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Spider-Woman L'intégrale : 1978-1980

Extraits

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Critique littéraire

Aguets. Journal 1988

"Cette fois nous n'avons plus le prétexte de Rome, de l'Italie, du voyage, du spectacle du monde : el viajo que narro es... autour de ma chambre, comme dit Carlos Argentino Daneri, l'admirable et ridicule poète, Second Prix National de Littérature, que Borges met cruellement en scène dans son Aleph. Et les aguets dont il est ici question sont bien souvent déçus, fatalement. Peuvent-ils offrir autre chose, dès lors, qu'une décevante lecture ? Pertinente inquiétude, certes, si je puis me permettre. Tandis que, d'un autre côté... , comme dit cette fois Laforgue, qu'en serait-il, je vous prie, d'une lecture qui ne serait pas décevante ? La littérature - nous n'y prétendons pas tout à fait, mais tout de même - la littérature ne commence-t-elle pas à la phrase qui ne fait pas absolument son travail, qui ne dit pas exactement ce qu'on s'attendrait à ce qu'elle dît, qui ne donne pas ce qu'on a payé pour qu'elle nous fasse entendre ? Et le comble de la forme journal, d'autre part, son essence, sa fin, son fin des fins, ne serait-ce pas de montrer un homme qui tiendrait avec une si maniaque assiduité son journal qu'il ne pourrait plus avoir d'autre activité journalière que celle-là, puisqu'elle lui prendrait tout son temps ? J'écris que j'écris Aguets, voilà quoi. Si notre scribe avait une existence palpitante, au contraire, s'il faisait tous les matins la révolution, l'après-midi la guerre, le soir l'amour et la nuit la critique de la Raison pure, non sans déjeuner entre temps avec Gorbatchev, goûter avec le prétendant au trône de Moldavie pour finalement dîner avec Arielle Dombasle, ou Marie-France Garaud, voire Bertrand Poirot-Delpech, ou l'inverse, je ne sais plus, il se ferait la part trop belle, à mon avis, et ce ne serait plus de jeu, vraiment. Ici rien de tel, rassurez-vous. Rien dans les mains, rien dans les poches (encore que...). Lisez Aguets, je ne saurais trop vous le conseiller : on s'y tient les côtes de bout en bout. C'est un bloc de pur glamour. Et l'on reste pantois de voir l'univers entier avec ses plages, ses bars, ses basiliques, ses cuisines, ses critiques littéraires, ses tragédies et ses beaux promenoirs, tenir à l'aise dans une si mince plaquette".

11/1990

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Critique littéraire

Correspondance. 1921-1970

La correspondance entre Lili Brik et Elsa Triolet constitue un document unique à plus d'un titre. Les deux sœurs, nées à Moscou respectivement en 1891 et 1896 dans une famille aisée et plurilingue, furent séparées par le mariage d'Elsa avec l'officier français André Triolet et son installation en France en 1920, et leur besoin de se " parler " malgré l'éloignement donna naissance, pendant près de cinquante ans, aux centaines de lettres rassemblées ici. Mais ce n'est pas seulement par son volume et sa durée que cette correspondance est impressionnante. Il s'agit d'un échange entre deux femmes qui se confient à peu près tout ce qu'il est possible de se dire : les petits soucis du quotidien et les problèmes d'argent, autant que des confidences sur les hommes de leur vie, Maïakovski et Aragon, puis des commentaires sur la politique, ainsi que de nombreuses pages sur la littérature. Les efforts de Lili Brik en Union Soviétique et d'Elsa Triolet en France pour sauver l'honneur et la mémoire de Maïakovski, tout comme le témoignage d'Elsa Triolet sur l'œuvre en devenir d'Aragon et ses propres projets littéraires, prennent ainsi une large place dans cette correspondance exceptionnelle. Les drames personnels, tels le suicide de Maïakovski en 1930 ou les purges staliniennes auxquelles Lili Brik échappa de justesse, sont évoqués - parfois à demi-mot pour contourner la censure - au même titre que les grands bouleversements historiques dont les deux femmes se font le témoin et le commentateur perspicace. La traduction et la publication aujourd'hui de cette correspondance donnent enfin au lecteur français accès à l'un des documents les plus passionnants sur l'histoire du XXe siècle.

01/2000

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Poésie

Poésies. 1923-1988

"En ces temps où la littérature mue par le désir de tout dire sur nos angoisses et nos haines finit quelquefois par s'enfermer dans le ressentiment, dans le culte du négatif, du désespoir et de l'autodestruction, la parole de Norge est d'un bout à l'autre non seulement une affirmation de la vie mais aussi de sa confiance en cette vigueur dont la poésie se nourrit, que toute vie incarne". Lorand Gaspar.

