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Histoire de France

Un piton séparé du reste du monde. ma guerre en Kabylie : journal d'un appelé en Algérie, 1961-1962

Claude Georges Picard apporte ici le témoignage d'un soldat "appelé" , chasseur alpin, envoyé, en 1961, lors des "événements d'Algérie" sur un piton de Kabylie, dans un poste militaire isolé au coeur de la zone rebelle, à 1200 m d'altitude dans la neige hivernale et sous le soleil accablant de l'été, remplissant à la fois son devoir de soldat et celui d'instituteur-infirmier-écrivain public improvisé dans un village kabyle entièrement acquis à la rebellion. "Encore un accrochage dans le village avec les fells. Leur pouvoir d'évanouissement est magique. Ne dit-on pas disparaître par enchantement. A la première rafale ils se fondent dans la nuit, se volatilisent et nous restons comme des cons, seuls et désemparés sur le terrain. Ils doivent bien rire, planqués dans la forêt, enterrés dans leurs caches invisibles... Les lendemains d'accrochage, toujours beaucoup d'appréhension en descendant dans le village. Entre le soldat de nuit, qui n'hésiterait pas à tirer et le gentil soldat qui soigne, apprend à lire et compter, je m'y perds. Lequel est le vrai ? " Un témoignage unique, sans la moindre concession sur les faits et une interrogation profonde sur le drame de conscience qui fut celui de la jeunesse de l'époque. Témoignage qui a fait l'objet en avril 1984 , de cinq émissions à France-inter : "Le Passé singulier" , de Michel Winock et en 1992 d'une lecture de certains passage par Richard Berry sur France 2 dans "Envoyé Spécial" . "Ce manuscrit édité par les EDITIONS DU NET est unique en son genre. J'ai déja publié trois de ses prédécésseurs au CNRS. A ma connaissance il est un des rares à dire ce qu'il tente de faire pour saisir sa hiérarchie contre l'abus des tortures et autres exactions". Jean-Charles Jauffret

01/2013

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Religion

Communauté d'amour - Préface de Laurence Freeman

Ce livre rassemble la pensée de John Main sur des sujets aussi variés que la prière, la communauté, le monachisme, le rôle spirituel de Marie ou la mort. L'approche de John Main face aux questions actuelles allie l'autorité au respect de la liberté individuelle, ce qui fait de lui un guide spirituel pour le XXIe siècle. Il apporte à la vie des hommes et des femmes d'aujourd'hui, confrontés aux nombreux défis de notre temps, à la fois la richesse de la grande tradition de la prière du désert et la profondeur de sa propre sagesse. Les racines de sa spiritualité particulière plongent aux quatrième et cinquième siècles, en particulier dans les oeuvres de Jean Cassien, ce grand commentateur du monde du désert. La Communauté mondiale pour la méditation chrétienne poursuit cette mission et apporte à beaucoup d'hommes et de femmes du monde entier un avant-goût de ce à quoi pourrait ressembler une église contemplative engagée. Rowan Williams Sans jamais parler de façon péremptoire, John Main en dit beaucoup plus que ce qu'une lecture superficielle pourrait laisser voir. En allant aux racines de la spiritualité, il a posé les bases solides et radicales d'une critique de la société et d'un véritable engagement. John Main nous enseigne à dépasser toutes les images pour se laisser désarmer. La sagesse de cet homme a été pour moi un don considérable. Richard Rohr John Main a concilié ce qu'il a appris de l'Orient et de l'Occident. De chaque découverte vient une nouvelle création. Par sa simplicité même, John Main était pour nous tous un symbole. En cela, c'était un authentique génie. Raimon Panikkar

12/2017

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Musique, danse

Route du jazz. Afrique(s), Amérique(s), Caraïbe(s)

ROUTE DU JAZZ Samuel Nja Kwa, Préface de Manu Dibango Editions DUTA, 174 pages, 54 photos noir et blanc, 27 photos couleur, 45 euros ISBN : 978-2-9542391-0-1 Distribution : DAGAN Distribution (info@dagandiffusion. com) ROUTE DU JAZZ raconte l'histoire musicale des Africains. Un point de départ, l'Afrique ; plusieurs territoires au-delà des mers : Les Amériques, les Caraïbes. Ré¬sultat ? Le rythme se multiplie et prend des formes nouvelles là où il renait. Produit d'une synthèse entre la tradition africaine et la création européenne, rendue possible sur le sol américain, le jazz porte en lui les stigmates de l'Histoire. A travers des portraits et entretiens, le photographe Samuel Nja Kwa retrace le voyage du rythme. Des anecdotes, des témoignages personnels, un hommage aux acteurs de cette épopée. LES MUSICIENS QUI FONT LA ROUTE DU JAZZ AFRIQUES Ali Farka Touré, Cheick Tidiane Seck, Doudou Ndiaye Rose, Etienne Mbappé, Femi Kuti, Francis Bebey, Guem, Hugh Masekela, Ibrahim Abdullah, Jean-Jacques Elangué, Lionel Louéké, Malia, Manu Dibango, Miriam Makeba, Ray Lema, Richard Bona, Sandra Nkaké, Seun Kuti, Somi, Tony Allen Toumani Diabaté et Taj Mahal, Zim Ngqawana. AMERIQUES Abbey Lincoln, Ahmad Jamal, Antoine Roney, Archie Shepp, Bennie Maupin, Carlinhos Brown, Cassandra, Wilson, Christian Scott, Danilo Perez, David Murray, Dianne Reeves, Elvin Jones, George Clinton, Gil Scott Heron, Gregory Porter, Herbie Hancock, James Carter, Jimmy Scott, Kenny Garrett, Liz McComb, Maceo Par¬ker, Macy Gray, Mal Waldron, Marcus Miller, Nicholas Payton, Nile Rodgers, Olu Dara, Orlando Poleo, Pharoah Sanders, Randy Weston, Ravi Coltrane, Ray Charles, Rhoda Scott, Ron Carter, Roscoe Mitchell, Sam Rivers, Shirley Horn, Stanley Clarke, Susana Baca, Trombone Shorty, Wallace Roney, Wayne Henderson, Wayne Shorter, Yusef Lateef. CARAÏBES Alain Jean-Marie, Calypso Rose, Courtney Pine, Franck Nicolas, Jacques Coursil, Michel Sardaby, Omar Sosa, Roberto Fonseca.

03/2014

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Ethnologie

Les gens de l'or

Un regard poétique, rigoureux et inédit sur la "créolité" et l'ensemble du monde antillais au travers de l'étude des orpailleurs d'or de Guyane. Un témoignage sur un mode de vie disparu, conté avec amour et finesse. "Cet ouvrage c'est tout d'abord de l'ethnographie de grand cru. Mais en même temps, l'étude de Baj Strobel - rigoureuse, personnelle et poétique - jette un regard inédit et convaincant sur la "créolité" et l'ensemble du monde antillais. Par le détour de la forêt guyanaise, elle nous met en situation d'aborder l'essentiel de ces sociétés insulaires, à la fois soumises et résistantes, repliées sur elles-mêmes et ouvertes - à leur façon - au "Tout-Monde". C'est le témoignage d'un mode de vie disparu, relaté avec amour et finesse. On y découvre tout une société nouvelle, minuscule, étrange et en fin de compte pleine de charmes. A travers contes, chansons, musiques, et minutieuses restitutions des travaux et des jours, on comprend pourquoi ces hommes se sont mis en quête de l'or et on saisit aussi les merveilleuses implications métaphysiques de cette ultime quête. En centrant son propos sur les orpailleurs, l'auteur tisse une trame qui s'étend à l'ensemble de la Caraïbe. Au fil des cent ans d'histoire qu'elle nous raconte, nous pouvons voir les processus de créolisation qui se sont reproduits depuis les premières ébauches de communauté sur la plantation insulaire jusqu'aux réinventions de l'identité par les migrants caribéens que l'on retrouve aujourd'hui à Toronto, Miami ou Paris. C'est un témoignage sur le processus continu de la créolisation, sur la migration et la reconstitution". Richard Price.

