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Science-fiction

Opexx

Le Blend : une communauté de millions d'espèces sentientes vivant en paix dans ce qui ressemble au meilleur des mondes, un concert des nations à l'échelle galactique auquel vient de se joindre la Terre. Depuis l'arrivée de la délégation extraterrestre au siège des Nations Unies, l'humanité bénéficie de nombreux cadeaux destinés à lui faciliter la vie. Mais cela n'est pas sans contreparties. Ce qui intéresse le Blend, c'est une activité que cette société d'outre-espace patchwork ne sait plus pratiquer? : la guerre. Un contrat a donc été conclu entre l'ONU et le Blend. Les premiers prêtent des soldats pour des opérations d'encadrement et de maintien de l'ordre. Les seconds se chargent d'équiper ces derniers, de les emmener sur zone puis de les rapatrier. Lui, c'est un soldat de la force Opexx. Atteint du syndrome de Restorff, un déficit empathique, son efficacité en mission s'en trouve renforcée. Une qualité qui n'exclut pas les questions au fil des déploiements sur les théâtres d'opérations extrasolaires. "Répondez à l'appel de l'ailleurs !" ? Tel est le slogan d'Opexx. Un ailleurs qui pourrait bien être avant tout un autrement. . . Né en 1968, Laurent Genefort a vingt ans quand paraît son premier roman dans la mythique collection "Anticipation" . Une grosse quarantaine de livres plus tard, il est aujourd'hui l'une des figures de proue de la science-fiction française et, sans doute, le meilleur de ses créateurs d'univers. Au sein de son oeuvre considérable, on soulignera comme il se doit cycle "Omale" , Points chauds, lauréat des prix Rosny Aîné et du Lundi, ou bien encore Lum'en, salué par un improbable triplé littéraire inédit : Prix Rosny Aîné, Prix Julia Verlanger et Grand Prix de l'Imaginaire.

05/2022

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Bourgogne

Vignes et vins de Talant. 800 ans d'histoire en Bourgogne

A partir de documents d'archives inédits mais aussi des traces sur le terrain (meurgers, murets, pieds de vignes sauvages, toponymie...), cet ouvrage propose de partir à la découverte du passé viticole de Talant, une ville nouvelle et fortifiée fondée sur les hauteurs de Dijon en 1208 par le duc de Bourgogne Eudes III. Avec 26 hectares de vignes, le domaine de Talant constitue au Moyen Age l'un des quatre grands vignobles ducaux produisant les vins bus à la cour de Bourgogne et offerts en cadeaux diplomatiques aux grands personnages du royaume. Outre les vins rouges et les vins blancs, la production talantaise se distingue par le "galant de Madame" , un vin cuit probablement aromatisé à la gentiane particulièrement apprécié de la duchesse Marguerite de Flandres. Si Talant a connu ses plus belles heures sous la dynastie des ducs Valois (1367-1477), c'est au XIXe siècle que le vignoble talantais atteint sa plus grande extension, avec près de 190 hectares plantés en gamay en 1830 et 75 % des ménages qui se déclarent vignerons. Alors qu'ils auraient pu prétendre à devenir de grands climats - le Clos du Duc devenu Clos du Roy en 1477 avec le rattachement de la Bourgogne au royaume de France -, le Clos Meunier, le Clos Marosse ou encore le Clos Marchand ont été morcelés et délaissés pour finalement disparaître sous les habitations. Néanmoins, la redécouverte du cellier ducal dans les années 1980, la plantation d'une première parcelle sur le coteau de la Combe aux Fées à la fin des années 1990 et la remise en vignes des Epoutières en 2015 révèlent que le vignoble talantais est en plein renouveau, à l'image des nombreux autres vignobles urbains.

04/2021

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Romance sexy

Beautiful Revenge

En amour, tout a un prix Quelques heures avant son mariage, Julia Queen a tout quitté. Sa famille, sa vie toute tracée et la ville dans laquelle elle a grandi. Désormais, tout ce qu'elle souhaite, c'estêtre elle-même et réaliser son rêve de devenir autrice. Alors, quand elle retrouve par hasard le premier homme qu'elle a embrassé, elle se dit que c'est un signe. Car Jackson gère le sulfureux club Box for Ashes et organise des combats clandestins. Comme il l'a initiée aux plaisirs sensuels, Jackson sera le parfait professeur pour l'aider à enfin prendre sa vie en main. En lui apprenant à briser ses chaînes. Depuis que sa mère l'a abandonné dans la poubelle d'une ruelle sombre dès sa naissance, Jackson Kingsley a compris que la vie ne lui ferait pas de cadeaux. Et voilà que débarque la fille qui lui a laissé une profonde cicatrice sur le coeur, il y a bien longtemps. Une occasion en or pour lui de prendre sa revanche en lui enseignant à sa façon une leçon capitale : tout a un prix. Et pour cela il compte bien utiliser tous les moyens à sa disposition, quitte à se lancer dans un jeu aussi sensuel que dangereux... A propos de l'autrice Révélée sur la plateforme Wattpad où ses histoires ont déjà conquis plus de six millions de lecteurs, Lyna Reys est étudiante le jour et autrice la nuit. Elle adore donner naissance à des histoires addictives et pleines d'intensité, qui malmènent autant ses héros que les lectrices. Avis de lectrice : " Coup de foudre pour cette romance intense, faite de combats intérieurs, de dépassement de soi, de résilience et d'espoir. " Kimysmile

04/2024

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Littérature étrangère

Petit coeur

Quand le conte de fée d'une mère devient le cauchemar de sa fille La mère de Puck lui réserve une sacrée surprise pour ses cinq ans : un changement radical de vie. Après avoir réuni quelques affaires, les deux se retrouvent en bas de leur immeuble miteux de Rotterdam quand une voiture de luxe approche. En sort un "très vieux monsieur" aux grandes oreilles, vêtu d'un costume gris : c'est le nouveau futur beau-père de Puck, surnommé "Bistouquet" par la mère, bimbo blonde exubérante d'au moins 35 ans sa cadette. Peu de temps après, ils atteignent un "château " , la nouvelle maison de Puck, où de nombreux cadeaux l'attendent déjà. La mère de Puck est aux anges, enfin la vie rêvée qu'elle mérite avec lustres au plafond et accès illimité à la carte bancaire de Monsieur. Inutile donc de se priver : fourrures en tous genres, bottes vernies à talons et coiffures de star. Eberluée, Puck observe sa mère se pavaner, plus aguicheuse chaque jour, devant son nouvel amoureux. Cependant, ce dernier ne semble en rien sensible aux charmes de sa nouvelle compagne. C'est plutôt avec Puck qu'il aime passer du temps, sa "vraie amie". Il aime lui laver les cheveux, la regarder dans son bain, puis la prendre en photo nue. Alors que sa perversité prend de plus en plus de place dans le quotidien de Puck, sa mère s'aveugle dans le luxe et le rosé. Mais combien de temps Puck peut-elle encore tenir pour ne pas briser les rêves de sa mère ? Un premier roman aussi bouleversant que perturbant, inspiré de l'enfance terrible de la meilleure amie de l'auteur.

01/2018

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Théâtre

La scène aux ados. Tome 15

Parklands (Muriel Cocquet) - Après avoir perdu dix-sept camarades morts de maladies rares, la jeunesse d'une ville ultra-polluée se mobilise pour comprendre les causes de la pollution et pour combattre. Dans cette lutte commune, il y a des conflits, des amours, du courage et beaucoup d'espoir. Vortex (Isabelle Dekaise) - Dans un futur plus ou moins proche l'hémisphère nord est plongé dans une nouvelle ère glaciaire. Une partie de la population s'est réfugiée sous la terre afin d'échapper aux intempéries extrêmes. D'autres ont décidé de vivre selon les principes de Nuna, notre mère la terre. Les bras engourdis (Caroline Logiou) - Une femme, seule, erre à la recherche d'un arrêt de bus qui ravivera ses souvenirs enfouis. Les divers personnes qu'elle y rencontre évoquent, tantôt avec tendresse, tantôt avec violence, le sentiment commun de honte et l'extrême difficulté à s'en délivrer. L'Odyssée, suite et fin (Luc Malghem) - Voir L'Odyssée dans un centre fermé pour mineurs en attente d'expulsion, tel est le cadeau cynique qu'un ministre veut s'offrir le jour de son anniversaire. Mais le théâtre, c'est la liberté et les participants vont se permettre de réécrire l'histoire à leur manière. Enjeu (Stéphanie Mangez) - A travers cette pièce dont émanent des odeurs de vestiaires et où se croisent des grands champions (parfois déchus) et des sportifs amateurs, on découvre l'envers du décor et les similitudes avec le monde du théâtre : les contraintes, les rituels, et l'impérieuse primauté du jeu collectif. Logo(s) (Sarah Pèpe) - Une école, au bord du gouffre financier, accepte la présence d'une entreprise commerciale en ses murs. Les jeunes se plieront-ils facilement aux diktats du Grand Entrepreneur et arboreront-ils, partout et en tous temps, l'emblème de la marque ? Sinon, comment se démarquer ? Incredibile (François Salmon) - Le cirque Guardami est en ville. Retranchée dans sa caravane, Nonna Rita, l'aïeule, ne vit les spectacles que par procuration. Un soir, elle explose : les prestations ne sont plus à la hauteur. Il faut se réinventer d'urgence sans quoi le cirque va mourir... si ce n'est déjà fait. Zone (Thierry Simon) - Trois nuits durant, un groupe d'adolescents se rend furtivement devant une zone interdite au coeur d'une forêt de bouleaux. Les projecteurs guettent les intrus. Et non loin hurlent les loups. Que se passe-t-il à l'intérieur de la Zone ? Tous veulent le découvrir et braver le danger.

