Recherche

Meguru Izawa, Tohru Tagura

Extraits

ActuaLitté

Autres éditeurs (F à J)

Le monstre des couleurs, docteur des émotions

Le retour tant attendu du Monstre des couleurs ! La petite Nuna, amie du Monstre, se sent à son tour terriblement barbouillée. Dans son coeur et ses émotions quelque chose ne va pas ... mais elle ne parvient pas à identifier quoi. Que fait-on dans ces cas-là ? On va chez le docteur ! Avec bienveillance et finesse, le Monstre des couleurs va l'aider à mettre des mots sur ses sensations, ses ressentis, son petit tohu-bohu intérieur. Mais surtout, il l'écoute et lui propose des remèdes simples et efficaces, à la portée de tous : prendre du temps pour respirer profondément, mettre le nez dehors, se laisser porter par la musique, faire des mouvements de yoga, contempler le ciel, s'apaiser avec des activités relaxantes et créatives comme le dessin, les bulles, l'écriture... Grâce au Docteur des émotions, chaque petit problème trouvera sa solution en douceur. A la fin du livre, l'autrice donne des conseils aux enseignants et aux parents pour mieux résoudre les difficultés émotionnelles des enfants. Elle rappelle notamment que la parole est précieuse, que le foyer demeure un lieu sécurisant, et que notre amour reste inconditionnel !

10/2023

ActuaLitté

USA - Californie

Petit Futé Las Vegas. Grands Parcs

"Welcome to fabulous Las Vegas" : ce panneau mythique situé à l'entrée sud de la ville invite à pénétrer dans ce véritable mirage urbain en plein désert, hérissé de casinos gigantesques clignotant de mille néons. Le pied est à peine posé sur les trottoirs du Strip, que deviennent réalité les scènes d'un Las Vegas Parano halluciné : les salles de jeux enfumées où résonnent le tintement des bandits manchots, les décors grandiloquents des mégahôtels, les clubs feutrés habillés de velours rouge et les mariages drive-thru font vivre les clichés de celle que l'on surnomme Sin City ou la "ville du péché" . Les hôtels casinos rivalisent de fantaisies, de la pyramide du Luxor au Grand Canal de Venise en passant par la Dame de fer ou l'iconique Statue de la Liberté. Mais Las Vegas se réinvente et s'affirme aussi aujourd'hui comme la capitale du divertissement, accueillant expositions, musées, attractions et shows les plus bluffants. Pour beaucoup, elle sera surtout une porte d'entrée vers les paysages infinis de l'Ouest américain où les reliefs accidentés du plateau du Colorado ont sculpté de vertigineux canyons.

11/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

La République a besoin d'histoire. Interventions Tome 3, 2010-2019

2010-2019 : interventions, engagements, analyses. Au fil des textes qui composent ce recueil, la voix libre de Jean-Noël Jeanneney confirme de quel prix peut être la complicité de Clio et de Marianne. Parmi le tohu-bohu d'un monde et d'une nation désorientés par tout ce qui, de jour en jour, surgit pour les bousculer, les défier, les angoisser, l'Histoire s'impose comme un fanal. Plaidoyer pour une,Europe de la culture ; évocation des pouvoirs de la radio, de la télévision et d'Internet ; célébration de la photographie ; débats sur la commémoration de la Grande Guerre, le "fascisme français" ou l'"affaire Maurras", réflexions sur le hasard en Histoire et salut aux prestiges de l'uchronie ; mise en perspective de la question du blasphème et des crimes djihadistes ; évaluation de l'émergence d'Emmanuel Macron ; hommage à quelques hautes figures... En multipliant les éclairages et en jouant de la concordance des temps, Jean-Noël Jeanneney s'interroge à nouveaux frais sur l'inscription du passé dans notre présent, au profit de la liberté et de l'action des citoyens, pour demain.

04/2019

ActuaLitté

Littérature française

Lady Pipi

Une ville du Nord, une gare, douze WC. Tel est le monde ammoniaqué dans lequel vit Emma. Dame pipi de son état, elle côtoie ici tous ceux que la ville charrie dans ses lumineux haillons. C'est là, au milieu du tumulte et des humeurs, qu'elle écrit son journal de bord immobile. Une cage à oiseau, un portrait de Lady Di et une tortue – à chacun sa trinité – accompagnent une vie bien rangée, proprette, briquée. Jusqu'à ce que, subrepticement, la réalité frémisse d'un doux enchantement. Des femmes étonnantes apparaissent, Abdel le balayeur chante violon et " le Plus Vieux Métier du Monde " s'enivre de nouvelles conquêtes. Au milieu de ce tohu-bohu, Emma ne s'en laisse pas conter. Sa tendresse loufoque, sa gouaille et sa poésie racoleuse irradient un quotidien pour le moins mouvementé. Conte abracadabrantesque et facétieux, Lady Pipi nous plonge dans un univers implacablement quotidien et irrémédiablement onirique qui n'a de cesse d'interroger la place faite aux femmes et celle que les rêves – à moins que cela ne soit la réalité ? – ont décidé de leur attribuer.

