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Poésie

Au coeur du coeur de l'écrin

Au coeur du coeur de l'écrin, je cherche ce que je trouve, est un recueil de poèmes écrit à partir d'une commande passée à Anne Kawala par la maison de la poésie de Nantes et le musée Dobrée, pour l'écriture et la lecture, en janvier 2016, d'un texte composé à partir de l'écrin du coeur de Anne de Bretagne (réalisé en 1514 – au moyen-âge finissant, à la renaissance s'annonçant). La première image qui a ouvert la recherche fut celle de l'extraction du coeur du corps de Anne de Bretagne. Comment ? Qui ? Sous quelles connaissances médicales ? Quelles autorisations religieuses ? Le corps d'une femme, d'une reine, ainsi exposé à cette époque ? A sa propre demande ? ! ? Ces premières questions ont immédiatement amené Anne Kawala à reconsidérer l'enseignement de l'Histoire, de la médecine et de l'influence des femmes (cf. poème de mes souvenirs du moyen-âge). La médecine l'a emmenée en pays arabes, lors des croisades, au mos teutonicus (une technique permettant de ne ramener que les os et les organes importants en terre sainte, technique précédant à l'extraction et la conservation du coeur). Ses recherches sur les croisades lui ont permis d'apprendre que les femmes savaient les plantes et la chirurgie (un des chirurgiens de Louis IX était une chirurgienne) et partaient en croisade avec les hommes, également pour se battre. La poésie des pays arabes est amorce à l'amour courtois, lequel donne place d'importance à la femme dans la société du moyen-âge. Comment face à la poésie courtoise existe la matière de Bretagne ? Comment la poésie, arabe, comme européenne, a-t-elle permis d'asseoir un ordre social ? Dans celui du moyen-âge, le commun était réel (par ex : les seigneurs possédant les terres avaient devoir de laisser les paysans les cultiver) puis a disparu : comment, pourquoi ? Comment les communs disparaissent alors qu'un sexocide des femmes sachant soigner, les dites sorcières, a lieu ? Quelle est cette charnière à laquelle Anne de Bretagne vit ? Nous apprend-on qu'elle négocie avec son troisième mari, Louis XII, dans son contrat de mariage que son deuxième enfant, fille ou garçon, héritera du duché de Bretagne avec les privilèges qu'elle-même a ? Au coeur du coeur de l'écrin, je cherche ce que je trouve, est une traduction des trouvailles faites sur ces chemins historiques, trouvailles qui comme sur un chemin arrête l'oeil parce que l'oeil, médical, alchimiste, féministe, social, poétique est préparé à être attentif à ces trouvailles sur lesquelles d'autres yeux glissent.

05/2017

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guides cyclotourisme

Bretagne. Tome 1, Ille-et-Vilaine, Côtes d'Armor, Finistère nord

Des voyages à vélo et vélo électrique sur mesure pour aller découvrir le nord de la Bretagne, en Ille-et-Vilaine, Côtes d'Armor et Finistère nord. Découvrir une région à vélo est plus que jamais écoresponsable et dans l'air du temps. Et aujourd'hui avec l'assistance électrique, voyager à vélo est offert au plus grand nombre quel que soit le profil du terrain. Nul besoin d'être un cycliste aguerri et entraîné, vous pourrez profiter des lieux traversés en mode plaisir, à l'écoute et au contact de la nature. Ce premier guide de voyages à vélo et vélo électrique en Bretagne s'intéresse au nord de cette belle région de Saint-Malo à Brest et de Rennes à Camaret. S'appuyant sur le réseau très développé de pistes cyclables et de voies vertes tant sur le littoral qu'à l'intérieur des terres et en complétant par de petites routes soigneusement sélectionnées, Philippe Calas a concocté des parcours sur mesure agréables et sécurisés, compatibles avec la pratique du voyage à vélo, en boucles ou en aller simple avec retour en train. Ainsi, quel que soit le temps dont vous disposez, d'une seule journée jusqu'à deux ou trois semaines ou plus pour ceux qui sont très disponibles et veulent tout faire et tout voir, il y en a pour tous et pour tous les goûts ! Les étapes courtes, de l'ordre de 50 à 60 km, soit 4 heures de vélo en mode balade, laisseront le temps aux visites et aux activités en chemin ou à l'étape. Alors, enfourchez votre vélo et partez à la découverte de cette région aux mille facettes qui n'en finira pas de vous étonner et de vous charmer. Dans les terres, forêts, rivières et canaux seront votre quotidien : de la forêt de Brocéliande et ses légendes au célèbre canal de Nantes à Brest en passant par les berges de la Rance, la rigole d'Hilvern, la forêt de Huelgoat ou les monts d'Arrée. La variété du littoral vous émerveillera depuis la côte d'Emeraude jusqu'à la mer d'Iroise en passant par la côte de Goëlo, la célèbre côte de Granit Rose, la Ceinture Dorée et la côte des Légendes. Rennes, Paimpont, le Mont-Saint-Michel, Cancale, Saint-Malo, Dinard, Dinan, Saint-Brieuc, Paimpol, Morlaix, Pontivy, Roscoff, Brest, les enclos paroissiaux du Finistère ou les phares bretons, pour ne citer que ceux-là, sont autant de lieux qui enchanteront votre voyage.

04/2023

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BD tout public

Les champs d'azur Tome 1 : Les pionniers

Au début du siècle dernier, le ciel est un vaste champ mal connu qui fascine et effraie. Un espace infini qui attire les aventuriers romantiques, les têtes brûlées ou les colons pragmatiques. Mais quelles que soient leurs origines, leurs méthodes et leurs intentions, tous sont habités par la même ferveur. Hantés par une passion exclusive pour laquelle ils vont jouer leur fortune et leur vie. Les uns, venus de nulle part comme Théodore Fayard, sont dotés d'un instinct hors du commun pour tout ce qui touche au "plus lourd que l'air": Les autres, issus du monde mécanique comme Fernand Joliot, mettent au service de cette industrie naissante l'expérience acquise dans le vélo, la motocyclette ou l'automobile. De la rencontre entre ces deux hommes, aussi féconde qu'explosive, vont naître une firme et un clan. Une famille ballottée par les convulsions de l'Histoire et les haines internes. Une dynastie qui marquera le siècle autant qu'il la marquera. Théodore Fayard a dix ans lorsqu'il croise son destin. Ce qui se passe ce jour-là, tandis qu'une mauvaise chute l'a jeté au fond d'un ravin des Vosges, a la saveur des miracles. Avant même sa guérison, le jeune Théo n'a plus aucun doute sur ce qu'il fera de sa vie : il la consacrera à la conquête des airs. Durant la décennie suivante, il se fait abonner à l'Aérophile, étudie avec avidité tout ce qui concerne les machines volantes, puis commence à construire ses propres planeurs en modèle réduit. Et peu à peu grandit en lui le désir de fabriquer un véritable appareil, comme ceux des frères Wright ou du capitaine Ferber ; mais pour un fils de rien, sans appui et sans le sou, c'est un rêve inaccessible... à moins que d'autres fous d'azur, plus fortunés que lui, ne décident de conjuguer leur passion avec la sienne.

04/2010

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Littérature française

Oscar de Profundis

La fin du monde est proche. Une pluie glacée s'abat sur les hordes de sans-abri à qui les nantis ont abandonné le centre-ville de Montréal. En cette nuit du 14 au 15 novembre, règne pourtant une effervescence inhabituelle : Oscar de Profundis revient dans sa ville natale pour deux concerts exceptionnels. La rock star s'est fait longtemps prier. Traumatisé enfant, Oscar a fui Montréal des années auparavant. Dans un Etat mondial qui baragouine le sino-américain, il n'a gardé de ses origines que le culte de la langue française dont il révère les écrivains - le De profundis clamavi de Baudelaire est tatoué sur son dos - et truffe de citations ses chansons. S'appliquant, grâce à son immense fortune, à vivre en marge de l'apocalypse, il accumule dans ses nombreuses résidences les vestiges - livres, disques, films ou même sépultures - d'une civilisation engloutie. L'emploi du temps de son court séjour a été verrouillé. Une immense villa du XIXe siècle accueille la star et sa suite. Tout contact avec l'extérieur est proscrit, d'autant que s'est déclarée la maladie noire, qui a déjà débarrassé plusieurs métropoles de ses miséreux. Dehors, des bandes rivales, sachant leurs jours comptés, mettent la ville à sac. L'une d'entre elles pourtant, menée par la grande Cate, aisément repérable grâce à l'épervier qui ne la quitte jamais, se résout à une ultime révolte. Quand l'état d'urgence est proclamé et les aéroports bouclés, assignant à résidence la rock star, Cate et les siens passent à l'action. Catherine Mavrikakis, sondant avec son acuité coutumière les arcanes d'un monde voué à sa perte, livre ici une envoûtante fable apocalyptique, où les dérives hallucinées d'Oscar, reclus et sous l'emprise de drogues, répondent aux atermoiements des gueux désespérés. Mais le pire n'est pas toujours sûr : après bien des péripéties, le seul libraire de la ville s'en sortira, sauvé par Scott Fitzgerald et Hermann Hesse.

