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Ilya Guessal

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Sociologie

Le marché des idées. Les sciences humaines et leurs lecteurs

Le marché des idées Les sciences humaines et leurs lecteurs Louis Pinto Les sciences humaines (philosophie, histoire, sociologie, ethnologie, économie, géographie, etc.) sont d'abord des disciplines savantes, matière à enseignement et recherche. Hors des circuits universitaires, elles sont en général abordées à travers des auteurs, des figures illustres célébrées dans les médias. Mais elles n'ont guère été envisagées en fonction de leurs lecteurs. Qui sontA ces gensA ? Que lisent-ils et comment lisent-ilsA ? Pour répondre à ces questions, une enquête a été nécessaire qui repose sur des questionnaires et surtout sur des entretiens approfondis. Elle vise d'abord à comprendre les différences entre lecteurs savants et lecteurs profanes, leurs choix et leurs critères de jugement. Alors que les premiers sont redevables de la discipline qui les a formés et qui guide leurs pratiques professionnelles, les seconds sont disponibles pour des lectures qu'on peut appeler libres, dans la mesure où elles sont déliées des règles scolaires. Les lecteurs profanes apprécient des livres qui ne sont ni trop commerciaux (ceux des " intellectuels médiatiquesA ") ni trop " universitairesA " et qui sont censés apporter une " rupture ", un " ébranlementA " dans les façons de penserA : c'est précisément ce que proposent ou promettent éditeurs, libraires et critiques de livres. Les lectures libres permettent à la plupart des lecteurs d'accéder, hors du cadre des disciplines, à ce qui constitue, à leurs yeux, les marques de la condition d'intellectuelA : la " pensée " (attribut, par excellence, du philosophe) et les causes intellectuelles (des thèmes de débats politico-idéologiques ayant accédé au statut d'objet intellectuel). L'enquête sur les lecteurs est l'un des moyens de mettre en lumière le fonctionnement d'un marché des idées soumis au poids croissant d'autres univers, ceux de l'édition, de la presse et de la politique.

03/2024

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Beaux arts

Nos années de solitude. Biennale d'architecture d'Orléans, Edition bilingue français-anglais

Pour la deuxième édition de la Biennale d'Architecture d'Orléans six commissaires ont été invités à conter les récits des solitudes à travers le monde, là où l'architecture est encore une forme d'engagement dans le réel et une "promesse" pour les libertés : Des rêves vus de près revient sur la résistance du groupe brésilien Arquitetura Nova face à la dictature brésilienne (1964-1985) ; Mes réalisations parleront pour moi offre une lecture de l'oeuvre algérienne de l'architecte français Fernand Pouillon ; L'étrangère sur terreréunit des artistes et architectes arabes dont l'oeuvre participe aux mouvements arabes d'émancipation face aux discours et aux systèmes autoritaires ; De la solitude à la désolation livre une analyse sans concession du Mexique actuel ; l'installation collective L'architecture comme animal mutant est un dispositif d'hybridation où toute créature architecturale se libère de son créateur. L'événement s'affirme comme une biennale de collection. A ce titre, la collection du MAXXI est mise à l'honneur, tandis qu'une monographie intitulée Homo Faber : un récit déploie l'oeuvre d'un des architectes-phares de la collection du Frac Centre-Val de Loire : Gu ? nter Gu ? nschel. Entre ces paysages, des oeuvres d'artistes et d'architectes (John Hejduk, Absalon, Karen Lohrmann & Stefano de Martino, John Cage, Takk, Santiago Borja, Ahmed Mater, Ila Bêka et Louise Lemoine, Lacaton & Vassal, Julie Nioche...) constituent un abécédaire ouvert de la notion, à la fois crainte et désirée, de "solitude" .

