Recherche

Dublin

Extraits

ActuaLitté

Policiers

Tangerine

"Dans une atmosphère instable, Alice et Lucy se cherchent, se traquent et se manipulent, jusqu'à ce que le duo devienne duel. Diablement efficace". Clémentine Goldszall, ELLE " Tangerine un premier roman très bien ficelé, qui intègre haut la main la liste des grandes amitiés tragiques. " Vogue. fr "La plongée dans l'univers de Tangerine revient à vous couper le souffle, à sombrer dans les profondeurs d'illusions noires. Sans aucune autre forme d'échappatoire". Le JDD Tanger, 1956. Alice Shipley n'y arrive pas. Cette violence palpable, ces rues surpeuplées, cette chaleur constante : à croire que la ville la rejette, lui veut du mal. L'arrivée de son ancienne colocataire, Lucy, transforme son quotidien mortifère. Ses journées ne se résument plus à attendre le retour de son mari, John. Son amie lui donne la force d'affronter la ville, de sortir de son isolement. Puis advient ce glissement, lent, insidieux. La joie des retrouvailles fait place à une sensation d'étouffement, à la certitude d'être observée. La bienveillance de Lucy, sa propre lucidité, tout semble soudain si fragile... surtout quand John disparaît. Avec une Tanger envoûtante et sombre comme toile de fond, des personnages obsessionnels apprennent à leurs dépens la définition du mot doute. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Laure Manceau A propos de l'auteur : Christine Mangan est diplômée de l'University College de Dublin, où elle a rédigé une thèse sur la littérature gothique du xviiie siècle, et de l'Université du Sud du Maine, où elle a suivi un Master d'écriture. Tangerine est son premier roman.

05/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Du côté du bonheur

Entre ses deux boulots, ses enfants et sa mère qui perd la tête, la vie n'est pas toujours facile pour Maisie. Mais, depuis qu'elle s'est décidée à quitter son mari violent, cette Irlandaise au caractère bien trempé retrouve peu à peu le chemin du bonheur. Jusqu'au jour où son fils Jeremy disparaît mystérieusement avec son meilleur ami. Que s'est-il passé le soir du 1er janvier ? Avec l'aide de Fred, son chevalier servant, et de Lynn, sa fidèle amie, Maisie tente de reconstituer le fil des événements. Dans ce quartier populaire des environs de Dublin, chacun affronte les coups du sort avec humour et ténacité. Mais le terrible secret qu'elle va découvrir bouleversera à jamais le cours de sa vie. Après les succès des Derniers Jours de Rabbit Hayes et de Mon midi, mon minuit, Anna McPartlin revient avec ce roman lumineux qui explore le thème du deuil et de la reconstruction, illustrant l'incroyable instinct de vie qui sommeille en chaque individu. On y retrouve avec bonheur la grâce de l'auteur qui parvient à nous transporter dans un univers à la fois drôle et poignant, où les vagues d'émotion déferlent comme autant d'ondes bienfaisantes. Un récit débordant d'espoir et de tendresse, qui touche en plein coeur. " Voilà un livre triste qui fait pourtant un bien fou. " Femme Actuelle pour Mon midi, mon minuit. " C'est un texte joyeux, lumineux et une bouleversante leçon de courage. " Le Parisien pour Les Derniers Jours de Rabbit Hayes.

04/2018

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Porteurs d'âmes Tome 2 : L'appel de la panthère

Naya est une jeune femme à la vie bien remplie : elle s'occupe de sa petite soeur, de sa mère malade et travaille en tant que comptable dans une entreprise de Dublin. En plus de toutes ces responsabilités, Naya est une gardienne, une Porteuse d'Ames, et elle a juré de tout faire pour protéger son peuple. Alors, quand son chef est victime d'une tentative d'assassinat, c'est à elle que l'on confie la tâche de découvrir l'identité du responsable. Elle part en mission dans le Parc National Yellowstone, où elle n'a pas mis les pieds depuis huit ans, et pour cause... Y sont enfouis des secrets qui pourraient lui coûter cher. Et puis, là-bas, il y a Malek, son amour de jeunesse. Il est devenu un gardien aux dons exceptionnels et tous les deux vont devoir faire équipe. Malek, la seule personne qu'elle ne voulait plus jamais revoir. Malek, toujours aussi sexy, sûr de lui et taquin. Enfin, avec les autres... parce qu'avec elle, il se montre dur, inflexible. Malek lui en veut de leur rupture et lui porte une rancune tenace. Et s'il découvrait le secret que cache Naya ? Entre investigation et passion, danger et obscurité, retrouveront-ils la flamme qui brûlait entre eux auparavant ? Sortiront-ils indemnes de cette enquête ou bouleversés à jamais ? Quand les ténèbres ne sont pas là où on les attend, il faut ouvrir les yeux, au risque d'y perdre la vie...

09/2020

ActuaLitté

Policiers

Mort en été

Dublin, 1952. Dirk Jewell, le propriétaire du Daily Clarion, quotidien de la ville, est retrouvé mort chez lui, un fusil dans les mains et la moitié de la tête emportée. L'homme était richissime, très influent, redouté, peu populaire, marié et père d'une fillette. Appelés sur les lieux du drame, Quirke, le légiste tourmenté, et Hackett, l'inspecteur qui l'aide sur tous les mauvais coups dans lesquels il se fourre, constatent rapidement qu'il s'agit non d'un suicide, mais d'un meurtre. Très vite, Quirke est frappé par les réactions étranges de l'entourage de la victime. Il ne peut non plus s'empêcher d'être attiré par la troublante et énigmatique veuve. Dès leur première rencontre, il est infiniment touché par la solitude, le mystère, la froideur et le charme de cette femme. Dès qu'il la revoit, il retombe sous le coup d'une émotion curieuse qui ne va pas aller en s'atténuant, et l'entraîner sur un chemin que sa conscience aurait dû lui interdire de suivre. De son côté, Hackett découvre l'inimitié qui liait Jewell et Sumner, un riche businessman qui cherche à racheter le journal. Tout dans l'enquête du légiste et de l'inspecteur va les ramener à l'orphelinat de St Christopher - celui-là même où Quirke a passé quelques mois lorsqu'il était enfant - dont Jewell et Summer étaient d'importants donateurs. Que peut bien cacher cet engagement aveugle à une institution qui semble renfermer bien des secrets ?

