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Agota Kristof

Extraits

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Histoire ancienne

Démocratie athénienne, une affaire d'oisifs ? Travail et participation politique au IVe siècle avant J.-C.

Longtemps, le IVe siècle athénien a été considéré comme un siècle de déclin. Une des manifestations de ce déclin aurait été le dysfonctionnement des institutions démocratiques. Cette opinion était essentiellement fondée sur les critiques prêtées à Socrate par deux de ses disciples, Platon et Xénophon, ainsi que sur les remarques d'Aristote tant dans la Politique que dans la Constitution d'Athènes. Face à ce déclin, ces intellectuels proposaient, sinon des solutions, du moins des modèles inspirés d'un passé idéalisé ou élaborés de toutes pièces. Ce qui les caractérisait, en dépit des différences plus ou moins sensibles, c'était le fait de tenir toute activité autre que la guerre ou la politique comme indigne de l'homme libre. [...] Même le travail de la terre était interdit aux citoyens de ces cités modèles, ce travail de la terre qu'en revanche Xénophon ennoblissait pour mieux lui opposer les activités décriées qu'étaient l'artisanat et le commerce. Le livre de Saber Mansouri a le grand mérite de montrer qu'une telle attitude ne correspondait pas aux réalités de l'Athènes du IVe siècle où il existait une population d'artisans et de commerçants qui, lorsqu'ils étaient citoyens, étaient d'autant plus étroitement associés à la vie politique de la cité qu'ils se rendaient plus volontiers aux assemblées de la Pnyx que les paysans et, surtout, fréquentaient l'agora. Cet ouvrage, en mettant l'accent sur l'implication dans la vie politique de la cité non seulement de citoyens exerçant les métiers de l'artisanat et du commerce, mais aussi de certains métèques, va à l'encontre des idées reçues qui ne voient dans le citoyen athénien que l'homo politicus, pour reprendre la formule de Max Weber. (Extrait de la préface de Claude Mossé)

03/2010

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Histoire ancienne

Dictionnaire de l'Antiquité. Mythologie, littérature, civilisation

Destiné à tous les amateurs de la Grèce et de Rome, ce Dictionnaire fait revivre les aspects les plus variés, les plus insolites aussi, de la civilisation antique. Biographies, souvent hautes en couleurs, des grands personnages historiques, tel Alexandre, Néron, Vespasien ou Zénobie. Carrière de poètes et de philosophes, d'Euripide à Sapho et à Virgile. Evocation des sites où ces hommes et ces femmes ont vécu et que nous ne cessons de visiter : Athènes, Carthage, Delphes, Rhodes ou Thèbes. Institutions politiques, vie sociale, préoccupations quotidiennes : adultère, agora, agriculture, ambroisie. Figures mythologiques et légendaires : Andromaque, Hélène, Ulysse, Uranus. Œuvres littéraires, philosophiques, scientifiques Astronomiques de Manlius, Dialogues de Platon, Discours de Cicéron, Lettres à Lucilius de Sénèque. En quelques 3 000 articles, c'est toute l'histoire de la Grèce et de Rome qui défile, de l'époque archaïque à l'invasion des barbares, d'Asie Mineure aux îles Britanniques, des grands acteurs aux comparses. Une première version de ce Dictionnaire parut en 1937 ; l'ouvrage connut un tel succès qu'il fut réédité et remis à jour douze fois en cinquante ans. En 1989, il fut entièrement refondu afin de tenir compte des progrès de la recherche accomplis en un demi-siècle. C'est cette nouvelle version, qui en est déjà à sa deuxième édition anglaise, que nous publions aujourd'hui. Tous les textes ont été rédigés par les grands historiens, philosophes et archéologues de l'université d'Oxford, haut lieu traditionnel des études classiques. Un livre où le sérieux de l'information n'étouffe pas l'humour, où l'histoire ne méprise pas l'anecdote, où le récit peut déboucher sur le rêve. Un guide à travers le monde antique, indispensable à tous ceux qui voyagent, ne fût-ce qu'autour de leur chambre.