11/2019

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Soufisme

Ecrire, initier et transmettre. Identité locale et tradition confrérique dans la Hāfiziyya Halwatiyya, une confrérie soufie de Moyenne-Egypte (XIXe et XXe siècles)

La Hafiziyya est une confrérie soufie de taille modeste, installée dans le sud du gouvernorat de Giza depuis le XIXe siècle. Cette petite confrérie, affiliée à la Halwatiyya, confrérie plus ancienne et aujourd'hui l'une des plus importantes d'Egypte, contribue à l'organisation de la vie religieuse locale par ses pèlerinages et ses rassemblements. La famille de son cheikh fondateur, 'Abd al-Hafiz (m. 1303/1886), dirige toujours la confrérie et a acquis une notabilité locale, au point d'exercer des fonctions politiques et d'arbitrage importantes. Une étude de terrain a permis de montrer l'ancrage d'une mémoire collective dans des pratiques confrériques héritées de l'enseignement du cheikh et ses descendants, se réclamant elles-mêmes de la tradition de la Halwatiyya. Un manuel de soufisme, la Hidayat al-ragibin fi al-sayr wa-I-suluk ila malik al-muluk rabb al-'alamin [La Bonne direction pour ceux qui désirent cheminer vers le Roi des rois Seigneur des mondes], assume ce rôle de transmission écrite ; l'étude de la tradition orale révèle quant à elle le travail de la mémoire et la formation d'une identité confrérique locale et originale. Faire l'histoire de la Hàfiziyya conduit à évoquer l'histoire sociale des campagnes égyptiennes et à comprendre comment s'articule l'identité locale d'une modeste confrérie de Moyenne-Egypte avec une tradition confrérique plus large et pluriséculaire.

08/2021

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Littérature étrangère

Mémoires de prison

En 1936, Graciliano Ramos est directeur de l'Instruction publique de l'Etat d'Alagoas, dans le Nordeste brésilien. C'est aussi un écrivain connu. Il vient de publier São Bernardo, il achève Angústia (Angoisse). Ce qu'il écrit, ce qu'il pense composent de lui la figure d'un homme libre. Il n'en faut pas davantage alors pour devenir suspect : le climat politique est tendu, Getúlio Vargas prépare le coup d'Etat qui installera la dictature de l'Estado Novo. Les prisons se remplissent. Les communistes sont visés, mais aussi tout ce qui peut faire obstacle aux desseins de l'homme fort du Brésil : la gauche, les libéraux, les intellectuels, les étrangers. Un jour de mars de cette année agitée, Graciliano Ramos est arrêté, sans motif, sans explication. Pendant onze mois ce seront la même opacité, la même angoissante absurdité. Le fond de l'horreur est atteint au bagne d'Ilha Grande, colonie pénitentiaire sous les tropiques. Là sont parqués "politiques" et prisonniers de droit commun. Lorsqu'il quitte la colonie, Graciliano Ramos, à quarante-quatre ans, est un vieillard épuisé. Dix ans plus tard, il entreprend la rédaction de ses Mémoires de prison. Un projet longuement médité, longtemps ajourné. Il y consacrera les dernières années de sa vie. Livre de la mémoire, cet ouvrage ne sera pas un pamphlet politique. Graciliano Ramos se garde aussi de tout exhibitionnisme. Ce qu'il veut, c'est communiquer le plus aigu des sensations, des situations, des sentiments. Cette recherche au fond de soi et des autres était indissociable d'une réflexion sur la véracité du récit : une entreprise de rigueur. "Les prisons sont notre miroir", écrivait à Cannes, il y a quelques années, J. M. G. Le Clézio à propos du beau film de Nelson Pereira dos Santos adapté de ces Mémoires. Ces mots valent pour ce chef-d'oeuvre de la littérature brésilienne.

