pourquoi le gazon est l'ennemi de la biodiversité...) Puis, à travers des DIY et des DO IT, ou bien par l'intervention d'invités comme Cyril Dion ou encore le photographe Christophe Lartigue, elle propose (en page de droite), des solutions concrètes afin de passer de la prise de conscience à l'action. Etape par étape, nous apprenons les gestes pratiques d'une démarche écologique (fabriquer son huile, un nichoir à abeilles, un abreuvoir pour les oiseaux) ou nous découvrons des actions utiles à l'environnement (acheter un arbre à distance, collecter ses propres graines, adopter des animaux locaux en voie de disparition...). L'objectif de 52 SEMAINES AU VERT est que chacun puisse s'ancrer physiquement dans la nature, de façon charnelle et sensorielle, renouer avec le vivant et participer à la lutte contre le dérèglement climatique, en un mot redevenir Terrien, dans la perspective d'un avenir meilleur pour nos enfants (pour Fanny, il faut continuer à en faire), Se mettre dans cette action rend vraiment heureux !

10/2021

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Littérature étrangère

Rabere ou comment mourir de rage ?

Au coeur de la forêt équatoriale, Balobé est une ville d'ordinaire paisible et gaie. Mais tout bascule le jour où une mystérieuse maladie s'y installe, instaurant une véritable psychose. Les spécialistes soupçonnent la rage, encore faudrait-il qu'ils le démontrent. Ainsi, ils vont tout au long du roman, explorer jusqu'au plus petit indice capable d'étayer leurs affirmations afin que soit mise en place une stratégie de défense proportionnelle à la menace. Ngapreya est un père de famille tranquille. Parieur invétéré, il partage son temps entre sa porcherie et le kiosque du "Pari sportif" installé au Quartier A. Un jour, alors qu'il ramasse des déchets alimentaires pour ses porcs dans un bac à ordures, il est mordu par un chien. Il soigne ses plaies jusqu'à guérison. Mais hélas, il meurt quelques semaines plus tard en laissant un ticket gagnant de quinze millions. A un jet de pierres de là, le médecin est appelé en urgence au chevet de Benji qui fait une forte fièvre. Le garçonnet de quatre ans s'en remet rapidement et retrouve le chemin de l'école. Mais pas pour longtemps, puisqu'il va chuter de nouveau. Et cette fois-là, les choses vont s'accélérer et l'enfant va décéder après d'atroces souffrances, sous les regards impuissants de sa famille et du médecin qui s'interrogent sur cette mystérieuse maladie. De quoi est donc mort le fils du premier adjoint au Maire de Balobé ? La question est au menu de toutes les conversations. Dans sa quête de vérité sur le décès de son enfant, le magistrat municipal va bénéficier du précieux concours de la pédiatre Dr Agnès Lipenda et de son fiancé vétérinaire, Dr Alan. Pour résoudre cette énigme, les deux médecins vont associer connaissances scientifiques, esprit de synthèse, intuition et simple bon sens. Ils vont plonger au coeur du brouillard si épais qui enveloppe le système de santé d'une part, et la gestion de la population canine d'autre part afin de mettre à nu les mauvaises pratiques qui y ont cours. Né à Yaoundé, Serge Alain CIEWE CIAKE est titulaire d'un doctorat en médecine vétéri-naire. Il a écrit et mis en scène plusieurs say¬nètes de sensibilisa¬tion sur les zoonoses. Il est actuellement en service au Ministère de l'Elevage, des Pê¬ches et des Industries Animales au Came¬roun.

09/2012

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Policiers historiques

Le mystère des origines Tome 1 : Une mort de trop

France, Lyon : Nicolas Hengen est un journaliste lyonnais célèbre et reconnu. De mystérieux commanditaires l’ont engagé à prix d’or pour réaliser des reportages sur un mouvement politique en pleine ascension : le MEFE. Ce tout nouveau parti aux puissants moyens, prône l’instauration d’une Europe Fédérale des Ethnies, et dénonce les dérives mafieuses et l’institutionnalisation de la magouille, de l’affairisme et de la corruption qui dévorent la France et l’Europe. Région lyonnaise, col du Pilon : Nicolas assiste, bien involontairement, au meurtre d’un très étrange prêtre. Flairant le scoop, Hengen tente de découvrir son passé. Mais il est victime, à son tour, d’un attentat au siège de son journal, à Meyzieu. Il en réchappe par miracle. Dans le Beaujolais : Des hommes puissants et influents réunis autour du Député-Maire Édouard Guillot, pour certains au- dessus des lois, s’intéressent tout à coup à lui, lui proposant des ponts d’or en échange de... Mais de quoi au juste ? Qu’est-ce que ce prêtre pouvait bien détenir, ou connaître, de si extraordinaire, qui justifie un tel déploiement de moyens financiers et mobilise autant de gens si importants et terriblement déterminés à le récupérer ? États-Unis siège de la CIA : Quels liens unissent la CIA et le Vatican ? Quel pacte lie étroitement le MEFE, les Templiers, et la si mystérieuse Confrérie de Saint-Gall, société secrète millénaire ? Quel rapport a-t-elle avec Godefroy de Bouillon et les Croisades ? Jésus et le mystère de sa mort ? La dynastie des Habsbourg et Clovis ? Pourquoi des phénomènes inexpliqués apparaissent-ils à ce moment précis ? Est-ce en rapport avec la déliquescence aggravée qui mine la civilisation Occidentale ? Et, surtout, qu’est-ce qui relie la Palestine de Jésus et de l’époque romaine avec Rennes-le-Château ? Lyon, Hôtel Sofitel : Invité par un mystérieux personnage qui semble tout savoir, Nicolas va enfin comprendre qu’il est au cœur d’une lutte souterraine, implacable, dans laquelle tous les coups sont permis. De France, en passant par l’Italie, la Suisse et les USA, Hengen se voit alors entraîné dans une aventure qui va l’emmener jusqu’aux origines mêmes de l’Homme ! Mais n’y aurait-il pas quelque chose de plus terrifiant encore ?

