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Francine Bouchet éditrice

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Policiers

L'appel de Satan

Des rituels étranges, des meurtres sataniques, des infanticides, des individus crucifiés… une vague de crimes sans précédentsubmerge les cinq continents. Le Vatican dépêche Pierre, l'un de ses théologiens, auprès d'Antonio Alonzo, lieutenant de police chevronné, afin de comprendre la folie qui s'empare de l'humanité. L'enquête va les plonger dans les ténèbres d'écrits antédiluviens et les mettre sur la piste d'un ennemi dont l'ombre menaçante plane au-dessus d'eux et dont personne n'ose prononcer le nom… Un livre digne des grands polars américains, made in France. Une action qui défile à pleine vitesse, entrecoupée de rebondissements à même de tenir le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page, le tout, pour une grande partie, dans l'Hexagone. L'idée d'associer un policier sur la pente descente, et un prêtre dont la foi n'aveugle pas son sens de la déduction, permet à l'auteur d'explorer des voies nouvelles. Les personnages secondaires ne sont pas oubliés, une palette de tempéraments différents, mais dont on apprécie la présence forte. Certains réservent leur lot de surprises au lecteur, offrant au roman ce constant mouvement, servi par une écriture vive et ciselée. L'autre idée forte du roman est cette trame parallèle qui traverse l'histoire et trouve sa cohérence dans l'époque contemporaine. On y découvre de grands hommes confrontés à un choix cornélien. Et que dire de la fin, succession de rebondissements qui laissera le lecteur bouche bée ! Un roman qui n'a rien à envier au standard du genre et dont vous n'oublierez pas de si tôt le titre. Àl'occasion du 4e centenaire des archives secrètes du Vatican, un roman qui vous entraînera dans les arcanes d'un mythe devenu réalité.

05/2012

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Littérature française

La pendue de Londres

Allemagne, 1945. L'exécuteur en chef du Royaume Britannique, envoyé en mission, pend la gardienne de camps nazis Irma Grese. Même s'il éprouve un réel dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur de cordes, un expert dans le temps minuté de la mise à mort. Pourtant, le reste du temps, c'est un homme comme un autre, époux modèle, bon citoyen, qui reçoit aimablement les clients dans son pub londonien « Help the poor Struggler » (Aidez le pauvre type qui se débat !). Avant de partir, à l'aube, appliquer en silence une sentence de peine de mort.Londres, immédiat après-guerre. Ruth Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elle plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache-t-elle ? Qui sait que son père alcoolique l'a violée ? Que son premier fiancé, un soldat, l'a abandonnée, enceinte, avec des rêves en miettes et le cour en breloque ? Dans le Londres charbonneux de l'après-Blitz, à rebours du puritanisme d'une société bien-pensante, Ruth devient entraîneuse dans des bars sombres et rouges : et d'entraîneuse à prostituée, la pente est facile. Un jour, malheureuse, jalouse, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant, un salaud, à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton ouvre ! Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de fog et de pluie, de vices cachés et de femmes de petite vie, Didier Decoin alterne la voix du bourreau et de la victime. Une plongée dans l'âme humaine.

05/2013

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Psychologie, psychanalyse

Cliniques de l'extrême

La détresse, la confusion, le désespoir, la menace par l'anéantissement - individuel ou collectif - constituent des états mixtes et des affects de référence des situations extrêmes. Qu'elles envahissent l'identité dans son rapport à la survie (dans l'intersexualité, les sexualités mélancoliques, les toxicomanies), le corps dans son rapport aux transformations (pubertaires, les modifications corporelles extrêmes, jusqu'au cadavre), ou le lien social (violences interindividuelles, traumatismes collectifs, psychopathologie du travail), ces situations ne peuvent être ignorées par la clinique contemporaine. L'extrême, parce qu'il concerne des situations qui se situent au bord de l'expérience humaine, oblige à repenser la théorie du sujet, le processus de subjectivation et les théories du traumatisme psychique. Les auteurs proposent d'étudier les effets de ces situations extrêmes sur le fonctionnement psychique individuel et collectif, et de présenter différents dispositifs techniques et outils dont disposent les psychologues pour s'adapter à des situations les mettant en contact avec des phénomènes traumatiques, sensationnels ou catastrophiques, ayant le pouvoir de sidérer et de paralyser l'activité de pensée. Comment survivre lorsque la psyché - devenue incapable de symboliser - est menacée de désorganisation ? Il s'agira pour les cliniciens de réinjecter de la pensée, de favoriser l'expression et la qualification d'émotions afin de réanimer un lien humanisant là où tout semble être en ruine, où plus rien ne fait sens, où les gestes du corps expriment ce que la bouche sidérée tait. Dans ces situations, les modalités de présence (jusqu'aux sensations corporelles éprouvées) sont essentielles dans l'analyse et le partage de ce qui se vit. Ce type de clinique oblige au développement de nouveaux outils (recherches actions, observations en situation) ainsi qu'au renouvellement d'une posture clinique adaptée à ces nouveaux objets de recherche reculant toujours plus les limites des réalités humaines.

10/2012

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Critique littéraire

Traité des gestes

Les mains ? Et tes sourcils. Et les yeux. Et les pieds. Et la bouche, avec le sourire. Toutes ces parties du corps accomplissent des gestes. Les objets nouveaux, comme les tablettes numériques ou les cigarettes électroniques, en font faire d'inédits, tandis que d'autres disparaissent, pour parfois réapparaître. De quelle mystérieuse façon un poignet cassé sur la hanche, geste des aristocrates du XVIIIe siècle, a-t-il ressurgi chez un rocker de 1960 ? Le geste de la main d'un bébé qui s'ouvre comme une étoile de mer ne serait-il pas un souvenir des âges immémoriaux où nous étions algues ou poissons ? Y a-t-il des gestes d'hommes, des gestes de femmes ? Des gestes nationaux, des gestes universels ? Gestes de la sexualité, gestes de la politique, gestes des comédiens, gestes imités de nos morts aimés, tes gestes ne sont pas l'ombre des mots ; ils peuvent être une forme de création. Plus encore qu'un langage du sens, un rapport unique au temps. Voici un livre inattendu, lumineux et sensible, riche de mille réflexions tirées de l'Histoire, de la littérature, de la peinture, du cinéma, de la danse, de l'observation des présidents de République comme des femmes druzes fabriquant de la pâte à pita. Que disent ces gestes que tout le monde fait et que personne ne semble vraiment regarder ? Dans la lignée des désormais classiques Dictionnaire égoïste de la littérature française et Encyclopédie capricieuse du tout et du rien, on retrouve ici tout le brio et l'esprit de Charles Dantzig, qui, pour la première fois, révèle beaucoup de lui-même dans ce véritable traité de l'humain. Avec une trentaine d'illustrations.

