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Lima eliud Ferreira

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Littérature étrangère

Nouvelles de Singapour

Singapour, en Occident, évoque d'abord les riches heures de l'époque coloniale, puis l'insolent succès, depuis les années 1960, d'une place financière et commerciale devenue incontournable. En deux générations, l'indépendance acquise en 1965 sous l'impulsion de Lee Kuan Yew, a profondément transformé l'identité du "Gibraltar d'Extrême-Orient". Le melting pot singapourien (Européens, Chinois, Malais et Indiens), ayant en partage la langue anglaise et sa culture, ne pouvait pas ne pas en venir au "storytelling". Car cette cité-Etat est riche d'hittoires individuelles. Quand on pense Singapour et littérature d'hier, l'image d'Hemingway, sirotant un Singapore Sling au bar de l'hôtel Raffles sous les pales des ventilateurs, s'impose. Mais si l'on pense Singapour et littérature d'aujourd'hui, pour mieux la comprendre, alors il faut lire les auteurs de ce recueil, représentants d'une culture mosaïque en plein devenir.

03/2013

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Manga

Les aventures de Tom Sawyer

Garnement espiègle, Tom Sawyer n'a rien contre l'école, surtout quand on y croise de jolies filles comme Becky Thatcher. Seulement, à choisir, il préfère de loin faire les 400 coups et partir à l'aventure avec son ami Huck le vagabond pour jouer aux pirates ou aux bandits. Mais un soir, dans un cimetière désert, les deux compères sont les témoins d'un crime bien réel ! Cette expérience va bouleverser leur quotidien, car le terrible Joe l'Indien, avide de vengeance, court toujours...

03/2015

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Sciences de la terre et de la

L'irrigation avec des eaux usées et la santé. Evaluer et atténuer les risques dans les pays à faible revenu

Dans la plupart des pays en développement, les systèmes de traitement des eaux usées sont très peu étendus ou sont peu efficaces, ce qui engendre une pollution de l'eau à vaste échelle et l'utilisation d'eau de mauvaise qualité pour l'irrigation des cultures, notamment à proximité des centres urbains. Cela pose de grands risques pour la santé publique, en particulier lorsque la production est consommée crue. L'irrigation avec des eaux usées et la santé aborde ce sérieux problème d'un point de vue pratique et réaliste, en traitant des enjeux de l'évaluation des risques pour la santé et de leur atténuation dans le contexte des pays en développement. Le livre est donc un complément utile d'autres ouvrages consacrés au thème des eaux usées qui mettent l'accent sur les options de traitement haut de gamme et sur l'utilisation des eaux usées. Ce livre fait avancer le débat en couvrant également la réalité, répandue, de l'utilisation des eaux usées non traitées, des eaux grises et des excrétas. Il présente des méthodes d'avant-garde d'évaluation quantitative des risques de même que des solutions peu coûteuses pour la réduction des risques pour la santé, depuis le traitement jusqu'aux mesures adoptées sur la ferme et hors de la ferme, qui vont dans le sens de l'approche à barrières multiples préconisée dans les lignes directrices relatives à l'utilisation sans risque des eaux usées en agriculture publiées par l'Organisation mondiale de la santé en 2006. Les 38 auteurs et coauteurs sont des experts internationaux clés dans le domaine de l'irrigation au moyen d'eaux usées, à savoir des agronomes, ingénieurs, spécialistes des sciences sociales et chercheurs en santé publique d'Afrique, d'Asie, d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Australie. Les chapitres présentent des expériences vécues un peu partout dans les pays en développement, notamment des études de cas portant sur l'Afrique subsaharienne, l'Asie, le Mexique et le Moyen-Orient. Le livre traite également d'options en matière de récupération des ressources et de gouvernance des eaux usées en établissant ainsi un lien clair entre agriculture, santé et assainissement qui est souvent le chaînon manquant des débats actuels sur la question de faire des eaux usées un atout.

01/2012

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Sociologie du travail

Enquêter sur les relations professionnelles. Méthodes, outils et pratiques

Eclairer les coulisses des enquêtes en sciences sociales sur les relations professionnelles et le syndicalisme est l'enjeu de cet ouvrage. Quels terrains privilégier ? Quels acteurs rencontrer en priorité? Comment comparer des contextes nationaux différents ? Enquêter sur les relations professionnelles est-il possible lorsque celles-ci ne sont pas institutionnalisées ? Peut-on être à la fois scientifique et militant ? Et comment appréhender les rapports de domination qui se nouent sur le terrain ? Des conditions de féminisation du syndicalisme à la représentation des précaires, en passant par la cause LGBT, les enjeux de l'économie sociale et solidaire ou encore les modalités de soutien matériel à la grève, cet ouvrage détaille les stratégies actuelles de prise en charge de ces thématiques par les organisations syndicales. C'est aussi l'univers professionnel des start-up, celui de la livraison à vélo, ou encore des acteurs patronaux qui sont explorés dans ces retours réflexifs. En proposant des pistes méthodologiques relevant de l'enquête ethnographique, statistique ou archivistique, chacune des douze contributions originales dresse l'état des lieux des réflexions et des savoirs utiles à toutes les personnes désireuses de s'initier aux modes d'investigation des sciences sociales. Cet ouvrage collectif contribue ainsi au renouveau du champ des relations professionnelles, à son décloisonnement ainsi qu'à l'élargissement de ses horizons.

03/2024

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Histoire internationale

L'âge d'or du Tibet. (XVIIe et XVIIIe siècles)

Les Guides Belles Lettres des Civilisations proposent un voyage dans le temps et l'espace (Egypte, Grèce, Rome, Inde, Chine, Japon...) et s'adressent aux étudiants, aux curieux d'histoire et de civilisations, aux voyageurs... Ouvrages pratiques et raisonnés de culture générale sur les principales civilisations anciennes qui nous ont laissé une trace écrite, ils proposent au lecteur les clés nécessaires pour comprendre un texte ancien ou un livre d'histoire, ils l'aident à en déchiffrer les allusions, à en élucider les difficultés. Le Pays des neiges, dont le Ve dalaï-lama fut le premier à exercer les pouvoirs spirituel et temporel, a nourri les rêves les plus fantaisistes des Occidentaux. Ses hautes montagnes ont dissimulé une civilisation d'une richesse inouïe, longtemps demeurée méconnue. Le Tibet des XVIIe et XVIIIe siècles a engendré une activité intellectuelle et artistique foisonnante et transformé les institutions politiques, lui conférant un caractère unique qu'il a conservé jusqu'à l'invasion chinoise de 1950. C'est ce Tibet qu'évoque ce guide, un Tibet parfois déroutant, souvent attachant et toujours exceptionnel. Leur conception pratique permet à chacun de les utiliser de trois façons : soit les lire en suivant, comme un livre traditionnel, pour découvrir les divers aspects de la civilisation présentée, soit recourir directement à l'une des rubriques qui composent chaque chapitre grâce à une table des matières très détaillée, soit encore se servir directement de l'index très fourni afin de trouver rapidement une information précise. Les cartes, tableaux, schémas, permettent, en outre, d'aller à l'essentiel. Et une bibliographie choisie et récente offre à qui le souhaite d'amorcer une recherche plus approfondie. Les Guides Belles Lettres des Civilisations ne sont pas des dictionnaires. Toute information recherchée s'y trouve replacée dans le contexte des mentalités de chacune des civilisations étudiées. Car il n'est pas possible de comprendre un événement, une loi morale ou le caractère d'un personnage si rien n'est restitué des valeurs qui les justifient. J.-N. R.