10/1988

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Littérature française

Madame

Dans le grand appartement où elle vit confinée au service de Madame, une femme raconte. Avec une haine teintée de jubilation, elle décrit son servage. Qui est Madame, vieille femme juive rescapée de l'extermination ? Et si la cuisinière était sa fille ? A moins que toutes deux ne soient qu'une seule et même personne. Gisèle Berkman nous donne ici un premier roman vertigineux. Dans le grand appartement où elle vit confinée au service de Madame, une femme raconte. Avec une haine teintée de jubilation, elle décrit son servage, les recettes de cuisine inventées pour complaire à sa patronne irascible. Elle raconte Madame, cette vieille femme qui joue du piano, se rêve en Danielle Darrieux, et tyrannise son employée. La cuisinière note tout. Elle consigne, jour après jour, tout ce quotidien qui l'étouffe. Les jours se traînent tandis que Madame sombre dans la démence. Et les identités s'échangent jusqu'au vertige. C'est comme si la mémoire qui peu à peu se retire de la vie de l'une venait éclaircir les nombreuses questions de l'autre. Qui est Madame, vieille femme juive rescapée de l'extermination ? Et si la cuisinière était sa fille ? A moins que toutes deux ne soient qu'une seule et même personne. Et qui était Monsieur, dont le bureau est interdit d'accès ? Un jour, la cuisinière découvre la photo d'un enfant, le petit Ilia, mort pendant la Shoah, et cette image énigmatique l'obsède, aimante sa vie tout entière. La Shoah, jamais nommée, est le centre obscur autour duquel tout gravite, aussi bien la folie des personnages que le désastre qui s'abat progressivement sur eux. Mais Madame est aussi la chronique d'une émancipation, et celle-ci passe par le langage, par les joies ineffables et amères qu'il procure. Gisèle Berkman nous donne ici un premier roman vertigineux. Le style, la maîtrise de l'écriture et de l'émotion, la gravité du sujet changée en grâce, tout cela fait de Madame un grand texte.

08/2021

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Matières enseignées

La philosophie avec les enfants : pour une pédagogie sensorielle

" A quoi ça sert de vivre alors qu'on va mourir ? " (Basile, 6 ans) ; " Est-ce qu'on choisit d'être méchant ? " (Lyès, 8 ans) ; " Le monde, c'est un endroit où on joue un rôle ou un endroit où on peut être soi-même ? " (Enzo, 9 ans) ; " Est-ce qu'on peut avoir toutes les émotions du monde en même temps ? " (Stefan, 9 ans) ; " Est-ce qu'on peut exploser de joie ? " (Amar, 6 ans) ; " Comment on sait qu'on n'est pas dans un rêve ? " (Alya, 9 ans) ; " Pourquoi les humains se battent pour la religion alors que les religions disent qu'il ne faut pas se battre ? (Leyla, 10 ans)... Depuis une cinquantaine d'années, la philosophie n'est plus réservée au lycée et à l'université : elle est entrée à l'école, dès l'âge de cinq ans. Dans le monde entier, sa pratique s'est développée auprès des enfants et des adolescents, portée par la volonté de faire éclore les capacités à penser, à dialoguer, à raisonner, à chercher du sens. Pour cela, de multiples méthodes, dispositifs et outils pédagogiques sont apparus, qui sont présentés ici. Ce livre propose une approche nouvelle de la philosophie avec les enfants, une pédagogie sensorielle qui fait découvrir le monde de la philosophie par les sens, la mise en actes, la mise en corps. Enseigner la philosophie aux plus jeunes ne fait pas que solliciter la parole et la pensée : cela exige une mise en scène sensible, des objets symboliques, des exercices corporels, des supports matériels manipulables. Autant d'éléments qui permettent aux enfants et aux adolescents de comprendre et de mémoriser les principes de la philosophie. A partir d'une pratique professionnelle et d'un engagement personnel mettant en situation, depuis des années, la philosophie avec les enfants dans l'enseignement et l'éducation (écoles, collèges, médiathèques, centres sociaux), l'auteure donne ici à partager une expertise que tout enseignant pourra s'approprier.

