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Nina Quézen

Extraits

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Humour

Au suivant

Il faut le savoir : Noyau est un salaud. Ne l'invitez pas : une fois chez vous, il s'assoira dans un coin, ne pipera pas un mot, mais observera vos moindres gestes d'un oeil aussi placide que perçant. Puis une fois rentré chez lui, il sortira ses plus belles gouaches, s'armera d'un pinceau bien trop usé, et fera de vous ou vos proches un portrait aussi beau (dans la forme) qu'acide (dans le fond). On vous prévient : Noyau est un sale type. On le voit bien dans ce livre, Au suivant, composé d'une suite de portraits qui se déploient systématiquement sur deux pages, comme celui de Melvin, qui décide de se passer de tout, mais pas de l'aide financière de ses parents ; Nino, hipster barbu, qui prend tellement de soin à préparer son expresso que l'heure de l'apéro arrive avant le première tasse ; ou Odile, qui ne partage pas ses théories complotistes avec son fils, car comment savoir si celui-ci n'est pas un extra-terrestre ? ... Méfiez-vous : Noyau est un sale type. Pourtant, par le passé, certains éditeurs lui ont accordé leur confiance, à l'instar de Frédéric Pajak, qui, au sein des Cahiers Dessinés, a publié ses précédents livres, comme Dessins au doigt, L'Art de Vivre ou Les Doigts sales ; ou encore Actes Sud, chez qui il a commis l'Ouf, en compagnie d'Anna Sommer. Des livres tous magnifiques, et c'est peut-être là que réside le mystère Noyau : comment un être aussi malfaisant et dangereux peut être également un dessinateur aussi génial ? Bon, en tout cas on vous aura averti, Noyau est méchant, comme son livre. Méchant et même féroce envers ce triste monde et ceux qui le peuplent, on pourrait même dire carrément cinglant et politiquement peu correct, mais il faut bien l'admettre : à l'arrivée c'est bon, et ça fait du bien.

03/2021

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Sculpteurs

Brancusi et ses muses

Brancusi apparait dans le monde de l'art comme un personnage singulier dont l'oeuvre impressionnait tant par la pureté des formes et la modernité que par une forme d'archaïsme difficile à caractériser. En révolutionnant la sculpture du XXe siècle, l'artiste roumain a ouvert un vaste débat sur l'art moderne qui reste toujours d'actualité, sa création étant le sujet de multiples études. Ainsi toute l'oeuvre de Brancusi a éte marquée par les figures des femmes qui ont accompagné chacune des étapes de sa vie. Elles font intégralement partie de sa création et de sa démarche d'artiste qui a toujours tenté de saisir l'essence même de leur personnalité. Très apprécié des femmes en général, séducteur mais ami fidèle, il exercait une espèce de magnétisme auprès de celles qui ont fréquenté son atelier, et inspiré sa sculpture, échangeant avec lui une abondante correspondance. Brancusi et ses muses explore la nature de cette inspiration évoquant ainsi amies, maîtresses, et mécènes comme la danseuse Suisse, Marthe Lebherz et la pianiste anglaise, Vera Moore. Margit Pogany, Léonie Ricou, Eileen Lane, la baronne Renée-Irana Frachon, Agnes E. Meyer and ses quatre filles Marina Chaliapin, Nancy Cunard, Beatrice Wood, Mina Loy, Lizica and Irina Codreanu ont toutes inspiré des oeuvres majeures de la sculpture moderne. C'est le sujet de cet ouvrage qui apporte un éclairage inédit sur le plus grand sculpteur du XXe siècle. Un tel ouvrage s'adresse autant aux spécialistes d'histoire de l'art qu' à un public plus large intéressé par la vie artistique en France au début du XXe siècle. Conservatrice honoraire au centre Georges Pompidou, Donia Lemny a assuré la publication des archives Brancusi ainsi que le commissariat de nombreuses expositions consacrées à l'artiste roumain, à l'Atelier Brancusi du musée. Elle a déjà publié Brancusi, la chose vraie, aux éditions Gourcuff Gradenigo

02/2023

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Histoire régionale

Noms de lieux du département des Vosges

Le département des Vosges évoque d’abord dans tous les esprits la chaîne de montagnes qui lui a donné son nom. La ligne bleue des Vosges rappelle non seulement un des aspects topographiques du département mais aussi des souvenirs historiques car le département a subi les ravages des deux guerres mondiales. Les bombardements de villes comme Saint-Dié, Charmes, Rambervillers, Raon-l’Étape, Épinal sont encore dans toutes les mémoires des Lorrains. Heureusement d’autres noms, bien connus de tous les Français, évoquent des souvenirs plus agréables : Gérardmer, « la perle des Vosges », station de sports d’hiver, mais aussi haut lieu du cinéma fantastique, dont le festival est désormais universellement connu, les stations thermales de Vittel, Contrexéville, Plombières, Bains-les-Bains ont su se moderniser et attirer d’autres publics que les curistes de naguère. Le site gallo-romain de Grand, à l’écart des grandes voies antiques, à la limite des territoires des Leuques et des Lingons n’a pas encore livré tous ses secrets et à quelques kilomètres, Domrémy, village natal de Jeanne d’Arc, est un lieu de pèlerinage très fréquenté et cher aux Lorrains. Si certains noms de lieux nous parlent encore, d’autres sont difficilement compréhensibles et parfois énigmatiques. La toponymie a pour but d’essayer d’expliquer le sens de ces noms propres qui ont été d’abord des noms communs pour beaucoup, mais, par suite de l’évolution des langues, des réfections de toutes sortes, fruits de l’essai d’interprétation d’un scribe, pour leur donner un sens, ces noms sont devenus incompréhensibles : ils sont parfois tellement défigurés que leur sens originel n’apparaît plus...

12/2023

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Genres et mouvements

Etoffes et littérature. Les étoffes dans la littérature au XIXe siècle

Le XIXe siècle voit se développer l'intérêt des écrivains pour les tissus d'ameublement, aussi bien dans la décoration de leurs demeures que dans l'écriture de leurs romans. Certains auteurs sont particulièrement investis dans le choix des tissus meublant leurs intérieurs : Honoré de Balzac, Victor Hugo, George Sand, Edmond et Jules de Goncourt, Emile Zola et Guy de Maupassant. A une époque où l'obsession de l'apparence et la recherche du confort s'amplifient, jusqu'à créer des pièces habillées du sol au plafond, les étoffes reflètent la manière dont les écrivains s'approprient leur univers intime. La décoration, voire la mise en scène comme chez Hugo ou les Goncourt, recouvre des dimensions multiples : sociale, professionnelle, économique, créative, esthétique, symbolique, sensuelle, psychologique. Avec la floraison des romans réalistes, les textiles décoratifs occupent une place importante au fil des pages, parmi les détails caractérisant les personnages, et constituent un langage à part entière. Les auteurs utilisent une grande diversité de tissus, dont les sonorités rythment le texte : la moire, le damas, le velours d'Utrecht ou de Gènes, le lampas, le brocart pour les plus évocateurs. Sous l'impulsion de la révolution industrielle, de nouveaux thèmes se déploient : le développement des manufactures, l'apparition des grands magasins, la transformation de l'économie et des métiers du textile. Le Cousin Pons, Bel-Ami, Au Bonheur des Dames, Nana, La Conquête de Plassans illustrent ces univers. A contre-courant, Chateaubriand était peu intéressé par les tissus d'ameublement pour ses demeures, mais utilisait le vocabulaire des étoffes pour tisser des métaphores en lien avec la nature, tandis qu'Atala et Les Martyrs furent transposés dans les toiles imprimées. Cet ouvrage invite à une réflexion sur le rapport de l'écrivain aux étoffes, tant dans la sphère privée que dans ses écrits. Il accompagne et prolonge une exposition consacrée aux textiles d'ameublement chez les écrivains et dans la littérature au XIXe siècle, présentée au Domaine départemental de la Vallée-aux-Loups - parc et maison de Chateaubriand, en partenariat avec la Maison Pierre Frey.

