Recherche

Paziente giovanna Nobile

Extraits

ActuaLitté

Histoire de France

Les derniers libertins

Ceci n'est pas un livre d'histoire, et pourtant tout y est avéré. C'est le roman vrai des derniers feux de la monarchie, la chronique d'une civilisation au raffinement inégalé, et que 1789 emportera à jamais. Le roman vrai de sept destins, chacun emblématique et unique à la fois. Des aristocrates de haut lignage, dotés des vertus dont tout noble doit s'enorgueillir : fierté, courage, raffinement, culture, esprit, art de plaire. Ils se connaissent, sont cousins ou rivaux, libertins dans une société où l'on veut aimer à sa guise, puisque le mariage y est de convenance. Maîtresses officielles ou secrètes, liaisons épistolaires et enflammées, dépit, faveur, puis disgrâce... Jamais l'art de conquérir ne fut porté à cette incandescence. Chacun d'eux, en même temps, veut se forger un destin. Prétendant aux plus hautes fonctions au service du Roi, ils devront composer avec la cour où les alliances se font et se défont au gré d'intrigues savantes et souvent cruelles. On croisera Talleyrand, Laclos, Marie-Antoinette dans la légèreté de ses vingt ans, les chroniques savoureuses du prince de Ligne ou de la comtesse de Boigne, les billets, les poèmes que cette élite lettrée et cosmopolite s'échange à chaque heure du jour. Ils sont aussi les enfants des Lumières, et accueillent avec d'autant plus d'intérêt les idées nouvelles qu'ils croient possible de les concilier avec leurs propres privilèges. Mais la Révolution balayera cet espoir. Certains prendront les armes, d'autres le chemin de l'exil ; ce sera la ruine, la guillotine pour deux d'entre eux. Pour tous, la fin d'un monde. Avec une plume enjouée et complice qui rappelle les meilleurs mémorialistes, Benedetta Craveri a composé ici un magnifique hommage à cette génération perdue qui incarna, plus qu'aucune autre, une certaine douceur de vivre.

10/2016

ActuaLitté

Midi-Pyrénées

L'abbaye de Beaulieu-en-Rouergue. Et la collection Brache-Bonnefoi

Devenue le précieux réceptacle d'une des premières collections d'art moderne en France, l'abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue (Tarn et Garonne), entièrement restaurée, présente un large aperçu de l'art de la Seconde Ecole de Paris (1940-1965). Proche de la bastide royale de Villefranche-de-Rouergue et des cités médiévales de Caylus et Saint-Antonin-Noble-Val, l'abbaye cistercienne de Beaulieu-en-Rouergue est lovée dans un écrin naturel préservé. Sans doute fondée par une communauté de moines au début du XIIe siècle, elle connaît un âge d'or au XIIIe siècle dont témoignent son église et ses bâtiments abbatiaux, parfaits exemples de l'esthétique gothique cistercienne, pure et élégante. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'abbaye rencontre un surprenant destin grâce à Geneviève Bonnefoi et Pierre Brache, deux passionnés de patrimoine et d'art moderne, qui la sauvent de la ruine. En 1971, ils aménagent à Beaulieu le premier centre d'art contemporain de Midi-Pyrénées pour y présenter les oeuvres d'artistes qu'ils soutiennent et défendent. Leur collection aujourd'hui prestigieuse est emblématique d'un art, né pendant la Seconde Guerre mondiale, qui a pris son essor dans les deux décennies suivantes, période d'effervescence de l'art français du XXe siècle avec des artistes comme Jean Dubuffet, Jean Degottex, Henri Michaux, Jean Fautrier, Alfred Manessier, Simon Hantaï, Hans Hartung ou Maria Helena Vieira da Silva ou Judit Reigl. Après une vaste campagne de restauration, le Centre des monuments nationaux rend hommage à la générosité du couple qui lui a offert l'abbaye et plus de mille deux cents oeuvres d'art : le " vrai musée " qu'il souhaitait est maintenant ouvert au public et l'Occitanie compte un nouveau pôle de rayonnement et d'attractivité.

02/2023

ActuaLitté

Napoléon

Charles Bonaparte. Père de l'Empereur 1er

Napoléon Bonaparte passe pour être le fils d'une famille modeste qui, à force d'efforts, aurait accédé aux plus hautes fonctions. Cette légende digne d'un roman de Charles Dickens est fausse. Voici la vérité enfin révélée grâce à cette biographie événement, fruit de longues années de recherche dans les archives de Corse et d'Italie, consacrée à Charles Bonaparte, le père du plus célèbre des empereurs français. En réalité, Napoléon était issu d'une lignée de notables, aisés et éduqués. Son père, dont la noblesse avait été confirmée par Louis XV, avait l'ambition pour principe. De l'Italie, où il étudia le droit, à la cour de Versailles où il a rencontré le roi, il a mené une vie tambour battant, accumulant richesses et considérations dans les affaires, même s'il lui est arrivé d'en faire de mauvaises. Propriétaire avisé, avocat diplômé, noble reconnu, physiocrate, franc-maçon, Charles voulait que ses huit enfants, dont Napoléon était le deuxième, fassent encore mieux que lui ! Et il leur inculqua le goût du dépassement tout en leur donnant les moyens pour réussir. Il obtint des bourses et privilèges pour ses fils, mais aussi ses filles, qui bénéficièrent d'une éducation exceptionnelle. Père modèle, époux exemplaire, Charles se débattit dans sa terrible agonie à Montpellier, miné par un cancer de l'estomac, à 39 ans à peine. Cette odyssée exceptionnelle, digne d'un film de Martin Scorsese, entre luttes de clans et vendetta, de Pise à Ajaccio en passant par Paris, lève enfin le voile sur l'enfance de Napoléon Bonaparte. Soit un petit garçon formé dès son plus jeune âge à conquérir un monde qui allait s'ouvrir à lui grâce à la Révolution française.

03/2023

ActuaLitté

Littérature française

Les cent jours. Volume 1

La révolution du 20 mars formera, sans doute, l'épisode le plus remarquable de la vie de Napoléon, déjà si féconde en événemens surnaturels. Mon intention n'a point été d'en écrire l'histoire : cette noble tâche est au-dessus de mes forces ; j'ai voulu seulement mettre Napoléon en scène, et opposer ses paroles, ses actions et la vérité, aux assertions erronées de quelques historiens, aux mensonges de l'esprit de parti et aux outrages de ces écrivains de circonstance habitués à insulter, dans le malheur, ceux qu'ils ont honorés dans la prospérité. Jusqu'alors, on n'avait pu s'accorder sur les motifs et les circonstances qui avaient déterminé l'Empereur à quitter l'île d'Elbe. Quelques personnes supposaient qu'il avait agi de son propre mouvement ; d'autres, qu'il avait conspiré avec ses partisans la perte des Bourbons. Ces deux suppositions étaient également fausses. On apprendra avec surprise, avec admiration peut- être, que cette étonnante révolution fut l'ouvrage inoui de deux hommes et de quelques mots. La relation du colonel Z, déjà si précieuse par les révélations qu'elle renferme, nous paraît devoir fixer sous d'autres rapports l'attention du lecteur. En l'étudiant soigneusement, on y découvre le type des défauts, des qualités, des passions, qui, confondus ensemble, forment le caractère, si plein de contrastes, de l'incompréhensible Napoléon. On l'aperçoit tour-à-tour défiant et expansif, ardent et réservé, entreprenant et irrésolu, vindicatif et généreux, libéral et monarchique. Mais on voit dominer par-dessus tout, cette activité, cette force, cette chaleur d'âme, ces inspirations brillantes et ces déterminations soudaines qui n'appartiennent qu'aux hommes extraordinaires, qu'aux hommes de génie.