01/2015

ActuaLitté

Théâtre - Essais

La Comédie française et les metteurs en scène. De Copeau, Jouvet... à Bob Wilson, Ostermeier...

Dans les années trente, la Comédie-Française est en crise. Trop de routine a tué les recettes. En 1936, le nouvel administrateur Edouard Bourdet invite les metteurs en scène Copeau, Jouvet, Dullin, Baty à "dépoussiérer" les classiques trop longtemps figés par la tradition. Cette intrusion du Cartel est vécue comme une révolution. Depuis les années soixante-dix, de nombreux metteurs en scène français et étrangers sont conviés à monter des spectacles, apportant leur culture, leur lecture des oeuvres, et faisant travailler les Comédiens- Français selon diverses méthodes. Ce sont des opérations de prestige qui requièrent l'investissement total de tous les participants. Cet ouvrage analyse les principaux spectacles de ces metteurs en scène, de Jouvet à Baty, de Strehler à Vassiliev, de Bob Wilson à Thomas Ostermeier ou Ivo van Hove, et leur réception par les acteurs, le public, les critiques. En filigrane, on perçoit l'évolution de la mise en scène depuis le siècle dernier, l'amélioration de la formation de l'acteur, l'ouverture de la critique. La Comédie-Française, riche de son répertoire, est aussi une caisse de résonance du théâtre en train de se faire en France et dans le monde.

03/2023

ActuaLitté

Littérature polonaise

Faux poivre. Histoire d'une famille polonaise

Durant l'été de 1941, un peintre en vogue fait le portrait de la grand-mère maternelle de l'auteure, dans le manoir familial où la noblesse terrienne des environs de Lublin se réunit pour jouer au bridge. Au même moment, sa grand-mère paternelle était assassinée dans un pogrom, à Zloczów, après avoir fui avec des milliers d'autres Juifs l'avancée des Allemands. "Faux poivre est un livre extraordinaire qui montre l'enchevêtrement des histoires ayant fait la Pologne. [...] Monika Sznajderman évoque ces deux mondes avec une égale dévotion, nous faisant prendre conscience à la fois de la fugacité de l'existence et de la complexité des identités polonaises", écrit Barbara Engelking. Rescapé des camps, dont il fut libéré à l'âge de dix-sept ans, le père de Monika Sznajderman ne lui avait jamais parlé de sa famille presque entièrement disparue dans la Shoah. jusqu'à ce que des photos de ses ancêtres juifs lui parviennent des Etats-Unis, envoyées par des parents dont elle ne connaissait pas même l'existence. Et c'est alors qu'elle s'est lancée dans une recherche dont l'urgence était de raviver la mémoire de tant de disparus.

02/2021

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Les aurores boréales. Précédé de Rencontres avec AE et Un visionnaire

En 1884, à la Metropolitan School of Art de Dublin, Russell se lie d'amitié avec un étudiant de deux ans plus âgé que lui, Yeats. Il devient un proche de toute la famille et les soeurs de Yeats le surnomment "l'ange égaré" . En 1902, Russell rencontre le tout jeune Joyce et le présente aux artistes du renouveau irlandais. Il devien-dra l'un des personnages de son grand roman, Ulysse. "Baptisé le Blake irlandais, écrit George Bataille, l'homme aux mille facettes, ou même l'anarchiste angélique, Russell fut l'un des plus grands mystiques de son temps". Pour le grand écrivain Patrick Kavanagh, il a été "un grand et un saint homme" . Doué de pouvoirs psychiques étonnants, mais d'une profonde simplicité et bonté, Russell a toute sa vie incarné une forme de sagesse. Comme peintre autant qu'écrivain, ses visions flamboyantes témoignent d'un univers intérieur d'une extraordinaire richesse. Un puissant imaginaire personnel se conjugue ici avec la pensée des Upanishads, de la Bhagavad Gîta et de l'Advaita Vedanta. Ses méditations sont des rêveries éveillées ou des transcriptions de promenades oniriques où se retrouvent des êtres féeriques, la sagesse et la force du soleil, l'émerveillement de la nuit. Seuls deux de ses livres ont été traduits en français : Le Flambeau de la vision (2005) et De source (2002). Composé d'inédits, le présent ouvrage rassemble des textes courts où se déploie le mieux la méditation et le tempérament visionnaire de Russell. L'écrivain était particulièrement attaché au triptyque Le Héros en l'Homme, qui tient ici une place centrale.

02/2023

ActuaLitté

Littérature étrangère

Crépuscule irlandais

Edna O'Brien écrit ici le roman tumultueux et enfiévré de l'amour maternel. II faudra un long chemin à Eleanora pour comprendre la vraie nature de sa mère, Dilly, qui pour elle avait toujours représenté le poids de la morale et de la tradition. Dilly avait eu beau vouloir dans sa jeunesse échapper à son destin de fille d'Irlande, elle était revenue au pays, résignée, et s'était mariée, après sa tentative avortée de fuite aux États-Unis. Sa fascination pour New York, son premier travail comme bonne à tout faire, et puis le rêve qui tourne court et, dès son retour, l'installation à Rusheen, cette campagne perdue où elle a vécu la majeure partie de sa vie : elle a tout le temps de se les remémorer dans l'hôpital de Dublin où elle attend un diagnostic. Agée et malade, elle ne désire plus qu'une visite de sa fille, à qui elle n'a jamais cessé d'envoyer des lettres aimantes et fascinées. Eleanora, elle, a fui très jeune pour Londres l'étouffante campagne irlandaise. Elle y est désormais célèbre et détestée pour ses romans sulfureux. Quand enfin elle se rend au chevet de sa mère, c'est en coup de vent : elle prétexte un rendez-vous, et part retrouver un amant. Dans sa précipitation, elle oublie son journal intime... Quand elle s'en aperçoit, sa panique est vaine : la vie affranchie et passionnée qu'elle y consigne a sans doute tendu à sa mère un troublant miroir où celle-ci a pu reconnaître l'ombre de ses désirs passés. Eleanora découvrira, trop tard, la dimension de l'amour que lui vouait Dilly.