04/2018

ActuaLitté

Littérature française

Insurrection du verbe être

L'enfant africain affamé, le végétal inlassablement mutilé, l'ouvrier sacrifié au nom de la sacro-sainte rentabilité, le guerrier arabe de Poitiers… et la jeune irradiée de Nagasaki, le chimpanzé de laboratoire, le virus, la mort, la vie… et notre Terre épuisée, défigurée, le milan noir, le taureau de combat, la vierge maya immolée à des dieux sourds, et l'apôtre de Jésus-Christ… l'éternelle putain, éternellement mortifiée, le métis rageur de la Caraïbe, Arthur Rimbaud… Destins dérisoires broyés au hachoir de l'histoire ou grandes voix étouffées sous le tohu-bohu de notre versatile "actualité"… En nous ces appels que nous ne savons plus entendre et qui frappent ici à la porte de notre conscience avec l'énergie du désespoir. Car entre leur impérieuse aspiration à réhabiliter une identité bafouée et notre capacité à répondre à cette attente, se joue peut-être – ici et maintenant – la dernière chance de rétablir dans ses droits non seulement la cohérence, mais surtout la cohésion du vivant. "Un jour, demain, nos voix raffermies ne seront plus balayées d'un revers de mémoire ; un jour la dignité ne sera plus assassinée par l'indifférence."

03/2018

ActuaLitté

Littérature étrangère

Navigation de cabotage. Notes pour des mémoires que je n'écrirai jamais

Pris dans le tohu-bohu des idées et des illusions de ce siècle, Jorge Amado, Bahianais attaché à son "pays du cacao", n'a cessé de bourlinguer de par le monde. Il a beaucoup vu, beaucoup retenu des pays et des hommes. Rendu au port, Amado considère ses engagements sans regrets ni reniement. Car ce livre d'une vie est surtout celui du goût de vivre d'un homme. La vitalité prodigieuse de Jorge Amado, sa passion de l'amitié, ses éclats de joie, le rire, l'amour, l'érotisme animent continûment ces pages. Ce ne sont pas les notes quotidiennes d'un journal, pas des mémoires, mais un ouvrage sans exemple : un livre fait de "nouvelles" où les grands de ce monde, ses familiers et nombre d'inconnus sont devenus les personnages d'un roman où l'on retrouve chez l'écrivain de quatre-vingt ans maître de son art les qualités qui lui ont valu son succès à l'Est comme à l'Ouest, selon les pôles de cette Histoire personnelle. Une histoire dont la mort n'est pas absente. Jorge Amado le dit simplement : "Je veux seulement conter quelques histoires, certaines drôles, d'autres mélancoliques, comme la vie. La vie, ah, cette brève navigation de cabotage !"

06/1996

ActuaLitté

Poches Littérature internation

La mer de la fertilité Tome 4 : L'Ange en décomposition

Voici que s'achève, avec ce volume, le cycle de quatre romans " La mer de la fertilité ", l'œuvre maîtresse où, avant de se donner la mort, Yukio Mishima confiait avoir voulu mettre " tout ce qu'il avait à dire ". Ecrit durant les mois où l'auteur s'attacher à régler le détail de son seppuku (le suicide rituel), on trouve ici rassemblés les thèmes majeurs qui ont fourni sa trame à la tétralogie : sens et déclin des idéaux chevaleresques du Japon des samouraïs, l'être et la conscience dans la spéculation boudhiste, la beauté absolue, accessible seulement à travers la mort. Mais, en croyant reconnaître chez Toru, l'adolescent qu'il adopte au seuil des années soixante, la réincarnation de Kiyoaki, Isao et Ying Chan, Honda ne s'est-il pas trompé ? Un ultime épisode nous le montre, accablé de vieillesse et de souci, allant enfin revoir, dans son monastère, pour l'interroger, celle qui fut jadis l'héroïne de Neige de printemps aux côtés de Kiyoaki. A chacun de découvrir, sous les réponses de l'abbesse, l'explication dernière des existences individuelles, sont les péripéties alléguées s'écoulent tandis que la paix des midis rayonnants s'épand sur le jardin.

08/2006

ActuaLitté

Littérature japonaise

Chroniques de l'oiseau à ressort

Un chat égaré, une inconnue jouant de ses charmes au téléphone, ces événements anodins suffisent à faire basculer la vie de Toru Okada, jeune chômeur au foyer, dans un tourbillon d'aventures surprenantes. L'espace limité de son quotidien - une modeste maison de banlieue et un jardin voisin - devient le théâtre d'une quête métaphysique sans cesse renouvelée où rêves, réminiscences et réalités se confondent. Aucune frontière, physique ou symbolique, ne résiste à l'effervescence des questionnements qui s'enchaînent au rythme de rencontres déroutantes, chacune porteuse d'un secret, d'une fragilité propre. Haruki Murakami tente de soulever le voile, de nous donner à voir la part d'ombre des choses et des êtres. Replaçant la méditation bouddhique dans la violence contemporaine du Japon ou d'ailleurs, il se propose d'explorer nos ténèbres intérieures. Sans se départir d'un humour où perce la détresse, il emmène le lecteur dans un monde fantastique pour mieux figurer l'envol des sens, du sens. Toujours plus labile, plus fuyante, la réalité n'en devient que plus envoûtante. " Il y a, dit une médium au héros, un angle mort en toi, quelque chose qui échappera toujours à ta vue ". Point aveugle, moteur obscur qui régit implacablement cette chronique initiatique.

