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Morris Gleitzman

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Le psychodrame psychanalytique de groupe

Une mise en scène de thèmes fantasmatiques issue de vies psychiques individuelles et groupales aboutit à des jeux où des actes accomplis (ou ébauchés), génèrent des images, des représentations non verbales, des mots, des représentations de mots : tel est le psychodrame psychanalytique de groupe. Le petit groupe active des mécanismes et des parts " archaïques " du fonctionnement psychique, il entraîne des phénomènes identificatoires et des mouvements transférentiels, nés du dispositif et du cadre, qui sont peu à peu repérables et analysables. Une telle situation convient à des sujets qui s'interrogent sur leur propre fonctionnement, à des patients auxquels la cure analytique ne permet pas de mobiliser aisément les niveaux qu'actualise le petit groupe. A. Missenard présente l'articulation de la dynamique groupale et du psychodrame qui y prend sa source et s'y joue. R. Kaës propose une théorisation des processus de figurabilité et de travail du préconscient. Le travail d'O. Nicolle dégage les modalités d'avènement du je dans la dynamique groupale et psychodramatique. Celui de M. Benchimol est centré sur la fonction de l'analyste comme interprète dans le jeu. J. Villier développe les conditions théoriques, éthiques et pratiques de formation des psychodramatistes. A.-M. Blanchard et M. Claquin montrent l'usage dynamique du psychodrame psychanalytique pour le groupe dans une institution en difficulté.

05/1999

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Ecrits sur l'art

Écrits d’artistes sur l’économie, une anthologie. De modestes propositions

Qu'advient-il de l'économie lorsqu'elle est pensée, inventée, et rêvée par les artistes ?? On le sait peu, mais nombreux furent lceux qui, de la fin du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui, se firent un temps économistes, allant jusqu'à rédiger de véritables traités dont l'ambition affichée était de renouveler la discipline de fond en comble. Qu'ils aient suivi une formation universitaire en économie (tels Vassily Kandinsky ou Robert Filliou), construit leur conception théorique de l'art en dialogue avec des économistes (comme William Morris ou Joseph Beuys), ou élaboré un système théorique à part entière (à l'instar d'Asger Jorn ou d'Isidore Isou), ces artistes nous livrent une vision riche et singulière, tant sur la pensée économique de leur temps que sur les enjeux d'aujourd'hui. Valeur, travail, monnaie et capitalisme - autant de thèmes scrutés et revisités par ces textes, dont le présent ouvrage se propose de faire l'anthologie. Avec humour ou sérieux, érudition ou provocation, ces essais font de l'expérience de l'art un laboratoire théorique et pratique pour repenser l'économie dans son ensemble, aspirant à rien de moins, chez Isou par exemple, qu'à provoquer "? un bouleversement capital, une transformation fondamentale du système monétaire et de la structure bancaire du monde entier ? ". En réunissant ces "? propositions ? ", modestes ou non, souvent méconnues, parfois traduites pour la première fois en français, l'ouvrage propose la généalogie d'une forme paradoxale - un traité d'économie écrit par un non-économiste -, et en expose les limites et la pertinence pour penser l'art et l'économie aujourd'hui.

02/2022

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Critique littéraire

El Burlador de Sevilla, Tirso de Molina

Présentation, par Didier Souiller El Burlador de Sevilla devant la critique : une esquisse de bilan Le burlador : sauteur ou sauterelle ? Une lecture Bibliographie Parcours critique : une anthologie L'écriture du Burlador C. B. Morris : La métaphore dans El Burlador de Sevilla M. Durán et R. González Echevarría : Lumière et obscurité : la structure symbolique de El Burlador A. Rodriguez López-Vásquez : Les variations métriques et leur signification M. Vitse : "Mocedades" de don Juan et refus symbolique de l'aventure atlantique La Burla et l'erreur B. W. Wardropper : El Burlador de Sevilla : une tragédie des erreurs M. Vitse : Modalités et fonction de la burla dans le double festin du Burlador de Sevilla Le Burlador dans la perspective religieuse M. F. Trubiano : La conception de la liberté et de la grâce dans le théâtre de Tirso (position du problème) M. F. Trubiano : Liberté, grâce et destin dans le théâtre de Tirso de Molina : El Burlador de Sevilla S. L. Brown : Lucifer et El Burlador de Sevilla Don Juan et les femmes A. E. Singer : Les femmes de Don Juan dans El Burlador de Sevilla V. Cabrera : La séduction de Dona Ana dans El Burlador de Sevilla L. Gonzalez-del-Valle : La séduction de Dona Ana dans El Burlador de Sevilla : nouvelles remarques Approches du "caractère" de Don Juan R. T. Horst : A propos du caractère de don Juan dans El Burlador de Sevilla E. W. Hesse : Le don Juan de Tirso et le moi antagonique G. E. Wade : Le caractère de don Juan dans El Burlador de Sevilla de Tirso. Une approche psychanalytique Idéologie et société M. Molho : Idéologie et société. Catalinon Structure mythique M. Molho : Structure mythique Annexes El Condenado por Desconfiado (extraits)

02/1994

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Critique littéraire

Yvain ou le Chevalier au Lion ; Lancelot ou le Chevalier de la Charette. Illustrés par la peinture préraphaélite, Edition de luxe

Composés à la fin du XIIe siècle, Yvain et Lancelot sont les deux oeuvres emblématiques de Chrétien de Troyes. Au fil d'aventures inspirées de la légende arthurienne, les héros de la Table Ronde doivent maintenir le délicat équilibre entre amour courtois et prouesses chevaleresques. Les peintres préraphaélites, notamment Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones ou William Morris, réalisent à la fin du XIXe siècle des oeuvres dont l'intensité, l'émotion et la grâce illustrent admirablement les scènes intimes et épiques des romans de Chrétien de Troyes. C'est l'occasion de redécouvrir au fil d'une promenade enchanteresse deux époques, deux univers unis dans une même quête de valeurs, de beauté et de spiritualité. La recherche de la pureté et de l'émotion, la prééminence du désir et du coeur, la création d'un imaginaire merveilleux et poétique unit Chrétien de Troyes et les préraphaélites au-delà des siècles. Une incarnation intense et poétique des héros mythiques de la légende arthurienne par les peintres préraphaélites. Une iconographie puissante, habitée par le souffle du mythe arthurien, restitue ici toute l'énergie des romans de Chrétien de Troyes, loin de l'inertie des enluminures médiévales. Deux romans d'amour et d'armes, présentés dans une nouvelle mise en page, plus aérée, pour un plus grand plaisir de lecture. Des personnages indémodables : la légende arthurienne inspire tous les arts et tous les âges : de Thomas Malory au XVe siècle au film Lancelot avec Sean Connery, la série télévisée Kaamelot, les Monty Python ou le Merlin de Walt Disney. Au-delà de leur beauté esthétique, le texte et les oeuvres picturales sont emplies de symboles et d'allégories. La contribution de spécialistes reconnus, Philippe Walter et Laurence des Cars, nous éclaire et nous guide pour une lecture multiple de ces chefs d'oeuvres.