09/2010

ActuaLitté

BD tout public

Moi, fou

Angel Molinos, docteur en psychologie et écrivain raté, basé à Vitoria comme le héros de Moi, assassin, travaille pour l'Observatoire des Troubles Mentaux (OTRAMENT), centre de recherche affilié aux Laboratoires Pfizin de Houston, qui suit l'évolution des maladies mentales et teste de nouvelles molécules sur des cobayes humains. Sa mission est d'identifier de nouveaux profils "pathologisables" afin d'aider Pfizin à élargir sa pharmacopée. Les nuits d'Angel sont hantées de cauchemars. De retour dans son village natal, que des rumeurs d'homosexualité l'ont forcé à quitter à l'âge 16 ans, il retrouve son père atteint d'Alzheimer et renoue avec l'homme, devenu moine, qui l'a initié à l'homoérotisme. Il comprend que son métier est lié à ce trauma : il crée des catégories d' "anormalité mentale" pour se venger de l'étiquette homosexuelle qui a bouleversé sa vie. Rentré à Vitoria, il décide de rallier la cause d'un collègue qui prétend dénoncer les pratiques d'OTRAMENT. Mais le lanceur d'alerte a disparu, et Angel trouve devant sa porte la main coupée de ce dernier. Ses employeurs auraient-ils décidé de se débarrasser de lui ? L'inventeur de fausses folies serait-il en train de devenir fou ? Cette histoire de Big Pharma découpant nos vies et nos psychés pour optimiser ses profits pourrait se dérouler partout, mais ses tonalités politiques ajoutent un volet au portrait sans fard de l'Espagne contemporaine qu'Altarriba trace de livre en livre. Et la mystérieuse ville basque de Vitoria, au centre de sa "Trilogie du Moi" , devient pour lui ce que Dublin fut pour Joyce ou Providence pour Lovecraft, le lieu mythique d'où sourdent toutes les peurs, toutes les hantises qui habitent ses héros.

10/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le Prophète noir. Un récit de la famine en Irlande

Publié d'abord en feuilleton dans le Dublin University Magazine (1846) puis sous forme de livre (1847), Le Prophète noir est sans doute le plus connu des ouvrages qui composent ce qu'il est convenu d'appeler " la littérature de la famine ". William Carleton, en empruntant à la tradition " gothique " les traits propres à noircir encore une réalité tragique, y décrit les effets dévastateurs de la Grande Famine de 1845, et se fait le porte-parole d'un monde rural confronté à la perspective de son propre anéantissement. C'est donc une traversée de ce monde qu'il convie son lecteur, en le plongeant d'emblée dans une Irlande de cauchemar où les éléments déchaînés semblent bien être la manifestation du courroux de Dieu contre ses créatures, où les paysages torturés ne montrent que champs dévastés, masures branlantes, lieux sauvages rendus plus effrayants encore par les histoires naturelles qui s'y rattachent. L'intrigue, aussi noire que la période où elle se déroule, tourne autour de Donnel Dhu, " le Prophète noir ", une sorte de charlatan maléfique, type fréquent dans l'Irlande du XIXe siècle. Un meurtre a été commis, aucun indice certain n'a pu mener au coupable, mais les soupçons pèsent depuis toujours sur la famille Dalton. Or, le meurtrier est Donnel Dhu... Autour de lui gravitent plusieurs personnages, grotesques et repoussants comme l'usurier Skinadre, qui profite de la misère pour s'enrichir, émouvants et fragiles comme Mave Sullivan, pleins de feu et épris de justice comme Sally et Condy Dalton... Le drame personnel est l'image de la tragédie collective, tout comme Donnel Dhu, figure du mal, fermé jusqu'au bout à tout repentir, devient la figuration diabolique d'une catastrophe impitoyable.

10/2006

ActuaLitté

Histoire internationale

Les vaincus. Violences et guerres civiles sur les décombres des empires 1917-1923

Pour les habitants de l'Europe occidentale, les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale furent des années de deuil, mais aussi de paix et de prospérité retrouvée. Mais pour peu que l'on déplace le regard à l'est du continent, c'est un tout autre paysage qui se dévoile. Sur les terres des empires vaincus, jusqu'en 1923, ce furent des années de cauchemar sans fin. Robert Gerwarth reconsidère l'héritage de la Grande Guerre. Pour une large part, ce n'est pas l'hécatombe des tranchées qui s'est révélée la plus dangereuse pour l'avenir de l'Europe, mais ce qui s'est joué dans les années qui ont suivi : révolutions, pogroms, expulsions de masse, guerres civiles et crimes d'une dimension génocidaire. Des millions de civils y trouvèrent la mort. Partout, des peuples pleins de ressentiment, avides de revanche, attendaient leur heure pour se venger d'ennemis réels et imaginaires. La violence extrême qui a déferlé sur l'Europe de l'après-Première Guerre mondiale a pavé la voie des conflits génocidaires qui ont suivi : c'est la thèse centrale de ce livre novateur. " Intense et frappant. Un rappel actuel du fait que les racines de la violence de longue durée du XXe siècle remontent au cataclysme de la Grande Guerre." Richard Overy Elu meilleur livre de l'année par le Times Literary Supplement, The Financial Times et BBC History Magazine Robert Gerwarth est professeur d'histoire contemporaine à University College Dublin, où il dirige le Centre for War Studies. Il est notamment l'auteur d'une biographie de Reinhard Heydrich. Il a enseigné aux Etats-Unis, en Allemagne et en France et a dirigé un programme de recherche européen sur la séquence 1917-1923. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Aurélien Blanchard