02/1990

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Poésie

Poèmes 1961-1987

Poète russe et citoyen américain, Joseph Brodsky, né en 1940, Prix Nobel à quarante-sept ans, est entré dans l'histoire littéraire, il y a vingt-quatre ans, par un procès qui était celui du non-conformisme dans une société close aux normes esthétiques rigides. Condamné en mars 1964 par un tribunal de Leningrad à cinq ans de déportation pour «parasitisme», il émigre en 1972, peu après son retour d'exil. Il se fixe aux Etats-Unis où il enseigne dans différentes universités, et adopte parfois l'anglais dans ses essais critiques et autobiographiques en prose. L'essentiel de son oeuvre - Une halte dans le désert (1970), La fin d'une belle époque et Partie du discours (1977), Nouvelles stances à Augusta (1983) et Uranie (1987) - reste profondément enraciné, malgré son caractère novateur, dans la langue et la tradition poétique russes. Son lyrisme, nourri par une vaste culture classique et de plus en plus ouvert sur l'horizon planétaire de l'homme d'aujourd'hui, reste dominé par les thèmes de l'exil, de la séparation, de la solitude. Mais cette poésie de la lucidité parfois sarcastique et du refus des illusions consolatrices est, comme toute grande poésie contemporaine, une quête obstinée du sens portée par un acte de foi toujours renouvelé dans les pouvoirs du langage.

12/1987

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Critique littéraire

Correspondance 1928-1968

En 1928, un autodidacte de 28 ans adresse à La NRF le manuscrit d'un roman, Zig-Zag. L'auteur, abandonné par son père, a couru les rues d'une très vieille ville du Midi pour y épier la vie et l'amour, a perdu sa mère à 12 ans et a dû faire toutes sortes de petits métiers pour survivre. Il est passé aussi par le syndicalisme, le Parti communiste et vient de faire son entrée à Monde, hebdomadaire de gauche dirigé par Henri Barbusse... "Considérez-vous comme accueilli à la NRF", lui répond d'emblée Jean Paulhan. Il est vrai que Jean Paulhan et Marc Bernard sont nés à Nîmes à seize ans de distance : 1884 et 1900. Le premier, dès 12 ans, a été emmené vers Paris par son père, bibliothécaire et philosophe, et ne retrouve le Gard de son enfance que de loin en loin. Le second est presque prisonnier de sa ville natale, vers où les difficultés matérielles, les contraintes de l'Histoire, mais aussi le goût de la vie simple le font toujours revenir : même après ses prix Interallié en 1934 (Anny), Goncourt en 1942 (Pareils à des enfants), Marc Bernard garde en ligne de mire les Nîmois, dont il observe les ambitions et les illusions (Les Exilés, 1939 ; La Cendre, 1949 ; Une journée toute simple, 1950). A Paulhan qui lui avoue "Je donnerais cher pour qu'il y ait beaucoup de révolutionnaires comme toi", il ne cache guère certaines conversions radicales : "Je crois qu'il faut en finir avec ce chantage sentimental sur la Russie. Il ne leur reste plus qu'à accumuler toutes les saloperies possibles et imaginables pour dire ensuite : si vous publiez la moindre ligne contre nous, vous attaquez la révolution". Passent Romain Roland, Henri Calet, Jean Blanzat, Jacques Chardonne, Gaston Gallimard... Viennent Madrid et Barcelone dans les années trente, puis la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle les errements de Bernard sont patiemment raisonnés par Paulhan. Avec sa "bien-aimée" Else, juive autrichienne, Marc Bernard doit se cacher en Limousin, où il se lie avec le photographe Izis : les portraits que celui-ci réalise en 1945 figurent dans ce livre (grâce à son fils, Manuel Bidermanas). "Mon petit Marc", "Mon petit Jean" : c'est ainsi que les deux écrivains s'interpellent encore à 84 ans et 68 huit ans passés. Le plus âgé n'a jamais renoncé à être le conseiller littéraire de l'autre, qui, de son côté, l'a toujours lu avec attention : "C'est terrible, ces grands sujets, écrit Jean Paulhan en janvier 1965. Il me semble que les gens modestes (comme nous) devraient se demander, avant de se lancer : "Mais moi, qu'est-ce que je puis apporter de différent, que je sois seul à dire?" et n'en pas démordre". Toutes leurs lettres n'ont pas été retrouvées, mais les 461 présentées ici montrent la courbe de leur amitié : une amitié différente, et qu'ils ont été les seuls à dire ainsi.

11/2013

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Philosophie

Correspondance (1949-1987)

De 1949 à 1987, Louis Althusser (191 8-1990) et Lucien Sève (1 926), tous deux philosophes et communistes, devenus amis pour la vie à l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, échangent une centaine de lettres nourries de vifs débats d'idées. Dans cette correspondance, particulièrement riche entre 1963 et 1973, on voit s'affiner les analyses et se nouer les désaccords sur des questions de haute importance théorique et politique à leurs yeux - l'apport de Mao Zedong à la dialectique est-il valide ? Le matérialisme historique de Marx est-il un antihumanisme ? Une psychologie le prenant pour fondement est-elle pensable ? - et quelques autres. Au-delà d'un certain point, le dialogue se rompt, mais l'amitié subsiste jusqu'au bout, et fait porter l'attention sur de nouveaux objets. Cette correspondance, qui réunit le fonds d'archives de l'IMEC et la collection personnelle de Lucien Sève, fait ici l'objet d'une édition critique. Relisant ces échanges cinquante ans après, Lucien Sève s'attache à décrypter lettre par lettre ce qui peut paraître aujourd'hui énigmatique. L'historien du communisme Roger Martelli apporte au lecteur nombre d'éclaircissements sous forme de notes et d'une substantielle postface où il s'attache à dégager les apports originaux de ce volume à l'intelligence d'un moment marquant dans l'histoire du communisme français et dans la vie intellectuelle au XXe siècle.

