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Histoire de France

Images du Dahomey. Edmond Fortier et le colonialisme français dans la terre des voduns

Le photographe Edmond Fortier est né dans les Vosges (France) en 1862, mais s'est installé à Dakar, dans la colonie française du Sénégal, en Afrique occidentale, au cours de la dernière décennie du XIXe siècle. Il nous a laissé un corpus de plus de 4 000 images, publiées pour la plupart sous forme de cartes postales. Les négatifs originaux n'ayant pas été retrouvés pour l'instant, l'étude de sa production implique la collecte et la mise en ordre d'objets dispersés, depuis plus de cent ans, sous forme de correspondance. Ce livre s'en tient à une sélection bien précise : les clichés pris en 1908 et 1909 dans ce qui était alors la colonie française du Dahomey. Fortier, qui avait quarante-six ans, était alors un photographe expérimenté. Il avait beaucoup voyagé en Afrique de l'Ouest, visitant même la cité reculée de Tombouctou, aux confins du désert du Sahara, en 1906. Professionnel indépendant, éditeur et petit entrepreneur, il a produit ses cartes postales en France et les a vendues dans sa papeterie à Dakar aux touristes des navires transatlantiques faisant escale en ville et aux Européens vivant en Afrique. En 1908 et en 1909, Edmond Fortier a effectué deux voyages en Afrique de l'Ouest, dans la colonie du Dahomey, aujourd'hui république du Bénin. Accompagnant les autorités coloniales françaises, il quitte la capitale sénégalaise Dakar, où il réside, et se met à photographier la rencontre de la délégation avec les populations du Dahomey, y compris des rois et des ministres ; il enregistre des cérémonies, des célébrations et des scènes de la vie quotidienne. La compilation de ces images, diffusées à l'origine sous forme de cartes postales, se justifie par leur valeur documentaire, du point de vue historique et ethnographique. Bien que Fortier soit un étranger qui n'a passé que quelques jours au Dahomey, ses photographies - encore peu étudiées - contribuent à élargir notre connaissance de l'histoire du Bénin au début du XXe siècle. Il s'est probablement souvent immiscé dans les situations représentées, créant des jeux de rôle, car, détenteur d'une technologie de pointe à même de cataloguer et de classer "l'autre" , il était un représentant emblématique de la domination coloniale. D'autre part, à l'inverse, intentionnellement ou non, sa façon de travailler a eu pour effet de permettre de documenter les expressions de la culture et de la religiosité africaines, contribuant ainsi à la mémoire collective des habitants de cette région. Comme nous le verrons, grâce à des circonstances favorables, Fortier a pu photographier d'importantes cérémonies du culte vodun. En outre, il fournit des vues de divers endroits comme Cotonou, Uidá, Aladá, Abomé et Sakété. Quant à la vie quotidienne de la population, il a visité de près le marché de Porto-Novo et a documenté le passage d'embarcations traversant le lac Nokué.

10/2020

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Beaux arts

Trente ans de correspondance 1926-1959

Frank Lloyd Wright (1867-1959), le célèbre architecte et théoricien de l'architecture organique, et l'historien et critique Lewis Mumford (1895-1990) ont joué un rôle crucial dans l'histoire de l'architecture et de l'urbanisme, comme en témoigne leur longue et abondante correspondance. Ces deux figures majeures de la culture américaine échangèrent plus de 150 lettres passionnantes, clairvoyantes, énergiques, spirituelles mais non dépourvues de tensions, qui illustrent à merveille le débat intellectuel sur l'architecture américaine et internationale du XXe siècle. C'est Frank Lloyd Wright, alors âgé de presque 60 ans, qui inaugure cet échange épistolaire en écrivant en 1926 à Lewis Mumford, qui n'a qu'une trentaine d'année. Renommé, mais en marge des tendances architecturales en vogue et confronté à des difficultés financières, l'architecte, en quête de critiques qui renouvellent son image, remercie de son soutien le jeune écrivain qui commence à s'imposer sur la scène newyorkaise. La correspondance prend son essor un an plus tard. Libres d'esprit, à la fois conservateurs et iconoclastes, les deux hommes trouvent vite de nombreux terrains d'entente, aussi bien professionnels que personnels. Au fait de l'actualité et de l'évolution contemporaine de l'architecture et de l'urbanisme, ils abordent de nombreux sujets, à commencer par leurs oeuvres respectives, et évoquent leurs alliés et leurs adversaires, l'avènement du Style international et les événements politiques qui bouleversent l'Europe et les Etats-Unis. Opposés à la sévère orthodoxie de modernistes tels que Le Corbusier, ils prônent tous deux, à l'instar d'Emerson, un meilleur usage de l'architecture et de la technologie au profit de l'environnement et de l'humanité, un point de vue qui faisait presque alors exception dans le panorama architectural. Affectueux et élogieux, Wright tient à l'approbation de Mumford et aspire à un rapport plus étroit. Plus prudent, souhaitant conserver son indépendance en tant que critique, Mumford refuse les multiples invitations de Wright à lui rendre visite dans son domaine de Taliesin, mais il n'en admire pas moins l'oeuvre de l'architecte - "modèle de l'architecture organique, construite en harmonie avec les rythmes de la vie moderne" - qui l'inspire. La Seconde Guerre mondiale interrompt brutalement cet échange profond et fécond, Mumford étant partisan de l'intervention des États-Unis en Europe, et Wright pacifiste et protectionniste. La correspondance ne reprendra que dix ans plus tard, à l'initiative de Wright. Une fois réconciliés, malgré leurs désaccords politiques et esthétiques, les deux hommes multiplient les témoignages d'affection et d'admiration. Sous la direction de deux grands universitaires, Bruce Brooks Pfeiffer, spécialiste de Frank Lloyd Wright, et Robert Wojtowicz, spécialiste de Lewis Mumford, cette correspondance est agrémentée d'une riche et rigoureuse introduction, de notes sobres et précises, d'un index, d'une chronologie de chacun des correspondants, ainsi que d'une note du traducteur sur leurs styles respectifs.

02/2017

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Etoiles, galaxie, univers

La belle histoire des merveilles de l’Univers

Illustré par plus de 150 photos à couper le souffle, partez à la découverte les merveilles de l'Univers. Ses spécificités exceptionnelles vous surprendront. Vertige garanti ! Rédigé par deux astrophysiciens passionnés, ce panorama chronologique résume l'histoire mouvementée de l'Univers en perpétuelle évolution depuis sa naissance lors du Big Bang. Il atteste d'une immense diversité dans le temps et dans l'espace. L'organisation chronologique en cinq parties repose sur l'évolution de notre perception du monde depuis l'Antiquité, grâce aux progrès techniques de l'observation. Des progrès qui permettent aujourd'hui de répondre à des questions qui nous sont essentielles : l'Univers a-t-il une limite ? Est-il toujours en expansion ? La vie existe-t-elle autre part et sous quelle forme ? L'Homme pourra-t-il un jour vivre ailleurs ? ... Le style choisi, évitant toute formalisation, passionnera tout lecteur fasciné par les phénomènes astronomiques ou simplement par sa place dans l'Univers. Quelques ressources numériques (essentiellement des vidéos) viendront en compléter l'ensemble. Sommaire : 1. Le monde des Anciens - Un monde de phénomènes : ronde des étoiles, éclipses de Lune et de Soleil, saisons, comètes, arcs en ciel, aurores... - Corps : Lune (phases), Soleil, astéroïdes, comètes... - Instruments d'observation : mégalithes, Stonehenge, cadrans solaires... - Illustrations : Amon-Râ, voute céleste égyptienne, glyphe mayas... 2. Notre Roi Soleil et sa cour - Corps : Soleil (phénomènes de surface), planètes, satellites, anneaux, petits corps, aspects cratérisés et volcaniques, atmosphères - Instruments : premiers télescopes, premiers observatoires... - Illustrations : tableaux des grands découvreurs de l'héliocentrisme 3. Un Univers étoilé - Corps : constellations, pépinières d'étoiles et nébuleuses associées, nuages sombres, amas d'étoiles, amas galactiques, nébuleuses planétaires, restes de supernovae... - Instruments : sondes et télescopes optiques... - Illustrations : composition chimique et spectres stellaires, diagramme HR... 4. Une architecture galactique - Corps : fond de galaxies lointaines, galaxies actives... - Instruments : sondes et télescopes radio, IR, réseaux d'antennes - Illustrations : Herschel et sa carte, Hubble et sa loi 5. Evolution et diversité de l'Univers Cette dernière partie croise l'histoire de l'Univers au travers de phénomènes marquants et la mise en oeuvre toujours plus étendue et précise de la technologie d'observation et de ses champs. - Phénomènes marquants : du Big Bang à la Vie : la première image, l'émergence des galaxies, l'apparition des grandes structures, la naissance des étoiles et systèmes planétaires, la mort des étoiles et la production des éléments, de la Terre et de son hydrosphère, l'apparition de la vie sur Terre avec quelques grandes étapes (oxygène, explosion cambrienne, crétacé), la traque de l'eau et de la matière prébiotique dans le système solaire, l'interstellaire, les étoiles proches (exoplanètes), les tentatives de communication... - Instruments : le spectre électromagnétique (du radio au gamma avec sondes et récepteurs au sol, seuls ou en réseau) ; la matière (géochimie de surfaces de corps, abondances des éléments, la traque des neutrinos), l'astronomie gravitationnelle (détecteurs actuels et futurs)... - Illustrations : Einstein, Mendeleieff avec origines des éléments, trous noirs, faune de Burgess, tableau des exoplanètes...

10/2022

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Beaux arts

Techniques et matériaux des arts

Le visiteur d'un musée, d'une église ou d'une galerie d'art se trouve en présence d'oeuvres chargées d'histoire et porteuses de significations symboliques, mais aussi au contact quasi direct de leur matérialité, que ce soit la feuille d'or incluse dans les tesselles des mosaïques byzantines, la polychromie brillante et dense du panneau d'un retable flamand, ou les bleus lapis-lazuli stupéfiants que Lorenzo Lotto préparait selon un procédé tout particulier. Ces éléments, toujours très fascinants, ne sont pas que des accessoires dans la construction d'une oeuvre, mais, indissolublement liés au contexte historique et à la personnalité de l'artiste, ils constituent le support du langage symbolique des images. La technologie des procédés et des matériaux a une place plus évidente encore dans les arts appliqués, parfois dits, à tort, mineurs, qui, à chaque époque - voyez le panorama artistique des XVe et XVIe siècles, mais aussi du XVIIIe -, jouent un rôle d'une très grande importance, voire remplissent une fonction de véritable " guide " , pour la peinture, la sculpture et l'architecture. Rappelons, par exemple, que Pollaiolo et Verrocchio commencent par pratiquer l'orfèvrerie, et que de nombreux peintres maniéristes et baroques aiment à concevoir et souvent à réaliser eux-mêmes des bronzes décoratifs et des objets de verre ou de cristal ornés de figures. Au XVIIIe siècle, la redécouverte, par Böttger, de la formule de la porcelaine est si révolutionnaire et si déterminante que le délicat matériau inventé en Chine devient l'un des protagonistes du siècle, influençant l'expression du goût dans la peinture et la sculpture, et s'imposant dans le mobilier et jusque dans l'architecture d'intérieur, comme en témoignent les cabinets de porcelaine du palais royal de Madrid et de celui de Capodimonte. C'est que, derrière chaque oeuvre, petite ou grande, se cachent un infini travail de recherche et d'innombrables expériences, véritables épreuves alchimiques. De surcroît, le hasard et d'heureuses " erreurs " entraînent parfois la découverte de procédés et de méthodes que le temps et la pratique d'artistes et de " maîtres expérimentateurs " perfectionnent et transmettent à travers les siècles. Les articles de ce guide des arts illustrent les techniques artistiques fondamentales en même temps que l'origine et l'emploi des matériaux les plus communément utilisés dans le dessin, l'estampe, la peinture et la sculpture. Les arts appliqués ne sont pas oubliés, et une grande partie de ce guide leur est consacrée : sont notamment examinés la mosaïque, la marqueterie, la céramique, le verre, l'orfèvrerie et la joaillerie. Un dernier chapitre présente un bref panorama de divers procédés employés dans l'art contemporain, ceux qui, selon nous, représentent le mieux le profond changement irréversible opéré dans l'expression artistique du xxe siècle. Conformément à l'esprit de la collection " Guide des arts " , ce volume se propose de fournir une clef de lecture particulière des oeuvres d'art en montrant par l'illustration comment elles sont faites et en dévoilant ainsi au lecteur certains de leurs aspects les plus intimes et les plus cachés.