06/2019

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XIXe siècle

Miss Austen

" Un roman inventif et profondément émouvant. J'ai autant ri que pleuré. " Karen Joy Fowler " Maintenant que le moment approchait, elle sentait flancher sa résolution. Elle s'empara des lettres de Jane. N'aurait-elle pas dû éprouver une profonde joie à l'idée de renouer avec sa soeur quelques heures durant ? Et pourtant, cette perspective la faisait frémir. Elle se laissa lourdement choir contre le coussin trop dur. Cela aurait été tellement plus simple de s'en tenir au présent pour les années qui lui restaient à vivre, sans se replonger dans le passé. " En 1840, plus de vingt ans après la mort de Jane Austen, sa soeur, Cassandra, retourne dans le village de Kintbury pour séjourner chez Elizabeth Fowle, une amie de la famille. Elle sait que la correspondance d'Elizabeth, cachée dans un recoin du presbytère, contient de nombreuses lettres de Jane et probablement des secrets de famille qu'elle veut à tout prix protéger. Tout en se remémorant sa jeunesse et ses relations avec sa soeur adorée, elle isole les lettres les plus intimes. Elle se trouve alors devant un choix difficile : les détruire pour protéger la réputation de Jane, ou bien permettre à la postérité de savourer l'esprit brillant et acéré d'une autrice disparue trop jeune. Inspiré par un mystère littéraire qui a longtemps intrigué les biographes et les universitaires, Miss Austen est un roman original, intense et complexe, sur les amours et la vie de Cassandra et Jane Austen. " Extraordinaire et déchirant, Miss Austenm'a transportée depuis la toute première page. Un roman remarquable, à la fois original, profondément émouvant et d'une grande finesse. Un cadeau pour tous les amoureux de Jane Austen. " Lara Prescott " Un roman parfait, tendre, avec une atmosphère particulière. Gill Hornby était destinée à écrire l'histoire de Cassandra et s'y est attelée avec toute sa finesse et sa sensibilité. " Kirsty Wark " Totalement absorbant. La vie des soeurs Austen est évoquée avec une précision et une assurance témoignant d'une connaissance approfondie de l'époque. " Artemis Cooper " Gill Hornby imagine avec finesse la vie de Cassandra Austen, avant et après la mort prématurée de sa soeur Jane, apportant une lumière originale sur le tableau biographique que nous connaissons, sans pour autant le déformer. " Deirdre Le Faye " Miss Austen émeut, suscite la réflexion et nous oblige à voir Jane et Cassandra Austen sous un jour nouveau. " Helena Kelly " Un livre intelligent, plein d'esprit, divertissant. J'ai adoré. " Claire Tomalin

08/2021

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Littérature française

Une anglaise à bicyclette

Tout commence par un massacre d’Indiens en décembre 1890 dans le Dakota du Sud. Jayson Flannery, un photographe anglais veuf de son état, recueille une petite fille de trois ans dont la mère a été victime du massacre. Il songe bien sûr à confier Emily à un orphelinat, s’apprête à reprendre son paquebot pour l’Angleterre, mais il ne repartira pas seul et décide d’enlever la petite Emily aux soeurs qui l’ont prise en charge.On les retrouve tous les deux dans un manoir du Yorkshire où Jayson a toujours vécu. Emily grandit, va à l’école, apprend à lire. Tous dans le village se posent mille questions à son sujet. Jayson l’a-t-il adoptée, kidnappée ? Viendra-t-on un jour la chercher ? Un policier mène son enquête, s’obstine et s’entête à rechercher les véritables origines d’Emily. Jayson comprend bientôt que, s’il veut donner une véritable identité à son Indienne d’Emily et donc des papiers et donc une appartenance sociale, il n’a d’autre choix que celui de l’épouser. Le mariage sera grandiose et mettra fin à la suspicion de tous, y compris celle du policier.Emily rêvait d’un cheval, dans sa corbeille de noces elle trouve une bicyclette. Jayson ne pouvait imaginer que ce cadeau de mariage allait changer la destinée d’Emily. Elle commence par rouler pendant des heures, puis pendant des jours, puis pendant des nuits. Au terme de ses randonnées, elle fait une découverte spectaculaire : deux fillettes de quatorze et seize ans dans un village lointain prétendent fréquenter des fées au bord d’une rivière. Tout le monde a envie de les croire, Emily la première. Le père des jeunes filles, lui aussi photographe, demande à ses enfants de photographier la preuve de ce qu’elles avancent. Les fillettes s’exécutent et rapportent cinq clichés stupéfiants. Le village où a grandi Emily avait des doutes sur sa véritable identité, l’Angleterre toute entière va se diviser en croyants et non-croyants de l’existence des fées. Dans cette Angleterre qui entre dans les années folles de l’après-Première Guerre mondiale vieillit Sir Conan Doyle, qui se console et se passionne jusqu’à l’obsession pour le spiritisme. Cette fabuleuse histoire de fées tombe si bien dans sa vie. Il y croira dur comme fer, en fera son dernier combat et entraînera Emily dans la protection de la vérité et des mensonges des petites filles.Hélas, il y a toujours une vérité, aussi parfois vaut-il mieux la taire.

06/2011

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Leïka, le pouvoir de la marque. Tome 2

Trois ans après leur séparation brutale dans la réserve amérindienne des Blackfeet, Satinka et Ohanzee se retrouvent à Neah Bay, refuge d'élus du Grand Esprit aux pouvoirs sensoriels exceptionnels. Mais ces retrouvailles sont tendues, perturbées par des figures machiavéliques serpentant autour d'eux afin de contrecarrer leur destinée. Entre alliances fragiles et révélations bouleversantes, chacun de leurs choix risque de sceller le sort de l'humanité. Satinka et Ohanzee parviendront-ils à surmonter les obstacles pour préserver un destin inscrit dans les étoiles ? Il y a des rencontres si marquantes qu'elles vous laissent tel un tatouage une marque indélébile dans l'âme et le coeur ! C'est ce genre de rencontre que nous raconte Leïka ! Après le récit du Tome 1 dans la réserve des Blackfeet, du lien si envoûtant puis de la séparation si brutale de nos deux héros Satinka et Ohanzee, notre auteure nous entraine dans cette suite trois années plus tard dans une autre réserve amérindienne dans la baie de Neah Bay dans l'Etat de Washington : Satinka et sa famille sont installés depuis trois ans à Omak jusqu'au jour où un dénommé Achak se présente comme le porte-parole du mystérieux chaman, Amarok, révélant un lien fort avec la grand-mère de Satinka. Kachina emporte dès lors avec joie toute sa famille au paradis des Marqués à la réserve de Neah Bay. C'est dans son Repaire que le chaman dirige le Cercle Parfait constitué de seize jeunes portant la Marque porteuse de facultés sensorielles extraordinaires. Elle est Le cadeau du Grand Esprit, un Leïka, qui permettra à ces jeunes adultes d'affronter un avenir funeste, de sauver et de guider l'humanité après une Apocalypse dévastatrice imminente. Mais, cet aménagement paradisiaque de la famille de Satinka prend un tournant cauchemardesque avec le retour des autres membres du Cercle partis en expédition et l'identification du sombre Tyee Waban, ravivant le douloureux passé de nos deux héros ! Le destin se réactive lorsque Ohanzee rebaptisé désormais Tyee, retrouve Satinka et tente de la reconquérir avec une obsession croissante ! Tandis qu'Amarok est convaincu que leur union est la clé pour réaliser sa prophétie, comment nos deux héros parviendront-ils à dépasser leurs tensions passées, leurs peurs et surtout leurs différences d'autant que leur destinée de rédempteur est semée d'embûches avec les ondes machiavéliques de certains Marqués ? "Leïka" offre dès lors un voyage initiatique où l'amour, l'amitié et la destinée s'entremêlent dans une toile ensorcelante faisant de cette lecture une expérience marquante.

