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Auguste Rodin

Extraits

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Revues de droit

Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger N° 1, janvier-février 2021 : Le fonctionnaire demain, un travailleur comme les autres ?

Revue du droit public 1-2021 Sommaire Entretien : Le regard critique de Paul Amselek sur l'oeuvre de Kelsen Dialogue avec Alexandre Viala Dossier : Le fonctionnaire demain, un travailleur comme les autres ? - Le dialogue social : instrument et objet de la transformation de la fonction publique, par Ludivine Clouzot - Re-naissance du dialogue social dans la fonction publique, par François-Xavier Fort - L'extension du recours au contrat d'engagement, par Sylvain Niquège - La loi de fonction publique du 2 août 2019 de déformation des transitions professionnelles, par Antony Taillefait - Les conditions de travail après la loi de transformation de la fonction publique : la recherche d'un équilibre entre réorganisation du cadre de gestion des agents et reconnaissance de nouveaux droits, par Hélène Pauliat - L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes à l'aune de la loi de transformation de la fonction publique : entre continuité et perplexité, par Carole Moniolle - La loi du 6 août 2019, ou comment développer le statut "en même temps" que le contrat, par Charles Fortier Doctrine - Droit administratif Le Conseil d'Etat et l'imposition des gains de jeux, par François Barviaux La police des fausses informations à l'ère du numérique, par Pierre Blanquet Les atteintes aux libertés fondamentales dans le cadre du référé-liberté, par Maria Gkegka Les quotas de logements sociaux, un outil de mise en oeuvre du droit au logement ? par Alexandra Korsakoff - Droit constitutionnel L'abstention électorale en droit public français, par Robin Medard Inghilterra - Droit étranger L'initiative populaire des lois (IPL) en Espagne : état des lieux critique, par Nicolas Pauthe Chronique jurisprudentielle Chronique de droit constitutionnel 2020, par Dominique Rousseau, Pierre-Yves Gahdoun et Julien Bonnet Table annuelle 2020

03/2021

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Pédagogie

Ecole, faire tomber la forteresse. Les réformes simples pour une école de la réussite

Notre système éducatif est en crise. Ses résultats sont sans rapport avec l'énorme effort financier consenti par la nation, et les moyens mis à sa disposition. L'école est devenue une véritable forteresse, dans laquelle se retranchent des corporatismes intouchables. Le système public de l'éducation est ingérable, dirigé en fait par des syndicats. Ils s'estiment les propriétaires de l'école. Or, elle appartient à la nation. Des réformes urgentes, simples et profondes s'imposent pour mettre en place l'école de la réussite. Il convient d'abord de rendre aux Français la liberté du choix de l'école. Cette liberté, c'est la possibilité pour les parents de choisir librement le mode d'éducation et l'école de leurs enfants. Elle suppose la concurrence et l'émulation avec l'égalité de traitement entre tous les établissements, qu'ils soient publics ou privés. Les réformes porteront sur un enseignement scolaire et secondaire décentralisé, sur un enseignement technique et professionnel indépendant de l'Etat et sur un enseignement supérieur composé d'universités et d'établissements autonomes, soumis à la concurrence et faisant appel à la sélection. Le niveau industriel, commercial, culturel et scientifique d'une nation dépendra de plus en plus de la qualité de la formation de ses citoyens. " Il n'est de richesses que d'hommes " déclarait déjà Jean Bodin au XVIe siècle. Cette richesse, la seule que nous possédons, il convient de ne pas la gaspiller. Et c'est malheureusement ce que nous faisons depuis trop longtemps. Les propositions formulées ont pour objet essentiel de dispenser à notre jeunesse une formation qui lui ouvre un avenir. 100 % des jeunes doivent avoir un métier et avoir appris le sens de l'effort et de la responsabilité. Avec la réforme de notre système éducatif, ce qui est en jeu, c'est tout simplement l'avenir de la nation.

05/2004

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Design

En attendant les barbares

Nous sommes à l'orée des années 80, une décennie qui connait un flamboiement d'excentricité. Les Barbares se hasardent dans l'arène, en 1983. Ils ouvrent la voie à une écriture évocatrice et poétique, marquant le retour d'un nouvel artisanat avec des meubles et des objets décoratifs Nous sommes à l'orée des années 80, une décennie qui connait un flamboiement d'excentricité. Les Barbares se hasardent dans l'arène, en 1983. Ils ouvrent la voie à une écriture évocatrice et poétique, marquant le retour d'un nouvel artisanat avec des meubles et des objets décoratifs. Le duo Elizabeth Garouste & Mattia Bonetti, intervient dès les premières collections, suivis de Marie-Thérèse et Christian Migeon créateurs de bijoux, Catherine Grimaldi styliste, Jean Neuville décorateur, Eric Schmitt musicien, Jean-Philippe Gleizes... une bande hétéroclite et créative. La galerie dirigée par Frédéric de Luca & Agnès Kentish ouvre son premier show-room rue du faubourg Montmartre en 1987, puis rue Etienne Marcel en 1989, au coeur d'un quartier bouillonnant d'activités, fréquenté par les afficionados de mode. Plus tard c'est Rive Gauche en 1996, que se réinstalle la galerie dirigée par Agnès Kentish. Sous son impulsion, l'équipe s'enrichit de nouveaux designers : Christian Ghion, Eric Jourdan, Matt Sindall, Mathilde Bretillot, Eric Robin. Dans une haute tradition française, le style développé depuis les années 80 jusqu'à aujourd'hui dans la galerie, atteste d'une esthétique précieuse, cultivée et engagée qui n'a jamais connu la temporalité de la mode, la création est pérenne et transmissible et la réalisation de haute qualité est fidèlement assurée par le ferronnier de Diego Giacometti, M. Pierre Basse et de remarquables artisans fidèles à cette " institution " de l'histoire des arts décoratifs, plus actuelle que jamais !

09/2022

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Critique littéraire

Poésie sur les ondes. La voix des poètes-producteurs à la radio, avec 2 CD audio

Après la seconde guerre mondiale, la radio française a volontiers confié ses émissions de poésie à des poètes : Philippe Soupault, Pierre Emmanuel, Pierre Jean Jouve, Jean Amrouche, Jean Lescure, Francis Carco, Michel Manoll, André Beucler, Loys Masson, Louis Foucher, Luc Bérimont, Paul Eluard, Claude Roy, Jean Breton, Pierre Béarn, Armand Robin, Frédéric Jacques Temple, Claude Royet-Journoud, Jean Daive, André Velter, Frank Smith, Jean-Pierre Siméon... Sans doute avec l'idée que ceux-ci seraient bien placés pour faire entendre la poésie à la radio - comme on fait appel à un sociologue pour parler de sociologie ou à un médecin pour parler de médecine-, tout en contribuant à enrichir, en tant que créateurs, l'expression radiophonique. Il y a bien des façons de parler de poésie sur les ondes, de dire et de faire entendre des poèmes, comme en témoignent les deux CD d'archives sonores joints à ce livre. Mais par-delà la diversité des styles, des formats et des intentions, les émissions présentées dans ce volume, produites entre 1946 et 2007, chacune à leur manière rendent audible une idée de la poésie, interrogent la place de celle-ci dans le champ littéraire et dans la société, manifestent le rapport du poète-producteur au public de son temps et mettent en oeuvre une poétique du dire et de la parole radiophonique. Certaines d'entre elles, sans être conçues comme des poèmes, font oeuvre. Au croisement de l'histoire littéraire, de l'histoire de la radio et d'une esthétique des formes et de la réception, Poésie sur les ondes examine la spécificité des "voix de poètes" à la radio. Puisse ce livre convaincre aussi de leur nécessité dans la sphère publique et le paysage sonore contemporain !