04/2017

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Train, tram, métro

La saga des nez cassés. Tome 1 : la série des BB

Livrée entre le milieu des années 60 et la fin des années 90, la famille des nez cassés regroupe plus d'un millier d'engins moteurs. Ayant circulé dans l'hexagone mais aussi à l'étranger, nous avons décidé de voyager à travers leurs différentes histoires et aventures, en reprenant l'intégralité de tous les exemplaires ayant été produits. Initiées par le designer Paul Arzens, ces locomotives auront marqué de leurs empreintes le chemin de fer français au siècle dernier, restant encore très présentes de nos jours en France et au-delà, en subsistant au fil des rénovations et transformations afin de s'adapter aux nouveaux besoins du chemin de fer. Dotées d'une silhouette particulière qui les caractérisent au premier coup d'oeil avec leurs pares-brises inversés, initialement disposé afin de ne pas éblouir les agents de conduite, elles furent symboles de vitesse renforcées par la forme en "Z" de leurs nez... cassés. Ayant connu pour la plupart des carrières plus qu'abouties, faisant ainsi la fierté de l'industrie française, ces locomotives sont à présent pour la grande majorité proche de leur crépuscule. Cet ouvrage résonne donc comme un hommage pour ces belles bécanes aux formes atypiques et uniques, que nous revisiterons à travers deux tomes. Ce premier tome, retraçe les aventures des séries type BB des nez cassés, et le deuxième fera la déclination des séries types BBB et CC. Nous détaillerons chaque série en retraçant leurs carrières, et nous voyagerons à travers le temps grâce à de nombreuses photos et diverses archives en majorité inédites ! Chaque série verra toutes ses unités détaillées à travers un tableau reprenant leurs différentes livrées, leurs dépôts d'affectation, et pour certaines leurs différents propriétaires ou leurs particularités. Une carte géographique mettra en évidence les différentes lignes que chaque série a parcourue durant sa carrière. Ce livre débutera avec les prototypes BB 7003, 10003, 10004, 20011 et 20012, qui auront servi la technologie ferroviaire en permettant la mise au point de nouvelles séries d'engins, comme les BB 26000 ou les rames à grande vitesse. Puis c'est fort de 240 exemplaires, que les BB 7200 s'afficheront déroulant leurs carrières florissantes sur les réseaux Atlantique et Sud Est, à la traction de trains prestigieux, donnant par la suite naissance à une dizaine de BB 7600 qui termineront leur carrière en Ile de France. On découvrira également l'épopée des reines de l'Est, les BB 15000, championnes de la fiabilité, au début des années 70, et des séries BB des nez cassés, par les 205 exemplaires de BB 22200. Nous découvrirons ensuite les séries 1600 et 1700 qui auront non seulement connu une carrière aboutie au sein des Nederlandse Spoorwagen, mais qui en voient actuellement de toutes les couleurs en séduisant différents opérateurs privés. Nous quitterons la Hollande, pour découvrir les quelques E1300/1350 de l'ONCF qui arpentent encore les panoramas désertiques du Maroc, les EC 362 FR brésiliennes, qui dévoileront leurs carrières éphémères et mystérieuses, les séries 2600/2620 portugaises qui vivent aujourd'hui une seconde vie après près de 10 ans de garage !

12/2023

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Photographie

Compétence Photo N° 72, septembre-octobre 2019 : Bruit et netteté

Le Numéro 72 de Compétence Photo propose un grand dossier pratique destiné à résoudre les problématiques liées au bruit et à la netteté (24 pages). Elles ont plusieurs points communs qui justifient de les traiter dans le même dossier. Celui-ci pose les bases de ces deux étapes du flux de travail en insistant sur les pièges à éviter, puis il met en pratique les techniques les plus pertinentes pour les Raw comme pour le Jpeg. Un second dossier pratique se consacre à la nouvelle suite logicielle de DxO combinant notamment la Nik Collection 2 et PhotoLab 2 (16 pages). Avec l'acquisition de la Nik Collection et son intégration à PhotoLab, c'est une véritable suite logicielle que propose désormais DxO Labs. Avant d'étudier les fonctions avancées de PhotoLab dans la seconde partie, nous examinons les autres éléments de cet écosystème dans une première partie. Côté prise de vue, Compétence Photo fait la part belle dans ce numéro à la photo de rue (28 pages). C'est un exercice passionnant, mais particulièrement exigeant. Il nécessite notamment une disponibilité de tous les instants et un sens de l'observation aigu. Dans ce dossier, nous avons choisi de décrypter pas moins de 24 situations rencontrées aux quatre coins du monde, de la France au Japon, en passant par les états-Unis et Cuba. Les images ont été rassemblées par destination afin de mettre en évidence les spécificités liées à chaque pays exploré et ainsi vous inspirer davantage. Côté matériel, nous vous avons concocté un guide pratique pour exploiter au mieux les technologies sans fil wifi et Bluetooth qui équipent désormais les boîtiers reflex et hybrides (20 pages). Si ces dispositifs semblent peu utilisés par les photographes, les systèmes embarqués d'aujourd'hui progressent bien et permettent des exploitations intéressantes. Vous laisserez-vous tenter à les expérimenter ? On vous accompagne. Et si vous évoluez en studio, vous serez sans nul doute très intéressé par la réalisation d'Apple Boxes. Dans la rubrique Bricolage, on vous explique comment en concevoir pour un prix défiant toute concurrence. Egalement au sommaire : la rubrique Droit est consacrée au second volet de notre article sur le droit d'auteur sous l'oeil européen. La rubrique Photojournalisme nous emmène en Algérie afin de mieux comprendre la couverture des récents événements. La plupart des images de l'actualité de ces derniers mois ont donc été produites par des photographes algériens, confirmant l'émergence d'une jeune génération de gens d'image. Comment travaillent les photographes qui interviennent sur cet événement ? Quel est leur regard, leur approche ? Comment leurs images sont-elles reçues, sélectionnées et publiées en France ? Enfin, comme dans chaque numéro, la rubrique Livres présente une sélection d'ouvrages à offrir ou à vous offrir.

11/2019

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Droit rural

Le droit rural, l'exploitant agricole et les terres. 4e édition

Loin des représentations d'un monde rural à présent révolu, l'agriculteur mène aujourd'hui la vie d'un chef d'entreprise, partageant son temps entre une activité professionnelle exigeante liée aux saisons, et une vie juridique rythmée par les prescriptions du droit rural. Si ce droit est marqué des mêmes stéréotypes, il n'est qu'à se plonger dans les textes de ces dernières années, en dernier lieu la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt du 13 octobre 2014, pour réaliser combien l'agriculteur et le droit attaché à son activité sont de plain-pied dans l'actualité et contribuent à la faire. Les contemporains urbains, les voisins rurbains et tertiaires de l'exploitant agricole sont attentifs à la ruralité dont ils suivent, et mêmes surveillent l'adaptation aux technologies de pointe, aux énergies renouvelables, etc., avec une attention jamais démentie. L'actualité factuelle met tous les jours en lumière les enjeux alimentaires et énergétiques nationaux et mondiaux dont il est un des acteurs non institutionnels. L'exploitant agricole se situe donc dans le temps, mais aussi dans l'espace qui n'est plus intégralement dévolu à son activité, partagé qu'il est entre des prescriptions et un maillage territorial multidisciplinaire, avec lesquels il doit composer. Cet ouvrage a pour ambition de faire perdre au droit rural sa réputation de matière imperméable et d'un autre temps, et de dévoiler sa spécificité tout en le situant dans le paysage juridique commun grâce, notamment, à la jurisprudence inventive à laquelle il donne lieu. Il n'y a pas d'agriculture sans territoire, ainsi que cela apparaît dans les textes des douze dernières années (loi relative au développement des territoires ruraux du 23 février 2005, loi d'orientation agricole du 5 janvier 2006, loi de modernisation de l'agriculture du 27 juillet 2010 et loi d'avenir du 13 octobre 2014). C'est la raison pour laquelle l'auteur a choisi de partir des terres, envisagées dans la première partie en tant qu'objet de la relation de droit privé que demeurent le bail rural ordinaire, les baux ruraux à long terme, dont le bail cessible hors du cadre familial. Le contrôle des structures et la SAFER sont envisagés dans la seconde partie et, à travers eux, les terres sont appréhendées au service de l'intérêt général. Ouvrage essentiellement pratique, il permet une appréhension claire de la matière et une compréhension anticipée de l'actualité ; il envisage les virtualités conflictuelles dont le droit rural est friand, et leur résolution. Il intéresse le praticien (notaire, avocat, magistrat), le juriste généraliste tout autant que le propriétaire foncier rural, l'exploitant agricole ou même le curieux, tant l'agriculture reste une des activités essentielles à la vie de nos sociétés.

08/2017

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Cerveau et psychologie

Dessine-moi une conscience. Vers une approche scientifique des mécanismes de l'esprit

Qu'apporte la conscience ? Quand est-elle apparue ? Pourquoi certains processus sont-ils conscients et d'autres pas ? Quels mécanismes neuronaux produisent la conscience ? Celle-ci implique-t-elle le langage ? Peut-on être conscient de " rien " ? Nous sommes tous concernés par ce sujet fondamental : chacun connait une altération journalière de sa conscience (sommeil) ou peut être amené à en subir une (anesthésie). Des pathologies dramatiques (comas, état végétatif, dissolution dans les démences, etc.) peuvent nous impacter ou toucher nos proches. Les ouvrages philosophiques et psychanalytiques ne manquent pas mais le sujet est peu abordé d'un point de vue neurologique et scientifique, sauf dans des ouvrages spécialisés qui nécessitent des prérequis. Or, de nouveaux savoirs nous sont offerts par des études récentes, appuyées sur des technologies nouvelles. Ils bouleversent nos connaissances et modifient notre compréhension du monde et nos interactions avec lui. L'ouvrage proposé dresse un panorama accessible à tous, traitant des multiples facettes de la conscience, abordée d'un point de vue neurologique, sans impliquer de connaissances anatomiques ou scientifiques particulières. Nous avons souhaité que ce sujet, vaste et complexe, soit accessible à tous, tout en demeurant nuancé et complet, en élaborant des chemins de traverse avec la philosophie, l'éthologie, les sciences humaines et la psychologie. Après avoir défini la conscience, nous abordons les relations entre monde conscient et monde réel. Nous passons en revue les théories passées et présentes, en insistant notamment sur les différences entre intelligence humaine et artificielle. Nous insistons sur le rôle fondamental de nos sens et de notre corps, comme des émotions et des sentiments, dans la genèse des processus conscients. Des chapitres sont consacrés aux altérations globales de la conscience (dont les comas et états apparentés), avec les implications éthiques qu'impliquent les progrès, puis aux altérations partielles et aux recherches neuroscientifiques qui nous aident à mieux comprendre le fonctionnement des processus conscients. La découverte des neurones-miroirs a permis des avancées conceptuelles sur la capacité à partager notre expérience personnelle avec celle des autres. Comme ils existent chez divers animaux, cela nous amène à discuter de l'émergence de la conscience dans le monde animal et chez chacun d'entre nous. Nous distinguerons aussi l' inconscient des psychanalystes des phénomènes non conscients en oeuvre dans tout cerveau. Nous apporterons ensuite des réponses, étayées par des découvertes récentes, sur les relations entre conscience et motivation, sur les limites respectives des inconscients et de la conscience, sur le caractère continu ou discontinu du processus, sur la relation temporelle équivoque entre la conscience et l' acte (celle-là est-elle antérieure ou postérieure à celui-ci ? ). Pour conclure, nous appréhendons le rôle fondamental, au quotidien, de la conscience et de ce que sa compréhension accrue apporte à la richesse de nos interactions avec le monde et avec les autres.