08/2016

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Littérature française

Sages femmes

Hantée par des rêves de chevaux fous aux prénoms familiers, poursuivie par la question que sa fille pose à tout propos - a Elle est où, la maman ? " -, Marie vit un étrange été, à la croisée des chemins. Quand, sur le socle d'une statue de la Vierge au milieu du causse, elle découvre l'inscription Et à l'heure de notre ultime naissance, elle décide d'en explorer la mystérieuse invitation. Dès lors, elle tente de démêler l'écheveau de son héritage. En savoir plus sur ses aïeules qui, depuis le mitan du XIXe siècle, ont donné naissance à des petites filles sans être mariées, et ont subsisté souvent grâce à des travaux d'aiguille, devient pour elle une impérieuse nécessité. Elle interroge ses tantes et sa mère, qui en disent peu ; elle fouille les archives, les tableaux, les textes religieux et adresse, au fil de son enquête, quantité de questions à un réseau de femmes, historiennes, juristes, artistes, que l'on voit se constituer sous nos yeux. Bien au-delà du cercle intime, sa recherche met à jour de puissantes destinées. A partir .des vies minuscules de ses ascendantes, et s'attachant aux plus émouvants des détails, Marie imagine et raconte ce qu'ont dû traverser ces "filles-mères ", ces "ventres maudits" que la société a malmenés, conspués et mis à l'écart. A fréquenter tisserandes et couturières, à admirer les trésors humbles de leurs productions, leur courage et leur volonté de vivre, la narratrice découvre qu'il lui suffit de croiser fil de trame et fil de chaîne pour rester ce cheval fou dont elle rêve et être mère à son tour. Car le motif têtu de ce troublant roman, écrit comme un pudique hommage à une longue et belle généalogie féminine, est bien celui de la liberté, conquise en héritage, de choisir comment tisser la toile de sa propre destinée.

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Littérature étrangère

Amour & autres tracas

Un regard subtil sur la nature des relations humaines, les inquiétudes de l'amour, maladresses et malentendus, effusions et alarmes - comme s'il fallait se faire un petit peu mal pour mieux apprécier son bonheur... Quatre romans tout de délicatesse et d'humour, qui font ressembler la vie aux films en super-8. Une vie merveilleuse (1978). Guido et Vincent sont cousins et amis d'enfance. A ces trentenaires de la bonne société new-yorkaise, nantis d'un métier qui leur plaît et d'amis souriants, il ne manque que la femme de leurs rêves. Ils la rencontrent au même moment, l'un en la personne de l'élégante Holly, raffinée et secrète ; l'autre, de Mitsy, descendante d'immigrés russes, la rebelle jamais rassurée. Et les ennuis commencent... Une épouse presque parfaite (1982). Un soir de vernissage, Polly Solo-Miller rencontre Lincoln Bennett, un peintre à moitié ermite dont elle tombe aussitôt amoureuse. Malheureusement, Polly est mariée, aime toujours son mari, bichonne ses deux bambins comme personne, et, surtout, descend d'une famille où ces choses-là ne se conçoivent pas. Famille, tracas et Cie (1993) Jane Louise, juive new-yorkaise de 40 ans, vient d'épouser Teddy, issu d'une grande famille de la Nouvelle-Angleterre. Mais un mariage heureux, un mari charmant et un travail créatif ne mettent pas à l'abri des questions existentielles. Et quand, côté famille, Teddy et Jane Louise frôlent le désastre, il y a, dieu merci, les amis... Frank et Billy (1986). "A l'occasion d'un cocktail, Francis Clemens fut présenté à une spécialiste du capitalisme médiéval dont il avait apprécié les articles. Elle s'appelait Joséphine Delielle, et on la surnommait Billy. Il ne s'en était pas du tout rendu compte sur le moment, mais il était aussitôt tombé amoureux d'elle..." A son tour, Billy va se laisser séduire par Francis "Frank" Clemens. Seul problème : Frank est marié et Billy aussi !

09/2012

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Cinéma

L'Homme d'Aran de Robert Flaherty. Mythe, île et cinéma

Voir l'Homme d'Aran (1936), c'est partir en voyage dans un lieu à la fois réel et figuré, animé par des îliens qui mêlent vérité et mensonge dans un grand jeu orchestré par Robert Flaherty. C'est aussi faire une expérience doublement fictive, celle qu'offre le cinéma et celle que constitue toute excursion en direction d'une île, quelque part entre perte et renaissance. Sur les traces du réalisateur de Nanook, Man of the North et de Louisiana Story, nous pénétrons dans un temps et un lieu hantés par les mythes : ceux des origines et de la fin des temps, celui d'une famille et d'une communauté sublimées, celui d'une lutte impitoyable entre des humains issus d'un monde adamique et un océan doté d'une existence et de pouvoirs tout puissants. Grâce aux plans sidérants de Flaherty filmant quelques marins partis à la pêche au requin ou perdus dans les flots déchainés, l'univers grandiose et dépouillé que constitue Inis Mór, une des trois îles de l'archipel situé à l'ouest de Galway (Irlande), se charge d'une intensité tragique conjuguant la force du réel à celle issue des contes et des légendes confrontant l'homme à la mer. Ce film unique et inclassable, entre documentaire et fiction, est le fruit de la rencontre d'un cinéaste inspiré, novateur et lyrique avec une communauté prête à prendre tous les risques pour quelques miettes d'éternité. Au cours de cet échange va s'inventer une méthode archaïque et moderne, enfantine et joueuse, permettant au génie de Flaherty d'atteindre des sommets. L'étude des conditions épiques du tournage, l'inscription du film dans l'oeuvre et dans l'histoire du cinéma documentaire, ainsi que l'analyse précise de ses partis pris esthétiques, nous permettent de mieux saisir la conjonction singulière qu'elles révèlent : celle qui se dessine entre mythe, île et cinéma.

02/2012

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Histoire internationale

Un sachet d'hosties pour cinq. Récit d'un rescapé du génocide des Tutsi commis en 1994 au Rwanda

Un sachet d'hosties pour cinq est un témoignage qui ne laisse pas indifférent. César relate ce qui est arrivé au jeune homme de vingt ans qu'il a été. Il aborde sa survie avec pudeur et précision. Il a le souci d'épargner le lecteur, en l'invitant aussi à un voyage au coeur de sa vie d'enfant et de collégien, de sa famille, ainsi que dans l'histoire de son peuple et de son pays. Bien qu'il n'ait eu aucun contrôle sur les événements, son espoir et sa détermination à survivre se sentent dès le début de son récit. Avec finesse et un peu d'humour, il nous embarque dans sa quête philosophique pour comprendre l'Homme lorsqu'il est confronté à l'indicible. Comment Lui faire encore confiance lorsque même notre ami souhaite notre mort ? Comment organiser la survie dans un contexte hostile ? A quoi peut-on penser lorsque l'on est confronté à la mort des autres et à la sienne, imminente ? Autant de questions qui nous amènent à nous interroger sur notre rapport à l'autre, sur notre rapport à la manipulation des masses, sur notre sensibilité face aux risques de crimes contre l'humanité et de crimes de génocide. César est le seul rescapé des six enfants de sa famille. Sa mère a également survécu mais il ne le saura et ne la reverra que plusieurs mois après la déclaration de fin du génocide. Celui-ci a emporté soixante-trois membres de sa famille, élargie à ses grands-parents, tantes, oncles, cousines et cousins. Trois ans après le génocide, César réussit à obtenir un visa pour la Suisse. Il y suit une formation universitaire et y fonde une famille. A côté de ses tâches professionnelles et de son rôle de père de famille, il ne cesse de parcourir la Suisse et l'Europe pour témoigner en mémoire des siens et, surtout, pour sensibiliser aux dangers de la haine et de ses discours ainsi que pour proposer des alternatives.