02/2023

ActuaLitté

Littérature française

Les cent jours. Volume 2

La révolution du 20 mars formera, sans doute, l'épisode le plus remarquable de la vie de Napoléon, déjà si féconde en événemens surnaturels. Mon intention n'a point été d'en écrire l'histoire : cette noble tâche est au-dessus de mes forces ; j'ai voulu seulement mettre Napoléon en scène, et opposer ses paroles, ses actions et la vérité, aux assertions erronées de quelques historiens, aux mensonges de l'esprit de parti et aux outrages de ces écrivains de circonstance habitués à insulter, dans le malheur, ceux qu'ils ont honorés dans la prospérité. Jusqu'alors, on n'avait pu s'accorder sur les motifs et les circonstances qui avaient déterminé l'Empereur à quitter l'île d'Elbe. Quelques personnes supposaient qu'il avait agi de son propre mouvement ; d'autres, qu'il avait conspiré avec ses partisans la perte des Bourbons. Ces deux suppositions étaient également fausses. On apprendra avec surprise, avec admiration peut- être, que cette étonnante révolution fut l'ouvrage inoui de deux hommes et de quelques mots. La relation du colonel Z, déjà si précieuse par les révélations qu'elle renferme, nous paraît devoir fixer sous d'autres rapports l'attention du lecteur. En l'étudiant soigneusement, on y découvre le type des défauts, des qualités, des passions, qui, confondus ensemble, forment le caractère, si plein de contrastes, de l'incompréhensible Napoléon. On l'aperçoit tour-à-tour défiant et expansif, ardent et réservé, entreprenant et irrésolu, vindicatif et généreux, libéral et monarchique. Mais on voit dominer par-dessus tout, cette activité, cette force, cette chaleur d'âme, ces inspirations brillantes et ces déterminations soudaines qui n'appartiennent qu'aux hommes extraordinaires, qu'aux hommes de génie.

02/2023

ActuaLitté

Histoire de France

De Gaulle. Tome 3, Le premier des Français

Douze ans ! Que pense, que fait, qu'espère Charles de Gaulle durant ces milliers de jours, cette longue " traversée du désert " qui le conduit du pouvoir abandonné en 1946 au pouvoir retrouvé en 1958 ? Max Gallo fait resurgir ces temps de solitude, d'amertume, de doute. Les compagnons s'éloignent. Qui peut croire que ce vieux général qui arpente les forêts proches de Colombey-les-Deux-Eglises, ou qui écrit ses Mémoires dans son bureau de la Boisserie, a encore un avenir ? Il approche de soixante-dix ans. Il affronte les maladies de l'âge. Sa fille Anne, la tant aimée, cette " âme ", cette espérance, s'en va en 1948. Et puis tout s'accélère. La IVè République s'enlise dans la guerre d'Algérie. On se tourne vers le sauveur du 18 juin. Le vieil homme de Colombey-les-Deux-Eglises devient " Le Premier des Français ", le président de la Vè République. Mais le destin de De Gaulle, encore et toujours, est d'être seul. Seul face à la médiocrité des politiciens, seul face à la peur des uns, à la violence des autres. Et de cette solitude il tire toute sa force, et son orgueil. Avec la conscience de se battre pour la plus noble des causes : la France. Max Gallo suit pas à pas cet homme dans ces journées de 1958, puis dans les premières années de la Vè République, dans l'épreuve de la guerre d'Algérie. Les adversaires politiques veulent le renverser, les tueurs cherchent à l'abattre. Lutter ? Mourir ? De Gaulle avance. Fataliste ou maître de son destin ? Dans la suite dramatique des événements qui ont fait la France d'aujourd'hui, Max Gallo brosse le portrait d'un homme qui, à l'égal des héros de l'Histoire, devient un personnage hors du temps.

09/1998

ActuaLitté

Littérature Allemande

Gaspard Hauser ou la paresse du coeur

Le mystère de l'orphelin le plus célèbre d'Europe Un mystérieux adolescent est recueilli par la police de Nuremberg en 1828. Il parle à peine, ne sait qu'écrire son nom : Gaspard Hauser. Jakob Wassermann, grand auteur allemand du XXe siècle, nous livre un thriller profond sur une figure qui n'a pas révélé tous ses secrets... Le mystère de l'orphelin le plus célèbre d'Europe En 1828 à Nuremberg, deux cordonniers ramènent à la police un jeune adolescent hagard. Celui-ci titube, grognant de façon incompréhensible, sauf les mots " cavalier veux comme père était ", et sachant seulement écrire son nom : Gaspard Hauser. Il tient deux lettres indiquant sa date de naissance - 30 avril 1812 - et mentionnant que son père aurait servi dans le 6e régiment de chevau-légers. Mais, si les signataires de ces documents sont différents - son père adoptif, un pauvre journalier, et sa mère -, il apparaît qu'ils sont de la même écriture... Le capitaine du régiment soupçonne un coup monté. Gaspard est jeté en prison. C'est le bourgmestre de Nuremberg qui parviendra à recueillir son témoignage : le jeune vagabond a passé des années enchaîné dans un sombre réduit. Peu à peu, l'édile se convainc que Gaspard, dont les traits et l'attitude trahissent l'ascendance noble, n'est pas un " enfant sauvage " : il serait le prince héritier de la couronne de Bade... Jusqu'au jour de 1829 où il est visé par un attentat. La rumeur prend forme, ses jours sont en danger. Jakob Wassermann livre un thriller historique documenté sur un personnage incarnant l'innocence bafouée par les bassesses et les mensonges des hommes. " Wassermann ne se contente pas de raconter l'affaire, il la transforme en un polar qui analyse en profondeur la société de son époque. " Orell Füssli Schweiz

03/2023

ActuaLitté

Sociétés secrètes et sectes

Des origines du mondialisme à la grande réinitialisation. Paganisme, écologie, réparation, covidisme, sacrifice

L'objectif premier de cet ouvrage consiste à présenter de la manière la plus synthétique possible les racines du mondialisme et ses fruits. Les éléments qui assaillent l'humanité initiée par la Covid-19, en lien avec la fameuse grande réinitialisation (Great Reset) propulsée sous l'égide du " Forum économique mondial " de Davos au tournant des années 2019/2020, ne sont que les conséquences matérielles d'un long travail de fond reposant sur une orientation métaphysique bien définie en vue de la destruction d'un monde au profit d'un autre aux accents de la servitude la plus complète. Notre étude repose d'abord sur une super synthèse de tous nos livres et de nos préfaces (avec toutefois des ajouts inédits) afin de constituer le socle nécessaire à la compréhension du mondialisme et de ses origines. Ce livre se subdivise donc en trois parties : 1) La Bible hébraïque et ses implications politiques et spirituelles ; 2) " La guerre des mondes " ou de la guerre entre l'Eglise et la synagogue aveugle et 3) La Révolution de 1789 ou le lancement de la réparation du monde. Ce travail est ensuite prolongé par une succession d'informations suite à l'apparition du Covid-19 et de son utilisation comme outil au service d'une cause supérieure. Ce manuel, sorte de vade-mecum, est accompagné de plusieurs annexes qui sont des illustrations ou des instantanés de la politique mondialiste. Ceux-ci seront toujours utiles à regarder et à méditer pour les générations futures jusqu'à la fin des temps ou, plus précisément, pour une minorité véritablement rebelle, au sens noble du terme, constituée de quelques hommes et de quelques femmes qui représenteront toujours la partie respectable de l'humanité...