03/2022

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camps, déportation

Femmes bourreaux. Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

"Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? " Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg. Elles se nommaient Irma Grese alias "La hyène d'Auschwitz" , Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d'extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l'appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d'environ 4000 recrues. Rouage essentiel dans l'administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes - ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C'est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu'elles sont formées à partir de 1939. Dans l'univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la "solution finale" est décidée en secret, elles sont envoyées à l'Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n'a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l'opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu'aux Etats-Unis. Femmes bourreaux retrace l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n'avait encore jamais été écrite.

10/2022

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Littérature française

Trénelle

A Trénelle, quartier populaire de Fort-de-France, Max grandit entouré des siens. Man Suzanne, mère courage, son frère Claude, ses soeurs Dina et Marcelle. Et puis, il y a aussi l'ombre terrifiante d'Ami Georges, le nouveau mari de Suzanne, et celle rêvée du père qu'il n'a pas connu. L'enfant va devenir jeune homme et se dresser pour trouver sa voie, malgré les coups et les cicatrices. Tracer sa route et devenir Max. "Trénelle était un morne si escarpé qu'il fallait par temps de pluie crapahuter dans la pente à quatre pattes pour ne pas y glisser. Charrier à la force des bras tout ce dont on a besoin pour vivre. Lever les pieds bien haut dans le chemin pour ne pas exploser les stupides crapauds qui ne sautaient jamais droit. Marcher tête baissée pour ne pas s'enrouler les chevilles dans les anneaux du serpent à tête de Vache-qui-rit. Un morne où les gens ne parlaient jamais doucement, sauf pour murmurer des ragots, où il valait mieux s'enfiler un dernier coup de feu dans le gosier et sombrer ivre mort plutôt que de réfléchir au lendemain. Un coin trop inaccessible pour que les voitures de l'en-ville puissent y ramener leurs pétarades nouvelles et ajouter au vacarme de la forêt, trop reculé pour être la France décrite dans les manuels scolaires. On y construisait sa case en bric-à-brac de fûts de pétrole, bois-caisse, caisses-morues, briques et bouts de tôles. Tout tenait jusqu'à la prochaine tempête. Il fallait alors tout recommencer pour se hisser à nouveau vers le ciel. A Trénelle, les enfants, qu'on appelait timoun, étaient soit dehors-sauvages soit dedans-dressés. Ils devaient se rendre à l'école en file indienne, le plus âgé devant, le plus jeune derrière, rester silencieux en toute circonstance, ne jamais répondre à un adulte sans y avoir été invité. Un morne aux 1 000 mamans où les papas étaient nulle part - et partout à la fois. "

05/2023

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Thèmes photo

Insulaire. Sur les traces de Saint-John Perse. Entretien avec François Sureau

Saint-John Perse, de son vrai nom Alexis Leger, né à Pointe-à-Pitre en 1887, s'installe au lieu-dit La Polynésie, sur la presqu'île de Giens, en 1957. "Je viens d'habiter presque un absolu", témoigne-t-il dans une lettre à Mina Curtiss, l'amie américaine qui lui a fait don d'une villa plantée face à la mer, Les Vigneaux. Perse y retrouve des parfums, un ciel, une étendue qui évoquent l'île antillaise de son enfance, mais il s'approprie aussi peu à peu une lumière, un relief, une terre méditerranéenne qui deviendront en partie la matière poétique de ses dernières oeuvres. La photographe Sandrine Expilly a elle-même une connaissance intime de ce lieu qu'elle a maintes fois arpenté depuis l'enfance : "Je connais presque par coeur ce bout de terre à l'extrême sud du Var, il ressemble à un navire tourné vers le large et m'emmène chaque fois vers un ailleurs. Plusieurs années durant, j'ai tourné autour de la maison où Saint-John Perse avait vécu, tenté de suivre ses traces, deviné et imaginé ses pas sur la presqu'île. Dans cette série photographique, je questionne la frontière entre terre et mer, entre paysage réel et onirique. J'utilise la matière naturelle du lieu afin d'apposer à mon tour ma propre trace". Si les photographies de Sandrine Expilly nous invitent à redécouvrir l'oeuvre de Saint-John Perse par le biais de la sensation, elles sont loin d'assigner sa poésie à un seul lieu. François Sureau, éclairant le parcours du poète dans un entretien en ouverture de ce catalogue, rappelle ainsi "le curieux exil qu'a été sa vie entière". Les images parviennent ici à entrer en résonance avec la poétique persienne, qui n'a de cesse de louer le monde dans toutes ses dimensions, d'élever ce chant à un absolu et de célébrer les forces élémentaires de la vie.

05/2023

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Communication - Médias

Le manuel de journalisme

Un guide pratique pour connaître les mondes de l'information, les métiers du journalisme et se préparer aux épreuves des écoles de journalisme. Cet ouvrage se divise en 8 chapitres : - l'histoire et l'actualité de la recherche en journalisme ; - les étapes de la formation et de l'insertion professionnelle ; - l'économie des médias ; - l'éthique des journalistes et le décryptage de l'actualité ; - les écritures de l'information ; - le journalisme international ; - la présentation des écoles de journalisme ; - la constitution du dossier de candidature et la préparation aux concours. Il s'adresse aux étudiants en journalisme ou en information-communication et aux professionnels des médias.

07/2022

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Cinéma

La musique au cinéma. 2e édition revue et augmentée

Le titre de l'ouvrage le dit : une musique dans un film ne s'y dissout pas, mais elle en est modifiée tout en le modifiant. C'est dans le film même qu'il faut l'étudier. Ce retour aux oeuvres, à leur vision et à leur écoute - à leur "audio-vision" - fait apparaître, loin des professions de foi abstraites, la richesse des scènes, des effets, des situations. Le cinéma est, étymologiquement, ce mouvement que le mouvement de la musique tantôt entraîne et soutient, et tantôt immobilise et charme. Depuis la première édition de cette somme, le quart de siècle écoulé a vu apparaître de nouvelles formules de présence de la musique au cinéma et de nouveaux auteurs ; l'intérêt pour le thème n'a cessé de croître, en même temps que l'accès aux oeuvres musicales et cinématographiques - par câble, tablettes, "baladeurs" internet, vidéo à la demande - s'est diversifié. Cette nouvelle édition de La Musique au cinéma, refondue et complétée, en tient compte et en montre l'impact dans les films eux-mêmes. Elle propose aussi une chronologie réactualisée, se concentrant notamment sur soixante films marquants parmi des milliers. Une ronde internationale de noms et de films, de chansons et de danses, d'images et de sons tourbillonne dans ces pages, du cinéma expérimental aux films-opéras, de Claude Debussy au Kasai Allstars du Congo, en passant par Ennio Morricone, Arvo Pärt et Hans Zimmer, de Bernard Herrmann à Michel Legrand, du Chanteur de jazz à Birdman, de Jean-Luc Godard à Jia Zhangke, et de Nino Rota à Federico Fellini. Compositeur de musique concrète, réalisateur de films et d'oeuvres audiovisuelles, cofondateur de l'association Acoulogia qui se consacre à des formations, Michel Chion a publié une trentaine d'essais, dont plusieurs sur le son et le langage au cinéma, et, chez Fayard, sur l'oeuvre de Pierre Henry, la symphonie romantique et la musique à programme. La première édition de cet ouvrage a reçu en 1995 le Prix du Syndicat français de la Critique de cinéma Deuxième édition revue et augmentée

