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Didier Fassin

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Littérature érotique et sentim

@pprivoise moi !

Arcachon 2020. Retiré des affaires, Philippe Bornejac trouve dans les combles de la villa Saint Dominique, acquise voici quelques années, une malle emplie de papiers de d'Annunzio. Il prévient une amie travaillant dans l'édition. Celle-ci lui dépêche Clara, une jeune collaboratrice, pour inventorier ce trésor. Clara débarque donc à Arcachon à la fin de l'été pour cette courte mission. Cette période de sa vie est un peu troublée par sa rupture prochaine avec Gabriel, un avocat marié avec qui elle a une liaison sincère. Très vite Clara est prise autant par le charme de cette maison, que par celui du bassin d'Arcachon, qu'elle découvre pour la première fois, et l'accueil bienveillant de Philippe, qui pourrait être son grand père et montre une grande qualité d'écoute. Le hasard de ses investigations dans les papiers de d'Annunzio la met en présence d'autres documents appartenant à Philippe. Ceux-ci lui font découvrir tout un pan caché de sa vie affective et un joli talent épistolaire. Arcachon en 2020 a été magnifiquement sauvegardé par les richesses d'un milliardaire chinois. Protecteur de la nature, il est tombé amoureux des lieux et a consacré une grande partie de sa fortune à leur rendre leur cachet des années 20. Philippe fera visiter à Clara toutes ces réalisations et de promenades en promenades, au gré des équipées en bateau, dîners à la Corniche... et conversations au fil de l'eau, leurs deux vies à 40 ans d'intervalle se dévoilent. Ils découvrent qu'elles se ressemblent, cela les conduira à se confier l'un à l'autre et aidera Clara à prendre la dure décision qui l'attend à son retour à Paris. Sous le pseudonyme de Pauline Barrège (pauline. barrege@hotmail. fr) se cache une nouvelle ro­mancière qui travaille dans le monde du conseil et de l'enseignement. Partageant avec sa famille sa vie entre Paris, le Cap Ferret et le Périgord, voyageant beaucoup en Europe, elle s'est lancée sur le tard dans l'écriture, occupant avantageusement ses longues heures de voyage en imaginant des romances dans des lieux qu'elle connaît bien. @pprivoise-moi est son premier roman.

01/2018

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Sciences historiques

Jarny. Mineurs et cheminots dans l'entre-deux-guerres

Ce livre retrace 20 années de la vie d'une ville ouvrière de Lorraine du Nord. 20 années au cours desquelles les guerres, les crises et les brassages d'hommes ont rompu le cadre traditionnel d'un village d'à peine quelques centaines d'habitants. La perte de l'Alsace-Moselle après 1871, l'exploitation du fer du Pays Haut et la redéfinition du réseau ferré, avaient fait de ce bourg une ville carrefour et industrielle en l'espace d'une dizaine d'années avant 1914-1918. Déjà l'horizon traditionnel avait été rompu par l'arrivée de centaines d'ouvriers français et italiens, attirés par les mines, les chantiers de la gare ou le petit commerce. Ils n'avaient guère eu le temps de s'installer puisque la guerre de 1914-1918 avait jeté dans cette fourmilière, un formidable coup de pied, brisant son élan et la vidant presque totalement pendant plus de quatre ans d'occupation allemande. Mais la guerre n'a pas seulement rompu l'élan initial. En rendant à la France les territoires mosellans désormais concurrents, le bassin de Briey perd pour un temps son dynamisme initial malgré la reconstruction. La production repart et les hommes reviennent aussi massivement. Cette fois, avec le sang français et italien, du sang polonais vient irriguer le coeur de la cité. Pourtant la santé des mines jarnysiennes est fragile, l'une prospère par à coups, l'autre stagne, empêtrée dans les litiges des dommages et séquestres. La ville, qui vit au rythme des trains de minerais, des salaires ouvriers et des bénéfices du petit commerce, commence à douter. On attend alors beaucoup d'une municipalité républicaine et laïque pour panser les maux de chacun. La crise de 1931, ajoute ses effets. Economique puis sociale, elle jette le trouble durablement. Certes elle contribue à stabiliser toutes les populations, mais exacerbe aussi les tensions politiques et xénophobes. Malgré l'idée commune, le mouvement ouvrier peine à s'organiser et ne perce véritablement qu'après 1936, profitant pour quelque temps seulement de "l'embellie" du Front Populaire, avant que la guerre ne bouleverse la cité à nouveau.

06/2018

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Sciences historiques

Retrouver ses ancêtres corses

Michel Vergé-Franceschi, avec la collaboration d'André Flori, de Christiane Padovani et de Philippe Lucchetti, répond à la question : comment retrouver ses ancêtres "Corses" ? Ce qui ne veut pas seulement dire "en Corse" car les Corses ont toujours été une immense diaspora omniprésente dans l'ensemble du Bassin méditerranéen. "Il n'y a pas un événement en Méditerranée où il n'y ait pas un Corse de mêlé", écrivait Fernand Braudel. A Alger, Oulet-Fayet, Tunis, Sousse, Casablanca, Fèz ou Saigon, les Corses ont toujours été partout et, pour commencer, à Marseille et Livourne. Les ancêtres corses se trouvent donc dans des archives éclatées aussi bien à Gênes qu'en Corse, à Marseille ("première ville corse de Méditerranée" avant Livourne), sans oublier Naples ou la Toscane, Séville, l'Andalousie et Madrid. L'objectif du livre est donc d'aider le chercheur à retrouver son aïeul corse, que ce soit dans un registre paroissial insulaire ou sur les piliers de l'Arc de Triomphe à Paris. La Corse est une île, un espace géographique où l'on accoste et d'où l'on appareille : les Bonaparte arrivent de Sarzana à Ajaccio en 1511, les Ornano et les Istria revendiquent des origines romaines (Colonna), Paoli prétend que ses ancêtres venaient d'Ombrie et le grand chroniqueur corse Filippini de 1594 dit avoir un trisaïeul venu de Sardaigne. La Corse c'est 50 000 habitants sous Diodore de Sicile. 300 000 aujourd'hui sans compter les 200 000 établis à Marseille et trois fois plus dans le monde. La Corse "fabrique" des Corses. Seuls les Etats-Unis ressemblent à ce gigantesque melting pot insulaire... C'est peut-être à cet extraordinaire mélange que les Corses doivent leur faculté d'adaptation partout, dans la chanson (Tino Rossi), le cinéma (Laetitia Casta), la politique (Charles Pasqua), la médecine, le barreau, les lettres (Paul Valéry). Héritiers de Sampiero Corso au service des Médicis, de Paoli mort à Londres, de Napoléon l'Européen, ils ont hérité d'un sentiment extraordinaire de tolérance au point que c'est la seule région française à ne pas avoir livré un Juif pendant la Seconde Guerre mondiale... à l'exception d'un cas isolé, victime non des Corses mais... d'une erreur...

01/2016

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France et généralités

La France à vélo. Nos plus beaux itinéraires

En complément de sa collection à succès sur le cylotourisme, Le Routard vous propose une sélection des plus belles balades à vélo à faire en France, réunie en un seul ouvrage ! Près de 50 itinéraires, à faire en famille, ou entre amis, à un rythme tranquille, à la journée ou le temps d'un week-end, pour découvrir la France autrement. Des parcours taillés sur mesure pour des escapades de rêve. De la Bretagne à la Normandie, en passant par la vallée du Lot, l'Alsace, la vallée de la Loire, et même la traversée de Paris... Ces escapades sont à la portée de tous les mollets et musardent pour la plupart sur des pistes cyclables et des voies vertes bien fléchées. Elles vous feront découvrir les véloroutes les plus célèbres comme La Loire à Vélo, La Vélodyssée, Le canal des deux mers à vélo, La Viarhôna... Mais aussi des itinéraires plus secrets comme la merveilleuse vallée du Loir, des parcours au bord de l'eau (bassin d'Arcachon, lac d'Annecy), ou bien encore sur des îles de rêve (île de Ré, Oléron, Belle-île ou l'île aux Moines...). Nos balades sont toutes accessibles en train pour contenir votre bilan carbone tout en faisant le plein d'oxygène. Et pour les moins sportifs, l'émergence des VAE (vélos à assistance électrique) ne donne plus aucune excuse ! Enfin, elles sont truffées de bonnes adresses, pour ne rien manquer en chemin et reprendre des forces ! Restaurants, spots de pique-nique, chambres d'hôtes... Mais aussi toutes les bonnes adresses pour louer ou réparer son vélo sur les parcours sélectionnés. Dans ce livre, pour chaque itinéraire : - une belle carte illustrée - les infos techniques sur la durée, le kilométrage et la difficulté - le déroulé et le descriptif étape par étape - les bonnes adresses pour reprendre des forces - toutes les infos pratiques pour se lancer (location de vélo, réparation, gare d'accès, sites internet, etc). - Le parcours intégral géolocalisé téléchargeable par QR code sur votre smartphone ! A mi-chemin entre le beau-livre et le livre pratique, cet ouvrage, joliemement illustré, sera l'indispensable pour choisir votre prochaine escapade. Tous en selle !