10/2019

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Monographies

Pleased to meet you : Laurent Le Deunff

" Présenter l'artiste comme une rock star " résume la ligne éditoriale de la collection Pleased to meet you qui souhaite offrir une approche la plus intime et inédite possible de l'artiste et de son oeuvre. Le choix du format " magazine ", à la structure plus libre et décontractée qu'un catalogue, est décisif pour susciter la proximité et l'empathie. Au sommaire de chacun des titres : un essai, un entretien inédit avec l'artiste, des pages illustrées comme dans la presse magazine reproduisant des vues d'atelier, de tournages, de documents préparatoires, ainsi qu'un portfolio dense et dynamique, traité à la manière d'une traversée de l'oeuvre. La collection dresse au fil de ses numéros une généalogie d'artistes dont l'oeuvre s'est construite à la marge, figures rares et célébrées par des cercles restreints, parfois qualifiées d'artistes d'artistes : William S. Burroughs, Dorothy Iannone, Richard Jackson, Steve Gianakos, André Cadere, Stefan Rinck ou Marie Losier... Le douzième numéro sera consacré à Laurent Le Deunff, dont les oeuvres trompent l'oeil par l'écart entre les matériaux et l'objet représenté, avec un goût prononcé pour les techniques populaires issues des arts & crafts et les artifices de décor. La méticulosité et le sens de l'observation de Le Deunff s'exercent dans des séries de dessins - coïts d'animaux, chats d'artistes ou relevés d'empreintes de monstres imaginaires- et des sculptures aux matériaux tantôt modestes (papier mâché), nobles (bronze ou bois de cerf), rares (coprolithes de dinosaures) ou prosaïques (rocaille de ciment). Dauphins, limaces, taupes, hippocampes ou ours, son bestiaire réunit nombre de créatures, sans hiérarchie de règne. L'humain n'est pas totalement exclu de l'histoire, non plus, Le Deunff réactive une forme de primitivité archétypale : phallus préhistorique, totems, gris-gris ramènent la civilisation à ses plus belles origines.

02/2022

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Historique

Le Voyage du Commodore Anson. Voyage autour du monde fait dans les années MDCCXL, I, II, III, IV. Par George Anson, commandant en chef d'une escadre envoyée par sa majesté britannique dans la mer du sud

"En 1740, en pleine guerre entre l'Angleterre et l'Espagne, le commodore Anson, à la tête d'une escadre de huit navires et de 2000 hommes, part autour du monde pour imposer la suprématie maritime du Royaume-Uni à la demande du roi George II. Il ignore alors qu'il part pour un périple de 4 ans... Un grand récit historique au souffle épique, magnifiquement raconté et mis en image par les auteurs de Martha Jane Cannary, d'après le récit de Richard Walter, chapelain de l'expédition, paru dès 1748". En 1740, le Commodore Anson se voit confier une escadre de 8 navires par le Roi d'Angleterre, George II. Alors que son pays est en guerre contre l'Espagne, il doit aller harceler les colonies espagnoles du Chili et du Pérou, riches en or et en argent, puis capturer le Galion Royal en provenance de Manille dont les cales sont remplies des trésors produits en Asie. Une mission qui l'obligera à faire le tour du monde, en passant par le cap Horn et le cap de Bonne espérance. Anson sait, avant même de partir, que cette mission est non seulement dangereuse mais aussi, par certains côtés, complètement irréaliste. Mais avec cette nomination, il se sent porté par le souffle de l'histoire. Hélas, la mission prend, avant même de commencer, six mois de retard : impossible de trouver les 500 soldats valides qui doivent se joindre à l'expédition, la guerre faisant rage. Il faut rappeler les réservistes, les pensionnés ou même, les blessés, quitte à les embarquer sur des brancards... Six mois qui leur feront passer le Cap Horn au plus fort de l'hiver... Un combat contre la montre commence alors...

02/2021

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Théâtre

Philip K. ou la fille aux cheveux noirs. Jane K. sous texte et cosmogonie de Philip K. ou la fille aux cheveux noirs

EssaisCNL – Nous sommes à Berkeley, dans la baie de San Francisco, berceau de la jeunesse contestataire, le 7 novembre 1972, le jour des élections présidentielles américaines. Richard Nixon brigue un second mandat. Philip K. a quarante-quatre ans. C'est un auteur de science-fiction : jusqu'ici un genre de littérature mineure pour adolescents attardés. Philip K. vit dans cette ville, depuis l'âge de cinq ans. Eternel étudiant, il a connu dans sa jeunesse la chasse aux sorcières communistes et le maccarthysme.

La guerre froide : le Vietnam, Cuba, les mouvements révolutionnaires aux Etats-Unis, l'affaire du Watergate, tout concourt à développer sa paranoïa. A moins que celle-ci ne soit due aux amphétamines légales qu'il prend depuis tant d'années pour soutenir son rythme effréné d'écriture : les éditeurs de science-fiction payent au rabais et à la ligne. Voici plus de vingt ans que Philip K. passe ses nuits à écrire des romans dystopiques où il est toujours question de réalités cachées, de manipulations psychiques à grande échelle, de jumeaux séparés, évoluant dans deux univers parallèles (la mort de sa soeur jumelle, Jane, peu après leur naissance, l'a traumatisé, et on trouve un peu partout dans ses livres cette même fille aux cheveux noirs). Les jeunes amis de Philip K. voient ses romans comme des paraboles anticapitalistes. On le surnomme dans Berkeley : le roi des freaks. Philip K. , contre son gré et par une suite de malentendus, devient donc un symbole de la contestation américaine, une cible pour l'Amérique réactionnaire qui en cercle la jeunesse de Berkeley et San Francisco. Ce titre est composé du texte de la pièce Philip K. ou la fille aux cheveux noirs et du sous-texte Jane K. écrit en amont de la création de la pièce.