09/2023

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Religion

Le temps de Pentecôte. Du 19 avril au 22 juillet de l'an 29

Le désir de s'adresser à ceux qui vivent dans le monde de l'athéisme, qui a longtemps été le mien, sera présent dans le livre Le Temps de la Passion. C'est également pour eux que fut écrit Le Temps de Pentecôte. Entre le dimanche de Pâques (la Résurrection et l'entretien avec Marie-Madeleine) et l'Ascension, il y a eu des apparitions du Seigneur à diverses personnes et en des lieux différents pendant... quarante jours. Avec, en point d'orgue, le jeudi 28 mai de l'an 29, l'Ascension, depuis le sommet du mont des Oliviers, reproduit en page de couverture. Dix jours après l'Ascension, le dimanche 7 juin de l'an 29, ce fut la Pentecôte. Voici comment elle commença : "Vers le matin, du mont des Oliviers, et de l'endroit même d'où le Sauveur avait quitté le sol pour le début de Son Ascension, Anne-Catherine Emmerich vit un nuage argenté et lumineux s'abattre du ciel sur le mont Sion et sur le Cénacle. D'abord, à distance, elle vit une sorte de globe qui semblait mis en mouvement par un courant chaud et bienfaisant. Plus le nuage approchait de la terre, plus il semblait se développer. Ensuite, elle vit tomber sur la ville entière, mais particulièrement sur le mont des Oliviers et sur le Cénacle, une masse énorme de lumière qui sembla se condenser et devenir en même temps plus transparente ; quand elle s'arrêta, on aurait dit un soleil projetant ses feux dans toutes les directions. En même temps, un vent violent commença à se lever". A la fin du XVIIIe siècle et dans le premier quart du XIXe siècle, Anne-Catherine Emmerich rencontrait le plus souvent de l'indifférence ou des moqueries lorsqu'elle parlait de ses visions aux autres religieuses ou à ses supérieurs ; lassée de cette hostilité, elle avait prié Dieu de vouloir bien "lui retirer les visions". Alors, son guide lui répondit : "Tu ne peux pas calculer le nombre de gens qui liront cela un jour, et dont les âmes seront consolées, ranimées et portées au bien. Ce que tu pourras raconter sera mis en oeuvre d'une façon suffisante et pourra faire beaucoup de bien dont tu n'as pas idée."

04/2019

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Critique littéraire

Description du tableau cosmique. Edition bilingue français-grec ancien

La Description du Tableau cosmique de Jean de Gaza est une ekphrasis en vers (703 hexamètres de style nonnien et 29 trimètres iambiques répartis en deux prologues) composée vers le début du VIe siècle de notre ère. Elle appartient au milieu culturel de l'Ecole de Gaza dont Jean est le plus éminent représentant poétique. D'autres membres de ce groupe d'auteurs pratiquant en milieu chrétien une rhétorique classicisante ont récemment été publiés (Procope de Gaza, éd. Amato et alii, 2014) ou sont actuellement en cours de publication dans la C. U. F. (Chorikios). Le poème décrit dans les moindres détails une oeuvre d'art perdue pour nous dont le souvenir s'est cependant conservé grâce à lui. Cette cosmographie représentant l'univers sous une forme allégorique rassemblait une soixantaine de personnifications (parmi lesquelles l'Océan, la Terre, la Mer, les Vents, les Heures, Aion, le Soleil etc...). Elle était l'un des ornements des bains d'hiver de la ville de Gaza. Jean de Gaza réussit ainsi la délicate mission d'interpréter cette iconographie de facture "classique" dans une perspective qui mêle les influences chrétiennes et néoplatoniciennes. La présente édition critique est fondée sur l'examen du manuscrit principal qui n'est autre que la seconde partie du codex de l'Anthologie palatine (Paris. Suppl. gr. 384). La traduction est la première jamais proposée dans une langue contemporaine (on compte par ailleurs une traduction latine due à Frédéric Morel en 1619 et une paraphrase en allemand par Paul Friedländer dans son édition de 1912). Une introduction, des notes de commentaire et un lexique complètent l'ouvrage, ainsi qu'une liste des passages des Dionysiaques cités par Jean de Gaza et une liste des ouvrages cités. Delphine Lauritzen est ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure (Ulm), agrégée en Lettres classiques et docteur en Etudes grecques. Elle a publié à ce jour une quinzaine d'articles dans le domaine de la poésie et de l'art de l'Antiquité tardive et a codirigé deux ouvrages collectifs, en collaboration avec Michel Tardieu, Le voyage des légendes. Hommages à Pierre Chuvin, Paris 2013 [CNRS Editions] et avec Eugenio Amato et Aldo Corcella, L'Ecole de Gaza : espace littéraire et identité culturelle dans l'Antiquité tardive, Leuven 2015 [Peeters].