10/2017

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Religion

Thérèse à plusieurs mains. L'entreprise éditoriale de "l'Histoire d'une âme" (1898-1955)

A la mi-octobre 1898, le carmel de Lisieux fit envoyer à près de deux cents personnes, dont les 140 prieures de France et déjà du monde, un exemplaire de l'Histoire d'une âme, ouvrage tiré à 1 000 exemplaires, destiné à faire connaître une jeune carmélite décédée dans ses murs un an plus tôt. Le bouche-à-oreille ayant tôt fonctionné, grâce au relais des carmels conquis, Lisieux fit tirer 1 000 autres exemplaires tout en préparant une deuxième édition. La machine était lancée. Elle n'allait s'arrêter qu'en 1955, avec près d'un million d'exemplaires vendus, de multiples éditions (dont celle décisive de 1907) et force produits dérivés. Le couvent de Lisieux – co-auteur, pour une part qu'il s'agit ici de préciser, d'un best-seller religieux en constante évolution – devint rapidement un auto-entrepreneur dynamique, inondant le marché, à la veille de 1914, de livres, brochures et images. Ainsi naquit, par le livre, Thérèse de l'Enfant-Jésus. Ayant rempli son rôle, l'Histoire d'une âme a cessé d'exister : l'ouvrage, a-t-on dit, a fait son temps. Mais c'est justement ce temps que l'historien se donne pour objet. Il examine les contenus, apprécie les tirages, découvre les actrices, met au jour les intentions cachées et révèle les polémiques tôt suscitées. Il restitue ainsi une temporalité heurtée, marquée par les retombées de la guerre, l'attentisme de l'après-guerre, le sommet de la béatification (1923), le déclin lent mais irrémédiable qui commença avec la canonisation (1925) et s'acheva par une mort annoncée dès 1946. Il demeure toujours en quête d'une Thérèse écriture à plusieurs mains.

11/2018

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Poésie

La Sorcière de Rome. (suivi de) Depuis toujours déjà

"Depuis toujours déjà... ampleur et exiguïté du temps, lenteur et vitesse, délai et hâte inopportune, bienveillance et malice, continuité et coupure, rêve éternel et rappel à l'ordre, étendue illimitée et impasse. La poésie d'André Frénaud s'interroge à tous les seuils du temps. Elle s'ausculte pour écouter les frémissements d'une pérennité possible. Elle se cherche parmi la débandade des saisons. Automne, le nouvel an, minuit : autant de moments de la quête, transitions hésitantes où ce qui meurt se renouvelle et prépare imperceptiblement sa résurrection. Emporté dans l'éboulement du présent, le poète entrevoit les visages incertains de ce qu'il fut et de ce qu'il sera. Présent, preuve de mort ; passé, preuve de vie : à mesure que l'un s'épuise et s'efface, l'autre ne cesse de redistribuer ses énergies obscures. L'accompli n'aura jamais dit son dernier mot. Reconnaître ce qui n'est plus, c'est remuer les élans de l'avenir, cet "avenir aux fanaux troubles" qui évolue vers on ne sait quelle plénitude ou néant, toujours dévoré par la bouche avide du présent mais englobant ce présent et le prolongeant dans l'infini. "Pas encore finie ma vie puisque j'avoue / l'autrefois", écrit Frénaud dans Les Saisons. Et dans Vieux pays, méditation tortueuse dont l'exergue parle d'une première lueur désormais éteinte qui se réanime dans la mémoire pour créer une éclaircie imprévue et la promesse d'une "vie embellie", il s'exclame : "Oh ! Sachons accueillir / le langage de l'autrefois dans l'âme bouleversée !" Que ce soit abri ou abîme, coquille pleine ou creuse, le prospecteur poétique cherche à pénétrer ce temps d'au-delà du temps. Le sourcier essaie d'y rejoindre le fons originel qui aura toujours irrigué sa fin." Peter Broome.

02/1984

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Théâtre

LE THEATRE D'APPARTEMENT. Un théâtre de crise

En l'espace de cinq décennies, le théâtre en appartement s'est proposé comme moyen de résistance artistique, politique, économique ou sociale. Utilisé souvent comme sortie de secours, il agit précisément comme révélateur des malaises du théâtre et parfois de la société. Théâtre de crise, théâtre de rupture, il offre plus qu'une remise en cause, il inaugure une forme artistique, établit un autre rapport au public, élargit les fonctions traditionnelles de l'art dramatique. Le théâtre en appartement se définit avant tout par rapport au lieu dans lequel il s'invente : un lieu privé et souvent inconnu qui n'est pas a priori destiné à recevoir des spectacles, un nouvel espace à l'identité très marquée. En toute simplicité, des artistes pénètrent dans l'intimité des gens pour partager le besoin quasi-vital du théâtre et faire circuler la parole des poètes. Là, les bonnes odeurs de ratatouille mettent l'eau à la bouche, les mots d'amour se chuchotent à l'oreille, le frôlement d'un tissu, le croisement des regards éveillent d'étranges sensations... Du théâtre clandestin au théâtre d'avant-garde, du théâtre d'animation socioculturelle au théâtre de dépannage économique, Sarah Meneghello balaie l'histoire au regard des faits marquants qui accompagnent l'avènement de ces enjeux et tente de dégager les perspectives qui s'offrent à cette forme si singulière. Outil de référence précis et documenté, cet ouvrage s'adresse particulièrement à ceux qui exercent le théâtre ou s'y destinent, mais également à ceux qui, acteurs ou spectateurs, désirent comprendre comment l'art peut devenir le mode d'expression privilégié des désordres du monde, de quelles façons les uns corrigent certaines dérives du théâtre, en quoi d'autres, par le reflet de la réalité qu'ils proposent, offrent un témoignage précieux de leur temps.

11/1999

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Religion

Un Dieu qui parle ! Comment Dieu se révèle-t-il à l'homme ?