09/2023

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Science-fiction

Le condamné ; Le guerrier de Kya

LE GUERRIER DE KYA Wylo est un jeune magicien aux multiples pouvoirs, venant de la planète Kya. Doté de la capacité de contrôler l'énergie et l'esprit, il va s'attaquer aux Yoxa, de terribles envahisseurs de la planète Terre. Il est aidé par Lya, jeune femme novice mais volontaire, et par son ami Harno. Au gré de leur périple qui les mènera d'Amérique, à l'Australie, en passant par la Russie, l'Allemagne, l'Italie ou l'Angleterre, ils peaufinent leur capacité à se servir de leurs pouvoirs : faire se matérialiser leurs tatouages en forme de guerrier, d'animal ou d'arme. Leur but : neutraliser les Yoxa, qui cherchent à reconquérir leur planète. Sauront-ils restaurer la paix ? LE CONDAMNE Mayol voit sa fille de dix ans, Lana, emportée par le sida. " C'est alors qu'il décide que toutes les petites filles doivent mourir. " Il met son funeste plan à exécution, jusqu'à ce qu'une dénonciation le mène en prison. Il est jugé et condamné à mort. Derrière les barreaux, il rencontre son double, sous la forme d'un hologramme, Zlopé. Celui-ci lui apprend à sortir de son esprit, alors que son corps purge sa peine en prison. Lors de ces " sorties ", Mayol réalise des actes de bravoure - il empêche le kidnapping d'une fillette, la noyade d'un enfant, etc. - qui, il l'espère, rendront sa peine moins lourde auprès du juge. Pendant ce temps, les enquêteurs, eux, ne cessent de chercher les corps des victimes. Puis Zlopé propose à Mayol de l'aider à sauver sa planète. Y trouvera-t-il le salut de son âme ? Sera-t-il pardonné ?

01/2019

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ouvrages généraux

Le Monde arabe et la Seconde Guerre mondiale . Guerre, société, mémoire. Histoires en partage en Afrique du Nord et au Moyen-Orient

Le point de vue des populations d'Afrique du Nord ou du Moyen-Orient sur le monde arabe dans la Seconde Guerre mondiale a donné lieu à peu d'études globales. Pourtant, ne serait-ce que pour s'en tenir aux enjeux mémoriels, ce sujet est aussi essentiel que mal connu. C'est ce que se propose de réparer cet ouvrage, en revenant sur les événements qui ont balayé cette région colonisée ou sous mandat de la SDN de 1939 à 1945 et sur les traces qui ont fait mémoire, afin de révéler la manière dont la guerre a été vécue sur le terrain par les populations, dans les villes et les campagnes, dans les unités combattantes, dans les familles, les entreprises ou les communautés. Fruit d'une vaste étude ayant associé de nombreuses institutions arabes et françaises, "Le Monde arabe et la Seconde Guerre mondiale" comprend quatre grands volets, respectivement consacrés à la mobilisation des esprits pris dans l'étau des propagandes des deux camps belligérantsA ; aux terrains d'affrontement - pris dans les sens géographique et symbolique -A ; à une approche au plus près des civilsA ; et enfin, à la conquête des futurs alternatifs ou antagonistesA : la guerre ne constitue-t-elle pas une tentative de mainmise sur les consciences tout comme une invasion de l'espace et du tempsA ?

12/2022

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Littérature française

les petites filles enlevéés. sos enlevement

Jane 25ans attendait un bébé : L'accouchement se passait bien : Les parents était contant d'avoir une petite fille : Il partait chez eux : La sage femme prenait le bébé pour qu'elle pouvait se reposer : Une infermiére venait et lui disait que son bébé était mort ; mais c'était pas vrai : Elle tombait dans le coma : Elle appelait le docteur qui faisait les premiers soin : Le lendemain une infermiére venait avec un bébé ; elle disait que c'était son bébé ; mais se n'était pas son bébé ; mais un bébé qu'elle avait pris à une jeune fille de 18ans : Elle allait dans la chambre de Jane : Elle laissait le bébé Elise dans la chambre de la patiente : Elle allait boire un café ; et chercher une Perfusion : Pendant se temps la mére de la jeune fille arrivait ; prenait quelques affaires ; et le bébé et le mettais dans un sac ; avec les biberons ; et le lait : Ils partaient chez les cousins : Quand l'infermiere revenait ; trouvant pas son bébé le disait aux infermiéres qui recherchaient le bébé ; le trouvant pas elle appelait la police qiu venait aussitot : Le commissaire interrogeait ; infermières ; docteurs ; sage-femme ; et meme les femmes de ménage : Elles ne savaient rien : Il demandait un scientifique pour les empreinte : La mére de Jane partait de chez les cousins : pour aller chez eux : Il demandait le dosier de Jane : Ily avait l'adresse des cousins : Il allait l'interroger ; elle disait qu'elle savait pas ou elle habitait : Le commissaire demandait de surveiller la boulangerie : Elle téléphonais pour lui dire que les gendarmes étaient venues l'interroger : Elle disait que c'était à cause des papiers : Il fallait que Jane partait de l'hopital quand elle sortirait du coma : Quelques jours apres elle sortait malgré que la chambre