03/2016

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Historique

Robert Schuman. Missionnaire et visionnaire pour l'Europe

"On ne peut comprendre mes engagements politiques et mon désir d'Europe si on ne connait pas mes origines. Je suis né dans un pays de frontières. Elles ont toujours été des barrières entre les hommes" a écrit Robert Schuman à l'automne de sa vie. - Né le 29 juin 1886 au Luxembourg, d'un père mosellan, d'une mère luxembourgeoise d'origine alsacienne, des oncles et tantes installés en Belgique, Robert Schuman était destiné à devenir un Européen, voire même un des pères de l'Europe. Mais que le chemin fut long et tortueux... - Après de brillantes études de droit à Bonn, Munich, Berlin et Strasbourg où il se fera des amis pour la vie qui le dissuadent de rentrer dans les ordres après la mort tragique de sa mère dont la disparition restera une blessure ouverte durant toute sa vie, Robert Schuman, jeune avocat, s'installe en juin 1912 à Metz. (L'Alsace et la Moselle sont alors annexées à l'Allemagne depuis 1871). - Profondément chrétien, Schuman s'engage aussitôt dans le militantisme social de l'Eglise qui lui servira de tremplin pour entrer en politique en 1919 et qu'il ne quittera qu'en 1962... - Sous-secrétaire d'Etat aux réfugiés de mars à juillet 1940, il revient à Metz où il est arrêté par les Allemands, emprisonné, puis assigné à résidence dans le Palatinat d'où il s'échappe avant de rentrer dans la clandestinité jusqu'à la fin de la guerre. - Tour à tour ministre des Finances en 1946, Président du Conseil (Premier ministre) en 1947, Ministre des Affaires étrangères de 1948 à 1952 et encore ministre de la Justice en 1955, Robert Schuman entre dans l'histoire en créant avec Jean Monnet, la Communauté Européenne du charbon et de l'acier (CECA) en 1951 qui est à l'origine de l'actuelle Union Européenne. - C'est le parcours de cet homme droit et méconnu que nous vous invitons à découvrir à travers les quelques de cet ouvrage.

05/2023

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Non classé

Ne pas finir. Dialogue de deux historiens à propos de L'écharpe rouge

La lecture partagée de L'écharpe rouge d'Yves Bonnefoy, dernière oeuvre - en prose - d'un grand poète, est la source de ce livre. Le dialogue qu'ont conduit les deux auteurs est ne´ d'une double énigme, qui les a doublement intrigués. Ils ont, d'une part, rencontre´ l'énigme d'un ouvrage tout a` la fois testamentaire et inaugural, sans cesse saisi et transporte´ par l'énergie d'un recommencement. D'autre part, parmi les multiples entrées offertes au lecteur par Bonnefoy, ils ont été´ confrontes a` l'énigme d'une enquête menée par un narrateur a` la recherche d'une image qui retiendrait en elle le chiffre d'une vie (et qui rend peut-être compte de l'intimité´ contrariée du poète avec la psychanalyse). Cette enquête, ils l'ont vite découvert, lève sur son passage d'innombrables autres images et d'autres écrits eux mêmes hantés par l'image introuvable. C'était la` se retrouver au coeur du problème de l'image, tel que Bonnefoy n'a cessé´ de le penser et de l'écrire, aussi bien dans son oeuvre poétique que dans ses textes théoriques ou historiques. Autre entrée peut-être plus surprenante, le dialogue a permis de mesurer a` quel point des notions comme celles de présence ou de finitude, si familières a` l'auteur de L'écharpe rouge, s'ouvraient, par leur étonnante fécondité´ historiographique, aux attentes de deux historiens de l'expérience. Réunies autour d'une lecture qui n'est pas seulement celle d'un livre mais d'une oeuvre entière, les deux voix de ce dialogue voudraient aussi inciter qui les lira a` faire l'expérience sans fin des figures de soi autour desquelles s'enroulent les écharpes rouges d'Yves Bonnefoy. Pierre-Antoine Fabre, directeur d'études a` l'EHESS Christian Jouhaux, directeur de recherche émérite au CNRS, directeur d'études a` l'EHESS

10/2023

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Théâtre

Résistances. Lumineuse clairière ; C'est la faute à Voltaire ! ; Résistances

Ces trois pièces inédites de Pierre Laville, dont la création est prévue à la rentrée 2019 et au cours des prochains mois dans de grands théâtres (dont la Comédie-Française ou l'Atelier), se rattachent à un mot-proue : intolérance. Les trois pièces prennent chacune pour pivot un personnage historique de grande dimension, Sophie Tolstoï épouse d'un écrivain génial qui se débat, Voltaire dans son engagement contraint dans la lutte contre le fanatisme religieux, Marie Bell engagée à collaborer avec les Nazis pour mieux éprouver dans l'honneur un engagement secret. Intolérance, imposée jusqu'à l'insupportable à Sophie, épouse de Léon Tolstoï, dans Iasnaia Poliana, à toutes les étapes de sa vie. La pièce embarque pour un voyage avec passages du noir à la lumière, de l'obscurité à la clarté, de la clôture de l'amour aux forces de la passion. Ici Sophie Tolstoï fait tout pour exister envers et contre un mari dont la toute puissance vitale et intellectuelle finit par ne plus lui laisser d'ouverture vers la vie qu'elle mérite ou qu'elle revendique dans leur demeure de Iasnaïa Poliana. Ecrasez l'Infâme ! c'est ainsi que signait Voltaire, pour marquer radicalement son engagement dans l'affaire du protestant Callas, cruellement mis à mort par l'Eglise. La pièce prend des airs de comédie dans le cocon du château de Ferney, où Voltaire s'est réfugié, en compagnie de sa nièce-maîtresse-animatrice de ses plaisirs, Mme Denis. L'intrusion du jeune Pierre Calas, venu le supplier de prendre la cause de son père, bouleversera l'ordre douillet et égoïste de l'existence du Philosophe des Lumières. Collaborations expose la grande comédienne Marie Bell, au plus haut de sa célébrité, dans cette Comédie-française, où elle a passé sa vie et connu la gloire. Tout en profitant des avantages matériels et de protections indirectes des nantis de la Collaboration imposée par l'Allemagne nazie, elle poursuivait une action secrète de résistance, qu'elle mena avec panache au mépris des dangers tout au long de la guerre.

09/2019

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Economie

Le pillage du monde par l'Occident. La face cachée du capitalisme

Malgré l'abondance des écrits sur le capitalisme, la question fondamentale des inégalités dans le monde est souvent abordée sous un angle idéologique, parfois caricatural, avec des chiffres plus sensationnels qu'utiles. Certains essais "froids" n'hésitent pas à vanter les mérites des Etats riches et à reprocher aux pays pauvres leur "léthargie", sans état d'âme. Afin de contourner "cet arbre qui cache la forêt", les auteurs ont choisi de survoler l'histoire des cinq derniers siècles à la recherche des causes et circonstances de ces inégalités. L'étude est partie d'un constat basique mais rarement formulé de façon claire : après 500 ans d'acquisitions, un quart des êtres humains vit actuellement dans un confort démesuré tandis que le reste de l'humanité lutte vainement pour échapper à la misère. Pour rassembler les éléments d'explication de ce constat, il a fallu décortiquer l'histoire de l'Occident depuis la découverte de l'Amérique jusqu'à aujourd'hui. Et il a fallu aussi choisir patiemment des périodes et des faits historiques qui pouvaient témoigner de l'évolution du système "Capitalisme". Ce plongeon dans le passé a révélé que la course aux richesses a été amorcée dès les voyages de Colomb et de Magellan. Le désir obsessionnel de s'enrichir a poussé d'abord les conquérants à se comporter comme des hors-la-loi, et ensuite, comme des colons "civilisateurs" universels. Résultat : de nos jours, les nations riches - une trentaine de pays - vivent dans la prospérité tandis que les pauvres souffrent de l'insécurité, de la malnutrition et de la dépendance vis-à-vis des mieux nantis. La ruée vers le confort du type "prêt-à-servir" du Nord ne cesse d'alimenter des flux de migrants et de réfugiés. Le recours à la fermeture des frontières n'est pas une solution durable. A court terme, rien de prometteur à l'horizon !