10/2014

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Esthétique

Wamulu

Ce volume est le deuxième de la série Gay'wu. Arts et savoirs aborigènes qui a pour objectif de présenter des travaux monographiques portant sur des artistes aborigènes contemporains. Wamulu - titre qui évoque une fleur jaune du désert qui pousse abondamment dans la région d'Alice Springs et qui sert de matériau de base pour les peintures ou les mosaïques au sol - réunit l'oeuvre d'art collaborative du collectif composé de Ted Egan Tjangala, Dinny Nolan Tjampitjinpa, Johnny Possum Tjapaltjarri et Albie Morris Tjampitjinpa. Il s'agit d'un projet artistique exceptionnel qui a pris forme dans le désert d'Australie centrale entre 2002 et 2005. Il visait à rendre permanentes des peintures au sol qui sont impermanentes par essence ou éphémères par nature. Les peintures au sol sont une forme ancienne d'art remontant très probablement à plusieurs milliers d'années, et sont à l'origine réalisées à des fins cérémonielles et détruites une fois le rituel ou la cérémonie terminés. Jamais auparavant des oeuvres d'art durables n'avaient été créées à l'aide des mêmes matériaux et techniques que les peintures au sol traditionnelles. Les thèmes de ces oeuvres correspondent aux principaux Rêves des régions désertiques, tels que le Feu, l'Eau et l'Emeu. Le processus de production implique une interaction coordonnée entre le propriétaire (kirda) de l'histoire du Rêve et le "policier" ou responsable (kurdungurlu) qui l'assiste. Ces peintures contemporaines sont le résultat d'une performance ou d'un événement communautaire. Le chant est fondamental et fait partie intégrante du processus qui se déroule à l'instant présent. Les tableaux sont chantés en même temps qu'ils sont composés avec la matière, soulignant la continuité du lien avec la création ancestrale.

06/2022

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BD tout public

René Goscinny. Au-delà du rire

La personnalité haute en couleurs de Goscinny, son parcours tout entier, méritent l'hommage que cet ouvrage et l'exposition lui rendent, en prenant en compte le caractère exceptionnel - personnel, intellectuel et artistique - d'un auteur génial, d'une créativité prolixe. Comment et pourquoi Goscinny occupe-t-il une place si singulière, comment expliquer le succès international, toujours inégalé de ce phénomène culturel mondial, de cet auteur clé de la littérature, "de l'un des acteurs primordiaux, stratégiques, de l'avènement du neuvième art" . Si le nom de René Goscinny est présent depuis longtemps dans la culture populaire francophone, la dimension même de cette personnalité hors du commun, l'ampleur de son oeuvre et de son succès sont largement méconnues, voire sous-estimées. Pour prendre la mesure de l'oeuvre et de son importance dans le monde de la bande dessinée et de la littérature contemporaine, rien ne vaut le rappel de quelques chiffres : cinq cents millions de livres et d'albums vendus dans le monde, dont deux cents millions pour pour Lucky Luke (Goscinny-Morris), trois cents vingt millions pour Astérix (Goscinny-Uderzo) et huit millions pour Le petit Nicolas (Goscinny-Sempé). Les oeuvres de Goscinny ont été traduites en cent cinquante langues, dont Astérix en cent vingt langues, Iznogoud (Goscinny-Tabary) et Lucky Luke en une quarantaine de langues. Le Petit Nicolas est aujourd'hui intégré dans les programmes scolaires. Le film d'animation et le cinéma ont rendu leurs hommages à Goscinny et à ses co-auteurs : les adaptations cinématographiques de Lucky Luke, Iznogoud ou du Petit Nicolas appartiennent à la culture populaire contemporaine. Quant à Astérix, les chiffres parlent d'eux-mêmes : ainsi Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre, réalisé par Alain Chabat en 2002, a attiré plus de quatorze millions et demi de spectateurs en France.

09/2017

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Critique littéraire

Bibliothèque. Tome 2, codices 84-185, Edition bilingue français-grec ancien

84 Denys d'Halicarnasse, 85 Héraclianus, 86 Jean Chrysostome, 87 Achille Tatius, 88 Synode de Nicée, 89 Préface à Eusèbe, 90 Libanius, 91-93 Arrien, 94 Jamblique, 95 Jean de Scythopolis, 96 Georges d'Alexandrie, 97 Phlégon, 98 Zosime, 99 Hérodien, 100 Hadrien, 101 Victorinus, 102 Gélase, 103-105 Philon, 106 Théognoste, 107 Basile, 108 Théodore, 109-111 Clément d'Alexandrie, 112-113, Clément de Rome, 114 Leucius Charinus, 115 Contre les Juifs. Métrodore, 116 Sur la fête de Pâques, 117 Pour Origène, 118 Pamphile et Eusèbe, 119 Piérius, 120 Irénée de Lyon, 121 Hippolyte, 122-124 Epiphane, 125 Justin, 126 Clément, 127 Eusèbe, 128 Lucien, 129 Lucius de Patras, 130 Damascius, 131 Amyntianus, 132-135 Palladius, 136 Cyrille, 137-138 Eunomius139-140 Athanase, 141-143 Basile, 144-145 Helladius, 146-148 Lexiques, 149 Pollion, 150 Julien, 151 Timée, 152 Elius Denys, 153 Pausanias, 154 Boethos, 155-156 Lexiques, 157 Moeris, 158 Phrynichos, 159 Isocrate, 160 Choricius, 161 Sopatros, 162 Eusèbe, 163 Vindanius, 164 Galien, 165 Himérius, 166 Antoine Diogène, 167 Stobée, 168 Basile, 169 Cyrille, 170 Préchristianisme, 171 Eustrate, 172-174 Jean Chrysostome, 175 Pamphila, 176 Théopompe, 177 Théodore d'Antioche, 178 Dioscoride, 179 Agapius, 180 Jean Lydus, 181 Damascius, 182 Eulogius, 183-184 Eudocie, 185 Denys d'Egée