04/2024

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Littérature érotique et sentim

Le petit jardin du bonheur

LE feel good book de l'hiver ! Une ode à l'amitié et la famille, touchante et toute en délicatesse. Alors que l'hiver est bien installé dans la péninsule de Finfarran, Hanna, Jazz, Mary et les habitants de Lissbeg se préparent pour les fêtes de fin d'année. Après le Café du jardin et le Psautier de Carrick, le petit village irlandais pensait en avoir terminé avec le changement et les bouleversements... c'est sans compter sur la jeune et pétillante Cassie Fitzgerald, fraîchement débarquée de Toronto et en visite chez ses grands-parents. Bien loin de l'image pittoresque qu'elle se fait du village, la jeune fille découvre qu'à Lissbeg, Noël n'est pas qu'une affaire de chocolat chaud et de cadeaux sous le sapin. Conquise par la bourgade et ses habitants hauts en couleur, elle décide de s'installer pour un temps et d'aider sa famille et ses amis à remporter le concours de la plus belle Fête de l'Hiver. Tout semble se dérouler à merveille quand elle se rend compte que derrière les apparences se cachent de nombreux secrets et non-dits. Que se passe-t-il entre sa grand-mère Pat et son mari Ger ? Et qu'en est-il de Shay, ce bel inconnu rencontré sur l'île, certes séduisant, mais... honnête ? Après le succès de La Petite Bibliothèque du bonheur et du Petit Café du bonheur, Felicity Hayes McCoy retrouve le village de Lissbeg et ses héros du quotidien dans ce roman chargé d'amour et d'amitié. Le Petit Jardin du bonheur est le troisième titre de l'auteur publié aux éditions Prisma. Une prose délicate et un rythme enjoué pour conter les aventures de Cassie, de Hanna et des habitants de Lissbeg. Les chapitres se succèdent sans temps mort pour immerger le lecteur au coeur de la campagne irlandaise et lui faire partager les émotions des personnages.

10/2019

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Littérature française

Les taches du léopard

Denis Sérignac est un jeune homme heureux comme on peut l'être à vingt ans. Il aime la vie et la croque à belles dents. Un soir, quelque chose se fane dans son univers, il apprend qu'il est un enfant adopté : un enfant de l'Assistance publique, né sous X, c'est-à-dire que le nom de sa mère naturelle est inconnu et qu'il est interdit de chercher à percer cet anonymat. Ses parents adoptifs ont été parfaits, il les aime et en est aimé, mais il supporte mal l'idée qu'il y a quelque part une femme qui est sa mère et qu'il ne peut la connaître. Il la retrouve naturellement et là, il fait une nouvelle découverte : c'est qu'elle est juive. Dès lors, il l'est aussi. Ce n'est plus une tragédie d'être juif, et d'ailleurs il ne le prend pas comme ça. Ce sera une péripétie dans sa vie, mais qui suppose d'assumer une nouvelle identité. En fait, la sienne sera toujours double, parce qu'on ne change pas de souvenirs, de culture, d'attachements en changeant de paroisse. C'est à la fois lourd et fécond. Des femmes -Marie, Sarah, Bess- l'aideront à porter cette croix dans une vie par ailleurs fort agréable, parce qu'il est un marchand d'art de bonne réputation. Un illuminé antisémite le tue d'un coup de poignard. Peut-être sa mère, avait-elle raison de penser qu'il n'y a pas de place sur la Terre pour un juif heureux ? Denis exigera d'être enterré dans le caveau de sa famille adoptive, avec une bénédiction du curé. Dans la mort, il rentre chez lui. Après de nombreuses années consacrées à son journal et à des biographies de femmes (dont le savoureux Lou Andreas-Salomé), Françoise Giroud renoue avec un roman bouleversant, mais aussi plein d'humour et on ne peut plus contemporain.

01/2003

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Sciences historiques

Petite histoire de nos fêtes en France

Sait-on faire la fête ? La réponse est oui. Mais on en profiterait davantage encore si l'on en connaissait l'histoire. Une histoire passionnante et variée, parfois très ancienne, parfois très récente, une histoire qui évolue avec le temps, une histoire importante pour nous puisque les fêtes nous accompagnent tout au long de notre vie. L'enfance en premier lieu est un pays de fêtes dont nous gardons la nostalgie. On se souvient des crêpes tartinées à la Chandeleur, des danses de la fête d'école, des anniversaires avec les copains, du masque de loup de Carnaval, du poisson d'avril dans le dos de la maîtresse, des oeufs de Pâques cachés dans le jardin, de la fête foraine et ses manèges, de la messe de minuit et des cadeaux de Noël du lendemain, ou de la phrase rituelle " Pour qui cette part ? " quand, caché sous la table, on devait distribuer la galette des rois... D'autres fêtes nous touchent en tant qu'adulte (remise de diplôme, mariage, pendaison de crémaillère, départ à la retraite, fêtes religieuses, fêtes rurales, fête des voisins...). Toutes sont des occasions nécessaires de partage et d'amitié. Elles font d'autant plus chaud au coeur que la vie n'est pas toujours facile. Voici donc, rassemblées en un seul ouvrage, nos fêtes coutumières et leur histoire. Certaines rythment l'année depuis un à deux millénaires (fêtes religieuses notamment) ou depuis plus d'un siècle (14 juillet, fêtes d'école, remise des prix...). D'autres sont de création récente (cousinades, Saint-Valentin, fête des grands-mères, fête de la musique, fête des voisins...) ou se sont transformées (comme le 1er mai, initialement fête des amoureux et devenu fête du travail). D'autres enfin s'effacent de nos mémoires (fêtes du service militaire, feux de la Saint-Jean...). Mais comment parler de la fête sans avoir envie de la faire ? Avec des chansons et des calendriers à consulter ou compléter en fin d'ouvrage pour n'en manquer aucune, vous voilà fin prêt !

10/2016

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Littérature française

En pleine nuit dans les bois avec l'autre truc qui siffle. Farce contemporaine

Résumé Un groupe d'amis forme ensemble le projet de bâtir une utopie. Sur un fond de pandémie, ils profitent du confinement pour concrétiser leur idéal. La traversée mouvementée de la Méditerranée les conduit sur une île non répertoriée sur les cartes. Dès les premiers jours, ils se rendent compte qu'ils ne sont pas seuls sur ce morceau de terre, qui est le théâtre d'évènements étranges : activité nocturne, vaches polarisées rodant dans la jungle, apparitions de revenants, monstre inconnu... . Que se cache-t-il derrière ce foutu titre ? Bien ! Vous aimez la fiction, la fantaisie, l'imaginaire, l'incroyable, la farce, le jeu des mots, la folie ? Alors cet ouvrage d'une totale modernité est pour vous. C'est une drôle d'Utopie où Cinq Jeunes Adultes, dont, pour certains, la réussite est évidente, partent à la recherche du temps perdu ou plutôt d'eux-mêmes, perdus dans les affres de vies galopantes, violemment bloquées par un Covid destructeur, prêt à tout pour tout vivre ou survivre à tout prix. C'est une Robinsonnade dans une Ile perdue, que fréquente le Monstre, le Truc qui Siffle. Ainsi posé, le thème de ce récit ouvre les portes de l'imagination de notre auteure. Les vannes libérées, tout est possible. Appelons un chat, un chat, aucune compromission, crument parfois, tendrement parfois, justement tout le temps. Notre jeune auteure, Lou BRUÏNE née à Orléans en 1979 nous offre son premier ouvrage. Elle maitrise parfaitement la langue française ce qui lui permet la pratique du calembour pour notre plus grand plaisir. Elle nous mène irrémédiablement vers un but inconnu, vers son but incroyable : se laisser entrainer dans les tourments de son esprit, comme ce voilier fracassé par la mer démontée, pseudo radeau de la méduse, où personne ne perdra ni vie ni humour ni son Inconscience ni sa folie, désespoir ou espoir immense ou coup de poker menteur dont l'enjeu est la vie ? Ou pas... "Jean KUBLER"