05/2001

ActuaLitté

Musique, danse

Maurice Ohana

Pianiste au talent salué par André Gide qui lui demande de collaborer à ses Notes sur Chopin (1948), Maurice Ohana (1913-1992) n'aborde la composition qu'à la trentaine, au bout des cinq années de la Seconde Guerre mondiale passées sous uniforme britannique, de Madagascar jusqu'à Rome où il termine sa formation musicale avec Alfredo Casella. Il s'impose d'entrée de jeu avec un oratorio sur un poème de Federico Garcia Lorca, Llanto por Ignacio Sanchez Mejias (1950), considéré par Alejo Carpentier comme une révélation. Ce premier chef-d'œuvre affirme une démarche singulière, en marge des courants dominants et antagonistes de l'époque (néoclassicisme et sérialisme), une volonté d'indépendance qui sera la règle pour toute l'œuvre à venir de son auteur, au risque d'être ignoré ou rejeté par les tenants de ces esthétiques. Cette liberté périlleuse vaut aujourd'hui à Ohana, une douzaine d'années après sa disparition, l'admiration des jeunes générations de musiciens. Ses Préludes et Etudes pour piano sont aujourd'hui estimés à l'égal de ceux de Chopin et Debussy. Mais il fut, de son vivant, un " méconnu célèbre ", pourtant sollicité et servi par les plus grands interprètes du moment: Ataulfo Argenta, Eric Ericson, Kent Nagano, Mstislav Rostropovitch, Bruno Maderna, Maurice Béjart, les Percussions de Strasbourg, Seiji Ozawa, Narciso Yepes... Il se définissait lui-même comme un " moderne archaïque ", cherchant à retrouver les origines les plus lointaines de l'expression musicale, comme il aimait brasser dans un même " haut fourneau " musiques populaires et savantes, arabo-andalouses, afro-américaines et afro-cubaines, pour offrir cette spécificité musicale inimitable et reconnaissable entre mille : le " son Ohana ".

04/2005

ActuaLitté

Musique, danse

Uzeste - Politiques d'Uz. Tome 2, Critique en étendue

Le premier volume de Politiques d'UZ traitait des politiques de la culture, de la rencontre, de l'improvisation et de l'intranquillité, thématiques qui entendaient rendre compte de quelques-unes des pratiques de subversion "d'ici d'en bas". Le présent opus complète le répertoire des capacités critiques d'Uzeste à cheminer sur des sentes qui sont celles de l'utopie concrète. Il fait sien le principe d'une écriture polyphonique rassemblant des textes aux régimes énonciatifs variés, ponctués de quelques paroles de nuit d'Edouard Glissant. Trois mouvements structurent l'ouvrage. Politiques des arts à vivre souligne combien lesdits arts ne sont pas seulement question de formes, mais aussi d'imaginaires radicaux, de créativité et de communauté politique. Politiques des mots dits insiste sur le verbe, le tohu-bohu et montre l'importance des mots à cogiter, à faire rire, à bousculer. Enfin, Politiques de l'individuation traite de la production d'espaces intérieurs en résistance, de dispositions critiques et de trajectoires biographiques ; de celles qui font bifurquer les sensibilités, les pensées et finalement les vies. A Uzeste se construisent des devenirs critiques individuels et collectifs, des itinéraires qui tendent "à prendre la tangente", font rupture, produisent des écarts avec l'ordre, les règles, les normes ; écarts qui sont autant d'occasions pour redéfinir des rythmes biographiques propices à l'arpentage d'étendues critiques inédites. Un monde...

06/2019

ActuaLitté

Poésie

Le discours du chameau. Suivi de Jenine et autre poèmes

Dans l'oeuvre de Tahar Ben Jelloun, désormais célèbre pour ses romans, la poésie a toujours été une compagne fidèle, exigeante ; c'est avec elle qu'il est venu à l'écriture, c'est avec elle qu'il réagit encore aux agressions ou aux enchantements du monde. Comme le souligne François Bott dans sa préface : "Chez Tahar Ben Jelloun, le romancier n'a jamais éclipsé le poète. Il a continué de griffonner des poèmes à ses heures perdues, ses heures volées, dans les taxis, les trains, les avions, les gares ou les salles d'embarquement des aéroports. C'était une sorte de rendez-vous avec soi-même, malgré l'agitation et le tohu-bohu des voyages. Voici donc rassemblées quarante années de poèmes, depuis les illusions lyriques de la jeunesse jusqu'à ces regards que l'on porte, un jour, sur le temps qui a passé trop vite". Un rendez-vous avec soi-même, sans cesse réinventé, sans cesse revivifié au gré des rencontres, des coups de colère ou des déambulations plus méditatives, tel apparaît en effet ce livre. Ici, qu'il se prenne ou non pour un chameau, Tahar Ben Jelloun parle à la première personne. Il y a là tout le cheminement d'un homme qui a su rester à l'écoute, qui a su garder un regard lucide sans avoir à renier les élans de son coeur.

03/2007

ActuaLitté

Philosophie

Nouvelles du monde

"Un autre de mes amis habitait avec sa famille dans l'immédiat voisinage du zoo de Kyôto; une grille seulement séparait les cages de sa maison. Advenu avant que le soleil ne se lève, le séisme, donc, fit entendre son bruit chtonien habituel, comparable aux notes les plus basses de grandes orgues, accompagné des claquements consécutifs aux effondrements, chutes et destructions de toutes choses, mais surtout, là, du brouhaha ou du tohu-bohu confus des animaux affolés par le choc : lions, gorilles, tigres, chameaux, reptiles, bouquetins, vertébrés de tous poils et volatiles de tous plumages rugissaient, feulaient, hurlaient, bramaient, blatéraient, sifflaient, pépiaient beuglaient comme une jungle étrange revenue aux angoisses naturelles de la terre. Le croira-t-on ? Accoutumées à leur esclavage et comme droguées d'immobilité, les bêtes ne quittèrent fosse, cage ni volière, même lorsque les barrières s'en trouvèrent démantelées. Elles hurlèrent sans bouger, comme si elles attendaient que les grilles reviennent, aveugles à leur présence donc à leur disparition." Dans ces Nouvelles du monde, les paysages jouent un rôle aussi central que les contes et les personnes. Chaque récit naît de la vie commune de femmes et d'hommes avec un pays qui les émerveille, et qu'en retour ils enchantent. Ainsi, croyant écrire un paysage, le conteur dit l'univers, et, à donner des nouvelles d'un tel, il en dit de tout le monde.