03/2022

ActuaLitté

Ouvrages généraux et thématiqu

Le Maréchal de Richelieu

Le maréchal qui traitait " légèrement les affaires sérieuses et sérieusement les affaires légères " (Voltaire). Louis-Armand, maréchal de Richelieu (1696-1788), est l'arrière-petit-neveu et héritier du grand Cardinal et ministre de Louis XIII, et le grand-père du duc du même nom - qui sera le principal chef du gouvernement de Louis XVIII. Mais Louis-Armand dénote parmi cette lignée de grands hommes d'Etat. En effet, tour à tour conspirateur avisé, duelliste intrépide, noble embastillé et don Juan invétéré, le flamboyant libertin ne passe pas inaperçu à la cour de son ami Louis XV. Il est vrai que ses succès auprès des femmes sont nombreux et qu'il les voulait toutes, qu'elles soient prostituées, princesses du sang ou comédiennes adulées. Mais ce portrait est toutefois réducteur : ce partisan de la monarchie absolue est aussi un valeureux chef de guerre (il est le héros de la bataille de Fontenoy en 1745), un habile ambassadeur et un administrateur de talent. Ses victoires militaires lui valent d'être élevé au rang de maréchal en 1748. En outre, il conserve toute sa vie l'amitié du sulfureux Voltaire - le célèbre philosophe ne peut d'ailleurs s'empêcher d'admirer la facilité avec laquelle ce grand seigneur passe des parquets de Versailles à la boue des champs de bataille. Décédé un an avant la Révolution française, le maréchal de Richelieu incarne à merveille une époque et un milieu qui s'éteignent en même temps que lui. S'appuyant sur des sources nombreuses dans lesquelles il puise avec toute la rigueur qui le caractérise, Benoît Florin fait revivre un homme qui, d'après les mots de l'historien Jacques Levron " eût manqué au XVIIIe siècle s'il n'avait pas existé ".

04/2022

ActuaLitté

Paranormal, Bit-lit, Science-f

Le monde de Meg Corbyn, T3 : Aile de Corbeau

Au coeur du territoire contrôlé par les Autres, Vicki DeVine a commencé une nouvelle vie au Patchwork, un hôtel pittoresque attirant une clientèle désireuse de côtoyer les terra indigene. La soirée qu'elle organise pour la nuit des Farces est troublée par l'apparition d'un mauvais plaisantin déguisé en Corbemort, le croque-mitaine Corbeau. Lorsque l'imposteur, puis un Corbeau, sont retrouvés morts, l'inquiétude s'installe : le véritable Corbemort rôderait-il au Patchwork ? Afin d'aider les humains à mener l'enquête, les Aînés et les Elémentaires barrent toutes les routes. Victimes comme suspects se retrouvent bloqués à Boing. Vicki, Grimshaw, Ilya Sanguinati et leurs alliés devront découvrir qui manipule le cours des événements dans l'intention manifeste de monter les humains contre les Autres. Et qui a placé Vicki dans la ligne de mire d'une tueuse. " Tout ce qu'écrit Anne Bishop a immédiatement une place de choix dans ma bibliothèque. " Patricia Briggs " Un des meilleurs romans d'urban fantasy. " Tor. com " Anne Bishop a créé un univers impressionnant de richesse et de complexité. Le regard des Autres sur leur monde et sur les humains rend chaque histoire unique et inoubliable. " RT Book Reviews " Le style d'Anne Bishop est un mélange inimitable d'humour et de frissons. Son monde est incroyablement original. " Charlaine Harris " Anne Bishop a toujours eu un don pour créer des univers magiques et enchanteurs, et celui-ci contient certains de ses meilleurs personnages. " Barnes & Noble " Anne Bishop a créé un monde véritablement unique. " Under the Covers Book Blog " Anne Bishop continue à nous enchanter avec son monde imaginaire extraordinaire et captivant. " Fresh Fiction " Un superbe ajout à l'univers de Meg Corbyn. " Fiction Vixen

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Mémoires de Lucien Bonaparte

" Depuis la République consulaire, sous tous les régimes, des pamphlétaires m'ont pris trop souvent pour but de leurs loisirs. Des révélations, des mémoires secrets, des recueils d'anecdotes, fruit d'une imagination sans pudeur et sans frein, ne m'ont pas ménagé. J'ai tout lu dans ma retraite. Je me suis d'abord étonné que n'ayant jamais fait de mal à personne, j'aie pu m'attirer tant de calomnies. Mon étonnement a cessé quand j'ai mieux apprécié ma position : éloigné des affaires publiques, sans influence et presque toujours en opposition sourde ou patente avec les puissances, quoique assez près d'elles pour qu'on redoutât sans cesse ma rentrée en faveur, comment la malice des courtisans aurait-elle pu me laisser en repos ? Et depuis la chute de ma famille, on n'a pas cru sans doute déplaire aux plus forts en continuant cette noble exploitation. Je me suis donc résigné à ce qui me paraissait l'effet naturel d'une position que j'avais choisie ou qui m'était imposée ; et j'ai laissé le champ libre aux braves gens qui aiment tant à frapper sur les proscrits. J'ai trouvé dans ma conscience de quoi me consoler de toutes les injustices. Aussi, n'est-ce pas dans un but personnel que je me détermine à publier ces mémoires. Je le fais parce qu'ils me semblent offrir des matériaux de quelque valeur à une histoire si féconde en grands évènements et dont l'étude sérieuse peut être utile à l'avenir de la patrie. L'opinion publique m'indiquera si je me suis trompé ; et dans ce cas, cette première partie de mes mémoires serait la seule que je me permettrais de publier.

02/2023

ActuaLitté

Sociologie

La presse, le pouvoir et l'argent. 2e édition

Il arrive que la presse n'ait pas bonne presse. Ce fut le cas, il y a cinquante ans, durant les événements de mai et juin 1968. On vit alors fleurir des affiches qui ne faisaient pas dans la nuance. L'une montrait une bouteille de poison accompagnée de cette mise en garde : "Presse. Ne pas avaler". Une autre rendait un verdict sans appel : "Toute la presse est toxique". D'autres encore, visant l'audiovisuel public, présentaient un policier casqué avec ce commentaire : "La police vous parle tous les soirs à 20h00". Or, au même moment, on pouvait trouver dans les librairies un livre qui contredisait cette vision uniforme d'une presse ligotée et de journalistes asservis. Ce livre, c'est celui-ci, La Presse, le Pouvoir et l'Argent de Jean Schwoebel, sorti aux Éditions du Seuil précisément en ce printemps 1968. La nouvelle édition de cet ouvrage pionnier permet de mettre en évidence l'actualité d'une tradition, celle de rédactions se battant pour l'indépendance de leurs médias. "Résister, c'est créer. Créer, c'est résister" : cette formule a souvent inspiré la génération de la Résistance, celle de Jean Schwoebel et de ses collègues, dont les combats inauguraux nous aident, aujourd'hui, à inventer les réponses qui manquent. L'un des grands mérites de ce livre est de nous transmettre cette énergie vitale. Il fait plaisir, en nos temps saisis par les peurs et, hélas, travaillés par les haines, d'y lire un éloge intraitable du non-conformisme. Jean Schwoebel n'hésite pas à plaider pour une presse qui inquiète ses lecteurs, les dérange et les bouscule. Une presse qui préfère les politiser au sens le plus noble du terme, de souci du commun et de l'autre, plutôt que de les divertir et de les distraire.

