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Evelyn Tribole, Elyse Resch

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Policiers

La frontière

Un final grandiose Art Keller, ancien agent de la DEA, est recruté par le sénateur républicain O'Brien pour participer à une opération officieuse au Guatemala : aider le cartel de Sinaloa, dont la mainmise sur le Mexique assure un semblant de stabilité à la région, à se débarrasser d'une organisation rivale sanguinaire, Los Zetas. La rencontre organisée entre les dirigeants des deux cartels tourne au bain de sang : les trafiquants s'entretuent et le parrain de Sinaloa disparaît. Keller retourne alors au Mexique, où il retrouve la femme qu'il aime, Marisol. Maire d'une petite ville, celle-ci résiste vaillamment aux cartels, malgré la tentative d'assassinat qui l'a laissée infirme quelques années plus tôt. Quand O'Brien propose à Keller de prendre la tête de la DEA, il y voit l'occasion de lutter contre les organisations qui sèment la mort en Amérique. Il accepte. Après quatorze années consacrées à l'écriture de la trilogie Cartel, Don Winslow conclut l'épopée d'Art Keller avec un réquisitoire sans appel contre la gestion corrompue de la guerre anti-drogue par les gouvernements en place. "Le meilleur". STEPHEN KING "Une spectaculaire conclusion à la trilogie de Don Winslow sur les cartels. " NEW YORK TIMES Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Esch A propos de l'auteur Don Winslow est l'auteur de dix-neuf romans traduits en une vingtaine de langues, dont les best-sellers Cartel (Seuil, 2016) en cours d'adaptation au cinéma par Ridley Scott, et La griffe du chien (Fayard Noir, 2007). Il vit en Californie.

10/2019

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Policiers

La cité en flammes

Le 1er tome de la nouvelle trilogie événement de Don Winslow Etat de Rhode Island, 1986. Danny Ryan, 29 ans, est docker. Intelligent, loyal et réservé, il n'a jamais vraiment trouvé sa place au sein du clan des Irlandais qui règne sur une partie de la ville. Son rêve : fuir loin de cet endroit où il n'a pas d'avenir. Mais lorsque Paulie Moretti, mafieux d'une famille italienne jusque-là amie, s'affiche avec sa nouvelle conquête, Hélène de Troie des temps modernes, Danny se retrouve mêlé à une guerre sans merci à laquelle il ne peut échapper. Il lui faudra s'imposer enfin et affronter un déchaînement de violence sans précédent pour protéger sa famille, ses amis, et la seule patrie qu'il ait jamais connue. Avec La cité en flammes, Don Winslow livre le premier tome d'une trilogie magistrale, transposition des épopées antiques : la ville de Providence est Troie incendiée par les Grecs, Danny Ryan un héros homérique digne d'Enée. Une Iliade contemporaine. Traduction de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Esch. A propos de l'auteur DON WINSLOW est l'auteur de 21 best-sellers internationaux, dont Corruption, Savages et L'Hiver de Frankie Machine. Sa trilogie de La Griffe du chien, Cartel et La Frontière est en cours d'adaptation série par la chaîne FX. Il vit aujourd'hui entre la Californie et Rhode Island. " Don Winslow a un talent qui transcende toutes les frontières des genres. " France Culture

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Policiers

Coffret en 2 volumes : La griffe du chien ; Cartel

Les deux tomes de la série culte de Don Wislow, La Griffe du chien et Cartel, enfin réunis en un seul coffret. La Griffe du chien : Seigneur de la frontière américano-mexicaine, Art Keller, agent de la DEA, l'a juré sur la tombe de son adjoint : il emploiera tous les moyens, légaux ou illégaux, pour mettre un terme au trafic qui inonde son pays. Face à lui, Adán Barrera règne sans partage sur les sicarios. Ni la justice ni la foi ne veulent plus rien dire. Seul l'instinct s'impose : celui qui tue, celui qui sauve. Cartel : 2004. Adán Barrera, le chef du cartel le plus puissant du monde, ronge son frein dans une prison californienne tandis qu'Art Keller, l'ex-agent de la DEA qui a causé sa chute, veille sur les abeilles dans un monastère. Quand Barrera s'évade, reprend les affaires en main et met la tête de Keller à prix, la CIA et les Mexicains sortent Art de sa retraite car lui seul connaît intimement le fugitif. Corruption, violence et politique : les ennemis de toujours s'affrontent dans un duel sans merci. Né en 1953, Don Winslow a été gérant de cinéma, détective privé et guide de safari avant de devenir l'auteur de dix-sept romans, best-sellers traduits en une vingtaine de langues. Il vit à San Diego, paradis du surf. " Le Guerre et Paix des romans sur la drogue. " James Ellroy Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jean Esch

11/2019

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Sciences historiques

S'adapter pour vaincre. Comment les armées évoluent

Les changements politiques, sociaux, techniques et économiques qui se sont succédés depuis la fin du XVIIIe siècle ont engendré de grands bouleversements au sein des nations devenues " industrielles ", qui sont parvenues notamment à transformer l'énergie de manière nouvelle et à produire des biens en masse. Mais ce nouveau monde industriel est aussi un monde d'affrontements, et les armées sont naturellement au coeur de ces turbulences. Elles aussi sont amenées à se transformer, poussées par l'évolution en toute chose et surtout celle de leurs ennemis. Quand et pourquoi innovent-elles dans la manière dont elles combattent ? Sont-elles condamnées, si elles ne sont pas assez rapides, à refaire la guerre précédente ? Est-il plus facile d'innover en temps de paix, ou au contraire en temps de guerre, au contact des réalités ? Comment s'articule, dans ces efforts, l'action des institutions internes aux armées avec les pouvoirs externes - de l'" arrière ", du pouvoir politique et peut-être surtout de l'ennemi ? C'est à toutes ces questions, parmi beaucoup d'autres, que répond Michel Goya avec une grande hauteur de vue. Abordant le phénomène de l'innovation militaire dans sa globalité, il décrit successivement la mue de l'armée prussienne face aux révolutions (1789-1871), la transformation de l'armée française pendant la Grande Guerre, l'évolution de la Royal Navy britannique (1880-1945), la stratégie de bombardement allié contre le IIIe Reich, la naissance et la place de l'arme atomique dans la guerre froide, l'évolution de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, enfin celle de l'US Army à partir de 1945 - autant d'exemples qui racontent et démontrent la nécessaire adaptation de l'art militaire et ses principales innovations depuis deux siècles.