09/2017

ActuaLitté

Développement durable-Ecologie

L'accès à l'eau en Afrique. Vulnérabilités, exclusions, résiliences et nouvelles solidarités

En 2019, près de 60 % de la population de l'Afrique subsaharienne n'a pas un accès minimal à l'eau, soit près de 800 millions de personnes. Même dans les pays les plus riches, comme l'a montré la crise de l'eau dans la ville du Cap en 2018, la situation est précaire et marquée par de fortes inégalités. Naturalisation - le manque d'eau serait dû à la sécheresse - et fatalisme - la pénurie serait structurelle en Afrique - dominent les discours. Il y a plus de 25 ans, la conférence internationale sur l'eau et l'environnement de Dublin de 1992, avait proposé un a modèle a mondial de gestion de l'eau, fondé sur la gestion intégrée des ressources en eau, les partenariats public-privé et la marchandisation de la ressource en eau. Mais ces politiques ont prouvé leurs limites en Afrique lorsqu'elles ont été appliquées dans des territoires où les configurations hydro-sociales étaient très différentes de celles des pays du Nord où elles avaient été pensées. Les douze chapitres de ce livre, regroupés autour de trois thèmes (compétitions, conflits et coopérations autour de l'accès et des mages de l'eau ; échelles et modalités de la gestion de l'eau ; justices et injustices) montrent, au contraire, l'émergence de nouvelles conditions diversifiées d'accès à la ressource, qui reposent sur des formes de solidarités anciennes ou émergentes, et qui intègrent les configurations hydro-sociales locales. L'objectif de cet ouvrage est d'explorer, à partir de situations concrètes fondées sur des données empiriques récentes, ces formes nouvelles d'organisation, et de voir dans quelle mesure elles pourraient apporter des solutions alternatives aux nombreux problèmes actuels liées à l'accès inégal à l'eau en Afrique.

02/2020

ActuaLitté

Religion

Kim En Joong. Peintre de lumière

Ce livre retrace la vie du père Kim En Joong, dominicain coréen et artiste-peintre religieux reconnu dans le monde entier. Kim En Joong es t né en Corée du Sud en 1940 sous l'occupations japonaise. Les rizières de son enfance et l'usine Goon-si de Daejon où travaillait son père marqueront le début d'une véritable épopée qui, après l'école des beaux-arts de Séoul (où son talent, déjà, sera reconnu) et l'armée sud-coréenne (où il portera l'uniforme de lieutenant), le conduira à se faire baptiser. Un voyage improvisé en Europe s'achèvera en une merveilleuse aventure artistique et religieuse. D'abord étudiant en philosophie en Suisse, puis novice au couvent des dominicains de Fribourg, il sera encouragé dans la religion catholique et soutenu dans son talent de peintre par les pères Pfister et Geiger, qui lui conseilleront d'aller à Paris et faciliteront son transfert pour continuer sa vie d'apostolat et d'artiste peintre. Reconnues par les hautes instances de sa communauté, comme les maîtres de l'Ordre Damian Byrne, Timothy Radcliffe et Carlos Aspiroz Costa, mais aussi par les critiques et les directeurs artistiques du monde entier, les peintures du père Kim sont exposées en Europe (Paris, Rome, Zurich, Dublin, etc.), aux USA (San Francisco, New York, Chicago) et en Orient (Tokyo, Séoul, Pékin). Ses œuvres figurent aussi bien dans les galeries des capitales et les musées que dans les couvents et les monastères. Ses vitraux ornent des édifices religieux en Europe et partout dans le monde. En France, il a réalisé, entre autres, la chapelle de Bénodet, en Bretagne, ainsi que les vitraux de la cathédrale d'Evry et de l'église de Sain t-Pierre-Aumaître d'Angoulême.

01/2005

ActuaLitté

Sculpteurs

Un atelier dans la Marne

La monographie sur le sculpteur Patrice Alexandre rend compte de la démarche d'un artiste confronté à l'implantation de son atelier dans la Marne (entre les batailles napoléoniennes et les premières batailles de la Guerre 14-18) au territoire et à l'esprit des lieux. " Ce n'est pas le but qui intéresse, ce sont les moyens pour y parvenir ". Georges Braque- Le jour et la nuit - cahiers de Georges Braque 1917-1952 Gallimard NRF De son atelier situé dans la Brie Champenoise, les sculptures généralement modelées en terre interprètent les malheurs de la Guerre, se penchent sur les mythes, la ruine et le règne animal. Actuellement, la mise en scène théâtrale lui ouvre de nouveaux cheminements à la rencontre de l'autre. Parmi ses commandes publiques, on peut citer le monument à Saint John-Perse au muséum d'histoire naturelle Paris, l'oeuvre d'art monumentale pour le réservoir Aube près de Troyes, l'Artothèque de Cayenne : Guyane française, le monument aux victimes de la Gestapo à Reims, à l'église de Cormicy : la sculpture à Sainte Julitte et St Cyr, le monument à la fraternité à Soizy au bois, le mémorial de l'hommage de la France à l'Irlande à Dublin cimetière de Glasnevin : mise en oeuvre avec la participation de l'école des beaux arts de Paris. Quelques expositions personnelles : musée royal de l'armée et d'histoire militaire Bruxelles, la base sous marine de Bordeaux, le musée Gajac à Villeneuve sur Lot, nombreuses manifestations autour des interprétations des monuments aux morts de la Grande Guerre en France. Co mise en scène des lettres de guerre de Fernand Léger : Léger au front jouée en France, en Allemagne et en Autriche.

