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Agriculture

Le renouveau de l'élevage pour une alimentation saine

L'auteur a exercé pendant plus de trente ans en tant que vétérinaire en milieu rural. Sa vie au milieu des agriculteurs l'a amené à se poser une question cruciale : dans tous les troupeaux et dans toutes les cultures végétales, pourquoi y a-t-il des individus qui ne sont jamais malades ? Ce questionnement l'a encouragé à identifier les moyens physiologiques de ces individus d'élite afin de pouvoir les transmettre à l'ensemble de leur population. L'auteur atteint cet objectif ambitieux en devenant "homéopathe uniciste" : une thérapeutique efficace qui, si elle est pratiquée avec rigueur et selon ses propres règles, offre alors des résultats spectaculaires dans le milieu de l'élevage. L'auteur consolide sa découverte on l'imprégnant de la sagesse orientale du Yi King, un enseignement philosophique mottant on avant une agriculture autonome, familiale, qui aime la vie et qui n'a ainsi plus besoin de pesticides. Il propose dans cet ouvrage des modèles révolutionnaires pour sauver notre agriculture en déclin dans ce contexte de crise climatique mondiale : les fermes doivent s'appuyer sur l'agroforesterie de toute urgence afin de recréer un biotope de co-développement symbiotique. Elles doivent également profiter de la séquestration des excès de CO ? dont souffre notre planète en replantant des arbres dans les prés et dans les champs. Ces arbres feront un ultimo cadeau à nos nouveaux paysans en leur procurant, avec l'aide du compostage des litières animales, l'autonomie agronomique dont ils rêvent depuis longtemps. Ce guide éclairé nous offre des alternatives pour un agro-élevage réaliste, plus prospère et plus respectueux de la nature.

02/2021

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Développement durable-Ecologie

Les guerres du bio. De l'utopie des origines au bio pour tous

"Il y a 20 ans, le bio est entré massivement dans nos vies. Au départ, la promesse tenait plutôt du projet néo-hippie. Qui aurait voulu se nourrir des lentilles et betteraves, qui nous rappelaient les affreux plateaux repas de nos cantines d'écoliers ? Qui aurait parié sur des hamburgers au tofu ? Personne n'aurait proposé en fin de repas une tisane à ses invités, à part nos grands-mères. Le bio, c'était une lubie réservée aux extrêmes : stars américaines illuminées ou vieux babacools sur le retour. " S. Q. Malgré sa démocratisation, le bio suscite encore de la méfiance : prix prohibitifs, produits importés de l'étranger, cahier des charges européens qui tolère la présence résiduelle d'OGM... depuis que les géants de l'agro-alimentaire ont pénétré ce marché plein de promesses, le bio semble être entré en guerre contre lui-même. Et le consommateur est perdu. Comment faire la différence entre les produits bio achetés chez Biocoop, Naturalia ou Carrefour ? Quelle réalité se cache derrière les tomates bio d'Espagne que nous trouvons, même en hiver, sur les étals des grandes surfaces ? Comment sont-elles cultivées ? Par qui ? Qu'est devenu le projet défendu par les pionniers du bio qui, bien plus qu'une agriculture sans pesticide, voulaient une économie fondée sur la transparence, respectueuse de la terre, des animaux et des ouvriers agricoles ? Des hangars de Rungis aux épiceries spécialisées, des fermes éthiques aux cultures intensives d'Espagne, Stenka Quillet mène l'enquête dans les coulisses du bio avec, comme horizon, cette question essentielle : quelle société voulons-nous pour nous-même et nos enfants ?

05/2019

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Sciences historiques

Les entreprises de biens de consommation sous l'Occupation

Ce volume prolonge l'histoire de la vie économique et des entreprises sous l'Occupation avec l'étude d'une nouvelle branche, les industries de consommation, entendues largement, de l'agro-alimentaire à l'automobile, en passant par le textile. Il s'inscrit également dans une historiographie des entreprises de biens de consommation en plein renouvellement depuis une décennie, qui s'intéresse autant à l'histoire industrielle et commerciale qu'à celle des attitudes des consommateurs. Le cadre retenu privilégie le point de vue de l'entreprise en étudiant à la fois les conditions de fabrication des biens de consommation et l'organisation des circuits de vente; il ne néglige pas pour autant l'approche par les consommateurs. La vie des entreprises est marquée par des conditions d'approvisionnement difficiles, qui les obligent à recourir à des produits de remplacement. Comment parviennent-elles à échapper 'aux prélèvements de main-d'oeuvre et aux mesures de concentration Doivent-elles transformer leur production pour répondre aux exigences de l'occupant en particulier ? Dans quelle mesure réalisent-elles cependant des profits importants ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage, qui s'appuie sur les recherches récentes des meilleurs spécialistes français et étrangers, s'efforce de répondre. Cet ouvrage est issu des travaux du VIF colloque du groupement de recherche (GDR) du CNRS " Les Entreprises françaises sous l'Occupation " qui s'est tenu à Tours en octobre 2007. Créé en 2002 pour huit ans, le GDR a vise, par ses rencontres et ses publications scientifiques, à favoriser les études historiques d'un domaine de recherche qui apparaissait alors insuffisamment développé.

02/2010

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Actualité et médias

L'omerta alimentaire. On empoisonne nos enfants !

UN LANCEUR D'ALERTE REVELE LES COULISSES D'UN SCANDALE NATIONAL L'Affaire Lactalis éclate en décembre 2017, lorsque l'auteur de cet ouvrage édifiant, Quentin Cuillemain, devient le premier père de famille à porter plainte après la découverte de lait infantile contaminé aux salmonelles, consommé par sa fille âgée de 3 mois. Ce livre pointe du doigt les scandales alimentaires, sanitaires et environnementaux du secteur agro-alimentaire, en dénonçant l'omerta qui les entoure au nom de la prévalance de la sacro-sainte rentabilité économique. Il démontre comment on peut, sans garde-fou, continuer à empoisonner nos enfants, même après que le scandale Lactalis ait éclaté, avec des retraits et des rappels inefficaces des produits concernés. L'ensemble des rapports officiels parus sur le sujet révéleront que tous les acteurs ont failli à un moment ou à un autre du processus : manque d'efficacité des contrôles, renvoi systématique des responsabilités des uns aux autres, difficulté à retracer le parcours des produits incriminés, impossibilité d'obtenir des informations capitales pour les parents des victimes, silence coupable de l'Etat... Cette enquête coup de poing dévoile la manière dont un nombre croissant de produits sont écoulés en toute impunité, au détriment de l'intérêt des consommateurs et des plus fragiles d'entre nous : les enfants. Cet ouvrage nécessaire met courageusement en lumière une réalité inacceptable : la prise en otage de notre santé au profit d'un capitalisme hors de contrôle. Chaque citoyen alerté a le pouvoir de devenir un consom'acteur conscient et engagé pour revendiquer de la transparence de la part de ces intouchables. Préfacé par Karine Jacquemart, Directrice générale de Foodwatch

10/2019

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Cosmétiques, coiffure

Mon DIY de poche. Soins du visage

Parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même ! "Mes cosmétiques pour le visage sont-ils vraiment bons pour moi et pour la planète ? " Voilà une question que tu t'es souvent posée - et qu'on s'est tous et toutes posée ! Tu aimerais bien être en mesure d'y répondre, mais l'interminable liste d'ingrédients des articles que tu trouves dans le commerce abonde de termes barbares que seul un scientifique de haut vol serait à même de déchiffrer... Parce qu'il le vaut bien ! "Fabrique-les toi-même ! " , te dirait Léa Duteil, alias Mes petits soins faits main. Plus facile à dire qu'à faire ? Détrompe-toi ! Dans cet ouvrage, retrouve tous les conseils d'une pro pour bien débuter, identifier ton type de peau, choisir les ingrédients les plus adaptés, et construire une routine beauté 100 % homemade et naturelle. Découvre aussi une multitude de recettes simples et personnalisables - avec peu d'ingrédients et surtout, facile à trouver ! - pour concocter ton gommage pour les lèvres, ta crème de nuit, ton bain de bouche, ton démaquillant zéro déchet... et même ton dentifrice, pour sourire à la vie ! A propos de l'auteure : Léa Duteil, alias Mes petits soins faits main, est une jeune étudiante en ingénierie agro-alimentaire. Un cursus qui lui apprend à déchiffrer la composition des soins qu'elle utilise et achète. Après une formation en aromathérapie, elle lance son compte Instagram pour partager les recettes naturelles et saines qu'elle teste d'abord en petit comité, avec ses amis. Depuis 1 an, plus d'une centaine ont été testées, approuvées et publiées !