03/2018

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Gaule

Gaulois ? Gaulois ! Comment l'archéologie perçoit les identités celtiques

Cette nouvelle publication entre en résonance avec L'Appel de la forêt, programmation culturelle 2021- 2022 proposée par le Département de l'Isère. La forêt est intimement liée à l'histoire originelle de Saint-Antoine. La présence des reliques d'Antoine l'Egyptien, saint ermite, renvoie à la tradition d'un culte antique qui aurait pu être antérieur à l'arrivée de ses reliques en Dauphiné. De même, le premier toponyme La Motte-aux Bois supplanté en 1083 par le vocable du nouveau protecteur des lieux, saint Antoine, demeure une référence mémorielle à une ancienne configuration du site. La publication, objet de la présente consultation, s'articulera autour des principaux axes de recherche suivants : l'ermite et la forêt / la tradition narrative / le bestiaire / Arthur, Merlin et Robin des Bois, la forêt héroïque vue par le XIXe siècle et dont le fil conducteur sera : La forêt au Moyen Age, terre féconde des mythes et des légendes. Le livre d'un format généreux fera la part belle à l'iconographie rassemblée : reproductions d'oeuvres présentées dans l'exposition (objets d'art , sculptures, tableaux, arts graphiques, , reproduction d'imprimés et de manuscrits) et sélection d'oeuvres annexes sélectionnées pour la publication. Les images reproduites retenues ne seront que de haute définition. Le musée de Saint-Antoine-l'Abbaye, propriété du Département depuis 1979, est installé au sein de différents bâtiments conventuels protégés au titre des Monuments historiques dont certains ont été acquis en 1997-1998. En 1980, le musée reçoit un fonds important d'oeuvres de l'artiste Jean Vinay (peintures et estampes). La volonté du Département dès 1990 est de lui conférer un véritable statut de musée de site, musée d'art et d'histoire. Des espaces muséographiques redimensionnés, une nouvelle orientation de la programmation plus en adéquation avec l'histoire intrinsèque du lieu permettent une plus grande visibilité des actions.

12/2021

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Indépendants

L'alibi

Un alibi est un mode de défense d'une personne soupçonnée d'un crime ou délit, pouvant aller du vol de bonbons au meurtre avec préméditation. Autour de ce thème, 15 auteurs d'exception usent de leurs meilleurs arguments pour détourner tout soupçon d'un coupable, faire plonger un innocent ou au contraire défaire un criminel tentant d'échapper à une accusation méritée. Après le succès du premier recueil de fictions policières Le Crime parfait, les éditions Philéas proposent cette année un nouvel album collectif réunissant à son sommaire un nouveau palmarès de talents ! Un alibi est une réponse ou un mode de défense d'une personne soupçonnée d'un crime ou délit, pouvant aller du vol de bonbons au meurtre avec préméditation. Au XIVe siècle, il signifie " s'être trouvé ailleurs au moment où un crime a été commis " mais ne prendra le sens juridique que nous lui connaissons que des siècles plus tard. Au sens figuré, alibi prend le sens de justification : des agences d'alibi ont fait leur apparition au Japon en 1990 puis en Europe. Ces agences fournissent des justificatifs qui permettent à leur client d'expliquer une absence, qui, le plus souvent, concerne l'adultère... Cette nouvelle anthologie réunit Hugues Labiano, Jimmy Beaulieu, Olivier Berlion, Laurent Galandon et Benoît Blary, Richard Guérineau, Laurent Astier et Xavier Bétaucourt, Séverine Lambour et Benoît Springer, Etienne Le Roux et Vincent Froissard, Jack Manini, Jeanne Puchol, Thierry Robin. Chacun use de ses meilleurs arguments pour tantôt détourner tout soupçon d'un coupable, faire plonger un innocent ou au contraire défaire l'argumentation, parfois savante, d'un criminel tentant d'échapper à une accusation méritée. Les surprises sont nombreuses au fil des récits, soulignés par les textes ciselés d'Anaïs Bon.

11/2023

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Littérature française

Serment d'automne

Guillaume, brillant architecte, dirige un cabinet florissant à Versailles. Surchargé de travail, il descend en catastrophe en Bourgogne car son frère jumeau, Robin, l’a appelé à l’aide. Atteint d’un cancer, celui-ci est épuisé par sa chimiothérapie et il sait qu’il ne pourra pas assumer seul les vendanges, d’autant plus que sa femme est sur le point d’accoucher. Une fois sur place, Guillaume décide de rester et de tout prendre en main, bien que n’y connaissant pas grand-chose. Il n’hésite pas d’ailleurs à lâcher un gros projet d’architecture, pas question pour lui de laisser tomber son frère, qu’il adore. Il s’installe donc chez le couple, dans leur maison qu’il a lui-même dessinée, et essaye de tout gérer de front. Mais les ennuis s’accumulent et il perd pied. François, le paysan avec qui les jumeaux avaient signé un contrat de fermage au décès de leurs parents afin qu’il continue l’exploitation de la ferme familiale, vient d’annoncer qu’il prenait sa retraite. Pour les jumeaux, il n’est pas question de vendre ce patrimoine, mais trouver rapidement une personne capable de gérer cette exploitation, et notamment l’important cheptel de charolaises, n’est pas chose aisée. Quant à Ralph, le fils de Guillaume, il a abandonné ses études et se rebelle contre son père en lui faisant payer chèrement un divorce qu’il n’a jamais supporté. Leur relation est exécrable. Guillaume va-t-il réussir à résoudre seul tous les problèmes ? Peut-il laisser tomber son cabinet d’architecte et mettre ainsi sa vie entre parenthèses pour épauler sa famille ? Un retour en Bourgogne est-il envisageable, lui qui a tout fait pour construire sa vie ailleurs ?

03/2012

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Fantasy

Raven Blade Tome 2 : Le chant noir

La Horde d'Acier a déferlé sur le Royaume Vénérable en un raz-de-marée de flamme et de sang. Et voilà qu'à présent, l'homme qui la dirige - Kehlbrand, le seigneur de guerre qui s'estime l'égal un dieu - convoite les autres Royaumes Négociants. Personne n'est capable d'endiguer sa conquête. Personne, hormis peut-être Vaelin Al Sorna. Du moins s'il n'était pas en fuite et sa propre armée en déroute... Pire encore, la voix du sang dont il est à nouveau investi se révèle être un cadeau empoisonné, dont les harmonies noires tentent de l'entraîner sur une voie bien plus sombre qu'il n'aurait pu l'imaginer... "Une créativité débridée, des dialogues percutants et des scènes d'action captivantes, le tout doublé d'une subtile mais passionnante réflexion politique. " Publisher's Weekly " Au risque de se répéter, Anthony Ryan est l'héritier de David Gemmell et le meilleur écrivain britannique moderne de Fantasy. Avec cette duologie, il le prouve une fois encore. " Fantasy Book Critic " Au croisement de Robin Hobb et Joe Abercrombie, une Fantasy investie d'un véritable souffle épique. Indispensable. " Fantasy Book Review " Un contrepoint narratif parfait à la mélodie si brillamment mise en scène dans Blood Song. Le récit de Vaelin se poursuit de manière évocatrice dans cette nouvelle série, peuplée de souvenirs doux-amers rendus plus poignants que jamais par une prose experte. " Novel's Notion " Si ce roman se définit par son rythme effréné, ses personnages plus vrais que nature et son intrigue parfaitement maîtrisée, c'est avant tout le talent de Ryan pour la création d'univers qui rend sa lecture si immersive... Les amateurs de Fantasy trouveront leur bonheur avec ce récit d'aventure de haute volée, servi par une plume acérée. " Kirkus Reviews

06/2021

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Thèmes photo

Seulle étoile. L'élan d'une vocation

"Une lumière chaude traverse cette fenêtre de Sainte-Anne. Absorbée, soeur Louise Duchini relit les statuts de l'Hôtel-Dieu de Beaune. Une peinture est accrochée au mur derrière elle. Son visage en pleine lumière semble être encadré. Clin d'oeil à la liseuse de Vermeer, ce clair-obscur parle tout autant du passé, du présent que de l'avenir de la Congrégation des soeurs hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Beaune. C'est là que ces femmes ont fait le choix d'une vie différente. Elles ont dédié leur vie aux malades au sein d'un hôpital pour les pauvres. Ce sont en ces termes que Guigone de Salins et Nicolas Rolin ont créé l'Hôtel-Dieu en l'an 1443. Depuis 1971, plus aucune soeur ne les a rejoint. La Congrégation va donc probablement s'éteindre dans les années à venir. Juste avant que je ne les rencontre, une des soeurs a rejoint l'autre rive. En réalisant ce travail documentaire, j'ai immédiatement été touché par leur don à l'autre, qu'il soit Homme ou Dieu. Lors de mes différents séjours parmi elles, j'ai compris leur chemin de vie, leur engagement et leur foi. Je me suis laissé guider par nos conversations et par les lieux d'où émanent tant de vibrations. Sur place, j'ai pris des notes, enregistré les conversations et consigné cette histoire, vieille de près de six siècles, qui est en train de disparaître. En dédiant leur vie à celle des autres, ces femmes extraordinaires ont fait briller la lumière de la vie dans le coeur de Beaune, cette même lumière que j'ai cherché à restituer aujourd'hui". G. N.