12/2023

ActuaLitté

Musique, danse

Les Fratellini. Trois clowns légendaires

Les Fratellini, trio clownesque mythique, image inoubliable d'un cirque fringant, somptueux, éclatant de couleurs et de lumières... Francois, diablotin malicieux, pétillant sous son masque blanc de toute la joie de la commedia dell'arte. PAUL, rondeur tour à tour facétieuse ou solennelle, digne héritier des plus fameux farceurs. Albert, l'extravagant, avec son nez incandescent, sa perruque tournoyante et l'étrange mystère de sa face bariolée... Pendant un quart de siècle, ces amuseurs prodigieux se sont imposés à travers l'Europe comme les plus grandes vedettes corniques du cirque et du music-hall. Fêtés par le Tout-Paris des années folles, ils ont séduit - et souvent inspiré - les poètes, les peintres et les musiciens de leur époque. Retrouvez leur prestigieux témoignage et, à travers une cinquantaine de gouaches inédites, les scènes les plus désopilantes des trois clowns. Leur saga est surprenante : Jean Cocteau, sur une musique de Darius Milhaud, conçoit pour eux le légendaire divertissement du Boeuf sur le toit. Antoine Firmin Gémier, Charles Dullin, Jacques Copeau les donnent en exemple à leurs élèves et la Comédie-Française elle-même tient à les recevoir en grande pompe. Place au cirque et à plus de deux cents documents de collection ! Les Fratellini entrent en piste !

10/1997

ActuaLitté

XXe siècle

L'Ordre du jour

1914 : le jeune étudiant Adolf Reisiger s'engage volontairement dans l'armée allemande. A l'ennui des corvées des premiers jours succède rapidement le combat, dans les environs d'Arras d'abord, puis lors de la bataille de la Somme et sur le front russe. Les baïonnettes, les tranchées, les gaz, la mort. Quatre années terrifiantes, qui amèneront le canonnier Reisiger, enlisé dans une guerre insensée, à la lisière de la folie. L'Ordre du jour est sans doute l'un des plus grands textes sur la Première Guerre mondiale - et sur la guerre tout court. En plus de nous raconter les combats à hauteur d'homme, avec une langue sèche qui semble même se réduire jusqu'à l'os au fil des mois de conflit, le roman intègre des documents historiques, coupures de presse ou encarts publicitaires que la mère de l'auteur avait conservés pendant la guerre. Construit dans un montage nerveux qui met brillamment en perspective la " grande Histoire ", les éclats de la vie civile et le calvaire des soldats envoyés à la boucherie, à la manière d'un roman de Döblin ou Dos Passos, L'Ordre du jour souffle par sa modernité, sa puissance et sa subversion.

11/2022

ActuaLitté

Théâtre - Essais

Théâtres... Mes amours !

Jean-Paul Chayrigues de Olmetta est né en 1943 place Dancourt (devenue place Charles-Dullin) à côté du mythique théâtre de l'Atelier. Après la séparation de ses parents, il se retrouve avec sa mère chez son beau-père, éditeur de musique sur les Grands Boulevards, et dont l'appartement et les bureaux boulevard Poissonnière voisinent avec théâtre des Nouveautés et cinéma Max-Linder. Il passe son enfance et adolescence au milieu du célèbre "boulevard du crime" au long duquel se succèdent les théâtres les plus courus de Paris avec encore, dans les années 50, des fragrances de Second Empire. Il a six ans quand ses parents l'emmènent au théâtre du Châtelet pour une représentation de L'Auberge du cheval blanc. Enchantement ! On lui offre le programme, premier d'une collection qui en compte maintenant 9450, programmes correspondant aux spectacles vus par l'auteur en soixante-dix ans. En mars 1969, il est engagé par la Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques (SACD) en qualité de percepteur-contrôleur assermenté. Jusqu'en 2001 il est presque chaque soir un habitué des théâtres parisiens, qu'il nous décrit ici avec la passion et l'humour qu'on lui connaît. Il nous raconte encore les rencontres intéressantes ou excentriques d'un univers parfois disparu.

08/2021

ActuaLitté

Théâtre

Profession : comédien

Quand on pense "comédien", on évoque souvent la vocation comme premier et unique moteur d'une profession un peu idéalisée... La réalité est tout autre, riche, complexe, passionnante et chacun s'aperçoit rapidement combien il faut se préparer, s'armer pour vivre de son art. Il faut d'abord se former et trouver les bonnes écoles, les bons stages. Il faut ensuite chercher du travail, passer des castings, prendre ou non un agent, se mettre au service de projets, les sélectionner... Outre les formations, les écoles, les types d'enseignement décrits et commentés en fonction des attentes du futur comédien (de Dullin à Chékhov, en passant par Strasberg ou Grotowski), on trouve également dans ce livre une analyse précise des différents débouchés propres à la profession (théâtre, cinéma, doublage, jeune public, actions pédagogiques ou culturelles...). Guide pédagogique par excellence, l'ouvrage vous permettra de mieux connaître vos obligations et vos droits (devenir intermittent, bénéficier d'une protection sociale, de formations, d'une retraite, de droits patrimoniaux...). Il vous aidera également à monter un projet en vous explicitant toutes les démarches à effectuer, en vous décrivant vos droits et vos obligations. Ces thèmes souvent peu connus par les principaux intéressés, tellement ils peuvent sembler complexes au premier abord, vous sont ici présentés simplement et clairement.

02/2014

ActuaLitté

Théâtre

Une vie sur scène

Lorsque, en 1980, Jean-Louis Barrault accorde une série d'entretiens au critique dramatique Guy Dumur, il est un comédien, un metteur en scène et un directeur de troupe de premier plan. Il a soixante-dix ans, mais évoque encore la figure mythique de l'éternel jeune homme, toujours Pierrot, toujours bohème : il est dans tous les esprits le Deburau des Enfants du paradis et l'indéfectible partenaire de Madeleine Renaud. Ce sont aussi des facettes moins connues de son existence et de sa carrière qu'il livre ici, au fil de la conversation. avec une franchise désarmante : de sa " vie de mauvais garçon " - petits boulots et premières auditions chez Dullin - à l'extraordinaire aventure du théâtre d'Orsay, en passant par la création de la compagnie Renaud-Barrault et la direction houleuse de l'Odéon. D'anecdotes en confidences, on croise Claudel et Artaud, Camus, Malraux et Boulez, comme autant de personnages d'un véritable moment de théâtre : la langue savoureuse de Barrault nous donne à rire et à songer, rejoue ses plus grands spectacles, créations géniales et éphémères, et raconte la destinée errante de l'artiste en saltimbanque : une vie de désir et d'émerveillement constants, un corps à corps ininterrompu avec la scène.