03/2018

ActuaLitté

Romans policiers

Rocambole : L'héritage mystérieux. Tome 2

La Grande Armée effectuait sa retraite, laissant derrière elle Moscou et le Kremlin en flammes, et la moitié de ses bataillons dans les flots glacés de la Bérésina. Il neigeait... De toutes parts, à l'horizon, la terre était blanche et le ciel gris. Au milieu des plaines immenses et stériles se traînaient les débris de ces fières légions, naguère conduites par le nouveau César à la conquête du monde, que l'Europe coalisée n'avait pu vaincre, et dont triomphait à cette heure le seul ennemi capable de les faire reculer jamais : le froid du nord. Ici, c'était un groupe de cavaliers raidis sur leur selle et luttant avec l'énergie du désespoir contre les étreintes d'un sommeil mortel. Là, quelques fantassins entouraient un cheval mort qu'ils se hâtaient de dépecer, et dont une bande de corbeaux voraces leur disputaient les lambeaux. Plus loin, un homme se couchait avec l'obstination de la folie, et s'endormait avec la certitude de ne se point réveiller. De temps à autre, une détonation lointaine se faisait entendre ; c'était le canon des Russes. Alors les traînards se remettaient en route, dominés par le chaleureux instinct de la conservation. Trois hommes, trois cavaliers, s'étaient groupés à la lisière d'un petit bois, autour d'un amas de broussailles qu'ils avaient à grand- peine dépouillés de leur couche de neige durcie, et auxquelles ils avaient mis le feu. Chevaux et cavaliers entouraient le brasier, les hommes accroupis et les jambes croisées, les nobles animaux la tête basse et l'oeil fixe. Le premier de ces trois hommes portait un lambeau d'uniforme encore recouvert des épaulettes de colonel. Il pouvait avoir trente- cinq ans ; il était de haute taille, d'une mâle et noble figure, et son oeil bleu respirait à la fois le courage et la bonté.

11/1992

ActuaLitté

Romans policiers

Rocambole : L'héritage mystérieux. Tome 1

La Grande Armée effectuait sa retraite, laissant derrière elle Moscou et le Kremlin en flammes, et la moitié de ses bataillons dans les flots glacés de la Bérésina. Il neigeait... De toutes parts, à l'horizon, la terre était blanche et le ciel gris. Au milieu des plaines immenses et stériles se traînaient les débris de ces fières légions, naguère conduites par le nouveau César à la conquête du monde, que l'Europe coalisée n'avait pu vaincre, et dont triomphait à cette heure le seul ennemi capable de les faire reculer jamais : le froid du nord. Ici, c'était un groupe de cavaliers raidis sur leur selle et luttant avec l'énergie du désespoir contre les étreintes d'un sommeil mortel. Là, quelques fantassins entouraient un cheval mort qu'ils se hâtaient de dépecer, et dont une bande de corbeaux voraces leur disputaient les lambeaux. Plus loin, un homme se couchait avec l'obstination de la folie, et s'endormait avec la certitude de ne se point réveiller. De temps à autre, une détonation lointaine se faisait entendre ; c'était le canon des Russes. Alors les traînards se remettaient en route, dominés par le chaleureux instinct de la conservation. Trois hommes, trois cavaliers, s'étaient groupés à la lisière d'un petit bois, autour d'un amas de broussailles qu'ils avaient à grand- peine dépouillés de leur couche de neige durcie, et auxquelles ils avaient mis le feu. Chevaux et cavaliers entouraient le brasier, les hommes accroupis et les jambes croisées, les nobles animaux la tête basse et l'oeil fixe. Le premier de ces trois hommes portait un lambeau d'uniforme encore recouvert des épaulettes de colonel. Il pouvait avoir trente- cinq ans ; il était de haute taille, d'une mâle et noble figure, et son oeil bleu respirait à la fois le courage et la bonté.

11/1992

ActuaLitté

Romans historiques

SEGOU. Tome 1, Les murailles de terre

Jamais écrite jusqu'ici, voici la grande saga africaine. Pour qu'elle fût vraie - dans la sensibilité et l'esprit comme dans les faits-, il importait que son auteur fût d'origine africaine et connût tout de l'Afrique noire par science et par connaissance intime. Tel est le cas de Maryse Condé : elle est guadeloupéenne, elle a longtemps vécu dans l'Afrique du Sahel, elle est professeur de littérature négro-africaine à l'université Paris IV et elle est écrivain et même romancière. Ségou est né, spontanément, de ce savoir profond et de ces dons. Ségou, c'était, à la fin du XVIIIe siècle, entre Bamako et Tombouctou - dans l'actuel Mali - un royaume florissant qui tirait sa puissance de la guerre. A Ségou, on est animiste ; or, dans le même temps, une religion conquérante se répand dans les pays du Niger : l'islam, qui séduit les esprits et se les attache. De ce choc historique naîtront les malheurs de Ségou et les déchirements de la famille de Dousika Traoré, noble bambara proche du pouvoir royal. Ses quatre fils auront des destins opposés et souvent terribles, en ce temps où se développent, d'un côté, la guerre sainte et de l'autre, la traite des Noirs. Ainsi, acteurs et victimes de l'histoire, il y a les hommes. Mais, plus profondément, il y a les femmes, libres ou esclaves, toujours fières et passionnées, qui, mieux que leurs époux et maîtres, connaissent les chemins de la vie. Ségou est un roman si riche et si divers qu'on ne peut le résumer. Il est à la mesure - à la démesure- de ces terres du Sahel qui s'étendent sous un ciel immense. Un grand souffle le parcourt et l'anime, qui est l'âme même de l'Afrique.