06/2023

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Imprimerie, reliure, typograph

Typobiographie. Jost Hochuli : 60 ans de travaux

Ouvrage monographique consacré à Jost Hochuli, Typobiographie revient sur l'ensemble de la longue et prolifique carrière du designer et typographe suisse. Rassemblant plusieurs textes de Jost Hochuli lui-même, des contributions de personnalités reconnues (notamment une préface de John Morgan et un entretien avec Robin Kinross) et un corpus d'images d'archives inédites, cette monographie entend générer des réflexions sur la question du design de livres et en particulier sur les inspirations et les personnalités qui jalonnèrent le parcours du designer. Typobiographie est une monographie visuelle, qui développe en plusieurs parties thématiques les questionnements qui ont aiguillé sa pratique au cours de ses soixante années de carrière et notamment sa conception du design comme facteur essentiel à la bonne lisibilité d'un texte et à la transmision des savoirs. Chaque partie sera abondamment illustrée par des travaux spécifiquement numérisés pour l'occasion et montrés dans une mise en pages conçue par Jost Hochuli lui-même, afin de constituer un ouvrage de référence sur le travail du designer. Alors que le designer célébrera en 2023 ses 90 ans, aucun ouvrage monographique sur son travail n'a été publié depuis l'édition de Jost Hochuli : Printed Matter, Mainly Books en 2002 (en anglais uniquement). Cet ouvrage opérera ainsi une mise à jour nécessaire au regard des vingt dernières années de carrière de Jost Hochuli mais également de l'intérêt renouvelé qu'a rencontré son travail, notamment en tant qu'auteur, auprès des jeunes générations. La publication de la Typobiographie s'inscrit dans la lignée des nombreux ouvrages de Jost Hochuli déjà parus aux Editions B42, Le Détail en typographie (2010), L'Abécédaire d'un typographe (2015) et Un design de livre systématique ?? (2020). Auteur phare des Editions B42, ce nouvel ouvrage mettra en lumière le travail que Jost Hochuli a entrepris en tant que designer graphique et typographe.

12/2023

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Religion

LE PELERIN D'AMOUR. De monastère en monastère, une enquête spirituelle et personnelle

Ce livre a été vécu avant d'être écrit. Il est le fruit d'une aventure hors du commun - à la fois géographique et spirituelle. Il y a plus de deux ans, Jacques-René Doyon, fuyant Paris, y a " abandonné ses biens " afin de poursuivre un pèlerinage qui l'a conduit, de monastère en monastère, du sud au nord de la France - en passant par la Suisse romande. Ce long itinéraire a trouvé son aboutissement dans un ermitage de la forêt des Ardennes belges où l'auteur a vécu pendant un long temps dans le silence et la solitude absolus. Il s'agit en premier lieu de la quête intense d'un homme qui s'interroge sur ses croyances et sur son héritage religieux, qui est tout à la fois fasciné et critique à l'égard de la vie ascétique des grands inspirés - Charles de Foucauld, Marthe Robin... - , qui confie ses instants de rébellion, d'incompréhension, d'adhésion, face aux rites, au silence, aux excès de la vie monastique. Il s'agit également d'une enquête sans fard sur les abbayes, sur les moines et les moniales qui les peuplent, qu'ils soient bénédictins, cisterciens ou d'autres obédiences, et aussi sur cette nouvelle population de reclus temporaires qui viennent de plus en plus chercher, dans la rigueur, le silence et la solitude de ces lieux de foi, un temps de pause, de réflexion, que l'agitation du monde moderne incite à prendre. Livre inspiré, profond, porté par un style de véritable écrivain, Le pèlerin d'Amour nous plonge sans compromis au coeur du monde des abbayes - ces monastères où un homme, renouant avec une antique tradition " littéraire ", allant de Verlaine à Huysmans, a cru trouver des réponses à ses questions obsédantes.

09/1998

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Théâtre

L'Avant-scène théâtre N° 1453-1454, décembre 2018 : La guerre des salamandres suivi de RUR

La Guerre des salamandres : Sur une petite île perdue a? l’ouest de Sumatra, le capitaine Van Toch découvre un peuple de salamandres, êtres paisibles un peu étranges, hautes d’environ un mètre. Leur capacité de travail et d’apprentissage, leur intelligence et leur mimétisme en font une main-d’œuvre qualifiée très bon marche?. Le riche homme d’affaires Bondy s’engage dans une exploitation industrielle de ce peuple dans une économie mondialisée… Les salamandres se développent. Asservies, exploitées, elles finiront par se révolter jusqu’a? désirer étendre leur espace vital au détriment des continents, et changer radicalement la géographie de la Terre. L’épopée folle et absurde des salamandres et des hommes les mènera a? leur chute commune. La pièce a été créée en juillet 2018 au Festival Villeneuve-en-Scène et est reprise à partir du 17 octobre 2018 à la Maison des Métallos à Paris dans une mise en scène de Robin Renucci et avec la troupe des Tréteaux de France. R.U.R. : Rossum, un scientifique génial, a inventé un robot à l’apparence humaine, adapté par l’usine Rossum’s Universal Robot pour en faire un parfait travailleur dénué de sensibilité, de sentiments et des prétentions humaines qui nuisent à la productivité. Il est désormais produit en masse et l’usine RUR inonde le monde de ces spécimens, force de travail peu coûteuse remplaçant peu à peu la main d’œuvre humaine, puis les soldats. Cependant les hommes, devenus inutiles, perdent leur capacité à procréer. De leur côté, suite à une légère modification de leur programme censée les rendre plus intelligents et polyvalents, les robots fomentent une révolte pour prendre le contrôle du monde et anéantir l’humanité.

11/2018

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Critique littéraire

Géographie. Tome 15 Livre XVII 2e partie, L'Afrique, de l'Atlantique au Golfe de Soloum, Edition bilingue français-grec ancien