11/2007

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Histoire internationale

Les révoltés du Nil. Une autre histoire de l'Egypte moderne

A partir du 25 janvier 2011, la place Tahrir a été le haut lieu d'un soulèvement populaire qui, défiant un formidable appareil de répression, s'est mué en kermesse festive et en agora permanente. Ce bouillonnement révolutionnaire, qui a gagné toutes les grandes villes du pays, s'est perpétué avec des hauts et des bas, durant deux ans et demi. Puis la place a été réduite au silence. On peut ne retenir du soulèvement que son issue fatale, n'y voir que la défaite politique des héros de Tahrir. Mais on passe ainsi à côté de l'essentiel - l'avènement d'un nouvel acteur collectif sur la scène historique égyptienne, une jeunesse anti-autoritaire qui a su mobiliser autour d'elle de vastes forces populaires et, pour la toute première fois, briser l'aura de légitimité dont se prévalaient les autocrates depuis des millénaires. Pour saisir la profondeur de l'événement, nous dit Mahmoud Hussein, il faut le situer dans l'histoire longue du pays, y voir le point d'orgue d'une série de soulèvements qui, de la révolte contre l'expédition de Bonaparte en Egypte au renversement de Moubarak, jalonnent l'entrée des gouvernés égyptiens dans la modernité. Il s'agit là d'une grille de lecture, jamais utilisée dans le monde de l'islam, qui explore l'histoire contemporaine comme un long arrachement à la pensée théologique et à la légitimité de la soumission, une lente sécularisation des esprits, l'affirmation progressive de l'autonomie de l'ici-bas par rapport à l'au-delà, et de l'individu par rapport à la communauté. La conquête progressive du libre-arbitre et d'une conscience citoyenne. Ce livre raconte l'épopée d'un peuple qui se délivre, pas à pas, des chaînes intimes de la servitude.

10/2018

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Histoire ancienne

Corpus des inscriptions de Thasos III. Documents publics du quatrième siècle et de l'époque hellénistique

Les fouilles menées dans l'île de Thasos ont mis au jour près de mille cinq cents inscriptions, de toutes époques et de nature fort diverse, qui éclairent les institutions politiques, la défense, les cultes, la société et l'économie de la cité antique - l'une des mieux connues de la mer Egée. Soixante-cinq ans après les Recherches sur l'histoire et les cultes de Thasos de J.Pouilloux, le présent volume inaugure un nouveau corpus des inscriptions de Thasos, ordonné chronologiquement et thématiquement. Ce fascicule (CIth III) réunit les inscriptions à caractères public datées entre ca 400 et 30 av. J.-C. A l'orée du IVe siècle, la cité sort d'une longue période de guerres civiles et se reconstruit, mais perd bientôt la plupart des possessions continentales qui avaient fait autrefois sa fortune. Thasos n'est désormais qu'une polis d'importance moyenne, quoique prospère, à l'échelle du monde égéen dominé par Athènes, puis par le royaume de Macédoine et enfin par les Romains. Sont ici édités ou réédités et commentées cent vingt-sept documents, gravés dans l'agora et dans les sanctuaires urbains. On trouve parmi eux des décrets réglementaire ou honorifiques, des ventes de citoyenneté, des contrats de location de domaines sacrés, des dédicaces de collègues de magistrats ou de soldats, des décrets d'associations, des décrets de cités étrangères honorant des Thasiens, etc. Prises dans leur ensemble, ces inscriptions témoignent de la vitalité de la communauté civique et de la multiplicité des échanges avec le monde grec, ainsi que de l'engagement politique des familles les plus en vue, souvent d'ascendance ancienne. Le volume comprend une mise au point sur la chronologie locale, une étude de la paléographie et un catalogue raisonnée des quelques mille individus mentionnées dans ces documents.

01/2019

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Sciences politiques

Cachez cette identité que je ne saurais voir

"Depuis le 11 septembre 2001, c'est par milliers que les démocraties modernes comptent leurs citoyens assassinés, victimes d'une guerre identitaire. Nous n'en sortirons victorieux qu'à la condition de transmettre la connaissance et l'amour de notre démocratie. Mais comment faire si l'histoire de celle-ci n'est pas enseignée ? Et pire encore, si cette histoire, qui est la nôtre, fait l'objet d'un rejet, d'une scandaleuse dissimulation ? Pendant des siècles, l'Europe de l'Ouest était les confins du monde connu où les exclus, les commerçants, les aventuriers, les convertis de toutes sortes sont venus s'amalgamer pour inventer une civilisation où tous seraient des citoyens de plein droit. Notre précieuse identité, c'est d'abord celle d'un peuple de bâtards, seul capable de penser le droit et la liberté universels. Il y a en chacun de nous un Grec, qui, depuis deux mille cinq cents ans, arpente l'agora en améliorant sa définition du juste et de l'injuste, un Juif qui ne cesse d'interroger la langue pour lui faire dire un droit universel, et tout un peuple de bâtards qui met son génie à leur prêter main-forte. Voilà notre véritable identité, celle que nous devons chérir (avant toutes les autres). Cette identité, elle est ce que nous sommes de plus élevé. Elle est la seule qui vaille qu'on la revendique haut et fort, que notre fierté la féconde, qu'on la défende quand elle est attaquée, et qu'on l'aime passionnément. Pour l'heure, elle est une Belle au Bois Dormant. Eloge de la bâtardise se penche sur elle pour lui dire que l'heure du réveil est venue." P.V.