05/2018

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Philosophie

Lumières pour enfants. Emission pour la jeunesse

Ce volume prend sa place naturelle après Trois pièces radiophoniques déjà parues dans la même collection. Il regroupe en effet les émissions destinées à la jeunesse réalisées par Benjamin avant la mainmise des nazis sur la radio. Ici, Benjamin cherche à renouveler le conte. « Comment ? Par des récits qui semblent inspirés de Baudelaire et de Kafka, des récits qui associent curieusement l’escroquerie et la catastrophe et qui, comme en passant, traduisent la vision benjaminienne de l’Histoire comme une catastrophe continue. De qui est-il question ? De brigands et de charlatans, de sorcières au bûcher, d’escrocs, d’imposteurs, de marginaux, de personnages suspects comme Cagliostro ou Faust, de bootleggers de la Prohibition, et même d’un faux messie blasphémateur, le fameux Sabbataï Zevi dont Benjamin a découvert l’existence grâce à son ami Gershom Scholem. Autant de personnages qui cherchent à survivre dans un contexte général de catastrophe : le tremblement de terre de Lisbonne, les inondations du Mississippi, la destruction de Pompéi, etc. Les contes pour enfants de Benjamin ne sont pas des contes de fée, ils adressent plutôt un avertissement aux jeunes gens, un avertissement prophétique […]. En cela, ces contes de la catastrophe imminente demeurent fidèles à la vocation des contes traditionnels qui, dans l’esprit de Benjamin et d’Ernst Bloch, doivent aussi être des récits d’émancipation, animés malgré tout par un principe d’espérance, ô combien fugitif, à l’opposé des mythes asservissants ». (Jean Lacoste, La Quinzaine littéraire) Que Benjamin ait été aussi un conteur, on le savait déjà. Mais ici, à travers les prismes de l'enfance et la profusion labyrinthique de récits hantés par le merveilleux, c'est le projet d'une pédagogie libre qui s'énonce familièrement, à la façon des devinettes. Tant dans le « je me souviens » berlinois qui ponctue le livre que dans l'évocation d'évènements lointains, ces « lumières » pour enfants clignotent pour tous comme le butin enjoué de ce collectionneur d'histoires qu'était Benjamin.

05/2011

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Littérature étrangère

Les soldats et les nonnes

Les soldats et les nonnes est un roman d'amour construit avec la plus grande rigueur. D'un côté il y a les "nonnes" : Anne Cavidge, bonne soeur défroquée, et son amie Gertrude Openshaw, riche bourgeoise londonienne dont le mari se meurt d'un cancer. De l'autre, les "soldats" : Wojciech Szczepanski, exilé polonais surnommé le Comte pour plus de facilité, et Tim Reede, peintre encore assez jeune, plein de charme et d'insouciance, sinon de talent, amant de Daisy Barrett, mal embouchée et ivrogne sur les bords mais qui, elle aussi, est dans son genre une nonne. Au milieu, "les cousins et les tantes", parents plus ou moins éloignés de Guy, le mari de Gertrude ; leur rôle est celui du choeur antique et, à l'occasion, d'empêcheurs de danser en rond. L'histoire est celle d'un intellectuel anglais d'ascendance juive, Guy Openshaw, qui, sur son lit de mort, exhorte sa femme, Gertrude, à se remarier quand lui-même aura disparu. A quelque temps de là, Anne, échappée du couvent, demande asile à Gertrude, son amie de jeunesse. Guy mort, les deux femmes jurent de finir leurs jours ensemble et de faire le bien autour d'elles. Mais les choses ne se dérouleront pas comme prévu. Gertrude se remariera, et pas avec le prétendant choisi par son mari. Anne ne retrouvera pas la paix et l'innocence qu'elle était venue chercher dans le monde. Eros va venir bouleverser les projets et les vies de la manière la plus violente. A partir de ce schéma, Iris Murdoch a construit un édifice romanesque d'une vitalité foisonnante et d'une beauté baroque, riche en suspense, en rebondissements et coups de théâtre, le tout sous-tendu par une réflexion profonde sur le Bien, le Mal, Dieu et la mort. Les soldats et les nonnes est un beau livre, profond, poignant et brillant.

03/1988

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Livres 0-3 ans

Art baroque, art d'enfance

L'art baroque appartient à l'enfance de Ma Mère l'Oye : il éclate et s'épanouit à Rome et en France avec la Contre-Réforme, puis se diffuse lentement en Europe et au-delà. Le croisement des contes de nourrices et des spectacles de cour qui ont enchanté Charles Perrault et Madame d'Aulnoy dans leur jeunesse préside à l'imaginaire des grands conteurs du XVIIe siècle. Mais l'esprit d'enfance, avec sa turbulence, n'est-il pas dominé en permanence par cette stravaganza mythique si bien orchestrée par Vivaldi ? Les " perles " du baroque, nous les découvrons dans les textes qui balisent l'histoire de l'enfance - Lewis Carroll, la comtesse de Ségur, Jules Verne, Collodi, André Maurois, Michel Tournier, Claude Roy -, dans les illustrations des artistes hantés par " l'ange du baroque " et par des " bons petits diables " emblématiques : Gustave Doré sans doute, mais aussi Nicole Claveloux, Jean Claverie, Frédéric Clément, Claude Lapointe, Georges Lemoine, etc. Cendrillon rejoint ici l'infante Marguerite de Velasquez, Alice, Peter Pan, Pinocchio et Babar dans une fantasia que la parade de Disneyland porte à son paroxysme. Les nouveaux héros de l'enfance, à la jonction de la culture savante et de la culture populaire, servent aussi de support aux dérisions du Postmoderne dans les romans. Enfin la volute baroque - incarnation parfaite d'une rhétorique du détail réunit dans l'édition internationale les pierres de Venise, le panache de la calligraphie arabe, l'or des Aztèques ou la vague d'Hokusai : ses arcs-en-ciel illuminent le firmament des récents Droits de l'Enfance. Un humanisme du sensible appelle ici les formes d'une nouvelle pédagogie : l'art d'enfance, culture et contre-culture, remet en cause les évidences et l'excès baroque est le gage le plus sûr des recherches d'écriture inédites. Ce livre doit beaucoup aux travaux de Philippe Ariès, Didier Anzieu, Hubert Damish, Georges Devereaux, Johannes Itten, Marc Soriano. Il lie l'étude d'un champ de la culture à l'histoire des mentalités. Il est préfacé par Marc Soriano.

12/1991

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Esotérisme

Revue Spirite (Année 1869). qu'est-ce que le spiritisme ? le procès des empoisonneuses de Marseille, un esprit qui croit rêver,

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, qu'est-ce donc que le spiritisme ? le procès des empoisonneuses de Marseille, un esprit qui croit rêver, vision de Pergolèse, apparition d'un fils vivant à sa mère, les arbres hantés de l'île Maurice, un curé médium guérisseur, biographie de M. Allan Kardec, musée du spiritisme, l'égoïsme et l'orgueil, théorie de la beauté, les précurseurs du spiritisme, la médiumnité guérissante en russie, réincarnation, les déserteurs, la vie éternelle... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

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Littérature française

Romans

Conteur exceptionnel pétri de la tradition orale de son enfance marocaine, Tahar Ben Jelloun joue de la fuite de la cruelle réalité vers les rêves qui la rendent supportable. Ainsi ses romans sont-ils tissés de nombreuses voix qui se répondent ou se heurtent en quête d'une identité multiple : le Maroc des origines, l'arabe langue maternelle, le français choisi pour l'oeuvre littéraire. Si ses personnages sont si vivants, si incarnés, c'est qu'il les a empruntés à son univers le plus proche – oncles et tantes, cousins et cousines. Au fil des onze romans réunis dans ce Quarto, ils dessinent aussi le portrait d'un des acteurs principaux, le Maroc depuis les années soixante, le pays qu'il lui a fallu fuir pour ses crimes d'Etat, fuir une pauvreté telle que ses enfants désespérés sont prêts à tout pour immigrer. Dix-neuf mois de rééducation disciplinaire dans un camp militaire puis l'islamisation de la philosophie qu'il enseignait au lycée lui ont fait choisir la France où il a obtenu un doctorat de psychiatrie sociale. Il n'a cessé de militer pour l'alphabétisation des immigrés, contribuant à lever le silence qui pesait, tant sur la fracture culturelle que sur les problèmes d'intégration. Le pays natal, la liberté, la femme qui en est souvent si cruellement privée, l'immigration hantent ces romans publiés entre 1973 et 2016. Son premier maître en écriture, son premier lecteur, a été Jean Genet, un guide sévère auquel il reste fidèle : "Quand tu commences à écrire, me disait-il, sache qu'il y aura un lecteur qui te tiendra la main, si ce que tu écris ne l'intéresse pas, il retirera sa main et tu te retrouveras sans lecteur. Donc, il faut toujours penser à cet homme ou femme qui a pris la peine d'acheter ton livre pour le lire."