04/2022

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Littérature française

La comedie humaine melmoth reconcilie. Melmoth reconcilie

" Il est une nature d'hommes que la Civilisation obtient dans le Règne Social, comme les fleuristes créent dans le Règne végétal par l'éducation de la serre, une espèce hybride qu'ils ne peuvent reproduire ni par semis, ni par bouture. Cet homme est un caissier, véritable produit anthropomorphe, arrosé par les idées religieuses, maintenu par la guillotine, ébranché par le vice, et qui pousse à un troisième étage entre une femme estimable et des enfants ennuyeux. Le nombre des caissiers à Paris sera toujours un problème pour le physiologiste. A-t-on jamais compris les termes de la proposition dont un caissier est l'X connu ? Trouver un homme qui soit sans cesse en présence de la fortune comme un chat devant une souris en cage ? Trouver un homme qui ait la propriété de rester assis sur un fauteuil de canne, dans une loge grillagée, sans avoir plus de pas à y faire que n'en a dans sa cabine un lieutenant de vaisseau, pendant les sept huitièmes de l'année et durant sept à huit heures par jour ? Trouver un homme qui ne s'ankylose à ce métier ni les genoux ni les apophyses du bassin ? Un homme qui ait assez de grandeur pour être petit ? Un homme qui puisse se dégoûter de l'argent à force d'en manier ? Demandez ce produit à quelque Religion, à quelque Morale, à quelque Collège, à quelque Institution que ce soit, et donnez-leur Paris, cette ville aux tentations, cette succursale de l'Enfer, comme le milieu dans lequel sera planté le caissier ? Eh ! bien, les Religions défileront l'une après l'autre, les Collèges, les Institutions, les Morales, toutes les grandes et les petites Lois humaines viendront à vous comme vient un ami intime auquel vous demandez un billet de mille francs. Elles auront un air de deuil, elles se grimeront, elles vous montreront la guillotine, comme votre ami vous indiquera la demeure de l'usurier, l'une des cent portes de l'hôpital. Néanmoins, la nature morale a ses caprices, elle se per- met de faire çà et là d'honnêtes gens et des caissiers... ".

02/2023

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Photographes

Recompositions

"Photographier, c'est engager une course poursuite contre l'effacement, la disparition, le néant. C'est une lutte contre le temps, un défi à l'oubli. (...) C'est une arme imparable contre les génocides culturels ou les abandons volontaires ; le contrepoison à la passivité". Jean-Claude Gautrand n'a que 24 ans lorsqu'il découvre l'oeuvre du photographe allemand Otto Steinert, fondateur de la "Subjektive Fotografie" et adepte d'une rigueur formelle aux limites de l'abstraction. Pour le jeune Gautrand, c'est un véritable choc esthétique. Dès lors, il ne cessera de développer une poésie par l'image où graphisme, matière et lumière sont les composants essentiels d'une oeuvre fondamentalement engagée. Marqué tout autant par les traces d'une époque révolue que par la manière dont l'homme transforme perpétuellement son environnement, Jean-Claude Gautrand s'est fait le témoin des bouleversements et des injustices de son époque. De la construction du périphérique parisien à la destruction des Halles de Baltard en passant par la catastrophe écologique de l'usine Pechiney et les vestiges du Mur de l'Atlantique construit par les nazis, toute l'oeuvre de Gautrand est traversée par cette nécessité de créer un rempart contre l'oubli. Faisant siens les mots du philosophe Georges Santayana, son oeuvre se lit comme un avertissement : "Ceux qui oublient l'histoire sont condamnés à la revivre" . Né en 1932 en plein bassin minier du PasâdeâCalais, Jean-Claude Gautrand arrive très jeune à Paris, où il vivra toute sa vie. Dès 1945, il s'intéresse à la photographie et se démarque en étant l'un des premiers photographes à présenter ses images en séries. Homme d'action, il fonde en 1963 le groupe Gamma puis crée, en 1964 le groupe "Libre Expression" afin de promouvoir une photographie nouvelle, créative et personnelle. La même année, il rejoint le club photographiques des 30x40 qui défend la notion de photographie d'auteur et en deviendra le président quelques années plus tard. En parallèle de son activité de photographe, il mène une carrière de journaliste et écrit dans plusieurs grandes revues françaises. Ses photographies font l'objet de nombreuses expositions de groupe et personnelles, et figurent dans plusieurs collections publiques.

04/2024

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Littérature française

Le nageur d'Auschwitz

Voici l'histoire d'un héros français oublié. Alfred Nakache, juif natif de Constantine, gloire de la natation française de 1936 à 1942, admis à titre posthume en 2019 dans le saint des saints de la natation mondiale, le Swimming Hall of Fame, en Floride. Mais qui sait qu'il fut déporté à Auschwitz avec sa femme et sa fille, et redevint champion du monde ? L'histoire vraie de l'homme qui nagea en enfer C'est l'histoire d'un héros français oublié. Alfred Nakache (1915-1983), juif natif de Constantine, gloire de la natation française et du water-polo de 1936 à 1942, survivant d'Auschwitz et de Buchenwald, a été admis à titre posthume en 2019 dans le saint des saints de la natation mondiale, le Swimming Hall of Fame, en Floride, pour les valeurs de courage, d'humilité, de force vitale et de résilience qu'il incarna. Interdit de bassin lors des championnats de France en 1942, dénoncé en novembre 1943, il est arrêté, détenu à Drancy, puis déporté par le convoi n° 66 du 20 janvier 1944. A Auschwitz, Alfred Nakache bravera les nazis en allant nager, à ses risques et périls, dans des réserves d'eau à l'autre bout du camp. En 1945, alors qu'on le croit mort, lui qui, petit, avait peur de l'eau, revient nager dans son club des Dauphins, à Toulouse. Avec l'espoir de retrouver sur le quai de la gare, où il se rend tous les soirs, sa femme Paule et sa fille Annie, déportées avec lui. Il retrouve son corps d'athlète et décroche un incroyable record du monde (3 x 100 mètres 3 nages)... avant d'apprendre que les deux amours de sa vie furent gazées quelques heures après leur arrivée à Auschwitz. Après les Jeux Olympiques de Londres, en 1948, Alfred Nakache se retire des bassins, ne parlant presque jamais de cette vie à contre-courant, mais nageant tous les jours dans la baie de Cerbère, près de la frontière espagnole. Jusqu'à ce jour, en 1983, où, victime d'une crise cardiaque, il meurt en pleine mer...

05/2022

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Nord-Pas-de-Calais

Tout sur le Nord et le Pas-de-Calais

C'est un pari fou, mais réussi, pour Vera Dupuis et Samuel Dhote que cette sélection de trésors patrimoniaux du Nord et du Pas-de-Calais choisis parmi les nombreuses richesses d'une région attachante. Ce guide en présente une cinquantaine, depuis la métropole lilloise jusqu'à la Côte d'Opale, en passant par les monts de Flandre jusqu'au plat pays. Tout comme dans le Calaisis, l'Audomarois, l'Artois, le bassin minier, le Valenciennois, le Cambrésis, l'Avesnois et le Boulonnais, le patrimoine y est bien valorisé et réserve de belles surprises. En plus de la présentation de sites, liés au paysage façonné par le temps, aux rebondissements de l'histoire, à la volonté de l'homme bâtisseur, cet ouvrage propose également des parcours thématiques : monuments incontournables, musées, jardins remarquables, hauts lieux historiques, art contemporain, découverte nature, patrimoine industriel. Vous saurez tout sur : Anneau de la Mémoire (Ablain-Saint-Nazaire) ; Grand'Place, place des Héros, abbaye bénédictine Saint-Vaast (Arras) ; Ecomusées (Avesnois) ; Centre 1415 (Azincourt) ; Site gallo-romain (Bavay) ; Petite ville de Flandre (Bergues) ; Ville haute (Boulogne-sur-Mer) ; Choeur de Lumière Anthony Caro (Bourbourg) ; Vitraux de l'église (Bouvines) ; Les Bourgeois de Calais (Calais) ; Château de Selles, abbaye de Vaucelles (Cambrai) ; Mont Cassel (Cassel) ; Peintres (Côte d'Opale) ; Villa Cavrois (Croix) ; Hôtel de Ville, beffroi, musée de la Chartreuse (Douai) ; Lieu d'Art et d'Action Contemporain (Dunkerque) ; Château (Esquelbecq) ; Jardins remarquables (de Flandre en Artois) ; Ancienne place forte (Gravelines) ; Château (Hardelot) ; Villas Belle Epoque (Lambersart) ; Musée Matisse (Le Cateau-Cambrésis) ; Louvre-Lens (Lens) ; Cité Vauban (Le Quesnoy) ; Centre historique minier (Lewarde) ; Grand'Place, Vieille-Bourse, hospice Comtesse, hôtel de ville, palais des Beaux-Arts, maison natale Charles de Gaulle, institut pour la photographie, citadelle (Lille) ; Abbaye bénédictine (Maroilles) ; Reconstruction par A. Lurçat (Maubeuge) ; Ville fortifiée (Montreuil-sur-Mer) ; Maison Wilfred Owen (Ors) ; Musée de la Piscine, cimetière (Roubaix) ; Mont Noir (Saint-Jans Cappel) ; Musée Sandelin, ruines de Saint-Bertin (Saint-Orner) ; Institut du monde arabe (Tourcoing) ; Château (Trélon) ; Musée (Valenciennes) ; Musée de Plein Air, musée d'Art moderne (Villeneuve d'Ascq) ; Paris-Roubaix (Wallers-Arenberg) ; Villas Belle Epoque (Wimereux) ; Coupole (Wizernes).