06/2020

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Philosophie

Pourquoi le monde existe-il ? Un polar existentiel

Partant de la question la plus fascinante de tous les temps, " Pourquoi y a-t-il un monde plutôt que rien ? " Jim Holt embarque le lecteur dans une incroyable enquête existentielle. De la philosophie à la physique quantique, nombre d'intellectuels et de chercheurs tels que Leibniz, Hawking, Kant, Hegel ou Sartre, ont cherché à expliquer l'origine du monde. Jim Holt revient sur les théories qui ont émergé au cours des siècles et partage les échanges qu'il a eus avec de nombreux scientifiques et penseurs auxquels il a posé la question qui l'obsède ; Parmi les personnes interviewées, on trouve John Updike, David Deutsch, Adolf Grünbaum, John Leslie, Derek Parfit, Roger Penrose, Richard Swinburne, Steven Weinberg, Andrei Linde et Martin Amis. Avec humour et intelligence, Jim Holt nous invite à une réflexion profonde sur le plus grand mystère de l'univers. Critiques : " Il aurait pu n'y avoir rien. Cela aurait pu être plus facile. Au lieu de cela, il y a quelque chose. L'univers existe et nous sommes ici pour nous interroger à ce sujet. [... ]. Dans Pourquoi le monde existe-t-il ? , Jim Holt, écrivain élégant et plein d'esprit, se lance à la recherche de réponses... Holt retrace le raisonnement derrière chacune d'elles avec soin et clarté ; une clarté telle que chaque idée semble parfaitement sensée, même si elle fait tourner la tête d'incrédulité. " - Sarah Bakewell, New York Times, auteure de Comment Vivre ? Une vie de Montaigne en une question et vingt tentatives de réponses. " Jim Holt nous repose la question que Stephen Hawking a posée il y a longtemps sans pouvoir y répondre : pourquoi l'univers subit-il toute cette peine d'exister ? " - Ron Rosenbaum, Washington Post " J'ai lu Pourquoi le monde existe-t-il ? par Jim Holt et j'ai eu buzz existentiel. " - Bruce Springsteen

09/2020

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Histoire de la pensée économiq

Histoire vivante de la pensée économique. Des crises et des hommes + Poster de révision, 3e édition

Ecrit par Jean-Marc Daniel, l'un des plus grands experts du sujet, ce livre permet de comprendre l'histoire de la pensée économique. Sur un ton saisissant, l'auteur décrit et analyse les différents courants à travers leurs représentants les plus emblématiques. Il rend compte du récit mouvementé de l'économie, qui, de crises en crises, sait engendrer de nouveaux modèles. Le livre est construit de façon chronologique. Restituant un contexte historique, les chapitres exposent les enjeux nouveaux que chaque école de pensée fait apparaître ainsi que les critiques qui s'ensuivent. Les principaux auteurs sont présentés non seulement au travers de leurs théories, mais également au moyen de rubriques biographiques et d'anecdotes savoureuses. Après une présentation de la pré-science économique, Jean-Marc Daniel traite de Smith, de Ricardo, des débuts du socialisme, de Walras, des néoclassiques. Il montre ensuite comment l'interventionnisme s'affirme après la crise de 1929 avec le triomphe des idées de Keynes. Les chapitres suivants portent sur la synthèse opérée par Hicks puis Samuelson, entre idées anglaises libérales anciennes et l'interventionnisme keynésien, puis sur le retour du libéralisme anglais après 1979. Le livre se poursuit sur les enjeux de la recherche actuelle (croissance endogène, théorie des jeux, économie comportementale, rendements croissants). Il s'achève sur un état des lieux de la pensée économique à la lumière de la crise commencée en 2007 et du surendettement public qui se généralise. Cette nouvelle édition en couleur dynamise la lecture et permet de distinguer d'un coup d'oeil les différents courants de la pensée économique. Elle propose également une présentation des prix Nobel français Jean Tirole et Esther Duflo, ainsi que des compléments sur Richard Thaler, un des spécialistes de l'économie comportementale. + Un poster de révision : une frise retraçant tous les courants de la pensée économique.

09/2021

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Cinéma

Mes Moires. Un pont sur les étoiles

En 1975, un magazine de bande dessinée fait une entrée remarquée dans les kiosques. Son nom ? Métal hurlant. Il est fondé par quatre mousquetaires nommés Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet, Bernard Farkas et Jean Giraud/Moebius qui prennent le nom d'"Humanoïdes associés". "Métal" révolutionne le paysage du neuvième art, inocule le virus de la science-fiction à toute une génération et invente la BD rock, avant de conquérir l'Amérique sous le titre de Heavy Metal. Infatigable découvreur de talents, éditeur de BD et de romans sous le label Les Humanoïdes associés, doté d'une culture encyclopédique et d'une capacité à trouver deux idées (minimum) à la minute, Jean-Pierre Dionnet est le rédacteur en chef inspiré de Métal hurlant, tout en poursuivant une oeuvre de scénariste pour Enki Bilal, Raymond Poïvet, Jean Solé, Jean-Claude Gal ou encore Beb Deum. Mais sa carrière ne s'arrête pas là. A la télévision, il lance les émissions L'Impeccable et Sex Machine avec son complice d'alors Philippe Manoeuvre, dans le cadre des Enfants du rock sur Antenne 2. Sur Canal +, il rend hommage au cinéma populaire dans Cinéma de quartier et aux classiques du cinéma d'horreur dans Quartier interdit. Puis il fonde une société de production, Des Films, qui contribue grandement à faire découvrir en France le cinéma asiatique. Dans son autobiographie, Jean-Pierre Dionnet ne fait pas qu'évoquer ses souvenirs, accompagnés d'anecdotes savoureuses et de portraits sensibles de tous ceux qu'il a croisés, de René Goscinny à Moebius (son ami), de Serge Gainsbourg à Richard Widmark ou de Federico Fellini à... Michael Jackson. Il se livre aussi à un plaidoyer passionné en faveur de tous ces arts longtemps qualifiés de mineurs et qui occupent enfin une place centrale dans la culture d'aujourd'hui.

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Sociologie

Les Occidents des mondes arabes et musulmans. Afrique du Nord, XIXe-XXIe siècles

Ni les mondes arabes et musulmans ni les mondes occidentaux ne constituent des totalités intemporelles et immuables, des blocs monolithiques et irréductibles. Ces deux espaces historiques aux délimitations fluctuantes entretiennent en outre, depuis des siècles, d'innombrables relations, si bien que leur histoire se présente comme une série continue d'échanges multiples et réciproques au sein d'un continuum-monde de plus en plus globalisé. Dans cette trame commune, l'expédition d'Egypte et la rencontre des inondes arabes et musulmans avec la "modernité" européenne au début du XIXe siècle ouvrirent une nouvelle séquence. Les influences européennes dans les domaines économiques, politiques, techniques, culturels et scientifiques s'imposèrent progressivement et furent très souvent discutées. Cet ouvrage pluridisciplinaire, réunissant des chercheurs maghrébins et européens et croisant études littéraires, sciences humaines et sciences sociales, porte sur les différentes manières dont les acteurs des mondes musulmans d'Afrique du nord ont perçu, expliqué, construit, voire "créé" "l'Occident" depuis ce moment décisif. Les contributions des différents auteurs permettent de comprendre à quel point ces discours et perceptions ne sont pas univoques, les " occidentalismes " des mondes arabes et musulmans variant selon les contextes historiques, géographiques et sociopolitiques, mais aussi selon le genre des acteurs, leurs conceptions idéologiques, leurs parcours de vie individuels et l'importance de leurs interactions avec les mondes occidentaux. En décrivant la diversité des modes de perception et d'explication des mondes occidentaux depuis les mondes arabes et musulmans, au travers de l'analyse de textes et de données produites par des enquêtes de terrain au long court, cet ouvrage collectif est aussi une critique de la sombre vision huntingtonienne du "Choc des civilisations". Avec les contributions de Ridha Boulaâbi, Thomas Brisson, Dominique Casajus, Maxime Del Fiol, Touriya Fili-Tullon, Richard Jacquemond, Daniel Lançon, Claire Cécile Mitatre, Sonia Zlitni-Fitouri, Josephine van den Bent, Lidwien van de Wijngaert et de Robbert Woltering.