01/1960

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Littérature française

Pariza vivo la XIXan jarcenton

Traduction en Espéranto - Récits parisiens - Scènes de la vie parisienne - Ouvres de Guy de Maupassant publiés aux éditions "France Loisirs" . Altraduko Esperanton - Morio Andre, tradukisto de francaj literaj verkoj, cele de disvastigi ilin mondskale. Rakontoj parizaj - Scenoj de la pariza vivo - verko de Guy de Maupassant publigitaj ce "France Loisirs" . Guy de Maupassant Naskinginta dum 1850 en la kastelo Miromesnil (normandio), Guy de Maupassant post felica kaj libera infaneco, igis Statoficisto en Parizo. Samtempe lian sportan kaj senzorgan vivon, li lernis literaturon sub la gvidado de sia onklo Flaubert kaj la publikado de "Grasegulo" , dum 1880 per la kolektiva verko "Vesperoj de Medan" determinas sian talenton de rakontisto. Dum 1882, 1883, 1884 li prezentis - "Normandaj rakontoj" kaj dum 1882, 1886 li verkis - "Parizaj Rakontoj" - kiu temas pri la pariza vivo dum la IIIa republiko - Parizo de la klaso aristokrata kaj monduma de la burguloj pripensemaj kaj avidaj, de la burokratoj igintaj kiel onikso pro sendanta laboro kaj ekzisto malambicia. Travivanta de nun, per siaj libroj, li publikigas kelkaj 300 novelojn en dek jaroj publikigitaj kiel verkaro. Post 1883, kvin aliajn romanojn. Granda vojagisto, li vojagisto per sia jakto al anglio, al italio, al nordafriko. Sed lia sano baldau difektigos. Turmentata de halucinaj deliroj li mortis en Parizo dum 1893 post dek monatoj de internigado. Li esti kvardek tri jaraj.

01/2013

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Littérature érotique et sentim

Royal Saga Tome 3 : Couronne-moi

Alexander, prince de Cambridge, a décidé que sa passion pour Clara Bishop devait être révélée au grand jour et se concrétiser par un mariage, et Clara a dit oui. Ce qui devrait être une période heureuse se révèle extrêmement difficile. Les démons qui rôdent autour d'eux n'en ont pas fini de projeter leur ombre noire et d'essayer de contrecarrer ce mariage. Le roi cherche tous les moyens pour empêcher que Clara monte sur le trône. Georgia, l'ex perverse d'Alexander, joue un rôle aussi malsain que ses relations avec les hommes. Quant à Daniel, l'ancien petit ami de Clara, sa folie va-t-elle l'amener à la plus grande des extrémités ? De fiançailles anxiogènes en enterrement de vie de jeune fille ahurissant, Clara a du mal à se préparer, même avec l'amitié de Belle et Edward, et la protection de Norris. Elle est en proie à de multiples tourments, dont le plus surprenant n'est pas celui qu'elle croit. Et ce jour d'avril qui devait être l'apothéose de leur amour finit dans un bain de sang. Clara va-t-elle perdre celui qui l'a conquise et qui, maintenant, la chérit autant qu'elle l'aime ? Leur histoire d'amour pourra-t-elle enfin se réaliser ? Pourront-ils enfin être mari et femme, coeur et âme réunis ?

07/2016

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Formule 1

Le Livre d'or Formule 1. Edition 2023

L'annuel de référence de la saison de Formule 1 Après un premier sacre mondial acquis en 2021 au terme d'une dernière course d'anthologie et un deuxième obtenu l'année suivante en écrasant la concurrence, voilà Max Verstappen auréolé d'un troisième titre d'affilée en 2023 ! Cette année, il n'a pas fait de détails : le rouleau-compresseur néerlandais a été sacré champion du monde alors qu'il restait encore six Grands Prix à courir. Il a tellement dominé ses adversaires qu'il aurait permis à Red Bull de remporter le championnat des constructeurs même sans l'aide de son coéquipier Sergio Perez. La saison 2023 a pourtant été animée et la lutte pour le podium final disputée entre quatre écuries : Mercedes et Aston Martin (avec ses vétérans Hamilton et Alonso), les McLaren de l'étoile montante Lando Norris, et les Ferrari, qui ont réussi l'exploit d'interrompre l'impressionnante série de victoires des Red Bull avec la première place de Sainz au Grand Prix de Singapour. Côté français, les Normands d'Alpine, Esteban Ocon et Pierre Gasly, ont tous les deux connu les joies du podium. Toute la saison de Formule 1 est dans ce nouvel opus du Livre d'or, enrichi des statistiques et des plus belles photos de L'Equipe.

12/2023

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Surréalisme

Le surréalisme dans l'art américain

En 1940-1941, un groupe d'artistes surréalistes réunis autour d'André Breton trouve refuge à Marseille puis, quittant l'Europe en guerre, arrive à New York. On considère généralement que ce " passage de Marseille n a été l'élément déclencheur d'une autonomie complète de l'art américain, qui, une fois fécondé par les artistes européens en exil, aurait pris son indépendance avec l'expressionnisme abstrait. Ce catalogue propose, d'une manière largement inédite, une histoire plus complexe et moins nationaliste, en montrant d'abord que l'introduction du surréalisme aux Etats-Unis dès le début des années 1930 a suscité très tôt des interprétations originales et encore mal connues. 11 intègre ensuite l'expressionnisme abstrait, qui triomphe dans les années 1940, au sein d'un surréalisme transatlantique plus large, avec ses versants figuratifs et abstraits. 11 montre enfin l'existence d'une " autre tradition ", où, malgré le silence et le déni des critiques et des historiens de l'art, le surréalisme a continué à constituer un courant souterrain de l'art américain pendant les trois décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, non seulement en peinture et en sculpture, mais aussi dans la culture visuelle populaire ou le cinéma expérimental. Quatre décennies durant, les artistes, entre attirance et répulsion, n'ont cessé de réactiver le potentiel créatif et déstabilisant du surréalisme. Prendre en compte ce potentiel conduit à abandonner les regroupements figés par l'histoire de l'art traditionnelle et à mettre en valeur de nouvelles constellations, qui mêlent artistes très connus et artistes injustement ignorés : Marcel Duchamp y côtoie Joseph Cornell, Jasper Johns, Robert Morris et H. C. Westermann ; Max Ernst etJoan Miró voisinent avec Dorothea Tanning, Jackson Pollock, Mark Rothko, Helen Frankenthaler et Wes Wilson ; Salvador Dali et René Magritte fraient avec Pavel Tchelitchew, Kenneth Anger,James Rosenquist et Paul Thek ; Yves Tanguy et Alberto Giacometti résonnent avec Louise Bourgeois, Eva Hesse et Claes Oldenburg.