06/2023

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Philosophie

Cahiers de médiologie N° 3 : Anciennes nations, nouveaux réseaux

Ouverture : Odon Vallet, Nation : genèse d'un mot Andre Guillerme, Réseau : genèse d'un mot Régis Debray, La statue descellée par ses socles même Espaces et nation : du facteur au serveur : Catherine Bertho-Lavenir, Le facteur national : la politique des réseaux postaux Odon Vallet, Sur la crête des nations André Lebeau, Satellites versus Etats : du GEO au LEO Jean-Paul Tchang, De la criée au Globex : l'interconnexion des marchés P-Frédéric Tenière-Buchot, L'Etat-nation soluble dans l'eau ? Bernard Barraque, Réseaux hydrauliques : territoires mouvants Augustin Berque, Biosphère ou cybermonde ? Seok-Kyeong Hong, Corée : bi-bop, famille, patrie Daniel Dayan, Médias et diasporas Marc Verprat, Le pays sans carte Karine Douplitzky, Quelle citoyenneté pour mon avatar ? Images et nation : de l'icône au sit-com : Jean Clair, De l'art en France à Made in France Bernadette Dufrene - Pontus Hulten, L'art est-il trans-national ? (entretien) Jean-Michel Frodon, La projection nationale. Cinéma et nation Pierre Haffner, Nations nègres et cinéma Dileep Padgaonkar, TV et Mother India (entretien) Karine Douplitzky, Chandigarhr, architecture pour une nouvelle nation Luiz Martino, Brésil : de la nation comme telenovela François-Bernard Huyghe, Voir l'ennemi : l'hostilité à l'âge cathodique Sadok Hammami, L'exil des regards Jérôme Clément, Peut-il y avoir une (télé)vision franco-allemande ? (entretien) Langages et nation : du cahier au fichier : Anne-Marie Thiesse, La construction scolaire Geoffrey Numberg, L'Amérique par la langue Jaron Lanier - François Cusset, Programmes informatiques, programmes politiques (entretien)Denis Laborde, Les Sirènes de la World Music Bruno Oudet - Jean-Claude Guédon, Vers une nouvelle écologie des langues ?François Cusset, Grand soir et petite souris Jean-Marie Apostolides, L'affaire Unabomber Jacques Perriault, De nouvelles gares pour le savoir Kiosque : Catherine Bertho-Lavenir, Saint-Simon : la thèse de Musso Daniel Bougnoux, De l'empreinte à Photoshop Jacques Perriault, De la parole républicaine à l'écrit impérial Monique Sicard, Science et culture : histoire d'une rupture - Cérémonies télévisuelles Henri Gay, Willy Ronis : humour, système, humour systématique Serge Tisseron, Du trouble du corps au trouble du clone Frederic Mora, Un cauchemar américain Serge Tisseron, Réseau symbolique et société virtuelle - La nostalgie des signes Karine Douplitzky, Chris et l'amour ; Chris. et la mort Catherine Bertho-Lavenir, Gaston technologue François Cusset, Le désert des lève-tard Jean-Michel Frodon, Beaubourg face à l'Histoire Monique Sicard, Marcheschi, le noir dessein Karine Douplitzky, Exposition temporaire à la Cité des Sciences et de l'Industrie, décembre 1997. Nouvelle image ; nouveaux réseaux Jean-Louis Malandais, L'anglais, face cachée du français Daniel Bougnoux, Pierre Bourdieu, la science et les médias - Pierre & Gilles, petits vernis Jean-Michel Frodon, Deux petites notes en passant Anthologie : Collectifs, Réseaux et nations, de Achille-Nicolas Isnard à Jacques Le Goff

04/1997

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Actualité et médias

Internet rend-il bête ? Réapprendre à lire et à penser dans un monde fragmenté

C'est bien sûr à une révolution technique et informationnelle que nous assistons avec Internet. Mais c'est surtout à une révolution dans notre cerveau ! Vous aviez l'habitude de lire tranquillement et de façon linéaire un livre sur lequel vous portiez toute votre attention. Cela pouvait durer des heures pendant lesquelles vous, lecteurs, vous immergiez dans le monde singulier d'un auteur, en y mettant toute la concentration que vous désiriez. Regardez maintenant ce qui se passe quand vous vous connectez à Internet. Vous zappez de page en page par des liens qui vous promènent ici et là, et pendant ce temps vous êtes aussi bombardés de messages, parfois d'alertes vous informant qu'un mail vient de vous arriver ou qu'une nouvelle récente vient de mettre un blog ou un site Web (sur un flux RSS) à jour. Que se passe-t-il alors dans notre esprit ? En quoi cet environnement électronique change-t-il notre état mental, voire notre comportement social ? Ne serons-nous bientôt plus capables de nous concentrer plus de quelques minutes sur un texte ? N'allons-nous pas nous contenter de picorer ici et là quelques bribes (de textes, de vidéos, de messages audio) ? Notre cerveau, incroyablement plastique, s'adapte très vite aux nouvelles technologies et à leurs nouvelles tentations... Quels sont les avantages et les inconvénients de ces changements pour notre esprit ? Nicholas Carr pose ici une question fondamentale : quel monde nouveau l'Homo sapiens vient-il de se forger et y résistera-t-il ? Dans un détour historique passionnant, il nous rappelle que l'homme s'est constamment créé de nouvelles façons de penser. D'abord en inventant l'écriture (Sumer, les hiéroglyphes égyptiens, et le passage de la culture orale à l'écrit) puis en faisant évoluer la lecture (devenue silencieuse après des siècles où elle se fit à voix haute). L'imprimerie lui a fait accomplir un saut nouveau dans l'accès à la connaissance. Et jusqu'à très récemment, la capacité à se concentrer dans la lecture, pour tout apprentissage, a été au cœur de notre mode d'éducation. Que va-t-il se passer maintenant que des professeurs d'université - même en littérature - ne parviennent plus à faire lire leurs étudiants (Guerre et Paix, A la recherche du temps perdu, c'est bien trop long). Internet va-t-il nous rendre stupides, comme le laissent entendre certaines études scientifiques ? Elles montrent en effet que notre compréhension d'un texte est meilleure quand nous pouvons le lire posément, sans être incité par des liens divers (liens hypertexte) à l'" approfondir " d'une manière ou d'une autre (par telle ou telle vidéo ou interview complémentaire, tel autre texte explicatif, etc.) ! Comment les générations futures vont-elles penser ?

10/2011

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Histoire internationale

L'Afrique, berceau de l'écriture et ses manuscrits en péril. Volume 1, Des origines de l'écriture aux manuscrits anciens (Egypte pharaonique, Sahara, Sénégal, Ghana, Niger)

Ce livre collectif établit sans complaisance la contribution de l'Afrique dans l'invention de l'écriture et sa domestication sur la longue durée, au bénéfice du progrès scientifique et technologique. La trajectoire africaine dans ce domaine est abordée d'un quadruple point de vue : A travers la longue chaîne d'innovations et d'inventions qui ont jalonné la préhistoire et l'histoire, quelle est la civilisation qui, la première, a inventé l'écriture ? L'Afrique, terre d'oralité, exclusivement, et/ou d'écriture, ou les deux à la fois, et, durant quelles périodes ? Dans quel état se trouvent les collections de manuscrits anciens du continent africain, et, comment les préserver de la dégradation extrême qui les détruit inexorablement, faisant ainsi courir, aux générations futures, le risque de perdre leur héritage scripturaire et littéraire ? Quels sont les enjeux géostratégiques et culturels liés à l'exploitation des manuscrits anciens africains dans les domaines de l'éducation, de la recherche historiographique, anthropologique, paléographique et codicologique et, plus généralement, des progrès scientifiques et technologiques au bénéfice des peuples africains ? Face aux assauts répétés de l'historiographie dominante, cet ouvrage rétablit l'Afrique dans ses droits, et montre, sur la base de faits historiques et scientifiques attestés, qu'elle est le berceau de l'écriture, et que l'abondante littérature et les nombreux systèmes d'écriture légués par ses savants dans tous les domaines (astronomie, histoire, architecture, droit, pharmacopée, médecine, chirurgie, irrigation, mathématiques, géométrie, trigonométrie, arts, littérature, poésie, arts décoratifs, sculpture, etc) à la postérité sont un précieux héritage pour tous. Ce livre, en deux volumes, est un cri d'alarme de l'Afrique pour éveiller ses dirigeants, le monde et l'humanité toute entière, à la nécessité de sauver les manuscrits en péril de l'Afrique, et de les tirer de l'oubli et de l'abandon. Un vibrant plaidoyer des chercheurs, des bibliothécaires et des preneurs de décision Africains réunis à Addis Abéba (17-19 Décembre 2010) propose des solutions concrètes et réalistes de conservation des trésors manuscrits africains qui sont partie intégrante et l'un des maillons essentiels du patrimoine culturel de l'humanité. Le premier volume a trait à l'évolution historique de l'Afrique du point de vue scripturaire, et à l'examen des collections existantes de manuscrits anciens, plus particulièrement en Afrique de l'ouest, du centre et du nord, principaux bastions de l'art scripturaire et de la codicologie portant sur l'astronomie, le droit, la médecine, l'architecture, la philosophie, la grammaire, etc. Le volume 2 représente un examen des contenus et des principaux enjeux de la conservation à travers différents pays d'Afrique subsaharienne. Les enjeux géostratégiques sont passés en revue à la lumière des promesses des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

11/2014

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Informatique

Debian GNU/Linux. Coffret en 2 volumes : Administration du système ; Services réseau (DHCP, DNS, Apache, CUPS, NFS, Samba, Puppet, Nagios...)

Ces deux livres offrent au lecteur un maximum d'informations sur l'administration et la gestion des services réseau d'un système d'exploitation Debian GNU/Linux. 714 pages par nos experts. Le livre de référence de la collection Ressources Informatiques : Debian GNU/Linux - Administration du système (Nouvelle édition). Ce livre sur Debian GNU/Linux est destiné à tout technicien ou administrateur système appelé à mettre en place des serveurs et des stations de travail Linux basés sur cette distribution (en version 9 au moment de la rédaction du livre). Il permet d'acquérir les connaissances fondamentales à l'administration de ce système d'exploitation et de découvrir ses particularités pour assurer son bon fonctionnement dans le temps. La méthode employée se base sur la virtualisation des systèmes en vue d'un apprentissage accessible au plus grand nombre. Dans ce but, tout ce qui est présenté sera facilement exploitable par le lecteur. Au-delà des fondamentaux de l'administration d'une distribution Linux (installation de la distribution, mise en place d'un serveur et d'un poste de travail, intégration dans un réseau), l'ouvrage se tourne résolument vers la pratique de l'administration Debian, de façon progressive, chapitre après chapitre (gestion des utilisateurs et des environnements, surveillance du système, maintenance, sécurité, administration avancée) pour terminer sur des cas concrets d'administration. Le livre de la collection Expert IT : Debian GNU/Linux - Services réseau - (DHCP, DNS, Apache, CUPS, NFS, Samba, Puppet, Nagios...) (Nouvelle édition). Ce livre sur Debian GNU/Linux a pour objectif de présenter les différents services disponibles dans cette distribution. Il est destiné tout autant aux étudiants en informatique qu'aux professionnels ayant à intervenir dans un contexte Linux (administrateurs, exploitants, intégrateurs, équipes d'infogérance, équipes support). Il s'appuie sur la version Debian GNU/Linux 9, en restant très proche de toutes les autres distributions, et apporte les connaissances nécessaires pour maîtriser les services réseau d'un système d'information d'une petite ou moyenne entreprise. Après une présentation de la distribution Debian allant de la démarche d'installation à son architecture, l'auteur la détaille ensuite du noyau jusqu'aux interfaces graphiques. Il présente ensuite deux technologies réseau, le DHCP et le DNS, qui constituent la base de tous les systèmes d'information. Le lecteur peut ensuite découvrir les services destinés aux utilisateurs permettant de diffuser sur le web (Apache, Nginx), partager ses fichiers (NFS, FTP, Cloud), envoyer des courriels (SMTP, POP/IMAP) ou imprimer en réseau (CUPS). L'auteur traite enfin des services d'administration système qui permettent d'industrialiser un système d'information (PXE, TFTP, Puppet) ainsi que la possibilité de surveiller les processus et l'ensemble des éléments de sécurité (Nagios, Cacti, Snort, Nmap).