03/2014

ActuaLitté

Science-fiction

Les chevaux célestes

On donne à un homme un coursier de Sardie pour le récompenser immensément. On lui en donne quatre ou cinq pour l'élever au-dessus de ses pairs, lui faire tutoyer l'élite - et lui valoir la jalousie, parfois mortelle, de ceux qui montent les chevaux des steppes. L'impératrice consort du Tagur venait de lui accorder deux cent cinquante chevaux célestes. A lui, Shen Tai, fils cadet du général Shen Gao, en reconnaissance de son courage, de sa dévotion et de l'honneur rendu aux morts de la bataille du Kuala Nor. " On me tuera pour s'en emparer. On me réduira en charpie pour mettre la main sur ces chevaux avant même que j'aie regagné la capitale. " Deux cent cinquante sardiens, introduits par son entremise dans un empire qui éprouvait pour ces montures un désir insatiable, qui gravait à leur image des blocs de jade et d'ivoire, qui associait les mots de ses poètes au tonnerre de leurs sabots mythiques. Le monde vous offre parfois du poison dans une coupe incrustée de pierreries, ou alors des présents stupéfiants. Il n'est pas toujours facile de distinguer l'un de l'autre. Il est une forme de fantasy dont le Canadien Guy Gavriel Kay est le maître incontesté. Entre la Provence médiévale de La Chanson d'Arbonne, l'Espagne de la Reconquista des Lions d'Al-Rassan, l'empire byzantin de La Mosaïque de Sarance, il revisite l'histoire sous une coloration fantastique et l'imprègne de son lyrisme mélancolique si particulier. Les Chevaux célestes s'inspire de la Chine du Ville siècle sous la dynastie des Tang.

06/2014

ActuaLitté

Philosophie des sciences

Cybernétique est l'univers. Ou de la régulation cybernétique de l'univers

LA REGULATION CYBERNETIQUE DE L'UNIVERS Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ? AVANT, hors de notre temps qui n'existait pas encore, il y avait déjà un Univers courbe, à la fois fini et infini, rempli de ce que, faute de mot plus précis, l'on nomme l'énergie matière noire, puisque nous ne la verrons jamais. C'EST ALORS, dans un commencement éloigné de quelques 13,7 milliards d'années, qu'il y a eu, dans et grâce à cette énergie matière noire, un extraordinaire feu d'artifice noir d'une chaleur fantastique. Ce fut le matriçage énergétique d'où, au fur et à mesure du refroidissement du plasma primitif, jaillit d'abord la lumière, puis l'énergie matière ordinaire que nous voyons. ET C'EST AINSI, que du tohu-bohu originel, apparemment chaotique, sortit, rationnellement organisé, cet Univers matériel qui est celui où vous vivez au moment où vous lisez ces lignes. - POURQUOI l'Univers matériel est-il un ensemble à la fois immuable et en voie de stabilisation définitive ? - POURQUOI n'y a-t-il que trois grandes forces qui structurent la matière ordinaire ? - POURQUOI l'expansion de l'Univers n'est-elle pas un fait, mais un effet ? - POURQUOI la gravitation n'est-elle pas une force comme les autres, mais une des caractéristiques de la matière noire ? ===> Les chapitres de ce livre vous montreront que la structure de la matière et son fonctionnement parfaitement efficaces prouvent bien que : CYBERNETIQUE EST L'UNIVERS.

06/2022

ActuaLitté

Sociologie

Comprendre les temps qui sont les nôtres (2007-2013)

"Lorsqu'en 2007 le monde entra dans la crise qui nous tient depuis enserrés, il m'apparut que la narration et l'analyse des péripéties financières et économiques ne suffisaient pas à nous faire comprendre les temps qui sont les nôtres. Disséquer l'actualité ne pouvait à soi seul faire l'affaire et devait être complété de considérations inactuelles déconnectées du tohu-bohu des événements bruts. La nature est faite d'une certaine façon, la culture des hommes, bien que sertie dans la nature, d'une autre. Toutes deux sont emportées par le flux du devenir, lequel accélère son mouvement dans les époques de grands tournants , comme celui-ci. Des frottements et des chocs entre nature et culture jaillit le surréel : l'esprit, l'amour, l'analogie... Pour répertorier ces billets, compacts comme l'aphorisme ou nonchalants comme le propos , j'ai créé deux catégories : l'une pour les graves Questions essentielles, l'autre pour la très légère Vie de tous les jours. Il m'arriva, une fois terminé l'un des billets que l'on s'apprête à lire, d'hésiter, parce que, pour hommes, femmes et enfants, le grave est parfois léger, et le léger, plus souvent qu'à son tour, grave. Du coup, à la lecture de ces textes innocents, l'on sourit, l'on rit, ou l'on pleure, parce que la vie est à rire et à pleurer, et davantage qu'hier sans doute aujourd'hui." P.J.

03/2014

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le Monde de McCarthy

Dangereux, de se mettre en quête de sa famille et de ses origines, pour un McCarthy ! Après une investigation minutieuse, même si parfois titubante, menée en Irlande de bar en bar, voici donc notre héros lancé par-delà les frontières à la rencontre de la " McCarthy Connection ". Apprendre en effet que votre chef de tribu serait marocain, que l'invention du whiskey et la création d'une ville d'Alaska seraient dues à des personnages qui portent votre nom, peut vous mener loin. D'ailleurs, passé cette entrée en matière, c'est fou comme, de Tanger à New York, d'Australie à Butte (Montana), puis en Alaska, tout le monde prend des airs de membres du vaste clan. Lesquels à l'origine, c'est bien connu, étaient noirs, avant que la bruine irlandaise ne leur délave le teint... Tourbillon de rencontres improbables, drolatiques, émouvantes, tohu-bohu de héros titubants, égarés, dérisoires et démesurés, toujours d'une formidable humanité, Pete McCarthy nous mène tambour battant - jusqu'à McCarthy, dans le Grand Nord, dix-sept habitants et quelques milliers d'ours éméchés... " Si vous n'avez pas pissé de rire au bout de quelques pages, ou ne vous êtes étranglé à force de hurlements de joie, les probabilités sont assez élevées, en fait, que vous soyez mort ", a écrit, d'enthousiasme, le critique de l'Irish Times. Mais attention: comme dans tous les grands livres, le génie comique n'est peut-être ici que la politesse de la profondeur... Pete McCarthy, promis à une grande carrière d'écrivain, nous a quittés en septembre 2004.