01/2019

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Aventure

L'or du temps Tome 2 : Seconde partie

La suite et la fin du diptyque de Rodolphe et Oriol. Sous le trait impressionniste du dessinateur espagnol, Théo continue son enquête dans les bas-fonds de Paris, en forme d'hommage aux meilleurs feuilletons de la littérature et de la bande dessinée... à la recherche de l'"Or du temps". Sur la trace du sarcophage égyptien volé au Louvre, Théo et Victoria sont enlevés par une bande d'inquiétants personnages masqués, rangés derrière celui qui semble être leur chef et se présente sous le nom de Milord l'Arsouille. Assommé, gardé prisonnier quelque part dans le château de Nerac, Théo parvient à s'échapper et à rejoindre son ami égyptologue Hugo de Reuhman pour reprendre bientôt le fil de son enquête. La lecture de certains documents font état d'un "grand secret" que contiendrait ce sarcophage, ce qui expliquerait les convoitises et les dangers qu'il recèle. Le secret de la vie et de la mort ? Celui de la fabrication de l'or ? ou bien encore le secret ultime : la pierre philosophale ? ... Les recherches de Théo le mènent à un certain Vicomte de Cambrai, un vieil aristocrate passionné par les sciences occultes, l'alchimie et les techniques de la robotique. Au cours d'un étrange repas dont le service est assuré par des automates, Théo fait la connaissance de Léone, qui semble lui demander de l'aide. Le vicomte, c'est évident, en sais plus qu'il ne le dit au sujet des recherches de Théo. De cabarets louches en messes noires, de cimetières en fêtes orgiaques, Théo croise Nini Peau d'Chien, l'Eve future, Aleister Crowley, et la créature monstrueuse qui a failli avoir sa peau dans les couloirs du Louvre. Tous s'intéressent de près ou de loin au sarcophage disparu, mais qui sera assez fou pour le retrouver et percer son secret ? Le Paris de la Belle Epoque est magistralement mis en scène et en couleurs par Oriol. Les pages du dessinateur espagnol ont le charme et la force des lithographies de l'école de Montmartre et des tableaux de Toulouse-Lautrec. Rodolphe, quant à lui, réinvente le genre du feuilleton et rend le plus bel hommage aux maîtres du genre.

02/2023

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Sociologie

Dos de femme, dos de mulet: les oubliées du Maroc profond

Synopsis des enquêtes 1. Les ouvrières clandestines de Mibladen Autrefois coeur économique de la région de Midelt, les mines de Mibladen sont aujourd'hui à l'abandon. Pour survivre, hommes et femmes descendent aujourd'hui ramasser les miettes de plomb et de cristaux. Sans aucune protection et au péril de leur vie. 2. Les torturées de Ksar Sountate Lors des événements de mars 1973 dans le Moyen Atlas, la répression s'est abattue sur toute la région. Ytto Khouya Saïd, Merrou Ouhami et les autres n'avaient d'autre tort qu'être les filles et les épouses de ceux qui ont été arrêtés et exécutés. Elles ont subi les pires atrocités. 3. La double peine des femmes Ninja de Berkane Berkane, eldorado de la clémentine. Mais l'eldorado ne concerne pas les ouvrières agricoles, travailleuses journalières et saisonnières, souvent venues d'ailleurs, qui subissent une double exploitation, économique et sexuelle. 4. Les femmes prêtées de Kalaat Sraghna A Kalaat Sraghna, des mineures sont données à des hommes qui signent avec leur père un "contrat" moyennant 20 000 à 60 000 dirhams. Une façon de contourner la loi, qui fixe à 18 ans l'âge de la capacité au mariage. 5. Les sans-papiers de l'Atlas Dans les régions montagneuses et enclavées de l'Atlas, des mariages sont conclus "à la Fatiha" , sans aucun papier. Sans contrôle de l'âge des fiancées. Sans possibilité d'avoir un état civil pour les enfants, et de faire respecter les droits lors des divorces et des veuvages... 6. Les barmettate de Casablanca A Casablanca, le monde de la nuit est un gouffre qui broie des femmes, souvent mères célibataires et dans la plus grande précarité. Au détriment de leur dignité et de leur santé. 7. Violences envers les femmes : tour d'horizon Les associations tirent la sonnette d'alarme sur les chiffres concernant les violences faites aux femmes à travers tout le Maroc. Coups, viols, violences psychologiques, violences économiques... et indifférence des pouvoirs publics. 8. Victimes de la traite dans le Golfe Elles postulaient pour un poste de coiffeuse ou de manucure dans les pays du Golfe, elles s'y retrouvent sans passeport et contraintes à la prostitution. Des réseaux oeuvrent au Maroc pour piéger des jeunes femmes.

02/2015

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BD tout public

Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge sous l'Occupation

S'il existe de nombreux ouvrages consacrés à l'étude de la bande dessinée, aucun ne s'est intéressé jusqu'à présent au cas spécifique du 9e art en Belgique pendant la Seconde Guerre mondiale. Pourtant cette période présente de nombreux aspects passionnants et révèle un véritable "âge d'or", né de l'éclosion de formidables talents nationaux, appelés notamment à remplacer les séries importées des Etats-Unis et stoppées par la guerre. Les quelque 270 entrées de ce Dictionnaire présentent non seulement des auteurs - scénaristes et dessinateurs -, des oeuvres, des personnages, des éditeurs, des genres, mais également le difficile contexte politique, culturel et social de l'époque qui donne sa couleur à l'ensemble. On y croise aussi bien Hergé que M Antoine, J-M Charlier, F Dineur, J Doisy, J Dratz, A Fromenteau, F Funcken, Ch Gilbert, B Heuvelmans, E P Jacobs, Jijé, J Laudy, J Van Melkebeke, J Meuwissen, Mitacq, M Moniquet, A Peclers, Rob-Vel, Sirius, Tenas, M Tillieux ou W Vandersteen - et bien d'autres encore ! On y retrouve également, avec nostalgie, des séries et personnages comme Akkor, le roi de la planète ; Les Aventures de Benjamin ; Blondin et Cirage ; Bob ou l'enfant du rail ; Boulou et l'aventure ; Brick Bradford ; Christophe Colomb ; Le Crabe aux pinces d or ; Don Bosco ; L'Epervier bleu ; L'Etoile mystérieuse ; Gordon l'Intrépide ; Les Aventures de Jacquy et Marcou ; Marc, Hercule moderne ; Le Navire fantôme ; Niki Lapin ; Les Aventures de Poil-Poil, chien de réfugiés ; Quick et Flupke ; Le Rayon U ; Le Secret de la Licorne ; Sindbad le marin ; Sur la planète rouge ; Tatène et Tchantchès ; Tintin ; Tif et Tondu ; Le Trésor de Rackham le Rouge ; Trinet et Trinette dans l'Himalaya ; Jean Valhardi... Un intérêt tout particulier a aussi été accordé aux supports (journaux et magazines) et aux éditeurs : Aventures illustrées-Bimbo ; La Bonne Presse ; Bravo ! ; Casterman ; Collection Tommy ; Dupuis ; Feu Sacré ; Gordinne ; Le Journal de Spirou ; Nine ; La Nation belge ; Petits Belges ; De Rakker ; Le Soir ; Terre et Nation ou encore Wrill. Truffé d'anecdotes et richement illustré (plus de 240 vignettes), cet ouvrage rend hommage à une période et à des auteurs majeurs du 9e art.

04/2013

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Non classé

Mon ennemi, c'est la finance, une campagne pour Friponnes rpg

Mon ennemi, c'est la finance est une grande campagne pour le jeu de rôle Friponnes rpg. Elle comporte dix scénarios complets, chacun jouable en deux à quatre séances, dans compter les voyages qui rythment les passages d'une île à une autre. Elle peut donc vous occuper longtemps ! Néanmoins, à une exception près, chacun de ces scénarios peut aussi être joué isolément pour ceux qui n'ont pas le temps ou la possibilité de se lancer dans une campagne ou long cours. Elle contient la description de plus de cent PNJ et de maints lieux pouvant être mis en scène dans vos propres créations. Elle a pour ambition de vous faire voyager dans presque toutes les Folandes (Libreterre, Borène, Mina-Roka, Rahajida, Entreville - plusieurs fois -, Lanareta, Xejogue, les Milîles et Verrou), telles qu'elles qu'elles sont décrites dans les romans d'Etienne Bar. Vos friponnes se mesureront aux terribles Steffy et Julie d'Armale, à des démons, des Sangrelin, des barbares cannibales, des assassins, des pirates, des banquiers et leurs sbires, des sorciers et naturellement des Verougues. - Une campagne de Friponnes rpg sans Verougues manquerait de sel ! -. Elles seront confrontées à des administrations tatillonnes, des flics incorruptibles (et d'autres plus souples), des servants de l'Unique plus ou moins bornés, des elfes libertins et d'autres empêcheurs de friponner tranquillement. Ce faisany, les friponnes auront à affronter diverses injustices et situations dangereuses et ne tarderont pas à se rendre compte que, le plus souvent, elles sont dues à une même cause : une cupidité sans limitesn si opposée aux valeurs libreterrannes. D'où son litre : Mon ennemi, c'est la finance. Cependant, n'allez pas y voir un manifeste politique Friponnes rpg reste un jeu, qui n'a pas d'autre objectif que de vous permettre de passer de bons moments entre amis ! Tout le plaisir sera de vivre et de défendre une utopie positive, où la paix, la douceur de vivre... et la joie de s'aimer finissent toujours par l'emporter. Pour cela, il faudra botter quelques culs de vilains qui veulent contrarier ces plaisirs simples et qui ont parfois des points communs avec des personnes de notre monde dont les postérieurs sont malheureusement hors de portée de nos bottes.