03/2019

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Mouvements artistiques

Hockney's Eye. The Art and Technology of Depiction

David Hockney is the best known and most widely admired painter in the world. This vibrant catalogue accompanies a major exhibition at the The Fitzwilliam Museum and the Heong Gallery in Cambridge, as well as the Teylers Museum in Haarlem, Netherlands. Throughout his long career, David Hockney has insistently explored diverse ways of depicting the visible world. He has scrutinised the methods of the old masters, and explored radical departures from their cherished assumptions The exhibition and accompanying book are the first to focus on this central theme in his art. "Western art" from the Renaissance until at least the late 19th century has been dominated by the depiction of nature. Was this to be accomplished by direct looking (called "eyeballing" by Hockney) or with the assistance of optical theory and devices, such as cameras ? Hockney has experimented with the full range of existing strategies, overtly using perspective in some of his classic pictures and rigorously investigating optical aids for the imitation of nature, including the camera obscura and camera lucida. Yet he has come to reject the photograph as the definitive image of what we see. Along the way, he has identified a "camera culture'' in European painting from 1400, arguing very controversially that the supreme naturalism of painters like Jan van Eyck are the product of optical devices. His book, Secret Knowledge (2001), with its majestic panorama of paintings over the course of five centuries, claims that art historians have missed the central aspect of painters' practice. The "Hockney thesis" has been received more favourably outside the professional world of art history than in it. His own artistic practice has been in vigorous dialogue with his radical thesis, and he has progressively demonstrated new and dynamic ways of characterising the visual world without perspective and other conventional techniques. This quest results a series of joyous challenges to our ways of seeing in the major exhibition in Cambridge at the Fitzwilliam Museum and in the Heong Gallery (Downing College). It will look at the whole span of Hockney's varied career and at the nature of the optical devices he has tested. His vision will be explored in the setting of traditional masterpieces of naturalistic observation, and in the context of modern sciences and technologies of seeing. The first section of the book looks at his thrilling experiments in seeing and representing in broad historical and contemporary contexts. This is followed by discussions of pre-photographic devices for capturing the appearances of things by optical means. The third section includes essays on Hockney's experiments from the perspectives of neuroscience and computer vision. In short, it reveals in a new way the working of Hockney's unique eye.

04/2022

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Sciences politiques

Crise de l'ordre et pandémie séculaire

En quel sens peut-on parler de "crise de l'ordre" , en tant que crise de l'équilibre mondial entre les puissances et des institutions et alliances qui le représentent ? La question, c'est la Chine. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale impérialiste, il n'y a jamais eu une puissance ascendante unique, ou du moins qui ne soit pas insérée dans le système d'alliances dominant, ayant une force économique comparable à celle de la première puissance, les Etats-Unis, et voulant accompagner sa montée en puissance par la construction d'une force militaire comparable. [... ] La crise de l'ordre : la crise de l'équilibre entre les puissances, provoquée par le changement colossal des rapports de force entraîné par l'irruption de la Chine. C'est le début d'une nouvelle saison de l'interventionnisme et du capitalisme d'Etat, car il faut répondre aux grands groupes chinois en Europe et aux Etats-Unis, sur le terrain des hautes technologies et de la bataille électrique et numérique. C'est aussi un cycle de réarmement, déclenché par les plans de Pékin pour une force militaire "de classe mondiale" dans les quinze prochaines années et alimenté en conséquence par la réaction des autres puissances. Il y a une conclusion à méditer : un fait crucial est que la crise de l'ordre et ses luttes mondiales ébranlent et mobilisent en même temps l'idéologie dominante. Dans les vieilles puissances, le déclin atlantique a montré la "fragilité" de l'idéologie libérale face au défi de l'Asie ; à Pékin, la bataille pour un nouvel ordre dans lequel la Chine serait reconnue se revêt des mythes nationalistes d'un impérialisme montant. De nouveaux venins de la mobilisation impérialiste se répandent, dans un crescendo quotidien, dans les vieilles et nouvelles puissances. Voilà pourquoi nous avons continué à étudier, ces dernières années, le développement et les contradictions de l'impérialisme unitaire. L'irruption de l'Asie est une confirmation scientifique extraordinaire pour la science marxiste, qui part des thèses de Marx et Engels dans le Manifeste du parti communiste, passe par la stratégie révolutionnaire de Lénine et est restaurée dans les "Thèses de 1957" d'Arrigo Cervetto. Cependant, cette victoire scientifique serait stérile si elle restait repliée sur elle-même, si elle ne devenait pas une arme pour la défense de classe : ces nouveaux venins de l'idéologie dominante doivent être compris pour être combattus. Chaque crise, chaque guerre, chaque collision sociale est devenue le front d'une bataille internationaliste ; récemment, la lutte contre la pandémie séculaire a révélé des énergies inattendues, disponibles à réfléchir sur les contradictions de classe que le virus a également mises à jour.

10/2021

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Immigration

Routes africaines de la migration. Dynamiques sociales et politiques de la construction de l’espace africain

Routes africaines de la migration. Dynamiques sociales et politiques de la construction de l'espace africain. Les migrations africaines sont le plus souvent perçues au travers d'un prisme européen, et construites comme un inéluctable mouvement de population du Sud vers le Nord - quand il n'est pas simplement présenté comme une "invasion" . Les contributions réunies dans cet ouvrage entendent battre en brèche ce qui n'est, au mieux, qu'une simplification marque d'ignorance ou, au pire, un discours politique situé dans le sillage de la détestation voire de la haine. En s'intéressant aux migrations des Africain. e. s à l'intérieur de l'Afrique, dans une perspective résolument pluridisciplinaire et multi-située, réunissant des chercheur. e. s des deux rives, ce travail collectif n'entend pourtant pas faire l'impasse sur les tensions entre marginalisation et intégration des Africain. e. s au cours de leurs mobilités au sein de leur continent, parfois aussi parsemées de violences multidimensionnelles exercées ou subies. Néanmoins, cette construction de l'Afrique par les Africains relient entre eux des espaces différenciés via le travail, la technologie, l'habitat, le nomadisme, l'éducation, les solidarités pour créer tant des lieux que des réseaux qui maillent du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest un continent d'une complexité régulièrement négligée, si ce n'est escamotée. Ont participé à cet ouvrage : Emmanuel Alcaraz, Filippo Bignami, Blaise Bitegue dit Manga, André Bourgeot, Jeanne Bureau, Salim Chena, Annelie Delescluse, Imane El Fakkaoui, Gilles Ferréol, Moha Ennaji, Aissa Kadri, Nasima Moujoud, Zohra Omar Moussa, Joëlle Palmieri, Seydou Lankoande, Oriol Puig Cepero, Niandou Touré, Salimata Traoré. Table des matières - "Introduction" , Salim Chena et Aïssa Kadri - "L'Afrique des Africains. Perspectives comparées au travers des migrations" , Salim Chena Première partie Des migrations entre marginalisation et intégration - "Afrique du Sud : la xénophobie et le sexisme, un héritage de la colonisation et de l'apartheid" , Joëlle Palmieri - "Les migrants subsahariens en Tunisie : migrants en transit ou minorité en formation ? " , Emmanuel Alcaraz - "Les insertions urbaines des migrants camerounais dans la ville d'Oran (Algérie) : habitats et lieux de sociabilité" , Jeanne Bureau - "Migrantes subsahariennes à Casablanca entre activité commerciale et intégration socio-économique" , Imane El Fakkaoui - "Les activités des migrants subsahariens au Maroc au prisme du corps" OU "la mort des Subsahariens au Maroc" , Annelie Delescluse - "Coopération culturelle et mobilité internationale pour études des Maliens au Maroc et en Algérie" , Niandou Touré - "Les migrations intra-africaines : une approche interculturelle. L'exemple gabonais" , Blaise Bitegue, dit Manga, et Gilles Ferréol Deuxième partie D'une région à l'autre : construction de l'espace, communautés et circulations - "Solidarités et circulations entre l'Anti-Atlas et Casablanca. Des dynamiques de genre et de générations" , Nasima Moujoud - "Mobilités et flexibilité dans deux sociétés touarègues" , André Bourgeot - "Sur les rives de la mer Rouge, Djibouti, une plaque tournante de mouvements de population" , Zohra Omar Moussa - "Indicateurs d'éducation dans les pays de l'UEMOA dans un contexte de crise sécuritaire : rôle des transferts de fonds des migrants" , Seydou Lankoande et Salimata Traoré - "Migrants and mobile people : tracks and patterns of platform urbanization in the city of Fès" , Moha Ennaji et Filippo Bignami. - "L'Union européenne au Niger et les Nigériens en Europe : mobilités et frontières" , Oriol Puig Cepero - "Conclusion" , Salim Chena et Aïssa Kadri

03/2024

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Récits de voyage

Sur les chemins noirs

2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe. Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé. La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme. La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied". Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés. Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre- et-Loire. Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac..." Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014. Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.

10/2016

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Droit

Peur de la sanction et sanction de la peur

Forts du succès de la première journée d'étude des doctorants organisée en avril 2015, les jeunes chercheurs du centre Jean Bodin décident de renouveler l'expérience pour l'année 2017. Pour la plupart de nouvelles recrues, sans claquer des dents, ils ont décidé de se faire les crocs sur un thème bien à eux : la peur et le droit. De la petite araignée ou du grand méchant loup, sur la ville, dans la cité ou la vallée, qu'elle soit bleue, noire ou même blanche, la peur a bien des visages. Son ombre s'étire et s'étend sur notre inconscient, individuel ou collectif. Elle s'insinue dans nos pensées comme elle occupe l'espace public. Inspiration de nombreuses études philosophiques, la peur n'a pas encore été envisagée comme l'objet de réflexions juridiques heuristiques. Pourtant, les juristes connaissent bien l'adéquation ubi societas, ibi jus, là où il y a une société, il y a du droit. La présente journée propose alors de vérifier si la translative est vraie et de s'interroger de la sorte : ubi pavor, ibi jus, là où il y a de la peur, y a-t-il du droit ? En effet, si la peur révèle ce qu'il y a de plus fondamental chez l'homme ou dans une société, le droit et les institutions étatiques devraient nécessairement en être l'écho. L'étude du sujet " peur et droit " implique de s'interroger sur l'origine même de la règle juridique : le droit fait-il peur, ou réciproquement, la peur est-elle à l'origine de droits ? Est-elle une garantie, sinon la seule, de sécurité et de cohésion sociale ? Comment le droit apaise-t-il la peur et assainit le rapport à autrui ? Par quels mécanismes la règle de droit peut-elle assurer la sécurité, ou du moins véhiculer un tel sentiment ? Comment la règle de droit établit et maintient une relation de confiance entre l'individu et l'Etat ? Le sujet " peur et droit " s'insère en effet dans ces différentes thématiques, notamment au travers d'interventions pouvant traiter de la xénophobie, du droit d'asile ou des migrations d'une manière plus générale, de l'Etat d'urgence, des dérives sécuritaires pour le maintien de l'ordre public. La lutte contre le terrorisme en particulier nécessite de nouvelles formes de régulations, notamment numériques. De même, l'utilisation des données personnelles et la multiplication des potentielles intrusions dans la vie privée des individus au travers des nouvelles technologies nécessitent là encore une adaptation du droit. En définitive, questionner la relation entre la peur et le droit revient à mettre en lumière l'interdépendance entre la finalité de la règle de droit et de ses mécanismes de mise en oeuvre, la peur d'une répression de tout manquement à une règle de droit apparaissant, ou non, comme une source de sécurité et de cohésion sociale.