05/2021

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Dessins animés

Les archives des films Walt Disney. Les films d'animation 1921-1968, Edition bilingue français-anglais

Esprit parmi les plus créatifs du XXe siècle, Walt Disney a élaboré un univers imaginaire unique et inégalé. Peu de classiques du 7e art ont autant révolutionné la narration cinématographique et enchanté des générations successives sur tous les continents que son incroyable collection de dessins animés. Dans cet ouvrage TASCHEN, premier volume d'une des publications illustrées les plus complètes sur les dessins animés Disney, quelque 1. 500 images et des essais signés par d'éminents spécialistes de Disney nous transportent en plein coeur du studio à l'époque de son "âge d'or de l'animation" . Ce livre de référence retrace la fabuleuse épopée de l'animation Disney : le muet, puis le premier long-métrage, Blanche-Neige et les sept nains (1937), l'expérimental et novateur Fantasia (1940), et ses derniers chefs-d'oeuvre, Winnie l'Ourson et l'arbre à miel (1966) et Le Livre de la jungle (1967). Grâce à des recherches approfondies dans les collections historiques de la Walt Disney Company et dans des collections privées, l'éditeur Daniel Kothenschulte s'appuie sur les précieuses peintures concept et les story-boards pour dévoiler le processus de fabrication de ces chefs-d'oeuvre de l'animation. Les magistrales planches d'assemblage des cellules fournissent des illustrations très détaillées de scènes restées célèbres, tandis que de rares clichés pris par les photographes de Disney et des extraits des conférences de rédaction entre Walt et son équipe permettent une incursion privilégiée dans le processus créatif de l'illustre maison. Un chapitre est consacré à chacun des grands films d'animation réalisés du vivant de Walt, dont Pinocchio, Fantasia, Dumbo, Bambi, Cendrillon, Peter Pan, La Belle et le Clochard et Les 101 Dalmatiens, sans oublier les trésors plus confidentiels comme les courts métrages expérimentaux de la collection Silly Symphonies et les films musicaux à épisodes comme La Boîte à musique et Melodie Cocktail, sous-estimés, qui ont tous bénéficié de la même attention et des mêmes recherches méticuleuses. Un grand nombre de projets inaboutis, parmi lesquels une proposition de suite pour le légendaire dessin animé musical Fantasia ou un hommage à Davy Crockett par le peintre Thomas Hart Benton, figurent aussi dans le livre aux côtés d'oeuvres originales rarement vues. Au fil des pages, les contributions d'experts reconnus comme Leonard Maltin, Dave Smith, Charles Solomon, J. B. Kaufman, Russell Merritt, Brian Sibley et Didier Ghez racontent la fabrication de chaque film. Conscients que le style Disney est l'oeuvre d'un travail collectif autant que du maître lui-même, les auteurs des Archives des films Walt Disney remercient les remarquables dessinateurs et designers qui ont influencé le style du studio, notamment Albert Hurter, Gustaf Tenggren, Kay Nielsen, Carl Barks, Mary Blair, Sylvia Holland, Tyrus Wong, Ken Anderson, Eyvind Earle et Walt Peregoy. Copyright © 2021 by Disney Enterprises, Inc.

02/2022

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Revues de droit

Revue Droit & Littérature N° 6/2022

Sommaire - Droit & Littérature - Numéro 6-2022 Actualités In Memoriam Jean-Denis Bredin par Matthieu De Boisséson - In Memoriam Jean-Denis Bredin par Yann Delbrel - Le Mot du droit : Rural par Jean-François Sagaut - L'adresse littéraire par Jean-Michel Delacomptée - Le Portrait de Marie-Hélène Lafon - Le Questionnaire de Proust par Christophe Jamin Le thème : A travers champs - Entretien avec l'Association des Ecrivains et Artistes Paysans - René Bazin : scènes de la vie de province à la fin du XIXe siècle par Jacques Foyer - Une aventureuse histoire littéraire du droit rural par Hubert Bosse-Platière - Les rapports agriculture-nature dans le champ littéraire par Benoît Grimonprez - Des paysans face au droit : "Qui terre a, guerre a" Les Paysans (Balzac), L'homme-frère et La Malchimie (Gisèle Bienne), Pleine terre (Corinne Royer) par Colette Camelin - Le statut de la coopération agricole à l'époque d'Emile Guillaumin par Christine Lebel - L'agriculture intensive en procès : une colère littéraire contemporaine par Fabien gris - Féminisation, service public et investigation participante : vers un nouveau paradigme de l'enquête dans le Country noir français et étasunien contemporain par Alice Jacquelin - Réenchanter la terre malgré l'Affaire : Fécondité d'Emile Zola par Sophie Delbrel - Harmonie sociale et ruralité poétique chez Charles-Louis Philippe, romancier du Bourbonnais par Gil Charbonnier - Au coeur des contradictions de Tolstoï : la propriété de la terre par Raymond Legeais - Ode ou code ? Poétique du droit naturel "sur la coustume de Jersey" par Emmanuel Araguas - Libres considérations sur la campagne par Didier Guével Variétés - L'opportunisme juridique - Bel-Ami ou le droit au service de Georges Duroy par Thibault de Ravel d'Esclapon - L'Architecture ou le roman de l'anthropologie dogmatique ? par Baptiste Rappin - Proust et la hiérarchie des normes : un système circulaire par Luc Grynbaum - Recherche de la vérité et élaboration du deuil : un parcours entre le droit et la littérature par Anna Sansa. Flatland : la dictature géométrique ou les sciences exactes au service de l'inégalité entre les êtres par Franck Laffaille - Enquête, délibération et réhabilitation dans oedipe Roi et Odipe à Colone par Malcolm Harvey - Les lumières inquiètes de Sciascia par Maria Chiara Vitucci et Silvia Vitucci Un texte Commentaire de la citation tirée de L'après littérature, d'Alain Finkielkraut par Mathilde Havet L'entretien "La littérature n'est pas un pansement sur les plaies d'une société. Elle constate, elle enquête, elle accompagne notre relation au droit et même plus généralement notre condition d'êtres juridiques" , entretien avec Christine Baron Chroniques : Création littéraire et droit - Champs croisés, par Michel Vivant - Les oeuvres littéraires, par Jean-Marie Bruguière - Le Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, un théâtre humaniste utopique sous les auspices de la devise républicaine par Emmanuelle Saulnier-Cassia

06/2022

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Beaux arts

Le vent se lève

Consacrée aux relations que l'humanité entretient avec la Terre, cette nouvelle exposition de la collection du MAC VAL rassemble des oeuvres qui traduisent la richesse et les paradoxes de ces liens, composés d'émerveillement, d'amour, de critique scientifique et sociétale, d'espoir et d'aveuglement, d'inspiration et de rêverie... Une histoire de l'art récente et jeune, en réaction aux états du monde par des artistes qui ne peuvent regarder ailleurs, un choix que nous sommes heureuses de défendre. Si ce recueil d'oeuvres illustre plusieurs facettes d'une histoire façonnée par les hommes et dont ils portent la responsabilité, il a pour fil rouge le sujet de la marche et replace l'humain au centre du paysage terrestre, arpenteur de sa vie et acteur de son devenir. Les oeuvres "parlent" ici de la terre et de la complexité de l'action humaine, étrange et ambivalente, autoritaire et désinvolte, nourricière et destructrice, poétique et économique. Alors que chacun sait qu'une autre façon de pratiquer la Terre est nécessaire, la jeune génération reste presque seule à se soulever en faveur d'un ordre nouveau ! Partout apparaissent ces mouvements de contestation et de progrès, pacifiques ou plus violents, insubordonnés à la réalité économique, aux objectifs de croissance, à tout ce que nous savons avec certitude participer à la destruction du vivant, dont nous sommes partie prenante, consciente et meurtrière. Et le musée, quel est son rôle, quel peut être son avenir dans la société ? Il doit se réinventer, remettre en perspective ses missions de conservation, de production, d'accumulation, se penser moins comme un conservatoire que comme un laboratoire, un lieu à parcourir et, surtout, à vivre pour y échanger et questionner avec le public un présent vers lequel les artistes nous conduisent. Pour nous accompagner, nous avons sollicité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin d'élargir cet ouvrage à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 7 mars 2020. Avec les oeuvres de Boris Achour, Dove Allouche, Pierre Ardouvin, Bianca Argimon, Hicham Berrada, Michel Blazy, Christian Boltanski, Véronique Boudier, Charlotte Charbonnel, Ali Cherri, Clément Cogitore, Emile Compard, Franck David, Julien Discrit, David Douard, Jean Dubuffet, Anne-Charlotte Finel, Nicolas Floc'h, Charles Fréger, José Gamarra, Lola Gonzàlez, Dominique Gonzalez-Foerster, Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, Ange Leccia, Benoît Maire, Pierre Malphettes, Didier Marcel, Angelika Markul, Jean-Charles Masséra, Philippe Mayaux, Bernard Moninot, Roman Moriceau, Jean-Luc Moulène, Tania Mouraud, Jean-Christophe Norman, Gina Pane, Laurent Pernot, Laure Prouvost, Enrique Ramirez, Paul Rebeyrolle, Evariste Richer, Loup Sarion, Bruno Serralongue, Tal-Coat, Stéphane Thidet, Thu Van Tran, Jean Tinguely, Gérard Traquandi, Tatiana Trouvé, Morgane Tschiember, Agnès Varda, Marion Verboom, Virginie Yassef...