04/2018

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Beaux arts

Journal. 1908-1943

De 1908 à 1943, Käthe Kollwitz commente dans son journal la vie de son entourage, le progrès de ses travaux et les vicissitudes, lointaines ou infiniment proches, d'une Europe qui s'enfonce rapidement dans le cataclysme. Autant de lignes croisées, chez cette artiste à qui la guerre enleva un fils, et qui ne cessa jamais de croire aux vertus politiques de l'art. Ce Journal est non seulement le portrait d'une artiste, un recueil de réflexions sur sa création, un témoignage formidable de ce que peut être en art l'engagement, mais aussi un tableau terrible et dramatique de l'histoire de l'Allemagne du début de la première à la fin de la seconde guerre mondiale.

03/2018

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Théâtre

Théâtre (1970-2014)

«Naïm Kattan est dans une recherche incessante de l'autre identité et de l'identité de l'autre, de l'autre langage, de l'autre temps et de l'autre espace. Il aime toutes les rencontres.» (Sophie Jama, 2009.)

03/2015

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Théâtre

Théâtre 1987-2001

Avant bien sûr on ne peut pas savoir. On écrit. Le temps n'existe pas. Puis après il y a un objet. Les mots sont là. Forcé de relire on voit : c'est une phrase. Je suis une phrase. Ininterrompue. Je l'arrête quand je meurs. P. R.

04/2017

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Littérature francophone

Eden Beach 1970

"Sa vie, elle la voyait comme un boulevard, se marier, avoir des enfants, acheter une maison et voilà... ". Charlotte, jeune belge "de bonne famille" , est partie vivre à Chicago, où son mari, promis à un brillant avenir, a décroché une bourse universitaire puis un poste dans la finance. Quand elle apprend que celui-ci la trompe, son univers s'effondre. Elle s'enfuit avec l'espoir de lui faire prendre conscience que c'est elle qu'il aime et qu'il a besoin d'elle, et se retrouve à Eden Beach, une station balnéaire sur la côte Est, où elle n'a jamais mis les pieds. Le choc est de taille. C'est qu'on est aux States, et en 1970â! La guerre au Vietnam fait rage, la jeunesse se libère des carcans et prône l'amour libre, les filles prennent la pilule... Devenue serveuse dans un resto, elle découvre au contact d'une nouvelle amie de jeunes réfractaires à la guerre, un cuistot noir en cavale, une secte à prétentions mystiques, un univers à cent mille lieues de ce qu'elle a connu à Bruxelles dans son milieu bien-pensant. Sa vie ne sera plus jamais la même.

02/2023

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Critique littéraire

Vigiles. Journal 1987

"L'une de mes aïeules, s'il faut en croire telle rustique parabole de la tradition familiale, reprochait à son époux de reprendre, à table, du pain pour finir son fromage, puis du fromage pour finir son pain ; et, j'en ai peur, ainsi de suite. Vigiles mène à son terme, septembre 1987, la relation quotidienne de ce séjour à la Villa Médicis dont avait rendu compte, jusqu'à la fin de 1986, et non sans un maniaque scrupule d'exhaustivité, déjà, le précédent Journal Romain ; puis cette tâche accomplie, le présent volume en profite pour suivre à son tour l'année vers sa clôture. Après quoi, c'est à craindre, il n'y a plus vraiment de raison de s'arrêter... La graphomanie s'affiche ici pour ce qu'elle est, entreprise échevelée d'écriture de la vie. Et le journal, lorsqu'il prend ces proportions déraisonnables, se désigne sans l'avoir voulu comme le genre et le lieu par excellence de cet échange entre tous délectable, des heures avec les mots, des ciels avec les points et les virgules, des plaisirs avec les guillemets, des mélancolies même avec les paragraphes. La fenêtre, la montre, la phrase : unique syntaxe d'être. Le diariste éperdu ponctue directement la matière même des jours. Qu'il y ait une allégresse à cette perversion comme à toutes, c'est bien la moindre des choses ; elles coûtent assez cher ! S'écrire tout entier, c'est jouir au plus près d'une fusion, fébrilement fabriquée sous l'instance indifférente de la langue, entre l'individu, fût-il isolé comme personne, et tout ce que ses yeux, ses attentes, ses nerfs, ses colères, ses désirs, ses passions, son absence même et ses insomnies, sont capables d'offrir à sa littérale dispersion : tableaux, adagios, actualités, jardins, Siciles et voluptés ; autres récits, autres prunelles, autres vigiles. Vous avez déjà lu ce livre ; c'était pendant que je l'écrivais. Vous vous y retrouverez certainement, quoiqu'il y soit peu question de vous : car il n'est pas possible que votre regard, par dessus mon épaule, n'ait pas laissé de trace entre les lignes".