02/2019

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Actualité et médias

Le prix d'un homme. Plaidoyer pour un prix minimum de la vie humaine

Que se passerait-il dans l'économie mondiale si chaque vie humaine valait au minimum un million d'euros ? L'idée qu'il y ait un prix à la vie choque. C'est indigne ! C'est l'esclavage ! De fait, le trafic des êtres humains est une réalité quotidienne pour des millions d'entre nous et les prix sont très variables : il en coûte ainsi 45000 euros pour passer clandestinement d'Asie en Europe. Un enfant soldat se négocie autour de 400 dollars en Afrique. Un bébé kidnappé se revend 7000 euros en Chine, pour un garçon et 4000 euros pour une fille. Une prostituée nigériane se négocie autour de 40000 euros en Italie ou en France, un enfant esclave vaut 45 dollars en Inde... Tout le monde a aussi en tête la grille des prix des esclaves sexuelles publiée par DAESH ou les tarifs des passeurs qui promettent l'Amérique ou l'Europe aux miséreux du monde entier. Mais sait-on qu'à côté de ces mafias, dans les économies modernes, la vie a aussi un prix ? C'est d'abord un prix de la mort : dans les décisions de justice de compensation des victimes. Lors d'un crash aérien, la famille d'un passager américain recevra 4 millions d'euros, celle d'un passager européen 500 000 euros et celle d'un passager chinois ou indien beaucoup moins. C'est aussi une pratique courante des systèmes de santé que d'arrêter les frais pour des malades en phase terminale, euthanasie qui suscite beaucoup de débats, alors que l'euthanasie qui frappe des millions d'êtres humains qui n'ont aucun accès aux soins est bien plus silencieuse. Tous les biens et services que nous consommons intègrent un seuil de sécurité qui est calculé à partir d'un prix statistique de la vie. Des prix de la vie sont ainsi fixés chaque jour par les marchés officiels ou souterrains, publics et mafieux. Dès lors, penser que la vie n'a pas de prix est angélique ou hypocrite. Au contraire, accepter et fixer une norme mondiale d'un prix minimum de la vie humaine serait une amélioration pratique pour beaucoup. Un prix minimum de la vie humaine à un million d'euros, par exemple ne consisterait pas à donner un million d'euros à chaque être humain, mais cette norme obligerait des politiques économiques et des stratégies d'entreprise cohérentes avec le souci de préserver et de développer la vie. Un prix minimum de la vie humaine est plus que compatible avec le fonctionnement de l'économie et des marchés et bien entendu, rien n'interdit d'aller au-delà comme le font déjà les opérateurs publics et privés dans le monde développé. Ce socle serait une condition préalable au revenu minimum et permettrait de tirer tout le profit des technologies : une harmonie entre l'humanité et l'économie qui vient, celle des robots...

10/2016

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Presse, audiovisuel

Pratique du droit de la presse. Loi du 29 juillet 1881, liberté d'expression, droits de la personnalité, responsabilités civile et pénale des médias, 4e édition

Tout le droit de l'expression publique : presse écrite, édition, télévision, radio, Internet et réseaux sociaux. L'information, et plus généralement l'expression publique, sont des activités encadrées par de nombreuses règles. La première d'entre elles et la plus emblématique est la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui représente lapproche dun compromis optimal entre l'exercice de la liberté fondamentale de linformation et la protection des droits des personnes. Son principe de liberté, limité par des incriminations précises (la diffamation, linjure, la provocation à la discrimination ou la haine...) et ses mécanismes de régulation de linformation, tels que les droits de réponse et de rectification, restent une référence. Cette loi a su s'adapter aux problématiques nées des nouvelles technologies et des nouveaux médias et à leurs formes dexpression inconnues jusqualors, et régit lensemble du monde de la communication. Mais ce bloc de règles n'est pas le seul, loin s'en faut, à régir cette activité. D'autres textes ont pris une grande importance. Il en va ainsi des droits de la personnalité, notamment la protection de la vie privée et de l'image, dont le contentieux n'a cessé de croître depuis l'introduction de l'article 9 du Code civil en 1970. Il ne faut pas non plus oublier les multiples infractions régissant l'expression publique qui figurent dans le Code pénal ou le dénigrement qui relève de l'action en responsabilité civile. Cet ensemble hétéroclite est en outre menacé depuis peu par l'hégémonie du droit des données personnelles, qui voudrait s'imposer comme instrument de régulation des contenus dans l'univers numérique. Enfin, notre droit de linformation senvisage aujourdhui autant dans un cadre purement national que dans le contexte dun droit européen très riche résultant de lapplication de la Convention européenne de sauvegarde des droits de lhomme et des libertés fondamentales, exigeant du juge qu'il renouvelle ses pratiques, pour tenir compte de notions telles que l'intérêt général ou le principe de proportionnalité. Tous ces aspects sont traités et abondamment illustrés dans ce livre, dont la quatrième édition a été considérablement enrichie, à la fois pour embrasser l'intégralité du droit de la presse y compris l'ensemble des règles ne figurant pas dans la loi du 29 juillet 1881, et pour intégrer les évolutions résultant dune jurisprudence foisonnante et des derniers textes parus, tant au plan national qu'européen. Il s'agit au premier chef d'un véritable manuel pratique et pédagogique destiné aux professionnels de la presse et à tous les praticiens du droit : avocats, magistrats, juristes dentreprises, mais l'auteur n'hésite pas non plus à aborder en profondeur des questions plus théoriques qui intéresseront enseignants et étudiants. Christophe Bigot est avocat au barreau de Paris, membre du comité éditorial de la revue Légipresse, et auteur de nombreux articles consacrés au droit de la presse dans des revues de référence. Il nous livre ici le fruit de trente années de pratique quotidienne du droit de la presse pour le compte des médias les plus divers, d'entreprises et de personnalités de tous horizons.

08/2023

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Science-fiction

Système solaire Tome 2 : Jupiter. Le berger des astéroïdes

La mission exploratoire se poursuit : découvrez une planète géante faite de gaz ! Après s'être posé sur Mars, le vaisseau extraterrestre à bord duquel se trouvent nos six scientifiques approche maintenant d'un disque aux proportions gigantesques. L'équipage veut explorer une à une toutes les planètes du système solaire. Un rêve inatteignable, devenu réalité ! C'est le tour de Jupiter, mais le plus gros corps céleste du système solaire ne possède pas de sol puisqu'il est essentiellement composé de gaz. Comment l'explorer puisqu'on ne peut s'y poser ? Qu'à cela ne tienne, grâce à la technologie de la civilisation de Clarke, deux Terriens s'enferment dans une navette capable de résister aux pressions les plus fortes et ils plongent pour nous les faire découvrir dans les entrailles orageuses et tourbillonnantes de l'astre ! La nouvelle collection SYSTEME SOLAIRE, composée de huit tomes offre autant de voyages initiatiques pour découvrir chaque planète, ses spécificités, sa place singulière dans le système solaire et ses étonnants secrets grâce à la force des images et du récit d'une bande dessinée. Comme sur Mars dont la beauté sanguine des paysages ou les aurores magnétiques fascinent, chaque volume de la collection sera l'occasion de vivre à la fois une aventure extraordinaire, mais aussi de mener une exploration authentiquement scientifique, présentant le plus complètement possible chaque planète et permettant aux lecteurs de se confronter à ses mystères. Car tout ce que nos scientifiques observent ou mesurent est rigoureusement exact - et dûment vérifié par des astronomes qui ne laissent aucun répit aux auteurs. Pourtant au final, le lecteur aura avant tout l'impression d'avoir vécu aux côtés des personnages un voyage merveilleux, en prise directe avec les planètes qui clignotent au-dessus de nos têtes de petits Terriens... Un complément didactique réalisé chaque fois par un astronome reconnu permettra de synthétiser et approfondir les connaissances propres à chaque planète. Alors même que notre petite planète douée du miracle de la vie met en danger l'humanité avec les mutations de son climat, l'Homme n'a jamais été autant fasciné par le cosmos. Et si les planètes qui nous accompagnent dans notre ronde autour du Soleil nous aidaient elles aussi à raconter notre histoire ? Nous prenons conscience que nos origines sont dans les poussières des étoiles et il est temps d'en savoir plus sur nos extraordinaires voisines : Mars bien sûr qu'on rêve de conquérir, mais aussi Mercure ou Vénus, et les lointaines planètes gazeuses que sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Autour de ces géantes, tournent des satellites qui recèlent peut-être la vie, dans des mers intérieures d'eau liquide, sous de profondes couches de glace... Et si le système solaire demain devenait une nouvelle malle aux trésors pour y puiser les matières premières, l'eau qui va manquer, l'hydrogène dont nous aurons un besoin vital ? Pour y circuler, la collection Système Solaire répond à toutes les questions qui nous assaillent dès que nous levons les yeux vers les étoiles... Savez-vous à quelle distance de la Terre se trouve la planète Mars ? Pourriez-vous nommer les autres planètes qui composent notre système ? Et plus difficiles encore : leurs satellites qui sont des centaines ? Qu'est-ce qu'une " géante gazeuse " et quel rôle celles-ci ont-elles joué dans la formation de la Terre et des autres planètes rocheuses ? Où se trouve le plus grand volcan du Système Solaire ? Saturne est-elle la seule à posséder des anneaux et de quoi sont-ils faits ? Où peut-on voir des aurores boréales plus spectaculaires encore que celles de la Terre ?

03/2024

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Dictionnaires

Python, Raspberry Pi et Flask. Données télémétriques et tableaux de bord web. Complément vidéo : Création d'une application web avec Flask

Ce livre de la collection vBook se compose d'un livre de référence sur la capture de données télémétriques avec un Raspberry Pi et leur présentation sous forme de tableaux de bord web et d'un approfondissement sous forme de vidéo qui présente la création d'une application web avec Flask. Livre Python, Raspberry Pi et Flask - Données télémétriques et tableaux de bord web Ce livre s'adresse à toute personne qui souhaite découvrir comment capturer des données télémétriques d'une maison (température, humidité, pression atmosphérique, luminosité) et les présenter dans une interface web sous forme de tableaux de bord. L'auteur s'appuie pour cela sur les possibilités offertes par le langage Python, le nano-ordinateur Raspberry Pi et le framework Flask. Bien qu'appliqué au Raspberry Pi, le contenu du livre est suffisamment universel pour être exploité sur d'autres plateformes telles que des ordinateurs. Pour tirer le meilleur profit de la lecture de ce livre, des notions de programmation orientée objet et quelques rudiments sur le langage Python et en électronique sont nécessaires. Une première expérience avec le Raspberry Pi est également souhaitée. Les points technologiques du livre sont isolés et vulgarisés avant d'être intégrés dans un projet global qui sert de fil conducteur à la prise en main et l'exploitation des différentes technologies étudiées. L'auteur commence par présenter la collecte de données à l'aide de composants basés sur les microcontrôleurs ESP8266 et ESP32 programmés avec MicroPython. Il détaille ensuite la centralisation de ces données à l'aide d'un broker MQTT fonctionnant sur un Raspberry Pi. Dans la suite du livre, le lecteur découvre comment une base de données SQLite 3 permet d'offrir un stockage persistant des données et comment elle peut être exploitée par une application Flask pour produire des tableaux de bord sur mesure. En marge d'une solution Python, les objets ESP et le broker MQTT peuvent également être réutilisés avec InfluxDB et Grafana. Le lecteur découvrira alors InfluxDB, une base de données TimeSeries optimisée pour la capture de gros volumes de données en temps réel. Le greffon Telegraph permettra de capturer les données envoyées sur le broker MQTT pour les injecter dans InfluxDB. Enfin, l'outil Grafana permettra de consulter ces données sous forme de graphiques et visualisations attrayants. A l'issue de ce livre, le lecteur disposera de bases solides pour créer sereinement une grande variété de solutions, plus ou moins sophistiquées, en fonction de ses besoins. Des éléments complémentaires sont en téléchargement sur le site www.editions-eni.fr. Vidéo Création d'une application web avec Flask Flask est un framework en Python qui permet de développer des applications web en seulement quelques lignes de code. L'objectif de cette vidéo est de vous donner les connaissances nécessaires pour développer une première application web en Python avec ce framework. La vidéo commence par une présentation du framework Flask et de la notion de templates. Puis, dans un autre module, vous découvrirez le puissant moteur de templates Jinja permettant de produire du contenu mis en forme. Vous étudierez ainsi plus précisément les filtres, les inclusions, les assignations et conditions ou encore les boucles. Pour finir, vous développerez pas à pas un projet d'application web avec Flask en vous intéressant aussi bien au Front End qu'au Back End de l'application.