09/2019

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Histoire internationale

Il était une fois... les révolutions arabes

"On retrouve la révolution au centre même de l'histoire et de l'imaginaire propres au monde arabe, comme composante de la pensée et comme vecteur de l'action. Elle s'est construite dans un rapport à l'autre, extérieur, fait d'emprunts, de fascination parfois, et de rejet aussi. De par sa localisation, de par son histoire et sa situation de carrefour culturel, l'espace arabe a été un lieu privilégié d'élaboration d'une pensée révolutionnaire, d'effervescence des idées contestataires. On ne s'étonnera pas que, dans un contexte de mondialisation, il devienne un espace privilégié de production révolutionnaire et que le "Printemps arabe' ait ainsi très vite gagné ce statut de laboratoire d'idées et de formes de mobilisation renouvelée." Extrait de l'introduction de Bertrand Badie. Ont contribué à cet ouvrage : Farah Kamel Abdel Hadi, Tarek Moustafa Abdel-Salam, Mayada Adil, Kaouther Adimi, Lama Ali, Zahra Ali, Tammam al Omar, Mehdi Annassi, Iasmin Omar Ata, Christophe Ayad, Bertrand Badie, Benjamin Barthe, Nazim Baya, Akram Belkaïd, Radia Belkhayat, Mounia Bennani-Chraïbi, Myriam Benraad, Sonia Bensalem, Raja Ben Slama, Karim Emile Bitar, Mehdi Boubekeur, Ichraq Bouzidi, Marwan Chahine, Tracy Chahwan, Leyla Dakhli, Zakya Daoud, Delou, Brecht de Smet, Yasmine Diaz, Pauline Donizeau, Tarek El-Ariss, Alaa El Aswany, Moaz Elemam, Salma El-Naqqash, Khaled Fahmy, Mona Fawaz, Jean-Pierre Filiu, Ganzeer, Dalia Ghanem, Kinda Ghannoum, Salah Guemriche, Noha Habaieb, Patrick Haimzadeh, Halim, Narmeen Hamadeh, Sarah B. Harnafi, Ali Hassan, Sulafa Hijazi, Coline Houssais, Incrusted, Intibint, Joseph Kai, Lena Kassicieh, Mazen Kerbaj, Bahgat Korany, Abir Kréfa, Stéphane Lacroix, Ibticem Larbi, Pierre-Jean Luizard, Ziad Majed, Zarifi Haidar Marín, Hind Meddeb, Meen One, Sabrina Mervin, Merieme Mesfioui, Rania Muhareb, Mostafa M Najem, Aude Nasr, Nime, Mohamed Omran, Marc Pellas, Victor Salama, Sara Saroufim, Enas Satir, Alexandra Schwartzbrod, Isabela Serhan, Rima Sghaier, Leïla Shahid, Bahia Shehab, Leïla Slimani, Laila Soliman, ST4 The project, Hamid Sulaiman, Anna Sylvestre-Treiner, Abdellah Taïa, Fawwaz Traboulsi, Willis from Tunis, Sana Yazigi, Ali Mohamed Zaid, Salim Zerrouki.

01/2021

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Histoire de France

Sur le sentier de la guerre. Les Indiens d'Amérique dans la guerre 1939-1945

Pendant la Seconde Guerre mondiale, des milliers d’Indiens d’Amérique du Nord ont participé à la croisade pour la défense de la liberté et de la démocratie sur tous les théâtres d’opération : de la Normandie, au Pacifique en passant par l’Afrique du Nord et l’Italie, les soldats en provenance des tribus amérindiennes ont fait preuve comme par le passé, d’un patriotisme et d’un courage rarement égalé par leurs compatriotes blancs. Aucune minorité n’a aussi grandement contribué et été aussi largement influencée par le second conflit mondial. 44 000 Amérindiens sur une population de 400 000 ont ainsi servi sous les drapeaux de l’armée américaine. 5 ont reçu la Médaille d’honneur du Congrès. De nombreux autres soldats d’origine indienne, tels Gregory « Pappy » Boyington, le fameux commandant des « Têtes Brûlées » et Ira Hayes l’un des Marines ayant hissé le drapeau américain sur le Mont Suribashi à Iwo Jima, ont également connu la gloire. Contrairement à une idée largement répandue, les Indiens ayant combattu dans les rangs des Alliés n’étaient pas tous des Navajos spécialisés dans les transmissions et utilisant leurs langues comme code secret sur le théâtre du Pacifique. Les Apaches, Sioux, Cheyennes, Comanches, Choktaws, Meskwakis, Cherokees et autres Iroquois, etc. autant de tribus mythiques qui ont envoyé des guerriers combattre pour la défense de leur terre et de leur peuple. Les tribus ont également largement contribué à l’effort de guerre sur le front intérieur. En s’appuyant sur de nombreuses photos, cartes et témoignages, l’auteur présente, pour la première fois dans un ouvrage publié en France, la contribution décisive mais souvent méconnue des Indiens d’Amérique du Nord à l’effort de guerre américain et canadien pendant la Seconde Guerre mondiale et rend ainsi hommage aux soldats des Premières Nations américaines et canadiennes qui ont sacrifié leur jeunesse pour leurs pays.

03/2012

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Critique littéraire

Claudel

Nul n'ignore son nom. Il fait pourtant partie des grands inconnus. On le sait à la tête d'une œuvre théâtrale, dont le monumental Soulier de satin fut sapé par le mot de Mauriac : " heureusement, il n'y avait pas la paire ". On lui en veut d'avoir célébré avec la même ardeur Pétain et de Gaulle. Récemment, sa disgrâce s'est aggravée de la révélation en technicolor du destin de sa sœur Camille, sculpteur génial, qu'il laissa enfermer chez les fous. Mais était-il vraiment d'équerre, ce poète catholique, excursionniste, photographe, amateur de peinture et de musique, qui fut également, de la Chine au Brésil, du Japon à Washington, consul puis ambassadeur de France ? Apprécié de Briand, évincé par Daladier, il fut trente ans l'ami de Berthelot, " l'homme à la tête d'amant ", tout-puissant secrétaire du Quai d'Orsay, qui le guida dans la carrière et dans le monde. Ainsi Claudel fraya-t-il avec princesses, auteurs, acteurs et metteurs en scène, Marthe Bibesco, Morand, d'Annunzio, l'inévitable abbé Mugnier... Car il fut aussi une haute figure des lettres parisiennes, auteur choyé de la NRF, en ces temps où, selon Gaston Gallimard, on n'y parlait que " de Dieu et des garçons ". C'est là, d'ailleurs, que Claudel eut maille à partir avec l'autre fondateur de la maison, Gide le protestant, qui le compara un jour à un " cyclone figé ". L'appellation est pertinente pour cet éruptif, cet intempestif, qui voyait en Rimbaud son père d'âme, en proie comme lui au tourment de " l'homme désirant ". Sa vie consistera à creuser en lui le contenu de ce désir, à le convertir, saisi qu'il était, depuis une nuit de Noël, par l'amour de Dieu, puis par l'amour d'une femme - de la femme - rencontrée en mer. Ainsi apparaît Claudel, " demi-moine " aux dires de celle qu'il aima passionnément, partagé entre le Ciel et la Terre, et brûlant de les réconcilier.