A chaque page de la Bible, on peut lire : "Dieu dit à Abraham", "Dieu dit à Moïse", "Oracle du Seigneur", comme si Dieu conversait familièrement avec l'homme. Habitués à ces expressions, nous ne percevons plus ce qu'elles peuvent avoir d'insolite. Or elles soulèvent bien des questions. Car Dieu, personne ne le voit ! Dieu n'a pas de bouche ! Comment peut-il parler à l'homme ? Les auteurs de la Bible prétendent-ils qu'Abraham, Moïse ou les prophètes ont entendu le son de sa voix, au coeur du Buisson ardent, sur la montagne, dans l'orage ou la brise légère ? Ces hommes ont-ils écrit sous la dictée de Dieu ? L'homme d'aujourd'hui a plutôt l'impression que Dieu n'est pas très bavard. Ne sommes-nous pas face à une supercherie ou à une simple illusion de l'homme qui, dans sa solitude d'être mortel, s'invente un partenaire imaginaire en faisant lui-même les questions et les réponses ? Que n'a-t-on pas fait "dire" à Dieu depuis des millénaires, y compris d'encourager les hommes à faire la guerre et à exterminer ses ennemis, pour sa plus grande gloire ! Alors comment Dieu parle-t-il à l'homme ? Comment communique-t-il avec lui ? Comment la transcendance divine, l'Infini, peut-il rencontrer la finitude de l'homme ? En quel langage parle-t-il ? Comment Dieu nous parle-t-il encore aujourd'hui ? Toute la question de la Révélation et du fondement même du judéo-christianisme est ainsi posée. Et notre manière d'y répondre commande en partie notre manière de lire les Ecritures (fondamentalisme. littéralisme), notre manière de concevoir Dieu (providentialisme, interventionnisme), et celle de comprendre comment Dieu nous parle encore. C'est avec pertinence et pédagogie que Michel Hubaut répond à ces questions.

09/2010

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Policiers

Le fruit de mes entrailles

Vrinks, fiché au grand banditisme, finit de purger une longue peine en centre de détention quand on lui annonce brutalement que le corps mutilé de sa fille Manon a été retrouvé dans un fleuve. Fou de rage, il ne pense plus qu'à s'évader pour la venger... Amia, jeune femme d'une vingtaine d'années, prisonnière d'un sordide réseau de prostitution, réalise soudainement qu'elle va être mère ! C'est peut-être le signal qu'elle espérait pour trouver la force de fuir les griffes de ses bourreaux. La capitaine Alice Krieg, en charge du dossier Vrinks, est une flic pugnace de la brigade de recherche des fugitifs. Elle, a grandi sans père, en a toujours souffert et plus encore aujourd'hui quand elle découvre sa cruelle maladie... Le hasard va tous les faire se télescoper au cours d'une longue cavale infernale et sanglante. A la vie, à l'amour, à la mort, au destin... Un thriller palpitant, noir, sanglant, percutant, intense... Un rythme endiablé... Une formidable histoire d'amour... Cédric Cham n'y va pas par quatre chemins : chaque page est un challenge, chaque jour est un combat ! Pas de fioritures, juste des faits, des hommes et des femmes qui vont tenter de sortir de la fange dans laquelle ils sont englués ! Et pour ça, il va falloir affronter une terrible adversité. Ca pourrait être un film, tant les images restent scotchées sur votre rétine. Ca va vite, ça va fort, ça fait mal et c'est pourtant bourré d'émotions... Parce que cette fuite en avant est le moteur d'une nouvelle raison de vivre ! Cédric Cham nous entraîne dans un hors-piste douloureux et en tension permanente. C'est sec, violent, jusqu'au-boutiste et particulièrement réaliste. Et comme toutes les lignes de fracture, ça laisse dans la bouche une certaine amertume ! Mais quel bouquin !

09/2018

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Musique, danse

Les Échos du silence. partition pour soprano ou ténor solo

Il faut envisager cette oeuvre comme la scène d'un opéra où le protagoniste se parlerait à lui-même, devant son reflet dans un miroir. Ce peut être son propre prénom qu'il scande tout au long de l'oeuvre car son double l'inter­pelle. A défaut, je suggère Ludka pour une femme et Ludwig pour un homme. Cette courte oeuvre, de caractère très intérieur, joue sur les divers niveaux de lecture du texte de Sylvie Germain qui peut être interprété selon les quatre sens de l'écriture ? : littéral, allégorique, moral et anagogique. Ce dernier sens est particulièrement souligné par la musique. De nombreuses ressources expressives de la voix sont ici sollicitées ? : mélodique, parlé-chanté, parlé (déclamé, scandé...), détimbré, souffle... Une mezzo peut interpréter l'oeuvre en la transposant plus grave. Les crotales devront l'être aussi. L'argument Une femme (ou un homme) se tourne vers la fenêtre du compartiment du train dans lequel elle (il) effectue un voyage sans espoir de retour. Elle (il) croise dans la vitre le regard de son propre reflet. Ce regard est à la fois le sien et celui d'une femme (ou d'un homme) lui ressemblant étrangement, aperçu(e) quelques instants auparavant lors d'un arrêt dans une petite gare. Dans ce regard, comme dans celui de l'inconnu(e), la même gravité un peu douloureuse, une égale expression d'attente, de patience. Elle (il) ne sait pas s'il s'agit d'elle (lui) ou de l'autre. Elle (il) ne se reconnaît pas dans la flagrance de sa propre image. Elle (il) avance la main vers la vitre et effleure du bout des doigts les lèvres closes de son reflet. Alors la bouche s'entrouvre et se met à lui parler d'une voix assourdie et ténue.

08/2018

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Littérature française

Perle d'espérance

Une belle rencontre commence souvent par un profond silence, mais ce que la bouche force à taire, les yeux malgré tout le révèlent. Silence et secret d'une vieille dame sans âge, seule dans son château, silence d'une enfant sans voix, silence de l'amour, silence bruyant de l'écriture. Le silence, toujours... Si proche du secret. Des lettres retrouvées et des écrits offerts à une jeune fille vont délier le noeud d'une vie, la vie d'une femme qui aura renoncé à tout, sauf à l'espoir et à l'attente. Mais les deux êtres qu'elle aura tant aimés ne reviendront jamais au château. L'absence va alors résonner plus fort que toute autre présence et le temps restera figé sur quatre années de bonheur intense qui vont déterminer le reste de sa vie. Peut-on comprendre le renoncement qui a suivi ? La force de ce double amour impossible, mais gorgé d'espoir, qui en fera la beauté de toute une vie. Enfant, Véronique reçoit en cadeau, de la part de son instituteur, un petit cahier bleu appelé cahier libre, merveilleux champ des possibles ouvert à la poésie et à la couleur. Elle pose alors de façon libre les émotions qui lui viennent : les pensées s'assemblent en couleur, la peinture murmure de mots. Ces délicieux souffles au coeur seront les prémices de la création qui ne la quitteront jamais. En 2005, elle publie Un coeur ouvert, récit autobiographie avec en filigrane l'émotion, si palpable. Son cahier bleu, au fil des ans, s'est bien rempli et elle nous l'ouvre aujourd'hui avec Perle d'espérance, premier roman authentique et sensible, fruit d'inspiration né de rencontres touchantes où le lecteur se laisse volontiers, tout comme l'héroïne du livre, emmurer dans le silence, emporté par un flot d'émotions, de douleurs et d'exaltation.