09/2021

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Témoins

Je suis sorti... Coeur à l'écoute et livre en poche

Un livre qui parle d'amour, de confiance et de doute, de joie et de compassion, de la vie d'un père de famille, un ingénieur qui a parcouru la terre, un grand-père, un époux. L'originalité de cet écrit tient sans doute dans la façon dont l'auteur parle de son cheminement, en mettant l'accent non pas sur le quoi et le pourquoi de son expérience mais sur le comment : comment il s'est mis debout, comment il s'est mis en marche, comment il a surmonté les obstacles et le mal, comment rencontrer, écouter l'autre dans sa différence, agir ensemble. Et finalement constater qu'on peut avancer, suivre, croire et fonder sa vie sur l'Evangile, tout en s'interrogeant comme tout un chacun : "Je crois : ce qui veut dire que je ne suis pas sûr" . Ce livre, découpé en chapitres brefs et nourris d'une réflexion personnelle exigeante, riche de références bibliques, ouvert à la vie et à la beauté du monde, marqué du respect de l'unicité de l'autre, peut aider tous ceux et celles qui sont à la recherche du Visage de Dieu dans leur vie quotidienne. L'essentiel est écrit en début de ce livre : "Aimez, faites confiance en l'Amour qui est en vous" . A propos de Christian Pieri : Christian Pieri est Ingénieur Agronome (INA, Paris) et Docteur en Science du Sol (CNRS, Nancy). Il a exercé essentiellement à l'étranger, en tant que chercheur (19651991) dans le cadre du CIRAD (Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement), comme agro-écologiste à la Banque Mondiale (1992-2002), puis comme consultant international (2002-2006).

08/2021

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Développement durable-Ecologie

Omerta sur la viande... Un témoin parle

Pierre Hinard est un cas unique. Eleveur et fils d'éleveurs à une époque où les traditions d'élevage, d'abattage et de consommation n'étaient pas encore devenues industrielles. Près de Châteaubriant, il choie et engraisse aujourd'hui une trentaine de vaches, des Salers élevées à l'herbe et soignées aux huiles essentielles. Un puriste. Ancien créateur de marchés bio à Paris, bien avant la mode, ingénieur agronome, il a longtemps voulu croire que la qualité et l'excellence pouvaient trouver leur chemin jusqu'aux rayons viande de la grande distribution. Un jour, il est arrivé dans une importante société d'abattage et de découpe de Loire-Atlantique qui travaillait pour Auchan, Flunch, Mc Do, William Saurin, Lustucru tout le bottin de l'agro-alimentaire ou presque. Un parcours exceptionnel et très spécialisé, des vertes prairies normandes aux steaks hachés en barquettes, via le monde secret des abattoirs. Chez Castel Viandes, Pierre Hinard découvre les dessous pas très propres des "usines à viandes" : des asticots dans la viande hachée, des pièces congelées, décongelées, recongelées, des analyses faussées, des dates truquées, du sang déversé dans les champs. Face aux manquements répétés, des services vétérinaires absents ou corrompus et des pouvoirs publics pour le moins distraits... Et en bout de chaîne, des consommateurs lésés, méprisés... et trop souvent malades. Quand il lance l'alerte, Pierre Hinard est licencié sur le champ et cinq ans plus tard rien n'a vraiment changé. Il n'est jamais bon d'avoir raison seul contre tous. Il décide aujourd'hui de raconter de l'intérieur les dérives d'un système qui méprise le paysan et le consommateur pour ne servir que les intérêts d'une minorité sans honneur ni conscience.

11/2014

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Sciences historiques

Evolène. De la légende à la réalité

De tous temps la montagne, présence immuable dans sa magnificence et sa majesté, a attiré à elle marcheurs et alpinistes. Entre terre et ciel, elle inspire également les esprits les plus divers face à l’oeuvre de la Nature. Au cours des derniers siècles, le nombre d’habitants n’a guère fluctué en Pays d’Evolène. Toujours ils n’ont eu qu’un seul désir : vivre dans ces hauts lieux de paix et de soleil. Avec les moyens de communication d’aujourd’hui, travailler en plaine n’est pas compliqué. Mais, pour le montagnard, y résider n’est pas concevable. Entendre bondir le torrent, respirer l’air cristallin des cimes, se fondre dans la paix de la nuit, se retrouver. Ce sont là joies pures et authentiques qui devraient donner aux jeunes de l’an 2014 l’envie et la volonté de retourner vers la montagne. Durant des années, c’est avec délice que je me suis penchée sur les innombrables récits des Annales valaisannes. Dès que mes occupations m’en laissaient le loisir, j’ai exploré les documents qui dorment dans les tiroirs bien rangés de la Médiathèque Valais. Mon souhait était de partager avec les habitants du Pays d’Evolène ces pépites d’archives, qui m’ont révélé d’où venaient les montagnards, comment et pourquoi ils avaient choisi le naturel et la simplicité d’une existence en altitude. Pour son trentième ouvrage, Andrée Fauchère tourne son regard vers le passé et nous emmène aux environs de 5 000 ans av. J.-C., à la rencontre des chasseurs-cueilleurs qui parcouraient nos montagnes et séjournaient dans des abris sous-roche, avant qu’ils ne deviennent les premiers agro-pasteurs à s’installer en Pays d’Evolène.

11/2014

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Développement durable-Ecologie

Néo-paysans, le guide (très) pratique. Toutes les étapes de l'installation en agroécologie et permaculture, 3e édition

Ressentez-vous l'appel de la terre sans oser franchir le pas ? Etes-vous décidé à devenir paysan(ne) et à vous installer en agro-écologie en accord avec les principes de la permaculture ? Vous tombez bien ! Ce livre, fruit d'une enquête de terrain, décrit la réalité du métier d'agriculteur et s'adresse aux personnes en quête de sens, d'orientation professionnelle, à celles et ceux qui ressentent l'appel de la terre sans oser franchir le pas ou sont décidés à devenir paysan(ne)s dans le respect des hommes, des animaux, des plantes et de la planète. Une première partie vous accompagne dans la prise de décision de changement de vie, présente l'évolution du métier, le phénomène des néo-paysan(ne)s et les types d'agricultures écologiques. La seconde partie vous donne les clés pour passer les différentes étapes de l'installation, construire votre projet de ferme, de la définition de vos objectifs au choix de votre secteur d'activité en passant par la recherche du foncier, de financements, la commercialisation ou le choix du statut juridique. Enfin, la troisième partie vous guide dans vos premiers pas sur le terrain pour concevoir votre ferme, inspirée de la permaculture et du bon sens paysan pour la gestion de l'eau, la fertilité du sol, la planification du travail, les équipements, les semences, etc. Tout au long de l'ouvrage sont disséminés des conseils, des encadrés techniques, des exercices pratiques, des ressources utiles et des témoignages dont l'objectif est de vous aider à construire un projet agricole à la fois viable et vivable qui vous ressemble. Dans cette 3' édition, les auteurs ont musclé la partie sur la permaculture. Ils ont aussi mis à jour toutes les informations qui vous permettront de prendre les meilleures décisions pour votre projet.