09/2015

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Romans policiers

Le Soldat blanchi. Une nouvelle d'Arthur Conan Doyle

Le Soldat blanchi ou Le Soldat blafard2 (The Adventure of the Blanched Soldier en version originale), est l'une des cinquante-six nouvelles d'Arthur Conan Doyle mettant en scène le détective Sherlock Holmes. Elle est parue pour la première fois le 16 octobre 1926 dans l'hebdomadaire américain Liberty, avant d'être regroupée avec d'autres nouvelles dans le recueil Les Archives de Sherlock Holmes (The Case-Book of Sherlock Holmes). Cette nouvelle a la particularité d'être narrée par Sherlock Holmes lui-même, et non par le docteur Watson. La Crinière du lion (1926) est la seule autre aventure de Sherlock Holmes narrée par le détective lui-même. Résumé Mystère initial En janvier 1903, James M. Dodd vient au 221B Baker Street pour s'entretenir avec Sherlock Holmes d'une étrange affaire. Dodd a servi dans la cavalerie impériale en Afrique du Sud lors de la Guerre des Boers terminée peu de temps auparavant. Là-bas, il s'est lié d'amitié avec Godfrey Emsworth, un camarade lui-même fils du colonel Emsworth, redouté pour son caractère tyrannique. En 1902, James Dodd a appris via deux missives d'hôpitaux que son camarade Godfrey Emsworth avait été gravement blessé aux environs de Pretoria. Après la guerre, Dodd souhaite revoir son camarade blessé mais ses lettres restent sans réponse. Dodd entre alors en contact avec la famille Ensworth pour avoir des nouvelles de Godfrey. Le colonel Ensworth lui répond avec irritation que son fils est parti faire le tour du monde et est absent pour une longue période. Dodd, soupçonnant un mensonge, décide d'enquêter dans la propriété de la famille Ensworth, et parvient à être invité à Tuxbury Old Hall pour y passer une nuit. Dans la soirée, il apprend par le majordome que Godfrey est toujours vivant mais connait un sort dramatique. L'émotion de Dodd s'accroît lorsqu'il aperçoit au-dehors par la fenêtre son ancien camarade dont le teint est étrangement pâle. Godfrey fuit alors dans le jardin, Dodd tente de le rattraper sans réussite, mais parvient devant un bâtiment annexe de la propriété des Ensworth : il découvre le lendemain que Godfrey est enfermé dans ce bâtiment sous la surveillance d'un autre homme nommé M. Kent. Surpris par le colonel dans ses investigations, Dodd est sommé de prendre le premier train pour Londres. Son souhait d'éclairer l'affaire le pousse à entrer en contact avec Sherlock Holmes.

01/2023

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Antiquité - Essai

Etudes de philologie et d'histoire ancienne. Tome 5, D'Alexandrie à Rome. L'itiniéraire de l'historien Appien

L'expression "monde gréco-romain", contestée par certains, correspond néanmoins à une réalité, incarnée, entre autres, par l'historien Appien, un notable d'Alexandrie, évidemment bilingue, qui préféra le barreau à la sophistique et acquit assez de réputation pour plaider à Rome devant plusieurs empereurs, dont Hadrien et Antonin le Pieux. Il se lia d'amitié avec Cornelius Fronton et obtint sur le tard, par son entremise, la procuratèle qu'il ambitionnait. Il n'était assurément pas le premier Alexandrin à s'installer dans les bureaux du Palatin, mais sa trajectoire nous est de mieux en mieux connue grâce à des documents nouveaux. Un papyrus d'Oxyrhynchos, publié depuis peu, éclaire d'un jour entièrement nouveau le "grammairien" Apion, qui fut aussi un poète admiré, honoré en Grèce et en Italie, fort éloigné de la caricature dessinée par Flavius Josèphe. Les Alexandrins firent de lui l'un des leurs et l'on peut penser qu'Appien compte parmi ses descendants. C'est le point de départ de ce livre. La découverte à Rome du sarcophage d'un Appien qui ne saurait être que l'historien ouvre d'autres horizons. Son épouse, la "noble Eutychia", était probablement la fille d'un grammairien natif de Sicca, près de Carthage, ami de Cornelius Fronton, lui-même originaire de Cirta. On comprend mieux dès lors comment Appien fut introduit dans le cercle de Fronton, et aussi pourquoi l'histoire des guerres puniques fut le premier sujet qu'il aborda. Comme le grammairien de Sicca semble avoir composé lui aussi une histoire des provinces de l'Empire, peut-être à la demande d'Hadrien, l'entreprise d'Appien paraît moins isolée qu'on ne le pensait. Alexandrie et Rome étaient l'une et l'autre les capitales de la Terre et du Monde, promises à l'éternité. Hadrien en était persuadé et c'est sans doute la raison pour laquelle il désigna Appien pour exercer la prêtrise d'une Vénus astrale en qui s'incarnait la Fortune de Rome. Cette biographie de l'Alexandrin n'est donc pas seulement l'histoire d'un provincial de l'époque antonine parfaitement intégré dans le système impérial. C'est aussi celle d'une époque, marquée entre autres par les dégâts du fanatisme juif et par l'évolution du paganisme, qu'Hadrien engagea dans des voies nouvelles.