05/2019

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Poésie

Ahmad Shamlou. La passion de la recréation

Dessiner le portrait d'Ahmad Shamlou (1925-2000), un monument de la littérature contemporaine iranienne, exige de rassembler les innombrables fragments d'un puzzle qui ne suffit pas à restituer sa véritable image. Jeune enfant, il a séjourné dans plusieurs villes d'Iran, où il a suivi un parcours éducatif chaotique et incomplet. C'est grâce à ses efforts personnels, mais surtout à son talent ainsi qu'à ses rencontres heureuses avec des gens de lettres, qu'il a pu consolider les bases d'une connaissance vaste et approfondie dans ses domaines d'activités futures. Il a connu, durant une grande partie de sa vie, la misère, la solitude, les poursuites, les incarcérations, le vagabondage et l'horreur : la violence inouïe exercée à l'égard d'un soldat par ses supérieurs et ses pairs qu'il n'oubliera jamais, ce qui explique peut-être son opposition farouche à toute forme d'oppression et d'injustice. Fasciné par la musique de Chopin, jouée au piano par deux jeunes voisines arméniennes, il aurait voulu être musicien. N'ayant pas les moyens, il guérit cette blessure par la poésie. Beaucoup plus tard, une autre jeune femme arménienne, Ayda, elle aussi amoureuse de musique et de poésie, le séduira à tel point qu'il la considérera comme l'incarnation de la femme idéale chantée dans son long poème de jeunesse, Roxana. Il la sacralisera dans sa poésie tardive. Parlons aussi de sa chance de rencontrer Morteza Keyvan, qui orientera ses tendances politiques vers l'idéal socialiste, Nima Youshidj, qui lui inspira sa nouvelle vision poétique et enfin Fereydoun Rahnama, qui l'initiera à l'univers des poètes modernes européens. Le résultat de ces initiations sera la publication d'une quinzaine de recueils de poésie considérés comme les fruits d'une école de poésie innovatrice, évolutive, lyrique et épique, engagée, humaniste, et inimitable. Alchimiste de mots, il créera une synthèse étonnante de prose ancienne, de langage populaire et de littérature moderne, en abandonnant les règles de la prosodie classique, en exploitant la musique intérieure inhérente à la langue et en développant un courant de vers blancs. Certains le considèrent même comme le plus grand poète persan après Hâfez.

01/2022

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Histoire de France

Les larmes de la rue des Rosiers

Rue des Rosiers : le quartier juif de Paris. Il remonte au Moyen Âge. À partir du XIXe siècle, beaucoup de juifs d'Europe de l'Est, fuyant l'antisémitisme, y ont posé leurs valises. Ils l'ont appelé le Pletzl, la " petite place ", en yiddish. Aujourd'hui, le Pletzl s'est " modernisé ". Mais ses murs n'ont oublié ni les joies du passé ni les malheurs endurés. Ils parlent pour peu qu'on sache les écouter. Comme parlent les anciens, dont les parents s'étaient enracinés sur ces quelques hectares parisiens. Avant-guerre, ils avaient connu un village chaleureux, avec ses odeurs de charcuterie, de fromage fermenté et de hareng mariné, ses paliers vétustes et surpeuplés, ses ateliers... L'Occupation leur a volé leur enfance, leur adolescence. Au 36, rue des Rosiers, le père de Suzanne Malamout, Joseph, ouvrier boulanger, venait de Russie, sa mère, Malka, de Roumanie. Ils furent assassinés à Auschwitz, ainsi que trois des cinq frères de Suzanne et ses deux soeurs. Des parents de Victor, Maurice et Régine Zynszajn, épiciers au 54, il ne reste que quelques lettres écrites à Drancy, avant leur départ pour une " destination inconnue ". Egalement déportés, le père de Léa Stryk-Zigelman, Salomon, maroquinier à domicile, 9, rue des Guillemites ; celui de Sarah Romen-Traube, Jacob, poissonnier sous le porche du 27, rue des Rosiers ; celui de Clément Lewkowicz, Hersz, boucher au numéro 12, arrêté avec sa fille, Rosette, 12 ans. Mordka, le père de Milo Adoner, disait à ses six enfants : " Il faut rester ensemble." Milo est le seul survivant de la rafle qui vida le 10-12, rue des Deux-Ponts, de sa cinquantaine de familles. Jacob, le père d'Alexandre Halaunbrenner, 25, rue des Rosiers, fut fusillé pour acte de résistance. Son frère, Léon, 14 ans, mourut en haute Silésie. Ses deux petites soeurs, Mina, 9 ans, et Claudine, 5 ans, furent raflées par Klaus Barbie, à Izieu...Des histoires dramatiques qui scellent un chapitre de l'Histoire de France. " Une description de la rue des Rosiers et des rues avoisinantes... bouleversante de vérité vécue et partagée ", écrit Elie Wiesel.

03/2010

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Art contemporain

Art contemporain africain. Histoire(s) d'une notion par celles et ceux qui l'ont faite

Une histoire de l'art contemporain africain ? Non. Une histoire performative de cette notion si longtemps polémique ! Tel est le sujet de cette anthologie conçue et introduite par Cédric Vincent, chercheur en anthropologie sociale et spécialiste des festivals panafricains. Articulant les réflexions de figures fondatrices (Ulli Beier, Michel Leiris, Pierre Lods, Frank McEwen), d'artistes (Aina Onabolu, Eddie Chambers, Ben Enwonwu, Ernest Mancoba, Hassan Musa, Everlyn Nicodemus), de commissaires d'expositions (Clémentine Deliss, Okwui Enwezor, Jean-Hubert Martin, Simon Njami) et de chercheuses et chercheurs (Salah M. Hassan, Sidney L. Kasfir, Kobena Mercer, Olu Oguibe), cet ouvrage rend compte de la pluralité des points de vue, de la vigueur des controverses, des avancées contrariées d'un champ théorique en perpétuelle évolution. Mettant en valeur les débats récurrents que suscitèrent les concepts d'authenticité, de transmission, de modernité, d'identité et de colonisation culturelle, les 27 textes réunis se déploient des années 1920 à l'Age des Indépendances, des débuts de la globalisation artistique au contexte mondialisé actuel, aussi bien au Nigéria, en Afrique du Sud, en Ethiopie et au Sénégal qu'en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Comment ouvrir, définir et défendre le périmètre de l'art contemporain africain ? Comment analyser la succession de ces expositions panoramas, initiées en 1989 par Magiciens de la terre (Paris) et The Other Story (Londres), qui provoquèrent désaccords curatoriaux et processus d'inclusion ? Comment articuler la création endogène des pays du continent africain et celle de leurs diasporas, ainsi que leurs appréhensions mutuelles ? Loin d'aborder l'art contemporain africain comme une catégorie stabilisée, cet ouvrage en propose une généalogie polyphonique pour élucider le cheminement séculaire d'une notion esthétique au plus près des batailles sémantiques, des affrontements institutionnels et des enjeux géopolitiques. Donnant la parole aux actrices et acteurs ayant animé l'un des champs artistiques les plus polémiques qu'il soit, cette anthologie offre un parcours heuristique, par rebonds successifs, pour appréhender une notion qui demeure, aujourd'hui encore, un lieu de débats idéologiques. Introduite par Cédric Vincent, cette anthologie est enrichie d'une "expologie de l'art contemporain africain" et d'études sur la présence de l'Afrique à la Biennale de Venise et les biennales d'art contemporain en Afrique.