06/2020

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Philosophie

Albert Londres, Terminus Gardafui. Dernière enquête, dernier voyage

Né le 1er novembre 1884 à Vichy, Albert Londres est mort le 16 mai 1932 dans l’océan Indien, au large du cap Gardafui (Gees Gwardafuy, Ras Asir), dans l’incendie du Georges-Philippar, le bateau qui le ramenait de Shanghai à Marseille. Ces dates et ces lieux délimitent la vie du « prince » des journalistes, dont la figure est pour toujours associée au prix littéraire qui porte son nom, et qui, chaque année, est attribué au « meilleur » journaliste. Albert Londres est un auteur majeur d’Arléa, car, entre « grand format » et format « de poche », nous comptons aujourd’hui plus de vingt titres du grand reporter à notre catalogue, sans compter les deux ouvrages sur lui : Régis Debray, Sur la mort d’Albert Londres, et Didier Folléas, Albert Londres en terre d’ébène. Inutile, donc, de présenter l’homme. Si le livre de Régis Debray (à l’origine un scénario pour la télévision) résume, à gros traits, quelques éléments que les investigations sur l’incendie et le naufrage du paquebot avaient réunis, le livre de Bernard Cahier est d’une tout autre ampleur. En effet, Albert Londres, Terminus Gardafui passe en revue toutes les hypothèses qui, à un moment ou à un autre, ont retenu l’attention des enquêteurs. Après avoir brossé un tableau minutieux de la situation en Chine, particulièrement à Shanghai, en cette année 1932 (politique des concessions occidentales, diplomatie française à l’œuvre, ambitions japonaises sur l’État du Manchoukuo), Bernard Cahier étudie toutes les directions, toutes les circonstances, toutes les affaires, politiques ou délictueuses, auxquelles Albert Londres, vu ses habitudes et ses méthodes d’investigations, aurait pu s’intéresser (bruits de bottes japonais, corruption, opium, triades chinoises, etc.). Puis, c’est au bateau lui-même, qui, faut-il le rappeler, était sur le trajet retour de sa première traversée, que notre auteur va s’intéresser. Rien ne sera omis, de la construction du navire aux qualités et défauts de l’équipage, afin de tenter de trouver les causes de l’incendie, causes sur lesquelles de nombreuses hypothèses s’affrontent. Enfin, c’est sur la disparition, dans un accident d’avion, au Sud de l’Italie, des époux Lang-Willar, amis du grand reporter et « témoins », sur le bateau, de ses derniers instants, disparition qui ne manquera pas, une fois encore, d’alimenter les soupçons d’attentat, que l’auteur poursuit son enquête minutieuse. Ce livre est passionnant à plus d’un titre, car, outre les derniers instants du journaliste, relatés avec émotion et retenue, il fait litière de nombreuses hypothèses saugrenues, pour, sans conclure sur l’étrange fin du grand reporter, nous fournir les hypothèses les plus vraisemblables.

04/2012

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Beaux arts

Surréalismus N° 7, hiver/printemps 2021 : Le surréalisme aux USA

Cette septième livraison de Surréalismus vous offre une maquette renouvelée, des rubriques repensées. L'objectif : laisser davantage de place aux œuvres et rendre les textes plus accessibles. Côté éditorial, quatre séquences jalonnent votre lecture : L’actualité dans la presse, les livres et les DVD, avec un hommage posthume à notre ami, grand poète, éditeur et incomparable défenseur du surréalisme Jean-Michel Goutier. Nous remercions chaleureusement Giovanna Goutier pour son aide. Les grands entretiens autour des expositions s’ouvrent avec Yolande Rasle et Renaud Faroux pour le Centenaire du P.C.F. à l'Espace Niemeyer, à Paris, au printemps prochain. Giovanni Lista raconte De Chirico à l’Orangerie. Sophie Krebs et Marion Brauner évoquent, chacune à sa manière, Victor Brauner au Musée d'Art Moderne de Paris. En instance d’ouverture, un projet autour de la naissance du surréalisme, mis en chantier par deux jeunes conservateurs de la BnF, Bérénice Stoll et Olivier Wagner. Didier Ottinger s’enthousiasme pour la période Renoir du peintre René Magritte qui ouvrira ses portes à l'Orangerie au printemps prochain. Une rencontre magnifique (bien qu’à distance) avec Sarah Meister, conservatrice au MoMA où elle nous initie au Fotoclubismo. Anne Yanover nous parle de l'amitié de Paul Eluard et Pablo Picasso au musée de Saint-Denis. Laurence Imbernon présente Hayter et l'atelier du monde bientôt visible au musée des beaux-arts de Rennes. Le dossier U.S.A. nous entraîne, pour cette première incursion, vers les contrées du nord-est des États-Unis. La couverture et un portfolio de douze pages sont consacrés à Alfred Stieglitz, inventeur de la photographie d'art, extraordinaire précurseur du surréalisme aux Etats-Unis et grand ami de Marcel Duchamp. Suit un long entretien avec Fabrice Maze, réalisateur du film-documentaire dédié à la peintre américaine Kay Sage. C'est aussi l'occasion de faire un point sur la collection Phares créée par la fille d'André Breton et de Jacqueline Lamba, Aube Breton-Elléouët. On vous plonge dans l'univers onirique d'Edgar Allan Poe avec The Raven (Le Corbeau) dans sa version d'origine en anglais illustrée par Gustave Doré, puis dans la traduction française de Charles Baudelaire avec notre choix de gravures d'Odilon Redon. Christophe Dauphin nous initie à l'œuvre de Philip Lamantia, poète et acteur important de la Beat Generation qui fit le lien entre le surréalisme et la contre-culture américaine. Pour clore la séquence : un entretien avec Alain Sayag sur Man Ray et la mode et un clin d’œil sur la grande exposition Alexander Calder programmée au MoMA. Le calendrier international des expositions liées au surréalisme se regarde dans une actualité bouleversée. Il est remis à jour régulièrement sur notre site www.surrealismus.fr (rubrique : + de surréalisme, sous-rubrique : calendrier).

12/2020

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Sports

Les très sales gosses. Ces champions au-dessus des lois

Quinze jours à peine après les attentats du 13 novembre, dans une France en pleine sidération, entre le deuil, l'état d'urgence, les débats sur la Constitution et les déclarations du procureur François Molins, une actualité a priori aux antipodes des thèmes du moment fait la une des médias : l'affaire de la sextape du footballeur Mathieu Valbuena, qui met en cause son coéquipier chez les Bleus, Karim Benzema. A première vue, le nouveau scandale apporte un peu de légèreté à des Français à cran. Or, très vite, on assiste à ce qui ressemble au combat entre deux France. Valbuena est plaint, mais aussi moqué de s'être tourné vers la justice pour régler son problème. Mis en examen, Benzema agace, une nouvelle fois, et les critiques pleuvent sur sa tête. Au point d'obliger le président de la FFF, Noël Le Graët, à annoncer, contre son gré, celui de son sélectionneur Didier Deschamps et à six mois de l'Euro, que le n°9 ne sera plus appelé en équipe de France tant que son sort judiciaire ne sera pas réglé. Benzema n'est pas le seul, pourtant, parmi les sportifs tricolores de classe internationale, à bafouer la loi, à piétiner la charte d'exemplarité signée avec leur Fédération. Les frères Karabatic en hand, l'athlète Tamgho, les exemples sont nombreux. Parfois, ces champions sont issus de milieux compliqués, souvent originaires d'Afrique, du Maghreb... Mêmes origines, donc, que les auteurs des attentats de janvier et novembre 2015. Il y a alors un risque terrible de raccourcis, d'amalgames, de délits de sale gueule : Karim Benzema n'est pas le seul à avoir fauté mais aucun autre n'a eu droit à ce traitement - PV d'instruction publiés, intervention publique du Premier ministre, en " off " du président de la République, déchaînement d'une rare violence de l'opinion publique avant même d'être jugé... presque une affaire d'Etat ! Pourquoi ? En cette période de crispations identitaires, reproche-t-on au joueur de ne pas être "assez" Français ? A l'opposé de ses détracteurs, quelques mois plus tôt, le rappeur Booba, idole des jeunes qui fustige la République et ses valeurs dans la moindre de ses rimes, déclarait au sujet des attentats de Charlie : "Quand on joue avec le feu, on se brûle". Benzema et Booba sont différents, mais leurs fans sont les mêmes : ils se reconnaissent dans ces idoles au regard pour le moins mitigé sur l'Hexagone. Pourtant, ce pays tant décrié est le leur. Au-delà de "l'affaire Benzema", une enquête dérangeante sur ces "idoles des jeunes" et les repères (faussés ?) qu'ils incarnent dans une société en plein doute.