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Histoire de France

L'assaut des plages

La bataille de Normandie est l'une des opérations militaires les plus compliquées. Il ne suffit pas de s'arrêter au combat du Jour J pour s'en persuader. Il faut bien se rendre compte qu'elle se prépare depuis 1942 ? ! Les premières études démarrent dès les lendemains de l'entrée en guerre des Etats-Unis d'Amérique. L'opération Overlord mobilise énormément de ressources économiques avant même que le premier coup de feu ne soit tiré. Son coût astronomique n'a pas encore été calculé. Le sera-t-il un jour ?? Qui osera mettre un chiffre devant l'immonde gaspillage que représente une guerre mondiale pour l'espèce humaine ?? Probablement personne ? ! On peut néanmoins se représenter l'ampleur de l'aventure en parcourant les différentes étapes qui ont conduit à son déroulement, et ce dans les deux camps. Ces pages vont donc vous emmener du 10 Downing Street dans le bureau embué de fumée de havane de Churchill à la Chancellerie du III. Reich au coeur de Berlin. C'est en effet d'abord au niveau politique que les décisions menant à cet affrontement majeur vont se prendre. Elles passent ensuite par Casablanca, où la décision d'attaquer est prise avant même que l'Axe ne soit chassé d'Afrique. Sur les côtes normandes, les Alliés vont retrouver une vieille connaissance qui leur a mené la vie dure dans les sables du désert libyen. Un certain Erwin Rommel a en effet été désigné par Hitler en personne pour faire face à l'inévitable attaque alliée sur les rivages continentaux. Le soldat que l'on dit pourtant proche des séditieux va se dépenser sans compter pour rendre le fameux mur de l'Atlantique infranchissable.

07/2019

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Histoire de France

Le choc se prepare

La bataille de Normandie est l'une des opérations militaires les plus compliquées. Il ne suffit pas de s'arrêter au combat du Jour J pour s'en persuader. Il faut bien se rendre compte qu'elle se prépare depuis 1942 ? ! Les premières études démarrent dès les lendemains de l'entrée en guerre des Etats-Unis d'Amérique. L'opération Overlord mobilise énormément de ressources économiques avant même que le premier coup de feu ne soit tiré. Son coût astronomique n'a pas encore été calculé. Le sera-t-il un jour ?? Qui osera mettre un chiffre devant l'immonde gaspillage que représente une guerre mondiale pour l'espèce humaine ?? Probablement personne ? ! On peut néanmoins se représenter l'ampleur de l'aventure en parcourant les différentes étapes qui ont conduit à son déroulement, et ce dans les deux camps. Ces pages vont donc vous emmener du 10 Downing Street dans le bureau embué de fumée de havane de Churchill à la Chancellerie du III. Reich au coeur de Berlin. C'est en effet d'abord au niveau politique que les décisions menant à cet affrontement majeur vont se prendre. Elles passent ensuite par Casablanca, où la décision d'attaquer est prise avant même que l'Axe ne soit chassé d'Afrique. Sur les côtes normandes, les Alliés vont retrouver une vieille connaissance qui leur a mené la vie dure dans les sables du désert libyen. Un certain Erwin Rommel a en effet été désigné par Hitler en personne pour faire face à l'inévitable attaque alliée sur les rivages continentaux. Le soldat que l'on dit pourtant proche des séditieux va se dépenser sans compter pour rendre le fameux mur de l'Atlantique infranchissable.

07/2019

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Beaux arts

Bauhaus. 1919-1933

Pendant les 14 années que dura la brève période de l'entre-deux-guerres, l'école allemande d'art et de design du Bauhaus bouleversa le visage de la modernité. Mettant en pratique ses idéaux utopiques, cette école pionnière entreprit de réunir les beaux-arts, l'artisanat et la technologie, fusion qui s'appliqua aux moyens et aux pratiques artistiques, du cinéma au théâtre, de la sculpture à la céramique. Ce livre a été réalisé en collaboration avec le Bauhaus-Archiv/Museum für Gestaltung de Berlin qui abrite à ce jour la plus importante collection sur l'histoire du Bauhaus. Documents, études, photographies inédites, croquis, plans, maquettes et prototypes retracent les oeuvres réalisées ainsi que les grands principes et les personnalités qui ont formé ce collectif d'artistes idéalistes, au fil de ces trois lieux d'implantation à Weimar, Dessau et Berlin. Des clichés pris sur le vif pendant les séances de gymnastique aux croquis réalisés par des élèves de Paul Klee, des immenses plans architecturaux au cendrier si élégant de Marianne Brandt, la collection vibre des couleurs, des matières et des formes géométriques caractéristiques de l'oeuvre d'art "totale" , concept au coeur de la vision du Bauhaus. A l'heure du centenaire du Bauhaus, cet ouvrage de référence résume parfaitement l'énergie et la rigueur du Bauhaus, qui ne fut pas qu'un mouvement précurseur du modernisme mais posa aussi les bases de la formation artistique, selon lesquelles l'expression créative et les idées novatrices conduiraient à des oeuvres autant fonctionnelle qu'esthétiques. Le livre aborde notamment le travail d'artistes tels que Josef Albers, Marianne Brandt, Walter Gropius, Gertrud Grunow, Paul Klee, Ludwig Mies van der Rohe et Lilly Reich.

02/2019

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Histoire internationale

Histoire des peuples d'Europe centrale

Les peuples de l'Europe centrale ont partagé tous les grands moments de l'aventure européenne - féodalité, Réforme et Renaissance, Lumières, révolution libérale et capitalisme. Cet ouvrage voudrait fournir les points de repère de leur histoire millénaire. Une histoire riche en bouleversements politiques - des Habsbourg aux Ottomans, l'Europe centrale fut souvent dominée par des dynasties étrangères - et marquée par deux siècles de luttes religieuses. Une histoire que l'on ne peut envisager dans une optique nationale et qu'il faut replacer dans un contexte plus large : les Polonais ne sont devenus une nation qu'après avoir vu disparaître leur État en 1795, tandis que les Tchèques n'ont pris conscience de leur spécificité qu'en rejetant une culture allemande qui les avait dominés pendant dix siècles. Ce n'est en effet qu'au lendemain de la Première Guerre mondiale que furent créés de nouveaux États dits " nationaux ". Mais les vainqueurs ne purent faire coïncider les États et les nations : la Tchécoslovaquie était multinationale, la Pologne comptait 33 % d'allogènes, et la Hongrie vaincue avait deux millions de Magyars à l'extérieur de ses frontières. Les démocraties formelles qui avaient été instaurées à Budapest, à Varsovie, à Vienne débouchèrent rapidement sur des dictatures. Seule la Tchécoslovaquie se révéla fidèle aux démocraties occidentales, qui l'abandonnèrent aux appétits du IIIe Reich. Le rêve fou de Hitler de construire un " espace vital " pour le peuple allemand entraîna tous les peuples d'Europe centrale dans la Seconde Guerre mondiale. Le sort des armes offrit les peuples " libérés " à la volonté de Staline qui allait faire de l'Europe centrale un glacis de l'URSS. Le réveil des revendications nationales, conjugué au marasme économique des démocraties populaires, conduisit en 1989 aux " révolutions de velours ", sonnant le glas des pouvoirs marxistes.