05/2021

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Critique littéraire

Promenades littéraires en Gâtinias

Une première Histoire littéraire du Gâtinais, enrichie de textes d'auteurs et de nombreuses illustrations. Mais aussi un libre choix de promenades en terroir gâtinais, du Moyen Age à nos jours, sur les traces d'un écrivain. Grandes randonnées avec Guillaume de Lorris, Mme de Sévigné, Colette ou encore Hervé Bazin... chemins de découverte avec nos compatriotes Louis Veuillot, Marcel Béalu et Jean Joubert...
et même quelques chemins de traverse ou sentiers battus avec Molière, le Marquis de Sade, Jean Cocteau et bien d'autres... Au total : - Un répertoire d'une centaine d'écrivains (répartis en 22 chapitres) - L'évocation d'une soixantaine de lieux (villes - villages...) situés autour de Montargis, de Nemours à Gien, de la Forêt d'Orléans à Courtenay. Daniel Plaisance manifeste à la fois une solide érudition, un goût pour l'anecdote révélatrice et une maîtrise du récit.
Jean JOUBERT (Préface) Une balade en Gâtinais aussi distrayante qu'instructive qui fleure bon l'amour du terroir et des "enracinés"". Roland DUVAL (L'Eclaireur du Gâtinais) Une fois refermé, Promenades littéraires en Gâtinais est de ces livres qui ne vous lâchent pas comme ça. Il vous laisse un peu comme au retour d'un voyage, la tête remplie d'images, de mots et de savoir Michèle LIGNEAU (La République du Centre) Véritable document de référence, cet ouvrage devrait séduire plus d'un lecteur, en lui offrant des heures savoureuses en compagnie de quelques illustres écrivains de notre région.
(Le Courrier du Loiret) Une vaste source d'informations pour tout historien, écrivain ou tout amoureux des livres (Reflets du Loiret)

12/2006

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Textes médiévaux

Yvain et Lancelot illustrés par la peinture préraphaélite

Une incarnation intense et poétique des héros mythiques de la légende arthurienne par les peintres préraphaélites. Les textes : Yvain et Lancelot : deux chevaliers qui affrontent par amour de terribles épreuves. L'un pour reconquérir le coeur de Laudine, femme de caractère, l'autre pour sauver la reine Guenièvre, tenue prisonnière. Ces deux oeuvres - Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette - considérées parmi les premiers romans français, s'inspirent de la légende des chevaliers arthuriens et créent de fascinants personnages qui poursuivent une quête entre amour courtois et prouesses guerrières, dans le sillage poétique des troubadours. Amour, aventure, honneur chevaleresque, combats, merveilleux, magie et féerie, ces deux récits initiatiques nous plongent au coeur de la fascinante littérature médiévale. Les traductions en français moderne de Philippe Walter pour Yvain et de Daniel Poirion pour Lancelot, mettent en valeur la vivacité des dialogues et restituent brillamment un imaginaire puissamment évocateur. L'iconographie : 170 peintures préraphaélites des xix ? et xx ? siècles, poétiques et sensibles illustrent la quête des deux héros. Mouvement artistique le plus influent de l'histoire de l'art dans l'Angleterre du milieu du xix ? siècle, le préraphaélisme ouvre une porte vers le passé pour mieux réinventer le présent et l'avenir. Ces peintres - parmi lesquels Dante Gabriel Rossetti, Edward Burne-Jones, William Holman Hunt, John Everett Millais ou William Morris - revendiquent un idéal de peinture qui réenchante le monde en faisant resurgir un retour à la pureté, à la simplicité des couleurs, aux thèmes et aux compositions du Moyen Age. Ils puisent chez Chrétien de Troyes une inspiration primitive qu'ils réinventent pour proposer à leurs contemporains un canon de l'image médiévale tel que nous l'envisageons encore aujourd'hui dans notre culture visuelle. L'auteur : Chrétien de Troyes (environ 1135-1185), poète français probablement champenois, est considéré comme le fondateur de la littérature arthurienne en ancien français et le premier auteur d'une saga chevelaresque. Auteur de cinq grands romans, il compose simultanément Yvain ou le chevalier au lion et Lancelot ou le chevalier à la charrette, à la fin du xii ? siècle.

09/2023

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Thèmes photo

America Americas

En 1971, Alain Keler, 26 ans, arriva aux Etats-Unis, par amour, pour rejoindre une Américaine rencontrée lors d'un voyage en Asie. Un aller simple pour New York et un attaché-case de ses photos sous le bras, il y rencontra John G. Morris, légendaire directeur de la photographie du New York Times, pour qui le travail du jeune photographe n'est pas "very exciting" , mais qui l'invite néanmoins à rester en contact avec lui. Vingt-six ans plus tard, c'est le même homme qui l'appellera pour lui dire qu'il est le lauréat du Prix W. Eugene Smith - le plus prestigieux prix remis à un photojournaliste, et dont Alain est l'un des seuls Français, avec Gilles Peress en 1984, à être titulaire. Alain Keler photographie sur son temps libre la ville à hauteur de foules, dans les rues de New York ou de Washing- ton lors de la seconde investiture de Richard Nixon, entre protestations et célébrations. Son regard s'aiguise sur la ville américaine avant son retour en France et son passage à l'agence Sygma. America Americas est une oeuvre retrouvée. Certains néga- tifs n'ont été développés pour la première fois qu'à la fin des années 1990 et d'autres uniquement l'année dernière. Cet ouvrage invite à se plonger dans les images d'un jeune passionné qui deviendra le photographe que l'on sait. Texte extrait de la présentation de l'exposition à la galerie Fisheye (Paris) Alain Keler a couvert de nombreux événements dans le monde (Moyen- Orient, Amérique centrale...) pour l'agence Sygma. Il est lauréat en 1986 du Grand Prix Paris Match du photo- journalisme pour son reportage L'Ethiopie sous la pluie et du World Press Photo dans la catégorie nature. Devenu photo- graphe indépendant, son travail personnel sur les minori- tés dans l'ex-monde communiste lui a valu le prestigieux prix W. Eugene Smith en 1997. Il a collaboré avec de nombreux maga- zines français et étrangers dont Géo, Time Magazine, Newsweek, L'Express, Marie-Claire. Membre de l'agence MYOP, il a publié en 2018 un livre qui retrace l'ensemble de sa carrière, Journal d'un photographe, aux Editions de Juillet.

11/2021

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Contes de toujours

Mon livre de contes classiques ne

Un livre pour découvrir 24 contes classiques classés par temps de lecture, de 5 à 10 minutes, à choisir selon le temps disponible pour l'histoire du soir.