01/2017

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Anthologies

Le Grand Tour. Autoportrait de l'Europe par ses écrivains

"Au dix-huitième siècle, le Grand Tour menait les jeunes aristocrates du nord de l'Europe vers les rivages méditerranéens. Ils allaient parfaire leur éducation et leur connaissance des Humanités. Notre Grand tour, plus modestement, vagabonde dans l'imaginaire européen et invite ses lecteurs aux voyages en montant à bord d'un Trans-Europ-Express utopique - les trains reviennent à la mode, dit-on. Il conte des destins, des villes et des paysages. Il ausculte l'Europe d'aujourd'hui. Il remonte souvent dans le temps, nous sommes un vieux continent. Il présente un panorama inédit de la littérature européenne contemporaine, un autoportrait de l'Europe par ses écrivains, parmi les meilleurs du continent. " O. G. A l'occasion de la présidence française de l'Union Européenne, Olivier Guez a demandé à vingt-sept écrivains, un par Etat-membre, d'écrire sur des lieux évocateurs de la culture et de l'histoire européennes. Dans les récits et les nouvelles inédits qui composent ce recueil exceptionnel, les mémoires, les regards et les climats d'une Europe de chair et de sang s'entrecroisent. Il ébauche une carte émouvante de l'esprit européen du début des années vingt du vingt-et-unième siècle. Les contributeurs de l'anthologie sont : Daniel Kehlmann (Allemagne), Eva Menasse (Autriche), Lize Spitz (Belgique), Kapka Kassabova (Bulgarie), Stavros Christodoulou (Chypre), Olja Savicevic (Croatie), Jens Christian Grondahl (Danemark), Fernando Aramburu (Espagne), Tiit Aleksjev (Estonie), Sofi Oksanen (Finlande), Maylis de Kerangal (France), Ersi Sotiropoulos (Grèce), Laszlo Krasznahorkai (Hongrie), Colm Toibin (Irlande), Rosella Postorino (Italie), Janis Jonevs (Lettonie), Tomas Venclova (Lituanie), Jean Portante (Luxembourg), Imannuel Mifsud (Malte), Jan Brokken (Pays-Bas), Agata Tuczynska (Pologne), Lidia Jorge (Portugal), Norman Manea (Roumanie), Michal Hvorecky (Slovaquie), Brina Svit (Slovénie), Björn Larsson (Suède), et Katerina Tuckova (République tchèque). Textes réunis et préfacés par Olivier Guez.

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Grèce

Grèce. 5e édition. Avec 1 Plan détachable

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir la Grèce Un aperçu tout en couleurs et en photos des sites incontournables et des meilleures expériences d'un voyage en Grèce : l'Acropole d'Athènes, les Météores, le site antique de Delphes, les fêtes pascales, la vieille ville de Rhodes, la péninsule du Pélion, Mycènes, Lesbos, les villages des Zagoria... Un chapitre consacré aux nouvelles offres pour les voyageurs : ouvertures et rénovations de musées, adresses véganes, sites archéologiques, oenotourisme... Toutes les informations pratiques pour préparer son voyage et éviter les casse-tête : les moyens de transport, la sécurité, les conseils pour bien dépenser son argent. Des suggestions d'itinéraires pour découvrir la Grèce selon le temps dont on dispose. Une carte qui dévoile des destinations hors des sentiers battus, sur le continent et dans les îles. Une sélection thématique pour organiser un voyage en phase avec ses envies : le top Des plages et des îles, des villages, de la gastronomie, des sites archéologiques... Un chapitre très complet pour organiser un voyage avec des enfants. Un chapitre consacré aux activités en plein air, avec des focus sur la randonnée et les sports nautiques. Des chapitres spécifiques pour aller à la découverte des îles grecques ou partir en croisière. Le chapitre sur Athènes remodelé et étoffé, qui comprend désormais un traitement tout en couleurs, illustré de photos et de plans, pour l'Acropole, l'Agora antique et le musée national d'Archéologie. Un guide spécialement conçu pour permettre une visite approfondie de la Grèce, avec un maximum d'informations pour préparer et bien profiter de son voyage. Des cartes claires et une couverture approfondie des moyens de transport pour être autonome dans ses déplacements. Un plan détachable d'Athènes.