Le présent volume constitue le dernier tome de la Géographie de Strabon, dont l'édition est prévue en deux fascicules - le premier sera publié ultérieurement. Ce second fascicule contient donc le chapitre 3 du livre XVII qui vient conclure l'oeuvre. Faisant suite aux pays du Nil (Egypte et Ethiopie, XVII 1-2), il s'agit d'une description de la Libye antique, troisième continent connu au Ier s. de notre ère, c'est-à-dire la côte d'Afrique du Nord de l'Atlantique au golfe de Soloum, avec une évocation de l'arrière-pays. Réalisant une synthèse des oeuvres d'Eratosthène, Artémidore et Posidonius, qu'il n'hésite pas à confronter et à critiquer, Strabon passe ainsi successivement en revue, de façon plus ethnographique que topographique, la Maurousie, la Masaesylie, la Massylie ; puis le territoire de Carthage - avec un long développement sur la 3ème Guerre Punique -, la Grande Syrte et la Cyrénaïque, étudiée essentiellement à travers sa principale production, le silphium, et ses grands hommes. A l'échelle de l'ensemble des dix-sept livres la Géographie, ce continent est réduit à la portion congrue, comme de coutume chez les Anciens, et il n'a pas l'avantage, comme l'Egypte, d'avoir été visité par l'auteur. Malgré tout, il faut enfin concéder à Strabon, homme d'étude mais possédant des amis romains de haut rang, la capacité de mettre ses connaissances à jour : certaines informations de ce chapitre sont primordiales pour la datation de l'ensemble de l'oeuvre. Dans les derniers paragraphes, Strabon évoque l'hégémonie des Romains et expose, dans un tableau d'un grand intérêt historique, l'organisation par Auguste de l'Empire romain. Cette énumération des provinces romaines permet à l'auteur à la fois de clore sa Géographie universelle en récapitulant la majeure partie du monde habité décrit dans les livres précédents, et de faire un éloge, discret mais réel, de Rome et d'Auguste. C'est également une manière de montrer que la géographie est nécessaire à l'histoire : après tout, Strabon avait conçu sa Géographie comme un complément à ses Commentaires Historiques, aujourd'hui en grande partie perdus. Le texte grec, établi par Benoît Laudenbach, a fait l'objet d'une nouvelle collation des manuscrits dans l'esprit des volumes de la série précédemment parus, y compris un important palimpseste directement consulté au Vatican. Il est assorti d'une traduction française originale. Dans la notice qui les précède, Jehan Desanges revient brièvement sur la date de rédaction du livre, son plan et les sources de l'auteur. Il a surtout accompagné le texte d'un commentaire approfondi, mettant à contribution tous les outils de la philologie et de la géographie historique les plus récents (intertextualité, archéologie, épigraphie, etc.). L'ensemble est augmenté d'index toponymiques et anthroponymiques, et devrait contenir une carte des lieux nommés dans le texte. Jehan Desanges (commentaire) Agrégé de grammaire (1953), après onze ans passés en Afrique du Nord et au Sénégal, il enseigne vingt ans à l'Université de Nantes (1964-1984) et vingt-cinq ans à la IVe Section de l'Ecole pratique des Hautes Etudes (1978-2003, Histoire de l'Afrique dans le monde gréco-romain). Depuis 2012, il est membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Sa bibliographie, dont le premier titre date de 1956, porte tant sur l'Afrique du Nord que sur l'Afrique nilotique et érythréenne dans l'Antiquité. Il a orienté ses recherches vers les structures tribales et les révoltes autochtones tout comme les campagnes militaires et expéditions lointaines menées par les Lagides et les Romains. Il s'est de plus adonné à l'étude de la géographie historique et de la toponymie comme à celle du peuplement (en particulier le peuplement dit éthiopien) ou des structures et découpages administratifs. Il a établi des éditions critiques et commentées ou, au moins, des études minutieuses de sources essentielles de l'Afrique antique, notamment celle du livre VI de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien dans la collection des Université de France. Benoît Laudenbach (édition critique, traduction) Agrégé de Lettres classiques (2003) et docteur en Etudes grecques de l'Université Paris-Sorbonne (2012), Benoît Laudenbach est actuellement professeur dans le secondaire. Helléniste et papyrologue de formation, toutes ses recherches universitaires se sont orientées sur l'édition critique et la traduction de textes et documents grecs (Les lettres de Chion d'Héraclée, traduction et commentaire, Université Rennes II ; Les Epigrammes de Posidippe de Pella (P. Mil. Vogl. VIII 309), critique de l'editio princeps, traduction, commentaire, Université de Strasbourg ; Mondes nilotique et libyque : Strabon, Géographie, XVII, Université Paris-Sorbonne). Le présent volume est le résultat d'une partie de sa thèse consacrée au livre XVII de la Géographie de Strabon.

05/2014

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Beaux arts

Le fascisme d'avant-garde. La mobilisation du mythe, de l'art et de la culture en France (1909-1939)

Mark Antliff examine dans cet ouvrage, la rencontre entre esthétique et violence, en étudiant le rôle peu connu mais essentiel, joué par les théories sur les arts visuels et la créativité dans le développement du fascisme en France. Il se penche sur la dimension esthétique des mythes fascistes dans le cadre de l'histoire de l'avant-garde. Au cours de la période 1909-1939, un nombre surprenant de modernistes ont été impliqués dans le projet, notamment des figures aussi importantes que le peintre symboliste Maurice Denis, les architectes Le Corbusier et Auguste Perret, les sculpteurs Charles Despiau et Aristide Maillol, la photographe de la "Nouvelle Vision" Germaine Krull, ainsi que le fauve Maurice de Vlaminck. Les fascistes français étudiés ici se sont approprié, entre autres, l'esthétique avant-gardiste du cubisme, du futurisme et du surréalisme, en prônant le fameux "retour à l'ordre" et l'un d'entre eux, est même allé jusqu'à rapprocher le "dynamisme" de l'idéologie fasciste de la théorie du montage du cinéaste soviétique Sergueï Eisenstein. Pour tous ces personnages, l'art moderne est le précurseur mythique d'une révolution régénératrice destinée à balayer les institutions en place, inaugurer un nouvel ordre anticapitaliste et éveiller le potentiel créateur et artistique du "nouvel homme" fasciste. Pour définir la matrice idéologique mêlant esthétique et violence, ils s'inspirent avant tout des écrits du théoricien politique Georges Sorel (1847-1922), dont le concept de mythe révolutionnaire occupe une place centrale dans les théories fascistes sur la régénération culturelle et nationale. Trois figures sont plus particulièrement influencées par cette théorie sorélienne du mythe dans l'entre-deux-guerres : Georges Valois (1878-1945), Philippe Lamour (1903-1992) et Thierry Maulnier (1909-1988). Valois est le fondateur du Faisceau, premier mouvement fasciste français (1925-1928). Lamour, proche de Valois, crée en 1928 l'éphémère Parti fasciste révolutionnaire, avant de lancer deux revues, Grand' Route (1930) et Plans (1931-1933). Quant à Maulnier, il est l'inventeur d'une théorie du fascisme sous les auspices des revues Combat (1936-1939) et Insurgé (1937). Tous trois se réclament à la fois de Sorel et de l'avant-garde artistique, mais développent des formes radicalement différentes de fascisme. A l'instar de Sorel, ils considèrent que l'art et la culture font partie intégrante de la théorie de la révolution totale.

10/2019

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Histoire de France

L'âge d'or capétien (1180-1328)

Le long XIIIe siècle marque l'âge d'or de la dynastie capétienne qui compte alors de fortes personnalités : Philippe II Auguste, saint Louis, Philippe IV le Bel. Elle bénéficie également, jusque vers 1270, d'une forte dynamique agricole, ainsi que d'une révolution technique, qui s'exprime en premier lieu dans l'érection des cathédrales. La prospérité — relative — des campagnes fonde cet extraordinaire programme monumental, financé par les dîmes. Elle permet aussi l'essor des échanges et des villes. Le commerce "international" a ses centres principaux en Flandre et en Champagne et le réseau urbain se fixe tel qu'il persiste jusqu'à la révolution industrielle. L'époque connaît un certain bonheur de vivre, qui s'exprime dans la littérature courtoise et dans le naturalisme de la sculpture gothique. En parallèle, la monarchie construit progressivement un territoire et un Etat. Philippe II exploite à cette fin les structures féodales, mais au fil du temps s'élabore une doctrine qui s'appuie sur la souveraineté et non plus sur la suzeraineté. Trois lieux illustrent la royauté : Reims où le roi est sacré ; Paris, sa capitale fixe, où siège l'administration, où se développe l'Université et où est érigée la Sainte Chapelle ; Saint-Denis, où sont abrités les insignes royaux et où la nécropole atteste de la continuité de la lignée royale des Mérovingiens aux Carolingiens et aux Capétiens. En un siècle qui voit la religion informer toute la vie et toute la société, le caractère sacral de la monarchie, renforcé par la canonisation de Louis IX et celle de son petit-neveu, Louis d'Anjou, constitue un des fondements primordiaux du pouvoir capétien. Un autre réside dans l'alliance étroite du trône et de l'autel, même si cela ne va pas sans tensions avec les papes les plus attachés à la théocratie pontificale, Innocent III et Boniface VIII. Après 1270, la crise du système féodal provoque difficultés, famines, chômage et troubles sociaux, préliminaires de la grande crise du XIVe siècle. Le pouvoir monarchique, cependant, ne cesse de se renforcer. Se met alors en place un binôme caractéristique du futur Etat moderne : guerre et fiscalité. Le contexte des temps, positif ou négatif, réinterprété à la lumière des recherches récentes, est éclairé avec pertinence par des cartes et des textes et une iconographie, abondante et magnifique, qui concourt à mettre le lecteur de plain-pied avec un des "grands siècles" de l'histoire de France.