05/1984

ActuaLitté

Littérature française

La comedie humaine le chef d oeuvre inconnu. Le chef d oeuvre inconnu

" Vers la fin de l'année 1612, par une froide matinée de décembre, un jeune homme dont le vêtement était de très- mince apparence, se promenait devant la porte d'une mai- son située rue des Grands-Augustins, à Paris. Après avoir assez long-temps marché dans cette rue avec l'irrésolution d'un amant qui n'ose se présenter chez sa première maîtresse, quelque facile qu'elle soit, il finit par franchir le seuil de cette porte, et demanda si maître François PORBUS était en son logis. Sur la réponse affirmative que lui fit une vieille femme occupée à balayer une salle basse, le jeune homme monta lentement les degrés, et s'arrêta de marche en marche, comme quelque courtisan de fraîche date, inquiet de l'accueil que le roi va lui faire. Quand il parvint en haut de la vis, il demeura pendant un moment sur le palier, incertain s'il prendrait le heurtoir grotesque qui ornait la porte de l'atelier où travaillait sans doute le peintre de Henri IV délaissé pour Rubens par Marie de Médicis. Le jeune homme éprouvait cette sensation profonde qui a dû faire vibrer le coeur des grands artistes quand, au fort de la jeunesse et de leur amour pour l'art, ils ont abordé un homme de génie ou quelque chef-d'oeuvre. Il existe dans tous les sentiments humains une fleur primitive, engendrée par un noble enthousiasme qui va toujours faiblissant jusqu'à ce que le bonheur ne soit plus qu'un souvenir et la gloire un mensonge. Parmi ces émotions fragiles, rien ne ressemble à l'amour comme la jeune passion d'un artiste commençant le délicieux supplice de sa destinée de gloire et de malheur, passion pleine d'audace et de timidité, de croyances vagues et de découragements certains... . ".

02/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

Le djihad et la mort

Les tueries effroyables de janvier et plus encore de novembre 2015, maintenant celle de Bruxelles, ont déclenché une intense "guerre des interprétations". Pour Olivier Roy, c'est avant tout leur dissidence sociale, folle et violente, que des jeunes de la deuxième génération d'immigrés, rejoints par des convertis, expriment en rejoignant une cause sanglante, sanguinaire, qui risque de se transformer très vite en cauchemar. Selon une formule de novembre 2015, devenue aussitôt célèbre, il faut plutôt parler d'"islamisation de la radicalité", une radicalité appuyée sur une connaissance quasiment nulle de l'islam et du Coran, même s'ils n'ont que ces mots à la bouche. Le phénomène ne touche qu'une frange des jeunes d'origine musulmane ou convertis : quelques milliers sur des millions. C'est une génération en rupture avec les parents, elle fréquente peu la mosquée (et n'est donc pas touchée par les prêches d'imams radicaux), elle ne connaît pas grand-chose au Coran. Beaucoup ont mené une vie de jeunes désoeuvrés, avant de se convertir à l'islam le plus radical, souvent pendant un passage en prison. Leur rupture avec la société occidentale devient un nihilisme - auquel le "califat" de Daech, sa violence et ses promesses de paradis, offre une issue "noble", celle de héros et de martyrs. Le livre décrit cette planète, restreinte mais habitée par un ressentiment extrême, établie dans une toute puissance mortifère, prétendant représenter le "vrai islam", l'islam conquérant des origines galvaudé par leurs parents, surtout en Occident mais aussi dans les pays d'islam. C'est une volonté de revanche qui affirme sa toute puissance par des armes de terreur et des méthodes militaires. Une idéologie sommaire du "martyre" des héros de l'islam morts à la guerre et promis au paradis fait le reste.

10/2016

ActuaLitté

Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Bayard. Le "bon chevalier"

La véritable histoire du " bon chevalier " Bayard. Fruit d'une enquête fouillée et minutieuse, ce livre nous restitue un Bayard renouvelé parce que plus authentique, y compris dans sa dimension légendaire, culturelle, et dans son rapport profond à son époque. Cette réalité nouvelle du héros est d'abord celle d'un portrait dressé au croisement des sources : littéraires, avec les premiers biographes du " bon chevalier " lus au plus près des textes selon leur rhétorique propre et leur dépendance à la tradition panégyrique du temps, mais aussi les chroniqueurs, poètes et penseurs français comme italiens ; administratives, notamment ces " montres et revues " militaires qui n'avaient jusque-là été exploitées par aucun biographe du " bon chevalier ". Une conclusion émane de ces lectures croisées : la conviction, sinon la preuve, que les exploits attribués à Bayard étaient souvent exagérés, voire " volés " à d'autres, mais toujours nourris d'événements réels. C'est donc un Bayard plus affermi et mieux affirmé qui renaît de ces pages. Un petit noble et grand soldat imitant en même temps les héros de roman chevaleresque à la mode, bien de son temps et de sa classe dans une société très normative, dont il incarne, comme tous ses compagnons d'armes, un crépuscule très collectif et très lent, qui s'amorçait à peine avec les guerres d'Italie. Un champion de l'équitation et de la joute qui se ferait un nom de guerre en remportant un duel d'honneur et en défendant des ponts - lors de la fameuse campagne du Garigliano, mais aussi à Pavie et lors de la fatale retraite sur la Sesia. Et qui, peut-être autant qu'à son exceptionnelle bravoure, devrait sa durable célébrité au talent littéraire des biographes issus de son entourage : son cousin Symphorien Champier et son secrétaire Jacques de Mailles. Cette biographie " culturelle " est aussi un hommage à ce trio d'exception.

02/2024

ActuaLitté

Littérature française (poches)

D'enfer la voix

"En composant la première fois ton numéro, j'ai poussé une porte magique dans notre monde présent. Et j'ai entraîné mon ami d'enfance Noé. Tu nous a ouvert un espace inattendu. La vie a un sens en plus. Grâce à toi, on est maintenant des Class Angels. Et ton numéro circule entre les ados comme une traînée de poudre. Il nous relie tous. Il apporte à chacun un élan d'Amour dans sa vie. Waouh, c'est trop fort ! Et moi, j'aime ta voix ! Elle a bouleversé mon histoire. ". . Eva, héroïne de D'enfer la voix. Histoire humoristique de la vie quotidienne, aventure détonante afin de vous donner des élans chaque jour... où coïncidences significatives et synchronicités (comme les aime Jung ! ) prennent tout leur sens. Avec quelques clés de la pleine conscience et de la psychologie positive à vivre chaque jour. ____________________________________ Roman Feel-Good pour les 10/14 ans. Aventure quotidienne humoristique qui joue avec l'étonnement, l'optimisme et la joie de l'enfant intérieur, où les synchronicités sont bien présentes dans une série de rencontres et événements provoqués par un mystérieux numéro de mobile, 06 000 007. Dans un monde sens dessus dessous, bouleversé et bouleversant, D'enfer la voix souffle un bouquet de fraîcheur aux adolescents, comme un message à développer une entraide inconditionnelle, à se reconnecter à sa boussole intérieure, à sa nature profonde comme à la nature généreuse, et se nourrir de pépites de joie. Seul-e et ensemble. A l'intérieur de soi, comment vivre dans le calme intérieur quelles que soient les situations extérieures ? D'enfer la voix ouvre un chemin essentiel avec son héroïne Eva et ses amis, vers plus de conscience, de présence dans l'ici et maintenant, à l'écoute des signes, des synchronicités, du monde vibrant et conscient autour de nous, à sa magie que nous avons oubliée.