07/2020

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Ouvrages généraux

L'extermination des animaux ou le suicide de l'homme

C'est en philosophe de métier et en bouddhiste de conviction que Danielle Moyse nous raconte et nous explique l'apocalypse que nous nous préparons. En oubliant l'unité du vivant, notre civilisation de la mort creuse sa tombe. Car plus que jamais l'animal est l'avenir de l'humanité. Une exhortation à renouer avec la plénitude du cosmos. Ne pas protéger les animaux, c'est perdre de vue notre humanité. En raison de l'installation croissante de l'homme sur la terre comme conquérant, et non comme simple cohabitant, les animaux font désormais partie des plus vulnérables. Et ce que l'homme inflige aux bêtes, il se l'inflige à lui-même. Elevage intensif violent pour les animaux et déshonorant pour les hommes, destruction des forêts primaires bouleversant les lieux de vie des uns et des autres, propagation d'épidémies franchissant la barrière des espèces font aujourd'hui apparaître, grandeur nature, qu'hommes et animaux sont engagés dans un destin commun, et que les agressions infligées au vivant nous entraînent dans une spirale suicidaire. A l'heure de l'industrie agro-alimentaire, de la Covid-19 et du réchauffement climatique, c'est à un sursaut salutaire que Danielle Moyse, philosophe, par ailleurs spécialiste des questions d'éthique médicale, appelle de ses voeux. Il n'y va pas seulement de notre survie, même si la brutalité à l'égard des animaux n'a jamais tardé à s'étendre concrètement à l'être humain. Sans une réforme radicale de notre rapport au vivant et une redéfinition de notre habitation terrestre, le pire est à venir. Un plaidoyer magistral en faveur des hommes et des bêtes. Un appel décisif au respect de tous !

09/2021

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Aromathérapie - Huiles essenti

Mon DIY de poche spécial aromathérapie

Parce qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même ! "Mes produits de soins, d'hygiène et de beauté sont-ils vraiment bons pour moi et pour la planète ? " Voilà une question que tu t'es souvent posée - et qu'on s'est tous et toutes posée ! Tu aimerais bien être en mesure d'y répondre, mais l'interminable liste d'ingrédients des articles que tu trouves dans le commerce abonde de termes barbares que seul un scientifique de haut vol serait à même de déchiffrer... "Fabrique-les toi-même ! " , te dirait Léa Duteil, alias Mes petits soins faits main. Plus facile à dire qu'à faire ? Détrompe-toi ! Dans cet ouvrage, retrouve tout ce qu'il te faut pour construire une trousse de premier secours pour toute la famille et apprendre à maîtriser les ingrédients que tu utilises, notamment les extraits de plantes et autres huiles essentielles. Découvre aussi une multitude de recettes simples et personnalisables - avec peu d'ingrédients et surtout, facile à trouver ! - pour fabriquer tes propres soins cicatrisants, contre la migraine, le mal de gorge, les piqûres d'insectes... et même pour survivre aux lendemains de fête ! Elle est pas belle la vie avec l'aromathérapie ? A propos de l'auteure : Léa Duteil, alias Mes petits soins faits main, est une jeune étudiante en ingénierie agro-alimentaire. Un cursus qui lui apprend à déchiffrer la composition des soins qu'elle utilise et achète. Après une formation en aromathérapie, elle lance son compte Instagram pour partager les recettes naturelles et saines qu'elle teste d'abord en petit comité, avec ses amis. Depuis 1 an, plus d'une centaine ont été testées, approuvées et publiées !

11/2021

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Littérature française

On l'appelait Maïco. Marie-Claude Vaillant-Couturier, la révoltée

Marie-Claude Vaillant-Couturier, dite Maïco, est la fille gâtée de Lucien Vogel, éditeur d'avant-garde, et d'Yvonne de Brunhoff, soeur du créateur de Babar. Adolescente à l'aube des années 30, Maïco danse aux bals russes, pose pour Vogue, croise Aragon, Picasso, Gide, Malraux, bien d'autres... Apprentie peintre à Berlin en pleine montée du nazisme, elle en revient métamorphosée et se tourne vers la photo. Elle fréquente alors les jeunes Capa, Cartier-Bresson, Gerda Taro, qui, comme elle, voient en l'URSS le seul rempart contre le nazisme. En 1933, son reportage clandestin au camp de Dachau est un scoop mondial. Elle rencontre alors Paul-Vaillant Couturier, rédacteur en chef de L'Humanité, leader communiste et prophète vénéré des " lendemains qui chantent " . Coup de foudre absolu. L'amour et la politique ne feront désormais qu'un. A la mort de Paul, en 1937, la jeune veuve de 25 ans incarne les espoirs du héros du Front Populaire. Résistante de la première heure, déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, son courage est inébranlable. Libérée par l'Armée Rouge, elle choisit de rester auprès des mourants et afin que " le monde sache l'horreur concentrationnaire " . Seule femme à témoigner au procès de Nuremberg, Maïco avance sans faillir vers Göring et les accusés nazis, devant une assistance saisie par un " effroi sacré " , selon Joseph Kessel. Les images de sa déposition implacable font le tour du monde. " Regardez-moi, car à travers mes yeux, ce sont des centaines de milliers de morts qui vous regardent, par ma voix ce sont des centaines de milliers de voix qui vous accusent " . Devenue député, elle fera voter à l'Assemblée Nationale l'imprescriptibilité des crimes contre l'humanité, sans jamais renier son dévouement à l'URSS et sa foi en l'idéologie stalinienne.

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Ecologie politique

Attitude transitions. Une écologie locale en pratiques

Exigeante, la transition écologique est aussi stimulante pour les territoires qui sont appelés à relever de multiples défis : améliorer le cadre de vie en l'adaptant au changement climatique ; atteindre la neutralité carbone ; promouvoir la sobriété ; accroître la résilience face aux risques en respectant les milieux vivants et les paysages... Pour aborder ces sujets sous l'angle de l'action publique locale, six sites de projet ont rejoint le dispositif de l'Atelier des territoires et ont construit des propositions stratégiques d'aménagement durable répondant à des problématiques concrètes. Quelles opportunités de bifurcation écologique l'arrivée d'une nouvelle autoroute offre-t-elle à un département comme l'Allier ? Des alternatives au véhicule individuel sont-elles un moyen de repenser le développement et la gouvernance dans le Sud des Landes ? Quelles perspectives agro-écologiques et de création de filières courtes se dessinent-elles dans deux pays de Bourgogne-Franche-Comté ? Quelle recomposition de son territoire littoral et rétro-littoral l'agglomération sétoise envisage-t-elle pour anticiper les conséquences du dérèglement climatique ? Comment la frange sud-ouest de la métropole nantaise se réoriente-t-elle à travers la restauration et la valorisation de ses ressources naturelles, et en misant sur un aménagement qui favorise la proximité et la sobriété foncière ? Ce livre, riche de cas concrets et de témoignages, s'articule autour de cinq thèmes comme autant de fils conducteurs avec lesquels composer : les paysages, les infrastructures, les modes de vie, les processus de résilience, et les modèles économiques. Témoignant de l'intensité des débats et de la force des enjeux, il s'achève sur un état des controverses rencontrées et des initiatives pour faire évoluer les postures et les politiques publiques et réussir collectivement à accélérer, en tout lieu et au plus près des territoires, la transition écologique.