02/2022

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Toxicomanie

Au Fait : Addicts - sept - oct 2022. De la société de consommation à la société d'addiction

La société d'addiction... Les célèbres Trente glorieuses, parenthèse enchantée où la consommation était innocente, du moins se l'imaginait-on, ont d'abord été remplacées par les Trente piteuses, décennies de crise permanente, puis désormais par les Vingt calamiteuses et plus, une ère mortelle pour la planète. Pourtant, durant cette dégringolade soutenue, la consommation a suivi une hausse exponentielle. Elle est devenue folle, hors de contrôle, et ne se conçoit plus autrement que dans l'excès. Le "gavage", dit l'un de nos intervenants. La société de consommation dénoncée par les soixante-huitards est donc devenue la société de surconsommation, encouragée par les mêmes dans la seconde partie de leur vie. Et cette surconsommation a viré à l'addiction. Rappelons la définitionA : dépendre d'un ou plusieurs produits au point d'en faire dépendre sa vie. L'économie de marché a compris au tournant du millénaire que consommer ne suffisait plus. Il fallait attirer le consommateur sur un autre terrain, le rendre accro à tout ce que lui promettaient la publicité, le marketing et internet. Voilà le secretA : proposer des besoins que le consommateur ne connaissait pas. C'est ainsi que nous sommes devenus addicts à l'image, au sucre, aux algorithmes, aux médicaments, aux nouvelles drogues de synthèse, aux alcools déguisés, aux cigarettes électroniques, à la mode instantanée, aux burgers, aux sodas... La liste est interminable. Deux groupes ont partie liée dans cette affaire : les mafias sur le marché illicite, Darknet ou économie souterraine, les lobbies sur le marché légal. Les unes et les autres veillent à leurs profits. Mais le citoyen-usager-addict n'est guère plus innocent. Il laisse faire quand il pourrait refuser sa dépendance, se révolter contre le gavage et décréter qu'est venu le temps du sevrage. Avec les témoignages de : Amine Benyamina, qui dirige le département de Psychiatrie et d'Addictologie de l'Hôpital Universitaire Paul Brousse à Villejuif. Il est président de la Fédération Française d'Addictologie (FFA). Marcel Rufo, pédopsychiatre et professeur émérite, auteur de dizaines d'ouvrages consacrés à la prime enfance. Il a exercé dans différents hôpitaux de Marseille ainsi qu'à l'hôpital Cochin à Paris. Ketty Deleris, qui a exercé pendant 10 ans le métier de diététicienne. Tabacologue spécialisée dans le sevrage du tabac et du cannabis, elle exerce en parallèle depuis 2020 une activité de prévention des addictions sur les réseaux sociaux. Jean Pouly, qui explore les usages des technologies de l'information depuis 25 ans. Pionnier de la médiation numérique à la fin des années 1990, il enseigne l'économie numérique à l'Université de Lyon et intervient à l'Ecole Centrale de Lyon. François Delorme, maître de conférences en sciences de gestion. Il a soutenu sa thèse de doctorat à l'université de Grenoble où il est chercheur associé. Serge Ahmed, psychopharmacologue et neurobiologiste. Il dirige depuis 2009 une équipe du CNRS à l'Université de Bordeaux qui mène de nombreuses recherches sur les addictions, notamment à la cocaïne, l'héroïne et la nicotine. Thomas Amadieu, normalien titulaire d'un doctorat en sociologie, professeur associé à l'ESSCA Ecole de Management et chercheur associé au Gemass (CNRS/ Sorbonne Université). Catherine Grangeard, psychanalyste et psychosociologue. Elle est engagée depuis l'an 2000 dans la dénonciation de la fabrique de l'obésité par les diktats visant la minceur.

09/2022

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Architecture

Le bois dont on fait les villes

Une architecture résilience voir actuellement le jour avec des bâtiments nouvelle génération dont la structure et l'ossature bois séquestrent le carbone, remplissant ainsi l'une des conditions de la transition écologique. Présent dans la cité depuis des temps anciens, le bois se développe à présent dans les villes à très grande échelle grâce à des technologies innovantes qui facilitent la mise en oeuvre de ce matériau. Le bois d'oeuvre requalifie les métiers du bâtiment à tous les échelons - le scieur, le transformateur, l'architecte et l'ingénieur - et interroge les modes constructifs conventionnels. En France, l'industrie du bois est-elle suffisamment bien implantées sur nos territoires pour développer ses savoir-faire séculaires et proposer d'autres solutions que les modèles standards ? La gestion raisonnée de ses forêts lui permet-elle de répondre à la demande et de concurrencer les importations de résineux du Nord de l'Europe ? Cette enquête de terrain permet de mieux comprendre le changement de paradigme issu des politiques urbaines qui s'impose aussi bien au secteur du bâtiment qu'aux maîtres d'oeuvre. L'usage du bois dans le bâti et les questions qu'il soulevé montrent que l'architecture est à la croisée des chemins entre les débats critiques et les nouveaux procédés industriels de construction. Cet ouvrage initié par l'agence Leclercq Associés, pionnière au tournant des années 2000 dans la réalisation d'équipements sportifs et éducatifs d'envergure, permet à François Leclercq, Paul Laigle et Charles Gallet, ses associés, de retracer leur expérience à travers cinq réalisations phares. Celles-ci s'inscrivent dans la première et la seconde génération des ouvrages en bois et questionnent la dimension contemporaine et prospective dans la maîtrise d'oeuvre. Eu même temps, elles sont la preuve des ressources de la filière sèche, synthèse entre l'artisant et l'ingénierie, un mode constructif balbutiant en France à cette époque. Porter l'éco-construction à son meilleur niveau relevait donc d'un défi, à fortiori dans le cadre de la commande publique. Mais cet ouvrage permet aussi - en donnant la parole à des histoires, à des chercheurs, aux acteurs de la sylviculture et de la recherche forestière et à des industriels du bois - d'appréhender le contexte de notre territoire à la fois riche d'un savoir-faire séculaire et miné par une industrie en perte de vitesse depuis quarante ans. Difficilement soutenable, ce paradoxe s'est invité dans la réflexion : existe-t-il en France un example de mise à l'épreuve du bois dans la construction qui tienne lieu de référence dans le développement économique et urbain d'une région ? La réponse se trouve en Isère. L'expérience menée par le CAUE de Grenoble met en lumière des avant-gardes urbaines inspirées par de ombreux voyages d'études dans le Vorarlberg, laboratoire écologique et fief du mouvement des Baukunstler (architectes-artistes). Cette investigation entre Vercors et Chartreuse a donné lieu à une campagne photographique menée par Cyrille Weiner, elle vient compléter les images des réalisations-bois de Leclercq Associés qu'il fixe depuis vingt ans. Ses photographies et les textes de Michèle Leloup éclairent les enjeux de la filière bois confrontée à de multiples défis écologiques, forestiers, économiques, industriels et constructifs.

02/2022

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Littérature étrangère

Désaccords imparfaits

Trois courtes nouvelles de Coe datant des années 1990 - les seules qu'il ait jamais écrites - sont publiées dans ce petit recueil, ainsi qu'un article sur Billy Wilder, " Journal d'une obsession ", écrit pour un numéro des Cahiers du cinéma. " Ivy et ses bêtises " voit un narrateur adulte revenir sur un épisode de son enfance, lors d'une soirée de Noël, où il fut convaincu d'avoir vu le fantôme d'un homme tué par sa femme, au procès de laquelle la grand-mère du narrateur avait participé. La fin de la nouvelle laisse planer un doute sur l'existence réelle de ce fantôme. " 9e/13e " est une sorte d'exercice de style : un pianiste de bar new-yorkais, à laquelle une séduisante jeune femme demande où elle peut loger ce soir-là, imagine ce qui ce serait passé s'il l'avait invitée à dormir chez lui... ce qu'il n'a bien sûr pas fait. " Version originale " est la nouvelle la plus longue et la plus aboutie ; elle manifeste le goût de Coe pour les intrigues complexes : lors d'un festival du film d'horreur dans une ville de la Côte d'Azur, un compositeur de musique de films, qui fait partie du jury, découvre qu'un des films en compétition a été écrit par une ancienne amie, qui était tombée amoureuse de lui mais que le narrateur avait un peu brutalement éconduite. Le souvenir de cette histoire lui revient à la vision du film, qui en offre une réécriture, et entre en écho avec le flirt qu'il ne peut s'empêcher d'entretenir avec une journaliste présente sur le festival. En peu de pages, Coe évoque les tentations, les opportunités ratées, les souvenirs qui hantent et une certaine mélancolie. " Journal d'une obsession ", dans un tout autre genre, évoque l'obsession, au sens littérale, de Coe pour un film mal-aimé de Billy Wilder, La vie de Sherlock Holmes, et plus précisément pour sa musique composée par Miklós Rózsa. Coe raconte, sous forme de journal intime, comment, à différentes étapes de sa vie, il a rencontré ce film, souvent par hasard. Il raconte aussi ses recherches pour mettre la main sur un enregistrement de cette musique, devenue introuvable. Dans l'introduction du recueil, Coe affirme que la nouvelle est loin d'être sa forme de prédilection, lui préférant la longueur et la complexité qu'offre le roman. Il n'empêche que ce recueil est une réussite, et offre un concentré de son écriture et de ses thèmes favoris : le mélange d'ordinaire et d'étrange dans la première nouvelle, les anti-héros un peu ratés, passant à côté de leur vie, dans les deux autres, et, toujours, un humour pince-sans-rire, mêlé à une tonalité mélancolique. Dans l'article sur Billy Wilder, particulièrement touchant, Coe adopte un mode plus autobiographique : derrière le prétexte de son obsession pour ce film, il évoque de façon assez émouvante un certain rapport à l'enfance, au passé, au temps qui passe. Ses différentes " rencontres " avec ce film et sa musique, scandées par l'évolution des technologies (du livre à la cassette vidéo et au DVD, du 33 tours au CD...) dessinent une sorte de portrait de l'artiste des années 1970 à nos jours. Les quatre textes, sous des dehors assez différents, sont ainsi unis par des thèmes ou des motifs récurrents, en particulier le rapport à la musique, véhicule de souvenirs et d'émotions. Ce recueil démontre s'il le fallait l'évidence du talent de Jonathan Coe, qui atteint en très peu de pages une densité et une émotion exceptionnelles.