02/2020

ActuaLitté

Beaux arts

We

Les We vivent dans les forêts de la frontière occidentale de la Côte d'Ivoire. Leur nom signifie "les hommes qui pardonnent facilement" . Dans la vie sociale de ce peuple, la cellule familiale joue un rôle important. Chaque famille est conduite par un patriarche, révéré pour sa sagesse et sa richesse, à qui incombe de superviser la vie du clan. Il organise les mariages, règle les conflits et influence la vie religieuse. Longtemps désignés sous d'autres appellations (Guere, Wobe, Kran), les We vivent de part et d'autre de la frontière entre le Liberia et la Côte d'Ivoire - et sont de ce fait considérés, dans les deux pays, comme une population "périphérique" . Il s'agit d'une civilisation de masques, aux antipodes d'autres sociétés qui en sont dépourvues (tels les Ashanti, au Ghana). Leurs masques, pourtant, par leur hardiesse plastique, furent parmi les premiers à subjuguer les artistes cubistes en Occident. Kahnweiler, le célèbre marchand d'art de Picasso, racontait que l'artiste possédait un masque wobe et que c'est justement son étude qui poussa Picasso vers des évolutions si innovantes. Insolites, exubérants, fantasmagoriques, leurs masques surprirent par leur diversité et leur éblouissante inventivité formelle. Ils ont également influencé les oeuvres de peuples voisins. Au point que leur art, loin d'être isolé, à l'écart, perdu dans la forêt, apparaît comme une clé de voûte, un pivot - si l'on cesse de croire que la création obéit aux découpages coloniaux. Avec ce constat majeur : il s'agit bien d'une civilisation de masques, tant ils sont abondants dans chaque village. Régissant tous les domaines (juridique, mystique, agricole), ils participent aux multiples phases de la vie. Cet art évolutif, mobile, implique une différence capitale par rapport aux créations d'autres peuples, chez lesquels la morphologie détermine aisément le sens, la portée, le type de cérémonies : chez les We, la forme ne permet jamais vraiment d'inscrire l'oeuvre dans une catégorie.

01/2020

ActuaLitté

Policiers

Libertinum. Au revers du fait divers

Attention ! Jeux dangereux... ? Liberté de moeurs, influences des médias et réseaux sociaux, vengeances sur fond de transmission du sida : plusieurs intrigues s'entremêlent dans le contexte d'une France du début des années 2000 où internet et les sites de rencontre entrent dans les usages. Ce Roman inspiré de faits divers bien réels propose une balade sociale en Vendée, à Nantes, à Paris, en Picardie, au Cap d'Agde... Dans une petite ville du Nord, un coiffeur est assassiné sans mobile apparent. Près de Nantes, en Vendée, les corps d'un jeune couple réputé sans histoires, sont découverts immergés dans un marais. A priori aucun rapport entre ces deux affaires qui font la une des journaux. Aucun rapport non plus entre la soeur de l'immergée du marais et l'ami du coiffeur qui, chacun de leur côté, ne croient pas aux conclusions des enquêtes. Il s'avère que les victimes ne sont pas les oies blanches décrites par la presse sous le coup de l'émotion, que leurs vies très privées recèlent quelque liberté prise avec la morale, jusqu'à se demander si les crimes en sont vraiment. Trois intrigues indépendantes qui fusionnent peu à peu pour montrer que la partie non dite dans la rubrique "faits divers" des journaux livre une lecture très différente des circonstances d'un crime et de la personnalité de ses protagonistes. Car tout le monde a ses histoires intimes, les victimes aussi ! Ce roman est inspiré de faits réels librement transposés dans leur époque et leur situation géographique. Les deux principaux faits se sont déroulés juste avant le passage aux années 2000. Les décisions de justice prises sous influence médiatique par un jury populaire avaient transformé le fait divers en fait de société et amené la presse à s'interroger sur la façon de rapporter ces informations. JF Marival, intervenant dans une école de journalisme, avait travaillé ce thème avec ses étudiants.

12/2020

ActuaLitté

Cinéma

Cinéma et inconscient

Pourquoi la critique psychanalytique a-t-elle été si longtemps imparfaite pour traiter du cinéma qui cependant lui faisait la part belle ? Nés quasiment avec le siècle psychanalyse et cinéma entretiennent malgré tout d'innombrables relations : on parle, ici comme là, de séance, d'activités fantasmatiques démultipliées, d'identifications à l'analyste ou au héros, de projections - qu'elles soient paranoïdes, défensives, primaires ou d'un 16 mm, voire d'un Super 8... Le cinéma met volontiers en scène des personnages représentant des psychanalystes ou des psychiatres, le patient parle de son " film " quand il évoque un rêve, pour certains analystes le premier " écran blanc " est le sein maternel et nombreux sont les films qui tentent de restituer un matériel onirique. Or, l'inconscient paraît jouer des tours à l'emprise herméneutique lorsque celle-ci s'applique au cinéma. Leurres, chausse-trappes sembleraient duper le rapport du cinématographique et du psychanalytique, chacun comme pris dans un kaléidoscope vertigineux de fausses ressemblances. Ce livre tente ainsi de capter à nouveau l'essence si particulière du cinéma à la faveur de divers éclairages psychanalytiques, où le défilé psychique valorise plus que jamais l'image mobile pour l'amener à livrer in fine son chiffre énigmatique. On y verra ainsi l'évolution du rôle du psychanalyste, qui, de savant tout pétri de bienveillance pour son patient, se mue en cannibale rusé ; on y constatera les parallèles qu'entretiennent la grammaire analytique au cœur de l'interprétation et la rhétorique si variée des montages (fondus, cuts...) ; on y lira plusieurs analyses filmiques (freudiennes et lacaniennes) avant tout préoccupées de la vie inconsciente ; on y découvrira la mise à l'épreuve d'une toute nouvelle méthodologie analytique s'appliquant à détailler et à cerner les ressorts du comique au cinéma qui, au demeurant, laisse miroiter dans ses appeaux les larmes de la vie plus que jamais considérée comme une succession de deuils.

11/2001

ActuaLitté

Littérature française

Le miroir brisé. Histoire d'une violence perverse

C'est sûr, c'est lui ! D'ailleurs, ça ne peut être que lui puisque tout l'accuse ! ... Confronté à des difficultés matérielles, Georges a eu, à la veille des fêtes de fin d'année, recours à une solution expéditive pour subvenir à ses besoins. Celle qui a longtemps prétendu l'aimer semble en être persuadée, car il lui a souvent donné l'impression de ne pas être un homme comme les autres... Mais cela suffit-il à faire de lui un coupable ? Dès que les circonstances s'y prêtent, on s'aperçoit très vite que la perte de confiance en soi, après un mauvais coup du sort, peut suffire à vous transformer en coupable idéal (extrait 4ème de couverture).
Pour avoir été incapable d'offrir une crédibilité, cet artiste marginal ne peut être que celui que tout accuse. L'existence d'un mobile, l'incapacité de justifier la provenance d'une coquette somme d'argent qu'il a commencé à utiliser, le témoignage tiède et ambigu, devant les tribunaux d'une destructrice patentée, perverse narcissique attachée à sa perte, sont autant d'éléments qui précipitent les choses.
C'est une fois enfermé que celui qu'on a accusé d'un homicide, qu'il n'a pas commis, va comprendre à quoi est due son apathie. Et pourquoi il a perdu confiance en lui et aux autres, cessant du même coup de se défendre lors de son procès. TEXTE D'ACCROCHE : Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la communication était aussi difficile avec certains de ceux que vous côtoyiez ou, pire encore, avec celui ou celle que vous aimiez ? Pour quelle raison cet être de charme sachant se montrer parfois enjôleur(se) pouvait aussi vous blesser par des commentaires désobligeants jusqu'à provoquer en vous lassitude et renoncement ? Prenez garde, il se peut que le cauchemar ait déjà commencé et que le pervers narcissique dont il s'agit vous fasse regretter un jour de l'avoir déçu(e) !