04/2023

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Généralités

Cahiers des Anneaux de la Mémoire N° 19 : Le droit au service des esclavages

La mise au travail forcé sur le continent américain de travailleurs africains sous le statut d'esclaves inspira des règlementations juridiques sous forme d'une multitude de codes destinés à maintenir ces travailleurs sous la domination de leurs propriétaires, les maîtres. Ils furent aussi destinés à affirmer l'autorité des Etats européens sur l'organisation de sociétés coloniales mais aussi esclavagistes et devenant progressivement créoles, qui ont émergé aux Amériques à partir du XVe siècle, loin de l'Europe. S'instruire du droit au service des esclavages permet de prendre la mesure de l'historicité d'un système de production qui n'a pas été inventé pour le "Nouveau Monde" des Amériques, mais exporté du "Vieux Monde" méditerranéen qui était déjà en lien avec les réseaux de traites d'esclaves de l'Afrique sub-saharienne depuis des siècles. Cet effort permet aussi de prendre la mesure de l'importance de la nouvelle économie agro-industrielle de l'époque pour la production de sucre notamment. Ce "progrès économique" de l'époque fut aussi fondateur de nouvelles sociétés que les administrations judiciaires sous l'autorité des Etats européens colonisateurs des Amériques se sont efforcées de gérer et de contrôler tant bien que mal dès leur origine. C'est aussi avec le droit que l'esclavage a été instauré et maintenu. Enfin, la permanence des débats juridiques et des évolutions de la loi qui ont aussi duré des siècles, révèle toutes les questions humaines, sociales, économiques, philosophiques et morales qui ont émergé tout au long du développement de l'esclavage sur le continent américain jusqu'à son abolition. La mise en esclavage de travailleurs africains déportés aux Amériques n'allait pas de soi, fussent-ils Noirs.

04/2021

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Littérature française

La grande ourse

Zita aurait dû être bergère sur une estive des Pyrénées, comme ses ancêtres. Le déclin du pastoralisme, la réintroduction des ours et ses bons résultats scolaires en ont décidé autrement. Ingénieure agronome, elle enchaîne les contrats à travers le monde, expatriée de l'agro-industrie. Cinq ans après son départ, Zita rentre à Ossèse, la ferme de ses parents située dans un fond de vallée ariégeois. Elle retrouve sa cabane des hauteurs, leurs brebis et les contes bestiaux de Petite-Mère, son aïeule. Un soir, au café du village, elle percute la vie de Pierrick, un citadin. Leur histoire d'amour sera celle de la maturité, celle où Zita s'installe dans un bel appartement avec vue sur la Garonne. Mais Pierrick n'y est pas seul. Il y a aussi sa petite Inès et souvent Emilie, son ancienne compagne, gérante d'une épicerie bio. Zita se retrouve vite à l'étroit dans le costume de belle-mère qu'on veut lui tailler. Un jour d'automne, le cadavre de l'ours Anis est retrouvé sur l'estive où paissent les brebis de sa famille. Une balle est plantée entre les yeux du plantigrade. Pour Pierrick, Emilie et Inès, le braconnier n'est qu'un pitoyable assassin, un arriéré refusant le nécessaire réensauvagement. Le silence de Zita brise peu à peu l'entente cordiale des habitants des villes et des montagnes. Tiraillée entre deux mondes, elle devra faire un choix entre la proie et le prédateur. Les destins se croisent, se mêlent et se brisent dans ce vibrant roman des grands espaces, qui pose une question centrale : y a-t-il encore une place pour ceux qui parlent la langue des bêtes ?

01/2023

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Photographie

Les rencontres d'Arles photographie 2011. Non conforme uncertified, 42e édition

À travers une cinquantaine d’expositions installées dans divers lieux patrimoniaux exceptionnels de la ville, les Rencontres d’Arles contribuent chaque été depuis 1970 à transmettre le patrimoine photographique mondial et se veulent le creuset de la création contemporaine. Grâce à une programmation composée essentiellement de productions inédites, les Rencontres d’Arles sont devenues le festival de référence d’envergure internationale. Les expositions sont souvent produites en collaboration avec des institutions ou des musées français ou étrangers. La liste des photographes qui y ont été “découverts” est impressionnante. Son rôle de tremplin est renforcé par la présence de nombreux professionnels étrangers durant la semaine d’ouverture. Les missions des Rencontres d’Arles couvrent principalement deux objectifs : être à l’affût des basculements de l’image photographiée, du renouvellement des démarches, de l’approche du sujet photographié et des formes plastiques ; être au fait de l’usage des nouvelles techniques, proposer à tous les publics une autre conception de l’exposition photographique et un vrai rapport à l’image. En 2011, le Mexique, dont l’histoire photographique est riche, sera l’invité des Rencontres d’Arles. Des photos de propagande de Pancho Villa et Zapatta aux photographes les plus contemporains, les manifestations couvriront un large panorama. L’évolution de la photographie à l’heure d’internet sera l’objet d’une série d’expositions numériques, fruit d’une recherche d’experts prestigieux sur internet. Les dix ans de la nouvelle formule seront fêtés à travers les prix, et les Rencontres auront la primeur européenne de la “Valise mexicaine”, le trésor retrouvé des négatifs de Robert Capa, Chim et Gerda Taro sur la Guerre d’Espagne, et encore beaucoup d’autres expositions à découvrir.

07/2011

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Romans de terroir

Les noces de granite

Bien plus qu'un roman, c'est une belle et émouvante histoire d'amour digne de Roméo et Juliette... Celle de Faustina et d'Oraziu. Une histoire dans l'Histoire de la Corse, inspirée de faits réels, qui a permis à Francesca Weber Zucconi de dépeindre la société agro-pastorale de la première moitié du dix-neuvième siècle, de décrire avec force détails la vie, l'esprit, l'âme des Corses d'hier, tout en interpellant ceux d'aujourd'hui, et sans doute aussi ceux de demain. C'est cet " esprit vivant, infiniment prégnant, intemporellement inspirant, attaché aux rochers, vif jusqu'au coeur du roc ", qu'incarnent Faustina et Oraziu, et dont la narratrice, Culomba, affirme qu'il " ne peut s'éteindre " (pages 334). " En explorant leur histoire pour sonder les arcanes de leur destin et en refaire le périple, nous avons recueilli une quintessence d'eux, intimement mêlée au territoire, une sève originelle qui nous nourrit et nous vivifie. La langue qu'ils parlèrent est celle que nous parlons ; la terre qu'ils aimèrent est celle que nous aimons. Du peuple dont ils furent, nous sommes. Leur histoire nous a convoqués ; à présent, c'est avec la nôtre que nous avons rendez-vous, avec celle de ce pays auquel nous voulons oeuvrer, avec espérance, avec idéal, avec foi ". (p. 339). Ce roman, " Les noces de granite ", résonne ainsi tel " l'alerteur " face à l'évolution de la société corse contemporaine : une société qui se transforme et est appelée à se redéfinir dans un monde en mouvement, tout en résistant pour conserver et faire vivre ce qu'elle a de meilleur, ce qui fait " la Corse ". Ferment d'espérance, il glorifie et magnifie l'esprit de la " Corse éternelle ", qui vit et palpite jusqu'au plus profond du granite, qui ne peut pas et ne doit pas disparaître, qui doit continuer à " être ", à s'imaginer, à se réinventer.

09/2017

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Faits de société

Rendez-nous la France !