10/2003

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Cinéma

Cinéma et inconscient

Pourquoi la critique psychanalytique a-t-elle été si longtemps imparfaite pour traiter du cinéma qui cependant lui faisait la part belle ? Nés quasiment avec le siècle psychanalyse et cinéma entretiennent malgré tout d'innombrables relations : on parle, ici comme là, de séance, d'activités fantasmatiques démultipliées, d'identifications à l'analyste ou au héros, de projections - qu'elles soient paranoïdes, défensives, primaires ou d'un 16 mm, voire d'un Super 8... Le cinéma met volontiers en scène des personnages représentant des psychanalystes ou des psychiatres, le patient parle de son " film " quand il évoque un rêve, pour certains analystes le premier " écran blanc " est le sein maternel et nombreux sont les films qui tentent de restituer un matériel onirique. Or, l'inconscient paraît jouer des tours à l'emprise herméneutique lorsque celle-ci s'applique au cinéma. Leurres, chausse-trappes sembleraient duper le rapport du cinématographique et du psychanalytique, chacun comme pris dans un kaléidoscope vertigineux de fausses ressemblances. Ce livre tente ainsi de capter à nouveau l'essence si particulière du cinéma à la faveur de divers éclairages psychanalytiques, où le défilé psychique valorise plus que jamais l'image mobile pour l'amener à livrer in fine son chiffre énigmatique. On y verra ainsi l'évolution du rôle du psychanalyste, qui, de savant tout pétri de bienveillance pour son patient, se mue en cannibale rusé ; on y constatera les parallèles qu'entretiennent la grammaire analytique au cœur de l'interprétation et la rhétorique si variée des montages (fondus, cuts...) ; on y lira plusieurs analyses filmiques (freudiennes et lacaniennes) avant tout préoccupées de la vie inconsciente ; on y découvrira la mise à l'épreuve d'une toute nouvelle méthodologie analytique s'appliquant à détailler et à cerner les ressorts du comique au cinéma qui, au demeurant, laisse miroiter dans ses appeaux les larmes de la vie plus que jamais considérée comme une succession de deuils.

11/2001

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Critique littéraire

Les étoiles meurent d'elles-mêmes. Dialogues d'outre-tombe entre Nelly Arcan et Sophie Podolski

Philippe Sollers a participé à la reconnaissance de Sophie Podolski en la publiant dans sa revue "Tel Quel" et en rééditant en 1974 son unique livre : "Le Pays où tout est permis". Titre, par ailleurs, de l'exposition que lui ont consacré tout récemment le Centre Wiels (Bruxelles) et la Villa Vassilieff (Paris). Née en 1953 à Bruxelles, Sophie Podolski s'est donnée la mort en 1974 à l'âge de 21 ans. Au cours de sa vie-éclair, elle a subi quelques internements psychiatriques, a produit de nombreux dessins et publié une seule oeuvre de son vivant dans laquelle elle déploie un long monologue halluciné et digressif, faisant fi des conventions de la langue et abordant de nombreux thèmes. Pour elle, ce qui semble importer dans tous les cas, c'est de combler le vide. Nelly Arcan s'est fait connaître très rapidement avec la publication successive des romans "Putain" (2001) et "Folle" (2004) au Seuil. Ces deux oeuvres autofictionnelles relatent de manière crue la vie d'une prostituée de luxe, obsédée par la beauté des apparences. Le style de la romancière a quelque peu dérouté et, en même temps, emballé la critique littéraire qui a souligné la forme de la litanie, étouffante et dense, servant un récit tout entier construit par associations et digressions. Nelly Arcan s'est suicidée en 2009 à l'âge de 36 ans. Dans cet "essai dialogué" , forme originale et récurrente chez l'essayiste, Jacques Beaudry propose un dialogue posthume entre ces deux femmes artistes chez qui il a tout de suite reconnu une parenté d'esprit et de mal-être. Il y sera question de jeunesse, rébellion, provocation, créativité, sexe, drogues et une brutale crudité d'expression qui exprime un désir d'atteindre en toute chose la dernière extrémité qui reflète les vertiges du monde. Les dialogues qu'on lira ici ont été composés à partir de propos authentiques dont ils reprennent souvent la lettre et respectent toujours l'esprit.

09/2018

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Histoire internationale

La Chine en partage. Ding Zuoshao - Auguste Viatte : une amitié intellectuelle au XXe siècle

"Je ne suis pas mort, heureusement, par la grâce de Dieu ! J'ai traversé huit ans de guerre contre le Japon, six ans de guerre contre les communistes, et voici maintenant que je suis avec le général Limi, contre la Russie aussi, à la frontière de la province du Yunnan, quelquefois en Birmanie, en Thaïlande. Ma santé est bonne, comment allez-vous mon cher ?" Ce condensé de récit de vie est celui que parcourt le professeur de littérature française Auguste Viatte en ouvrant la lettre de son ami chinois Ding Zuoshao en octobre 1952. Leur amitié s'est nouée durant les années 1930 à Paris, où le jeune Ding rédige sa thèse de doctorat en droit. Rentré en Chine dès 1931, bientôt mobilisé dans la résistance nationaliste à l'agression japonaise, Ding Zuoshao va chercher sa voie politique au contact de l'intellectuel chrétien engagé qu'est devenu Auguste Viatte, alors en poste à l'Université Laval de Québec. A ce moment-là, la Chine vient de se partager en deux républiques : populaire et continentale d'un côté, nationaliste et insulaire de l'autre. Ce livre déroule le fil d'une relation étoffée par les étapes marquantes de l'histoire chinoise d'après-guerre : des frontières sino-birmanes où Ding Zuoshao dirige idéologiquement "l'armée perdue" nationaliste qui refuse de reconnaître la victoire militaire maoïste, jusqu'aux débats que provoque en Occident la Révolution culturelle, en passant par le lent déclin du rôle international du régime taïwanais. Avec ce leitmotiv partagé par les deux correspondants : d'une part faire mémoire des engagements de l'intellectuel chinois dans sa lutte anticommuniste, d'autre part échanger de manière dialectique sur les enjeux asiatiques de la guerre froide globale et de la décolonisation. L'histoire de cet échange épistolaire d'exception permet ainsi de découvrir un aspect peu connu des circulations culturelles qui ont relié l'Europe francophone et la Chine à l'époque contemporaine.

05/2018

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BD tout public

Albums publicitaires des héros de BD

En livrant en 1927 à la publicité fromagère une vache hilare parodiant Mona Lisa, Benjamin Rabier devait être bien loin de se douter de la dynamique ainsi enclenchée. Près d'un siècle plus tard, le graphisme épuré de la bande dessinée est devenu pour les annonceurs un incontournable support de promotion de leurs produits. Tout s'est accéléré au carrefour des années 70 et 80 lorsque la bande dessinée est passée d'un lectorat essentiellement jeune à un public adulte et notamment au sein des classes d'âge issues du baby-boom de l'après seconde guerre mondiale. Une aubaine pour la création publicitaire, cette grande dévoreuse de modes d'expressions artistiques qui, si elle ne les invente pas, sait parfaitement les vampiriser en "squattant" les bonnes idées pour chevaucher l'air du temps et offrir ainsi des supports rentables de qualité à ses principaux clients. C'est donc tout naturellement que la publicité s'est ruée d'abord et principalement sur les héros de bandes dessinées pour enfants les plus célèbres pour faire profiter de leur notoriété des produits qui n'avaient souvent que très peu à voir avec le monde fantaisiste de ces héros de papier. Offrir en "prime" un album de BD pour tout achat d'un produit, constitue à la fois un excellent cadeau de fidélisation de tout client mais également un formidable outil de pénétration publicitaire au coeur de la structure sociale ou familiale, permettant ainsi de toucher en même temps plusieurs générations. Le livre d'Alain Brugeille offre donc - enfin ! - un indispensable complément au travail systématique de recensement des publications publicitaires que nous avons effectué dans les pages du "Collectionneur de bandes dessinées" ou dans les différentes éditions du B.D.M. Trésors de la bande dessinée. Ce premier recensement des albums publicitaires, relatif aux aventures des héros de la bande dessinée, constitue donc pour tous les passionnés du "9ème Art", pour les collectionneurs, chercheurs ou simples amateurs et lecteurs de BD une source inédite de documentation, de connaissance... mais aussi de plaisir !