03/2017

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Littérature étrangère

Palmiro

Avec Palmiro (1986) Luigi di Ruscio signe son premier roman après une déjà prolifique production poétique. Récit autobiographique aux dimensions carnavalesques, Palmiro inaugure ce qui sera la signature littéraire de Di Ruscio : une ironie et une insolence d'un burlesque féroce, une langue crue, à la cadence orale, ponctuée, comme toujours chez lui, de fulgurantes inventions langagières qu'il tire d'une formidable rage de vivre en dépit des désillusions politique. Ici, Di Ruscio met en scène dans une petite ville des Marches, au sortir de la guerre, une galerie de personnages - manoeuvres, joueurs de billards, fonctionnaires du PCI, prostituées, paysans, attendent impatiemment la grande fête révolutionnaire, l'avènement d'une société sans classes. Parmi eux, le narrateur et alter ego de l'auteur, prolétaire désoeuvré, régulièrement rabroué par ses camarades de la section locale "Palmiro" (en hommage au secrétaire général du PCI, Palmiro Togliati) pour militance irrégulière. Notre "Socrate anarchiste", tourne en rond dans l'attente d'une révolution qui semble de plus en plus incertaine. Pourtant, jamais sa curiosité et sa joie de vivre ne le quittent. Il s'immerge dans la bibliothèque municipale, fréquente les bordels et les bals populaires, se délecte de la seule vision d'un amandier en fleurs. Les rencontres amoureuses sont heureuses et libres et l'érotisme toujours festif. Aux aventures du héros se mêle le récit de tranches de vies tragi-comiques de personnages déclassés, souvent haut en couleurs comme le barbier nain Ciocca, partisan et militant paranoïaque, englouti jusqu'aux cuisses dans des bottes de SS volées. Les nantis sont exclus, comme si, pour une fois, c'étaient eux qui comptaient pour rien. La plume alerte de Di Ruscio, sa vivacité, sa capacité à saisir et à dépeindre le burlesque des situations, et le grotesque chez les hommes, sans jamais se départir d'une grande tendresse fait irrésistiblement penser aux comédies italiennes de l'après guerre : Le Pigeon de Mario Monicelli ou Amarcord de Fellini.

01/2015

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Philosophie

Traité sur la tolérance. Un texte pour la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils

Le Traité sur la tolérance est une oeuvre de Voltaire publiée en 1763. Ce texte vise la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils afin d'éviter que ce dernier ne se convertisse au catholicisme. Dans ce Traité sur la Tolérance, Voltaire invite à la tolérance entre les religions et prend pour cible le fanatisme religieux (plus particulièrement celui des jésuites chez lesquels il a fait de brillantes études étant jeune homme) et présente un réquisitoire contre les superstitions accolées aux religions. En janvier 2015, à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo, l'ouvrage de Voltaire se place au sommet des ventes des librairies un peu partout dans le monde. Ses ventes en France explosent en 2014 avec 185 000 exemplaires. L'oeuvre voltairienne fait suite au procès, à la condamnation à mort et à l'exécution de Jean Calas, père de famille huguenot, le 10 mars 1762. Jean Calas appartient à une famille protestante à l'exception de sa servante, catholique, et d'un de ses fils, converti au catholicisme. A la suite de la mort par suicide supposé de son fils aîné, la famille Calas se retrouve faussement accusée d'homicide volontaire. La famille est mise aux fers et le père, à la demande populaire, et sur ordre de 13 juges, est condamné à mort malgré l'absence de preuve. Le contexte historique est alors encore fortement marqué par les guerres de religions françaises des siècles précédents. A la suite de l'exécution de Jean Calas, qui plaide son innocence jusqu'à sa mort, le procès est rejugé à Paris et, le 9 mars 1765, la famille Calas est réhabilitée. La table des matières reproduite ci-dessous montre bien la démarche philosophique de Voltaire pour faire progresser le concept de tolérance. Il commence par un rappel des faits, poursuit en montrant que la tolérance devrait être naturelle pour le genre humain. Il se réfère aux anciens Grecs et Romains, puis détruit ensuite toutes les objections et notamment celle du martyr. Il investigue dans le Judaïsme, qu'il connaît bien, et n'y trouve pas plus de trace d'intolérance. Ensuite, il se penche sur la Chrétienté. Il donne sa conception du rapport entre Jésus-Christ et la tolérance en montrant constamment des signes de respect, d'allégeance, et en fournissant le plus possible de références chrétiennes comme Jésus-Christ lui-même, la Bible et les évangiles, et de nombreux auteurs chrétiens.

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Histoire du droit

Traité sur la tolérance. Un texte pour la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils

Le Traité sur la tolérance est une oeuvre de Voltaire publiée en 1763. Ce texte vise la réhabilitation de Jean Calas, protestant faussement accusé et exécuté pour avoir assassiné son fils afin d'éviter que ce dernier ne se convertisse au catholicisme. Dans ce Traité sur la Tolérance, Voltaire invite à la tolérance entre les religions et prend pour cible le fanatisme religieux (plus particulièrement celui des jésuites chez lesquels il a fait de brillantes études étant jeune homme) et présente un réquisitoire contre les superstitions accolées aux religions. En janvier 2015, à la suite de l'attentat contre Charlie Hebdo, l'ouvrage de Voltaire se place au sommet des ventes des librairies un peu partout dans le monde. Ses ventes en France explosent en 2014 avec 185 000 exemplaires. L'oeuvre voltairienne fait suite au procès, à la condamnation à mort et à l'exécution de Jean Calas, père de famille huguenot, le 10 mars 1762. Jean Calas appartient à une famille protestante à l'exception de sa servante, catholique, et d'un de ses fils, converti au catholicisme. A la suite de la mort par suicide supposé de son fils aîné, la famille Calas se retrouve faussement accusée d'homicide volontaire. La famille est mise aux fers et le père, à la demande populaire, et sur ordre de 13 juges, est condamné à mort malgré l'absence de preuve. Le contexte historique est alors encore fortement marqué par les guerres de religions françaises des siècles précédents. A la suite de l'exécution de Jean Calas, qui plaide son innocence jusqu'à sa mort, le procès est rejugé à Paris et, le 9 mars 1765, la famille Calas est réhabilitée. La table des matières reproduite ci-dessous montre bien la démarche philosophique de Voltaire pour faire progresser le concept de tolérance. Il commence par un rappel des faits, poursuit en montrant que la tolérance devrait être naturelle pour le genre humain. Il se réfère aux anciens Grecs et Romains, puis détruit ensuite toutes les objections et notamment celle du martyr. Il investigue dans le Judaïsme, qu'il connaît bien, et n'y trouve pas plus de trace d'intolérance. Ensuite, il se penche sur la Chrétienté. Il donne sa conception du rapport entre Jésus-Christ et la tolérance en montrant constamment des signes de respect, d'allégeance, et en fournissant le plus possible de références chrétiennes comme Jésus-Christ lui-même, la Bible et les évangiles, et de nombreux auteurs chrétiens.