06/2016

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Cinéma

Un demi-siècle, ici, dans la culture. Tome 3

Ici : autant l'avouer, il va s'agir de Lyon, la ville, et aussi de la région qui l'entoure (Rhône-Alpes : seuls des technocrates franciliens pouvaient accoucher d'un pareil vocable), de Grenoble à Saint Etienne, de Valence à Mâcon, de Roanne à Genève. Culture, au plus large sens, non seulement le théâtre, la musique, la peinture - les œuvres et leurs créateurs - mais mille choses encore qui ont à voir avec ce qui fait l'intérêt de la vie. On peut suivre les chapitres : ils regroupent, par thèmes, plusieurs sujets ; on peut aussi zigzaguer, zapper, picorer au gré de sa propre flânerie. Et même, regarder des photographies ! Un demi-siècle, puisque l'auteur, à partir des années 50, poursuit jusqu'en 2 000 ses réflexions, notes, entretiens, correspondances, coups de cœur, de tête et aussi... de gueule : il assume en effet une indépendance d'esprit passionnée. Sans craindre les vérités qui ne sont pas réputées "bonnes à dire". Les deux premiers tomes parlent de littérature, d'histoire, voire de religion, comme de promenades à travers bois. Une vingtaine d'amis journalistes prennent la plume ; on laisse la parole aux Frères Audin, à Francis Jeanson ou à Paul Bouchet ; Didier Béraud, puis Catherine Tasca reviennent sur la Maison de la Culture de Grenoble, Elisabeth évoque Roger Vailland, Maurice Moissonnier la Commune, Jean-Louis Maubant Le Creusot. On rencontre des photographes, des cinéastes, et Roger Planchon, Maurice Maréchal, Patrice Chéreau, Jean Dasté, Maurice Yendt, Bruno Boeglin. Jacques Verrière, Paul Gauzit s'expliquent sur la peinture, Louis Erlo sur l'Opéra Nouveau. Pour faire bonne mesure, quelques 500 notules rappellent les spectacles et les expositions des années 70 - où la plupart de ces "papiers" parurent dans L'Express Rhône Alpes. Dans le troisième volume, l'auteur ne distribue plus bonnes ou mauvaises notes : il est lui-même au pied du mur, présentant Positif ou Premier Plan, les ciné-clubs ou les CICI. Et surtout la Fondation Nationale de la Photographie, depuis les Autochromes Lumière jusqu'à un témoignage de Paul Jay, qui mit sur pied le Musée Niepce à Chalon ; l'Institut Lumière, première décennie, fondation en 1982 et ce qui s'ensuivit. Deux aventures reflétées par des textes d'époque, notamment des lettres aux autorités en charge d'aider au développement de ces équipements culturels. Quelques conclusions désabusées sur notre personnel "politique" s'imposent d'elles-mêmes. Mais nous voilà bien sérieux ! Ces 1 000 pages ne le sont pas toujours, loin de là : en témoignent Charles Cros, Karl Valentin, Boris Vian... contrastant avec les commentaires de Autrefois les Canuts, La Ricamarie, Comme un des Beaux-Arts. C'est dire que ce reflet éclaté d'une époque finit par constituer aussi une manière d autoportrait. Ce qui nous fait une belle jambe, n'est-ce pas, lecteur ?

11/2001

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Romans graphiques

Monsieur Proust

En 2022, à l'occasion du centenaire de la mort de l'écrivain, Monsieur Proust, classique maintes fois réédité, devient un roman graphique, adapté par Corinne Maier et illustré par Stéphane Manel. Céleste Albaret a été la gouvernante de Marcel Proust pendant neuf ans, de 1913 à sa mort, en 1922. Tout juste arrivée de sa Lozère natale, pour retrouver à Paris son mari, qui était le chauffeur de Proust, elle entra au service de l'écrivain pour de menues tâches, et finit par, lui dédier son existence, épousant sa vie de reclus jusqu'à participer matériellement à l'élaboration d'A la recherche du temps perdu (prenant des notes sous la dictée, collant ses ajouts sur les fameuses " paperolles "). Celeste, qui lui inspira le personnage de Françoise, principale représentante du peuple dans La recherche, prit ainsi part de façon unique à la vie de Proust ; elle veillera sur lui jusqu'à la fin. Avec l'aide de Georges Belmont, qui recueillit et mit en forme ses souvenirs, elle publia ses mémoires en 1973. Elle y racontait avec simplicité et émotion les années qu'elle avait passées auprès de l'écrivain. Dans la foule d'ouvrages consacrés à l'auteur de La recherche, Monsieur Proust est incomparable. Fraîchement accueilli par les gardiens du temple lors de sa parution, comme l'oeuvre d'une femme incapable de restituer le génie d'un écrivain qu'elle n'avait pas lu, il est désormais considéré comme un document irremplaçable sur la vie quotidienne de Proust lors de ses dernières années et surtout, sur la manière dont il parvint à achever son oeuvre. Par la grâce du dessin de Stéphane Manel, nous nous introduisons à la suite de Céleste, dans l'intimité de l'appartement du boulevard Haussmann pour découvrir l'invraisemblable cérémonial selon lequel est organisé la vie de Proust. De la cuisine à la chambre de liège, toutes les routines quotidiennes, fumigations, préparation du café, etc. , mais aussi les visites, les sorties, les rencontres... Tout prend vie ici, pour nous livrer peut-être comme nulle part ailleurs, les clés sensorielles de ce monde à l'envers dont Proust fit son royaume, un univers où les frontières entre réalité et fiction étaient délibérément brouillées.

09/2022

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Littérature française

Comme un sillage sans bateau

Comme un sillage... un livre né de la mer pour ceux qui l'aiment. Un roman qui tient à la fois de l'autobiographie du rêve, de beaucoup de rêves et des légendes antiques, un livre où se croisent les destins de Tom et de Paula, amoureux de la mer, qui vont construire Poseidon, leur bateau. Mai 1958. Un antique paquebot, parti de Dakar, remonte péniblement la côte africaine en direction de Bordeaux. A son bord, un garçon de onze ans contemple, fasciné, l'Océan déchaîné qui harcèle de ses coups de boutoir la coque fatiguée du vieux navire, comme s'il voulait en arracher les tôles. Comment cet enfant pourrait-il imaginer que la violence de l'Océan vise, tout particulièrement, un passager du bateau ? Comment ce garçon pourrait-il deviner que ce passager n'est autre que l'adulte qu'il va devenir ? Car il ne sait pas encore, qu'un jour, il commettra un parjure que la redoutable puissance cachée sous la surface des flots lui fera payer cher. Il ne sait pas encore que, aujourd'hui comme jadis, c'est la houle des muscles puissants d'un dieu que l'on entrevoit sous la surface des flots les jours de gros temps ! Plus tard, après avoir lu et relu l'Odyssée, cet adolescent exilé loin de son rivage natal commencera à s'interroger : le magnifique poème d'Homère pourrait-il receler, caché au fil des pages, un message passé inaperçu jusqu'alors ? Alors un jour, convaincu d'avoir percé le mystère de ce livre, il va promettre, la main posée sur l'Odyssée, de vouer au Dieu de la Mer le même respect que celui des navigateurs grecs de jadis et de le révérer en secret. Mais bientôt, au fil des pages, apparaît la passion de la navigation à travers un couple qui aime la mer. Tom, depuis la première lecture de l'Odyssée, entend se dédier à la mer. A travers ce livre, on revit ses voyages, son quotidien, les aventures qu'il se crée. Et si l'Odyssée contenait un message subliminal, un avertissement intemporel adressé aux marins d'hier comme à ceux d'aujourd'hui, qui touche à la passion ?

06/2021

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Droit

Revue méditerranéenne de droit public N° 10 : L'Arbre, l'Homme et le(s) droit(s). 65e anniversaire de la parution de L'homme qui plantait des arbres

La Revue Méditerranéenne de Droit Public, née en 2013 au sein du Collectif L'Unité du Droit, met en avant les travaux du Laboratoire Méditerranéen de Droit Public. "Vivre comme un arbre, seul et libre : Vivre en frères comme les arbres d'une forêt" : c'est par ces mots du poète Nazim Hikmet que commençait le dernier numéro de la Revue Méditerranéenne de Droit Public (RMDP) consacrée aux Libertés en Méditerranée. C'est - cette fois - directement à l'Arbre et à ses droits que le présent ouvrage est dédié. Guidés par le personnage d'Elzéard Bouffier imaginé par Jean Giono, les contributeurs du présent numéro, symboliquement publié lors du 65e anniversaire de la publication de L'homme qui plantait des arbres, ont cherché à analyser et parfois à reconnaître les liens unissant les Hommes aux Arbres par le biais du ou des droit(s). Il s'agit donc évidemment de forêts (de service public et de son régime si singulier depuis l'Ancien Régime) mais aussi de droit(s) potentiellement propre(s) de l'Arbre en tant que tel. Objet ou sujet juridique (avec des propositions de personnification et de protection(s)) selon les auteurs, bien public ou privé, commun et/ou approprié, l'Arbre est ici envisagé entre Droit(s), écorce(s), racine(s), paysage(s), affouage(s), santé(s), eau(x) & normes ! L'Arbre est aussi perçu et présenté ici comme un lien social luttant contre la désertification rurale (ce que l'action d'Elzéard Bouffier a précisément matérialisé) et comme un instrument puissant de la Fraternité et même de la Vie et ce, pour tous les promeneurs des forêts en France mais aussi (et surtout) en Méditerranée. En témoigne, au fil des présentes pages, un exposé de vingt-trois essences endémiques. Y ont contribué, depuis les différentes branches de l'Unité juridique et les rives de la Méditerranée : Julien BETAILLE, Philippe BILLET, Fabrice BIN, Clothilde BLANCHON, Maxime BOUL, Marie EUDE, Marine FASSI DE MAGALHAES, Juliette GATE, Sylvie & Aline GIONO, Laëtitia GUILLOUD-COLLIAT, Marie-Angèle HERMITE, Carlo IANNELLO, Arnaud LAMI, Jacques LIAGRE, Hussein MAKKI, Raphaël MAUREL, Jacques MENY, Eric NAIM-GESBERT, Loïc PEYEN, Jean-Marie PONTIER, Rémi RADIGUET, Jean-Claude RICCI, Julia SCHMITZ, Antoine TOUZAIN & Mathieu TOUZEIL-DIVINA.