10/2013

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Théâtre

Maria Casarès. L'étrangère

Maria Casarès incarne à elle seule plus d'un demi-siècle de théâtre et de cinéma français. Née en 1922, à La Coruña, elle est la fille du Premier ministre de la République espagnole, qui sera condamné à trente ans de prison par contumace. Contrainte de fuir, en compagnie de sa mère, la menace franquiste qui se précise, Maria trouve refuge à Paris, où son génie de la scène se révélera - elle n'a que dix-neuf ans - et lui fera atteindre des sommets qu'elle ne quittera plus. Arrachée à sa Galice natale, dont elle gardera toujours la nostalgie, longtemps privée d'un père que les événements mondiaux contraignent à fuir à Londres, et d'une demi-sœur retenue en Espagne pendant dix-huit ans par la dictature, Maria semble vivre sans repères. Elle multiplie les conquêtes et ne pose jamais ses valises. Un homme, peut-être, un seul, eût été en mesure d'apporter un semblant de sérénité à sa vie ; l'homme qu'elle aima le plus, après son père : Albert Camus. Mais Camus meurt bien trop vite. Maria ne trouvera pas la paix. A la scène, la comédienne semble animée d'une énergie inépuisable. Dans les premiers films de Marcel Carné ou de Bresson ; dans le cinéma onirique de Cocteau ; dans les pièces philosophiques de Sartre, morales de Camus, absurdes de Pirandello ; dans l'invention du Théâtre National Populaire de Vilar ou dans la création du Festival d'Avignon ; en Europe ou en Amérique latine ; avec Gillibert, Chéreau, Lavelli, Sobel, Maria est partout. Le temps passe, les genres et les modes se fanent, elle demeure. Fondée sur l'étude de nombreux documents inédits, de coupures de presse et de témoignages, voici la première biographie de l'une des plus grandes actrices de l'histoire de notre théâtre, qui optera finalement pour la nationalité française, après un retour frustrant en Espagne, en 1975.

04/2005

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Littérature française

La soirée Obama

Peu après l’élection du président Obama, quelques amis, expatriés américains et bobos parisiens, organisent une soirée pour fêter à leur manière l’avènement de la nouvelle célébrité mondiale. Mais pour certains invités, Obama n’est pas le personnage le plus important, loin de là. En effet, quatre d’entre eux au moins sont déjà liés, dans leur vie personnelle ou professionnelle, à une célébrité avec laquelle ils entretiennent des liens ambigus : des liens faits d’amour et de haine, d’admiration et de mépris, de jalousie, de dévotion et de pouvoir. Au cours de cette soirée, se trouvent réunis la fille d’un ministre mis en examen dont le procès vient de commencer et qui a passé sa journée au palais de justice ; un voisin de George Clooney au bord du lac de Côme qui voudrait sauver le monde de la crise financière ; l’agent d’une star brutalement victime d’un accident et pleurée par des millions de fans, qui en profite pour monter le plus joli coup de sa carrière ; l’ex-rivale malheureuse en amour d’une auteure de best-sellers, qui règle un compte vieux de vingt ans. Quant à la dessinatrice au chômage devenue malgré elle une spécialiste de Mona Lisa, elle n’a pas été invitée : c’est le lendemain qu’elle se révèlera en faisant scandale au Louvre. Cinq personnages qui font rire et qui émeuvent, et dont l’histoire va révéler les facettes de ce phénomène insaisissable qu’est la célébrité, source de douleur et d’humiliation, de fantasmes, mais aussi de curiosité féconde voire de remise en cause de soi. Pour un thème aussi familier à notre vie contemporaine, l’auteur a choisi le dispositif romanesque très simple de récits à la première personne, menés en voix off pendant que la fête se déroule, et qui finissent par composer un panorama de la célébrité.

11/2012

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Littérature française

Par-dessus ton épaule

Thomas a dix ans, il se sent un peu perdu, parfois même il a l'impression de tomber à l'intérieur de son propre corps et se demande s'il faut rire ou pleurer. Il aimerait tellement parler à sa mère, mais celle-ci ne lui prête guère attention, bien trop accaparée par sa réélection à la tête de la ville. Son père, lui, architecte, est sans cesse en voyage d'affaires. Alors, pour garder contact avec la réalité, chaque jour il écrit à cette mère devenue inaccessible. Plus tard peut-être lira-t-elle ses pages et ils pourront enfin se comprendre. A travers ses yeux d'enfant étrange, Thomas révèle sa difficulté d'être devant le monde, les images de décapitation des fous de Dieu, les comportements et les lois bizarres des adultes, la découverte du sentiment de honte, puis celui de la mort. Les poches d'air, il les trouve en passant ses journées buissonnières dans le bus, le regard planté à travers la vitre, comme au cinéma. Pauline, sa confidente et camarade de classe, parvient à calmer ses peurs. Le reste de l'humanité est un mystère, seuls les animaux lui semblent des êtres réellement compréhensibles. Le jour où son père lui apprend qu'il s'enferme dans un temple bouddhiste, Thomas désespère davantage et s'enfuit jusqu'à la Crique des Solitaires. Là, il rencontre Violette. C'est une chance inespérée, il ruse et réussit à se faire adopter par elle. Dès lors les journées d'été ressemblent à un paradis dans la grande maison de Violette, sa mère de lait, comme il l'appelle. A ses côtés, il apprend le travail manuel, l'endurance au mal, l'art du camouflage, une autre façon de vivre. Septembre arrive, c'est la rentrée des classes, plus possible de se cacher, il doit à présent choisir : mère de lait ou mère de sang ?