12/2022

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Littérature française

Un bateau dans le jardin. Suivi de La Traversée de l'Atlantique à la rame

"Un bateau dans le jardin" : 1er juillet 1895... Le capitaine Joshua Slocum appareille de Boston pour le premier tour du monde à la voile en solitaire... 1er juillet 1950... Pierre, modeste représentant de commerce, commence la construction d'un bateau dans le jardin d'un pavillon de banlieue en région parisienne... Deux voyages bien différents mais tout aussi aventureux qui vont durer l'un et l'autre plusieurs années. Avec l'aide du journal de bord de Slocum, François, onze ans, participe aux deux aventures... Mais à mesure que le temps passe et que le bateau grandit, François se pose la question : le bateau va t-il réellement les emmener tous les trois en dehors des quatre murs du jardin ? ... "La Traversée de l'Atlantique à la rame" : La barque qui s'est échouée sur une plage de Cornouaille était couverte d'algues et de coquillages... Les mouettes tournaient autour en poussant des cris perçants... A l'intérieur on découvrit un petit cahier trempé par l'eau salée, dans lequel Adélaïde et Jonathan, à tour de rôle, avaient rédigé leur journal de bord... Ce récit a donné lieu à un scénario de film d'animation en 1978, écrit en collaboration avec Jean-Paul Gaspari et réalisé par l'auteur... Ouvrage illustré de 14 dessins originaux. Auteur de romans et de nouvelles - La vie agitée des eaux dormantes (Folies d'encre), Louise en hiver (Editions Delatour) - Le peintre et le gouverneur (Maurice Nadeau), Jean-François Laguionie a fait des études de dessin et de théâtre avant de créer un studio de films d'animation dans les Cévennes. De 1963 à nos jours, il a collectionné de nombreux prix, dont la Palme d'or du court-métrage de Cannes pour La Traversée de l'Atlantique à la rame, dont il a été tiré un album chez Gallimard-Folio. L'auteur vit en Bretagne depuis 2005.

06/2022

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Loisirs et jeux

Delphine vous emmène dans les Pyrénées (Calendrier mural 2021 300 × 300 mm Square). Les Pyrénées en photos (Calendrier mensuel, 14 Pages )

Vous trouverez toujours le bonheur dans les yeux de celui ou celle qui fréquente la montagne. Moi, j'ai attrapé le virus et depuis je vais à la montagne pour m'évader, me reconnecter à moi-même et avec la nature. Quand je pars la rejoindre c'est comme si j'allais retrouver un amoureux. A chaque fois que je La retrouve, elle m'éblouie, elle improvise, elle me surprend, et me fait plein de cadeaux. J'aime flaner à ses côtés, écouter le vent, la mélodie des cloches, la marmotte qui siffle au loin, le ruisseau qui chante. J'aime m'arreter pour admirer la beauté d'une fleur, la forme d'un arbre, la grandeur et la beauté d'un paysage, mais aussi pour surprendre une marmotte, photographier un papillon joueur qui aime à me narguer en passant plusieurs fois sous mon nez, tomber sur la naissance d'un petit veau qui essaye de se mettre debout sur ses pattes. Mais encore j'adore sa grandeur, sa majestuosité, son immensité, sa diversité, découvrir ses lacs, ses ruisseaux, ses sommets, ses couleurs, ses saisons, ses animaux et elle a encore tant à nous offrir ! C'est tout cela qui me rend heureuse là haut. . Les calendriers Calvendo sont des produits haut de gamme - avec ces plus qui font la différence : nos calendriers présentent bien toute l'année grâce à leur papier de qualité supérieure et leur reliure à spirales pour une manipulation des pages plus aisée et une tenue parfaitement droite contre le mur. Un film plastique transparent protège la couverture de ces calendriers toujours plus solides, qui se déclinent désormais en cinq langues. Offrez-vous un calendrier Calvendo qui reste beau tout au long de l'année. Ce calendrier à succès a été réédité cette année avec les mêmes images et une grille calendaire mise à jour. Ce calendrier réussi a été réédité cette année avec les mêmes images et le calendrier mis à jour.

04/2020

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Autres collections (6 à 9 ans)

J'apprends à lire avec Olive : Olive prépare un gâteau. Niveau 1

Au sein de la collection " J'apprends à lire avec Olive ", retrouvons Olive le petit lapin dans Olive prépare un gâteau. Une histoire conçue pour accompagner l'enfant dans ses premières lectures autonomes. De niveau 1, cette première lecture est accessible au début de l'apprentissage de la lecture. Olive a décidé de préparer tout seul une tarte pour faire plaisir à sa famille... Les premières lectures avec Olive, ce sont des histoires... Rédigées par une enseignante diplômée en lettres (Nicole Amram) De la collection " J'apprends à lire avec Olive " qui suit les aventures du petit lapin attachant à travers des histoires originales et courtes Un univers qui permet à l'enfant de rencontrer des personnages récurrents et attachants qui évoluent dans de jolies illustrations colorées Accompagnées d'un jeu en lien avec l'histoire à la fin de la lecture Qui suivent la progression de l'enfant dans son apprentissage de la lecture en s'appuyant sur la progression de la méthode de lecture Olive Ce qu'on aime : Le format pratique pour les petites mains : 15 x 19 cm (32 pages) Une aide graphique pour identifier les lettres muettes Des conseils d'accompagnement pour les parents Une histoire de niveau 1 accessible au début du CP à travers l'apprentissage des sons tels que a/e/i/o/u/y/é/è/ê/s/r/l/m/z/n/f/g/v/j/ch/p/b/c/k/q/gu/pl/t/d/dr/br La collection Olive accompagne l'enfant dans tous ses premiers apprentissages (apprendre à colorier sans dépasser, apprendre à lire, apprendre à écrire) grâce à divers ouvrages : cahiers effaçables, cahiers de soutien, petites lectures, méthode de lecture. En + : un jeu concours sur le site internet Bordas avec plein de cadeaux liés à la collection " J'apprends à lire avec Olive ! " (à venir à partir du 1er août 2022)

10/2022

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Rallyes et courses

Tentative de reconstitution d'un Paris-Dakar

Le titre de cet ouvrage est ambigu. A l'été 1955, date où l'auteur rejoignait Dakar en auto-stop, l'épreuve mécanique à travers le Sahara n'existait pas ! Cette "Tentative" porte en filigrane le récit métaphorique du passage de l'enfance à l'adolescence... Continuité d'une enfance chaotique poursuivie par une adolescence fiévreusement aventureuse... Ces récits d'incroyables vagabondages a` travers la France, l'Angleterre, l'Italie, l'Espagne, le Maghreb, la Mauritanie, le Sénégal, sont les jalons du chemin accompli pour se soustraire à la tutelle d'un père incapable de l'aider à se construire... Etre adolescent dans les années cinquante n'était pas plus facile qu'aujourd'hui, à ceci près que les loisirs étaient rares, les billets d'avion hors de prix et qu'il fallait attendre vingt et un ans pour être majeur... N'aimant ni les sports collectifs, ni le système scolaire, ni la vie en famille, restait le voyage, en solitaire... Voyager, au sens fort du mot, faire la route, par n'importe quel moyen... Et tous furent bons, auto-stop, kayak, cargo, radeau, vélo-porteur, skis... L'ouvrage est le fruit d'un travail de remémoration adossé à une chronologie confirmée par le témoignage photographique. Il débute par un survol de la vie à Neuilly-sur-Seine dans les années quarante puis déroule plus de deux ans d'intenses pérégrinations (1953-1954) en Europe et au Maghreb. Il s'achève à l'été 1955. A cette date, bien que son empire colonial fît déjà entendre d'inquiétants craquements, la France était engagée en Algérie dans une dernière guerre. La narration des déplacements au Maghreb, au Sahara et au Sénégal dévoilera à petites touches l'emprise de la colonisation sur les esprits et les territoires. Né en 1936, l'auteur explore ces années charnières à quatre-vingts ans passés, sans complaisance mais non sans tendresse. Ultime tentative d'élucidation des effets de l'histoire familiale sur sa propre destinée ou comment, au crépuscule de son existence, se débarrasser des fantômes de l'enfance ...