07/2023

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Europe et Droits de l'homme

20 ans après l'affaire Tabitha. De nouvelles plumes pour analyser la détention d'enfants migrants à la lumière des droits humains

DROIT BELGE De quelle manière les droits belge et européen régissent-ils les enfants migrants ? Il y a vingt ans, la petite Tabitha, âgée de cinq ans, passe huit semaines en centre fermé. En 2006, l'arrêt Mubilanzila de la Cour européenne des droits de l'homme qualifie cette mesure de traitement inhumain et dégradant. En 2011, la Belgique met fin à l'enfermement des enfants migrants. Provisoirement. En effet, en 2018, la Belgique décide de placer à nouveau des familles migrantes avec enfants en centré fermé. Le Conseil d'Etat, appelé à analyser l'arrêté royal adopté à cet effet, en a ordonné la suspension. La procédure d'annulation se poursuit. Il reste important de procéder à une évaluation de cette pratique dont tout le monde s'accorde sur la rudesse, même ceux qui la justifient. Apporter des regards neufs sur la détention d'enfants migrants en centre fermé, tel est le défi proposé aux étudiants de la Clinique Rosa Parks de mars 2019 à juin 2020. La qualité de plusieurs mémoires a conduit à les réunir dans cet ouvrage. La détention de familles migrantes est étudiée au regard de la pollution à laquelle les mineurs sont exposés. Par la théorisation ancrée, les intentions des auteurs et des juges sont décodées. Les alternatives à la détention sont épinglées. La question d'obligatoriété des décisions des comités onusiens, dont le Comité des droits de l'enfant qui contrôle le respect de la Convention de New York, est analysée. Ces études sont complétées par une photographie de la jurisprudence foisonnante sur cette question. L'ensemble forme une chorale de voix nouvelles sur une musique déjà bien connue. Le ton est différent, ainsi que le rythme d'une génération qui ouvre les yeux sur les choix sociétaux qu'elle évalue. Les réflexions menées interrogent sur la manière dont le droit régit les enfants migrants : d'abord comme des migrants ou comme des enfants ? Trente-neuf millions d'enfants de moins de 19 ans vivaient dans un autre pays que le leur en 2019, formant plus de 14 % de la population migrante. Derrière ces chiffres, il y a Ilyia, Mamadou, Gustave, Ivana, et tant d'autres. C'est à eux que cette étude est dédiée.