01/1990

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Musique, danse

Etoile

Patrick Dupond entre à l'école de danse de l'Opéra de Paris en 1970 à l'âge de onze ans. Il s'y fait très vite remarquer par ses dons exceptionnels et est engagé dans la compagnie dès 1975. L'année suivante, il remporte à Varna (Bulgarie) la médaille d'or du " meilleur danseur du monde ". Seuls, avant lui, Vladimir Vassiliev et Mikhaïl Barychnikov en avaient été jugés dignes. " Coryphée " en décembre 1976, " sujet " en décembre 1977, " premier danseur " en décembre 1978, il est nommé " étoile " le 30 octobre 1980. Rarement vocation aura été plus impérieuse. Patrick Dupond danse avec instinct, semblant tout inventer sur l'instant. Ses prouesses, qui étonnent, paraissent jaillir de source. Il est invité dans le monde entier par les plus grandes compagnies. Nommé en 1990 directeur de la Danse, il va pendant un peu plus de cinq ans marquer sa volonté de " changer dans la tradition " et se montrer à la fois magnifiquement présent sur scène et efficace à la tête de la plus belle compagnie du monde. Depuis son départ de l'Opéra de Paris, il crée des ballets, danse à l'étranger, fait du cinéma et se propose même d'allier bientôt chanson et danse dans une comédie musicale. De l'enfant prodige au danseur étoile, Patrick Dupond fait resurgir dans Etoile une foule de souvenirs souvent heureux et lumineux, cruels parfois, mais il nous donne à voir surtout une figure d'homme inspiré et libre.

03/2002

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Cinéma

Scénarios en rose et noir 1966-1983

En 1978, Alain Robbe-Grillet disait vouloir éditer un jour le " livret " de tous ses films, dans le prolongement des cinéromans déjà publiés aux Editions de Minuit, L'Année dernière à Marienbad (1961), L'Immortelle (1963) et Glissements progressifs du plaisir (1974). C'est le sens de ce volume qui présente les principaux textes, pour la plupart inédits, ayant préparé et accompagné la réalisation de Trans-Europ-Express (1966), L'Homme qui ment (1968), L'Eden et après (1970), N. a pris les dés (1971),Le feu avec le feu (1975) et La Belle Captive (1983) : projets, synopsis, continuités dialoguées, cahiers de tournage, etc., tirés des archives d'Alain Robbe-Grillet déposées à l'IMEC. D'une écriture concise et efficace, ces textes, destinés d'abord aux techniciens, acteurs ou producteurs, proposent " le déroulement imaginaire [...] d'un film qui n'existe pas encore, qui demande à devenir de la matière cinématographique avec son squelette, une chair vivante, des forces motrices, une production d'énergie " (Alain Robbe-Grillet, Le Voyageur, Christian Bourgois, 2001). Ces Scénarios en rose et noir - en référence à deux compo- santes " inséparables du cinéma " pour Alain Robbe-Grillet ; l'attrait sensuel pour les " filles-fleurs de nos rêves " et l'intérêt pour "les stéréotypes des genres érotique et fantastico-policier" , constituent une somme sur son œuvre cinématographique en même temps qu'ils livrent une leçon de cinéma.

10/2005

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Actualité et médias

Ce que je sais... Tome 1 : Les Atrides. 1974-1988

Un virus m'a été inoculé, voilà bien longtemps : l'amour de la France. J'ai servi mon pays, pendant toutes ces années, en restant fidèle à des engagements de jeunesse, pris naguère à l'appel du général de Gaulle. Comme beaucoup d'autres avant moi, quelles que soient leurs idées, je l'ai fait sans imaginer un seul instant que, plus tard, j'écrirais. Un jour pourtant, j'ai commencé à noircir quelques feuillets, tant ce que j'entendais ou ce que je lisais me semblait loin, le plus souvent, de ce que j'ai vécu; je l'ai fait pour moi, sans arrière-pensées. Aujourd'hui, les plaidoyers pro domo des uns, les mémoires défaillantes des autres, m'ont convaincu de faire partager ce qu'a été mon combat, dans l'espoir que la jeunesse de mon pays trouve dans ces quelques pages la force de le poursuivre, avec pour seule ambition, la France.

05/2007

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Poésie

Eloge d'une soupçonnée précédé d'autres poèmes 1973-1987

Bestiaire dans mon trèfle Soupçonnons que la poésie soit une situation entre les alliages de la vie, l'approche de la douleur, l'élection exhortée, et le baisement en ce moment même. Elle ne se séparerait de son vrai cour que si le plein découvrait sa fatalité, le combat commencerait alors entre le vide et la communion. Dans ce monde transposé, il nous resterait à faire le court éloge d'une Soupçonnée, la seule qui garde force de mots jusqu'au bord des larmes. Sa jeune démence aux douze distances croyant enrichir ses lendemains s'illusionnerait sur la moins frêle aventure despotique qu'un vivant ait vécu en côtoyant les chaos qui passaient pour irrésistibles. Ils ne l'étaient qu'intrinsèquement mais sans une trace de caprice. Venus d'où ? D'un calendrier bouleversé bien qu'uni au Temps, sans qu'en soit ressentie l'usure. Verdeur d'une Soupçonnée... [...]