03/2022

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Littérature française

Face à face dans un dialogue dos à dos

La lecture de la nouvelle "Le gôpô " nous plonge dans la procédure mystico-judiciaire du peuple Bhété dans le processus de désignation d'un coupable quand les preuves de sa culpabilité semblent obscures et très discutables. Avec "Seins fermes, cheveux gris ", l'ancien président d'Agora Le Temple du Patriotisme Ivoirien (TPI), arène politique du temps de la lutte patriotique qu'a connu notre pays depuis le 19 septembre 2002, met en exergue l'importante de la dot en pays Bhété, de la grande implication du "Bhitéba ", le père-tuteur de la jeune promise, et du rôle central qu'il joue. Le lecteur, après avoir parcouru "Face à face dans un dialogue dos à dos ", se rend compte par lui-même que des égos trop prononcés et le nombrilisme béat contrecarrent trop souvent le développement d'une contrée. Mais aussi du rôle prépondérant des cadres à travers les mutuelles de développement. Afin de coller à la réalité de son pays qui est en quête d'une réconciliation véritable, le néo-écrivain Yoroba nous montre un exemple de ce que devait être un vrai leader. A travers la nouvelle "Gladone ", il insiste sur l'attitude et la hauteur d'esprit de ce grand homme, le fils des indigents Kroco et Létiébhia, qui avait de belles excuses de punir son peuple de par sa position socioprofessionnelle privilégiée à travers une "vendetta ". Néanmoins, il fit le choix noble de pardonner, mais surtout de fédérer. Quelle plaisir cela a été pour moi, et tous ceux à qui j'ai prêté mon bouquin, de lire d'un trait ces huit nouvelles qui font forcément voyager allègrement le lecteur dans les profondeurs de la culture Bhété, mais aussi dans la vie courante en société citadine ou rurale ! Et que dire de la façon dont il tient le lecteur en haleine, le contraignant presqu'à terminer tout de suite le texte ! Je vous souhaite tout simplement bonne lecture.

10/2020

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Communication - Médias

Hermès N° 88 : Confiance et communication. Une aporie démocratique

Confiance et communication Une aporie démocratique En qui avoir confiance aujourd'hui ? L'appel à la confiance est quotidien, à la hauteur de la défiance partout exprimée envers les politiques, journalistes, experts, scientifiques, etc. Dans cette agora mondialisée que sont devenues nos sociétés, la confiance engage plus que jamais la communication par la place qu'elle accorde à la parole donnée à l'autre et à la relation qu'elle scelle avec lui. Mais, relevant de l'intime, de la croyance en ce qui va advenir, peut-elle être considérée comme une modalité de gouvernance, une catégorie pertinente pour penser la démocratie et l'espace public ? A l'heure de l'information continue qui oblige à tout savoir, tout dire et tout montrer, comment cette confiance, qui réclame du temps partagé, des affinités (s)électives et des confidents choisis pour des secrets bien gardés, est-elle possible ? Nouvelles formes d'entre-soi, les réseaux socionumériques semblent être des espaces propices au déploiement de la confiance. Mais entre la gestion des traces et les dispositifs de sécurisation, la confiance numérisée et automatisée garde intacte, en l'exacerbant même, cette incommunication généralisée qui caractérise souvent les relations humaines et sociales aujourd'hui. Elle ouvre la voie aux appels à la défiance qui constituent autant de menaces contre la démocratie, la culture et la connaissance. Hermès examine ici la coopération et les antinomies entre communication et confiance. Peut-on encore avoir confiance ? Celle-ci trouve son chemin dans les négociations diplomatiques, sociales et cognitives. Elle peut également naître à partir des débats et des critiques. Ce numéro Hermès fait ici le point sur les jugements controversés que la confiance a suscités, et donne la parole aux acteurs qui la pensent et la mettent à l'épreuve de la communication dans de nombreux domaines comme l'école ou l'hôpital, le monde politique ou syndical, l'armée, l'Eglise ou l'entreprise. Anne Lehmans et Eric Letonturier