10/2022

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Thrillers

Le doigt du sang

Grand chef étoilé lillois, Eric Lallot traverse une passe difficile. Son restaurant perd de l'argent, ses créanciers ne lui font pas de cadeaux et sa femme vient de lui donner un fils avec six doigts aux pieds. Quand un notaire lui propose un pacte qui effacera toutes ses dettes, il n'est pas en situation de refuser. Il accepte de cuisiner pour un peintre américain pendant dix jours dans son château installé dans la Somme. Il ignore que ce château est celui de son village natal et que son retour au pays n'est pas dû au hasard. Quel est son rapport à ce château et à ses habitants ? Qui est ce peintre mystérieux ? Et que cherche-t-il ? Entre thriller et recherche identitaire, Jean-Marc Demetz évoque la période marquante du déclin de l'empire textile du nord de la France, dans ce roman sombre et mordant ponctué de bons moments de gastronomie. Un thriller sombre et mordant. Télé Star Un style fluide, sombre, empreint de gravité. Voix du Nord Voilà un roman du meilleur niveau, méritant d'être découvert par un large lectorat. Action-Suspens L'écriture est soignée. Les dialogues sont bien vivants et tout cela s'enchaîne facilement. Un polar-collectif Jean-Marc Demetz fait partie de ces romanciers réussissant, grâce à leur ton personnel, à nous entraîner dans de passionnantes histoires. ABC Polar Jean-Marc Demetz s'est lancé dans le roman qui s'inscrit dans une vision noire du monde, mais qui reste, pour lui, toujours nimbé d'une lueur d'espoir. Pour les sept romans réalisés, il s'inspire de ses passions, voyages et rencontres et il mène des enquêtes fouillées afin de retranscrire les détails qui jettent le lecteur dans l'intrigue avec le plus grand réalisme. Le doigt du sang est son septième roman. Son actualité est à suivre sur son site : https : //www. jeanmarcdemetz. com (Lien -> https : //www. jeanmarcdemetz. com/)

03/2023

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Littérature française

J'ai toujours aimé les nuages

J'AI TOUJOURS AIME LES NUAGES - Une histoire qui vous entrainera dans un monde dont vous ne saurez jamais vraiment s'il est réel ou imaginaire ! Rêver, inventer, fantasmer, s'évader... Depuis son plus jeune âge, David excelle à métamorphoser chaque minute de son existence en une délicieuse divagation. Lorsqu'un drame fait basculer sa vie, le destin lui accorde une seconde chance en le ramenant à l'âge de huit ans. Mais est-ce bien la providence qui lui fait ce cadeau ou s'agit-il d'une simple projection de l'esprit ? EXTRAITS : J'étais devenu expert dans la pratique du rêve éveillé. Il faut dire que j'avais commencé très jeune. Ma mère me racontait souvent que je n'étais qu'un nourrisson lorsqu'ils s'aperçurent, mon père et elle, que mes innombrables sourires ne leur étaient pas adressés, mais qu'ils semblaient émerger de mon intérieur profond et s'offrir plutôt au vide qui m'entourait. Ma mère en était toujours un peu désappointée quand mon père, plus cartésien, cherchait obstinément à savoir ce qui me transportait ainsi. Il passait alors un long moment à essayer de comprendre ce que mon regard planant ne fixait jamais vraiment ; un cadre, un coin de meuble, un chausson, une mouche... Comment aurait-il pu imaginer que j'étais déjà dans les nuages ? - Qu'avez-vous fait du corps ? - Je l'ai déjà dit cent fois, monsieur le président. Je ne l'ai pas tué. Ces gens-là ont la vie dure. Ce n'est pas deux ou trois petits coups de pelle... - Vingt-sept ! Les témoins ont compté vingt-sept coups de pelle ! - Oui, bon, vingt-sept si vous voulez ! Mais il n'était pas mort ! Je peux vous l'assurer ! Pendant le voyage, il a englouti le panini, les frites, le sac en papier et même le bidon de lave-glace qu'il a trouvé dans le coffre ! - De quel voyage parlez-vous ? De celui où vous l'avez reconduit dans les Pyrénées ou bien de celui ou vous l'avez ramené à son époque ? J'étais là, sur la paillasse crasseuse, à regarder le ciel à travers les barreaux. Ma libération n'était plus qu'une question de jours ; d'heures peut-être ? Kéline avait eu la bonne idée de faire analyser les cheveux et les poils retrouvés dans le coffre de la voiture. Ils dataient du paléolithique moyen, et plus précisément de 50 000 avant le présent... LES LECTEURS EN PARLENT : SUNSET J'ai adoré ce tourbillon de vie entre rêve et réalité. EMELINE Ce petit bijoux mériterait 100 pages de plus ! SOPHIE Lecture originale et émouvante. Dommage que ça aille si vite !

01/2023

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Biographies

Philippe II. L'apogée du Siècle d'or espagnol

Le dernier grand roi d'Espagne. Rarement autant que Philippe II d'Espagne (1527-1598) un souverain de l'époque moderne n'a souffert d'une image si durablement négative. Les réalisations effectives de son règne en ont parfois été négligées, tout comme l'environnement culturel, politique ou religieux dont il était le produit et qui s'imposait à lui. L'héritage que lui lègue son père, Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique, est un cadeau empoisonné : s'il ne parvient pas à recueillir la dignité impériale, il se trouve malgré tout placé à la tête d'une gigantesque " monarchie composée ". Celle-ci fait de lui le souverain d'entités politiques disposant chacune de droits particuliers, territoires souvent sans continuité géographique les uns avec les autres. La configuration d'un tel ensemble rend délicats son gouvernement et sa conservation. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un empire dispose d'une dimension véritablement mondiale. Il n'était pas forcément écrit que la présence de l'Espagne en Amérique ou en Asie serait pérenne. Autre évolution géopolitique majeure, l'expansion ottomane qui menace l'Europe chrétienne. Philippe II est également confronté au plus grand schisme de l'Eglise chrétienne d'Occident, la réforme protestante. La seconde moitié du règne est enfin marquée par l'émergence d'une nouvelle puissance maritime agressive, l'Angleterre. Il faut ajouter à cela ce que Geoffrey Parker appelle la " révolution militaire ", qui débute au XVIe siècle. Faire la guerre devient beaucoup plus onéreux, du fait de nombreuses évolutions techniques. Plus que jamais, il est nécessaire pour un souverain de maîtriser des mécanismes financiers complexes s'il veut asseoir sa suprématie. Le présent ouvrage suit Philippe II confronté à ces formidables défis, en tentant de nuancer certains des lieux communs attachés à sa personne. Si on lui prête d'avoir laissé guider sa politique par un fanatisme religieux, les décisions implacables qu'il prend sont davantage inspirées par une " raison d'Etat " à laquelle il se voue sans limites. En dépit d'une foi intense qui a pu lui valoir à juste titre le qualificatif de " roi prêtre ", il instrumentalise bien souvent cette religion pour la mettre au service des intérêts de sa dynastie. La " monarchie catholique " est un empire expansionniste qui ne dit pas son nom. Présenter Philippe II comme un souverain " absolutiste " serait également anachronique. En revanche, il se dégage de cette biographie novatrice la figure d'un personnage animé d'une forme de misanthropie, de mépris pour ses semblables, qui, s'accusant avec les années, est responsable en bonne partie des grands échecs de la dernière décennie du règne, en particulier la défaite de "l'invincible armada".

04/2021

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Littérature française

Morceaux cassés d'une chose

Certains auteurs attendent la fin de leurs jours pour revenir sur leurs premiers pas dans l'existence et en littérature. Oscar Coop-Phane n'aura attendu que ses trente ans pour raconter ce qu'est la vie d'un écrivain aujourd'hui. Ce que cet étrange travail représente pour lui de joies comme de sacrifices. Son récit n'est pas linéaire ou chronologique mais éclaté ; Oscar s'y livre par fragments (définition : morceaux cassés d'une chose), dans de courts chapitres aux titres éloquents (P. I : L'encre, La feuille, L'auteur, La fuite, Le titre... P. II : Parler, S'asseoir, Parader, Boire. .). Il mêle ainsi des souvenirs d'âges différents - de son enfance, son adolescence, sa vie d'homme. Le propos peut d'abord sembler trivial ; les bêtises en classe, les copains, sa découverte des filles, de la littérature ; les petits boulots, pion, barman ou dealer, pour vivre et écrire ; les premiers manuscrits, les refus ; puis le succès, soudain, ses livres en librairie ; et les galères encore, le métier d'écrivain, les interviews, les salons, la peur de la précarité. Mais son récit fourmille de détails qui sont autant de clés : une montre Swatch offerte par sa mère qu'elle prétend être un cadeau de son père, alors qu'il vient de quitter leur foyer ; le geste d'un patron de restaurant près de son lycée qui, chaque fois qu'Oscar s'y rend pour déjeuner, lui rend discrètement le billet avec lequel il vient de payer ; le visage d'une jeune fille, un soir, qui comme lui, semble cacher une cicatrice ; le mépris d'un éditeur ou le regard surpris d'un lecteur qui le voit servir derrière un bar alors que son visage est dans le journal. Car les détails révèlent les événements ; une enfance heurtée par les disputes puis le divorce de ses parents ; une vie de débrouilles pour se loger, manger, dès 16 ans ; le souvenir du corps d'un autre en soi, gamin ; la crainte de ne jamais être publié puis de ne pas pouvoir en vivre. Et aussi, la beauté, tant de joies : la liberté, à Paris, Berlin ou Rome ; les vrais amis et la compagnie des auteurs, Bove, Calaferte ou Dabit ; son premier prix, la fierté ; les rencontres de certains lecteurs ; une femme, l'amour, puis une enfant, sa fille. Et l'écriture toujours. C'est une existence courte, mais intense. Une leçon de courage et de style tant l'écriture ciselée d'Oscar Coop-Phane émerveille. D'une grâce et d'une justesse bouleversantes, ce livre aurait pu s'appeler Morceaux cassés d'une vie autant que Lettre à un jeune écrivain. Ou, s'il avait été écrit par un autre, Et tu seras auteur, mon fils.