04/2019

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Immobilier, droit de la constr

Vente immobilière. Edition 2022

Un outil de PRATICIEN Conçu par des praticiens en collaboration avec la rédaction des Editions Francis Lefebvre, ce Mémento apporte à tous les professionnels de l'immobilier et du droit des solutions fiables et opérationnelles. un outil COMPLET : toutes les règles juridiques et fiscales de la vente immobilière > Des pourparlers à l'imposition de la plus-value, ce Mémento décrit toutes les étapes d'une vente immobilière. > Il examine en détail les différents types d'immeubles susceptibles d'être vendus (maison individuelle, immeuble collectif, lot de copropriété, terrain à bâtir...) en prenant en compte leurs caractéristiques spécifiques. > La question du prix est étudiée dans son ensemble, y compris sous l'angle de sa répartition éventuelle entre les créanciers du vendeur. Il s'adresse à vous ! Professionnels de l'immobilier et du droit (notaires, avocats, agents immobiliers, marchands de biens, etc.), cet outil s'adresse à vous ! Il vous apporte des réponses aux questions que vous vous posez à chaque étape de la vente. un OUTIL OPERATIONNEL Illustré de nombreux exemples et conseils, de modèles de clauses et de formules (offre d'achat, promesse unilatérale de vente, conditions suspensives...) ... tout pour vous aider à rédiger des actes juridiquement irréprochables.

09/2021

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Guides de conversation

Petite conversation en allemand. 11e édition

Un mini-guide de conversation idéal pour les week-ends ou les courts séjours à l'étranger Un guide de conversation à prix mini pour les voyageurs qui normalement n'en achèteraient pas. Une édition tout en couleurs, dans un petit format qui tient dans la poche, idéal pour les week-ends ou les courts séjours. Toutes les expressions essentielles pour visiter les sites, choisir son repas au restaurant, payer et marchander ses achats... ainsi que des astuces pour faciliter la prononciation et un mini dictionnaire avec les mots clés pour voyager dans le pays. Tout au long du guide, des encadrés proposent des compléments d'information : un top 5 des meilleures excursions, un top 10 des sites incontournables, les hauts lieux du shopping, les types de restaurants, les principaux plats de la cuisine locale...

06/2023

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Psychologie, psychanalyse

Nous voulons tous mourir dans la dignité

Vivre et mourir dignement, c’est notre voeu à tous. Mais comment accorder cette dignité dans un pays où la vieillesse et la mort font peur et sont si mal accompagnées ? Dans son rapport "Penser solidairement la fin de vie" qu’il vient de remettre à l’Elysée, Didier Sicard s’est mis résolument du côté des personnes malades en fin de vie, globalement insatisfaites des conditions du mourir dans notre pays. Il a cherché une voie, une voie à la française, dit-il, pour répondre à leur angoisse, sans pour autant toucher à l’interdit de donner la mort, barrière infranchissable à ses yeux dans une société démocratique. Car il ne s’agit pas, en permettant aux uns d’avoir la mort douce qu’ils désirent, de mettre en danger ceux qui attendent autre chose de la société : une vie plus digne jusqu’au bout ! Il est donc opposé à toute législation sur l’euthanasie. C’est un point fort de son rapport. Mais il ne peut se contenter non plus du statu-quo. On meurt mal en France aujourd’hui. C’est donc que quelque chose ne va pas. Bien qu’il préconise de ne pas légiférer dans l’urgence, François Hollande a décidé de le faire ; il l’avait promis, il le fait. Nous aurons donc une loi sur la fin de vie en juin, laquelle ? Après avoir accompagné pendant dix ans des personnes en fin de vie, comme psychologue clinicienne au sein de la première unité française de soins palliatifs, avoir écrit de nombreux ouvrages inspirés de cette expérience, dont La Mort intime, avoir mis ma réflexion pendant cinq ans au service du Ministère de la santé, je suis aujourd’hui à l’écoute des générations du 3e et du 4e âge. Dans les séminaires que j’anime, nous abordons évidemment la question du mourir. L’inquiétude est palpable. Elle vient d’un paradoxe. D’un côté, dans un monde qui s’est fondé sur des valeurs d’autonomie, le désir de maîtriser les conditions de sa fin de vie est manifeste. Le seniors refusent de se voir voler leur mort par les médecins. Mais d’un autre côté, lorsqu’ils se projettent dans leur grande vieillesse, s’imaginant fragiles, ils craignent plus que tout d’être considérés comme les rebuts de la société, de terminer leur existence dans des lieux inhumains, et perçoivent avec une acuité étonnante les dangers d’une loi qui permettrait aux médecins de donner la mort ou les pressions qui pourraient être faites sur eux pour qu’ils se la donnent eux-mêmes. Ils tiennent à ce que la loi protège leur vulnérabilité à venir, en maintenant dans le code pénal l’interdit de tuer. Ce paradoxe doit être pris en compte dans la loi à venir. Je souhaite, en m’exprimant dans ce livre, faire entendre leur voix, leurs inquiétudes, et contribuer par mon expérience et ma réflexion au débat qui s’annonce.

03/2013

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Indépendants

Vivre libre ou mourir. Punk et Rock Alternatif en France, 1981-1989

L'utopie du punk rock alternatif français des années 80 - préface de LORAN, Bérurier Noir L'histoire du rock alternatif français des années 80, reflet d'une société en mutation, racontée à travers les destins croisés de musiciens de l'époque. L'histoire de ces groupes français qui ne ressemblaient qu'à eux, Bérurier Noir, Mano Negra, Négresses vertes, les Garçons Bouchers... un récit choral, mettant en scène des personnages clefs de la scène : Loran et François du groupe Bérurier noir, Didier Wampas (The Wampas), François Hadji-Lazaro (Les Garçons bouchers, Pigalle), Helno (Négresses vertes) sont ainsi suivis à travers leurs aventures de l'époque, superposant le temps de l'action et celui du recul et des leçons tirées. On s'intéresse aux destins croisés des uns des autres, révélateur des espérances, des illusions et des désillusions, des réussites et des échecs du "mouvement". Mais cette histoire se distingue des autres aventures purement musicales parce que cette scène fut aussi le précis témoin de son époque, de ses turbulences politiques et sociétales. Née avec l'élection de François Mitterand et achevée la même année que la chute du mur de Berlin, elle épouse l'histoire sociale et politique de la décennie, de l'arrivée de la gauche au pouvoir au tournant de la rigueur, de la cohabitation et des années Pasqua à la création des Restos du coeur, de la marche des Beurs de 1983 au score du Front National aux Européennes de 84, des attentats d'Action Directe à la mort de Malik Oussekine. Chaque événement impacte l'histoire du rock alternatif et conditionne la suite de son odyssée. Dans ce contexte, l'explosion de la popularité du groupe Bérurier Noir, qui est un des ressorts puissants du mouvement, est de première importance : ses disques se vendent par dizaines de milliers, se passent sous le manteau dans les lycées et dans les collèges : c'est un véritable phénomène sociologique, emblématique des tensions et des aspirations de la jeunesse de l'époque. Un groupe politisé, qui politise son public. En guise d'adieu, le groupe, miné par les contradictions internes liées au succès, à la pression médiatique et policière, remplit trois soirs de suite l'Olympia, et une foule de jeunes scande et chante, le majeur levé : "La jeunesse emmerde le Front national". La dissolution des Bérus marque un échec ou la fin d'un rêve, au moment où la Mano Negra, autre groupe emblématique, signe son deuxième album sur Virgin, signant symboliquement l'arrêt de mort d'une certaine innocence, d'une certaine utopie, d'une certaine époque, et d'une certaine jeunesse. Après Underground (2021) Arnaud Le Gouëfflec et Nicolas Moog nous proposent une plongée dans l'histoire du punk rock alternatif français des années 80. A travers divers entretiens et les destins croisés de musiciens, ce livre documentaire se fait le témoin d'une des plus belles utopies de la fin du 20ème siècle en France. Un ouvrage musical et social puissant, préfacé par LORAN de Bérurier Noir.

03/2024

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Religion

Dictionnaire encyclopédique de Marie

Du plus haut qu'il put atteindre au plus caverneux où il osa descendre, l'homme a donné le nom de Marie à de vertigineuses cathédrales comme à de ténébreux tréfonds (je songe entre autres au puits Notre-Dame des houillères de Ronchamp, ou à la fosse Notre-Dame de la Compagnie des mines d'Aniche), à des communautés vivant l'appel du silence comme à des formations de rock parmi les plus hurlantes (l'un des groupes du heavy metal suédois ne s'est-il pas appelé Notre Dame ?). Je ne dis pas cela par gout des paradoxes, mais parce que Marie ne serait pas Marie si Elle n'était pas partout, si Elle n'avait pas les bras et le coeur, donc ! ouverts au plus large pour embrasser toutes les activités des hommes sans exception aucune. En voici une nouvelle preuve avec ce Dictionnaire encyclopédique de mariologie dont Marie est l'antienne, la source et la racine, Dictionnaire aussi complet et complexe, aussi florissant, aussi surabondant, aussi audacieux, aussi défiant, aussi priant qu'une cathédrale de pierre. Ah oui, sans doute était-ce un pari fou que d'ériger ce monument de littérature et de spiritualité ! Mais ce pari, Pascal-Raphael Ambrogi et Dominique Le Tourneau l'ont gagné. Et que leur lecteur soit un de ces enfants éblouis qui savent la joie de danser dans les pas de Marie, ou l'un de ces pauvres Poucets qui ont perdu jusqu'au dernier de leurs petits cailloux d'espérance et de foi, ce livre apporte une certitude : rencontrer Marie n'est pas un vain mot, c'est possible dès aujourd'hui, possible dès ici-bas, ces pages en sont la promesse, le guide, l'itinéraire. Comme la cathédrale, cet ouvrage (j'aime ce mot qui sent bon l'effort, le travail, la recherche du chef-d'oeuvre) chante l'élévation, la verticale, il libère la lumière et les couleurs mariales. On doit en tourner les pages, en égrener les entrées, avec la même déférence mais aussi le même enthousiasme que l'on met à pousser la porte des nefs ouvertes à la foule innombrable des amoureux de Marie amoureux, oui, et ce livre est justement l'une des plus accomplies, des plus brillantes, des plus fertiles et des plus riches lettres d'amour entre Elle et nous... Didier Decoin, de l'académie Goncourt. Dominique Le Tourneau est prêtre, chapelain de Sa Sainteté, écrivain et poète. Il a publié de nombreux articles scientifiques de revues et de dictionnaires ainsi qu'une vingtaine d'ouvrages, dont Les mots du christianisme. Catholicisme - Orthodoxie - Protestantisme (Fayard). Il enseigne au Studium de droit canonique de Lyon. Pascal-Raphaël Ambrogi est Sociétaire de la Société des Gens de Lettres et Ecrivain engagé dans la défense du patrimoine linguistique français, il a notamment publié Le sens chrétien des mots et le Dictionnaire du bon usage au service du sens et de la nuance.