05/2005

ActuaLitté

Histoire de France

Jours de colère. L'exode de l'été 1940 suivi de La marche de la mort, 17 avril - 12 mai 1945

Dans le premier récit, L'exode de l'été 1940, l'auteur, âgé de 17 ans en 1940, découvre dans l'exode une France dans la tourmente de l'invasion par les troupes allemandes ; une France jetée sur les routes, la peur au ventre, bousculée par un ennemi implacable, une France désorientée qui a perdu ses institutions, ses chefs politiques, ses illusions, et qui subit toutes les conséquences d'un désastre militaire sans précédent. Michel Ribon décrit ici la capitulation, l'humiliation, la naissance de l'esprit de Résistance ; autant d'événements et d'avènements qui s'enchaînent dans le tohu-bohu d'une Histoire tragique à qui seule la capacité de s'indigner et de réagir peut donner sens et signification. Le deuxième récit, La Marche de la Mort, est celui du même jeune homme qui, en 1944, à l'âge de 21 ans fut déporté au Struthof, puis en Allemagne, à Schomberg en Forêt-Noire. Dans ce récit, il tente de ressaisir cette expérience de l'ultime marche qui fut la sienne et celle de ses camarades de déportation, dans une pure et ignoble simplicité. Quelques personnages, tous parfaitement authentiques, vivent et meurent tout au long de ce récit : leurs souffrances inouïes, leurs peurs, leurs espoirs, leur désespoir, leur chute, leur courage, leur affrontement quotidien avec une mort atroce, ont toute la résonance des expériences-limites. Il relate aussi sa participation en tant que témoin à charge au procès des nazis des camps de Forêt-Noire (1947-48). Procès, on le verra, qui lui a laissé un souvenir au goût doux-amer.

06/2012

ActuaLitté

Musique, danse

Dans la lumière de Heifetz. Entretiens avec Antonin Scherrer

Né à Paris en 1949, Pierre Amoyal a le violon dans le sang. Un sang où coule un peu de Russie et un peu d'Afrique du Nord séfarade, et surtout beaucoup de passion. Faire de la musique constitue dès son plus jeune âge une idée fixe. Pendant que ses camarades jouent dehors, lui fait ses gammes, ses études, brûle les étapes : Premier prix du Conservatoire de Paris à... 12 ans ! Il aurait pu étudier avec David Oïstrakh : il a choisi Jascha Heifetz et la côte ouest des Etats-Unis. Un géant pour un autre. Cinq années d'immersion, dont il vibre encore et vibrera sans doute jusqu'à son dernier souffle. Révélation, discipline, idéal. Rencontré en février 2014 dans son pied-à-terre de Lausanne, ville de coeur et d'adoption, Pierre Amoyal aurait pu se contenter de filer les grands noms et les salles prestigieuses qui ont jalonné sa carrière depuis ces années décisives, citer Karajan, Solti, Boulez, Ozawa : il préfère nous parler de ses derniers coups de foudre comme professeur, du présent. Après vingt années au Conservatoire de Lausanne, il vit depuis peu une nouvelle aventure pédagogique au Mozarteum de Salzbourg, sur les traces d'un autre grand violoniste : Sándor Végh. Transmettre : une évidence pour lui. On suit avec bonheur les concerts de la Camerata de Lausanne qu'il a fondée en 2000, où il joue comme il enseigne : debout, en cercle, primus inter pares. Il y a bien sûr le "Kochanski", sublime Stradivarius de 1717 sur lequel joue Amoyal. On connaît l'histoire du vol de l'instrument sur les routes d'Italie et sa réapparition rocambolesque qui a d'ailleurs fait l'objet d'un livre. Ce livre-ci se veut un face-à-face intimiste et vivant à la fois, suivant les portées d'une partition toujours en mouvement. A 65 ans, Pierre Amoyal semble encore un jeune homme : la musique conserve. Et plus encore peut-être que la sienne : celle des autres - de ces violonistes en herbe qui le portent jour après jour et auxquels il transmet sans relâche les préceptes sans prix qui lui ont été légués par Heifetz et, à travers lui, par le père de la grande école russe de violon Leopold Auer.