11/2022

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Théâtre - Pièces

Théâtre. Coffret en 26 volumes

"Louis Calaferte est mort le 2 mai 1994... Sa poésie, qu'on trouvera pour ainsi dire entièrement chez Tarabuste, est lue un peu. On peut dire de son théâtre qu'il est joué un peu plus ; son édition aujourd'hui épuisée, nous la devions au courage de Jacques Hesse. Hélas, ce dernier ayant cessé son activité, elle n'est plus disponible qu'en bouquinerie d'ancien. Or cette oeuvre qui comporte 26 pièces est encore demandée par des théâtres professionnels et amateurs. Une raison sérieuse pour Tarabuste de la rendre à nouveau disponible en publiant l'oeuvre théâtrale de ce grand écrivain. De nouveaux visages se présentent régulièrement, réclamant auprès des Amis de Louis Calaferte une provende devenue introuvable. Dans la création, - appréhendée de manière globale -, de Louis Calaferte, le pan que constitue la part dramatique éclaire d'une manière synthétique la démarche de ce grand écrivain ; entendons par synthétique l'idée qu'il a focalisé un regard d'entomologiste sur la société de ses contemporains, observateur cruel mais non sans aménité, des milieux et des comportements de ses semblables. A sa mort, Jean-Pierre Miquel, qui a créé et mis en scène six des pièces de Louis Calaferte, nous offre ce commentaire : "Cette oeuvre dramatique est exceptionnelle tant par sa pertinence, son exactitude minutieuse, son absence totale de mépris, de méchanceté, que par sa drôlerie, qui ne prétend pas combattre ou dénoncer, mais débusquer le cocasse dans le familier. Calaferte voulait par son théâtre capter la dimension comique de la vie. Il croyait à la nécessité du comique, à sa vertu salvatrice et de ce fait, regardait le genre humain avec une sorte d'attendrissement qui contrastait singulièrement avec la violence de ses propos sur la dérive grossière de notre société de mensonge, d'avidité, de lâcheté et de bêtise". Pour Calaferte, le théâtre et la poésie n'étaient pas des genres à part. Le fait même qu'il ait aimé que son théâtre fut édité en est la preuve. C'est pourquoi, nous vivons aujourd'hui sa disparition des rayons des librairies de manière cruelle, ajoutant à l'interrogation de jeunes gens en quête de l'image véhiculée par ce théâtre rebelle, - tout de contre-pouvoir et d'anticonformisme -, notre propre inquiétude de ne pouvoir offrir en partage ce qu'il nous a été donné de vivre il y a quelque trente ans, un modèle d'humanité avec une perfection de langue rarement égalée. C'est aussi ça la justification de la collection Post/Replica." Djamel Meskache.

05/2021

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Histoire de France

Un voyage de Napoléon. 2 avril - 15 août 1808

Ce 2 avril 1808, Napoléon quitte Saint-Cloud et prend la route de Bayonne afin d'y rencontrer la famille royale d'Espagne et régler avec eux – au profit de l'Empire – les problèmes dynastiques de ce pays. La traversée de Saint-Cloud à Bayonne s'effectue à un rythme accéléré et Napoléon,après s'être arrêté quelques jours à Bordeaux,où il est rejoint par l'Impératrice Joséphine, arrive à Bayonne le 14 avril et loge au château de Marrac qu'il a fait acheter, jusqu'au 21 juillet suivant.Dans la nuit du 21 au 22 juillet, il reprend la route en direction de Pau, passe successivement à Tarbes et Auch avant de s'arrêter quelques jours à Toulouse. Et c'est de nouveau une course à travers les départements du Sud-ouest.Montauban, Agen sont visitées. A Bordeaux, il apprend la capitulation de Baylen. Sans attendre,il décide de rentrer à Paris mais ne voulant pas mécontenter les populations des départements de l'Ouest, il décide néanmoins d'en visiter certains. Il passe à Saintes, Rochefort, La Rochelle, Fontenay-le-Comte, Napoléon (Vendée) et s'arrête deux jours et demi à Nantes. Par Angers, Saumur, Tours, Blois et Vendôme, il rejoint Saint-Cloud et assiste le 15 août à Paris aux fêtes données pour la saint Napoléon. Le propos de l'ouvrage est de raconter cette équipée dans les départements de l'Empire. On suit Napoléon pas à pas, dans le quotidien de ce voyage, et presque heure par heure. C'est une reconstitution précise, uniquement basée sur les archives ou les témoignages des contemporains. C'est également l'occasion de percevoir l'état d'esprit des français à l'apogée de l'Empire au moment même où une première lézarde (la capitulation de Baylen) se dessine dans l'édifice impérial. Les réjouissances populaires, l'enthousiasme des villes et des campagnes, les gardes d'honneur, les discours des maires et des préfets forment l'armature de cette étude nouvelle. Dix chapitres composent ce travail suivis d'un appendice qui décrit le passage très rapide Napoléon sur la même route en octobre 1808 et janvier 1809, ainsi que le dernier voyage, triste,qui l'amène à l'île d'Aix d'où il partira pour Sainte-Hélène. Quatre annexes justifient l'étude : l'état des dépenses du service du grand écuyer pour ce voyage, les décrets pris par Napoléon en faveur des villes et des départements traversés ; les gardes d'honneur, formations urbaines paramilitaires qui l'accompagnèrent et enfin une annexe de notices biographiques des personnages rencontrés au long de ces pages. De très nombreuses notes éclairent certains points de la rédaction.

10/2019

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Religion

Châlons-sur-Marne

Ce n'est plus le temps de dater la conversion du diocèse de Châlons au premier siècle de notre ère quand un disciple de saint Pierre, venu de Rome, ramenait de la mort à la vie le fils d'un gouverneur romain. Saint Memmie n'a apporté l'évangile que dans le premier quart du IVe siècle. Mais dès le Moyen-Age l'évêque de Châlons-en-Champagne est prestigieux ; il est l'un des acteurs du sacre du Roi à Reims : c'est lui qui passe l'anneau au doigt du souverain, consacrant son mariage mystique avec la nation. Et Châlons est sur la route qui mène de Paris à l'Europe centrale. Route du commerce et des affaires ; les foires de Châlons sont à peine moins fréquentées que celles de la Champagne méridionale et la ville est une cité drapante. Route des contacts internationaux, les ambassadeurs, les souverains descendent à l'évêché ; le frère de Louis XIV, veuf d'Henriette d'Angleterre, le Grand Dauphin, fils du Roi Soleil, s'y marient. Route des idées aussi : la Réforme compta 800 adeptes dans la ville, et un bon nombre de la Brie au Perthois. Et malgré les évêques, gardiens de la foi et désireux d'extirper l'hérésie, la tolérance de fait s'est vite installée dans le peuple qui déplora la Révocation de l'édit de Nantes. Au XVIIIe siècle le Jansénisme demeurait vivace et il en restait des traces au XIXe siècle. La Révolution effaça le diocèse, qui en 1801 fut rattaché à Meaux, en 1821 à Reims, et qui ne retrouva un évêque qu'en 1823. Au XIXe la foi et la pratique sont solides dans un secteur pauvre de la Champagne crayeuse. La situation est plus médiocre dans les pays de la forêt ou de la vigne - en Brie surtout « froide comme la Sibérie » - ; les évêques remettent sans cesse leur ouvrage sur le métier, mais en 1961 on découvrira que la religion retrouvait à peu près ses positions de 1871. La J A C, forte de 1930 à 1950, a contribué à développer une des agricultures les plus performantes d'Europe, mais elle n'a pas rempli les églises d'aujourd'hui. On vient de retrouver les restes du cloître de Notre-Dame en Vaux à Châlons, témoignage de la ferveur du XIIe siècle, et, dans un diocèse où les prêtres commencent à se compter, les laïques apprennent à se prendre en charge, signe annonciateur de ce que sera peut-être l'Eglise de l'an 2000. Dans un style agréable et clair, les spécialistes de l'histoire religieuse du diocèse de Châlons ont mis à la portée de tous les résultats de leurs recherches qui permettent d'éclairer le présent à la lueur du passé.