03/2021

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ST2S (Sciences et technologies

Toutes les matières 1re ST2S. Edition 2021-2022

Un ouvrage tout-en-un, à jour des derniers programmes et des oeuvres de français : - Les cours complets dans toutes les matières, pour comprendre et mémoriser l'essentiel - Les méthodes indispensables - Tout pour réussir le bac de français : les 12 oeuvres du programme, avec des sujets-types corrigés

07/2021

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Fantasy

The City of Stardust

Les Everly sont maudits depuis des siècles. A chaque génération, le membre le plus prometteur de la famille est voué à disparaître, en réparation d'un crime dont nul ne se souvient. Celle qui vient les chercher, la mystérieuse et glaçante Penelope, ne connaît ni la vieillesse ni la maladie. Et pour elle, une dette est une dette. Lorsque sa mère se volatilise au beau milieu de la nuit, la malédiction s'abat sur Violet Everly... et il n'y a plus qu'elle pour en briser le cycle. Commence alors un voyage dans un monde magique et envoûtant, peuplé d'érudits avides de pouvoir, de divinités instables et de monstres en quête de vengeance. Sans oublier l'énigmatique assistant de Penelope, Aleksander, à qui Violet sait ne pouvoir faire confiance mais dont les secrets l'attirent irrésistiblement. La vie de Violet est en jeu, et le temps lui est compté. Aux confins du monde, elle espère trouver sa mère, mais aussi la cité de la poussière d'étoile, où tout a commencé pour les Everly... car après tout, les malédictions ne sont-elles pas faites pour être déjouées ? " Une merveille d'histoire, noire comme le ciel à minuit. Summers explore admirablement les mondes séparés du nôtre par des portes magiques et les change en contrées traîtresses, sombres et oniriques, où des monstres ailés exercent leur sanglante séduction. Et quand ces monstres veulent assouvir leur appétit, un choix s'impose entre aimer et trahir, survivre et se sacrifier. Captivant jusqu'à la dernière page. " Shelley Parker-Chan, Celle qui devint le soleil " Ouvrir ce roman, c'est entrer dans un univers à la Neil Gaiman, peuplé de génies manipulateurs et de dieux voleurs d'âmes, où la quête d'une jeune fille cherchant à comprendre l'absence de sa mère porte autant le récit que sa lutte contre une malédiction ancienne. Le fantôme de la cité, victime de sa propre arrogance et d'une promesse rompue, hante chaque page de ce mémorable premier roman, très maîtrisé. " Lucy Holland, Sistersong " Dès ses premières pages, The City of Stardust tisse un sort à l'image de la magie déployée dans le récit. Un premier roman dont l'atmosphère vénéneuse, riche en monstres, démiurges et malédictions, raconte en filigrane l'amour des siens et la fidélité qu'on leur voue. " Sangu Mandanna, La Société très secrète des Sorcières extraordinaires " Georgia Summers nous entraîne dans une aventure faisant la part belle à la magie, à la fatalité et aux clés. Que ferions-nous pour rompre une malédiction, fermer une porte, en ouvrir une autre ? Les lecteurs qui ont aimé La Mer sans étoiles ou Les Dix Mille Portes de January vont adorer le sombre enchantement de ce livre. " Kat Howard, An Unkindness of Magicians " Une histoire de magie et de malédictions, de lettrés et de dieux. Autant d'astres lui conférant une beauté ensorcelante. " M. A. Kuzniar, Midnight in Everwood " Un récit travaillé avec un soin d'orfèvre et servi par une écriture flamboyante. " Bea Fitzgerald, Girl, Goddess, Queen

04/2024

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ST2S (Sciences et technologies

Toutes les matières Tle ST2S. Edition 2022

Un ouvrage tout-en-un, à jour selon les nouveaux programmes : - Les cours complets dans toutes les matières, pour comprendre et mémoriser l'essentiel - Des exemples et des schémas - Les méthodes indispensables pour réussir les épreuves du bac - Des sujets-types pour le Grand Oral

07/2021

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Psychologie, psychanalyse

Les violences sournoises dans la famille. De la transmission d'une malédiction à la réparation de soi

Quand un mari dit à son épouse : " Quand je te vois, je vois juste une nana qui veut en foutre le moins possible, ça va vraiment pas le faire, nous deux ", " Cette sculpture, c'est comme toi, ça sert à rien " ; quand un parent dit à son enfant : " Je ne t'ai pas sonné, tu parleras quand je te le dirai ", " Ne fais pas ça, tu sais pas faire, tu vas tout casser ", " Dégage, tu es la pire erreur de ma vie ! " ; quand une belle-mère dit à sa belle-fille : " Je peux être ta meilleure amie comme ta pire ennemie "... Quelles sont les paroles qu'ont entendues ces adultes dans leur enfance ? Après Les Violences sournoises dans le couple, l'axe horizontal de sa recherche, Isabelle Levert reprend aujourd'hui la plume pour s'interroger sur les violences sournoises dans la famille, son pendant vertical. Elle met l'accent sur le vécu infantile des auteurs et des victimes, et se penche sur leurs enfants qui, frappés par la violence, sont en risque de la reproduire à l'âge adulte. Car il faut en comprendre les rouages et les ancrages, en parler et entreprendre un travail de psychothérapie, pour éviter que cette violence se transmette de génération en génération. Dans une première partie, Isabelle Levert décrit la réalité des familles dans lesquelles règne la violence domestique sournoise, elle analyse les traumatismes psychiques et la perte de l'illusion chez l'enfant. De ces blessures non cicatrisées surgiront à l'âge adulte les fantômes intérieurs, l'insécurité dans les relations affectives, le narcissisme pathologique, le besoin d'emprise et de destruction - car, tel un automate, il se dirigera vers un nouveau désastre, reproduisant cette violence sur l'un ou l'autre registre, en tant qu'agresseur ou victime. La seconde partie de ce livre décrit les phases nécessaires d'un processus thérapeutique pour casser cette spirale. Etre témoin de la violence entre ses parents est un traumatisme majeur, source de douleur et d'angoisse. Comment se réparer ? Restaurer ses repères ? Retrouver confiance ? Quand on est l'objet de l'autre, on ne pourra redevenir sujet qu'avec l'aide d'un thérapeute qui qualifiera, d'une manière catégorique, toute forme de violence comme étant inacceptable, distinguera la victime et l'auteur, restituera sa légitimité à la colère.