07/2021

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BD tout public

Le landais volant Tome 3 : Sketch sur le ketch

Où qu'il aille, où qu'il soit, le baron vit toujours des aventures aussi trépidantes que surprenantes ! À Tikal, une des plus belles cités Mayas, au nord-est du Guatemala, Jean-Dextre, pourtant rompu à tous les traquenards et malgré son flair occitan légendaire, est aux prises avec le seau de m****... C'est une coutume de bizutage des touristes ! Une expérience humiliante, qui le perturbe terriblement, car enfin, il n'est pas un touriste ! Arrivé, le 11 septembre 2001, dans un hôtel de luxe à Antigua, le baron est perplexe quant à la gravité de l'attentat perpétré contre les tours du World Trade Center, en comparaison au résultat du match crucial de football entre le Salvador et le Guatemala ; comme quoi, tout est relatif. À Ilha, au Mozambique, il découvre comment un Breton, architecte, arrivé il y a 25 ans et jamais reparti, a provoqué la grève du sexe chez les femmes du coin. Il vit alors une expérience unique avec la volupté, non sans s'être vivement inquiété d'une possible homosexualité, non qu'il soit homophone, mais humilié de cette révélation tardive, en pleine force de l'âge... À bord du Gitane III, un bateau de plaisance, ayant ni plus ni moins appartenu à l'ex-mari de Marlène Jobart, une certaine rouquine, vedette de cinéma dans les années 80, rien ne va. Il est vrai que l'équipage est fort disparate. Nous avons le capitaine René, particulièrement acariâtre et gueulard, qui préfère parler à la photo de Marlène Jobart plutôt qu'à sa femme Annie. Leur fils, Jack, un bellâtre, à la gueule d'acteur hollywoodien. Dédé, le frère de René, qui ne se lave plus depuis la mort de son épouse et, à n'en pas douter, ça remonte à loin... Vanille, une viticultrice. Milo, sourd et muet, très bon marin, il en faut un. Et une pimpante naufragée, recueillie à bord dès le début du voyage. Mais cet étrange équipage, explique-t-il cependant la disparition de la pipe, du coussin et du caleçon préféré (celui avec des Popeye partout dessus) du capitaine, ainsi que celle des pâtes et des biscuits ? Est-ce une mutinerie ? Y a-t-il un traître à bord ? Un rat par exemple, qui voudrait faire le tour du monde... La Mémé de Jean-Dextre aurait-elle raison : « Le bateau, y a deux moments heureux : quand on y monte et quand on en descend ! » ? Ah, mais combien la vie du chevalier-baron est palpitante depuis qu'il voyage !

10/2010

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Gestion

Entrepreneur à l'université. Mélanges en l'honneur de Michel Kalika

Quand de si nombreuses personnalités réputées et expertes dans leur métier se rejoignent pour contribuer à la rédaction d'un ouvrage, nul ne doute qu'un motif puissant les y incite. La raison en est ici de rendre un hommage à un collègue et ami. Le titre de cet ouvrage, une sorte d'oxymore, résume en une expression toute l'originalité positive qui marque l'engagement profond de Michel Kalika : celui de faire bouger les lignes au sein de la sphère académique en lui insufflant l'énergie de l'entrepreneuriat, en apportant dans le monde des universités et des grandes écoles les vertus du dynamisme de l'entrepreneur. Une carrière universitaire lorsqu'elle est mue par le souhait régulier de changement et par un indéfectible désir de prendre des initiatives comporte à l'évidence des facettes multiples. Ce sont des lieux et on retrouve ici Angers, Poitiers et Tours, Paris, Strasbourg, Lyon et naturellement le monde entier avec un sérieux enracinement récent à Bruxelles et au Luxembourg. Ce sont des thématiques qui vont de l'organisation au numérique en passant par les systèmes d'information et la stratégie. Ce sont des réseaux qui s'alignent du national à l'international, de la recherche à l'entreprise, du professionnel à l'amitié. Ce sont des institutions qui se profilent des universités aux écoles et des associations aux fondations. Les contributions ont été regroupées autour de trois parties. D'abord, le professeur/chercheur qui a produit un grand nombre d'articles et de communications reconnues et a engendré des thèses en nouant avec ses doctorants de forts liens d'estime et de considération réciproque. Ensuite, l'administrateur repéré par les multiples programmes, diplômes, centres, établissements qui ont été créés, animés, développés. Enfin, l'entrepreneur qui a le talent de découvrir une opportunité d'affaires et sait la faire évoluer au gré des contextes en adoptant ainsi les principes de l'effectuation. Dirigé par Jean Desmazes, Jean-Pierre Helfer, Jean-Fabrice Lebraty et Jacques Orsoni. Avec les contributions de : Marie-José Avenier, Pierre-Jean Benghozi, Michelle Bergadaà, Jean-Christophe Bogaert, Alain Burlaud, Françoise Chevalier, Jean-Philippe Denis, Jean Desmazes, Pierre-Louis Dubois, Aurélie Dudézert, Bruno Dufour, Marc Favier, Bernard Fustier, Jean-Pierre Helfer, Sylvie Hertrich, Jacques Igalens, Emmanuel Josserand, Hajer Kefi, Eric Lamarque, Florence Laval, Jacques Lebraty, Jean-Fabrice Lebraty, Paul Le Floch, Katia Lobre-Lebraty, Michel Marchesnay, Ulrike Mayrhofer, Géraldine Michel, Alya Mlaiki, Jean Moscarola, Caroline Mothe, Jacques Orsoni, Jean-Marie Peretti, Yvon Pesqueux, Alexandre Renaud, Gordon Shenton, Patrick Soulisse, Maurice Thévenet, Jacques Thevenot, Isabelle Walsh.