11/2014

ActuaLitté

Policiers

Zigzag

Après Ping-pong et Tohu-bohu, Jean-Bernard Pouy et Marc Villard nous livrent un nouvel opus, sorti de leur atelier de littérature policière expérimentale. A chaque ouvrage, une contrainte. Le principe qui a présidé à l’écriture de celui-ci est simple. Marc Villard a dressé pour Pouy une liste de dix thèmes récurrents dans ses livres : le foot, Barbès, la vie de famille, les immigrés, les flics pourris, les tueurs à gages, le jazz, la drogue, les éducateurs, les Halles. De son côté, Jean-Bernard Pouy a proposé à Villard les dix thèmes suivants : le vélo, la Bretagne, le cinéma expérimental, les libertaires, les citations philosophiques, la vache, le rock ‘n’ roll, la peinture, le train, la patate. Après quoi, chacun a écrit une histoire sur les thèmes de l’autre soit vingt nouvelles dans lesquelles les deux complices rivalisent d’imagination et aussi de malice, chacun se coulant dans la thématique de l’autre, en adoptant aussi le style, le détournant, voire le pastichant ? Le lecteur familier des univers de Pouy et Villard s’amusera de voir que chacun, en explorant les thèmes de l’autre, enfourche plus ou moins consciemment ses propres dadas ; ainsi de Marc Villard qui traite des libertaires en s’offrant le plaisir d’un clin d’œil au Poulpe créé par Pouy, tout en mettant en scène de jeunes dealers à Barbès dans une nouvelle où il est aussi question de musique, tous sujets éminemment villardiens !Il ne faudrait pas pour autant croire que Zig-zag n’est qu’un jeu littéraire réservé aux aficionados. La variété des histoires, leur humour décapant, leur fantaisie, leur punch, en un mot le style et la maîtrise de deux grands noms du polar français font de ce recueil un cocktail de pur plaisir à déguster sans modération.

09/2010

ActuaLitté

Littérature française

Zoographie

"A dix ans, j'adorais Lola. Jabot neigeux, crête rouge sang, yeux perçants, pattes de dinosaure, elle paradait dans notre jardin suburbain, picorant dru, codéquant haut. Quand, au goûter, elle sautait sur mes genoux, je caressais son plumage doux, massais sous ses ailes tièdes son petit corps frémissant... Nous flirtions... Lola, comment aurai-je pu imaginer la suite ? " Ce roman est une autobiographie pas comme les autres, une zoographie. L'histoire haletante, haute en couleur, parfois comique, de l'auteur racontée à travers ses aventures avec les animaux qui croisent sa route. Poules, coqs, fourmis, araignées, chats, merles, truites, cochons, chevaux, agneaux, brebis, et même escargots, ils sont nombreux, car le héros de ce récit a d'abord été un garçon de la campagne découvrant la sexualité et la mort les voyant vivre, avant de devenir un grand reporter passionné par la zoothérapie, l'intelligence animale, le végétarisme de Voltaire, l'animalisme de Michelet, et les histoires extraordinaires d'animaux... Mais cette zoographie, qui témoigne de l'omniprésence et de l'importance des non-humains dans nos vies humaines, mais aussi des virus que nous partageons, des extinctions que nous provoquons, appelle à une prise de conscience face au sort tragique réservé aux autres espèces, elle se teinte bientôt d'un sentiment d'effroi, et se transforme presque malgré elle en requiem... Responsable du service culture de Libération, rédacteur en chef d'Actuel puis cofondateur du Monde Magazine, Frédéric Joignot a été grand reporter et a créé plusieurs journaux et revues. Témoin de notre époque, il est l'auteur de romans et d'essais remarqués, dont Avatars (Flammarion), Gang Bang (Seuil), Maladie d'Amour (Nova Editions) et L'Art de la ruse (Tohu Bohu)...

02/2024

ActuaLitté

Littérature française

Les méditerranéennes

Décembre 2017, banlieue de Lyon. Samuel Vidouble retrouve sa famille maternelle le temps d'un dîner de Hanoukkah haut en tohu-bohu et récits bariolés de leur Algérie, de la prise de Constantine en 1837 à l'exode de 1962. En regardant se consumer les bougies du chandelier, seul objet casé dans la petite valise de Mamie Baya à son arrivée en France et sujet de nombreux fantasmes du roman familial - il aurait appartenu à la Kahina, une reine juive berbère -, il décide de faire le voyage, et s'envole pour Constantine. Il espère aussi retrouver Djamila, qu'il a connue à Paris, la nuit des attentats, et qui est partie faire la Révolution pour en finir avec l'Algérie de Bouteflika. Passé et présent s'entrelacent au long de ses errances dans les rues de Constantine, aussi bien qu'à Guelma et Annaba, retrouvant les lieux où sa grand-mère s'est mariée, où son grand-père s'est suicidé, où sa mère est née, où sa tante s'est embarquée pour Marseille. De retour en France, il ne cesse d'interroger les femmes de sa famille, celles à qui revient d'allumer les neuf bougies, pour élucider le mystère du chandelier. Au fil de leurs souvenirs, il comprend ce qui le lie à l'Algérie et ce qui lie toutes ces générations de femmes que l'histoire aurait effacées s'il n'y avait des romans pour les venger. Derrière les identités multiples, légendaires, réelles ou revendiquées - passé berbère, religion juive, langue arabe, citoyenneté française -, c'est l'appartenance à une communauté géographique qui se dessine : le vrai pays de ces Orientales, c'est la Méditerranée, la Méditerranée des exilés d'hier et d'aujourd'hui, la Méditerranée d'Homère et d'Albert Cohen, d'Ibn Khaldun et d'Albert Camus. Dans ce grand livre de rires et de larmes qui tient à la fois de la quête initiatique, du récit des origines, de la saga familiale et du roman d'amour, Emmanuel Ruben réinvente et magnifie son pays des ancêtres.