03/2012

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Littérature française

Allégeance. L’Esprit Sournois du Hasard

Laure furète en quête d'un nouveau gagne-pain, lorsqu'elle fait connaissance de Karl surgi de nulle part. Un de ces jours ordinaires où l'on découvre plus tard qu'il ne l'était pas. Elle quitte Berlin pour Saratoga, là où se conçoit l'avenir numérique de la planète. Une charmante idylle se noue. Divers incidents l'entacheront pourtant, et la conduiront à des actions aux effets en chaîne aussi démesurés qu'inattendus. Rien ne prédestinait Laure à frôler des fausses barbes. Un univers qui s'exclut des feux de la rampe, évite la vacuité des discours, slalome entre le vrai et le faux, le dit et le non-dit, et agit sur ordre aux frontières du droit, voire très largement au-delà. Un monde obscur, boulimique de cyber-technologies. Des moustaches hybrides version 2. 0 en somme, mais nullement à l'abri d'un grain de sable, fut-il virtuel... Fruit de l'imagination porté par le réel, l'auteur a conçu la trame du roman Allégeance comme un désir de conjurer un futur réputé improbable qui prendrait des allures vraisemblables. Pousser tel ou tel curseur par le biais de l'écriture, puis en évaluer les possibles effets, n'est-ce pas là s'offrir la possibilité de cerner les éventuelles mauvaises graines qui ne demanderaient qu'à germer, puis à dominer. A moins qu'elles ne s'épanouissent déjà et que nous n'en discernions pas encore toutes les formes et l'insidieuse cohérence ?? Comment éviter le pire, même s'il n'est jamais certain ?? Si la littérature a des pouvoirs limités, au moins permet-elle de prolonger des courbes tendancielles, de les tordre ou de les infléchir, et tenter d'y décerner où, potentiellement, elles nous entraîneraient en catimini. Le roman n'est-il pas le bon support pour supputer des situations, y compris les plus absurdes ou les plus dantesques, mais non dépourvues de sens ?? Si nécessaire, n'est-ce pas sa vocation d'oser faire un pas de côté sur un chemin, semble-t-il, tout tracé et sans encombre, afin de creuser des situations concevables dont, justement, il semble particulièrement déraisonnable de penser qu'elles ne le soient pas ?? Pareille démarche n'est-elle pas déontique, alors que la présente période prend tous les atours d'un contexte de ruptures aux composantes disparates, mais convergeant en direction d'horizons très hasardeux ?? Nous connaissons tous à peu près le monde que nous quittons, mais les incertitudes sur les lendemains tenaillent les coeurs et les pressentiments sombres s'emparent des esprits en les noyant de sourdes inquiétudes. Mais, qu'on ne se méprenne pas. Avec Allégeance, Franck Leroy nous invite dans un roman, non dans une sorte de croisade donquichottesque. Un roman aux antipodes des récits prophétiques imprégnés de radicalisme apocalyptique où se colportent gazouillis, médiocres logorrhées ou suites poussiéreuses de petits dogmes aussi faciles à formuler qu'à digérer. Dans Allégeance, les circonstances, les rôles et les scènes attestent d'une parfaite maîtrise du sujet, des lieux et des sphères où l'intrigue se déroule. Confrontés à des événements qui les dépassent, les personnages pilotent leurs affects à vue. Les dialogues de situations ciselés d'une tonalité sonnant juste, peignent les acteurs avec finesse. Avec Allégeance, nous avons là un récit dynamique et harmonieux. Une narration captivante, une succession de chapitres rythmés de rebondissements où s'enchevêtrent cabale, mystère, passion et tragédie. Ce qui n'était qu'un projet voici quatre-cinq ans est bouclé. Il est finalisé par cet ouvrage d'un total de près de mille pages, édité en trois volumes pour en faciliter l'accès. Le premier paraîtra au cours du printemps. Les autres seront diffusés dans l'année. Une pré-édition des trois tomes est d'ores et déjà disponible pour la presse.

06/2023

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Littérature française

Allégeance Tome 2 : Trouble massacre au couchant

Allégeance - Trouble massacre au couchant [Tome 2] constitue la suite du premier volume Allégeance - L'Esprit Sournois du Hasard. Laure furète en quête d'un nouveau gagne-pain, lorsqu'elle fait connaissance de Karl surgi de nulle part. Un de ces jours ordinaires où l'on découvre plus tard qu'il ne l'était pas. Elle quitte Berlin pour Saratoga, là où se conçoit l'avenir numérique de la planète. Une charmante idylle se noue. Divers incidents l'entacheront pourtant, et la conduiront à des actions aux effets en chaîne aussi démesurés qu'inattendus. Rien ne prédestinait Laure à frôler des fausses barbes. Un univers qui s'exclut des feux de la rampe, évite la vacuité des discours, slalome entre le vrai et le faux, le dit et le non-dit, et agit sur ordre aux frontières du droit, voire très largement au-delà. Un monde obscur, boulimique de cyber-technologies. Des moustaches hybrides version 2. 0 en somme, mais nullement à l'abri d'un grain de sable, fut-il virtuel... Fruit de l'imagination porté par le réel, l'auteur a conçu la trame du roman Allégeance comme un désir de conjurer un futur réputé improbable qui prendrait des allures vraisemblables. Pousser tel ou tel curseur par le biais de l'écriture, puis en évaluer les possibles effets, n'est-ce pas là s'offrir la possibilité de cerner les éventuelles mauvaises graines qui ne demanderaient qu'à germer, puis à dominer. A moins qu'elles ne s'épanouissent déjà et que nous n'en discernions pas encore toutes les formes et l'insidieuse cohérence ?? Comment éviter le pire, même s'il n'est jamais certain ?? Si la littérature a des pouvoirs limités, au moins permet-elle de prolonger des courbes tendancielles, de les tordre ou de les infléchir, et tenter d'y décerner où, potentiellement, elles nous entraîneraient en catimini. Le roman n'est-il pas le bon support pour supputer des situations, y compris les plus absurdes ou les plus dantesques, mais non dépourvues de sens ?? Si nécessaire, n'est-ce pas sa vocation d'oser faire un pas de côté sur un chemin, semble-t-il, tout tracé et sans encombre, afin de creuser des situations concevables dont, justement, il semble particulièrement déraisonnable de penser qu'elles ne le soient pas ?? Pareille démarche n'est-elle pas déontique, alors que la présente période prend tous les atours d'un contexte de ruptures aux composantes disparates, mais convergeant en direction d'horizons très hasardeux ?? Nous connaissons tous à peu près le monde que nous quittons, mais les incertitudes sur les lendemains tenaillent les coeurs et les pressentiments sombres s'emparent des esprits en les noyant de sourdes inquiétudes. Mais, qu'on ne se méprenne pas. Avec Allégeance, Franck Leroy nous invite dans un roman, non dans une sorte de croisade donquichottesque. Un roman aux antipodes des récits prophétiques imprégnés de radicalisme apocalyptique où se colportent gazouillis, médiocres logorrhées ou suites poussiéreuses de petits dogmes aussi faciles à formuler qu'à digérer. Dans Allégeance, les circonstances, les rôles et les scènes attestent d'une parfaite maîtrise du sujet, des lieux et des sphères où l'intrigue se déroule. Confrontés à des événements qui les dépassent, les personnages pilotent leurs affects à vue. Les dialogues de situations ciselés d'une tonalité sonnant juste, peignent les acteurs avec finesse. Avec Allégeance, nous avons là un récit dynamique et harmonieux. Une narration captivante, une succession de chapitres rythmés de rebondissements où s'enchevêtrent cabale, mystère, passion et tragédie. Ce qui n'était qu'un projet voici quatre-cinq ans est bouclé. Il est finalisé par cet ouvrage d'un total de près de mille pages, édité en trois volumes pour en faciliter l'accès. Le premier paraîtra au cours du printemps. Les autres seront diffusés dans l'année. Une pré-édition des trois tomes est d'ores et déjà disponible pour la presse.

11/2023

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Histoire du judaïsme

Judaïsme, islam et modernités

Ce recueil est un ouvrage inédit de Yakov Rabkin. Certains chapitres reprennent en les adaptant les propos de diverses études et articles qu'il a consacrés au fil des ans au rapport entre le judaïsme et l'islam ainsi qu'à celui du judaïsme et des sciences et de la politique dans le monde contemporain. Cet ouvrage est le fruit de plusieurs années de travail et d'échanges. C'est le premier livre d'une série de deux volumes sur le judaïsme en préparation, le second portera plus particulièrement sur le détournement du judaïsme à des fins politiques et ses conséquences. Ce premier volume est articulé en trois parties : une première qui forme une introduction au judaïsme et à ses aspects ; elle synthétise les éléments essentiels du travail de Yakov Rabkin sur la question qu'elle agrémente et complète du récit d'un de ses voyages. Rabkin y souligne les principes qui sous-tendent la religion judaïque et y développe aussi quelques-uns des grands thèmes de celle-ci (la honte, le pardon, etc.). La seconde partie porte sur les relations et les liens existant depuis les origines entre le judaïsme et l'islam ; elle rappelle les rapprochements qui ont existé dans le passé et jusqu'au début du siècle dernier entre ces deux cultures et illustre, là encore à travers un récit d'un de ses voyages, comment ils demeurent vivaces, y compris dans un pays réputé antisémite tel que l'Iran. En prenant le contrepied d'une image souvent répandue dans les médias, il développe un discours de paix et de tolérance qui est plus que jamais bienvenu par les temps présents. La troisième partie porte sur la relation entre le judaïsme et quelques-unes des facettes de la modernité : sciences et technologies mais aussi politique et montre comment, selon le courant auquel on se référera, on se rapprochera ou s'éloignera de la science. Ou encore comment le religieux a été détourné à des fins politiques par le mouvement sioniste. Les études qui composent le présent recueil développent une approche historique qui se garde de la polémique tout en demeurant critique. Son analyse met en relief l'instrumentalisation des drames historiques à des finalités politiques dans le prolongement de son essai précédent, Au nom de la Torah. Dans son ensemble, ce recueil constitue une synthèse du travail de Yakov Rabkin sur le judaïsme ; en tant que tel, il constitue un ouvrage de première importance aussi bien en ce qui concerne la spiritualité judaïque que l'histoire de son instrumentalisation. Yakov Rabkin nourrit ses études de sa connaissance directe des cultures judaïques et islamiques dans une perspective de rapprochement intellectuel (il a séjourné aussi bien en Israël qu'en Iran après la révolution ou dans le Maghreb). Son analyse fait autorité aussi bien auprès d'intellectuels anglosaxons tels que Noam Chomsky que de penseurs français tels qu'Edgar Morin (pour ne citer qu'eux). Son travail se double d'une autre préoccupation, pédagogique, visant à produire un texte qui ne soit pas réservé aux seuls spécialistes mais constitue une base de réflexion permettant au lecteur non spécialiste ou au simple croyant de pouvoir comprendre certaines implications politiques de réalités théologiques et juridiques au coeur du judaïsme dont le lecteur a trop souvent une approche approximative et caricaturale à travers les médias et que ces études permettent de considérer différemment. Comme dans tous les ouvrages essentiels, l'ensemble révèle à chaque page de nouveaux prolongements et chaque chapitre est une invitation à approfondir son approche et affiner son regard dans une ouverture intellectuelle enrichissante et stimulante orientée vers une perspective d'échanges, de dialogue et de tolérance avec l'autre, qu'on partage ou non ses idées ou ses croyances. Ce qui n'est pas la moindre des utilités de ce livre.