04/2001

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Critique

La poétique de l’horreur dans l’œuvre romanesque de Jean-Pierre Martinet. 1970-1980

A la différence de la peur des récits fantastiques, qui est liée à des phénomènes surnaturels et à l'idée de l'étrange, la peur "martinetienne" peut être rattachée à un malaise existentiel, et à une question de conscience de la fragilité des systèmes régissant la vie de l'homme moderne. On peut ainsi rapprocher l'oeuvre de Martinet de celle de Kafka, en rupture avec le monde fantastique. Humains, les personnages souffrent pourtant d'un manque d'altruisme engendré par leur environnement existentiel qui suscite l'impression horrifique. Cette angoisse est permanente chez tous les protagonistes. Il ne s'agit pas d'une mélancolie passagère, mais bien d'un profond désespoir exprimé à travers l'humour noir. Ainsi, la narration, espace de tension extrême, devient une marge fictionnelle, où se jouent, burlesquement, des destins tragiques. Et la tension narrative, jamais relâchée, explique les tendances meurtrières chez le sujet, de même que son désir de mort, ou de suicide. L'écriture fébrile de Martinet n'atteint jamais son acmé et perdure, hantant durablement le lecteur. Enfin, l'alternance entre plusieurs voix, par le biais d'un "je" à tendance schizophrène, apporte une dimension intrigante aux récits de l'auteur. Et le rêve de J. -P. Martinet d'écrire un bon polar ou un scénario pour le cinéma apparaît, en filigrane, à travers ses textes, avec des perspectives du genre policier parodié.

04/2024

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Actualité politique France

Jean-Pierre Chevènement. Le dernier des jacobins

Jean-Pierre Chevènement est-il le dernier des Jacobins ? Le père des souverainistes ? Anachronique ou prophétique, sa vision n'a pas varié, depuis l'Assemblée (1973-2002) aux ministères de la Recherche et de l'Industrie (1981-1983), puis de l'Education nationale (1984-1986) à la Défense (1988-1991) sous la présidence de François Mitterrand, à l'Intérieur, enfin, dans le gouvernement Jospin (1997-2000). L'élu, animé par un patriotisme de frontière, fortement enraciné dans son territoire (président du Conseil régional de Franche-Comté en 1981-1982 ; maire de Belfort de 1983 à 2007 ; sénateur du Territoire de Belfort de 2008 à 2014), n'a pas dévié de sa ligne, malgré la diversité de ses responsabilités régaliennes. Assez différent de la ligne majoritaire, à gauche, il a pourtant pesé, contribuant notamment à l'aggiornamento de son parti sur des questions centrales, tel le nucléaire, qu'il s'agisse de la dissuasion ou du recours à l'énergie civile. Ses défaites - face au tournant libéral de 1983 - et ses démissions - face à l'alignement sur la politique étrangère américaine ou le renoncement aux principes républicains - n'ont pas empêché l'homme d'action et l'intellectuel de contribuer à définir les termes des combats de la gauche depuis les années 1970 et à redéfinir les clivages qui déterminent le débat public jusqu'à nos jours. Alors qu'aucun ouvrage historique ne lui avait été consacré, les meilleurs spécialistes d'histoire politique, économique ou des relations internationales examinent son rapport à la République, la Nation et la gauche, son action en faveur de l'école républicaine, son rapport à l'Etat stratège en faveur de l'industrie et de l'aménagement du territoire, son combat pour la défense de la souveraineté nationale, enfin, face à l'Europe et à l'Allemagne. Occasion de se pencher sur le devenir historique de notions qui, à force d'être rabachées, perdent de leur clarté. Une vingtaine de chercheurs et quelques "grands témoins" proposent le premier portrait du dernier des Jacobins, documenté par des sources de première main. Sous la direction de Renaud Meltz, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Haute-Alsace, membre senior de l'IUF et de Régis Boulat, maître de conférences à l'université de Haute-Alsace : Judith Bonnin, Bernard Lachaise, Anthony Burlaud, Thibaud Tellier, Gilles Richard, Christophe Prochasson, Julien Cahon, Yann Forestier, Hervé le Fiblec, Bénédicte Girault, Odile Maeght.

11/2021

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Poésie

Donnant Donnant. Poèmes 1960-1980

Ce livre regroupe tous les recueils de Michel Deguy publiés de 1960 à 1980 et remplace les deux volumes précédemment parus en Poésie/Gallimard sous les titres Ouï dire et Poèmes II. Une préface inédite, en forme de manifeste, offre une analyse saisissante du fait poétique tel que l'auteur le perçoit désormais. C'est que le parcours en poésie de Michel Deguy s'est développé d'abord comme un passage du simple au complexe pour aboutir à une forme de maîtrise de la complexité. Aux paysages de la terre qu'il faut arpenter et repérer s'adjoignent les sites, les strates, les agencements du langage qu'il faut d'un même mouvement explorer et comprendre afin de signifier autrement. Ce défi ne vise nullement à la fin de la langue, qui s'apparenterait à la fin d'un monde, il cherche au contraire la résurgence, le retour de l'urgence initiale, le rythme capable de susciter avec les premiers mots un seuil de reconnaissance et de résistance au non-dire du bavardage ambiant. C'est un périple obstiné qui s'apparente à une opération de survie : exploration érudite qui place tout son élan dans un questionnement sans repos, dans un vertige en quête d'espace et de sens. A quoi concourent les mots d'un vocable donné ? Pour qui vont-ils sonner ou chanter ? Et qu'en est-il des bruits de la tribu ? S'interrogeant sur les destinations possibles du poème, Michel Deguy ouvre le champ à l'infini plutôt que de le baliser. Le destin de la poésie lui apparaît errance inéluctable, course sans illusion, passage de l'ère des prophéties, des envoûtements, aux temps de dépossession. La responsabilité des poètes est néanmois engagée, et quasi absolue : proies de l'éphémère, ils ont pouvoir, ni plus ni moins, d'éveiller en l'homme jusqu'aux forces contraires qui fabriquèrent les dieux.