03/2017

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Littérature étrangère

Kilomètre zéro

Kllomètre zéro, Key West est une île au sud de la Floride, un paradis tropical, mais au coeur de la région des ouragans, plus proche de Cuba que de Miami, et au carrefour des influences cubaines, espagnoles, africaines et américaines. Une borne indique le fameux "kilomètre zéro", point de départ du territoire américain, début de la route qui remonte les Keys d'île en île et de pont en pont jusqu'à la côte de Floride. Un bateau de réfugiés haïtiens vient d'arriver. Un mystérieux personnage qui signe "Zobop" laisse des messages menaçants auprès d'animaux égorgés. St. Cloud, qui sert d'interprète aux réfugiés, aide son ami Justo, le policier afro-cubain, à enquêter. Mais qui est Zobop ? Entité vaudou, caïd colombien, psychopathe mystique ? Ou "conscience" du passé menacé de l'île ? Beaucoup de personnages dérivent, soumis aux fantômes et aux obsessions : Evelyn, la femme de St. Cloud, une rose tatouée sur le sein, qui est devenue lesbienne ; Lila, le nouvel amour de St. Cloud ; Bubba-Bob, le pêcheur de requins ; Renoir, l'homosexuel, fils du peintre lsaac ; d'anciens hippies et vétérans du Vietnam... Une maladie transmise par les rapports sexuels ravage le camp des réfugiés, et la menace devient multiple : Zobop va devenir un assassin et le danger va guetter les habitués du Wreck Room, le bar où l'on évoque le passé et les amours des uns et des autres, et l'ouragan qui avait dévasté l'île dans les années trente semble redevenir d'actualité. Beaucoup vont mourir, le drame culminera au cours de la Fantasy Fest, la fête des morts annuelle, le livre se développant comme une vaste épopée scandée de la nouvelle Amérique, un peu avant qu'on annonce l'arrivée d'un nouveau bateau de réfugiés. Avec Kilomètre zéro, Thomas Sanchez renoue avec la grande fresque lyrique de Rabbit Boss, son premier livre, publié en 1978 dans la même collection.

02/1990

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Monographies

Le Soleil et l'envol. Simone Boisecq et Karl-Jean Longuet

France Sculpture, tel est le nom que l'auteure prêtait à France Culture dans son enfance. La méprise est compréhensible : c'est la station de radio qu'écoutaient dans leur atelier ses deux parents, les sculpteurs Simone Boisecq (1922-2012) et Karl-Jean Longuet (1904-1981). Avec ce titre, l'intention du livre est donc énoncée sans équivoque, quoiqu'en faisant la part de l'émerveillement enfantin et filial. Fondant voix et formes en une légende dorée, Anne Longuet-Marx retrace l'itinéraire individuel puis commun de ces deux artistes dont un ensemble d'oeuvres est entré récemment au Centre Pompidou et qui, bien qu'appartenant à deux générations distinctes, apparurent à la critique comme la promesse d'une " sculpture d'un temps autre " au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Issu de la descendance française de Karl Marx, Karl-Jean Longuet étudie et travaille longtemps à l'ombre de Rodin et dans l'admiration de Maillol, jusqu'à une rencontre décisive avec Brancusi en 1948. Celle-ci l'amène à laisser davantage s'exprimer la ligne du matériau, suivant une logique abstraite qui se conjugue à l'héritage figuratif pour donner vie à ce qu'on nommera une " sculptarchitecture ". Simone Boisecq, née quant à elle d'une mère pianiste et d'un père " poète sauvage " qui ne cessera de célébrer la culture bretonne, grandit à Alger où elle s'initie au modelage en autodidacte, ne se consacrant pleinement à la sculpture qu'à partir de son installation à Paris. Elle développera " sa mythologie rugueuse et sauvage qui doit autant aux paysages méditerranéens de son enfance qu'aux rêves celtes de son père ". Se jouant élégamment des codes de la monographie, le livre d'Anne Longuet-Marx est un hommage tendre à une saga familiale à laquelle, en digne héritière, elle confère la profondeur du temps et celle du sentiment. L'ouvrage se lira aussi bien comme un récit que comme une introduction à l'oeuvre des deux artistes.

02/2022

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Haut Moyen Age (Ve au Xe siècl

Mythes et histoire de Roland et de Roncevaux

On raconte qu'en 778 Charlemagne a connu une sévère défaite en passant les Pyrénées. A la bataille de Roncevaux où le fameux Roland a décédé. Mais nombreux sont les mystères concernant cette affaire. Nul n'a jamais retrouvé le champ de bataille. Nul ne sait où Roland est tombé. Et pourquoi ce grand du royaume n'a-t-il ni sépulture ni épitaphe ? Roland de Roncevaux a-t-il existé ? Autre question lancinante : pourquoi les chroniques franques affirment-elles qu'il ne s'est rien passé dans les Pyrénées ? La bataille de Roncevaux serait alors une invention de poète ? Pourtant Roland est partout. Dans les Pyrénées, il a mille passages, mille rochers. Dans la littérature, mille avatars. Dans l'art, mille représentations. Comme Jeanne d'Arc, Roland est une figure majeure du roman national français. Or, dans le roman national basque, Roncevaux est devenu le symbole d'une immense victoire contre les envahisseurs francs. Alors qu'en 778 ce sont les musulmans qui, peut être, tiennent Pampelune... Bataille franco-musulmane ? Ou franco - basque ? Ou rien du tout ? Les mythes croisent l'Histoire. Les mensonges d'Etat planent au-dessus des vallées pyrénéennes. L'imagination a pris le pouvoir. Histoire "réelle" et Histoire "rêvée" se conjuguent et se nourrissent... Mais à la fin, que s'est-il vraiment passé le 15 août 778 ? Un jour, l'auteur de ce livre est invité par un ami dans la montagne. Et à l'heure du pic-nique, l'ami sort de son sac une épée carolingienne et des armes rouillés. Et il lui dit : c'est là ! J'ai cherché pendant vingt ans, j'ai tout lu, j'ai remonté tous les cols, j'ai fouillé, j'ai trouvé. Alors l'idée de ce livre est née. On lira dans ces pages les mutations du mythe, les ironies de l'Histoire et ce qui a effectivement été retrouvé.

06/2021

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Thrillers

Sur le chemin du pardon

" Atlee Pine, une femme d'action et de caractère. Un grand thriller ! " Lisa Gardner Am, stram, gram. Pic et pic et colégram. Elle était gravée au fer rouge dans la mémoire d'Atlee Pine : la comptine enfantine que le kidnappeur avait récitée pour choisir entre Atlee et sa soeur jumelle, Mercy. Mercy a été enlevée. Atlee a été épargnée. Elles avaient six ans. Elle n'a jamais revu Mercy. Trois décennies après cette nuit de terreur, Atlee Pine travaille pour le FBI. Elle est la seule agente affectée à l'agence résidente de Shattered Rock, en Arizona, en charge de la protection du Grand Canyon. Lorsque l'une des mules du Grand Canyon - dont le cavalier a disparu - est retrouvée morte, poignardée au fond du canyon, Pine est appelée pour mener l'enquête. Il devient très vite évident que l'homme n'est pas venu faire du tourisme. Pine commence tout juste à recueillir des indices montrant qu'un terrifiant complot se trame, lorsqu'elle est soudain dessaisie de l'enquête. Si elle désobéit à un ordre direct et poursuit son enquête sur le disparu, cela risque de sonner le glas de sa carrière. Mais si Pine arrête son enquête avant d'avoir découvert la vérité, cela pourrait sonner le glas de la démocratie aux Etats-Unis telle que nous la connaissons... Le retour en France de David Baldacci, l'un des auteurs de thrillers les plus vendus et les plus appréciés au monde. Ancien avocat, il possède des connaissances spécialisées dans le système politique américain et les services de renseignement. Son premier livre, Les pleins pouvoirs, est devenu instantanément un best-seller international, et le film mettant en vedette Clint Eastwood, un grand succès au boxoffice. Il a depuis écrit plus de quarante best-sellers. Faites-lui confiance pour vous emmener au coeur de l'action avec sa nouvelle héroïne, Atlee Pine.