06/2015

ActuaLitté

Actualité et médias

L'affaire Omar. Mensonges et vérités

Le 2 février 1994, la Cour d'assises des Alpes-Maritimes condamne Omar Raddad à dix-huit ans de réclusion criminelle pour le meurtre de Ghislaine Marchal, née de Renty, avec pour toute charge deux inscriptions en lettres de sang : OMAR M'A TUER. L'affaire Raddad vient de naître. Le procès a défrayé la chronique, et suscité un profond malaise dans l'opinion publique. Pourquoi le doute n'a-t-il pas bénéficié au présumé coupable ? Pour en avoir le cœur net, la journaliste Eve Livet a repris l'affaire depuis le début, d'abord avec Saad Solman pour le film Le procès Omar Raddad, puis pour ce livre. Elle a rencontré magistrats, avocats, procureur, témoins, experts et détectives, et elle a procédé, à la cour d'assises de Nice, à l'analyse critique de l'intégralité des six volumes du dossier Raddad/Marchal. Le constat est accablant. Preuves à l'appui, ce livre démontre pièce par pièce une enquête et une instruction à charge, la probable falsification du jour de la mort, les documents détruits, les témoignages manipulés, le mobile fabriqué, les autres pistes écartées, les rapports d'expertises influencés, le procès orienté, mais aussi les défaillances de la défense. Et si Ghislaine Marchal avait été tuée pour une tout autre raison que celle alléguée par les juges ? Quelle vérité cherche-t-on à cacher ? A-t-on détourné l'appareil judiciaire au profit d'intérêts privés ou d'intérêts d'Etat ? " On est en plein Agatha Christie ", disaient Me Girard et Me Baudoux, les premiers avocats d'Omar : " A la première page, on vous donne le nom du coupable. A la dernière, vous comprenez que ce n'était pas lui. Sauf que dans cette affaire on veut nous empêcher d'écrire le roman. " L'affaire Omar tente d'être ce " roman " jamais écrit, à ceci près qu'il s'agit d'une histoire vraie.

02/1999

ActuaLitté

Décoration

La robe. Une histoire culturelle. Du Moyen Age à aujourd'hui

Dans cet ouvrage, où une large place est laissée à l'iconographie (peintures, gravures, photographies), Georges Vigarello s'attache à montrer comment l'évolution de la robe est intiment liée au contexte social et culturel de chaque époque. Ainsi, du Moyen Age à aujourd'hui, il retrace cette histoire faite de ruptures et de révolutions, pour mettre en lumière combien les profils et les modes suggèrent une sensibilité culturelle, épousent une vision du monde, incarnent l'évolution des moeurs. Car l'apparence de la femme traduit bien souvent ce qui est attendu d'elle, d'où l'enjeu d'une histoire des robes. Découpé en six grandes parties, l'ouvrage remonte d'abord au XIIIe siècle avec les premiers bustes lacés, pour ensuite s'attarder au XVIe, mais surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, durant lesquels la géométrie des lignes et des silhouettes ne va faire que s'accentuer : le buste est corseté, la ceinture étranglée et le bas du corps entièrement noyé dans les plis. La femme est avant tout un " décor " et cet artifice est conçu en priorité pour la pause, non pour l'activité. Mais l'époque des Lumières en fera la critique, amplifiée par la Révolution française. La nouvelle " citoyenne " gagne en droits et en liberté, et son vêtement doit en témoigner. Pourtant, le premier quart du XIXe siècle, s'attache à restaurer pour un temps ces formes et dépendances passées : c'est alors l'apogée de la crinoline, avant qu'elle-même ne s'efface au profit du fourreau début XXe, tandis que la robe se fait plus collante, dévoilant davantage le bas du corps. Puis, le XXe marque l'élancement : la ligne se redessine et la rupture s'opère sur l'ensemble de la silhouette. Les formes s'installent, plus onduleuses. La mode " garçonne " des années 30 marque de façon décisive l'affirmation d'un corps mobile. De même, à travers les bouleversements contemporains, triomphe une liberté assumée : la mini-jupe, le legging, le pantalon, sont autant de repères forts, à partir desquels la robe est révolutionnée.

11/2017

ActuaLitté

Policiers

Tu ne verras plus

Seul sur la péniche de sa compagne Elisa, le capitaine de police Félix Dutrey broie du noir. Un soir, il reçoit la visite de sa collègue Magali, qui lui raconte une curieuse histoire. Des Peaux-Rouges costumés de pied en cap s'en sont pris aux passagers du petit train touristique de Toulouse pour les dévaliser. L'un des passagers semble avoir été agressé de manière particulièrement violente, au point qu'il a succombé à une crise cardiaque. Quant aux portefeuilles volés, ils ont été retrouvés dans une poubelle, intacts. Comme si le vol n'était pas le vrai mobile de l'attaque. Peu après, c'est Félix qui est confronté à une affaire encore plus insolite. Au départ, un mort dans une rue en cul-de-sac dans la banlieue de Toulouse. Une fois sur les lieux, le capitaine comprend qu'il ne s'agit pas d'un cadavre ordinaire. D'abord parce que la scène du crime est " polluée " par des poussières, poils et substances chimiques diverses. Nous sommes dans l'atelier d'un taxidermiste et son propriétaire, Francis Aubignac, est aussi mort que les animaux qu'il naturalisait. Le corps présente une trace de piqûre à la saignée du bras, mais le plus sidérant, ce sont les yeux... Pascal Dessaint renoue avec les enquêtes de Félix Dutrey dans ce roman qui met en scène les personnages familiers de ses précédents livres : le légiste fantasque Eusèbe Cathala, le commissaire Moncollin amoureux fou des chevaux, les collègues Magali et Marc... Au fil des histoires, Félix se complexifie, prend de l'ampleur, et se révèle de plus en plus attachant. Pascal Dessaint lui prête une plume toujours aussi juste pour parler de la cruauté des hommes, de la loyauté et de la trahison, et de l'ambiguïté de certains engagements. Errance toulousaine autant que voyage au fond des âmes, Tu ne verras plus fait entendre cette voix si particulière que l'on avait découverte avec Du bruit sous le silence.

03/2008

ActuaLitté

Beaux arts

Victor Hugo. L'homme-océan

A travers l'évocation de Juvénal, Shakespeare, saint Paul et Dante c'est son propre génie que Victor Hugo définit ici. Seul l'océan, en effet, est à la mesure de l'ampleur et du polymorphisme de son œuvre. En trois actes organisés autour de l'exil - avant, pendant, depuis - et de son face-à-face avec l'océan, trois cent cinquante manuscrits d'œuvres, lettres, dessins, caricatures, pages de carnets, d'albums, choisis, pour la plus grande part, dans les collections de la Bibliothèque nationale de France, offrent un portrait de Victor Hugo par lui-même. Marie-Laure Prévost en propose une lecture inédite et magistrale, fruit d'une longue intimité avec cet exceptionnel trésor de manuscrits et dessins confiés par Victor Hugo à la Nationale. Ecrivain de génie, qui mène de front des combats politiques de précurseur, plasticien d'une étonnante modernité à qui l'on doit plus de quatre mille dessins, architecte de talents, Victor Hugo a su, de plus, ouvrir tous les chemins de la créations. Qu'il écrive, dessine, installe ou décore ses maisons, son imaginaire rebondit sans cesse de registre en un incessant va-et-vient, " un perpétuel roulis ". Dans sa recherche d'un art totalement libéré des contraintes, Victor Hugo ne cesse de jouer de la perspective, des volumes, des contrastes, du noir et du blanc, des symétries ; il abolit toute frontière entre le beau et le laid, le grand et le petit, entre le passé, le présent et le futur, entre le réel, l'irréel et le surréel, entre le fini et l'infini, entre le mobile et l'immobile, entre l'inanimé et le vivant. La pérennité de l'œuvre, la modernité de la démarche du créateur, l'actualité des problèmes abordés sont mis en lumière par les personnalités du monde politique et universitaire qui ont contribué à cet ouvrage : Maurice Agulhon, Gérald Antoine, Robert Badinter, Michel Crouzet, Daniel Gasiglia-Laster, Jean Gaudon, Jean-Claude Trichet.