12/2011

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Décoration

Marcel Gascoin. +Décorateur des trente glorieuses

Né au Havre, fils et petit-fils de marin, Marcel Gascoin (1907-1986) est marqué dès sa jeunesse par la précision de l'aménagement intérieur des bateaux. Il bénéficie d'une pratique dans une école professionnelle comme menuisier-ébéniste et d'un enseignement plus théorique à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs où il suit les cours de l'architecte Henri Sauvage, très engagé dans la recherche d'une nouvelle architecture du logement social. Invité à la première exposition de l'UAM en 1930 sur la recommandation de l'architecte Robert Mallet-Stevens, il en devient membre et prend part aux concours organisés en 1934, avec une cabine de bateau en acier réalisée dans les Ateliers Jean Prouvé et, en 1936, avec du mobilier scolaire. Dans le midi de la France pendant la guerre, il approfondit ses recherches et ses idées sur l'organisation rationnelle du foyer, met au point une gamme d'éléments modulaires pour la cuisine qu'il commercialise en 1946 sous la marque Comera et pose les bases d'un système de rangement intégré à l'architecture. En 1947, il est chargé de coordonner l'Exposition internationale de l'urbanisme et de l'habitation au Grand Palais. Sont présentés dix appartements prototypes, dont deux entièrement équipés par ses soins et huit sous sa direction. Deux ans plus tard, la Caisse d'allocations familiales de la région parisienne lui demande d'étudier un appartement type pouvant accueillir une famille de six enfants dans un espace restreint. Le projet, présenté au Salon des arts ménagers sous la dénomination de " Logis 49 ", remporte un succès considérable. Quelques années plus tard, il participera à la reconstruction du Havre sous l'égide d'Auguste Perret. Ce succès auprès du public le conduit à fonder l'ARHEC (Aménagement rationnel de l'habitation et des collectivités) en s'entourant des plus talentueux créateurs de l'après-guerre tels Pierre Guariche, Joseph-André Motte, Michel Mortier, Alain Richard, Pierre Paulin. Dans l'histoire des arts décoratifs, Marcel Gascoin est celui qui a inculqué les principes du courant rationaliste social d'avant guerre aux jeunes décorateurs, dont le but sera de produire dans les années 50 des modèles pour l'industrie, accessibles au plus grand nombre. Ce livre est réalisé à partir du très important fonds Gascoin conservé à la bibliothèque des Arts décoratifs.

10/2010

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Beaux arts

Delacroix étude sur un Christ en croix

L'auteur de cette étude, Zachary C. Xintaras, est convaincu que Le Christ en croix sur panneau qu'il a vu dans une collection privée est celui cité par Eugène Delacroix dans une liste manuscrite trouvée dans un cahier de voyage en Afrique (Chantilly, Musée Condé, MS 300, folio 161). A. Robaut le mentionne dans son inventaire au n°1699 sans référence à sa source le datant de 1840 et précisant qu'il appartenait à M. Dumas père. Tout ceci est inexact, comme le prouve l'ensemble des documents recueillis qui seront dévoilés dans cet ouvrage. Le tableau ne figure dans aucun inventaire des oeuvres de Delacroix. Dans cette étude, après un descriptif du panneau retrouvé, l'auteur trace l'historique du sujet et indique les points communs et les modifications par rapport au tableau de Rubens Le Christ en croix - Recommandant sa mère à St Jean. Ce tableau perdu nous est connu grâce à la gravure de Jacob Neeffs. L'auteur examine aussi 19 détails qui caractérisent l'oeuvre et découvre un phénomène unique dans l'Histoire de la Peinture concernant la représentation du Christ sur la croix. Il s'agit du fait que l'artiste montre le Christ vivant avec corps entaché de sang. Pour commettre cet anachronisme et le répéter quatre fois Delacroix a certainement été influencé par le Christ en croix sculpté par son ami Auguste Préault (cf. Journal, Plon, 1996, p. 132). Une autre caractéristique, unique je crois chez Delacroix à son époque, est sa pratique de mettre un "clair" sur le bout de nez. Dans notre panneau, il le répète cinq fois. Le tableau retrouvé présente le Christ avec un corps éblouissant de lumière et agonisant sur la croix. Depuis sa première peinture religieuse (Le Christ devant Caïphe, 1818) jusqu'à sa dernière (Tobie et l'Ange, 1863), Delacroix a peint plus de 150 pièces religieuses sans compter 50 projets inexécutés. C'est dans la Bible qu'il a trouvé une mine inépuisable de sujets pour stimuler son imagination (cf. Journal, p. 75). Dans un prochain livre l'auteur présentera ses réflexions concernant Delacroix et la Religion. Au terme de cette longue recherche, il n'hésite pas à nommer Delacroix peintre - prédicateur, vocation à laquelle il a cru dans sa jeunesse. (cf.Journal, p.427)

11/2017

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Régionalisme

Recherches historiques sur la ville de Rive-de-Gier

Parce qu'ils devaient se défendre contre l'invasion des peuples du Nord, des Goths et des Sarrasins, les habitants de la vallée, au commencement du territoire de la Magdeleine, s'installèrent dans l'enceinte d'un camp retranché abandonné par les cohortes, négligeant les habitations plus riches et plus commodes délaissées par les Romains, puis pillées par les conquérants germaniques. Seules quelques misérables cabanes avoisinant le pont continuèrent d'exister pour abriter les esclaves des redoutables envahisseurs. Puis, sous Philippe Auguste, Renaud de Forez, un des plus illustres archevêques de Lyon, fit entourer de murs et fossoyer le bourg de Rive-de-Gier, le plaçant ainsi au nombre des villes. Sous la tutelle de ses seigneurs ecclésiastiques, et à l'abri des guerres féodales, la ville s'accrut et se transforma considérablement, au point que tous les quartiers et les monuments du XVIIIe siècle existaient déjà au XIVe siècle. Au début du XVIe siècle, des sécheresses extraordinaires et des intempéries de tous genres causèrent une famine effroyable, suivie bientôt par la peste. Rive-de-Gier subit ensuite fortement les guerres de Religion, les partis catholiques et huguenots prenant plusieurs fois à tour de rôle possession de la ville entière. Une cloche d'alarme prévenait alors les habitants de l'éminence d'une attaque. Elles furent si nombreuses que le bétail finit par se mettre tout seul à l'abri, au tintement du beffroi. Au commencement du XVIIe siècle, la ville, si souvent opprimée et dévastée, devint une cité calme et industrieuse. La culture des vignes et du mûrier cessa d'être l'occupation du plus grand nombre d'habitants, le commerce de la houille leur offrant une spéculation plus lucrative. Puis au milieu du XVIIIe siècle, une compagnie formée à Lyon obtint une ordonnance de concession de toutes les mines des territoires de Gravenaud, du Mouillon et d'une lieue à la ronde : "les malheureux propriétaires et entrepreneurs des puits creusés avec tant de peines, de dangers et de dépenses, furent contraints de tout abandonner". En 1808, alors que les eaux envahissaient les puits, les très sérieux associés à l'exploitation des mines, tous notables de la ville, virent en une sorcière, un coeur de boeuf et un serin magique, le remède aux maux qui menaçaient leur trésor.