05/2018

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Histoire de l'architecture

Case Study Houses. The Complete CSH Program 1945-1966, Edition français-anglais-allemand

Le Case Study House Program (1945-1966), moment d'innovation exceptionnel dans l'histoire de l'architecture américaine, demeure unique à ce jour. Ce programme, concentré sur la région de Los Angeles et supervisant la conception de 36 prototypes de maison, visait à rendre abordables les plans de demeures modernes faciles à construire pendant le boom du bâtiment de l'après-guerre. L'initiateur et animateur du programme était le rédacteur en chef du magazine Arts & Architecture, John Entenza, champion du modernisme, qui possédait les relations nécessaires pour attirer certains des plus grands talents de l'architecture comme Richard Neutra, Charles et Ray Eames ou Eero Saarinen. Essentiellement expérimental, ce programme généra des maisons conçues pour redéfinir le logement moderne qui ont profondément influencé l'architecture américaine et internationale pendant toute la durée du programme et jusqu'à aujourd'hui. TASCHEN vous présente une rétrospective de tout ce programme grâce à une documentation complète, de superbes clichés d'époque et, pour les maisons qui existent encore aujourd'hui, des photos récentes accompagnées de plans et dessins. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

07/2021

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Sociologie

Questions de communication N° 35/2019 : Identité éditoriale, identités sportives

Le discours médiatique sur le sport portant souvent sur les sportifs et sportives de haut niveau auxquel·le·s il assigne des identités catégorielles (classe, genre, "race" , origine, âge...) à des fins emblématiques diverses (par exemple héros national, représentant·e d'un territoire, d'une culture, figure hors norme...), le Dossier analyse ces logiques d'identification et leurs variations - selon les stratégies éditoriales et les communautés de lecteur·rice·s construites - dans la presse spécialisée et les rubriques sport de la presse généraliste, sans oublier de s'intéresser à leur réception par les athlètes. Dans les Echanges, trois contributions prolongent la discussion ouverte par André Gunthert sur l'intervention par l'image. Les Notes de recherche s'intéressent à la "relation diagnostique" dans le cas des patient·e·s atteint·e·s du syndrome de West - forme d'épilepsie sévère du nourrisson - et de leurs familles, à la manière dont les universités rendent hommage à leurs membres décédés, aux relations entre pratiques ludiques, commerciales et pédagogiques dans un parc d'attraction pour enfants, aux médiations et conventions culturelles jouant dans les processus d'expertise au sein du milieu du jazz en France, aux modalités de mise en discussion des discours complotistes sur Facebook et à la diversité des langues chantées dans les musiques populaires françaises. En VO, la chercheure étatsunienne Lisa Cuklanz revient sur trois décennies de travaux sur les représentations de la violence de genre dans les médias et leurs évolutions. La rubrique Focus propose une lecture approfondie d'une oeuvre récente - Les Sensibilités religieuses blessées. Christianismes, blasphèmes et cinéma, 1965-1988 de Jeanne Favret-Saada - et d'une oeuvre plus ancienne - 33 Newport Street. Autobiographie d'un intellectuel issu des classes populaires anglaises de Richard Hoggart. Les Notes de lecture rendent compte de plus de 50 publications.

10/2019

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Critique

L'atelier en acte(s). Espace de création, création d'espace

En continuité avec la pensée de Paul Valéry, René Passeron définit en 1971la poïétique comme " la promotion philosophique des sciences de l'art qui se fait " , ajoutant que, pour elle, la peinture se comprend comme " un phénomène d'atelier " - à l'inverse de l'esthétique qui la conçoit comme " un phénomène de galerie, de musée, de lieu public " . Dans cette perspective poïétique, interrogeant les conduites créatrices depuis (avec) la question du lieu, cet ouvrage collectif pluridisciplinaire se propose d'aborder ce phénomène qu'est l'atelierà la lueur de toutes les disciplines qu'intéresse la recherche-création : de l'atelier de peinture au studio virtuel de création numérique, de l'atelier d'écriture au studio de danse, de l'in situà l'in vivo ou l'in silico, c'est ainsi l'atelieren acte(s)à la croisée des arts qui en motive les analyses croisées. En quoi l'atelier - quelles qu'en soient les dénominations : studio, fabrique, workshop, laboratoire... - participe-t-il de ce que le philosophe Michel Guérin propose sous le néologisme de " topoïétique " ? Car si créer veut dire " donner lieu (au lieu) " , la dimension topique se révèle un trait essentiel de la poièsis, et l'atelier constitue alors de façon paradigmatique ce lieu singulier/commun, réel/symbolique, fixe/mouvant... qui donne lieu au lieu de l'oeuvre. Avec les contributions de : Chloé Baudry, Richard Bégin, Gwenaëlle Bertrand, Céline Cadaureille, Claire Chatelet, Camille Deslauriers, Maxime Favard, Thibault Fayner, Romain Fohr, Anne-Laure George-Molland, Jean-Marie Gleize, Karleen Groupierre, Marie Joqueviel-Bourjea, Loig Le Bihan, Joanie Lemieux, Sabine Macher, Patrick Marcolini, Alix de Morant, Rodolphe Olcèse, Lydie Parisse, Chloé Persillet, AMarie Petitjean, Karine Pinel, Mathieu Pradat, Valérie Provost, Jean-Paul Quéinnec, Cécile Sans, Mattia Scarpulla, Stéphane Trois Carrés, Eric Villagordo.

09/2023

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Rock

The Clash. L'expérience racontée par ceux que les Clash ont inspirés

Maud Berthomier raconte l'histoire des Clash année par année tout en mettant l'accent sur l'expérience à la fois musicale et culturelle que cette histoire représente aux yeux des plus grands fans du groupe. Un livre tout en souvenirs et témoignages, et des plus rares – ponctué à l'issue de chaque chapitre par des chroniques du journaliste Christophe Conte, des albums The Clash à Combat Rock. L'expérience Clash, cette histoire vécue – qui est peut-être la vôtre – est celle de musiciens aussi différents que Joe Talblot et Robert Del Naja des groupes Idles et Massive Attack ; celle de critiques de rock anglais, américains ou français sous l'ombre tutélaire de Lester Bangs comme Jim DeRogatis, John Ingham et Serge Kaganski. Ou encore celle d'hommes de l'image issus de la photographie, avec Richard Schroeder, ou du cinéma, avec F.J. Ossang. Maud Berthomier a interrogé chacun d'eux et dans les sept entretiens au long cours qu'elle a orchestrés, tous racontent en quoi les Clash ont changé leur existence et les ont inspirés. Avec les Clash, la musique devient une façon d'être au monde. Elle questionne l'art, le sexe et la politique, elle est un facteur de révélations, voire d'émancipation et de révolte. Alors, si vous êtes fan du groupe ou juste curieux de l'époque, jetez-vous dans ces pages et vous y (re)trouverez ce que les Clash étaient et restent encore aujourd'hui : les fers de lance d'une immense joie de vivre, d'un élan d'empathie et de générosité sans bornes, et d'un profond gage de franchise et d'exigence musicale. Et que puisse ainsi, avec vous, continuer le combat rock !