01/2022

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BD tout public

Barbarella. Une Space Oddity

Etre BARBARELLA, c'est d'abord et avant tout être une femme. Une femme libre et indépendante, émancipée et aventurière, séduisante et fascinante, pleinement inscrite au coeur des mouvements les plus avant-gardistes de son époque, les sixties. Dessinée par Jean-Claude Forest dès 1962 à partir de la plastique, elle-même révolutionnaire, de Brigitte Bardot, incarnée au cinéma, de manière immédiatement légendaire, par Jane Fonda pour la caméra de Roger Vadim en 1968, Barbarella brise les tabous comme les images stéréotypées de pin-up de la bande dessinée et du cinéma. Fille de l'espace, elle est aussi une fille de son temps, qui traverse à toute vitesse les galaxies et les récits les plus fantasques de la science-fiction comme les problématiques les plus cruciales de la fin du XX' siècle : l'éthique et l'érotique, la liberté des corps et des esprits, l'antispécisme et le transhumanisme, l'urgence écologique et la critique des modes de gouvernance. Ambassadrice de la paix, Barbarella fait l'amour plutôt que la guerre ; sa conquête spatiale est celle du plaisir, son odyssée, sauvage et impromptue, ouvre le champ de tous nos possibles. Véronique Bergen explore avec une inlassable curiosité les innombrables constellations de la pensée et de la littérature. Philosophe intrépide, romancière et poète téméraire, membre de l'Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique, elle est l'auteur de nombreux essais philosophiques interrogeant les esthétiques et les métaphysiques contemporaines (L'Ontologie de Gilles Deleuze ; Le Corps glorieux de la top-modèle ; Luchino Visconti, les promesses du crépuscule ; Patti Smith, Horses ...) ainsi que de plusieurs romans qui s'intéressent aux voix des oubliés et aux voies des oppressions (Kaspar Hauser ou la phrase préférée du vent ; Tous doivent être sauvés ou aucun). Collaboratrice régulière de nombreux magazines de littérature et d'art contemporain, elle exerce son regard analytique à une vitesse supraluminique.

01/2020

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Sports

Le cheval en Normandie. 1665-1965, du Carrossier noir au Selle français

Le cheval normand entre dans l'histoire avec la conquête de l'Angleterre en 1066. Figuré sur la Tapisserie de Bayeux, il entretient déjà un rapport étroit avec l'homme du Moyen Age. Grâce aux initiatives royales et nobiliaires, la Normandie conforte sa prédisposition pour l'élevage des chevaux. Louis XIV crée les haras publics en 1665 ; son fils, le Grand Dauphin, installe à Saint-Sauveur-le-Vicomte, dans le Cotentin, son propre établissement en 1693 avant la création du haras du Pin en 1715 ; Honoré III Grimaldi-Matignon construit à Torigni ses prestigieuses écuries à partir de 1768. Ces implantations contribuent à bonifier très tôt la jumenterie normande. Terre d'excellence et d'innovation, la Manche élabore grâce à l'intuition d'hommes tels qu'Ephrem Houël, Pierre-Etienne Joseph-Lafosse, la race Trotteur et pose, au XIXe siècle, les fondations du cheval de selle. Les guerres jalonnent l'histoire d'un cheval à vocation d'abord militaire, puis de carrosse ou de service. L'armée recrute en Normandie les chevaux dont elle a tant besoin. Ainsi, le dépôt d'étalons de Saint-Lô, créé en 1806, connaît un développement considérable au XIXe siècle, après la défaite de Sedan en 1870. Les deux guerres mondiales meurtrissent les Normands et leurs chevaux les obligent à inventer de nouveaux modèles pour de nouveaux usages, tel le cob artilleur puis le cob civil. Un autre visionnaire, Paul de Laurens, directeur du dépôt de Saint-Lô, grâce à la volonté et la passion de la jeune génération des éleveurs-cavaliers de la Manche et du Calvados, conçoit à la Libération le nouveau métier d'éleveur de chevaux de sport, en sauvant le demi-sang ancêtre du Selle français. C'est une galerie d'hommes et de chevaux - anonymes mais aussi célèbres - de la circonscription du haras de Saint-Lô, dans le Calvados et la Manche, que ce livre vous invite à rencontrer.

08/2014

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Fleurs sauvages

Messages des plantes sauvages. Quand votre tirage devient cueillette

Quand votre tirage devient cueillette : les messages de 55 plantes sauvages pour se relier à la nature en nous et autour. Rencontrez les bonnes énergies de ces "mauvaises herbes" ! Si vous ressentez cet appel de la nature, où que vous viviez, cet oracle peut-être un compagnon. Se connecter aux plantes sauvages, c'est réapprendre à voir, que tout ce dont nous avons besoin pour nous nourrir et nous soigner, pousse naturellement autour de nous. Dans ce coffret composé d'un livre de 136 pages et de 55 cartes, Laurence Robert, astroherboriste, vous invite à découvrir, pour chaque plante sauvage : - Son message personnel, sa vibration - Une description enrichie de sa symbolique liée à nos émotions - La notice sur ses bienfaits et ses usages médicinaux Toutes les plantes proposées poussent spontanément autour de chez nous, dans la plupart de nos régions : elles font partie de notre vie quotidienne, qu'on en soit conscient ou non. Ces plantes que l'on appelle souvent "mauvaises herbes" sont, pour la plupart, comestibles ou médicinales. Dès qu'on fait un pas vers elles, elles n'ont de cesse que de venir à notre rencontre pour se mettre au service de notre santé-bien-être sur tous les plans : physique, psychologique et spirituel. Ces plantes nous apportent des messages d'éveil : éveil à soi, éveil à la conscience de l'abondance et la générosité de la vie en nous et autour de nous. Les 55 plantes sauvages de ce livre : Achillée Millefeuille, Ail des ours, Anémone des bois, Armoise, Arum, Aubépine, Aulne, Bardane, Benoîte urbaine, Bleuet, Bouillon blanc, Bouleau, Bouton d'or, Brunelle, Calendula, Camomille matricaire, Carotte, Châtaignier, Chélidoine, Chêne, Coquelicot, Eglantine, Epilobe, Euphorbe, Euphraise, Frêne, Gaillet gratteron, Genévrier, Gui, Hellébore, Hélichryse, Hêtre, Houx, If, Lamier blanc, Lierre grimpant, Lilas, Liseron, Marguerite, Marjolaine, Mélèze, Mélilot, Millepertuis, Ortie, Pâquerette, Pin sylvestre, Pissenlit, Plantain, Primevère, Reine-des-Prés, Ronce, Rumex, Tilleul, Trèfle incarnat, Véronique sauvage