11/2010

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Littérature française

Oeuvres complètes, série 3. Oeuvres historiques Tome 2, Considérations sur les principaux événements de la Révolution française, Volume 1, 2 volumes

Cette nouvelle édition des Considérations peut, d'un certain point de vue, revendiquer le statut d'ouvrage inédit. Les contemporains de Madame de Staël n'ont connu en effet qu'une édition posthume, parue en 1818, par les soins de son fils. Celle que nous publions est tirée du seul manuscrit qui nous soit parvenu, débarrassé de toutes les interférences allographes : rajouts, suppressions, déplacements et autres manipulations. Les différences sont significatives, ne fut-ce que par le fait que l'édition de 1818 conjugue deux intentions, celle de l'auteur et celle de l'éditeur, intentions qui se ressentent d'une qualité et d'un contexte d'écriture divers. L'intérêt de cette nouvelle édition consiste à montrer ce que les Considérations étaient au moment où Madame de Staël a cessé d'y travailler en faisant la part de ce qui lui revient et de ce qu'on lui a fait dire. Toutefois, cette édition n'aurait pas eu lieu d'être si l'on n'avait pas essayé d'en montrer sa spécificité par rapport à la publication connue. La volonté de remonter au manuscrit, nous a confronté à un texte jusqu'ici inconnu, conforme à l'édition posthume sur le plan des idées politiques, mais loin d'en être la transcription littérale. Le pacte de fidélité absolue au texte énoncé par Auguste de Staël et Victor de Broglie, qui inaugure la première édition apparaît donc démenti. Si les principes demeurent, l'écriture est transformée. On y perd surtout le caractère de considérations inscrit dans le titre, avec ses transitions parfois surprenantes d'un sujet à l'autre, ses pensées vagabondes soudainement ravivées par un souvenir impromptu, qui constitue sa caractéristique originale et exclusive et dont l'édition posthume n'a pas suffisamment tenu compte. Les Considérations ont un statut tout particulier et indéfinissable réunissant le récit de la vie publique de Necker, les mémoires de Madame de Staël et l'histoire de la Révolution française. Le chapitre final s'achève sur les institutions anglaises qui soudent idéalement le rôle politique de Necker et de Madame de Staël à une réflexion plus générale de politique constitutionnelle, peut-être est-ce là son essai le plus complet et le plus réussi dans le domaine de la pensée libérale.

05/2017

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Critique littéraire

Victor Hugo. Tome 2, Pendant l'exil : 1851-1864

Le premier tome de cette biographie racontait la vie d'un grand écrivain français. Ce deuxième tome tente de suivre celle d'un génie. Entre Napoléon le Petit (1852), pamphlet contre Louis Bonaparte, et William Shakespeare (1864), le livre des livres, Victor Hugo publie coup sur coup Châtiments (1853), Les Contemplations (1856), La Légende des siècles (1859) et Les Misérables (1862). A ces dix-sept volumes (508 chapitres, 292 poèmes, 27 000 vers) s'ajoutent deux poèmes colossaux et inachevés, La Fin de Satan et Dieu, ainsi que quantité d'autres titres, et même un album de dessins. Ces œuvres publiées, commencées ou presque terminées sont plus nombreuses que celles écrites avant l'exil. Cette période sans équivalent dans l'histoire d'aucune autre littérature avait souvent été étudiée par fragments ; jamais encore elle n'avait été présentée dans son ensemble. Pourtant, une quête métaphysique ininterrompue et l'élaboration d'une philosophie complète méritaient bien de ne pas être réduites aux amours ancillaires et aux esprits frappeurs. Il fallait tout reprendre dans l'ordre ; proposer la reconstitution la plus fidèle possible ; la donner à lire, à voir, et à entendre. Partager l'exil de Victor Hugo ; entrer dans son " goum " composé de son épouse qui veille sur ses intérêts, de son fils Charles qui acclimate toutes les nouveautés (photographie, tables tournantes...), de François-Victor qui traduit Shakespeare, de sa fille Adèle, la musicienne, qui tient son journal et sombre dans une folle passion, d'Auguste Vacquerie, qui supporte mal la vie insulaire, de Juliette Drouet enfin, dont la présence et les lettres offrent un contrepoint spirituel et salutaire. A Bruxelles et à Jersey, le cercle international des proscrits politiques occupe Victor Hugo au premier chef, tout comme la figure des Etats-Unis d'Europe et de la République universelle appelés à succéder au Second Empire. A Guernesey, il ajoute à ses activités l'aménagement de sa première maison, Hauteville House. Malgré l'exil, il entretient des liens riches et complexes avec la France, l'Europe et l'Amérique. De nouvelles figures élargissent le cercle de ses relations (Flaubert, Baudelaire), d'autres font leur entrée dans son panthéon : Michelet, George Sand, John Brown, Garibaldi, et aussi Eschyle, Job, saint Paul, Dante, Shakespeare... " Collez votre oreille à ces colosses, vous les entendrez palpiter. "

11/2008

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Critique littéraire

VICTOR HUGO. Photographies de l'exil, Paris, musée d'Orsay et maison de Victor Hugo, 27 octobre 1998-24 janvier 1999

Fuyant la répression qui suivit le coup d'Etat de Louis Bonaparte, menacé de mort et conscient de l'impossibilité de toute résistance en France. Victor Hugo entra en exil. Après Bruxelles, il gagna Jersey en 1852 où il créa avec ses fils Charles et François Victor un atelier photographique. Le projet était d'illustrer de portraits de l'auteur ses oeuvres politiques, Napoléon le petit et Châtiments, et de publier un album sur Jersey et les îles de la Manche. Un premier volume devait comprendre des vers du poète et des gravures faites à partir de ses dessins : le second aurait été consacré à l'histoire de l'archipel par Auguste Vaquerie, le fidèle disciple de Hugo, et aux photographies de Charles et François-Victor, essentiellement des paysages et des portraits de Hugo et de son entourage. En grande partie pour des raisons politiques, la publication ne vit pas le jour, mais il reste les dessins et les photographies, qui portent l'empreinte du génie hugolien. Ainsi l'enthousiasme immédiat que manifesta Hugo pour la photographie, à la différence de Beaudelaire ou de Flaubert, rend compte de sa perméabilité au progrès et de l'anticipation spontanée de ce qu'elle allait apporter au livre, à l'art, à l'histoire. A Guernesey grandit l'idée d'une publication sur le décor et sur l'aménagement de Hauteville House, et, le 2 Juin 1861, Charles Hugo proposa à l'éditeur Pierre Jules Hetzel " une brochure sur la Maison de Victor Hugo ". Dès 1862, Victor Hugo demandant à Edmond Bacot, photographe caennais dont les idées républicaines rejoignaient les siennes, de venir réaliser un ensemble de photographies du lieu, assignant ainsi une finalité tout à fait nouvelle à ce médium : la notion de reportage. Durant son séjour à Hauteville House. Edmond Bacot effectua également de remarquables portraits du poète. Quelques dessins et croquis préparatoires de Victor Hugo pour l'aménagement de Hauteville House - pour la première fois placés en regard des vues stéréoscopiques de Bacot - mettent l'accent sur le caractère visionnaire d'une oeuvre enracinée tout autant dans le Moyen Age que dans l'imaginaire de son créateur. Premier ouvrage consacré exclusivement à Victor Hugo et aux photographies de l'exil, le catalogue de l'exposition permettra au lecteur de découvrir un aspect encore mal connu du poète et de l'artiste : le photographe inspiré.

10/1998

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Histoire de l'art

L'exposition universelle de Paris 1900. l'Auvergne-Rhône-Alpes montrées au monde

Du 15 avril au 12 novembre 1900, Paris accueille sa cinquième Exposition Universelle. Durant sept mois, 51 millions de visiteurs vont déambuler au travers des 112 hectares qu'occupe l'exposition le long de la Seine et sur les esplanades qui, enjambant la Seine, vont des Invalides à la place de la Concorde et du Champ-de-Mars au Trocadéro. Indépendants ou regroupés au sein d'un même bâtiment, répartis par pays ou par régions, par techniques ou par produits, les oeuvres et objets exposés investissent des centaines d'espaces. Ainsi, la présence de l'Auvergne comme celle de Rhône-Alpes peuvent-elles se repérer dans les immenses architectures que sont le Palais des Industries françaises ou la Galerie des Machines – dans laquelle les Frères Lumière présentent leur film sur un écran de 21 par 16 mètres – pour l'industrie, ou le Grand Palais des Champs-Elysées pour les beaux-arts, sans oublier le restaurant La Belle Meunière qui offrait à ses consommateurs les meilleurs produits d'Auvergne. Glorifiant l'industrie triomphante, l'Exposition Universelle met en parallèle produits et procédés de fabrication modernes. L'exposition du musée municipal Paul-Dini présentera un certain nombre de créations et de créateurs dont certains sont représentés dans la collection du musée – Armand Auguste Balouzet, Jules Flandrin, François-Marie Firmin-Girard – auxquels s'ajouteront d'autres artistes présents sur les cimaises du Grand Palais : Joseph Bail, Lucien Bégule, Charles Cottet, Charles Maurin, Jules-Alexis Muenier, François Rivoire... L'établissement du corpus des oeuvres se base sur le dépouillement des catalogues des expositions centennales et décennales de peintures, de sculptures et d'objets d'art, qui se tinrent au Grand Palais. L'Exposition Universelle de Paris 1900 : l'Auvergne-Rhône-Alpes montrée au monde rendra compte de l'implication des industriels et des artistes locaux présents à cette manifestation. Les productions industrielles – coutellerie, horlogerie, textile, armes, etc. – tout comme celles relevant des beaux-arts – peinture, sculpture, gravure, etc., sans oublier la photographie et le cinéma qui avaient été relégués avec les techniques – ayant alors assuré le succès de la représentation régionale. Une centaine d'oeuvres de techniques, de formes et de dimensions variées, en deux et en trois dimensions seront réunies pour illustrer le propos. La proposition actuelle, qui évolue en fonction des oeuvres encore à obtenir, est celle d'un parcours en sept sections de taille sensiblement équivalente.