03/2016

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Anglais apprentissage

LA VIERGE ET LE GITAN : THE VIRGIN AND THE GIPSY

When the vicar's wife went off with a young and penniless man the scandal knew no bounds. Her two little girls were only seven and nine years old respectively. And the vicar was such a good husband. True, his hair was grey. But his moustache was dark, he was handsome, and still full of furtive passion for his unrestrained and beautiful wife. Why did she go ? Why did she burst away with such an éclat of revulsion, like a touch of madness ? Nobody gave any answer. Only the pious said she was a bad woman. While some of the good women kept silent. They knew. The two little girls never knew. Wounded, they decided that it was because their mother found them negligible. The ill wind that blows nobody any good swept away the vicarage family on its blast. Then lo and behold ! the vicar, who was somewhat distinguished as an essayist and a controversialist, and whose case had aroused sympathy among the bookish men, received the living of Papplewick. The Lord had tempered the wind of misfortune with a rectorate in the north country. [...] "Lorsque la femme du pasteur s'enfuit avec un jeune homme sans le sou, le scandale ne connut pas de bornes. Ses deux fillettes n'avaient que sept et neuf ans respectivement. Et le pasteur était un si bon mari. Certes, il avait les cheveux gris, mais sa moustache était restée noire, il était bel homme et brûlait encore d'une passion furtive pour sa belle épouse immodeste. Pourquoi était-elle partie ? Pourquoi s'était-elle arrachée à lui, dans un tel éclat de dégoût, comme un grain de folie ? Personne n'apporta de réponse. Seules, les dévotes dirent que c'était une mauvaise femme. Cependant que certaines femmes de bien gardaient le silence. Elles comprenaient, elles. Les deux fillettes ne comprirent jamais. Blessées, elles jugèrent que c'était parce que leur mère les tenait pour quantité négligeable. Le vent du malheur qui est censé être bon à quelque chose balaya de son souffle les habitants de la cure. Puis, miracle, le pasteur, qui avait une certaine éminence comme essayiste et polémiste, et dont la situation avait su émouvoir certains intellectuels, fut nommé à la paroisse de Papplewick. Le Seigneur avait adouci l'ouragan du malheur par un bénéfice de recteur dans le nord du pays. " [...]

02/1993

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XXe siècle

Filles d'un temps nouveau

L'affirmation de la place des femmes au coeur de l'Allemagne de l'entre-deux-guerres Hambourg, 1919. Tandis que l'Europe se relève avec peine de la guerre, un vent d'espoir et de folle liberté souffle sur une nouvelle génération née avec le siècle. Issue de la bourgeoisie, la jeune Henny embrasse la carrière de sage-femme, aux côtés de Käthe, fervente militante communiste. Elles croiseront Ida, riche aristocrate à l'âme rebelle, et Lina, farouchement libre et anticonformiste... Rien ne les destinait à se rencontrer, et pourtant les quatre jeunes femmes vont nouer une amitié indéfectible dans la folle ambiance des années 1920. Mais, très vite, la joie laisse place à des moments plus sombres, et leur sororité devra survivre à l'inexorable marche de l'Histoire. Une fascinante saga qui dessine en filigrane l'histoire d'une génération marquée par un siècle de guerres et de chaos. Traduit de l'allemand par Barbara Fontaine. A propos de l'autrice Carmen Korn, fille du compositeur Heinz Korn, est née en 1952 à Düsseldorf. Après une formation en journalisme dans la prestigieuse école Henri-Nannen-Schule, elle rejoint l'équipe du magazine Stern. Elle vit à Hambourg avec son mari et ses deux enfants. Sa saga Filles d'un temps nouveau a été un véritable phénomène en Allemagne : restant presque deux ans en tête de liste des meilleures ventes du Spiegel, elle s'est vendue à plus de 1, 5 million d'exemplaires. Traduite en sept langues, elle a également été couronnée de succès dans toute l'Europe. " Un roman puissant et extrêmement visuel. Carmen Korn explore toute une échelle de sentiments, la souffrance et la misère de la guerre, mais aussi l'espoir". Hamburger Abendblatt "Carmen Korn nous livre une formidable épopée, où les petits destins qui s'entremêlent parviennent à dépeindre l'Histoire". Adélina, de @livrovore "Intergénérationnel et historiquement intéressant. Ce roman nous immerge dans la guerre en abordant le quotidien des civils. Cette foule de personnages ne va pas quitter mon esprit de sitôt". Tiphaine, de @je. lis. mes. envies "Un roman immersif qui nous dévoile ses traumatismes de l'après-Grande Guerre ainsi que l'affirmation de la place des femmes dans sa société. Une plongée passionnante dans l'Allemagne des années 1920 à 1950". Carole, de @lafilleaux1001lectures

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Littérature française

Fresque et Mosaïque

Au détour d'un des instantanés qui composent ce livre, l'auteur, citant Heine qui dépeignait ainsi Fourier, parle de sa "pauvreté providentielle" d'écrivain, qui, paradoxalement, "enrichit" sa vie, en lui permettant de ne pas manquer les fugitives années d'enfance de ses deux filles. Pourrait-on trouver un exemple plus concentré et plus éloquent de l'esprit de l'ouvrage de Xavier Bazot ?? Oui ? : à chaque page, voire à chaque phrase, tant son écriture ramassée, circulaire et comme lovée sur elle-même, réalise l'union de la partie et du tout, du transitoire et du durable. Visiblement réalisés sur une durée très longue, une vingtaine d'années, et autobiographiques, ces coups de sonde aléatoires auxquels la prose confère leur nécessité, restituent à des intervalles variables et sans respect de la chronologie la vie de famille de l'auteur, de sa compagne "Mina", d'"Armance" et de "Lamiel", dans un appartement d'un vieil immeuble parisien quasi abandonné. La venue au monde de l'aînée donne le point de départ, un déménagement forcé amène la fin. Entre ces deux pôles, Xavier Bazot aura eu le temps d'enregistrer les curiosités du devenir de ses filles, d'écorner quelques normes du fonctionnement familial, conjugal, amical et social, et d'épingler les paradoxes et les inconstances de certains "caractères", à commencer par le sien. Difficile de voir à quel point un voile de fiction brouille la réalité - qu'importe ?? Invention ou vécu, cette prose tendue, segmentée, minutieuse et parfois précieuse recrée son objet, évoquant une main délicate qui inspecte un tiroir recoin après recoin jusqu'à l'avoir vidé soigneusement, exhaustivement de son contenu. Scènes de la vie conjugale, tableaux parisiens, apophtegmes, anecdotes, historiettes, récits de rêves, dits d'enfants, autoportraits en écrivain : une seule et même voix, tendre quoiqu'en sourdine, distante mais jamais détachée, hautement individuelle donc intempestive, voire subversive, dépouillée de tout lieu commun, informe cette réjouissante variété d'observations. "Je suis capable de véritables élans du coeur, envers des personnes que je ne connais pas, avec lesquelles je vis dans une authentique fraternité, dont je me sens l'exact contemporain, tels Osamu Dazai, Jean Rhys, Robert Walser..." Avec ce livre, Xavier Bazot s'incarne lui aussi dans son écriture, et lui donne un sensible surcroît de présence.

08/2021

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Littérature française

Milwaukee blues

Depuis qu'il a composé le nine one one, le gérant pakistanais de la supérette de Franklin Heights, un quartier au nord de Milwaukee, ne dort plus : ses cauchemars sont habités de visages noirs hurlant " Je ne peux plus respirer ". Jamais il n'aurait dû appeler le numéro d'urgence pour un billet de banque suspect. Mais il est trop tard, et les médias du monde entier ne cessent de lui rappeler la mort effroyable de son client de passage, étouffé par le genou d'un policier. Le meurtre de George Floyd en mai 2020 a inspiré à Louis-Philippe Dalembert l'écriture de cet ample et bouleversant roman. Mais c'est la vie de son héros, une figure imaginaire prénommée Emmett – comme Emmett Till, un adolescent assassiné par des racistes du Sud en 1955 –, qu'il va mettre en scène, la vie d'un gamin des ghettos noirs que son talent pour le football américain promettait à un riche avenir. Son ancienne institutrice et ses amis d'enfance se souviennent d'un bon petit élevé seul par une mère très pieuse, et qui filait droit, tout à sa passion pour le ballon ovale. Plus tard, son coach à l'université où il a obtenu une bourse, de même que sa fiancée de l'époque, sont frappés par le manque d'assurance de ce grand garçon timide, pourtant devenu la star du campus. Tout lui sourit, jusqu'à un accident qui l'immobilise quelques mois... Son coach, qui le traite comme un fils, lui conseille de redoubler, mais Emmett préfère tenter la Draft, la sélection par une franchise professionnelle. L'échec fait alors basculer son destin, et c'est un homme voué à collectionner les petits boulots, toujours harassé, qui des années plus tard reviendra dans sa ville natale, jusqu'au drame sur lequel s'ouvre le roman. La force de ce livre, c'est de brosser de façon poignante et tendre le portrait d'un homme ordinaire que sa mort terrifiante a sorti du lot. Avec la verve et l'humour qui lui sont coutumiers, l'écrivain nous le rend aimable et familier, tout en affirmant, par la voix de Ma Robinson, l'ex-gardienne de prison devenue pasteure, sa foi dans une humanité meilleure.