10/2022

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Actualité et médias

Juger les multinationales. Droits humains bafoués, ressources naturelles pillées, impunité organisée

Qu'en est-il de la responsabilité civile des multinationales complices (directes ou indirectes) de violations des droits de l'homme ou de crimes écologiques ? A l'heure du débat autour d'un traité transatlantique qui accorderait encore plus de pouvoir aux multinationales, ce livre tombe à pic. De lourds passés Souvent citées dans le cadre d'enquêtes sur les paradis fiscaux, les sociétés transnationales traînent parfois un lourd passé. On se souvient de l'agent Orange de Monsanto (guerre du Vietnam), d'Union Carbide, responsable de la catastrophe de Bhopal, du delta du Niger ravagé par Shell, des syndicalistes colombiens assassinés sur ordre de Coca-Cola, du drame du Rana Plaza au Bangladesh... Des crimes contre la santé, l'environnement, l'agriculture... Dans cet ouvrage, les auteurs examinent les crimes de certaines entreprises-mastodontes, aussi bien du point de vue économique que sanitaire, écologique ou industriel. Des crimes qui ont fait l'objet de poursuites judiciaires, que ce soit sur un plan national ou international. Ils expliquent également comment, au cours du XXe siècle, ces entreprises ont conquis de vastes marchés, étendant leurs tentacules dans le monde entier. Une montée en puissance - et en impunité - grâce au soutien des pouvoirs publics, notamment des Etats-Unis, et ce malgré la création d'instances de régulation (Banque mondiale, Organisation mondiale du commerce). Ils analysent aussi l'échec des mécanismes d'autorégulation, la formidable émergence de la société civile et enfin les possibilités de justice internationale qui se dessinent aujourd'hui. Car pourquoi ne pas créer une Cour pénale internationale bis, dont la mission consisterait à juger les crimes du secteur privé ? Traité transatlantique et sentiment de toute-puissance de certaines entreprises Ce livre offre des arguments pour contrer l'esprit du projet de traité transatlantique, un traité qui offrirait un pouvoir sans précédent aux grandes entreprises : celui de choisir les lois qui leur conviennent... Un cas concret : l'action en justice de Philip Morris contre l'Etat uruguayen pour sa politique anti-tabac. Ce cas est à étudier de près car il est une sorte de cas d'école de ce qui attendrait les pays européens si, demain, l'Europe ratifiait le traité transatlantique. Les entreprises pourraient alors poursuivre un pays si elles estiment que leur activité commerciale est malmenée par sa législation.

11/2015

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Beaux arts

La Coulure. Histoires de la peinture en mouvement (XIe-XXIe siècles)

Il aura fallu attendre l'expressionisme abstrait des peintres américains pour revoir apparaître la coulure dans les images. Cy Twombly, Brice Marden, Morris Louis, en libérant le geste pictural des entraves dictées par les règles du passé, ont donné libre cours, sous des formes à chaque fois diverses et singulières, aux écoulements de peinture. Jackson Pollock en a même fait un motif spécifique avec lequel son style a par la suite été décrit. Le fameux dripping avec lequel il procède à l'invention de ses compositions n'est rien d'autre que ces "écoulements" de peinture industrielle sur la toile disposée à même le sol. Mais auparavant, dans la peinture classique, la coulure, bien que plus discrète, a également joué un rôle de tout premier ordre. Certains peintres de renom (Michel-Ange, Tintoret, Lucas Cranach, Caravage) ont su tirer parti de la force dynamique et expressive de ces coulures de peinture dans quelques-unes de leurs toiles afin de révéler le caractère unique de leur invention et de rappeler la nature liquide du médium qu'ils travaillent. Les coulures permettent de dire la rapidité d'exécution incomparable de ces artistes et leur ingenium inimitable. En même temps cette dimension physique de l'épanchement de la matière picturale est ainsi radicalisée dans des thèmes iconographiques qui l'incarnent par excellence comme les larmes ou le sang des blessures du Christ, des saints et martyrs. Ce livre entend redonner une visibilité à ces coulures qui apparaissent, avec plus ou moins de force, résultat d'une volonté déclarée de l'artiste ou simple accident survenu lors de la réalisation de l'oeuvre, et qui dévoilent ce qu'il en est d'une "poétique" de l'art. La coulure en laissant toujours visible dans l'image finie la liquidité originaire de la peinture, en demeurant le témoin des gestes qui ont donné naissance à ces compositions, invite à une archéologie de la peinture où nos a priori critiques sont sans cesse inquiétés par la rencontre avec cette matière vivante et mobile. Le livre se compose de fragments, parfois reliés les uns aux autres de manière continue, parfois éloignés les uns des autres, afin de suivre le plus précisément possible le cheminement incontrôlable de ces écoulements de peinture qui confrontent sans cesse notre volonté de savoir à sa propre source d'inquiétude.

04/2015

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Critique littéraire

De l'art et du goût, jadis et naguère

Si variées que soient apparemment ces excursions érudites, toutes reflètent les curiosités intellectuelles constantes du grand écrivain d'art d'Oxford, depuis son étude classique du mécénat dans l'Italie des XVII ? et XVIII ? , à savoir les avatars et les péripéties de ce que l'on appelle le goût. Toutes illustrent l'habileté de Francis Haskell à saisir des problèmes complexes et souvent fuyants par une approche toute empirique, narrative ou parfois biographique, et ses détours inattendus. Pour qui s'intéresse aux entours de la création artistique et aux mutations de la sensibilité esthétique, le XIX ? siècle français représente un champ d'investigations inépuisable. On en trouvera ici la preuve à travers une série d'essais, qu'il s'agisse de thèmes généraux, comme la fabrication du passé ou la représentation des maîtres anciens dans la peinture académique, aujourd'hui reconsidérée ; la rupture entre le public et l'art dit moderne ; ou encore l'application aux oeuvres artistiques de jugements et de métaphores d'ordre politique ("avant-garde" , "anarchiste" ou "réactionnaire") ; qu'il s'agisse de thèmes particuliers, comme le clown triste de Gérôme à Picasso ou le Londres romantique de Gustave Doré, qui plongent dans un univers inexploré de références picturales et de projections mythologiques. Un autre axe est celui des collectionneurs et mécènes dont le goût, personnel ou commandé, est toujours profondément révélateur. On en trouvera ici une bonne série, plus ou moins excentriques et maniaques : le "baron" d'Hancarville, aventurier et grand connaisseur surdoué du XVIII ? siècle ; Sommariva, au début du XIX ? siècle, intrigant milanais passionné d'art français ; Morris Moore, marchand et pamphlétaire obsédé du néo-classique anglais ; Khalil-Bey, richissime Turc qui sut constituer sous le Second Empire la plus belle collection de peintures à sujets orientaux ; Benjamin Altman, type du milliardaire américain du début du siècle. Deux essais indépendants précèdent l'ensemble, "L'apothéose de Newton" et "Gibbon et l'histoire de l'art" . Ils introduisent, l'un, à l'étude très nouvelle du "grand homme" à travers sa représentation, l'autre à l'usage que, dans l'interprétation du passé, les historiens font des témoignages qu'apportent les arts visuels. Le tout s'achève sur un portrait de Benedict Nicolson, longtemps directeur du Burlington Magazine, mort en 1978, qui révélera au lecteur français, à travers un milieu et une revue, un historien d'art aussi typiquement britannique que l'auteur dont il fut l'ami.