01/2022

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Actualité et médias

Les Brouillards de la guerre. Dernière mission en Afghanistan

Interrogée lors d’une émission de télévision québécoise sur ses reportages hors normes dans des guerres où il ne fait pas bon être journaliste, Anne Nivat séduit si bien son auditoire que, le lendemain, elle est invitée par un officier canadien, sur le point de partir en mission de combat en Afghanistan, à venir parler à ses hommes. Non seulement elle accepte, mais elle obtient de le rejoindre sur le théâtre d’opérations dans la très hostile zone de Kandahar, ex-capitale mythique des taliban, qu’elle connaît bien pour l’avoir sillonnée à sa façon depuis dix ans, intégrée dans la population locale et protégée par celle-ci.Sur place, Anne Nivat, troque avec courage et discrétion le gilet pare-balles contre un châdri qui la soustrait aux regards sans l’empêcher d’observer, et multiplie les allers-retours entre les acteurs de cette drôle de guerre : militaires alliés, armée locale à l’incertaine loyauté, administration hypercorrompue du président Hamid Karzai, sympathisants taliban, ex-moudjahidine, profiteurs de guerre en tous genres, candidats à l’exil, qui lui font partager leur vision du conflit. Grâce à elle, nous nous glissons dans l’envers du décor, loin des images officielles ou convenues.A travers ce double regard unique et troublant - côté militaire et côté population - qui aide enfin à en saisir les rouages et les enjeux, Anne Nivat, encore sur le terrain en mai 2011, livre ici un grand document sur l’interminable guerre d’Afghanistan.Anne Nivat est grand reporter indépendante. En 2000, elle a obtenu le prix Albert-Londres pour Chienne de guerre, son récit de la seconde guerre de Tchétchénie. Depuis le 11-Septembre, elle arpente seule et sans protection les théâtres d’opérations les plus dangereux, de l’ex-URSS à l’Asie centrale, de l’Afghanistan à l’Irak. Auteur de nombreux livres, tous publiés aux éditions Fayard, elle collabore, entre autres, au Point, à l’International Herald Tribune à la revue de reportages Feuilleton, et participe à l’émission AgÔra sur France Ô.

10/2011

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Architecture

Le visiteur no 27. 27

Le thème de ce numéro est la cité au XXIe siècle. Diverses questions autour de la démocratie et la citoyenneté, ont inspiré ce numéro du Visiteur, qui réunit des textes d'architectes, mais aussi de juristes, de philosophes, et d'écrivains. Le thème de ce numéro est la cité au XXIe siècle. La crise de la démocratie représentative nous conduit souvent à convoquer la notion de cité, comme s'il fallait rappeler les ori-gines de nos civilisations pour en conjurer les dérives. Cette notion qui associe l'ordre politique à l'ordre urbain, si elle a encore un sens, est mise à rude épreuve. Que devient-elle à l'ère des réseaux sociaux, de la mondialisation, de la financiarisation, de la surveil-lance numérique et de l'érosion des libertés ? Appartient-elle au passé ? Ou peut-elle encore définir un projet de société urbaine et démocratique à l'heure des métropoles surpeuplées et des direc-tives sécuritaires, auxquelles s'est ajoutée récemment la " distancia-tion sociale " imposée par la pandémie ? De quelle citoyenneté avons-nous pris le chemin, à notre insu, en laissant s'installer nos nouvelles habitudes (commande d'un objet qui sera livré le jour même ou le lendemain, au prix de déséqui-libres sociaux, écologiques et économiques ? Née avec le débat public dans l'agora, la cité peut-elle trouver aujourd'hui un espace démocratique où la parole de tous peut être entendue ? La plupart des lieux urbains imaginés au XXesiècle, qu'ils soient pro-gressistes ou historicistes, n'ont pas intégré un espace public pour la parole : il y manque quelque chose qui fait le citoyen. De quelle réalité politique et sociale ce manque est-il le symptôme ? L'intérêt général et la perspective à long terme sont-ils possibles dans les conditions actuelles ? Ces questions, et bien d'autres encore, ont inspiré ce numéro du Visiteur, qui réunit des textes d'architectes, mais aussi dejuristes, de philosophes, et d'écrivains.