08/2021

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Sciences politiques

Front populaire N° 1, été 2020 : Souverainisme

Fondé par le philosophe Michel Onfray, Front populaire propose une réflexion poussée sur notre société et son avenir. politique et philosophique, cette publication trimestrielle réunit de prestigieuses signatures du monde politique et intellectuel. cette revue ambitieuse de 160 pages se veut être le porte-parole de toutes les sensibilités souverainistes. Entretien croisé Jean-Pierre Chevenèment, Philippe de Villiers, démographie contre démagogie Michèle Tribalat elle a travaillé près de quarante ans à l'institut national d'études démographiques (INED) sur l'immigration étrangère et l'assimilation. pour une autre écologie Eugénie Bastié, journaliste, essayiste, elle travaille pour le Figaro. Elle a fondé la revue d'écologie intégrale d'inspiration catholique limite. Le modèle français vu d'ailleurs Mathieu Bock côte docteur en sociologie, il est membre du conseil d'orientation de l'institut Thomas-More (Bruxelles et Paris). Son dernier ouvrage : l'empire du pol il était une fois le réveil du peuple français Francois Boulo, avocat, l'une des figures marquantes des gilets jaunes. Pourquoi nous devons rebâtir un front populaire contre la mondialisation. Thibault Isabel docteur en philosophie esthétique, il dirige la revue l'inactuelle. son dernier ouvrage : manuel de sagesse païenne (le passeur, 2020). revue de livres Franck Lanot professeur agrégé de lettres modernes au lycée Victor Hugo de Caen et écrivain. Son dernier roman : Retour à Blanchelande (le passeur, 2018). Santé : repenser notre modèle pour retrouver notre excellence Georges Kuzmanovic fondateur du mouvement politique république souveraine (Paris). Effondrement de l'école et conditions de sa reconstruction. Barbara Lefevbre professeur d'histoire-géographie en disponibilité, elle est présidente de l'association "voir et dire ce que l'on voit". Son dernier ouvrage : C'est ça la France : qu'a-t-on fait pour mériter ça ? (Albin Michel, 2019). D'un amer constat vers de véritables changements Jacline Mouraud figure du mouvement des gilets jaunes, Jacline Mouraud est porte-parole du comité Bastille et l'auteur de Jaune... et après ? (Télémaque, 2020) culture et barbarie. Céline Pina ancienne conseillère régionale d'Ile de France (PS), elle est la fondatrice de "viv(r)e la république", mouvement citoyen, laïc et républicain. immigration : le new deal britannique Jeremy Stubbs docteur en lettres de l'université d'Oxford (Magdalen College), et président des conservatives abroad in Paris (section française du parti conservateur).

06/2020

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Criminalité

Autopsies. Chroniques d'un médecin légiste

Scènes de crime, opérations médico-légales, reconstitutions criminelles, procès d'Assises, le docteur Sapanet entraîne le lecteur sur le long chemin qui mène du crime obscur à la vérité judiciaire. Par Michel Sapanet, médecin-légiste, directeur de l'Institut médico-légal de Poitou-Charentes au CHU de Poitiers, expert judiciaire et maitre de conférence. Pour son cinquième opus, le docteur Sapanet revient sur une trentaine d'affaires criminelles passées sous son bistouri. Fusil de chasse, couteau de cuisine, sabre japonais, strangulation, chaque méthode a laissée sur les corps des victimes une signature que l'autopsie se fait fort d'authentifier. Avec son équipe, Michel Sapanet examine, dissèque et analyse, tout en faisant profiter le lecteur de ses explications pédagogiques parfois teintées d'une pointe d'humour. Scènes de crime, opérations médico-légales, reconstitutions criminelles, procès d'Assises, le docteur Sapanet entraîne le lecteur sur le long chemin qui mène du crime obscur à la vérité judiciaire. Sans le travail de l'équipe du docteur Sapanet, Marie-Lucie, 75 ans, aurait été inhumée après un décès qualifié de " naturel ". Tout était prêt, le cercueil sur le point d'être refermé, lorsqu'un soupçon de doute a suspendu les funérailles. L'autopsie ordonnée in extremis a révélé l'ultime calvaire de la mamie, passée à tabac et étranglée. Sans la perspicacité de l'équipe du docteur Sapanet, le petit Nino, 9 mois, aurait rejoint la liste des bébés victimes de la " mort subite du nourrisson ". Mais lorsque Chantal, agent d'amphithéâtre chargée de la préparation des corps au sein de la chambre mortuaire, se penche sur le petit cadavre, elle n'a aucun doute. L'autopsie confirmera de nombreux sévices dans les semaines précédant le décès et un secouage aussi violent que mortel. Sans les observations du docteur Sapanet, le pauvre homme venu déclarer le décès de son épouse à la gendarmerie aurait pu finir en garde à vue. L'examen médico-légal le mettra hors de cause, confirmant un décès dû à un épouvantable cancer généralisé. Féminicides, altercations qui dégénèrent, parricide au sabre japonais, cambriolage qui dérape, le lot des violences ordinaires évoquées dans ce livre s'enrichit parfois d'affaires hors-normes, proches de l'indicible. Comme l'histoire de ces marginaux alcooliques et toxicomanes qui ont torturés et assassinés quatre membres de leur bande lors de sortes de séances récréatives. Sans doute trouvaient-ils que la province manquait de distraction... . Un chapitre à lire avec précaution.

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Médecine légale

Autopsies. Chroniques d'un médecin légiste

Scènes de crime, opérations médico-légales, reconstitutions criminelles, procès d'Assises, le docteur Sapanet entraîne le lecteur sur le long chemin qui mène du crime obscur à la vérité judiciaire. Par Michel Sapanet, médecin-légiste, directeur de l'Institut médico-légal de Poitou-Charentes au CHU de Poitiers, expert judiciaire et maitre de conférence. Pour son cinquième opus, le docteur Sapanet revient sur une trentaine d'affaires criminelles passées sous son bistouri. Fusil de chasse, couteau de cuisine, sabre japonais, strangulation, chaque méthode a laissée sur les corps des victimes une signature que l'autopsie se fait fort d'authentifier. Avec son équipe, Michel Sapanet examine, dissèque et analyse, tout en faisant profiter le lecteur de ses explications pédagogiques parfois teintées d'une pointe d'humour. Scènes de crime, opérations médico-légales, reconstitutions criminelles, procès d'Assises, le docteur Sapanet entraîne le lecteur sur le long chemin qui mène du crime obscur à la vérité judiciaire. Sans le travail de l'équipe du docteur Sapanet, Marie-Lucie, 75 ans, aurait été inhumée après un décès qualifié de " naturel ". Tout était prêt, le cercueil sur le point d'être refermé, lorsqu'un soupçon de doute a suspendu les funérailles. L'autopsie ordonnée in extremis a révélé l'ultime calvaire de la mamie, passée à tabac et étranglée. Sans la perspicacité de l'équipe du docteur Sapanet, le petit Nino, 9 mois, aurait rejoint la liste des bébés victimes de la " mort subite du nourrisson ". Mais lorsque Chantal, agent d'amphithéâtre chargée de la préparation des corps au sein de la chambre mortuaire, se penche sur le petit cadavre, elle n'a aucun doute. L'autopsie confirmera de nombreux sévices dans les semaines précédant le décès et un secouage aussi violent que mortel. Sans les observations du docteur Sapanet, le pauvre homme venu déclarer le décès de son épouse à la gendarmerie aurait pu finir en garde à vue. L'examen médico-légal le mettra hors de cause, confirmant un décès dû à un épouvantable cancer généralisé. Féminicides, altercations qui dégénèrent, parricide au sabre japonais, cambriolage qui dérape, le lot des violences ordinaires évoquées dans ce livre s'enrichit parfois d'affaires hors-normes, proches de l'indicible. Comme l'histoire de ces marginaux alcooliques et toxicomanes qui ont torturés et assassinés quatre membres de leur bande lors de sortes de séances récréatives. Sans doute trouvaient-ils que la province manquait de distraction... . Un chapitre à lire avec précaution.