09/2006

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Littérature française

Le Dieu masque (1980-1984)

"A défaut d'autre mérite, j'ai peut-être celui de compter parmi ceux qui ont posé à leur époque un plus grand nombre de questions. A ces questions je ne prétends pas avoir donné de réponses satisfaisantes. Du moins aurai-je contribué, je l'espère, à rendre moins convaincantes les réponses des autres." Tel est le sens de ce nouvel essai de Thierry Maulnier. Une extrême agilité d'esprit mise au service d'un scepticisme universel lui permet de retourner les propositions les plus établies sur la religion, la condition humaine, l'évolution, l'Etat, la société industrielle... Tous les vieux casse-tête de la métaphysique sont pris à rebrousse-poil et l'on est tout étonné de se retrouver, à la fin d'un exercice de haute voltige de l'esprit, dans une morale humaniste qui permet de concilier le nihilisme et l'amour de la vie. Le dernier mot de Thierry Maulnier semble être celui-ci : "Tu ne peux donner de réponses à toutes les questions. Mais tu peux faire des questions avec toutes les réponses".

10/1985

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Prière et spiritualité

Méditations 05/1980 - 11/1990

"? Lorsque le frère Paul de la Croix annonça qu'il songeait à partir vivre en ermitage, l'étonnement fut grand. Une aventure étalée sur 28 ans. Assez régulièrement, il a noté ce qui était advenu et qu'il voulait partager. D'abord et de façon soulignée, sa gratitude d'être appelé à une vie en ermitage. Des confidences sur ce que peut réserver le fait d'être la plupart du temps en solitude avec une santé parfois chancelante. Des expressions où il se met à découvert : "Vivre dans le consentement de ce que l'on a ou n'a pas". Accepter la privation comme une amie et la privation cesse d'en être une : "Brûle en moi, Seigneur, ce qui n'est pas ton Royaume". "Que je sois par Toi, à cause de ta proximité, petit, content, confiant, joyeux, les yeux éblouissants de ton amour, que je contemple inlassablement". Dans une langue claire, simple qui vient à vous, se perçoit la quête de Dieu dans une recherche incessante". Frère Vincent Les cahiers de méditations du Père Paul sont une bénédiction efficiente en tout coeur vulnérable et attentif. Ils nous invitent à une descente en profondeur, à nous débroussailler, à nous dépolluer d'informations délétères pour redécouvrir la Source, la paix, Sa paix : "Préserver, surveiller, veiller, demeurer attentif, éviter la dispersion. Garder un jardin, une vigne, la faire fructifier sinon, elle se détériore. Elle se détériore si vite. Ne devrais-je pas revoir le Journal dans ce sens ? Revoir certaines lumières que j'y ai notées et m'examiner à leur sujet ? " . Thibaut de Wurstemberger

05/2022

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Ecrits sur l'art

Actes d'art (1960-1980)

Il s'est passé beaucoup de choses dans les années soixante. Poésie, cinéma, art visuel, performance, jazz, rock, pop... Les jeunesses du monde ont envahi les rues dans un soulèvement de contestation et dans un élan d'espoir. Les artistes se sont libérés de nombre de leurs contraintes. Ils ont ouvert les fenêtres pour côtoyer la vie au plus près. Ce livre est rempli de ce qu'ils ont fait, de leur esprit, de leurs actes. Il est constellé de leurs paroles, citations de textes, d'interviews, recueil d'histoires et d'anecdotes parfois inédites. Les vingt années qui s'écoulent entre 1960 et 1980 sont étonnamment d'actualité. Tilman les a intimement vécues. Auteur acteur, actif, il est plus qu'un simple témoin ou qu'un rapporteur. Son livre est un voyage, un parcours, une vaste ballade historique et poétique. Il est une mallette de voyage, chargée d'indications et de repères, qu'on ouvre, dans laquelle on pioche et dans laquelle on fait des découvertes inhabituelles. La manière de penser de Pierre Tilman est celle d'un homme libre. Le livre Actes d'art est lui-même un acte d'art. Il fait partie de ces ouvrages peu fréquents qui viennent de temps à autre éclairer de façon originale et sensible le paysage artistique et littéraire.