04/2023

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Chimie industrielle

Procedes de separation physicochimique des solides

A la fois traité de génie des procédés et manuel pratique, cet ouvrage présente, les notions fondamentales, les applications et des résultats de travaux de recherche de l'auteur sur les opérations de séparation équilibrées faisant intervenir un solide. Les opérations décrites concernent l'extraction solide-liquide, l'absorption des gaz et des solutions, l'échange d'ions, la cristallisation par refroidissement d'une solution, le séchage et la déshydratation. Cet ouvrage est composé de deux parties. La partie théorique détaille les cinq opérations de séparation étudiées. Chaque chapitre est organisé de la même façon et traite les notions théoriques et les techniques et appareillages permettant de faire la séparation. La seconde partie comporte deux chapitres dédiés à la résolution détaillée de 22 exercices sur l'extraction des solides et la purification des solutions et 17 exercices sur le traitement des solides. Le chapitre 8 traite de l'extraction solide-liquide de la protopine de la fumeterre et des sucres réducteurs de l'aubier de tilleul. Le chapitre 9 se rapporte à la valorisation des produits végétaux pour l'adsorption des métaux lourds par la sciure de pin sylvestre, des phtalates ou des composés colorés par le charbon actif et la purification de la bétaïne des vinasses de betteraves sur résine échangeuse d'ions. Le dernier chapitre se réfère à la cristallisation de la glycine synthétique et sa recristallisation améliorant à la fois la pureté et la granulométrie des cristaux. Ce livre de 600 pages comporte 226 figures, 120 tableaux, 9 annexes et des index produits et sujets. Il constitue un support indispensable pour les étudiants et enseignants en génie des procédés et génie chimique des sections STS, IUT, masters professionnels et des écoles d'ingénieurs. Il sera également utile aux ingénieurs et techniciens souhaitant disposer de connaissances actualisées dans les domaines de la production et du R&D dans les diverses industries chimiques et parachimiques.

11/2022

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Littérature anglo-saxonne

Du sens, de la vie. Autobiographie

Mary Oppen (1908-1990) était l'épouse de George Oppen (dont l'oeuvre est également publiée chez Corti), célèbre poète américain dit "objectiviste", du nom du groupe en réalité assez flou qu'il forma avec deux autres poètes, Louis Zukofsky et Charles Reznikoff, rejoint par un quatrième mousquetaire nommé Carl Rakosi. Mary fut à la fois une activiste, une photographe, une poète et une auteure. Elle rencontra George Oppen en 1926 alors qu'ils étaient tous deux étudiants. C'est le coup de foudre entre ces deux jeunes gens qui aspirent à s'affranchir de leur milieu respectif : Mary, d'origine chrétienne, rêve depuis le plus jeune âge de s'échapper des petites villes où l'on n'ambitionne pas de s'élever culturellement ni de partir à la découverte du vaste monde ; George, lui, cherche se libérer d'une famille juive qui entend lui dicter un mode de vie dont il ne veut pas. Dès lors, Mary et George partageront tout — et disons-le — l'oeuvre de Mary Oppen n'est pas celle d'une femme effacée qui serait restée dans l'ombre de son grand homme. De tous points de vue, George et Mary seront complices jusqu'au bout. Cela nous vaut le beau récit d'une équipée sur un petit voilier, partant de Détroit, pour rejoindre le cours de l'Hudson via le canal de l'Erié, jusqu'à New York. Puis ce sera le séjour en France (1929-1932), au Beausset, dans le Var, région qu'ils parcourent dans un cabriolet auquel est attelé le fringant Pom-Pon, et où ils créeront, en association avec Louis Zukofsky, resté aux Etats-Unis, une petite maison d'édition. To Publishers. Puis, à leur retour aux Etats-Unis, ce sera l'engagement dans les rangs communistes et un intense activisme dans des combats sociaux. Cela leur vaudra, d'ailleurs, d'être surveillés sans relâche et les poussera à s'exiler au Mexique (1950-1958).

05/2021

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Actualité et médias

Barbaresques. Tome 1, Algéropholies françaises : Dessous de la guerre en Lybie et au Mali ; Coup d'Etat en Algérie ; De la religion en politique