12/1994

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Sciences historiques

La Corse et les Corses dans la diplomatie

Poursuivant leur louable engagement pour sa restauration, l'Association des Amis du château de La Punta, sur les hauteurs d'Ajaccio, et sa Présidente Elisabeth Sanguinetti : Noël Pinzuti, directeur (h.) des Archives départementales de Corse-du-Sud ; et Etienne Ferrandi, maire d'Alata, ont demandé au professeur Michel Vergé-Franceschi d'y réunir une quinzaine d'historiens, afin d'y tenir un deuxième colloque international autour de Pozzo di Borgo, né à Alata en 1764, ambassadeur de Russie à Paris de 1814 à 1834, puis à Londres de 1834 à 1839. Lucien Bély, professeur à la Sorbonne, spécialiste d'Histoire diplomatique, deux ambassadeurs de France, Henry Zipper de Fabiani et Jacques Huntzinger et Alain Blondy, professeur émérite à la Sorbonne, nous disent ici ce qu'est l'Art de la diplomatie en Méditerranée, à Malte et dans le monde. Michel Vergé-Franceschi, Lucette Poncin, spécialiste du patrimoine, Zelia Darnaut-Orsoni, professeur à l'école de Design de Nantes, Jean-Marc Olivesi, conservateur général du patrimoine, et Philippe Perfettini, responsable des collections napoléoniennes à Ajaccio ont axé leurs recherches sur les diplomates insulaires au coeur du patrimoine corse et ajaccien : château de La Punta, Maison Napoléon, Musée Fesch, les Milelli, le cap Corse (Morsiglia, Centuri). Le professeur Francis Beretti (université de Corte), Anna Vladimirovna Moretti, agrégée de l'université (Corte), Elena Linkova (Université de l'Amitié des peuples, Moscou), le professeur Nathalia Petrovna Tanchina (Université de Moscou et Académie du service d'Etat du président de la Fédération russe) et Tania Rakhmanova, réalisatrice russe du film Pozzo di Borgo (2017) montrent à leur tour les passerelles qui reliaient la Corse des XVIIIe-XIXe à la Russie de Catherine II, d'Alexandre Ier, de Nicolas Ier et à l'Angleterre de Georges III, terres d'élection de Pascal Paoli et de Pozzo di Borgo.

10/2019

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Histoire de France

Les 256 de Souge. Fusillés de 1940 à 1944

Le Comité du Souvenir des Fusillés de Souge a pour objet social d'honorer la mémoire des 256 résistants et patriotes fusillés par les nazis au camp de Souge en Gironde de 1940 à 1944. L'ouvrage témoigne de "qui étaient ces fusillés", tant du point de vue de leur état civil, que, de leurs situations personnelle ou professionnelle, de leurs engagements( idéologiques notamment) très divers, ainsi que de leurs actions de résistances, conditions d'arrestations et processus ( ou pas) de condamnations et d'exécutions. Des éléments de contextualisation introduiront l'ouvrage. Un tableau chronologique fera ressortir, en regard des principales dates marquantes du conflit mondial, les décisions du Reich, déterminant la politique de répression vis-à-vis des résistants. La reproduction de documents émanant de la Préfecture de la Gironde illustrera l'action de Vichy vis-à-vis de ceux que les rapports de police appelaient les "terroristes -communistes ". Quelques éléments de réflflexion montreront pourquoi Souge est après le Mont Valérien le 2e lieu de fusillades en France. Le corps du livre sera composé des biographies des fusillés. S'il subsiste encore quelques inconnus, le Comité a collecté leur état civil, et les archives, familiales, du comité, départementales, celles du ministère des Armées, et d'organismes agréés qui à la Libération ont validé les actions de Résistance, permettant, en s'appuyant sur les ouvrages généraux existants, et pour l'écrasante majorité, de pouvoir rédiger ces biographies. Le choix de classement sera par date de fusillades et ensuite par ordre alphabétique, car, s'il y a eu des fusillés isolés, l'histoire d'un groupe, qu'il s'agisse d'otages ou de résistants condamnés, vaut souvent pour les fusillades massives. Une iconographie conséquente (photos, fac-similés de lettres, etc.) et des "paroles d'enfants et petits enfants de fusillés" introduiront la dimension humaine portée par les familles des fusillés.

09/2014

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Histoire internationale

Himmler et la Solution finale. L'architecte du génocide

La " Solution finale " a-t-elle été élaborée de longue date comme un crime idéologique, ou réalisée, tel un processus cumulatif, au fil des événements ? Hitler en fut-il le planificateur ou seulement l'instigateur ? C'est à ces questions que Richard Breitman apporte des éléments de réponse dans " Himmler et la Solution finale. L'architecte du génocide ". Si, dès le début, l'extermination des Juifs constituait un élément fondamental de la vision nazie, il nous montre que le plan détaillé n'en fut élaboré que plus tard. Selon lui, l'évolution de la Shoah fut en partie liée à la conquête des territoires par les Allemands (et à la soumission des peuples), et non pas à une radicalisation (avérée dès septembre 1939) de l'objectif. Grâce à une enquête minutieuse, l'auteur nous livre bien plus qu'une biographie de Heinrich Himmler. Chef de toutes les polices de l'Allemagne nazie en 1938, devenu ministre de l'Intérieur en 1943, Himmler était un bureaucrate beaucoup plus redoutable qu'on ne le pensait. Combattant acharné, triomphant aisément de Goring et de Frank (à la tête du " Gouvernement général ", en Pologne), il sut habilement exploiter les rapports étroits qu'il entretenait avec Hitler et recourir à ses talents de duperie pour atteindre ses objectifs. Il apportait en particulier un soin extrême à dissimuler la destruction en cours des Juifs d'Europe, comme en témoignent ses euphémismes linguistiques et son souci de ne rien communiquer d'essentiel par écrit. Hitler et Himmler jouèrent ainsi des rôles complémentaires, le premier ayant conçu la politique nazie à l'égard des Juifs et le second, organisateur de premier plan placé à la tête de l'appareil répressif du Reich, transformant cette politique en une terrifiante réalité.