06/2017

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Shonen/garçon

Les mémoires de Vanitas Tome 1

Fin du xixe siècle. Paris est en plein émoi à la suite d'attaques répétées de vampires. Pourtant, la règle d'or de leur communauté est de ne pas s'en prendre aux humains ! Un mal mystérieux semble ronger ces créatures immortelles... C'est en cette période troublée que Noé arrive dans la capitale. Il suit la trace du grimoire de Vanitas, artefact légendaire craint de tous les vampires. On dit qu'il permet à son détenteur d'interférer avec ce qu'il y a de plus sacré pour eux : le nom véritable, symbole même de leur vie. Le modifier peut les rendre fous, voire les anéantir... A bord de l'énorme vaisseau flottant sur lequel il a embarqué, Noé fait la connaissance d'Amélia. Alors qu'il l'aide à se remettre d'un malaise, tout s'emballe : elle perd la tête et révèle sa nature de vampire devant les passagers ! C'est alors qu'entre en scène un mystérieux assaillant, se présentant comme... Vanitas ! Devant un Noé bouche bée, il dégaine le fameux grimoire et apaise l'accès de folie de la jeune femme. L'artefact ne serait donc pas qu'une arme mortelle ? Vanitas, héritier du nom et du pouvoir du créateur du livre, a une mission : sauver les vampires de la malédiction qui pèse sur eux ! Après Pandora Hearts, Jun Mochizuki crée un nouvel univers palpitant, entre steampunk et fantasy ! Le talent du jeune auteur pour camper des personnages mystérieux, ambivalents et à la psychologie complexe ne se dément pas. D'un trait toujours aussi soigné et élégant, elle nous entraîne à travers un Paris peuplé de créatures de légende, dans une enquête aux frontières du monde des humains et des vampires !

07/2017

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Médecine ayurvédique

L'ayurvéda et ses soins de beauté

Après l'immense succès de "L'Ayurveda adapté à l'Occident" , Christine Blin-Chandrika nous revient avec ce nouveau livre consacré aux soins de beauté selon l'Ayurveda. A l'heure où l'on parle de plus en plus d'écologie, de remèdes naturels, de nourriture biologique et d'efforts pour enrayer les excès de toutes sortes, ce livre apportera des réponses concrètes à tous ceux qui adhèrent à ces valeurs. Un des grands principes de l'Ayurvéda est que "ce qui est mis sur la peau doit pouvoir se manger" . Christine Blin-Chandrika nous propose ici une alchimie, un art, une méthode forte et précise pour utiliser les produits qu'offre la nature afin de rendre l'être humain beau et lumineux grâce aux soins du corps. Elle utilise pour cela les principes fondamentaux de l'Ayurvéda que sont, notamment, l'unité du Tridosha (Vata, Pitta et Kapha) et les cinq éléments (Terre, Eau, Feu, Air, Ether) utilisés au service de notre bien-être. Cet ouvrage est divisé en dix chapitres qui présentent de manière claire et précise les soins de la peau, des cheveux, du corps, du visage, des yeux, de la bouche et des lèvres, des mains et des ongles, des jambes et des pieds. Cependant, il nous initie aux secrets ayurvédiques ancestraux non seulement des soins de beauté, mais aussi de l'alimentation, des huiles essentielles, des couleurs et des pierres, de la musicothérapie, des techniques de méditation et de respiration, afin de nous permettre de refléter notre beauté intérieure à l'extérieur. Ce livre, novateur en Occident, aura sans aucun doute un grand retentissement à notre époque où ces approches alternatives sont de plus en plus recherchées.

03/2021

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Psychologie, psychanalyse

Grandir dans l'ombre d'un parent alcoolique

" Quand papa a bu... il tape avec sa bouche, quand je sens que Maman a bu, j'ai mal au ventre " Violence physique parfois, mais surtout psychologique, la souffrance des enfants qui ont un parent qui boit de manière nocive, n'est pas reconnue. Elle fait parler leur corps, qui s'habitue à ce langage. Elle engendre des comportements de déviance qui ne sont pas lisibles tant leurs cahiers sont souvent bien tenus. Ces enfants " qui tiennent le coup " ont un développement perturbé et deviennent souvent des adultes qui empruntent des chemins complexes, par peur du chaos, du " vide ", de l'abandon et de la mort. Sans dramatisation, ni banalisation, nous avons voulu " sortir de l'ombre " toutes ces blessures intériorisées au fil du temps, encouragées en cela par les adultes et les enfants que nous avons accompagnés pendant six ans. Il sera question d'abord d'apprendre à repérer, à nommer l'alcool, à évaluer ses effets sur l'entourage. Etre soi-même " au clair " avec sa propre consommation, la regarder par rapport à la société au sein de laquelle elle s'exprime. La prise d'alcool n'a pas une signification universelle et s'appuie sur les mythes de notre civilisation. Les enfants grandissent avec un parent alcoolodépendant ont besoin que leur souffrance soit prise en compte, entendue, accueillie. Mais pour être en mesure de dire ce qui fait mal, ils ont souvent besoin d'aller chercher le problème là où il est caché... c'est bien moins aisé que de chercher les bouteilles inlassablement pour contrôler le parent " malade ". Nous évoquerons dans ce livre, comment il est possible de montrer ce que l'on a à dire, par le biais d'objets, qui sont alors des " pré-textes " à une mise en mots ultérieure.