01/1989

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Religion

Châlons-sur-Marne

Ce n'est plus le temps de dater la conversion du diocèse de Châlons au premier siècle de notre ère quand un disciple de saint Pierre, venu de Rome, ramenait de la mort à la vie le fils d'un gouverneur romain. Saint Memmie n'a apporté l'évangile que dans le premier quart du IVe siècle. Mais dès le Moyen-Age l'évêque de Châlons-en-Champagne est prestigieux ; il est l'un des acteurs du sacre du Roi à Reims : c'est lui qui passe l'anneau au doigt du souverain, consacrant son mariage mystique avec la nation. Et Châlons est sur la route qui mène de Paris à l'Europe centrale. Route du commerce et des affaires ; les foires de Châlons sont à peine moins fréquentées que celles de la Champagne méridionale et la ville est une cité drapante. Route des contacts internationaux, les ambassadeurs, les souverains descendent à l'évêché ; le frère de Louis XIV, veuf d'Henriette d'Angleterre, le Grand Dauphin, fils du Roi Soleil, s'y marient. Route des idées aussi : la Réforme compta 800 adeptes dans la ville, et un bon nombre de la Brie au Perthois. Et malgré les évêques, gardiens de la foi et désireux d'extirper l'hérésie, la tolérance de fait s'est vite installée dans le peuple qui déplora la Révocation de l'édit de Nantes. Au XVIIIe siècle le Jansénisme demeurait vivace et il en restait des traces au XIXe siècle. La Révolution effaça le diocèse, qui en 1801 fut rattaché à Meaux, en 1821 à Reims, et qui ne retrouva un évêque qu'en 1823. Au XIXe la foi et la pratique sont solides dans un secteur pauvre de la Champagne crayeuse. La situation est plus médiocre dans les pays de la forêt ou de la vigne - en Brie surtout « froide comme la Sibérie » - ; les évêques remettent sans cesse leur ouvrage sur le métier, mais en 1961 on découvrira que la religion retrouvait à peu près ses positions de 1871. La J A C, forte de 1930 à 1950, a contribué à développer une des agricultures les plus performantes d'Europe, mais elle n'a pas rempli les églises d'aujourd'hui. On vient de retrouver les restes du cloître de Notre-Dame en Vaux à Châlons, témoignage de la ferveur du XIIe siècle, et, dans un diocèse où les prêtres commencent à se compter, les laïques apprennent à se prendre en charge, signe annonciateur de ce que sera peut-être l'Eglise de l'an 2000. Dans un style agréable et clair, les spécialistes de l'histoire religieuse du diocèse de Châlons ont mis à la portée de tous les résultats de leurs recherches qui permettent d'éclairer le présent à la lueur du passé.

01/1989

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Religion

Le diocèse de Châlons

Ce n'est plus le temps de dater la conversion du diocèse de Châlons au premier siècle de notre ère quand un disciple de saint Pierre, venu de Rome, ramenait de la mort à la vie le fils d'un gouverneur romain. Saint Memmie n'a apporté l'évangile que dans le premier quart du IVe siècle. Mais dès le Moyen-Age l'évêque de Châlons-en-Champagne est prestigieux ; il est l'un des acteurs du sacre du Roi à Reims : c'est lui qui passe l'anneau au doigt du souverain, consacrant son mariage mystique avec la nation. Et Châlons est sur la route qui mène de Paris à l'Europe centrale. Route du commerce et des affaires ; les foires de Châlons sont à peine moins fréquentées que celles de la Champagne méridionale et la ville est une cité drapante. Route des contacts internationaux, les ambassadeurs, les souverains descendent à l'évêché ; le frère de Louis XIV, veuf d'Henriette d'Angleterre, le Grand Dauphin, fils du Roi Soleil, s'y marient. Route des idées aussi : la Réforme compta 800 adeptes dans la ville, et un bon nombre de la Brie au Perthois. Et malgré les évêques, gardiens de la foi et désireux d'extirper l'hérésie, la tolérance de fait s'est vite installée dans le peuple qui déplora la Révocation de l'édit de Nantes. Au XVIIIe siècle le Jansénisme demeurait vivace et il en restait des traces au XIXe siècle. La Révolution effaça le diocèse, qui en 1801 fut rattaché à Meaux, en 1821 à Reims, et qui ne retrouva un évêque qu'en 1823. Au XIXe la foi et la pratique sont solides dans un secteur pauvre de la Champagne crayeuse. La situation est plus médiocre dans les pays de la forêt ou de la vigne - en Brie surtout « froide comme la Sibérie » - ; les évêques remettent sans cesse leur ouvrage sur le métier, mais en 1961 on découvrira que la religion retrouvait à peu près ses positions de 1871. La J A C, forte de 1930 à 1950, a contribué à développer une des agricultures les plus performantes d'Europe, mais elle n'a pas rempli les églises d'aujourd'hui. On vient de retrouver les restes du cloître de Notre-Dame en Vaux à Châlons, témoignage de la ferveur du XIIe siècle, et, dans un diocèse où les prêtres commencent à se compter, les laïques apprennent à se prendre en charge, signe annonciateur de ce que sera peut-être l'Eglise de l'an 2000. Dans un style agréable et clair, les spécialistes de l'histoire religieuse du diocèse de Châlons ont mis à la portée de tous les résultats de leurs recherches qui permettent d'éclairer le présent à la lueur du passé.

03/1989

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Droit

Mélanges en l'honneur du professeur Nicole Dockès

Jalons pour une histoire culturelle de la firme : Grandes écoles et fonction publique, une voie française de la croissance, 1920-1980 par Jean-Pierre ALLINNE, PR Université de Pau La solution d'un industriel parisien à la crise financière et au paupérisme : Thomas Guinier et les crédit national (1848-1868), par Pierre ALLORANT, MC Université d'Orléans, Laboratoire Collectivités Territoriales de l'Université d'Orléans, Comité d'Histoire Parlementaire et Politique Catégories de juristes et catégories d'historiens : Quelle osmose ? par Mario ASCHERI, PR Università Roma III On devrait marier les prêtres ! par Jean BART, PR Université de Bourgogne (Dijon) Le choc de 1840, par Jacques BOUVERESSE, PR Université de Rouen Les origines guerrières de la propriété romaine par Jean-François BREGI, PR Université de Nice-Sophia-Antipolis Germanolâtrie et germanophobie en France au XIXe siècle, par Marie-Bernadette BRUGUIERE, MC Université Toulouse I-Capitole La philosophie politique, une utopie de la renaissance ? Réflexions autour de quelques "Républiques imaginaires" du temps, par Géraldine CAZALS, MC Université d'Avignon et des pays de Vaucluse Lettres de Bassora... , par Christian CHENE, PR Université René Descartes (Paris V) De Vincent Scheil à Guillaume Cardascia : un siècle d'assyrologie juridique française, par Sophie DEMARE-LAFONT, PR Université Panthéon-Assas Paris II Le florissant commerce de la photographie licencieuse en ses débuts, par Christiane DEROBERT-RATEL, MC Université de Toulon et du Var Rousseau juge de Jean... Calvin. La marque de Calvin sur la pensée politique de Rousseau, par Alfred DUFOUR, PR Université de Genève La séduction et le juge : Le rapt en Franche-Comté au XVIIIe siècle (1728-1774), par Sébastien EVRARD, MC Université de Lorraine, Institut François Gény EA 1138 La guerre des sexes n'aura pas lieu ou des vertus de l'ironie. Sylvain Maréchal et le projet d'une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes, par Jérôme FERRAND, MC Université Pierre Mendès-France - Grenoble II L'impuissance et ses conséquences dans l'ancien droit, par Karen FIORENTINO, MC Université de Bourgogne (Dijon) Fixer la Constitution : Une antenne des constituants de 1789, par Michel GANZIN, PR Université d'Aix-Marseille De l'empire des pères à l'emprise des mères : Quel statut pour le père séparé ? par Nathalie GOEDERT-MAITRE, MC Université de Paris-Sud (Paris XI) Dans une école de Gaule, la leçon du Maitre d'Autun, par Soazick KERNEIS, PR Université de Paris Ouest - Nanterre La Défense Paul Durand, théoricien du droit social, par Jean-Pierre LE CROM, CNRS, Université de Nantes Les parlementaires dans la vallée du Rhône et la séparation de l'Eglise et de l'Etat, par Catherine LECOMTE, PR Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines Recherches autour d'une expression : Droit savant, par Anne LEFEVRE-TEILLARD, PR Université Panthéon-Assas Paris II De la condition du travail aux condit