04/2022

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Essais

Penser la perception

Ce nouvel ouvrage de Jean Daive, recueillant essais mais surtout entretiens avec des artistes et écrivains réalisés pour France Culture, est le troisième volet d'un polyptique composé de : L'Exclusion (éditions Jean Fournier, 2015), Pas encore une image (L'Atelier contemporain, 2019) (A paraître en 2023 : Le Dernier mur, L'Atelier contemporain.). Le premier livre posait et étudiait le constat : ce que je regarde n'est pas ce que je vois ; le second : l'image n'est plus à regarder, mais à lire et l'écriture n'est plus à lire mais fait image. Penser la perception aborde la question du film, de la photographie et de l'écriture. Ce livre, je l'ai conçu (construit) comme un roman où les épisodes interviennent, se suivent dans une dramatisation qui transforme la parole de chaque artiste selon un programme et ses intentions. Montrer des artistes à des moments différents, montrer des artistes en des endroits différents, poser presque les mêmes questions ou poser des questions différentes, montrer ce qui existe et montrer ce qui change comme par exemple une manière de montrer un transitoire malgré l'invariant des questions posées qui n'exclut pas une discipline – tel est l'enjeu du livre : il raconte les vies du mouvement. Ces réflexions, souvenirs, entretiens, écoutes et paroles, ces silences et ces rires, sont aussi le symptôme d'une animation magique de l'image et de l'écriture qui se nourrit des énergies parmi les plus farouches et les plus obscures. La parole est mystérieuse et obscure. L'écoute est mystérieuse et obscure. Un homme, une femme ou bien deux hommes, l'un parle l'autre écoute, se trouvent dans cette situation de l'échange et de l'attente, ils émettent une succession d'ondes permanentes, ils apaisent la peur, ils s'aident à parler des énigmes de l'univers, ils s'aident à l'injonction. Ils excédent toujours la pensée et la signification. Entretiens avec : Jean-Marie Straub et Daniel Huillet, Jean-Luc Godard, Roberto Matta et Alain Jouffroy, Betty Goodwin, Patrick Tosani, Georg Baselitz, Chantal Akerman, Gérard Garouste, Nathalie Sarraute, Jana Sterbak, Gisèle Freund, Francis Ponge, Marguerite Duras, Jean-Luc Moulène, Jean-Michel Alberola, Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, Joris Ivens, Antoine d'Agata, Pierre Tal Coat, André du Bouchet, Pipilotti Rist, Jean-Pierre Bertrand, Helmut Newton et Alice Springs, Raoul de Kayser...

02/2022

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Revues

La règle du jeu n°74

SPLENDEURS ET MISERES DU MONDE CONTEMPORAIN Fidèle à son ambition de donner à voir le monde contemporain dans sa diversité et son étrangeté, La Règle du jeu propose ici un numéro qui, à l'image de l'oeuvre Acidquiat figurant sur sa couverture, aspire à dépeindre les splendeurs et les misères de la modernité. Les réseaux sociaux sont-ils vraiment un lieu de socialisation ? Permettent-ils de rompre les distances qui séparent le " moi " de son prochain ? Sont-ils un incubateur d'amitiés ? Faut-il, en somme, se fier à leurs faux-semblants d'agora universelle ? Ou, au contraire, les tenir pour une dystopie réalisée ? Comment la " Génération Tinder " réinvente-t-elle l'amour et le désir ? Une rencontre peut-elle faire l'objet d'une application digitale ? Et, si oui, quels sont les effets, vertueux et contreproductifs, d'un tel phénomène ? La dérision contemporaine n'est-elle pas le dernier masque endossé par l'esprit de sérieux ? Et les " humoristes " ses derniers avatars ? Comment retrouver, en ce cas, la possibilité du rire ? Comment décrire, enfin, l'empreinte laissée dans notre société par l'absence de Dieu ? Ce n'est pas un hasard, en somme, si le numéro 74 de La Règle du jeu s'ouvre sur un dossier rendant hommage au rocker Nicolas Ker - figure qui, à elle seule, cristallisait bien des éclats, bien des énigmes de la modernité. Mais aussi : - " Souvenirs de Nicolas Ker " : un dossier où Bernard-Henri Lévy, Arielle Dombasle, Florine Delcourt et Patrick Mimouni saluent la mémoire de l'artiste défunt. - " Sartre et Simone de Beauvoir, chambre à part " : un texte de Julie Lautier sur les années que passèrent les deux écrivains à l'hôtel Lousiane - Un texte de Gilles Hertzog sur le rapport que Turner et Manet entretinrent avec Venise. - Un dialogue, pour le moins étonnant, entre Marie S'Infiltre et la rédaction de La Règle du jeu. - Vieux Couples, un roman-nouvelle inédit de Camille Cabestan, l'auteur anonyme de notre revue. - " De quoi Charlus est-il le nom ? " : un article d'Avery Colobert proposant une nouvelle hypothèse de lecture à propos de l'onomastique proustienne. - " Quelques philosophes " : un dossier photographique de Bruno de Monès, qui revient sur ses rencontres avec Foucault, Deleuze ou encore Derrida. - " La Fontaine et l'amour " : un article de Vincent Roy - Des textes inédits de Baptiste Rossi et Florent Zemmouche