10/2021

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Actualité médiatique internati

Born in the USA

Deux amis de longue date se lancent dans une conversation intime sur la vie, la musique et leur profond amour de l'Amérique, avec ses défis et ses contradictions. Prolongement du podcast produit par Higher Ground, ce livre magnifique recèle plus de 350 photographies, textes et documents d'archives inédits. Born in the USA retrace le dialogue passionnant entre le président Barack Obama et le musicien de légende Bruce Springsteen. Ils y explorent aussi bien leurs origines et les moments marquants de leurs carrières que la polarisation de la vie politique aux Etats-Unis et le fossé grandissant entre le rêve américain et la réalité du pays. Enrichi de photographies en couleur et de documents d'archives inédits, ce livre dresse un portrait fascinant de deux outsiders- un Noir et un Blanc - cherchant à mettre en relation leurs quêtes singulières de sens, de vérité, avec le grand récit américain. Dans un studio d'enregistrement où sont entreposées des dizaines de guitares, et le temps d'une virée en Corvette, Barack Obama et Bruce Springsteen discutent du mariage et de la paternité, de la race et de la masculinité, de l'ivresse de la route et du retour aux origines. Ils échangent aussi leurs réflexions sur leurs protest songs favorites ou encore sur les grandes figures américaines les plus marquantes. Chemin faisant, ils révèlent la passion qu'ils ont éprouvée (et ce qu'elle leur a parfois coûté) à raconter une histoire plus grande et plus vraie de l'Amérique tout au long de leurs carrières, et à envisager la manière dont ce pays fracturé pourrait retrouver la voie de l'unité. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard

10/2021

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Religion

Précurseur dans le combat pour la famille. Pierre Lemaire

Dès 1945, Pie XII lance un appel solennel aux pères de famille réunis à Montmartre : « Pères de familles chrétiennes, l'honneur et la vitalité de la France, il vous appartient et vous avez le devoir d'agir et de parler au nom de vos familles, au nom de la France. » Ces paroles embrasent le cœur d'un jeune ingénieur et capitaine de réserve, Pierre Lemaire (1903-1995), revenu depuis peu de captivité. Il crée alors un rassemblement de pères de famille. Il dénoncera avec énergie les dérives de la catéchèse et interviendra souvent en faveur de la responsabilisation des parents dans l'éducation. Yves Chiron restitue, à travers la précision des événements, la couleur du catholicisme français d'après-guerre. Il trace ici un portrait extrêmement documenté et passionnant de ce « porte-voix » de la pensée des papes. C'est en effet auprès « du Saint-Père et de ses collaborateurs que Pierre Lemaire recevait les conseils les plus sûrs et les orientations les plus précieuses pour inspirer ses initiatives et ses actions offensives » (Préface de Gérard Leclerc). Il assistera, avec enthousiasme, à toutes les sessions du Concile Vatican II dont il combattra, avec vigueur, certaines interprétations déviantes. Pierre Lemaire prendra la direction des éditions Téqui durant plus de vingt-cinq ans. Avec le père Fillère, le père Caffarel, l'abbé Richard, Jean Ousset, etc., tous deviennent les artisans des premières lueurs de la « nouvelle évangélisation ». Cet ouvrage ne manquera pas d'offrir aux « sentinelles » d'aujourd'hui le témoignage d'un chrétien d'une grande audace, qui a porté tout « son amour pour l'Église et pour le successeur de Pierre » (cardinal Joseph Ratzinger, 1995). Préface de Gérard Leclerc - Postface du père Yannik Bonnet

09/2015

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Histoire du droit

La justice au cinéma

Une analyse passionnante de la justice et du droit au cinéma à travers 20 grands classiques L'ambition de cet ouvrage est d'étudier les rapports entre la justice et le cinéma. Il ne s'agit pas d'analyser, avec une exhaustivité résolument impossible, les considérations de justice dans la multitude des oeuvres cinématographiques. Depuis que le cinéma est cinéma, la caméra explore et illustre l'idée de justice et tout ce que celle-ci suppose comme conséquences. Comment le cinéma se saisit-il de la justice, comment l'appréhende-t-il ? Qu'est-ce que le cinéma dit de la justice ? Les films de justice, filmés à un moment précis de l'histoire juridique, souvent contemporains du spectateur, avec une volonté de vraisemblance qui en fait régulièrement de fins documents, fouillés et approfondis, sont les témoignages d'une époque, d'un événement, d'une institution, voire d'une certaine conception de la justice. C'est l'objet de cet ouvrage, qui nous plonge dans l'analyse de 20 films, français ou étrangers, considérés comme des classiques du genre. 20 Films commentés Accusée, levez-vous ! (Maurice Tourneur, 1930) Jenny Frisco & Le Coupable (William Wellman, 1932 et Raymond Bernard, 1937) Vers sa destinée (John Ford, 1939) Boomerang ! (Elia Kazan, 1947) Le Procès Paradine (Alfred Hitchcock, 1947) Winslow contre le Roi (Anthony Asquith, 1948) Madame porte la culotte (Georges Cukor, 1949) Justice est faite (André Cayatte, 1950) Témoin à charge (Billy Wilder, 1957) Douze en hommes en colère (Sidney Lumet, 1957) Les Sentiers de la gloire (Stanley Kubrick, 1957) Autopsie d'un meurtre (Otto Preminger, 1959) La Vérité (Henri-Georges Clouzot, 1960) Le Septième Juré (Georges Lautner, 1962) Le Verdict (Sidney Lumet, 1982) Erin Brockovich. Seule contre tous (Steven Soderbergh, 2000) L'Hermine (Christian Vincent, 2015) La Tête haute (Emmanuelle Bercot, 2015) My Lady (Richard Eyre, 2018) Mon crime (François Ozon, 2023)

10/2023

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Course à pieds

Panard N° 4, octobre 2023 : Ultra-trail : "Seuls face à l'immensité"

PANARD #4 La Barkley, la Terminorum, Aurélien Sanchez, Stéphanie Gicquel... Ultra-trail : "Seuls face à l'immensité" La revue qui met le sport en reÌcit et les deux pieds dedans Dans PANARD, des écrivains livrent leur histoire du sport, des sportifs racontent la façon dont ils le pratiquent et le ressentent, des chercheurs analysent l'évolution de ce phénomène de société, devenu incontournable. PANARD parle de la culture du sport, de ses événements mythiques et anecdotiques, du sport du haut niveau comme de caniveau, et propose un nouveau regard sur le sport. Au sommaire de ce numéro : - Sur les chemins de halage, au rythme lent de la course à pied par Stéphanie Gicquel - Aurélien Sanchez - De la Barkley à la Terminorum, l'ultra-trail comme source d'introspection par Théo Faugère et Orane Benoit - Ronda Rousey, pionnière du MMA - Fuck the stereotype par Ianis Periac - Te laisse Club en héritage par Valentin Deudon - Basketteurs de l'ombre - Quand le rêve américain s'enlise dans la France de seconde zone par Antoine Grenapin - Le vélo et les mots - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le peloton sans jamais oser le demander par Paul Fournel - Dans la roue de Richard Virenque - Revoir Marie Blanque par Axel Puig - David Berty, face à la maladie - Remontador par Sébastien Vaissière - Deux siècles face aux préjugés- La difficile ascension du cyclisme féminin par Edwige Prompt Corpo - Ces invisibles du sport amateur - Les navétanes au Sénégal - Une prise de parole des quartiers par le foot par Christophe Blandin-Estournet - L'implantation du rugby à Toulouse - Le Midi en Capitale par Sébastien Vaissière - Manchester, le foot et la pop - Dans le sillon musical d'Eric "The King" par Claude Boli - La rubrique du sport écolo par Michaël Ferrisi