09/2010

ActuaLitté

Cinéma

Les sirènes du bateau-loup. Souvenirs

Enfants, Jacques Dufilho et son frère entendaient parfois les sirènes, nostalgiques comme des hululements, des bateaux en partance. Leur père disait : " C'est le bateau-loup. Dormez. " Au fil de sa mémoire, l'" homme merveilleux " dont parlait Werner Herzog, qui le dirigea dans Nosferatu, remonte tranquillement le cours du temps. Fils d'un pharmacien gascon, il aurait voulu être paysan. Cette vocation lui inspirera certaines de ses interprétations les plus célèbres, notamment d'inénarrables paysannes à accent. En 1938, il monte à Paris et rencontre Charles Dullin, un maître à vivre et à jouer. A l'Atelier, il croise Jean Marais, Madeleine Robinson et Alain Cuny. Apparu au cinéma dès 1941 dans des rôles souvent improbables de nanars dirigés par Blistène, Pottier, Hunebelle ou Pinoteau, il aura plus de chance avec Daquin, Devaivre, Deville, Mocky, Malle, Sautet ou Lautner. En 1978, il reçoit le César du meilleur second rôle pour Le Crabe-Tambour de Schoendoerffer. Monarchiste convaincu, toqué de Bugatti, Jacques Dufilho est également un passionné de chevaux, deuxième " religion " à laquelle il a rendu hommage dans une adaptation inoubliable de Milady de Morand. Après soixante ans de carrière, il a été et est plus qu'un grand acteur, un personnage singulier.

04/2003

ActuaLitté

Beaux arts

Sortie des artistes. De l'Art à la Culture, chronique d'une chute annoncée

Cette réflexion sur l'antagonisme irréductible qui sépare l'Art et la Culture ne doit rien aux circonstances. Elle a accompagné toute ma vie, sauvée et forgée par les artistes. Elle ponctue mon œuvre depuis 1958 (postface à La Guitare) jusqu'à 2002 (préface des Portes du sang). Je l'ai approfondie dans deux livres consacrés à des écrivains - Dostoïevski, Colette -, et je choisis maintenant d'évoquer le théâtre car la scène, depuis ses origines, démontre les rapports ambigus qui se nouent entre les artistes, l'Etat et la politique. Si je retrace les parcours passionnés et mouvementés des grands créateurs que furent Jacques Copeau, Charles Dullin ou Louis Jouvet, puis Jean Vilar ou Jean-Louis Barrault, c'est que leurs destins et leurs choix épousent ceux du pays, jusque dans ses défaillances et ses erreurs. Je ne m'interdis pas la polémique. Comment l'éviter alors que le sociologisme démocratique entretient la confusion, étouffant la critique, empêchant la révolte ? Au lieu de révéler le scandale que la société du spectacle tente de cacher, les agents culturels s'en font les propagandistes zélés. En dénonçant la complicité qui lie ces créateurs fonctionnaires aux politiques, je veux rappeler que la liberté de l'artiste ne se sépare jamais de celle du citoyen.

04/2004

ActuaLitté

Economie

Le revenu universel. Vers un nouveau pacte social ?

La vieille idée d'un "revenu universel" versé inconditionnellement à chaque citoyen revient en force dans notre société en souffrance. Le principe d'un revenu qui garantit le "droit de vivre" et couvre les besoins vitaux de chacun sans exigence de contrepartie pourrait bien devenir le "prochain modèle économique de l'humanité, celui qui assurerait une ''organisation plus intelligente des richesses'' et redessinerait les contours d'une société plus vivable". L'ancien député Jacques Duboin (1878-1976) rappelait que "si l'homme est dénué des moyens d'existence, son droit à la vie devient un leurre". Conçu comme une "prestation universelle qui traduit une reconnaissance comme membre de la communauté" , il permet d'accéder à un travail choisi : plutôt que de demander à une personne de travailler pour un salaire, ne vaudrait-il pas mieux lui accorder un revenu afin qu'elle puisse... travailler ? Cette "utopie réaliste" , conjuguant efficacité et équité, nous ferait passer d'une "société de précarité subie à une société de mobilité choisie" . Il s'agit d'inventer la "société post-salariale" de la désargence et de bienveillance qui permettra à chacun de devenir créateur de richesse sociale hors emploi en lui donnant un véritable permis de conduire sa vie selon ses besoins et ses possibilités.

02/2019

ActuaLitté

Critique

La ville entrelacs. Littérature, histoire, peinture

Conçu avec le concours de chercheurs issus de divers domaines – études littéraires, linguistique, histoire de l'art –, cet ouvrage aborde de manière sensible le passé comme le présent de nos villes. D'abord sont étudiés les replis de l'Histoire : les profondeurs de la shakespearienne Londres des XVIe et XVIIe siècles, la mouvante urbanisation du Brésil au début du XXe siècle, les villes imaginées par les écrivains germanophones Wolfgang Hilbig et Georg Klein. C'est une cartographie de la rencontre qui est ensuite proposée : la place Bellecour, à Lyon, au XIXe siècle, a deux visages, l'un diurne, l'autre nocturne, qui ne favorisent pas les mêmes croisements ; Vienne est revisitée dans l'" Anti-Heimatroman " (roman antipatriotique) de Doron Rabinovici ; le Berlin de la République de Weimar, notamment celui de Döblin dans Berlin Alexanderplatz, nous dévoile une frénésie qui ne présage rien de bon. Enfin, l'entrelacs des voix et des regards nous donne à voir des villes disparues ou en passe de l'être : Mexico-Tenochtitlán décrite par les voyageurs au cours de son histoire, le Paris d'Aragon, le centre historique de Pékin, dont la peinture contemporaine enregistre l'effacement et, pour achever le voyage là où nous l'avions entamé, le Londres de Graham Swift. Laissons-nous emporter dans ce fascinant parcours au coeur des entrelacs urbains tels que décrits et pensés par la littérature et la peinture.