10/1989

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Littérature française

Sons of Fantasy

When we were children, we believed anything was possible... This book is a fantasy novel originally written for children. But, if you are a father or a mother, a teacher or a writer, if you still have some bits of fantasy in your soul... then, this novel is for you too. We all know how geniuses changed the world with their childlike Imagination, and how people use creative thinking to solve problems. This is a story about hope ; "Sons of Fantasy" shares the story of M. Alger, a father grieving for the loss of his dear wife, who left him with two beautiful kids. Norris and Socrates were adjusting to life without Mom... But things got more complicated when one of them was paralyzed because of a severe psychological trauma due to an overdose of fantasy... This family has a very interesting neighbor who lives a few feet away. He has a weird little hobby, reading books in the most unlikely places... He for example travelled to Romania and read "Dracula" by Bram Stoker in the Castelul Bran Castle, because it's said that the main character Dracula lived in it. And then all of a sudden he stopped travelling... He got a month ago a big long hat that belongs to the greatest witch that lived during the middle ages, "Moje Gayla". In fact, after being burned by the church, one of her relatives kept her belongings inside a wooden box... and in the twentieth century one of her grandchildren donated the box to "The Magic Square Museum" in London. Genius bought the hat at a public auction as an art relic to decorate one of his rooms. Could this weird neighbor be the reason of Socrates' psychological trauma ? Or maybe he is the one who will cure him ? And what has the hat to do with all this ?

08/2018

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Ethnologie

Awal N° 31, 2005 : Anthropologie et subjectivité

Dans ce dossier spécial consacré à la subjectivité, nous avons réuni des travaux plutôt empiriques de jeunes chercheurs et ceux de chercheurs confirmés qui interrogent la subjectivité à partir d'une recherche personnelle et d'études connues et reconnues dans le champ des sciences sociales. Ainsi Sherry B. Ortner nous offre-t-elle une contribution majeure en tentant d'appréhender la notion de subjectivité et de souligner son importance pour une anthropologie critique. Celle-ci s'inscrit ici dans une lignée de travaux qui a exploré le lien entre pouvoir et subjectivité. Cristina Figueiredo-Biton se penche, quant à elle, sur l'amour dans la société touarègue pour mettre en évidence les modes de socialisation des jeunes, tandis que Carine Plancke s'attache à décrire comment les Bamiléké (au Cameroun) tentent d'atténuer le deuil (voire de transformer symboliquement la mort en vie) par le biais des danses et des rituels. Enfin, Mauro Maldonato analyse la subjectivité par le biais de la philosophie et de la psychanalyse à partir de la notion d'identité, qui, selon l'auteur, n'a de sens que si l'on tient compte de celle d'altérité. Nous avons tenu également à nous entretenir avec l'historien et archéologue Mansour Ghaki, qui nous donne son point de vue sur la culture berbère. Dans la partie " Textes et documents ", nous publions un texte inédit de Harry T. Norris sur les relations littéraires arabes entre les Touaregs et les Bidân, ainsi qu'un article de 1932 de l'helléniste Louis Gernet, dans lequel celui-ci s'interroge sur l'existence d'un fonds préhellénique commun aux deux rives de la Méditerranée, à partir de l'exemple du you-you des femmes berbères.

07/2005

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Québec

Alliances et traités avec les peuples autochtones du Québec. L'histoire de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, La nation malécite du Saint-Laurent

Nous les Etchemins/Amalécites/Malécites/Wolastoqiyik, nous sommes les premiers, avec les Montagnais/Innus et les Algonquins/Anishinabe, à sceller des traités d'alliance avec les Français entre 1603 et 1605. Ces traités s'insèrent dans la politique française qui a pour objectif d'établir et de maintenir des alliances avec les peuples autochtones en Nouvelle-France, afin de pouvoir prétendre avoir une emprise sur le territoire et favoriser l'accueil des immigrants, le commerce et l'organisation de la colonie. [... ] En 1987, notre Nation renaît. Les gouvernements fédéral (1987) et provincial (1989) reconnaîtront notre Nation qui a été oubliée à la suite de la dispersion que la perte des terres de Viger a entraînée après 1869. Grâce au travail soutenu des familles et de leaders de la communauté, la reprise en charge s'amorce avec la création du gouvernement de la Première Nation Malécite de Viger. Elle a repris, en 2019, un nom plus représentatif dans sa langue : Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk. Cette recherche porte sur l'évolution sociopolitique de nos membres à compter des premiers contacts avec les Européens jusqu'à aujourd'hui. Elle démontre la résilience de notre Nation depuis l'occupation de notre territoire ancestral, le Wolastokuk. L'accès au territoire, la réappropriation culturelle et le développement de l'autonomie économique et politique sont de nos jours les défis à relever pour assurer la continuité de notre Nation pour les générations à venir... Connaître notre histoire, la rendre accessible à nos membres et à la population allochtone, cela fait partie d'une démarche importante de notre reconnaissance. Extrait de la préface : Kévin Morais, chef conseiller, Culture, éducation, santé et finance (2016-2020), Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk.

05/2021

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Critique littéraire

Mille lettres inédites à Georges Louis. 1890-1917

L'immense correspondance inédite adressée pendant près de trente ans (1890-1917) par Pierre Louÿs à son frère le diplomate Georges Louis (1847-1917) est une œuvre capitale de l'auteur d'Aphrodite, peut-être la plus riche et la plus variée, en tout cas celle où il exprime avec le plus de liberté sa personnalité complexe et parfois contradictoire. Grand commis de l'Etat, Georges Louis fut en poste au Caire, de 1893 à 1902, puis à Paris, et enfin ambassadeur de France en Russie (1909-1913). Demi-frère de Louÿs, qu'il avait élevé à la mort de leur père en 1889, il constitua très vite pour l'écrivain un second père, et un confident très intime. Très tôt, Louÿs prit l'habitude de lui adresser de longues lettres, pour lui conter en détail sa vie, ses occupations, ses rencontres, ses projets littéraires, ses lectures, ses réflexions, et aussi ses amours. On pourrait même parler de journal intime, tant Louÿs éprouve le besoin constant d'écrire à son frère, pour lui adresser le compte rendu détaillé de ses journées. Ces lettres nous montrent d'abord Louÿs dans sa vie quotidienne : un écrivain exigeant et raffiné, mais éprouvant des difficultés croissantes à s'adapter aux temps modernes et à la " littérature industrielle ". Sa création littéraire se trouve éclairée par des lettres constituant un commentaire particulièrement aigu de la genèse d'œuvres comme Les Chansons de Bilitis, Aphrodite, Poëtique et Pervigilium Mortis. La politique tient aussi ici une place très importante : grandes crises internationales (Fachoda, Agadir), fréquents commentaires sur l'actualité française ou européenne, l'expansion coloniale, la guerre de 1914-1918. Bien d'autres sujets sont abordés au fil des lettres : l'histoire littéraire, les voyages, la musique, le Tout-Paris de l'époque, et naturellement les amis de Louÿs : Gide, Valéry, Wilde, Mallarmé, Heredia, Debussy, Farrère, Tinan, etc. On y trouvera aussi des confidences, souvent très détaillées, sur ses maîtresses Zohra bent Brahim et surtout Marie de Régnier. Tout cela dessine l'image d'un Louÿs étonnamment divers, et qui vécut surtout pour l'art et les livres. Foisonnante, extrêmement variée, écrite dans un style soutenu, qui évite aussi bien le solennel que le négligé, cette correspondance prend figure d'œuvre littéraire à part entière, en même temps qu'elle constitue un document de premier ordre sur Louÿs comme sur son époque.