10/2023

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Non classé

Explication concise du poEme le cadeau des enfants - Tuhfat Al Atfla

La lecture du noble Coran est une adoration qui occupe une place fondamentale dans la vie de chaque musulman et musulmane souhaitant obtenir la guidance de son Seigneur ici-bas comme dans l'au-delà. La science du tadjwid (l'art de psalmodier le Coran) est une des disciplines qui en permet l'accomplissement s'il plaît à Allah. Au fil des siècles, les savants de l'islam se sont efforcés d'améliorer cette matière afin d'en faciliter l'accès à l'ensemble de la communauté musulmane, et de nombreux ouvrages versifiés ont été écrits à ce sujet. Parmi ceux-ci figure ce célèbre abrégé de soixante et un vers regroupant les principales règles de tadjwid élaborées par le cheikh Soulayman al-Jamzoury plus connu sous le nom de " Touhfatou' al-atfal ". Dans un style simple et abrégé, j'ai voulu par ce commentaire, éclairer la compréhension de nombreux francophones n'ayant pas encore acquis la langue arabe, particulièrement dans ce domaine, et servir d'appui aux enseignants désireux de présenter cette matière sous cet aspect encore inédit à leurs élèves. Toutefois, je rappelle à l'étudiant que ce livre ne saurait constituer à lui seul une source de clarté sans l'aide d'un professeur qualifié où tout exemple illustratif y sera développé avec lui. Je demande à Allah Le très haut qu'Il m'en facilite la tâche, puis accepte ce modeste travail et en fasse bénéficier les musulmans dans leur ensemble. Amine. Ceux qui récitent le Livre d'Allah, accom- plissent la prière et dépensent, en secret et en public de ce que Nous leur avons attribué, espèrent ainsi faire un commerce qui ne périra jamais) (35 : 29) Bassingha Richard (Soulayman) Enseignant

10/2021

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Revues

L'année Céline 2007

La recherche est loin d'en avoir fini avec la vie et l'oeuvre d'un écrivain si étonnant que, même là où on croyait avoir réglé définitivement et raisonnablement une question, celle-ci peut ressurgir sous une autre forme et mener à de nouvelles trouvailles. Ainsi, avec la suite de l'édition des Cahiers de Prison (Cahiers 4 à 7), cette livraison de L'Année Céline présente ce qui est sans doute la toute première interview du futur Céline, le jeune docteur Louis Destouches répondant, en janvier 1923 à une enquête menée par Lectures pour tous sur le thème : "Peut-on prolonger la vie ? " Ce document jusqu'alors inconnu a pu être retrouvé grâce à la mise au jour, lors d'une vente publique, de deux lettres de Louis Destouches, proposant avec un bel aplomb au rédacteur du magazine, Albert Charleux, d'apporter sa contribution à l'enquête. Autres correspondants découverts : André et Madeleine Pinson, locataires de Céline lorsqu'il est propriétaire d'un petit immeuble à Saint-Leu-la-Forêt. Les rapports de Céline avec l'argent sont compliqués, on le sait depuis longtemps. Mais que penser de ses "placements" immobiliers et de sa manière de les gérer ? C'est ce que nous apprend la longue et méticuleuse enquête de Jean-Pierre Latterner. Autre dossier important. La collection des photographies faites au Cameroun par Frédéric Gadmer quelques mois après le séjour de Louis Destouches avait été partiellement exploitée par Roland Grillot en 1984. L'enquête a été reprise, par Laurent Simon et Gaël Richard, là où il l'avait laissée dans son travail fondateur, ce qui nous permet de publier plusieurs dizaines d'images nouvelles, sur les pas de Céline pendant son séjour africain, mises en regard avec les différents épisodes transposés dans Voyage.

06/2008

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Théâtre

La vie, je l'agrandis avec mon stylo. L'engagement : écrits de jeunes et réflexions

" Jeunesse " et " engagement ", deux mots que l'imaginaire collectif a longtemps associés : le jeune âge comme berceau de la révolte. Depuis la prétendue fin de l'histoire, ces deux notions se fuiraient, se tourneraient le dos ? Le Théâtre du Pélican, dirigé par le metteur en scène Jean-Claude Gal à Clermont-Ferrand, a souhaité organiser cette confrontation de concepts par le détour du théâtre et de l'écriture. Ainsi, un vaste chantier concernant quatre cents enfants, adolescents et jeunes adultes a été mis en place entre 2009 et 2012, accueillant en résidence cinq auteurs de théâtre pour animer des ateliers d'accompagnement à l'écriture et écrire un texte théâtral personnel sur les thèmes liés à l'engagement : Michel Azama, Jean-Pierre Cannet, Françoise du Chaxel, Lise Martin et Dominique Richard. Dans La vie, je l'agrandis avec mon stylo, sous la direction du poète et dramaturge Jean-Pierre Siméon, un florilège des productions de ces jeunes a été sélectionné, au côté d'extraits des pièces produites par les auteurs et de leurs consignes d'écriture. L'auteure de bande dessinée Gabrielle Piquet a également suivi ces travaux : on retrouvera ainsi son reportage graphique dans le concret des ateliers, ne s'interdisant pas d'effectuer des embardées dans l'imaginaire. Et pour redonner des couleurs au vocable " collectif ", penseurs, écrivains, poètes, metteurs en scène, psychologue et enseignants réfléchissent à l'émancipation possible de cette jeunesse par la pratique et la rencontre artistiques : Edgar Morin, Claude Ber, Gérard Noiret, Michel Séonnet, Christian Duchange, Geneviève Lefaure, Christine Leprince et Isabelle Galtier. A la fois report d'expérience humaine, artistique et pédagogique et boîte à outils théoriques et pratiques, cet ouvrage vise le double geste politique et poétique du partenariat et de la découverte.