05/2022

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Religion

L'évêque serviteur de l'évangile de Jésus-Christ pour l'espérance du monde. Instrumentum laboris, 10ème assemblée générale ordinaire, Rome, octobre 2001

Le programme de travail de cette Xe Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques à Rome, en octobre 2001, s'inscrit à la suite de l'année jubilaire et revêt une importance particulière. " En réalité, tous les Synodes des dernières décennies ont intéressé le ministère épiscopal, non seulement parce qu'il s'agissait de Synodes des évêques, mais parce qu'ils ont aidé de quelque façon à configurer le ministère épiscopal des dernières décennies vis-à-vis de l'Évangélisation (1974), de la Catéchèse (1977), de la Famille (1981), de la Réconciliation et de la Pénitence (1983), des Fidèles laïcs (1987), des Prêtres (1990), de la Vie consacrée (1994) et de la mise en œuvre du Concile Vatican II, avec le Synode extraordinaire de 1985. " Pendant ce temps, " la figure de l'évêque a changé ; dans l'expérience des fidèles, il apparaît plus proche et plus présent au milieu de son peuple, comme père, frère et ami ". La voix des Églises locales et de leurs pasteurs prendra à Rome un relief particulier pour approfondir la mission de l'évêque et son lien à l'Église locale tout en manifestant le sens de la communion au sein de l'Église universelle et au " service de l'Évangile pour l'espérance du monde ".

06/2001

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Histoire de France

Pour l'amour de la République. Le Club Jean Moulin 1958-1970

Voyage au pays des élites du début de la Ve République, ce livre fait revivre un monde disparu. En 1958, le retour de De Gaulle, la guerre d'Algérie et les dysfonctionnements de la IVe République projettent dans l'engagement militant des Parisiens très diplômés. Haut fonctionnaire passé à la clandestinité, Jean Moulin est leur modèle et le compagnon de Résistance de certains d'entre eux. Ces bourgeois libéraux accomplissent une série d'actes hors du commun, et leur histoire éclaire la vie politique d'un jour nouveau. Jean Moulin est l'emblème d'une génération de clubs civiques qui s'est épanouie entre 1958 et 1966. Par sa vitalité, ce mouvement met en question l'image tocquevillienne du déficit associatif français. Jean Moulin illustre aussi la résurgence de l'héritage de 1789 et de la Résistance dans la lutte contre la guerre d'Algérie. Socialement dominants, les clubistes subissent la politique algérienne du pouvoir comme une oppression. L'État, qu'un tiers d'entre eux sert, porte atteinte à leur image de la République. Leur riposte participe de l'intervention des intellectuels de gauche. Mais, sans publicité, ils mènent une action plus originale à l'intérieur de l'État, en suivant certaines des lignes de fracture qui le cisaillent. L'image de l'exécutif fort, appliquée à la République gaullienne, s'en trouve ici révisée. Le Club est également porteur d'une utopie démocratique qu'il appelle le " civisme républicain ". L'idéal d'une démocratie pacifiée fonde son style mesuré. Transcendant les clivages partisans, il veut constituer le " parti du mouvement " en rapprochant les socialistes et les démocrates-chrétiens. Il mise sur l'élection du président de la République au suffrage universel, mais se brise finalement dans le choc des cultures civique et partisane. Après 1965, la IVe République étant enterrée, la guerre finie, et le parti de la gauche non communiste en voie de reconstitution, l'espace ouvert à la fin des années 1950 se referme. Le Club disparaît en 1970, mais son entreprise a mis au jour la vivacité latente de la citoyenneté républicaine dans la société civile. Elle a aussi préfiguré l'émergence de la social-démocratie à la française, qui se manifestera à la fin du XXe siècle.

04/2002

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Sports

L'Amateur de tennis. Critiques 1980-1990

L'amateur de tennis reprend les chroniques écrites par Serge Daney pour Libération, de 1980 à 1990. Décor : Roland-Garros, Wimbledon, la Coupe Davis, Bercy. Acteurs : Björn Borg, Ivan Lendl, Chris Evert-Lloyd, John McEnroe, Gabriella Sabatini, Jimmy Connors, Martina Navratilova, Yannick Noah, Steffi Graf, Mats Wilander, Hana Mandlikova, Henri Leconte, Boris Becker..., les arbitres, le public, mais aussi le temps tel que les uns et les autres le maîtrisent ou le subissent. Ce sont des portraits, ce sont des récits, des commentaires, des questions et des réflexions. C'est une manière de parler de tennis comme on devrait parler de littérature ou de cinéma, par exemple. En moraliste passionné, en critique conscient de tous les devoirs et de tous les enjeux.

05/2017

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Beaux arts

L'Amérique et ses peintres. 1940-1980

Longtemps influencés par la peinture européenne, les peintres américains se mirent peu à peu à regarder l'Amérique avec des yeux neufs et ainsi s'élabora, à travers la dépression économique puis grâce au mécénat étatique, enfin par la révolte contre ce mécénat, la peinture américaine qui aboutit à l'Ecole de New York. L'artiste américain, dont le sort est lié aux avatars de l'idéal démocratique de sa nation, est pris dans un perpétuel dilemme : attente d'une émancipation définitive ou d'un nouvel assujettissement.