05/2009

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Histoire de France

Les Deux corps du roi. Essai sur la théologie politique au Moyen Age

Ernst Kantorowicz a toujours été passionné par le problème de l'Etat qui s'incarnait dans le Frédéric II de sa jeunesse, surhomme nietzschéen insufflant au Reich médiéval la majesté et les prétentions universelles de la Rome impériale qu'il opposait aux prétentions également universelles du pape. Mais l'universitaire déraciné, victime tout à tour du nazisme et du maccarthysme, ne pouvait plus, au soir de sa vie, se satisfaire d'une image ambivalente dont il savait trop bien à quel point elle avait fasciné les nazis. Dans ce livre étrange et profondément original, il scrute donc le " mystère de l'Etat ", concentré dans la métaphore des deux corps du roi : le mystère de l'émergence, dans le cadre des monarchies de l'Occident chrétien, entre Xè et XVIIè siècle, au travers et au-delà de la personne physique du Prince, de cette personne politique indépendante de lui bien qu'incarnée en lui, et destinée à vivre un jour de sa vie propre sous le nom d'Etat. C'est l'alchimie théologico-politique qui a présidé à cette opération capitale que reconstitue l'ouvrage. La transmutation de la figure royale a pour point de départ le modèle des deux natures du Christ. Elle a pour moteur la rivalité mimétique à la faveur de laquelle le pouvoir séculier s'affirme en face de l'Eglise en s'emparant de ses attributs de corps mystique. Son accomplissement passe enfin par l'installation dans une perspective de perpétuité temporelle qui achève de conférer au corps politique invisible constitué par le Roi et la communauté de ses sujets passés, présents et à venir une réalité légitime supérieure au corps de chair du même monarque. La savoir le plus spécialisé est au service ici de l'exhumation d'un des pans les plus secrets et les plus décisifs du " miracle européen ".

03/1989

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Sciences historiques

Vico-Sagone. Regard sur une terre et des hommes

Cet ouvrage réalisé sous la direction des professeurs Jean-Laurent Arrighi et Francis Beretti réunit les communications de dix-huit auteurs qui portent leurs regards éclairés sur la commune de Vico-Sagone dans des domaines aussi variés que l'archéologie, l'histoire politique, militaire, médicale ou religieuse mais également la généalogie, la toponymie, la littérature, la peinture, la sculpture ou encore l'art du vitrail, de l'héraldique, l'architecture et l'urbanisme. Depuis les origines, cette commune, qui joua un rôle majeur dans le centre - ouest de la Corse, est riche d'une histoire singulière et dense mais hélas encore très largement méconnue. Depuis l'Antiquité et pendant plus d'un millénaire, Sagone sera en effet la capitale de l'un des cinq diocèses de l'île alors que Vico, après avoir été la capitale politique des Seigneurs de Leca, deviendra le chef-lieu d'une province, d'une juridiction puis le siège d'une sous-préfecture. Du dernier Comte de Corse Jean-Paul de Leca à Sampiero Corso et son fils Alphonse d'Ornano, jusqu'à Danielle Casanova, Jean-Toussaint Desanti, Petru Rocca, ou Marie Susini, Vico peut se prévaloir d'avoir été une terre propice à la floraison de grands noms de l'histoire ou de la littérature. De ses premières statues-menhirs à l'oeuvre sculptée de Damaso Maestracci en passant par les sublimes peintures italiennes de la collection Fesch comprenant un Giorgio Vasari, cette commune peut également s'enorgueillir de posséder un ensemble d'oeuvres d'art de tout premier plan. L'approche pluridisciplinaire proposée par ces regards croisés amorce, par cette publication, la réhabilitation de la mémoire unique et encore sous-estimée des deux capitales oubliées de ce territoire de la Corse.

07/2016

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Littérature étrangère

Ville des anges. Ou The Overcoat of Dr Freud

En automne 1992, trois ans après la chute du mur, puis deux ans après la réunification des deux Allemagnes en octobre 1990, Christa Wolf, 63 ans, foule le sol américain pour la première fois de sa vie et séjournera neuf mois dans la lumière californienne. La narratrice de ce roman, une écrivaine de l’ex-RDA -Christa Wolf elle-même ?- s’éloigne d’une Allemagne qu’elle ne supporte plus. Grâce à une bourse d’auteur en résidence, elle se rend à L A pour éclaircir un mystère : son amie Emma lui avait remis avant de mourir un paquet de lettres signées L. Qui est cette L? Une amie exilée aux Etats-Unis pour fuir le nazisme? Pourquoi Emma lui a-t-elle caché son existence ? Au rythme d’une prose d’une grande virtuosité, Christa Wolf entremêle narration et réflexion, le récit du séjour californien (reportages sur les quartiers pauvres de Los Angeles, sur les visites à Pacific Palisades des villas de Thomas Mann et de Bertolt Brecht, écrivains qui hantent l’ouvrage) et les évocations des moments clefs de sa vie : son enfance sous le Troisième Reich, l’exode du printemps 45, les premières années enthousiastes dans une Allemagne de l’Est portant l’espoir d’un monde meilleur. Puis le temps des désillusions, des graves conflits, enfin le bouleversement de l’automne 89, et le rôle important qu’elle y joua. Mais une blessure habite aussi le coeur de ce récit : les accusations de collaboration avec la Stasi de 1959 à 1962 portées contre Christa Wolf, en son absence, par les médias ouest-allemands. L’auteure s’oblige alors à exhumer ses souvenirs personnels, à s’y confronter : un douloureux travail sur soi que l’éloignement permet enfin.

09/2012

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Histoire internationale

Souvenirs germano-français des années brunes. Des ponts par-dessus l'abîme

Le docteur Henri Brunswic naît allemand en 1913 à Heidelberg sous le nom de Heinrich Braunschweig. En 1933, parce que d'origine juive, il se voit - comme l'ensemble de sa famille - contraint à l'exil par le troisième Reich. Il se réfugie en France puis à Amsterdam. De vieille souche alsacienne, il parvient à obtenir la nationalité française en 1936. " Réintégré de plein droit ", il peut alors poursuivre ses études médicales à Paris. Après la " drôle de guerre ", durant laquelle il a été affecté au service de santé des armées, il séjourne à Clermont-Ferrand et Lyon où il milite efficacement au sein de l'OSE (Œuvre de Secours aux Enfants juifs). Début 1943, il rejoint par l'Espagne les Forces françaises libres en Afrique du Nord. Membre du corps expéditionnaire d'Italie (CEFI), il est blessé à Monte Cassino. Cet ouvrage, rédigé peu avant sa mort en septembre 2004, retrace les multiples aventures d'un " banni de Hitler ". On y apprend énormément sur la vie quotidienne des Juifs à l'époque de la République de Weimar, durant l'émigration, dans la France pétainiste et post-pétainiste où l'antisémitisme restait encore virulent. Grand humaniste, directeur d'une maison de retraite pour rescapés de la Shoah, responsable des publications de l'Association des médecins déportés et internés de la Résistance, vice-président de la Fédération nationale des médecins du front, fortement engagé dans le processus de réconciliation franco-allemande, fondateur de la Ligue internationale pour la promotion de l'éthique médicale dont il assurera la présidence, le docteur Henri Brunswic apporte par sa vision personnelle et son style particulier un éclairage important sur des aspects souvent négligés de l'histoire des " années brunes ".