01/2020

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Beaux arts

La miniature, portrait de l'intimité

Loin d'être uniquement " une peinture en petit ", bonne à ranger parmi les bibelots, la miniature est une oeuvre d'art à part entière. Elle apparaît en Angleterre, à la cour des Tudors où, sous le règne d'Élisabeth Ier, son rôle est indispensable à la politique et à la célébration de la personne royale. Liée à la littérature et à la poésie, elle acquiert un sens savant et emblématique. En raison précisément de ses dimensions réduites, elle a tenu un rôle majeur dans l'histoire de la société et des sentiments. Facilement cachée, offerte ou dérobée, tenue sur soi, échangée entre amants, parents ou amis, elle fut le précieux témoignage des sentiments. Image-souvenir indispensable lors d'une séparation, elle est alors souvent multipliée après la mort. Montée en bijou, présente sur ou à l'intérieur d'une boîte ou dans un écrin pour échapper aux regards indiscrets, accompagnée des cheveux de l'être cher, elle fut ardemment aimée, comme en témoignent la littérature et la peinture. Elle fut aussi un cadeau diplomatique entre souverains, même si sa connotation demeure sentimentale. Peinte sur ivoire à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle, elle connaît un engouement qui touche toutes les classes de la société et que la Révolution puis les guerres napoléoniennes ne feront qu'amplifier. Ses rôles divers sont décrits, accompagnés d'une évocation des artistes les plus talentueux et originaux qui ont pratiqué cet art, en Angleterre, en France et dans toute l'Europe où la miniature règne jusqu'au milieu du XIXe siècle. Entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, son âge d'or, elle est relayée par le physionotrace, gravure de portrait en petit, puis par la miniature sur porcelaine dure qui se développe et se perfectionne durant la première moitié du XIXe siècle. A partir de 1850, la photographie remplace peu à peu la miniature qui, avant de céder sa place, tâchera d'adopter le style de ces nouveaux portraits. Très abondamment illustré, l'ouvrage fait découvrir des œuvres inconnues exceptionnelles provenant de collections privées et dévoile quelques chefs-d'oeuvre, non encore publiés, des musées des Arts décoratifs de Paris et de Bordeaux, du musée Cognacq-Jay, de la collection de Frits Lugt (Fondation Custodia), ainsi que de musées étrangers, notamment le Victoria & Albert Museum à Londres. Préfacé par Emmanuel de Waresquiel, ce panorama du petit portrait dans tous ses états est accompagné des textes de trois spécialistes : Fabienne Xavière Sturm, qui publie, avec le carnet d'atelier de Louis-Ami Arlaud-Jurine, les secrets d'un des meilleurs miniaturistes genevois. Claude Tanner, restauratrice de petits portraits sur ivoire, qui donne des conseils pour leur conservation et leur restauration. Chantal Bouchon, qui évoque la personnalité du grand collectionneur et donateur Lefebvre de Viefville.

12/2010

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Histoire internationale

Le corps du Duce. Essai sur la sortie du fascisme

Au sommet de sa gloire, Mussolini fait don de son corps au peuple italien : photographies, affiches et films de propagande exaltent dans son physique ce que sera l'Homme nouveau. Le 29 avril 1945, ce même corps est suspendu par les pieds au treillis d'une station-service à Milan. Le régime fasciste a vécu. Mais l'Italie n'est pas pour autant sortie du fascisme. Un an après, à la veille du premier anniversaire de la Libération, un commando de jeunes néofascistes enlève de la fosse anonyme du cimetière de Milan la dépouille du Duce. Une fois celle-ci récupérée, la toute nouvelle République ne sait qu'en faire cependant : l'enterrer de nouveau, au risque de voir l'anonymat de la sépulture une fois encore percé par les nostalgiques du fascisme ? Ou la rendre à la piété de sa veuve et de ses enfants, au risque de voir le caveau familial devenir un lieu de pèlerinage pour des cohortes de néofascistes ? Dans le doute, les autorités profitent en secret de la disponibilité de l'Église : la caisse de bois brut est cachée dans un couvent, onze ans durant. L'Italie, poussée par la puissance du clérico-fascisme et la Guerre froide à s'attendrir chrétiennement sur les mésaventures des ex-fascistes plutôt qu'à s'enorgueillir des hauts faits des partisans, ne sait pas construire une mémoire fondatrice ni un culte patriotique sur le martyrologe des résistants. Entre l'Italie et la France, Sergio Luzzatto trame des fils plus robustes encore que ceux de l'enlèvement du cercueil de Pétain par des nostalgiques de Vichy en 1973, ou du mythe, commun à la mémoire néofasciste et à la mémoire pétainiste, du don de leur personne qui aurait fait du maréchal et du Duce des "boucliers" contre les exigences nazies. Les deux histoires sont avant tout unies par une gêne à l'égard de la Résistance comme événement fondateur. A Rome comme à Paris, une simple question d'ordre public - que faire de la sépulture d'un cadavre encombrant ? - en cachait une autre, bien plus délicate : comment transformer une réalité historique qui par définition exclut et divise - celle du mouvement partisan - en un mythe fondateur inclusif et partagé ?

11/2014

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Littérature française

Ce sera ma vie parfaite

La dernière journée d’une vie peut-elle en changer le sens ? En ce matin de printemps, Victor des Ulmières pressent sa mort, alors qu’autour de son domaine rôde Serge, son jeune protégé avec lequel il s’est battu au couteau la veille. Serge, menaçant, veut en découdre, une fois pour toutes. L’imminence de sa propre fin force Victor à une relecture lucide de sa vie, oscillant entre passé et présent. Une famille d’abord trop pesante pour lui avoir permis de vivre librement : sa mère tôt disparue ; son père qui l’a méprisé injustement après une supposée trahison pendant la guerre ; sa soeur, Aimée la bien nommée, véritable passion de sa vie, à côté de laquelle ont été bien insuffisantes les nombreuses femmes qu’il aura ensuite connues ; Vivien, le jeune frère haï dont après la mort il a osé piller le travail… Plusieurs lieux, ensuite : le Liban de la guerre, New York, qui vit la consécration de sa carrière de photographe, les plages de la Méditerranée, abris d’un inouï bonheur sensuel. Mais Victor est toujours revenu au château familial, proche de Sancerre qu’il peut admirer de ses fenêtres, bâtisse qui est à la fois son fardeau et sa chance. A proximité aussi du cimetière où est enterrée sa lignée depuis des générations, au fond d’un caveau qu’il pense rejoindre bientôt. Dans sa longue rumination intérieure, cet homme qui se croit impuissant, raté, cherche les êtres aimés, se remémore les signes et les gestes d’affection vraie. En cette dernière journée, Victor héberge une troupe de danseurs et de musiciens, dont il partage les activités : un concert, une baignade où il mêle avec jubilation son vieux corps aux leurs, éclatants de jeunesse. Cette proximité révèle en lui une vitalité toujours présente, un amour de la beauté que les tragédies de son existence n'ont pas entamé. Et c’est en cette compagnie que Victor décide d’un événement qui lui donnera la possibilité de traverser déceptions et fantasmes, de faire l'expérience d'une joie totale. De parachever ainsi sa vie "parfaite"…