11/2021

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Histoire ancienne

Cités de Carie. Harpasa, Bargasa, Orthosia dans l'Antiquité

La Carie est une des régions les mieux connues de l'Asie Mineure antique. Cela vaut aussi bien pour la zone côtière et occidentale, de Mylasa et Labraunda à Iasos et Stratonicée, de Cnide à la Pérée rhodienne, que pour la partie la plus orientale, du plateau de Tabai à Aphrodisias. La Carie centrale est en revanche très peu présente dans les travaux scientifiques à la fois parce que les auteurs anciens n'ont guère eu l'occasion d'y porter attention, que les inscriptions y sont peu nombreuses et que de ce fait les érudits modernes y ont consacré peu de pages. C'est cette lacune que le présent ouvrage vise à combler. Durant quinze ans, une équipe turco-française réunie autour des deux éditeurs s'est donné pour tâche d'étudier le secteur du Moyen Méandre et plus spécifiquement trois sites : Harpasa, Bargasa, Orthosia, choisis en raison de l'importance et de l'intérêt des vestiges apparents. La prise en compte de toutes les informations disponibles (archéologie, épigraphie, numismatique) permet de faire revivre trois cités de modèle grec en mettant en valeur aussi bien les ressemblances, par les lieux emblématiques que sont l'agora, le théâtre, les temples, que les spécificités : mise en place d'un urbanisme adapté aux conditions de la topographie mais aussi monuments moins fréquemment attestés (bouleuterion, kaisareion). Tout l'essentiel de ce qui est présenté ici était à ce jour inédit. L'histoire régionale n'a de sens que si elle s'inscrit dans la longue durée : le volume couvre une période qui débute à l'aube de l'époque classique et court jusqu'à la fin de l'Empire byzantin, sans s'interdire dans le cas d'Harpasa d'aller même bien au delà. Les résultats de l'étude de terrain constituent le corps même de l'ouvrage mais il a paru indispensable de les remettre en situation autour de quelques questions générales : l'élément fédérateur des trois cités est le bassin du Méandre ; quel est historiquement le rôle de ce grand axe de pénétration vers le centre de l'Anatolie, quelles relations la région considérée dans cette étude entretient-elle avec les pouvoirs régionaux ou extérieurs ? Enfin, et ce point sous-tend tout l'ensemble de notre propos, appartient-elle réellement à la Carie et, si la réponse est positive, à partir de quelle époque ? Bien des points restent encore à élucider mais des hypothèses nouvelles peuvent être avancées et une zone jusque là quasi vierge s'inscrit désormais dans la réflexion archéologique et historique sur l'Anatolie.

01/2011

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Revues de droit

Revue française de finances publiques N° 163-2023 : Hommages en l'honneur du Professeur Marie-Christine Esclassan - Finances publiques écologiques