08/2022

ActuaLitté

Gestion

Les chantiers du manager

Dans l'économie de grand vent où nous nous trouvons, le management est devenu un art du mouvement. Il en résulte un immense appel d'air en faveur des idées nouvelles, et un marché proliférant de méthodes et d'outils sur lequel se bousculent experts, " gourous ", consultants, universitaires, éditeurs de logiciels, magazines... Partout - dans l'industrie, les sociétés de service, les entreprises publiques -, ce sont autant de chantiers ouverts pour les cadres et les dirigeants, de décisions d'investissement potentielles, d'expériences à animer et à évaluer. Comment prendre ses marques dans le maquis de l'innovation managériale ? Tel est l'objet de ce livre, œuvre d'un sociologue qui, au terme de longues enquêtes, rend ici témoignage de ce qu'un regard profane peut retenir de ce tohu-bohu. Soucieux de prendre le changement au sérieux, l'auteur retient sept innovations emblématiques. Il les évalue une par une, mettant en regard la nature du projet, les outils qui l'accompagnent, les conditions de son appropriation sur le terrain. Le diagnostic présenté en introduction réserve des surprises. Toutes les innovations ne se valent pas. Il est de grandes idées qui accouchent de révolutions modestes, faute d'outils à leur mesure. D'autres peinent à se protéger de la frénésie technique. Celles qui tolèrent les déformations de l'action s'en tirent mieux : elles deviennent de bons foyers d'apprentissage. Il en découle des voies pour l'action : les innovations bien équipées requièrent des managers qu'ils leur confèrent du sens : elles appellent le débat. Celles qui souffrent d'outils abusifs ou défaillants méritent plus d'investissements. Elles réclament du travail et du temps. Outre les étudiants en sciences sociales, ce livre s'adresse à celles et ceux qui vivent les changements de l'entreprise au quotidien. Il intéressera aussi ceux qui - tels les élèves-ingénieurs - découvrent le monde du travail et s'y préparent. Tous y trouveront une réflexion détachée des modes, des remèdes miracles et des urgences de l'action.

09/2004

ActuaLitté

Littérature française

On attend Robert

La Belle Epine n'a pas toujours été le plus grand centre commercial d'Europe. Au voisinage de l'aéroport d'Orly et de l'usine Técalémit, dans les Années Cinquante, c'est un simple carrefour avec une gendarmerie en meulière et un stade dont le grand père de l'auteure a la garde. C'est là que l'été 1944, la Quatrième Division d'Infanterie américaine du Général Barton a cantonné la veille d'entrer par la porte d'Italie pour libérer Paris. Mais si les vainqueurs sont parvenus à imposer un armistice quelques jours après la naissance de la narratrice, dans ce biotope industriel, légal et sportif, le tohu-bohu demeure. Le père - propagandiste de la réconciliation entre les peuples, saint simonien qui s'ignore, adepte du mot juste, de la rationalité et de la géométrie - tente sans ménager sa peine, de mettre de l'ordre. Mais en proie à des forces qui n'en relèvent pas, cette bataille-là est loin d'être gagnée. Ainsi en dépit du vouloir paternel, la narratrice enfant peine-t-elle à prendre pied au milieu du pugilat où collant au terrain, elle n'a d'autre ressource que d'emboîter le pas aux animaux et aux végétaux tout en préparant une évasion aussi difficile qu'indispensable... Cette fuite émancipatrice commence par l'élaboration d'une représentation du monde qui bien que s'appuyant sur elle, dame le pion à celle des pères fondateurs. C'est qu'ayant dû s'y dérober pour sauver sa vie, la narratrice enfant sait qu'est partout à l'oeuvre la dévoration de la matière vivante par elle-même, pour elle-même et contre elle-même. Sous le vernis, le chaos généralisé est la nature même de "L'Etant". Il ne s'agit ni d'une exception marginale qui pourrait être laissée de côté, ni d'un maelström incompréhensible que pourrait durablement juguler la logique car sans arrêt contesté par les dominés, l'ordre des dominants est toujours provisoire. C'est sur cette deuxième moitié de la raison encore insuffisamment explorée que Jeanne Hyvrard écrit depuis bientôt quarante ans. Notamment dans ses ouvrages théoriques aux Editions des Femmes Canal de la Toussaint (1986) et La Pensée Corps (1989) ou plus récemment chez l'Harmattan dans La négation de la mère (2011).

03/2014

ActuaLitté

Histoire de l'art

Une histoire intime de l’art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu

Coédition Dilecta / Cnap / Collection Lambert "A mon avis, les choses intéressantes se font quand on ne pense pas au futur, indépendamment de tout calcul historique". A l'occasion de la publication d'Une histoire intime de l'art. Yvon Lambert, une collection, une donation, un lieu, la Collection Lambert (Avignon) présentera une sélection d'oeuvres emblématiques de la Donation Yvon Lambert de mars à juin 2023. En 2012, le marchand d'art Yvon Lambert fait la donation à l'Etat français d'un ensemble unique de près de 600 oeuvres de sa collection personnelle, constituée principalement d'oeuvres acquises auprès des artistes qu'il exposait dans ses galeries de Vence, de Saint-Germain-des-prés puis de New York. Au-delà d'une "belle collection" , dont l'intérêt historique majeur légitimait que le Centre national des arts plastiques en accepte la donation, c'est une collection des plus originales et intimes qui s'offre à la vue de tous, une "succession d'émotions" acquise durant près de soixante-dix ans par un homme passionné et audacieux, à l'écoute des soubresauts de l'histoire de son temps. La Donation Yvon Lambert reflète cette clairvoyance du galeriste qui introduisit auprès d'un public français plusieurs générations d'artistes qui seraient certainement restés méconnus dans l'Hexagone sans son intervention. C'est pourquoi elle constitue un enrichissement exceptionnel pour les collections publiques françaises tant en quantité qu'en qualité. La volonté du collectionneur de partager "sa seule fortune" s'incarne également par l'ouverture au public en 2000 d'un lieu dédié dans sa Provence natale, à Avignon, et la mise en oeuvre d'une proposition culturelle singulière dont la fonction sociale est clairement revendiquée. L'ouvrage, coédité par le Centre national des arts plastiques (Cnap), la Collection Lambert et les Editions Dilecta, donne à voir un choix d'oeuvres emblématiques de la donation et à comprendre les évolutions, depuis les années 1960 jusqu'à nos jours, du monde de l'art occidental, comme le soulignent les contributions inédites des historiens de l'art invités à porter leur regard sur cet ensemble exceptionnel. Avec des oeuvres de Carlos Amorales, Carl Andre, Shusaku Arakawa, Miquel Barceló, Robert Barry, Jean-Michel Basquiat, Berndt et Hilla Becher, James Bishop, Jean-Charles Blais, Christian Boltanski, Slater Bradley, Candice Breitz, Marcel Broodthaers, Daniel Buren, André Cadere, Mircea Cantor, Christo, Francesco Clemente, Robert Combas, Jean Degottex, Daniel Dezeuze, Jan Dibbets, Marcel Dzama, Bernard Faucon, Spencer Finch, Hamish Fulton, Vincent Ganivet, Anna Gaskell, Nan Goldin, Douglas Gordon, Shilpa Gupta, Thomas Hirschhorn, Jenny Holzer, Roni Horn, Jonathan Horowitz, Douglas Huebler, Louis Jammes, Donald Judd, On Kawara, Zilvinas Kempinas, Idris Khan, Anselm Kiefer, Jeong A Koo, Joseph Kosuth, Joey Kötting, Jannis Kounellis, Delphine Kreuter, Barbara Kruger, David Lamelas, Bertrand Lavier, Louise Lawler, Sol LeWitt, Richard Long, Robert Mangold, Brice Marden, Agnes Martin, Gordon Matta-Clark, Adam Mcewen, Jonas Mekas, Jonathan Monk, Olivier Mosset, Rei Naito, Bruce Nauman, Rika Noguchi, Cady Noland, Dennis Oppenheim, Tsuyoshi Ozawa, Giulio Paolini, Adam Pendleton, Giuseppe Penone, Edda Renouf, Robert Ryman, Fred Sandback, Charles Sandison, Julian Schnabel, Rudolf Schwarzkogler, Richard Serra, Andres Serrano, David Shrigley, Ross Sinclair, Haim Steinbach, Jana Sterbak, Niele Toroni, James Turrell, Richard Tuttle, Cy Twombly, Salla Tykkä, Francesco Vezzoli, Lawrence Weiner