11/2014

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Critique littéraire

L'avertissement de Socrate ; Je vous écris avant l'aube. 2 volumes

C'est un ensemble exceptionnel que ce coffret consacré au juriste et écrivain Salvatore Satta présente au lecteur. Exceptionnel, parce qu'il est exceptionnel aujourd'hui, dans le commerce ordinaire de la librairie, d'avoir le bonheur de suivre une grande pensée ; et de la suivre dans tout ce que les ressources du style et de la réflexion offrent d'ardent et de délectable, où se dessinent, tantôt de façon analytique et critique, tantôt sous la forme de la conversation intime que permet l'échange épistolaire, le portrait du monde d'après-guerre et la genèse de celui où nous sommes. Exceptionnelle encore, la mise à disposition du lecteur français d'une correspondance décisive encore inédite en Italie. On y trouvera non seulement le miroir d'une amitié, mais tous les paysages que celui-ci reflète et interroge du monde bouleversé d'après 1968 —dans l'université notamment, mais aussi dans la société en général, en proie d l'impitoyable réduction de tous les idéaux, et du droit lui-même, à des objets devenus relatifs, avalés par la nouvelle souveraineté sociologique, si savante dans l'art de mettre en place le système des prébendes et des intérêts de groupes, avant que ces objets mêmes ne s'abîment dans le gouffre de l'évaluation exclusivement économique qu'allait creuser cette souveraineté falsifiée. Salvatore Satta ne cesse de batailler par amour du monde, c'est-à-dire du destin de droiture auquel ce monde est appelé, seule source possible d'entente entre ceux que leurs intérêts propres sépareront toujours. Il le fait dans des essais, des articles, des polémiques, des méditations, des lettres, des romans : mais on y sent toujours la main aimante de celui qui griffonne le matin, pour ses proches, ses poèmes de l'aube. L'auteur du roman que George Steiner considérait comme l'un des plus grands du siècle, Le Jour du jugement, se découvrira ainsi un peu mieux au lecteur soucieux de l'unité de pensée que forme, dans l'appréciation du présent, l'attelage décisif du droit et de la littérature.

11/2019

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Régionalisme

Vivre libre ou mourir. Plateau des Glières Haute-Savoie 1944

Dès l'automne 1944, les "Rescapés des Glières", comme ils se sont eux-mêmes identifiés, se sont constitués en association. Il s'agissait, d'abord, de marquer leur fidélité et leur solidarité envers ceux de leurs camarades du maquis qui avaient laissé la vie dans leur combat pour la liberté et envers leurs familles. En témoigne la réalisation de ce qui allait devenir la Nécropole Nationale des Glières de Morette, près de Thônes. Mais il s'agissait aussi de promouvoir les valeurs dont ils se sentaient porteurs, en ce moment où la France était à reconstruire. C'est pourquoi ils ont immédiatement mis en chantier, pour une parution en 1946, un ouvrage collectif intitulé "GLIÈRES Haute-Savoie 31 janvier-26 mars 1944" et sous-titré " Première bataille de la Résistance ". Il est très significatif que le premier chapitre du livre soit intitulé "Le sens de Glières". D'emblée, les auteurs voulaient ainsi mettre leur expérience vécue et le sacrifice de leurs camarades en perspective de valeurs pérennes. Au-delà des témoignages, frémissant de l'intensité d'un engagement encore en cours lors de cette rédaction, voilà qui donne à cet ouvrage une dimension sans égale, plus actuelle que jamais. Dans la pénurie de l'immédiat après-guerre, les Rescapés avaient fait imprimer l'ouvrage en Suisse, sans avoir recours à un diffuseur. À quelques aménagements de forme près, il était resté en l'état jusqu'à ce jour, sans que se démente son succès auprès des visiteurs du site de Morette ou du plateau des Glières, seuls lieux où il était en vente. Le 70e anniversaire veut marquer un jalon important dans la transmission de l'héritage de Glières et de la Résistance en Haute-Savoie. Ce livre en est l'un des éléments les plus significatifs. C'est pourquoi le voici réédité, de sorte qu'il soit accessible en librairie, de sorte aussi qu'il soit enrichi à la fois par les mises en perspective que permet un recul de sept décennies et par des annexes qui pourront contribuer à une meilleure connaissance des faits.

03/2014

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Sociologie

Genres urbains. Autour d'Annie Fourcaut

Genres urbains est un ouvrage collectif de recherche en histoire urbaine dédié à une figure majeure de la discipline, Annie Fourcaut. Les différentes contributions proposent un état actuel de la recherche en histoire urbaine, un retour sur l'évolution de cette discipline et les pistes de recherche en cours. Genres urbains est un ouvrage collectif de recherche en histoire urbaine dédié à une figure majeure de la discipline, Annie Fourcaut. Historienne du fait urbain, elle a tracé un parcours exemplaire d'enseignante et de chercheure en histoire. Après Femmes à l'usine (1981) puis Bobigny, banlieue rouge (1986) elle a publié chez Créaphis La banlieue en morceaux (2000). Ces trois ouvrages ouvrent des voies qui conduisent de l'histoire sociale et politique - telle qu'on la pratiquait dans les années 1970 dans le sillage de l'histoire économique " labroussienne " (Ernest Labrousse) -, à une nouvelle histoire urbaine enrichie des recherches dans le domaine culturel et notamment des études visuelles (photo et cinéma). Le livre propose un retour sur cette évolution et une exploration des pistes de recherches qui la prolongent dans autant de " genres " de l'histoire urbaine. Le titre est un clin d'oeil à une librairie parisienne (qui porte ce nom au singulier) dont l'engagement en direction de la valorisation des études urbaines est déterminant depuis des années. Les textes rassemblés ont des statuts divers - synthèses de travaux accomplis, témoignages ou projets nouveaux - qui portent eux aussi la marque de sa dédicataire. Ils émanent de personnalités académiques ou professionnelles de l'urbain, d'anciens étudiants, de chercheurs. Les auteurs sont pour la plupart des historiens mais des contributions d'urbanistes, de sociologues, de politistes et de géographes, d'architectes, d'acteurs et de décideurs de la ville (élargie aux métropoles comme le Grand Paris) apportent à l'ouvrage une dimension pluridisciplinaire. Ainsi, chaque partie se clôt sur un texte plus sensible, témoignage de l'influence d'Annie Fourcaut sur la pensée de leur auteur ou manifestation d'un compagnonnage intellectuel ou institutionnel. Genres urbains s'adresse ainsi à un public diversifié d'observateurs du changement urbain et social.

06/2019

ActuaLitté

Informatique

L'essentiel de Flexbox CSS 3. Visual Studio Code

Ce livre a pour objectif de proposer une approche pédagogique pour l'apprentissage du modèle de boite et de positionnement qu'est Flexbox. Il est destiné principalement aux programmeurs et aux développeurs débutants. Entièrement dédié à un seul module de CSS, ce livre a pour mission de vous faire découvrir le phénomène incontournable qu'est devenu Flexbox. Au chapitre 1, nous allons mettre en place un environnement de travail composé du logiciel gratuit Visual Studio Code de façon à optimiser la compréhension et la réalisation des boites flexibles, de la librairie jQuery 3 pour faciliter les accès au DOM, du serveur local Wampserver pour l'émulation des pages à distance, et des navigateurs Internet Explorer, Firefox, Chrome et Edge. Au chapitre 2, nous aborderons les bases du modèle de boite flexible avec l'ensemble des propriétés et de leurs effets. Au chapitre 3, nous aborderons le concept des media queries et leur utilisation dans un contexte de conteneur flexible de type Flexbox. Au chapitre 4, nous verrons quelques astuces indispensables qui permettent d'utiliser Flexbox de manière simple et efficace (occuper l'espace restant, centrer verticalement, pousser un élément flexible, aligner un titre avec un retour à la ligne, l'alignement horizontal et vertical, le rétrécissement d'un élément flexible et la construction d'un ensemble de colonnes flexibles). Au chapitre 5, nous réaliserons un travail pratique pour réaliser un gabarit simple typique d'agencement de page avec le modèle de positionnement Flexbox. Au chapitre 6, nous réaliserons un travail pratique pour la mise en place d'une grille flexible à colonnes et à gouttières. Au chapitre 7, nous réaliserons un travail pratique pour la mise en place d'un formulaire fluide destiné à collecter des données avant leur envoi par un script. Au chapitre 8, nous réaliserons un travail pratique pour composer une galerie d'images. Au chapitre 9, nous aborderons les techniques courantes de positionnement d'éléments flexibles enfants au sein d'un conteneur flexible parent. Au chapitre 10, nous réaliserons un travail pratique pour la construction de grille flexible. Nous verrons comment automatiser les tâches pour la création de grille flexible en utilisant un préprocesseur de type LESS.

07/2020