10/2022

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archéologie médiévale

Laon (Aisne) : un quartier du bourg aux portes de la cité. Les fouilles du 8-10 rue du Bourg, 12-14 bis rue Franklin Roosevelt

La construction d'un immeuble d'habitation a justifié la réalisation d'une fouille archéologique dans la zone la plus étroite de la ville haute de Laon. Des indices céramiques laissent supposer la proximité d'un habitat d'époque antique. L'occupation durant le premier Moyen Age structurée par une voie est caractérisée par des activités artisanales et des jardins. Ce secteur de la ville fait l'objet d'aménagements importants au XIIe siècle. Louis VII construit un palais royal entre 1143 et 1179 en profitant de cette position topographique favorable. Vers 1212, une grosse tour est adossée au palais afin de contrôler lactés à la Cité, elle-même fortifiée : au-delà de cette entrée s'étend le Bourg Les parcelles fouillées se situent au pied du palais royal. Une des deux tours de la porte Lupsault a été découverte. Cette porte érigée dés le début du XIII. siècle constituait le principal accès à l'enceinte du Bourg. Des restes de la courtine qui reliait la porte au palais royal ont également été dégagés. Pour des raisons stratégiques, aucune construction n'est aménagée le long de la courtine et du palais royal à cette époque. A la fin du XIV. siècle, la porte Lupsault est intégrée dans un ensemble défensif complexe. La courtine reliant la porte Lupsault au palais royal, devenue obsolète, est arasée. Les restes des maisons bâties de part et d'autre de cet ancien mur ont été découverts et fouillés. La position centrale du secteur étudié, en bordure des principales voies de circulation explique la densification de l'habitat mis au jour et favorise le développement de commerces : auberge, hôtel à l'enseigne du mouton, hôtel de la Hure. Les abondants artefacts conservés témoignent de la vitalité des activités économiques à partir du XVe siècle. Pour améliorer la circulation, la porte Lupsault est détruite en 1799. Le palais royal et la tour Philippe Auguste sont à leur tour démolis en 1831 pour permettre la construction d'un nouvel hôtel de ville. Le découpage parcellaire mis en place à la fin du Moyen Age connaît peu de modifications jusqu'au début du XXe siècle. En 1913, l'hôtel de la Hure disparaît. Un nivellement général du terrain est effectué pour laisser place aux Nouvelles Galeries puis au Monoprix finalement rasé en 2011.

03/2024

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BD tout public

Dragman

"Il n'y a pas de super-héros plus super que Dragman, le héros travesti de Steven Appleby. Appelé aussi Dolly Marie, il mène contre les voleurs d'âmes de Black Mist un combat apocalyptique, névrotique, tendre, drôle - et brillamment dessiné". Posy SimmondsDepuis qu'il a trouvé, adolescent, un bas de sa mère dans le sofa, August Crimp a découvert deux choses. La première est qu'il adore porter des vêtements de femme. La seconde est que lorsqu'il le fait, il devient capable de voler. Oui, comme un super-héros ! Hélas, cette passion un peu obsessionnelle est contrariée par la peur du ridicule et de la réprobation générale. Si sa mère, puis sa femme venaient à l'apprendre, c'en serait fait de lui. Du coup, il range sagement dans des cartons les tenues et souvenirs de Dragman, le nom de guerre qu'il s'était donné. De toute façon, la ville regorge de justiciers masqués. Mais voici que Cherry Mingle, la petite fille qu'il a sauvée d'une terrible chute du toit du Musée d'Art moderne un jour qu'il s'y était rendu en Dragman, réapparait dans sa vie. Elle a encore besoin de lui, cette fois pour aider ses parents qui ont vendu leurs âmes à la mystérieuse compagnie Black Mist pour lui payer ses études. Dragman reprend donc du service et l'aventure (même si elle finit bien) ne sera pas de tout repos... Comment partager sa vie entre le rôle de bon père de famille et celui de super-héros quand tous vos pouvoirs tiennent au fait de vous travestir en femme ? Telle est la question. Le coming-out et la confession de cette passion très singulière produisent le roman graphique le plus étonnant, détonnant et délirant de l'année...

09/2020

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Cinéma

Les archives Ingmar Bergman

Depuis la sortie du Septième Sceau et des Fraises sauvages, Ingmar Bergman fut l'une des figures de proue du cinéma international. En 60 ans de carrière, il a écrit, produit et réalisé 50 films, dont Persona, Scènes de la vie conjugale ou Fanny et Alexandre, qui révèlent comment on se perçoit et comment on se comporte avec ceux que l'on aime. Avant sa mort, en 2007, Bergman avait accordé aux co-éditeurs TASCHEN et Max Ström un accès illimité à ses archives de la Fondation Bergman, ainsi que l'autorisation de rééditer ses écrits et interviews, dont beaucoup n'avaient jamais été diffusés hors de Suède. L'iconographe Bengt Wanselius, photographe de plateau de Bergman pendant 20 ans, a exploré des archives photographiques dans toute la Suède, découvert des images encore inconnues des films du réalisateur, sélectionné des clichés inédits tirés des archives personnelles de nombreux photographes. Cette réédition remet en avant Les Archives Ingmar Bergman, ouvrage le plus complet jamais paru sur le cinéaste, aujourd'hui épuisé. Pour ce projet déjà récompensé, Paul Duncan, éditeur chez TASCHEN, a rassemblé toute une équipe de spécialistes de Bergman pour collaborer à l'ouvrage. De leurs recherches est né un récit proposant, pour la première fois, une synthèse de l'oeuvre cinématographique de Bergman. La profondeur des écrits de Bergman est telle que la plus grande partie de l'histoire est racontée avec ses propres mots. Cet ouvrage offre également une introduction écrite par Erland Josephson, grand ami de Bergman, dont il fut aussi l'acteur et le collaborateur. Le 24 novembre 2008, les archives Ingmar Bergman et les éditeurs Paul Duncan et Bengt Wanselius se sont vu décerner le prix August 2008 du meilleur essai publié en Suède, récompense littéraire la plus prestigieuse en Suède, attribué par un jury de libraires et de bibliothécaires issus de tout le pays.

06/2018

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Autres collections (9 à 12 ans

Aventures de Baron de Münchausen

Le Baron de Münchhausen naît le le 11 mai 1720 à Bodenwerder dans le Weserbergland. Son véritable nom est Karl Friedrich Hieronymus Freiherr von Münchhausen. Il fut dans sa jeunesse le page du Duc de Brunswick-Lüneberg. Il suit son maître en 1740 pour devenir mercenaire de l'armée russe. Il combat pendant dix ans dans l'armée de Catherine II de Russie contre les Turcs de l'Empire Ottoman, en Crimée. Il est nommé en 1750 capitaine de cavalerie avant de quitter l'armée russe. Lors de son retour en Allemagne, il confie à l'écrivain Rudolphe Erich Raspe ses extraordinaires aventures. Il se fixe ensuite à Hanovre. Le baron était surnommé le baron de Crac (baron du mensonge) : il aurait voyagé sur la lune sur un boulet de canon, il aurait également dansé avec Vénus. Il pâtit énormément d'une réputation de menteur et de fou due à son récit. Il décède le 22 février 1797 de la fièvre typhoïde, ruiné. L'écrivain allemand Rudolf Erich Raspe, recueille, ordonne et publie ces récits en 1785 (du vivant du baron de Münchhausen), en anglais, sous le titre Baron Münchhausen's Narrative of his marvellous Travels and Campaigns in Russia. Un an plus tard, en 1786, les aventures sont traduites en allemand par Gottfried August Bürger, professeur à l'université de Göttingen. Plus qu'une traduction, il remanie les histoires et fournit une version plus poétique et satirique que le livre de Raspe. Le livre sera traduit de l'allemand en français par Théophile Gautier fils avec des illustrations de Gustave Doré. Cette traduction est très agréable, bien qu'amputée de certains passages jugés trop "politiquement incorrects" pour ses contemporains.