01/2006

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Histoire internationale

Adolf Hitler, une biographie. L'ascension : 1889-1939 - Coffret en 2 volumes : Tomes 1 et 2

Pourquoi une nouvelle biographie de Hitler, alors que les publications sur le nazisme (histoire politique, sociale, économique, culturelle, des idées, etc.) se multiplient ? Alors que la centralité du génocide désormais dans l'étude du nazisme conduit depuis des décennies à écrire une histoire en termes de processus, de décisions, de mobilisation de toutes les administrations et institutions ? Ian Kershaw, auteur de la dernière grande biographie de référence, défendait la seule approche socio-historique : "Le biographe doit se concentrer non pas sur la personnalité de Hitler, mais carrément et directement sur le caractère de son pouvoir". Or toute histoire du nazisme, même renouvelée, reconduit toujours aux visions, théories et décisions de Hitler. Il y a une centralité du Führer à laquelle l'historien ne peut échapper, avec laquelle il doit se colleter. Démagogue de premier ordre, comédien tout à fait doué qui préparait minutieusement ses prestations, pratiquant à merveille l'art de la dissimulation, qui lui permit constamment de tromper partisans comme adversaires sur ses intentions, doué d'une capacité d'appréhender et d'exploiter en un éclair les situations favorables, Hitler se montra bien supérieur à tous les concurrents de son propre parti, mais aussi à tous les hommes politiques oeuvrant dans les partis bourgeois. Son style d'exercice de pouvoir, singulièrement improvisé et personnalisé, qui provoqua des conflits de compétence durables et une anarchie des services et des attributions, était une méthode, maniée avec raffinement, visant à rendre de fait inattaquable sa propre position de pouvoir. Mêlant de manière inhabituelle l'univers intime et l'univers politique, il se mit en scène comme un politicien qui avait renoncé à tous les plaisirs personnels pour se placer entièrement au service du "peuple et du Reich" . Volker Ullrich reformule en termes nouveaux la question essentielle du pouvoir charismatique.

02/2017

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Histoire de France

Eclats d'histoire du 6 juin 1944. Anecdotes ciblées, inédites ou secrètes du débarquement en Normandie

Saviez-vous que : Au plus fort du débarquement à Omaha Beach, le général Eisenhower rédigea un message de défaite ? Les Anglais quelques mois au préalable y avaient envoyé deux sous-marins de poche ? Une armée fantôme était stationnée face au Pas-de-Calais pour accréditer l'idée que les troupes y débarqueraient. On y parachuta même des pigeons voyageurs pour renforcer la désinformation. Un espion international informa Hitler du débarquement en Normandie, mais il refusa de le croire. - Un agent secret allemand, envoyé à Londres, travaillait en fait pour l'espionnage anglais. De Gaulle avait chargé une star d'Hollywood d'être son ambassadeur auprès de Roosevelt. - De Gaulle offrit les cigares de Churchill au chauffeur du général Leclerc. Les déportés du camp de Dora sabotaient les VI et les V2 destinés à bombarder l'Angleterre. - Les STO belges avaient saboté les mines anti-personnelles allemandes qui protégeaient les plages normandes. C'est Rommel qui inventa l'appellation "Le jour le plus long". Un pigeon déclencha le débarquement. - Un parachute du débarquement devint une robe de mariée. - Les photos du débarquement de Robert Capa étaient floues. - Hemingway correspondant de guerre fut éconduit par Leclerc. Sur la route de la Normandie, la division das Reich extermina un village entier. Le gouvernement américain était contre les mariages binationaux. - Les GI's furent aussi des VRP des produits américains. Etc. Autant d'anecdotes et de petites histoires, qui font la grande Histoire du 6 juin 1944. L'auteur les présente de façon chronologique et les a réunies au long d'une patiente enquête sur les lieux mêmes de cette grande page de la seconde Guerre mondiale au terme de laquelle la paix fut ramenée en Europe. Un livre qui se lit comme un roman d'aventures et comme un thriller d'espionnage.

05/2018

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Histoire de France

La percee d'avranches a falaise

La bataille de Normandie est l'une des opérations militaires les plus compliquées. Il ne suffit pas de s'arrêter au combat du Jour J pour s'en persuader. Il faut bien se rendre compte qu'elle se prépare depuis 1942 ? ! Les premières études démarrent dès les lendemains de l'entrée en guerre des Etats-Unis d'Amérique. L'opération Overlord mobilise énormément de ressources économiques avant même que le premier coup de feu ne soit tiré. Son coût astronomique n'a pas encore été calculé. Le sera-t-il un jour ?? Qui osera mettre un chiffre devant l'immonde gaspillage que représente une guerre mondiale pour l'espèce humaine ?? Probablement personne ? ! On peut néanmoins se représenter l'ampleur de l'aventure en parcourant les différentes étapes qui ont conduit à son déroulement, et ce dans les deux camps. Ces pages vont donc vous emmener du 10 Downing Street dans le bureau embué de fumée de havane de Churchill à la Chancellerie du III. Reich au coeur de Berlin. C'est en effet d'abord au niveau politique que les décisions menant à cet affrontement majeur vont se prendre. Elles passent ensuite par Casablanca, où la décision d'attaquer est prise avant même que l'Axe ne soit chassé d'Afrique. Sur les côtes normandes, les Alliés vont retrouver une vieille connaissance qui leur a mené la vie dure dans les sables du désert libyen. Un certain Erwin Rommel a en effet été désigné par Hitler en personne pour faire face à l'inévitable attaque alliée sur les rivages continentaux. Le soldat que l'on dit pourtant proche des séditieux va se dépenser sans compter pour rendre le fameux mur de l'Atlantique infranchissable.

07/2019

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Littérature française

Lilli l'insoumis. Ma traversée du siècle

"Il mena une très grande activité en participant aux campagnes pour la paix dans le monde, contre les guerres coloniales et pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, pour une société plus juste et plus humaine. Je garde de Louis le souvenir d'un homme de conviction, très respectueux des opinions de chacun. Il avait foi en l'homme, avec un dévouement pour tous et notamment pour les humbles". Préface de Robert Veyret Enfant pauvre d'une famille venue d'Italie, Louis Scarpellini a traversé le XXe siècle. Il connaît, lors de la première moitié de sa vie, les drames de l'Histoire : les privations pendant la guerre de 14-18, la grande crise économique des années 30 puis sa captivité pendant cinq longues années en Prusse Orientale dans le camp de prisonnier le plus à l'est du Reich. Après sa libération, il reprend une vie de travailleur et de militant, passionné par un combat qu'il se fait un devoir de mener. Son idéal : une humanité plus juste, plus honnête, plus belle. Animé par sa foi militante, il ne baisse jamais les bras ni abandonne malgré les trahisons et les pertes. Sans haine ni rancoeur, le témoignage d'un siècle de douleurs avec une résilience à toute épreuve. Louis Scarpellini est né le 22 avril 1910 à Moirans de parents immigrés italiens originaires de Toscane. Décédé en août 2000, il laisse de nombreux documents sur sa vie d'homme, de militant et de prisonnier de guerre. C'est son petit-fils Fabrice qui réunit toutes les pièces afin d'écrire une biographie la plus fidèle possible à l'histoire vécue par son grand-père mais aussi à la personnalité du personnage, passionné de mécanique et de technologie, militant engagé et pacifiste convaincu.