08/2013

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Régionalisme

La Royale Maison de Savoie. Tome 2, Emmanuel-Philibert Léone-Léona

Voilà donc Emmanuel-Philibert en position de pouvoir jouer dans la cour des grands. Il l'a fait de manière magistrale. Voici quelques faits avérés, garants du rôle important que lui reconnaît l'histoire. Les 2 et 3 avril 1559, il paraphe le traité de Cateau-Cambrésis, point final des guerres d'Italie. Le 9 juillet de la même année, il convole en justes noces avec Marguerite de France, soeur du roi Henri II. Il ne lui fallut guère qu'un lustre, après avoir succédé au malheureux duc Charles III presque dépouillé de ses Etats par les grandes puissances française et allemande, pour faire émerger la Maison de Savoie des profondeurs de l'abîme. De surcroît, voilà que les talents militaires du jeune prince, au service de Charles Quint - qui lui doit la victoire de Saint-Quentin (1558) gravée à jamais dans la mémoire des plus jeunes écoliers - révèlent une stature de stratège émérite. L'empereur le récompense : il lui facilite la reconquête de son duché. Un bonheur ne venant jamais seul, le jeune due consolide ce succès militaire par son mariage. Un destin, je vous dis. Mais pas un roman. Souvenons-nous en effet du contexte tragique de ces noces : Henri II, mortellement blessé en participant au tournoi festif des Tournelles. Voilà la fête gâchée. Pas pour tout le monde : le drame, en effet, enflamme l'imagination d'Alexandre Dumas. En expert littéraire soucieux de captiver ses lecteurs, notre romancier ne manque pas de mettre en relief les épisodes dramatiques d'un règne dont les pages glorieuses ont leur revers d'autant plus fâcheux et plus mémorable que le malheur des grands de ce monde pèse lourdement sur l'avenir des peuples. Le romancier nous fait donc partager l'ambiance de profonde tristesse dans laquelle se déroulèrent les cérémonies du mariage, célébré sans joyeux carillon au pied du lit où Henri Il agonisant attendit que les deux promis aient échangé bagues et consentement pour s'abandonner, lui, dans les bras de la mort. L'on comprend sans peine (?) que Dumas n'ait pas eu besoin de forcer son talent pour revivre ces événements dramatiques. La réalité ne semble-t-elle pas, ici, dépasser toute fiction romanesque ?

11/1998

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Histoire de France

La société dans le comté de Vendôme. De l'an mil au XIVe siècle

Le Vendômois passe traditionnellement pour avoir été un haut lieu de la civilisation féodale, parce qu'il fournit vers 1040 la première attestation de l'hommage lige (c'est-à-dire prioritaire) et abonde en indications précoces sur la taxation et la justice seigneuriales au XIe siècle. S'agit-il de faits nouveaux résultant d'une brusque et radicale mutation intervenue autour de l'an mil, ou seulement du reflet de l'apparition de sources écrites plus nombreuses et plus précises — auquel cas il faudrait parler de révélation plutôt que de révolution féodale ? Méthodiquement exploitées, ces sources éclairent, entre 1040 et 1150, des phénomènes sociaux aussi importants que le "jugement de dieu", la réduction volontaire en servage, la remise de cadeaux tenant lieu de monnaie, la dotation des filles par leurs père ou frère, etc. Si les textes qui se rapportent à la période suivante se font plus secs et moins savoureux, on peut dresser en 1311 et 1354-1355 un tableau de la géographie féodale du comté de Vendôme, et mettre en évidence l'émergence dès le XIVe siècle de quelques parvenus, légistes et bourgeois (ce qui est plutôt inattendu dans la France de l'ouest). Il va de soi que l'histoire régionale sort renouvelée de cette étude exhaustive qui multiplie les informations inédites sur la vie des villages, le paysage rural, la démographie et la croissance économique, et qui pour la première fois reconstitue de nombreuses généalogies seigneuriales (parmi lesquelles celle de la famille de Ronsard). Il faut insister également sur la contribution majeure versée par le présent ouvrage aux débats et aux recherches en cours sur l'an mil, sur la chevalerie, sur la justice, sur le servage et la seigneurie... et plus largement sur les ressorts culturels d'une société qui conserve pour nous une certaine étrangeté. Elève de Georges Duby (avec lequel il a collaboré à l'Histoire de la vie privée) et de Pierre Toubert (qui a dirige la thèse d'état dont ce livre est issu), professeur d'histoire médiévale à l'université de Paris XII, Dominique Barthélemy est également l'auteur de l'Ordre seigneurial (xi'-xm siècle) (1990) et Les Deux Ages de la seigneurie banale (Coucy xr-xme siècle) (1984).

02/1994

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Critique littéraire

L'atelier du roman N° 86 : Dickens : quand les romanciers méritaient le peuple

La réalité pour Dickens n'est pas une utopie fabriquée mais une fête, de préférence fête de Noël, une combinaison heureuse de rites chrétiens et païens, à laquelle participent riches et pauvres, saints et pécheurs, crédules et libertins, débonnaires et méchants, généreux et mesquins, l'humanité entière. Lambros Kampéridis. Une des questions que pose Dickens est de savoir ce qu'il appartient à un adulte de faire lorsque la charge d'un enfant lui est dévolue. Cet enfant n'est pas le sien et souvent l'absence de liens de sang demeure secrète. Thomas Pavel. Ce qui fait la singularité du Mystère d'Edwin Drood réside, à mes yeux, dans l'examen proposé de sa carrière par l'assassin lui-même à la fin, quand il découvrirait la superfluité du meurtre pour réaliser son but. Julian Evans. A vrai dire, aucun personnage de David Copperfield n'est vraiment ordinaire, aucun groupe, aucune famille. Que leur singularité soit attachante ou inquiétante, elle met un voile d'obscurité sur les êtres et rend difficile pour David la tâche de comprendre le monde qu'il découvre. Reynald Lahanque. Dans Le Village évanoui, Bernard Quiriny dévoile l'anatomie d'un échec, celui d'une société qui peine à se faire une image d'elle-même ou qui refuse de la regarder. Myrto Petsota. Chez Nodier, c'est précisément l'observation des fous qui permet de saisir la face cachée de cette philanthropie, associée au culte de la perfectibilité et du progrès ainsi qu'à une conception rigide, pour ne pas dire rigoriste du bien. Emilie Richard. Alors qu'en khâgne on cherchait à nous imposer une lecture purement formelle des oeuvres romanesques, desquelles pas le plus petit soupçon de vérité ne devait émaner [...], René Girard me sortait de ce caveau où l'on se cognait avec désespoir. Jean-Marc Bastière. Pourquoi Charles, l'esprit du temps de La Fête de l'insignifiance de Milan Kundera, envisage-t-il de mettre en scène (sur la scène du jardin de Luxembourg) une farce sur Staline pour le théâtre de marionnettes ? Sylvie Richterova.

06/2016

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Science-fiction

L'oiseau de feu Tome 3 : Les années d'errance

L'Oiseau de feu s'est élancé juste avant que la Tour n'explose et que la Cité de Manokhsor, tel que l'avait prédit MO, l'ordinateur de la Centrale, ne soit engloutie par un gigantesque cataclysme. A bord de la fusée téléguidée se trouvent neuf hommes et femmes ; à la fin du trajet interstellaire vers la planète Ashmev, il n'en restera que trois : Adakhan, Selvah et Laïtha. Si l'île où L'Oiseau de feu s'est posé est remarquablement accueillante — faune et flore s'offrent littéralement à eux —, Adakhan a le sentiment qu'ils devront la quitter avant longtemps et c'est pourquoi, plutôt que de s'abandonner au bonheur, il cherche le moyen d'atteindre le continent qu'il entrevoit à l'horizon. Or, pendant que le quatuor — Selvah a eu un fils, Abhül — effectue la traversée sur le grand radeau construit par Adakhan, une tempête leur fait perdre toutes les possessions apportées de l'Ancien Monde ; c'est donc dans un total dénuement qu'ils aborderont ce continent qui, s'il est nettement plus vaste que leur île d'arrivée, est aussi nettement plus hostile. Et c'est ainsi que commenceront les années d'errance d'Adakhan et des siens, au terme desquelles l'ancien maître-forgeron, devenu le patriarche d'un formidable clan, apercevra enfin la terre promise qui, depuis toujours, avait nourri le moindre de ses rêves... Nourri par ses lectures philosophiques et par la grande tradition romantique allemande, Jacques Brossard a imaginé une société maintenue dans son indigence par un groupe de privilégiés retranchés sous la Tour qui domine la Cité de Manokhsor. C'est à la fois un long apprentissage pour le jeune Adakhan, et une formidable oeuvre de science-fiction qui pose des questions fondamentales sur le pouvoir, le libre arbitre, l'engagement, la religion et le devenir de l'humanité. Discussions philosophiques, fabrication de mots aptes à rendre compte de nouvelles réalités, sollicitation de tous les sens, mystères et inventions scientifiques, aucune stratégie narrative ou discursive n'est négligée par l'auteur pour créer une oeuvre totalisante.