04/2015

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Grec ancien - Grammaire

Lexonyme. Dictionnaire étymologique et sémantique des anthroponymes grecs antiques, vol. 1 (A-E)

En complémentarité avec le volume collectif sur La suffixation des anthroponymes grecs antiques (HEMGR 55, 2017), le dictionnaire dont voici le premier des trois volumes est conçu comme la mise à jour de l’ouvrage fondateur de F. Bechtel, Die historischen Personennamen des Griechischen bis zur Kaiserzeit (HPN 1917) à partir des huit volumes actuellement parus du Lexicon of Greek Personal Names d’Oxford (ca 400 000 individus répertoriés, porteurs d’environ 40 000 noms différents, en principe en alphabet grec). Le corpus des noms de personnes étudiés (environ 36 000 au total) est un peu inférieur à celui du LGPN : certains d’entre eux, en effet, seulement hellénisés par le suffixe, sont en fait d’origine linguistique non grecque (thrace, celtique, iranienne, anatolienne, égyptienne, sémitique, italique ou étrusque). L’accroissement du corpus, de 140 % par rapport aux HPN, s’explique par l’extension géographique et chronologique du domaine d’étude, qui comprend l’essentiel du bassin méditerranéen (Egypte et Syrie non comprises), de la période archaïque au début de l’époque byzantine. Notre objectif est donc d’offrir l’analyse la plus complète possible du sémantisme de chaque nom grec. D’une manière générale, trois raisons principales fondent le choix de l’idionyme : 1) le sens étymologique ; 2) les représentations idéologiques et culturelles associées - véhiculées notamment par les noms propres des autres champs de l’onomastique exploités -, qui sont elles-mêmes fonction des différents réseaux d’appartenance de l’individu, du plus large, le monde hellénique puis gréco-romain, au plus étroit, le cercle familial ; 3) la transmission patrimoniale, qui relève de ce seul dernier cercle. Il s’agit, dans ce cadre, d’explorer, à partir du lexique, avec lequel l’anthroponymie est en étroite relation d’imbrication - et en s’appuyant sur les collocations phraséologiques pour les noms di- ou tri-bases -, la part plus nettement dénotative de la signification du nom ; et en corrélation avec les données plus proprement individuelles disponibles au-delà du strict champ linguistique, qu’elles soient prosopographiques, relèvent d’autres champs de l’onomastique ou ressortissent plus largement à divers contextes géo-historiques et socio-culturels, la part plus proprement connotative de son sémantisme. Le fait que les cinq premières lettres de l’alphabet réunissent à elles seules le tiers du corpus des noms est à l’image de la distribution des mots du grec ancien dans le Greek-English Lexicon de Liddell, Scott et Jones.

07/2023

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Archéologie

Un quartier de frange urbaine en milieu humide (IIe-XVe siècle) : les fouilles de la rue Fontgiève à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

Cet ouvrage réunissant les contributions dune quinzaine de chercheurs présente les principaux résultats d'une fouille archéologique prévenu réalisée en 2012, à l'angle des rues Docteur Gautrez et Fontgiève, au nord-ouest du centre historique de Clermont-Ferrand. Les vestiges qui ont pu erre étudiés illustrent l'évolution d'un quarter de périphérie urbaine sur le temps long entre le Haut-Empire et à la fin du Moyen Age. Pour la période romaine, les constructions les plus marquantes correspondent a un moulin hydraulique aménagé sur la berge d'un chenal, à un bassin monumental circulaire, ou encore à un édifice bâti au-dessus d'un captage de source. L'humidité du milieu et la conservation d'une quantité importante de bois gorgés d'eau rendent ces découvertes d'autant plus exceptionnelles qu'elles permettent d'une part d'affiner les chronologies et, d'autre part d'approcher des pans de l'architecture, de l'artisanat et de la vie quotidienne bien souvent inaccessibles. Au-delà, pour cette période, c'est le rythme d'occupation du site qui doit retenir l'attention, dans la mesure où il reflète concrètement les phases de développement et de repli de la capitale de cité, Augustonemetum. L'Antiquité tardive et le haut Moyen Age sont pauvres en vestiges matériels, comme souvent dans ce type de contexte urbain, mais, pour autant ces deux périodes ont pu être appréhendées par le biais des sources textuelles et par les données paléoenvironnementales. Celles-ci ont d'ailleurs été d'un apport crucial à la compréhension générale du site, toute période confondue, tant pour l'appréciation des structures que pour celle de l'environnement. La fin du Moyen Age marque de son côté un nouvel essor de la ville, illustré par la constitution progressive, à partir de la fin du XIIIe siècle, d'un quartier de faubourg. Si les vestiges de cette période sont moins spectaculaires que ceux du Haut-Empire, ils n'en demeurent pas moins exceptionnels puisqu'ils offrent une vision, là aussi rarement documentée par l'archéologie, de l'évolution d'une occupation médiévale urbaine extra muros. Cette monographie, constituant le premier ouvrage de synthèse archéologique sur un quartier ancien de Clermont-Ferrand, s'inscrit dans la liste des nombreuses fouilles préventives réalisées en centre-ville depuis 2010. Elle marque, espérons-le, le point de départ d'une série de volumes qui contribuera à restituer l'histoire du chef-lieu arverne.

10/2021

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Tourisme France

Haute-Loire Chemins d'écrivains

Haute-Loire Chemins d'écrivains réunit plus d'une centaine d'auteurs ayant un point commun avec la Haute-Loire. Textes longs, simples citations, évocation d'un roman, Les cerfs-volants de Romain Gary, d'une recherche scientifique, celle d'Alphonse Aulagnier, ou d'une tragédie, la bataille du mont Mouchet. La présentation se veut démonstrative et quelquefois impertinente. Les écrits sont vrais ou imagés, les auteurs racontent des histoires sans pour autant être des historiens. Les poètes abordent Les chouans du Velay sans faire d'histoire. Des historiens enlégendent, d'autres se montrent scientifiques, tel Faujas de Saint-Fons. Mais il y a le souffle. La Haute-Loire est partagée entre Velay, Brivadois, Gévaudan et Vivarais. Les écrits, accompagnés de photos, suivent le fleuve emblématique, la Loire suscitant l'émotion d'André Siegfried. Ils décrivent le Velay oriental d'essence granitique, le Plateau Vivarais-Lignon, les volcans, Chapteuil et le Mézenc, le Pradellain vers les pays du Gévaudan avant d'aborder le deuxième fleuve, plus majestueusement sauvage, l'Allier, de Langeac à Brioude. Passer du coq à l'âne, c'est à la façon d'Arthur Young, débouler de Paulhaguet à La Chaise-Dieu, Craponne et l'Arzon avec le retour vers les sucs de l'Yssingelais, pour terminer avec Paul Fort dans le bassin du Puy-en-Velay. Ce département est fait d'histoires depuis la Gaule et César, en passant par les effroyables guerres de Religion, les auteurs s'en inspirent. Elle sont inscrites dans les villes et villages, les châteaux en ruine ou en majesté, les églises, pyramides de montagne d'un pays très croyant. L'histoire c'est aussi la Révolution des Jacobins et l'Empire avec Barrès. Des personnages surgissent, Philibert Besson, Mandrin, La Fayette, celui de Joseph Delteil. On retrouve Jules Vallès avec le forgeron Jean Malézieux, Jean Lacouture, Jules Romains, Pierre Emmanuel, Claude et Jacques Lanzmann, Albert Camus, mais aussi Simone Weil, Pierre Monatte, le syndicaliste... La Haute-Loire des écrivains c'est celle des femmes et des hommes, des vies. Georges Chanon a choisi des textes sur les gens, l'économie du pays, la façon de travailler la terre et d'en survivre, les métiers et la dentelle, l'industrie, la langue d'oc, et la danse et la ripaille, Gabriel Bayssat, et les auteurs content et mythifient à n'en plus finir.