05/2012

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Littérature française

Daniel

Daniel Emilfork, acteur incomparable au visage reconnaissable entre tous, jouissait d'une mystérieuse aura. Au cinéma dans Casanova ou La Cité des enfants perdus, à la télévision dans Chéri Bibi, au théâtre dans Dommage qu'elle soit une putain monté par Visconti ou dans Richard Il de Chéreau, ou encore au détour de l'un de ses innombrables seconds rôles, il savait rendre inoubliables ses apparitions. Lors de la dernière année de sa vie, cet homme solitaire, qui vivait reclus dans son appartement du haut de la butte Montmartre, s'est lié d'amitié avec François Jonquet. Au cours de visites et de conversations téléphoniques, il lui a ouvert son cœur, raconté sa vie, romanesque, débordante, rythmée de grandes scènes et de portes claquées, de rencontres artistiques fabuleuses et de sanglantes ruptures. Pauvre mais fastueux, orgueilleux et frondeur, dragueur toujours vert, ce dandy amoureux de l'excès s'accommodait mal d'une existence qui s'amenuisait lentement. Mais il savait faire basculer la vie dans le cocasse et l'absurde. II avait le pouvoir fabuleux de soudain l'enchanter. Dans ce livre bref et dense, écrit d'une traite tout de suite après la mort du comédien, en octobre 2006, François Jonquet a restitué le personnage au plus près de sa vérité. II a donné à entendre sa voix. Entre ces deux êtres que tout séparait, l'âge, le parcours, les origines, s'est nouée une relation tendre et profonde, que la fuite du temps accélérait. Le fragile vieil homme donnait à son cadet, qui à cette époque traversait un moment de faiblesse, de sa force et de sa bravoure. Daniel est un hommage tragique et drôle à un homme qui aura théâtralisé toute sa vie.

04/2008

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Photographie

Diane Arbus, une biographie

Née en 1923, Diane Nemerov aurait pu suivre les rails de la grande bourgeoisie juive new-yorkaise dans laquelle elle a grandi. Mais, très tôt, son tempérament sombre et rebelle s'affirme et la détache du "moule". Elle refuse d'aller à l'université et, au grand dam de ses parents, se marie à dix-huit ans avec Allan Arbus, son premier amour. Ensemble, ils créeront un studio de photo de mode et collaboreront avec tous les grands magazines de mode américains. Cependant la frivolité et les contraintes commerciales de la mode ne siéent pas à Diane. Munie de son Leica, elle commence à exercer son oeil autrement, pendant les longues séances de pose avec les mannequins. Elle attendra pourtant le début des années 60 pour s'écarter encore de la route et aller chercher ses propres visions, au hasard des rues de New York, dans les bas-fonds, là où aucun photographe ne s'était encore jamais aventuré. Ses modèles malmènent les conventions sociales, sexuelles, physiques. Monstres de foire, travestis, nains, géants, jumeaux, les freaks la fascinent parce qu'ils défient les normes et interrogent sans cesse le visible. Exploratrice insatiable, Diane Arbus repousse les limites, cherche, fouille, se heurtant ainsi aux violents rejets d'un public qui n'a encore jamais vu ça. Proche de Richard Avedon, de Marvin Israel et du groupe Condé Nast, sa vie nous entraîne dans le New York bouillonnant des années 60. Photographe décisive et femme fragile, Diane Arbus connaîtra le destin des icônes tragiques de l'Amérique. La biographie de Patricia Bosworth est à ce jour la somme la plus complète et la plus détaillée sur la vie et l'oeuvre de Diane Arbus.

01/2007

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Romans historiques

Le roman des Croisades Tome 2 : Les étendards du Temple

Ils sont venus par centaines de milliers à travers les déserts et mille combats, ils ont conquis la Terre sainte, arraché Jérusalem et le tombeau du Christ aux Infidèles, fondé des principautés et un royaume : ils étaient là pour l'éternité... Cette jeunesse de la foi et de la gloire a duré moins d'un siècle : de la prise de Jérusalem, en 1099, à la bataille de Hartin, en 1187 , où Saladin écrase l'armée des Croisés et reprend Jérusalem. C'est ce que contait La Croix et le Royaume, le premier tome de ce Roman des Croisades. Et voici la suite, et la fin. Un siècle encore, jusqu'en 1291 - quand Saint-Jean-d'Acre tombe sous les coups des Mameluks -, le royaume chrétien survit. Mais trop de conflits internes le minent, et l'ennemi à ses frontières est innombrable. Les papes ont beau prêcher de nouvelles croisades, convaincre à grand-peine les souverains d'Europe (Philippe Auguste, Richard Cœur de Lion, Frédéric II) de partir à la reconquête, l'élan initial est cassé, l'idéal dévoyé - comme le montre la quatrième croisade qui prend et pille Constantinople, et s'arrête là. Et saint François d'Assise peut bien débarquer en Terre sainte et saint Louis, à deux reprises, tenter de surprendre l'Egypte, c'en est fini de la grande aventure. De ces temps terribles, les Templiers furent les derniers héros. Il leur restait encore à vivre la pire épreuve : en France, Philippe le Bel les attendait pour abattre par le bûcher l'empire temporel qu'ils avaient élevé. Ainsi s'achève ce Roman des Croisades que Michel Peyramaure, le premier parmi les romanciers de l'Histoire, a conçu et réalisé pour raconter la plus fabuleuse aventure de l'Occident chrétien. Elle aura duré deux siècles et laissé dans la mémoire des peuples une trace inoubliable.

10/2001

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Pléiades

Oeuvres. Réunit Ethiques, Politique, Rhétorique, Poétique, Métaphysique

A sa mort, en 322 av. J. C., Aristote laisse une oeuvre savante aux proportions gigantesques - et qui demeure aujourd'hui très vaste, même si une grande partie en a été perdue. Fondements de la philosophie et de la science occidentales, les nombreux traités dans lesquels il scrute et pense le monde sous ses aspects les plus divers ont fait longtemps considérer leur auteur, selon le mot de Dante, comme "le maître de ceux qui savent". Ils ont laissé une empreinte profonde dans la conception même que nous nous faisons des sciences et de la connaissance. Si l'image dogmatique que la scolastique a véhiculé de cette philosophie lui fait parfois encore du tort, elle ne résiste pourtant pas à la lecture des textes. Aristote se réclame d'une double originalité : celle de pouvoir trancher, mieux que d'autres, des questions controversées, et celle de pouvoir engager de manière assurée le savoir sur de nouvelles pistes. Pour ce faire, il prête la plus grande attention aux opinions d'autrui, celles du plus grand nombre comme celles des spécialistes. C'est pour lui un principe de méthode, maintes fois rappelé. L'immense contribution au savoir universel que forme son oeuvre demeure irremplaçable, sinon par son contenu doctrinal, du moins par les procédures qu'elle instaure et par les questions qu'elle pose. Depuis Boèce jusqu'à nos jours, chaque traduction d'Aristote est l'occasion d'une nouvelle interprétation et une possibilité de redécouverte. Les traités réunis dans ce volume sont tous (à une exception près, l'Ethique à Nicomaque, dont la version française a été révisée par son auteur, Richard Bodéüs) proposés dans des traductions inédites et accompagnés d'un appareil critique qui, tout en profitant de la littérature savante, spécialisée, ne s'y substitue pas : il vise "simplement" à rendre l'oeuvre d'Aristote accessible au lecteur d'aujourd'hui.