04/2023

ActuaLitté

Manga

Collection Yaoi Pack N° 26. 5 mangas

Ce pack manga contient : Like The Beast (176 pages - Volume : 7 / 12) : Aki, yakuza appartenant au clan Gotôda, est en couple avec Ueda, policier de son état. Pour l'anniversaire de ce dernier, les deux hommes ont prévu un rendez-vous amoureux, et Aki lui a même acheté un cadeau selon son goût... Cependant, le jour même, il reçoit un message d'Ueda lui demandant d'annuler le rendez-vous ! Aki se précipite aussitôt chez lui, pour découvrir Ueda cloué au lit avec une grosse fièvre. Comment va faire Aki pour prendre soin de lui, alors qu'il n'a même jamais mis les pieds dans une pharmacie de sa vie ? Heureusement, il a des amis qui sont là pour lui venir en aide...The far side of first love (176 pages - Volume : One Shot) : Yûdai est amoureux... du petit-ami de son père. Sachant très bien que son amour n'a aucune chance de se réaliser, il sort avec des femmes plus âgées qui ressemblent à l'homme qu'il aime. Un jour, il fait la rencontre de Masato, un camarade d'université. Malgré son caractère enjoué qui agace régulièrement Yûdai, une amitié commence à se nouer entre eux, jusqu'au jour où Masato lui confie qu'il est amoureux de quelqu'un, mais qu'il s'agit d'un amour sans espoir de réciprocité. Impressionné par son air sérieux, et ne pouvant s'empêcher de trouver des similarités avec sa propre situation, Yûdai commence soudainement à regarder Masato d'un autre oeil...Love is... (190 pages - Volume : One Shot) : Chihiro Ozawa est un jeune éditeur qui enchaîne les ruptures amoureuses parce qu'il ne parvient pas à faire passer l'amour avant le travail. Lorsqu'il rencontre Yûjin Takatsuki, un photographe de renommée internationale dont il doit publier un recueil d'images, c'est le coup de foudre, et pour la première fois, il commence à comprendre ce qu'est l'amour. Mais Yûjin, qui chérit plus que tout sa liberté, continue à parcourir le monde, et Chihiro, extrêmement jaloux, supporte très mal ses absences continuelles...Sentiments Non-Identifiés (176 pages - Volume : One Shot) : A l'école, il y a des rumeurs qui circulent sur un type bizarre : Kunô.Il est le chef du club " L'association des amateurs de recherches extra-terrestres ", et en est le seul membre. Il est plutôt pas mal, mais un peu sinistre à ne parler que des ovnis. D'ailleurs, il n'a même pas un seul ami.Pourtant, Izumi, élève fraîchement transféré dans cette école, commence à s'intéresser à lui et rejoint même son club. C'est alors sa première (? ) tentative d'approche d'un autre être humain. En cercle sur le toit de l'école, les mains jointes, Kunô commence à transpirer. Il a beau essayer de les chasser, les pensées perverses n'arrêtent pas de s'immiscer dans son esprit." C'est peut-être le destin. "Le coeur de Kunô se met à frémir, agité par un sentiment qu'il ignorait jusqu'alors.Crying Kitty (176 pages - Volume : One Shot) : Kazusa Kiriyû, surnommé le Chien Enragé, est le premier lieutenant d'une importante famille yakuza, le clan Narumiya. Un soir, il fait la rencontre d'un journaliste, Nanase Kurenai, qui s'est infiltré dans la résidence du clan pour obtenir une information. Kazusa décide de s'occuper lui-même de punir le jeune homme, mais il ne tarde pas à découvrir que celui-ci semble cacher beaucoup de choses... Kurenai est-il vraiment celui qu'il prétend être ?

04/2015