06/2021

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le chemin de février

Quand lui arrivent les informations sur les journées de février 1934 en Autriche, Anna Seghers habite la banlieue parisienne. Elle a quitté l'Allemagne au lendemain de l'incendie du Reichstag. L'émigration ne signifie pas pour elle le refuge dans une tour d'ivoire mais une possibilité de continuer, par la littérature, à combattre. Ce livre donne l'impression d'une caméra qui se déplace sur les lieux mêmes des événements. Anna Seghers rapporte, sans presque jamais les habiller de commentaires, les propos ou conversations des individus rencontrés. Ici, aucune mise en scène des faits, de ce qui les précède et peut les expliquer. La plongée est immédiate. Influencée par le cinéma, cette technique narrative, bien qu'utilisée déjà par Alfred Döblin ainsi que par John Dos Passos, ne manque pas d'originalité pour un type de récit que son auteur veut politique. Anna Seghers a retracé avec une imagination, une ardeur et une rapidité stupéfiantes la dernière des phases à la fois glorieuses et désespérantes des luttes du mouvement ouvrier dans l'Europe du XXe siècle. Pilonné par la police de Daladier dans le cadre des opérations de police visant à détruire les organisations du PCF, ce livre est longtemps resté introuvable. Le voilà à nouveau édité, enrichi d'une préface de Lionel Richard et d'un hommage à la traductrice du roman, Jeanne Stem, par Pierre Radvanyi.

11/2010

ActuaLitté

Théâtre

Registres. Tome 3, Les registres du Vieux-Colombier Volume 1

Après les deux premiers volumes des Registres de Jacques Copeau, Appels et Molière, voici le récit d'une aventure à laquelle on se réfère souvent sans toujours la connaître. Ce récit, reconstitué grâce aux correspondances, témoignages et textes contemporains, conservés puis organisés et classés, retrace un moment unique de vie : l'aventure d'un groupe, d'une compagnie, entraînés par un homme doué de vision. Ce récit nous concerne parce que la ferveur, l'intrépidité, l'implacable exigence envers soi-même y sont exemplaires. Chacun, non seulement au travers des créations offertes au public, mais des tentatives, des pressentiments, des rêves qui les entourent, reconnaîtra toutes les interrogations du théâtre d'aujourd'hui. Ce récit nous concerne tous parce qu'il se place aux racines de notre temps. Des documents de haute valeur (les correspondances notamment) font apparaître dans un éclairage inconnu à ce jour des hommes tels que André Gide, Roger Martin du Gard, Jean Schlumberger, Gaston Gallimard, ou tels que Louis Jouvet et Charles Dullin. Après la fondation de La Nouvelle Revue Française, il nous fait vivre la première saison du Théâtre du Vieux-Colombier, puis l'épreuve de la guerre qui ne détruit pas l'oeuvre commencée mais fortifie les amitiés. Nous assistons enfin au départ de la jeune troupe, en mission de propagande, pour les Etats-Unis.

10/1979

ActuaLitté

Littérature française

Ecrire la révolution

Un temps oubliée, décriée, ridiculisée, la révolution est aujourd'hui à nouveau un problème politique clé. Outre le printemps arabe, Occupy Wall Street, Nuit debout, ainsi que les commémorations d'Octobre 17 et de mai 68 qui en ont réactivé l'imaginaire (voire le désir), un nombre croissant de romans, de récits, de pièces de théâtre et de recueils de poésie contemporains ont pour thème l'insurrection, le soulèvement et la révolte. Une bibliographie comprenant une cinquantaine de titres permet d'en mesurer l'importance. Cette présence de la révolution dans le champ culturel contemporain nous enjoint à reprendre une question posée il y a près d'un siècle par Léon Trotsky, à savoir : comment penser les rapports entre Littérature et Révolution ? De Jack London au Comité invisible, en passant entre autres par Alfred Döblin, Louis Aragon, Jean Genet et Pierre Michon, cet ouvrage interroge la manière dont les révolutions politiques (réelles ou imaginées, passées ou projetées) ont suscité des configurations et des questionnements esthétiques depuis le début du XXe siècle. Quelles relations entretiennent, dans ces textes, le poétique et le politique ? L'écrivain et le révolutionnaire ? La fiction et l'action ? Aux différentes contributions qui esquissent des réponses à ces interrogations s'ajoutent trois entretiens avec des écrivains (Arno Bertina, Leslie Kaplan, Nathalie Quintane) dont l'oeuvre littéraire trame à nouveaux frais la question politique.

11/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

La Filiale de l'enfer. Ecrits de l'émigration

Dès juin 1932, au café Manipe à Berlin, Joseph Roth déclare à un ami : " Il est temps de partir. Ils brûleront nos livres et c'est nous qui serons visés. Quiconque répond au nom de Wassermann, Döblin ou Roth ne doit plus tarder. Il nous faut partir afin que seuls nos livres soient la proie des flammes. " Le 30 janvier 1933, jour où Hitler est nommé chancelier du Reich. Roth s'exile définitivement à Paris. Les six années qui lui restent à vivre seront particulièrement fécondes, tant dans le domaine romanesque que journalistique. La Filiale de l'enfer réunit vingt-six écrits parus entre juillet 1933 et mai 1939 dans les journaux destinés aux émigrants germanophones vivant en France. Depuis son exil parisien, Joseph Roth observe avec une rage impuissante le rattachement de son ancienne patrie autrichienne au Troisième Reich et tente de combattre l'indifférence, qu'il considère comme le pire des maux. Avec une acuité impitoyable et une rare clairvoyance, sous-tendues par une verve brillante, à la fois mélancolique et drôle, il dénonce les effets pervers du national-socialisme et les grossiers mensonges de sa propagande. C'est " l'instauration de la barbarie et le règne de l'enfer ". Seul le Verbe vrai pourra sauver l'époque en tenant lieu de patrie à ceux qui n'en ont plus.