"A quel moment est-ce arrivé ? A quel moment au juste nos "technos", ces fameuses têtes bien faites, ont perdu le sens de l'Etat, pour se transformer en cost-killers gérant notre pays avec la poésie d'un fichier Excel et la vision d'un lapin nain ? A force de coupes budgétaires, ils fracturent la France, opposant villes et campagnes, banlieues et provinces qui, chaque jour, meurent de voir les services publics fermer, les trains passer sans s'arrêter, et souffrent du même abandon de l'Etat. Ils mettent à genoux nos hospitaliers, nos infirmiers, nos professeurs, nos policiers, nos pompiers... Ces fantassins de la République qui en font toujours plus, avec toujours moins de moyens. Ils sont incapables de préserver notre héritage qu'ils préfèrent brader. La France est à l'os et pendant ce temps, ils engloutissent un "pognon de dingue" dans des métastases bureaucratiques qui prolifèrent sans cesse. Des usines à gaz toujours plus inventives, toujours plus coupées du terrain pour nous engluer sous la paperasserie. La vérité, c'est que cette caste n'a plus d'ambition pour la France. Si seulement elle pouvait voir ce pays comme nous le voyons. L'aimer comme nous l'aimons. Nous faire confiance et libérer les talents et les forces vives qui y fourmillent. Alors la France retrouverait enfin son rang et sa fierté". Depuis quinze ans, Isabelle Saporta enquête sur la France, parcourt ses territoires et révèle les dessous opaques de l'agro-industrie, des lobbies, des grands vignobles ou encore l'absurdité des normes administratives, dans ses best-sellers : Le Livre noir de l'agriculture, Vino Business, Foutez-nous la paix ! . Ses combats l'ont menée à s'engager en politique et cette expérience lui a appris de l'intérieur comment fonctionnait le système. Rendez-nous la France ! est la somme de ce travail de terrain, le cri de colère d'une citoyenne engagée et la nouvelle enquête d'une journaliste courageuse.

09/2020

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Sciences de la terre et de la

Cultures pérennes tropicales. Enjeux économiques et écologiques de la diversification

Dans toutes les régions tropicales humides, la diversification des cultures pérennes tropicales (cacaoyer, caféier, cocotier, hévéa, palmier à huile, arbres plantés pour le bois d'oeuvre) progresse, comme une nécessité incontournable. En effet, la monoculture, fortement encouragée par les gouvernements depuis les années 1960, a conduit à une crise socio-économique majeure. Pourquoi et quand se déclenchent ces processus de diversification ? Quel type de planteur est concerné ? Quelles sont les contraintes à la diversification ? Comment interfèrent les politiques publiques et les actions privées ? Quelles sont les évolutions des cultures et des systèmes agricoles ? D'après les auteurs de cet ouvrage, la diversification répond certes aux risques des marchés, mais le facteur le plus important est celui de l'épuisement des ressources. Lié au changement écologique (baisse de fertilité du sol, maladies, enherbement), ce facteur structurel survient à la fin de chaque cycle de monoculture, suscitant l'adoption d'une nouvelle spéculation. Par ailleurs, la diversification est encouragée par les politiques publiques mais aussi de plus en plus par les industriels privés. En effet, leurs projets de plantation étant en concurrence pour les ressources en terre en voie de raréfaction, ils améliorent l'attractivité de leur secteur via une contractualisation avec les planteurs (offre des plants améliorés, conseils technique, crédit, débouchés). Enfin, la situation des acteurs (retour des jeunes au village, rôle de la main - d'oeuvre, investissement des cadres, pression foncière, âge de l'exploitant) joue aussi sur cette évolution. En abordant la diversification à travers 15 études de cas localisées en Afrique, en Amérique centrale, en Asie du Sud - Est et dans le Pacifique, les auteurs nous permettent de mieux comprendre les économies de plantations familiales et leurs évolutions récentes. Cet ouvrage s'adresse aux professionnels des filières des cultures tropicales ainsi qu'aux agents des organisations impliquées dans les projets pour les planteurs, et aux scientifiques travaillant sur des questions agro - économiques et écologiques dans les régions tropicales humides.

04/2013

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Sciences de la terre et de la

Une agronomie pour le XXIe siècle

Partout où l'agriculture a été modernisée au cours du XXe siècle, des hausses de productivité de la terre et du travail extrêmement fortes ont permis, avec la "révolution verte", d'en finir avec les famines massives. Pourtant, ce siècle s'est terminé sur un constat critique et un diagnostic alarmant : dégradation des sols, pollutions diffuses, érosion de la biodiversité... La modernisation agricole a eu de lourds impacts négatifs sur l'environnement, dont l'agriculture subit en retour les conséquences. Dans un contexte de bouleversement climatique, et face à l'augmentation démographique et au changement des régimes alimentaires, il est crucial de nourrir l'humanité sans continuer à dégrader la planète. L'enjeu des agricultures est de produire en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, sur des espaces agricoles limités où doivent être préservés la biodiversité, la qualité des ressources, les sols, les eaux, l'air... Cet ouvrage collectif, publié à l'occasion des vingt années d'existence du département Environnement et Agronomie de l'Inra, fait le point sur les avancées réalisées dans ce sens. Il montre qu'une communauté de chercheurs, pluridisciplinaire et diversifiée, s'est organisée pour s'engager résolument dans des recherches sur les grands cycles biogéochimiques, la valorisation de la biodiversité, l'impact, l'adaptation et l'atténuation du changement climatique, la conception de systèmes de culture agro-écologiques... Le département Environnement et Agronomie a contribué au renouvellement des méthodes d'observation et d'expérimentation, de modélisation des écosystèmes et d'évaluation des agrosystèmes. Il porte aujourd'hui une agronomie des systèmes, de la pluralité des échelles de temps et d'espace, de l'intégration et de la complexité, des compromis entre objectifs assignés aux territoires, car il a développé non seulement les compétences scientifiques nécessaires à la production d'une recherche de haut niveau, mais aussi une forte capacité d'expertise au service des politiques publiques et, plus généralement, de tous les acteurs qui souhaitent faire progresser de concert agriculture et environnement.

02/2019

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Agriculture

Arbres et agriculture, l'agroforesterie en question. Les bénéfices pour les agriculteurs, l'équilibre des sols et les paysages

Intro. L'arbre, indispensable aux agricultures, et partenaire de l'agriculteur / L'arbre et le ligneux, pour fertiliser, produire, protéger 1. Pour une agriculture qui dure (" santé " , fertilité et durabilité) / Une économie du vivant - Une agriculture qui doit prendre de la hauteur (agronomie et agroécologie) - Une question de paysage (agrosystème et terroir) 2. La plante et l'arbre, piliers de l'agrosystème (et du vivant en général)/ Les clés de la transition agronomique et agroécologique - Le couple sol-plante, moteur de la fertilité (comme entrée en matière) - Une famille soudée : faune-flore-fonge (et les autres règnes microbiens / microscopiques) - Arbre complice et fidèle (un allié souvent trahi) - Les raisons de l'agroforesterie (quand l'arbre s'impose par son absence) 3. Agroforesterie et agroarbrements (lexique et classification) / Un concept et des définitions - Une définition de l'arbre " agricole " - Une diversité de formes et d'associations 4. Une grande diversité de formes et de situations / Une pluralité de "systèmes" et de pratiques - Des " agro-arbrements " issus d'une maturation lente - Dans le monde, et au fil du temps (systèmes traditionnels et modernes) 5. Arbre et arbre agroforestier : visages, usages, valeur / Tous les arbres ne sont pas dans la forêt (champêtre ou " hors-forestier ") - Des plantes géantes, dures, durables et autonomes (physionomies, physiologie, adaptation) - Source et re-sources (effets visibles et invisibles) - Pluriel et polyvalent " par essence " - Arbres paysans : la trogne et le fruitier (Serviable et modulable) 6. Le projet agroforestier (décider et agir) / Une approche et des pratiques, du global au détail (comprendre et imaginer) - Observer et comprendre (du diagnostic au projet) - Concevoir et réaliser : principes d'aménagement (choix, combinaisons, techniques) - Entretenir et gérer : principes de gestion (tailler, restaurer, réhabiliter) - Valoriser et renouveler (prélever / exploiter durablement) 7. Passage à l'arbre : le champ des pratiques - Agroforesterie des champs (au service de toutes les productions végétales) - Agroforesterie des prés (au service de toutes les productions animales) - Agroforesterie mixte et combinée (productions doubles, associées, simultanées) 8. Des héritages, une solution / Expérience, adaptation, innovation - Des enjeux et des urgences - Une idée qui fait son chemin - Le temps d'agir