03/2022

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Ecrits sur l'art

La folie du regard

Dans la première partie de cet essai, Laurent Jenny, à travers les images de l'art, s'intéresse aux turbulences du regard. La diversité de ces images révèle en effet que le regard est loin d'être une donnée naturelle, simple et commune. Chaque époque, chaque artiste et chaque medium redessinent une extension différente du visible, et remodèlent des usages dans le champ très vaste qui est celui du visible. Il y a loin des figures paléolithiques superposées émergeant pour quelques rares initiés d'une matrice minérale enveloppante et secrète - aux tableaux luxueux, surchargés de symboles savants et d'allusions aux pratiques sociales que constituent les peintures du Quattrocento. Tout comme les peintures éloquentes de l'âge classique s'opposent, par leur discours implicite, au type de contemplation muette appelé par les tableaux "silencieux" de l'âge moderne, de Manet à Morandi. Ce n'est d'ailleurs pas seulement la connivence du regard avec l'intelligible qui se transforme, mais aussi son appel aux autres sens, notamment le tactile, ainsi qu'en témoigne encore aujourd'hui une oeuvre comme celle de Giuseppe Penone, qui cherche passionnément à étendre la sensibilité optique à la surface entière de la peau. Les technologies de l'image ont aussi leur part dans cette constante redéfinition du voir. La photographie a ainsi délibérément réduit le point de vue au monoculaire et astreint le regard à un battement, non sans effets temporels. A l'inverse, les spectacles immersifs de l' "atelier des lumières" , veulent produire l'illusion que le champ du regard est à la fois mouvant, sans bords et infini jusque sous nos pieds. Cependant le pari que fait Laurent Jenny, qui est aussi celui de l'art, c'est que toutes ces images si diverses nous parlent et nous atteignent au-delà des significations qui ont été celles de leur temps et des intentions de leurs auteurs, au-delà même des circonscriptions de regard qui les régissaient. C'est précisément leur dimension énigmatique qui aiguise notre attention à elles et découvre dans notre propre regard des régions ignorées. Cela ne va pas sans déchirure de nos habitudes perceptives, ni retentissement émotionnel et éthique. Et ce sont ces chocs dont Laurent Jenny s'efforce de rendre compte dans la patience de l'écriture. La seconde partie de cet essai propose donc une déambulation libre et subjective à partir d'images énigmatiques et un approfondissement de leur étrangeté. Laurent Jenny s'y interroge ainsi sur le trouble que produit la facture porcelainée et cruelle des Judith de Cranach ou sur la dimension secrètement apocalyptique d'un tableau supposément aussi galant que "La fête à Rambouillet" de Fragonard. Il questionne l'anachronisme optique des oeuvres "qui ne sont pas de leurs temps" , comme les huiles italiennes de Valenciennes ou de Thomas Jones. Il se penche sur les horizons obstinément bouchés de Courbet, qui font refluer le regard vers la matérialité épaisse des surfaces. Il cherche à comprendre la puissance du monde graphique de Seurat dont les figures "absorbantes rayonnantes" semblent dotées d'une pesanteur nocturne et solitaire intimement liée au monde chromatique restreint du noir et blanc. Il relève les stratégies de Matisse pour domestiquer au-dedans l'espace effrayant du dehors. Dans Louons maintenant les grands hommes, il confronte la sécheresse des photographies de Walker Evans, illustrant la vie nue des petits blancs pauvres d'Alabama et la prose incandescente d'Agee comme deux traductions de la même expérience visible. Et enfin il retrace les tourments de Giacometti vivant une forme de "folie du regard" en essayant vainement de saisir le visage de son modèle japonais Yanaihara. En définitive, à travers ces réflexions et ce parcours dans les images de l'art, il s'agit pour Laurent Jenny de rouvrir le champ du regard à son extension variable, à ses connivences passagères et à son essentielle indétermination.

03/2023

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Droit bancaire

Droit bancaire et financier. Mélanges AEDBF France VIII

Le huitième volume de la collection des Mélanges AEDBF-France propose une approche très diversifiée du droit bancaire et financier. En effet, il comprend de nombreux articles qui abordent tant des questions fondamentales que d'actualité, de manière large autant que précise, d'un point de vue à la fois réfléchi et pratique. C'est sous la direction de Bertrand Bréhier qu'a été réunie une cinquantaine d'articles et d'auteurs : Le contentieux de la responsabilité professionnelle du conseiller en investissements financiers, Philippe Arestan | La transparence des opérations de marché : quête du graal ou révision du mythe de Sisyphe ? Patrick Barban | Droit comptable et normalisation comptable, Jennifer Bardy | Ce que la circulation des capitaux nous apprend potentiellement du droit, Jean-Silvestre Bergé | Réglementation financière européenne et relations avec les pays tiers, Haroun Boucheta | La signature digitale, Eric Caprioli | Les enjeux de la conformité en droit européen, Bernard Cazeneuve | Les sources informelles de rattachement de la société européenne, Gustavo Cerqueira | Réflexions sur les arnaques financières et la "fabrique du consentement" , Marielle Cohen-Branche | La floating charge : reconnaissance de cette sûreté anglaise en droit français et enseignements à tirer pour le nantissement du solde de compte bancaire, Reinhard Dammann | Améliorer le cadre juridique européen de gestion des crises bancaires : le point de vue d'un superviseur, Edouard Fernandez-Bollo | La responsabilité des prestataires d'initiation de paiement en cas d'opérations de paiement non autorisées, Roberto Ferretti | La constitution du fonds de garantie unique sous le contrôle des juges, Antoine Gosset-Grainville et Margaux Dalon | Les titres en DEEP, nouveaux titres, nouvelle forme de titre ou simplement nouvelle technologie, Philippe Goutay | Le contrôle de la régularité de l'opération financée, Caroline Houin-Bressan | Retour vers le futur des titres participatifs, Vincent Jamet | Le Conseil d'Etat a-t-il tué le droit mou ? Brèves remarques au sujet de l'émergence des documents de portée générale à effets notables, Emmanuel Jouffin | Sur l'imputation des manquements AMF aux personnes morales : vues critiques, Antoine Juaristi | Authentification forte et preuve de la négligence grave de l'utilisateur d'un instrument de paiement, Nicolas Kilgus | Les banques européennes face aux sanctions internationales, Caroline Kleiner | La responsabilité du banquier en matière de chèque de banque, Jérôme Lasserre-Capdeville | Le droit bancaire et financier des "legal transplants" au droit "plug and play", Gregory Lewkowicz | Assurance paramétrique et contrat financier, Pierre-Grégoire Marly | Les sanctions financières applicables par les autorités de marché : comparaison entre le droit financier, le droit de la concurrence et le droit des données personnelles, Frédéric Marty | L'obligation de vigilance des banques, décryptage d'une notion plurielle, Julien Martinet | Prêter en devise aux consommateurs, Jean-Pierre Mattout | La réglementation bancaire et financière revue à l'aune de l'urgence climatique, Frida Mékoui | Quel avenir pour la CJIP en Europe : vers l'élaboration d'un modèle européen de justice négociée, Astrid Mignon-Colombet | Les effets et les incertitudes du Brexit et du post-Brexit sur certaines activités de banque de financement et d'investissement, Olivier Mittelette | Le devoir de loyauté intragroupe, Renaud Mortier | Le banquier face au risque de surendettement de son client particulier, Eva Mouial-Bassilana | SPACs : technique juridique et interrogations pratiques, Sébastien Neuville | Les commissions bancaires face à la prohibition des clauses abusives, Gilbert Parleani | Le crédit entre entreprises liées (regards croisés en droit fiscal et droit bancaire), Ariane Périn-Dureau | Observations sur la réforme des sûretés, Stéphane Piédelièvre | La relativité aquilienne dans la responsabilité des Etats membres pour violation du droit de l'Union par les autorités de surveillance, Johan Prorok | Concevoir des fonds d'investissement adaptés aux seniors ? Isabelle Riassetto | Les pouvoirs d'enquête de l'AMF à l'épreuve des droits fondamentaux, Anne-Claire Rouaud | L'encadrement des transactions avec des parties reliées en droit des sociétés canadien (regards vers les Etats-Unis et l'Europe), Stéphane Rousseau | De la modélisation du crédit immobilier et de sa cohérence interne, Laurent Ruet | L'élasticité américaine (à propos du concept mou de résilience en droit bancaire et financier), Pierre Storrer | Banque et responsabilité sociale dans un contexte de pandémie : point de vue canadien, Ivan Tchotourian | L'émergence d'un droit des sociétés propre aux établissements de crédit, Hervé Synvet | De la Responsabilité Sociale des Entreprises à la Responsabilité Numérique des Entreprises, Marina Teller | L'investisseur et le consommateur de produits financiers : la différenciation du droit européen, Aline Tenenbaum | La directive sur les actions représentatives et le droit financier, Adrien Tehrani | De quelques aspects fiscaux des obligations convertibles en actions, Régis Vabre | La nature juridique des non deliverable tokens, Hubert de Vauplane |

02/2022

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Thrillers

Allégeance Tome 3 : Double jeu aux limites obscures

Allégeance - Double jeu aux limites obscures [Tome 3] constitue la suite et fin du roman Allégeance [ tome 1 - L'Esprit Sournois du Hasard et Tome 2 - Trouble massacre au couchant] . Laure furète en quête d'un nouveau gagne-pain, lorsqu'elle fait connaissance de Karl surgi de nulle part. Un de ces jours ordinaires où l'on découvre plus tard qu'il ne l'était pas. Elle quitte Berlin pour Saratoga, là où se conçoit l'avenir numérique de la planète. Une charmante idylle se noue. Divers incidents l'entacheront pourtant, et la conduiront à des actions aux effets en chaîne aussi démesurés qu'inattendus. Rien ne prédestinait Laure à frôler des fausses barbes. Un univers qui s'exclut des feux de la rampe, évite la vacuité des discours, slalome entre le vrai et le faux, le dit et le non-dit, et agit sur ordre aux frontières du droit, voire très largement au-delà. Un monde obscur, boulimique de cyber-technologies. Des moustaches hybrides version 2. 0 en somme, mais nullement à l'abri d'un grain de sable, fut-il virtuel... Fruit de l'imagination porté par le réel, l'auteur a conçu la trame du roman Allégeance comme un désir de conjurer un futur réputé improbable qui prendrait des allures vraisemblables. Pousser tel ou tel curseur par le biais de l'écriture, puis en évaluer les possibles effets, n'est-ce pas là s'offrir la possibilité de cerner les éventuelles mauvaises graines qui ne demanderaient qu'à germer, puis à dominer. A moins qu'elles ne s'épanouissent déjà et que nous n'en discernions pas encore toutes les formes et l'insidieuse cohérence ?? Comment éviter le pire, même s'il n'est jamais certain ?? Si la littérature a des pouvoirs limités, au moins permet-elle de prolonger des courbes tendancielles, de les tordre ou de les infléchir, et tenter d'y décerner où, potentiellement, elles nous entraîneraient en catimini. Le roman n'est-il pas le bon support pour supputer des situations, y compris les plus absurdes ou les plus dantesques, mais non dépourvues de sens ?? Si nécessaire, n'est-ce pas sa vocation d'oser faire un pas de côté sur un chemin, semble-t-il, tout tracé et sans encombre, afin de creuser des situations concevables dont, justement, il semble particulièrement déraisonnable de penser qu'elles ne le soient pas ?? Pareille démarche n'est-elle pas déontique, alors que la présente période prend tous les atours d'un contexte de ruptures aux composantes disparates, mais convergeant en direction d'horizons très hasardeux ?? Nous connaissons tous à peu près le monde que nous quittons, mais les incertitudes sur les lendemains tenaillent les coeurs et les pressentiments sombres s'emparent des esprits en les noyant de sourdes inquiétudes. Mais, qu'on ne se méprenne pas. Avec Allégeance, Franck Leroy nous invite dans un roman, non dans une sorte de croisade donquichottesque. Un roman aux antipodes des récits prophétiques imprégnés de radicalisme apocalyptique où se colportent gazouillis, médiocres logorrhées ou suites poussiéreuses de petits dogmes aussi faciles à formuler qu'à digérer. Dans Allégeance, les circonstances, les rôles et les scènes attestent d'une parfaite maîtrise du sujet, des lieux et des sphères où l'intrigue se déroule. Confrontés à des événements qui les dépassent, les personnages pilotent leurs affects à vue. Les dialogues de situations ciselés d'une tonalité sonnant juste, peignent les acteurs avec finesse. Avec Allégeance, nous avons là un récit dynamique et harmonieux. Une narration captivante, une succession de chapitres rythmés de rebondissements où s'enchevêtrent cabale, mystère, passion et tragédie. Ce qui n'était qu'un projet voici quatre-cinq ans est bouclé. Il est finalisé par cet ouvrage d'un total de près de mille pages, édité en trois volumes pour en faciliter l'accès. Le premier paraîtra au cours du printemps. Les autres seront diffusés dans l'année. Une pré-édition des trois tomes est d'ores et déjà disponible pour la presse.

02/2024