09/2007

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Littérature française

Une mère

Clotilde ne comprend plus ses deux fils devenus de jeunes adultes, Théo et Léo, élevés jusqu'alors comme des jumeaux. Elle jette un oeil critique sur leurs distractions et surtout leurs relations amicales et sentimentales. Ils suivent pourtant un itinéraire très semblable à celui qui fut le sien une petite vingtaine d'années plus tôt. Le cadre du roman se situe en Lorraine et à Brasilia. "Plus de jeunes à la maison depuis que les garçons sont partis. Petits hier, aujourd'hui des hommes. Clotilde ne les a-t-elle pas rêvés ? Le silence est épais en fin de semaine, plus de bruits de vaisselle à toute heure de la journée, plus d'allées et venues au moment où les parents sombrent dans le sommeil, plus de regards indifférents ou grognons, rarement affectueux pour la mère qu'on ne voit pas et qu'on n'entend plus, car on se bouche les oreilles devant celle qui, certes, encourage et soutient, mais aussi importune et freine, juge et admoneste en permanence. Une mère, dont on a besoin pour le confort et qu'on voudrait toujours à son service, domestique souriante et aimable, empressée, mais discrète, sans fatigue ni maladies, sans désirs ni existence propre. Pourquoi ne pas reconnaître qu'on n'a été qu'un marchepied nécessaire à l'envol personnel des enfants, pourquoi avoir si mal accepté le détachement progressif des adolescents, quelle sottise d'avoir cru si longtemps en l'illusion d'une relation à jamais fusionnelle ! " L'auteure Claudine Lux interprète très subjectivement dans ce roman des choses vécues, vues et entendues dans son entourage immédiat. Passionnée par l'étude des relations humaines et du cheminement personnel des différents personnages, elle espère rendre compte de situations dans lesquelles un large public peut se reconnaître.

02/2014

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Littérature française

Le dernier des soviétiques

C'est une piste de ciment et d'herbe, cachée dans la forêt, non loin du cercle arctique russe. Une bande grise de deux kilomètres, marquée par des pneus géants peints, des drapeaux ; au bout ; un hangar de bois et de tôle ; tout autour, les chemins de terre noir, mais aussi la neige, les ours et les loups. Une sauvagerie presque rêvée, entre Michel Strogoff et Tolstoï. Sergueï Alexandrovitch Ilyne est arrivé sous l'ère soviétique, et il est resté. A la grande époque, la piste comptait, accueillant des milliers de passagers au coeur de l'archipel, en route vers les sites du grand nord, ou vers la ville à côté. Plus de cent employés travaillaient ici. Les vols ne cessaient jamais, et parfois très loin, on devinait des forteresses, en chemin vers d'autres missions. Puis l'empire s'est effondré, le pays a changé de nom, de modèle, d'histoire, Eltsine l'alcoolique a été remplacé par le jeune Poutine, le FSB a pris le pouvoir et l'argent : la piste a été oubliée. Sergueï est donc seul à entretenir sa piste, sans paie véritable, sans hiérarchie. Avec Macha sa compagne, quelques amis, le policier Dima, le pope voisin, il bouche le ciment, dégage le bois, imagine des éclairages, attend un appel, un ordre, une urgence, venu de la terre ou du ciel, mais rien. C'est un homme meurtri, un idéaliste. En 2010, un avion lourd s'écrase dans la forêt, en bout de piste, mais comment rendre force et usage à l'empire, quand celui-ci s'est perdu tout entier ? Dans ce magnifique récit poétique, fondé sur une histoire vraie, Marc Nexon nous offre un pan d'histoire, sans nostalgie et à hauteur d'homme, mais avec la tendresse pour ceux qui croient à leur cause.

03/2023

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Littérature francophone

Retour à Villimpenta

Librement adapté de faits réels. Une tranche de vie de ceux que l'on considérait comme étant de petites gens. Une tranche énorme avec des coeurs gros comme ça. Entre des enfances manquées et mouvementées, que la violence parentale force au labeur, on retrouvera ici un père malmené dès sa naissance survenue, de manière sordide, dans un champ de la plaine du Pô. En ce Villimpenta profond, béant d'une magistrale beauté d'un horizon à l'autre, nous poursuivons la trajectoire de ces immigrés italiens qui ont dû tout quitter pour venir nous bâtir une Suisse forte et vaillante. Ils n'étaient pas les seuls à laisser derrière eux les mélopées méridionales carillonnant sous un ardent soleil. De petites gens vaquant à des travaux que l'on ne perçoit ni ne voit de prime abord, que l'on valorise encore moins et qui, souvent même, n'étaient pas les bienvenus au pays, surtout au sein des familles suisses puritaines, conformistes et propres en ordre. Ainsi, au fil de ces pages, si terribles soient-elles, malgré l'amour qu'il s'en dégage, vous verrez à quel point l'existence d'une petite secrétaire dactylo et d'un plâtrier peintre contremaître en bâtiment peut devenir une saga aussi palpitante qu'une expédition dans le Grand Nord. Ils avaient tous leurs défauts, des saletés de défauts, mais à l'arrière de ces oripeaux se cachaient des pépites d'amour pur. Parce que ce sont nos aïeux, nos parents, et que grâce à eux tous, sans effort, de manière souvent éhontée et le ventre plein, nous n'avons plus qu'à ouvrir la bouche afin que de leurs laborieux ruchers coule un miel abondant.

10/2022

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT. Tome 1

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Littérature française

L'oeIL DE CHAT. Tome 2

Le jour venait de se lever, blafard et triste. Paris - le Paris qui travaille - s'éveillait. Les ouvriers descendaient des hauteurs de Montmartre, la pipe à la bouche et le pain sous le bras. Les petites couturières trottinaient vers l'atelier où elles vont pousser l'aiguille jusqu'à la nuit pour gagner quelques sous. C'est l'heure où les viveurs à outrance rentrent chez eux. Un fiacre montait lentement la rue du Rocher, un de ces affreux fiacres, attelés d'une rosse poussive, qu'on trouve, sur le tard, à la porte des cercles et des restaurants fréquentés par les soupeurs. Au fond de ce véhicule délabré, qui sonnait la ferraille, un jeune homme sommeillait, en mâchonnant un cigare éteint : un grand garçon, très brun, engoncé dans un paletot dont il avait relevé le collet pour cacher sa cravate blanche, car il était en tenue de soirée et, à ses traits fatigués, on voyait bien qu'il ne s'était pas couché. Il avait baissé une des glaces de la voiture, probablement parce qu'il éprouvait le besoin de respirer l'air frais du matin, après avoir veillé longtemps dans un lieu empesté par la fumée du tabac, et quand il entrouvrait les yeux, secoué par un cahot, il regardait vaguement les passants qui filaient sur les trottoirs. Et il lui arrivait d'envier le sort de ces esclaves du labeur que la nécessité de gagner leur pain quotidien forçait à courir les rues dès l'aube ; il lui arrivait de souhaiter d'être à leur place, lui, le riche désoeuvré, déjà las de vivre sans but. Il faut dire tout de suite que ces aspirations à une existence régulière lui venaient à la suite d'une grosse perte de jeu et qu'il ne pensait pas sérieusement à se convertir.