07/2022

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Romans graphiques

Dragman

"Il n'y a pas de super-héros plus super que Dragman, le héros travesti de Steven Appleby. Appelé aussi Dolly Marie, il mène contre les voleurs d'âmes de Black Mist un combat apocalyptique, névrotique, tendre, drôle - et brillamment dessiné". Posy SimmondsDepuis qu'il a trouvé, adolescent, un bas de sa mère dans le sofa, August Crimp a découvert deux choses. La première est qu'il adore porter des vêtements de femme. La seconde est que lorsqu'il le fait, il devient capable de voler. Oui, comme un super-héros ! Hélas, cette passion un peu obsessionnelle est contrariée par la peur du ridicule et de la réprobation générale. Si sa mère, puis sa femme venaient à l'apprendre, c'en serait fait de lui. Du coup, il range sagement dans des cartons les tenues et souvenirs de Dragman, le nom de guerre qu'il s'était donné. De toute façon, la ville regorge de justiciers masqués. Mais voici que Cherry Mingle, la petite fille qu'il a sauvée d'une terrible chute du toit du Musée d'Art moderne un jour qu'il s'y était rendu en Dragman, réapparait dans sa vie. Elle a encore besoin de lui, cette fois pour aider ses parents qui ont vendu leurs âmes à la mystérieuse compagnie Black Mist pour lui payer ses études. Dragman reprend donc du service et l'aventure (même si elle finit bien) ne sera pas de tout repos... Comment partager sa vie entre le rôle de bon père de famille et celui de super-héros quand tous vos pouvoirs tiennent au fait de vous travestir en femme ? Telle est la question. Le coming-out et la confession de cette passion très singulière produisent le roman graphique le plus étonnant, détonnant et délirant de l'année...

09/2023

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Littérature étrangère

Les aventures d'Elizabeth à Rügen

L'île de Rügen, en mer Baltique, au large de la Poméranie : falaises de craie, forêts de hêtres et de pins, étangs et lacs, stations balnéaires sans prétention. C'est là qu'Elizabeth quittant mari et enfants, a décidé de passer quelques jours en compagnie de sa fidèle femme chambre, Gertrud, avec sa victoria, son cocher, ses peignoirs et son carton à chapeaux. Mais sa solitude est bien troublée par la rencontre est bien vite troublée par la rencontre de l'insupportable épouse d'un évêque anglais - toutefois accompagnée de son fils "charmant de sa personne" - mais aussi d'une cousine depuis longtemps perdue de vue, dont la vie conjugale est fort troublée. Décidément les îles ne sont pas toujours des havres de calme propices à la solitude. Ainsi ce livre qui avait pour ambition d'être un petit guide de voyage, devient vite un récit plein de rebondissements qui témoignent du sens de l'ironie ainsi que de l'humour tendre et lucide qui sont la marque d'Elizabeth von Arnim. Cousine de la romancière Katherine Mansfield, Elizabeth von Arnim (1866-1941), est née Mary "May" Annette Beauchamp en Australie. Elle reçoit une éducation européenne avant d'entamer un grand tour à travers l'Europe, au cours duquel elle rencontre le comte Henning August von Arnim-Schlagenthin, un aristocrate prussien, cousin du poète romantique Achim von Arnim. Après quelques années passées à Berlin, elle découvre le domaine familial de Nassenheide et décide de s'y installer. En 1898, elle publie anonymement son premier ouvrage, Elizabeth et son jardin allemand, véritable événement littéraire de la fin du siècle. À la mort de son époux, elle s'installe en Suisse et entretient pendant un temps une liaison tapageuse avec l'écrivain H. G. Wells avant un remariage malheureux avec Lord John Russel.

04/2014

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Littérature étrangère

Masterclass et autres nouvelles suedoises

« Que connaissons-nous de la littérature suédoise ? De grands classiques : August Strindberg, Selma Lagerlöf, Stig Dagerman. Quelques auteurs célèbres du xxe siècle : le romancier Pär Lagerkvist, l’auteur de théâtre Lars Norén, le poète Tomas Tranströmer… Pour les contemporains, on est plus embarrassé : la littérature suédoise est vivante, dynamique, foisonnante, de nouveaux noms surgissent sans cesse – comment s’y repérer ? Le présent volume se propose de combler quelques-unes de ces lacunes, en présentant au lecteur français dix-sept auteurs qui sont nos contemporains, qui tous, sauf un seul, vivent et écrivent à l’heure qu’il est. Presque tous sont (encore) inconnus en France, jamais traduits. La plupart d’entre eux relèvent de la même génération. L’écriture de chacun d’entre eux est montrée à travers un genre aussi séduisant que difficile : la nouvelle. Il en résulte un formidable tableau kaléidoscopique, une polyphonie où se mêlent les dix-sept voix, tantôt formant un choeur, tantôt s’individualisant, donnant un ensemble d’une grande cohérence et d’une grande beauté. » Elena BalzamoDix-sept voix suédoises contemporaines, dix-sept voix jeunes, fortes et complémentaires. Certains, comme Jonas Hassen Khemiri, ont déjà été publiés en France. On retrouve aussi la plume envoûtante de Sara Stridsberg qui nous offre une nouvelle magistrale, sombre et exaltée. Mais aussi des auteurs encore inconnus et qui gagneraient à l’être comme Oline Stig, Mirja Unge, Jens Liljestrand, Jonas Karlsson, Ninni Holmqvist, Mats Kempe, Mare Kandre, Claudia Marcks, Peter Törnqvist, Hans Gunnarsson, Jerker Virdborg, Cecilia Davidsson, Tony Samuelsson ou Torbjörn Elensky. Dix-sept univers variés et d’une grande richesse qui dressent pour nous un portrait de la diversité de la Suède, comme de sa littérature.

03/2011

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Mondes fantastiques

Monsters of Verity - Tome 1 This Savage song

Elle est humaine et se rêve en monstre, lui est un monstre qui se rêve humain La capitale de Verity étouffe, saturée de crimes toujours plus violents. Pire encore, ce mal terrible a commencé à s'incarner dans le monde réel : à chaque nouvelle horreur naît un monstre qui, à son tour, terrorise la population. D'un côté, les Corsai, qui grouillent dans le noir pour dévorer leur proie, de l'autre, les Malchai qui boivent le sang de leur victime au grand jour. Peu à peu, la résistance s'est organisée... Au nord, le cruel Callum Harker règne en maître, ne protégeant les habitants que contre rémunération. Au sud, Henry Flynn a choisi une tactique bien différente. Avec sa femme Emily, il a adopté comme ses propres enfants trois des abominations, trois Sunai - des créatures d'apparence humaine qui utilisent la musique pour dévorer l'âme de leurs adversaires. A la demande de ses parents, August élimine donc sans broncher les monstres comme les criminels qui les ont engendrés, mais il brûle de faire plus pour libérer le monde de cette malédiction. Alors, lorsqu'il a l'occasion de surveiller d'un peu plus près Kate Harker, la fille de leur ennemi juré, il saute sur cette chance et accepte d'intégrer l'établissement huppé où elle a été envoyée, l'académie Colton. Mais la jeune fille ne tarde pas à découvrir son secret : s'il a tout d'un adolescent, il est en fait un prédateur assoiffé de vies humaines... Elle est humaine et se rêve en monstre, lui est un monstre qui se rêve humain. Mensonges et dissimulation, dilemmes moraux d'une grande cruauté, système magique fascinant fondé sur la musique... Ce roman sombre et vénéneux porte la patte unique de V. E. Schwab, l'autrice prodige de Shades of Magic et La Vie invisible d'Addie Larue.

10/2022