11/2014

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Policiers

Alibis N° 59

Le numéro cinquante-neuf de la revue Alibis présente des nouvelles de provenances aussi variées que leur contenu. Le voyage commence au Québec avec « Le Cri des fillettes mortes » de Pierre-Luc Lafrance, texte récipiendaire du Prix Alibis 2016. Comment la chanson Hey Jude des Beatles peut réveiller de sombres souvenirs ? Vous le découvrirez en lisant… et alors, vous aussi entendrez ces terribles cris d'outre-tombe ! La deuxième nouvelle, « Barre bien la porte, mon ange » a voyagé entre plusieurs mains et dans la tête de nombreux auteurs puisqu'il s'agit d'un collectif (Louise Archer, Carmen Belzile, Carole Blanchette, Karine Dupont, Marie Gagné, Jocelyne Pelletier et Marie-Hélène Tremblay) dirigé par Benoît Bouthillette lors des Printemps Meurtriers 2016 de Knowlton. Deux nouvelles nous proviennent du Canada Anglais. La première, « Un seul petit instant » de Rick Mofina, raconte une fin de semaine au chalet d'un homme meurtri par le passé qui tentera tout pour défendre sa famille. Margaret Atwood nous offre la seconde, au titre énigmatique « Matelas de pierre », dans laquelle une croisière tourne au cauchemar. Cette nouvelle a remporté le Prix Arthur-Ellis en 2015. L'invité français du numéro, Yves-Daniel Crouzet, nous invite dans « Ils sont arrivés dans le soleil » pour des vacances à la plage qui ne seront pas de tout repos. Du côté des articles, Morgane Marvier nous fait vivre la cinquième édition des Printemps Meurtriers de Knowlton comme si nous y étions, photos à l'appui. Aussi, Pascale Raud partage avec les lecteurs son entrevue exclusive avec Richard Ste-Marie, auteur de polars maintes fois encensés par la critique. De nombreuses critiques de romans viennent clore ce cinquante-neuvième numéro qui vous fera voyager, sourire aux lèvres et la main sur votre arme de poing, juste au cas où…

01/2017

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Histoire internationale

Les vaincus. Violences et guerres civiles sur les décombres des empires 1917-1923

Pour les habitants de l'Europe occidentale, les années qui ont suivi la Première Guerre mondiale furent des années de deuil, mais aussi de paix et de prospérité retrouvée. Mais pour peu que l'on déplace le regard à l'est du continent, c'est un tout autre paysage qui se dévoile. Sur les terres des empires vaincus, jusqu'en 1923, ce furent des années de cauchemar sans fin. Robert Gerwarth reconsidère l'héritage de la Grande Guerre. Pour une large part, ce n'est pas l'hécatombe des tranchées qui s'est révélée la plus dangereuse pour l'avenir de l'Europe, mais ce qui s'est joué dans les années qui ont suivi : révolutions, pogroms, expulsions de masse, guerres civiles et crimes d'une dimension génocidaire. Des millions de civils y trouvèrent la mort. Partout, des peuples pleins de ressentiment, avides de revanche, attendaient leur heure pour se venger d'ennemis réels et imaginaires. La violence extrême qui a déferlé sur l'Europe de l'après-Première Guerre mondiale a pavé la voie des conflits génocidaires qui ont suivi : c'est la thèse centrale de ce livre novateur. " Intense et frappant. Un rappel actuel du fait que les racines de la violence de longue durée du XXe siècle remontent au cataclysme de la Grande Guerre." Richard Overy Elu meilleur livre de l'année par le Times Literary Supplement, The Financial Times et BBC History Magazine Robert Gerwarth est professeur d'histoire contemporaine à University College Dublin, où il dirige le Centre for War Studies. Il est notamment l'auteur d'une biographie de Reinhard Heydrich. Il a enseigné aux Etats-Unis, en Allemagne et en France et a dirigé un programme de recherche européen sur la séquence 1917-1923. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Aurélien Blanchard

09/2017

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Anglais apprentissage

Le discours radical en Grande-Bretagne, 1768-1789

?L'historiographie regroupe traditionnellement sous l'étiquette de "radicalisme" les tenants de la réforme du parlement britannique à la fin du XVIIIe siècle, au risque de placer dans la même catégorie des figures aussi différentes que Richard Price, le pasteur ami du genre humain, et John Cartwright, le réformateur animé par l'amour de la patrie. Qu'ont en commun les divers groupes désignés comme radicaux ? Telle est la question posée par Rémy Duthille dans cet ouvrage qui apporte une contribution originale aux débats actuels sur la nature du radicalisme dans l'Angleterre des années 1768 à 1789. En se fondant sur les comptes rendus et les publications des deux principales sociétés radicales londoniennes ainsi que sur les écrits de Cartwright et Price, Rémy Duthille décortique les stratégies rhétoriques et politiques du milieu radical qui visaient à limiter l'influence royale et à encourager la participation politique du peuple. Pendant la Guerre d'indépendance américaine, ces hommes sont écartelés entre leur soutien aux insurgés et leur fidélité à la constitution anglaise. A la fois Anglais et citoyens du monde, les radicaux prétendent concilier patriotisme et universalisme : fidélité à une tradition nationale et défense d'idéaux universels. Cette tension constitutive imprègne leur conception de l'identité nationale britannique et leurs rapports avec les réformateurs écossais et les révolutionnaires américains, puis français. Rémy Duthille démontre que la cohérence du discours radical britannique résulte de la tension entre deux traditions philosophiques convoquées conjointement : le droit naturel hérité de Locke et le constitutionnalisme anglais. Plutôt que d'intégrer les radicaux à un seul courant de pensée, Rémy Duthille analyse le caractère rhétorique et polémique du discours radical dans sa diversité, en montrant comment ces réformateurs transforment les discours et idées de leur temps en armes au service de leur combat politique.

11/2017

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Littérature française

Les mauvais lieux de Paris. Suivi des Nouveaux mauvais lieux de Paris

De "mauvais lieux", jadis explorés par le roman réaliste ou la littérature populaire, Paris regorge en cette période charnière de la fin des années 1960 et du début des seventies, quand Ange Bastiani y pointe le bout de son nez. Epoque contradictoire s'il en est, amalgamant la fermeture des maisons doses et les libéralités de Mai 68, la contre-réaction conservatrice et le flower power. Finis les bastringues, les hôtels borgnes, les effeuilleuses, les ruffians et autres mères maquerelles chers à Carco, Cendrars ou Brassaï ? Que nenni. Crapules et respectables usagers des "mauvais lieux" s'adaptent, tout simplement. Si Marthe Richard est passée par là, d'autres s'ingénient à repasser par ici. Blousons noirs et call girls reprennent le flambeau des apaches et des tapineuses des Années folles. L'avènement de la révolution sexuelle fait de tout lieu un "mauvais lieu" : de la voie publique aux alcôves privées, chaque fantasme dispose de sa cage feutrée. Partant du principe selon lequel "le vice se cache, tandis que la vertu se vit au grand jour", c'est avec altruisme qu'Ange Bastiani se propose de guider les épicuriens en tous genres (avec Bambi, Coccinelle ou Moune Carton comme égéries) sur les traces de leurs chimères les plus insondables. A l'heure de l'Internet, ce récit dont le moindre des mérites est de remettre les pendules à l'heure de la morale – paraît aussi moite que rafraîchissant... Le présent volume, enrichi d'un généreux corpus iconographique, rassemble pour la première fois Mauvais et Nouveaux Mauvais Lieux de Paris, respectivement parus en 1969 et 1971. Des halles Baltard au "trou des Halles" donc, où l'ange noir Bastiani s'engouffre avec une jubilation canaille. Et ce, pour notre plus grand régal !

05/2017