01/2025

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Energie

Paysages et énergies. Une mise en perspective historique

En avons-nous conscience ? Nos paysages, en France comme ailleurs dans l'Europe et dans le monde, sont imprégnés d'énergie. Les hautes éoliennes qui fleurissent dans les champs depuis vingt ans n'en sont que les manifestations les plus visibles. Les barrages hydroélectriques, les centrales nucléaires, les terminaux pétroliers et gaziers, le charbon, ont entièrement façonné le cadre et le mode de vie de régions entières, recréant des reliefs, des sols et des milieux, faisant surgir des usines et des villes, traçant des voies ferrées et des routes. Quant aux moulins à eau et à vent qui ont précédé les révolutions industrielles, ils ont intensément redessiné les bords de rivières, les silhouettes des collines et même les remparts des villes pendant des siècles. A ces paysages de la production s'ajoutent ceux du transport et, plus prégnants encore, ceux de la consommation : ils ont été profondément remodelés par la quantité d'énergie fossile et fissile consommée depuis soixante-dix ans : lignes et postes électriques, routes et autoroutes, boulevards et rocades, hypermarchés et zones artisanales, champs agro-industriels et sites touristiques de masse... sont l'expression tangible de notre rapport à cette énergie profuse et pas chère, qui nous permet de nous déplacer et de consommer sans compter - ou presque. L'histoire des relations entre énergies et paysages reste cependant méconnue. Cet ouvrage propose d'en esquisser une dans la longue durée : d'abord en bousculant certaines idées reçues et en révélant quelques écueils, car pour paraître évidente, une telle histoire est tout sauf un long fleuve tranquille qui nous ferait passer des forces naturelles aux énergies fossiles et à la fée électrique ; ensuite en faisant halte dans une dizaine de territoires répartis à travers la France, de façon à montrer comment cette relation entre énergie et paysage s'est nouée et a évolué au fil du temps. Ces mises en perspective révèlent à quel point la transition énergétique du XXIe siècle ouvre un nouveau chapitre de cette histoire passionnante avec un redoutable défi : réinventer un paysage énergétique désirable du quotidien pour mieux réduire nos consommations et produire sainement. Cet ouvrage vient opportunément offrir un éclairage aux débats souvent passionnés relatifs au paysage.

06/2021

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Droit

Production de la norme environnementale et codification du droit rural entre France et Italie (XVIIe-XXe siècles)

Le colloque "Production de la nonne environnementale et codification du droit rural dans l'Europe méridionale entre France et Italie XVIIe-XXe siècles", tenu à Nice en décembre 2016, est la dixième rencontre organisée dans le cadre du P.R.I.D.A.E.S. (Programme de Recherche sur les Institutions et le Droit des Anciens Etats de Savoie). Né de la volonté des chercheurs du laboratoire EAMES de l'Université Côte d'Azur et du laboratoire CDPPOC de l'Université Savoie Mont-Blanc, il se situe dans le prolongement d'une rencontre antérieure, ayant déjà donné naissance à un ouvrage, publié dans la même collection en 2014 "Protection et valorisation des ressources naturelles dans les Etats de Savoie". A l'occasion de cette première rencontre, divers travaux avaient souligné l'abondance de la règlementation environnementale et rurale, dont l'analyse se poursuit ici à travers sa production, sa codification, son application et son respect. Vingt-et-une contributions, émanant de chercheurs français et italiens, étudient des espaces proches (Provence, Pays niçois, Corse, Ligurie, Piémont, Savoie, Dauphiné) mais très différents par leurs ressources naturelles et les activités économiques qui s'y déploient. La règlementation qui les accompagne offre ainsi une grande diversité qui est évoquée d'abord à travers la production et l'évolution de la norme environnementale, depuis le droit féodal jusqu'à la législation contemporaine. C'est notamment la grande richesse des bans champêtres qui donne ici toute la mesure de l'importance de ce droit. D'autres contributions viennent ensuite en décliner l'application, dans tous les domaines où il régissait la vie des hommes : celui de la foret, entre nécessités d'exploitation et impératifs de préservation des ressources ; celui des activités agro-pastorales où s'imbriquent dans les mêmes espaces des activités multiples, donnant naissance aux terres communes ; celui enfin d'une constante surveillance et de sanctions nécessaires à la préservation des terroirs. Par la finesse des règles élaborées, et leur parfaite maltaise des enjeux économiques, environnementaux et humains, la production de la norme environnementale et la codification du droit rural, à une époque que l'on pourrait aujourd'hui croire lointaine, offre en réalité le modèle d'un système institutionnel élaboré et durable de gestion des ressources naturelles.

04/2019

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Sciences de la terre et de la

Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone et de son agriculture, de la préhistoire aux temps modernes. Volume 4, De l'empire colonial à l'Afrique indépendante (1945-1960). La recherche prépare le développement

L'Afrique, berceau de l'humanité, révèle dans son histoire agricole de multiples facettes insoupçonnées. De la préhistoire au XXe siècle, son agriculture nous apprend combien diversifié est son patrimoine et comment ses hommes et femmes de la terre ont su le bonifier au fil du temps. L'Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone de René Tourte nous fait voyager au coeur de ce patrimoine riche de plusieurs millénaires et plein de leçons pour le monde moderne. C'est, avec une vue panoramique sur dix millions de kilomètres carrés, un retour sur des siècles de recherche, empirique puis organisée, de progrès technologiques qui ont façonné et façonnent encore l'agriculture d'aujourd'hui. Cet ouvrage de 4 volumes comprenant 6 tomes permet un regard vif et passionné sur un passé qui a préparé le présent et le futur de la région d'Afrique subsaharienne, encore en proie aujourd'hui à l'insécurité alimentaire et à la pauvreté, et qui devra nourrir 2,2 milliards d'habitants en 2050. Ce volume 4, De l'Empire colonial à l'Afrique indépendante, 1945- 1960. La recherche prépare le développement, dernier de l'oeuvre, couvre la période allant de l'après-Seconde Guerre mondiale aux indépendances de 1960. L'effort de reconstruction et de relance des économies européennes implique un renforcement considérable des structures et moyens propres à satisfaire les demandes de l'Europe. L'Afrique se retrouve à nouveau au coeur de ces efforts et est le lieu privilégié pour mener les actions de production nécessaires, au regard de ses surfaces agricoles apparemment disponibles et de ses potentialités agro-sylvo- pastorales. La recherche y apparaît alors comme le moteur principal des actions de développement. Ses organismes sont renforcés, d'autres sont créés. Ils vont constituer les socles des futurs Systèmes nationaux de recherche post-indépendances. Simultanément, la recherche en milieu paysan se développe et associe de plus en plus systématique- ment les populations autochtones au processus d'identification et de recherche de solutions aux problèmes du milieu rural. Le concept de recherche-développement, ou recherche-action, s'impose progressivement. Si l'urgence fait que, sans doute, des étapes essentielles sont mal ou trop vite franchies, les grands progrès techniques et la transformation profonde des systèmes de production, préparent néanmoins l'agriculture africaine à relever les grands défis de la fin du XXe siècle.