05/2002

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Littérature française (poches)

Dommages de guerre. La ligne Maginot, etc

Après la guerre, il faut reconstruire, panser les cicatrices, tirer des bilans, réfléchir. On a enfin le temps. C'est à cet exercice que se livre Jean-Marie de Busscher à sa manière érudite, libertaire, insolente. 14-18 revisité par ce style unique, quoique daté de ces années 70 si libres, parce que, ne mâchons pas les mots, de Busscher est un styliste. Véritable OVNI littéraire, que ces Dommage de guerre. Accompagnons-le avec un bouquet de roses dans les méandres de la ligne Maginot, écoutons Frédéric de Prusse dicter une lettre à un de ses capitaines, ou suivons Miss Joy dans les souterrains obscurs, cette américaine se pâmant devant une pièce de 75. Et, dirait l'historien, en plus, c'est renseigné ! Et il y a les notes qui font concurrence au corps du texte, le déborde de toutes parts, j'en connais qui les préfère. Tout va bien, façon de parler. Qui est Jean-Marie de Busscher, un marin, un architecte, un acteur, un histrion, pardon un historien, disons un histrion historien libertaire. Laissons parler Andréa de Lorris qui avait préfacé L'Art patriotico tumulaire, un autre de ses délectables opus : " Et puis il y a plus préoccupant encore... D'où parle-t-il cet homme-là ? De quelle université, ministère, association d'historiens, d'anciens combattants ? Quel sérail l'a nourri ? Au nom de quelle idéologie, de quel parti ? De gauche, de droite ? Rappelons les faits. Il existait à la fin des années 70 – 1975 à 1980, grosso modo – une revue mythique de bandes dessinées du nom de Charlie Mensuel, où l'on croisait Valentina de Crepax, les hommes loups de Barbier, on y lisait les recettes de Cucullus, Andy Capp s'accoudait au zinc, Pichard écoutait Wolinski d'une oreille distraite, Willem peaufinait le trait, Jeanne Folly débordait de talent. Anarchistes, dandies, barbus, élégants se mêlaient curieusement et dans cette France pompido-giscardienne, le blizzard soufflait. Jean-Marie de Busscher était ce chroniqueur qui chaque mois traitait de ces statues que la République avait élevées sur nos places villageoises en hommage à nos soldats de 14-18. Est-ce le ton du journal qui a donné ce toupet à notre aède ? Ou ce toupet qui l'a jeté dans ces pages ? Vieille question de l'oeuf et de la poule " Et que les tièdes meurent !

04/2019

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Actualité médiatique internati

Hacking Justice - Julian Assange. Le combat pour la liberté d'informer

Ce livre de 324 pages est composé de textes, entretiens inédits et d'une bio-chronologie très détaillée de Wikileaks et son fondateur (50 pages). Julian Assange a dévoilé des millions de documents militaires confiés par des lanceurs d'alerte dénonçant les crimes de guerres des Etats-Unis pour qui il devient l'ennemi public n°1. S'il est extradé, il risque 175 ans de prison. Le film "Hacking Justice" ainsi qu'un entretien inédit avec Julian Assange est offert en VOD sur la plateforme cinemutins. com via un code unique inséré dans le livre.

11/2022

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Histoires à écouter

Albums - histoires - mon grand livre de contes + 2 cd ne

Un beau livre de 24 contes classiques, avec 2 CD pour 2 heures d'histoires. Les contes sont classés par temps de lecture, de 5 à 10 minutes, à choisir selon le temps disponible pour l'histoire du soir. Sur les CD, une très belle voix raconte les histoires sur un fond d'animation musicale. Pour encore plus de magie, la couverture est incrustée de dorure.

11/2022

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Littérature étrangère

Vivre, penser, regarder

Dans “Vivre”, la partie la plus directement personnelle du livre, Siri Hustvedt s’interroge sur son enfance, sur les formes que le désir ou l’imaginaire peuvent revêtir pendant cette période de formation. Célébrant la relation de complicité entretenue avec une mère qui lui a enseigné l’importance de l’autonomie et de la liberté, elle retrace sa quête, encore juvénile, et déjà problématique d’une tentative de définition d’elle-même en dépit de son “étrange tête” sujette à des migraines chroniques qui l’accompagneront tout au long de sa vie. S’attardant sur la notion de contexte familial en ce qu’il a pu donner naissance à tel ou tel personnages de fiction, évoquant son rapport au sommeil et/ou à l’insomnie, ou l’impact, sur son existence, de son ascendance norvégienne, elle aborde la question des fonctionnements et dysfonctionnements de la mémoire affective et le rôle joué par la figure paternelle, dont tout lecteur de La Femme qui tremble (Actes Sud, 2010) sait le rôle qu’il a notamment joué dans l’écriture du roman Elégie pour un Américain (Actes Sud, 2008, Babel n°1006). La deuxième partie de l’ouvrage, “Penser”, moins “anecdotique”, moins “narrative”, propose quant à elle une ambitieuse réflexion sur les liens qui existent entre fiction et mensonge, autobiographie et oeuvre d’imagination. Siri Hustvedt s’y interroge sur la “machinerie” de l’écriture comme sur celle de la lecture, sur la notion de vérité et sur l’amnésie en ses tours et détours. S’attachant à rendre compte de son expérience d’acquisition des instruments d’analyse permettant de mieux saisir les fonctionnements cérébraux, mentaux qui président aussi bien à la maladie (dans le pire des cas) qu’à la création artistique (dans le meilleur), l’essayiste, loin de prôner les vertus du seul jargon ésotérique (dont, tout en le maîtrisant, elle récuse l’utilisation abusive et parfois stérile), s’en affranchit pour rendre compte, avec autant de clarté et de “pédagogie ”que possible (et sans toutefois sombrer dans l’écueil d’une hâtive vulgarisation) de ses propres avancées dans le domaine de la psychanalyse ou des neurosciences, tout en mettant à contribution sa longue pratique d’écrivain et de lectrice des grands textes littéraires qu’elle a intimement fréquentés, aussi bien que des ouvrages les plus exigeants dans le domaine de la philosophie (Kant, Kierkegaard, Ricoeur, Merleau-Ponty, Sartre), de la psychiatrie (Freud, Winnicott, William James, Lacan) ou de la neurobiologie (Jaak Panksepp, Antonio Damasio). Cette partie dont un des chapitres a pour titre “L’Analyste et la fiction”, se clôt sur “L’Aire de jeu de Freud”, conférence prononcée par Siri Hustvedt à Vienne lors des rencontres annuelles Sigmund Freud, en juin 2011. La troisième partie, “Regarder” est consacrée à l’univers des arts plastiques (peinture et photographie en particulier) que Siri Hustvedt n’a jamais cessé de fréquenter à titre personnel aussi bien qu’en tant que critique d’art. On y retrouvera quelques-unes des figures tutélaires qui habitent le panthéon visuel de l’écrivain (de Goya à Morandi, en passant par Louise Bourgeois, Gerhard Richter, Annette Messager, Duccio di Buoninsegna, Richard Allen Morris, entre autres). De même que dans Les Mystères du rectangle (Actes Sud , 2006), l’écrivain propose ici une informelle leçon de regard, lequel, s’il peut naturellement convoquer des savoirs (historiques, sémiotiques), doit aussi être capable de s’en émanciper au profit du libre exercice du jugement reposant sur la réappropriation par tout individu confronté à l’oeuvre d’art, de la fonction et de l’activité purement “humaines” sur laquelle repose une expérience qui requiert, de la part de celui qui regarde, la participation du corps et d’une sensibilité subjective au moins aussi cruciales, sinon plus, que le fait de détenir une culture académique. Au terme de la lecture de cette somme architecturée de réflexions, de lectures, d’expérience que Siri Hustvedt cherche à transmettre en toute rigueur mais avec le souci d’apprivoiser, pour elle-même comme pour autrui, la complexité des tenants et aboutissants de l’expérience humaine en tant qu’entité problématique et toujours en devenir, le lecteur aura fait la connaissance d’un écrivain qui a consacré une considérable partie de son existence à explorer sans désemparer les arcanes de l’être au monde qui nous est donné en partage sous ses formes multiples et chez qui la “vocation” d’écrire est inséparable d’une aspiration à la connaissance de soi et de l’autre rendue possible par une fréquentation assidue de la recherche à l’oeuvre, de tous temps, dans les divers domaines de la pensée.