Algéropholies françaises. On sait que l'on approche la vérité à mesure qu'on s'éloigne des versions officielles ; on " brûle " dès que les " intellectuels faussaires " sortent du bois pour dénoncer les thèses " abracadabrantesques " qui contrarient les jeux malsains de leurs commanditaires. Pourtant, on a beau être avisé, on ne manque pas d'être surpris en lisant cet ouvrage. Non que les faits qui y sont dépeints paraissent irréels : la démonstration est implacable, les faits irréfutables, les sources irréprochables. Le malaise vient de ce qu'on est soudain saisi par la gravité de la situation : les peuples (du Nord et du Sud) sont les belligérants désarmés d'une guerre féroce que leur mènent leurs propres gouvernants. Une fresque abominable, l'oeuvre de nouveaux barbaresques : assassinat des moines de Tibhirine, implantation d'Aqmi au Sahel, chute du régime de Kadhafi, opération Serval, attaque de Tiguentourine, crash du Vol AH5017 terrorisme sous fausse barbe, attentats de janvier 2015 à Paris, etc. Les turpitudes franco-algériennes décryptées ici sont innombrables et soulèvent le coeur. Côté Algérie, on retrouve la trace sanglante et macabre de l'une des dictatures les plus répugnantes de la planète. Outre-Méditerranée, Sarkozy a mené une aventure coloniale échevelée et brutale ; François Hollande est quant à lui passé un cran au-dessus : il s'est lancé dans un inconcevable coup d'Etat en Algérie. En fait, les attentats et les barbaries que l'élite présente comme aveugles sont pour une large part la riposte chirurgicale de ceux que la France a tenté de " détruire " - non pas dans l'Adrar des Ifoghas, mais au coeur du système politique algérien. Non pas pour aider le peuple à s'affranchir, mais pour mettre le grappin sur sa souveraineté. Ce que relate cet ouvrage, pire que dans un roman, c'est aussi l'impitoyable rapt des richesses des " pauvres africains ". Dassault, Bolloré, Total, Areva, BP, EDF-GDF, Vinci, Bouygues, Albert Frère, Paul Desmarais, des prédateurs qui cultivent la discrétion. Bernard-Henri Lévy, Alain Minc, deux redoutables entremetteurs, qui n'aiment la lumière que quand elle n'éclaire pas leur profil ingrat. La classe politique ? Des VRP à la solde des vautours. Bruguière, Sifaoui, Jacquard, Guidère, Calvi ? Des mercenaires chargés de cantonner le débat dans le périmètre islamiste. Il n'y a jamais eu autant d'islamistes en France, autant de femmes voilées, de barbes ostentatoires, que depuis que ces " intellectuels négatifs " - dont c'est le seul fonds de commerce - ont accaparé le débat, à la télé, à la radio, dans les journaux, de façon totalitaire. Des médias qui appartiennent à qui ? Et on reprend à zéro. Les " terroristes islamistes ", dans cette distribution ? Les " idiots utiles " à toutes les opérations hégémoniques du globe... Tous ces conglomérats d'intérêts oligarques et leurs élites initiées se prétendent évidemment les ultimes remparts contre l'effondrement de la démocratie ; ils en sont ses plus redoutables ennemis. Le cercle est aussi vicieux que les acteurs qui l'animent... Les USA et leur puissant Pentagone sont évidemment là, à l'affût, omniprésents, receleurs de toutes les dynamiques infâmes. L'armée française, partie pour lui damer leur pion dans son pré carré colonial, en arrive à solliciter leur assistance. Elle a une voilure trop faible et la bataille contre l'" Empire du chaos " était perdue d'avance. Alors François Hollande se console en portant à leur pinacle les réseaux françalgériens de la bande à François Mitterrand. Tout ceci peut être si effrayant pour le citoyen honnête qu'il préfère se réfugier dans le confort des illusions... Et croire que tout ira bien tant qu'il soutient les décisions attentatoires à ses libertés, ses acquis, son intimité, sa sécurité. Mais gare aux réveils tardifs ! La chute risque d'être vertigineuse.

12/2015

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Romans historiques

Sapiens Au matin du Monde Tome 3 : La terre promise ! Enfer ou paradis ?

Les deux tribus de la jeune nation Na'Sa' envisagent l'avenir avec optimisme. Le clan du loup d'Aakin bien à l'abri dans sa forteresse de pierre et le clan des loutres de Kassin blotti derrière son rempart de ronces vont s'ouvrir au monde. Des enfants vont naître, des étrangers vont se faire adopter en apportant leurs secrets et leurs compétences. Sur leur territoire Ga'Hé est particulièrement généreuse. Les fruits, les graines, les plantes comestibles abondent comme le gibier aussi nombreux que diversifié. Le lac et le fleuve regorgent de poissons et forment une frontière infranchissable. Bref, rien ni personne ne semble pouvoir perturber la vie tranquille des Na'Sa'... mais qui peut prédire les facéties des totems ? Sur les rives opposées une horde sanguinaire rumine sa haine. Les hommes sauvages veulent venger leurs morts et laver l'affront dans le sang des impudents qui ont délivré les esclaves. Vont-ils trouver le moyen de traverser le fleuve ? vont-ils s'aventurer sur l'immense nappe d'eau douce ? arriveront-ils à accomplir leurs sinistres desseins ? Seuls sur des terres hostiles le groupe des bannis de Tharun suit son chef dans sa quête improbable. Sa rancune envers son ennemi juré ne cesse de croître. La folie ronge sournoisement son cerveau malade. Prendra-t-il les bonnes décisions pour son clan ? Ne le mènera-t-il pas à sa perte ? Trouvera-t-il Aakin ? Et réussira-t-il à se venger de lui ? Les membres du clan du lion vont affronter des épreuves terribles, combattre des ennemis terrifiants, lutter contre la famine et les maladies, frôler la mort. Ils vivront aussi quelques moments de bonheur, ouvrant leur coeur aux autres et leur esprit aux idées nouvelles. Encore plus haut vers le Nord une armée de barbares féroces venus des steppes gelées menace le dernier camp Na'Hirï. Dans ce troisième et dernier volet de la saga Sapiens l'auteur nous réserve quelques surprises. Aakin, Uhiri, Chahin, Brago et les autres continuent d'apprendre de la vie. La tribu va prospérer. Ils vont voyager, rencontrer d'autres peuples, s'enrichir de coutumes et de cultures différentes. Ils verront les grandes eaux du clan Na'Luz et les poissons géants. Ils partageront l'abri sous roche des Na'Vez et leurs objets de terre cuite. Ils chasseront le chamois avec les Na'Tau sur les sommets de l'Ouest. Malheureusement ils devront aussi défendre leurs vies et, confrontés à des situations inextricables, faire preuve de courage et d'ingéniosité. Comment tout cela va-t-il se terminer ?