11/2019

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Développement durable-Ecologie

L'avenir des simples

"On a bien compris que l'objectif des "multi-monstres" (multinationales, Gafa, oligarchie financière) était de nous décérébrer, de squatter par tous les moyens notre esprit pour empêcher l'exercice d'une pensée libre, nous obligeant à regarder le doigt qui pointe la lune, ce qui est le geste de tout dictateur montrant la voie à suivre, de nous rendre dépendant des produits manufacturés, des services et des applications en tout genre, nous dépossédant ainsi de notre savoir-faire qui est leur grand ennemi, un savoir-faire à qui nous devons d'avoir traversé des millénaires, du jardinage à la cuisine en passant par le bricolage, l'art savant de l'aiguille et du tricot et la pratique d'un instrument de musique au lieu qu'on se sature les oreilles de décibels. Reprendre son temps, un temps à soi, reprendre la possession pleine de sa vie. Et pour échapper à l'emprise des "multi-monstres" , utiliser toutes les armes d'une guérilla économique, montrer un mépris souverain pour leurs colifichets : "votre appareil ne nous intéresse pas" , graffite le capitaine Haddock sur un mur. Contre les transports, la proximité des services, contre l'agriculture intensive empoisonneuse, des multitudes de parcelles d'agro-écologie, ce qui sera aussi un moyen de lutter contre l'immense solitude des campagnes et l'encombrement des villes, contre la dépendance, la réappropriation des gestes vitaux, contre les heures abrutissantes au travail, une nouvelle répartition du temps, contre les yeux vissés au portable, le nez au vent, et l'arme fatale contre un système hégémonique vivant de la consommation de viande, le véganisme. Car nous ne sommes pas 7 milliards, mais 80 milliards, à moins de considérer que tout ce bétail qui sert à engraisser nos artères ne respire pas, ne mange pas, ne boit pas, ne défèque pas. Il y a plus de porcs que d'habitants en Bretagne, et quatre-vingt pour cent des terres cultivées dans le monde le sont à usage des élevages, pour lesquels on ne regarde pas à la santé des sols et des plantes. Renoncer à la consommation de viande et des produits laitiers, c'est refroidir l'atmosphère, soulager la terre et les mers de leurs rejets toxiques, se porter mieux, envoyer pointer au chômage les actionnaires de Bayer-Monsanto et en finir avec le calvaire des animaux de boucherie pour qui, écrivait Isaac Bashevis Singer, "c'est un éternel Treblinka". J.R.

03/2020

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Sylviculture

La mesure des arbres et des peuplements forestiers

Professeur ordinaire émérite, Jacques Rondeux a enseigné la dendrométrie, la gestion et l'économie forestière à Gembloux Agro-Bio Tech, Université de Liège (Belgique). A consacré près de 40 ans de recherches à la caractérisation et l'évaluation quantitative des peuplements. Auteur de plus de 300 publications et co-auteur de trois ouvrages dédiés aux tables de cubage et de production. A été sollicité au titre de professeur-visiteur dans plusieurs pays africains, ou comme expert. Sa carrière a largement été marquée par le développement de l'inventaire permanent des ressources forestières de Wallonie et du Grand-Duché de Luxembourg. A siégé durant plus de 30 ans au Conseil Supérieur Wallon des Forêts et est correspondant étranger de l'Académie d'Agriculture de France (Section Bois et Forêts). Edité pour la première fois en 1993 "La mesure des arbres et des peuplements forestiers" a fait l'objet d'une révision en 1999. La présente version constitue à la fois une refonte et une importante mise à jour tenant compte de l'évolution des techniques de collecte et d'exploitation des mesures réalisées en forêt et du besoin croissant d'appréhender de nouveaux paramètres, autres que la seule matière ligneuse, dans une perspective d'amélioration de la compréhension de l'écosystème forestier et de la gestion des espaces boisés. L'ouvrage, un des rares en langue française, est davantage conçu comme un manuel de référence en dendrométrie destiné en particulier aux étudiants si souvent aujourd'hui conditionnés à la consultation d'internet et à l'utilisation de logiciels "ready to use" . Il vise aussi un public composé d'enseignants, de chercheurs et de gestionnaires forestiers. Il est délibérément construit sur la base d'une trame abordant les principaux sujets traités d'une manière progressive en ne sacrifiant pas certaines approches qui pourraient être considérées comme appartenant au passé mais pouvant se révéler très utiles pour mieux comprendre la dendrométrie et la faire partager au plus grand nombre. Il est loin le temps où cette science forestière se résumait à la seule "mesure des arbres" ayant pour but précis la connaissance de leur volume. La lecture de l'ouvrage peut se faire à deux vitesses, l'une destinée à un public averti, l'autre privilégiant davantage l'apprentissage

09/2021

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Beaux arts

Patrimoine industriel du Calvados. Pays d’Auge

Compris entre la vallée de la Dives à l’ouest et le département de l’Eure à l’est, bordé au nord par le rivage de la Manche, au sud par le département de l’Orne, l’arrondissement de Lisieux (204 communes) est sillonné par de nombreux cours d’eaux, précocement mis à profit pour animer les roues de moulins à tan (autour de Saint-Pierre-sur-Dives), à foulon (le long de l'Orbiquet), à papier (autour de Bonneville-la-Louvet), plus souvent à grains. L’emploi de moteurs hydrauliques performants (roues Poncelet ou Sagebien, turbines) a permis de mettre en mouvement les multiples machines des filatures de laine, de coton et de lin, qui s’implantent densément le long de l’Orbiquet et de la Touques à partir de la seconde décennie du XIXe siècle. Après 1850, la généralisation de l’énergie vapeur a permis la création de nombreuses usines en milieu urbain, notamment à Lisieux, Livarot, Saint-Pierre-sur-Dives et Pont-l’Evêque. Si les ressources hydrauliques se montrent abondantes, le sous-sol n’offre guère de variété. Seule l'argile est également répartie, en couches profondes. De longue date, son exploitation a donné lieu à la production de céramique utilitaire (poteries), architecturale (tuiles et briques) et décorative (épis de faîtage). L’élevage laitier et la culture du pommier ont permis l’implantation d’une importante industrie agro-alimentaire : laiteries et fromageries à partir des années 1880, autour de quelques grands noms (Lepetit, Lanquetot, Bisson…), cidreries et distilleries vers 1885. La présence de ports et l’ouverture sur la mer sont à l’origine, à cette même époque, de l’installation de chantiers navals (Honfleur, Deauville…), de scieries (Honfleur), d’industries chimiques (Ablon, Honfleur, La Rivière-Saint-Sauveur) et métallurgiques (Dives-sur-Mer). Environ 200 établissements, en activité, reconvertis ou désaffectés, plusieurs logements patronaux et cités ouvrières témoignent aujourd’hui de l’histoire industrielle de ce territoire. Une cinquantaine d’entre eux sont présentés dans cette Image du Patrimoine, parmi lesquels des édifices emblématiques comme la briqueterie de Glos et son exceptionnel four Hoffman ou l’usine Leroy de Livarot et sa machine à vapeur, dont le remarquable état de conservation avait justifié dès 1989 sa protection au titre des Monuments historiques.