12/2020

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Sciences historiques

Les croix de Monseigneur de Mayol de Lupé

S'intéresser à la vie d'un personnage célèbre de la IIe Guerre mondiale impliqué dans la politique de collaboration avec le IIIe Reich est un travail délicat L'auteur, après plusieurs an­nées de recher­ches, d'interviews de personnalités et d'autres témoins de l'époque a eut accès aux archives familiales. Il a ainsi pu reconstituer la vie de Monseigneur Jean de Mayol de Lupé, personnages à facettes, semblable à ces prélats bottés du XVIe siècle ! Né le 21 janvier 1873, quatre-vingt ans jour pour jour après la mort de Louis XVI, d'une famille légitimiste, le jeune Jean, adolescent, choisit d'entrer chez les bénédictins. Plus tard, l'armée, lors de son service militaire, lui donnera une autre appréciation de sa vocation : il décide d'être aumônier militaire. La IIe Guerre mondiale le verra prendre l'aumônerie de la légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF), puis celle de la division Charlemagne, cette fois-ci sous l'uniforme allemand. Après la croix pectorale d'aumônier et la Légion d'honneur... la croix de fer ! Cet engagement le conduira à la condamnation et à la réclusion. Voici la vie de cet homme aux convictions anti-bolcheviques totales. ? Elle n'avait encore jamais été écrite. Photographe, historien-reporter, photographe de la marine nationale, René Bail (1931-2016) - ancien membre des Commandos Marine - a suivi les opérations en Algérie pendant 7 ans. Il est l'auteur d'une trentaine de livres principalement sur les guerres d'Algérie et d'Indochine et a reçut le Grand Prix International de la Mer en 1981. "Embarqué pour des reportages musclés, je me suis débrouillé pour opérer avec les Bérets Verts, les Commandos-Marine, la Légion Etrangère, les Paras, puis les Commandos musulmans et les Harkis".

01/2021

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Histoire de France

Mémoires inédits

Les mémoires de la princesse Mathilde, très partiellement publiés en 1927 dans la Revue des Deux Mondes, ont été censurés par les Bonaparte : ils avaient découvert que la nièce de Napoléon (elle est la fille du roi Jérôme) avait pris la plume, non seulement pour raconter sa jeunesse insolite à Rome et à Florence, mais aussi pour dévoiler par le menu détail les secrets les mieux gardés de la famille. Avec esprit et un sens du cocasse qui n'appartenait qu'à elle, elle brosse des portraits plein de piquant des siens, entre la chute du Premier Empire et la veille du Second. Si sa mère Catherine, fille et soeur des rois de Wurtemberg, avait peu de goût pour elle (une fille ! ), elle s'est trouvé d'autres modèles féminins, Hortense de Beauharnais, Julie Clary et surtout sa cousine Charlotte Bonaparte (fille de Joseph) dont elle dévoile les amours clandestines avec un prince polonais, lui aussi exilé. Elle n'épargne ni son père le roi Jérôme, dont elle dresse le tableau des conquêtes jusqu'à sa propre nièce, ni son cousin et fiancé, le futur Napoléon III, et moins encore son grand-oncle le cardinal Fesch. Ce texte récemment redécouvert révèle une femme de tête et de coeur qui s'est forgée une identité envers et contre tout, avec pour seule sauvegarde la fierté d'appartenir à la famille de l'Empereur et une passion pour la culture. Fuyant l'ambiance morne de la cour de Stuttgart, elle accepte la main d'un prince russe, Anatole Demidoff, imaginant y gagner une certaine indépendance et la possibilité de réaliser enfin son rêve, connaître Paris, ce Paris dont elle deviendra la Notre-Dame-des-arts. Un livre passionnant qui servira à réécrire l'histoire de la famille Bonaparte.

05/2019

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Romans noirs

88

Une découverte qui pourrait changer le cours de l'histoire. 1992. Dans les archives souterraines du KGB, l'agent Alexei Soloviev découvre, par hasard, un testament secret d'Adolf Hitler saisi dans son bunker par l'Armée rouge après son suicide. Vingt-huit ans plus tard, des troubles inhabituels dans les milieux islamistes en relation avec des organisations néo-nazies conduisent la jeune analyste des services de Renseignement, Melany Carson, à infiltrer un groupe de suprémacistes en Pennsylvanie. Une découverte aussi terrifiante qu'inattendue va l'entraîner dans une dangereuse aventure avec son nouveau compagnon, Jeff Cartright. Des nazis plonges dans les sociétés secrètes et l'occultisme Les expéditions nazies au Tibet dans les années 30 auraient-elles permis à Himmler de retrouver le texte original du Karma de Kalachakra, une oeuvre ésotérique attribuée au Bouddha lui-même, qui permet aux émules du Dalaï-Lama de trouver la réincarnation de leur leader ? Des néo-nazis, dont le signe de ralliement est le nombre "88", un 8 pour chaque "H" de "Heil Hitler" auraient-ils réussi à prendre le contrôle de plusieurs organisations terroristes, avec pour projet commun de bouleverser l'ordre mondial et, peut-être, ressusciter le Troisième Reich ? Une traque haletante sur fond d'actualite et de faits historiques. Tandis que Melany et Jeffrey tentent de retrouver Alexei Soloviev, seul à connaître les dernières volontés d'Hitler, un nouveau "printemps islamiste" secoue l'Indonésie et ses deux cents millions d'habitants. Mais qui est vraiment Habib Saragih, mystérieux leader du mouvement révolutionnaire dont les moyens financiers paraissent illimités ? De Washington à la Pennsylvanie, de Boston à Moscou, de l'Allemagne de l'Est à Banda Aceh et la jungle étouffante de Sumatra, 88 entraîne le lecteur dans une aventure haletante dans laquelle la réalité dépasse souvent la fiction.