03/2023

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Fantastique

Hanagumi - tome I : La rapière d'Ariella

Les liens familiaux et fraternels sont-ils éternels ? Fin XIXe, en 1892, une petite fille de 13 ans du nom d'Hagumi, ayant une seconde bouche sur la nuque, est née avec deux âmes dans son corps. Baptisée Asami, cette âme n'a qu'une obsession, posséder son propre corps, sauf qu'Hagumi doit se suicider pour ne pas qu'elle obtienne le sien. Devenu un fantôme, elle doit, avec Masatane, son grand frère médecin et Mitsume, un petit monstre serviteur démonique, partir à la recherche des 12 membres de leur famille de sang afin que la couronne d'épine, apparue quand elle est devenue un esprit, se transforme en l'auréole d'un ange, utilisée sur terre comme un chakram. Quatre artefacts seront également nécessaires s'ils veulent éradiquer la source de leur malheur, le démon du néant, Chaos Nero... "Dans le langage des oiseaux, mon nom signifie Pam est là pour eux. Dites-moi, que vous inspire mon portrait ? Posez-vous cette question avant et après la lecture du premier opus d'Hanagumi car votre regard sur la personne que je suis changera. Qu'il soit en bien pour mes futurs fans ou en mal pour mes futurs haters, le mien sur mon oeuvre restera le même : à savoir que mon esprit a façonné le meilleur de moi-même pour que mon imagination trouve sa principale source d'inspiration dans l'essence de mon âme d'autiste et que ce premier opus sera le tronc commun de toutes mes histoires. J'espère également que ce livre m'aidera à réaliser un autre de mes rêves, devenir scénariste mangaka". Pamela Poreu, 29 ans, résidente à Sainte Agnès, non loin de Monaco.

10/2022

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Viande, volaille, gibier

Petit traité du canard

Elevé depuis l'antiquité égyptienne au moins, le canard a trouvé en France une terre d'élection. Deuxièmes producteurs mondiaux de canards derrière les Chinois, les Français en sont surtout les premiers consommateurs ! C'est dire si nous accordons à ce joyeux palmipède une place de choix. Il suffit de parler de cuisses de canard confit et de magret pour voir les yeux briller et la bouche saliver - sans même évoquer le foie gras dont la présence semble indispensable pour un repas de fête, tant il illustre à la fois le raffinement et un certain art de vivre français. Pourtant, il n'y a pas que des canards gras dans nos élevages. Il y a en France beaucoup de canards qui ne sont pas gavés, dont le foie reste bien rouge et qui ne demandent (ou presque) qu'à passer à la casserole, en cocotte ou à rôtir tranquillement accompagnés de navets, cerises ou de coings (le fameux canard coing-coing). Au-delà du canard de Barbarie qui est le plus présent de ces canards non gras, les Français, au fil des temps, ont développé de nombreuses variétés parfois très locales : le canard de Challans, le canard de Rouen, celui de Duclair, etc., dont certaines, en voie de disparition, ne doivent leur survie qu'au travail d'éleveurs passionnés. Inscrit depuis longtemps dans la gastronomie avec des recettes emblématiques comme le classique canard à l'orange, le prestigieux canard à la presse de la Tour d'Argent ou le canard laqué (morceau de bravoure de la cuisine chinoise), notre palmipède se prête volontiers à l'imagination des gastronomes. Qu'on se le dise, en cuisine, il n'y a jamais de vilain petit canard !

05/2022

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Littérature portugaise

De natura florum

Le texte "De natura florum" est structuré comme un herbier en prose, personnel et poétique. A partir de vingt-cinq entrées, partant du plus général vers le plus singulier, l'autrice évoque d'abord des définitions botaniques puis décrit vingt fleurs, rose, violette, tournesol... qu'elle admire avec une grande sensibilité. Initialement publié le 3 avril 1971 dans le "Jornal do Brasil" de Rio de Janeiro puis inclus dans le volume "A Descoberta do Mundo" en 1984, et retravaillé pour "Agua Viva" (1973), "De natura florum" trouve dans cette édition une nouvelle vie. L'herbier de Clarice Lispector est à l'image de son autrice : fin et audacieux. Les illustrations d'Elena Odriozola Belastegui apportent au texte une douceur juvénile. L'ouvrage unique, original et singulier que constitue "De natura Florum" vient enrichir le cycle de publication de l'oeuvre de Clarice Lispector au sein des éditions des femmes-Antoinette Fouque. La rose est la fleur féminine qui se donne toute et tant qu'il ne lui reste que la joie de s'être donnée. Son parfum est un mystère fou. Quand elle est profondément aspirée elle touche le fond intime du coeur et laisse l'intérieur du corps tout entier parfumé. Sa manière de s'ouvrir en femme est très belle. Les pétales ont bon goût dans la bouche - il suffit d'essayer. Mais la rose n'est pas "it". C'est elle. Les incarnates sont d'une grande sensualité. Les blanches sont la paix du Dieu. C'est très rare de trouver chez le fleuriste des roses blanches. Les jaunes sont d'une joyeuse alarme. Celles de couleur rose sont en général plus charnues et ont la couleur par excellence. Les orangées sont issues de greffe et sont sexuellement attirantes. C. L.

11/2023

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Actualité médiatique internati

Les aveuglés

La fin de la guerre froide devait ouvrir une ère nouvelle, marquée par le triomphe de la démocratie libérale qui ne pouvait désormais que s'étendre. Aucun pays n'en a été plus convaincu que l'Allemagne réunifiée. Trois décennies plus tard, à l'est, la Russie de Vladimir Poutine est devenue de plus en plus agressive. En Europe centrale, les jeunes démocraties sont tombées dans le piège du populisme. Et tandis qu'à l'ouest, la France tentait en vain de surmonter les failles d'un modèle politique dépassé, plus à l'ouest encore Donald Trump malmenait la démocratie américaine et menaçait l'ordre international. Mais comme les trois singes, la chancelière et ses partenaires de coalition sociaux-démocrates fermaient les yeux, les oreilles et la bouche. Jusqu'au 24 février 2022. Ce jour-là, leur monde s'est écroulé. Poutine a envahi l'Ukraine et pulvérisé l'ordre européen. Puis est venu le temps des questions : pourquoi nous sommes-nous si lourdement trompés ? Quels signaux avons-nous ignorés ? Ce livre raconte, à travers les témoignages des protagonistes des épisodes clés de ces vingt années, ce qui nous a empêchés d'assumer la réalité de la Russie de Poutine : le repli américain, l'aveuglement de l'Allemagne, prisonnière de son histoire, de sa réussite économique, le mépris pour les nouvelles démocraties de l'est, la russophilie obsolète de certaines élites françaises, la mauvaise stratégie du cavalier seul de Sarkozy et Macron et leur rêve irréaliste d'une grande architecture de sécurité européenne avec Moscou. A quel moment aurions-nous dû prendre une autre voie ? Et d'ailleurs, y avait-il une autre voie ? L'Europe sortira-t-elle affaiblie ou renforcée de cette guerre qui lui a ouvert les yeux ?