01/2013

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Critique littéraire

Revue de la Bibliothèque nationale de France N° 59/2019 : World-building. Création de mondes et imaginaires contemporains

A l'heure où la fantasy séduit de plus en plus (Le Seigneur des anneaux, Game of Thrones...), plaçant les "mondes inventés" au coeur de la culture populaire, ce dossier s'interroge sur leurs formes et leurs usages en confrontant le regard des historiens du genre à celui des spécialistes des médias et des créateurs, qu'ils soient écrivains ou concepteurs de jeux. L'invention de mondes imaginaires L'invention de mondes imaginaires est une idée aussi ancienne que l'humanité, depuis l'Atlantide de Platon, ou encore l'Utopia de Thomas More. Mais c'est dans la seconde moitié du XIXe siècle en Angleterre, avec Lewis Carroll et William Morris, que naissent la fantasy et sa pratique, le worldbuilding. Un genre qui connaîtra un succès prodigieux à partir des années 1960, à travers l'oeuvre de Robert E. Howard (Conan le Barbare) et celle de Tolkien (Le Seigneur des anneaux). Anne Besson retrace pour nous l'histoire du genre pour lequel Tolkien tient lieu de modèle, l'écrivain-démiurge qui, pour créer sa mythologie personnelle, dessine des cartes, crée une cosmogonie, élabore des chroniques... Les cartes jouent en effet un rôle spécifique dans la création des mondes imaginaires, ainsi que l'expose Julie Garel-Grislin dans son article. La fantasy connaît en France une apparition tardive (les premières traductions datent des années 1970) : il faut attendre le nouveau dynamisme éditorial de la fin des années 1990, décrit par Marie-Lucie Bougon, pour la voir s'affirmer et se singulariser (avec des éditeurs comme Mnémos, Bragelonne...). Ce succès éditorial, très marqué chez les jeunes enfants et les adolescents, nous conduit à nous interroger, aux côtés de Laurent Bazin, sur les raisons d'une telle fascination au-delà du simple besoin de divertissement. Un succès transmédia L'engouement pour ces imaginaires contemporains s'étend bien au-delà de la littérature, porté par le développement de nouveaux médias (bandes dessinées, pulps, films, séries télévisées, jeux vidéo, jeux de rôle...), chaque support nourrissant l'autre, avec l'ambition de construire un monde complet et consistant, quoique fictif. Les créations de nouveaux univers sont pléthoriques au cinéma (Star Wars, adaptation du Seigneur des anneaux), dans les séries (Game of Thrones ou Westworld), le jeu vidéo (World of Warcraft ou Assassin's Creed) et même les jouets (Lego)... Elles sont aujourd'hui au coeur de la culture populaire au point de faire émerger une nouvelle communauté de fans, les "geeks", qu'ils soient fervents lecteurs de fantasy, de mangas, ou de comics, "rôlistes", gamers, amateurs de séries fantastiques ou de films d'horreur. David Peyron nous dit quelles pratiques se cachent derrière ce vocable, tandis qu'Olivier Caïra revient sur les jeux de rôle sur table, tels que Donjons et dragons. Les genres de l'imaginaire sont également très présents sur le petit écran, depuis Star Trek jusqu'à Game of Thrones, au point de brouiller la frontière avec le cinéma. Une évolution que décrit Florent Favard. Alain Boillat se concentre quant à lui sur le cas de Westworld qui, tout en reprenant les codes du western, explore la problématique de l'intelligence artificielle et tend un miroir à nos préoccupations contemporaines... La parole aux "créateurs" Il s'agit aussi d'entendre la parole des créateurs, de ceux qui donnent corps à ces univers, qu'ils soient écrivains ou concepteurs de jeux. Des écrivains français se sont prêtés au jeu, tels que Jean-Philippe Jaworski, auteur de deux cycles de fantasy, Récits du Vieux Royaume et Rois du monde (éditions des Moutons électriques), Lionel Davoust, auteur des Chroniques d'Evanégyre (éditions Critic), ou encore la Canadienne Karoline Georges, auteur de romans d'anticipation (SF Folio). Côté jeux vidéo, la société Ubisoft expose sa ligne éditoriale et la manière dont elle reconstruit des mondes historiques disparus, comme dans son dernier opus, Assassin's Creed Odyssey (2018), dont l'action se situe en Grèce pendant la guerre du Péloponnèse. Tout doit concourir à l'immersion du lecteur ou du joueur... Rubriques : L'"Actualité de la recherche" mène l'enquête avec Laurent Demanze sur la passion de l'investigation dans la littérature contemporaine La "Découverte" des archives comiques de la photographie relate avec humour comment ce médium a été perçu dans la presse humoristique du XIXe siècle Une " Galerie " autour du typographe Christian Delorme La rubrique " Histoire de la bibliothèque " consacrée à l'Arsenal pendant la première moitié du XIXe siècle Le récit de Gaëlle Obiégly en " Résidence " à la BnF

10/2019