02/2013

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Photographie

David Seymour

S’il est souvent mentionné que David Seymour, dit Chim, fut, en 1947, l’un des quatre fondateurs de la célèbre agence Magnum, l’importance de sa contribution à l’émergence du photoreportage moderne reste en partie méconnue. On se souvient que Robert Capa, son confrère et ami, aimait pourtant à dire : “C’est lui le vrai photographe”, exprimant ainsi son admiration pour cette grande figure du photojournalisme avec lequel il partagea convictions et champs de bataille. Né en 1911 en Pologne, David Seymour, de son vrai nom Dawid Szymin, a connu très jeune le destin éprouvant d’un juif polonais condamné à fuir la montée puis le triomphe de la barbarie nazie en Europe. Cette existence marquée à jamais par l’exode, le déracinement puis l’exil définitif aux Etats-Unis a fait de David Seymour un homme et un photographe très tôt et très profondément engagé dans les conflits et les luttes qu’il choisissait de documenter. Après des études de graphisme à Leipzig, il s’installe à Paris en 1931, envisage une carrière d’éditeur, et commence à photographier pour des agences et des magazines. Proche du Front populaire, il rencontre Robert Capa et Gerda Taro, avec lesquels il rejoint les fronts républicains de la guerre civile espagnole afin de faire connaître au monde l’écrasement de la démocratie, dont il ressent qu’il préfigure l’avènement inéluctable du fascisme. Réfugié aux Etats-Unis en 1939, il s’engage en 1942 dans les services de renseignements de l’armée américaine. En 1947, il réalise pour l’unicef un reportage de plusieurs mois où il révèle, de manière exemplaire, les multiples traumatismes subis par les enfants de la guerre dans une Europe dévastée. “Restituer à ces enfants leur monde - les aider à comprendre et à cicatriser, dans le corps et dans l’âme, les traumatismes qu’ils ont vécus - représente un défi inédit à relever”, écrit-il dans son journal. Ce travail, symptomatique du style, de l’approche, du regard profondément humaniste et compassionnel de David Seymour, demeure à ce jour une référence du photojournalisme. Tout en veillant attentivement à la construction et au développement de Magnum, David Seymour ne cesse de voyager, notamment en Grèce et en Italie, et reste très attaché à documenter les premiers pas de l’Etat d’Israël, qu’il accompagne avec empathie. Il meurt à quarante-cinq ans, sous les balles d’une mitrailleuse égyptienne, dans les derniers jours de la crise du canal de Suez.

12/2011

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Revues Ethnologie

Études corses n°86-87. Du foncier pour quoi faire ? Les enjeux fonciers contemporains de la montagne méditerranéenne

Revue de l'Association des chercheurs en sciences humaines (domaine corse) Extrait de l'introduction : [... ] les chercheurs sont appelés à élargir leur regard pour passer d'une approche strictement agronomique des réalités montagnardes (le fameux système agro-sylvo-pastoral, qui est fortement rappelé dans certaines approches proposées dans ce numéro) à une vision plus large, où la question du contrôle de l'espace et de ses aménités tient compte à la fois de l'histoire agraire et des potentialités, voire des tensions, nées des nouveaux usages. Sommaire Du foncier pour quoi faire ? Les enjeux fonciers contemporains de la montagne méditerranéenne - Introduction - J. Ch. Paoli, G. Vianey, S. Koutsou I - Délaissement des espaces montagnards et rupture de la complémentarité pentes/plaine - Les zones "? montagneuses ? " dans les espaces littoraux : l'exemple de la Balagne) fin XVIIIe - début XXe ? siècle) - L. Castellani - Entre montagne et espace méditerranéen, un entre-deux à l'origine de la "? théorie du piémont ? " - E. Fabre - Dynamique et palimpseste des droits de propriété et d'usage des terres pastorales en Albanie, l'exemple de Dukat - A. Garnier, O. Crouteix - La place de la montagne dans le développement du pastoralisme corse : l'action publique en faveur des territoires d'estive- J. -P. Dubeuf, J. -M. Sorba II - Perméabilités des droits fonciers, imbrication des droits. - Indivisions et micro-parcellaires : désordre ou opportunité pour l'agriculture de pente ? -G. Vianey, J. Ch. Paoli, P. Santucci - Politique foncière et mobilisation territoriale dans le Verdon : un exemple de recomposition du pouvoir local autour des enjeux fonciers - J. -B. Chabert - Participation sociale dans des espaces communautaires en régression. Le cas des forêts de voisinage en main commune en Galice - R. C. Lois-González, D. Cidrás, V. Paül - Les enjeux des pratiques foncières dans la montagne libanaise - R. Chidiac - Dynamiques foncières et problématiques de développement des territoires ruraux de montagne en Tunisie. Une analyse géohistorique depuis le jbel Bargou - N. Rebaï et M. Swayhi III- Reconquérir des espaces pour restaurer des usages agricoles. - Dynamique des systèmes ovins et caprins laitiers corses et "? problème ? " foncier corse - J. Ch. Paoli, M. Oberlin, M. Serpentini - Exploration des conditions de remise en culture d'un espace morcelé et délaissé : le cas des Granges Saint-Paul à Menton (France) - F. Lorenzi - Conjuguer dynamique de filière et projet de territoire au service de la mobilisation foncière. L'exemple de la reconquête de la châtaigneraie ardéchoise - O. Audibert, C. Demene, G. Vianey - Mieux caractériser les espaces vides : un enjeu pour un aménagement durable du territoire. - Application à la commune de Corte, Centre Corse - C. Tafani, S. Diaz, V. Venturini - Dalla capanna all'azienda. Nuovi dispositivi per lo spazio rurale in

01/2023

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Montagne

Lucien Briet. Voyageur photographe

De 1889 à 1911, Lucien Briet photographie la montagne et ses habitants autour de Gèdre et de Gavarnie, ainsi que le Haut Aragon et ses canyons, versant espagnol. Il participe à l'essor de l'aventure photographique dans les Pyrénées Centrales. Si les Aragonais ont très vite compris le rôle majeur que Lucien Briet avait eu dans la naissance du Parc national d'Ordesa, il aura fallu plusieurs décennies pour que les Pyrénéens du nord redécouvrent son immense travail. Et pourtant, le regard que Lucien Briet porte sur les Pyrénées n'en finit pas de nous étonner et de nous révéler une beauté parfois trop quotidienne pour être appréciée à sa juste valeur. Ce que nous montre Lucien Briet, ce sont des paysages extraordinaires et leurs habitants, une société qui, avant la première guerre mondiale, vit une forme d'apogée d'une histoire commencée des siècles plus tôt. C'est une histoire de bergers, d'artisans et de villageois qui inventent, en s'adaptant aux contraintes montagnardes et en mettant en valeur un relief, un territoire très attachant. Ce territoire est fait de sommets, de cols, de travail, d'échanges et de mythes... L'oeuvre de Lucien Briet, débutée à la fin du 19 siècle, est aussi un témoignage fondamental de l'évolution des paysages. Les marques des changements climatiques que nous sommes en train de vivre y sont par exemple, parfaitement lisibles avec la fonte des glaciers. La société agro-sylvo-pastorale que Lucien Briet découvre au tournant du siècle a connu de profondes mutations. Son travail nous donne la mesure de ce que le 20e siècle a apporté de changements dans un paysage que nous pensons immuable mais qui reste extrêmement fragile. Le Parc national des Pyrénées oeuvre avec passion depuis plus de cinquante ans à la protection des sites et des paysages de la partie centrale des Pyrénées. Ces missions en faveur des patrimoines ne se concentrent pas uniquement sur la faune, la flore et les milieux. Pour bien comprendre un lieu, une approche paysagère et culturelle est aussi fondamentale. C'est elle qui ancre l'action, dans la réalité du terrain. L'engagement essentiel du Parc national aux côtés du Musée pyrénéen de Lourdes et de l'association Montagnes Cultures Avenir de Gèdre est la preuve tangible de la nécessité de ces partenariats pour une action au service du territoire. Parce qu'il a su révéler aux Pyrénéens la beauté et la fragilité des milieux qu'ils habitent et travaillent, parce qu'il nous permet de mesurer aujourd'hui l'évolution des milieux et la fragilité de la vie montagnarde, parce qu'il a permis de fédérer des initiatives locales en un projet partenarial au service des patrimoines, il était juste que le Parc national des Pyrénées concoure à ce projet de valorisation de l'oeuvre de Lucien Briet.

06/2019