10/2023

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Sciences politiques

Le djihad et la mort

Les tueries effroyables de janvier et plus encore de novembre 2015, maintenant celle de Bruxelles, ont déclenché une intense "guerre des interprétations". Pour Olivier Roy, c'est avant tout leur dissidence sociale, folle et violente, que des jeunes de la deuxième génération d'immigrés, rejoints par des convertis, expriment en rejoignant une cause sanglante, sanguinaire, qui risque de se transformer très vite en cauchemar. Selon une formule de novembre 2015, devenue aussitôt célèbre, il faut plutôt parler d'"islamisation de la radicalité", une radicalité appuyée sur une connaissance quasiment nulle de l'islam et du Coran, même s'ils n'ont que ces mots à la bouche. Le phénomène ne touche qu'une frange des jeunes d'origine musulmane ou convertis : quelques milliers sur des millions. C'est une génération en rupture avec les parents, elle fréquente peu la mosquée (et n'est donc pas touchée par les prêches d'imams radicaux), elle ne connaît pas grand-chose au Coran. Beaucoup ont mené une vie de jeunes désoeuvrés, avant de se convertir à l'islam le plus radical, souvent pendant un passage en prison. Leur rupture avec la société occidentale devient un nihilisme - auquel le "califat" de Daech, sa violence et ses promesses de paradis, offre une issue "noble", celle de héros et de martyrs. Le livre décrit cette planète, restreinte mais habitée par un ressentiment extrême, établie dans une toute puissance mortifère, prétendant représenter le "vrai islam", l'islam conquérant des origines galvaudé par leurs parents, surtout en Occident mais aussi dans les pays d'islam. C'est une volonté de revanche qui affirme sa toute puissance par des armes de terreur et des méthodes militaires. Une idéologie sommaire du "martyre" des héros de l'islam morts à la guerre et promis au paradis fait le reste.

10/2016

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Technique et entraînement

La science de l'endurance

Chaque année, des milliers d'études sont publiées en science de l'endurance. Bonne nouvelle : elles peuvent vous amener à revoir radicalement certains aspects de votre pratique sportive, pour vous préserver des blessures, améliorer vos performances et vous procurer plus de plaisir dans votre sport. La mauvaise nouvelle : la plupart de ces découvertes restent cantonnées dans les revues scientifiques. Le grand public n'en profite pas parce qu'il s'écoule cinq à dix ans avant qu'elles n'émergent dans la presse généraliste. Ce livre synthétise les toutes dernières découvertes en science de l'endurance et les traduit en conseils pratiques pour les marathoniens, les triathlètes, les traileurs, les cyclistes... Il en ressort des informations originales et innovantes qui bousculent bon nombre de certitudes. Vous apprendrez entre autres : Que pour les courses de courte durée, se rincer la bouche avec une solution sucrée est suffisant pour maintenir l'effort, inutile d'avaler, que le jus de cornichon pourrait soulager les crampes, qu'une légère déshydratation n'a pas d'effet délétère sur vos performances, que votre tube digestif est " entraînable ", que la bière a des effets intéressants en récupération, comment profiter au mieux de la chaleur pour améliorer vos performances, 3 contrevérités sur les crampes, quelles sont les séances d'entrainement les plus efficaces, ou encore comment le microbiote et les probiotiques impactent vos performances... Ce livre bénéficie du retour d'expérience exceptionnel de plusieurs sportifs de haut niveau : Eric Leblacher (cycliste ultra) , Erik Clavery (champion du monde de trail), Patrick Bringer (champion de France de trail et coach et triathlète), Bertrand Billard (champion du monde de triathlon longue distance), Maryline Nakache (vainqueure du marathon des sables et championne de France de trail). Le magazine Jogging International sera partenaire de ce titre.

12/2023

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Littérature française

Les aventures d'un jeune suisse en Californie

Fils de pasteur né dans une petite ville de Suisse romande, Théophile de Rutté quitte son pays à l'âge de vingt ans pour aller travailler à Rio de Janeiro. Il reste trois ans au Brésil, mais son esprit aventureux rêve de participer à cette ruée vers l'or dont on parle tant. Il s'embarque alors sur un trois-mâts et débarque six mois plus tard à San Francisco où, parmi les trappeurs, les chercheurs d'or et les aventuriers de toute espèce, il rencontre le fameux colonel John Sutter, son compatriote, dont Blaise Cendrars immortalisera la mémoire. Pour l'or, de Rutté arrive trop tard. Toutefois, il comprend rapidement qu'il y a beaucoup à gagner avec cette population avide de dépenser ; il s'installe donc comme négociant importateur. Grâce à Sutter et malgré son jeune âge, il est nommé consul de Suisse pour la Californie et l'Oregon. Il ouvre une succursale à Sacramento et manque de peu de périr noyé dans l'inondation de 1850. Après avoir subi une série de catastrophes, de Rutté choisit de rentrer en Europe ; il s'y marie et s'installe à Bordeaux, où il ouvre une agence d'assurances maritimes. Publiée par Buchet-Chastel en 1979, cette autobiographie est présentée dans cette nouvelle édition par Emmanuelle Paccaud, chercheuse à l'université de Lausanne. Théophile de Rutté (1826-1885), de son vrai nom Gottlieb Rudolf von Rütte, est né à Sutz, dans le canton de Berne. En 1846, il émigre au Brésil, d'où il partira pour rejoindre la Californie, où il sera nommé premier consul hono¬raire de Suisse. Il exercera cette fonction de 1850 à 1854 avant de regagner définitivement l'Europe en 1856.