02/2021

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Musique

Wagner, histoire d'un artiste. la biographie de référence sur la vie de Richard Wagner, compositeur et chef d'orchestre allemand

Wagner ! L'un des compositeurs majeurs du XIXe siècle, qui fut également dramaturge, poète, metteur en scène et chef d'orchestre. Mais son nationalisme, son antisémitisme, et la glorification de sa musique par le 3e Reich interrogent. Fallait-il publier cette biographie ? Oui, car il révolutionna la composition musicale et créa le concept de Gesamtkunstwerk (oeuvre d'art totale), en écrivant le texte, en composant la musique et en créant les mises en scènes. Il inventa le "leitmotiv" , ces phrases musicales caractérisant un personnage ou un thème. Oui encore, car Guy de Pourtalès dresse un portrait sans complaisance de cet artiste au caractère difficile, égoïste et sans scrupules. Né en 1813 à Leipzig, décédé en 1883 à Venise, il dédia toute sa vie à la musique. On suit Wagner dans ses pérégrinations à travers l'Europe, exilé politique vivant parfois dans un dénuement total, fuyant souvent ses créanciers, toujours à la recherche d'un lieu retiré et tranquille où il pourrait se consacrer à la composition. Ce fut à Tribschen, près de Lucerne en Suisse, qu'il le trouva et y vécut ses plus belles années. Admirateur de son oeuvre, mais sans concession pour le personnage, Guy de Pourtalès écrit : ""Je ne fais pas l'histoire d'un petit prodige ; je raconte le développement anarchique et lent d'un artiste dont toute la grandeur sera d'être en continuel perfectionnement, alors que l'homme demeurera jusqu'au bout immobile dans son ombre, intraitable, imperfectible, et comme l'envers démoniaque et presque ricanant de son héroïque idéal"". Un livre passionnant et passionné, très documenté, qui captivera tout amateur de musique classique... que l'on apprécie ou non la musique de Wagner !

11/2022

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Histoire internationale

Une histoire de la résistance en Europe occidentale. 1940-1945

La résistance en Europe de l'Ouest a longtemps été considérée comme un phénomène national. Et elle a, de longues années durant, été analysée comme telle, les historiens privilégiant, pour l'étudier, le cadre de leur pays. Pourtant, si les facteurs internes jouèrent un rôle central dans sa naissance, la part des Anglo-Américains dans sa croissance fut éminente : en Norvège comme au Danemark, aux Pays-Bas comme en Belgique, en France et en Italie, l'armée des ombres n'aurait pu croître sans le soutien de Londres d'abord, de Washington ensuite. Il convenait dès lors de décloisonner les frontières et d'élargir les horizons pour offrir la première histoire transnationale de la résistance en Europe occidentale. Pour ce faire, Olivier Wieviorka a étudié l'organisation puis l'action des forces clandestines et des gouvernements en exil de six pays occupés entre 1940 et 1945. En scrutant le rôle de la propagande, du sabotage et de la guérilla dans cet espace ouest-européen, il invite à reconsidérer sans tabou l'action de la résistance, ainsi que ses relations, tantôt cordiales, tantôt conflictuelles, avec les Alliés et les pouvoirs installés à Londres. Tout en mesurant la singularité de chaque pays, ce prisme original lui permet de pointer la communauté de destin qui unit cet ensemble appelé à être libéré par les troupes anglo-américaines. L'auteur lève également le voile sur l'importance des finances, de la logistique et de la planification des grands Alliés dans le développement des forces clandestines, une donnée largement occultée lors des libérations. Il interroge, in fine, l'efficacité de l'armée des ombres, donc de la guerre subversive, dans la chute du IIIe Reich.

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Allemagne

La liste de Kersten. Un juste parmi les démons

Tout le monde en France connaît l'histoire d'Oskar Schindler, qui a sauvé un millier de juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Mais on connaît beaucoup moins l'exploit de Felix Kersten, et pourtant, un mémorandum du Congrès juif mondial établissait dès 1947 que cet homme avait sauvé en Allemagne " 100 000 personnes de diverses nationalités, dont environ 60 000 juifs, [... ] au péril de sa propre vie " . Encore, à l'issue du récit qui va suivre, de tels chiffres sembleront-t-il passablement sous-évalués. Un des ouvrages les moins connus et les plus émouvants de Joseph Kessel s'intitule Les mains du miracle. Ce roman retraçait déjà l'exploit du thérapeute d'Himmler qui se faisait rémunérer en libérations de juifs et de résistants sans que le lecteur puisse toujours distinguer la part de Kessel de celle de Kersten. Pour reconstituer la véritable histoire au travers des archives, des mémoires, des journaux, des notes et des dépositions des principaux protagonistes, il fallait un historien spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, qui connaisse également l'allemand, l'anglais, le suédois, le norvégien, le danois et le néerlandais. Le résultat est un récit de terreur, de lâcheté, de générosité, de fanatisme et d'héroïsme qui tiendra jusqu'au bout le lecteur en haleine. Combien de fois dans l'existence rencontre-t-on un périple de cette envergure - sans un mot de fiction ? Le professeur François Kersaudy, qui a enseigné aux universités d'Oxford et de Paris I, est connu en France pour ses ouvrages sur Winston Churchill et sur le général de Gaulle. Mais il est également l'auteur d'une biographie du maréchal Goering qui fait autorité, ainsi que du best-seller Les secrets du Troisième Reich. Historien polyglotte, il parle neuf langues et a reçu douze prix littéraires français et étrangers.

02/2021

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Histoire militaire

S'adapter pour vaincre. Comment les armées évoluent

Se surpasser pour mieux gagner. Les changements politiques, sociaux, techniques et économiques qui se sont succédé depuis la fin du XVIIIe siècle ont engendré de grands bouleversements au sein des nations devenues " industrielles ", qui sont parvenues notamment à transformer l'énergie de manière nouvelle et à produire des biens en masse. Mais ce nouveau monde est aussi fait d'affrontements, et les armées sont naturellement au coeur de ces turbulences. Elles aussi sont amenées à se transformer, poussées par l'évolution en toute chose et surtout celle de leurs ennemis. Quand et pourquoi innovent-elles dans la manière dont elles combattent ? Sont-elles condamnées, si elles ne sont pas assez rapides, à refaire la guerre précédente ? Est-il plus facile d'innover en temps de paix, ou au contraire en temps de guerre, au contact des réalités ? Comment s'articule, dans ces efforts, l'action des institutions internes aux armées avec les pouvoirs externes - de l'" arrière ", du pouvoir politique et peut-être surtout de l'ennemi ? C'est à toutes ces questions, parmi beaucoup d'autres, que répond Michel Goya avec une grande hauteur de vue. Abordant le phénomène de l'innovation militaire dans sa globalité, il décrit successivement la mue de l'armée prussienne face aux révolutions (1789-1871), la transformation de l'armée française pendant la Grande Guerre, l'évolution de la Royal Navy britannique (1880-1945), la stratégie de bombardement allié contre le IIIe Reich, la naissance et la place de l'arme atomique dans la guerre froide, l'évolution de l'armée française pendant la guerre d'Algérie, enfin celle de l'US Army à partir de 1945 - autant d'exemples qui racontent et démontrent la nécessaire adaptation de l'art militaire et ses principales innovations depuis deux siècles.