SOMMAIRE - RFFP N° 163 - Septembre 2023 - HOMMAGES EN L'HONNEUR DU PROFESSEUR MARIE-CHRISTINE ESCLASSAN Articles du Professeur Marie-Christine Esclassan parus dans la Revue française de finances publiques Conseil constitutionnel et Haut Conseil des finances publiques : à la recherche d'une "coopération renforcée" pour le contrôle de la sincérité budgétaire, par François Barque En souvenir de Marie-Christine Esclassan, par Michel Bouvard L'Agora des finances publiques, "Maintenir le cap" , par Henry Michel Crucis Que représentent les recettes fiscales de l'Etat ? , par Etienne Douat Hommage de Céline Husson-Rochcongar Hommage à Marie-Christine Esclassan, par Alain Lambert et Didier Migaud Quelles évolutions de la fiscalité face à l'avènement d'un "capitalisme de plateforme" ? , par Marine Michineau Economie du droit et "justice sans le juge" . Retour sur un séminaire de recherche avec Marie-Christine Esclassan, par Jean-Marie Monnier Le médiateur des ministères économiques et financiers a 20 ans, par Jean-Raphaël Pellas L'identité européenne est-elle soluble dans la fiscalité ? Note sur le "nativisme" dans Capital et idéologie de Thomas Piketty, par Rémi Pellet Hommage de Christophe Pierucci Hommage de Philippe Thiria - Editorial : "En avoir pour mes impôts" : l'appel au citoyen-client, par Michel Bouvier FINANCES PUBLIQUES ET TRANSITION ECOLOGIQUE Faut-il s'inquiéter que "l'Etat ne puisse pas tout" à l'heure du financement de la transition écologique ? , par Fabien Bottini Le rôle de l'investissement public dans la transition écologique, par Régis Lanneau Le "Budget vert" , entre mythe et réalité, par Robin Degron Quel impact de la transition écologique sur le droit fiscal ? , par Bastien Lignereux Transition écologique et justice fiscale, un oxymore durable, par Jean-Raphaël Pellas Les finances européennes et la transition écologique, par Ramu de Bellescize Le financement de la transition écologique au Royaume-Uni, par Alexandre Guigue L'évaluation socio-économique au service de la transition écologique, par Morgane Chevé La Banque Postale et l'accompagnement des territoires face à la transition écologique, par Caroline de Marqueissac et Luc Alain Vervisch Les règles de l'Organisation mondiale du commerce : un frein au financement de la transition écologique ? A propos de l'Inflation Reduction Act américain et de ses conséquences, par Fabien Bottini - CHRONIQUE D'ECOLOGIE FINANCIERE PUBLIQUE Budgétisation verte ou durable : Quel référentiel budgétaire pour les acteurs publics en transition ? , par Robin Degron et Brice Guilloteau - CHRONIQUE DE GOUVERNANCE BUDGETAIRE La pratique des décrets d'avance depuis l'entrée en vigueur de la LOLF (2006-2022), par Olivier Boyer - CHRONIQUE BIBLIOGRAPHIQUE I. - Compte rendu d'ouvrage, par Laurence Vapaille II. - Vient de paraître

09/2023

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Code pénal

Raconter le viol - La puissance mobilisatrice du récit

Un essai qui dit la puissance mobilisatrice du récit, source essentielle et nécessaire d'un Droit vivant. Depuis #MeToo, une nouvelle sensibilité centrée sur la femme, son histoire, son corps et ses droits s'est imposée. Les souffrances privées se sont invitées dans l'espace public et nous interpellent en toute légitimité, revendiquant une place dans une mémoire partagée qu'il revient au Droit d'instituer. Toutes ces femmes viennent dire haut et fort que cette violence intime ne peut plus être masquée par les mots du Droit. Mais comment une scène pénale pourra un jour réparer une commotion psychique aussi intime ? Une scène de procès est le miroir d'une société démocratique, au terme de laquelle la parole doit faire oeuvre de reconnaissance. Pour le juge, l'enjeu d'un débat contradictoire est d'établir les faits objectifs dans un temps et un espace délimité. Sa démarche relève d'une grammaire juridique en opposition avec " la grammaire de l'action militante ". Autrement dit, vu de près, un procès est une bataille du langage. Il ne s'agit pas de combattre une loi, mais une culture, un vocabulaire, une manière de penser. Son enjeu est de remettre sans cesse des mots justes sur des actes. Face à une justice hors d'atteinte et inadéquate, la plainte se constitue dans un récit porté devant son lectorat. La démarche de Vanessa Springora, par exemple, est comparable à celle des héroïnes de la tragédie grecque (Antigone ou Electre) interdites de parole sur l'agora et qui se placent sur la scène pour se faire entendre. Sources agissantes d'un droit vivant, ces récits de justice font partie de notre culture, au même titre que la littérature et la peinture. Fiction, témoignage ou expérience, ils donnent la mesure de la détresse extrême qui emporte ces figures féminines. C'est là, dans des arènes discursives parallèles, que sont nommées pour la première fois le viol conjugal, le harcèlement sexuel au travail ou les discriminations sexuelles à l'emploi - soit autant de situations vécues au quotidien par les femmes dans un espace privé qui jusque-là n'avaient pas de vocabulaire capable de les identifier, de les contester publiquement ou de les politiser, ni les moyens qu'ont aujourd'hui les réseaux numériques pour porter cette contestation dans un espace public élargi. Car ces voix singulières doivent se faire entendre dans l'espace public. C'est la condition pour qu'une société accède à une nouvelle conscience d'elle-même. Au terme d'un essai entre littérature et droit, entre la cause des femmes et leur plainte en justice, entre le cri de colère et le langage du droit, entre l'urgence d'une réponse et les pesanteurs institutionnelles, Denis Salas montre comment la chair émotionnelle du témoignage redonne un contenu aux mots du Droit.

06/2023

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023