06/2023

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Thrillers

Hazard et Somerset Tome 3 : A la recherche de la vérité

Noël est presque là et Emery Hazard doit gérer son pire cauchemar : un double rencard avec son partenaire et amour d'enfance, John-Henry Somerset. Hazard arrive avec son petit ami et Somers vient avec sa femme, dont il est séparé... Les choses partent mal. A la suite d'un appel étrange qui interrompt le dîner, Hazard et son collègue assistent à une fusillade. Le père de Somers et la fille d'un ami de lycée y succombent. Le crime est incompréhensible. Il n'y a pas de mobile apparent, pas de lien entre les victimes et aucune explication sur la façon dont le tireur a atteint ses cibles. Déterminés à obtenir des réponses, Hazard et Somers continuent leur enquête malgré la pression exercée pour les en empêcher. Leur recherche de la vérité va les emmener dans les sombres méandres d'une conspiration et dans un jeu dangereux d'amour interdit et de désir refoulé. Et, tandis que les deux hommes découvrent la folie et les passions cachées derrière ce crime, ils doivent faire face aux sentiments qu'ils ressentent l'un pour l'autre... et les vérités qu'aucun d'eux n'est prêt à affronter. #Enquête #MM #Sombre #Meurtre #Angst #Mystère #SlowBurn #Bisexuel #Gay "Je suis très impressionné par ce livre, l'intrigue est saisissante, tout comme les personnages. Tout est si bien ficelé et rythmé... on s'imagine que chaque personnage pourrait être le tueur, et la révélation finale m'a glacé le sang". Martin, Goodreads "J'ai adoré ce livre. Les moments entre Hazard et Somers sont brillants et l'enquête est absolument fascinante ! J'étais effarée quand j'ai assemblé les pièces du puzzle ! " Marci, Goodreads "L'enquête policière est, comme je m'y attendais de la part de cet auteur, absolument exceptionnelle. Une autre réussite de la part de Gregory Ashe, qui réaffirme sa place dans la liste de mes auteurices préféré. es". Lisa, pour le blog The Novel Approach

06/2023

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Romance et érotique LGBT

Major & Doc. Le clan Wilde, tome 6

Weston "Major" Marian : Après avoir fugué à l'âge de dix-sept ans, j'ai trouvé un foyer dans l'armée. Très rapidement, mes frères d'armes sont devenus ma famille, donnant un sens à mon affectation au Vietnam. Mais tout change lorsque Doc Wilde se joint à mon équipe d'évacuation sanitaire. Une nuit dans la jungle à la suite d'un accident d'hélicoptère nous oblige à compter l'un sur l'autre pour survivre, et les secrets que nous partageons forgent entre nous un lien indéfectible. Doc commence à voler la vedette de tous mes fantasmes nocturnes, même si je sais qu'il ne pourra jamais être plus qu'un ami, mon frère d'armes. Il est hétérosexuel, a de la famille au Texas, et je pourrais dire adieu à ma carrière si quelqu'un dans l'armée découvrait mon secret. Liam "Doc" Wilde : Lorsque je me retrouve sur le front au Vietnam, jeune et effrayé, c'est Major Marian qui vient à mon secours. Il est fort, courageux et discret, et il jure de me protéger. Sans lui, je ne serais pas rentré vivant à la maison. Pour certains, une amitié comme la nôtre aurait pu prendre fin une fois que nous avons quitté la jungle, mais la vie sans Major Marian n'est pas une option. Au fil du temps, notre lien ne cesse de se renforcer. Et lorsque des années plus tard, une maladie inattendue vient bouleverser ma vie, il est la première personne vers qui je me tourne. Et, comme toujours, il laisse tout tomber pour me sauver. Je me rends vite compte qu'à chaque étape de ma vie, Major a été là, à mes côtés, me faisant passer en premier. Pendant tout ce temps, il s'est tenu à l'écart, attendant patiemment de me confier son coeur. Même si je n'ai jamais imaginé construire un avenir avec un homme, voir Major sous ce nouveau jour est une révélation. Et soudain, je ne peux plus imaginer ma vie autrement.

06/2023

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Bouddhisme

Carnets d'un moine errant

De l'Institut Pasteur à l'Himalaya auprès des maîtres spirituels, les Carnets de Matthieu Ricard racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard est né en 1967, à l'âge de 21 ans, à Darjeeling, en Inde. Son père spirituel est Kangyour Rinpoché, un grand maître tibétain qui l'émerveille par son extraordinaire qualité d'être. Cinq ans plus tard, alors chercheur en génétique à l'institut Pasteur, promis à un bel avenir, Matthieu Ricard abandonne tout pour vivre dans l'Himalaya. Un choix décisif dont il se félicite chaque jour depuis cinquante ans. Sa première vie, partagée entre la ville et la campagne, avait fait de lui un jeune homme aimant la nature et la musique classique, curieux de spiritualité et de percer les mystères de la biologie moléculaire. Sa deuxième vie le conduit sur le chemin de l'Eveil, dans les pas de ses maîtres, exemples de cohérence entre leurs paroles et leurs actes. Il partage ainsi pendant douze ans le quotidien de Dilgo Khyentsé Rinpoché, maître admiré du Dalai ? -lama, source inépuisable d'inspiration. Pendant trois décennies, la vie à la fois simple et extraordinaire de Matthieu Ricard alterne retraites méditatives dans des lieux les plus inaccessibles et voyages fascinants au Bhoutan, au Népal et au Tibet. Puis, en 1997, Le Moine et le Philosophe, coécrit avec son père, le philosophe Jean-Franc ? ois Revel, paraît. Son succès international inattendu plonge le paisible moine dans un maelstrom d'interviews et de conférences à travers le monde. De livre en livre, il met alors son travail d'auteur et ses talents de photographe au service de son message d'amour altruiste. Ses Carnets racontent une vie de moine errant, sans attache matérielle ou géographique, toujours en chemin vers la liberté intérieure et le bien d'autrui. Matthieu Ricard reverse l'intégralité de ses revenus - droits d'auteur de tous ses livres, photographies et conférences - à l'association humanitaire Karuna-Shechen.

10/2021

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Non classé

Ne pas finir. Dialogue de deux historiens à propos de L'écharpe rouge

La lecture partagée de L'écharpe rouge d'Yves Bonnefoy, dernière oeuvre - en prose - d'un grand poète, est la source de ce livre. Le dialogue qu'ont conduit les deux auteurs est ne´ d'une double énigme, qui les a doublement intrigués. Ils ont, d'une part, rencontre´ l'énigme d'un ouvrage tout a` la fois testamentaire et inaugural, sans cesse saisi et transporte´ par l'énergie d'un recommencement. D'autre part, parmi les multiples entrées offertes au lecteur par Bonnefoy, ils ont été´ confrontes a` l'énigme d'une enquête menée par un narrateur a` la recherche d'une image qui retiendrait en elle le chiffre d'une vie (et qui rend peut-être compte de l'intimité´ contrariée du poète avec la psychanalyse). Cette enquête, ils l'ont vite découvert, lève sur son passage d'innombrables autres images et d'autres écrits eux mêmes hantés par l'image introuvable. C'était la` se retrouver au coeur du problème de l'image, tel que Bonnefoy n'a cessé´ de le penser et de l'écrire, aussi bien dans son oeuvre poétique que dans ses textes théoriques ou historiques. Autre entrée peut-être plus surprenante, le dialogue a permis de mesurer a` quel point des notions comme celles de présence ou de finitude, si familières a` l'auteur de L'écharpe rouge, s'ouvraient, par leur étonnante fécondité´ historiographique, aux attentes de deux historiens de l'expérience. Réunies autour d'une lecture qui n'est pas seulement celle d'un livre mais d'une oeuvre entière, les deux voix de ce dialogue voudraient aussi inciter qui les lira a` faire l'expérience sans fin des figures de soi autour desquelles s'enroulent les écharpes rouges d'Yves Bonnefoy. Pierre-Antoine Fabre, directeur d'études a` l'EHESS Christian Jouhaux, directeur de recherche émérite au CNRS, directeur d'études a` l'EHESS