11/2010

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Histoire ancienne

Les sièges de Rhodes. De l'antiquité à la période moderne

Ce livre propose l'étude des grands sièges dont Rhodes fit l'objet au cours de son histoire : sièges de Démétrios Poliorcète (305-304 av. J.-C.), de Mithridate VI (88 av. J.-C.), de Cassius Longinus (42 av. J.-C.), de Selim (1480), de Soliman le Magnifique (1522), saris oublier quelques autres, moins mémorables, que la cité subit au Moyen Age. Considérant la situation géostratégique de la cité, on comprend que celle-ci ait suscité la convoitise (les grandes puissances, toutes cherchant à la dominer, sinon à l'intégrer dans leur système d'alliance. Placée en vigie à la pointe septentrionale de l'île du même nom, base navale de premier rang entre Orient et Occident, centre de redistribution du commerce du blé, l'intérêt qu'on lui porta fut tout à la fois politique, militaire et économique. Mais par-delà les permanences structurelles que l'analyse comparée permet de souligner, il s'agit de mettre en évidence les spécificités de chaque période dans l'art de prendre et de défendre une place forte. Ce livre s'inscrit dans les perspectives de la " nouvelle histoire bataille " ; en effet, il vise à dénouer les écheveaux propres à l'histoire de chacun de ces sièges et à appréhender le phénomène guerrier dans toutes ses composantes. Ainsi sont abordées diverses questions, comme le développement des techniques d'armement, la tactique opérationnelle, la logistique, la pensée stratégique des belligérants ainsi que l'adaptation des fortifications aux progrès de la poliorcétique. On s'interroge aussi sur les rapports existant entre ville et territoire ainsi que sur les efforts matériels et financiers consentis par la cité pour assurer sa défense. Le réexamen critique des textes ainsi que l'étude de la documentation matérielle conduisent à reconsidérer le rôle joué par la guerre de siège dans le système de relations entre la cité et les puissances extérieures. La place singulière qu'occupaient les chevaliers de Saint-Jean comme défenseurs de la chrétienté contre le Turc confère aux deux derniers sièges une valeur de symbole. L'objectif, au final, est de nourrir une réflexion d'histoire militaire et d'enrichir le débat sur les pratiques politiques, les formes de pouvoir et de représentation, de l'Antiquité à la période moderne, dans le bassin oriental de la Méditerranée.

11/2010

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Sociologie

L'origine des systèmes familiaux. Tome 1 : l'Eurasie

On connaît les apports décisifs d’Emmanuel Todd à l’anthropologie, particulièrement au rôle des types familiaux dans le temps. Au commencement, il y eut la volonté de montrer que la diversité des structures familiales traditionnelles explique les trajectoires de modernisation. Ainsi, la carte du communisme recouvrait-elle celle de la famille communautaire, associant l’autorité du père à l’égalité des frères ; la famille nucléaire absolue anglaise, libérale pour ce qui concerne les rapports entre parents et enfants mais indifférente à l’idée d’égalité, fut le substrat nécessaire aux développements de l’individualisme et du libéralisme politique anglo-saxons ; la famille nucléaire égalitaire du Bassin parisien, structurée par les valeurs de liberté des enfants et d’égalité des frères, légitimait l’idée a priori d’une équivalence des hommes et des peuples ; la famille souche, système fondé sur l’autorité du père et l’inégalité des frères, fut en Allemagne et au Japon le socle d’idéologies ethnocentriques dans le contexte de la transition vers la modernité. Pour autant, comment expliquer cette fragmentation de l’espèce humaine, sinon en remontant à l’unicité originaire, si elle avait jamais existé ? Au terme d’une enquête menée depuis plus de vingt ans, impliquant l’examen et la mise en fiche des organisations familiales de centaines de groupes humains préindustriels, Emmanuel Todd identifie et définit une forme originelle, commune à toute l’humanité : la famille nucléaire. Il reconstitue le processus de différenciation qui a mené aux émergences, successives ou simultanées, des divers types anthropologiques observables à la veille du déracinement urbain et industriel. Pour cela, il recourt à une anthropologie diffusionniste et non plus structuraliste et il emprunte à la linguistique le principe du conservatisme des zones périphériques. Il apparaît alors que l’Europe, placée sur la périphérie de l’Ancien monde, est sur le plan familial un conservatoire de formes archaïques ; nous sommes restés, pour ce qui concerne l’organisation anthropologique, assez proche de la forme originelle. Pour avoir ignoré des évolutions familiales paralysantes pour le développement technologique et économique, l’Europe a été, durant une brève période, « en tête » de la course au développement, bien que l’Occident n’ait inventé ni l’agriculture, ni la ville, ni le commerce, ni l’élevage, ni l’écriture, ni l’arithmétique.

09/2011

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Histoire antique

Hannibal dans les Alpes. De l'histoire au mythe

Hannibal Barca (en phénicien Hanni-baal est un nom théophore signifiant "qui a la faveur de Baal" et Barca, "foudre"), généralement appelé Annibal ou Hannibal, né en 247 av. J. -C. à Carthage (au nord-est de l'actuelle Tunis en Tunisie) et mort entre 183 av. J. -C. et 181 av. J. -C. en Bithynie (près de l'actuelle Bursa en Turquie), est un général et homme politique carthaginois, généralement considéré comme l'un des plus grands tacticiens militaires de l'histoire. Il grandit durant une période de tension dans le bassin méditerranéen, alors que Rome commence à imposer sa puissance en Méditerranée occidentale : après la prise de la Sicile et de la Sardaigne, conséquence de la première guerre punique, les Romains envoient des troupes en Illyrie et poursuivent la colonisation de l'Italie du Nord. Elevé, selon la tradition historiographique latine, dans la haine de Rome, il est, selon ses ennemis, à l'origine de la deuxième guerre punique que les Anciens appelaient d'ailleurs "guerre d'Hannibal" . A la fin de l'année 218 av. J. -C. , il quitte l'Espagne avec son armée et traverse les Pyrénées, puis les Alpes pour gagner le Nord de l'Italie. Pourtant, il ne parvient pas à prendre Rome. Selon certains historiens, Hannibal ne possède alors pas le matériel nécessaire à l'attaque et au siège de la ville6. Pour John Francis Lazenby, ce ne serait pas le manque d'équipements, mais celui de ravitaillement et son ambition politique qui empêchent Hannibal d'attaquer la cité7. Néanmoins, il réussit à maintenir une armée en Italie durant plus d'une décennie sans toutefois parvenir à imposer ses conditions aux Romains. Une contre-attaque de ces derniers le force à retourner à Carthage où il est finalement défait à la bataille de Zama, en 202 av. J. -C. L'historien militaire Theodore Ayrault Dodge lui donne le surnom de "père de la stratégie" du fait que son plus grand ennemi, Rome, adopte par la suite des éléments de sa tactique militaire dans son propre arsenal stratégique. Cet héritage lui confère une réputation forte dans le monde contemporain où il est considéré comme un grand stratège par des militaires, tels que Napoléon Ier et le duc de Wellington. Sa vie sert plus tard de trame à de nombreux films et documentaires.

03/2021

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Rome

Annibal dans les Alpes. Une étape majeure de la marche vers l'Italie de l'armée d'Hannibal Barca, réalisée à la fin de l'année 218 av. J.-C., au début de la deuxième guerre punique déclenchée contre Rome

Hannibal Barca (en phénicien Hanni-baal est un nom théophore signifiant "qui a la faveur de Baal" et Barca, "foudre"), généralement appelé Annibal ou Hannibal, né en 247 av. J. -C. à Carthage (au nord-est de l'actuelle Tunis en Tunisie) et mort entre 183 av. J. -C. et 181 av. J. -C. en Bithynie (près de l'actuelle Bursa en Turquie), est un général et homme politique carthaginois, généralement considéré comme l'un des plus grands tacticiens militaires de l'histoire. Il grandit durant une période de tension dans le bassin méditerranéen, alors que Rome commence à imposer sa puissance en Méditerranée occidentale : après la prise de la Sicile et de la Sardaigne, conséquence de la première guerre punique, les Romains envoient des troupes en Illyrie et poursuivent la colonisation de l'Italie du Nord. Elevé, selon la tradition historiographique latine, dans la haine de Rome, il est, selon ses ennemis, à l'origine de la deuxième guerre punique que les Anciens appelaient d'ailleurs "guerre d'Hannibal" . A la fin de l'année 218 av. J. -C. , il quitte l'Espagne avec son armée et traverse les Pyrénées, puis les Alpes pour gagner le Nord de l'Italie. Pourtant, il ne parvient pas à prendre Rome. Selon certains historiens, Hannibal ne possède alors pas le matériel nécessaire à l'attaque et au siège de la ville6. Pour John Francis Lazenby, ce ne serait pas le manque d'équipements, mais celui de ravitaillement et son ambition politique qui empêchent Hannibal d'attaquer la cité7. Néanmoins, il réussit à maintenir une armée en Italie durant plus d'une décennie sans toutefois parvenir à imposer ses conditions aux Romains. Une contre-attaque de ces derniers le force à retourner à Carthage où il est finalement défait à la bataille de Zama, en 202 av. J. -C. L'historien militaire Theodore Ayrault Dodge lui donne le surnom de "père de la stratégie" du fait que son plus grand ennemi, Rome, adopte par la suite des éléments de sa tactique militaire dans son propre arsenal stratégique. Cet héritage lui confère une réputation forte dans le monde contemporain où il est considéré comme un grand stratège par des militaires, tels que Napoléon Ier et le duc de Wellington. Sa vie sert plus tard de trame à de nombreux films et documentaires.

03/2021