03/2014

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Romans historiques

L'immortelle

Les empires disparaissent plus rapidement que les civilisations : celui qu'avait bâti l'Union soviétique sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale s'est effondré après quelque soixante-dix années d'existence. Si, aujourd'hui, il appartient aux historiens de démonter les mécanismes qui ont entraîné cet écroulement - symbolisé, en novembre 1989, par le démantèlement du mur de Berlin auquel, un mois auparavant, Honecker venait de promettre un millénaire d'existence ! -, le romancier peut se contenter de tracer le portrait de celles et ceux, anonymes ou non, qui en ont précipité la chute et de décrire des scènes, imaginaires ou vécues, qui l'annonçaient. L'auteur de L'Immortelle n'a pas agi autrement. Attentif au cours des événements en Europe de l'Est depuis le milieu des années soixante, il a fait d'innombrables reportages de l'autre côté du rideau de fer. Il a pu observer l'attitude déconcertante d'une classe dirigeante incapable de prévoir et de prévenir les bouleversements politiques qui allaient l'emporter : il a rencontré des acteurs de premier plan comme Gierek, Honecker, Ceausescu, Dubcek ou le général Jaruzelski, qui lui ont fourni un éclairage officiel sur les événements de l'époque. Mais c'est en recueillant les témoignages et les réflexions de M. Bonner (la veuve de Sakharov), de Rostropovitch, de Walesa (l'électricien des chantiers navals, comme le président de la République), de Michnik (quand il n'était pas en prison) ou du père Popieluszko, qu'il connut les véritables héros d'une épopée quasi libertaire à laquelle des gens simples, allergiques au totalitarisme, ont voulu et su prendre part. C'est grâce à ces opposants, guidés par leur foi, et à la majorité silencieuse des citoyens restés dignes de ce nom qu'il découvrit la richesse exceptionnelle d'une société que le monde occidental craignait pour son potentiel militaire, mais réduisait injustement à un statut de seconde zone. Le titre de ce roman à résonances historiques est tiré d'une partie d'échecs qui fut jouée en 1851. A ce jour, celle-ci est toujours considérée comme la plus belle qui se vit sur un échiquier ; mais si l'auteur en a suivi le cours, en liant le destin de ses personnages à celui des pièces et des pions en mouvement dans cette partie, c'est pour rappeler que les grandes victoires - en Europe de l'Est ou ailleurs - se forcent parfois avec une extraordinaire économie de moyens, comme voilà cent cinquante ans sur soixante-quatre cases...

05/2005

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Non classé

Un cœur kidnappé

C'est l'histoire d'un homme que la guerre d'Algérie a complètement bouleversé, le transformant au retour de ce "maintien de l'ordre" en Afrique du Nord, en un être désorienté, passant de la vie militaire en plein combat au retour à la vie civile. Il a laissé en Algérie tous ses repères, désorienté au point de perdre la tête. Des circonstances de la vie et un moral totalement en berne vont lui faire rencontrer celle qui va devenir sa femme. Un an après leur rencontre, alors qu'il n'en était pas du tout amoureux, il va se laisser séduire sans réaction, il se retrouvera marié un peu contre son gré, manipulé par les parents de son épouse. Ses huit mois sur un piton dans l'Algérois et les patrouilles parfois meurtrières ont transformé son caractère, affaiblissant ses prises de position et ses décisions laissées sur place en Algérie. A son retour sur le continent, c'est un véritable kidnapping de son coeur qui va le conduire, sans réaction, jusque devant le maire et le curé pour une union non désirée. Durant ses premières années de mariage, il va vivre un cauchemar auquel il n'était pas préparé, prendre une femme n'était pas dans ses projets immédiats, et surtout celle-là. Il va connaître dans sa nouvelle famille et au côté de sa femme, les humiliations morales, les déceptions, qui vont se succéder pendant onze longues années. Le personnage principal de ce roman retrouve un peu de sa personnalité et va tout tenter pour "essayer" d'aimer sa femme, car il souhaite plus que tout avoir un enfant dont il rêve depuis qu'il a passé à son doigt l'alliance de mariage. Les rebondissements dans son couple vont l'entraîner dans des situations inconfortables qui vont virer au désespoir. Il se sent de plus en plus prisonnier, sans entrevoir une solution plausible pour échapper à ce carcan familial qui le mine. L'auteur, qui connaît bien le passé de cet homme dont il a reçu les confidences prend comme fil conducteur les différentes étapes de sa vie, mais ce n'est qu'un roman qui peut avoir pour cadre n'importe quelle famille. A force de volonté, de courage, cet homme à qui l'on a kidnappé le coeur, échappera-t-il à ses "gardiens" afin de trouver, enfin, le bonheur qu'il mérite et oublier ce départ catastrophique dans une vie en couple, suite à un mariage sans amour ?