10/2023

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Romans policiers

Du noir au Pays basque

Les nouvelles : Rose PENN : Les variations climatiques, une météo préoccupante, des mammifères marins qui s'échouent, des méduses qui envahissent les filets des pêcheurs. Des algues tueuses, aussi. Eric BECQUET : Des volailles qui disparaissent, des coureuses qui se volatilisent lors de l'Ultra-trail du Labourd. Attention, vous entrez en territoire laminak Pierre OLHAGARAY : Un sac de sport. Des liasses de billets de cinquante et cent euros. Une boîte en métal contenant des diamants. De quoi changer une vie ? POMS : Une vache behitzu soigneusement découpée en pleine montagne. Un cercle gastronomique qui se délecte de viande maturée. Et puis, Behi gorri, la légendaire vache rouge qui protège l'entrée des grottes... Bruno JACQUIN : Où est Luma ? Enfuie quelque part dans la montagne au-dessus d'Itxassou ? Son frère jumeau, gendarme, la retrouvera-t-il ? L'ombre d'Iparretarrak qui plane. La petite reviendra-t-elle ? Philippe LAUGA : Une villa avec vue sur mer bâtie sur la colline de Sainte Barbe à Saint-Jean-de-Luz, un chalet en bois à Baqueira. Une épouse top-model, amatrice de trekking. Faudrait jamais quitter Saint-Jean. Anthony BUILS : Un établissement de soins aux pratiques douteuses... Sa directrice... Un jardinier et sa fille atteinte de mucoviscidose. Un père prêt à vendre son âme au diable pour sauver la chair de sa chair. Michel BROME-TONNE : "Faut-il tuer pour continuer à vivre ? Tuer afin de renaître ? " disait le père décédé, éleveur de porcs Kintoa. Jérémy BOUQUIN : Des femmes comme elle, Henrico n'en a jamais croisé. On la nomme Madame, c'est tout. Deux go-fast dans la même soirée avec un seul point de dispatch à Hendaye. Et un des convois qui ne répond plus. Gilles VINCENT : A l'écran, une gamine exécutée en direct. Moins d'une heure. C'est le temps qu'il faudra à la commissaire Maïtena Santoa pour tout balancer par-dessus bord. Tout plaquer. Changer de vie.

07/2023

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Romans policiers

Crimes à Cluzes 2

Haute-Savoie, Cluses : Alors que le gouvernement se félicite de l’issue heureuse de l’affaire de l’arnaque au CO², dans l’ombre il s’empresse de faire disparaître la plus grande escroquerie de l’Histoire de France aux oubliettes, car, bien sûr, le principal responsable de cette magouille mortelle est toujours en liberté. Quelques mois plus tard, l’emblème de la Cornouailles est retrouvé sur une pierre tombale, puis sur deux hommes à la retraite assassinés à Cluses. Le Commissaire Rudel et Barnier, son adjoint, vont découvrir que les victimes sont d’anciens membres du SPHP (Service de Protection des Hautes Personnalités) et qu’ils faisaient partie, dans les années 1990, d’un groupe surnommé Les Mousquetaires ayant opéré en Cornouailles. Rudel va alors comprendre que ces assassinats ne sont pas l’œuvre d’un déséquilibré. Qui a décidé de les supprimer ? Et pourquoi à Cluses ? S’agit-il d’une vengeance ? Que cachent ces meurtres ? Que prépare le sénateur Blancafort ? Cherche-t-il toujours à gagner les élections présidentielles ? Quel rôle a-t-il prévu pour Liam O’Riordan, un ex terroriste de l’IRA ? Quel est le véritable but de l’entrevue secrète qui doit avoir lieu entre le Président de la République et Blancafort, son challenger ? France, Jura, Bletterans : Stanislas "Stan" Jourdan, le patron de Mondial Protection, s’est installé à Lons-le-Saunier et tente de renouer avec Renée-Charlotte, mais rien ne se passe comme prévu. Pire, il se réveille en pleine nuit à côté d’une femme dont il ignore tout. Soupçonnant un empoisonnement, il essaie de rassembler ses souvenirs, mais en vain, jusqu’au moment ou le Capitaine Lebreton de la gendarmerie de Bletterans, vient l’interpeller pour meurtre en relation avec une entreprise terroriste liée à l’IRA. C’est le début de la descente aux enfers pour Stan. Et peut-être la fin de Mondial Protection. Qui cherche à les détruire ? Le sénateur ou... Sir John Philipps, dont l’ombre malfaisante semble de nouveau planer sur cette affaire pourrie ?

09/2023

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Humour

Le bouquin des méchancetés. Et autres traits d'esprit

La méchanceté est un art à la condition d'être drôle et inspirée. Préfacé par un maître du genre, Philippe Alexandre, cet ouvrage offre le florilège le plus complet et jubilatoire qui soit des traits d'esprit, saillies, épigrammes et autres "vacheries" qui ont jalonné l'histoire littéraire, mondaine et politique de l'Antiquité à nos jours. Certaines époques et certains milieux se sont particulièrement illustrés dans cet exercice vivifiant : les cercles littéraires des XVIe et XVIIe siècles, les salons et la cour de France au siècle des Lumières, le monde politique et la société mondaine de la IIIe République, l'Angleterre postvictorienne, la grande période hollywoodienne de l'entre-deux-guerres... Autant de moments où la liberté d'esprit et une lucidité aiguisée se sont exprimées sans crainte de démystifier et tourner en ridicule les figures installées du conformisme intellectuel et de l'académisme pontifiant. Parmi les experts en la matière, on trouve de grands hommes d'Etat. Clemenceau, l'un des plus féroces, disant à propos du président de la République, Félix Faure, qui venait de mourir En entrant dans le néant, il a dû se sentir chez lui." Churchill, tout aussi impitoyable, au sujet de son successeur Clement Attlee Un taxi vide approche du 10 Downing Street, Clement Attlee en descend..." De célèbres dramaturges ou comédiens firent eux aussi profession de rosseries en tout genre. Ainsi Sacha Guitry, commentant en ces termes l'élection à l'Académie française de l'un de ses confrères : "Ses livres sont désormais d'un ennui immortel." Ou Tristan Bernard, disant d'une actrice en vogue "Pour se faire un nom, elle a dû souvent dire oui. Le répertoire rassemblé et présenté par François Xavier Testu fourmille de mots de la même veine, de formules souvent hilarantes et toujours assassines, qui constituent autant de trouvailles irrésistibles. On les lira avec la même délectation qui a animé les meilleurs esprits de leur temps.