07/1997

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Suisse

Neuchâtel, un canton en images. Filmographie tome 2 (1950-1970)

Créé en 1979, le Département audiovisuel de la Bibliothèque de la Ville de La Chaux-de-Fonds (DAV) se voue, dès lors, en tant que centre cantonal d'archives audiovisuelles, à une tâche de collecte, de conservation et de mise en valeur du patrimoine cinématographique régional, s'efforçant par ailleurs de documenter les films de manière à favoriser leur compréhension et leur transmission. Cet aspect est plus particulièrement illustré par les travaux de la Filmographie neuchâteloise, projet pionnier de recensement d'un patrimoine filmique à l'échelle d'un canton lancé en 2004. Couvrant la période 1900-1950, le premier volet parut en 2008. Ce deuxième tome de la Filmographie neuchâteloise recense les films des années cinquante et soixante, liés au canton de Neuchâtel par leur auteur, leur sujet ou leur lieu de tournage. A travers quelque 270 notices, te lecteur découvrira les particularités d'un patrimoine local d'une richesse remarquable. Il y rencontrera des noms qui ont marqué le paysage cinématographique de la période au-delà des frontières cantonales, tels qu'Henry Brandt, Jean-Pierre Guéra ou Milos Films, retrouvera des commanditaires de renom comme Zenith, Suchard ou les CFF, découvrira la production des cinéastes amateurs. L'exploration des sujets neuchâtelois du Ciné-Journal suisse se poursuit, offrant un aperçu des thèmes privilégiés par ces actualités nationales officielles. Comme durant la première moitié du XXe siècle, mais avec une densité plus grande, te cinéma neuchâtelois conserve durant la période 1950-1970 un rôle largement "fonctionnel". Si quelques films de fiction font Leur apparition au cours des années soixante, le cinéma dit de "non-fiction" continue de prévaloir et les films de répondre à une visée particulière : promouvoir un produit, une industrie, une région ; garder la trace d'un événement, d'un lieu, d'un savoir-faire ; expérimenter une technique cinématographique ou encore apporter un éclairage sur des questions de société. La Filmographie neuchâteloise est publiée grâce au soutien de l'Etat de Neuchâtel, de la Ville de La Chaux-de-Fonds et de Memoriav, Association suisse pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse.

02/2021

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Littérature française

Tchad Liban Cambodge. Chroniques des années de paix 1950-1970

A la même époque, au milieu du siècle dernier, le Tchad, le Liban et le Cambodge ont été frappés et submergés par de terribles et soudaines vagues de violences qui les ont profondément meurtris et transformés. Le hasard et le déroulement de la carrière de Robert Mazeyrac l'ont conduit dans ces pays pendant leurs dernières années de paix et donc dans des mondes aujourd'hui presque disparus. Il a gardé de ces séjours des impressions fortes et de belles images qui forment la trame de ces chroniques.

04/2013

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Histoire internationale

Le soutien américain à la Francophonie. Enjeux africains, 1960-1970

A la fin des années 1960, les Etats-Unis appuient contre toute attente la création de l'Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), premier organisme intergouvernemental de la Francophonie, conçu pour répondre à un enjeu africain. L'objectif américain en pleine guerre froide est d'ancrer les pays d'Afrique francophone dans le camp occidental, puis de s'assurer une accessibilité illimitée aux matières premières du continent noir. Elle oblige les Américains à dépasser leur rivalité économique et politique avec la France et à s'inscrire dans les stratégies africaines de cette dernière. En projetant sur l'institution francophone naissante un regard de nature géopolitique, Washington fait alors preuve d'une attitude visionnaire. Ce livre offre un éclairage nouveau sur l'émergence de la Francophonie en la sortant du seul cadre France-Afrique-Canada : il ne s'agit plus d'une organisation régionale supplémentaire, mais bien d'un rassemblement à vocation internationale ayant une place dans une nouvelle ère mondiale de détente.

06/2010

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Décoration

René Lalique. Correspondance d'un bijoutier Art nouveau 1890-1908

Lalique compte assurément parmi les artistes décorateurs les plus célèbres de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Cette correspondance concerne essentiellement l'activité du bijoutier et la période correspondant à l'éclosion et à l'épanouissement de l'Art nouveau. L'ensemble, constitué des lettres échangées par Lalique et son épouse Alice Ledru - qui se donne la mort en 1909 - ainsi que des lettres que lui avaient adressées ses amis et clients - parmi lesquels on pourra citer les peintres Georges Clairin et Edouard Detaille, le richissime collectionneur portugais Calouste Goulbenkian, l'arbitre des élégances parisiennes le comte Robert de Montesquiou et, naturellement, Sarah Bernhardt pour qui Lalique travailla - est inédit. Ce recueil est donc une contribution originale à la connaissance de l'Art nouveau.

03/2007

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Histoire internationale

Universalia 1987. Les événements, les hommes, les problèmes en 1986

Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d'UniversalisComprendre les enjeux de l'écriture du Prince implique d'avoir à l'esprit les incessantes guerres d'Italie et leur effet sur Florence, la cité de Machiavel (1469-1527). Tout a été bouleversé par l'arrivée des troupes françaises en Italie en 1494. Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Le Prince de MachiavelChaque fiche de lecture présente une ouvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l'auteur de l'ouvre. A propos de l'Encyclopaedia Universalis : Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 200 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins.), l'Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.

03/1987