06/2023

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Histoire, Géographie

Géographie 2de. Edition 2024

Vous retrouverez dans votre manuel de Géographie 2de : - Toutes les études de cas du programme et des pages "Acteurs et enjeux" et "Labo de Géo" pour travailler autrement et aller plus loin. - Des pages "Grand Angle" : des cartes, des frises, des infographies pour changer d'échelle en Géographie. - Des supports de révisions variés (synthèse rédigée, activités en groupe, podcasts, exercices interactifs) adaptés à tous les profils d'élèves. - Des exercices guidés préparant progressivement aux exercices du bac, de la voie générale et de la voie technologique. - Un livret central de méthodes et d'outils.

04/2024

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Littérature française

Paroles données, paroles perdues ?

Alors que la crise sanitaire actuelle révèle les profondes inégalités sociales et de santé de nos sociétés, cette publication se fait l'écho du monde de la rue, depuis l'expérience des premiers concernés : des paroles recueillies pendant plusieurs années lors de discussions entre personnes sans abri, travailleurs sociaux, quidams, dans des lieux d'accueils bruxellois. Le mal-logement est une épreuve, une honte, un déni de justice, un échec à faire société : on l'entend dans les discours politiques, dans les bouches des experts, dans celles des travailleurs sociaux. On entend aussi qu'être à la rue serait pour certains un choix de vie, ou qu'à cette situation dramatique on ne pourrait rien changer, tout au plus apporter un peu d'aide : un café, un repas, un lit pour la nuit. Les façons de nommer et de montrer ce phénomène sont multiples, plus souvent le fruit de clichés recyclés que d'une réelle écoute de ceux qui, les premiers, sont concernés par cette situation. C'est ce que tente de faire l'ouvrage Paroles données paroles perdues ? qui assemble des fragments d'espaces de paroles entre personnes sans abri, travailleurs sociaux et quidams. Des réunions pour parler, en contrepoint de l'urgence, de l'appel à l'action. Un travail de sélection et de mise en forme de conversations, réalisé à partir des archives de ces réunions filmées pendant plusieurs années. Le livre donne à saisir ce qui précisément se joue au centre des interactions entre ces acteurs : des enjeux identitaires, professionnels et politiques. L'originalité de l'ouvrage réside dans sa forme, inspirée de celle du glossaire, mais surtout dans les questions qu'il soulève, en prenant pour point de départ la parole des personnes sans abri et mal logées. Paroles données paroles perdues ? fait résonner la voix des personnes qui fréquentent les services de l'aide sociale, pour questionner la place, les limites et les possibilités de leur participation, dans un environnement où survie, mises à distance, violences et illisibilités institutionnelles murent l'horizon.

06/2020

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Littérature française

La jouissance ordinaire

Quelques mots de La Jouissance ordinaire, tels des germes de chapitres possibles qui pousseraient dans le terreau du récit : La Panne / L'attente / L'odeur du neuf / Le tramway de Rio / La trace chaude / Genius loci / Silence et obscurité / Le café au soleil / L'éclipse / L'oiseau du matin / Le pinceau et le rouleau / La guérite verte / La ligne de partage des eaux / La mandragore / Le cri de joie / L'air de l'ombre / Les mains de l'épicière / L'eau vive / Le chemin buissonnier/ L'homme patient / Les montures mécaniques / La balise de pierre / L'empire des sens / Les caresses douloureuses / Le cliquetis des ciseaux / Le peuple des absents / Le milieu et l'équilibre / La solitude peuplée / L'épaisseur de l'ombre / Le recoin du silence / L'alignement des chaises / Penser avec ses mains / L'image dans la vitrine / Bäti sur des ruines / La tache blanche / Une soudaine jalousie / Le bureau sentimental / Le chemin vers le siphon / L'arbre électrique / L'affolement du poisson / Le parquet mouillé / Le manège de chevaux de fer/ La sensation visqueuse / La sueur des arbres / L'odeur du travail / Les stimulations sauvages / Ce qui est fini est infini / L'enclave raisonnable / La précision, c'est de l'imprécision qui se réforme / Le chapeau qui s'envole / La crainte facette du désir / La maison immobile / La grasse matinée inutile / La plaisante vacuité / L'extraction du point noir/ Le premier reniflement/ L'ombre des portes cochères / La sensualité du propre et du sale / L'élastique autour de la liasse / Le respect du boucher / L'omniprésence du sang / Pousser les murs / La revanche / D'un pays à l'autre / Le klaxon dans le tunnel / La promesse du jambon / Quand les chiens se taisent / La lumière verte du congélateur / C'est pour demain / Les insectes triomphants / Le cadeau de l'épuisement / Le fil d'Ariane / Sur le point de partir.

05/2020

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Gestion

Lorsque mon boss sera une intelligence artificielle. Manager et travailler à l'ère de l'intelligence artificielle

L'intelligence artificielle est sur toutes les bouches, dans toutes les conversations. Il est pratiquement impossible de parcourir le rayonnage d'un magasin de presse sans voir ces 2 mots "Intelligence Artificielle" appelée aussi IA. D'aucuns prétendent qu'elle nous permettra de vivre 1000 ans et qu'elle tuera nos emplois. D'autres ne lui prédisent pas grand avenir. Comme les climatosceptiques de la fin du XXe siècle, il y a les IA-sceptiques. Enfin, il y a ceux qui se perdent trop tôt dans les intelligences artificielles qui auraient conscience d'elles-mêmes, celles qui pourraient détruire les hommes à la "Terminator". Ce livre ne parle pas de destruction, il parle de la construction des femmes et des hommes, salariés, futurs managers ou aux commandes d'une équipe, d'une organisation ou d'une entreprise dans un monde où l'intelligence artificielle devient omniprésente. Nous passons 11,5 années entières à travailler soit 99117 heures. Aujourd'hui, dans notre modèle, le travail est associé à un moment long de réalisation de soi pour les plus chanceux ou de pénibilité pour les plus nombreux. Mais travailler c'est d'abord un moyen de gagner de l'argent pour financer notre quotidien et notre devenir. Alors un changement rapide et profond des capacités de la machine "informatique" face aux travailleurs que nous sommes doit nous interroger. L'intelligence artificielle va changer nos vies au travail, notre métier, notre façon même de concevoir l'emploi dans le futur. Les transformations à venir s'accompagneront de grands changements dont une de taille : la mort du Manager. Ce livre propose à chacun, avec des mots et des explications simples, de regarder "sous le capot" de l'intelligence artificielle afin d'en comprendre la puissance et la capacité à changer notre société politique, économique et sociale. Le monde du travail est à l'aune de profonds changements et chacun doit s'y préparer.

09/2019