03/2023

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Littérature française

Berlin Requiem

Berlin, 1932. Wilhelm Furtwängler est l'un des plus grands chefs d'orchestre allemands. Il dirige l'orchestre philarmonique de Berlin et éblouit son public par son génie virtuose. 1934. Hitler est chancelier et détient tous les pouvoirs, c'est le début des années noires. Le nazisme s'impose et dépossède les artistes de leur art. Les juifs sont exclus de l'orchestre et contraints de s'exiler. La culture devient politique. La musique devient un véritable instrument de propagande. Continuer d'exercer son art mais en se soumettant au régime du III Reich ou fuir l'Allemagne ? Pour Furtwängler, ce choix n'a pas de raison d'être. Mais l'art est-il véritablement au-dessus de la politique ? La passivité étant souvent interprétée comme un signe d'acceptation et de collaboration, cela pourrait bien lui porter préjudice... En parallèle, Rodolphe Bruckmann, fils d'une célèbre cantatrice ayant chanté dans les opéras les plus prisés de la capitale, contemple et vit les évènements avec son regard de jeune garçon. La guerre se profile au loin mais lui ne comprend pas. De ses yeux naïfs, il voit tous ces SS qui ont fière allure dans leurs uniformes. Il ne perçoit pas le mal. Lui, ce qu'il veut, c'est devenir le plus grand chef d'orchestre que l'Allemagne n'ait jamais connu. Il a ce don en lui. Les notes lui parlent, le transportent. La musique l'anime depuis toujours et ni la guerre, ni la déportation de sa mère, ni l'absence de père, ne parviendront à détruire ses ambitions. Il le sait, il sera le prochain Furtwängler. Le destin de ces deux âmes se croisent et se rejoignent harmonieusement, comme des notes de musique, pour former la plus belle des partitions.

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Littérature Allemande

La Chronique de la Rue aux Moineaux

Un 15 novembre, dans les rues d'une grande ville, les visages moroses s'illuminent quand tombent les premiers flocons de l'hiver à venir. Témoin de cette métamorphose, Johannes Wachholder, un presque sexagénaire esseulé, démocrate "en des temps de détresse" (Hölderlin), conçoit alors un projet dont il espère qu'il lui permettra de traverser cet hiver qu'il redoute : tenir la chronique des événements de sa rue en y entrelaçant ses souvenirs et, particulièrement, ceux, lumineux, de l'enfance de sa fille adoptive. A-t-il trouvé la formule qui lui permettra de tenir à distance la dépression qui le menace ? Et ce succès, si succès il y a, peut-il désamorcer durablement la profonde mélancolie qui l'habite ? Tenu aujourd'hui, comme le grand romancier réaliste de langue allemande du dix-neuvième siècle, Wilhelm Raabe (1831-1910) avait 23 ans quand il écrivit ce premier livre. Salué à sa parution par la critique, LaChronique de la rue aux Moineaux était trop novateur, formellement, pour les lecteurs de son temps et ne rencontra le succès que vingt ans plus tard, au prix d'un complet malentendu : son nouvel éditeur l'ayant présenté comme un "classique intemporel" , le public du Deuxième Reich ne sut pas y voir le livre de la génération des déçus de 1848 qu'il est, mais un récit conventionnel pour journal des familles. Ce n'est que depuis les années soixante du siècle dernier que les spécialistes prennent la juste mesure de ce texte dont l'importance réside "et dans son adéquation à son temps, son rapport étroit avec les conditions politiques et sociales qui l'ont vu naître, et dans sa rupture avec lui, par sa forme annonciatrice du futur". (Ulrike Koller)

04/2023

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Allemagne

Les suicidés de Demmin. 1945, un cas de violence de guerre

30 avril 1945 : Hitler se suicide dans son bunker de la chancellerie de Berlin. Au même moment, au nord de la capitale du Reich, des unités de l'Armée rouge s'apprêtent à investir Demmin, une petite ville de Poméranie-Occidentale à la confluence de trois cours d'eau : la Peene, la Trebel et la Tollensee. En faisant exploser les trois ponts qui enjambent la ville hanséatique, les dernières unités de la Wehrmacht rendent impossible tout repli des habitants vers l'ouest de l'Allemagne. Pris au piège, terrés dans leurs caves, ces derniers attendent anxieusement l'arrivée des Soviétiques, présentés depuis des mois par la propagande nazie de Goebbels comme des "bêtes bolcheviques" . Et puis tout bascule en quelques heures... Les Soviétiques transforment Demmin en un espace de violence, se livrant à des pillages et à des viols dans une ville en proie aux flammes d'un gigantesque incendie. Ce drame qui se joue à Demmin entre le 30 avril et le 4 mai 1945 est très particulier dans la mesure où ce déchaînement de violence conduit des centaines de personnes, à commencer par des femmes et des enfants en bas âge, à se suicider. Comment cette ville a-t-elle pu être le théâtre de cette "orgie de suicides" ? Ce suicide collectif a-t-il été le résultat d'un "mouvement de panique" ? A-t-il constitué de manière consciente une stratégie de sortie de guerre ? Dans quelle mesure le discours idéologique de fin du monde diffusé par les nazis a-t-il pu influencer le comportement collectif des habitants de Demmin ? En s'appuyant sur de nombreux témoignages, cette enquête historique cherche à comprendre et à donner du sens à cette "pulsion suicidaire allemande" en sortant des schémas interprétatifs globaux sur la violence de guerre.

11/2021

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ouvrages généraux

La cavale des collabos

Trois quarts de siècle après son naufrage, la Collaboration continue de faire l'objet d'articles, d'ouvrages et de films. Mais la fuite des collaborateurs après-guerre constitue un angle mort de la recherche historique. Quelles ont été les attitudes des hommes de Vichy à partir du grand tournant de la guerre, en février 1943, après la bataille de Stalingrad, quand les plus lucides ont compris que le Reich ne pouvait plus l'emporter, et surtout en juin 1944, après le débarquement de Normandie ? Quelle trace ont-ils laissé dans la mémoire collective ? Le 20 juin 1944, la fin du régime de Vichy et le départ du Maréchal Pétain, puis la Libération de Paris le 25 août, marquent la fin d'un monde et donnent le signal de la dispersion pour ceux qui vont devenir les "maudits" de l'après-guerre. Nombre d'entre eux choisiront la fuite et la clandestinité pour échapper à l'épuration, en attendant des jours meilleurs... D'abord en Allemagne, et ce jusqu'à la fin du conflit, dans une véritable ruée vers l'est direction Sigmaringen, Ulm, Mainau, Mengen. Après-guerre, l'histoire de cette "grande évasion" suivra d'autres itinéraires : en Italie, via les réseaux du Vatican, en Suisse, théoriquement neutre mais véritable plaque tournante du fascisme européen, en Argentine ou au Canada. François Broche dresse ici le tableau chaotique et sanglant de cette France de Vichy après Vichy, de ces destins individuels dont beaucoup ont finalement abandonné les ambitions du fascisme français, quand d'autres tentèrent sans relâche de les faire revivre. Grand historien français, spécialiste de l'armée française sous l'Occupation, de la France Libre et de la collaboration, François Broche a notamment publié Le Bataillon des guitaristes (Fayard, 1971), Histoire de la collaboration (avec Jean-François Muracciole, Tallandier, 2017) et La Cathédrale des sables (Belin, 2019).

10/2023