03/2002

ActuaLitté

Musique, danse

Du mouvement à la danse. Une histoire d'amour avec la Terre

"C'est l'élan qui fait tout", ai-je jadis lancé du haut de mes quatre ans, proclamant une foi qui ne m'a jamais quittée et qui sans doute propulse l'humanité : l'adhésion au mouvement, à la vie. Pourtant la civilisation occidentale a longtemps été fascinée par l'immobilité, que la plupart des Anciens assimilaient à l'éternité. Mais elle s'est lentement laissée gagner par l'émerveillement face à un univers où tout est en mouvement, en perpétuelle auto-organisation. De même, à son échelle, l'individu humain s'auto-construit, stimulé in utero par le mouvement qui, après la naissance, se développe en un langage de gestes et de vocalisations, premiers appels à l'autre, première expression du désir, première expression corporelle. La conscience, dès lors, se développe en se dédoublant. Elle se déploie et s'élève à partir d'elle-même comme une spirale ascendante. Et les partenaires de cette sorte de danse de la conscience sont le mouvement d'autrui, le mouvement des choses, le mouvement du monde. Lorsqu'il joue de cette musicalité mobile pour elle-même, pour le seul bonheur de cultiver ses liens à l'environnement, à l'autre et à lui-même, l'être humain se fait danseur. Il peut alors, par imagination et par identification, épouser tous les modes d'exister de la matière, à travers les règnes, minéral, végétal, animal. Haute école d'empathie et exutoire à la violence, la danse plonge au plus profond des corps et aux tréfonds de la matière. Elle incarne les tragédies et les espoirs de notre temps, de notre Terre tant aimée, mal aimée, malmenée. La joie de danser pousse sur le lourd terreau de l'existence. Sondant la gravité de la vie, elle y puise sa force d'envol, sa jubilation. Jusqu'au grand âge, le corps danseur, forge intime d'espace-temps, entretient sous la braise le foyer de ses flamboyances, qu'un souffle suffit à raviver, à projeter en étincelle d'éternité.

10/2020

ActuaLitté

Sciences historiques

Histoire du hasard en occident

Penser une histoire du hasard est se demander comment le hasard est perçu par les sociétés au fil des âges. Toutes n'ont pas la même sensation du phénomène ; l'Orient et l'Occident, les peuples d'Afrique ou d'Amérique du Sud, les différentes religions, entretiennent avec le hasard des relations spécifiques. De plus, le voyageur, dans cet univers étrange, est habité lui-même par ses sentiments et conceptions. Quatre époques scandent les siècles où se déploie cette histoire ; elles sont ossature et fil conducteur, de la préhistoire à nos jours. Homme hasardeux. Impossible de fixer la date originelle mais à un moment de la préhistoire l'être humain découvre le tirage avec un instrument : fruit dissymétrique, écorce, coquillage... Est-ce le signal qui le distingue de l'animalité ? Il perçoit le fortuit, l'aléa des jeux, le sort des espérances, les manifestations des divinités en bonheurs et malheurs. Homme de destin. Les religions subliment le hasard et ses manifestations. Le christianisme permet la découverte de la Providence et de la Grâce. La croix fixe est irréductible au cercle mobile. Mes codes et les règles tentent de circonscrire les vertiges des hasards. Homme improbable. Paradoxe étrange qui voit le développement du calcul des probabilités, à partir de la Renaissance, coïncider avec la perte des repères anciens, engendrant incertitudes et troubles contradictoires. Homme téméraire. Né au mois d'août 1945 dans l'explosion des bombes atomiques à Hiroshima et Nagasaki. Age de tous les risques et de tous les excès, nourri de spéculations, de paris, de jeux et de tricheries. Fondé sur une documentation étendue, cet ouvrage propose une vision globale de l'histoire des sociétés occidentales. Vision qui ne manquera pas d'être discutée si l'on sait que l'origine du mot téméraire renvoie à ténèbres. Sommes-nous aujourd'hui dans les ténèbres ? L'auteur a publié Bizarre, anthologie, le symbolisme des jeux, la Tarot de Court de Gébélin (Berg International), Histoire des jeux de société (Flammarion).

10/2012

ActuaLitté

Contes et nouvelles

Nouvelles énigmatiques. Trois nouvelles

L'énigmatique noyade... : L'été touche à sa fin et les joyeuses baignades à Biarritz s'achèvent par mort d'homme. Après une interpellation infondée, les coupables seront vite démasqués par la démonstration du mobile : une fortune colossale, le prix du vaccin HIV. Aidée par son père et un commandant de Gendarmerie, Gabrielle, étudiante en médecine, se retrouvera à la tête de ce patrimoine mobilier. Epousera-t-elle le beau commandant ? Le suicide de Dédé : Dédé s'est suicidé ! Ce drame bouleverse un paisible village de la Creuse. Mais s'agit-il vraiment d'un suicide ? Une enquête policière est rapidement diligentée. Si les rouages de l'instruction judiciaire sont décrits avec rigueur, l'humour n'est jamais absent, ni les sentiments qui sont évoqués par petites touches émouvantes : la tendresse éplorée d'une fiancée, l'affection fraternelle parfois mise à mal, le respect filial, l'amour maternel lucide. Au-delà d'un fait divers local c'est bientôt la menace d'un crime à l'échelle planétaire qui se devine tandis que planent les rapaces au-dessus du village. L'auteur tire les ficelles d'un récit subtilement articulé. Non sans compassion pour Boris, son anti-héros, il nous entraîne dans le parcours erratique de ce dernier, rongé par le remords, la crainte de la justice puis le désespoir. Le rideau tombera brusquement. Kat ou les missions d'une chatte : Bien curieux animal que cette petite chatte anthropomorphisée, née de l'imagination fertile de l'auteur. Trouvaille - c'est son nom - charmante, espiègle et futée, un peu loubarde, nous entraîne dans ses tribulations dont rapidement elle perdra le contrôle. Blessée, terrifiée, la chatte sera instrumentalisée par des criminels français et ukrainiens. Suspense et humour animent ce conte drolatique d'où la note de tendresse n'est pas absente. Trouvaille va-t-elle rencontrer l'affection à laquelle son petit coeur de chatte aspire ? Michel Petit, Maître en Droit nous présente ici son troisième livre.

01/2022