11/2014

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Récits de voyage

Voyage en Ethiopie. Et autres écrits africains

Voyage en Éthiopie et autres écrits africains est un récit de voyage d’une grande plume de la littérature italienne du XXe siècle. Il s’agit d’un recueil d’articles écrits en 1939 par Curzio Malaparte pour le grand quotidien italien Corriere della sera. L’écrivain entendait rendre compte de « l’italianisation » de l’Éthiopie après sa conquête par le régime fasciste. Le livre emmène le lecteur dans une Éthiopie imaginaire et réelle à la fois ; les paysages y sont abstraits et concrets ; les lieux y sont personnifiés et les hommes réduits parfois à de simples choses. Perdant ses repères, le lecteur n’a pas l’impression de lire un reportage mais de pénétrer dans un monde unique : celui d’un grand auteur. Les faits, pourtant, sont présents et tout à fait réels : combats avec les rebelles éthiopiens, vie des villages, rencontre de certaines autorités de l’administration coloniale… Malaparte nous étonne à chaque page par une accumulation d’images surprenantes, inoubliables. C’est bien plus qu’un récit journalistique, chaque scène devenant unique, épique. L’écriture procède par accumulation de visions ; le voyage devient hallucination. L’Éthiopie nous est livrée comme un immense théâtre aux décors changeants, qui décline ses couleurs au gré du parcours du soleil. À la lecture de certains passages plus idéologiques, impossible de faire la part de ce qui est dû au contexte fasciste, à l’expression d’une véritable pensée ou encore à une simple esbroufe, le doute étant toujours permis avec Malaparte. Il est certain, en tout cas, que ces discours sont prétextes à littérature. Jointe à ce récit, on lira la correspondance entre Malaparte et le Corriere della sera. Non seulement il ne donna de lui aucune nouvelle durant des mois, mais il remit ses articles longtemps après la date convenue. On ne peut qu’admirer l’incroyable liberté et l’audace de l’écrivain.

01/2012

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Sports

Le football méditerranéen

Depuis ses origines remontant au début du XXe siècle, où l'Olympique de Marseille et le Football Club de Cette (rebaptisée Sète en 1927) s'honoraient déjà de rivaliser dans leur style typique et coloré avec les riches précurseurs de la capitale, le football sudiste eut tôt fait de s'installer aux premières loges. En témoignèrent assez vite les éclatants succès de l'OM gagnant 5 Coupes de France avant 1939 et par-dessus le marché une 6e en 1943, trophée que le régime de Vichy ne voulut jamais lui remettre ! Et ceux de l'inoubliable FC Sète, lauréat de 4 triomphes (dont le premier doublé national en 1934), et qui fut, à l'initiative de son grand dirigeant Georges Bayrou, le premier club français à s'ouvrir pleinement au football étranger. Puis il y eut, aussitôt après la seconde guerre mondiale, le non moins fameux OGC Nice qui s'offrit dix ans durant une hégémonie sans pareille (4 Championnats et 2 Coupes). Avant que reparaisse, entre pleurs et rires durant vingt ans, l'inimitable autant qu'indestructible OM de l'ère moderne. Celui aujourd'hui honoré d'un 9e Championnat en plus de son record en Coupe de France (10 victoires à ce jour) et, bien entendu, de son mémorable triomphe européen qu'il fut le seul en France à s'être adjugé. Est-il besoin de l'ajouter, on aima beaucoup l'autre étoile sudiste de première splendeur que fut durant cinquante ans l'AS Monaco, aux 7 victoires en Championnat et aux 5 Coupes de France, sans parler de ses deux finales européennes. Et l'on eut aussi l'AS Cannes, le SC Bastia et les « deux » Montpellier – qui gagnèrent l'un et l'autre la Coupe à soixante ans d'intervalle – sans oublier celui qui aura pour ainsi dire été le prince sans couronne de cette épopée, le non moins attachant Nîmes Olympique de l'ère Firoud.

09/2010

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Musique, danse

Dead Elvis. Chronique d'une obsession culturelle

De son vivant, Presley a révolutionné la musique populaire et bouleversé la société américaine tout entière. Les choses ne se sont pas arrêtées à sa mort. Au contraire, depuis son overdose en 1977 sa figure hante et travaille l'Amérique comme jamais peut-être auparavant. On a tout dit, tout imaginé, tout réalisé, depuis la thèse de son enlèvement par des extra-terrestres jusqu'à la commercialisation de portions alimentaires conçues à partir de son corps prétendument déterré. Il est, véritablement, un des authentiques mythes du vingtième siècle. C'est ce mythe que Greil Marcus entreprend ici de décrypter en analysant ses composantes : le fils prodigue aux racines judéo-indiennes ; le militaire, le beau gosse, celui qui frisa la pédophilie avec une collégienne de quatorze ans, sauvé in extremis du scandale par le mariage ; le pauvre accédant à la richesse à vingt-deux ans à peine ; le manant devenu le King ; son rêve frustré d'acteur ; l'amateur d'armes à feu ; l'alcoolique ; le camé ; le boulimique ; le milliardaire sombrant dans la déchéance physique ; enfin, et surtout, le chanteur blanc qui chante comme un nègre. Livres, photos, déclarations et extraits de presse à l'appui ("Une statue d'Elvis Presley retrouvée sur Mars" titrait le Sun du 20 septembre 1988), Greil Marcus nous offre un voyage à la fois hilarant et effrayant au cœur de l'inconscient américain. Le plus beau, peut-être, dans ce livre, c'est que jamais Marcus n'aborde Presley avec condescendance ou ironie. Il est pour lui, au même titre qu'Herman Melville (on lira sur cette comparaison des pages étonnantes) un des plus grands créateurs américains, celui dont la voix, à elle seule, renvoie l'Amérique face à elle-même et à son subconscient. Dead Elvis réalise le tour de force d'être le livre le plus drôle jamais écrit sur Presley et celui qui prend son sujet le plus au sérieux.

04/2003

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Littérature française

Le chagrin d'aimer

"On écrit pour comprendre ce que l'on ne comprend pas. Quand j'écrivais Vie de ma voisine, mon héroïne, Jenny Plocki, me parlait de sa mère, la magnifique Rifka. Elle me racontait ses mots, elle évoquait ses gestes. L'amour d'une mère. Je mesurais mon ignorance dans ce domaine. Ma mère ne savait pas ces mots, ni ces gestes. Impuissante à m'aimer. Je suis partie sur ses traces. Celles d'une petite fille apatride et de sa mère danseuse, théâtreuse des années 20, connue sous le nom de Lina de Varennes. Je suis partie sur ses traces de petite fille grecque et arménienne. Ma mère ne voulait rien savoir de son passé. Il a fallu que j'enquête et que je l'invente. Que je trouve les mots pour la retrouver. C'est ce livre, Le Chagrin d'aimer. J'ai tissé une toile pour y prendre ma mère, cette insaisissable libellule. Chaque scène ici renvoie à un lieu, une époque, un objet. Il a fallu passer par la cour du Roi de Grèce et les collines de Fiesole. Par un atelier d'écriture, une maison de retraite, un supermarché, un paquet de gauloises, une machine à écrire. Autant de circonstances, par-delà les guerres, les destructions, les irrémédiables pertes, où ma mère se trouve confrontée à ce qui est vital, et élémentaire, la nourriture, l'argent, le travail, l'amour. La preuve la plus tangible de sa singulière énigme, est un motif : celui de la voiture. Habitacle et projection du mouvement, des cahots d'une vie : au commencement (du livre) est la voiture, cheval de Troie ambigu de l'écrivain aussi. Telle est la vérité, avérée en légende. La voiture et, plus secrètement, la machine à écrire. Faisant ce portrait, j'ai tenté d'en savoir un peu plus sur elle, sur moi. Chemin faisant, j'ai compris que ce n'était qu'un début". G. B.

02/2018