05/2020

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 8, Encyclopédie 4 (Lettres M-Z), Lettre sur le commerce dela librairie

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

01/1976

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Littérature étrangère

Viktor Vavitch

Etudiants et étudiantes en révolte, attirés par le terrorisme ; ouvriers séduits par le marxisme et la lutte révolutionnaire ; libéraux contestataires, rêvant simplement de réformer la Russie ; autorités qui, conscientes que quelque chose couve, veillent au grain... C'est dans cette atmosphère de sourde effervescence que s'ouvre le roman-fresque de Boris Jitkov, considéré par Pasternak comme " le meilleur sur la révolution de 1905 ". La roue de l'histoire, en effet, et avec elle la narration, ne tarde pas à s'emballer : grèves, manifestations, combats de rue, répression, réaction débouchant sur des pogromes d'une violence inouïe constituent la trame de ce Viktor Vavitch aussi chaotique, animé, fracassant que les événements qu'il évoque. Sur ce fond d'agitation empreinte d'espoir, mais se soldant par un noir désespoir, Boris Jitkov sème ses personnages dont les destins, pleins de promesses, avorteront pour la plupart, à l'image de la révolution manquée de 1905: il y a Viktor Vavitch qui rêve de galons d'officier mais se retrouve dans la police ; il y a Bachkine qui se veut " un type bien " mais devient indicateur ; il y a le jeune Sanka Tiktine qui n'est guère convaincu par la révolution : le roman s'achèvera pourtant sur son envoi en relégation à Viatka ; il y a sa sœur, Nadienka, amoureuse d'un ouvrier au cœur de l'action clandestine ; il y a la jeune Taïnka, sœur de Vavitch, qui aime à la folie le flûtiste juif Israëlson... Foisonnement de personnages, chaos de couleurs et de sons, Boris Jitkov livre ici le film de 1905, transformant le lecteur en spectateur et auditeur. L'écriture, très cinématographique, joue à merveille de la suggestion, de l'ellipse. Constamment au plus près de son sujet, Boris Jitkov ne décrit pas, il saisit des images, s'y arrête un instant, nomme parfois, pour aussitôt se hâter ailleurs. Le " dernier grand roman russe ", a-t-on dit de Viktor Vavitch. Le dernier, en tout cas, à offrir cette écriture qui place la langue et la poésie au-dessus de tout, à l'instar des œuvres d'un Gogol, d'un Biély ou d'un Zamiatine. Viktor Vavitch est écrit entre 1929 et 1934, puis imprimé en 1941. La censure stalinienne le juge alors " inconvenant " et " inutile ". L'ouvrage est envoyé au pilon. Mais l'imprimeur décèle le chef-d'œuvre et en conserve quelques exemplaires. C'est donc un manuscrit miraculeusement sauvé de l'oubli que le lecteur est invité à découvrir.

08/2008

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Livres 0-3 ans

Au jardin zoologique

Une image grand format, tel un paravent, 100 x 55 cm, imprimée sur un papier d'art, qui se plie en 3 parties comme un accordéon + un dépliant (8 x 96 cm) contenant quelques détails extraits commentés de l'image pour jouer à les retrouver ! Quand vous passerez la grille d'entrée, gardée par le grand gorille du jardin zoologique d'Audrey Calleja, vous ne verrez ni cages, ni gardiens, ni soigneurs, ni visiteurs mais simplement des animaux venus des quatre coins de la planète. Chaque animal dispose d'un espace correspondant à ses besoins. Une forêt de bambous pour les pandas, un coin de prairie pour les félins, un marécage pour les grenouilles, une mare boueuse pour l'hippopotame, un point d'eau pour les crocodiles, de grands arbres pour les singes ... Tout est aménagé aussi pour que les visiteurs puissent faire une promenade agréable dans les allées du parc en observant les animaux sans les déranger. Dans ce zoo un peu fou, se côtoient de vrais animaux, des espèces disparues et même des animaux imaginaires. Amitiés et cohabitations improbables sont également de la partie. Vous découvrirez des manchots faisant du toboggan sur le cou de la girafe, une crevette géante tentant de suivre des tortues, une pieuvre ayant fabriqué un bateau en papier pour que son ami le bernard-l'ermite puisse suivre les méduses et la baleine. Mais aussi, un paon sur un mur qui toise les dodos, un tout petit escargot qui tente de s'infiltrer dans l'espace des dinosaures et de la murène. Un manchot perché sur un igloo fait office de surveillant, tandis que le lapin se cache dans la forêt fleurie afin que le renard blanc ne le repère pas. Caméléon, biche et zèbre font connaissance. Le singe fait le malin au faîte d'un arbre, le fourmilier nettoie toutes les fourmis, les écureuils volants ou polatouches et les grenouilles boxeuses s'entraînent, les okapis déguisés tentent de passer inaperçus, le gorille suit la leçon de lecture des macaques... Vous verrez aussi des perroquets, des chauves-souris, un éléphant, un rhinocéros, une hyène, un tigre, un léopard, un marcassin, des gorilles, des crocodiles, de gros têtards, des flamants roses, des perruches... Bien sûr, vous découvrirez également certains animaux qui n'existent plus tels que les dodos, les dinosaures, le mammouth et même le ptérodactyle qui se trouve uniquement dans ce zoo ou dans celui de notre imaginaire. www. lamaisonestencarton. com/? ig=675&id=128

10/2013

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Musique, danse

Oeuvres complètes. Tome 19, Musique

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité". .

04/1983

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 17, Le rêve de d'Alembert

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

07/1987

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Philosophie

Oeuvres complètes. Tome 15, Le Pour et le contre ou Lettres sur la postérité

L'idée de la première édition scientifique et critique des oeuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc. En 1975 parurent les trois premiers volumes des oeuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot. Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes. Etablie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des oeuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée. La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité.

10/1986