05/2023

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Beaux arts

Arearevue)s( N° 10 Eté 2005 : Vénus. Aspects des luttes et créations féminines

Théma : Alors que pour la première fois la Biennale de Venise accueille près de 40 % d'artistes féminines faisant mentir toutes les statistiques connues sur la présence des femmes dans le monde de l'art, on peut se demander avec les Guerrilla Girls, ce groupe d'artistes féministes new-yorkaises, si ce n'est pas là un nouveau cache-misère. Il était temps de faire un point sur la création féminine et sa relation au mouvement d'émancipation des femmes alors qu'aujourd'hui les brimades intégristes dénient les acquis des luttes d'émancipation. Ecouter Evelyne Sullerot qui nous parle de ce combat né dans la guerre et la résistance, poursuivi après la Libération pour que les femmes aient le droit au choix de la conception. Ecouter Antoinette Fouque ardente militante, co-fondatrice du MLF. Ecouter Pierre Foldès décrire l'actuelle et terrible situation des femmes excisées en France, s'interroger sur les propos de Henri Atlan qui prône l'ectogenèse... Qu'en est-il dans l'art ? Existe-t-il un art féminin ? C'est s'interroger avec Marie-Jo Bonnet. Découvrir enfin Jacqueline Lamba, amour fou d'André Breton, son épouse, qui a cinquante ans durant peint dans l'indifférence. Découvrir les collages de sa fille Aube Breton-Elléouët, se souvenir d'Unica Zürn, de Claude Cahun, d'Aline Gagnaire et de Gina Pane, interroger les plus anciennes, Ode Bertrand, Aurelie Nemours, Niki de Saint Phalle mais aussi Irina Ionesco ou Paula Rego et porter une attention soutenue à quelques jeunes créatrices, Anna Foka, Ann Sophie Staerk, Maja Bajevic, Elodie Pong, Anne-Sophie Bérard, Sophie Lecomte, Sari Myohaen, Lady K, Bindu Mehra, Gaëlle Chotard, Marie Plant, Evelyne Jaffrain, Luz Angela Lizarazo, Silvia Mini, Ingrid Mourreau, Béatrice Dacher, Isabelle Tournoud, Véronique Durieux et aussi s'arrêter à des démarches plus confirmées, Natacha Nisic, Christine Jean, Monique Frydman, Rineke Dijkstra, Colette Deblé, Miss Tic, Olivia Clavel, Luna, Irmgard Sigg, Joan Soulimant, Jenny Saville, Linda Todisco, Frédérique Charbonneau, faire un point sur le cinéma avec Jackie Buet et Klonaris/Thomadaki. Varia : Vénus est aussi la déesse de la beauté. Ne fallait-il pas s'interroger avec Georges Vigarello sur son histoire ? S'interroger encore avec Bernard Stiegler de la nécessité de sauver le symbolique, avec Lucy et Jean-Pierre Vincent de l'aimantation amoureuse, ouvrir encore le champ de sa pensée avec Sapho la chanteuse, Vénus Khoury-Gattha l'écrivain, Anne Brochet la comédienne, Catherine Millet et Sophie Calle. Folio : Autour des intervention d'Antoinette Fouque et d'Évelyne Sulierot là grandes dates du mouvement féministe depuis 1944.

07/2005

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Théâtre

La scène aux ados. Tome 15

Parklands (Muriel Cocquet) - Après avoir perdu dix-sept camarades morts de maladies rares, la jeunesse d'une ville ultra-polluée se mobilise pour comprendre les causes de la pollution et pour combattre. Dans cette lutte commune, il y a des conflits, des amours, du courage et beaucoup d'espoir. Vortex (Isabelle Dekaise) - Dans un futur plus ou moins proche l'hémisphère nord est plongé dans une nouvelle ère glaciaire. Une partie de la population s'est réfugiée sous la terre afin d'échapper aux intempéries extrêmes. D'autres ont décidé de vivre selon les principes de Nuna, notre mère la terre. Les bras engourdis (Caroline Logiou) - Une femme, seule, erre à la recherche d'un arrêt de bus qui ravivera ses souvenirs enfouis. Les divers personnes qu'elle y rencontre évoquent, tantôt avec tendresse, tantôt avec violence, le sentiment commun de honte et l'extrême difficulté à s'en délivrer. L'Odyssée, suite et fin (Luc Malghem) - Voir L'Odyssée dans un centre fermé pour mineurs en attente d'expulsion, tel est le cadeau cynique qu'un ministre veut s'offrir le jour de son anniversaire. Mais le théâtre, c'est la liberté et les participants vont se permettre de réécrire l'histoire à leur manière. Enjeu (Stéphanie Mangez) - A travers cette pièce dont émanent des odeurs de vestiaires et où se croisent des grands champions (parfois déchus) et des sportifs amateurs, on découvre l'envers du décor et les similitudes avec le monde du théâtre : les contraintes, les rituels, et l'impérieuse primauté du jeu collectif. Logo(s) (Sarah Pèpe) - Une école, au bord du gouffre financier, accepte la présence d'une entreprise commerciale en ses murs. Les jeunes se plieront-ils facilement aux diktats du Grand Entrepreneur et arboreront-ils, partout et en tous temps, l'emblème de la marque ? Sinon, comment se démarquer ? Incredibile (François Salmon) - Le cirque Guardami est en ville. Retranchée dans sa caravane, Nonna Rita, l'aïeule, ne vit les spectacles que par procuration. Un soir, elle explose : les prestations ne sont plus à la hauteur. Il faut se réinventer d'urgence sans quoi le cirque va mourir... si ce n'est déjà fait. Zone (Thierry Simon) - Trois nuits durant, un groupe d'adolescents se rend furtivement devant une zone interdite au coeur d'une forêt de bouleaux. Les projecteurs guettent les intrus. Et non loin hurlent les loups. Que se passe-t-il à l'intérieur de la Zone ? Tous veulent le découvrir et braver le danger.

06/2019

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Monographies

Titian : Sources and Documents

Hugely ambitious, Titian : Sources and Documents includes all known documents about Titian and his work dating from his lifetime, and all known references to him in contemporary publications. The relevant section of each text is transcribed in full, preceded by a short summary in English, with extensive annotation and, where necessary, a commentary. The intention of this incredible work of scholarship is to provide a comprehensive survey of the surviving historical evidence about Titian and his career. Titian was one of the most famous, successful and long-lived of Renaissance painters. Much of his output was for rulers or institutions whose archives have been in large part preserved, and many of his family papers have also survived. In addition, he was mentioned in more than a hundred and sixty different publications in his lifetime. Although hundreds of the documents about him and his work have been published, usually in specialised publications based on material in a single archive, there have only been two attempts to provide an overview of the entire body of documents and early published references to him, the first by Crowe and Cavalcaselle in 1877, the second by Adolfo Venturi in 1928. These publications were necessarily selective and included transcriptions of only a small part of the material which was used. The collection, amounting to over two thousand nine hundred items, includes not only texts specifically about Titian himself, but also those concerning his siblings and children, his principal assistants and the other members of the Vecellio family already active as painters before his death, as well as inscriptions on paintings and prints. In addition to texts dating from Titian's lifetime, the collection includes all biographical material published before 1700 and all other texts that could realistically be thought to reflect first- or second-hand anecdotal information about him. The particular strengths and limitations of the principal early printed sources and the circumstances in which they were produced are discussed in a substantial introduction, which also includes an overview of the main archival collections consulted in the preparation of the book. Most of these are in Italy, but others are in Spain, Austria and Germany. New transcriptions are provided for the great majority of the documents that have previously been published, and many hitherto unknown documents have been included. Consideration is given also to documents now known only via secondary sources, and to fake documents, of which a significant number were produced in the past two centuries.

04/2023