03/2019

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Littérature étrangère

Oblomov ; La frégate Pallas

L'originalité de Gontcharov réside dans le fait que son oeuvre échappe à tout esprit de chapelle, d'école et d'esthétique littéraire. Rompant avec le sentimentalisme et le romantisme alors en vogue, elle s'appuie sur la seule description du réel, du paisible bonheur d'être et de vivre à l'image de son auteur, génie littéraire incontesté dont l'existence fut celle, assez banale, d'un fonctionnaire impérial, qui vécut en se tenant, comme l'écrit Jacques Catteau dans sa préface, "hors jeu de l'histoire". L'ennui, le flegme, la mélancolie, la paresse, l'éloge de l'inutile sont les thèmes dominants de son oeuvre maîtresse Oblomov comme de tous ses autres écrits. Considéré comme un texte capital par Tolstoï, Oblomov est devenu un mythe littéraire au même titre que Faust, Don Quichotte ou Don Juan. C'est l'histoire d'un aboulique qui rêve d'une existence "sans nuages, sans orages, sans ébranlements intérieurs", le barine Ilia Ilitch Oblomov, un doux rêveur sensible. Malgré ses efforts pour contrecarrer ses rêves de grasse matinée permanente, malgré l'énergique Stolz qui secoue la torpeur de son ami, malgré son amour passion pour Olga - l'espace d'un été, Oblomov accomplira son destin : le renoncement à l'agitation extérieure, la reconstitution de l'univers de son enfance dans un quartier aux confins de Pétersbourg et, en fin de parcours, la mort d'inaction et de suralimentation. Sans tapage, sans ostentation, calmement, avec résignation et bonheur : "Il s'installait doucement, petit à petit, dans le cercueil simple et large où il allait passer le reste de ses jours, cercueil fait de ses propres mains à l'instar des sages du désert qui, après avoir renoncé au monde, se creusent une tombe". Malgré ce final nostalgique, le roman est celui de la recherche obstinée, souterraine, du bonheur au fil des événements quotidiens de chaque journée vécue en position horizontale, où la vie et la société défilent tel un spectacle théâtral dans la chambre du héros. Oblomov parvient à imposer sa volonté d'être, comme son for intérieur le lui dicte. Il réussit ce qu'il ne faudrait pas réussir, être enfin soi-même en dépit des autres, de l'image que proposent normes, morale, société et Histoire. Il refuse de bouger, fidèle, indéfectiblement, à l'immobilité des premiers jours. "Oblomov est le conte d'un rêve exaucé" ajoute Jacques Catteau. Dans La Frégate Pallas, Gontcharov relate un voyage autour du monde, à partir des lettres envoyées à ses amis. Un périple qui le conduit d'un continent à l'autre, au temps lent et envoûtant de la marine à voile. Toute la force romanesque et la puissance suggestive de ce livre reposent sur la vigueur des portraits, la beauté et le plaisir des voyages, l'évocation de la vie maritime, de ses charmes et de ses périls. On y retrouve le mélange de finesse, de placidité et d'humour qui font toute la singularité de l'oeuvre de Gontcharov.

02/2016

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Livres 3 ans et +

Le Petit Chaperon rouge

" Il était une fois une petite fille qui portait toujours un bonnet rouge sur la tête. On l'appelait le Petit Chaperon rouge. Un jour, sa maman lui dit : - Ta grand-mère est malade. Tu vas aller la voir et lui porter cette galette et ce petit pot de beurre. Ne traîne pas en route, elle t'attend... "

05/2019