11/2005

ActuaLitté

Histoire internationale

En Pologne après la Libération. L'impossible survie des rescapés juifs

En Pologne, après la Libération, les rares Juifs, " survivants par miracle " (Turkov) qui ont échappé à la Shoah, espèrent commencer une vie nouvelle. Leur désillusion est terrible, marquée par le retour d'un antisémitisme virulent, ponctué d'assassinats et de pogroms, et par la montée en puissance des communistes dans l'appareil d'État, au milieu de compatriotes dont beaucoup tentent de " terminer le travail " des nazis. Telle est la réalité dont témoigne ici Ionas Turkov. Celui que la presse juive considérait en 1944 avec son épouse Diana Blumenfeld, chanteuse de music-hall, comme " les seuls représentants du monde culturel juif à s'être sauvés du ghetto de Varsovie ", fait le tableau de la difficile reconstruction de la Pologne. Ionas Turkov raconte son quotidien à Lublin, l'angoisse de ne pas retrouver sa fille et la nécessité, constante, de dissimuler sa judéité. Il décrit ses tentatives pour faire connaître au monde la véritable situation des Juifs polonais et pour déconseiller aux expatriés de rentrer en Pologne. Il évoque les enfants juifs rescapés et les Tançons exigées pour leur restitution. Ce triste constat, cette " décevante liberté " vont le conduire à s'exiler définitivement. Tout d'abord aux États-Unis, puis en Israël où il s'installe en 1966 et où il meurt en 1982. Cet ouvrage constitue le dernier opus de son journal.

10/2008

ActuaLitté

Littérature étrangère

Best Love Rosie

Best love rosie. Dans ce roman lumineux, Nuala O'Faolain met en scène une femme généreuse, tourmentée et attachante, qui fait siennes toutes les interrogations de l'écrivain. Best love Rosie est un grand livre sur l'âge, la solitude, l'exil, le sentiment maternel et les chimères de l'amour. Après avoir vécu et travaillé dans le monde entier, Rosie décide de rentrer à Dublin pour s'occuper de Min, la vieille tante qui l'a élevée. Rien n'a changé dans le quartier populaire où elle a grandi, et la cohabitation avec Min, dépressive et alcoolique, n'a rien d'exaltant. En feuilletant pour sa tante des ouvrages de développement personnel, l'idée vient à Rosie de s'occuper utilement en rédigeant un manuel pour les plus de cinquante ans. Sa seule relation dans l'édition vivant aux Etats-Unis, elle se frottera, non sans heurts, au marché américain... Le roman s'emballe quand Rosie voit débarquer à New York la tante Min, qu'elle avait laissée, le temps d'un aller-retour, dans une maison de repos. La vieille dame est galvanisée par sa découverte de l'Amérique : elle se fait des amies, trouve un travail, et pour rien au monde ne voudrait renouer avec son ancienne vie. Encore moins pour reprendre possession de la maison de son enfance, que l'armée veut lui restituer. Rosie, elle, tombe amoureuse de ce lieu magique de la côte irlandaise, et va, dans une osmose avec la nature enchanteresse et les animaux qu'elle adopte, s'y laisser pousser des racines. La lucidité de Nuala O'Faolain, sa tendresse pour ses personnages, font merveille une fois de plus dans ce livre, où l'on suit avec jubilation souvent, le cœur serré parfois, les tribulations de ces deux femmes que lie toute la complexité d'un amour maternel qui ne dit pas son nom.

08/2008

ActuaLitté

Rock

Surrender. 40 chansons, une histoire

Bono - artiste, activiste et chanteur du groupe de rock irlandais U2 - publie ses Mémoires. Surrender est un texte sincère et irrévérencieux, intime et profond - l'histoire de sa vie hors du commun, des défis qu'il a dû surmonter, et des amis et de la famille qui l'ont soutenu et façonné. " Quand j'ai commencé à écrire ce livre, j'espérais dépeindre en détail ce que j'avais seulement esquissé dans mes chansons. Les personnes, les lieux et les possibilités qui s'étaient présentés à moi. "Surrender" est un terme lourd de sens pour moi. Ayant grandi en Irlande, dans les années 1970, les poings levés (sur le plan musical), ce n'était pas un concept naturel. C'est un terme autour duquel je me contentais de tourner jusqu'à ce que je me plonge dans mes souvenirs pour ce livre. Aujourd'hui, je suis toujours aux prises avec ce commandement qui appelle à l'humilité. Au sein du groupe, dans mon mariage, dans ma foi, dans ma vie d'activiste. Surrender est l'histoire d'un pèlerin peinant à avancer... mais qui s'amuse en cours de route. " Bono La carrière de Bono, un des artistes les plus iconiques du monde de la musique, est largement documentée. Mais dans Surrender, Bono lui-même se livre pour la première fois sur sa vie extraordinaire et sur ceux qui l'ont partagée. De sa voix unique, Bono nous raconte son enfance et sa jeunesse à Dublin, notamment la perte brutale de sa mère à l'âge de quatorze ans, l'improbable parcours de U2 jusqu'à ce que le groupe de rock devienne l'un des plus célèbres de la planète, et enfin ses plus de vingt années d'activisme consacrées à la lutte contre le sida et l'extrême pauvreté. Dans un récit introspectif d'une grande sincérité, et avec un solide sens de l'humour, Bono lève le voile sur sa vie, ainsi que sur la famille, les amis et la foi qui l'ont toujours soutenu, bousculé et façonné.