05/2018

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Décoration

Les Gobelins au siècle des Lumières. Un âge d'or de la manufacture royale

Dirigée successivement par les architectes Jules-Robert de Cotte, Jean-Charles Garnier d'Isle, Jacques-Germain Soufflot et le peintre Jean-Baptiste Marie Pierre, sous l'autorité de directeurs généraux des Bâtiments du roi, tels que le duc d'Antin, le marquis de Marigny et le comte d'Angiviller, la manufacture royale des Gobelins connaît au XVIIIe siècle son apogée artistique et technique - quarante suites différentes créées en cent ans. Les plus grands maîtres du temps (Charles Coypel, Jean-Baptiste Oudry, Charles Natoire, François Boucher, Carle Vanloo, etc.), du style rocaille au néoclassicisme, conçoivent pour les métiers les gigantesques modèles nécessaires, puisant leur inspiration dans tous les domaines, profanes ou sacrés, historiques ou mythologiques. Sous la conduite d'entrepreneurs d'exception, tel Jacques Neilson, et accompagnant l'intérêt de l'époque pour les sciences et les techniques, le tissage des tapisseries atteint un niveau de perfection qui suscite l'admiration sans réserve de Diderot lors des Salons. Les élites européennes (souverains, ministres ambassadeurs...) sont enthousiasmées par ces oeuvres, objets de cadeaux qui vont orner les murs des grandes demeures, grâce à l'intervention d'architectes inventifs, tel l'Écossais Robert Adam. Cet ouvrage, la première synthèse jamais écrite sur le sujet, traite de l'ensemble des tentures produites à cette époque. Son iconographie reproduit en couleur - le plus souvent pour la première fois - un ensemble de tapisseries sélectionnées pour leur état de fraîcheur exceptionnel : pièces de L'Ancien Testament d'Antoine Coypel, du Nouveau Testament de Jean Jouvenet et Jean Restout, de la fameuse Histoire de Don Quichotte et de L'Iliade de Charles Coypel, de L'Histoire d'Esther de Jean-François de Troy, de L'Ambassade turque de Charles Parrocel, des Chasses de Louis XV de Jean-Baptiste Oudry, de L'Histoire de Thésée de Charles Vanloo ou des Amours des dieux de François Boucher. Un ensemble de modèles peints décoratifs ou d'esquisses, dont plusieurs cartons d'alentour spectaculaires du peintre de fleurs Maurice Jacques photographiés après la restauration accomplie grâce à un mécénat de la Fondation BNP Paribas, des sièges couverts en tapisserie, des tableaux faits sur métier et des planches gravées des ateliers viennent compléter cette évocation des Gobelins au temps des philosophes.

04/2014

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Ecrits sur l'art

Les Arts modestes

Ce volume consacré aux "? arts modestes ? " est une invitation à déambuler dans nos sociétés consuméristes comme s'il s'agissait d'étranges musées, où s'accumulent sans cesse, sans classement, sans hiérarchies, une infinité de choses dignes malgré tout d'attention. "? L'art modeste délaisse les grandes avenues pour emprunter les contre-allées. Tout s'y côtoie, le rare et le trivial, le pur et le décadent, le commercial et l'idéologique, le tout et le peu. Ces produits n'ont en commun que leur propension à nous faire rêver ? ", écrit Hervé di Rosa, en songeant aux danseuses en coquillages de son enfance, aux céramiques rapportées de vacances, aux maquettes d'avion en plastique, à toutes les sortes de cadeaux publicitaires... L'art modeste ne peut que difficilement se circonscrire ? ; il est comme du sable qui glisse entre les doigts, en même temps qu'il reste infiniment à portée de main. "? L'art modeste n'existe que dès lors qu'on le regarde, l'apprécie, le collectionne. Ces objets et images n'ont pas la prétention d'être des oeuvres d'art. Ils sont créés pour communiquer, vendre un produit, ou tout simplement pour arrondir les fins de mois. L'art modeste est un regard. ? " L'art modeste est un nouveau regard sur les choses ? : il implique de voir autrement, voir autrement ce qui peuple les étagères de nos intérieurs, les vitrines des magasins quelconques, les rayons des supermarchés... Hervé di Rosa lui-même, mais aussi, dans son sillage, plusieurs écrivains et historiens de l'art, dont Bernard Belluc, Hervé Perdriolle, Gilles Tiberghien, Denys Riout, Baptiste Brun, Yves Le Fur et Catherine Millet, cherchent à travers ce volume à mieux cerner l'aura singulière de toutes ces choses modestes issues des formes de production sérielle contemporaines. Il s'agit alors de prêter attention au rêve qui sommeille en chaque chose sur laquelle on tombe par hasard, dans "? les marchés aux puces, les vide-greniers, les boutiques de souvenirs d'aéroport, les fêtes populaires et religieuses, les parcs d'attractions, le Mercado de Sonora à Mexico ? "...

10/2023

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Nord-Pas-de-Calais

Tout sur le Nord et le Pas-de-Calais

C'est un pari fou, mais réussi, pour Vera Dupuis et Samuel Dhote que cette sélection de trésors patrimoniaux du Nord et du Pas-de-Calais choisis parmi les nombreuses richesses d'une région attachante. Ce guide en présente une cinquantaine, depuis la métropole lilloise jusqu'à la Côte d'Opale, en passant par les monts de Flandre jusqu'au plat pays. Tout comme dans le Calaisis, l'Audomarois, l'Artois, le bassin minier, le Valenciennois, le Cambrésis, l'Avesnois et le Boulonnais, le patrimoine y est bien valorisé et réserve de belles surprises. En plus de la présentation de sites, liés au paysage façonné par le temps, aux rebondissements de l'histoire, à la volonté de l'homme bâtisseur, cet ouvrage propose également des parcours thématiques : monuments incontournables, musées, jardins remarquables, hauts lieux historiques, art contemporain, découverte nature, patrimoine industriel. Vous saurez tout sur : Anneau de la Mémoire (Ablain-Saint-Nazaire) ; Grand'Place, place des Héros, abbaye bénédictine Saint-Vaast (Arras) ; Ecomusées (Avesnois) ; Centre 1415 (Azincourt) ; Site gallo-romain (Bavay) ; Petite ville de Flandre (Bergues) ; Ville haute (Boulogne-sur-Mer) ; Choeur de Lumière Anthony Caro (Bourbourg) ; Vitraux de l'église (Bouvines) ; Les Bourgeois de Calais (Calais) ; Château de Selles, abbaye de Vaucelles (Cambrai) ; Mont Cassel (Cassel) ; Peintres (Côte d'Opale) ; Villa Cavrois (Croix) ; Hôtel de Ville, beffroi, musée de la Chartreuse (Douai) ; Lieu d'Art et d'Action Contemporain (Dunkerque) ; Château (Esquelbecq) ; Jardins remarquables (de Flandre en Artois) ; Ancienne place forte (Gravelines) ; Château (Hardelot) ; Villas Belle Epoque (Lambersart) ; Musée Matisse (Le Cateau-Cambrésis) ; Louvre-Lens (Lens) ; Cité Vauban (Le Quesnoy) ; Centre historique minier (Lewarde) ; Grand'Place, Vieille-Bourse, hospice Comtesse, hôtel de ville, palais des Beaux-Arts, maison natale Charles de Gaulle, institut pour la photographie, citadelle (Lille) ; Abbaye bénédictine (Maroilles) ; Reconstruction par A. Lurçat (Maubeuge) ; Ville fortifiée (Montreuil-sur-Mer) ; Maison Wilfred Owen (Ors) ; Musée de la Piscine, cimetière (Roubaix) ; Mont Noir (Saint-Jans Cappel) ; Musée Sandelin, ruines de Saint-Bertin (Saint-Orner) ; Institut du monde arabe (Tourcoing) ; Château (Trélon) ; Musée (Valenciennes) ; Musée de Plein Air, musée d'Art moderne (Villeneuve d'Ascq) ; Paris-Roubaix (Wallers-Arenberg) ; Villas Belle Epoque (Wimereux) ; Coupole (Wizernes).

05/2021